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Diapo Epvd G2 Eco Unilu 2020-2021

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COURS DES

ECONOMIES DES PAYS


EN DEVELOPPEMENT

PAR LE PROFESSEUR KILONDO NGUYA DIDIER


FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES
ET DE GESTION
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
1
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021
FRACTURE IDEOLOGIQUE DU MONDE DANS LES
ANNEES 1950

2
LE MONDE : FRACTURE NORD-SUD (1)

3
CONTEXTE DU DEVELOPPEMENT (1)

Le concept nait Le 20 janvier 1949,


dans son discours sur l'état de l'Union,
le président des États-Unis Harry
Truman emploie pour la première fois
le mot « sous-développé »
(underdeveloped)

« Il nous faut lancer un nouveau programme qui soit


audacieux et qui mette les avantages de notre avance
scientifique et de notre progrès industriel au service de
l'amélioration et de la croissance des régions sous-
développées. Plus de la moitié des gens dans le monde vit
dans des conditions voisines de la misère. Ils n'ont pas assez
à manger. Ils sont victimes de maladies. Leur pauvreté
constitue un handicap et une menace, tant pour eux que pour
les régions les plus prospères ».
4
CONTEXTE DES THEORIES
MODERNISATRICES
UN DOUBLE CONTEXTE
LA FIN DE LA FIN DE LA
LA 2ème COLONISA-
GUERRE TION AU
MONDIALE SUD
Harry S. Truman (May 8, 1884 –
December 26, 1972) was the 33rd
President of the United States (1945–
1953), taking office upon the death of
Franklin D. Roosevelt. 5
CONTEXTE DU DEVELOPPEMENT

DVLP = PASSAGE DU TRADITIONNEL AU MODERNE

SOCIETES PASSAGE
SOCIETES
TRADITION MODERNES
-NELLES PROCESSUS

 DOMINANTE
 DOMINANTE
URBAINE ET
AGRAIRE
INDUSTRIELLE
 FAMILLE ELARGIE
THEORIES  FAMILLE
ET
DE NUCLEAIRE
COMMUNAUTAIRE
MODERNISA-  SALARIAT
 SALARIAT FAMILIAL
TION MODERNE ET
 PESANTEUR
INDUSTRIEL
SOCIALE
 LIBERALISME
THEORIES DE MODERNISATION

LES THEORIES DE MODERNISATION TOUCHENT :


SPERE SPHERE SPHERE
ECONOMIQUE SOCIALE POLITIQUE
STRATEGIES FAVORISER
RUPTURE DES
NATIONALISTES L’EMERGENCE
ALLEGEANCES
D’INDUSTRIALI- D’UN NOUVEAU
TRADITIONNELLES
SATION BLOC SOCIAL

ROMPRE AVEC LE
NATIONALISATION RATIONALISATION
CERCLE VICIEUX
DES STRUCTURES DE L’AUTORITE
DE LA
DE
DEPENDANCE
L’ADMINISTRATION
ECONOMIQUE
NOUVEAUX
DIVERSIFIER LES MECANISMES DE
STRUCTURES PROMOTION DES REGULATION
ECONOMIQUES DE CADRES LOCAUX POLITIQUE ET
LA RENTE SOCIALE 7
LE DEVELOPPEMENT EN QUESTION

DVLP = PASSAGE A LA MODERNITE


THEORIES MODERNISATRICES = MODELE DE PROGRES ET
DES CONNAISSANCES

ACCUMULATION DU
INDUSTRIALISATION
CAPITAL

CROISSANCE ECONOMIQUE
PROPAGATION DES AVANTAGES AUX MASSES
POPULAIRES SOUS EFFET DE DIFFUSION
VERTICALE : DES RICHES VERS LES PAUVRES
8
APPROCHE
DEVELOPPEMENTALISTE
« Le développement est un processus devant permettre
aux “sociétés traditionnelles” des pays sous-développés,
grâce à des investissements massifs, de décoller. Partant
de cette étape initiale, une fois réunie les “conditions
préalables du démarrage”, celles-ci pourront passer à
l’étape de “démarrage”, puis progresser vers la
“maturité” pour aboutir au stade final qui est la “société
de consommation de masse”. »
[W.W. ROSTOW, (1962) : p. 13]
« Un type de changement social qui peut-être obtenu
grâce à l’introduction d’innovations dans un système
social donné, en vue de produire un accroissement du
revenu et une amélioration du niveau de vie grâce à des
méthodes de production plus modernes et une meilleure
organisation sociale. »
9
[A. MATTELART, (1999)]
Rostow’s evolutionary ladder of
development (economic factors)

5 The age of high


Mass consumption

4 The drive to maturity:


economic and cultural
factors lead to increasing 3 Take-off: high
prosperity for all economic growth
and investment in
2 Pre-conditions for infrastructure
take-off: the West begins
assists development
through aid and 1 Traditional society:
industrial investment poverty, primary
production and
traditional values
APPROCHE
DEVELOPPEMENTALISTE
SOCIETE Organisation du type féodal et autarcique
TRADITIONNELLE Economie basée sur l’agriculture
Peu de progrès technique
Valorisation du profit et montée de l’optimisation
LES CONDITIONS Développement de l’épargne et de l’investissement
PREALABLES Amélioration des connaissances
Essor agricole, industriel et commercial
Diffusion des nouvelles techniques
LE DECOLLAGE Industries nouvelles ayant un rôle moteur
Essor agricole libérant la main-d’œuvre
Taux d’investissement supérieur à 10 %
Progrès technologique continus
LA MARCHE VERS LA Industrialisation généralisée à tous les secteurs
MATURITE Urbanisation et exode rural
Taux d’investissement supérieur à 20 %
L’ERE DE LA Besoins fondamentaux satisfaits
CONSOMMATION Développement du rôle de l’Etat 11
DES MASSES Important secteur tertiaire
QUE CONSTATE-T-ON ?
PRES DE ¾ DE
FORTE CROISSANCE L’HUMANITE
SOCIOECONOMIQUES

DEMOGRAPHIQUE PLUS DE 50% DE LA POP


DE MOINS DE 20 ANS
TRES DIVERSES
DES REALITES

ANALPHABETISME
CARACTERISTIQUES
MENTALITE RETROGRADE
SOCIO-
PLACE DE LA FEMME
CULTURELLES
LIMITEE AU PROCESSUS
FAIBLESSE DU PNB
AGRICULTURE A FAIBLE
CARACTERISTIQUES RENDEMENT
ECONOMIQUES INDUSTRIALISATION
FAIBLE
INSTITUTIONS CALQUEES
CARACTERISTIQUES SUR LE MODELE DE
POLITIQUES L’OCCIDENT
INSTABILITE POLITIQUE
12
QUE CONSTATE-T-ON ? : REALITES DIVERSIFIEES
LE SOUS-DVLP N’EST PAS SYNONYME DE
PAUVRETE :
 CERTAINS PAYS ETANT TRES RICHES
(OPEP)
 D’AUTRES TRES PAUVRES (PMA) (PPTE)

LE TAUX DE CROISSANCE NE DEFINIT PAS


NON PLUS LES PVD :
 CERTAINS PAYS DISPOSENT D’UN TAUX
DE CROISSANCE PLUS ELEVE QUE
CERTAINS PAYS RICHES

AUTRE CRITERE NON PERTINENT, CELUI


DU PIB : ON LUI PREFERE D’AUTRES
(IDH,NGUYA
Prof. KILONDO IPH,DidierISDH) 13
OBJECTIFS DU COURS
 EXPLIQUER LE
MAITRISE SOUS-
PAR LES
DEVELOPPEMENT
ETUDIANTS
OBJECTIF
GENERAL

DES
 EXPLORER LES
ORIGINES,
STRATEGIES DE
DES
POLITIQUES MISES
CARACTERIS
EN ŒUVRE POUR EN
TIQUES ET
SORTIR
DES
CONDITIONS
DU SOUS-  DISTINGUER LES
DEVELOPPE- DIVERSITES DES
MENT PAYS EN DVLP14
OBJECTIFS SPECIFIQUES DU COURS
ECLAIRER LA NUANCE ENTRE LE
DEVELOPPEMENT ET LE SOUS-
DVLP
DECRIRE LE SOUS-
DEVELOPPEMENT ET LES
A LA FIN DE DIVERSITES DES PAYS EN DVLP
CE COURS
EXPLIQUER LES THEORIES ET
L’APPRENANT LES FAITS QUI ENRACINENT LE
DOIT ETRE SOUS-DVLP
CAPABLE PRESENTER LES
DE(D’) : CARACTERISTIQUES DE
DIFFERENTES EXPERIENCES DE
DVLP SUIVIES PAR LES PED

PORTER UN ECLAIRAGE SUR LA


NOUVELLE PENSEE SUR LE DVLP
15
PLAN DU COURS

• DEVELOPPEMENT ET SOUS-
DEVELOPPEMENT : Une approche
1 conceptuelle
• LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
2 DEVELOPPEMENT
• THEORIES DE SORTIE DU SOUS-
3 DEVELOPPEMENT
• LES EXPERIENCES DE
4 DEVELOPPEMENT DES ECONOMIES
SOUS DEVELOPPEES
16
Chapitre Premier

LE « DEVELOPPEMENT » ET LE
« SOUS-DEVELOPPEMENT »
Une approche conceptuelle

17
QUID DU DEVELOPPEMENT ?
COMPREHENSION DES INEGALITES DES
CONDITIONS MATERIELLES D’EXISTENCE
COMPREHENSION DE LA NATURE DE LA
SITUATION DE LA PAUVRETE
MISE EN OEUVRE D’UN CHANGEMENT SOCIAL
PROFOND AFIN D’ASSURER AUX INDIVIDUS DES
CONDITIONS D’EXISTENCE DIGNES

EMPLOI EN PLUS GRAND NOMBRE


REPARTITION EQUITABLE D’UN REVENU
NATIONAL EN CROISSANCE
MEILLEURE EDUCATION ET SANTE

ESPERANCE DE VIE PLUS LONGUE


Prof. KILONDO NGUYA Didier 18
MODELE DE MODERNISATION REUSSIE
: FEI et RANIS s’inspirant de LEWIS
SECTEUR SECTEUR SECTEUR
PRIMAIRE SECONDAIRE TERTIAIRE

TERTIARISATION
DES ACTIVITES
SURPLUS DE ECONOMIQUES
SURPLUS LA M-O
INDUSTRIELLE
DE LA M-O
AGRICOLE
DVLP DES NTICS
MONDIALISATION

MECANISATION
ROBOTISATION
MECANISATION
DE L’AGRICUL.
LE CHAMP DU CONCEPT DVLP
ECONOMIQUES
C’EST UNE TOTALITE
QUI INCLUT DES

SOCIALES
APPROCHES

POLITQUES

INSTITUTIONNELLES

ET CULTURELLES 20
LE PROCESSUS DE DVLP
L’AMELIORATION DES CONDITIONS D’EXISTENCE

LA CROISSANCE DES REVENUS


ECONOMIQUES
OBJECTIFS

LEUR JUSTE REPARTITION

UN HAUT NIVEAU D’EMPLOI

C’EST UNE TRANSFORMATION SOCIALE


GLOBALE D’UNE SOCIETE AU SENS OU TOUS
LES ASPECTS DE LA VIE SOCIALE SONT
CONCERNES
1.Révolution verte et système industriel complet

APPROCHES DU DVLP
TROIS APPROCHES DU
DVLP

APPROCHE
APPROCHE
APPROCHE ALTERNA-
DEVELOPPE-
LIBERALE TIVE ET
MENTALISTE
ORTHODOXE
22
APPROCHE LIBERALE
LE DVLP EST UN PROCESSUS QUI MENE VERS UN ETAT
SEMBLABLE A CELUI DES PAYS AUJOURD’HUI DVLP
CE PROCESSUS DE TRANSPOSITION DES
DYNAMIQUES DE TRANSFORMATION ET
D’EVOLUTION DES SOCIETES OCCIDENTALES
PRISES COMME MODELE
LA MONETARISATION DEVIENT L’ELEMENT
UNIQUE D’APPREHENSION DES PROBLEMES
LE PROCESSUS DE DVLP CONSISTE A
ELIMINER LES OBSTACLES
(RELATIONS SOCIALES, POLITIQUES
ET CULTURELLES)

D’OÙ= MODERNISATION
APPROCHE ALTERNATIVE ET
ORTHODOXE
LE SOUS-DEVELOPPEMENT EST LE PRODUIT DU
DEVELOPPEPENT DES AUTRES
LES STRUCTURES PROPRES AUX PAYS SOUS-DVLP NE
DOIVENT PAS ETRE CONSIDERES COMME DES
OBSTACLES
IDEE DE DOMINATION ET D’EXPLOITATION
CRITIQUE GLOBALE DU CAPITALISME, DE LA
COLONIALISATION ET DE L’IMPERIALISME METTANT EN
EVIDENCE LES FACTEURS D’INEGALITES SOCIO-
ECONOMIQUES, LA NATURE DES RELATIONS SOCIALES
ET PROPOSE UNE THEORIE DE LA TRANSITION
THEORIES DE LA DEPENDANCE
THEORIES NEO-MARXISTES DE L’ECHANGE INEGAL
THEORIES NEO-CRITIQUES (ARMATYA SEN, etc.)
LA MODERNITE EN QUESTION
L’IDEE DE PROGRES, DE
DEVELOPPEMENT
L’EVOLUTIONNISME
REALITE HISTORIQUE
HISTORIQUE
DVLP = PROCESSUS
SOCIAL, CIVILISATION
MATERIELLE

INTERPRETATION
RIGOUREUSE DE
L’HISTORIQUE DU DVLP
MYHTHE NECESSITE
THEURAPEUTIQUE,
IDEOLOGIE ET DISCOURS
BASES SUR LA
CROISSANCE ECONOMIQUE
25
REALITES DU DVLP (1)
SUBORDONNER LE SECTEUR TRADITIONNEL AU
PROCESSUS DE MODERNISATION VIA
L’INDUSTRIALISATION

HOMOGENEISERLES SOCIETES DANS UNE


CONVERGENCE DES SOCIETES MODERNES
RESSEMBLANTES

•REMPLACER LES STRUCTURES ET LES


VALEURS TRADITIONNELLES PAR DES VALEURS
MODERNES (ETAT, FAMILLE)

PROMOUVOIRL’INDIVIDUALISME, LA
LAICITE…

PERSPECTIVES MODERNISATRICES
REALITES DU DVLP (2)
CONTROVERSES DU DVLP MODERNISATEUR

L’AMBITION
D’ELIMINER LES VALEURS
TRADITIONNELLES DEVIENT UN MYTHE
LE SUD NE DISPOSE PAS D’UN ENSEMBLE
HOMOGENE DES VALEURS
TRADITIONNELLES

DANSLA REALITE, LE DVLP N’EST PAS


UNIDIRECTIONNEL COMME L’ONT SOUTENU LES
PERSPECTIVES ETHNOCENTRISTES
LE
DVLP MODERNISATEUR EST EMPREINT DES
CONTRADICTIONS- Accroissement des écarts et fragilisation du
bien-être des générations futures
CONTROVERSE SUR L’EVIDENCE DU DVLP
MODERNISATEUR
INVESTISSEMENTS MASSIFS ONT ÉTÉ EFFECTUES
CROISSANCE ECONOMIQUE Y A ÉTÉ OBSERVEE

LE DVLP N’A PAS SUIVI

THEORIES DE LA REPRISE FORTE


DEPENDANCE RALENTISSEMENT DES DYNAMIQUES
THEORIES NEO- ECONOMIQUE ET DE CROISSANCE
MARXISTE DE LES CRISES DES DANS LES PAYS
L’ECHANGE ANNEES 1970 SUD-EST
INEGAL ASIATIQUES

LA CRISE DU PROJET NATIONALISTE EST SANS APPEL


HEGEMONIE DES ETATS SUR LES SOCIETES
28
LIMITES INTERNES DES STRATEGIES DE DVLP AU SUDN
CONTROVERSE SUR L’EVIDENCE DU DVLP
MODERNISATEUR

Recherche de la rente aux


CRITIQUE DU ROLE DE

THEORIE DU RENT-
SEEKING services publics, aux
Anne O. KRUEGER entreprises, aux groupes
L’ETAT AU SUD

de pression

Pouvoir exercé à travers


des réseaux informels qui
THEORIE DU lient patrons et clients
CLIENTELISME ET Contournement des
NEO- structures politiques
PATRIMONAILISME formelles
S.N. EINSESTADT
J.N. BHAGWATI DUP-ACTIVITIES
Comportements
intéressés, directement
non productifs 29
CONTROVERSE SUR L’EVIDENCE DU DVLP
MODERNISATEUR : VIRAGE NEO-LIBERAL
PROGRAMMES D’AJUSTEMENTS
DECENNIE STRUCTURELS
1980 LA BONNE-GOUVERNANCE

1. LOGIQUE : « MODELE DETERMINISTE DE


TOUT-ETAT » « MODELE DETRMINISTE DE
TOUT-MARCHE »
2. INTEGRER LES PAYS DU SUD AU SEIN DU
MARCHE MONDIAL
3. PLURALISME POLITIQUE : REGLE
FONCTIONNELLE
30
CONTROVERSE SUR L’EVIDENCE DU DVLP
MODERNISATEUR : VIRAGE NEO-LIBERAL
QUETE DE VOIE DE SORTIE DU CADRE
DECENNIE RESTRICTIF DE FONCTIONNEMENT
1990 DES ECONOMIES ET LA REFLEXION
SUR LES PRATIQUES ECONOMIQUES

1. RUPTURE AVEC LES PRESUPPOSES DES


DEMARCHES NORMATIVES
2. OUVERTURE SUR LES AUTRES
DOMAINES DE SAVOIR SOCIAL
3. DEMARCHE EXPLICATIVE DU DVLP DES
SOCIETES
31
LE SOUS-
DEVELOPPEMENT,
QUID ?

32
LES FORMES REGIONALES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT

S’y retrouvent les Etats les


plus peuplés du monde.
LES PAYS S-D
A l’exception des dragons, la
D’ASIE DU
SUD EST majorité des Etats ont des
économies assez pauvres et
surtout agricoles.

 Moins peuplé que l'Asie,


 Une croissance démographique
LES PAYS S-D bien élevée qu'en Afrique noire.
DE
L’AMERIQUE
 Ce sont les pays les plus
LATINE endettés.
 Les problèmes agraires se
posent avec acuité. 33
EVOLUTION ET ECLATEMENT DU
CONCEPT SOUS-DVLP
PREMIER TERME UTILISE D’ORIGINE
GEOPOLITIQUE (ALFRED SAUVY (1952), « Trois
LE TIERS MONDE

mondes, une Planète », L’Observateur politique,


économique et littéraire, hebdomadaire, Paris)
ALFRED SAUVY MET L’ACCENT SUR UN GRAND
NOMBRE DE PAYS SE RECLAMANT DU NON-
ALIGNEMENT AYANT EN COMMUN DE MULTIPLES
PROBLEMES GRAVES A REGLER POUR TENDRE
VERS LE DEVELOPPEMENT EQUILIBRE
L’INTERET DE CE TERME = ACCENT SUR UNE
NOUVELLE DONNEE DE L’ETAT DU MONDE
CE TERME MASQUE AUJOURD’HUI DES
ECONOMIES DIVERGENTES = CET
ECLATEMENT DU TIERS MONDE IMPOSE A 34
Prof. KILONDO NGUYA Didier
CERATINS AUTEURS L’EMPLOI DU PLURIEL
EVOLUTION ET ECLATEMENT DU
CONCEPT SOUS-DVLP
TERME UTILISE PAR LES ORGANISATIONS
LES PAYS SOUS-DEVELOPPES

INTERNATIONALES, NOTAMMENT PAR L’ONU


DE 1957 A 1966. YVES LACOSTE (1965), Les
Pays sous-développés, Paris, PUF et La
Géographie du sous-développement, Paris, PUF,
1965.
VOCABLE UTILISE ALORS PAR LES
DICTIONNAIRES D’ECONOMIE.
FERNAND BAUDHUIN ECRIT : « LES EXPRESSIONS
SOUS-DEVELOPPES ET SOUS-DEVELOPPEMENT AYANT
SUSCITE DES REACTIONS PSYCHOLOGIQUES
DEFAVORABLES, ON TEND AUJOURD’HUI A PARLER DES
PAYS EN DEVELOPPEMENT »
FERNAND BAUDHUIN (1968), Dictionnaire de
l’économie contemporaine, Verviers, Ed. Gerard
& Cie, p. 237 Prof. KILONDO NGUYA Didier 35
EVOLUTION ET ECLATEMENT DU
CONCEPT SOUS-DVLP
POUR CES RAISONS PSYCHOLOGIQUES, À
PARTIR DE 1967 JUSQU’AU DÉBUT DES
ANNÉES 1980, LES ORGANISATIONS
LES PAYS EN VOIE DE

INTERNATIONALES GÉNÉRALISENT L’USAGE


DEVELOPPEMENT

DU VOCABLE PVD, EXPRESSION DÉJÀ À


L’HONNEUR DANS LES PUBLICATIONS DE
L’OCDE
CE TERME SUGGERE QUE CES PAYS
CONNAISSENT DES AMELIORATIONS
LA LIMITE INTRINSEQUE DE CE TERME EST
DE CONTENIR L’IDEE QUE CES PAYS NE
SOUFFRENT QUE D’UN RETARD PAR RAPPORT
A UN MODELE LINEAIRE ET UNIVOQUE DE
DEVELOPPEMENT
Prof. KILONDO NGUYA Didier 36
EVOLUTION ET ECLATEMENT DU
CONCEPT SOUS-DVLP
TERME AYANT UNE NOTORIETE ET ISSU DE
LA CONFERENCE NORD-SUD, ENTRE LES PAYS
DEVELOPPES (NORD) ET LES PAYS PAUVRES
(LE SUD) POUR UN NOEI A LA SUITE :
- DES CHOCS PETROLIERS DES ANNEES 1970
- DE LA MONTEE DE L’ENDETTEMENT DES
LE SUD

ANNEES 1980
L’EVOLUTION DU VOCABULAIRE
MONTRE QUE L’ENSEMBLE DES PED
EST DIFFICILEMENT SAISISSABLE
D’AUTANT PLUS QUE LEUR NOMBRE
AUGMENTE AVEC LES DECISIONS
D’AUTODETERMINATION
Prof. KILONDO NGUYA Didier
DES PEUPLES
37
EVOLUTION ET ECLATEMENT DU
CONCEPT SOUS-DVLP
TERME UTILISE AU MILIEU DES ANNEES 1970
PAR CERTAINS AUTEURS D’INSPIRATION
LA PERIPHERIE

MARXISTE OU TIERS-MONDISTE

CE TERME N’EST PAS SANS RELATION AVEC


LES PERSPECTIVES D’ANALYSE DE TRES
LONG TERME DE FERNAND BRAUDEL ET
D’IMMANUEL WALLERSTEIN (1.BRAUDEL
F. (1979) : Civilisation matérielle, économie et capitaliste,
XVème-XVIIIème siècle, Tome 1, Armand Colin, Paris.
2.WALLERSTEIN I. (2002), Le capitalisme historique, Paris,
La Découverte & Syros.)
CE TERME SOUVENT UTILISE PAR SAMIR AMIN
MET EN EXERGUE UNE EXPLOITATION DE LA
PERIPHERIE PAR LE CENTRE (PAYS CAPITALISTES
DEVELOPPES) Prof. KILONDO NGUYA Didier 38
EVOLUTION ET ECLATEMENT DU
CONCEPT SOUS-DVLP

DEPUIS LES ANNEES 1980, LES


ORGANISATIONS
DEVELOPPEMENT

INTERNATIONALES ADOPTENT
LES PAYS EN

L’ACRONYME PED

EXPRESSION UN PEU PLUS NEUTRE


QUE LA PRECEDENTE, MEME SI ELLE
NE TRADUIT ABSOLUMENT PAS LA
REALITE DES PAYS LES MOINS
AVANCES (PMA)
Prof. KILONDO NGUYA Didier 39
Chapitre deuxième
LES CARACTERES
CONSTITUTIFS DU
« SOUS-
DEVELOPPEMENT »

40
LES DIFFERENCES DANS LES SOUS-
DEVELOPPEMENT
LES
NOUVEAUX Ce sont: le Mexique, l'Inde, le Brésil, les
dragons de l'Asie du Sud-est (La Corée du
PAYS
Sud, Hong-Kong, Taïwan, Singapour).
INDUSTRIELS
LES
Ce sont : La Libye(OPEP), l'Algérie, les Etats
NOUVEAUX
du Golf persique(Koweït), l'Arabie Saoudite,
RICHES DU le Katar, les Emirats Arabes Unis.
PETROLE
Ils ont un grand nombre d’industries
LES PAYS PEU légères. Ces industries relancent plus ou
INDUSTRIALI- moins l'économie. Il s'agit des pays en voie
SES de développement Exemple: le Gabon, la
Côted'Ivoire, le Cameroun.

LES PAYS LES L'industrialisation est en retard dans ces


MOINS pays. Ce sont les pays essentiellement
AVANCES agricoles. 41
LES FORMES REGIONALES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT
 Les ¾ des pays les moins avancés
s'y retrouvent.
LES PAYS S-D  La croissance démographique est
D’AFRIQUE très rapide.
NOIRE  L'économie de ces Etats est basée
sur les exportations des produits de
base.

 Ce sont les Etats arabes et


musulmans.
LES PAYS
 Le taux d'analphabétisme est très
D’AFRIQUE DU
élevé dans ces pays.
NORD ET DU
 Souvent riches en hydrocarbure,
MOYEN
 ces Etats ne repartissent pas
ORIENT
équitablement les revenus du pétrole,
 ce qui ne profite qu'à une minorité.
42
LES GRANDES CARACTERISTIQUES DES PAYS S-D
- CES PAYS SONT EN
CONSTITUTIFS PEUVENT
ETRE REGROUPES EN RETARD DE TRANSITION
DEMOGRAPHIQUE
CRITERES - FORTE NATALITE ET
CES CARACTERES

DEMOGRAPHIQUES FAIBLE MORTALITE


- LA MOITIE DE LA POP° A
MOINS DE 20 ANS
- D’OÙ NIVEAUX TRES BAS
POUR LA POPULATION
- BESOINS ESSENTIELS NON
COUVERTS
- ETAT SANITAIRE
FORTEMENT DEGRADE
CRITERES - CARENCES
NUTRITIONNELLES
SOCIAUX
- MAL DVLP NE PERMETTANT
PAS A CES PAYS DE
PROFITER DES PROGRES
- PAUVRETE DES 43
POPULATIONS EN VILLES
2.1. LES GRANDES CARACTERISTIQUES
- SECTEUR PRIMAIRE
CONSTITUTIFS PEUVENT
ETRE REGROUPES EN DOMINANT
- SECTEUR SECONDAIRE
CRITERES ATROPHIE
CES CARACTERES

ECONOMIQUES - UN TERTIAIRE
PARASITAIRE, AU JOUR
LE JOUR
- CERCLE VICIEUX DE
PAUVRETE

- FAIBLESSE DE LA
DEMOCRATIE
- PRISE EN COMPTE DES
CRITERES TRADITIONS POUR UNE
TECHNIQUES, REELLE STABILITE POLIT.
POLITIQUES ET - LA CORRUPTION, UNE
REALITE
CULTURELS
- PHENOMENES
D’ACCULTURATION PAR LE
BIAIS DE LA NTIC 44
CONSTATS
1. Un des traits les plus importants de sous-dvlp est :
 sa complexité,
 l’imbrication des systèmes sociologiques et
économiques,
 leurs interactions enchevêtrées
2. Cette complexité est une des principales causes
des difficultés auxquelles se heurtent les
tentatives de dvlp
3. Les pays que l’on peut considérer comme sous-
dvlpés englobent des contrées très différentes,
tant du point de vue naturel qu’humain
4. Toutefois, en dépit de cette grande diversité, il
est possible de relever un ensemble cohérent de
symptômes qualitatifs 45
CRITERES
DEMOGRAPHIQUES

46
Population
• La croissance rapide dans les pays du Sud
• Le vieillissement dans les pays du Nord
• La croissance urbaine dans le monde
• Les migrations internationales

Prof. KILONDO NGUYA Didier 47


Définition de la population
l’ensemble des
De manière personnes
POPULATION

simple habitant un
pays.

se définit dans le
Dans un sens cadre d’un
large espace donné
(Local, Régional
ou National)48
Caractéristiques de la population
- Sexe et âge
- Distribution spatiale
Démographiques
CARACTERISTIQUES

- Densité
- Croissance (fécondité, …)

Sociales et - éducation
- Religion. ethnie
culturelles - Stratification sociale

Types d’activités et de
production
Economiques - Niveau de vie et pauvreté
- Milieu d’habitat
49
Evolution de la population mondiale depuis 2
millénaires

50
Nombre d’années nécessaires pour
chaque milliard d’habitants
 1er milliard : atteint vers 1800
 2ème milliard : 125 années (1800 à 1925)
 3ème milliard : 35 années (1925 à 1960)
 4ème milliard : 14 années (1960 à 1974)
 5ème milliard : 13 années (1974 à 1987

 6ème milliard : 11 années (1987 à 1998)


 7ème milliard : 14 années (2012) selon les
dernières révisions de l’hypothèse moyenne des
nations unies.
 8ème milliard : 15 années (2027)
9ème milliard : 24 années (2027 à 2051)
51

Evolution de la Structure Démographique en
Afrique: Où en Sommes-nous?
African Population Age Pyramid 2015

100+ Une relative


95-99
90-94
supériorité en
85-89 nombre des
80-84
75-79
femmes (50.2 %)
70-74 par rapport aux
65-69
hommes (49.8 %)
60-64
55-59
50-54
45-49
40-44
35-39
30-34
25-29
20-24
15-19
10-14
5-9
0-4
52
Male Female
Evolution de la population par régions
(hémisphères) entre 1950 et 2025

53
Transition démographique

PASSAGE
Régime traditionnel Régime moderne

Équilibre Équilibre
démographique à démographique à
mortalité et à mortalité et à
fécondité fortes FACTEURS fécondité basses

- magnifiques progrès de la médecine et de l’hygiène


- suppression de la misère, de la famine et de guerres
- restriction volontaire des naissances (altruisme et
égoïsme)
-Rationalisation de la reproduction
54
Transition démographique

SCHEMA THEORIQUE EN 4 PHASES

BAISSE DE LA
NATALITE ET BAISSE DE LA NATALITE TAUX DE
MORTALITE MORTALITE MORTALITE
ELEVEE ET DE
NATALITE
FAIBLES
(PHASE DE LA
(STAGNATION (PHASE DE LA BAISSE DU (STAGNATION
DE LA CROISSANCE TAUX DE LA
POPULATION) ACCELEREE) D’ACCROISSE POPULATION)
MENT)

55
AXIOMES DE LA TRANSITION
DEMOGRAPHIQUE
FACTEURS SOCIOCULTURELS

RATIONNALISATION DE LA
BAISSE DE LA
FECONDITE

REPRODUCTION

DIMENSION ECONOMIQUE

DIMENSION PLURIDIMENSIONNELLE
DE LA MODERNISATION =
URB ANISATION –
INDUSTRIALISATION -
SCOLARISATION
Prof. KILONDO NGUYA Didier 56
CRITERES SOCIAUX

57
CRITERES SOCIAUX : Structures sociales

- Les structures sociales des pays


sous-développées sont très
différentes de formes d’organisation
sociale propres aux pays développés
- Un grand nombre d’hommes vivent
Des encore dans le cadre d’une ancienne
structures économie de subsistance à base
villageoise ou tribale
sociales - Les relations strictement
arriérées économiques entre la m-o et
l’employeur cèdent souvent la place
aux rapports de subordination
personnelle
- Usage intensif des comportements
magico-religieux par des larges 58
couches de populations
CRITERES SOCIAUX : Classes moyennes

Le faible Des différents


Faiblesse
développement échelons de la
numérique et
des classes fonctionnelle bourgeoisie
moyennes

Réduite en
effectif, la
bourgeoisie
s’oriente

Beaucoup plus vers des activités de spéculation, d’intermédiaires


que vers de tâches impliquant une véritable création économique.
Cette carence qualitative et quantitative impacte sur l’insuffisance
des cadres techniques et sociaux indispensables à toute politique59
de dvlp
CRITERES SOCIAUX : Classes
moyennes
DEPUIS LA 1ère DECENNIE DU XXIe SIECLE, LA CLASSE
MOYENNE DE L’AFRIQUE EST DE PLUS EN PLUS CITEE
COMME MOTEUR DE LA CROISSANCE :
 95 MILLIONS DE CONSOMMATEURS EN 2010
132 MILLIONS EN 2020

CONCEPT INDECIS ET INCERTAIN DANS LES SCIENCES SOCIALES

LA DEFINITION LA PLUS CONNUE : REPOSE SUR LE REVENU ET


LA PROFESSION
EN AFRIQUE : SON UTILISATION EST PLUS RECENTE ET IL SERAIT
DIFFICILE D’EN FOURNIR UNE DEFINITION PRECISE

RAPPORT DE LA BAD (2011) :


UNE CATEGORIE DITE FLOTTANTE (REVENU JOUR 2 A 4 $)
UN GROUPE INTERMEDIAIRE (REVENU JOUR 4 A 10 $)
UN GROUPE SUPERIEUR (REVENU JOUR 10 A 20 $)
CRITERES SOCIAUX : Classes
moyennes
APPROCHE CLASSES
INCLUSIVE MOYENNES

INCLUSION DES AFFAIRES


ECONOMIQUE
LARGES INCLUSION DES
COUCHES POLITIQUE TECHNOCRATES
DES INCLUSION
POPULA- SOCIALE FONCTIONNAIRES
TIONS INTEGRATION
SPATIALE
PAUVRES PETITS BUSINESS
INTEGRATION
CULTURELLE
CRITERES SOCIAUX : Niveau d’instruction

Déficience de
l’enseignement due
L’enseignement
La faiblesse à l’insuffisance de
n’étant
du niveau généralement l’équipement
d’instruction pas obligatoire scolaire

Insuffisance
scolaire
inégalement
repartie entre les
classes sociales et
selon le sexe

Analphabétisme et inculture des masses


Insuffisance des cadres sociaux et techniques
Frein notable au progrès social
62
L’absence de limitation des naissances
CRITERES SOCIAUX : Nutrition

Le symptôme
L’insuffisance C’est, de le plus grave
alimentaire loin, et le plus
général

La quasi-
totalité de ces
pays souffre
de la faim

Volume de la nourriture journalière : Minimum 1400-1500


calories, Maximum 3600 calories. Sous-alimentation : au-
dessous de 2500 cal
En plus de ces besoins quantitatifs : variété alimentaire et
consommation d’éléments protecteurs de la santé
63
CRITERES SOCIAUX : Etat sanitaire
Un état sanitaire défectueux bien qu’en
voie d’amélioration
Certes, des progrès médicaux ont permis
une forte réduction de grandes
épidémies et de gros progrès contre
certaines endémies
De Malgré des améliorations spectaculaires,
mauvaises les conditions sanitaires restent fort
mauvaises
conditions
sanitaires Les grandes épidémies sont certes
jugulées (choléra, peste, etc), mais les
subsistent hommes sont loin d’être en bonne santé
encore dans La plupart de ces pays restent le
la grande domaine des « maladies des masses » (le
majorité de paludisme, l’ankylostomiase, la
ces pays truberculose, les maladies gastro-
intestinales
Ces maladies dépendent bcp moins de
conditions naturelles que des conditions
économiques
Prof. KILONDO NGUYA et sociales
Didier 64
CRITERES
ECONOMIQUES

65
CRITERES ECONOMIQUES : Subordination
économique
- Pour de causes historiques
complexes, la plupart de ces pays se
trouvent dans une situation de
dépendance par rapport aux pays
développés
- L’économie moderne a été introduite
Une situation du dehors par une pression d’ordre
économique
de
subordination - Nombre d’installations industrielles,
minières et d’exploitations agricoles
économique
ou commerciales sont la propriété de
personnes ou de sociétés étrangères
- L’essentiel de la croissance
économique de ces pays a été une
croissance induite par les économies
66
développées
CRITERES ECONOMIQUES : sous-emplois

- Ce sous-emploi a plusieurs
conséquences :
1. Il réduit considérablement le
marché intérieur et compromet
L’importan- les essais de dvlp industriels et
ce du sous- agricoles
2. Cela empêche l’amorce d’une
emploi organisation du marché de m-o
nettement - Cette désorganisation provoque
visible ou paradoxalement une nouvelle
déguisé réduction des possibilités
d’emploi des hommes adultes :
recours à l’embauche des enfants
aux salaires dérisoires 67
CRITERES ECONOMIQUES : Agriculture
Les faiblesses de l’agriculture
Importance de la population employée
dans l’agriculture : 73% de la m-o en
L’agriculture Afrique du Nord, 76% en Afrique noire,
de ces pays 55 % en Amérique du sud, 71 % en
présente de Asie orientale
graves Le potentiel agricole est
faiblesses, insuffisamment employé : insuf-
pourtant fisance des moyens techniques,
pays manque de capitaux nécessaires…
essentiel- La majorité de ces pays se
lement caractérisent par des problèmes
agricoles agraires qui ont des origines
relativement anciennes.
L’agriculture des pays sous-développés se caractérise par :
- Des rendements relativement faibles
- La productivité agricole très réduite
Prof. KILONDO NGUYA Didier 68
CRITERES ECONOMIQUES : Agriculture

L’ARACHIDE AU
EXPORTATION SENEGAL
SYSTÈME DE

LE CACAO AU GHANA,
MONO-

COTE D’IVOIRE

LE COTON AU TCHAD

LE HARICOT AU
BURKINA-FASO 69
CRITERES ECONOMIQUES : Industrie
- Cette faiblesse se marque au
contraire dans les pourcen-
tages des populations
ouvrières par rapport à
Une l’ensemble de la main-d'œuvre
- Les pays sous-développés
industria- disposent surtout des
lisation industries légères
réduite - L’activité industrielle très
réduite, jointe aux consé-
quences de revenus très
bas, entraîne une faiblesse
de consommation d’énergie
Prof. KILONDO NGUYA Didier 70
CRITERES ECONOMIQUES : Industrie

PAYS AGRIC INDUST SERV. ANNEE

AFR. DU SUD 2,4 % 30,6 % 67,0 % 2011

ALLEMAGNE 1,6 % 24,6 % 73,8 % 2011

ANGOLA 9,6 % 65,8 % 24,6 % 2008

BELGIQUE 0,7 % 21,7 % 77,6 % 2011

BRESIL 20 % 14 % 66 % 2003

BURUNDI 93,6 % 2,3 % 4,1 % 2002

CHINE 38,1 % 27,8 % 34,1 % 2005

Prof. KILONDO NGUYA Didier 71


CRITERES ECONOMIQUES : Industrie
PAYS AGRIC INDUST SERV. ANNEE

CONGO- - - - -
KINSHASA

FRANCE 1,8 % 18,7 % 79,5 % 2011

JAPON 4,6 % 27,8 % 67,7 % 2004

ETATS-UNIS 1,2 % 19,2 % 79,5 % 2011

ZAMBIE 85,0 % 6,0 % 9,0 % 2004

THAÏLANDE 40,7 % 13,2 % 46,1 % 2011

TAÏWAN 5,5 % 36 % 58,5 % 2005

www.statistiques-mondiales.com
Prof. KILONDO NGUYA Didier 72
CRITERES ECONOMIQUES : Energie
- Les pays sous-développés se
caractérisent par des
quantités très faibles
Une faible d’énergie consommée et ceci
consom- même lorsqu’ils disposent
d’importantes ressources
mation énergétiques exploitées
d’énergie
électrique - Cette déficience énergétique
des pays sous-développés
détermine, entre autres
causes, un trait fondamental
de leur économie 73
CRITERES ECONOMIQUES : Revenu

- Les PED se caractérisent par


d’extrêmement fortes inégalités
dans la distribution des revenus

La faiblesse - Les revenus de productions


du revenu pétrolières d’Arabie n’intéressent
qu’une fraction de la population
national
moyen et des - Les niveaux de vie réels de la
niveaux de grande majorité des
populations caractérisés par :
vie
 taux de mortalité infantile,
 proportion d’illettrés,
 conditions de logement,
 nombre de médecins par
1.000 habitants, etc.
Prof. KILONDO NGUYA Didier 74
CRITERES ECONOMIQUES : Revenu
 POUR QUE LA CROISSANCE SE PRODUISE, IL FAUT
INVESTIR
 POUR INVESTIR, IL FAUT POSSEDER DU CAPITAL
 OR, DANS LES PAYS SOUS DVLP LES MECANISMES DE
FORMATION DU CAPITAL SE HEURTENT A DEUX
OBSTACLES :
 L’ETROITESSE DES RESSOURCES FINANCIERES
 L’INSTABILITE MONETAIRE QUI REND DIIFICILE LA
MOBILISATION DE L’EPARGNE
 POURTANT, LES BESOINS EN CAPITAUX DES PAYS SOUS
DVLP SONT ENORMES
 OR, LEURS POSSIBILITES D’EPARGNE VOLONTAIRE SONT
FAIBLES A CAUSE DE :
 BAS REVENUS
 FORTE PROPORTION D’IMPRODUCTIFS
 MAUVAISE UTILISATION DE L’EPARGNE DISPONIBLE
 FAIBLESSE DE L’EPARGNE PALLIEE EN PARTIE PAR L’AIDE 75
FINANCIERE EXTERIEURE SOUS FORME DE CAPITAUX
CRITERES ECONOMIQUES : Cercle
vicieux de la pauvreté
 Ragnar NURKSE est le promoteur de l’analyse en termes
de CERCLE VICIEUX DE LA PAUVRETE et du Sous-Dvlp
 Mais des auteurs comme J. VINER, G. MEIER et E.
BALDWIN ont également proposé des analyses en termes
des rapports circulaires entre certaines variables
 La pauvreté se traduit par la faiblesse des revenus, donc
une épargne réduite qu ne permet pas l’accumulation du
capital et donc la productivité restant basse, les revenus
demeurent faibles …
 Les revenus faibles se traduisent par la malnutrition, la
productivité reste faible, les revenus également…
 Les revenus faibles engendrent une demande solvable
limitée, ce qui constitue une incitation à investir réduite
par manque des débouchés, d’où la faiblesse des investis-
sements, qui se traduisent par une productivité réduite
 EN FAIT, LE CVP SE PRESENTE COMME UN SYSTÈME CIRCULAIRE DE
CAUSALITE SIMPLE ENTRE UN NOMBRE LIMITE DES FACTEURS76
L’URBANISATION
L'urbanisation est un mouvement historique de transformation
des formes de la société que l'on peut définir comme
l'augmentation du nombre de ceux qui habitent en ville par
rapport à l'ensemble de la population

culturelles et historiques (capitales)

religieuses (La Mecque, Lourdes...)


L'urbanisation
est faite de sur des zones commercialement,
préférence industriellement ou militairement
autour de villes stratégiques (ex : bases militaires).
existantes,
généralement
dans Certaines villes champignons sont
des territoires nées autour de ports et d'industries
jugés attrayants positionnées autour de ressources
ou pour d’autres minérales, énergétiques ou
raisons humaines (m-o bien formée, et/ou
bon marché).
Prof. KILONDO NGUYA Didier 77
Urban skyline ?

And so
what ?
LE POIDS DU SECTEUR PRIMAIRE
OR, LE SECTEUR PRIMAIRE PRÉSENTE DES FRAGILITÉS :

LES FLUCTUATIONS DES COURS DES MATIÈRES PRE-


MIÈRES AGRICOLES OU MINIÈRES VS STABILITÉ DES
REVENUS
L’IMPORTATION DES PF VS L’EXPORTATION DES MP
= CREUSEMENT DE L'APPAUVRISSEMENT.
PAR EXEMPLE, LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
VENDENT DU MINERAIS DE FER ET RACHÈTENT DES
TRACTEURS PRODUITS AVEC CE FER.
GANDHI A DÉNONCÉ LA VENTE AUX INDIENS DE
VÊTEMENTS FABRIQUÉS EN ANGLETERRE À PARTIR
DUProf.
COTON INDIEN
KILONDO NGUYA Didier 79
LA GESTION DE LA DETTE
Votre dette est :
_sans bénéfice
pour votre
population
_ contractée par
un gouvernement
non-démocratique
_ et le tout en
connaissance de
La dette est surtout une entrave au cause des
développement des pays du Tiers créanciers?
Monde, bloquant toute possibilité
d’un développement socialement N’attendez plus,
juste et écologiquement soutenable
faites-là annuler !
Dette odieuse

UNE DETTE EST ODIEUSE

Si un pouvoir despotique contracte une dette


non pas pour les besoins et dans les intérêts
de l’État, mais

pour fortifier son pour réprimer la population


régime despotique qui le combat, etc.

Cette dette n’est pas obligatoire pour la nation ;


c’est une dette de régime, dette personnelle du
pouvoir qui l’a contractée, par conséquent elle
tombe avec la chute de ce pouvoir. 81
LES INSTITUTIONS INTERNATIONALES

mais exigent
en échange Les institutions mais souvent
financières issues inadaptées aux
des de
restructurati la CONFERENCE réalités sociales
ons qui sont DE BRETTON du pays et qui
WOODS, ont fréquemment
très la BANQUE
favorables MONDIALE et débouché sur un
au le FONDS échec
MONETAIRE
néolibéralis INTERNATIONAL,
me depuis font des prêts aux
1980, États

Le GATT, puis l‘OMC, imposent une ouverture des marchés


intérieurs et l'arrêt de subventions, alors que des pays ayant un
fort poids économique, comme la FRANCE ou les ETATS-UNIS,
conservent des mesures PROTECTIONNISTES, ce qui accroît 82
encore les inégalités.
FMI: Fonds monétaire international
BM: Banque mondiale
Organismes qui dépendent de l’ONU

Les institutions
internationales
ont tendance à
renforcer
la puissance de
la triade
L’ACTION DES ONG DU NORD
L'analyse de l'intervention des ONG du Nord dans l’AIDE AU
DEVELOPPEMENT est objectivement ambivalente

en développant
l'économie locale

Les ONG en participant à la formation


participent des acteurs locaux
à la lutte
contre les en constituant une
freins au alternative à l'insuffisance
dévelop- étatique
pement :

Prof. KILONDO NGUYA Didier 84


L’ACTION DES ONG DU NORD
en détournant l'aide
des états du Nord aux
dépens des ONG
locales

 Mais les
en étant à l'origine
de complexes ONG en occupant des
emplois de
alimentent
d'infériorité latents substitution
dans l'inconscient encouragés par
collectif des
populations des freins au les états du Nord

concernées
DVLP :

en détournant les
procédures
administratives
locales sous
prétexte de lutte
contre la corruption
CRITERES TECHNIQUES,
POLITIQUES ET
CULTURELS

86
EQUILIBRES SPATIAUX
Les migrations internes des PVD ne sont pas
D’ACCELERATION

freinées par l’importance du chômage urbain


Les grandes villes continuent à attirer des
hommes jeunes à la recherche d’un emploi et de
DES MIGRATIONS :

meilleures conditions de vie


C’est donc bien le déséquilibre spatial qui est à
l’origine de ces migrations
Ces migrations ne peuvent qu’être accélérées par
une accentuation des écarts de dvlp entre zones
urbaines et rurales
FACTEURS

Ces écarts peuvent être identifiés en terme de


création d’emploi, de services sociaux (hôpitaux)
Toutefois, la situation propre des zones rurales a
aussi un pouvoir explicatif des migrations (famine,
sécheresse, propriétaires terriens, infrastructures
socio-écon de base) et facteurs subjectifs
88
EQUILIBRES SPATIAUX
LA POPULATION URBAINE EN AFRIQUE
URBANISATION RAPIDE ET TRES
ELEVES D’UNE

CONCENTREE :
COUTS

SOURCE : ONU, AFRIQUE RELANCE, DIV. POP°-ONU


89
EQUILIBRES SPATIAUX
La pop° urbaine des pays pauvres est concentrée
URBANISATION RAPIDE ET TRES

dans la grande ville


Or, une urbanisation rapide et très concentrée
ELEVES D’UNE

entraîne des coûts très élevés, ces derniers sont


des différents ordres
CONCENTREE :

 Augmentation des coûts de transports par


l’allongement des déplacements entre lieu de
travail et habitation
 La progression de la pop° urbaine pose la
question du logement (occupation irrégulière
des espaces, habitat spontané, etc.)
COUTS

 Insuffisance et manque d’équipements urbains


dans les quartiers lotis et non lotis
 Insuffisance de l’hygiène et la promiscuité
 Inégalités des revenus, chômage,
 Croissance de la criminalité 90
LA MAUVAISE GOUVERNANCE
LES CRITIQUES SUR LES CAUSES POLITIQUES INTÉRIEURES DU SOUS-
DÉVELOPPEMENT ONT CONNU LEUR ESSOR DANS LES ANNÉES 1980

CONTEXTE : RENOUVEAU DES IDEES


ECONOMIQUES LIBERALES

Cette critique Avant cette critiquer les


s'appuyait période, ce type erreurs
donc sur de critique politiques
avait un écho intérieures peut
l'action des
marginal en être assimilé à
régime des
raison de la de l'ingérence
pays en voie dans les affaires
proximité avec
de la période de d'un pays
développement DECOLONISATION souverain91
LA MAUVAISE GOUVERNANCE

INTERETS PERSONNELS PRIVILEGIES


MAUVAISE GOUVERNANCE

INCOMPÉTENCE ADMINISTRATIVE;
ADMINISTRATION TATILLONNE ET BUREAUCRATE
SYMPTOMES DE LA

DÉVELOPPEMENT DE RÉSEAUX DE CORRUPTION ET


DÉTOURNEMENT DE L'ARGENT PUBLIC;
DÉPENSES D'INFRASTRUCTURES DÉLAISSÉES AU
PROFIT DE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

MOBILISATION DES RESSOURCES DU PAYS DANS


LA CONSTRUCTION D‘ELEPHANTS BLANCS;
MAUVAIS CHOIX STRATÉGIQUES DE
DÉVELOPPEMENT ET SURENDETTEMENT ;

MAINTIEN D'UN ANALPHABÉTISME ÉLEVÉ, QUI LIMITE


LE DÉSIR DE RÉVOLTE FACE À UNE ADMINISTRATION
INCOMPÉTENTE.
92
FACTEURS INTERNES : LA MAUVAISE GOUVERNANCE

PRINCIPALE
CIBLE DES ELLE EST EN
BAILLEURS
LA MAUVAISE GÉNÉRAL
INTERNATIO-
GOUVERNANCE REJETÉE PAR LES
NAUX, COMME
LE FMI OU met en cause GOUVERNEMENTS
LA BANQUE la façon dont EN QUESTION,
MONDIALE QUI le pays est
CHERCHENT À gouverné et
IMPOSER non la qualité
DEPUIS 1980 intrinsèque du
UNE QUI S'ESTIMENT
pays. BONS
CONCEPTION
NÉO- GESTIONNAIRES
LIBÉRALE. DE LA CHOSE
PUBLIQUE
Prof. KILONDO NGUYA Didier 93
LA CORRUPTION
IL EXISTE UNE FORTE CORRÉLATION ENTRE LE
NIVEAU DE DÉVELOPPEMENT ET LE NIVEAU DE
CORRUPTION tel que mesuré par TRANSPARENCY
INTERNATIONAL.

94
LA CORRUPTION
CHAQUE ANNÉE, 1 000 MILLIARDS DE
ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DANS LE

DOLLARS SONT VERSÉS EN POTS-DE-VIN


OBSTACLE AU DÉVELOPPEMENT
LA CORRUPTION : PRINCIPAL

QUELQUE 2 600 MILLIARDS DE DOLLARS, SOIT PLUS


DE 5 % DU PIB MONDIAL, SONT DÉTOURNÉS
LE PNUD ESTIME QUE, DANS LES PED, LE MONTANT
DES FONDS SOUSTRAITS DE LEUR DESTINATION
PAR LA CORRUPTION EST 10 FOIS PLUS ÉLEVÉ QUE
MONDE

CELUI DE L’AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT


MAIS LA CORRUPTION NE SE LIMITE PAS AU VOL DE
FONDS LÀ OÙ ILS SONT LE PLUS NÉCESSAIRES;
ELLE EST ÉGALEMENT LA CAUSE D’UNE
GOUVERNANCE DÉFAILLANTE QUI PEUT À SON
TOUR ENCOURAGER LES RÉSEAUX CRIMINELS
ORGANISÉS ET FAVORISER DES INFRACTIONS
LA TRAITE D’ÊTRES HUMAINS, LE TRAFIC D’ARMES
ET DE MIGRANTS, LA CONTREFAÇON ET LE 95
COMMERCE D’ESPÈCES MENACÉES D’EXTINCTION.
L’ATROPHIE DU SYSTÈME JUDICIAIRE
En effet, l'investissement de capitaux étrangers dans
L'état du système judiciaire est

un pays est fortement lié à la sécurité juridique de cet


investissement
Les investisseurs ayant une aversion au risque
privilégient toujours, à coût égal, le système judiciaire
un point central du
développement :

le plus fiable.
La présence d'un système judiciaire prémunit
également contre le « fait du prince ».

En effet, de nombreuses sociétés qui avaient investi


en Afrique se sont vu confisquer leurs investissements
par des gouvernements africains sans pouvoir obtenir
de justes réparations pour leur préjudice devant la
justice
Ces États, ayant démontré aux investisseurs l'absence
d'« État de droit » sont aujourd'hui boudés par ceux-ci
dans les secteurs où la rentabilité ne compense pas le
96
risque pris (ou supposé être pris).
LES GUERRES
L'insécurité civile et économique
y règne notamment à l'Est dans la
région du LAC KIVU, malgré la
présence d'une force des Nations
unies, la MONUSCO
Toutes ces les pays sont Les autorités
ingérences politiques de ce
notoirement en conflits : pays immense ont
n'aident pas le l'Irak, la Tchétchénie, de grandes
pouvoir congolais
la Palestine, la Côte difficultés à
dans sa tâche. recréer une unité
d'Ivoire ou la République
nationale
Des multinationales démocratique du Congo.
soutenues par leurs
Le cas de la RDC, Cette unité est
pays d'origine,
souvent occidentaux, « scandale géologique » sapée par les
rodent sur ce pays est particulièrement ambitions
pour en extraire les éloquent et mérite d'être politiques
richesses. développé : congolaises,

les forces génocidaires


et les incursions du rwandaises repliées depuis
petit voisin rwandais 1994, les populations
qui cherche à congolaises rwandophones
neutraliser ses amalgamées comme
génocidaires. traîtres
Chapitre Troisième
LES THEORIES SUSCEPTIBLES
DE RELEVER LES DEFIS DU
« SOUS-DEVELOPPEMENT »

98
LES THEORIES DU SOUS-DEVELOPPEMENT (1)

IL N’EXISTE PAS DES STRATEGIES DE DVLP PURES

TOUTE STRATÉGIE CHOISIE EST COUPLÉE OU


COMPLÉTÉE PAR DES ÉLÉMENTS RELEVANT D’UNE
AUTRE FORME DE POLITIQUES.

L’INDUSTRIALI- LE DEGRE
LE SECTEUR A
PRIVILEGIER
SATION A D’OUVERTURE
PROMOUVOIR A DEFINIR

99
CHOIX STRATEGIQUES DE POLITIQUE DE
DVLP PAR CATEGORIE DES PAYS

LES PAYS LES MOINS LA THEORIE DES


AVANCES (PMA) BESOINS ESSENTIELS

LES PAYS DE GRANDE LA THEORIE DE DVLP


TAILLE AUTONOME

LA THEORIE DE
LES PAYS A REVENU
SUBSTITUTION AUX
INTERMEDIAIRE
IMPORTATIONS

LA THEORIE DE
LES NOUVEAUX PAYS
L’INDUSTRIALISATION
INDUSTRIALISES
EXTRAVERTIE100
Les pays les moins avancés et la stratégie de satisfaction des
besoins essentiels
Les pays les moins avancés sont les pays les plus pauvres dont
le revenu par tête est inférieur à 700 dollars environ et qui, de
plus, ont un taux de croissance annuel moyen inférieur à 5 %.

Les PMA sont tous


Handicaps très dépendants de
l’étranger
L’insuffisance majeurs
des
ressources interdisant
empêche une la plupart Une part
industrialisa- des importante de leur
tion de type production est
moderne stratégies exportée sous
formes des
produits primaires
Prof. KILONDO NGUYA Didier 101
Les pays les moins avancés et la stratégie de
satisfaction des besoins essentiels
PIB au p.m.
PIB au p.m.
- Amortissements
PIN au p.m.
PIN au p.m.
- Fiscalité
+ Subventions
PIN au c.f.
PIN au c.f.
- Transfert à l’étranger des revenus des
particuliers et des Eses
+ Transfert au pays des revenus des
particuliers et des Eses
PNN au c.f. = REVENU NATIONAL
102
La stratégie de satisfaction des besoins
essentiels
L’objectif économique et social pour les PMA consiste à
MANGER A SA FAIM
1er volet : permettre POUVOIR ETRE SOIGNE
à l’ensemble de leur ETRE ABRITE PAR UN TOIT
de la population de EN DUR
satisfaire des DISPOSE DE L’EAU
POTABLE, DE L’ELECRICITE
besoins considérés
POUVOIR APPRENDRE A
comme essentiels LIRE ET ECRIRE
Pour près de 2/3 des
2ème volet de la populations des PMA au
stratégie : obtenir le moins un de ces cinq
besoins essentiels n’est pas
résultat recherché par
encore satisfait
le travail des pop qui en
bénéficient 103
La stratégie de satisfaction des besoins
essentiels
LE DEVELOPPEMENT
LE DEVELOPPEMENT DE D’UNE PETITE
CULTURES VIVRIERES INDUSTRIE UTILISANT
DES TECHN SIMPLES

l’agriculture du pays satisfaire les besoins


s’est trop largement essentiels à l’aide des
consacrée aux cultures moyens locaux sans faire
d’exportations appel à l’étranger
il est fort difficile de Les petites industries
redonner essor à ces reparties dans tout le
cultures vivrières pays
Une amélioration très utilisent des techniques
sensible des rendements simples, voisines des
suppose plusieurs techniques artisanales
104
conditions et traditionnelles
La stratégie de satisfaction des besoins
essentiels
Une amélioration très sensible des rendements
suppose plusieurs conditions qui doivent être
remplies simultanément

Utilisation des c’est réaliser ce que


semences l’on nomme par
sélectionnées « révolution verte ».
Utilisation d’engrais et
donner une priorité à
d’insecticides ; l’encadrement du
monde rural par la mise
Bonne irrigation en place :
1. Des réseaux routiers
Utilisation des machines 2. Des institutions de
agricoles permettant un crédit rural
labour plus profond 3. Des réseaux de
commercialisation
105
Les pays de grande taille et la stratégie de
développement autonome
Tous les pays en développement de grande
dans le pays la quasi-
totalité des biens offerts sur le

taille n’ont pas choisi la stratégie de


développement autonome.
Le Brésil et le Mexique qui ont eux aussi la
marché national

grande taille ont choisi une autre stratégie de


développement.
Mais seule la grande taille peut permettre une
stratégie de développement autonome

L’Inde comme la Chine sont des sous-


produire

continents qui présentent une grande variété


des ressources naturelles De plus, ces deux
pays sont très peuplés.
106
Les pays de grande taille et la stratégie de
développement autonome
PAYS DE UN IMMENSE RÉSERVOIR
GRANDE¨ DE MAIN-D’ŒUVRE
TAILLE, UN MARCHÉ NATIONAL
IMMENSES GIGANTESQUE
RESSOURCES LA PRÉTENTION DE
ET TRES POSSÉDER UN APPAREIL
INDUSTRIEL COMPLET EST
PEUPLES = ALORS TOUT À FAIT
ATOUTS JUSTIFIÉE.
l’Inde comme la Chine disposaient dans les années
50, époque de leur démarrage, d’un capital
intellectuel de qualité. De cadres formés soit en
Grande-Bretagne ou aux
Prof. Etats-Unis,
KILONDO NGUYA Didier soit localement
107
1.Révolution verte et système industriel complet

La stratégie de développement autonome


Révolution
L’introversion L’effort verte et
volontariste d’investisse- système
ment industriel
complet

le pays doit se développer En technologie = la


par ses propres moyens stratégie d’autonomie
(autarcie)
a consisté :
le développement repose sur -soit à copier
un plan
certaines techniques
à l’époque la Chine, pays étrangères,
communiste = Eses d’Etat - soit à mettre au
alors que l’Inde reste
point des techniques
largement capitaliste = avec propres adaptées aux
secteur public important nécessités nationales
108
1.Révolution verte et système industriel complet

La stratégie de développement autonome


Révolution
L’introversion L’effort verte et
volontariste d’investisse- système
ment industriel
complet

La Chine comme l’Inde, bien


que disposant d’un revenu
par tête extrêmement faible

réalisent un effort d’épargne


et d’investissement très
important puisqu’il
représente environ 25 % du
PNB

ce qui est considérable


109
1.Révolution verte et système industriel complet

La stratégie de développement autonome


Révolution
L’introversion L’effort verte et
volontariste d’investisse- système
ment industriel
complet

Ces deux pays sont La Chine comme l’Inde,


réalisent leur autonomie
parvenus en vingt ans alimentaire = révolution
(1950-70) à édifier un verte
système industriel
Augmentation des rdmts =
complet : industries multiplication par 4 de la
lourdes, des biens production des céréales
d’équipement et des
l’Inde comme la Chine ont
biens de pratiqué une politique
consommation d’industrialisation très
diversifiée
110
La stratégie de développement autonome
Les résultats
de la stratégie La planification et l’absence
sont un de concurrence entraînent des
rigidités
succès
une bureaucratisation de
l’économie, naturellement plus
forte en Chine qu’en Inde
La fixation des prix par l’Etat
Toutefois, entraîne des distorsions
des limites
apparaissen Complexité de l’économie =
t avec la nécessité d’importer certaines
complexité MP et technologies
de leurs fin du XXème siècle = vers une
économies
plus NGUYA
Prof. KILONDO grande
Didier libéralisation 111
et
une plus grande ouverture
Les pays à revenu intermédiaire et la stratégie de
substitution aux importations
Les pays en développement à revenu
intermédiaire (revenu par habitant compris
logique de la

entre 700 et 2000 dollars)


économie caractérisée par l’exportation de
stratégie

produits primaires et l’importation de produits


manufacturés
La logique de la stratégie = freiner
l’importation de produits manufacturés de
consommation pour développer l’industrie
nationale.
 La

Dans l’offre de produits industriels faite aux


nationaux, des produits fabriqués localement
doivent remplacer des produits importés 112
jusque-là.
Les pays à revenu intermédiaire et la stratégie de
substitution aux importations
Les deux versions de la même stratégie

Le développement
des industries de Le développement de
biens de l’industrie lourde
consommation

la recherche d’un la recherche d’un


effet d’entraînement effet d’entraînement
de l’aval vers l’amont de l’amont vers l’aval
113
1.Révolution verte et système industriel complet

Les pays à revenu intermédiaire et la stratégie


de substitution aux importations
Le développement des industries de biens de
consommation et la recherche d’un effet d’entraînement
de l’aval vers l’amont

développer dans un premier temps les industries de biens de


consommation
industries alimentaires, textiles, industries du cuir, de
l’ameublement, mécanique légère…

Ces industries requièrent relativement peu de capital, une


main-d’œuvre peu qualifiée, une technologie peu sophistiquée.

Elles peuvent se réaliser dans des usines de petite taille

une fois installée une industrie légère nationale, une deuxième


étape suivra. Un effet d’entraînement suscitera le
développement d’une industrie intermédiaire (fabrication de
machines) et même une industrie lourde.
114
1.Révolution verte et système industriel complet

Les pays à revenu intermédiaire et la stratégie


de substitution aux importations
effet d’entraînement de l’aval vers l’amont des
filières et de processus de production

Peu à peu se sera créé un


tissu industriel local Le procédé
Une industrie de fabrication employé =
de machines et une industrie instituer des
lourde seront suscitées par
les besoins industriels
droits de douane
locaux importants
Ces industries profiteront de frappant les biens
l’expérience et de la
qualification acquises.
de consommation
Le passage à la deuxième manufacturés
phase est cependant très importés.
incertain 115
Les pays à revenu intermédiaire et la stratégie
de substitution aux importations
Le développement de l’industrie lourde et la
recherche d’un effet d’entraînement de l’amont vers
l’aval

développer d’abord les industries lourdes (sidérurgie, chimie,


pétrochimie).
Ces industries sont à très forte intensité capitalistique, à
technologie sophistiquée et nécessitent des usines de grande
taille.
Leur implantation ne peut résulter d’une simple protection
douanière.
Elle implique d’abord un pouvoir politique très fort qui peut
imposer des taux d’investissements très élevés.

Elle nécessite en outre des revenus extérieurs très importants


permettant d’importer massivement des biens d’équipement..
116
1.Révolution verte et système industriel complet

Les pays à revenu intermédiaire et la stratégie


de substitution aux importations
effets d’entraînement de l’amont vers l’aval des
processus de production.

Si la capacité de
L’industrie lourde est
beaucoup plus difficile à production des
installer que l’industrie usines géantes de
légère et demande des l’industrie lourde
possibilités de dépasse les
financement bien possibilités
supérieures
d’absorption du
elle nécessite la présence marché national, on
sur place des produits souhaite trouver sur
primaires nécessaires à
son fonctionnement
le marché mondial
(pétrole, fer, charbon…). des débouchés 117
Les limites du procédé de substitution à
l’importation
On peut distinguer trois inconvénients qui limitent la
portée du procédé de substitution aux importations

Les effets pervers La faiblesse du


L’augmentation de
de la protection processus
la dépendance
douanière d’entraînement

A l’abri de la Les pays qui ont


protection douanière, L’observation des
réalisé des
des industries peuvent faits montre que le
expériences de
se développer dans processus
substitution à
des situations de d’entraînement est en
l’importation ont eu
monopole général très limité ou
plutôt tendance à
préjudiciables pour le si lent à venir
l’augmenter.
pays concerné A une dépendance
faiblesse de la
Le coût de fabrication demande interne commerciale s’est
local peut être bien superposée une
Automatisation = Peu
supérieur au prix dépendance
d’emplois nouveaux
mondial. technologique118 et
ont été créés
financière.
Les nouveaux pays industriels et la stratégie
d’industrialisation extravertie
Cinq pays d’Asie du Sud-Est sont qualifiés de
nouveaux pays industriels
LEUR REVENU PAR TETE
LA COREE DU EST SUPERIEUR A 2000 $ ET
SUD ATTEINT PARFOIS CELUI
DES PAYS INDUSTRIELS
LE TAIWAN AVANCES
SINGAPOUR A UN REVENU
LE HONG-KONG PAR TÊTE SUPÉRIEUR À
CELUI DE L’ITALIE
LE SINGAPOUR LEURS PROGRÈS SONT
TRÈS RAPIDES ; LEURS
TAUX DE CROISSANCE
LA MALAISIE MOYENS ÉTANT COMPRIS
ENTRE 8 ET 10 %.
119
Les nouveaux pays industriels et la stratégie
d’industrialisation extravertie
CES PAYS ONT CHOISI
UNE STRATÉGIE DE

LA CONQUÊTE DE MARCHÉS
DÉVELOPPEMENT

EXTÉRIEURS
INDUSTRIEL

L’AUGMENTATION FORCÉE
DES EXPORTATIONS

120
Les nouveaux pays industriels et la stratégie
d’industrialisation extravertie
PORTS, ENTREPÔTS, ATELIERS
DEVELOPPEMENT : DATANT DE LA DEUXIÈME
CONDITIONS DU

PRESENCE GUERRE MONDIALE OU DE LA


DES GUERRE DE CORÉE
INFRASTRUC- LÉGUÉES PAR LES
TURES BRITANNIQUES, LES JAPONAIS
OU LES AMÉRICAINS.

SOUVENT IMMIGRÉS CHINOIS


ET POSSÉDANT DES CAPITAUX
PRESENCE LES POUVOIRS PUBLICS
D’UNE LOCAUX = INITIATIVE DE
CLASSE PROJETS INDUSTRIELS AVEC
D’ENTREPRE- PARTICIPATIONS.
NEURS CONDITIONS FAVORABLES À
L’IMPLANTATION DE FIRMES
ÉTRANGÈRES ET DES IDE
121
Les nouveaux pays industriels et la stratégie
d’industrialisation extravertie
Délocalisation par les FTN de
L’utilisation certaines productions utilisant
L’EXTRAVERSION
de l’avantage bcp de m-o peu qualifiée
procuré par (industrie textile, de jouets…)
une main- Le Japon a ainsi délocalisé une
d’œuvre bon partie de son industrie textile,
et aussi de sa sidérurgie vers la
marché Corée du Sud et Taïwan.
Un mouvement de reconversion
et de redéploiement industriel
se dessine dans les pays de ce
La groupe
spécialisatio Les NPIA s’engagent dans des
n sur des productions à plus haute valeur
marchés ajoutée par heure de travail,
porteurs Et dans des productions à haute
technologie dont le marché
122
mondial est en expansion
ECHECS ET REUSSITE DES PED

LA MISE EN ŒUVRE DES POLITIQUES


DE DEVELOPPEMENT DANS LES PED
EST RICHE D’EXPERIENCES

LES REUSSITES DES S’OPPOSENT AUX


UNS ECHECS DES AUTRES

 PAYS A REVENU  PAYS A FAIBLE REVENU


INTERMEDIAIRE  PAYS MOINS AVANCES
 PAYS EMERGENTS  PAYS PAUVRES TRES
 NOUVEAUX PAYS ENDETTES
INDUSTRIALISES
123
Les expériences des stratégies mises en œuvre
Stratégie suivie = PED dotés de
ressources naturelles
abondantes, comme le pétrole
LE DEVELOPPEMENT

L’exportation
Les ressources financières tirées
de produits de ces exportations doivent
primaires
EXTRAVERTI

permettre d’importer des biens


d’équipement pour favoriser
l’industrialisation du pays
stratégie avérée ruineuse pour
bcp de pays spécialisés dans
une monoculture = dégradation
des termes de l’échange
la forte volatilité des cours des
produits primaires ainsi que la
concurrence et les pratiques
protectionnistes des pays du
Nord rendent ce processus de
développement instable. 124
Les expériences des stratégies mises en œuvre
A été initiée dès les années 1950
par deux pays asiatiques, HONG
KONG et SINGAPOUR
LE DEVELOPPEMENT

rejoints dans les années 1960-


1970 par la CORÉE DU SUD et
EXTRAVERTI

TAIWAN et certains pays


d’Amérique latine comme le
BRÉSIL, le CHILI ou le MEXIQUE
Dans les années 1980, d’autres
pays asiatiques leur emboîtent le
pas : CHINE, MALAISIE,
THAÏLANDE.
La promotion Il s’agit de substituer
des progressivement aux
exportations exportations de produits
primaires des produits de plus en
(PE)
plus élaborés par la remontée de
filières 125
Chapitre Quatrième

VERS UN NOUVEAU
PARADIGME DE
DEVELOPPEMENT

126
VERS UN NOUVEAU PARADIGME DE
DÉVELOPPEMENT
IL FAUT REPENSER LE DEVELOPPEMENT
1. LE ROLE
DES
INSTITUTIONS
2. UN DVLP
DES LIBERTES

3. UN DVLP
DURABLE
127
VERS UN NOUVEAU PARADIGME DE
DÉVELOPPEMENT
 Les PAS n’ont pas tenu compte
des structures économiques et
sociales internes des PED
1. LE ROLE DES
INSTITUTIONS  Le nouveau paradigme du Dvlp
doit donc être
institutionnaliste

DEUX INSTITUTIONNALISMES SONT PROPOSES

L’UN d’origine néoclassique, L’AUTRE provient des


développé au sein même des propositions
institutions internationales à
néokeynésiennes de
la fin des années 1990
Joseph Stiglitz 128
PREMIER INSTITUTIONNALISME D’ORIGINE
NEO-CLASSIQUE
Il s’inspire des travaux de l’économiste américain
Douglas North sur l’industrialisation américaine

Le sous-développement serait ainsi dû à l’absence


d’institutions pour supporter les PAS. D’OÙ :
 Les institutions doivent donc s’accompagner de réformes
supplémentaires devant faire émerger des institutions
sociales facilitant les réformes libérales
 A la fin des années 1990, le « CONSENSUS DE WASHINGTON
» va être complété par de nouvelles mesures :
 instauration d’une gouvernance dans les entreprises
 nécessité de lutter contre la corruption
 nécessité de créer un « filet de sécurité » sous
forme d’une sécurité sociale
 lutte contre la pauvreté (DSRP) 129
PREMIER INSTITUTIONNALISME D’ORIGINE
NEO-CLASSIQUE

 De nouvelles mesures en accentuant le caractère


libéral sont même apportées :
 flexibilisation du marché du travail
 respect des principes du commerce
international définis par l’OMC

130
DEUXIEME INSTITUTIONNALISME
D’INSPIRATION NEO-KEYNESIENNE
Il s’inspire des propositions néokeynésiennes de
Joseph STIGLITZ
Le sous-développement serait ainsi dû à LA NON
PRISE EN COMPTE DES DIMENSIONS NON
ECONOMIQUES DANS LE « CONSENSUS DE
WASHINGTON ».
 l’accès à la culture,
DIMENSIONS  la démocratie,
NON
ECONOMIQUES  l’éducation,
 la santé et
 la réduction des inégalités,

D’OÙ, ELARGIR LE DVLP A CES DIMENSIONS NON


131
ECONOMIQUES
DEUXIEME INSTITUTIONNALISME
D’INSPIRATION NEO-KEYNESIENNE
 il insiste sur le rôle capital que doit jouer
l’État dans le développement : nécessité
d’institutions représentatives et
participatives
 Il préconise la complémentarité de l’Etat
avec le marché dans la production des
biens publics (PPP)
 Un nouveau modèle de développement qui
prenne en compte les spécificités locales
et qui n’applique pas les mêmes mesures
à tous les pays
 Il plaide ainsi pour un processus
participatif à l’origine de la définition des
stratégies de développement.
132
VERS UN NOUVEAU PARADIGME DE
DÉVELOPPEMENT
IL FAUT REPENSER LE DEVELOPPEMENT
 Les stratégies de développement
assurent la distribution des biens
2. UN DVLP primaires nécessaires aux besoins
DES essentiels
LIBERTES  Mais les capacités des individus à
utiliser librement ces ressources
sont inégales et non assurées

PAR EXEMPLE

les ressources mais l’absence de


alimentaires sont libertés publiques peut
disponibles pour nourrir empêcher une partie de
l’ensemble de la cette population d’y avoir
population d’un pays accès
133
VERS UN NOUVEAU PARADIGME DE DÉVELOPPEMENT

Economiste indien qui introduit une


Prix Nobel Economie
dimension philosophique dans la théorie
du sous-dvlp
L’agent économique est aussi une
Armatya SEN

personne morale
 D’où, les stratégies de développement
(1998)

doivent non seulement viser la


production des revenus mais également
des « capabilités* »
 De l’anglais capabilities, càd que toute
personne doit disposer des capacités à
pouvoir mener une vie digne et sensée.
 Cette vie accomplie nécessite
l’assurance de certaines « capabilités »
fonctionnelles etc.
Prof. KILONDO NGUYA Didier 134
Vers un nouveau paradigme de développement

 SELON ARMATYA SEN :


Prix Nobel Economie
 Un des préalables au développement,
selon Sen, est la DÉMOCRATIE
 C’est la forme de pouvoir politique qui
Armatya SEN

garantit le mieux l’assurance des «


capabilités ».
(1998)

 Les stratégies de développement


doivent donc avoir ;
 comme socle commun, la
démocratisation.
 s’employer à éliminer les obstacles
à cette extension des possibles des
individus
 ne pas se limiter à de seuls critères
quantitatifs de réduction de la
pauvreté, de Didier
Prof. KILONDO NGUYA revenu… 135
VERS UN NOUVEAU PARADIGME DE
DÉVELOPPEMENT
IL FAUT REPENSER LE DEVELOPPEMENT
 pouvoir éviter de mourir de manière
précoce,
Capabilités
 avoir accès à l’éducation
fonctionnelles
secondaire,
 avoir accès à l’étendue des
sentiments humains (rire, pleurer…),
 pouvoir se distraire, etc.
Le développement est donc redéfini comme un
processus augmentant la capacité des individus à jouir
de libertés

la disponibilité des il faut aussi assurer la


ressources ne suffit donc capacité de jouir de ces
pas ressources. 136
VERS UN NOUVEAU PARADIGME DE
DÉVELOPPEMENT
IL FAUT REPENSER LE DEVELOPPEMENT
3. UN DVLP  Les stratégies de développement vont
devoir s’inscrire dans une démarche
DURABLE
plus générale de développement
durable

L’enjeu du développement durable pour les PED

 leur développement constitue la principale menace sur


l’environnement et les ressources naturelles à l’avenir
 leur développement est en partie empêché par les
atteintes des pays du Nord à l’environnement mondial,
en particulier le processus de changement climatique
 ce sont eux qui ont le plus à gagner au renouvellement
de la réflexion sur l’équité intragénérationnelle
concernant la distribution des ressources 137
QUID DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
LA SPHERE ECONOMIQUE SE DESENCASTRE DE LA SOCIETE

LA SPHERE
POLITIQUE
LA SPHERE
ECONOMIQUE

LA SPHERE
LA SPHERE
ECOLOGIQUE
SOCIALE

LA SPHERE
CULTURELLE

REGNE DU DEVELOPPEMENT
Prof. KILONDO NGUYA Didier
ECONOMIQUE
138
DEFINITION DU DVLP DURABLE

Un développement qui
réponde aux besoins du
présent sans
compromettre la
capacité des générations
futures à répondre aux
leurs.

139
DEFINITION DU DVLP DURABLE
Le développement qui répond aux besoins du
présent, sans compromettre
Le développement durable: la capacité des
générations futures de répondre aux leurs
(Rapport BRUDTLAND, 1987)
Le concept de développement durable s’appuie sur
trois pôles :
 préservation et
régénération de
l’environnement
 satisfaction des
besoins humains
 efficacité
économique

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