The Orie Me Can Is Me Scours
The Orie Me Can Is Me Scours
SCIENCES INDUSTRIELLES
DE L’INGÉNIEUR (SII)
Vincent CRESPEL ([email protected])
MOBILITÉ ET
HYPERSTATISME D’UN
MODÈLE DE MÉCANISME
Le cours de mécanique des systèmes de solides indéformables en 2nde année est organisé en trois parties :
1. Révisions du cours de 1ère année, avec deux sous-parties distinctes (qui devront être très rigoureusement
(re)travaillées car elles constituent la base des études ultérieures et, souvent, elles sont mal maîtrisées).
1.A. Outils mathématiques, paramétrage, cinématique et liaisons → déjà fait.
1.B. Modélisation des actions mécaniques et statique des systèmes de solides indéformables → tout sera
repris à la suite de ce cours.
2. Théorie des mécanismes : ce cours très facile, mais qui exige de nombreuses applications pour être maîtrisé
convenablement, est l’objet du présent polycopié.
3. Dynamique et énergétique des systèmes de solides indéformables : véritable « cours bilan » des démarches
en mécanique durant les deux années de classes préparatoires, il exige une maîtrise parfaite du cours de 1ère
année pour être correctement mis en œuvre.
Table des matières
1 Hypothèses et définitions 3
1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2 Le modèle géométrique, une représentation symbolique de la réalité . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3 Mobilité d’un modèle de mécanisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
4 Hyperstatisme d’un modèle de mécanisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2 Formules de détermination 9
1 Structure de l’étude selon le modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2 Degré d’hyperstatisme d’un modèle tridimensionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3 Cas des problèmes plans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
4 Compléments pour culture générale, à analyser tranquillement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3 Exemple d’application 15
1 Présentation du système étudié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2 Approche cinématique (à privilégier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3 Approche en effort (à éviter sauf demande explicite) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
4 Et si on revient à l’exemple initial ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Chapitre
1
Hypothèses et définitions
Les concepts et éléments de détermination fondamentaux sont fournis dans ce chapitre qu’il faut lire avec
grande attention : les informations qui s’y trouvent sont importantes et attendues par les jurys.
1 Introduction
1.1 Définition
Définition — Théorie des mécanismes
La théorie des mécanismes, dont seuls les concepts initiaux sont présentés dans la suite, est une démarche
intellectuelle permettant d’identifier, sur un modèle particulier d’un mécanisme, supposé pertinent et composé
uniquement de solides indéformables :
— la présence ou non de contraintes géométriques sur les positionnements relatifs des solides composant le
modèle adopté et liés les uns aux autres par des liaisons ;
— ou le fait que certaines composantes des actions mécaniques de ces différentes liaisons entre les solides du
modèle adopté puissent ou non être déterminées.
Voir figure 1.1 page 4 pour un exemple d’étude possible.
. Le fait que les solides soient indéformables (ou au plus très faiblement déformables) est une condition
nécessaire de cohérence de l’étude à suivre, ce qui constitue la seule vraie limite de l’étude à suivre.
Pour information, cette initiation à la théorie des mécanismes :
— n’est pas au programme en filière MP du fait de l’absence de TP, indispensables pour valider les concepts ;
— mais elle est sensiblement plus développée en filière PT, où la connaissance des solutions technologiques
permet des analyses plus complètes.
1. Ainsi, sur l’exemple de la figure 1.1, il est donc bien entendu impossible de conclure de manière définitive en utilisant le seul
modèle géométrique fourni ... qui n’est qu’un des multiples possibles.
3
Chariot y⃗0
x⃗0
Annexe 7 : articulation de la cheville en tangage et roulis
Vis gauche
Vis droite
Annexe 6 : transmission de mouvement de l'articulation de la cheville
z⃗0
Cuisse Chariot
gauche
Chariot
droit
Tibia
Poulie motrice
Poulie réceptrice
Axe de roulis
Bielle
Ogauche
Vis
Bielle
Tibia droite
Axe de tangage
Chariot Pied y⃗0
(a) Vue générale, x⃗degrés de libertés, modèle volumique de la jambe et zoom sur la cheville.
0
Pivot
droit e Gl
Tibia
sièr iss
Hélicoïdale lis ièr Hélicoïdale
G e
Axe de roulis Chariot Pièce coudée Chariot
Bielle gauche inférieure droit
gauche
Pivot
Bielle Sphérique Sphérique
droite
Axe de tangage
Bielle Sphérique Sphérique Bielle
Pied Pied
gauche droite
6
(b) Modèle géométrique de la cheville utilisé pour l’étude en théorie des mécanismes et graphe des liaisons.
Figure 1.1 – Exemple de contexte en théorie des mécanismes : le robot Lola (Mines-Ponts PSI 2015).
Information culturelle — Dans ce cours se limitant strictement au programme officiel de la filière PSI,
seul le niveau d’analyse globale de la problématique doit être abordé mais il existe bien évidemment des
développements plus complets au delà de cette première approche très simple : abordées dans certaines
écoles d’ingénieurs et au niveau master, les méthodes associées font appel à des outils mathématiques plus
poussés parmi lesquels la théorie des graphes, les complexes de droites, les groupes de Lie, etc.
Les concepts associés à ces outils, implantés dans des codes de calcul des logiciels de conception ou de
simulation de haut niveau, permettent d’optimiser la conception de certaines structures particulièrement
complexes, telles que, entre autres, celles des robots parallèles où la limitation de la masse des pièces est un
véritable enjeu pour l’amélioration des performances dynamiques.
4
2.2 Validation par analyse des écarts
. Le résultat d’un calcul ou d’une simulation n’est valable que dans le cadre du modèle choisi : sa pertinence
vis-à-vis du système réel doit faire l’objet d’une interprétation de l’écart entre le résultat obtenu sur le modèle
(simulation) et la mesure sur le système réel.
. Il faut bien saisir que cette décomposition n’a qu’une valeur pédagogique car elle aide à mettre en place
une analyse cohérente en n’oubliant pas les mobilités internes ; en effet, d’un point de vue théorique, les deux
types de mobilités jouent bien évidemment le même rôle !
Remarque — Pour information (cela sera validé en TD), le nombre d’actionneurs utilisés pour la motorisation du système
permet souvent d’estimer la valeur de mu . Par ailleurs, l’identification des mobilités internes sans erreur demande un
certain entraînement, ce qui implique qu’il sera nécessaire de faire de nombreux exercices de difficulté croissante pour
gagner en assurance.
5
4.1 Introduction
Définition — Degré d’hyperstatisme d’un modèle
Le degré d’hyperstatisme h ∈ N associé à un modèle d’un mécanisme peut être évalué de deux façons :
— par une étude cinématique : il s’agit du point de vue géométrique, qui permet d’identifier le nombre de
contraintes géométriques de montage du modèle ;
— par une étude statique ou dynamique : il s’agit du point de vue en efforts, qui permet d’identifier le nombre
d’actions mécaniques de liaisons non déterminables dans le modèle.
Quand h = 0, le modèle est dit isostatique. Quand h > 0, le modèle est dit hyperstatique.
Il n’y a aucune corrélation entre le fait que tout ou partie d’un mécanisme puisse bouger et les contraintes
géométriques : ainsi, que le modèle comporte des mobilités utiles ou internes (m > 0) ou soit totalement
immobile (m = 0), il peut tout aussi bien être isostatique (h = 0) ou hyperstatique (h > 0).
. Attention, même si cela est très (trop !) souvent évoqué dans les ressources (livres, sites internet, etc. mais
également sujets de concours), la notion de système isostatique ou hyperstatique n’a absolument AUCUN
sens car il y a alors une complète confusion entre modèle et réalité.
Comme pour la mobilité m, la valeur du degré d’hyperstatisme h est associée au modèle choisi (et à son
niveau de raffinement dans la description) et non au mécanisme lui-même !
Même si cette notion est assez largement répandue (particulièrement en résistance des matériaux 2 , il ne faut
jamais oublier que la quantification du degré d’hyperstatisme ne peut (et donc ne doit !) raisonnablement être
réalisée que dans le cadre d’un modèle du mécanisme ... et non du mécanisme lui-même.
2. La résistance des matériaux sera étudiée en cycle ingénieur pour la filière PSI mais elle est au programme des filières PT et
TSI. Dans le cas de contraintes de montage, certaines pièces vont subir des efforts « internes » même en l’absence de sollicitations
extérieures et peuvent donc se déformer : cependant, comme on se limite aux solides indéformables en filière PSI, cela ne vous
concerne pas pour le moment (il ne s’agit, dans ce cours, que d’une introduction à la théorie des mécanismes) !
6
Ces deux hypothèses n’étant généralement pas précisées (et parfois même invalidées dès lors qu’il y a des pertes),
l’utilisation de ce point de vue est à éviter ... mais il faut être capable de l’utiliser si il est demandé.
4.4 Exemples
Exemple 1 — Montage de roulements pour guidage en rotation
Deux modèles du guidage de l’arbre (2) par rapport à la pièce (1) par l’intermédiaire de deux roulements à
billes sont fournis figure 1.2.
A B
(2) Modélisation
isostatique
(1)
A B #–
i
A B
(2) Modélisation
hyperstatique
(1)
Figure 1.2 – Guidage en rotation par roulements à billes : dessin technique et modèles.
#–
Dans les deux modèles proposés, il n’existe qu’une seule mobilité, la rotation autour de l’axe (A, i ).
■ Le modèle avec une liaison sphérique de centre A et une liaison sphère cylindre de centre B et de direction
#–
i est isostatique (h = 0) car il n’y a aucune contrainte géométrique de montage : en effet, si la distance
entre A et B n’est pas conforme, la liaison sphère-cylindre va permettre un positionnement longitudinal de
la pièce (2) par rapport à la pièce (1) sans forcer sur aucune des deux pièces.
■ Le modèle utilisant deux liaisons sphériques de centres A et B est hyperstatique de degré 1 (h = 1) par la
contrainte géométrique sur la distance entre les centres A et B qui doit nécessairement être identique sur les
deux pièces : le montage sera donc difficile (mais cela pourra tout de même fonctionner ensuite).
Exemple 2 — Suspension de roue avant de moto (qui existe sous cette forme également pour les
VTT afin d’encaisser les chocs, ainsi que sur certains vélos de ville)
Figure 1.3 – Suspension de moto à fourche (modèle proposé : deux pivots glissants en parallèle).
Il y a trois contraintes géométriques dans ce système de guidage en translation de la roue avant de moto... à
vous de les identifier (je vous laisse vérifier, on fera le bilan lors de la séance de cours et je vous conseille de
faire quelques dessins ci-dessous pour trouver les contraintes géométriques).
7
Exemple 3 — Table sur le sol
Pour le contact entre les pieds d’une table et le sol, il existe deux structures classiques :
— un contact supposé ponctuel sur quatre pieds (voir figure 1.4a) ;
— un contact selon deux segments (voir figure 1.4b).
(a) Table à quatre pieds supposés ponctuels. Mo- (b) Table « design » à deux pieds linéiques. Modèle
dèle proposé : quatre liaisons sphères-plans. proposé : deux liaisons cylindres-plans.
Figure 1.4 – Tables en contact avec un sol supposé plan.
■ Dans le 1er cas, il n’y a qu’une seule contrainte géométrique : les quatre points de contact entre les pieds et
le sol doivent nécessairement être coplanaires et il faut donc que les longueurs des pieds soient compatibles
(vous avez certainement déjà vécu la situation de composer sur une table bancale où l’ajout d’un papier sous
un pied permettait de lever l’incertitude et donc assurer la coplanéité des quatre pieds).
■ Dans le 2nd cas, c’est plus compliqué (je vous laisse estimer la valeur, on fera le bilan lors de la séance de
cours : la zone vierge de la page suivante est prévue pour noter vos réflexions !).
8
Chapitre
2
Formules de détermination
Le 1er chapitre a permis de mettre en place les définitions importantes et, en particulier, les notions de mobilité
(notée m) et de degré d’hyperstatisme (noté h). Les derniers exemples ayant montré la limite d’une simple
analyse géométrique, il est donc nécessaire de disposer de formules plus générales pour aborder les cas les plus
complexes : c’est l’objet de ce chapitre.
0 1 2 3 4 5
1 2 1 0 2 6
4 3 5 4 3 7
9
Propriété — Cas des structures hybrides
Dans une structure contenant des chaînes et des boucles et appelée « hybride » (voir figure 2.3), les parties
comportant des boucles seront étudiées indépendamment.
Dans ce cas, en utilisant l’exemple de la figure 2.3, le degré d’hyperstatisme du modèle est h = h1 + h2 ⩾ 0
avec h1 ⩾ 0 et h2 ⩾ 0 les degrés d’hyperstatismes de chacune des zones bouclées, à déterminer de la même
façon que pour les structures de boucles.
Zone Z1 : h1 ⩾ 0 Zone Z2 : h2 ⩾ 0
1 0 2 6 7 8
5 4 3 9
. Un calcul global donne exactement le même résultat, et pourrait donc être considéré comme correct ...
mais ça n’est pas le cas car ce calcul n’a aucun sens de manière théorique.
γ = Nℓ − Np + 1
La valeur du nombre cyclomatique γ déterminée par cette formule correspond au nombre de boucles indépen-
dantes dans le graphe des liaisons : voir exemple figure 2.4.
1 1 0 2 4
5
3 4
6
2 7 3 8 5
10
2.2 Approche cinématique, à privilégier en l’absence d’indications
L’écriture des fermetures cinématiques sur les γ boucles indépendantes du modèle (γ : nombre cyclomatique
défini précédemment) permet d’obtenir 6γ équations scalaires qu’on d’écrit sous la forme matricielle :
C·X=0
Nc inconnues cinématiques
rc m
rc [C1 ] Équations
Ec = 6γ équations cinématiques obtenues par principales
les γ fermetures cinématiques indépendantes
Lignes linéairement
h Hyperstatisme
dépendantes
Mobilité
m = Nc − rc ⩾ 0 et h = Ec − rc = 6γ − rc ⩾ 0
Par combinaison des deux relations précédentes, le degré d’hyperstatisme se détermine par la formule :
h = 6γ + m − Nc
11
2.3 Approche en effort (statique ou dynamique), à éviter sauf indication explicite
Rappel initial très important — Cette étude développée sur les efforts n’a de sens que pour un modèle pour
lequel toutes les liaisons sont (énergétiquement) parfaites ET avec au moins une action mécanique extérieure ...
sans quoi tous les torseurs d’actions mécaniques transmissibles sont incertains et, dans le cas d’absence d’effort
extérieur, identiquement nuls (voir cours de modélisation des actions mécaniques).
L’écriture des conditions d’équilibre (PFS) ou de mise en mouvement (PFD, vu dans quelques semaines) sur
les Np − 1 pièces mobiles (toutes sauf le bâti, évidemment impossible à isoler) composant le modèle du système
étudié permet d’obtenir des équations scalaires qu’on écrit sous forme matricielle :
S·Y+F=D
Ns inconnues de liaison
rs h
rs [S1 ] Équations
Es = 6(Np − 1) équations principales
issues du PFS ou du PFD
Lignes linéairement
m Mobilité
dépendantes
Hyperstatisme
m = Es − rs = 6(Np − 1) − rs ⩾ 0 et h = Ns − rs ⩾ 0
Par combinaison des deux relations précédentes, le degré d’hyperstatisme se détermine par la formule :
h = Ns + m − 6(Np − 1)
12
Dans ce cadre d’étude, on retrouve immédiatement la forme obtenue lors de l’étude en effort à partir de celle
obtenue lors de l’étude cinématique :
13
4.2 Avantages et inconvénients de l’isostatisme ou de l’hyperstatisme d’un modèle
4.2.1 Cas d’une solution isostatique
Une solution technique isostatique (donc sans contrainte géométrique) est généralement recherchée car, dans ce
cas, les conditions de montage sont relativement larges : en effet, d’un point de vue du modèle, il n’y a qu’une
surface de contact par mouvement bloqué et les petits défauts de fabrication ne compromettent pas le montage,
ce qui peut grandement diminuer la durée du montage, et donc le prix.
L’absence de surabondance de contacts pose cependant problème lors d’un effort extérieur conséquent, car celui-
ci est alors totalement repris par les points de contacts éléments ce qui peut provoquer déformations locales
et/ou vieillissement prématuré du système.
14
Chapitre
3
Exemple d’application
103
Hélicoptère juste au
1
contact du sol
avec de l'énergie
Présentation du système étudié
Hélicoptère statique
cinétique de descente posé au sol
Le schéma cinématique du train escamotable arrière de l’hélicoptère de combat NH90, objet de l’étude proposée
Permettre au pilote de
dans le sujet SIA de la banque PT, session 2014 est fourni figure 3.1. La pièce (1) correspond au bâti (carlingue
Poids de poseretl'hélicoptère
de l’hélicoptère) la pièce (6)auest
solla roue de l’hélicoptère à rentrer lors des phases de vol.
Énergie
l'hélicoptère sans l'endommager dissipée
Train d'atterrissage
Modélisation cinématique
d'une jambe du train principal
(a) Hélicoptère NH90 à trains escamotables (trains sortis et trains rentrés).
z
z5 # –
AD = a #– x + c #– z
# –
D AC = ax–3 #
# –
AB = bx#–3
# –
1
CD = z z#–5
#–
y = y#–3 = y#–4 = y#–5 = y#–6
5
B4 = (x#–4 ,y#–4 ,z#–4 ) et B5 = (x#–5 ,y#–5 ,z#–5 ) sont confondues
θ = ( #–
x , x#–3 ) = ( #– z , z#–3 )
y φ = ( x , x5 ) = ( #–
#– # – z , z#–5 )
α = (x3 , x6 ) = (z#–3 , z#–6 )
# – # –
A
4
Solide (6) de masse M (autres masses négligeables)
Pression pvérin dans le vérin (4) + (5) de section utile S
Pesanteur #– g = −g #–
3 C
x
z
B 6
15
2 Approche cinématique (à privilégier)
2.1 Analyse préparatoire
Le graphe des liaisons associé à cette modélisation est fourni sur la figure 3.2
Zone d’étude
Pivot d’axe (A, #–
y) Pivot d’axe (B, #–
y)
1 3 6
16
3 Approche en effort (à éviter sauf demande explicite)
3.1 Analyse préparatoire
Le graphe des liaisons et des actions mécaniques figure 3.3 avec les trois isolements proposés (qui seront justifiés
très prochainement dans les révisions en statique des systèmes de solides indéformables) :
1. pièce (5) seule
2. pièce (4) seule
3. association des pièces (3) et (6)
17
On en déduit alors les six équations suivantes :
#–
/ x → X13 − X43 cos(φ − θ) − Z43 sin(φ − θ) + 0 = 0
/ #–
y → Y13 − Y34 + 0 = 0
TRS
#–
z → Z13 + X43 sin(φ − θ) − Z43 cos(φ − θ) − M g = 0
/
#–
′
/ x → L13 − L45 + 0 = 0
#–
′
TMS en A / y → 0 − M45 − M gb cos φ = 0
#–
′
/ z → N13 + N45 +0=0
′
L45 = −L43 cos φ − N43 sin φ − aY43 sin φ
où, par projections dans B5 des expressions précédentes : M45 ′
= −aX43 sin(φ − θ) + aZ43 cos(φ − θ)
′
N45 = L43 sin φ − N43 cos φ − aY43 cos φ
3.2.4 Bilan
On obtient alors un système de :
— Es = 6(Np − 1) = 18 équations scalaires (6 par écriture du PFS : 3 pour le TRS + 3 pour le TMS) ;
— et Ns = 19 inconnues d’actions mécaniques transmissibles par les contacts surfaciques :
— les 5 composantes des torseurs des actions mécaniques transmissibles par chacune des 3 liaisons pivots
L3/1 , L4/3 et L5/1 , soient 15 composantes ;
— les 4 composantes du torseur des actions mécaniques transmissibles par la liaison pivot glissant L5/4 .
Remarque — On pourrait évidemment écrire ce système de manière matricielle comme indiqué dans le cours ou comme
fait dans l’étude cinématique ... mais c’est ici très lourd sans être indispensable pour conclure.
Comme deux des équations scalaires obtenues sont identiques, le rang du système d’équations de 18 équations
scalaires obtenu par l’étude en effort est évidemment rs = 17.
(
m = Es − rs = 18 − 17 = 1
La mobilité et le degré d’hyperstatisme valent donc
h = Ns − rs = 19 − 17 = 2
On en déduit qu’il y a deux contraintes géométriques de montage, les mêmes que celles mises en évidence
dans l’approche cinématique, ... ou que deux composantes d’actions mécaniques transmises dans les liaisons ne
pourront être déterminées, ce qui est plutôt le sens de la conclusion attendue dans cette étude en efforts.
18