Raouane Dob Smahi
Raouane Dob Smahi
Présenté par :
RAOUANE Mohammed
DOB Mohammed Naim
SMAHI Ahmed
Thème:
Raouane . M
Dédicace
C’est avec une grande émotion,
Smahi.A
Dédicace :
A mes chers parents, pour tous leurs sacrifices, leur amour, leur tendresse,
soutien moral ,
A toute ma famille ( DOB ) pour leur soutien tout au long de mon parcours
universitaire,
This work concerns the oil transport network within the Sonatrach group, and in
particular the Haoud el Hamra transport region. The Haoud el Hamra site is divided
into several storage and pumping parks. Indeed, a study on the crude oil pumping
station arriving from Bejaia is being carried out.
The latter is a set of combined subsystems. One of these systems is the oily water
treatment system. Our work focuses on the automation of the oily water treatment
station by a siemens programmable controller.
مل ــخص
ينقسم. وال سيما منطقة نقل حوض احلمراء، يتعلق هذا العمل بشبكة نقل البرتول ضمن جمموعة سوانطراك
هذا. جتري الدراسة على حمطة ضخ البرتول القادمة من جباية.موقع حوض احلمراء إىل عدة مناطق ختزين وضخ
يركز. أحد هذه األنظمة هو نظام معاجلة املياه الزيتية.األخري عبارة عن جمموعة من األنظمة الفرعية املدجمة
.عملنا بشكل أساسي على برجمة حمطة معاجلة املياه الزيتية بواسطة وحدة حتكم قابلة للربجمة من سيمنس
Keywords :
Siemens s7 300 , Tia portal , traitement des eaux huileuses , ob1 haoud elhamra
I
Liste des tableaux
II
Liste des figures
III
Figure III.14 : configurer un appareil.
Figure III.15 : Adresse Ethernet de la CPU.
Figure III.16 : Compilation et simulation
Figure III.17 : Configuration des appareils
Figure III.18 : connexion de projet
Figure III.19 : Adresse et commentaire
Figure III.20 : vue des pompes de la fosse de collecte des eaux huileuse étape 1
Figure III.21 : vue des pompes de la fosse de collecte des eaux huileuse étape 2
Figure III.22 : vue des pompes de la fosse de collecte des eaux huileuse étape 3
Figure III.23 : vue des pompes de la fosse de collecte des eaux huileuse étape 4
IV
Introduction Générale
Le transport par canalisation prend une importance de plus en plus grande à l’échelle
nationale comme à l’échelle mondiale, qui correspond à une augmentation constante des
quantités des produits transportés et de consommations en énergie.
C’est dans cette optique que les entreprises pétrolières algériennes du groupe
Sonatrach (Société Nationale de Transport et de Commercialisation des Hydrocarbures)
ont entrepris un vaste programme d’investissement visant à sécuriser l’approvisionnement
du pays en produits pétroliers, à travers un maillage intelligent de pipelines des différentes
zones du pays.
Dans ce projet, nous allons réaliser un système de contrôle automatique pour une
station de traitement des eaux huileuses à l’aide d’un automate programmable industriel
DCS S7_300 Siemens. Ce mémoire est structuré en trois chapitres comme suit :
Dans le dernier chapitre, nous commencerons par une description générale du système
des automates programmables SIEMENS à structures modulaire essentiellement le S7-300
et du logiciel associé TIA PORTAL V13. Après, nous élaborons un projet par ce logiciel
qui permet de contrôler et de commander la station de traitement des eaux huileuses.
1
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
I.1) Introduction
Dans les années 1930, commencent
les premières spéculations sur la
présence de pétrole dans le Sahara
algérien. Pendant la lutte de libération
nationale, à la fin des années 1950,
des compagnies françaises y
découvrent des gisements
d’hydrocarbures le pays a du pétrole
(gisement de Hassi Messaoud), et
surtout du gaz (Hassi R’Mel), ainsi les
premiers contrats d’exploration sont
Figure I.1: Le réseau de distribution du pétrole brut et du
signés avec des compagnies
condensât [2]
françaises et internationales[1] .
En 1963, est crée la compagnie nationale Sonatrach, comme outil pour la mise en œuvre de cette
politique pétrolière, et en 1969 le pays devient membre de l’OPEC (Organisation of the
Petroleum Ex-porting Countries) [1].
Entre 1970-1972, le gouvernement algérien prend le contrôle des ressources, à travers l’abolition
graduelle du régime des concessions et la nationalisation des compagnies étrangères. Au sein du
groupe Sonatrach, l’Activité Transport par Canalisation TRC est en charge de l’acheminement
des hydrocarbures, (pétrole brut, gaz, GPL et condensât), depuis les zones de production,
jusqu’aux zones de stockage, aux complexes GNL (Gaz de Pétrole Liquéfié), GPL (Gaz Naturel
Liquéfié), aux raffineries, aux ports pétroliers ainsi que vers les pays importateurs [1] (voir Fig.
I.1).
2
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
Le site HEH c’est le coeur de l’Algérie pétrolière et le plus important pour le dispatching du
gaz est quant à lui situé à Hassi R’mel, possède un réseau de pipeline de plus 12000 Km et
assure le transport du gaz naturel, du pétrole brut, du condensat et du GPL (gaz de pétrole
liquéfié).
Le site d’HEH est organisé sous la forme de plusieurs parcs de stockage et de pompage. Les
lettres de désignation des installations (oléoduc/pipeline) font référence aux lieux d’origine ou de
destination des produits : K (Skikda), Z (Arzew) , B (Bejaïa).
I.3) Historique :
En 1959, le premier oléoduc a été mis en exploitation. Ce dernier, est nommé OB1 (Oléoduc
Bejaia). Il fait le pompage du pétrole brut vers Bejaia. Il est d’une longueur de 668 km et d’un
diamètre de 24 pouces, reliant le centre de stockage au port pétrolier de Bejaia. Depuis cette
date, le parc de HEH n’a pas arrêté de s’agrandir. Il atteste les réalisations suivantes :
— 1959 : réalisation du parc de stockage OB1.
— 1959 : réalisation d’une centrale électrique.
— 1965 : réalisation du parc de stockage OZ1 (Oléoduc ArZew).
— 1965 : réalisation de la station de pompage SP1/OZ1.
— 1972 : réalisation du parc de stockage OK1 (Oléoduc SKikda).
— 1973 : réalisation de la station SP1/LNZ1.(ALgar ArZew).
— 1994 : réalisation de la station GPL/LR1.(ALgar hassi El Rmel)
— 1996 : réalisation du centre de distribution des hydrocarbures liquides (CDHL).
— 2003 : réalisation de la station de pompage SP1/OZ2.
— 2007 : réalisation de la station de pompage SP1/NH 1.(Nefta Haoud el Hamra).
— 2009 : réalisation de la station de pompage SP1/NK 1 (Nefta SKikda).
3
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
4
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
5
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
Le tableau suivant (Tab I.1) montre les différentes stations de pompage de la région HEH.
6
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
La station OB1 :
Est une station de pompage avec une canalisation de 24 pouces expédiant les produits
(pétroles bruts et condensât) vers le terminal de Bejaia sur une longueur de 660,701 Km. La
station OB1 possède un parc de stockage de 08 bacs à toit flottant de 35000 m 3 pour chacun,
et un bac de purges à toit fixe de 2900 m3. Ainsi, elle est équipée par 04 pompes boosters et
05 groupes d’électropompes (G.E.P) en série afin d’augmenter la pression. La station a été
mise en service en 1959 (la plus ancienne de HEH).
La station OZ2 :
Est une station de pompage avec une canalisation de 34 pouces expédiant le pétrole brut
vers le terminal d’Arzew sur une longueur de 801km. La station dispose sur les trois parc de
stockage 24 pouces, 34 pouces, 06 pompes boosters et 06 pompe principales turbopompes. La
mattachment et tormado cette station est pompe vers sicimé canalisateur de 28 pouces
expédient le pétrole brut vers le terminal d’Arzew OZ1.
La station OK1 :
Est une station de pompage avec une canalisation de 34 pouces expédiant le pétrole brut
vers le terminal de Skikda sur une longueur de 637,050 km. La station dispose d’un parc de
stockage de 08 bacs à toit flottant de 51200 m3 pour chacun des bacs, de 05 boosters et de 03
turbopompes. La station est mise en service en 1972.
La station NK1 :
Est une station de pompage avec une canalisation de 34 pouces expédiant le condensât
vers le terminal de Skikda. La station est mise en service en 2009.
7
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
* Utilités:
Unité de compresseur d’air
Unité mobile de génération d’azote
Unité de prétraitement d'eau brute
Unité de traitement d'eau potable
Système d'eau de service
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Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
Elle comprend le site de réalisation des pompes boosters et les systèmes associés, notamment :
o Pompes Boosters
* Utilités:
Unité de compresseur d’air
Collecteur de distribution d'azote avec une connexion à l'unité portable de
production d'azote
Package de traitement des eaux usées
Système de drainage fermé
Unité de traitement des eaux huileuses
Zone 3 : Manifold
Elle comprend le site de réalisation du manifold réception/expédition de type aérien, soit les
équipements suivants :
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Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
Le pétrole brut filtré est envoyé à l'aspiration des cinq pompes principales d'expédition de
pétrole qui opèrent en série pour générer une charge suffisante au point de raccordement avec
le pipeline ROB1. Les pompes principales d'expédition de pétrole fonctionnent en série (4 en
fonctionnement + 1 en secours commun). Le pétrole brut pompé est mesuré au travers d'un
débitmètre avant expédition [3].
* Système de MANIFOLD :
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Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
Le nouveau manifold est conçu pour permettre une certaine souplesse dans la réception et
l'expédition de pétrole brut à partir des trois parcs de stockage (OB1, OK1 et OZ1). Le
manifold comprend le système de tuyauterie avec un ensemble de vannes ayant les
caractéristiques suivantes:
La vanne d'isolement à bride avec entrée par le haut et entraînée par moteur électrique.
La position et d'autres signaux de vannes doivent être transmis à la salle de contrôle de
ROB1.
Les vannes seront contrôlées manuellement ou par des boutons poussoirs installés sur
place, ou à partir de la salle de contrôle de ROB1.
Pour les huit soupapes installées sur le collecteur à OZ2 dans le nouveau manifold, le
signal et l'état sont transmises à la salle de contrôle OZ2 et également à la nouvelle
station ROB1.
Des pompes de transfert de pétrole brut avec une capacité de 350 m3/h (1 en
fonctionnement + 1 en secours) sont reliées au manifold et servent à faciliter le
transfert inter-bacs ou à vidanger les bacs.
En plus des lignes de pétrole brut provenant des parcs de stockage (OB1, OK1 et OZ1), le
manifold est fourni avec différents collecteurs afin de faciliter la réception, l'expédition, le
transfert et le drainage du pétrole.
Pour la réception, le nouveau manifold recevra le pétrole brut à partir des lignes
suivantes:
o Deux lignes existantes de diamètre 30" reliant le manifold au CDHL (Centre de
Dispatching des Hydrocarbures Liquides)
o Les raccordements sont prévus sur les deux collecteurs de manière à alimenter le
nouveau manifold.
Pour l'expédition de pétrole brut, la nouvelle station sera équipée avec les lignes
suivantes :
o Une ligne de l'expédition de diamètre 24" reliant le nouveau manifold et la station
de pompage « booster » ROB1.
o La ligne de diamètre 40" reliant les trois manifolds existants dans OZ1 et OK1 et
la nouvelle pompe « booster » SP1-OZ2. Le raccordement de la nouvelle ligne
d'expédition avec les trois lignes d'expédition des manifolds existants est effectué
de manière à fournir du pétrole brut à la station de pompage « booster » existante à
OZ2.
11
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
Pour le remplissage / drainage des bacs, le nouveau manifold est relié à huit bacs du
parc OB1 afin de remplir et vidanger les bacs.
o Dans le but de transférer et de drainer des bacs, une ligne de diamètre 20" est
prévue, qui est reliée aux pompes de transfert de pétrole brut. Les lignes de
transfert de produit doivent être conçues de manière à permettre le transfert d'un
réservoir à un autre ou vers l'un des deux manifolds pour l'expédition de pétrole
brut de ROB1 ou OZ2.
Pour le drainage du manifold et des collecteurs, le nouveau manifold avec la
tuyauterie d'interconnexion sera fourni avec des lignes de drain en fonction des
exigences d'isolation.
o Les lignes de drain seront fournies avec une pente suffisante pour acheminer les
drains au système de drainage fermé par écoulement gravitaire.
Pour le drainage / transfert du bac de détente existant OY1,
o La vidange ou le transfert du bac OY1 sera effectué en utilisant la pompe de
transfert de pétrole brut fournie à la zone de manifold.
La nouvelle zone de manifold sera équipée d'un système de détection d'incendie et
d'extinction afin d'assurer la sécurité. Les vannes de raccordement supplémentaires seront
fournies sur le manifold pour l'expansion possible de l'avenir. Le manifold est protégé par des
soupapes de sécurité thermique [3].
- Pompes de suppression « BOOSTERS »
Le pétrole brut est expédié à partir des parcs de stockage à travers le manifold jusqu’à
l’aspiration des pompes «boosters». Les pompes «boosters» permettront d’augmenter la
pression du pétrole brut afin de fournir une pression suffisante à l’entrée des pompes
d’expédition. Les quatre pompes (3 en fonctionnement + 1 en secours) fonctionneront en
parallèle afin de pouvoir s’adapter aux exigences opérationnelles.
Afin d’assurer la sécurité des pompes «boosters», chacune d’entre elles est munie d’une ligne
de flux de circulation minimum (MCF) ligne utilisant une vanne de contrôle de débit.
Les caractéristiques des pompes «boosters» sont synthétisées ci-dessous :
12
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
L'unité de filtration se compose de cinq filtres de type panier (quatre filtres de service en
parallèle et un de secours). L'unité d'ensemble de filtration est conçue pour gérer 105% de la
capacité maximale d'export de la nouvelle station ROB1.
Chaque filtre est fourni avec un boîtier à ouverture rapide afin d’assurer la maintenance et le
nettoyage de l’équipement. Les filtres sont retirés après s’être assuré d’avoir drainé et ventilé
les capacités : des évents et des drains adéquats sont prévus ainsi qu’une connexion d'azote de
rinçage.
Des transmetteurs de pression différentielle sont prévus à travers chaque filtre afin d'assurer la
performance des filtres. Les points d'échantillonnage sont prévus en aval pour assurer
l'efficacité de la filtration.
Des soupapes de sécurité (PSV) sont prévues à l'aspiration du filtre, afin de protéger les filtres
d’une éventuelle surpression interne due à la dilatation thermique.
Equipement Filtres
Débit de service 580 m3/h (chacun)
Nombre total 5
(4 en fonctionnement + 1 en secours)
Spécification Maillage : 500 microns
13
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
Les pompes d’expédition sont contrôlées par un coupleur hydrodynamique afin de maintenir
le débit nécessaire au point de livraison selon le besoin opérationnel. Les débits requis au
point de livraison varient entre un minimum de 800 m3/h à un maximum de 2200 m3/h.
Chaque pompe d’expédition est équipée avec une ligne dédiée de Débit de Circulation
Minimum (Minimum Circulation Flow, ou MCF). Des vannes de régulation du débit sont
actionnées électriquement afin d'assurer la protection des pompes et des vannes motorisées
permettent l'isolation avec le système en aval. La régulation de pression et de débit est prévue
sur le collecteur de refoulement qui contrôlera la pression pour différents scénarios
d'exploitation en faisant varier la vitesse du moteur. Une protection supplémentaire sur le
refoulement de la pompe est effectuée par la présence de deux Vannes de Contrôle de
Pression (PCV) autorégulées pour libérer l'excès de pression dans le bac de détente.[3]
La ligne d'aspiration de chacune des pompes est protégée contre une éventuelle surpression
due à la dilatation thermique avec une PSV. Deux PCV permettent aussi de protéger les
pompes : si la pression n’est pas contrôlée par la première PCV, la deuxième s’ouvrira pour
acheminer le pétrole brut dans le bac tampon. Des protections supplémentaires contre une
surpression due à l’arrêt d’une pompe par les PSV sont prévues sur le collecteur de
refoulement des pompes.
- Comptage :
Le pétrole brut pompé à travers les pompes d’expédition est compté (mesuré) par un
débitmètre avant expédition et connecté au point de raccordement avant de l'envoyer à SP1-
BIS.
Le débitmètre est installé à la sortie et doit satisfaire aux exigences suivantes : l'incertitude
globale (les éléments primaires et secondaires) du système de mesure des opérations à chaque
14
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
point d'injection doit être inférieure à ± 1% en volume dans les conditions standard de
référence (température de 15°C et pression atmosphérique).
- Garde de racleur
La gare de racleur (gare de lancement) est prévue sur le pipeline d'expédition à la station
ROB1 pour l'enlèvement de l'eau courante, le nettoyage du pipeline (paraffine) et l'inspection
périodique.
La gare de racleur est équipée d’une PSV dimensionnée au cas feu et joue le rôle de
protection en cas d'incendie externe.
Le pipeline principal d'export est dimensionné pour une pression de refoulement de 87,3 barg
c’est-à-dire ayant les mêmes caractéristiques que le pipeline existant. Dans ce cas, le débit
maximal peut être acheminé à travers le pipeline est 1850 m3/h selon la pression requise à la
station SP1 BIS.
La capacité du bac de détente est déterminée de manière à fournir le temps de séjour suffisant
pour le rejet de pétrole brut à partir des PCV situées au niveau du pipeline principal en cas de
problème.
15
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
Le bac de détente TK-1101 est constitué d'un toit fixe avec un écran flottant interne. Le bac
est muni d'une cuvette de rétention pouvant contenir l'ensemble du volume stockage du bac de
détente en cas d'épandage accidentel de pétrole brut.
Le détail des caractéristiques du bac de détente et des pompes de retour sont indiquées ci-
dessous :
Les systèmes de drainage fermés permettent de collecter les produits liquides provenant de
l'équipement sous pression et de la tuyauterie associée tels que les drains liquides. Trois
systèmes de drainage fermé sont prévus respectivement à la zone de manifold, à la zone
pompes
Pompes d’expédition,
Collecteurs d’aspiration,
16
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
Collecteur de refoulement,
Lignes de recirculation,
Gare de lancement de racleur,
Filtres,
Les lignes de drainage venant des pompes de retour du bac de détente et leur manifold
de refoulement,
Les lignes de drainage allant des PSV et TSV au bac de détente,
Les autres lignes de drainage.
Les paramètres de conception des systèmes de drainage dont les suivants :
Le système d'air comprimé est composé d’une unité globale qui comprend les équipements
suivants :
Filtres,
Compresseur simple avec moteur ADF,
Refroidisseur d'air,
Récepteur d’air,
Réseau de distribution.
Le système de service d'air comprimé sera associé avec le récepteur d’air dans chaque zone.
La capacité du compresseur d'air est déterminée selon la demande maximale en air lors de la
mise en service et lors de l’opération de nettoyage du pipeline.[3]
17
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
Un seul compresseur est nécessaire pour ce système mobile de génération d’azote étant donné
que le système est requis pour un fonctionnement intermittent uniquement.[3]
Système diesel :
Le système diesel est prévu dans la zone de la station principale. Il est composé des
équipements suivants :
18
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
Les eaux huileuses recueillies dans toutes les zones de la station sont acheminées vers le
collecteur d'entrée, et ensuite acheminées vers l'unité de traitement des eaux huileuses qui se
compose de l'équipement suivant :
19
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
La qualité de l'eau traitée sera telle que requis par le décret exécutif n° 06-141 définissant les
limites des valeurs des effluents liquides industriels.
L'eau traitée est envoyée au bassin d'évaporation en utilisant la pompe de transfert de l'eau
traitée. La capacité de traitement de l’unité est de 3 m3 / jour.
L'eau brute provenant d'un puits satisfait plusieurs usages dans les installations de ROB1.
Cette eau douce est traitée de manière à être consommable pour les différents utilisateurs. Les
systèmes d'eau sont séparés en trois catégories basées sur l'utilisation et l’exigence de
traitement dans les installations :
20
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
La qualité de l'eau traitée doit satisfaire aux exigences spécifiées dans le décret exécutif n°06-
141 définissant les limites des valeurs des effluents liquides industriels.
C. Bassin d’Evaporation
Le bassin d’évaporation sera partitionné pour recevoir les eaux usées traitées et les eaux de
pluie collectées via les caniveaux.
Le bassin d'évaporation est divisé en deux sections, dont une est en béton résistant à l'acide
qui servira à l'unité de traitement de l’eau domestique et de l'eau huileuse. La deuxième est en
béton avec un revêtement intérieur pour les drains provenant des unités de traitement de l'eau
brute et de l'eau potable qui contiennent des produits chimiques.
La capacité du bassin d'évaporation est déterminée sur la base de la quantité de génération des
eaux de rejet.
Le but du système de traitement des eaux huileuses est de traiter toutes les eaux de
l’installation potentiellement polluées d’huile (Fig. I.3). Le système est constitué de :
21
Chapitre I [La Region De Transport Haoud-El-Hamra (RTH)]
séparateur lamellaire.
fosse de collecte de l’huile récupérée, avec pompe de vidange.
système de collecte et traitement des boues.
filtres à charbon actif : subviennent à éliminer n’importe quelle particule de huile
résidu dans l’eau.
fosse d’évaporation qui contient l’eau traité, avec pompes de vidange.
I.8) Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté l’historique et l’ensemble du site HEH. La station
de pompage OB1, qui assure le pompage de condensât sur la ligne OB1, a été présentée.
Enfin, une description du système de traitement d’eaux huileuses est envisagée [3].
22
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
II.1) Introduction :
Ce chapitre fait l’objet d’une présentation des principes de base du fonctionnement de la
station de traitement des eaux huileuses. Ainsi, la présentation des différents instruments
(capteurs/actionneurs) utilisés dans le contrôle automatique de la STEH.
L’eau recueillie par le collecteur, remplie la fosse des eaux huileuses. A l’intérieur de la fosse
un couple de pompes (une en marche, l’autre en stand-by) assure le renvoi de l’eau huileuse à
l’intérieur du séparateur API, où il y a une première séparation entre l’eau et de l’huile. En
fait, l’huile qui flotte sur la surface libre de l’eau est prise par le biais d’un Skimmer qui
assure son transfert dans une autre fosse consacrée. L’eau traitée est envoyée dans un
séparateur lamellaire qui facilite la coalescence des particules d’huiles. Un Skimmer subvient
à envoyer la couche huileuse qui flotte sur la surface libre de l’eau à une fosse de recueil de
l’huile [4].
L’eau partiellement traitées est recueillie dans un compartiment ultérieur où elle est
renvoyée de nouveau :
23
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
24
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Si le niveau de l’eau dans la fosse TK01 est plus bas que le niveau très bas, le
système sera bloqué complètement.
Si le niveau de l’eau dans la fosseTK01 atteint le niveau haut, la pompe principale
P01 A/B entre le deux pompes submergés commence le pompage de l’eau de la
fosse vers le canal ouvert de collecte.
Si le niveau de l’eau dans la fosse TK01 atteint le niveau très haut, P01 A et P01 B démarrent
simultanément
La Séparation d’huile API est largement appliqué pour retirer de l’eau huileuse, le fuel, les
huiles, les graisses, les produits pétroliers légers et les solides en suspension.
Une fois que la vitesse d’afflux est réduite dans le réservoir, des fractions lourdes se
déposent sur le fond pendant que les particules d’huile remontent à la surface du séparateur
API. L’eau affluente à traiter est envoyé dans un réservoir en forme de rectangle (Fig. II.3).
25
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Ces parties légères peuvent flotter vers la surface et peuvent être collectées à travers un
tuyau d’extraction (Skimmer) et évacuées vers un réservoir de stockage d’huile séparé.
Les métaux lourds (solides en suspensions, sable ou autres), se déposent dans la première
partie du réservoir et sont enlevés comme de la boue à travers 04 pompes submersibles
installées au fond de chaque trémie. Dans les conditions normales, le cycle opératif est
nécessaire pour éviter le bouchage des trémies [4].
26
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Si le niveau de l’eau est bas , la pompe est démarrer pour pompes la boue vers la
fosse lits de séchage de boue.
Si le niveau de l’eau est très bas, la pompe s’arrête.
27
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
L’eau traitée par le séparateur lamellaire est évacuée vers un réservoir de stockage
positionné près de l’affluent du barrage. Dans ce réservoir, des pompes submersibles sont
installées pour l’évacuation de l’eau, ou en cas exceptionnel pour alimenter la filtration à
charbon actif (FigII.5) [4].
28
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Si le niveau de l’eau dans le bassin TK02 est inférieur au niveau bas deTK02, les pompes sont
arrêtées.
Elément Code E/S Type d’E/S
Capteur de niveau très haut NVTH04A Entrée Logique
Capteur de niveau haut NVH04 Entrée Logique
Capteur de niveau bas NVB04 Entrée Logique
Marche/arrêt Pompe submersible P07A Sortie Logique
Marche/arrêt Pompe submersible P07B Sortie Logique
Vanne RB01 Sortie Logique
Vanne RB02 Sortie Logique
Vanne RB03 Sortie Logique
Vanne VAN03 Sortie Logique
29
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
30
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Si le niveau de l’eau dans la fosse de huile séparée atteint le niveau haut NVH06.
Le Master des deux pompes submergées P04 A/B démarrer pour pomper l’eau de
la fosse vers le bac d’attente.
Si le niveau de l’eau dans la fosse de huile séparée atteint le niveau très haut
NVTH06, P04 A et P04 B démarrent simultanément.
Si le niveau de l’eau dans la fosse de huile séparée atteint le niveau bas NVB06,
P04 A et P04 B sont arrêtés.
31
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
32
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
33
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Les vannes :
La vanne est un dispositif permettant de régler le débit d’un fluide, ou d’un solide
pulvérulent s’écoulant comme un fluide, dans une conduite fermée ou dans un ouvrage ou
appareil à écoulement libre. Elle peut être commandée manuellement par un volant ou à
distance par un signal électrique ou pneumatique. On peut classer les vannes selon les critères
suivants :
Par la taille : depuis le simple robinet jusqu’à la vanne de régulation du débit
d’arrivée d’eau dans une centrale hydroélectrique.
Par la fonction : vanne régulatrice de débit, vanne de purge, vanne d’arrêt. . .
Par le principe employé : vanne papillon, vanne à boisseau, vanne à trois vois. . .
Par le système de commande : manuelle, électrovanne.
Vanne Tout Ou rien :
Les vannes automatique tout ou rien(TOR) sont des équipements automatisés dont le rôle
est d’interrompre ou de permettre le passage d’un fluide (gaz ou liquide) dans une tuyauterie
ou d’aiguiller le passage d’un solide. Ces Vannes Sont Installées :
34
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Pompe submersible :
Une pompe submersible pour eaux huileuses est le système idéal pour vider les petits bassins,
les puits, les fossés remplis d’eau, les réservoirs et les citernes d’eau de pluie. Souvent
capables de supporter les particules allant jusqu’à 3 centimètres, et de taille réduite, donc
facilement transportables (Fig.II.12).
35
Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Une pompe volumétrique est une pompe dans laquelle une certaine quantité de fluide
(emprisonnée) est forcée à se déplacer jusqu’à l’orifice de sortie. Le débit d’une pompe
volumétrique est proportionnel à la vitesse d’actionnement des ses éléments mobiles et
dépend très peu de la pression de refoulement (par contre, l’énergie consommée par la pompe
est proportionnelle à la différence de pression entre la sortie et l’entrée de la pompe). Les
pompes volumétriques sont d’une grande diversité. Dans les bases de données de brevets,
elles portent le nom de (pompes à déplacement positif) (Fig. II.13) [5]
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Chapitre II [La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
II.5) Conclusion :
Au début de ce chapitre nous sommes intéressés à la description des équipements de la
station de traitement des eaux huileuses. Les différentes parties de l’installation STEH sont
détaillées. Après, nous avons exposé les instruments de mesure et les actionneurs employés
dans la station et qui sont reliés entre eux avec un automate programmable siemens. En fin,
cet automate fait l’objet du chapitre suivant.
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
III.1) Introduction :
Un système est dit automatisé lorsque le processus qui permet de passer d’une situation
initial a une situation finale se fait sans intervention humaine, et que ce comportement est
répétitif chaque fois que les conditions qui caractérisent la situation initiale sont remplies.
L’automatisation conduit à une très grande rapidité, une meilleure régularité des résultats et
évite à l’homme des tâches pénibles et répétitives.
Ce chapitre sera consacré à la description des automates programmables SIEMENS à
structures modulaire essentiellement le S7-300 et du logiciel associé TIA PORTAL V12.
III.2) L’automatisme :
L’automatisme est la discipline traitant d’une part la caractérisation des systèmes automatisés et
d’autre part le choix de la conception et de la réalisation de la partie commande. Il s’agit donc
d’étudier les systèmes :
Réalisant leurs fonctions en relative autonomie.
Assurant un contrôle des performances par la mise en place possible d’une chaine de retour.
L’automatisation de la production consiste à transférer tout ou une partie des taches de
coordination, auparavant exécuteurs humains.
III.3) Objectif de l’automatisation :
Un système automatisé est toujours composé d’une partie commande (PC), et d’une partie
opérative (PO), pour faire fonctionner ce système, l’opérateur (personne qui va faire fonctionner
le système) va donner des consignes à la partie (PC), celle-ci va traduire ces consignes en ordres
qui vont être exécuté par la (PO).
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Une fois les ordres accomplis, la PO va le signaler à la PC (compte -rendu) qui va à son tour
le signaler à l’operateur, ce dernier pourra donc dire que le travail a bien été réalisé.
C’est la partie qui gère le fonctionnement du système automatisé, elle est général composée
d’un ordinateur qui contient dans ses mémoires un programme. Elle transmet les ordres aux
actionneurs de la partie opérative à partir :
Ce secteur de l’automatisme gère selon une suite logique le déroulement ordonné des
opérations à réaliser. Il reçoit des informations en provenance des capteurs de la Partie
Opérative, et les restitue vers cette même Partie en direction des pré-actionneurs et actionneurs.
Elle comporte en générale un boitier (appelé aussi bâti) contenant :
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Des actionneurs (transformant l’énergie reçu en énergie utile : moteur, vérin, lampe).
Des capteurs (transforment la variation des grandeurs physiques liée au fonctionnement
de l’automatisme en signaux électriques : capteur de position, de température, bouton
poussoir).
La partie relation (PR)
Sa complexité dépend de l’importance du système. Elle regroupe les différentes commandes
nécessaires au bon fonctionnement du procédé, c’est à dire marche/arrêt, arrêt d’urgence,
marche automatique, etc. L’outil de description s’appelle le Guide d´Etudes des Modes de
Marches et d’Arrêts (GEMMA). Les outils graphiques, que sont le GRAFCET et le GEMMA,
sont utilisés par les automaticiens et les techniciens de maintenance.
III.5.1) Historique :
Les Automates Programmables Industriels (API) sont apparus aux Etats-Unis vers la fin des
années soixante, à la demande de l'industrie automobile américaine (General Motors) qui
réclamait plus d'adaptabilité de leurs systèmes de commande.
Les ingénieurs américains ont résolu le problème en créant un nouveau type de produit nommée
automates programmables. Ils n’étaient rentables que pour des installations d’une certaine
complexité, mais la situation a très vite changée, ce qui a rendu les systèmes câblés obsolètes.
De nombreux modèles d'automates sont aujourd'hui disponibles ; depuis les nano automate bien
adaptés aux machines et aux installations simples avec un petit nombre d’entrées/sorties,
jusqu'aux automates multifonctions capables de gérer plusieurs milliers d’entrées/sorties et
destinés au pilotage de processus complexes.
Un automate programmable industriel (API) est une machine électronique spécialisée dans la
conduite et la surveillance en temps réel de processus industriels et tertiaires. Il exécute une
suite d'instructions introduites dans ses mémoires sous forme de programmes, et s'apparente par
conséquent aux machines de traitement de l'information.
Trois caractéristiques fondamentales le distinguent des outils informatiques tels que les
ordinateurs utilisés dans les entreprises et le tertiaire :
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Le choix d'un automate programmable est en premier lieu le choix d'une société ou d'un
groupe et les contacts commerciaux et expériences vécues sont déjà un point de départ.
Les grandes sociétés privilégieront deux fabricants pour faire jouer la concurrence et pouvoir
se retourner en cas de perte de vitesse de l'une d'entre elles.
Le personnel de maintenance doit toutefois être formé sur ces matériels et une trop grande
diversité des matériels peut avoir de graves répercussions.
La possession d'un logiciel de programmation est aussi source d'économies (achat du logiciel
et formation du personnel). Des outils permettant une simulation des programmes sont
également souhaitables.
Nombre d'entrées / sorties : le nombre de cartes peut avoir une incidence sur le nombre
de racks dès que le nombre d'entrées / sorties nécessaires devient élevé.
Type de processeur : la taille mémoire, la vitesse de traitement et les fonctions
spéciales offertes par le processeur permettront le choix dans la gamme souvent très
étendue.
Fonctions ou modules spéciaux : certaines cartes (commande d'axe, pesage ...)
permettront de soulager le processeur et devront offrir les caractéristiques souhaitées
(résolution, ...).
Fonctions de communication : l'automate doit pouvoir communiquer avec les autres
systèmes de commande (API, supervision ...) et offrir des possibilités de communication
avec des standards normalisés (Profibus ...).
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Ces quatre opérations sont effectuées continuellement par l'automate (fonctionnement cyclique)
[7]
III.8) Langage de programmation pour API
Les programmes utilisés avec les API peuvent être écrits dans différents formats.
Pour que les ingénieurs ayant peu de connaissances en programmation puissent élaborer des
programmes pour les API, le langage à contacts a été conçu. La plupart des fabricants
d’automates ont adopté cette méthode d’écriture des programmes.
Toutefois, puisque chacun a eu tendance à développer ses propres versions, une norme
internationale a été établie pour le langage à contacts et, par voie de conséquence, pour toutes
les méthodes de programmation employées avec les API [8]
La norme IEC 1131-3 définit cinq langages qui peuvent être utilisés pour la programmation
des automates programmables industriels. Ces cinq langages sont :
III.8.1) Le langage LD (Ladder Diagram) :
C’est une représentation graphique d’équations booléennes combinant des contacts (en entrée)
et des relais (en sortie). Il permet la manipulation de données booléennes, à l’aide de
symboles graphiques organisés dans un diagramme comme les éléments d’un schéma électrique
à contacts. Les diagrammes LD sont limités à gauche et à droite par des barres d’alimentation.
Un programme IL est une liste d’instructions. Chaque instruction doit commencer par une
nouvelle ligne, et doit contenir un opérateur, complété éventuellement par des modificateurs et,
si c’est nécessaire pour l’opération, un ou plusieurs opérandes, séparés par des virgules (’,’).
Une étiquette suivie de deux points (’:’) peut précéder l’instruction. Si un commentaire est
attaché à l’instruction, il doit être le dernier élément de la ligne. Des lignes vides peuvent être
insérées entre des instructions. Un commentaire peut être posé sur une ligne sans instruction
[9].
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
C’est est un langage graphique. Il permet la construction d'équations complexes à partir des
opérateurs standards, de fonctions ou de blocs fonctionnels.
Les principales fonctions sont :
L’énonce RETURN (peut apparaître comme une sortie du diagramme, si liaison
connectée prend l’état booléen TRUE, la fin du diagramme n’est pas interprétée.
Les étiquettes et les sauts conditionnels sont utilisés pour contrôler l’exécution du
diagramme. Aucune connexion ne peut être réalisée à droite d’un symbole d’étiquette
ou de saut.
Saut à une étiquette (le nom de l’étiquette est « LAB »).
III.8.4) Le langage ST (Structured Text) :
Un langage textuel de haut niveau dédié aux applications d’automatisation. Ce langage est
principalement utilisé pour décrire les procédures complexes, difficilement modélisables avec
les langages graphiques. C’est le langage par défaut pour la programmation des actions dans
les étapes et des conditions associées aux transitions du langage SFC.
Un programme ST est une suite d’énoncés. Chaque énoncé est terminé par un point-
virgule
(« ; »). Les noms utilisés dans le code source (identificateurs de variables, constantes, mots
clés du langage...) sont délimités par des séparateurs passifs ou des séparateurs actifs, qui ont
un rôle d’opérateur. Des commentaires peuvent être librement insérés dans la programmation.
III.8.5) Le langage SFC (Sequential Function Chart), ou GRAFCET :
C’est un langage graphique utilisé pour décrire les opérations séquentielles.
Le procédé est représenté comme une suite connue d’étapes (états stables), reliées entre elles
par des transitions, une condition booléenne est attachée à chaque transition. Les actions dans
les étapes sont décrites avec les langages ST, IL, LD ou FBD.
Les principales règles graphiques sont :
- un programme SFC doit contenir au moins une étape initiale.
- une étape ne peut pas être suivie d’une autre étape.
- une transition ne peut pas être suivie d’une autre transition.
L’automate utilisé dans notre projet appartient à la gamme SIMATIC S7 de SIEMENS ;
Le S7-300 « CPU 315-2 PN/DP », qui est un automate modulaire pour les applications d’entrée
et de milieu de gamme, avec possibilité d’extensions jusqu’à 32 modules, et une mise en réseau
par l’interface multipoint (MPI), profibus et industrial Ethernet.
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
o Le processeur :
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Ils assurent le rôle d'interface entre la CPU et le processus, en récupérant les informations sur
l'état de ce dernier et en coordonnant les actions.
Plusieurs types de modules sont disponibles sur le marché selon l'utilisation souhaitée :
Modules TOR (Tout Ou Rien): l'information traitée ne peut prendre que deux états
(vrai/faux, 0 ou 1 ...). C'est le type d'information délivrée par une cellule
photoélectrique, un bouton poussoir ...etc.
Modules analogiques : l'information traitée est continue et prend une valeur qui évolue
dans une plage bien déterminée. C'est le type d'information délivrée par un capteur
(débitmètre, capteur de niveau, thermomètre...etc.).
Modules spécialisés : l'information traitée est contenue dans des mots codes sous forme
binaire ou bien hexadécimale. C'est le type d'information délivrée par un ordinateur ou
un module intelligent.
L’alimentation
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Elle a pour rôle de fournir les tensions continues nécessaires aux composants avec debonnes
performances, notamment face aux microcoupures du réseau électrique qui constitue la source
d’énergie principale. La tension d’alimentation peut être de 5V, 12V ou 24V.
D’autres alimentations peuvent être nécessaires pour les châssis d’extension et pour les modules
entrées/sorties. Un onduleur est nécessaire pour éviter les risques de coupures non tolérées.
Liaisons de communication
« Totally Integrated Automation » apporte une réponse optimale à toutes les exigences et
offre un concept ouvert vis à vis des normes internationales et de systèmes tiers. Avec ses six
principaux caractéristiques systèmes et robustesse, Le TIA Portal accompagne l'ensemble du
cycle de vie d'une machine ou d'une installation. L'architecture système complète offre des
solutions complètes pour chaque segment d'automatisation sur la base d'une gamme de produits
complète[13]
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
b) Vue du projet
L’élément « Projet » contient l’ensemble des éléments et des données nécessaires pour mettre
en œuvre la solution d’automatisation souhaitée.
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
La fenêtre de travail permet de visualiser les objets sélectionnés dans le projet pour
être traités. Il peut s’agir des composants matériels, des blocs de programme, des
tables des variables, des HMI,…
La fenêtre d’inspection permet de visualiser des informations complémentaires sur un
objet sélectionné ou sur les actions en cours d’exécution (propriété du matériel
sélectionné, messages d’erreurs lors de la compilation des blocs de programme,…).
Les onglets de sélection de tâches ont un contenu qui varie en fonction de l’objet
sélectionné (configuration matérielle, bibliothèques des composants, bloc de
programme, instructions de programmation).
Cet environnement de travail contient énormément de données. Il est possible de
masquer ou réduire certaines de ces fenêtres lorsque l’on ne les utilise pas.
Il est également possible de redimensionner, réorganiser, désancrer les différentes
fenêtres.
- Adressage des E/S
Pour connaitre l’adressage des entrées et sorties présentes dans la configuration matériel, il
faut aller dans « Appareil et réseau » dans le navigateur du projet. Dans la fenêtre de travail,
on doit s’assurer d’être dans l’onglet « Vue des appareils » et de sélectionner l’appareil voulu.
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
On sélectionne la CPU puis à l’aide des deux petites flèches (voir figure), on fait apparaitre
l’onglet « Vue d’ensembles des appareils ». Les adresses des entrées et sorties apparaisse. On
peut les modifier en entrant une nouvelle valeur dans la case correspondante.
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
- Mode : MPI
- Interface PG /PC : pc Adapter
- Adresse Ethernet de la CPU
Toujours dans les propriétés de la CPU, il est possible de définir son adresse Ethernet. Un
double clic sur l’icône Ethernet de la station fait apparaitre la fenêtre d’inspection permettant
de définir ses propriétés.
Pour établir une liaison entre la CPU et la console de programmation, il faut affecter aux deux
appareils des adresses appartenant au même sous réseau. L’adresse utilisée est 192.168.0.2 de
l’automate.
- WinCC sur TIA portal
WinCC (TIA portal) est un logiciel d’ingénierie pour la configuration de pupitres SIMATIC, de
PC industriel SIMATIC et de PC standard par le logiciel de visualisation. Le SIMATIC
WinCC dans le TIA portal fait partie d’un nouveau concept d’ingénierie intégré qui offre un
environnement d’ingénierie homogène pour la programmation et la configuration de solution
de commande, de visualisation d’entrainement, c’est le logiciel pour toutes les applications
IHM allant de solutions de commande simples avec basic panels aux applications SCADA pour
système multipostes basé sur PC.
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
3. Nous sommes dans la vue du portail, cette vue ou plutôt « Présentation », nous permet
de réaliser une configuration rapide et plus intuitive de nos équipement que dans la
vue du projet. Pour naviguer entre la deux vue, il nous suffit de cliquer sur « vue du
projet » ou « vue du portail » en bas à gauche.
4. Pour créer un projet dans la vue du portail, il faut sélectionner l’action « Créer un
projet». On peut donner un nom au projet, choisir un chemin où il sera enregistré,
indiquer un commentaire ou encore définir l’auteur du projet.Une fois que ces
informations sont entrées, il suffit de cliquer sur le bouton « créer »
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
6. Nous sommes à présent sur la fenêtre de mise en route. C’est ici que nous allons
configurer nos équipement. Supposons que nous souhaitons récupérer le programme
d’un Automate S7-300. Pour ce faire définissons le matériel en cliquant sur configurer
un appareil.
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
7. C’est dans cette vue que nous allons pouvoir programmer notre API. Nous trouverons
l’architecture de notre projet sur la gauche de l’écran.
Si la vue des appareils ne s’est pas affichée automatiquement, nous pouvons y accéder en
cliquant sur le dossier « PLC_1 » puis « Configurer des appareils ». Nous allons donner une
adresse IP à notre CPU.
Pour se faire, nous cliquons sur la représentation graphique du port Ethernet de la CPU puis
sur l’onglet propriété en bas de l'écran.
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
9. Sélectionner la carte réseau du PC puis cliquer sur lancer la recherche. Cette méthode
fonctionnera si le pc est situé sur le même réseau.
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Si nous souhaitons charger un projet dans l’automate, la méthode ne change pas, il nous suffit
d’ouvrir un projet existant et de nous mettre sur le même réseau que notre automate. Cliquons
ensuite sur « Liaison en Ligne » pour nous connecter puis sur le bouton avec la flèche vers le
bas.
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Figure III.20 : vue des pompes de la fosse de collecte des eaux huileuse étape 1
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Figure III.21 : vue des pompes de la fosse de collecte des eaux huileuse étape 2
Ensuit dans la figure III.22 nous cochons sur la case bit numéro 1et nous voyons la montée
du niveau de l'eau jusqu'à NVTH01 et la pompe 1 démarre.
Figure III.22 : vue des pompes de la fosse de collecte des eaux huileuse étape 3
Et a la fin dans la figure III.23 nous couchons la case du bit numéro 0 et nous voyons ainsi
que la pompe 2 démarre et le niveau de l'eau monte jusqu’ à NVTH01.
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Chapitre III [Automatisation De La Station De Traitement Des Eaux Huileuses]
Figure III.23 : vue des pompes de la fosse de collecte des eaux huileuse étape 4
III.12) Conclusion :
Au début de ce chapitre, une description générale du système DCS est envisagée. Ensuite,
la partie qui concerne l’automatisation ou la programmation des différents systèmes de la
station est entamée. Les programmes sont implémentés dans l’automate S7-300, grâce au
logiciel de conception de programmes pour des systèmes d’automatisation « TIA portal V13 »
de SIEMENS. Le teste par simulation d’une partie de la station qui est la fosse de collecte des
eaux huileuses constituée de deux pompes submersibles a donnés des résultats satisfaisants.
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Conclusion Générale :
Ce travail a été pour nous une occasion de maitriser la réalisation des systèmes
automatisés basés sur des automates programmables. Cette opération d’engineering,
habituellement réalisé par des sociétés étrangères a pu être réalisée grâce aux
connaissances théoriques et pratiques acquises pendant tout notre cursus universitaire.
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[Références bibliographiques]
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