Programme des sciences industrielles pour l’ingénieur

Filière : Technologie et Sciences de l’ingénieur (TSI)

Génie mécanique
Première année
Programmes des sciences industrielles pour l’ingénieur Première année TSI - GM

Table des matières :

1. Préambule ……………………………………………………………………………………. 3

2. Présentation……………………………………………………………………………………3

2.1. Objectifs de la formation………………………………………………………... 3

2.2. Démarche pédagogique et didactique de l’enseignant……………………… 4

2.3. Compétences générales de l’ingénieur développées………………………… 5

2.4. Activités d’enseignement. ………………………………………………………6

2.5. Organisation du programme et volume horaire indicatif. ………………..... 6

2.6. Progression. ……………………………………………………………………... 7

3. Contenu détaillé du programme…………………………………………………………… 8

Premier trimestre……………………………………………………………………. 8

Deuxième trimestre…………………………………………………………………. 12

Troisième trimestre…………………………………………………………………. 15

4. Annexe 1 : Composantes de la compétence « expérimenter » …………………………. 17

5. Annexe 2 : Composantes de la compétence « Réaliser » ……………………………...... 17

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1 – PREAMBULE.

Les ingénieurs de demain doivent répondre efficacement et de manière innovante aux besoins de
progrès et d’amélioration de la qualité de vie des personnes et par ricochet participer dans le
développement de la société dans un cadre plus large. Cette réponse se manifeste par leurs implications
dans les divers secteurs de l’économie de production et de service. Ils participent aux processus de
développement des systèmes à chaque étape de leurs cycles de vie, de la caractérisation du besoin
jusqu’au recyclage, en respectant les contraintes écologiques visant un développement durable et en
adoptant les règles et concept de l’éco -conception
Ces nouvelles manières d’aborder les enjeux contemporains de notre société génèrent des
problématiques complexes nécessitant la conception de systèmes innovants le plus souvent pluri
technologiques répondants exactement au besoin des clients. Le développement, la réalisation et la
mise en œuvre de ces systèmes nécessitent l’adoption d’une démarche d’analyse qui intègre une
multitude de contraintes d’ordre règlementaire, écologique, technologique et économique.
La conciliation de ses contraintes avec les règles du marché en termes de délai et de
compétitivité impose l’introduction des concepts de l’ingénierie numérique ainsi que les outils de
résolution et de modélisation numériques dans le programme d’enseignement des S.I.I.

2 – PRESENTATION.

2.1. Objectifs de la formation :

L’enseignement des sciences industrielles de l’ingénieur (SII) nécessite la mobilisation des

compétences scientifiques fondamentales transversales du programme du CPGE ainsi que les outils
d’analyse et de résolution numérique qui en découle pour constituer une panoplie d’outils
d’accompagnement de l’apprenant dans la recherche et la conception de solutions industrielles
appropriées aux problématiques complexes liées au développement continu de processus industriel.
Au terme des deux années de formation, l’appréhension des sciences industrielles vise le
développement chez les élèves d’une vision globale de l’approche projet qui nécessite le
développement des aptitudes de communiquer, de travailler en équipe, d’auto critique et
d’ouverture.
Les compétences acquises doivent constituer une plate-forme solide sur laquelle prendra appui
la formation dans les grandes écoles. Dans ces écoles il sera question d’approfondir les savoirs
appréhendés en CPGE, l’introduction et la découverte de nouvelles connaissances et compétences
propres aux divers profils de formation au métier d’ingénieur.

Ce programme contribue aussi à l'approche pédagogique par les STEM (Science, Technology,
Engineering and Mathematics) qui permet de favoriser le décloisonnement entre les disciplines
enseignées en CPGE marocaines.

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2.2. Démarche pédagogique et didactique de l’enseignant.

L’approche des enseignements en S.I.I. s’organise autour de systèmes pluri technologiques. Chaque
système est défini à partir de besoins fonctionnels et d’exigences, de modèles numériques et d’un
système matériel. Un système sera étudié dans sa globalité à partir de ces trois approches imbriquées :

 La réalité du besoin ou exigences fonctionnelles. Elle se décline dans le cahier des charges défini
avec un client.
 La réalité virtuelle d’un système. Elle se traduit dans l’élaboration d’un modèle permettant de
simuler son comportement afin d’en prévoir et d’en évaluer les performances.
 La réalité matérielle d’un système. Les performances du système matériel sont mesurées par
expérimentation.

L’illustration suivante montre les trois représentations des systèmes et les écarts constatés entre
les performances attendues, simulées et mesurées (Démarche d’ingénieur).

Expression
du besoin
Performances
attendues

Cahier des
Ecart entre performances charges Ecart entre performances
attendues et mesurées attendues et simulées

Système
pluritechnologique
Performances Système Système Performances
mesurées matériel virtuel simulées

Ecart entre performances

simulées et mesurées

La démarche pédagogique en sciences industrielles de l’ingénieur vise à :

 S’approprier les trois réalités du système pluri technologique (le cahier des charges, le système
virtuel et le système matériel).
 Comparer les performances issues de ces trois réalités.
 Optimiser le système virtuel et le système matériel afin de faire converger leurs performances
vers celles attendues au cahier des charges.

Les contenus du programme des sciences industrielles de l’ingénieur permettent aux étudiants
d’investir complètement la démarche de l’ingénieur en s’intéressant à toutes les représentations des
systèmes. Pour cela, les enseignements en SII installent progressivement l’ensemble des connaissances et
des compétences nécessaires à la maitrise des différentes représentations d’un même objet ou système, à
la comparaison des différentes performances, à l’optimisation des systèmes dans leurs réalités
numérique et matérielle, afin de répondre aux attentes du client.

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2.3. Compétences générales de l’ingénieur développées.

Les compétences développées en sciences industrielles pour l’ingénieur forment un tout

cohérent, en relation directe avec la réalité industrielle qui entoure l’élève. Couplées à la démarche de
l’ingénieur, elles le sensibilisent aux travaux de recherche, de développement et d’innovation.

Des solutions innovantes sont modélisées de façon numérique. Ces modèles numériques permettent la
simulation du comportement des systèmes pluri technologiques afin d’obtenir des performances
simulées. Une démarche expérimentale menée sur des systèmes existants vient enrichir les compétences
des étudiants au service de la démarche de l’ingénieur. Elle permet la comparaison des performances
simulées et mesurées avec celles attendues au cahier des charges afin d’optimiser tout ou partie du
modèle numérique.

Ces compétences sont :

 Analyser : permet des études fonctionnelles, structurelles et comportementales des systèmes conduisant à

la compréhension de leur fonctionnement et à une justification de leur architecture. Via les activités

expérimentales, elles permettent d'acquérir une culture des solutions industrielles qui facilitent

l'appropriation de tout système nouveau. Cette approche permet de fédérer et assimiler les connaissances

présentées dans l'ensemble des disciplines scientifiques de classes préparatoires aux grandes écoles.

 Modéliser : permet d’appréhender le réel et d’en proposer, après la formulation d’hypothèses, une

représentation graphique, symbolique ou équationnelle pour comprendre son fonctionnement, sa structure

et son comportement. Le modèle retenu permet des simulations afin d’analyser, de vérifier, de prévoir et

d’améliorer les performances d’un système.

 Résoudre : permet de donner la démarche pour atteindre de manière optimale un résultat. La résolution

peut être analytique ou numérique. L’outil de simulation numérique permet de prévoir les performances

de systèmes complexes en s’affranchissant de la maîtrise d’outils mathématiques spécifiques.

 Expérimenter : permet d’appréhender le comportement des systèmes, de mesurer, d’évaluer et de

modifier les performances. Les activités expérimentales sont au cœur de la formation et s'organisent autour

de produits industriels instrumentés ou de systèmes didactisés utilisant des solutions innovantes. Elles

permettent de se confronter à la complexité de la réalité industrielle, d’acquérir une culture des solutions

technologiques, de formuler des hypothèses pour modéliser le réel, d’en apprécier leurs limites de validité,

de développer le sens de l’observation, le goût du concret et la prise d’initiative.

 Concevoir : permet de modifier l’architecture des systèmes pour satisfaire un cahier des charges. Elle

permet également de faire évoluer le comportement des systèmes. Elle développe l’esprit d’initiative et la

créativité des élèves.

 Communiquer : permet de décrire, avec les outils de la communication technique et l’expression

scientifique et technologique adéquate, le fonctionnement, la structure et le comportement des systèmes.

 Réaliser : Réaliser tout ou partie d’un prototype.

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2.4. Activités d’enseignement.

 Cours – TD : 2 heures hebdomadaires programmées, de préférence, le matin.

 Travaux pratiques : 1h30 mn hebdomadaires par demi-classe découpée en groupes.

 T.I.P.E: 2 heures hebdomadaires.

 Colles : 0.5 heure par élève par semaine.

2.5. Organisation du programme et volume horaire indicatif (Cours, TD et TP) :

Volume horaire
Thème Contenu
indicatif (heure)
- Analyse fonctionnelle.
Analyse fonctionnelle et
- Analyse structurelle.
structurelle - Diagrammes 10,5
- Chaînes d’information et de puissance.
d’ingénierie systèmes.
- Définir les écarts.

Premier trimestre
- Modélisation cinématique des systèmes.
10,5
Représentation des produits.
- Représentation géométrique du réel.
7

- Alimenter en énergie et stocker

l’énergie. 7
Composants de la chaîne de
- Distribuer l’énergie.
puissance.
- Convertir l’énergie.

- Cinématique des solides et des systèmes.

17,5
Deuxième
trimestre
Comportement des systèmes - Statique des solides et des systèmes 10,5
(Cas des solides indéformables) - Liaisons équivalentes
- Mobilités et hyperstatisme d’un modelé. 7

- Procédés d’obtentions des pièces

Troisième trimestre

Adéquation produits-matériaux- mécaniques.

7
procédés. - Familles des matériaux

- Liaisons mécaniques.
- Transmission d’énergie mécanique.
Transmettre l’énergie mécanique. 10,5
- Spécification dimensionnelles.

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2.6. Progression.

Un découpage trimestriel a été adopté pour développer le contenu du programme des sciences
industrielles pour l’ingénieur. Dans le cadre de la liberté pédagogique, l’enseignant peut traiter le
contenu relatif à un trimestre selon ses préférences et ses dispositions pédagogiques.

Certaines notions et compétences du programme des sciences industrielles pour l’ingénieur sont
en commun avec la physique ou l’informatique.
 La mention (I) indique que la notion est en commun avec l’informatique. L’enseignant se
contentera de proposer à ses élèves des applications spécifiques à la SII ;
 La mention (P) indique que la notion est en commun avec la physique. L’enseignant doit
se concerter en permanence avec le professeur de physique pour éviter toute répétition.

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3- CONTENU DETAILLE DU PROGRAMME.

Premier trimestre.

Détails du programme Compétences et commentaires

Analyse fonctionnelle et structurelle et
diagrammes d’ingénierie system (SysML):

1.1. Analyse fonctionnelle.

- Besoin à satisfaire. Dans le cas d’un système complexe, l’analyse et
- Expression fonctionnelle du besoin. la description fonctionnelle doivent être
- Frontière d’étude. partielles, l’étude se limitera donc à une seule
- Cahier des charges fonctionnel. chaine d’énergie.
- Présenter la fonction globale
- Identifier les domaines d’application, les La sensibilisation à l’analyse et à la description
critères technico-économiques. fonctionnelles doit être abordée à travers des
- Identifier les contraintes exemples pertinents.
- Qualifier et quantifier les exigences (critères,
niveaux). Les diagrammes d’Ingénierie Système - SysML
- Identifier et caractériser les fonctions de (uc, req) peuvent être proposés à lire, à compléter
Service. ou à créer en s’appuyant sur un document fourni
présentant la syntaxe.
- Architecture fonctionnelle.
- Diagramme des exigences. (req). Il s’agit de prendre en compte les exigences liées
- Diagramme des cas d’utilisation (uc). au développement durable et de sensibiliser aux
- Contraintes environnementales et sociétales. aspects sociétaux.
L’évaluation de l’impact environnemental et
- Bilan carbone.
- Analyse du Cycle de Vie (ACV). sociétal s’appuie sur les 3 piliers du
développement durable (social, économique et
1.2. Analyse structurelle. environnemental).
- Diagramme de définition de blocs,
diagramme de blocs internes (bdd, ibd), L’analyse du cycle de vie se limite à l’étude d’un
produit simple, ou d’une partie d’un système.
diagramme paramétrique (par).
- Chaînes fonctionnelles : chaîne
d’information et chaîne de puissance. Les diagrammes d’Ingénierie Système - SysML
- Architecture structurelle. (bdd, ibd) peuvent être proposés à lire, à
Compléter ou à créer en s’appuyant sur un
Partie commande et partie opérative. document fourni présentant la syntaxe.
- Relations entre P.C. ET P.O.
- Architecture structurelle. Les diagrammes d’Ingénierie Système - SysML
- Identifier les fonctions techniques. (stm) peuvent être proposés à lire, à compléter
- Déterminer les constituants dédiés aux ou à créer sur des cas simples, en s’appuyant sur
fonctions d’un système. un document fourni présentant la syntaxe. Les
diagrammes de séquence ne peuvent être
Identifier les architectures fonctionnelle et proposés qu’en lecture.
structurelle. L'évolution temporelle des états et des variables
d'un diagramme d'états est représentée sous la
forme d'un chronogramme.

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- Identifier la nature des flux échangés

(Matière, Énergie, Information) traversant la
frontière d’étude.
- Préciser leurs caractéristiques (variable
potentielle, variable de flux).
- Identifier la nature et les caractéristiques des
flux échangés. Les diagrammes SysML sont présentés à la
- Vérifier l’homogénéité et la compatibilité lecture. Certains diagrammes pourront être
des flux entre les différents constituants modifiés ou complétés mais la syntaxe du
(Courant, force ou couple, flux thermique). langage SysML doit être fournie.

- Architecture fonctionnelle des produits et

systèmes. Variables potentielles (vitesse, vitesse
angulaire, tension, température, …) et
1.3. Chaînes d’information et de puissance. variables de flux (force, couple, courant,
débit, flux thermique, …).
- Relations entre chaîne de puissance et chaîne
d’information : grandeurs physiques à
acquérir et ordres de commande.

- Fonctions élémentaires d’une chaîne de

puissance : alimenter, distribuer ou
moduler, convertir, transmettre et agir sur
la matière d’œuvre.

- Présentation de la chaîne de puissance :

Fonctions acquérir, traiter, communiquer,
fonctions alimenter, moduler, convertir, restituer, alimenter, stocker, adapter,
transmettre et agir. moduler, convertir, transmettre et agir.
- Alimentation d’énergie : source.
- Modulateurs ; actionneurs.
- Transmetteurs de puissance : vis écrou,
roue et vis sans fin, trains d’engrenages
La description des chaînes fonctionnelles de
simples, trains épicycloïdaux, pignon- différents systèmes permet de construire une
crémaillère, poulies-courroie et bielle culture technologique.
manivelle (caractéristiques ; réversibilité,
domaines d'application).

1.4. Définir les écarts

- Définir les écarts S-L, L-C et S-C. Se limiter aux définitions des écarts en se référant
au schéma de la page d’introduction.
- identification des écarts.

2. Représentation des produits.

2.1. Modélisation cinématique des systèmes.

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- Modélisation cinématique des liaisons

- Contacts entre solides. – Association repère-solide
- Classes d’équivalence. - Géométrie des contacts entre deux solides.
– Liaisons parfaites.
- Proposer un modèle cinématique à partir – Degrés de liberté.
d'un système réel ou d’une maquette – Classe d'équivalence cinématique.
numérique. – Liaisons normalisées entre solides,
caractéristiques géométriques et repères
d’expression privilégiés.
– Paramètres géométriques linéaires et
angulaires.
- Symboles normalisés.
- Schéma cinématique (1), schéma
d’architecture (2). (1) C’est le schéma minimal qui permet la
- Graphe de structure, graphe des liaisons. description des mouvements.

- Réaliser le graphe de structure de tout ou (2) Le schéma d’architecture traduit la réalité

partie d’un mécanisme. technique de réalisation des liaisons et
- Proposer un schéma cinématique (plan ou permet de calculer les actions mécaniques.
3D) minimal et d’architecture de tout ou
partie d’un mécanisme. Les normes de représentation des
- Lire et interpréter un schéma. schémas sont fournies.

2.2. Représentation géométrique du réel

Seules les notions de bases sur les modeleurs

- Dessin et croquis à main levée d’une
volumiques sont abordées (création d’une pièce
solution.
simple, assemblage et visualisation d’une
- Représentation d’une solution maquette numérique).
constructive en 3D par un modeleur
volumique. Aucune connaissance affiliée aux normes des
- Assemblage sous contrainte. dessins techniques n’est évaluable.
- Utilisation de bibliothèques d’éléments
standards. Elaborer la maquette numérique de la partie
étudiée du produit en intégrant les contraintes
fonctionnelles d’assemblage.
3.Composants de la chaine de puissance.

3.1. Alimenter en énergie et stocker l’énergie

- Sources d’énergies.
On se limite à l’identification des
- Variables potentielles, variables de flux.
caractéristiques fonctionnelles fondamentales
- Grandeurs physiques disponibles.
en entrée et en sortie en vue d’obtenir les
- Constituants de distribution.
- Accumulateurs. performances attendues.
- Pompes.

3.2. Distribuer l’énergie

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- Nature et caractéristiques des grandeurs Pour les actionneurs hydrauliques, le fluide

physiques d’entrée et de sortie. est considéré incompressible.
- Distributeurs hydrauliques et
pneumatiques. - Déterminer les caractéristiques
mécaniques de l’actionneur.
- Association de préactionneurs et - Choisir un actionneur adapté à la
d’actionneurs. solution constructive.
- Schémas des composants hydrauliques et - Lire et interpréter un schéma
pneumatiques. hydraulique et pneumatique.

3.3. Convertir l’énergie

- Caractéristiques d'entrée et de sortie.

- Modes de fonctionnement, Domaines
d'application. Les normes de représentation des schémas sont
- Bilan de puissance. fournies.
- Caractéristiques mécaniques.
- Vérins, moteurs : hydrauliques et Les différentes solutions techniques doivent être
pneumatiques. abordées en TD ou en TP dans le cadre de la
réalisation de problématiques plus générales
portant sur un système.

Elaboration de :
Produire des documents techniques adaptés à - Diagrammes SysML.
l'objectif de la communication (I) - Chaînes fonctionnelles.
Schéma-blocs.
- Schémas cinématique, électrique,
pneumatique, thermique, hydraulique.
- Graphe de structure.
- Croquis, représentations 3D et 2D.

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Deuxième trimestre.

Détails du programme Compétences et commentaires

4. Comportement des systèmes (Cas des

solides indéformables) Mettre l’accent sur les opérations vectorielles
rencontrées en cinématique (P).
4.1. Cinématique des solides et des systèmes : On ne donne que les éléments e ssentiels de la
théorie des torseurs : opérations, invariants, axe
central, couple et glisseur.
- Rappels et compléments de calcul vectoriel
(P) et torsoriel. Les compétences acquises doivent permettre de :
 Paramétrer les mouvements d’un solide
- Définition d’un solide indéformable : indéformable ;
- Référentiel : espace, temps (P).  Associer un repère à un solide ;
 Identifier les degrés de liberté d’un solide par
- Repère attaché à un référentiel (P);
rapport à un autre solide ;
- Équivalence repère- solide indéformable.  Justifier le paramétrage du modèle retenu.
- Paramétrage de la position d’un solide par
Le paramétrage avec les angles d’Euler ou les angles
rapport à un autre solide (paramètres de roulis, de tangage et de lacet est présenté, mais la
linéaires et angulaires) maîtrise de ces angles n’est pas exigée.

- Dérivée temporelle d’un vecteur par A partir d'un système mécanique pour lequel un
rapport à un référentiel. Relation entre les paramétrage est donné, les compétences citées
dérivées temporelles d’un vecteur par devront permettre de modéliser la cinématique d'un
rapport à deux référentiels ensemble de solides et de déterminer le torseur
- Mouvement d’un solide, translation, cinématique d'un solide par rapport à un autre
rotation, mouvement composé, solide, de déterminer le vecteur accélération d'un
trajectoire d’un point d’un solide. point d'un solide par rapport à un autre solide et
(P) d’exploiter le roulement sans glissement.
- Vecteur taux de rotation, Vecteur position,
vecteur vitesse et vecteur accélération, La composition des vecteurs accélérations est hors
torseur cinématique et champs des vectrices programme.
vitesses. (P) Etant donné une chaîne cinématique, les
- Torseur cinématique. compétences acquises doivent permettre de :
- Composition des mouvements. (P)  Déterminer les relations de fermeture géométrique ;
 Déterminer la loi entrée - sortie géométrique ;
- Définition du contact ponctuel entre  Déterminer les relations de fermeture cinématique ;
deux solides (roulement et glissement).  Déterminer la loi entrée – sortie cinématique.
- Torseur cinématique associé à une liaison.
- Loi d’entrée-sortie en vitesse et en La méthode de résolution graphique étant imposée,
position d’un système. Transmetteurs l’élève doit être capable de déterminer les vecteurs
de puissance (vis- écrou, roue et vis sans vitesses demandées. Toutefois, la maitrise de ces
fin, trains d’engrenages simples et méthodes ne devra donner lieu à aucune évaluation.
épicycloïdaux, pignon-crémaillère et
poulies-courroie).

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- Proposer un modèle cinématique à partir

d'un système réel ou d’une maquette
numérique. (I) Fermeture géométrique.
- Proposer une démarche permettant Fermeture cinématique.
d'obtenir une loi entrée-sortie
géométrique ou cinématique (I)

4.2. Modélisation des actions mécaniques

- Modélisation des actions mécaniques.
Torseur d’action mécanique
Torseur couple et torseur glisseur.

- Nature : action mécanique de contact et

action mécanique à distance (gravité et (1) Les points suivants ne sont pas au programme :
magnétique). la théorie de Hertz ainsi que la résistance au
pivotement et au roulement.
- Modèle local du contact : notion de
densité surfacique de charge et modèles
de répartition sur une surface de contact
(sans frottement et avec frottement - lois
de Coulomb) (1).

- Notion de densité linéique, surfacique et

volumique d'efforts, notion de frottement
visqueux.
- Associer un modèle à une action
mécanique.

- Modèle global des actions transmissibles

par une liaison parfaite ou non parfaite : Le tableau des liaisons est proposé avec les schémas
torseur associé. normalisés des liaisons et leurs torseurs d’actions
mécaniques transmissibles.
- Associer aux liaisons un torseur
d’action mécanique transmissible ; Vérifier l’homogénéité des résultats
- Proposer ou compléter une méthode
permettant de proposer les inconnues de
liaison.

- Ecrire la relation entre modèle local et

modèle global dans le cas d’actions
réparties.

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4.3. Statique des solides et des systèmes :

- Réaliser l’inventaire des actions

mécaniques extérieures s’exerçant sur
un solide ou un ensemble de solides ;
graphe d’actions mécaniques. (1) Une méthode de résolution graphique peut
- Conditions d’utilisation et application être utilisée dans le cas d’un solide soumis à
du Principe Fondamental de la deux ou trois actions mécaniques modélisables
Statique. par des glisseurs coplanaires non parallèles.
- Cas des problèmes plans.
La détermination des actions mécaniques
- Théorème des actions réciproques. Inconnues peut être menée par l’usage d’un outil
- Méthodologie (1) : isolement, bilan de simulation numérique. (I)
des actions mécaniques extérieures,
application du Principe fondamental
de la statique (I) - (PFS) et résolution.

4.4. Liaisons équivalentes :

(2) Le degré de mobilité et le degré d’hyperstatisme
- Liaison équivalente à une sont nécessaires à l’interprétation des résultats de
association de deux liaisons en série
simulations numériques.
ou en parallèle. (Approches
cinématique et statique).
On met également en évidence qu’un degré
- Déterminer la liaison cinématiquement
d’hyperstatisme non nul induit soit une ruine
équivalente à un ensemble de deux
prématurée du système par un phénomène de
liaisons en série ou en parallèle.
fatigue, voire une impossibilité d’assembler les
- Degré de mobilité et degré
pièces, si aucune précaution n’est prise, soit la
d’hyperstatisme (2).
nécessité de mettre en place une cotation
- Déterminer le degré de mobilité et
rigoureuse et plus contraignante que pour un
d’hyperstatisme.
système isostatique, ou un dispositif de réglage
- Conditions géométriques
(montage des roulements à contacts obliques par
associées à l’hyperstatisme.
exemple).

4.5. Mobilités et hyperstatisme d’un modèle

de mécanisme :

- Mobilité du modèle d’un mécanisme. La conclusion dans ce cas étant un surcoût dans la
- Degré d’hyperstatisme d’un modèle. réalisation du produit qu’il faut justifier par
l’intérêt ou la nécessité d’avoir recours à une
- Conditions et limites de la
solution hyperstatique.
modélisation plane.
- Déterminer le degré de mobilité et
L’identification des contraintes géométriques et
d’hyperstatisme.
dimensionnelles liées au degré d’hyperstatisme
- Modifier un modèle de mécanisme afin
n’est pas exigible.
de le rendre isostatique.

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Troisième trimestre.

Détails du programme Compétences et commentaires

5. Adéquation produits-matériaux-procédés. (1) Les principes et caractéristiques des procédés
d’obtention sont abordés en simulation avec des
5.1. Procédés d’obtention des pièces outils informatiques adaptés. Les procédés au
mécaniques. programme sont la fonderie, l’injection plastique,
- Procédés d’obtention des produits (1). le forgeage, l’emboutissage et l’enlèvement de
- Fonderie. matière.
- L’injection plastique.
- Le forgeage. L’objectif consiste en une découverte des procédés
- L’emboutissage. classiques de fabrication liés aux classes des
- Obtention des pièces finies par matériaux.
enlèvement de matière (Tournage,
fraisage, rectification...). On ne fait pas un cours spécifique sur les
- Caractéristiques des procédés. procédés d’obtention mais ces notions sont
introduites lors d’études de cas.

On insiste sur le lien entre les dimensions

5.2. Familles des matériaux. géométriques des pièces et le choix du procédé.

- Paramètres influents du procédé :

La connaissance des désignations normalisées des
matériaux, géométrie, précision.
matériaux n’est pas au programme.
- Classes des matériaux.
- Domaines généraux d'application.

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6. Transmettre l’énergie. Les points suivants ne sont pas au programme : le

collage, le frettage, les calculs des organes filetés
6 . 1 . Liaisons mécaniques : précontraints, les calculs par pincement, par
déformation élastique ou par coincement, les
- Nature des liaisons obtenues. calculs des clavettes, les guidages hydrostatiques
- Surfaces fonctionnelles. et hydrodynamiques.
- Caractérisation : niveau de qualité, tenue
aux efforts et vitesse relative admissible. Les points suivants ne sont pas évaluables :
l’étanchéité et la lubrification des guidages.
- Solutions techniques pour les liaisons (1) :
- Assemblages démontables et permanents. Les calculs de durée de vie des roulements dans le
- Guidages en rotation par glissement et par cas d’une utilisation continue sans variation de la
éléments roulants. vitesse de rotation, font uniquement l’objet de
- Guidages en translation par glissement et calculs de vérification à partir de documents
par éléments roulants. constructeurs et des formules données.

(1) Les solutions les plus courantes permettant la

6.2. Transmission d’énergie mécanique. réalisation des liaisons mécaniques sont étudiées
à l’aide de leurs surfaces et conditions
- Caractérisation cinématique de la fonctionnelles dans le but de mettre en évidence
transmission : mobilités, loi d’entrée-sortie leurs principales caractéristiques : Niveau de
et réversibilité. qualité, tenue aux efforts et vitesse relative
admissible.
- Puissances d’entrée, de sortie et rendement
en un point de fonctionnement.
(1) Les solutions les plus courantes permettant la
Solutions techniques pour les transmetteurs (1) : transmission de mouvement sont étudiées et
comparées dans le but de mettre en évidence leurs
- Transmissions sans transformation de
caractéristiques cinématiques et leurs rendements.
mouvement sans et avec modification de
la fréquence de rotation.
Les différentes solutions techniques doivent
- Transmissions avec transformation de
être abordées en TD ou en TP dans le cadre de
mouvement.
l’étude de problématiques plus générales
portant sur un système.

6.3. Spécification dimensionnelles

Les ajustements normalisés ne sont pas exigibles.
(Ajustement) :
Seule la nature des ajustements est à préciser
- Nature des ajustements (glissant, incertain
(glissant, incertain et serré).
et serré).
- Justifier le besoin fonctionnel d’une
spécification dimensionnelle.

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Programmes des sciences industrielles pour l’ingénieur Première année TSI - GM

4. ANNEXE 1 : Composantes de la compétence “Expérimenter”:

Compétences Détails et commentaires

- Repérer les différents constituants de la chaîne de puissance.
Mettre en œuvre un - Régler les paramètres de fonctionnement d’un système.
- Mettre en évidence l’influence des paramètres sur les
système en suivant un performances du système.
protocole - Identifier les grandeurs physiques d’effort et de flux.
- Proposer un modèle cinématique à partir d'un système réel ou
d'une maquette numérique.
- Prévoir l’allure de la réponse attendue.
- Prévoir l’ordre de grandeur de la mesure.
Proposer et justifier un - Choisir les configurations matérielles du système en fonction de
protocole expérimental l’objectif visé.
- Choisir la grandeur physique à mesurer ou justifier son choix.
- Identifier les erreurs de mesure et les erreurs de méthode.
- Mettre en œuvre un système complexe en respectant les règles
de sécurité.
Mettre en œuvre un - Appréhender l’influence de la fréquence d’échantillonnage sur
protocole expérimental les mesures effectuées.
- Régler les paramètres de fonctionnement d’un système.
- Mesurer les grandeurs d’effort et de flux à travers les
constituants de la chaîne d’énergie (Source, modulateur,
actionneur et chaîne de transmission).
- Extraire les grandeurs désirées et les traiter afin de construire un
modèle de comportement du système.
- Mettre en œuvre une - Choisir les valeurs des paramètres de la résolution numérique :
durée et pas de calcul.
démarche de simulation et
de résolution numérique - Choisir les tracés des grandeurs physiques en fonction des
performances à vérifier.
- Effectuer des traitements
à partir de données de - Choisir les paramètres de simulation.
mesures expérimentales. - Faire varier un paramètre et comparer les courbes obtenues.
- Traitement de fichiers de données, moyenne - écart type (𝑰).

5. ANNEXE 2 : Composantes de la compétence “Réaliser” :

Compétences Détails et commentaires

- Réaliser tout ou partie d'un prototype - La réalisation d’une chaîne d’asservissement

- Instrumenter tout ou partie d’un système numérique pourra servir de support.
pour valider une exigence ou renseigner un - L’acquisition de savoir-faire professionnels
modèle de comportement. est exclue.
- Intégrer les constituants correspondant à une - Tous les moyens de réalisation ou de
fonction dans un prototype. prototypage rapide mutualisés dans
- Implémenter et exécuter un programme sur l’établissement scolaire peuvent être utilisés,
une cible. en particulier les ressources disponibles dans
- Valider le fonctionnement du prototype. un espace d’innovation partagé (fablab).

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