Etude Et Réalisation D'Un Émulateur Éolien
Etude Et Réalisation D'Un Émulateur Éolien
Électrotechnique
Option : Commande électrique
Thème
Etude et Réalisation D’un émulateur
éolien
2021/2022
Remerciements
Avec ce mémoire qui vient de clôturer cinq ans d’étude, qui est le résultat d’un travail
que nous avons élaboré avec effort et persévérance mais surtout avec plaisir.
Nos premiers mots de remerciement s’adressent au bon Dieu le tout puissant de nous
avoir donné le courage, la patience et la volonté pour mener à terme ce mémoire de fin
d’étude.
Nos sincères remerciements aux messieurs les membres du jury, de bien vouloir
accepter de juger notre travail, et nous souhaitons qu’il serve de bonne documentation dans
les années prochaines pour les étudiants de département génie électrique.
Nous rendons hommage à notre Université Abderrahmane Mira de Bejaia, qui nous a
offert l’opportunité de suivre notre parcours universitaire.
Grace à notre bonne volante, notre acharnement, Dieu tout puissant
nous a donné la force et le courage pour la réalisation de notre
mémoire.
Je dédie ce modeste travail tout d’abord à mes très chers parents qui
m’ont soutenu moralement et qui n’ont jamais cessé de prier pour moi
durant tous mon cursus.
A mes chers frères, sœurs
A toute ma famille
A mon cher binôme Juba
A tous mes amis.
A toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce travail
de près ou de loin.
LAIDI Lyes
Grace à notre bonne volante, notre acharnement, Dieu tout puissant
nous a donné la force et le courage pour la réalisation de notre
mémoire.
Je dédie ce modeste travail tout d’abord à mes très chers parents qui
m’ont soutenu moralement et qui n’ont jamais cessé de prier pour moi
durant tous mon cursus.
A mes chers frères, sœurs
A toute ma famille
A mon cher binôme Lyes
A tous mes amis.
A toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce travail
de près ou de loin.
BRAHMI Juba
Sommaire
Introduction générale..........................................................................................................(1)
I.1. Introduction.......................................................................................................................(2)
I.4.1. Définition........................................................................................................................(8)
I.6. Arduino............................................................................................................................(19)
I.6.1. Définition......................................................................................................................(19)
I.7. Conclusion.......................................................................................................................(20)
II.1. Introduction.....................................................................................................................(21)
II.3. Conclusion......................................................................................................................(29)
III.1. Introduction...................................................................................................................(31)
III.5. Conclusion.....................................................................................................................(42)
Chapitre IV : Réalisation pratique de quelques parties de l’émulateur d’une éolienne
IV.1. Introduction...................................................................................................................(43)
IV.3. Conclusion.....................................................................................................................(46)
Conclusion générale..............................................................................................................(47)
Référence bibliographique
Liste des figures :
𝐺 : 𝑅𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑢 𝑚𝑢𝑙𝑡𝑖𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 ;
𝑓: 𝐹𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 [𝐾𝑔/𝑠];
De nos jours, cette source d’énergie est devenue la plus attractive et la multiplication des
éoliennes conduit les chercheurs en Génie Electrique à mener des investigations de façon à
améliorer l'efficacité de la conversion électromécanique et la qualité de l'énergie fournie.
Dans ce contexte apparait la technologie des simulateurs éoliens en vue de prédire la qualité
de l’énergie dans les systèmes de conversions éoliens. Ces émulateurs servent de bancs
d’essais expérimentaux destinés à étudier des différentes génératrices électriques de façon à
tester leur intégration et leur efficacité dans ces systèmes [1].
L’objectif principal de notre travail est le développement d’émulateurs pour une turbine
éolienne, dans le but de se rapprocher au mieux du fonctionnement réel de cette dernière. Pour
atteindre cet objectif, nous avons réparti notre travail sur quatre chapitres.
Pour conclure, nous allons terminer notre travail par une conclusion générale.
1
Chapitre I:
Généralités sur les émulateurs éoliens
et leurs composants
CHAPITRE 01
I.1. Introduction
Pour but de développer un émulateur d’une turbine éolienne et pour rapprocher du
fonctionnement réel nous allons parler sur les généralités de l’éolienne et son principe de
fonctionnent, où on parlera aussi sur la constitution du moteur à courant continu et sa
variation de vitesse, puis on citera différents hacheurs et différents interrupteurs en donnant
leurs principes de fonctionnements.
Dans ce chapitre, nous allons voir dans chaque partie le rôle de chaque composant de
l’éolienne et du moteur à courant continu pour but de comprendre le principe de l’émulateur
d’une éolienne.
2
CHAPITRE 01
Le mât : un tube d’acier ( un treillis métallique) qui doit être le plus haut possible afin
de bénéficier du maximum de l’énergie cinétique du vent et aussi pour éviter les perturbations
près du sol
La nacelle : structure soutenue par le mât abritant les différents éléments mécaniques,
permettant de coupler le rotor éolien au générateur électrique ; elle comprend les
éléments suivants : l’arbre, le multiplicateur, le roulements, le générateur.
Le rotor : Partie rotative de l’éolienne placée en hauteur afin de capter des vents forts
et réguliers. Il est composé de pales (en général 3) en matériau composite qui sont mises en
mouvement par l’énergie cinétique du vent reliées par un moyeu.
I.2.3. Avantages et inconvénients de l’énergie éolienne
L’énergie éolienne a des avantages propres permettant sa croissance et son évolution
entre les autres sources d’énergie, ce qui va lui donner un rôle important dans l’avenir à
condition d’éviter l’impact créé par ses inconvénients cités ci-après.[1]
L’énergie éolienne est une énergie renouvelable, c’est à dire que contrairement aux
énergies fossiles, les générations futures pourront toujours en bénéficier. Chaque unité
d’électricité produite par un aérogénérateur supplante une unité d’électricité qui aurait été
produite par une centrale consommant des combustibles fossiles. En ajoutant que L’énergie
éolienne n’est pas non plus une énergie à risque comme l’est l’énergie nucléaire et ne produit
évidemment pas de déchets radioactifs dont on connaît la durée de vie, c’est une source
3
CHAPITRE 01
d’énergie locale qui répond aux besoins locaux en énergie. Ainsi les pertes en lignes dues aux
longs transports d’énergie sont moindres.
Parmi les inconvénients de l’énergie éolienne, son impact visuel, qui reste néanmoins
un thème subjectif, son bruit il a nettement diminué, notamment le bruit mécanique qui a
pratiquement disparu grâce aux progrès réalisés au niveau du multiplicateur. Le bruit
aérodynamique quant à lui est lié à la vitesse de rotation du rotor, et celle-ci doit donc être
limitée. Pour sa qualité de puissance électrique, la source d’énergie éolienne étant
stochastique, la puissance électrique produite par les aérogénérateurs n’est pas constante. La
qualité de la puissance produite n’est donc pas toujours très bonne. Jusqu’à présent, le
pourcentage de ce type d’énergie dans le réseau était faible, mais avec le développement de
l’éolien, notamment dans les régions à fort potentiel de vent, ce pourcentage n’est plus
négligeable. Ainsi, l’influence de la qualité de la puissance produite par les aérogénérateurs
augmente et par suite, les contraintes des gérants du réseau électrique sont de plus en plus
strictes.
I.2.4. Les types d’éoliennes
Les éoliennes sont classées en deux types principaux qui diffèrent selon l’orientation
de leurs axes[1].
a. Eolienne à axe vertical
Elles ont été les premières structures développées pour produire de l’électricité (Figure
I.3). De nombreuses variantes technologiques ont été testées dont seulement deux structures
sont parvenues au stade de l’industrialisation, le rotor de Savonius et le rotor de Darrieus.
De nos jours, ce type d’éolienne est plutôt marginal et son utilisation est beaucoup
moins répandu. Elles présentent des avantages et des inconvénients que nous pouvons citer
comme suit :
4
CHAPITRE 01
Ce sont les éoliennes actuellement les plus répandues sans doute (Figure I.4), à cause
de leurs avantage remarquables, elles comportent généralement des hélices à deux ou trois
pales face ou sous le vent [1].
Elles ont une très faible emprise au sol par rapport aux éoliennes à axe vertical. Cette
structure capte le vent en hauteur, donc plus fort et plus régulier qu’au voisinage du sol. Pour
le générateur et les appareils de commande sont dans la nacelle au sommet de la tour. Ainsi, il
n’est pas nécessaire de rajouter un local pour l’appareillage.
Cependant, son Coût de construction est très élevé. L’appareillage se trouve au
sommet de la tour ce qui gêne l’intervention en cas d’incident. Malgré ses inconvénients, cette
structure est la plus utilisée de nos jours.
On a parlé sur les différentes parties de l’énergie éolienne et son principe de
fonctionnement, pour avoir une idée clair sur le fonctionnement d’émulateur éolienne.
5
CHAPITRE 01
6
CHAPITRE 01
Cet émulateur est le système qui nous intéresse dans ce mémoire où on va détailler
ultérieurement.
La machine à courant continu comporte trois éléments essentiels (Figure I.6) [4]:
- L’inducteur
C’est la partie fixe (Figure I.7), Il est formé soit d'aimants permanents soit de bobines
placées autour des noyaux polaires. Lorsque les bobines sont parcourues par un courant
continu, elles créent un champ magnétique dans le circuit magnétique de la machine
notamment dans l'entrefer, espace séparant la partie fixe et la partie mobile.
8
CHAPITRE 01
L’induit est la partie tournante de la machine, le noyau d'induit est en fer pour canaliser
les lignes de champ, les conducteurs sont logés dans des encoches sur le rotor, deux
conducteurs forment une spire. (Figure I.8)
Il se compose de lames de cuivre isolées les unes des autres (Figure I.9), où sont reliées
les extrémités du bobinage de l’induit.
9
CHAPITRE 01
- Les balais :
Ce sont des tiges conductrices qui frottent sur la surface du collecteur (Figure I.10), ils
sont faits en graphite ou en charbon.
Fonctionnement génératrice :
Fonctionnement moteur :
L’inducteur crée un champ magnétique fixe 𝐵⃑` .L ’induit porte des conducteurs
parcourus par un courant continu (alimentation du moteur) formants des spires, qui sont
soumises à des forces ; dites « de Laplace », entraînent la rotation du rotor. Il en résulte une
variation de flux du champ magnétique à travers chaque spire ; elle engendre une fcem qui est
redressée par l’ensemble balais-collecteur (appelé redresseur mécanique). La valeur moyenne
10
CHAPITRE 01
de cette fcem est proportionnelle à la vitesse angulaire de rotation Ω du rotor, au flux maximal
du champ magnétique crée par l’inducteur à travers chaque spire de l’induit et à une constante
K qui dépend des caractéristiques de la conception du moteur (nombre de conducteurs,
nombre de paires de pôles, surface de chaque spire et de voies, dénommée constante du
moteur.
I.4.4. Les différents types de moteurs à courant continu :
On distingue deux types de moteurs à courant continu :
a. Les moteurs à inducteur à aimant permanent :
Il n’y a pas de circuit inducteur, le flux inducteur est produit par un aimant permanent
(Figure I.11). Tous les moteurs à courant continu de faible puissance et les micromoteurs sont
des moteurs a aimant permanent. Ils représentent maintenant la majorité des moteurs à
courant continu. Ils sont très simples d’utilisation.
Il existe 4 types différents de moteurs électriques qui sont classés en fonction du type
d'excitation qui est employé, qui sont [5] :
- Moteur à excitation série
Le moteur a excitation série (Figure I.12) est constitué de deux enroulement induit et
inducteur montés en série parcourus par un même courant Ia et sous tension Va :
11
CHAPITRE 01
Ce moteur est utilisé dans les machines laminoirs, les broyeuses, les cisailles,
appareilles de lavage et téléphérique …etc.
- Moteur à excitation indépendante (séparée)
L’alimentation de l’enroulement inducteur est prise sur une source indépendante de la
source principale (celle de l’induit) (Figure I.14) [6].
Ce moteur est employé dans les machines d’excitation (les pompages, transport, trolleybus,
TG…) et les entrainements d’essuie glaces…etc.
12
CHAPITRE 01
𝑈−(𝑅𝑎+𝑅𝑎𝑑)𝐼 (I.1)
n = 𝐾
Pour n = 0 :
𝐾𝑈
𝐶 = 𝑅𝑎+𝑅𝑎𝑑 (I.2)
Avec : 𝑅𝑎 : Résistance de l’induit ; 𝑅𝑎𝑑: Rhéostat branché aux bornes de l’induit ; U: Tension
d’alimentation ; K : Grandeur constante propre au moteur ; I : Courant de l’induit ; 𝐶 : Couple
utile du moteur.
13
CHAPITRE 01
n=𝑈
𝐾 (I.3)
Avec : U: Tension d’alimentation ; K : Grandeur constante propre au moteur.
- Réglage par le flux
𝑈
n=
𝑘. (I.4)
Le réglage de la tension permet seulement de diminuer la vitesse nominale, le réglage
du flux permet de l’augmenter. Comme on ne peut pas appliquer sans risque une tension
supérieure à la tension nominale ni employer un flux supérieur au flux nominal, le choix de
la méthode de réglage dépend de la charge entrainée par le moteur.
- Réglage par convertisseur DC/DC
15
CHAPITRE 01
Ce nom est lié au fait que la tension moyenne de sortie est inférieure à celle de l’entrée.
Il comporte un interrupteur à amorçage et blocage commandé, transistor bipolaire ou IGBT, et
un interrupteur à blocage et amorçage spontanés ‘diode’. Le schéma du hacheur série
est donné par la (Figure I.17) [5].
16
CHAPITRE 01
17
CHAPITRE 01
réversible en courant, est formé de deux composants. Le premier est un composant commandé
à l’amorçage et au blocage « transistor, IGBT », alors que le second est une diode. Ils sont
montés en antiparallèle. Le Schéma de l’interrupteur réversible en courant est représenté par
la (Figure I.19).
La structure du hacheur série réversible en courant est représentée par la (Figure I.20).
C’est la structure du hacheur série classique par des interrupteurs réversibles en courant avec
modification de la charge. En prenant une machine à courant continu qui peut, sous tension
constante, fonctionner en génératrice ou en moteur [5].
La tension appliquée à la charge peut prendre les valeurs +V s ou −Vs, ce qui permet,
suivant la valeur du rapport cyclique, de donner une valeur moyenne de tension de sortie
positive ou négative. En revanche, le courant doit rester de signe constant dans la charge, car
les interrupteurs ne sont pas réversibles. Le schéma de principe du hacheur réversible en
tension est donné par la (Figure I.21).
18
CHAPITRE 01
I.6. Arduino
I.6.1. Définition
La carte Arduino est une plateforme utilisée pour réaliser des projets électroniques plus
développé. Elle est composée d’un circuit physique programmables dit microcontrôleurs et de
logiciel utilisé pour créer et télécharger le code de l’ordinateur à la carte.
I.6.2. Domaines d’utilisations
Il nous permet de réaliser plusieurs projets tel que :
Contrôler les appareils domestiques ;
Robotique ;
Jeu de lumière ;
Communiquer avec PC ;
Télécommander un appareil mobile ;
Etc...
Elle est décrite sur la figure I.22, elle contient les éléments suivants [7] :
Le microcontrôleur : considéré comme le cerveau de la carte.
L’alimentation : C’est celle du microcontrôleur : 5V régulée (port USB) ou 7 à
12V provenant d’alimentation externe.
Visualisation : par des LED de taille millimétrique. Elles sont là pour tester le
matériel avec le branchement avec microcontrôleur et les autres LED sont pour
19
CHAPITRE 01
I.7. Conclusion :
Dans ce chapitre, On a commencé par expliquer ce qu’une éolienne de façon générale
et les différents types existants en présentant ainsi l’émulateur d’une éolienne qui nous
intéresse (à moteur à courant continu). On a introduit le moteur à courant continu et ses
constituants ainsi que son principe de fonctionnement et ses différents types de réglages de la
vitesse, pour l’alimentation de notre moteur, parmi les hacheurs qu’on a cité on a utilisé le
hacheur série, à la fin de notre chapitre, nous avons parlé de la carte arduino car c’est l’objet
qu’on utilisera pour programmé notre système.
20
Chapitre II :
Modélisation des différentes parties du
système émulateur étudié
CHAPITRE 02
II.1. Introduction
La figure I.1 représente notre systéme, hacheur série avec moteur à courant continu
couplé a une géneratrice commandé par une commande de puissance.
a. Modèle aérodynamique
Le modèle qui sera étudiée comprend trois pales orientables de longueur R. elles sont
21
CHAPITRE 02
fixées sur un arbre d’entrainement tournant à une vitesse Ω𝑡𝑢𝑟 qui est relié à un multiplicateur
de gain 𝐺, ce multiplicateur entraine une génératrice électrique [2].
𝑆 = 𝜋𝑅2 (II.2)
1
𝑃 = 𝑃𝑣𝐶 = 𝜌𝑆𝑉3𝐶 (II.3)
𝑚 𝑝 𝑣 𝑝
2
𝝅(𝝀+𝟎.𝟏)
𝑪𝒑 (𝝀, 𝜷) = (𝟎. 𝟓 − 𝟎. 𝟎𝟏𝟔𝟕(𝜷 − 𝟐))𝒔𝒊𝒏 [ ] − 𝟎. 𝟎𝟎𝟏𝟖𝟒(𝝀 − 𝟑)(𝜷 − 𝟐) (II.4)
𝟏𝟖−𝟎.𝟑(𝜷−𝟐)
λ représente le rapport de vitesse en bout des pales, définit comme suit:
Ω𝑡𝑅
𝜆 = 𝑉𝑣
(II.5)
22
CHAPITRE 02
𝐶 = 𝑃𝑚
= 𝜋
𝑅𝑉 𝜌𝐶
(II.6)
𝑎𝑒𝑟𝑜 2.𝜆 𝑣 𝑝
Ω𝑡
b. Modèle de Multiplicateur
Le multiplicateur adapte la vitesse (lente) de la turbine à la vitesse de la génératrice.
Ce multiplicateur est modélisé mathématiquement par les équations suivantes [2] :
𝑪 𝑪𝒂𝒆𝒓𝒐
= (II.7)
𝒈 𝑮
𝜴𝒎𝒆𝒄 (II.8)
𝜴 =
𝒕𝒓 𝑮
La masse de la turbine éolienne est reportée sur l’arbre de la turbine sous la forme
d’une inertie 𝐽𝑡𝑟 et comprend la masse des pales, la masse du moyeu et la masse du rotor de
la turbine. Le modèle mécanique proposé considère l’inertie totale 𝐽 constituée de l’inertie de
la turbine reportée sur le rotor de la génératrice et de l’inertie de la génératrice elle-même [2].
𝐽𝑡𝑟
𝐽= +𝐽
(II.9)
𝐺2 𝑔
𝐶𝑚𝑒𝑐 𝑑𝞨𝑚𝑒𝑐
= 𝐽. (II.10)
𝑑𝑡
23
CHAPITRE 02
a. Equations électriques
𝑑𝑖𝑎
𝑢 =𝑅 𝑖 + +𝑒 (II.12)
𝐿
𝑎 𝑎 𝑎 𝑎 𝑑𝑡
𝑒 = 𝐾𝑒𝛺 (II.13)
Avec : 𝐾𝑒: Constante de la FEM; 𝑢𝑎: Tension aux bornes de l’induit ; 𝑖𝑎 : Courant aux bornes
de l’induit; Ω : Vitesse de rotation du moteur; E: Force contre électromotrice; 𝑅𝑎 : Résistance
aux bornes de l’induit ; 𝐿𝑎: Inductance de l’induit.
b. Equations mécaniques
𝑉 =𝑅 𝑖
+𝐿 𝑑𝑖𝑎
𝑎 𝑎 𝑎 𝑎 𝑑𝑡 +𝑒
𝑑𝞨
𝑒 = 𝐾𝑒𝛺
𝐽 = 𝐶 − 𝐶 − 𝑓𝛺 (II.15)
𝑑𝑡 𝑒𝑚 𝑟
{ 𝐶𝑒𝑚 = 𝐾𝑡𝑖𝑎
24
CHAPITRE 02
Les grandeurs et les transformées de Laplace associées sont résumées dans le tableau II.1 ci-
dessous :
𝐸 = 𝐾𝑒𝛺 (II.17)
𝐸 = 𝐾𝑒𝛺 (II.20)
1
(𝐾 𝐼 − 𝐶 ) =𝛺 (II.21)
𝑡 𝑟 𝐽𝑠+𝑓
25
CHAPITRE 02
26
CHAPITRE 02
L’acronyme RLE est un recépteur electromécanique MCC dont son expression peut étre
ramené a une charge purement résistible ou purement inductive[10].
On obtiendra :
𝐽 𝑑𝑉𝑎 𝑓
𝐽𝐿 𝑑2𝑖 𝐽𝑅𝑎 𝑓𝐿𝑎 𝑑𝑖 𝑓𝑅𝑎 )𝑖= + + (II.22)
𝐾 +( + ) +( +
𝐶
𝑟
𝐾𝑚 𝑑𝑡2 𝐾 𝐾 𝑑𝑡 𝐾𝑚 𝑚 𝐾 𝑑𝑡 𝐾
𝑚 𝑚
1 1
𝑖= 𝑉 + 𝐶 (II.24)
𝑅′ 𝑎 𝐾′ 𝑟
Pour ramener une RLE au types purement résistive ou inductive, on considère que le
rotor est bloqué et sans couple utile c.à.d. : 𝐶𝑟 = 0 et 𝑓 → +∞.
On obtiendra :
1
𝑖= 𝑉 (II.25)
𝑅′ 𝑎
La commutation entre les séquences ON et OFF est représentée dans le tableau II.2
suivant [4] :
27
CHAPITRE 02
𝒅𝒊𝑳 𝒅𝒊𝑳
𝑽 = 𝑳′ + 𝑽 𝟎= 𝑳′ + 𝑽
𝒊𝒏 𝒐𝒖𝒕 𝒐𝒖𝒕
𝒊𝒊𝒏
𝒅𝒕 = 𝒊
𝑳 𝒊𝒅𝒕𝒊𝒏 = 𝟎
(II.26) (II.27)
𝒊𝑫 = 𝟎 𝒊𝑫 = 𝒊𝑳
𝒅𝑽𝒐𝒖𝒕 𝒅𝑽𝒐𝒖𝒕
{ 𝒊 𝑳= 𝑪 +𝒊 { 𝒊 𝑳= 𝑪 +𝒊
𝒅𝒕 𝒅𝒕
En combinant II.26 et II.27 par une variable logique discrète x qui représente l’état de
l’interrupteur commandable S :
𝑥
𝑑𝑖𝐿 1 + 𝑉
=− 𝑉
{ 𝑑𝑡 𝐿′ 𝑜𝑢𝑡 𝐿′ 𝑖𝑛1 𝑖𝑖𝑛 = 𝑥𝑖𝐿 (II.28)
𝐶 et {𝑖 = (1 − 𝑥)𝑖
1
𝑑𝑉𝑜𝑢𝑡 1 − 𝑉 − 𝐷 𝐿
= 𝑖𝐿
𝑑𝑡 𝐶 𝑅𝐶 𝑜𝑢𝑡 𝐶𝐾′ 𝑟
C’est un modèle dynamique mais discret et non linéaire. On doit lever l’aspect discret
de toute variable booléenne afin de déduire un modèle possédant le rapport cyclique 𝛼 comme
degré de liberté.
28
CHAPITRE 02
𝛼
𝑑𝐼𝐿 1 + 𝑉
=− 𝑉
{ 𝐿∗ 𝐿′ 𝑖𝑛 𝐼𝑖𝑛 = 𝑎𝐼𝐿 (II.29)
𝑜𝑢𝑡 𝑒𝑡 {
𝑑𝑡 1 1
𝑑𝑉𝑜𝑢𝑡 1 − 𝑉 − 𝐶 𝐼𝐷 = (1 − 𝛼)𝐼𝐿
= 𝐼𝐿
𝑑𝑡 𝐶 𝑅𝐶 𝑜𝑢𝑡 𝐶𝐾′ 𝑟
𝑉𝑖𝑛 1 1
𝑉 = 𝛼−
1𝑠
⎛ 𝑜𝑢𝑡 𝐿∗𝐶 𝑠 2 + 1 𝑠+ 1 𝐾′ 𝐶 𝑠 2 + 𝑠+
1
𝐶𝑟
𝑅𝐶 𝐿∗𝐶 𝑅𝐶 𝐿∗𝐶
1 1 1 (II.30)
⎨𝐼 = 𝑉𝑖𝑛 𝑠+𝑅𝐶
𝛼 + 𝐿∗𝐶𝐾′ 𝑠2+ 1 𝑠+ 1 𝐶𝑟
𝐿 𝐿∗ 𝑠2+ 1 𝑠+ 1
{ 𝑅𝐶 𝐿 ∗𝐶 𝑅𝐶 𝐿 ∗𝐶
𝐼𝑖𝑛
⎡ 𝐼𝐿 ⎤
𝑋̇ = 𝐴𝑋 + 𝐵𝑋 𝐼
𝑉
𝑖𝑛
{ avec 𝑋 = [ 𝑉 𝐿 ] , 𝑈 = ] , 𝑌 = 𝐼𝐷 (II.31)
𝑌 = 𝐶𝑋 + 𝐷𝑈 𝑜𝑢𝑡 𝐶𝑟
[ ⎢𝑉𝑜𝑢𝑡 ⎥
[𝐼𝑜𝑢𝑡 ]
1 𝛼 0 0 0
0 − 𝛼 ⎡ 1 0⎤ ⎡0 0⎤
𝐴=[ 0 ⎢ ⎥ ⎢ ⎥
𝐿∗
] , 𝐵 = [𝐿 ] ,𝐶 = 1− 0 ,𝐷 = 0 0 (II.32)
𝛼
1 1 ⎢ ⎥ ⎢ ⎥
−𝑅𝐶 1
⎢ 0 1 ⎢0 0⎥
𝐶 0 − 𝐶𝐾′ ⎥ 1 1
[0 𝐾′]
[ 0 𝑅]
Les variables de sortie choisies pour être explicitées représentent les coordonnées du
point de fonctionnement à expression généralisée.
II.3. Conclusion :
29
CHAPITRE 02
Nous avons commencé par l’éolienne en présentant son modèle aérodynamique, puis
on a décrit les équations mécanique et électrique de la machine à courant continu avant de
lancer la simulation pour son schémas MATLAB en remplaçant les valeurs de ces paramètres
30
CHAPITRE 02
pour finir ce chapitre par le modèle mathématique du hacheur série où on a donné les
expressions généralisées d’une charge RLE et son modèle par analyse séquentielle.
Dans le chapitre qui suit, en accumulant le principe de ce chapitre nous allons passer a la
simulation pour le schéma bloc général de l’émulateur éolien.
31
Chapitre III :
Simulation de l’émulateur de l’éolienne
étudiée
CHAPITRE 03
III.1. Introduction :
Moteur :
Nous pouvons déterminer la résistance d’induit et de l’inducteur grâce à la loi d’Ohm
à l’aide du schéma de la figure III.1.
𝑉 = 𝑅. 𝐼 (III.1)
31
CHAPITRE 03
Ra = 3.87 Ω ; RF = 623.30 Ω.
Génératrice :
Les valeurs aussi mesurées (tensions et courants) et calculées (résistances d’induit et
de l’inducteur) sont illustrées sur les deux tableaux III.3 et III.4:
32
CHAPITRE 03
Ra = 8.16 Ω ; Rf = 336.2 Ω
Nous alimentons l’induit du moteur à courant continu par une tension alternative Va.
Pour les différentes valeurs de 𝑉𝑎 et de 𝐼𝑎 , nous déduisons la valeur de l’inductance à travers
le calcul de l’impédance moyenne 𝑍𝑎 de l’induit.
Moteur
Les résultats obtenus pour l’inductance d’induit au tableau III.5 et pour l’inductance de
l’inducteur sur le tableau III.6 :
33
CHAPITRE 03
Génératrice
Les résultats obtenus pour l’inductance d’induit au tableau III.7 et pour l’inductance de
l’inducteur sur le tableau III.8 :
Tableau III.7 : Résultats obtenus pour calcul de 𝐿𝑎
pour calculer la constante 𝐾𝑒, nous avons pris plusieurs essais a vide pour calculer la
moyenne de la vitesse de rotation 𝛺 et la la tension E, les résultats sont inscrits sur le tableau
III.9.
34
CHAPITRE 03
𝐸𝑚𝑜𝑦
𝐾𝑒 =
𝛺𝑚𝑜𝑦
On représente dans la figure III.3 le schéma bloc d’un émulateur éolien à base d’un
moteur à courant continu à excitation séparée par régulation de tension de l’induit, on a
alimenté le moteur à courant continu par un hacheur série où on a couplé le moteur a une
génératrice connectée à une charge, le but de ce système fait en sorte d’annuler l’erreur
(comparaison entre le signal de la tension filtré et la consigne de tension contrôlé par un
signal builder:
A deux instant différents, pour but de varier la vitesse du moteur, A partir de 0.5s à 2s
la consigne de tension est à 100V et puis l’instant 2s on a augmenté la vitesse de consigne a
180V pour varié la vitesse du moteur.
35
CHAPITRE 03
Résultat de simulation
Remarque : Dans la figure III.4 on a deux graphes séparées pour qu’on puisse
comparer visiblement si la tension filtrée suit la tension de référence, lorsqu’on a varié la
36
CHAPITRE 03
Simulation et résultat :
37
CHAPITRE 03
On représente sur la figure III.9 le schéma bloc global d’un émulateur d’une éolienne
par régulation de puissance de la machine à courant continu :
38
CHAPITRE 03
Figure III.9 : Schémas global émulateur d’éolienne par régulation de puissance de MCC
39
CHAPITRE 03
Résultat et simulation :
40
CHAPITRE 03
41
CHAPITRE 03
Remarque :
III.6. Conclusion
Dans ce chapitre, qui est la partie de simulation dont on a fait trois essais en utilisant
les paramètres qu’on a calculer avec les essais pratique sur les valeurs de la résistance et de
l’inductance. Le premier essai par régulation de tension où on a vu l’augmentation de vitesse
en augmentant la tension de référence, l’essai par régulateur de vitesse où on a distingué une
augmentation lorsqu’on a augmenté la valeur de référence. Ensuite par régulation de
puissance, on a comparé les résultats de la puissance du moteur et de la vitesse, la puissance
du moteur et celle de la turbine, la puissance de la turbine avec la puissance électrique.
42
Chapitre IV :
Réalisation pratique de quelques parties
de l’émulateur d’une éolienne
CHAPITRE 04
IV.1 - Introduction
Dans ce dernier chapitre, nous allons pouvoir passer à la partie pratique de l’émulateur
d’une éolienne par régulation de tension de la machine à courant continu où on va faire des
essais pratique sur les résultats qu’on a obtenus lors de notre essai en simulation Matlab et
comparer les résultats obtenus.
Figure IV.1: schémas d’un émulateur éolien MCC par régulation de tension
Résultat et lecture :
Pour voir les résultats de nos essais pratique, on a fait deux essai, le premier essai
sans inductance et le deuxième essai avec inductance, on obtient les résultats qui suivent :
43
CHAPITRE 04
Sans inductance :
On a fait des essais avec deux vitesse différentes, on a varié la tension par le
potentiomètre pour varier la tension d’entrée jusqu’à ce qu’on atteint la vitesse de
800tr/min puis on a encore augmenté la tension jusqu’à atteindre 1400tr/min, les résultats
affichés sur l’oscilloscope représenté sur la figure IV.2 et la figure IV.3 :
Avec inductance :
Sur cet essai est le même que celui du précédent, juste cette fois on a ajouté une
inductance, les résultats sont représentés sur la figure IV.4 et la figure IV.5 :
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CHAPITRE 04
Remarque :
On remarque que chaque fois qu’on varie la valeur de la tension la vitesse du moteur
varie proportionnellement, après qu’on a ajouté une inductance on obtient un signal lisse avec
moins d’ondulations et le bruit de la vitesse de rotation du moteur diminue.
45
CHAPITRE 04
IV.3. Conclusion
Dans ce dernier chapitre nous avons mis en pratique le système émulateur éolien à
moteur à courant continu par régulation de tension, on a utilisé le potentiomètre pour varier
la vitesse, on a tiré l’allure de tension et l’image du courant a 800tr/min et a 1400tr/min.
malheureusement on n’a pas pu finir notre travail pour passer au montage par régulation de
puissance.
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Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Dans le cadre de réalisation de notre projet de fin d’étude, nous avons choisis de
travailler sur l’émulateur d’une turbine éolienne à base d’une machine à courant continu.
Donc nous avons ciblé comme but l’étude et la réalisation d’une chaine de conversion
éolienne à base d’un moteur à courant continu par régulation de puissance. Afin d’atteindre
notre objectif nous avons organisé notre travail selon le suivant :
Le premier Chapitre, nous avons donné une aperçue des différentes éoliennes les plus
utilisé dans l’industrie moderne et le principe de fonctionnement de l’éolienne en général,
ensuite nous avons parler des différents moteur en citant les types existants, en expliquant
quelque méthode pour varier la vitesse.
Dans le deuxième chapitre, nous avons modélisé les différentes parties du système à
étudier, à savoir de l’éolienne, et pour chaque partie comme l’arbre et le multiplicateur. Ainsi
on a donné le coefficient de puissance en fonction du rapport de vitesse. On a aussi donné le
modèle du moteur à courant continu à excitation séparée avec son schéma bloc réalisé sur
Simulink. On a fini ce chapitre avec la modélisation mathématique du hacheur série
alimentant une charge RLE.
Dans le dernier chapitre, nous avons fait des essai pratique de notre émulateur éolien à
moteur à courant continu par régulation de tension, on a enregistrer des résultats en utilisant
un oscilloscope. Ces derniers montrent l’allure de la tension et l’image du courant sans
inductance et avec inductance.
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Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
[4] ZOHEIR TIR, << Cours sur électrotechnique approfondie >> année universitaire
2015/2016, UNIVERSITE ECHAHID HAMMA LAKHDAR-EL-OUED.
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TROIS- RIVIÈRES.
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Generator Based Wind Energy Conversion System>>, School of Electrical Engineering,VIT
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