PROGRAMME ANNEE SCOLAIRE 2020-2021
CHAPITRE I : INTRODUCTION A L’EDUCATION A LA CITOYENNETE (6h)
Objectif général : L’apprenant doit être capable de connaître et utiliser les concepts de base en Education à
la Citoyenneté.
I- Historique :
II- Définition
III- Utilités et importances de l’Education à la Citoyenneté
CHAPITRE II : LA CITOYENNETE : DROITS, DEVOIRS ET RESPONSABILITES (6h)
Objectif général : L’apprenant doit être capable de respecter les droits de l’Homme et ses devoirs de citoyen.
I. Définition des concepts clés
II. TYPE
III. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ou DUDH
CHAPITRE III : LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION (8h)
Objectif général : L’apprenant doit être capable de participer à la lutte contre la corruption.
I. Définition de la corruption.
II. Les facteurs de la corruption.
III. Les aspects de la corruption.
IV. Les conséquences de la corruption.
V. Stratégies de lutte contre la corruption
VI. Mécanisme de dénonciation
CHAPITRE IV : LE GENRE, LA DISCRIMINATION ET LA VIOLENCE (8h)
Objectif général : L’apprenant doit être capable d’observer des manifestations de discriminations et de
violences et de promouvoir la paix et la justice sociale.
I. Définition des mots clés
II. Causes de la discrimination et de la violence: sexe, race, appartenance ethnique, croyance, santé physique
et mentale…
III. Modalités de la discrimination et de la violence
IV. Les conséquences de la discrimination et de la violence
V. Les mesures prises en vue de lutter contre la discrimination et la violence
CHAPITRE V : LE DEVELOPPEMENT DURABLE (8h)
Objectif général : L’apprenant doit être capable d’utiliser les concepts du développement durable.
I. Cadrage général
II. Les trois piliers du développement durable
III. Principes du développement durable
CHAPITRE I : INTRODUCTION A L’EDUCATION A LA CITOYENNETE
I. HISTORIQUE
A Madagascar, selon le contexte mondial et national, l’éducation citoyenne (objectifs et contenus) varie
et évolue dans le temps et dans l’espace.
Période Forme d’éducation Contenu d’apprentissage
Coloniale Education morale Il permet aux élèves de comprendre le bien-fondé des
règles régissant les comportements individuels et collectifs,
le pluralisme des opinions, les convictions, les modes de vie…
Il favorise le respect des droits et de la loi.
Première Instruction civique Elle décrit et présente la cité en visant seulement à informer le
république fonctionnement des institutions pour pouvoir s’en servir.
Deuxième Education civique C’est une discipline qui a été mise au programme du
république secondaire pour instruire et former les citoyens d'aujourd'hui
et de demain.
Des citoyens responsables et conscients de leurs droits et
devoirs (le droit c'est ce que la société nous doit et le devoir
c'est ce que nous devons faire vis à vis de la société). «
L'éducation civique dépasse le simple cadre de l'instruction et
s’implique davantage dans la vie de tous les jours.
Quatrième Education à la L’éducation à la citoyenneté au sens large peut être entendue
république citoyenneté comme l’éducation à la fois à la capacité de vivre ensemble de
manière harmonieuse dans la société et à la capacité de se
déployer à la fois comme personne et comme citoyen, sujet
de droits et de devoirs, libre, responsable, solidaire,
autonome, inséré dans la société et capable d’esprit
critique et de questionnement philosophique.
II. DEFINITIONS
1- Citoyen : C’est un Sujet qui a des droits, et des devoirs et qui participent à la vie politique.
2- Civisme : C’est l’ensemble des comportements, des attitudes adoptés et intériorisés par les citoyens.
3- Citoyenneté : Du latin « civitas », c’est l’état ou la qualité de citoyen. Elle permet à un individu d’être
reconnu comme membre d’une société.
4- Nationalité :
C’est un lieu juridique et politique déterminant l’appartenance d’un individu à un Etat.
5- Education à la citoyenneté :
L'éducation à la citoyenneté englobe l'apprentissage de la démocratie, l'apprentissage de la coopération,
l'éducation aux droits humains et à la paix. Elle peut être définie comme ensemble de connaissances,
d'aptitudes, d'attitudes qui permettent aux apprenants de reconnaître les valeurs requises pour la
vie commune et d'effectuer des choix et d'agir dans ce respect.
III. UTILITES
ET
IMPORTANCES DE L’EDUCATION A LA CITOYENNETE
Il vise à informer du fonctionnement des institutions pour pouvoir s'en servir ;
Il vise à en reconnaître le bien fondé, susciter l'adhésion aux valeurs dont elles émanent
(démocratie, justice, solidarité etc.
Il vise à cultiver la volonté d'agir à développer le sens des valeurs requises pour l'action avec
une préparation à la prise de décision à user de son esprit critique.
il permet à tous les citoyens de connaitre les valeurs requises pour la vie commune dans la
société et d’analyser l'interdépendance c'est-à-dire les liens entre tous les problèmes de la cité, mais
aussi entre les problèmes de la cité et les problèmes à l'échelle du monde.
C’est aussi un moyen pour former des hommes responsables, autonomes; des hommes agent
de développement, capables de résoudre les problèmes de population et environnementaux.
CHAPITRE II : LA CITOYENNETE : DROITS, DEVOIRS ET RESPONSABILITES
I. DEFINITION DES CONCEPTS CLES
Le droit : Le devoir : La responsabilité :
Ce sont toutes les règles qui ont C’est une obligation C’est une obligation de répondre de
pour objet d'organiser, de faire particulière et concrète. C'est certains de ses actes, d'être garant
fonctionner, la vie en société ce que l'on doit faire dans une de quelque chose, d'assumer ses
c'est-à-dire, de définir le statut des situation donnée, ce à quoi on promesses. Elle fait référence à
personnes et de réglementer les est tenu par pur respect d'un quelque chose que l'on est censé
relations entre les personnes. règlement, d'une loi, de la faire. Elle désigne également la
raison, de la morale, des capacité ou le pouvoir de prendre
convenances ou du fait de sa soi-même des décisions (être
situation personnelle, de sa responsable de vos échecs). Les
exemples de responsabilité sont
profession, de ses
l'honnêteté, l'amour, la loyauté et
responsabilités.
les goûts.
Ce sont des tâches qui peuvent
être accomplies. Le droit
résonne un sentiment
d'obligation à tout ce qui vous
entoure.
II. TYPE DE DROITS ET DEVOIRS :
Les droits individuels et les libertés fondamentales sont garantis par la Constitution et leur exercice
est organisé par la loi. (L’article 7 de la constitution malagasy)
1. Les principaux droits du citoyen malagasy :
Le droit de toute personne à la vie est protégé par la Loi, en vue d’assurer la défense de
toute personne contre la violence illégale. (Article 8)
Les libertés d'opinion et d'expression, de communication, de presse, d'association, de
réunion, de circulation, de conscience et de religion sont garanties à tous et ne peuvent être
limitées que par le respect des libertés et droits d'autrui…(Article 10).
Tout individu a droit à l'information. L’exercice de la profession de journaliste est organisé
par la loi. (Article 11)
Tout ressortissant malagasy a le droit de quitter le territoire national et d'y rentrer dans
les conditions fixées par loi. (Article 12)
Le doit de vote et d’éligibilité
Les droits sociaux : accès à l’instruction dans l’enseignement public gratuit et accessible
à tous, droit à la santé dès sa conception par l’organisation des soins publics gratuits.
L'Etat garantit la liberté d'entreprise dans la limite du respect de l'intérêt général, de l'ordre
public, des bonnes mœurs et de l'environnement.
2. Les devoirs du citoyen malagasy :
Connaître la loi et de la respecter
Voter deux conditions : avoir plus de 18 ans et être inscrit sur les listes électorales
La participation de chaque citoyen aux dépenses publiques doit être progressive et calculée
en fonction de sa capacité contributive.
Le Service National légal est un devoir d'honneur.
La participation de chaque citoyen aux dépenses publiques doit être progressive et calculée en
fonction de sa capacité contributive. (en payant des impôts)
Droits Devoirs
POLITIQUES - droit de vote pour tous les citoyens (hommes- Pas de devoir politique mais un
et femmes de plus de 18 ans). devoir de civisme qui fait que le
- droit d'éligibilité : C’est le droit de vouscitoyen se doit d'exercer sa
porter candidat à une élection et d’être élu. responsabilité politique (obligation
d'électeur).
- devoir de défendre le pays en cas
de menace ennemie,
- devoir d'accepter le rôle de juré
en matière de justice lors d'un
procès de cour d'assises.
SOCIO- - droit à la protection sociale, droit à la devoir de payer l'impôt pour
ECONOMIQUES sécurité sociale affirmés dans la Constitution financer les activités de l'Etat,
de 1946 et de 1958. comme les cotisations sociales
- droit lié au travail qui se traduit par le obligatoires.
versement de prestations sociales diverses
(assurance-chômage, retraite, RMI, congés de
maternité, etc.) et par la fixation d'un SMIC,
- droit de solidarité nationale.
CIVILS - droit de créer une association ou d'y - devoir d'exercer ce droit dans la
participer, notamment droit d'appartenir à limite fixée par la loi.
un syndicat et de manifester, de faire grève -
libertés de conscience (ou opinion) et
d'expression.
SOURCE :https://slideplayer.fr/slide/11673758/
III. LA DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME OU DUDH
La Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH)
La Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH)
La Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 est l'une des pierres
fondatrices de la protection moderne des droits humains dans le cadre des Nations Unies.
Les droits de l’homme sont regroupés en 30 articles assurant la protection de la personne et de sa
dignité. Le but de l’ensemble de ces droits est la protection fondamentale de la personne humaine et de
sa dignité en temps de paix et comme en temps de guerre quel que soit le régime politique de l’Etat. Les
articles les plus connus de la DUDH sont les suivants :
ARTICLE PREMIER
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de
conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. [...]
ARTICLE 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. [...]
ARTICLE 5
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. [...]
ARTICLE 11
1. Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été
légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été
assurées. [...]
ARTICLE 23
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et
satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille
une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection
sociale. [...]
ARTICLE 26
1. Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne
l’enseignement élémentaire est obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit être
généralisé ; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur
mérite. [...]
SOURCE : https://www.youtube.com/watch?v=eNotd5Q6yxM
Conclusion :
La DUDH reconnaît des droits civils, politiques et sociaux inaliénables et inviolables, inhérents à tout être
humain. En 30 articles, la DUDH garantit le respect de la personne et de la dignité humaine (droit à la
vie, interdiction de l’esclavage, interdiction de la torture, interdiction d’arrestations et de détentions
arbitraires, etc.), des droits procéduraux (le droit à un recours effectif, etc.) des libertés individuelles
classiques comme par exemple la liberté d’expression, de religion, la garantie de la propriété ou la liberté
de mariage, mais aussi des droits économiques, sociaux et culturels (le droit à la sécurité sociale, le droit
au travail, le droit à l’alimentation et la santé, le droit à l’éducation, etc.). Ces droits s’appliquent à tout être
humain sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe ou d’origine nationale (Art. 2), car
tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.
CHAPITRE III : LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
I. DEFINITIONS DE LA CORRUPTION.
La corruption est la perversion ou le détournement d'un processus ou d'une interaction avec
une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d'obtenir des avantages ou des
prérogatives particulières ou, pour le corrompu, d'obtenir une rétribution en échange de sa
complaisance.
Selon Transparency International, « la corruption consiste en l’abus d'un pouvoir reçu en
délégation à des fins privées ».
La Banque mondiale retient la définition suivante pour la corruption : « Utiliser sa position
de responsable d’un service public à son bénéfice personnel ».
Selon l’UNESCO : « une utilisation systématique d'une charge publique pour un avantage
privé, qui a un impact significatif sur la disponibilité et la qualité des biens et services éducatifs
et, en conséquence, sur l'accès, la qualité ou l'équité de l'éducation ».
II. LES FACTEURS DE LA CORRUPTION.
Avec les résultats des enquêtes des élèves et en observant ces images, quels pourraient être les facteurs
de la corruption ?
1. Economiques :
Mauvaise gouvernance : cadre législatif flou, système judiciaire inadéquat, manque de
transparence et de responsabilisation, manque de liberté de la presse ;
Absence de toute politique anti-corruption préventive et de prise de conscience de
l'importance des questions comme l'éthique professionnelle, les conflits d'intérêts (pour éviter par
exemple que les personnes entrent dans les conseils municipaux pour y défendre leurs propres
intérêts fonciers, entrepreneuriaux ou autres ; manque de réflexe de se "désengager" de certaines
décisions), le refus des cadeaux et autres avantages qui finissent par créer des relations troubles ou
mal perçues par les tiers (y compris les cadeaux de fin d'année) ;
Revenue faible/ Faibles salaires : l’administration publique prévoit des salaires relativement
faibles pour certains de leurs agents.
Culture administrative et corporatiste peu propice générant des craintes et qui dissuade toute
dénonciation (ou simple remise en cause d'un système affecté) par les éléments intègres ou
simplement désireux d'appliquer les règles Mauvaise gouvernance Revenus faibles Culture
administrative et corporatiste existantes ; esprit de revanche du groupe et des supérieurs imposant des
sanctions déguisées au lieu de valoriser l'intégrité (d'où la nécessité de véritables mesures et
politiques de protection de la vie professionnelle des « lanceurs d'alerte » et éventuellement de leurs
proches).
Institutions faibles : fonctionnaires à forte autorité ayant peu de comptes à rendre, responsables
officiels attirés par des rémunérations coupables et ayant des salaires faibles, facteurs culturels
ayant trait au mode de contrôle dans l'administration ou à la croyance au « droit aux bénéfices » des
responsables administratifs.
Aspects culturels : le développement de la corruption est quelquefois attribué partiellement à des
perversions de valeurs culturelles, lorsque par exemple la notion de respect ou de soumission à
l'autorité est détournée de ses objectifs.
III. LES ASPECTS DE LA CORRUPTION.
Activités : A partir du dépouillement des questionnaires et récapitulation des résultats, et en
observant ces images, quels pourraient être les aspects de la corruption ?
IV. LES CONSEQUENCES DE LA CORRUPTION.
V. STRATEGIES DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
Pour réussir une lutte efficiente contre la corruption il faut mettre en place une bonne stratégie nationale
luttant contre la corruption comme :
1. L’application des lois :
« Loi n° 2016-020 sur la lutte contre la corruption » : L’objectif de cette loi est d’offrir un cadre
législatif qui garantisse la réussite de la stratégie de lutte contre la corruption.
« Loi n°2016-021 sur les pôles anti-corruption (PAC) » : Elle a pour objectif de créer, au sein
du système judiciaire pénal, des juridictions spécialisées dénommées « Pôles Anticorruption ».
2. Institutions/Plateforme contre la corruption :
Justice/Tribunal : Elle veille l’application des lois concernant la corruption et donne des sanctions à
ceux qui transgressent ces lois.
BIANCO : L’objectif fixé par le BIANCO (Bureau Indépendant Anti-Corruption) est l’éradication
de la corruption à l’Horizon 2025. Une condition indispensable pour permettre le
développement économique, social, et environnemental du pays.
Les OSC (Organisation des sociétés civiles) : faire connaitre les valeurs à respecter de la
société, sensibiliser les citoyens à la lutte contre la corruption…
3. Responsabilité citoyenne : En vue de lutter contre la corruption, il faut renforcer l’éducation à la
citoyenneté pour que les citoyens soient : intègre, honnête et responsables.
VI. MECANISME DE DENONCIATION
Justice/Tribunal :
Les OSC (Organisation des sociétés civiles)
CHAPITRE IV : LE GENRE, LA DISCRIMINATION ET LA VIOLENCE
I. DEFINITION DES MOTS CLES
Violence Tout acte, explicite ou symbolique, responsable de souffrances physiques, sexuellesou
psychologiques, ou susceptible d’en provoquer.
II. CAUSES DE LA DISCRIMINATION ET DE LA VIOLENCE
Origines, (Famille et autres (Facteurs relatifs au (Facteurs (Facteurs
histoire membres de niveau scolaire) communautaires et sociétaux en
personnelle et l’entourage) normes sociales général qui
caractéristiques existantes) donnent lieu à un
démographiques climat propice à la
violence)
Lacunes en Faible valeur Manque de Manque de services ▸ Manque de
matière de accordée à l’enfant connaissances et de accessibles et législation
connaissances de sexe féminin conscience de la appropriés sur le plan interdisant toutes
des droits dans VGMS culturel pour signaler les formes de
individuels et l’environnement Manque de la VGMS, notamment violence à
collectifs familial capacités, au niveau de services sociaux, de l’encontre des
Sexe, âge, Manque de soins scolaire, en matière santé, et de protection enfants, y compris
origine parentaux de prévention et de l’enfance la VGMS
ethnique, Abus d’alcool/ d’identification de Tolérance de la ▸ Manque de
handicap toxicomanie dans la VGMS, et de violence cadre politique
Orientation l’environnement lutte contre ce psychologique, global de
sexuelle et familial phénomène sexuelle et physique prévention et de
identité de Violence Manque dans la communauté lutte contre la
genre intergénérationnell d’efficacité des Valeurs patriarcales VGMS
Faible niveau e et tolérance de la mécanismes de persistantes favorisant ▸▸ Manque de
d’instruction violence sexuelle, surveillance des les inégalités de genre coordination entre
Faible psychologique et enseignants/ Normes sociales, qui les secteurs clés
situation physique dans la personnel capables dissuadent le relatifs à la
économique famille de commettre des signalement de la VGMS
Localisation Manque de prise actes de violence ou VGMS et permettent ▸ Valeurs
sur le plan de conscience de la le maltraitance en des consentements patriarcales
géographique VGMS et des toute impunité sociaux implicites, persistantes
▸▸ Absence de droits des enfants ▸ Manque d’espaces voire explicites favorisant la
registre des et des adolescents physiques sûrs, ▸▸ Politisation et VGMS
naissances sécurisants et opposition àl’éducation ▸ Manque de
▸▸ Individu accueillants dans des filles programmes
atteint du l’environnement ▸▸ Manque durables de
VIH/sida ou éducatif deresponsabilisationdes formation des
vivant avec ▸ Stratégies auteurs deVGMS en enseignants
▸▸ Expérience d’enseignement et raison ▸▸ Conflits et
antérieure de d’apprentissage et deréponses/sanctions insécurité
violence (en tant méthodes ▸▸ Culture de
que témoin, disciplinaires l’impunité et non-
victime, renforçant la respect de la loi
agresseur, etc.) violence ▸▸ Degré élevé
▸▸ Programmes et d’inégalité ou
méthodes d’exclusion
d’enseignement ne ▸▸ Degré élevé de
dotant pas les jeunes corruption dans
(filles et garçons) les systèmes
des connaissances, gouvernementaux
des attitudes et des
aptitudes
nécessaires pour
instaurer des
relations saines avec
leurs semblables et
contribuer à la
prévention de la
violence.
III. MODALITES DE LA DISCRIMINATION ET DE LA VIOLENCE
1- Formes de violence
2- Lieux où la violence, la discrimination est perpétrée
IV. LES CONSEQUENCES DE LA DISCRIMINATION ET DE LA VIOLENCE
RÉSULTATS EN MATIÈRE DE SANTÉ RÉSULTATS EN MATIÈRE DE SANTÉ
PHYSIQUE ET MENTALE
DE COMPORTEMENTS À RISQUE POUR LA ▸▸ Anxiété
SANTÉ ▸▸ Dépression
▸▸ Troubles alimentaires ▸▸ Colère ou hostilité
▸▸ Abus de substances ▸▸ Faible estime de soi
▸▸ Symptômes génito-urinaires ▸▸ Pensées suicidaires et passage à l’acte
▸▸ Blessures : bleus, brûlures, fractures, ▸▸ Automutilation
blessures par balles et coups de couteau ▸▸ Stress post-traumatique (SPT)
▸▸ Lacérations et écorchures ▸▸ Honte
▸▸ Handicap ▸▸ Troubles obsessionnels compulsifs
▸▸ Comportement sexuel à risque ▸▸ Dissociation
▸▸ Grossesse non désirée ▸▸ Perte de mémoire
▸▸ IST dont VIH ▸▸ Autres troubles mentaux
RÉSULTATS EN MATIÈRE DE VIOLENCE
(ENVERS LES AUTRES) RÉSULTATS EN MATIÈRE
▸▸ Harcèlement D’ÉDUCATION
▸▸ Maltraitance accentuée ▸▸ Manque de concentration
▸▸ Port d’une arme
▸▸ Incapacité à étudier
▸▸ Conflit avec la loi
▸▸ Violence à l’égard du partenaire ▸▸ Chute des notes
▸▸ Harcèlement sexuel ▸▸ Perturbation de la classe
▸▸Reproduction intergénérationnelle ▸▸ Manque d’assiduité scolaire
de la violence, conséquences pour la ▸▸ Abandon scolaire
victime
V. LES MESURES PRISES EN VUE DE LUTTER CONTRE LA DISCRIMINATION ET LA
VIOLENCE
Les principes suivants doivent être appliqués en permanence lors de l’élaboration de politiques et
d’interventions, et servir de référence au cours de leur évaluation de façon à ce qu’ils soient bien pris en
compte (Fancy et McAslan Fraser, 2014a ; Greene et al, 2013).
• Approches « scolaires globales » holistiques (voir la Section 2.2 pour plus de détails à ce sujet) :une
programmation efficace doit adopter, si possible, une vision scolaire et communautaire globale,
etmultisectorielle des problèmes afin d’inclure à la fois les efforts de lutte et de prévention.
• Prise en compte du contexte : toutes les interventions visant à réduire la VGMS doivent être
adaptéesau contexte et fondées sur une analyse rigoureuse de la situation et des besoins, et, si possible,
s’associeraux interventions existantes.
• Approche centrée sur l’enfant et principe d’innocuité: les droits, les besoins, la sécurité et la
protectiondes enfants doivent être au centre de toute programmation.
• Approche appropriée au développement : les thèmes et les points intégrés dans les activités
scolaireset parascolaires doivent être adaptés à l’âge et au développement des enfants ciblés.
• Participation : les enfants doivent être reconnus comme des acteurs-clés de l’élaboration de solutions
delutte contre la VGMS.
• Inclusion : les interventions doivent s’efforcer de garantir la possibilité pour tous les enfants, y
compris lesenfants traditionnellement marginalisés ou exclus, handicapés, issus de minorités et LGBTI,
entre autres, departiciper, d’agir et de s’exprimer.
• Approche sensible au genre et transformative : la programmation doit être fondée sur une
analysesolide du genre et des droits, en gardant à l’esprit l’évolution continue du spectre du genre, et
doit utiliser etproduire des données divisées en fonction de l’âge et du sexe, si possible. Elle a pour
vocation d’inculquerdes connaissances et de façonner des compétences, des valeurs et des attitudes afin
de transformer lesnormes établies autour du genre, et d’autonomiser les individus afin qu’ils défendent
l’égalité des genres ets’opposent à toute forme de violence.
CHAPITRE V : LE DEVELOPPEMENT DURABLE
1. Définition :
Le développement durable est la notion qui définit le besoin de transition et de changement dont a
besoin notre planète et ses habitants pour vivre dans un monde plus équitable, en bonne santé et en
respectant l’environnement.
En d’autres termes, le développement durable est la notion qui définit la transition et le changement
dont a besoin notre planète et ses habitants pour vivre dans un monde plus équitable, en bonne santé
et en respectant l’environnement.
2. Les 17 Objectifs du développement durable :
Les trois piliers du développement durable
L’efficacité économique, en assurant une gestion saine et durable, sans préjudice pour
l’environnement et pour l’Homme.
L’équité sociale, en satisfaisant les besoins essentiels de l’humanité (logement, alimentation, santé
et éducation) tout en réduisant les inégalités entre les individus et dans le respect de leurs cultures.
La qualité environnementale, en préservant les ressources naturelles à long terme, en maintenant
les grands équilibres écologiques et en limitant des impacts environnementaux.
3. Les principes fondamentaux du développement durable
Solidarité entre les pays, entre les peuples, entre les générations, et entre les membres d’une société.
Par exemple : économiser les matières premières pour que le plus grand nombre en profite.
Précaution dans les décisions afin de ne pas causer de catastrophes quand on sait qu’il existe des
risques pour la santé ou l’environnement. Par exemple : limiter les émissions de CO 2 pour freiner le
changement climatique.
Participation de chacun, quels que soient sa profession ou son statut social, afin d’assurer la réussite
de projets durables. Par exemple : mettre en place des conseils d’enfants et de jeunes.
Responsabilité de chacun, citoyen, industriel ou agriculteur. Pour que celui qui abîme, dégrade et
pollue répare. Par exemple : faire payer une taxe aux industries qui polluent beaucoup.
En général, les principes du développement durable sont :
1. Les êtres humains ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature.
2. Le développement d’aujourd’hui ne doit pas compromettre la satisfaction des besoins relatifs au
développement et à l’environnement des générations présentes et futures
3. Les États ont le droit souverain d’exploiter leurs propres ressources, mais sans causer de dommages
environnementaux au-delà de leurs frontières.
4. Les États doivent développer une législation internationale concernant l’indemnisation en cas de
dommages causés dans des zones situées en dehors de leur juridiction par des activités menées sous leur
autorité
5. Les États doivent appliquer le principe de précaution pour protéger l’environnement. En cas de risques
graves ou irréversibles, l’incertitude scientifique ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard
l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement.
6. Pour parvenir à un développement durable, la protection de l’environnement doit faire partie intégrante du
processus de développement et ne peut être considérée isolé ment. L’élimination de la pauvreté et la
réduction des différences de niveau de vie dans les différentes parties du monde sont des conditions
essentielles du développement durable et de la satisfaction des besoins de la majorité de la population.
7. Les États doivent coopérer en vue de conserver, de protéger et rétablir la santé et l’intégrité de
l’écosystème terrestre. Les pays développés admettent la responsabilité qui leur incombe dans l’effort
international en vue du développement durable, compte tenu des pressions que leurs sociétés exercent sur
l’environnement mondial et des techniques et des ressources financières dont ils disposent.
8. Les États devraient réduire et éliminer les modes de production et de consommation non viables et
promouvoir des politiques démographiques appropriées.
9. La meilleure façon de traiter les questions d’environnement est d’assurer la participation de tous les
citoyens concernés. Les États doivent encourager la sensibilisation et la participation du public en diffusant
largement à son intention des informations sur l’environnement.
10. Les États doivent promulguer des mesures législatives efficaces en matière d’environnement et adopter
une législation nationale concernant les droits et recours des victimes de la pollution et autres dommages
causés à l’environnement. Lorsqu’ils en ont le pouvoir, les États doivent évaluer les graves conséquences
que risquent d’avoir pour l’environnement les activités proposées
11. Les États devraient coopérer pour promouvoir un système économique international ouvert propre à
favoriser la croissance économique et un développement durable dans tous les pays. Les politiques
environnementales ne devraient pas servir de prétexte pour faire obstacle au commerce international.
12. Le pollueur doit, en principe, supporter le coût de la pollution.
13. Les États doivent se notifier mutuellement toute catastrophe naturelle ou toute activité susceptible
d’avoir des effets transfrontières nocifs.
14. Le développement durable exige une meilleure compréhension scientifique des problèmes. Les États
devraient partager leurs connaissances et les technologies novatrices pour réaliser l’objectif de durabilité.
15. La pleine participation des femmes est essentielle au développement durable. La créativité, les idéaux et
le courage de la jeunesse ainsi que les connaissances des populations autochtones sont également précieux.
Les États devraient reconnaître l’identité, la culture et les intérêts de ces peuples.
16. La guerre exerce une action intrinsèquement destructrice sur le développement durable. Les États
doivent donc respecter le droit international relatif à la protection de l’environnement en temps de conflit
armé, et participer à son développement.
17. La paix, le développement et la protection de l’environnement sont interdépendants et indissociables.
4. Les enjeux et valeurs du développement durable :