0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
62 vues14 pages

Semaine 11

Ce document présente 9 exercices de probabilités portant sur des suites d'événements, des lancers de pièces et de dés, des probabilités conditionnelles et des processus de Markov. Les exercices proposent des calculs de probabilités et des démonstrations de propriétés sur ces modèles aléatoires.

Transféré par

armandgahounga312
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
62 vues14 pages

Semaine 11

Ce document présente 9 exercices de probabilités portant sur des suites d'événements, des lancers de pièces et de dés, des probabilités conditionnelles et des processus de Markov. Les exercices proposent des calculs de probabilités et des démonstrations de propriétés sur ces modèles aléatoires.

Transféré par

armandgahounga312
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 14

PSI 2023-2024

Colles
semaine 11 : 18 novembre - 23 novembre

I. Questions de cours
Exercice 1
On considère une suite infinie de lancers d’un dé à 6 faces.
Pour tout i ∈ N∗ , on note Fi : « obtenir un 6 au ième lancer ».
a) Quelle est la probabilité de n’obtenir que des 6 au cours de l’expérience aléatoire ?
b) Quelle est la probabilité d’obtenir (au moins) un 6 au cours de l’expérience aléatoire ?

Exercice 2
On considère 2 pièces de monnaie :
× la pièce de monnaie A amène Pile avec probabilité p1 ∈ ]0, 1[.
× la pièce de monnaie B amène Pile avec probabilité p2 ∈ ]0, 1[.
On se dote aussi d’un dé équilibré à 6 faces.
L’expérience se déroule en 2 temps :
(i) on lance une fois le dé.
(ii) on poursuit alors comme suit :
× si on a obtenu 1 ou 2, on lance la pièce A.
× dans tout autre cas, on lance la pièce B.
1) Exhiber un système complet d’événements lié à cette expérience.
2) À l’aide de la formule des probabilités totales, déterminer la probabilité d’obtenir Pile à l’issue de
cette expérience.

Exercice 3
On considère une pièce qui amène Pile avec probabilité p ∈ ]0, 1[.
L’expérience consiste en une infinité de lancer de cette pièce.
Déterminer la probabilité que les 3 premiers lancers aient amené Pile et le 4ème ait amené Face.

II. Autres exercices


Exercice 4
On considère n personnes.
Dans la suite, pour simplifier, toutes les années sont non-bissextiles. Autrement dit, on considère qu’il
y a 365 jours dans une année.
1. a) Quelle est la probabilité notée q(n) qu’aucune de ces n personnes ne soient nées le même jour
(sans prise en compte de l’année de naissance) ?
b) En déduire la probabilité notée p(n) d’avoir, parmi ces n personnes, au moins deux personnes
nées le même jour.

1
PSI 2023-2024

2. En utilisant que, pour tout x ∈ R, e−x ⩾ 1 − x, montrer :


 
n(n − 1)
p(n) ⩾ 1 − exp −
2 × 365

1
3. À partir de combien de personnes peut-on espérer (c’est-à-dire avec une probabilité supérieur à )
2
qu’au moins 2 personnes aient leurs anniversaires le même jour ?

Exercice 5
On considère une suite infinie de lancers d’une pièce équilibrée. Pour tout entier naturel non nul n, on
désigne par Pn l’événement « Pile apparaît au nème lancer » et par Fn l’événement « Face apparaît au
nème lancer ».
Soit Y la v.a.r. désignant le rang du lancer où, pour la première fois, apparaît un Face précédé d’au
moins deux Pile si cette configuration apparaît, et prenant la valeur 0 si cette configuration n’apparaît
jamais.
On suppose que l’expérience est modélisée par un espace probabilisé (Ω, A , P).
On pose c1 = c2 = 0 et pour tout n ⩾ 3, cn = P({Y = n}). On note également :
n
S
∀n ⩾ 3, Bn = Pn−2 ∩ Pn−1 ∩ Fn et Un = Bi
i=3

On pose enfin u1 = u2 = 0 et pour tout n ⩾ 3, un = P(Un ).


1. Montrer que la suite (un )n⩾3 est monotone et convergente.
2. a) Pour tout n ⩾ 3, calculer P(Bn ).
b) Montrer que, pour tout n ⩾ 3, les événements Bn , Bn+1 et Bn+2 sont deux à deux incompatibles.
c) Calculer les valeurs de u3 , u4 et u5 .
3. Dans cette question, on suppose n ⩾ 5.
a) Comparer les événements Un ∩ Bn+1 et Un−2 ∩ Bn+1 . Préciser leurs probabilités respectives.
1
b) Montrer que pour tout n ⩾ 3, un+1 = un + (1 − un−2 ).
8
c) Déterminer la limite de la suite (un ).
d) Calculer P({Y = 0}).
4. Pour tout n ∈ N∗ , on pose vn = 1 − un .
a) Trouver (β, γ) ∈ R2 tels que pour tout n ∈ N∗ , vn = βvn+2 + γvn+3 .
+∞
P
b) Montrer que la série de terme général vn est convergente et calculer vn .
n=0

Exercice 6
Deux joueurs A et B jouent aux échecs sans discontinuer.
• Le joueur B gagne la première partie.
• La probabilité que A remporte sa partie sachant qu’il vient de remporter la précédente est de 0, 6.
• La probabilité que B remporte sa partie sachant qu’il vient de remporter la précédente est de 0, 5.
On note pn la probabilité que B remporte la nème partie.
Montrer que (pn ) est arithmético-géométrique et donner sa formule explicite.

2
PSI 2023-2024

Exercice 7
Soit (An )n∈N∗ une suite d’événements d’un espace probabilisé (Ω, A , P).
T S
On note B = Ak . On rappelle que cet événement est en fait :
n⩾1 k⩾n

B = {ω ∈ Ω | ω appartient à une infinité de An }


Enfin, on note pn = P(An ) et on suppose : ∀n ∈ N∗ , pn ̸= 1. Dans la suite, on suppose :
× les événements de la suite (An ) sont mutuellement indépendants,
P
× la série P(An ) diverge.
S T
a. Montrer que : B = Ak .
n⩾1 k⩾n
m
 
T
b. Exprimer P Aken fonction des pk .
k=n
P
c. Montrer que la série ln(1 − pk ) diverge.
(on pourra distinguer le cas où pn −→ 0 et le cas pn −→
̸ 0)
n→+∞ n→+∞
n
P
Quelle est la limite deln(1 − pk ) lorsque n tend vers +∞ ?
k=0
  m  !
T T
d. Simplifier ln P Ak et en déduire que P Ak = 0.
k=n k⩾n
!
T
e. Démontrer que la suite Ak est croissante.
k⩾n
n∈N∗
m
S T
f. En déduire une écriture simplifiée de Ak .
n=1 k⩾n
g. Démontrer enfin que B est un événement presque sûr.

Exercice 8
1) Montrer que pour tout x ∈ R+ , on a 1 − x ⩽ e−x .
2) On dispose d’une urne vide au départ.
× Le premier jour, une personne met une boule numérotée 1 dans l’urne, la tire, note son numéro
et la remet dans l’urne ( !).
× Ensuite, à chaque nouvelle journée, elle ajoute une boule qui porte le numéro du jour considéré,
elle tire alors une boule au hasard, note le numéro de cette boule et la remet dans l’urne. Le
processus se poursuit indéfiniment . . .
a. Soient ℓ ∈ N∗ et (Ei )i∈J1,ℓK une famille de ℓ événements indépendants.

P
T − P(Ei )
Montrer que l’on a : P( Ei ) ⩽ e i=1
1⩽i⩽ℓ
b. On note Ak : « la boule numérotée 10 sort lors du k ème tirage ».
Déterminer P(Ak ).
c. À l’aide des événements Ak , exprimer l’événement : « la boule 10 sort au moins une fois à partir
du nème tirage » (où n ∈ N).
Déterminer la probabilité de cet événement en considérant son contraire.
d. À l’aide des événements Ak , exprimer l’événement : « la boule 10 sort une infinité de fois ».
Déterminer la probabilité de cet événement.
e. À l’aide des événements Ak , exprimer l’événement : « la boule 10 sort une infinité de fois de
suite ». Déterminer la probabilité de cet événement.

3
PSI 2023-2024

Exercice 9
Une urne contient initialement v boules vertes et r boules rouges.
On effectue une série de tirages de la façon suivante. On choisit une boule au hasard dans l’urne.
• Si cette boule est verte, on la remet dans l’urne.
• Si elle est rouge, on la remplace par une boule verte.
On procède ainsi pour tous les tirages suivants.
1. Pour tout j ∈ N∗ , on note Rj l’événement : « on obtient une boule rouge au j ème tirage », et pour
tout n ∈ N∗ , An l’événement « on obtient pour la première fois une boule verte au nème tirage ».
Soit n ∈ N∗ .

a) Exprimer l’événement An en fonction d’événements des familles (Rj )j∈N∗ et Rk k∈N∗ .
b) Calculer P(An ).
2. Pour tout s ∈ N, on note Bs l’événement : « il reste s boules rouges dans l’urne lorsque l’on obtient
la première boule verte ».
a) Calculer P(B0 ).
b) On pose N = v + r (c’est le nombrede boules initialement contenue dans l’urne).
s s−1

r! N N
Montrer : ∀s ∈ J0, rK, P(Bs ) = − .
Nr s! (s − 1)!
r
P
c) Vérifier par le calcul : P(Bs ) = 1.
s=0

III. Oral ESCP - 2019


Exercice 10
Les v.a.r. introduites sont supposées définies sur un même espace probabilisé (Ω, A , P).
Dans une urne sont placées deux boules, une noire N et une rouge R. On effectue une suite de tirages
d’une boule au hasard selon les modalités suivantes :
× si la boule tirée est noire : on ne la remet pas dans l’urne (et la boule rouge sera nécessairement
tirée au prochain tirage),
× si la boule tirée est rouge : on remet l’urne dans l’état initial, avec 2 boules, la noire et la rouge.
Pour n ∈ N∗ , on note : Nn (respectivement Rn ) l’événement : « la nème boule tirée est noire (respec-
tivement rouge) ».
1. Pour n ⩾ 1, on pose an = P(Nn ) et bn = P(Rn ).
a) Exprimer an+1 et bn+1 en fonction de an et bn .
1 1
b) En déduire : bn+2 =
bn+1 + bn ainsi que les expressions de an et bn en fonction de n.
2 2
2. On note X la variable aléatoire égale au rang de la première boule noire tirée. Quelle est la loi de
X ? Calculer son espérance et sa variance.
3. Soit n un entier donné supérieur ou égal à 1. On note Z la variable aléatoire égale au nombre de
boules noires tirées lors des n tirages consécutifs.
a) Déterminer l’intervalle Jmn , Mn K des valeurs prises
 par Z.
Calculer ensuite P {Z = mn } et P {Z = Mn } .
b) On note bn,k le nombre de tirages de n boules dont exactement k sont noires et se terminent par
le tirage d’une boule rouge (l’événement Rn est réalisé).

Exprimer successivement la probabilité P Rn ∩ {Z = k} puis la probabilité P(Rn ) en fonction
des bn,k .

4
PSI 2023-2024

Exercice 11
Soit p ∈ ]0, 1[ et q = 1 − p. Soit R ∈ N∗ . On dispose de R pièces de monnaie numérotées de 1 à R qui
donnent chacune « pile » avec la probabilité p. On effectue une suite de manches avec ces pièces de
la manière suivante :
× lors de la première manche, on lance chaque pièce une fois ;
× aux manches suivantes, on ne relance que les pièces qui n’ont pas donné « pile » aux manches
précédentes ;
× on s’arrête lorsque toutes les pièces ont donné « pile ».
Pour tout k ∈ J1, RK, on note Xk le nombre total de lancers effectués avec la k ème pièce.
On note Y le nombre de manches effectuées.
1. Déterminer la loi de Xk , son espérance et sa variance.

2. Déterminer la loi de Y .
P 
3. Montrer la convergence de la série P {Y > n} .
+∞
P 
On admet alors que Y admet une espérance et que E(Y ) = P {Y > n} .
n=0

4. Soit la fonction f : [0, +∞[ → R définie par f (x) = 1 − (1 − q x )R .


Z +∞
Établir la convergence de l’intégrale f (x) dx et montrer :
0

+∞
1 R−1
Z
P 1
f (x) dx = −
0 ln(q) k=0 k + 1

1 R−1
P 1 1 P R 1
5. Établir l’encadrement : − ⩽ E(Y ) ⩽ 1 − .
ln(q) k=0 k + 1 ln(q) k=0 k + 1

En déduire un équivalent de E(Y ) lorsque R tend vers +∞.


R−1
P 1
(on pourra admettre sans démonstration que est équivalent à ln(R) lorsque R tend vers
k=0 k + 1
+∞).

IV. Oral ESCP - 2018


Exercice 12
Une urne contient exclusivement des boules rouges et noires indiscernables au toucher.
La proportion de boules rouges est p ∈]0, 1[ et celle de boules noires est q = 1 − p.
On effectue des tirages successifs avec remise d’une boule de l’urne jusqu’à obtention d’une boule
rouge.
Un maximum de n tirages, avec n ⩾ 1, est cependant fixé : on décide de s’arrêter si on n’a pas tiré
de boule rouge à l’issue du nème tirage.
On note Gn la variable aléatoire égale au rang du tirage d’une boule rouge, si ce rang existe, et qui
vaut 0 si aucune boule rouge n’est apparue au cours des n tirages.
1. Dans cette question, n est un entier fixé.
a) Déterminer la loi de la variable aléatoire Gn .
n 1 − q n (1 + np)
xk , montrer que l’on a : E(Gn ) =
P
b) En utilisant la fonction x 7→ .
k=1 p

5
PSI 2023-2024

2. a) Déterminer la limite de E(Gn ) quand n tend vers +∞. Interpréter le résultat.

b) Soit k ∈ N∗ . Démontrer :

lim P {Gn = k} = P {X = k})
n→∞

où X est une v.a.r. discrète suivant une loi usuelle à déterminer.


Ce processus peut être considéré comme une partie qui est gagnée si une boule rouge est apparue au
cours des n tirages.
On mise de la manière suivante : pour jouer une partie, il faut payer 15 euros.
Si la partie est gagnée à la k ème boule tirée (k ⩽ n), le joueur gagne (20 − k) euros.
On note Bn le gain aléatoire pour une partie.
3. a) Exprimer Bn en fonction de Gn , puis déterminer son espérance.

b) On admet que pour tout réel x ∈ ]0, 1[ on a :

1 1 1
< + <1
2 x ln(1 − x)

Quelle valeur de n doit-on choisir afin de maximiser le gain d’une partie ?

Exercice 13
Une pièce truquée donne Pile avec la probabilité p ∈ ]0, 1[ et Face avec la probabilité q = 1 − p.
On propose l’expérience suivante pour « rééquilibrer » la pièce.
• L’expérience est constituée d’une suite de parties consécutives.
• Chaque partie consiste à lancer la pièce deux fois de suite.
× Si à l’issue d’une partie on obtient deux fois le même résultat (2 Pile ou 2 Face), on refait une
partie ;
× Si à l’issue d’une partie on obtient deux résultats différents, alors on arrête l’expérience et on
rend le résultat du dernier lancer.
• L’expérience est modélisée à l’aide d’un espace probabilisé (Ω, A , P).
Soit T la variable aléatoire égale au nombre de lancers nécessaires pour que l’expérience se termine.

1. Donner l’ensemble des valeurs prises par T . En déduire P {T = 2k + 1} pour k ∈ N.

2. a) Calculer P {T = 2k}), pour k ∈ N (on pourra s’intéresser à l’événement A = {X1 = X2 }, où


X1 et X2 sont les v.a.r. donnant respectivement le résultat du 1er et du 2ème lancer.
b) En déduire que l’expérience se termine presque sûrement.

c) Calculer l’espérance de T .

3. Soit R la variable aléatoire donnant le résultat de l’expérience. Donner la loi de R.

6
PSI 2023-2024

Exercice 14
Dans cet exercice, toutes les variables aléatoires sont définies sur un même espace probabilisé (Ω, A , P)
et sont à valeurs dans un sous-ensemble fini J0, nK de N, où n ∈ N∗ .
Soit X une variable aléatoire telle que X(Ω) = J0, nK. Pour tout réel t, on pose :
n
P {X = k} tk
P 
GX (t) =
k=0

On note X ∼ Y lorsque deux variables aléatoires X et Y suivent la même loi.


1. Montrer que GX = GY si et seulement si X ∼ Y .

2. Montrer que si GY est une fonction constante, alors Y est une variable nulle presque sûrement.
On dit que la variable aléatoire X est décomposable s’il existe deux variables aléatoires Y et Z
indépendantes, non presque sûrement constantes et telles que X ∼ Y + Z.
3. On suppose que X ∼ Y + Z et que Y et Z sont indépendantes. Montrer que GX = GY × GZ .

4. On suppose que X suit la loi de Bernoulli B (p), où p ∈ ]0, 1[.


Montrer que X n’est pas décomposable.
5. On suppose que X suit la loi binomiale B (n, p), où n ∈ N∗ et p ∈ ]0, 1[.
Montrer que X est décomposable si et seulement si n ⩾ 2.

V. Oral ESCP - 2017


Exercice 15
Soit n un entier naturel tel que n ⩾ 2. On dispose d’un paquet de n cartes C1 , C2 , . . ., Cn que l’on
distribue intégralement, les unes après les autres entre n joueurs J1 , J2 , . . ., Jn selon le protocole
suivant :
× la première carte C1 est donnée à J1 ;
× la deuxième carte C2 est donnée de façon équiprobable entre J1 et J2 ;
× la troisième carte C3 est donnée de façon équiprobable entre J1 , J2 et J3 ;
× et ainsi de suite, jusqu’à la dernière carte Cn qui est donc distribuée de façon équiprobable entre les
joueurs J1 , . . ., Jn .
On suppose l’expérience modélisée sur un espace probabilisé (Ω, A , P).
On note Xn la variable aléatoire égale au nombre de joueurs qui n’ont reçu aucune carte à la fin de la
distribution.
1. Déterminer Xn (Ω) et calculer P({Xn = 0}) et P({Xn = n − 1}).

2. Pour tout i de J1, nK, on note Bi la v.a.r. qui vaut 1 si Ji n’a reçu aucune carte à la fin de la
distribution et vaut 0 sinon.
Déterminer la loi de Bi . Exprimer la v.a.r. Xn en fonction des v.a.r. Bi .
En déduire l’espérance de Xn .
3. En faisant le moins de calculs possibles, donner la loi de X4 .

4. a) Montrer que pour i et j dans J1, nK tels que i < j, on a :

(i − 1)(j − 2)
P({Bi = 1} ∩ {Bj = 1}) =
n(n − 1)
En déduire la covariance des v.a.r. Bj et Bj .
n+1
b) Montrer que : V(Xn ) = .
12

7
PSI 2023-2024

Exercice 16
Soit n un entier tel que n ⩾ 2. On dispose d’une infinité de jetons non discernables et de n urnes. On
y place aléatoirement des jetons, un par un, indépendamment les uns des autres.
Pour j ⩾ 1, on note Xj le nombre aléatoire d’urnes non vides après avoir placé les j premiers jetons.
1. a) Quelles valeurs peut prendre la variable aléatoire Xj ? Déterminer les lois de X1 et X2 .

b) Pour i ∈ J1, nK et j ⩾ 1, déterminer les probabilités conditionnelles : P{Xj =i} {Xj+1 = k} .

c) En déduire la loi de Xj+1 en fonction de la loi de Xj .

2. On considère la suite (Qj )j⩾1 de fonctions polynômes définie par :


1−x ′
∀x ∈ R, ∀j ∈ N∗ , Q1 (x) = xn−1 et Qj+1 (x) = Qj (x) + Qj (x)
n
a) Montrer que pour tout j ⩾ 1 :
n−1
 j−1  
P i i n−1
Qj (x) = (x − 1) 1−
i=0 n i
b) Pour tout entier j ⩾ 1, soit la fonction Gj définie par :

Gj : R → R
n
P {Xj = k} xn−k
P 
x 7→
k=1
 
Pour un réel x fixé, vérifier que les suites Gj (x) j⩾1 et Qj (x) j⩾1 sont égales et en déduire

l’expression des P {Xj = n} .
n−1 i j−1 n − 1
   
(−1)i 1 −
P
c) En déduire que pour tout j ∈ J1, n − 1K : = 0.
i=0 n i

Exercice 17
Soit n un entier tel que n ⩾ 2. Une urne contient initialement n boules numérotées de 1 à n. On vide
l’urne en extrayant toutes les boules une par une au hasard et sans remise. Pour tout i ∈ J1, nK, on
note Xi la variable aléatoire qui vaut 1 si la boule obtenue au ième tirage porte le numéro i et qui vaut
0 dans le cas contraire.
1. a) Quelle est la loi de Xi ?

b) En déduire l’espérance de la variable aléatoire N qui donne le nombre de fois où, lors du tirage,
le rang du tirage et le numéro de la boule obtenue sont égaux.
Pour tout k ∈ J1, nK, on dira que le résultat du k ème tirage est un « sommet » lorsque la boule obtenue à
ce tirage porte un numéro strictement supérieur à tous les numéros obtenus jusqu’alors (en particulier,
lorsque k = 1, la première boule est toujours un sommet).
2. Combien existe-t-il de façons de vider l’urne pour lesquelles il n’y a qu’un seul sommet ?
Combien existe-t-il de façons de vider l’urne pour lesquelles il y a n sommets ?
q
   
2
P p+k p+q+1
3. Montrer la relation suivante : pour tout (p, q) ∈ N , = .
k=0 p p+1
4. a) Soient k ∈ J2, nK et j ∈ Jk, nK fixés.
Combien existe-t-il de façons de vider l’urne, pour lesquelles, à la fois la k ème boule obtenue
porte le numéro j et le k ème tirage constitue un sommet ?
b) Combien existe-t-il de façons de vider l’urne pour lesquelles le k ème tirage est un sommet ? En
déduire la probabilité que le k ème tirage soit un sommet.
5. Soit R la v.a.r. donnant le nombre aléatoire de sommets obtenus lorsque l’on vide l’urne.
Déterminer, sous forme d’une somme, l’espérance de R.

8
PSI 2023-2024

VI. Oral - ESCP 2016


Exercice 18
Toutes les variables aléatoires considérées dans cet exercice sont définies sur un espace probabilisé
(Ω, A , P). Soient λ et p deux réels tels que λ > 0 et 0 < p < 1.
On considère le couple de variables aléatoires (X, Y ) à valeurs dans N2 , de loi définie par :
 −λ n k
 e λ p (1 − p)n−k
2
 si 0 ⩽ k ⩽ n
∀(k, n) ∈ N , P {X = n} ∩ {Y = k} = k!(n − k)!
0 sinon

1. Vérifier que la relation ci-dessus définit bien une loi de probabilité sur N2 .
(à démontrer : les probabilités définies au-dessus sont positives et leur somme sur N2 vaut 1)
2. Déterminer la loi de la v.a.r. X (on pourra penser à utiliser le système complet d’événements
{Y = k} ), puis celle de la v.a.r. Y . Les v.a.r. X et Y sont-elles indépendantes ?
k∈N

3. Pour tout (k, n) ∈ N2 , déterminer P{X=n} {Y = k} .




4. Soit Z la v.a.r. définie par Z = X − Y .


Déterminer la loi de la variable aléatoire Z.
5. Les variables aléatoires Y et Z sont-elles indépendantes ?

Exercice 19
On considère un jeu de roulette avec n issues possibles (les numéros allant de 1 à n). Une partie est
constituée d’exactement n lancers successifs de la boule. Pour une partie donnée, on note :
× An l’événement : « chaque numéro sort exactement une fois »,
× pour tout i ∈ J1, nK, Xi la variable aléatoire égale au nombre d’apparitions du numéro i,
n
P
× Sn = Zi où pour tout i ∈ J1, nK, la v.a.r. Zi est la v.a.r. indicatrice de l’événement {Xi = 0}
i=1
(on pourra noter Zi = 1{Xi =0} ), à savoir la v.a.r. définie par :

Zi : Ω → R

1 si Xi (ω) = 0
ω 7→
0 sinon

1. Calculer la probabilité de l’événement An .

2. Donner un équivalent de P(An ) lorsque n tend vers l’infini.


√  n n
(on pourra utiliser la formule de Stirling n! ∼ 2πn )
n→+∞ e
Dans toutes les questions suivantes, le nombre n est fixé.
3. a) Quelle est la loi de Xi ?

b) Pour (j, k) ∈ N2 , calculer la probabilité conditionnelle P{X1 +...+Xn−1 =j} {Xn = k} .




Les variables aléatoires de la famille (Xi )1⩽i⩽n sont-elles indépendantes ?


 
Sn Sn
4. Que représente ? Calculer E puis en donner un équivalent lorsque n → +∞.
n n
5. On note Sn′ le nombre de numéros sortis exactement une fois lors d’une partie et Sn′′ le nombre de
numéros sortis
 ′ au
 moins  deux fois lors d’une partie.
Sn Sn′′
Calculer E et E .
n n

9
PSI 2023-2024

VII. Oral - CCINP MP


Exercice 20 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)
Soit N ∈ N∗ .
Soit p ∈ ]0, 1[. On pose q = 1 − p.
On considère N variables aléatoires X1 , X2 , . . ., XN définies sur un même espace probabilisé Ω, A , P),
mutuellement indépendantes et de même loi géométrique de paramètre p.
1. Soit i ∈ J1, N K. Soit n ∈ N∗ .
 
Déterminer P {Xi ⩽ n} , puis P {Xi > n} .
2. On considère la variable aléatoire Y définie par Y = min (Xi ), c’est-à-dire :
1⩽i⩽N

∀ω ∈ Ω, Y (ω) = min X1 (ω), . . . , XN (ω)

a) Soit n ∈ N∗ . Calculer P  {Y > n} .




En déduire P {Y ⩽ n} puis P {Y = n} .
b) Reconnaître la loi de Y . En déduire E(Y ).

Exercice 21 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)


Soit (X, Y ) un couple de variables aléatoires à valeurs dans N2 dont la loi est donnée par :
j+k
2
 (j + k) 21
∀(j, k) ∈ N , P (X, Y ) = (j, k) =
e j! k!

1. a) Déterminer la loi de la v.a.r. X (on pourra penser à utiliser le système complet d’événements
{Y = k} k∈N
), puis celle de la v.a.r. Y .
b) Les v.a.r. X et Y sont-elles indépendantes ?
2. Prouver que E 2X+Y

existe et la calculer.

Exercice 22 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)


Soient X et Y deux variables aléatoires définies sur un même espace probabilisé (Ω, A , P) et à valeurs
dans N.
On suppose que la loi du couple (X, Y ) est donnée par :
1
∀(i, j) ∈ N2 , P {X = i} ∩ {Y = j}

=
e 2i+1 j!

1. Déterminer les lois de X et de Y .


2. a) Prouver que 1 + X suit une loi géométrique et en déduire l’espérance et la variance de X.
b) Déterminer l’espérance et la variance de Y .
3. Les variables X et Y sont-elles indépendantes ?

4. Calculer P {X = Y } .

10
PSI 2023-2024

Exercice 23 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)


 
Pk k−q
On admet, dans cet exercice, que : ∀q ∈ N, ∀x ∈ ] − 1, 1[, la série x converge et que :
k⩾q q

+∞
 
P k k−q 1
x =
k=q q (1 − x)q+1

Soit p ∈ ]0, 1[.


Soit Ω, A , P un espace probabilisé.


Soient X et Y deux variables aléatoires définies sur Ω, A , P et à valeurs dans N.




On suppose que la loi de probabilité du couple (X, Y ) est donnée par :


    n
 n
 1
p (1 − p)n si k ⩽ n
2 k 2

∀(k, n) ∈ N , P {X = k} ∩ {Y = n} =

0 sinon

1. Vérifier qu’il s’agit bien d’une loi de probabilité.


2. a) Déterminer la loi de Y .
b) Prouver que 1 + Y suit une loi géométrique.
c) Déterminer l’espérance de Y .
3. Déterminer la loi de X.

Exercice 24 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)


Dans une zone désertique, un animal erre entre trois points d’eau A, B et C.
À l’instant t = 0, il se trouve au point A.
Quand il a épuisé l’eau du point où il se trouve, il part avec équiprobabilité rejoindre l’un des deux
autres points d’eau.
L’eau du point qu’il vient de quitter se régénère alors.
Pour tout n ∈ N, on note :
× An l’événement « l’animal est en A après son nème trajet ».
× Bn l’événement « l’animal est en B après son nème trajet ».
× Cn l’événement « l’animal est en C après son nème trajet ».
On pose P(An ) = an , P(Bn ) = bn et P(Cn ) = cn .
1. a) Exprimer, en le justifiant, an+1 en fonction de an , bn et cn .
b) Exprimer, de même, bn+1 et cn+1 en fonction de an , bn et cn .
0 12 12
 
1 1
2. On considère la matrice A =  2 0 2 
1 1
2 2 0
a) Justifier, sans calcul, que la matrice A est diagonalisable.
b) Prouver que − 12 est valeur propre de A et déterminer le sous-espace propre associé.
c) Déterminer une matrice P inversible et une matrice D diagonale de M3 (R) telles que D =
P −1 AP .
Remarque : le calcul de P −1 n’est pas demandé.
3. Montrer comment les résultats de la question 2. peuvent être utilisés pour calculer an , bn et cn en
fonction de n.
Remarque : aucune expression finalisée de an , bn et cn n’est demandée.

11
PSI 2023-2024

Exercice 25 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)


On dispose de deux urnes U1 et U2 .
L’urne U1 contient deux boules blanches et trois boules noires.
L’urne U2 contient quatre boules blanches et trois boules noires.
On effectue des tirages successifs dans les conditions suivantes :
× on choisit une urne au hasard et on tire une boule dans l’urne choisie.
× on note sa couleur et on la remet dans l’urne d’où elle provient.
× si la boule tirée était blanche, le tirage suivant se fait dans l’urne U1 . Sinon le tirage suivant se fait
dans l’urne U2 .
Pour tout n ∈ N∗ , on note Bn l’événement « la boule tirée au nème tirage est blanche » et on pose
pn = P(Bn ).
1. Calculer p1 .
6 4
2. Prouver que : ∀n ∈ N∗ , pn+1 = − pn + .
35 7
3. En déduire, pour tout entier naturel n non nul, la valeur de pn .

Exercice 26 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)


Une secrétaire effectue, une première fois, un appel téléphonique vers n correspondants distincts.
On admet que les n appels constituent n expériences indépendantes et que, pour chaque appel, la
probabilité d’obtenir le correspondant demandé est p (p ∈ ]0, 1[).
Soit X la variable aléatoire représentant le nombre de correspondants obtenus.
1. Donner la loi de X. Justifier.
2. La secrétaire rappelle une seconde fois, dans les mêmes conditions, chacun des n−X correspondants
qu’elle n’a pas pu joindre au cours de la première série d’appels. On note Y la variable aléatoire
représentant le nombre de personnes jointes au cours de la seconde série d’appels.

a) Soit i ∈ J0, nK. Déterminer, pour k ∈ N, P {Y = k} | {X = i} .
b) Prouver que Z = X + Y suit une loi binomiale dont on déterminera le paramètre.
     
n−i n k n
Indication : on pourra utiliser, sans la prouver, l’égalité suivante : = .
k−i i i k
c) Déterminer l’espérance et la variance de Z.

Exercice 27 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)


Soit Ω, A , P un espace probabilisé.


1. a) Soit (λ1 , λ2 ) ∈ ]0, +∞[ × ]0, +∞[.


Soient X1 et X2 deux variables aléatoires définies sur Ω, A , P .


On suppose que X1 et X2 sont indépendantes et suivent des lois de Poisson, de paramètres


respectifs λ1 et λ2 .
Déterminer la loi de X1 + X2 .
b) En déduire l’espérance et la variance de X1 + X2 .
2. Soit p ∈ ]0, 1[. Soit λ ∈ ]0, +∞[.
Soient X et Y deux variables aléatoires définies sur Ω, A , P .


On suppose que Y suit une loi de Poisson de paramètre λ.


On suppose que X(Ω) = N et que, pour tout m ∈ N, la loi conditionnelle de X sachant {Y = m}
est une loi binomiale de paramètre (m, p).
Déterminer la loi de X.

12
PSI 2023-2024

Exercice 28 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)


Une urne contient deux boules blanches et huit boules noires.
1. Un joueur tire successivement, avec remise, cinq boules dans cette urne.
Pour chaque boule blanche tirée, il gagne 2 points et pour chaque boule noire tirée, il perd 3 points.
On note X la variable aléatoire représentant le nombre de boules blanches tirées.
On note Y le nombre de points obtenus par le joueur sur une partie.
a) Déterminer la loi de X, son espérance et sa variance.
b) Déterminer la loi de Y , son espérance et sa variance.
2. Dans cette question, on suppose que les cinq tirages successifs se font sans remise.
a) Déterminer la loi de X.
b) Déterminer la loi de Y .

Exercice 29 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)


Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 3.
On dispose de n boules numérotées de 1 à n et d’une boîte formée de trois compartiments identiques
également numérotés de 1 à 3.
On lance simultanément les n boules.
Elles viennent toutes se ranger aléatoirement dans les 3 compartiments.
Chaque compartiment peut éventuellement contenir les n boules.
On note X la variable aléatoire qui à chaque expérience aléatoire fait correspondre le nombre de
compartiments restés vides.
1. Préciser les valeurs prises par X.

2. a) Déterminer la probabilité P {X = 2} .
b) Finir de déterminer la loi de probabilité de X.
3. Calculer E(X).
4. Déterminer lim E(X). Interpréter ce résultat.
n→+∞

Exercice 30 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)


1. Énoncer et démontrer la formule de Bayes pour un système complet d’événements.
2. On dispose de 100 dés dont 25 sont pipés (c’est-à-dire truqués).
1
Pour chaque dé pipé, la probabilité d’obtenir le chiffre 6 lors d’un lancer vaut.
2
a) On tire un dé au hasard parmi les 100 dés. On lance ce dé et on obtient le chiffre 6.
Quelle est la probabilité que ce dé soit pipé ?
b) Soit n ∈ N∗ .
On tire un dé au hasard parmi les 100 dés. On lance ce dé n fois et on obtient n fois le chiffre
6. Quelle est la probabilité pn que ce dé soit pipé ?
c) Déterminer lim pn . Interpréter ce résultat.
n→+∞

13
PSI 2023-2024

Exercice 31 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)


Soit n ∈ N ∗ .
Une urne contient n boules blanches numérotées de 1 à n et deux boules noires numérotées 1 et 2.
On effectue le tirage une à une, sans remise, de toutes les boules de l’urne.
On note X la variable aléatoire égale au rang d’apparition de la première boule blanche.
On note Y la variable aléatoire égale au rang d’apparition de la première boule numérotée 1.
1. Déterminer la loi de X.
2. Déterminer la loi de Y .

Exercice 32 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)


Soient n ∈ N ∗ et E un ensemble possédant n éléments.
On désigne par P(E) l’ensemble des parties de E.
2
1. Déterminer le nombre a de couples (A, B) ∈ P(E) tels que A ⊂ B.
2
2. Déterminer le nombre b de couples (A, B) ∈ P(E) tels que A ∩ B = ∅.
3
3. Déterminer le nombre c de triplets (A, B, C) ∈ P(E) tels que A, B et C soient deux à deux
disjoints et vérifiant A ∪ B ∪ C = E

Exercice 33 (d’après oraux CCINP 2022 - MP)


Soit λ ∈ ]0, +∞[.
Soit X une variable aléatoire discrète à valeurs dans N∗ .
λ
On suppose que : ∀n ∈ N∗ , P {X = n} =

.
n (n + 1) (n + 2)
1. Décomposer en éléments simples la fraction rationnelle R définie par R(x) = x(x + 1)(x + 2).
2. Calculer λ.
3. Prouver que X admet une espérance, puis la calculer.
4. La variable X admet-elle une variance ? Justifier.

14

Vous aimerez peut-être aussi