0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
13 vues2 pages

STOCHA

Ce document traite des processus stochastiques et martingales. Il présente les conditions nécessaires pour qu'un processus soit une martingale ou un mouvement brownien, ainsi que les propriétés des intégrales d'Itô. Le document contient également des informations sur les temps d'arrêt et les processus gaussiens.

Transféré par

Ambroreignllins Guy HD
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
13 vues2 pages

STOCHA

Ce document traite des processus stochastiques et martingales. Il présente les conditions nécessaires pour qu'un processus soit une martingale ou un mouvement brownien, ainsi que les propriétés des intégrales d'Itô. Le document contient également des informations sur les temps d'arrêt et les processus gaussiens.

Transféré par

Ambroreignllins Guy HD
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 2

Processus stochastiques Nécessité de martangalité et gaussianité Variation quadratique & crochet


Si l’une des propt est vérifiée alors Xt est une mouvement brownian :
( (X) (X) R t  (X) 2
Propt présque sûre : dXt = Kt dt + Ht dBt < X, X >
t = 0 Hs ds
1. Xt continue (p.s.) et Xt2 − t est martangale. (Y ) (Y ) =⇒
(X) (Y )
dYt = Kt dt + Ht dBt = 0t Hs Hs ds
< X, Y > R
Une proprité (Par exemple Xt est continue) est vérifié presque sure t
lorsque : λXt − 1 λ2 t
2. Xt continue (p.s.) et ∀λ e 2 est martangale.
  Cas Générale :
P ω ∈ Ω, t →7 Xt (ω) est continue = 1 3. Xt continue (p.s.) et gaussian centré tq : cov(Xt , Xs ) = inf(t, s)
( (X) P (X,i) (i)
Temps d’arret dXt = Kt dt + HtdBt
Astuce pratique : (Y ) Pi (Y,i) (i)
Déf : Une variable aléatoire τ tq pour tout t : {τ < t} ∈ Ft dYt = Kt dt + i Ht dBt
• Si V(X) = E(X) = 0 alors : X = 0 
P.S. 1. Tribu : Fτ = A ∈ F ∀t > 0 : A ∩ {τ < t} ∈ Ft =⇒
• Si X = lim Y n avec Yn iid de moment d’ordre 1 alors : X = E(Y1 )

P R t  (X,i) 2

2. Temps d’atteint : τa = inf u > 0 : Xu ≥ a < X, X >
t = i 0 Hs ds
• Si X > 0 et A XdP = 0 alors P(A) = 0
R
3. Thm : Lorsque Xt est une processus continue présque < X, Y > P R t (X,i) (Y,i)
t = i 0 Hs Hs ds
surement, τa est un temps d’arrêt.
Propt d’independance des acroissements
Lorsque : 4. Loi (cas brownienne) : E(e−λτa ) = e−λ|a|
Zt − Zs ⊥
⊥ Fs ∀0 < s < t Intégrale & Calcul d’Ito (processus
Propt de martangalité Integrale d’Ito (mvt brownian) d’Ito)
Lorsque : 
E(|Mt |) < ∞
 Existance Déf : Soit dXt = Kt dt + Ht dBt et un processus Gt
R T
Mt est : Ft − Adapté C’est noté 0 Hs dBs , et existe lorsque : Z t Z t Z t

E(Mt | Fs ) = Ms Gs dXs = Gs Ks ds + Gs Hs dBs
1. (s, ω) 7→ Hs (ω) est B × Fs mesurable.

0 0 0
• Si ≤ alors surmartangale, si ≥ alors sousmartangale 2. Hs est Fs − Adapté Sous reserve d’intégrabilité des termes
• E(Mt ) = E(M0 )
 
3. E 0T |Hs |2 ds < ∞
R
NB : Astuce (voir Itô) : Pour montrer qu’une Xt est martingale, il
Calcul pratique (Lemme d’Ito)
suffit de montrer qu’une c’est processus d’Itô et que : Ks = 0. Proprités Cas unidimentsionelle
Processus Gaussian Pour deux processus H et G bornées on a : Soit F de class C 2 (R), posons F ′ = f (donc f de class C 1 (R) et F sa
Déf : Processus (Xt )t≥0 est gaussien si tout vecteur (finie) 1. Isométrie : primitive) :
n-dimensionnel (Xt1 , · · · , Xtn ) (avec n ≥ 1) est gaussien.  R 2
T
T 1 T ′
RT Z   Z
E Hs dBs =E Hs2 ds
Caractérisations
0 0 f (Xt )dXt = F (XT ) − F (X0 ) − f (Xt )Ht2 dt
2 0
 
E R T Hs dBs R T Gs dBs = E 0T
R
Hs Gs ds 0
0 0
1. Processus (Xt )t≥0 est gaussien ssi : ∀π = (t1 , · · · , tn ) ∈ R on a : Formulation differentielle :
X 2. Linéarité : 1 ′′
∀α = (α1 , · · · , αn ) ∈ R : αi Xti Est de loi normale dF (Xt ) = F ′ (Xt )dXt + F (Xt )Ht2 dt
Z t Z t Z t
i 2
(Hs + λGs ) dBs = Hs dBs + λ Gs dBs
0 0 0 Cas unidimentsionelle avec dimension de temps
2. Soit Vt un processus gaussian, alors le Processus (Xt )t≥0 est
gaussien lorsque ∀π = (t1 , · · · , tn ) ∈ R il exist Aπ tq : 3. Martangalité : Les processus suivantes sont des martingales : Soit (x, t) 7→ F (x, t) de classe C 2 (R) par rapport à x et de classe
C 1 ([0, T ]) par rapport au t , posons ∂F = f (donc f de class C 1 (R)
 R 
(Xt1 , · · · , Xtn )T = A × (Vt1 , · · · , Vtn ) t
(Mt )t = 0 Hs dBs
 ∂x
h ti  par rapport à xet de classe C 1 ([0, T ]) par rapport au t et F sa primitive
Rt 2 Rt 2
Mvt Brownienne (Nt )t =
 H s dBs − H s ds par rapport au x) :
0 0
t
Déf : Le processus (Bt )t≥0 est un mouvement Brownien (standard) si : Z T  
4. Normalité : Si H est déterministe alors : f (Xt , t)dXt = F (XT , T ) − F (X0 , 0)
1. B0 = 0 (le mouvement Brownien est issu de l’origine). Z t  Z t  0
2. Les trajectoires t 7→ Bt sont presque sûrement continues. Hs dBs ∼ N 0, Hs2 ds 1
Z T ∂f
Z T ∂F
0 0 − (Xt , t)Ht2 dt − (Xt , t)dt
3. ∀s, t ≥ 0 tels que s < t, la variable réelle Bt − Bs ∼ N (0, (t − s)). 2 0 ∂x 0 ∂t
4. Le processus (Bt )t≥0 est à accroissements indépendants Processus d’Itô Formulation differentielle
NB :
Bt t→+∞ Déf : Xt est processus d’Itô lorsque : ∂F 1 ∂2F ∂F
−−−−−→ 0 dF (Xt , t) = (Xt , t)dXt + (Xt , t)Ht2 dt + (Xt , t)dt
t P.S. Z t Z t ∂x 2 ∂x2 ∂t
Suffisance pour martangalité et gaussianité Xt = X0 + Ks ds + Hs dBs Calcul d’intégrale de produit :
0 0
Si (Bt )t≥0 est un mouvement brownian alors : Z T Z T
Ou sous forme differentielle :
Xt dYt = [XT YT − X0 Y0 ] − Yt dXt − < X, Y >t
• Xt = Bt2 − t est martingale 0 0
dXt = Kt dt + Ht dBt
1 2
• Xt = eλBt − 2 λ t
est martingale Formulation differentielle
NB : le Kt et le Ht doivent vérifient les hypothèses d’integrabilité,
• Bt est gaussian centré de covariance : cov(Bt , Bs ) = inf(t, s) ainsi ils sont p.s. uniques. d(Xt Yt ) = Xt dYt + Yt dXt + d < X, Y >t
Les équadiff stochastiques Les équadiff stochastique vs les Changement de probabilité
Formulation équadiff déterministes Def
L’équadiff stochastique s’écrit comme suit :
( Lien : mvt brownienne vs équation d chaleur On note la proba dQ = LdP lorsque :
dXt = τ (Xt , t)dt + σ(Xt , t)dBt 1. Énoncé d’équation d chaleur :
(◦) : • L ≥ 0 et E(L) = 1
X0 = ξ(variable aléatoire) Soient T > 0 et h ∈ C(R) une fonction continue. II existe alors
une ”unique” fonction u ∈ C 1,2 ([0, T ] × R) qui vérifie • Q(A) = A LdP
R
Solution Forte ( 2
∂u
Lorsque ces deux conditions sont vérifiées : ∂t
(t, x) + 12 ∂∂xu2 (t, x) = 0, ∀(t, x) ∈ [0, T ] × R
u(T, x) = h(x) ∀x ∈ R. Changement de probabilité pour Loi normale
1. Condition de Lipschitz globale :
∃K > 0 : |τ (y, t) − τ (x, t)| + |σ(y, t) − σ(x, t)| < K|y − x| ∀x, y, t 2. Solution à l’aide de mouvement brownienne : 
 
X ∼

 N (µ, σ 2 )
P
2. Condition de croissance : ∀(t, x) ∈ [0, T ] × R : u(t, x) = E h(BT − Bt + x) Si : Alors : X ∼ N (µ + hσ 2 , σ 2 )
dQ = LT dP
Q
h2 2

∃L > 0 : |τ (x, t)| + |σ(x, t)| < L(1 + |x|) ∀x, y, t

L = exp{h(X − µ) −
Lien : equadiff stochastique vs équation diff parabolic 2
σ }
Alors pour tout ξ carré intégrable, l’équadiff (◦) : 1. Énoncé d’équation parabolic :
1. Admet une solution forte presque surement continue, au sense Soient T > 0 et h ∈ C(R) une fonction continue. Étant donné les Changement de probabilité pour Brownian mouvement
que : hypothèses effectuées ci-dessous sur f et g, il existe alors une 
”unique” fonction u ∈ C 1,2 ([0, T ] × R) qui vérifie B ∼ Brownienne
• (Xt )t∈[0,T ] est Ft − adapté,  t P


∀(t, x) ∈ [0, T ] × R :
Si : dQ = LdP n
• On a la condition de réguliarité :
( 2
∂u
(t, x) + f (t, x) ∂u (t, x) + 12 g 2 (t, x) ∂∂xu
o
L = exp − R T θs dBs − RT

2 (t, x) = 0,
1
θs2 ds

Z T  Z T  ∂t ∂x T 0 2 0
P |τ (s, Xs )| ds < ∞ = P |σ (s, Xs )|2 ds < ∞ =1 u(T, x) = h(x) ∀x ∈ R
0 0
Z t
2. Solution à l’aide des équadiff stochastiques : Soient Alors : B̂t = Bt + θs ds ∼ Brownienne
• L’équation (◦) est verifié presque surement pour tout f, g : R+ × R → R deux fonctions continues en (t, x) et 0 Q
t ∈ [0, T ] lipschitziennes en x.
Théorème de Girsanov
n o
2. Cette solution est unique au sense que : On pose Xtt0 ,x0 , t ∈ [t0 , ∞) la solution de L’EDS
Si Xt et Yt sont deux solutions p.s. continues alors : dXt = f (t, Xt ) dt + g (t, Xt ) dBt ; Xt0 = x0 . Supposons que (Yt )t∈[0,T ] est un processus de ltô à valeur dans Rd de la
 
On suppose de plus qu’il existe une constante K > 0 telle que forme
P sup |Xt − Yt | > 0 = 0 Z t n Z t
0<t<T |g(t, x)| ≥ K ∀(t, x) ∈ R+ × R.
X
Yti = Y0i + µi (s)ds + σ i,j (s)dBsj .
Equadiff Linéaire Alors :  
0 j=1 0

À bruit additive ∀(t0 , x0 ) ∈ [0, T ] × R : u(t0 , x0 ) = E h(XTt0 ,x0 ) Supposons qu’il existe deux processus u et ρ tels que
Soit l’équadiff pour σ et a deterministes : n
X
σ i,j (t)(t)uj (t) = µi (t) − ρi (t)
(
dXt = Xt a(t)dt + σ(t)dBt Rappels proba j=1
X0 =ξ   Z T 
Alors : Loi normale E exp
1
u2 (s)ds < ∞.
1. Fonction de densité : 2 0
1. Solution Homogène : 2  
1 − 1 x−µ
A(t)
Z t √ e 2 σ
f (x) = On pose
Xt = ξe A(t) = a(s)ds σ 2π
0
2. Fonction Géneratrice des moments :  Z t 1
Z t 
2. Solution Générale :   
σ 2 t2
 Mt = exp − u(s)dBs − u2 (s)ds , pour tout t ∈ [0, T ].
Z t Mnorm (t) = E etX = exp µ t + 0 2 0
Xt = ξt eA(t)
=⇒ Xt = ξe A(t)
+ e A(t)−A(s)
σ(s)dBs 2
0 Soit Q la mesure définie sur FT par
Éspérance conditionnelle
Si de plus ξ est deterministe, E(Xt ) = ξeA(t) et • Si X est G-mesurable, E(X | G) = X. dQ := MT dP.
V⅁∖)(Xt ) = 0t e2(A(t)−A(s)) σ(s)2 ds
R
• Si Y est G-mesurable, E(XY | G) = Y E(X | G).
À bruit multiplicative • Si X est indépendante de G, E(X | G) = E(X). Alors, Q est une probabilité, définie sur FT , équivalente à P telle que le
processus
Soit l’équadiff pour σ et a deterministes : • Si G et H sont deux tribus telles que H ⊂ G alors : Z t
( E(X | H) = E(E(X | H) | G) = E(E(X | G) | H) B̃t = Bt + u(s)ds, 0 ≤ t ≤ T
dXt = Xt a(t)dt + Xt σ(t)dBt 0
• Si (X, Y ) sont indépendantes, et ϕ une fonction borélienne bornée
X0 =ξ est un mouvement Brownien sous Q. De plus, en terme de B̃, le
:
Alors : E(ϕ(X, Y ) | Y ) = [E(ϕ(X, y))]y=Y processus Y peut s’écrire sous la forme suivante
1. Solution Générale : • Si f est continue et convexe alors : Z t n Z t
t Z t X
Yti = Y0i + ρi (s)ds + σ i,j (s)dB̃sj ,
Z       
1 1≤i≤d
Xt = ξ exp a(s) − σ 2 (s) ds + σ(s)dBs E f (X) | G ≥ f E(X | G) 0 0
0 2 0 j=1

Vous aimerez peut-être aussi