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‫جامعة ابن زهر‬

UNIVERSITE IBN
ZOHR ‫كليـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ‬
‫ــــــــــة‬
FACULTE DES ‫العلــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ‬
SCIENCES ‫ــــوم‬
AGADIR ‫أكاديــــــــــــــــــــر‬

DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
Filière :
Licence Fondamentale "Sciences de la vie"
Option : Biologie de l’environnement
(Semestre 6)
Module : Projet Tutoré
Titre du mémoire :

Les effets thérapeutiques de la cannelle


Et le curcuma et le gingembre

Présenté par :
ASMA KADIR
BADIA BOURAR
Sous la supervision de :
Pr. HASSAN BOUBAKER
Soutenu le :
NOUS Dédions cette mémoire à :
A notre cher parent :
Aucune dédicace, aucun mot ne pourrait exprimer à leur juste valeur
la gratitude et l’amour que nous vous portons.
Nous mettons entre vos mains, le fruit de longue années d’études, de
longs mois de distance de votre amour de votre tendresse, de longs
jours d’apprentissage.
Loinne de vous, votre soutien et votre encouragement nous avons
toujours donné de la force pour persévérer et pour prospérer dans la
vie.
Chaque ligne de cette mémoire chaque mot et chaque lettre vous
exprime la reconnaissance, le respect, l’estime et le merci d’être nos
parents.
A tous notre famille :
Frères,sœurs, les grandes parents et cousins, pour leur soutien moral.
A tous nos amis :
Amina,Hanan,Nadia,soltana (les amies de badia)
qui nous encouragé et se sont donnés la peine de nous soutenir durant
cette période.
A nos chers enseignants sans exception
En particule à nos encadrement Pr.HASSAN BOUBAKER

Table des matières


Tapez le titre du chapitre (niveau1) 1
Tapez le titre du chapitre (niveau2) 2
Tapez le titre du chapitre (niveau3) 3
Tapez le titre du chapitre (niveau1) 4
Tapez le titre du chapitre (niveau2) 5
Tapez le titre du chapitre (niveau3) 6
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au
succès de mon stage et qui m’ont aidée lors de la rédaction de ce
mémoire
Je voudrais dans un premier temps remercier, mon directeur de
mémoire
Elle a partagé ses connaissances et expériences dans ce milieu
pour avoir relu et corrigé mon mémoire. Ses conseils de rédaction
ont été très précieux.
INTRODUCt

---

Depuis les temps anciens, les humains ont exploité une variété de
plantes pour leurs propriétés médicinales et leurs valeurs
alimentaires. Ce lien avec la nature persiste encore aujourd'hui, les
plantes jouant un rôle vital dans la médecine à travers le monde.
Avec une vaste gamme de plus de 80 000 espèces de plantes
médicinales identifiées, notre connaissance dans ce domaine
continue de croître grâce au développement et à l'expérimentation
menés par les anciennes civilisations.
Les épices sont des plantes médicinales aux saveurs fortes, utilisées
en cuisine pour leurs propriétés conservatrices, aromatiques et
colorantes. Elles proviennent de différentes parties de la plante,
telles que l’écorce, les grains, les feuilles, les fruits et le rhizome.
Récemment, l'attention s'est portée sur les herbes et les épices en
tant que sources d'antioxydants, offrant une protection contre le
stress oxydatif. Les principes actifs des plantes médicinales sont
souvent associés à leurs métabolites secondaires, utilisés en
thérapeutique pour leurs propriétés anti-inflammatoires,
antimicrobiennes, antiseptiques, diurétiques et antioxydantes,
aidant à lutter contre le stress oxydatif. En dehors des plantes
médicinales classiques, il reste encore beaucoup à découvrir pour
établir un inventaire complet des espèces ayant des applications
thérapeutiques.
Les plantes médicinales jouent un rôle crucial dans la recherche
pharmacologique et le développement de médicaments. Elles sont
utilisées non seulement comme agents thérapeutiques directs, mais
aussi comme matières premières pour la synthèse de médicaments
ou comme modèles pour des composés pharmacologiquement
actifs. Les principes actifs des plantes médicinales, souvent liés à
leurs métabolites secondaires, sont largement utilisés en
thérapeutique pour leurs propriétés anti-inflammatoires,
antimicrobiennes, antiseptiques, diurétiques et antioxydantes,
offrant une défense contre le stress oxydatif. Les épices, faisant
partie des plantes médicinales, sont considérées comme des plantes
aromatiques à la saveur forte. Elles sont utilisées en cuisine en
petite quantité comme conservateurs, assaisonnements ou
colorants, et peuvent provenir de différentes parties de la plante,
telles que l’écorce, les grains, les feuilles, les fruits et le rhizome.
Récemment, l'attention s'est tournée vers les herbes et les épices
en tant que sources potentielles d'antioxydants.

2 –le curcuma
1-la biologie :
1-1 historique :
Le Curcuma longa L est une épice dont l'origine exacte reste
incertaine, bien qu'elle soit largement associée au Sud ou au
Sud-Est de l'Asie, en particulier à l'Inde. Cette épice aurait été
répandue dans toute l'Asie, ainsi qu'au Proche et au Moyen-
Orient, il y a des milliers d'années. Bien qu'il ne se trouve pas
dans un état sauvage pur, le Curcuma longa semble s'être
naturalisé dans certaines régions. Il est un triploïde stérile,
supposé résulter de la sélection et de la multiplication
végétative d'un hybride entre le curcuma sauvage diploïde et
un autre Curcuma tétraploïde apparenté. Cette épice est
significative depuis 4000 ans dans la culture védique, comme
en témoignent les écrits sanskrits, et elle est également
importante dans la médecine ayurvédique, une pratique
holistique étudiant les effets de l'alimentation sur la santé.
Le Curcuma, une épice ancienne dont l'origine reste
indéterminée, est largement supposé provenir du Sud ou du
Sud-Est de l'Asie, probablement de l'Inde, où il aurait été
introduit il y a des milliers d'années. Son utilisation dans toute
l'Asie, ainsi qu'au Proche et au Moyen-Orient, remonte à plus
de 4000 ans. À cette époque, le Curcuma était non seulement
utilisé comme épice, mais également comme colorant pour
des aliments tels que le cari et la moutarde, ainsi que dans la
fabrication de cosmétiques, de teintures et de médicaments.

2-2-origine et repartition :
Le Curcuma longa, très probablement originaire d'Inde, est
considéré comme le centre de domestication de cette plante.
Il est arrivé en Chine avant le VIIe siècle et s'est répandu en
Afrique de l'Est au VIIIe siècle et en Afrique de l'Ouest au XIIe
siècle. Il a été introduit en Jamaïque au XVIIIe siècle.
Actuellement, le Curcuma est largement cultivé dans les
régions tropicales et subtropicales, notamment en Afrique, où
il est cultivé dans de nombreux jardins familiaux et vendu sur
de nombreux marchés. Il préfère un climat humide et chaud et
peut être cultivé jusqu'à 1200 m d'altitude, avec des
températures optimales de 20 à 25°C pendant l'initiation des
rhizomes et de 18 à 20°C pendant leur développement. Le
Curcuma prospère dans des sols limoneux ou argileux, bien
drainés, riches en matières organiques et avec un pH compris
entre 5 et 7,5.

2-etude botanique
2-1-classification :
Le Curcuma, une plante de la famille des Zingiberaceae,
regroupe de nombreuses espèces, certaines étant
principalement utilisées à des fins ornementales, tandis que
d'autres se distinguent par l'utilisation de leur rhizome aux
propriétés culinaires. Le Curcuma longa Linné est le plus
largement utilisé, notamment pour ses propriétés médicinales
et culinaires. On retrouve également d'autres espèces comme
le Curcuma xanthorriza Roxburgh, connu sous le nom de
temoelawak, et la zédoaire, décrite sous le nom de Curcuma
zedoaria Roscoe ou Curcuma zerumbet. Le terme "Curcuma"
dérive du sanscrit "kartouma", qui a donné "kurkum" en
persan ancien, "kourkoum" en arabe et "curcuma" en latin.
Sous les langues européennes, le "c" se transforme parfois en
"k" dans les langues germaniques, tandis que l'anglais
conserve l'origine de son appellation en latin médiéval, "terra
merita" (terre mérite), par le mot "turmeric". Il est à noter que
la couleur jaune intense du Curcuma lui vaut parfois le nom
erroné de "safran cooli" ou "safran des Indes".
Le tablaux ;
2-2 description de la plante :
Curcuma longa L. est une plante vivace qui atteint
généralement une hauteur de 60 à 100 cm. Elle est
caractérisée par une tige courte
Les feuilles : longues et engainantes disposées en touffes, ayant une forme
elliptique et pouvant mesurer plus d'un mètre de long.
Les fleurs : jaune réunies en épi et mesurant environ 10 à 15 cm de long, sont
souvent cachées par les gaines des pétioles, tandis que les bractées
prennent une teinte violette pendant la floraison.

Le rhizome : est la partie utilise de Curcuma longa se compose de deux parties


principales. Le rhizome primaire, commercialisé, est ovale, oblong ou
piriforme et est souvent appelé "ampoule" ou "curcuma rond". Les
rhizomes secondaires, appelés "doigts", sont plus cylindriques et
mesurent entre 4 et 7 cm de long pour 1 à 1,5 cm de large. Leur couleur
varie du jaunâtre au brun-jaunâtre à l'extérieur et est jaune ou jaune
orangé à l'intérieur. Ces rhizomes ont une odeur aromatique et un goût
chaud et légèrement ame.

3-ecologie de curcuma :
1-2 La multiplication du Curcuma se réalise par voie végétative,
principalement à travers ses rhizomes. On utilise généralement des
rhizomes mères, entiers ou coupés en morceaux, ainsi que des
rhizomes filles, également appelés "doigts". Bien que les rhizomes
mères soient considérés comme le meilleur matériel de reproduction,
des études ont montré que les rhizomes filles de grande taille ont une
meilleure capacité de germination et produisent des rendements
supérieurs. Les rhizomes filles sont également plus faciles à stocker et
tolèrent mieux les sols humides. Il est recommandé d'entreposer les
rhizomes pendant 2 à 3 mois entre la récolte et la plante
Une méthode de multiplication accélérée du Curcuma implique la
culture in vitro de jeunes bourgeons végétatifs prélevés sur des
rhizomes en cours de germination. Cette méthode permet une
formation continue de jeunes plantes tout au long de l'année, sans
que la période de dormance habituelle ne soit observée.

En ce qui concerne la croissance et le développement du Curcuma,


la germination des plants est achevée dans les 2 à 4 semaines
suivant la plantation mois, selon la variété cultivée et les conditions
climatiques. La récolte, suivie d'une période de croissance
végétative active. La floraison et le développement des rhizomes
débutent environ 5 mois après la plantation et se poursuivent
activement pendant environ 7 à 10 est prête lorsque les feuilles
inférieures commencent à jaunir:
CHAPITRE 3 :
I.Zingiber officinale Roscoe I.1. Historique Le terme « Gingembre » est dérivé du nom Anglais
«Ginger». Cette plante est aussi appelée Zingiberies en grec et Zingiberi en latin.Bien que dans la
médecine indienne le Zingiber officinale est connu en tant que «vishwabhesaj», qui veut dire
«remède universel» [24]. Le Gingembre rentre déjà dans la composition des techniques de
momification pratiquées dans l’Égypte antique. Cette plante condimentaire et médicinale depuis plus
de 3000 ans est originaire de l’Inde. De là, le Gingembre s’est ensuite rapidement répandu grâce à
son commerce à partir de toute l’Asie du Sud-est, jusqu’en Afrique de l’Ouest et aux Caraïbes [25].
Cette épice orientale a probablement traversé la première fois la mer Méditerranée grâce aux
Phéniciens pour gagner l’Europe durant l’Empire romain dès le 1er siècle. Le Gingembre est l’une des
plus anciennes plantes connues par le peuple. Il est aussi l'une des premières épices orientales.
Plusieurs revues ont été publiées dans la littérature à propos de cette plante, ce qui peut refléter la
popularité de son utilisation comme une épice et une plante médicinale [26].

. Description botanique :

Il existe environ 100 variétés d’espèce que l’on ne rencontre plus que rarement à l’état sauvage. En
ce qui concerne le Zingiber officinale qui est une plante vivace herbacée, originaire des régions
tropicales d’Asie [26]. Le Zingiber officinale est divisé en deux parties.

: I.4.1. Partie active et souterraine :

Elle présente des rhizomes horizontaux et ramifiés, peau beige pâle, il devient de plus en plus
fibreux avec l’âge et son odeur est très aromatique avec une saveur chaude et piquante [26].

I.4.2. Partie aérienne :


Cette partie est formée des feuilles et d’une tige de 1.50 mètre et peut atteindre 3 mètres de
hauteur [3].On trouve deux sortes de tiges ; les hautes tiges qui sont stériles, servent à l’assimilation
et portent des feuilles alternes, longues et étroites, alors que les basse tiges servent à la reproduction
et ne présentent pas de feuilles. Les fleurs de cette plante sont parfumées, blanches et jaunes, avec
des traînées rouges sur les lèvres. La floraison a lieu entre les mois d’août et novembre. Ses fruits
sont des capsules trivalves contenant des graines noires

Ecologie :
Conditions climatiques :

Le Gingembre est une plante inconnue à l’état sauvage : elle ne peut se développer seule dans la
nature. Sa culture requiert un climat tropical.C’est à dire une humidité élevée et constante, une
température moyenne supérieure à 21°C, et un bon ensoleillement : le gingembre est une plante
héliophile. Sa croissance nécessite également des apports hydriques abondants (environ 2000 mm)
et réguliers. C’est une plante qui supporte l’altitude : elle peut se développer jusqu’à une altitude de
1500 m. Les plantations se font sur des sols légers et fertiles, argilo-sablonneux, et bien drainés [28].
I.6.2. Répartition mondiale de la production de gingembre Comme toutes les Zingiberaceae, le
Gingembre est majoritairement cultivé dans les pays de l’hémisphère sud (Figure 2). Sa culture s’est
intensifiée dans certains pays. La Chine et l’Inde sont les principaux exportateurs de gingembre:
environ la moitié de la production mondiale provient de leurs exportations. Les autres pays d’Asie du
Sud Est (Japon, Indonésie, Bangladesh, Thaïlande notamment) ont également leur propre production.
Le Cameroun, l’Ethiopie et le Nigeria produisent la plupart du gingembre originaire d’Afrique. Tandis
que la production du continent américain se concentre sur la Jamaïque et la République Dominicaine.
Par cette diversité de pays producteurs, on distingue plusieurs types de gingembre, de qualité et de
saveurs variables.

Les effets thérapeutique :


Traditionnelle :

Au cours de la dernière décennie, l'intérêt pour l'utilisation de diverses herbes et extraits de plantes
traditionnels dans les soins de santé primaires et la médecine conventionnelle a considérablement
augmenté. Ils font partie des systèmes de médecine traditionnelle, et un vaste corpus de preuves
anecdotiques existe à l'appui de leur utilisation et de leur efficacité. Certaines de ces médecines
traditionnelles (en particulier dans le système de médecine chinois) ont bien résisté aux
investigations cliniques modernes, tandis que le soi-disant remède miracle d'autres ont été soit
réfutés, soit non corroborés. Il y a évidemment un manque de données scientifiques provenant
d'essais cliniques bien planifiés, et la situation est encore compliquée par le fait que les herbes sont
presque toujours utilisées comme mélanges polyherbal complexes. Parmi les médicaments à base de
plantes, un médicament brut qui a fait l'objet d'études considérables est le gingembre. Ceci est peut-
être le plus largement utilisé dans le système de médecine indien connu sous le nom d'Ayurveda. Le
gingembre est également un médicament très important dans les systèmes de médecine chinois et
japonais.

Le gingembre dans le système de médecine indien :


Dans le système de médecine ayurvédique, le gingembre frais et sec est utilisé. Le gingembre a été
largement utilisé comme remède domestique commun pour diverses maladies depuis l'Antiquité. Les
propriétés et les utilisations du gingembre en médecine ayurvédique sont disponibles auprès
d'anciens traités authentiques comme Charaka Samhitha et Susrutha Samhitha, qui sont les bases de
ce système. Des descriptions du gingembre sont disponibles dans des documents similaires de la
littérature chinoise et sanskrite écrits au cours des siècles suivants. Le gingembre sec semble être un
ingrédient essentiel dans plusieurs recettes ayurvédiques, et c'est pourquoi le gingembre est appelé
Mahaoushadha, le grand remède. Cela souligne l'utilisation intensive du gingembre dans l'Ayurveda.
Le gingembre frais et le gingembre sec sont utilisés dans l'Ayurveda de différentes manières :

1. En tant que médicament unique à usage interne.

2. En tant qu'ingrédient dans les médicaments composés.

3. Réservé à un usage externe.

4. LYMPHOTACTINE UTILISEE COMME ADJUVANT .

5. Un antidote?.

6. Pour la purification de certains médicaments minéraux.

Effet sur le système digestif :


Goso et al. (1996) [] ont étudié l'effet du gingembre sur la mucine gastrique contre les lésions
gastriques induites par l'éthanol chez le rat et ont constaté que l'administration orale de gingembre
empêchait significativement les lésions de la muqueuse gastrique.

Le gingembre alimentaire a considérablement augmenté la sécrétion de salive et l'activité de la lipase


intestinale par la chymotripsine et l'amylase pancréatique ainsi que par les disaccharides saccharose
et maltose. L'influence positive sur cette enzyme terminale du processus digestif pourrait être une
caractéristique supplémentaire de cette épice pour stimuler la digestion. Le gingembre contient des
enzymes protéolytiques qui favorisent le processus digestif et améliorent également l'action de la
vésicule biliaire et protègent le foie contre les toxines (Yamahara et al., 1990). Yoshikawa et al.
(1994) ont analysé le gingembre pour ses principes gastriques. Un constituant antiulcéreux (acide 6-
gingésulfonique), trois monoacyl digalactosyl glycérols (gingerogly- colipides A, B, C) et (+) -
angelicoidenol(2-0-beta-D-glucopyranoside) ont été isolés.

Propriétés anti-inflammatoires :
; Effet sur la polyarthrite rhumatoïde et les troubles musculo-squelettiques Dans le système de
médecine indien (Ayurveda), le gingembre est utilisé comme antiinflammatoire. Il a été suggéré que
le gingembre peut être utile comme traitement de l'arthrite, et un certain nombre de préparations
commerciales sont disponibles pour cet usage. Par exemple, les bio-organiques Arthri-Eze Forte
(Bullivants, Australie) et Extralife Artri-care (Felton grimwade & Brickford, Ltd., Australie) sont
commercialisés comme traitements de l'arthrite et contiennent 500 mg de rhizome de gingembre en
poudre séché. Srivastava et Mustafa (1989, 1992) ont signalé que plus de 75 % des patients recevant
3 à 7 g de gingembre en poudre par jour pendant 56 jours présentaient une réduction significative de
la douleur et de l'enflure associées à une arthrite rhumatoïde ou ostéo-arthritique. Les effets
indésirables n'ont pas été rapportés jusqu'à présent. Les résultats indiquent que le gingembre a des
propriétés antiinflammatoires. Des études de suivi réalisées (de 3 mois à 2,5 ans) chez des patients
utilisant 0,5 à 1 g de poudre/jour ont montré une réduction significative de la douleur et de l'enflure
dans 75 et 100 pour cent, respectivement, de l'arthrite (rhumatoïde et ostéo-arthrite) et de
l'inconfort musculaire. Le document de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) (2000) rapporte
que l'administration de 5 à 10 % d'extrait de gingembre a entraîné un soulagement total ou partiel de
la douleur, ou une récupération de la fonction articulaire et une diminution de l'enflure chez les
patients souffrant de douleurs rhumatismales chroniques et de douleurs lombaires. Kishore et al.
(1980) ont évalué cliniquement les effets d'une combinaison de gingembre et de Tinospora cordifolia
dans la polyarthrite rhumatoïde. La combinaison a montré de meilleurs résultats par rapport à
d'autres médicaments traditionnels. L'effet antiarthritique du gingembre et de l'eugénol a été étudié
par Sharma et al. (1997a), qui ont rapporté que le gingembre supprimait de manière significative le
développement de l'arthrite adjuvante.

Jana et al. (1999) ont démontré que le gingembre à une dose de 100 mg/kg de poids corporel était
aussi efficace que l'acide acétylsalicylique (100 mg/kg) pour réduire l'œdème induit par la
carraghénine chez le rat. Bien que cette dose ait également réduit l'inflammation, elle n'était pas
aussi efficace que la phe-nylbutazone. Des résultats similaires pour les activités anti-inflammatoires
et analgésiques du gingembre ont été rapportés par Mascolo et al. (1989). On pense que ces actions
anti-inflammatoires sont le résultat de l'inhibition de la libération de prostaglandines, et donc le
gingembre peut agir de la même manière que d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens qui
interfèrent avec la libération de prostaglandines ou la biosynthèse. Bliddal et al. (2000) ont réalisé
une étude croisée randomisée, contrôlée par placebo, sur les effets de l'extrait de gingembre et de
l'ibuprofène chez des patients souffrant d'arthrose. Les travailleurs ont obtenu un effet significatif de
l'administration de gingembre. Des études plus intensives et plus larges sur l'effet bénéfique du
gingembre sur la réduction de la douleur due à l'arthrose et à la polyarthrite rhumatoïde ont été
préconisées (Reginster et al., 2000). Un effet secondaire courant du traitement de l'inflammation
avec des médicaments modernes est qu'ils peuvent entraîner la formation d'ulcères dans le système
digestif. Le gingembre prévient non seulement les symptômes de l'inflammation, mais il prévient
également les ulcères du tube digestif (Anonyme, 2003b). Le gingembre s'est également avéré
efficace pour prévenir les lésions de la muqueuse gastrique induites par l'éthanol (administré 30
minutes plus tard). Chez les rats traités à l'éthanol, la teneur en mucine de la muqueuse profonde
était réduite. Cette réduction de la teneur en mucine du corps profond a été significativement inhibé
par le traitement avec le rhizome du gingembre (Goso et al., 1996).

Propriétés antimicrobiennes et insecticides :


Hiserodd et al. (1998) ont isolé avec succès le 6-, 8- et 10-gingérol et ont évalué leur activité pour
inhiber Mycobacterium avium et M. tuberculoses. Le 10-gingérol a été identifié comme un inhibiteur
actif de ces deux microbes in vitro. L'effet protecteur d'une médecine traditionnelle chinoise,
Shigyakuto (contenant 50 % de gingembre), contre l'infection par le virus de l'herpès T a été étudié
par Ikemoto et al. (1994) et le médicament s'est avéré protecteur par l'activation des cellules T CD8
+. Aucune activité virucide ou virostatique n'a été observée. Sandeson et al. (2002) ont étudié la
bioactivité de l'extrait de gingembre sur des vers Schistosoma mansoni adultes et leur production
d'œufs dans des conditions in vitro et in vivo chez des souris de laboratoire. L'extrait d'acétate
d'éthyle de gingembre à une concentration de 200 mgL—1 d'extrait a tué presque tous les vers en 24
heures. Les vers mâles sont plus sensibles que les femelles. La production cumulée d'œufs de paires
de vers survivants in vitro a été considérablement réduite lorsqu'elle a été exposée à l'extrait. Après
4 jours d'exposition à 50 mgL—1 , la production cumulée d'œufs n'était que de 0,38 œuf par paire de
vers, contre 36,35 pour les vers non traités. Cependant, la GE in vivo n'a montré aucun effet
significatif sur les vers ou sur leur capacité de ponte. Il a été démontré que l'extrait du rhizome de
Zingiber corallium était efficace pour tuer les larves de S. japonicum cercaria (Shuxuan et al., 2001).

Effet sur le foie :


Yamaoka et al. (1996) ont étudié un médicament à base de kampo pour son action sur
l'augmentation de l'activité des cellules tueuses naturelles (NK). Ce médicament est utilisé au Japon
pour traiter l'hépatite chronique, la détresse et la plénitude de la poitrine et des côtes. Le gingembre
est l'un de ses sept ingrédients, et des études ont montré que des extraits de gingembre et de
Zizyphus jujube et les trois autres composants augmentaient l'activité des cellules NK. Sohni et Bhatt
(1996) ont étudié l'activité d'une formulation dans l'amibiase hépatique et dans des études
d'immunomodulation. Les ingrédients de la formulation étaient Boerhaavia diffusa, Tinospora
cordifolia, Berberis aristata, Terminalia chebula et Z. officinale. La formulation a montré un taux de
guérison maximum de 73 pour cent. L'immunité humorale a été renforcée. La réponse immunitaire à
médiation cellulaire a été stimulée comme observé dans le test d'inhibition de la migration
leucocytaire. Bhandari et al. (2003) ont étudié l'effet d'un extrait éthanolique de gingembre sur les
lésions hépatiques induites par la liqueur paysanne (LMC) chez le rat. La toxicité hépatique a été
induite par l'administration de LMC (3 ml/100 g/jour en deux doses fractionnées) et d'huile de maïs
(1 ml/100 g/jour en une seule dose) par voie orale pendant 21 jours. L'administration d'extrait
éthanolique de gingembre (200 mg/kg) par voie orale du 15e au 21e jour avec la LMC a entraîné une
diminution significative des taux sériques.

Purification :
Le gingembre frais et sec est utilisé en tant que tel et n'est généralement soumis à aucune méthode
de purification. Pourtant, il y a quelques références à la purification dans les descriptions
ayurvédiques. Des méthodes de purification pour le gingembre sec et le jus frais sont disponibles
auprès d'Arogyakalpadruma (un texte ayurvédique qui se concentre sur la pédiatrie). La purification
du gingembre peut donc être destinée uniquement à un usage pédiatrique, c'est-à-dire pour réduire
la puissance et la piqûre pour une utilisation chez le nourrisson. La méthode de purification du
gingembre consiste à l'immerger dans de l'eau de

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