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Etude Et Réalisation D'Un Émulateur Éolien

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche


Scientifique
Université A.MIRA Bejaïa
Faculté de technologie
Département de Génie
Electrique

En vue de l’obtention du Diplôme Master en

Électrotechnique
Option : Commande électrique

Thème
Etude et Réalisation D’un émulateur
éolien

Présenté par : Encadré par :

Mr: LAIDI LYES Mr: D.AOUZELLAG

Mr: BRAHMI JUBA Mr: E.AMIROUCHE


Année Universitaire

2021/2022
Remerciements

Avec ce mémoire qui vient de clôturer cinq ans d’étude, qui est le résultat d’un travail
que nous avons élaboré avec effort et persévérance mais surtout avec plaisir.

Nos premiers mots de remerciement s’adressent au bon Dieu le tout puissant de nous
avoir donné le courage, la patience et la volonté pour mener à terme ce mémoire de fin
d’étude.

Nous tenons à remercier nos encadreurs Mr. AOUZELLAG Djamal et Mr.


AMIROUCHE Elyazid pour leurs accompagnements et disponibilités tout au long de ce
travail, LEURS observations constructives nous ont aidées à bien planifier et gérer notre
travail.

Nos sincères remerciements aux messieurs les membres du jury, de bien vouloir
accepter de juger notre travail, et nous souhaitons qu’il serve de bonne documentation dans
les années prochaines pour les étudiants de département génie électrique.

Nous rendons hommage à notre Université Abderrahmane Mira de Bejaia, qui nous a
offert l’opportunité de suivre notre parcours universitaire.
Grace à notre bonne volante, notre acharnement, Dieu tout puissant
nous a donné la force et le courage pour la réalisation de notre
mémoire.
Je dédie ce modeste travail tout d’abord à mes très chers parents qui
m’ont soutenu moralement et qui n’ont jamais cessé de prier pour moi
durant tous mon cursus.
A mes chers frères, sœurs
A toute ma famille
A mon cher binôme Juba
A tous mes amis.
A toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce travail
de près ou de loin.

LAIDI Lyes
Grace à notre bonne volante, notre acharnement, Dieu tout puissant
nous a donné la force et le courage pour la réalisation de notre
mémoire.
Je dédie ce modeste travail tout d’abord à mes très chers parents qui
m’ont soutenu moralement et qui n’ont jamais cessé de prier pour moi
durant tous mon cursus.
A mes chers frères, sœurs
A toute ma famille
A mon cher binôme Lyes
A tous mes amis.
A toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce travail
de près ou de loin.

BRAHMI Juba
Sommaire

Introduction générale..........................................................................................................(1)

Chapitre I : Généralités Sur les émulateurs éoliens et leurs composants

I.1. Introduction.......................................................................................................................(2)

I.2. Présentation d’une éolienne...............................................................................................(2)

I.2.1. Principe de fonctionnement............................................................................................(2)

I.2.2. Principaux composants d’une éolienne...........................................................................(2)

I.2.3. Avantages et inconvénients de l’énergie éolienne..........................................................(3)

I.2.4. Les types d’éoliennes......................................................................................................(4)

I.3. Émulateur d’une éolienne..................................................................................................(6)

I.3.1. Emulateur d’une éolienne à moteur à courant continu....................................................(6)

I.3.2. Caractéristiques techniques.............................................................................................(7)

I.3.3. Avantages techniques......................................................................................................(7)

I.4. Généralités de la machine à courant continu......................................................................(8)

I.4.1. Définition........................................................................................................................(8)

I.4.2. Constitution d’une machine à courant continu...............................................................(8)

I.4.3. Principe de fonctionnement..........................................................................................(10)

I.4.4. Les différents types de moteurs à courant continu.......................................................(11)

I.4.5. Différents modes de réglage de la vitesse d’un moteur à courant continu…...............(13)

I.4.6. Utilisation de la machine à courant continu..................................................................(14)

I.4.7. Les avantages et les inconvénients................................................................................(15)

I.5. Convertisseur continu-continu.........................................................................................(15)

I.5.2. Convertisseur statique Hacheur...................................................................................(15)

I.6. Arduino............................................................................................................................(19)
I.6.1. Définition......................................................................................................................(19)

I.6.2. Domaines d’utilisations.................................................................................................(19)

I.6.3. Description de la carte...................................................................................................(19)

I.6.4. Type des cartes..............................................................................................................(20)

I.7. Conclusion.......................................................................................................................(20)

Chapitre II : Modélisation des différentes parties du système émulateur étudié

II.1. Introduction.....................................................................................................................(21)

II.2. Présentation du schémas global......................................................................................(21)

II.2.1. Modélisation de l’éolienne..........................................................................................(21)

II.2.2. Modélisation de la machine à courant continu à excitation séparée............................(24)

II.2.3. Construction du modèle de MCC par la transformée de Laplace................................(25)

II.2.3. Modélisation du hacheur série.....................................................................................(26)

II.3. Conclusion......................................................................................................................(29)

Chapitre III : Simulation de l’émulateur de l’éolienne étudiée

III.1. Introduction...................................................................................................................(31)

III.2. Détermination des paramètres électriques des deux MCC utilisées..............................(31)

III.3. Association MCC Hacheur série...................................................................................(35)

III.4. Régulation de vitesse du MCC......................................................................................(36)

III.4. Émulateur d’une éolienne par régulation de puissance de la MCC...............................(38)

III.5. Conclusion.....................................................................................................................(42)
Chapitre IV : Réalisation pratique de quelques parties de l’émulateur d’une éolienne

IV.1. Introduction...................................................................................................................(43)

IV.2. Montage réel d’un émulateur éolien par régulation de tension.....................................(43)

IV.3. Conclusion.....................................................................................................................(46)

Conclusion générale..............................................................................................................(47)

Référence bibliographique
Liste des figures :

Figure I.1: Conversion de l'énergie cinétique du vent.


Figure I.2 : Eléments constituants une éolienne.
Figure I.3 : technologie éolienne a axe verticale
Figure I.4 : technologie éolienne a axe horizontale
Figure I.5 : émulateur d’une éolienne a un moteur a courant continu
Figure I.6 : Constitution d’une machine à courant continu
Figure I.7 : le stator de la machine à courant continu
Figure I.8 : le rotor de la machine à courant continu
Figure I.9 : le collecteur de la machine a courant continu
Figure I.10 : le collecteur et les balais de la machine a courant continu
Figure I.11 : Aimant permanent
Figure I.12: Machine à excitation série
Figure I.13: Machine shunt (excitation en dérivation)
Figure I.14 : Machine à excitation indépendante (séparée)
Figure I.15 : : Schéma électrique du moteur compound.
Figure I.16 : Schéma de principe du hacheur
Figure I.17 : Schéma de principe d’un hacheur série.
Figure I.18 : Schéma de principe d’un hacheur parallèle
Figure I.19 : Schéma d’Interrupteur réversible en courant
Figure I.20 : Structure d’un hacheur série réversible en courant
Figure I.21 : Principe d’un hacheur réversible en tension
Figure I.22 : Description de la carte arduino UNO
Figure II.1 : Schéma global de l’émulateur d’une éolienne à étudier
Figure II.2 : schéma global de la turbine éolienne
Figure II.3 : schéma du MCC à excitation séparée
Figure II.4: Schéma bloc d’un démarrage direct du MCC
Figure II.5: Allure de la vitesse de rotation en fonction du temps
Figure III.1 : Détermination de la résistance de l’induit 𝑅𝑎 (aval)
Figure III.2 : Détermination de la résistance de l’inducteur 𝑅𝑓 (amont)
Figure III.3 : Schéma bloc de la régulation de tension d’un MCC
Figure III.4 : la tension filtrée et la tension référence
Figure III.5 : graphe de la vitesse de rotation de la MCC
Figure III.6 : Schéma bloc de la régulation de la vitesse du MCC
Figure III.7 : Résultat de la tension filtrée
Figure III.8 : La vitesse du moteur et la vitesse de référence en fonction du temps
Figure III.9 : Schémas global émulateur d’éolienne par régulation de puissance de
MCC Figure III.10 : La vitesse du moteur en fonction du temps
Figure III.11 :la tension filtrée de l’alimentation du moteur
Figure III.12 : Puissance de la turbine et électrique en fonction du temps
Figure III.13 : La puissance mécanique du moteur et de la turbine en fonction du temps
Figure IV.1: schémas d’un émulateur éolien MCC par régulation de tension
Figure IV.2 : signal de la tension à une vitesse 800tr/min
Figure IV.3 : signal de tension à une vitesse 1400tr/min
Figure IV.4 : signal de la tension à une vitesse de 800tr/min.
Figure IV.5 : signal de tension à une vitesse de 1400tr/min
Liste des abréviations :

𝜌: 𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝑎𝑖𝑟 [kg. 𝑚−3];

𝑅: 𝑅𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑢𝑟𝑏𝑖𝑛𝑒 (𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑙𝑒)[𝑚];

𝑆: 𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑏𝑎𝑙𝑎𝑦é𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑡𝑢𝑟𝑏𝑖𝑛𝑒 [𝑚2];

𝑉𝑣: 𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑡 [𝑘𝑚/ℎ];

𝛺𝑡: Vitesse de rotation de la turbine [𝑟𝑎𝑑/𝑠] ;

𝑅𝑡 : Rayon de la turbine éolienne [m] ;

𝑉𝑣 : La vitesse du vent [𝑘𝑚/ℎ];

𝛺𝑚𝑒𝑐 : 𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑚é𝑐𝑎𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑔é𝑛é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟[rad/s] ;

𝐺 : 𝑅𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑢 𝑚𝑢𝑙𝑡𝑖𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 ;

𝐾𝑒: 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐹𝐸𝑀 [𝑉. 𝑚𝑖𝑛. 𝑡𝑟−1];

𝑉𝑎: 𝑇𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙’𝑖𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡[𝑉] ;

𝑖𝑎 ∶ 𝐶𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙’𝑖𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡 [𝑉];

Ω ∶ 𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟 [𝑟𝑎𝑑/𝑠];

𝐸: 𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑚𝑜𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 [𝑉];

𝑅𝑎 ∶ 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙’𝑖𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡 [Ω] ;

𝐿𝑎 : Inductance de l’induit [H] ;

𝐶𝑝 : 𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 [𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑖𝑡é];

𝛼: Rapport cyclique [sans unité] ;

𝐶 : 𝐶𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 [𝑁. 𝑚] ;

𝑉𝑖𝑛: 𝑇𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑′𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 [𝑉];

𝑉𝑜𝑢𝑡: 𝑇𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒[𝑉].

𝜆: 𝑅𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 [𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑖𝑡é]


𝑅𝑎𝑑: 𝑅ℎé𝑜𝑠𝑡𝑎𝑡 𝑏𝑟𝑎𝑛𝑐ℎé 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑖𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡[Ω];

𝐾: 𝐺𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟 [𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑖𝑡é] ;

∅ : Flux magnétique [T. m];

𝐿𝑎: 𝐿′𝑖𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡 [𝐻] ;

𝐿𝑓: 𝐿′𝑖𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 [𝐻] ;

𝑅𝑓: 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 [Ω];

𝛽: 𝐿′𝑜𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑑′𝑜𝑛𝑟𝑖𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑙𝑒𝑠 [°];

𝑃𝑚: 𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑚é𝑐𝑎𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 [𝑊];

𝐶𝑎𝑒𝑟𝑜: 𝐶𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑎𝑒𝑟𝑜𝑑𝑦𝑛𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 [𝑁. 𝑀].

𝑓: 𝐹𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 [𝐾𝑔/𝑠];

𝐶𝑣𝑖𝑠: 𝐶𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑣𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒𝑢𝑥 [𝑁. 𝑚];

𝐽𝑡𝑟: 𝐿′𝑖𝑛𝑒𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑢𝑟𝑏𝑖𝑛𝑒 [𝑘𝑔. 𝑚2];

𝐶𝑔: 𝐶𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑢𝑟𝑏𝑖𝑛𝑒 𝑎 𝑙′𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒 𝑟𝑎𝑝𝑖𝑑𝑒 [𝑁. 𝑚] .


Liste des tableaux :
Tableau II.1 : tableau de la transformation de Laplace

Tableau II.2 : La commutation entre les séquences ON et OFF

Tableau III.1 : Résultats obtenus pour calcul de 𝑅𝑎

Tableau III.2 : Résultats obtenus pour calcul de 𝑅𝐹

Tableau III.3 : Résultats obtenus pour calcul de


𝑅𝑎
Tableau III4 : Résultats obtenus pour calcul de 𝑅𝐹

Tableau III.5 : Résultats obtenus pour le calcul de 𝐿𝑎

Tableau III.6 : Résultats obtenus pour calcul de 𝐿𝐹

Tableau III.7 : Résultats obtenus pour calcul de 𝐿𝑎

Tableau III.8: Résultats obtenus pour calcul de 𝐿𝐹

Tableau III.9 : Résultats obtenus pour calcul de 𝐾𝑒


Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE

De façon à limiter l'emploi de centrales nucléaires, certains pays, aidés par la


déréglementation, se sont tournés vers de nouvelles formes d'énergie dites "Renouvelables".
Parmi ces énergies, l'éolien apparaît clairement en bonne place, non pas en remplacement des
sources conventionnelles, mais comme énergie d'appoint complémentaire à l'énergie
nucléaire. En effet l'énergie potentielle des masses d'air en mouvement représente, au niveau
mondial, un gisement considérable [1].

De nos jours, cette source d’énergie est devenue la plus attractive et la multiplication des
éoliennes conduit les chercheurs en Génie Electrique à mener des investigations de façon à
améliorer l'efficacité de la conversion électromécanique et la qualité de l'énergie fournie.
Dans ce contexte apparait la technologie des simulateurs éoliens en vue de prédire la qualité
de l’énergie dans les systèmes de conversions éoliens. Ces émulateurs servent de bancs
d’essais expérimentaux destinés à étudier des différentes génératrices électriques de façon à
tester leur intégration et leur efficacité dans ces systèmes [1].

L’objectif principal de notre travail est le développement d’émulateurs pour une turbine
éolienne, dans le but de se rapprocher au mieux du fonctionnement réel de cette dernière. Pour
atteindre cet objectif, nous avons réparti notre travail sur quatre chapitres.

 Le premier chapitre, introduira le système éolien et son principe de fonctionnement,


puis décrire et donner le fonctionnement d’un exemple d’un émulateur d’éolienne
et parler ensuite d’un hacheur série.
 Dans le deuxième chapitre, on s’intéressera essentiellement à la modélisation
mathématique des constituant de l’émulateur ou on parlera du modèle de la turbine et
du moteur à courant continu.
 Le troisième chapitre, montre les étapes de la mise en œuvre d'un émulateur physique
de turbine éolienne de 3KW en utilisant une machine à courant continu. Ce
simulateur nous permettra d’obtenir les mêmes caractéristiques statiques et
dynamiques que celles de la turbine réelle.
 Dans le quatrième chapitre, tout comme dans le troisième, on se focalisera sur la
réalisation d’un émulateur pour la turbine éolienne. Dans un premier temps, nous
allons associer le moteur à courant continu avec hacheur série en boucle ouverte, puis
nous allons lui implémenter une régulation de puissance en boucle fermée avec un
programme écrit dans une carte arduino pour ordonner le fonctionnement.

Pour conclure, nous allons terminer notre travail par une conclusion générale.

1
Chapitre I:
Généralités sur les émulateurs éoliens
et leurs composants
CHAPITRE 01

I.1. Introduction
Pour but de développer un émulateur d’une turbine éolienne et pour rapprocher du
fonctionnement réel nous allons parler sur les généralités de l’éolienne et son principe de
fonctionnent, où on parlera aussi sur la constitution du moteur à courant continu et sa
variation de vitesse, puis on citera différents hacheurs et différents interrupteurs en donnant
leurs principes de fonctionnements.
Dans ce chapitre, nous allons voir dans chaque partie le rôle de chaque composant de
l’éolienne et du moteur à courant continu pour but de comprendre le principe de l’émulateur
d’une éolienne.

I.2. Présentation d’une éolienne


I.2.1. Principe de fonctionnement
A l’aide d’un dispositif appelé éolienne (Figure I.1) ou moulin à vent qui sert à
convertir l’énergie du vent de son caractère cinétique en caractère mécanique qui est assuré
par un arbre de transmission, puis de son caractère mécanique en électrique en accouplant un
générateur électrique, ce qui donne lieu à un courant alternatif transformé par des
convertisseurs statiques (courant continue obtenue par un redresseur, et courant alternatif
grâce à un onduleur), qui alimente soit des batteries ou relié directement au réseau, on le
nomme alors aérogénérateur [2].

Figure (I.1): Conversion de l'énergie cinétique du vent.

2
CHAPITRE 01

I.2.2. Principaux composants d’une éolienne


Pour décrire une éolienne (Figure I.2), le vocabulaire le plus souvent utilisé retient
principalement trois sous-ensembles :

Figure (I.2) : Eléments constituants une éolienne.

 Le mât : un tube d’acier ( un treillis métallique) qui doit être le plus haut possible afin
de bénéficier du maximum de l’énergie cinétique du vent et aussi pour éviter les perturbations
près du sol
 La nacelle : structure soutenue par le mât abritant les différents éléments mécaniques,
permettant de coupler le rotor éolien au générateur électrique ; elle comprend les
éléments suivants : l’arbre, le multiplicateur, le roulements, le générateur.
 Le rotor : Partie rotative de l’éolienne placée en hauteur afin de capter des vents forts
et réguliers. Il est composé de pales (en général 3) en matériau composite qui sont mises en
mouvement par l’énergie cinétique du vent reliées par un moyeu.
I.2.3. Avantages et inconvénients de l’énergie éolienne
L’énergie éolienne a des avantages propres permettant sa croissance et son évolution
entre les autres sources d’énergie, ce qui va lui donner un rôle important dans l’avenir à
condition d’éviter l’impact créé par ses inconvénients cités ci-après.[1]
L’énergie éolienne est une énergie renouvelable, c’est à dire que contrairement aux
énergies fossiles, les générations futures pourront toujours en bénéficier. Chaque unité
d’électricité produite par un aérogénérateur supplante une unité d’électricité qui aurait été
produite par une centrale consommant des combustibles fossiles. En ajoutant que L’énergie
éolienne n’est pas non plus une énergie à risque comme l’est l’énergie nucléaire et ne produit
évidemment pas de déchets radioactifs dont on connaît la durée de vie, c’est une source

3
CHAPITRE 01

d’énergie locale qui répond aux besoins locaux en énergie. Ainsi les pertes en lignes dues aux
longs transports d’énergie sont moindres.
Parmi les inconvénients de l’énergie éolienne, son impact visuel, qui reste néanmoins
un thème subjectif, son bruit il a nettement diminué, notamment le bruit mécanique qui a
pratiquement disparu grâce aux progrès réalisés au niveau du multiplicateur. Le bruit
aérodynamique quant à lui est lié à la vitesse de rotation du rotor, et celle-ci doit donc être
limitée. Pour sa qualité de puissance électrique, la source d’énergie éolienne étant
stochastique, la puissance électrique produite par les aérogénérateurs n’est pas constante. La
qualité de la puissance produite n’est donc pas toujours très bonne. Jusqu’à présent, le
pourcentage de ce type d’énergie dans le réseau était faible, mais avec le développement de
l’éolien, notamment dans les régions à fort potentiel de vent, ce pourcentage n’est plus
négligeable. Ainsi, l’influence de la qualité de la puissance produite par les aérogénérateurs
augmente et par suite, les contraintes des gérants du réseau électrique sont de plus en plus
strictes.
I.2.4. Les types d’éoliennes
Les éoliennes sont classées en deux types principaux qui diffèrent selon l’orientation
de leurs axes[1].
a. Eolienne à axe vertical

Elles ont été les premières structures développées pour produire de l’électricité (Figure
I.3). De nombreuses variantes technologiques ont été testées dont seulement deux structures
sont parvenues au stade de l’industrialisation, le rotor de Savonius et le rotor de Darrieus.

Figure I.3 : technologie éolienne a axe verticale

De nos jours, ce type d’éolienne est plutôt marginal et son utilisation est beaucoup
moins répandu. Elles présentent des avantages et des inconvénients que nous pouvons citer
comme suit :

4
CHAPITRE 01

La conception verticale offre l’avantage de mettre le multiplicateur, la génératrice et les


appareils de commande directement au sol, et possède aussi une symétrie de révolution ce qui
permet de fonctionner quel que soit la direction du vent sans avoir à orienter le rotor. Sa
conception est simple, robuste et nécessite peu d’entretien.
Par contre, elles sont moins performantes que celles à axe horizontal. La conception
verticale de ce type d’éolienne impose qu’elle fonctionne avec un vent proche du sol, donc
moins fort car freiné par le relief. Pour Leur implantation au sol, exige l’utilisation des tirants
qui doivent passer au-dessus des pales, donc occupe une surface plus importante que
l’éolienne à tour.
b. Eoliennes à axe horizontal

Ce sont les éoliennes actuellement les plus répandues sans doute (Figure I.4), à cause
de leurs avantage remarquables, elles comportent généralement des hélices à deux ou trois
pales face ou sous le vent [1].

Figure I.4 : technologie éolienne a axe horizontale

Elles ont une très faible emprise au sol par rapport aux éoliennes à axe vertical. Cette
structure capte le vent en hauteur, donc plus fort et plus régulier qu’au voisinage du sol. Pour
le générateur et les appareils de commande sont dans la nacelle au sommet de la tour. Ainsi, il
n’est pas nécessaire de rajouter un local pour l’appareillage.
Cependant, son Coût de construction est très élevé. L’appareillage se trouve au
sommet de la tour ce qui gêne l’intervention en cas d’incident. Malgré ses inconvénients, cette
structure est la plus utilisée de nos jours.
On a parlé sur les différentes parties de l’énergie éolienne et son principe de
fonctionnement, pour avoir une idée clair sur le fonctionnement d’émulateur éolienne.

5
CHAPITRE 01

I.3. Émulateur éolienne


L'exploitation de l'énergie éolienne et le développement actif de la production
d'énergie éolienne ont une grande importance pour résoudre la crise énergétique et
environnementale mondiale. La recherche et les expériences sur le système de production
d'énergie éolienne sont difficiles à réaliser en raison de la limitation des conditions sévères du
parc éolien et du coût élevé. Le système émulateur d'éolienne peut remplacer l'éolienne réelle
en calculant le couple de sortie avec le modèle de couple d'éolienne et en produisant
rapidement un couple correspondant à la condition de vent actuelle. Il a non seulement la
même caractéristique mécanique que l'éolienne réelle, mais fournit également une énergie
éolienne équivalente contrôlable. Ainsi, il peut être utilisé dans la conception, l'estimation et
l'application de test du système de production d'énergie éolienne, ce qui améliore
considérablement l'efficacité et la validité du développement de la recherche.
I.3.1. Emulateur d’une éolienne à moteur à courant continu
Ce système a un moteur à courant continu (Figure I.5) couplé au générateur à
induction/générateur synchrone à aimant permanent, dont la vitesse est contrôlée selon la
référence de vitesse calculée en résolvant le modèle mathématique de l'éolienne. Un
générateur à induction est couplé au moteur à courant continu et un onduleur bidirectionnel
est connecté aux bornes du générateur. Le chercheur peut exécuter les modèles
mathématiques de son éolienne nouvellement développée ou modifiée et peut simuler la
vitesse/puissance du profil de l'éolienne sur l'environnement matériel directement pour
différentes vitesses de vent et différents angles de tangage [3].

Figure I.5 : émulateur d’une éolienne a un moteur a courant continu

6
CHAPITRE 01

I.3.2. Caractéristiques techniques


 Capacité à suivre les caractéristiques couple-vitesse et puissance-vitesse
d'une éolienne à différentes vitesses de vent et angles de tangage.
 Tracer la courbe Cp-λ pour montrer les caractéristiques de la turbine à un angle
de pas particulier.
 Le suivi en temps réel de λ pourrait être utilisé pour suivre le λ optimal
d'une turbine.
 Opportunité de suivi du point de puissance maximale basée sur la tension
générée et le retour de courant.
 Possibilité de contrôler la tension du bus CC à l'aide d'un
convertisseur bidirectionnel en mode autonome.
 Le flux et la qualité de l'énergie fournie au réseau peuvent être contrôlés
et analysés.
 Exploration plus poussée des techniques de contrôle pour la mise en œuvre
du réseau intelligent possible.
 La détection continue de la tension et des courants côté réseau offre la possibilité
de mettre en œuvre des algorithmes de contrôle avancés pour contrôler le
comportement en fonction des conditions du réseau.
 Maintenir une puissance réactive minimale à la sortie de l'onduleur pour
atteindre le facteur de puissance unitaire et maximiser la production d'énergie
utilisable.
 Utilisation de différentes équations différentielles pour émuler différents
modèles d'éoliennes.
 Mise en œuvre de la protection anti-îlotage à l'aide de la détection de défauts
à différentes charges.
I.3.3. Avantages techniques
 Conception modulaire et évolutive.
 Provision pour ajouter plus de sources d'énergie.
 Le système est rigoureusement testé et peut fonctionner en continu sans s'éteindre.
 Nécessite très peu d'espace pour l'installation.
 Qualité fiable : Fondamentalement, aucun service après-vente n'est requis.
 Les spécifications peuvent être personnalisées selon les besoins.
 Une démonstration détaillée et une formation du système sont effectuées lors de
la mise en service du système.
7
CHAPITRE 01

Cet émulateur est le système qui nous intéresse dans ce mémoire où on va détailler
ultérieurement.

I.4. Généralités de la machine à courant continu


I.4.1. Définition
La machine à courant continu est un convertisseur d'énergie, totalement réversible, elle
peut fonctionner soit en moteur, convertissant de l'énergie électrique en énergie mécanique,
soit en génératrice, convertissant de l'énergie mécanique en énergie électrique. Dans les deux
cas un champ magnétique est nécessaire aux différentes conversions. Cette machine est donc
un convertisseur électromécanique.

I.4.2. Constitution de la machine à courant continu :

La machine à courant continu comporte trois éléments essentiels (Figure I.6) [4]:

Figure I.6: Constitution d’une machine à courant continu

- L’inducteur

C’est la partie fixe (Figure I.7), Il est formé soit d'aimants permanents soit de bobines
placées autour des noyaux polaires. Lorsque les bobines sont parcourues par un courant
continu, elles créent un champ magnétique dans le circuit magnétique de la machine
notamment dans l'entrefer, espace séparant la partie fixe et la partie mobile.

8
CHAPITRE 01

Figure I.7 : le stator de la machine à courant continu


- L’induit

L’induit est la partie tournante de la machine, le noyau d'induit est en fer pour canaliser
les lignes de champ, les conducteurs sont logés dans des encoches sur le rotor, deux
conducteurs forment une spire. (Figure I.8)

Figure I.8 : le rotor de la machine à courant continu


- Le collecteur

Il se compose de lames de cuivre isolées les unes des autres (Figure I.9), où sont reliées
les extrémités du bobinage de l’induit.

Figure I.9 : le collecteur de la machine a courant continu

9
CHAPITRE 01

- Les balais :

Ce sont des tiges conductrices qui frottent sur la surface du collecteur (Figure I.10), ils
sont faits en graphite ou en charbon.

Figure I.10 : le collecteur et les balais de la machine a courant continu

I.4.3. Principe de fonctionnement :

 Fonctionnement génératrice :

Dans le cas d’une génératrice à excitation indépendante. Le rôle d’un générateur et de


fournir de l’électricité sous tension continue variable. Pour cela, il faut lui fournir de l’énergie
mécanique sous forme d’un couple qui entraine la rotation de la machine et également de
l’électricité pour alimenter l’excitation, qui crée le champ magnétique. Comme l’enroulement
d’excitation est fixe (situé au stator) et parcouru par un courant, le champ qu’il crée est de
direction constante. De plus, le couple extérieur fait tourner le rotor. L’interaction d’un champ
fixe et d’un conducteur mobile provoque l’apparition d’une fem induite (E) aux bornes de
l’enroulement d’induit. Cette force électromotrice (f.e.m) est recueillie et redressée par les
balais qui frottent sur le collecteur.

 Fonctionnement moteur :

L’inducteur crée un champ magnétique fixe 𝐵⃑` .L ’induit porte des conducteurs
parcourus par un courant continu (alimentation du moteur) formants des spires, qui sont
soumises à des forces ; dites « de Laplace », entraînent la rotation du rotor. Il en résulte une
variation de flux du champ magnétique à travers chaque spire ; elle engendre une fcem qui est
redressée par l’ensemble balais-collecteur (appelé redresseur mécanique). La valeur moyenne

10
CHAPITRE 01

de cette fcem est proportionnelle à la vitesse angulaire de rotation Ω du rotor, au flux maximal
du champ magnétique crée par l’inducteur à travers chaque spire de l’induit et à une constante
K qui dépend des caractéristiques de la conception du moteur (nombre de conducteurs,
nombre de paires de pôles, surface de chaque spire et de voies, dénommée constante du
moteur.
I.4.4. Les différents types de moteurs à courant continu :
On distingue deux types de moteurs à courant continu :
a. Les moteurs à inducteur à aimant permanent :

Il n’y a pas de circuit inducteur, le flux inducteur est produit par un aimant permanent
(Figure I.11). Tous les moteurs à courant continu de faible puissance et les micromoteurs sont
des moteurs a aimant permanent. Ils représentent maintenant la majorité des moteurs à
courant continu. Ils sont très simples d’utilisation.

Figure (I.11) : Aimant permanent


b. Les moteurs à inducteur bobiné :

Il existe 4 types différents de moteurs électriques qui sont classés en fonction du type
d'excitation qui est employé, qui sont [5] :
- Moteur à excitation série

Le moteur a excitation série (Figure I.12) est constitué de deux enroulement induit et
inducteur montés en série parcourus par un même courant Ia et sous tension Va :

11
CHAPITRE 01

Figure I.12: Machine à excitation série

Il est utilisé particulièrement dans l’actionnement de pompes (compresseur), ou


ventilateurs traction, transport…etc.
- Moteur à excitation shunt

Le moteur à excitation shunt (parallèle) est constitué de deux enroulements, induit et


inducteur montés en parallèle. Il est alimenté par une seule source continue de tension U et de
courant I (Figure I.13).

Figure I.13: Machine shunt (excitation en dérivation)

Ce moteur est utilisé dans les machines laminoirs, les broyeuses, les cisailles,
appareilles de lavage et téléphérique …etc.
- Moteur à excitation indépendante (séparée)
L’alimentation de l’enroulement inducteur est prise sur une source indépendante de la
source principale (celle de l’induit) (Figure I.14) [6].

Figure I.14 : Machine à excitation indépendante (séparée)

Ce moteur est employé dans les machines d’excitation (les pompages, transport, trolleybus,
TG…) et les entrainements d’essuie glaces…etc.

12
CHAPITRE 01

- Moteur à excitation composée :


Le moteur a excitation composée (figure I.15) comporte deux enroulements inducteurs
dont l’un est placé en série avec l’induit et l’autre en parallèle [6].

Figure I.15 : : Schéma électrique du moteur compound.


Il est utilisé dans les ateliers (étaux limeurs, raboteuse, cisailles …), traction électrique.

I.4.5. Différents modes de réglage de la vitesse d’un moteur à courant continu


Vu des relations existantes entre la vitesse, le flux et la force électromotrice, il est
possible de faire varier la vitesse n du moteur par :
- Réglage rhéostatique

On peut réduire la vitesse en augmentant la résistance d’induit avec un rhéostat branché


en série avec l’induit. L’expression de la vitesse est :

𝑈−(𝑅𝑎+𝑅𝑎𝑑)𝐼 (I.1)
n = 𝐾
Pour n = 0 :

𝐾𝑈
𝐶 = 𝑅𝑎+𝑅𝑎𝑑 (I.2)

Avec : 𝑅𝑎 : Résistance de l’induit ; 𝑅𝑎𝑑: Rhéostat branché aux bornes de l’induit ; U: Tension
d’alimentation ; K : Grandeur constante propre au moteur ; I : Courant de l’induit ; 𝐶 : Couple
utile du moteur.

13
CHAPITRE 01

- Réglage par la tension d'induit

Augmenter la force électromotrice E en augmentant la tension aux bornes de l’induit


tout en maintenant le flux de l’inducteur constant. On a un fonctionnement dit à « couple
constant ». Ce type de fonctionnement est intéressant au niveau de la conduite d’ascenseur.
On a :

n=𝑈
𝐾 (I.3)
Avec : U: Tension d’alimentation ; K : Grandeur constante propre au moteur.
- Réglage par le flux

Diminuer le flux de l’inducteur (flux d’excitation) par une réduction du courant


d’excitation en maintenant la tension d’alimentation de l’induit constante. Ce type de
fonctionnement impose une réduction du couple lorsque la vitesse augmente.

𝑈
n=
𝑘. (I.4)
Le réglage de la tension permet seulement de diminuer la vitesse nominale, le réglage
du flux permet de l’augmenter. Comme on ne peut pas appliquer sans risque une tension
supérieure à la tension nominale ni employer un flux supérieur au flux nominal, le choix de
la méthode de réglage dépend de la charge entrainée par le moteur.
- Réglage par convertisseur DC/DC

Le hacheur, ou convertisseur continu - continu, est un dispositif d'électronique de


puissance qui met en œuvre un ou plusieurs interrupteurs électroniques commandés, pour
permettre de modifier la valeur de la tension d'une source de tension continue avec un
rendement élevé (c’est le type de variateur de vitesse qui nous s’intéresse dans notre thème)
I.4.6. Utilisation de la machine à courant continu
Le moteur série est intéressant quand la charge impose d'avoir un gros couple, au
démarrage et à faible vitesse de rotation. Le moteur a courant continu séparé est
particulièrement adapté aux entraînements de machines nécessitant des vitesses réglables
(action sur la tension) et présentant un couple important en basse vitesse (machines-outils).
 Démarreur (automobile ...).
 Moteur de traction (locomotive, métro ...).
 Appareils de levage.
14
CHAPITRE 01

 Ventilateurs, pompes centrifuges, compresseurs, pompes à piston.

 Machines-outils à couple variable ou à mouvement alternatif (étau-limeur, raboteuses).

I.4.7. Les avantages et les inconvénients


L’avantage principal des machines à courant continu réside dans leur adaptation
simple aux moyens permettant de régler ou de faire varier leur vitesse, leur couple et leur
sens de rotation, les variateurs de vitesse, voir leur raccordement direct à la source d’énergie
(batterie d’accumulateur, piles...etc.), en ajoutant aussi que La variation de fréquence de
rotation est simple a réaliser [6].
Le principal problème de ces machines vient de la liaison entre les balais, ou charbons et le
collecteur rotatif. Plus la vitesse de rotation est élevée, plus les balais doivent Fort pour rester
en contact et plus le frottement Donc des vitesses élevées, les balais doivent être remplacés
très régulièrement. Le collecteur imposant des ruptures de contact provoque des arcs, qui
usent rapidement le commutateur et génèrent des parasites dans le circuit d’alimentation,
ainsi que par rayonnement électromagnétique, pour des fonctionnements en moteur de petite
puissance, ce problème peut être résolu à la technologie du moteur à courant continu sans
balai communément appelé moteur Brushless.
Donc précédemment on a vu le fonctionnement du moteur à courant continu et les
différents modes de réglage de la vitesse dont on a mentionné le mode de réglage qu’on va
détailler et utiliser, qui est le hacheur série (Convertisseur DC/DC).

I.5. Convertisseur continu-continu


Le hacheur, ou convertisseur continu – continu, est un dispositif d'électronique de
puissance qui met en œuvre un ou plusieurs interrupteurs électroniques commandés, pour
permettre de modifier la valeur de la tension (moyenne) d'une source de tension continue avec
un rendement élevé.
I.5.2. Convertisseur statique Hacheur
a. Définition
Les hacheurs sont des convertisseurs statiques continu-continu (Figure I.16) permettant
de fournir une tension continue variable à partir d’une source de tension continue constante.
Pour varier la tension, il suffit de varier la valeur moyenne de la tension de sortie en
découpant la tension de source. Cela est possible en commandant l’ouverture et la fermeture
des interrupteurs électroniques [5]

15
CHAPITRE 01

Figure I.16 : Schéma de principe du hacheur


b. Structures des hacheurs non réversibles
Nous allons nous intéresser, dans un premier temps aux structures les plus simples des
hacheurs. Il s’agit de celles qui n’assurent pas la réversibilité, ni en tension, ni en courant.
L’énergie ne peut donc aller que de la source vers la charge
 Hacheur série ou dévolteur

Ce nom est lié au fait que la tension moyenne de sortie est inférieure à celle de l’entrée.
Il comporte un interrupteur à amorçage et blocage commandé, transistor bipolaire ou IGBT, et
un interrupteur à blocage et amorçage spontanés ‘diode’. Le schéma du hacheur série
est donné par la (Figure I.17) [5].

Figure I.17 : Schéma de principe d’un hacheur série.

Pour améliorer la qualité du courant, c’est à-dire limiter l’ondulation résultant du


découpage sur le courant de sortie, on insère une inductance en série avec la charge.
Le cycle de fonctionnement, de période de hachage 𝑇ℎ= 1/ 𝑓ℎ, comporte deux étapes.
Lors de la première étape, c’est le transistor qui est passant et la diode, polarisée en inverse,
est bloquée. Cette phase dure de 0 à αTh, avec α compris entre 0 et 1, α est appelé rapport
cyclique. Lors de la seconde étape, la diode devient passante, cette phase dure de α𝑇ℎ à 𝑇ℎ.

16
CHAPITRE 01

 Hacheur parallèle ou survolteur

Le hacheur survolteur (Figure I.18) est un convertisseur assurant le transfert d'énergie


d'une source de courant vers une source de tension, dont la tension de sortie 𝑉𝑠 est supérieure
à la tension d'entrée 𝑉𝑒 .D'où l'appellation de convertisseur élévateur ou encore survolteur.

Figure I.18 : Schéma de principe d’un hacheur

parallèle L’intérêt de l’hacheur élévateur :


Si on considère un moteur DC entraînant une lourde charge (train par exemple), lors
d’une phase de freinage il est intéressant de récupérer l’énergie mécanique en la transformant
en énergie électrique au lieu de la transformer en chaleur pour être dissipée dans
l’atmosphère. Lors de la phase de freinage, la machine DC fonctionne en génératrice mais sa
f.e.m E (qui décroit car la vitesse diminue) est inférieure à la tension Vs qui alimentait le
moteur. Pour assurer le transfert d’énergie électrique de la génératrice vers le réseau, il faut un
convertisseur continu-continu élévateur de tension c’est-à-dire un hacheur parallèle.
c. Structures des hacheurs réversibles :
Les structures que nous venons de voir ne sont pas réversibles, ni en tension, ni en
courant. L’énergie va donc toujours de la source vers la charge. Il est possible de modifier ces
dispositifs pour inverser le sens de parcours de l’énergie. Ainsi, une source peut devenir une
charge et inversement. Ce type de comportement se rencontre usuellement dans les systèmes
électriques. Ainsi, un moteur en sortie d’un hacheur représente une charge. Cependant, si on
veut réaliser un freinage, le moteur va devenir une génératrice, ce qui va entrainer un renvoi
d’énergie à la source qui est plus astucieux qu’un simple freinage mécanique.
 Hacheur série réversible en courant

ce système, le changement du sens de parcours de l’énergie est lié au changement de


signe du courant alors que la tension ne change pas de signe. Cette fois, l’interrupteur

17
CHAPITRE 01

réversible en courant, est formé de deux composants. Le premier est un composant commandé
à l’amorçage et au blocage « transistor, IGBT », alors que le second est une diode. Ils sont
montés en antiparallèle. Le Schéma de l’interrupteur réversible en courant est représenté par
la (Figure I.19).

Figure I.19 : Schéma d’Interrupteur réversible en courant

La structure du hacheur série réversible en courant est représentée par la (Figure I.20).
C’est la structure du hacheur série classique par des interrupteurs réversibles en courant avec
modification de la charge. En prenant une machine à courant continu qui peut, sous tension
constante, fonctionner en génératrice ou en moteur [5].

Figure I.20 : Structure d’un hacheur série réversible en courant

 Hacheur réversible en tension :

La tension appliquée à la charge peut prendre les valeurs +V s ou −Vs, ce qui permet,
suivant la valeur du rapport cyclique, de donner une valeur moyenne de tension de sortie
positive ou négative. En revanche, le courant doit rester de signe constant dans la charge, car
les interrupteurs ne sont pas réversibles. Le schéma de principe du hacheur réversible en
tension est donné par la (Figure I.21).

18
CHAPITRE 01

Figure I.21 : Principe d’un hacheur réversible en tension

On a vu précédemment le moteur à courant continu pour qu’on puisse lui associer un


hacheur série qui nous permet de régler la vitesse de notre moteur, donc pour faciliter le
fonctionnement on utilisera la carte arduino programmé.

I.6. Arduino
I.6.1. Définition
La carte Arduino est une plateforme utilisée pour réaliser des projets électroniques plus
développé. Elle est composée d’un circuit physique programmables dit microcontrôleurs et de
logiciel utilisé pour créer et télécharger le code de l’ordinateur à la carte.
I.6.2. Domaines d’utilisations
Il nous permet de réaliser plusieurs projets tel que :
 Contrôler les appareils domestiques ;
 Robotique ;
 Jeu de lumière ;
 Communiquer avec PC ;
 Télécommander un appareil mobile ;
 Etc...

I.6.3. Description de la carte

Elle est décrite sur la figure I.22, elle contient les éléments suivants [7] :
 Le microcontrôleur : considéré comme le cerveau de la carte.
 L’alimentation : C’est celle du microcontrôleur : 5V régulée (port USB) ou 7 à
12V provenant d’alimentation externe.
 Visualisation : par des LED de taille millimétrique. Elles sont là pour tester le
matériel avec le branchement avec microcontrôleur et les autres LED sont pour

19
CHAPITRE 01

émission et réception quand le téléchargement de programme dans le


microcontrôleur.
 La connectique : Les connecteurs sont : 0 à 13 : Entrée/Sortie numérique ; A0 à A5 :
Entrée/Sortie Analogique; GND : la masse (0V) ;5V : l’alimentation +5V; 3.3V :
alimentation + 3.3V; 𝑉𝑖𝑛 : alimentation non stabilisée.

Figure I.22 : Description de la carte arduino UNO

I.6.4. Type des cartes :


Il y a trois types de cartes [7] :
 « Officielles » qui sont fabriquées en Italie par le fabricant officiel : Smart Projects
 « Compatibles » qui ne sont pas fabriqués par Smart Projects, mais qui
sont totalement compatibles avec les Arduino officielles.
 « Autres » fabriquées par diverse entreprise et commercialisées sous un
nom différent (Freeduino, Seeduino, Femtoduino, …).

I.7. Conclusion :
Dans ce chapitre, On a commencé par expliquer ce qu’une éolienne de façon générale
et les différents types existants en présentant ainsi l’émulateur d’une éolienne qui nous
intéresse (à moteur à courant continu). On a introduit le moteur à courant continu et ses
constituants ainsi que son principe de fonctionnement et ses différents types de réglages de la
vitesse, pour l’alimentation de notre moteur, parmi les hacheurs qu’on a cité on a utilisé le
hacheur série, à la fin de notre chapitre, nous avons parlé de la carte arduino car c’est l’objet
qu’on utilisera pour programmé notre système.

20
Chapitre II :
Modélisation des différentes parties du
système émulateur étudié
CHAPITRE 02

II.1. Introduction

Dans ce chapitre, on s’intéressera sur la modélisation mathématique des différentes


parties d’un émulateur d’une éolienne. En basant sur les notions théoriques, on a commencé
par l’éolienne en donnant son modèle aérodynamique et son coefficient de puissance, puis on
a fait la modélisation du moteur à courant continu, pour finir ce chapitre par le modèle
mathématique hacheur série a une charge RLE.

II.2. Présentation du schémas global

La figure I.1 représente notre systéme, hacheur série avec moteur à courant continu
couplé a une géneratrice commandé par une commande de puissance.

Figure II.1 : Schéma global de l’émulateur d’une éolienne à étudier

Pour la simulation de notre émulateur, on doit d’abord identifier les équations


mathématiques et ces paramètres pour essayer d’avoir des résultats qui sera similaire à une
éolienne réelle.

II.2.1. Modélisation de l’éolienne

a. Modèle aérodynamique

Le modèle qui sera étudiée comprend trois pales orientables de longueur R. elles sont

21
CHAPITRE 02

fixées sur un arbre d’entrainement tournant à une vitesse Ω𝑡𝑢𝑟 qui est relié à un multiplicateur
de gain 𝐺, ce multiplicateur entraine une génératrice électrique [2].

Figure II.2 : schéma global de la turbine éolienne

L’expression de puissance cinétique captée par les pales s’écrit :


1
𝑃 = . 𝜌 . 𝑆. 𝑉 3 (II.1)
𝑣 2 𝑣

𝑆 = 𝜋𝑅2 (II.2)

Avec : ρ: Masse volumique de l’air ; 𝑹: Rayon de la turbine (longueur de pale); S: Surface


circulaire balayée par la turbine ; 𝑉𝑣: Vitesse de vent.

La puissance mécanique au niveau du rotor est donnée par la formule suivante:

1
𝑃 = 𝑃𝑣𝐶 = 𝜌𝑆𝑉3𝐶 (II.3)
𝑚 𝑝 𝑣 𝑝
2

Le coefficient de puissance Cp désigne le rendement aérodynamique de la turbine


éolienne. Il varie en fonction du rapport de vitesse λ, et de l’angle d’orientation des pales β. Il
est approché par l’expression suivante [9]:

𝝅(𝝀+𝟎.𝟏)
𝑪𝒑 (𝝀, 𝜷) = (𝟎. 𝟓 − 𝟎. 𝟎𝟏𝟔𝟕(𝜷 − 𝟐))𝒔𝒊𝒏 [ ] − 𝟎. 𝟎𝟎𝟏𝟖𝟒(𝝀 − 𝟑)(𝜷 − 𝟐) (II.4)
𝟏𝟖−𝟎.𝟑(𝜷−𝟐)
λ représente le rapport de vitesse en bout des pales, définit comme suit:

Ω𝑡𝑅
𝜆 = 𝑉𝑣
(II.5)

22
CHAPITRE 02

Sachant que: 𝛺𝑡 : Vitesse de rotation de la turbine ; 𝑅𝑡 : Rayon de la turbine éolienne ; 𝑉𝑣 : la


vitesse du vent.

Par la vitesse de rotation de la turbine, on déduit un couple aérodynamique généré au


bout de l’arbre primaire qui s’exprime par :

𝐶 = 𝑃𝑚
= 𝜋
𝑅𝑉 𝜌𝐶
(II.6)
𝑎𝑒𝑟𝑜 2.𝜆 𝑣 𝑝
Ω𝑡

b. Modèle de Multiplicateur
Le multiplicateur adapte la vitesse (lente) de la turbine à la vitesse de la génératrice.
Ce multiplicateur est modélisé mathématiquement par les équations suivantes [2] :

𝑪 𝑪𝒂𝒆𝒓𝒐
= (II.7)
𝒈 𝑮
𝜴𝒎𝒆𝒄 (II.8)
𝜴 =
𝒕𝒓 𝑮

Où : 𝛺𝑚𝑒𝑐 :Vitesse mécanique du générateur ; G : rapport du multiplicateur.

c. Modèle de l’arbre mécanique

La masse de la turbine éolienne est reportée sur l’arbre de la turbine sous la forme
d’une inertie 𝐽𝑡𝑟 et comprend la masse des pales, la masse du moyeu et la masse du rotor de
la turbine. Le modèle mécanique proposé considère l’inertie totale 𝐽 constituée de l’inertie de
la turbine reportée sur le rotor de la génératrice et de l’inertie de la génératrice elle-même [2].
𝐽𝑡𝑟
𝐽= +𝐽
(II.9)
𝐺2 𝑔

L’équation fondamentale de la dynamique permet de déterminer l’évolution de la


vitesse mécanique à partir du couple mécanique total (𝐶𝑚𝑒𝑐) appliqué au rotor de la
génératrice. Ce couple mécanique est la résultante du couple électromagnétique 𝐶𝑒𝑚 produit
par la génératrice, le couple des frottements visqueux 𝐶𝑣𝑖𝑠 = 𝑓. 𝛺𝑚𝑒𝑐 et le couple de la turbine
ramenée à l’arbre rapide 𝐶𝑔 :

𝐶𝑚𝑒𝑐 𝑑𝞨𝑚𝑒𝑐
= 𝐽. (II.10)
𝑑𝑡

𝑪𝒎𝒆𝒄 = 𝑪𝒈 − 𝑪𝒆𝒎 − 𝒇. 𝜴𝒎𝒆𝒄 (II.11)

23
CHAPITRE 02

II.2.2. Modélisation de la machine à courant continu à excitation séparée

La figure II.3 représente le schéma de la machine a courant continu a excitation


séparée [6] :

Figure II.3 : schéma du MCC à excitation séparée

La modélisation consiste à écrire à partir d’une analyse physique et d’un système


électromécanique, les équations mathématiques régissant son fonctionnement pour
représenter notre système sous forme fonction de transfert. Les équations qui régissent le
moteur à courant continu à excitation séparée.

a. Equations électriques
𝑑𝑖𝑎
𝑢 =𝑅 𝑖 + +𝑒 (II.12)
𝐿
𝑎 𝑎 𝑎 𝑎 𝑑𝑡

𝑒 = 𝐾𝑒𝛺 (II.13)

Avec : 𝐾𝑒: Constante de la FEM; 𝑢𝑎: Tension aux bornes de l’induit ; 𝑖𝑎 : Courant aux bornes
de l’induit; Ω : Vitesse de rotation du moteur; E: Force contre électromotrice; 𝑅𝑎 : Résistance
aux bornes de l’induit ; 𝐿𝑎: Inductance de l’induit.

b. Equations mécaniques

D’après le principe fondamental de la dynamique, l’équation mécanique du moteur est


donnée par :
𝑑𝞨
𝐽 =𝐶
− − 𝑓𝛺 (II.14)
𝐶
𝑑𝑡 𝑒𝑚 𝑟

Le modèle de la MCC à excitation séparée est par le système d’équations suivant :

𝑉 =𝑅 𝑖
+𝐿 𝑑𝑖𝑎
𝑎 𝑎 𝑎 𝑎 𝑑𝑡 +𝑒
𝑑𝞨
𝑒 = 𝐾𝑒𝛺
𝐽 = 𝐶 − 𝐶 − 𝑓𝛺 (II.15)
𝑑𝑡 𝑒𝑚 𝑟
{ 𝐶𝑒𝑚 = 𝐾𝑡𝑖𝑎
24
CHAPITRE 02

II.2.3. Construction du modèle de MCC par la transformée de Laplace

Pour construire le modèle causal du MCC, on applique d’abord la transformée de


Laplace aux équations du MCC. Chaque grandeur f(t) dépendant du temps aura une
transformée de Laplace, notée F(s) [8]:

Les grandeurs et les transformées de Laplace associées sont résumées dans le tableau II.1 ci-
dessous :

Tableau II.1 : tableau de la transformation de Laplace

Grandeur ua(t) ia(t) e(t) 𝛺 𝐶𝑚 𝐶𝑟


Transformée U I E 𝛺 𝐶𝑚 𝐶𝑟
de Laplace

Le système d’équations du MCC deviendra :

𝑈 = 𝐸 + 𝑅𝑎𝐼 + 𝑠𝐿𝑎𝐼 (II.16)

𝐸 = 𝐾𝑒𝛺 (II.17)

𝑠𝐽𝛺 = 𝐾𝑡𝐼 − 𝐶𝑟 − 𝑓𝛺 (II.18)

On peut mettre le système d’équations de la MCC en espace de Laplace sous une


forme qui sera ensuite facile à associer à un diagramme bloc :
1
( 𝑈 − 𝐸)
𝐿𝑠+𝑅𝑎 =𝐼 (II.19)

𝐸 = 𝐾𝑒𝛺 (II.20)
1
(𝐾 𝐼 − 𝐶 ) =𝛺 (II.21)
𝑡 𝑟 𝐽𝑠+𝑓

La figure II.4 représente le schéma bloc de la MMC pour effectuer un démarrage


direct:

25
CHAPITRE 02

Figure II.4: Schéma bloc d’un démarrage direct du MCC

Après avoir lancé la simulation, on obtient l’allure de la vitesse de rotation sur la


figure II.5 :

Figure II.5: Allure de la vitesse de rotation en fonction du temps

II.2.3. Modélisation du hacheur série

Du principe de séquence temporelle, l’hacheur présente une stucture variable de 0 a 1


de l’interrupteur, sinon la diode n’est qu’un complément spontané de cet interrupteur
commandable.

26
CHAPITRE 02

a. Expréssion géneralisée d’une charge continu du type RLE

L’acronyme RLE est un recépteur electromécanique MCC dont son expression peut étre
ramené a une charge purement résistible ou purement inductive[10].

A partir des expréssion II.15 de la MCC II.3 :

On obtiendra :
𝐽 𝑑𝑉𝑎 𝑓
𝐽𝐿 𝑑2𝑖 𝐽𝑅𝑎 𝑓𝐿𝑎 𝑑𝑖 𝑓𝑅𝑎 )𝑖= + + (II.22)
𝐾 +( + ) +( +
𝐶
𝑟
𝐾𝑚 𝑑𝑡2 𝐾 𝐾 𝑑𝑡 𝐾𝑚 𝑚 𝐾 𝑑𝑡 𝐾
𝑚 𝑚

Au point de fonctionnement moyen et permanent 𝑡 → +∞ :


𝑓
𝑖=
2 𝑉
+ 𝑓𝑅𝑎+𝐾2𝑚 𝐶𝑟 (II.23)
𝐾𝑚
𝑓𝑅𝑎+𝐾𝑚
𝑎

1 1
𝑖= 𝑉 + 𝐶 (II.24)
𝑅′ 𝑎 𝐾′ 𝑟

Pour ramener une RLE au types purement résistive ou inductive, on considère que le
rotor est bloqué et sans couple utile c.à.d. : 𝐶𝑟 = 0 et 𝑓 → +∞.

On obtiendra :

1
𝑖= 𝑉 (II.25)
𝑅′ 𝑎

b. Modélisation par analyse séquentielle

La commutation entre les séquences ON et OFF est représentée dans le tableau II.2
suivant [4] :

Tableau II.2 : La commutation entre les séquences ON et OFF

Etat ON Etat OFF


𝑂 ≤ 𝑡 < 𝑑𝑇 𝑑𝑇 ≤ 𝑡 < 𝑇

27
CHAPITRE 02

𝒅𝒊𝑳 𝒅𝒊𝑳
𝑽 = 𝑳′ + 𝑽 𝟎= 𝑳′ + 𝑽
𝒊𝒏 𝒐𝒖𝒕 𝒐𝒖𝒕
𝒊𝒊𝒏
𝒅𝒕 = 𝒊
𝑳 𝒊𝒅𝒕𝒊𝒏 = 𝟎
(II.26) (II.27)
𝒊𝑫 = 𝟎 𝒊𝑫 = 𝒊𝑳
𝒅𝑽𝒐𝒖𝒕 𝒅𝑽𝒐𝒖𝒕
{ 𝒊 𝑳= 𝑪 +𝒊 { 𝒊 𝑳= 𝑪 +𝒊
𝒅𝒕 𝒅𝒕

En combinant II.26 et II.27 par une variable logique discrète x qui représente l’état de
l’interrupteur commandable S :

𝑥
𝑑𝑖𝐿 1 + 𝑉
=− 𝑉
{ 𝑑𝑡 𝐿′ 𝑜𝑢𝑡 𝐿′ 𝑖𝑛1 𝑖𝑖𝑛 = 𝑥𝑖𝐿 (II.28)
𝐶 et {𝑖 = (1 − 𝑥)𝑖
1
𝑑𝑉𝑜𝑢𝑡 1 − 𝑉 − 𝐷 𝐿
= 𝑖𝐿
𝑑𝑡 𝐶 𝑅𝐶 𝑜𝑢𝑡 𝐶𝐾′ 𝑟

C’est un modèle dynamique mais discret et non linéaire. On doit lever l’aspect discret
de toute variable booléenne afin de déduire un modèle possédant le rapport cyclique 𝛼 comme
degré de liberté.

En régime permanent, on peut recourir au principe de transformation en modèle


moyen continu énonçant : « Sur une période de commutation, la moyenne d’un produit des
variables commutées est rapprochée à un produit des moyennes de ces mêmes variables ». Le
modèle devient alors [10] :

Avec : 𝑖𝐿 = 𝐼𝐿 ; 𝑖𝑖𝑛 = 𝐼𝑖𝑛 ; 𝑖𝐷 = 𝐼𝐷 ; 𝑉𝑜𝑢𝑡 = 𝑉𝑜𝑢𝑡 ; 𝑉𝑖𝑛 = 𝑉𝑖𝑛 ; 𝐿′ = 𝐿∗ ; 𝑥 = 𝛼.

28
CHAPITRE 02
𝛼
𝑑𝐼𝐿 1 + 𝑉
=− 𝑉
{ 𝐿∗ 𝐿′ 𝑖𝑛 𝐼𝑖𝑛 = 𝑎𝐼𝐿 (II.29)
𝑜𝑢𝑡 𝑒𝑡 {
𝑑𝑡 1 1
𝑑𝑉𝑜𝑢𝑡 1 − 𝑉 − 𝐶 𝐼𝐷 = (1 − 𝛼)𝐼𝐿
= 𝐼𝐿
𝑑𝑡 𝐶 𝑅𝐶 𝑜𝑢𝑡 𝐶𝐾′ 𝑟

𝑉𝑖𝑛 1 1
𝑉 = 𝛼−
1𝑠
⎛ 𝑜𝑢𝑡 𝐿∗𝐶 𝑠 2 + 1 𝑠+ 1 𝐾′ 𝐶 𝑠 2 + 𝑠+
1
𝐶𝑟
𝑅𝐶 𝐿∗𝐶 𝑅𝐶 𝐿∗𝐶
1 1 1 (II.30)
⎨𝐼 = 𝑉𝑖𝑛 𝑠+𝑅𝐶
𝛼 + 𝐿∗𝐶𝐾′ 𝑠2+ 1 𝑠+ 1 𝐶𝑟
𝐿 𝐿∗ 𝑠2+ 1 𝑠+ 1
{ 𝑅𝐶 𝐿 ∗𝐶 𝑅𝐶 𝐿 ∗𝐶

Pour la variable de commande booléenne (logique) x = (1,0), sa valeur moyenne est le


rapport cyclique : 𝛼=[0…1].

Le nouveau modèle obtenu est dynamique et continu mais non linéaire. La


représentation d’état de ce modèle est :

𝐼𝑖𝑛
⎡ 𝐼𝐿 ⎤
𝑋̇ = 𝐴𝑋 + 𝐵𝑋 𝐼
𝑉
𝑖𝑛
{ avec 𝑋 = [ 𝑉 𝐿 ] , 𝑈 = ] , 𝑌 = 𝐼𝐷 (II.31)
𝑌 = 𝐶𝑋 + 𝐷𝑈 𝑜𝑢𝑡 𝐶𝑟
[ ⎢𝑉𝑜𝑢𝑡 ⎥
[𝐼𝑜𝑢𝑡 ]

1 𝛼 0 0 0
0 − 𝛼 ⎡ 1 0⎤ ⎡0 0⎤

𝐴=[ 0 ⎢ ⎥ ⎢ ⎥
𝐿∗
] , 𝐵 = [𝐿 ] ,𝐶 = 1− 0 ,𝐷 = 0 0 (II.32)
𝛼
1 1 ⎢ ⎥ ⎢ ⎥
−𝑅𝐶 1
⎢ 0 1 ⎢0 0⎥
𝐶 0 − 𝐶𝐾′ ⎥ 1 1
[0 𝐾′]
[ 0 𝑅]

Les variables de sortie choisies pour être explicitées représentent les coordonnées du
point de fonctionnement à expression généralisée.

II.3. Conclusion :
29
CHAPITRE 02
Nous avons commencé par l’éolienne en présentant son modèle aérodynamique, puis
on a décrit les équations mécanique et électrique de la machine à courant continu avant de
lancer la simulation pour son schémas MATLAB en remplaçant les valeurs de ces paramètres

30
CHAPITRE 02

pour finir ce chapitre par le modèle mathématique du hacheur série où on a donné les
expressions généralisées d’une charge RLE et son modèle par analyse séquentielle.

Dans le chapitre qui suit, en accumulant le principe de ce chapitre nous allons passer a la
simulation pour le schéma bloc général de l’émulateur éolien.

31
Chapitre III :
Simulation de l’émulateur de l’éolienne
étudiée
CHAPITRE 03

III.1. Introduction :

En ingénierie, la simulation est un moyen efficace et économique, couramment utilisé


pour faire des études préliminaires et/ou comparatives, tant au stade du développement
(conception), qu'au cours du fonctionnement normal des systèmes. Actuellement, plusieurs
outils de simulation, parmi lesquels MATLAB/Simulink, sont utilisés dans l’industrie et dans
les milieux universitaires. Dans ce chapitre, nous allons voir la simulation des différents
émulateurs d’une éolienne, on commencera par regulation de tension puis par régulation de
vitesse, en finira par régulation de puissance.

III.2. Détermination des paramètres électriques des deux MCC utilisées

 Détermination des résistances de l’induit et de l’inducteur (𝑹𝒂 et 𝑹𝒇 )

Afin de déterminer la résistance d’induit, nous utilisons la méthode volt-ampérométrique. Pour


cela, nous mesurons le courant et la tension d’induit.

Moteur :
Nous pouvons déterminer la résistance d’induit et de l’inducteur grâce à la loi d’Ohm
à l’aide du schéma de la figure III.1.

𝑉 = 𝑅. 𝐼 (III.1)

Figure III.1 : Détermination de la résistance de l’induit 𝑅𝑎 (aval)

Les résultats obtenus sont montrés dans le tableau III.1.

Tableau III.1 : Résultats obtenus pour calcul de 𝑅𝑎

Va mesurée (V) 2 3.9 5.9 8 9.5 11.5


Ia mesuré (A) 0.5 1 1.5 2.1 2.5 3
Ra calculée (Ω) 4 3.9 3.93 3.81 3.8 3.83

31
CHAPITRE 03

Figure III.2 : Détermination de la résistance de l’inducteur 𝑅𝑓 (amont)

Les résultats obtenus sont montrés dans le tableau III.2.

Tableau III.2 : Résultats obtenus pour calcul de 𝑅𝐹

VF mesurée (V) 31 63 95 122.5 156 186


IF mesuré (A) 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3
RF calculée (Ω) 620 630 633.33 612.5 624 620

Les valeurs moyennes des deux résistances sont :

Ra = 3.87 Ω ; RF = 623.30 Ω.

Génératrice :
Les valeurs aussi mesurées (tensions et courants) et calculées (résistances d’induit et
de l’inducteur) sont illustrées sur les deux tableaux III.3 et III.4:

Tableau III.3 : Résultats obtenus pour calcul de 𝑅𝑎

Va mesurée (V) 4.1 8 12.3 16.4 20.5


Ia mesuré (A) 0.5 1 1.5 2 2.5
Ra calculée (Ω) 8.2 8 8.2 8.2 8.2

Tableau III4 : Résultats obtenus pour calcul de 𝑅𝐹

VF mesurée (V) 33 66.5 102 137 168


IF mesuré (A) 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
RF calculée (Ω) 330 332.5 340 342.5 336

32
CHAPITRE 03

Les valeurs moyennes des deux résistances sont :

Ra = 8.16 Ω ; Rf = 336.2 Ω

 Détermination des inductances 𝑳𝒂 et 𝑳𝒇

Nous alimentons l’induit du moteur à courant continu par une tension alternative Va.
Pour les différentes valeurs de 𝑉𝑎 et de 𝐼𝑎 , nous déduisons la valeur de l’inductance à travers
le calcul de l’impédance moyenne 𝑍𝑎 de l’induit.

Pour le calcul de l’inductance, nous suivons les étapes suivantes :

L’expression de l’impédance est donnée par :


𝑉𝑎
𝑍 = = √𝑅2 + 𝜔)2 (III.2)
(𝐿
𝑎 𝑎 𝑎
𝐼𝑎

Avec : ω =2πf ; f=50 Hz.

Enfin nous déduisons l’inductance comme suit:


1
𝐿 = √𝑍2 − 𝑅2 (III.3)
𝑎 2𝜋𝑓 𝑎 𝑎

Moteur

Les résultats obtenus pour l’inductance d’induit au tableau III.5 et pour l’inductance de
l’inducteur sur le tableau III.6 :

Tableau III.5 : Résultats obtenus pour le calcul de 𝐿𝑎

Va mesurée(V) 5.7 12 18.5 24.5 31 38


Ia mesuré(A) 0.5 1 1.5 2.1 2.5 3
Za calculée(Ω) 11.4 12 12.33 11.66 12.4 12.66

Tableau III.6 : Résultats obtenus pour calcul de 𝐿𝐹

Vf mesurée(V) 51 81 120 147 183 264


If mesuré(A) 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.07
Zf calculée(Ω) 5100 4050 4000 3675 3660 3771.43

33
CHAPITRE 03

Les valeurs moyennes des impédances sont:


𝑍𝑎 = 12.07 Ohm et 𝑍𝑓= 4042.73 Ohm

Après les calculs, on trouve :


𝐿𝑎=0.036 H et 𝐿𝑓 = 12.73 H

Génératrice
Les résultats obtenus pour l’inductance d’induit au tableau III.7 et pour l’inductance de
l’inducteur sur le tableau III.8 :
Tableau III.7 : Résultats obtenus pour calcul de 𝐿𝑎

Va mesurée(V) 5.4 12 17 23 28.5


Ia mesuré(A) 0.5 1 1.5 2 2.5
Za calculée(Ω) 10.8 12 11.33 11.5 11.4

Tableau III.8: Résultats obtenus pour calcul de 𝐿𝐹

Vf mesurée(V) 57 108 150 225 294


If mesuré(A) 0.01 0.02 0.03 0.05 0.07
Zf calculée(Ω) 5700 5400 5000 4500 4200

Les valeurs moyennes des impédances sont:


𝑍𝑎 = 11.40 Ohm et 𝑍𝑓= 4960 Ohm
Après les calculs, on trouve :
𝐿𝑎=0.025 H et 𝐿𝑓 = 15.76 H

 Détermination de la constante fem 𝑲𝒆

pour calculer la constante 𝐾𝑒, nous avons pris plusieurs essais a vide pour calculer la
moyenne de la vitesse de rotation 𝛺 et la la tension E, les résultats sont inscrits sur le tableau
III.9.

Tableau III.9 : Résultats obtenus pour calcul de 𝐾𝑒

𝛺 (rd /S) 293.22 230.38 188.5 125.66 83.77 41.89


E (V) 264 204 168 112 72 35

34
CHAPITRE 03
𝐸𝑚𝑜𝑦
𝐾𝑒 =
𝛺𝑚𝑜𝑦

Avec : 𝐸𝑚𝑜𝑦 = 142,5 𝑉; 𝛺𝑚𝑜𝑦 = 160,5 𝑟𝑑/𝑠

Donc : 𝐾𝑒 = 0,887 V.s / rd

III.3. Association MCC Hacheur série :

On représente dans la figure III.3 le schéma bloc d’un émulateur éolien à base d’un
moteur à courant continu à excitation séparée par régulation de tension de l’induit, on a
alimenté le moteur à courant continu par un hacheur série où on a couplé le moteur a une
génératrice connectée à une charge, le but de ce système fait en sorte d’annuler l’erreur
(comparaison entre le signal de la tension filtré et la consigne de tension contrôlé par un
signal builder:

Figure III.3 : Schéma bloc de la régulation de tension d’un MCC

A deux instant différents, pour but de varier la vitesse du moteur, A partir de 0.5s à 2s
la consigne de tension est à 100V et puis l’instant 2s on a augmenté la vitesse de consigne a
180V pour varié la vitesse du moteur.

35
CHAPITRE 03

Résultat de simulation

Le résultat de la tension filtré en la comparant avec la tension de référence :

Figure III.4 : la tension filtrée et la tension référence

Le résultat de vitesse du moteur couplé à une génératrice sur la figure III.5 :

Figure III.5 : graphe de la vitesse de rotation de la MCC

Remarque : Dans la figure III.4 on a deux graphes séparées pour qu’on puisse
comparer visiblement si la tension filtrée suit la tension de référence, lorsqu’on a varié la

36
CHAPITRE 03

valeur de la tension on a remarqué directement le changement de l’allure de la vitesse, on peut


aussi diminuer la valeur de la charge si on veut augmenter la vitesse.

III.4. Régulation de vitesse du MCC

Le schéma de la figure III.6 représente la variation de la vitesse du moteur à courant


continu par régulation de vitesse, il s’agit du même montage du schéma précédent la
différence est dans la partie commande (le but de ce système fait en sorte d’annuler l’erreur
(comparaison entre le signal de la vitesse du moteur et la consigne de vitesse contrôlé par un
signal builder:

Figure III.6 : Schéma bloc de la régulation de la vitesse du MCC

Simulation et résultat :

On a varié à deux instants différents la valeur de la consigne de vitesse pour vérifier


l’allure de la vitesse du moteur, à partir de 0.5s à 2s on a donné une consigne de 100 rad/s, on
a ensuite augmenté la consigne à 140 rad/s pour faire augmenter la vitesse du moteur.

Résultat de la tension filtrée variable sur la figure III.7 :

37
CHAPITRE 03

Figure III.7 : Résultat de la tension filtrée

Résultat de la vitesse du moteur à courant continu sur la figure III.8 :

Figure III.8 : La vitesse du moteur et la vitesse de référence en fonction du temps

Remarque : On remarque dans le graphe de la figure III.8 lorsqu’on a varier la vitesse


de référence la vitesse du moteur varie proportionnellement avec elle, donc notre moteur suit
la valeur de référence, on remarque un dépassement et une erreur de suivit, qui sont causés
par un mauvais réglage des paramètres du régulateur PI de vitesse. Ceci peut être corrigé en
analysant le circuit plus en détail afin de trouver les paramètres optimaux de ce régulateur

III.5. Émulateur d’une éolienne par régulation de puissance de la MCC

On représente sur la figure III.9 le schéma bloc global d’un émulateur d’une éolienne
par régulation de puissance de la machine à courant continu :

38
CHAPITRE 03

Figure III.9 : Schémas global émulateur d’éolienne par régulation de puissance de MCC

39
CHAPITRE 03

En résolvant le modèle mathématique d’une éolienne, on a réussie a faire le montage


de la figure III.9, pour la partie commande de ce schéma a pour but d’annuler l’erreur en
comparant la puissance de la turbine avec la puissance électrique. Dans notre cas, on a fixé la
valeur du vent, à partir de 1.5s on a ajouté des résistances à chaque instant différent pour
varier la vitesse du moteur, on obtient les résultats suivants :

Résultat et simulation :

Résultat de la vitesse du moteur sur la figure III.10 :

Figure III.10 : La vitesse du moteur en fonction du temps

La Figure III.11 représente l’allure de la tension en fonction du temps du moteur :

Figure III.11 : la tension filtrée de l’alimentation du moteur

40
CHAPITRE 03

Remarque sur la tension et la vitesse : la dégradation des deux allures dépend de la


variation des résistances qu’on ajouté à chaque moment qu’on veut varier la vitesse.

Résultat de la comparaison de la puissance électrique et la puissance de la turbine sur


la figure III.12:

Figure III.12 : Puissance de la turbine et puissance électrique en fonction du temps

Résultat de la comparaison de la puissance mécanique du moteur et la puissance de la


turbine sur la figure III.13 :

Figure III.13 : La puissance mécanique du moteur et de la turbine en fonction du temps

41
CHAPITRE 03

Remarque :

On remarque la puissance de la turbine et la puissance électrique sont égaux donc ce


qui veut dire que la tension suit la valeur de référence, par contre la puissance mécanique du
moteur ne correspond à celle de la turbine parceque la vitesse du moteur et celle de la turbine
ne sont pas les mêmes dû au mauvais dimensionnement des constitutions du système.

III.6. Conclusion

Dans ce chapitre, qui est la partie de simulation dont on a fait trois essais en utilisant
les paramètres qu’on a calculer avec les essais pratique sur les valeurs de la résistance et de
l’inductance. Le premier essai par régulation de tension où on a vu l’augmentation de vitesse
en augmentant la tension de référence, l’essai par régulateur de vitesse où on a distingué une
augmentation lorsqu’on a augmenté la valeur de référence. Ensuite par régulation de
puissance, on a comparé les résultats de la puissance du moteur et de la vitesse, la puissance
du moteur et celle de la turbine, la puissance de la turbine avec la puissance électrique.

42
Chapitre IV :
Réalisation pratique de quelques parties
de l’émulateur d’une éolienne
CHAPITRE 04

IV.1 - Introduction

Dans ce dernier chapitre, nous allons pouvoir passer à la partie pratique de l’émulateur
d’une éolienne par régulation de tension de la machine à courant continu où on va faire des
essais pratique sur les résultats qu’on a obtenus lors de notre essai en simulation Matlab et
comparer les résultats obtenus.

IV.2. Montage réel d’un émulateur éolien par régulation de tension

D’abord on a commencé un essai pratique pour vérifier et tester la variation de la


tension en fonction de la valeur qu’on va donner via un potentiomètre, Comme il est apparu
dans la figure IV.1, à partir d’une source de tension nous avons associé l’hacheur série
directement au moteur (machine à courant continu) couplé à une génératrice, pour lire la
tension d’entrée du moteur et le courant nous avons utilisé un voltmètre et un ampèremètre,
on a utilisé l’oscilloscope pour voir le signal de la tension et l’image du courant.

Figure IV.1: schémas d’un émulateur éolien MCC par régulation de tension

Résultat et lecture :

Pour voir les résultats de nos essais pratique, on a fait deux essai, le premier essai
sans inductance et le deuxième essai avec inductance, on obtient les résultats qui suivent :

43
CHAPITRE 04

 Sans inductance :

On a fait des essais avec deux vitesse différentes, on a varié la tension par le
potentiomètre pour varier la tension d’entrée jusqu’à ce qu’on atteint la vitesse de
800tr/min puis on a encore augmenté la tension jusqu’à atteindre 1400tr/min, les résultats
affichés sur l’oscilloscope représenté sur la figure IV.2 et la figure IV.3 :

Avec une vitesse de 800tr/min :

Figure IV.2 : signal de la tension à une vitesse 800tr/min.

Avec une vitesse de 1400tr/min :

Figure IV.3 : signal de tension à une vitesse 1400tr/min.

 Avec inductance :

Sur cet essai est le même que celui du précédent, juste cette fois on a ajouté une
inductance, les résultats sont représentés sur la figure IV.4 et la figure IV.5 :

Avec une vitesse de 800tr/min :

44
CHAPITRE 04

Figure IV.4 : signal de la tension à une vitesse de 800tr/min.

Avec une vitesse de 1400tr/min :

Figure IV.5 : signal de tension à une vitesse de 1400tr/min

Remarque :

On remarque que chaque fois qu’on varie la valeur de la tension la vitesse du moteur
varie proportionnellement, après qu’on a ajouté une inductance on obtient un signal lisse avec
moins d’ondulations et le bruit de la vitesse de rotation du moteur diminue.

45
CHAPITRE 04

IV.3. Conclusion

Dans ce dernier chapitre nous avons mis en pratique le système émulateur éolien à
moteur à courant continu par régulation de tension, on a utilisé le potentiomètre pour varier
la vitesse, on a tiré l’allure de tension et l’image du courant a 800tr/min et a 1400tr/min.
malheureusement on n’a pas pu finir notre travail pour passer au montage par régulation de
puissance.

46
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE

Dans le cadre de réalisation de notre projet de fin d’étude, nous avons choisis de
travailler sur l’émulateur d’une turbine éolienne à base d’une machine à courant continu.
Donc nous avons ciblé comme but l’étude et la réalisation d’une chaine de conversion
éolienne à base d’un moteur à courant continu par régulation de puissance. Afin d’atteindre
notre objectif nous avons organisé notre travail selon le suivant :

Le premier Chapitre, nous avons donné une aperçue des différentes éoliennes les plus
utilisé dans l’industrie moderne et le principe de fonctionnement de l’éolienne en général,
ensuite nous avons parler des différents moteur en citant les types existants, en expliquant
quelque méthode pour varier la vitesse.

Dans le deuxième chapitre, nous avons modélisé les différentes parties du système à
étudier, à savoir de l’éolienne, et pour chaque partie comme l’arbre et le multiplicateur. Ainsi
on a donné le coefficient de puissance en fonction du rapport de vitesse. On a aussi donné le
modèle du moteur à courant continu à excitation séparée avec son schéma bloc réalisé sur
Simulink. On a fini ce chapitre avec la modélisation mathématique du hacheur série
alimentant une charge RLE.

Dans le troisième chapitre, c’est la partie où on a fait la simulation d’un émulateur


éolien a moteur courant continu par régulation de tension, puis par régulation de vitesse, pour
terminer par la régulation de puissance. On a présenté pour chaque simulation le résultat de
la vitesse du moteur. Les résultats obtenus ont montré qu’on peut varier le signal de sortie en
changeant seulement la valeur de référence.

Dans le dernier chapitre, nous avons fait des essai pratique de notre émulateur éolien à
moteur à courant continu par régulation de tension, on a enregistrer des résultats en utilisant
un oscilloscope. Ces derniers montrent l’allure de la tension et l’image du courant sans
inductance et avec inductance.

Néanmoins, on n’a pas pu terminer la partie de régulation de puissance programmé par


une carte Arduino UNO.

47
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE

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de master en électrotechnique, UMMTO, 2012.

[2] S.EL AIMADI<<MODELISATION DE DIFFERENTES TECHNOLOGIES


D'EOLIENNES INTEGREES DANS UN RESEAU DE MOYENNE TENSION>>,thèse
doctorat 2004 ,LILLE.

[3] https://www.ecosenseworld.com/labs/wind-energy-labs/wind-turbine-emulator, <<Wind


turbine emulator >>.

[4] ZOHEIR TIR, << Cours sur électrotechnique approfondie >> année universitaire
2015/2016, UNIVERSITE ECHAHID HAMMA LAKHDAR-EL-OUED.

[5] H. MOHAMED LAMINE et K. FARID <<Identification et contrôle de la machine à


courant continu par la Dspace 1103>>, Mémoire de fin d’étude 2015, UNIVERSITE
MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU.

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voltmètre AC-DC piloté par une carte Arduino Uno R3>>, mémoire de fin d’études 2016/2017,
Université Aboubakr Belkaïd-Tlemcen.

[8] A. MAMADIE SYLLA, << Modélisation d’un émulateur Éolien à base de machine
Asynchrone à double alimentation>>, mémoire de la maitrise en génie électrique 2013,
TROIS- RIVIÈRES.

[9] R.TIWARI, << Coordinated Control Strategies for a Permanent Magnet Synchronous
Generator Based Wind Energy Conversion System>>, School of Electrical Engineering,VIT
University Vellor, India

[10] B. FARAHEDIN, << Etude et réalisation d’un hacheur buck destiné a l’implémentation des
commandes a base de DSP>>, mémoire de fin d’études 2016, LARBI BEN M’HIDI DE OUM
EL BOUAGHI.

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