II.
1 INTRODUCTION :
Au fur à mesure de l’exploitation, le puit perde ces caractéristiques (Q, P g,
Ip,---- etc.), ce qui exige des intervention sur le puit, en vue de maintenir ces
caractéristiques initiales, et parmi ces intervention on distingue le MORK-
OVER permettra de rétablir le potentiel initial ou de l’améliorer, ou de
restaurer à l’état mécanique du puits.
II.2 GENERALITES SUR LE WORK-OVER :
II.2.1 DEFINITION DE WORK-OVER :
Le work-over terme anglais désigne reconditionnement d’un puit, toutes
opération pratique sur un puits, soit de réparation ou de rééquipement, ou
d’entretien pour amélioré ou rectifier leur production, ces opération nécessitent
la mise en œuvre d’appareil et des équipement devers tel que (appareil de
forage……..).
II.2.2 LES OBJECTIFS D’UN WORK-OVER :
La reprise de puits a pour objectif principal de la ramener à des conditions
optimales de production.
- La sécurité du puits.
- Elimination des dépôts de fonds (sédiment).
- Elimination des venus de fluides indésirables (eau).
- Modification de la communication entre le réservoir et le puits.
- Intervention sur les couches productrice (perforation).
- Restauration de cimentation.
- Changement de mode d’exploitation (puit producteur ↔ puits injecteur).
- Renouvellement des équipements de fond et de surface.
- Changement de complétion (complétion simple par une complétion
activée par gaz lift).
II.2.3 TYPE DE WORK-OVER :
13
On distinguee trios types de reprise (WORK-OVER):
a. Reprise de production:
Leurs buts est l’amélioration de la production par :
Changement de la complétion (sous ou sur dimensionnée).
Rééquipement en vue d’un Gas-lift.
Descente d’une crépine ou nettoyage du fond de puits.
Rééquipement en vue d’une fracturation hydraulique.
b. Reprise technique :
Leurs buts sont la restauration mécanique et la sécurité du puits. Ces
restaurations sont :
Réparation du tubage : de 7" en face de niveau des eaux chlorurées
calciques qui sont généralement l’agent principal des percement et des
collapses des tubages 7".
Réparation du l’équipement de surface.
Réparation de l’équipement de fond.
Obturation partielle ou totale du tubing.
Repêchage des poissons avec snubbing ou wire line.
c. Reprise du gisement :
Ces reprises sont :
Fermeture des venues d’eau.
Fermeture des venus de gaz.
Transformation des puits producteurs d’huile en injecteurs de gaz ou d’eau.
Changement du niveau producteur (dans le cas où il existe plusieurs
niveaux producteurs).
Approfondissement du puits.
II.3 LES CAUSES D’INTERVENTION DE WORK-OVER :
14
Au fur à mesure de l’exploitation, le gisement pétrolier subit plusieurs
anomalies qui empêchent ou diminuent la production de l’huile
Facteur d’endommagement des puits en cours de production :
Au cours de sa période de production, un puits peut être soumis a des
agressions très diversifiées nécessitants des travaux d’entretien préventifs ou
curatif et pouvant entraîner a terme une intervention work-over.
1- AUGMENTATION DES VENUES DE GAZ :
En général le gaz produit dans un puit peut avoir plusieurs origines :
Le gaz dissous : c’est le gaz qui, dans les conditions de gisement, est en
solution dans l’huile et se trouve libéré lorsque, au cours de son trajet, la
pression de l’huile tombe en dessous de la pression de bulle.
Le gaz du gas-cap : c’est le gaz provenant du dome de gaz coiffant
éventuellement le gisement d’huile.
Le gaz de gaz-lift : c’est le gaz, injecté volontairement dans le puit
considéré, pour l’application du moyen artificiel d’élévation appelé
Gaz-lift.
Le gaz d’injection : c’est le gaz injecté volontairement, dans un autre
puits, au titre d’un procédé de récupération secondaire.
Le gaz étranger : c’est gaz provenant, parfaitement, d’un niveau en
principe non exploité par le puit considéré.
2- AUGMENTATION DES VENUES D’EAU :
L’eau de gisement (water drive) apparaissent dans la production apporte les
conséquences suivants :
- Baisse la productivité (l’eau provoque une contre pression sur la
couche).
- Baisse de la perméabilité a l’huile, l'eau a envahie les pores et son
pouvoir mouillons et supérieur a ce lui des hydrocarbures.
- Interaction en présence d’autres fluides de dépôts et corrosion.
Empose des traitements en surface pour la séparation.
15
3-DOMMAGE ACCIDENTEL :
- POISSONS : L’laisses au fond a la suite d’intervention de wire line ( w l) et
empêchant les contrôles au gênant la production.
- PRESSION AUGMENTE DANS LES ANNULAIRES :
Due a de mauvaise cimentation et comprenant la sécurité du puits, ruptures,
collapses, éclatement et déboîtement de matériel tubulaire d’origine divers tel
que :
- mauvaise cimentation.
- Contrainte exissivent.
- Les équipements défaillents.
4- CAUSES TECHNIQUES :
- Transformation des puits (puits producteur a un puits injecteur de gaz ou
d’eau).
- Changement de complétion par une autre mieux adapte a l’évolution de la
production.
- Rééquipement des puits en complétion double au a des puits activé par gaz
lift.
5- LES SEDEMENT :
La roche s’effrite sous l’effet du passage des fluides entraînant des particules
qui envahissement progressivement le fond de puits, on peut éliminer par les
moyens suivants :
- Suive de l’évolution de la montée des sédiments.
- Prévention par mise en place de liner ou consolidation des sables.
- Intervention snubing pour nettoyage de fond du puits.
6- DEPÖTS :
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Les dépôts sont des natures très devers, il se forment le plus souvent le long
des parois du tubing ou ils constituant une gaine pouvant aller jusqu'à
l’occlusion du puits.
Sel : fréquent dans les eaux de gisement, il peut être détruit par grattage ou
injection de bouchon d’eau intermittent ou injection permanente.
Hydrates : fréquent dans les puits a gaz, se produite par association d’eau et
de gaz se combat par l’injection de glycol ou rechefage.
Paraffines et asphaltes : grattage contrôle et levage par solvant.
Emulsions : de se mulsifrant.
7- USURE PAR EROSION : en traitement des particules abrasif sable, gres
provoquant une attaque des équipements de puits.
Palliatif : consolidation des sables (les particules abrasives) grès, graves
parking, liner ralentissement des Q débits.
8- Usure par frottement : ces usures sont due au mouvement des tubings
sous les effets de tension ou traction compression changement de température
travail de câble dans les puits inchinées ou changement de pression ou
changement d’inclinations, le câble va frotte sur une génératrice mouvement
des tiges de pompage.
9- Usure par corrosion : due a l’attaque par agent extérieur
*9.1 Corrosion électrochimique : phénomène de pile provoqué par des
courant vagabond avec hydrogène de la formation bémetalisme métaux de
même nature indistréél ou géologique.
*9.2 Corrosion chimique : attaque le métal avec l’eau_l’aire au autre agent
tel que H2S, CO2 l’eau peut avoir un PH acide les ions H disponibles attaque le
métal, dans le cas H2S ou CO2, il est nécessaire de rempliée le puits avec des
alliages spéciaux.
*9.3 Corrosion bactériologique : les bactéries réduisent les sulfates en
traduisant de l’hydrogène entraînant ka formation H2S perobactérie.
17
Palliatif : bactéricides.
II.4 ETUDES ET ANALYSE DES DIFFERENTS CAS :
1. WORK-OVER POUR REDUIRE LES VENUS D’eau :
- si les loggings de production montrent que l’eau provient de
l’aquifére du gisement, on peut remédier par un squeeze de ciment à
faible débit, après séchage, on procède au reforage du ciment, on
perforera le puits face aux horizons anhydres.
- Si les loggings de production réalisés face à chaque tranche de
perforations, localisent des perforations hydratées dans le cas des venues
d’eau par digitations : les perforation réputées productrices d’eau
peuvent être bouchées par squeeze de ciment à faible débit et à faible
pression.
- En cas de trou ouvert (open hole), et si l’eau provient du bas, la
pose ’un bouchon de ciment au fond peut résoudre le problème.
Si non, il est indispensable de mettre en place un liner cimenté qu’on
perforera aux intervalles voulus.
2. WORK-OVER POUR REDUIRE LES VENUES DE GAZ :
Les cas suivants peuvent se présenter :
- Cas d’un réservoir assez deplete et drainé par expansion de gaz
dissous : dans ce cas le work-over est itule.
- Cas d’un gisement à immense gaz-cap : il est pratique de faire
produire que les puits à huile structuralement bas.
18
3. WORK-OVER POUR REDUIRE LES VENUES DES SEDIMENTS :
- Mise en place d’un Gravel-Back : c’est la meilleure solution pour
les puits à simple complétion dans les réservoir épais.
- Le choix des dimensions des graviers est fonction de celles des
sédiments (granulométrie)
4. WORK-OVER POUR REFECTION MECANIQUE DANS LE PUIT :
- Cas de tubage : les communication entre les annulaires mettent 1
puit en danger, ce qui nous oblige à intervenir pour remonter les parties
u tubage anomalies et les remplaces par autres neuves. Les
raccordements entre la nouvelle partie et l’ancienne se fait par un tue
spécial appelé CASING PATCH qui va être placé en permanence.
- Cas d’une anomalie dans le tubing : Lors d’un work-over tout
le tubing doit être remplacé par un autre tubing neuf, soit de même
diamètre, soit différent de l’ancien, selon les conditions de production
de puits.
- Cas d’un tubing obstrué ou d’un concentrique coincé : On
descend un train de repêchage pour repêcher le poisson.
- Cas d’un packer fuyard : après le desancrage du packer, on
remonte le tubing, puis on descend un autre packer neuf avec un
nouveau train de tubing.
5. WORK-OVER POUR CHANGEMENT DE RESERVOIR
PRODUCTEUR
- Cas d’un trou tubé cimenté : la procédure consiste à fermer au
ciment les hauteurs productrices et à perforer face au réservoir candidat.
- En trou ouvert (open hole) : il suffit soit d’abandonner le fond
par un bouchon de ciment et de perforer plus haut face au réservoir
nouveau, soit de mettre en place un liner à cimenter et ne perforer qu’en
face des tranches du réservoir retenues.
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6- WORK-OVER POUR MISE EN SECURITE DES PUITS :
Pour l’installation ou le changement des vannes de subsurface (vannes sécurité
de fond), sur tout en cas de puits à fort GOR se trouvant près des zones
urbanisées.
7. WORK-OVER POUR METTRE EN PLACE UNE COMPLETION
MULTIPLE :
L’opération consiste à compléter le puits sur plusieurs réservoirs en vue de les
exploiter séparément, l’opération est relativement simple à réaliser s’il est
possible de perforer et de mener certaines opérations à travers les tubings une
fois mis en place. S’il est nécessaire de forer sous boue avec train
conventionnel, beaucoup de perforations seront bouchées et seront à l’origine
de multiples problèmes futurs compris la baisse de productivité et l’abandon
prématuré du puits.
Sur les puits à l’huile nécessite le gaz-cap, les mandrains doivent être disposés
de sorte que la pose et le retrait à loisir des valves au wire-line doivent être
simple et peut coûteux.
Lorsque des réservoir détermines se déplétent sur un puits donnée, on les
abandonnera au profil d’autre réservoirs si possible sans remonter le tubing.
Si en série de réservoir traversés par un puits donné ayant le même type de
drainage, des effluents de même caractéristiques et sont à des profondeurs
voisines, même puits simplement ou multiplement complété.
8. WORK-OVER SUR UN PUITS AFABLE PERMEABILITE :
L’opération consiste à :
- La réalisation d’une déviation ou la réalisation d’un drain
horizontal
(SHORT RADUIS) pour but d’augmenter la perméabilité.
- La réalisation d’une fracturation hydraulique qui est d’ailleurs la
meilleure moyenne d’accroître la perméabilité.
20
II.5 ETAPES ET ORGANISATION D’UNE OPERATION WORK-
OVER:
La reprise d’un puit se réalisé en deux étapes principales :
* Préparation de l’opération de work-over.
* Réalisation de l’opération de work-over.
II.5.1 PREPARATION DE L’OPERATION DE WORK-OVER:
Opération de reconditionnement un programme précis et détallé permeté de
définit l’objectif technique les méthodes et les moyens utilise.
A. Etablissement du programme :
Ce programme de work-over d’un puit contient tous les éléments nécessaires à
une bonne conduite des opérations :
* Le but de work-over.
* Identification du puits:
- Le nom, le numéro, les cordonnées.
- Le nom de champ.
- Le nom de la compagnie qui va faire le work-over.
- La localisation de puits et sa position dans le groupe.
- L’origine de profondeur aux niveaux de sol et de la mer et la hauteur
table de rotation (x.y).
- La nature du puits (horizontale, verticale, dévié).
- La vocation initiale du puits (producteur, injecteur).
- La profondeur de réservoir et niveau du perforation.
* Particularité du puits :
- Donnée de forage.
- Donnée de diagraphie.
- Donnée sur les caractéristiques de la boue de forage (densité, viscosité,
gel...).
* historique de puits :
- Date de commence la production.
21
- Leur paramètre (Q, GOR, WOR..).
- Les teste effectué.
- L’état de puit avant l’intervention.
* Fiche technique :
- Caractéristique des équipements tête de puits (mark type).
- Caractéristique et équipements de colonne tubing.
* La géométrie du puit (les phase de forage).
b. opération préliminaire a la reprise de puits :
L’opération préliminaire à la reprise du puits englobe les opérations suivantes :
Dessalage de la cave du puits.
Nettoyage ou réparation de la plate-forme pour recevoir l’appareil
d’intervention.
Préparation d’une ligne d’eau, d’un bourbier, et montage de la torche.
Isolé le puit de l’installation de l’exploitation et la déconnexion du puits de
l’installation de surface (séparateur, manifold).
Test et contrôle : contrôle l’étanchéité de les équipement de surface
suivant :
- Cusing head.
- Cusing spool.
- Tubing head.
Intervention éventuelle :
- Enregistrement lamerada : cette opération effectué par le WIRE LINE, pour
déduire les valeurs de la pression et la température de fond actuelle de ce puits.
- Intervention WIRE LINE pour l’ouverture de SIDE POCKET MONDREL,
qui assure la liaison entre la colonne tubing et l’annulaire pendant la
circulation dans l’opération de neutralisation.
II.5.2 REALISATION DE L’OPERATION DE WORK-OVER :
La réalisation de l’opération de work-over consiste à la réalisation pratique du
programme.
22
Les phrases opératoires et chronologie varient, bien entendu, d’une
intervention à une autre. De ce qu’il y à faire, de la manière dont l’intervention
va se dérouler en pratique.
Cependant on retrouve généralement les phases détaillées ci-après :
1. NEUTRALISATION DU PUIT :
Toute intervention de WORK-OVER sur un puits nécessite d’un opération de
neutralisation, c’elle ci pour des raisons de sécurité sauf cas exceptionnel
(snnubing) il impossible de procède a l’implantation d’un appareil sur une tête
de puits en pression.
La neutralisation consiste la maître en place par pompage d’un fluide de
densité telle qu’il réalisera une sur pression hydrostatique sur la couche.
Un puits est parfaitement neutralisé,, lorsqu’il entièrement remplie de boue lui
permettant d’être stable, tout en empêchement tout venue.
La neutralisation est généralement effectuée par deux méthodes :
* La neutralisation par circulation.
* La neutralisation par esquichage.
1.1 La NEUTRALISATION PAR CIRCULATION :
Dans ce cas, la mise en place du fluide de contrôle est réalisée par circulation a
fin d’évite toute suspension sur le réservoir.
La neutralisation par circulation à son tour devisée en deux type circulation :
La circulation directe.
La circulation indirecte.
1.1.1 La circulation directe : (fig II.2)
La circulation s’effectue le plus bas possible dans le tubing soit par :
- L’ouverture de la vanne de circulation.
- Des perforation réalisées électriquement.
Cette méthode consiste à circuler le fluide de contrôle de l’intérieur de tubing
vers l’annulaire (tubing → espace annulaire).
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Avantages :
- Dans le cas où l’état du fluide annulaire est dégradé, la circulation
directe permet d’empêcher les débris ou les solides d’entrer dans le tubing et
se décanter au fond du puits.
- Moins de pertes de circulation.
- Moins de pertes des charges appliquées au fond.
Inconvénients :
- Plus de contraintes sur le casing dans le cas de la présence du gaz dans
le tubing.
- Plus de temps de circulation.
- Plus de pression au début de circulation pour casser le gel du fluide
annulaire.
- Plus de contamination dans annulaire.
- Risque de la migration du gaz dans le tubing de grand diamètre.
24
TUBING 4″1/2
CASING 7″
SABOT 7″
TROU 6″
Fig II.2 : CIRCULATION DIRECTE
25
1.1.2 La circulation inverse : (fig II.3).
Cette méthode consiste à évacuer le fluide de contrôle de l’intérieur de tubing
par circulation à travers l’annulaire.
(sens : Espace annulaire → Tubing).
Avantage :
- Moins de temps pour avoir le fluide en surface.
- Moins de contamination du fluide de contrôle.
- Moins de pression appliquée au fond au moment du démarrage de
circulation.
- Recommander dans le cas de doute sur l’intégrité du casing.
Inconvénients :
- Perte de charge dans le tubing sera appliquée au fond.
- Risque de décantation due à l’état du fluide annulaire.
1.2 LA NEUTRALISATION PAR ESQUICHAGE : (figII.4)
Cette méthode est la plus recommandée pour la neutralisation des puits
producteur de gaz. Elle consiste à pomper un fluide de formation à travers les
perforations.
On utilise la neutralisation par circulation, dans les cas suivantes :
o Impossibilité d’accéder au dispositif de circulation (écrasement de la
colonne au dessous de celui-ci, poisson, sédiment au niveau de ce
dispositif).
o Tubing percé près de la surface.
o Travail au câble impossible suite à un tubing écrasé ou dans le cas
présence d’un poisson…etc.
En règle générale, l’esquichage comprend deux phases successives :
→ On procédé d’abord à l’essai d’injectivité, jusqu’à l’obtention d’un régime
stable. L’essai d’injectivité nous permet d’évaluer la capacité d’absorbation du
réservoir dans certains champs d’exploitation bien connus, il n’est nécessaire
de pratiquer
26
TUBING 4″1/2
CASING 7″
SABOT 7″
TROU 6″
Fig II .3 : CIRCULATION INVERSE
27
Systématiquement ces essais d’injectivité. Le fluide est pompé à débit constant
et l’augmentation de la pression d’injection est durant toute l’opération.
Pendant l’opération le comportement de l’espace annulaire doit être observé.
L’essai d’injectivité est suivi par le pompage du fluide de contrôle.
→ Le pompage du fluide de contrôle jusqu’au remplissage complet du puit.
La quantité totale du fluide pompé, au cours de ces deux phases, représente la
somme du volume situé sous le packer, multiplié par un coefficient
correspondant à l’envahissement du réservoir pers le fluide pompé.
Dans la pratique, ce coefficient varié en général de 1.2 à 1.5 selon la nature
lithologique du réservoir, ainsi que la différence de densité l’effluent et le
fluide pompé.
Avantage :
- simple à réaliser.
- Nécessite un volume de fluide de contrôle relativement faible.
- Diminution instantanée de la pression en tête de tubing dès le début de
pompage.
- Puits neutralisé dès que le fluide de contrôle arrive au fond.
Inconvénients :
- Risque de fracturer la couche.
- Risque d’endommager la couche productrice par perte importante de
fluide de contrôle.
- Risque d’éclater et les équipements.
28
TUBING 4″1/2
CASING 7″
SABOT 7″
TROU 6″
Fig II.4 NEUTRALISATION PAR ESQUICHAGE
29
2. CHOIX DE SENS DE CIRCULATION :
Le choix du sens de circulation est un critère important on appelle circulation
directe une circulation dans le sens tubing → annulaire une circulation inverse
est effectué dans le sens annulaire→ tubing, en pourra prendre comme critère :
- Type de complétion.
- Nature de l’effluent.
- Nature de fluide contenu dans la colonne et dans l’espace annulaire.
- Les pertes de charge prévisible dans la colonne et dans l’espace
annulaire.
3. OBSERVATION DE PUITS :
Après la neutralisation, par circulation ou squeeze, il faut observer le puits et
vérifier :
- L’absence de pression en tête.
- La stabilité des nivaux bacs à boue.
- L’absence de bullage en surface.
Le temps d’observation peut durer une heure ou bien plusieurs heures selon la
méthode de neutralisation.
Dans le cas d’instabilité de puits, il faut reprendre la neutralisation soit avec la
même méthode, soit avec une autre, en modifiant les caractéristiques de fluide
de reprise tel que la densité. On fera alors une nouvelle observation du puits, et
ainsi de suite, jusqu’à l’obtention d’une parfaite stabilité du puits.
4. PREPARATION DE CHANTIER :
4.1- Consignes de contrôle :
- Les BOP doivent être testés en général aux pressions inscrites sur ces
obturateur (test fonctionnelle avant le montage).
- Les commandes manuels ( a volant) de BOP doivent être montées avant le
début de manœuvre.
- Les testes sont effectues a l’eau ou gas-oil.
30
- La durée du test est 15minute minimum, si la pression ne se stabilise pas a
90% de la pression de test, il faut arrêter l’appareil, jusqu'à ce que soient
éliminées les causes de la non stabilisation de la pression.
- La KILL LINE part de la « MUD CROSS » et aboutit normalement a
l’extérieur du périmètre de sécurité d’une part au stand pipe d’autre part au
moyen d’un T, le Kill line a un diamètre de 4’’.
* Elle est équipée a la sortie de « MUD CROSS »
D’une vanne automatique.
D’une vanne manuelle.
D’une clapet.
- Les deux vannes et le clapet sot montées sur brides ces derniers doivent avoir
toutes leurs tiges filetées et leurs goujons, l’ensemble bien série.
- La kill line ne doit absolument pas servire a l’injection de ciment, de boue ou
autre sauf en situation d’éruption, cet une ligne de sécurité.
- La choke line a un même diamètre 4’’.
- L’ensemble chock line choke manifold, kill line vannes doit être à la pression
du service du BOP a mâchoires.
- La ligne de torche doit avoir 150mètre de long minimum être bien amarrée.
- La ligne de torche est montée en même temps que les BOP elle doit être de
bouchée a l’eau est testé en suite a une pression équivalent 30% de la pression
de service des BOP a mâchoire.
- Soupape ou clapet de sécurité de rechange appelée GRAY VALVE ou
soupape packer doit se trouver sur la Plancher ainsi que les différents raccords
de fixation.
- Un flexible d’injection doit être prévu sur le plancher la clé du robinet Kelly
cook doit se trouver à portée de main sur plancher.
- La réserve de boue doit être d’une fois le volume de puits, non compris le
volume en circulation.
- Les lignes de commande hydraulique doivent être protégées des chocs.
- Le périmètre de sécurité est de 30mètre et de rayon bien matérialisé par des
plots ou autres et des panneaux d’interdiction de fumer et de faire du feu Tous
31
ces équipements doivent être installés en dehors du périmètre de sécurité
(panneaux d’interdiction).
- Tout les appareils électrique a l’intérieur du périmètre de sécurité doit être
A.D.F.
- Le flexible d’injection doit être testé avant sa mise en place.
- Le stop moteurs, et stop électrique doivent être essaués, depuis le plancher ou
a distance a partir d’une point hors périmètre sécurité.
- Tout chantier de forage (W.O) doit disposer d’une ambulance.
- Présence de les détecteurs de GAZ et d’incend.
4.2 PROGRAMMZ D.T.M.PREVU : (fig-1) (déménagement tout matériel).
Ce programme déterminer les positions et le placement de chaque particule de
l’appareil, et les positions des les ateliers…, respectent les consignes de
sécurité la présente le programme DTM de l’appareil.
4.3 MISE EN PLACE DE L’APPAREIL :
La mise en place de l’appareil et de toit l’équipement (bassin, pompes, atelier,
…), peut s’effectué tout en respectant les consignes de sécurité et on
appliquant les donnée de programme DTM.
La réception de l’appareil se fait après le montage, et le forage de trou de
service (tige carré, stock tige manœuvre), en présence d’un comité de sécurité,
et on peut dire que le montage adapte 100%.
5. CIRCULATION SUR TETE DE PUITS :
Après la neutralisation le fluide de contrôle occupe alors l’ensemble du puit set
à dire la colonne tubing l’espace annulaire et le volume sous packer au droit de
réservoir qui permettant la pénétration d’effluent (gaz, brut) pour évacuée ces
32
33
FIG (I) : PROGRAMME D.T.M PREVU
effluent (bouchons de gaz) ont doit faire une circulation en 2 cycle pour
homogénéisation de la boue de contrôle.
6. OBSERVATION DU PUIT APRES LA CIRCULATION :
L’observation consiste en la vérification de l’absence de pression on tête de la
colonne et même pour l’annulaire, la durée d’observation doit être plus long,
malgrait. L’état est stable s’est à dire la pression est nul, dans la pratique ne
présente pas une garniture absolue, si pour ça en placer une BPV.
7. MISE EN PLACE BPV (BACK PRESSURE VALVE) :
C’est une soupape contre pression, placé au niveau de la tubing hanger
(l’olive) vissé a gauche, le rôle de cette valve assuré une sécurité pendant la
manœuvre de remplacement de tête de puits par les BOP.
8. REMPLACEMENT DE L’ARBRE DE NOEL PAR LE BOP :
Après mise en place dans le puits d’un certain nombre de barrière ou de niveau
de sécurité (BPV, fluide de contrôle).
Le démontage finale de l’arbre de noël concerne la deuxième ligne latérale, la
croix massive de production, la ou les vannes maîtresses jusqu’à la bride
supérieur de la tête de la colonne (Tubing Head).
9. L’INTERVENTION DANS LE PUIT SOUS CONTROLE :
Les reconditionnements des puits sont de natures différents, ils peuvent être :
Réparation du tubing (collapse, déboîtement, percement).
Réparation du casing (fuite, collapse, déboîtement).
Réduire les venues de gaz, des eaux ou des sédiments.
Changement du réservoir producteur…etc.
Mais toute fais, les recommandations suivantes s’appliquent dans les cas :
Surveiller, durant toute l’intervention, les variation des caractéristiques
principales du fluide de contrôle et au besoin, les adapter et les optimises de
façon à assurer le contrôle permanant du puits, pallier toute apparition des
34
pertes ou des gains, des venues des gaz ou d’eau en provenance de
réservoir, et protéger le réservoir de tout endommagement.
Eviter tout risque de pistonnage ou de surpression en cours de manœuvre.
Prévoir des solution de rechange, ou une alternative au programme établi
pouvant être mises en œuvre rapidement en cas de difficulté opératoire
inopinée.
10. REMPLACEMENT DES B.O.P PAR LA TETE DE PUIT : (bloc
d’obturation du puits)
Cette opération comme la précédente doit être conduite avec le maximum de
préparation les mesures pour la fixation.
Les lignes d’injection et d’évacuation (kill line, choke line) doivent être
branché des que possible soit sur la tête de la colonne elle-même soit sur une
« MUD CROSS ».
11. REMISE EN PRODUCTION DE PUIT :
Une fois la tête de puit mise en place, on branche des conduites sur les parties
latérales au niveau de la tubing head (sortie annulaire) en vue d’une circulation
inverse.
Le but de cette circulation est de mettre en place le fluide de packer (brut
dégazé) dans l’annulaire d’une part et de mettre le puits en production d’autre
part.
35