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Chapitre 3

Ce document décrit les séquences IRM, notamment la séquence spin-écho. Il explique le fonctionnement de cette séquence à travers les différentes étapes: basculement de l'aimantation, déphasage des spins, impulsion à 180° pour le rephasage, et lecture du signal d'écho. Le document présente également l'influence des paramètres TE et TR sur la séquence.

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Chapitre 3

Ce document décrit les séquences IRM, notamment la séquence spin-écho. Il explique le fonctionnement de cette séquence à travers les différentes étapes: basculement de l'aimantation, déphasage des spins, impulsion à 180° pour le rephasage, et lecture du signal d'écho. Le document présente également l'influence des paramètres TE et TR sur la séquence.

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PHYSIQUE IRM

CHAPITRE 3 : LES SÉQUENCES


TEMPS D’ACQUISITION
Nombre de ligne de l’image quasiment ou systématiquement < 416.
La plupart du temps  320
Calcul du temps d’acquisition :
NL x Tr x Nex
Nombre d’excitation (Nex) = 1
Nombre de ligne (NL)
Temps de répétition (Tr)
Exemple :
32 lignes x 2 200 ms x 1 = 704 000 = 704 ms  11 min
Le patient ne doit pas bouger pendant l’examen, ici pour une acquisition, le temps est trop
long. Il faut donc trouver une solution pour diminuer le temps.
 Réduire le nombre de ligne  améliore la résolution temporelle mais diminution de
la résolution spatiale et donc on a moins de détails.
 Le rôle du temps de répétition  diminution de la valeur de la pondération
Tr = 500 ms  T1
Ts = 2 000 ms  T2
Si on fait trop varier ces valeurs, on sort de la valeur de pondération

I- SPIN ÉCHO
Valeurs de références
T1 T2
Te = 10 ms Te = 100 ms
Tr = 500 ms Tr = 2 000 ms

Te = temps d’écho : moment où les spins après avoir fait demi-tour se trouve déphasés.
Temps d’écho = temps du début de la F.I.D, jusqu’à la création d’une nouvelle impulsion.
Avec la F.I.D seulement, impossible d’avoir une information.
Pendant la création de l’impulsion, les protons se remettent en phase  les spins se
rassemblent donc et le signal reprend.
TECHNIQUES DE CRÉATION DE L’IMAGE
1. Système GRAPA : l’antenne au lieu d’avoir un seul capteur, elle en a plusieurs et ils vont
être en fonction simultanément. On va donc gagner du temps et capter plusieurs signaux
(antenne en réseau phasé). Chaque antenne rempli une ligne différente de la matrice.

2. L’imagerie parallèle (SENSE et Compress Sensing) : SENSE : les propriétés de l’espace K 


objet mathématique symétrique permettant de reconstruire des informations à partir
d’un seul cadrant  au lieu de remplir les 320 lignes, on va remplir 160 lignes seulement.
On remplit donc les lignes du milieu (parce que c’est le contraste) et les autres, on les
déduits. On a divisé par 2 la durée d’acquisition.
3. Facteur turbo : il divise la durée d’acquisition : multiplication des échos dans un Tr  on
choisit un temps d’écho de 10 ms noyé dans 500 ms, il reste 490 ms où l’on ne fait rien.
Ce qu’on va faire c’est que temps les protons n’ont pas récupéré totalement la relaxation
longitudinale, on va renvoyer une autre onde RF à 180°, elle ne va pas obliger les protons
à redescendre mais on leur fait faire des demi-tours. On a donc plusieurs échos ce qui
permet de remplir les différentes lignes de la matrice. Le problème des échos, c’est que
leur valeur s’amenuise et le temps d’excitation est à 30 ms si on a 3 échos. Donc la
différence entre les deux tissus est quasi invisible. Dans cette situation, ne pas dépasser
les 3 échos pour la pondération T1 sinon c’est une pondération T2. On peut aller jusqu’à
240. On a donc divisé par 3 la durée d’acquisition.
ETL (écho train line)

NL x Tr x Nex NL x Tr x Nex NL x Tr x Nex


Ta= Ta= Ta=
GRAPA SENSE facteur turbo

Si on regroupe les 3 techniques : on divise par 72 le premier temps d’acquisition.

NL x Tr x Nex
Ta=
GRAPA x SENSE x TURBO

La mesure du signal n’est jamais la repousse de l’aimantation. Trop petit par rapport à B0
On va donc mesurer une aimantation Mxy (même si c’est du T1)
Dans la transmission pédagogique, on écarte cette notion parce que c’est assez difficile
comme ça    
 COURS DIAPO
RAPPEL : SIGNAL DE PRÉCESSION LIBRE OU F.I.D

Il ne s’agit en fait pas d’un vrai T2, mais d’un signal plus court T2*, dégradé par
l’hétérogénéité du champ magnétique. Il disparait si vite qu’il est difficile à recueillir.
La relaxation comprend 2 phénomènes simultanés : la repousse longitudinale + déphasage
transversal.
Déphasage des moments magnétiques :
Après basculement dans le plan xy, les moments magnétiques tournent à des vitesses
différentes. Les moments se déphasent progressivement.

μr : moments « rapides » voyant un fort champ magnétique ;


μl : moments « lents » voyant un champ magnétique plus faible
Il n’est plus possible de mesurer le temps de relaxation T2 car la relaxation est masquée
par les inhomogénéités du l’induction B0  on parle alors du T2*.

DÉFINITION SÉQUENCE
La séquence est un ensemble de phénomènes chronologiques cycliques qui ; judicieusement
choisis à partir des paramètres d’acquisitions ; vont aboutir à un signal utilisable en imagerie
par résonance magnétique.
Ces paramètres d’acquisitions sont nombreux et parfois complexes, chaque séquence sera
programmée en fonction de la pondération, des critères de qualités de l’image, mais aussi en
respectant un ainsi temps d’acquisition acceptable.

En IRM, le signal est assez faible, il est obtenu par la mesure du voltage induit dans l’antenne
de réception.

Le signal dépend :
 De la densité protonique dans le voxel  Des gradients des champs
 De la relaxation  Des impulsions radiofréquence
 Du champ magnétique B0 lui-même  De la qualité des antennes

Les paramètres intrinsèques à l’opérateur :


 Le TE : temps d’écho  Nombre de lignes de la matrice
 Le TR : temps de répétition  Nombre d’excitations
 Angle de bascule  Bande passante
 Volume du voxel

On parlera d’optimisation de la programmation, adossée aux nécessités du diagnostic et à la


coopération du patient.
L’organisation dans le temps des événements fait partie des connaissances indispensables
du manipulateur (trice).
Le nom donné à la séquence issu de la programmation repose sur la chronologie des
événements, pour schématiser les différentes étapes, on utilisera un chronogramme.

Un chronogramme représente une séquence.


SEQUENCE SPIN-ECHO :

Ligne d’impulsion de RF (vert) : il est souvent nécessaire de répéter les émissions d’ondes de
radiofréquence.
Lignes de codage (orange, gris et bleu) dans trois axes différents : le codage spatial sera utile
pour situer le signal dans l’espace de notre patient.
Ligne de réception du signal (rouge), ici sous forme d’écho.
On associe à ces lignes des repères chronologiques, ici TE ou TE/2 (temps d’écho divisé par 2)
et TR (temps de répétition).
Les impulsions d’ondes de RF et ces deux derniers paramètres majeurs, seront le point de
départ des explications du chronogramme.

INFLUENCE DU TEMPS D’ÉCHO (TE) ET DU TEMPS DE RÉPÉTITION (TR) :


LA SÉQUENCE SPIN-ÉCHO

c
Décryptage :
Le spin est le proton.
L’écho se définit comme la répétition d’un évènement.
L’évènement que l’on va répéter en IRM est l’instant ou les protons d’un tissu donné vont se
trouver en phase.
Nous ne savons que cet état est furtif et que le déphasage est systématique à l’arrêt de
l’impulsion RF. Une deuxième impulsion d’onde RF sera émise à quelques millisecondes
après la première pour réaliser ce re phasage.
Pour obtenir une repousse de l’aimantation qui soit quantifiable, il va falloir garder les
protons en phase le plus longtemps possible.
Or le déphasage se faire dès l’arrêt de l’onde RF.
L’astuce consiste à les re phaser dans le sens contraire du déphasage initial.
 Voici un découpage des différents évènements, à chaque étape, on associe la ligne
de référence du chronogramme qui concerne les impulsion RF (en vert).
Étape 1 : état d’équilibre
Le patient est positionné dans l’IRM
Mz à 100% dans la direction de B0 et Mxy est égal à 0

Étape 2 : début du cycle : impulsion onde RF 1


Afin de faire basculer le vecteur d’aimantation, on utilise une impulsion initiale de 90°, c’est
le point de départ initial du vecteur TE ou temps d’écho.
Les spins sont en phase et l’aimantation transversale est maximale.
Mz = 0 et Mxy = 100%
Étape 3 : arrêt de l’impulsion RF 1
Déphasage des spins en raison des inhomogénéités d’origine moléculaire, les protons
l’éloignent les uns des autres, Mxy va décroitre au profil de Mz. On obtient du T2*

A droite, nous avons une vue supérieure  on observe l’éloignement des protons liée à
l’inhomogénéité, presque immédiatement après l’arrêt de l’impulsion initiale.

Étape 4 : deuxième impulsion de RF


Au temps TE / 2 on applique une nouvelle impulsion de RF de 180° qui fait basculer les
protons dans le sens opposé à leur déphasage.

La RF inverse les déphasages, le sens de rotation (précession) est inchangé.


La vitesse de re phasage est proportionnelle à la vitesse de précession des spins (certains
lents, d’autres rapide).
Ci-dessous nous avons une vue supérieure : on observe le rapprochement des spins = re
phasage au moment de la deuxième impulsion de RF à 180°.

C’est le TE / 2 et Mxy repousse


Étape 5 : apparition de l’écho de spin
Au bout d’un nouveau TE / 2, les spins sont rephasés.
Au TE : le signal apparaît sous forme d’écho et il peut être mesuré.
Ce vecteur Mxy est plus petit que le précédent : on a supprimé les déphasages constants,
propres aux inhomogénéités de B0, mais pas ceux liés à la relaxation spin-spin.
On accède au « vrai » T2.

Ensemble des évènements rassemblés.


On retrouve les TE / 2 entre chaque impulsion RF.
La lecture du signal est programmée au temps : TE

Étape 6 : fin du cycle, temps de répétition TR


L’écho disparaît aussi vite qu’il apparaît, c’est la fin du cycle.
Le signal obtenu est utilisé pour « remplir » une ligne de la matrice de l’image.
Pour obtenir les lignes suivantes, un nouveau cycle (RF 90° et RF 180°) sera programmé et
ceci autant de fois que nécessaire (exemple de matrice image IRM = 256 x 320).
Le temps de répétition TR correspond au temps qui sépare 2 impulsions RF de 90°.
Le temps d’écho TE correspond au temps de lecture (ou mesure du signal).

RÉPÉTITION DU CYCLE
La répétition du cycle complet permet de remplir l’ensemble des lignes de la matrice. (Une
ligne par cycle, voir plus de précisions dans le chapitre codage spatial).
Le temps total de la séquence (TA) sera autant de fois multipliée par le nombre de cycles
répétés. (Voir chapitre codage spatial)

Répétition du cycle 3 TR, 3 lignes remplies

A noter :
La durée de l’impulsion 90° et 180° est de T/4 ou T/2
(T est la période de l’impulsion = 1 tour complet 360°)
 Le temps d’1 impulsion de 180° est 2 fois plus long que pour 90°.
 Ce modèle définit la séquence appelée spin-écho (SE) car le deuxième signal est un :
écho des spins.
Le temps qui sépare l’impulsion de départ de la lecture du signal  d’écho TE
TR, étant le temps de répétition entre chaque impulsion.

À RETENIR
Une séquence SE comprend :
1. une impulsion RF de 90°pour basculer l’aimantation dans le plan transversal.
2. Une impulsion RF de 180°qui permet de s’affranchir des déphasages constants (T2*)
appliquée au temps TE/2, elle inverse les déphasages (image en miroir).
3. Au temps TE les spins sont à nouveau alignés = signal d’écho de spin que l’on mesure.
4. La courbe T2 représente l’enveloppe qui joint les sommets des différents échos.
5. TR intervalle entre deux cycles élémentaires (2 imp. de 90°).
Les qualités de SPIN ECHO, images d’excellente qualité, pondération T1 et T2 aisément
accessibles en font la séquence la plus utilisée en imagerie par résonnance magnétique. Son
principal inconvénient serait sa durée (longue).

Le temps d’acquisition d’une séquence est calculé de la manière suivante :


Ta = NL x Tr x Nex
L’écho de spin est la séquence la plus utilisée en imagerie, elle permet d’obtenir des images
d’excellente qualité dont la pondération en T1 et T2 peut être déterminée par un choix
judicieux des paramètres TR et TE
 Elle est cependant relativement longue.

En IRM la réduction de la durée de l’acquisition sera toujours recherchée. La séquence SE,


est considéré comme longue. Elle peut être paramétrée de façon à raccourcir radicalement
sa durée.
Répétition de l’impulsion RF de 180 °
La répétition multiple de l’impulsion RF 180° permet de rephaser les spins. A chaque
émission d’écho, le signal perd peu à peu de son intensité.
Il est possible d’appliquer plusieurs fois une impulsion de 180° jusqu’à disparition totale du
signal en T2.
Le nombre d’impulsions est appelé Train d’écho, et donne naissance à une séquence plus
rapide, nommée : l’écho de spin rapide ESR

Cela permet de gagner du temps en multipliant les mesures du signal, mais le nombre
d’impulsions de re phasage sera limité par la décroissance de Mz0.
En pratique, cela consiste à régler le train d’écho = ETL
On obtient autant d’images que d’échos et la pondération T2 des images ↑ d’un écho à
l’autre.  Les échos avec ETL sont la seule technique pour obtenir la pondération T2
La courbe T2 représente l’enveloppe qui joint les sommets des ≠ échos.
Les échos peuvent être symétriques : les TE sont égaux.
Les échos peuvent être asymétriques : les TE sont différents.
En répétant l’impulsion de 180°, on raccourci la durée de la séquence / à la valeur du train
d’écho.

NL x Tr x Tex
Ta=
ETL

ETL = train d’écho = nombre d’écho pendant un TR

 Le signal s’affaiblit un peu entre chaque écho, après de multiples échos, seuls les
tissus qui ont un T2 LONG donnent un signal

 Le choix du TE influence beaucoup l’image :


Un TE LONG objective mieux les différences de T2 et donc la pondération
T2, inversement un temps d’écho court favorise la pondération T1
La pondération T2 et dépendante de l’instant de la mesure = TE

ÉVOLUTION DU CONTRASTE / RALLONGEMENT DU TE


Mais que devient l’aimantation Mz pendant ce temps ?
L’aimantation longitudinale repousse durant le temps TE / 2 et est également affectée par
l’impulsion de 180° et par conséquent s’inverse dans l’axe Mxy.

Pour récupérer la totalité du T1, il faut plus de temps, il y a donc un renforcement de


contraste grâce à l’écho de spin en T1.
C’est toujours le principe de la tortue de du lapin, ils font la course, il commence à se séparer
mais on les arrête et on les envois à 180°, cela leur permet de partir de plus loin. Technique
améliorant donc le contraste en T1.
Séquence inversion récupération : impulsion de 180° qui va permettre aux protons de se
séparer et de créer un contraste + fort.

Le TR court favorise également le contraste T1.


TE/TR court  pondération T1
TE/TR long  pondération T2
II- ÉCHO DE GRANDIENT

Gradient = champ magnétique appliqué dans un plan de l’espace

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