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Compilation Des Epreuves Du Baccalaureat de Mathematiques

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Khadimsow2015
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COMPILATION DES

EPREUVES DU
BACCALAUREAT DE
MATHEMATIQUES :

PARTIE A : EPREUVES S1-S3 (2006-2018)


PARTIE B : EPREUVES S2 (1998-2018)
PARTIE C : ELEMENTS DE CORRECTIONS

M. DIOP LFSEL

Source : http://terminales.examen.sn/
COMPILATION DES
EPREUVES DU
BACCALAUREAT DE
MATHEMATIQUES :

PARTIE A : EPREUVES S1-S3 (2006-2018)

M. DIOP LFSEL

Source : http://terminales.examen.sn/
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/3 06 G 18 bis A 01
 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coeff. 8
er
Téléfax (221) 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 1 groupe

MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrées unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

Exercice 1 : (4 points)
-x
e cos x
1) On considère l’équation différentielle : y ' + y = ( E ).
2 + sin x
x
f étant une fonction numérique dérivable sur ∇, on pose : g (x) = e f( x ) .
a) Montrer que f est solution de ( E ) si et seulement si
cos x
g '(x) = 2 + sin x .
b) Déterminer la solution générale de ( E ), en déduire la solution de ( E ) qui s’annule en 0.
2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormé direct, on considère la courbe ( Γ) d’équations
 x( t) = ln( 2 + sin t)
paramétriques :  ;t ∈ ∇.
 y( t) = ln( 2 + cos t)
π
a) Comparer M ( t) et M ( t + 2 π ) ainsi que M ( t) et M ( - t + 2 ) .
b) En déduire que la symétrie orthogonale d’axe la première bissectrice conserve ( Γ) et
π π 
montrer que pour construire ( Γ) , il suffit d’étudier x et y dans 4 ; 4 + π  .
 
 π 5π 
c) Dresser le tableau de variations des fonctions x et y dans  ;  et tracer la courbe ( Γ) .
4 4 
Exercice 2: (4 points)
Une urne contient 6 boules indiscernables au toucher : 4 boules vertes et 2 boules jaunes.
1) On tire au hasard simultanément 2 boules de l’urne et on note X la variable aléatoire qui à
chaque tirage de 2 boules, associe le nombre de boules vertes tirées. Déterminer la loi de probabilité de X
et calculer son espérance mathématique.
2) On tire au hasard deux fois de suite 2 boules simultanément, les boules tirées n’étant pas
remises dans l’urne. On note A, B, C et D les événements suivants :
A : « Aucune boule verte n’est tirée au cours du premier tirage de 2 boules. »
B : « Une boule verte et une boule jaune sont tirées au cours du premier tirage de 2 boules. »
C : « Deux boules vertes sont tirées au cours du premier tirage de 2 boules. »
D : « Une boule verte et une boule jaune sont tirées au cours du deuxième tirage de 2 boules. »
a) Calculer p( D/ ), p( D/ ) et p( D/ ).
A B C
b) En déduire la probabilité des événements D ∋ A, D ∋ B et D ∋ C.
Calculer p(D) [On remarquera que D = D ∋ (A ( B ( C ) ].

Exercice 3: (4 points)
Dans le plan euclidien orienté, on considère un rectangle direct ABCD de centre O tel que AB = 3 a et
BC = a 3 ; où a est un réel strictement positif donné.
1) Déterminer la nature du triangle BCO .

…./2
MATHEMATIQUES 2/3 06 G 18 Bis A 01
Séries : S1-S3
er
Epreuve du 1 groupe
3
2) Soit E le point du segment [BD] tel que BE =
4 BD. Donner une construction géométrique
du centre Ω de la similitude directe s telle que s ( B ) = O et s ( E ) = C .
→ 1 → → 1 →
3) On suppose dans la suite que a = 1 et on pose : u = AB . AB et v = AD . AD ; on

munit ensuite le plan du repère orthonormal direct ( → →


A; u ; v ) ,
a) déterminer les affixes de B et de O.
b) En déduire l’écriture complexe de l’application s.
4) Déterminer l’affixe de Ω et celle du point A ' = s ( A ) .
5) On considère la suite de points M d’affixes z définie par M = A et pour tout
n n 0
n ∈ , M =s(M ).
n+1 n
a) démontrer que la suite (α ) définie par : α = z - z est une suite géométrique
n n∈ n n+1 n
dont on précisera le premier terme α et la raison.
0
b) Exprimer en fonction de n la longueur de la ligne polygonale M M M … M et
0 1 2 3n
déterminer la limite de cette longueur quand n tend vers + ∞ .

Problème :
Dans ce problème on calcule dans la partie A la valeur d’une intégrale et on étudie dans la partie B une
suite numérique (I ) et quelques unes de ses différentes propriétés.
n
ln 2
⌠ 2t
Partie A : Calcul de I = ⌡ e - 1 d t .
0
x
2x
Soit g et G les fonctions définies sur [ 0 ; + ∞ [ par : g(x) = e - 1 et G(x) = ⌠ ⌡ g(t) d t .
0

x
1) Pour tout x ∈ ∇ , on pose : H(x) = ⌠
1
 2 dt .
⌡1+t
0
a) Montrer que la fonction H est dérivable sur ∇ et déterminer sa dérivée.
 π π
b) Calculer (H o tan ) '(x) pour tout x ∈ - 2 , 2  . En déduire que (H o tan ) (x) = x
 
 π π
pour tout x ∈ - 2 , 2  . Calculer alors H(1) .
 
2) Pour tout x ∈ [ 0 , + ∞ [, on pose : F (x) = g (x) – H o g (x),
a) Vérifier que F et G sont dérivables sur ] 0 , + ∞ [ et que pour tout x ∈] 0 , + ∞ [ ,
F ' (x) = G ' (x).
b) En déduire que G (x) = F (x ). Calculer alors I. [On remarquera que I = G ( ln 2 ) ].

…./3
MATHEMATIQUES 3/3 06 G 18 Bis A 01
Séries : S1-S3
er
Epreuve du 1 groupe
2x
Partie B : Soit f la fonction définie sur [0, + ∞ [ par : f(x) = e - 1 . Pour tout n ∈ * , on pose :
ln 2
⌠ n

I = ⌡ [f (x) ]2 d x puis I = ln 2
n 0
0
1) a) Vérifier que la fonction f est dérivable sur ∇ et que pour tout x ∈ ∇ :
+ +
f ' (x) = 2 [1 + f (x)] (1).
*
b) Montrer en utilisant la relation (1) que pour tout n ∈  , on a :

1
I + I =n+2 (2).
n n+2
Vérifier que la relation (2) reste encore valable pour n = 0 .
c) En remarquant que la suite (I ) est positive, montrer que lim I =0
n n∈ n→ +∞ n
2) Pour tout n ∈  , on pose : U = I - I .
n n+4 n
a) En remplaçant n par n + 2 , dans la relation (2) , montrer que pour tout n ∈  ,
1 - 1
U = . En déduire l’expression de U en fonction de n .
n n+4 n+2 4n+1
p
b) Calculer U

4n +1
en fonction de I
4p + 5
et de I .
1
n =0
c) Calculer la limite lorsque p tend vers + ∞ de la somme
2p + 2


- n
1 - 1 + 1 - 1 +…. + 1 + 1 (- 1)
4p + 3 4p + 5 =
.
3 5 7 2n + 1
n =0
BAREME
EX 1 : 04pts EX 2 : 04 pts EX 3 : 04 pts
1 2 1 2 1 2 3 4 5
a b a b c a b a b a b
1 1 0.5 0.5 1 1 1.5 1.5 0.25 1 0.25 0.5 0.5 0.5 1

PROBLEME : 08 pts
A B
1 2 1 2
a b a b a b c a b C
1 1 1 1 0.5 1 0.5 0.75 0.75 0.5

…/Fin
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 4 07 G 18 bis A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 - Coeff. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrées unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n˚5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

EXERCICE 1 : (03,5 points). Soient α et β deux nombres complexes quelconques. On pose


2iπ
j = e 3 et pour tout complexe z :

f (z) = z 3 + αz 2 + βz

1. Montrer que f (1) + f (j) + f (j 2 ) = 3. (On notera que 1 + j + j 2 = 0 et j 3 = 1).


2. a. En déduire que |f (1)| + |f (j)| + |f (j 2 )| ≥ 3 .
b. En utilisant a), montrer que l’un au moins des nombres réels |f (1)|; |f (j)| et |f (j 2 )|
est supérieur ou égal à 1.
3. Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O, →

u ,→

v ). ABC est un triangle
équilatéral direct de centre de gravité O et tel que l’affixe de A soit un réel r strictement positif
fixé. I et J sont deux points quelconques du plan d’affixes respectives a et b.
a+b ab
Dans cette question on prend α = − et β = 2 .
r r
a. Montrer que les affixes respectives de B et C sont rj et rj 2 .
b. Montrer que BO.BI.BJ = r 3 |f (j)|. Calculer de la même manière CO.CI.CJ et
AO.AI.AJ
c. Montrer que le triangle ABC a au moins un sommet S vérifiant : SO.SI.SJ ≥ r 3 .

EXERCICE 2 : (04 points). Le plan (P ) étant orienté ; on considère un triangle rectangle


−→ −−→ π
isocèle ABC tel que (BA, BC) ait pour mesure . On note O l’intersection des bissectrices
2
intérieures de ABC. Soit s1 la similitude plane directe de centre A qui transforme B en O et s2
la similitude plane directe de centre C qui transforme O en B. A tout point M du plan distinct
de A et de B ; on associe le point N = s1 (M) et le point P = s−1
2 (M)
−−→ −−→
1. a. Déterminer une mesure de l’angle (AM ; AN).
b. On désigne par s′ la similitude plane directe de centre A qui transforme B en M.
Montrer que s′ ◦ s1 = s1 ◦ s′ ; en déduire l’image de O par s′ . Déterminer une mesure de l’angle
−−→ −−→
(MA, MN ).
c. Proposer une construction géométrique de N, lorsque le point M est donné.
2. a. Quelle est la nature de r = s1 ◦s2 ? préciser ses éléments géométriques caractéristiques.
b. Déterminer r(P) et en déduire une construction géométrique de P à partir de N.
c. Lorsque M = O, montrer que le point N appartient à la demi-droite [AC) et le point
P à la demi-droite [CA) 1
MA THE MATIQUE S 2/4 07 G 18 bis A 01
Séries : S1-S3
2
Epreuve du 1er groupe
. 3. Faire une figure comportant les points A, B, C, O, P et N avec M = O.

EXERCICE 3 : (3,5 points). On conssidère dans le plan muni d’un repère orthonormal
(O, →−u,−→v ), les trois points A, B et C de coordonnées respectives
n (1, 0), (0, 1) et (1, 1) , puis à tout
o
réel t ∈ [0, 1] on associe le point M(t) barycentre du système (B, (1−t)2 ), (A, 2t(1−t)), (C, t2) .
On note x(t) et y(t) les coordonnées de M(t) et (Γ) l’ensemble des points M(t) lorsque t décrit
[0, 1].
1. a. Exprimer en fonction de t les coordonnées x(t) et y(t) de M(t).
b. Dresser le tableau de variations des fonctions x et y et tracer la courbe (Γ) ainsi que
1
ses tangentes aux points B, C et M .
2
2. Montrer que les tangentes à (Γ) en B et C se coupent en A.
3. Touver une relation entre x(t) et y(t) indépendante de t. On calculera y en fonction de x
et on posera y = f (x). La fonction f est-elle dérivable à gauche au point 1 ?

PROBLEME : ( 9 points )
PARTIE A :
Soit f une fonction définie sur [1; +∞[, ayant une dérivée continue et croissante. Pour tout
p
X
p ∈ N on pose : up =

f ′ (n).
n=1
1. Démontrer la relation suivante :

(0.1) ∀n ∈ N∗ : f ′ (n) ≤ f (n + 1) − f (n) ≤ f ′ (n + 1)

a. En appliquant le théorème des accroissements finis à f dans un intervalle bien choisi.


b. En utilisant la valeur moyenne de f ′ sur [n; n + 1]. [On rappelle que la valeur moyenne
Z b
1
d’une fonction continue g sur un intervalle [a; b] est : g(x)dx ].
b−a a
2. En utilisant la relation (0.1), de la question 1. démontrer que

(0.2) ∀p ∈ N∗ , up − f ′ (p) ≤ f (p) − f (1) ≤ up − f ′ (1)


1
3. Dans cette question on prend f (x) = .
x2
a. Vérifier que la suite (up ) est monotone.
b. En utilisant la relation (0.2), de la question 2. montrer que la suite (up ) est bornée.
p
X 1
c. En déduire que la suite (vp ) de terme général vp = 3
est convergente et que sa limite
n=1
n
h1 3i
appartient à l’intervalle , .
2 2
4. Dans cette question on prend f (x) = − ln x.
1
a. En utilisant la relation (0.2), montrer que up ≤ − − ln p.
p
MATH EM ATIQU ES 3/4 07 G 18 bis A 01
Séries : S1-S3
3
Epreuve du 1er groupe
. p
X 1
b. Montrer que lim = +∞.
p7→+∞
n=1
n
PARTIE B : Z (n+1)π
1. Calculer pour tout n ∈ N , ∗
| sin t|dt.

a. En effectuant le changement de variable u = t − nπ et en ramarquant que la fonction
u 7→ | sin u| est périodique de période π.
b. En utilisant le résultat admis suivant :

∀n ∈ N, ∀t ∈ [nπ, (n + 1)π], | sin t| = (−1)n sin t.

2. Pour tout réel a > 0, on considère la fonction ha définie sur I = [0; +∞[ par :
sin at
, si t ∈]0; +∞[, et ha (0) = a.
ha (t) =
t
a. Montrer que les fonctions ha sont continues sur I.
b. Montrer que :
(n+1)π (n+1)π (n+1)π
1 1
Z Z Z
∀n ∈ N :∗
| sin t|dt ≤ h1 (t)dt ≤ | sin t|dt
(n + 1)π nπ nπ nπ nπ

π π
1
Z Z
et | sin t|dt ≤ h1 (t)dt
π 0 0

c. En déduire que :
(n+1)π
2 2
Z
∀n ∈ N : ∗
≤ h1 (t)dt ≤
(n + 1)π nπ nπ
(0.3)
π
2
Z
et ≤ h1 (t)dt
π 0
Z π
3. On veut utiliser les résultats précédents pour calculer lim ha (t)dt.
a7→+∞ 0
p Z pπ
2X1
a. En utilisant la relation ( 0.3 ) comparer et h1 (t)dt.
π n=1 n 0
Z pπ
b. Déduire de la question 4)b) partie A lim h1 (t)dt
p7→+∞ 0
Z x x
c. Calculer lim h1 (t)dt [On pourra introduire l’entier p = E ; où E désigne la fonction
x7→+∞ 0 π
partie entière.]
4. Montrer que Z π Z aπ
∀a ∈ R∗+ : ha (t)dt = h1 (t)dt.
0 0
Z π
En déduire lim ha (t)dt
a7→+∞ 0
MA THE MATIQUE S 4/4 07 G 18 bis A 01
Séries : S1-S3
4
Epreuve du 1er groupe
. BAREME:

Ex 1 : Ex 2 : Ex 3 :
03,5 pts 04 pts 03,5 pts
1 2 3 1 2 3 1 2 3
a b a b c a b c a b c a a b
0,5 1 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,75 0,5 0,75 0,5 0,5 0,5 1 1,5 0,5 0,5

Problème Partie A : 05 pts Problème Partie B : 04 pts


1 2 3 4 1 2 3 4
a b a b c a b a b a b c a b c
0,5 0,5 1 0,5 0,5 1 0,5 0,5 0,5 0,5 0,25 0,5 0,5 0,25 0,5 0,5 0,5
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 13 09 G 18bis A 01
. . Durée: 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 - Coeff. 8
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal: 628 05 59 .
Téléfax (221) 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES

Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrées unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
EXERCICE 1 (4 pts).
Pendant l’année scolaire, la cantine d’un lycée propose souvent du riz.
Le premier jour de l’année, il y’a deux 2 chances sur 5 qu’elle propose du riz.
Si elle en propose un jour, il y a une chance sur 3 qu’elle en propose le lendemain.
Si elle n’en propose pas un jour, il y a une chance sur 3 qu’elle n’en propose pas le lendemain.
On appelle Jn l’événement ”la cantine propose du riz le nième jour” et Kn l’événement
”la cantine n’en propose pas le nième jour”.
Soit pn la probabilité de l’événement Jn .
   
1. Déterminer p J2 /J1 et p J2 /K1 . En déduire p2 . 0,25+0,5+0,5=1,25 pt

1 2
2. Montrer que pn = − pn−1 + . 0,75 pt
3 3
1
3. Soit (un )n∈N∗ la suite définie par un = pn − .
2
a) Montrer que (un )n∈N∗ est une suite géométrique dont on donnera le premier terme et la
raison. 0,5 pt
b) Calculer un puis pn en fonction de n. 0,5 +0,25= 0,75 pt
c) Un élève de l’établissement, fin mathématicien, ne mange à la cantine que les jours
pairs.
Montrer qu’à chaque fois qu’il se rend à la cantine la probabilité qu’il a de manger du riz
1 8
est comprise entre et . 0,75 pt
2 15
EXERCICE 2 (4 pts). Dans un système de numération de base a, on considère les nombres
A = 211, B = 312 et C = 133032.
1. Expliquer pourquoi a doit être strictement supérieur à 3. 0,25 pt
2. a) Sachant que C = A × B, montrer que a3 − 3a2 − 2a − 8 = 0. 0,5 pt
b) En déduire que a divise 8. 0,25 pt
c) Déterminer alors a. 0,5 pt
3. L’écriture d’un nombre dans le système décimal est 214, écrire ce nombre dans
la base 4. 0,25 pt
4. Dans cette question on suppose que a = 4.
a) Ecrire A, B et C dans le système décimal. 0,75 pt
b) Montrer alors que C = A × B = ppcm (A, B).
En déduire que l’équation : Ax + By = 1 a1 des solutions dans Z2 . 0,25+0,5=0,75 pt
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
2M A T H E M A T I Q U E S 2 /13 Epreuve du 1er groupe
.
5. On considère dans Z2 l’équation : 37x + 54y = 1. .
a) Vérifier que (19, −13) est une solution de cette équation. 0,25 pt
b) Résoudre cette équation. 0,5 pt
PROBLEME (12 points).
Le problème est composé de trois parties A, B et C.
Les parties B et C peuvent être traitées indépendamment de la partie A

→ − →
Le plan euclidien (P ) est muni d’un repère orthonormé R = (O, i , j )
On appelle fa la fonction numérique de la variable réelle x définie par :
x
fa (x) = ,
ax − a + 1
où a est un réel différent de 0 et de 1.
On note Ca la courbe représentative de fa dans le repère R.
Partie A: (5,5 pts)

1. a) Montrer que l’application ϕ de (P ) dans (P ) définie analytiquement par :


 ′
x = −y + 1
y ′ = −x + 1
est la composée d’une symétrie orthogonale et d’une translation que l’on précisera. 0,5 pt
b) Déterminer l’ensemble de définition Dfa de fa et montrer que la courbe Ca est globale-
ment invariante par ϕ.
0,5 pt
2. a) Montrer que toutes les courbes Ca passent par deux points fixes indépendants de a.
0,25 pt
b) Déterminer les points fixes de fa , c’est à dire les réels ℓ tels que fa (ℓ) = ℓ. 0,25 pt
3. a) Etudier les variations de fa ; on discutera suivant les valeurs de a. 0,5 pt
b) Construire dans le repère R les courbes C−2 , C0,5
(On prendra pour unité graphique 1 cm). 0,5+0,25=0,75 pt
c) Construire dans un même repère orthonormé d’ unité graphique 2 cm les courbes C1,5
et C2 . 0,25+0,25=0,5 pt
4. Soit F la fonction de ] − ∞, 1[ dans R définie par :
Z 1 Z 1
F (a) = fa (x) dx et F (0) = x dx.
0 0
a) Montrer que pour tout a < 1 et a 6= 0, la fonction x 7→ ax − a + 1 est strictement
positive dans [0, 1].
Etablir alors que la fonction F est définie sur ] − ∞, 1[. 0,25+0,25=0,5 pt
b) En faisant le changement de variable t = ax − a + 1, vérifier que pour tout a différent
de 0 et strictement inférieur à 1 on a :
1 1−a
F (a) = + 2 ln(1 − a).
a a
Déterminer alors lim− F (a) et lim F (a). 0,25 × 3=0,75 pt
a→1 a→−∞
c) Démontrer que pour tout a différent de 0 et strictement inférieur à 1 on a :
∀x ∈ [0, 1], fa (x) ∈ [0, 1].
0,25 pt
d) En utilisant le résultat de la question c), montrer que pour tout a différent de 0 et
strictement inférieur à 1 on a :
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 3 /13 Epreuve du 1er groupe3
.
∀x ∈ [0, 1], |fa (x) − x| ≤ |a|. .

Calculer alors lim F (a) − F (0) puis lim F (a).


a→0 a→0
La fonction F est-elle continue au point 0 ? 0,25 × 3=0,75 pt
Partie B: (4 pts)
 1 1
On note Ωa le point de coordonnées 1 − , dans le repère R et on considère les vecteurs
a a

→ 1 −→ − → 1 −→ − →
e1 = √ ( i − j ) et − →
e2 = √ ( i + j )
2 2
1. a) Montrer que R = (Ω , −
a a

e ,−
1

e ) est un repère orthonormé du plan.
2 0,25 pt
b) Soit M un point du plan de couple de coordonnées (x, y) dans le repère R. Appelons
(X, Y ) son couple de coordonnées dans le repère Ra . En utilisant la relation vectorielle :
−−→ −−→ −−−→
OM = OΩa + Ωa M , montrer que :
 1 1
 x = 1 − + √ (X + Y )

a 2
1 1
 y = + √ (−X + Y )

a 2
0,5 pt
2 2(a − 1)
2
c) Vérifier que la courbe (Ca ) a pour équation Y − X = dans le repère Ra .
a2
0,5 pt

d) Déterminer la nature de Ca ; préciser ses sommets Sa et Sa suivant les valeurs de a.
0,25+0,5=0,75 pt
2. Soit (D) la droite d’équation y = −x + 1 dans le repère R.
Montrer que (Ca ) a ses sommets sur (D) si et seulement si a < 1. 0,5 pt
3. On suppose que a > 1.
a) Calculer en fonction de a les distances Ωa Sa et Ω2 Ωa .
Pour calculer Ωa Sa , on peut se placer dans le repère Ra .
Pour calculer Ω2 Ωa , on peut se placer dans le repère R. 0,25 +0,25 =0,5 pt
b) En appliquant le théorème de pythagore au triangle Ω2 Ωa Sa , calculer Ω2 Sa ; 0,5 pt
c) En déduire que les sommets de Ca sont sur un cercle de centre Ω2 dont on précisera le
rayon. 0,5 pt
Partie C: (2,5 pts)
Dans cette partie, a est un élément de l’intervalle ]0, 1[.
Soit u0 un élément de [0; 1] et (un ) la suite définie par son premier terme u0 et par la
relation de récurrence : un+1 = fa (un ).
1. a) Montrer que la fonction fa est strictement croissante dans [0, 1].
Quel est l’image de l’intervalle [0, 1] par fa ? 0,25 +0,25=0,5 pt
b) Montrer que la suite (un ) est partout définie et que ∀n ∈ N, un ∈ [0, 1].
Que peut-on dire de la suite (un ) si u0 = 0 ? Si u0 = 1 ? 0,5+0,25+0,25=1 pt
2. On suppose que u0 est différent de 0 et 1.
a) Vérifier que la suite (un ) est strictement monotone. 0,5 pt
b) En déduire qu’elle est convergente et calculer sa limite. 0,25 +0,25=0,5 pt
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 2 10 G 18 bis B 01
. . Durée: 2 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 - Coeff. 8
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal: 628 05 59 .
Téléfax (221) 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 2ème groupe
MATHEMATIQUES

Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
EXERCICE 1 (4 pts). Z x
1
On considère la fonction numérique f définie par f (x) = dt.
0 1 + t2
1. Préciser l’ensemble D de définition de f . 0,25 pt
2. Montrer en utilisant
Z x le changement de variable u = −t que la fonction f est impaire.
1
Déterminer alors 2
dt. 0,5 pt+ 0,25 pt
−x 1 + t
3. Etudier la dérivabilité de f et lorsque f est dérivable en un point x, calculer f ′ (x).
0,25 pt+ 0,25 pt
Z x
1 1
4. Etablir que pour tout x ≥ 2, on a : 2
dt ≤ 1 + . En déduire que f est
2 1+t 1−x
bornée puis que si f admet une limite en +∞, cette dernière est finie.
0,5 pt+0,5 pt+0,5 pt
π
5. En admettant que lim f (x) = , construire la courbe Cf représentative de f dans
x7→+∞ 2
la plan muni d’un repère orthonormé (préciser la tangente à Cf à l’origine ainsi que les
asymptotes de Cf ). 1 pt
EXERCICE 2 (4 pts).
Pour tout nombre réel a non nul, on désigne par fa l’application de C dans C qui associe
à tout nombre complexe z le nombre complexe Z = fa (z) satisfaisant à
i
Z − ia = (z − ia)
a

− → −
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, i , j ), on note Fa l’application qui associe
à tout point m d’affixe z, le point M d’affixe fa (z).
1. Montrer que Fa admet un unique point invariant Sa dont on déterminera l’affixe. 1 pt
Sa M
2. a) Pour m 6= Sa , exprimer en fonction de a le rapport ainsi qu’une mesure de
Sa m
−−→ −−→
l’angle (Sa m, Sa M ). 1 pt
b) En déduire la nature de l’application Fa et préciser ses éléments caractéristiques. 1 pt
3. Montrer que Fa−1 ◦ F−a est une translation. 1 pt
EXERCICE 3 (4 pts).

− → − − →
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O, i , j , k ), on considère les points
A(1, 2, 2), B(3, 2, 1) et C(1, 3, 3)
1
10 G 18 bis B 01
Séries : S1- S3
2M A T H E M A T I Q U E S 2 /2 Epreuve du 1er groupe
.
−→ −→
1. Calculer AB ∧ AC et en déduire que A, B et C déterminent un plan. 0,5 pt+0,25 pt .
2. Donner une équation cartésienne du plan (ABC). 0,75 pt
3. On considère les plans P1 et P2 d’équations respectives
x − 2y + 2z − 1 = 0 et x − 3y + 2z + 2 = 0
a) Montrer que les plans P1 et P2 sont sécants. On notera ∆ leur droite d’intersection.
0,5 pt
b) Montrer que le point C appartient ∆. 0,5 pt
c) Déterminer un système d’équations paramétriques de la droite ∆. 1 pt
d) Calculer la distance du point A à la droite de la droite ∆. 0,5 pt
EXERCICE 4 (4 pts).
On note H l’orthocentre d’un triangle équilatéral direct ABC. On désigne par rA , rB et
π
rC les rotations de centres respectifs A, B et C et de même angle et on pose
3
f = rA ◦ rB et g = rC ◦ rB ◦ rA .
1. Calculer f (C), f (B) et g(B) et en déduire la nature et les éléments caratéristiques de f
et de g. 0,5 pt+0,5 pt+0,5 pt+0,25 pt+0,25 pt
2. On désigne par s(AB) , s(BC) et s(CA) les reflexions d’axes respectifs (AB), (BC) et (CA)
et on pose h = s(CA) ◦ s(AB) ◦ s(BC) et soit (d) la droite parallèle à (AC) passant par B.
Montrer que s(AB) ◦ s(BC) = s(d) ◦ s(AB) . 1 pt
3. Soit B ′ le milieu de [AC]. Montrer que h = t2 −−→′
BB
◦ s(AB) . 1 pt

EXERCICE 5 (4 pts).
Une urne contient 2 boules blanches et 4 boules noires indiscenables au toucher. On tire
successivement et sans remise 3 boules de l’urne.
Soit X la variable aléatoire égale au rang de la première boule blanche tirée. (On convient
que le rang 0 correspond au tirage de trois boules noires).
1. Définir la loi de probabilité de X. 1,5 pt
2. Calculer l’espérance mathématique et la variance de X. 0,5 pt + 1pt
3. Tracer la courbe représentative de la fonction de répartition de X dans le plan muni
d’un repère orthogonal. 1 pt
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 11 11 G 18bis A 01
. . Durée: 4 heures
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1. CORRECTIONS
CORRECTION 1.
1. u0 = 27, u1 = 77, u2 = 227, u4 = 677
Conjecturons que les deux derniers chiffres de un sont 27 ou 77
2. Puisque le premier terme u0 est un entier, on montre facilement par récurrence que pour
tout n ∈ N∗ , un est un entier.
On a pour tout n ∈ N∗ : un+2 = 3 un+1 − 4 = 3 (3 un − 4) − 4 = 9 un − 16 ; donc
un+2 − un = 8 un − 16 = 8( un − 2)
Ainsi un+2 − un est un multiple de 8 ; ce qui se traduit par un+2 ≡ un [8]
En prenant pour n un entier pair 2p, p ∈ N∗ cette relation se traduit par u2(p+1) ≡ u2p [8]
c’est à dire en posant pour tout p ∈ N∗ : u2p = ap : ap+1 ≡ ap [8]
Deux termes consécutifs de la suite (ap ) sont donc congrus modulo 8 ; donc tous les termes
sont congrus au premier terme a0 = u0 = 27 qui lui-même est congru à 3. Conclusion
u2n ≡ 3 [8]
En prenant pour n un entier impair 2p + 1, p ∈ N∗ cette relation se traduit par u2(p+1)+1 ≡
u2p+1 [8] c’est à dire en posant pour tout p ∈ N∗ : u2p+1 = bp : bp+1 ≡ bp [8]
Deux termes consécutifs de la suite (bp ) sont donc congrus modulo 8 ; donc tous les termes
sont congrus au premier terme b0 = u1 = 77 qui lui-même est congru à 5. Conclusion
u2n+1 ≡ 5 [8]
3. On a pour tout n ∈ N∗ : vn+1 = un+1 − 2 = 3un − 6 = 3(un − 2) = 3vn .
La suite (vn ) est donc géométrique de raison 3 et de premier terme v0 = u0 − 2 = 25.
Par conséquent, pour tout n ∈ N∗ : vn = 3n v0 c’est à dire un = 2 + 25 × 3n ou
2un = 4 + 50 × 3n
4. De cette relation on déduit 2un − 54 = 50(3n − 1), ce qui entraı̂ne : 2un − 54 ≡ [50]
De plus (3n − 1) est pair parce que 3n est impair ; donc 2un − 54 est un multiple de
2 × 50 = 100 c’est à dire 2un − 54 ≡ [100].
Cette dernière relation se traduit par : il existe un entier q tel que 2un = 54 + 100p soit,
un = 27 + 50p. Le nombre 50p se terminant par 50 ou 100, le nombre un se termine par
27 + 50 = 77 ou 27 + 00 = 27
5. Remarquons d’abord que un est impair parce que son écriture décimale se termine par
7 ; donc tous ses diviseurs sont impairs.
Soit d un diviseur commun positif de un+1 et un . Il existe deux entiers p et q (dépendant
de n) tels que un+1 = pd et un = qd. 1
11 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
2M A T H E M A T I Q U E S 2 /11 Epreuve du 1er groupe
.
La relation un+1 = 3un − 4 qui définit la suite (un ) devient d(3q − p) = 4. Ainsi d, qui est .
un nombre impair, divise 4 c’est à dire d = 1 et un+1 et un sont bien premiers entre eux.
On peut aussi dire : Si a et b sont deux entiers tels qu’il existe deux entiers q et r avec
a = bq + r alors a ∧ b = b ∧ r et l’écriture un+1 = 3un − 4 montre que un+1 ∧ un = un ∧ 4 = 1
la dernière égalité provenant de ce que les seuls diviseurs positifs de 4 sont 1, 2 et 4 et un est
impair.
CORRECTION 2.
1. a) Pour montrer que f est une isométrie, il suffit de vérifier qu’elle conserve la distance.
Soient M(xM , yM , zM ) et N(xN , yN , zN ) deux points quelconques de E etM ′ (xM ′ , yM ′ , zM ′ )
et N ′ (xN ′ , yN ′ , zN ′ ) leurs images respectives par f c’est à dire
 
 xM ′ = yM  xN ′ = yN
yM ′ = zM + 1 et yN ′ = zN + 1
zM ′ = xM − 1 zN ′ = xN − 1
 

Alors
M ′ N ′2 = (xN ′ − xM ′ )2 + (yN ′ − yM ′ )2 + (yN ′ − yM ′ )2
= (yN − yM )2 + (zN − zM )2 + (xN − xM )2
= MN 2
 Un point M(x, y, z) de E est invariant si et seulement si f (M) = M c’est à dire
 x = y
y = z+1
z = x−1

Ce système est donc équivalent à x = y = z + 1
On reconnaı̂t là un système d’équations d’une droite.
L’ensemble des points invariants par f est la droite d’équations : x = y = z + 1
Le point A appartient manifestement à cette droite puisque xA = yA = zA + 1
Le point B(1, 1, 0) appartient aussi à cette droite puisque xB = yB = zB + 1.
−→
Le vecteur −→
u = AB(1, 1, 1) est donc un vecteur directeur de cette droite
L’ensemble des points invariants par f est bien la droite ∆.
On peut aussi trouver un vecteur directeur de ∆ en partant d’une représentation pa-
ramétrique de ∆.
Prenons z comme paramètre. La relation x = y = z + 1 est équivalente à

 x = t+1
y = t+1 ; t∈R
z = t

Le vecteur −→
u (1, 1, 1) est donc un vecteur directeur de cette droite
2. Etant donné que le point A appartient à P ,


pour prouver que le point I appartient à P , il suffit d’établir que AI est orthogonal
−→→
à −

u c’est à dire AI.− u = 0.

→ −→− →
AI ayant pour coordonnées (−1, 0, 1) on a bien : AI. u = −1.1 + 0.0 + 1.1 = 0
 xI ′ = yI = 0
a) I ′ = f (I) a pour coordonnées yI ′ = zI + 1 = 1
zI = xI − 1 = −2
 ′
Etant donné que le point A appartient à P ,
11 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 3 /11 Epreuve du 1er groupe3
.
−→ .
pour prouver que le point I ′ appartient à P , il suffit d’établir que AI ′ est orthogonal
−→ →
à −

u c’est à dire AI ′ .−
u = 0.
−→′ −→ →
AI ayant pour coordonnées (0, 1, −2) on a bien : AI ′ .− u = 0.1 + 1.1 − 1.1 = 0.
On peut aussi donner une équation de P et établir que les coordonnées des points I et I ′
vérifient cette équation.
Puisque le vecteur − →u est normal à P , une équation cartésienne de P sera de la forme
x + y + z + d = 0. Dire que A appartient P signifie alors que 1 + d = 0 c’est à dire d = 1.

f étant une isométrie de l’espace dont l’ensemble des points invariants est la droite
3. −→ −→ .
∆, elle est une rotation d’axe ∆. Son angle a pour mesure θ = (AI, AI ′ )
−→ −→ −
→ −→
Or AI.AI ′ = AI.AI ′ cos θ ; AI a pour coordonnées (−1, 0, 1) et AI ′ a pour coordonnées
√ √ 1
(1, 0, −1). Donc −1 = 2 2 cos θ c’est à dire cos θ = − ; on peut donc prendre
2
2π 2π
θ= ou θ = − (selon l’orientation de ∆)
3 3

4. a) Notons Q1 l’ensemble des points M de E d’images M ′ tels que le milieu J de [MM ′ ]


appartient au plan Q d’équation 2x + y − z = 0. 
 x′ = y
Soit M(x, y, z) un point de E et M (x , y , z ) son image par f c’est à dire
′ ′ ′ ′
y′ = z+1
 z′ = x−1
Les coordonnées du milieu J de [MM ′ ] sont

1 1 1
xJ = (x + x′ ), yJ = (y + y ′) et zJ = (z + z ′ )
2 2 2
1 1 1
xJ = (x + y), yJ = (y + z + 1) et zJ = (z + x − 1)
2 2 2
Donc
M ∈ Q1 ⇔ J ∈ Q
⇔ 2(x + y) + (y + z + 1) − (z + x − 1) = 0
⇔ x + 3y + 2 = 0
L’ensemble des points M de E d’images M ′ tels que le milieu J de [MM ′ ] appartient
au plan Q d’équation 2x + y − z = 0 est donc le plan d’équation x + 3y + 2 = 0.
b) Notons D1 l’ensemble des points M de E d’images M ′ tels que le milieu J de [MM ′ ]
appartient à la droite (D) d’équations x = y = z.
Soit M(x, y, z) un point de Q1 et M ′ (x′ , y ′, z ′ ) son image par f .
1 1
Les coordonnées du milieu J de [MM ′ ] sont xJ = (x + y), yJ = (y + z + 1) et
2 2
1
zJ = (z + x − 1).
2
Donc
M ∈ D1 ⇔ J ∈ (D)
⇔  x + y = y + z + 1 = z + x − 1(∗)
x−z−1 = 0

−x + y + 2 = 0
11 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
4M A T H E M A T I Q U E S 4 /11 Epreuve du 1er groupe
.
.
L’ensemble des points M de E d’images M ′ tels que le milieu J de [MM ] ap- ′

partient
 à la droite (D) d’équations x = y = z est donc le droite d’équations
x−z−1 = 0
.
x−y−2 = 0
La relation (∗) constitue aussi un système d’équations de notre ensemble !
PROBLEME. (12 pts)

Partie A
1. a) La fonction f ′′′ étant continue dans l’intervalle fermé borné I, est bornée (et atteint
même ses bornes)
Il existe donc un réel K > 0 tel que pour tout x ∈ I, |f ′′′ (x)| ≤ K.
Alors Z a Z a
2 ′′′
(a − x) f (x) dx ≤ signe(a) (a − x)2 f ′′′ (x) dx
0 0 Z a

≤ M.signe(a) (a − x)2 dx
0h
1 3
ia
= M.signe(a) − (a − x)
3 0
1 3
= M.signe(a)a
3
1
= M|a|3
3
1 a 1
Z
2 ′′′ a7→0
Ensuite 0 ≤ 2 (a − x) f (x) dx ≤ M|a| −−→ 0
a 0 3
Z a
1
et (Théorème des gendarmes) : lim (a − x)2 f ′′′ (x) dx = 0
a7→0 a2 0
b) La dérivée de f ′′ g ′ − f ′ g ′′
est
 ′
f ′′ g ′ −f ′ g ′′ = f ′′′ g ′ +f ′′ g ′′ −(f ′′ g ′′ +f ′ g ′′′ ) = f ′′′ g ′ −f ′ g ′′′
En intégrant cette relation de 0 à a on obtient :
Z a ′ Z a 
′′ ′ ′ ′′
f g −f g (x) dx = f ′′′ (x)g ′ (x) − f ′ (x)g ′′′ (x) dx
0 0
c’est à dire la relation demandée
Z a h ia Z a
′ ′′′ ′ ′′ ′′ ′ ′′′
f (x)g (x) dx = (f g − f g )(x) + f (x)g ′ (x) dx
0 0 0

1
2. On prend g(x) = (a − x)3 .
6
1
a) g ′ (x) = − (a−x)2 , g ′′ (x) = a−x et g ′′′ (x) = −1 , et la relation précédente devient :
2
Z a h ia Z a
′ ′ ′′ ′′ ′
− f (x) dx = (f g − f g )(x) + f ′′′ (x)g ′ (x) dx
0 0 0
En remarquant que g et g ′ ′′
s’annulent au point a :
11 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 5 /11 Epreuve du 1er groupe5
.
.
a
1
Z
′ ′′
−(f (a) − f (0)) = −(f (0)g (0) − f (0)g (0)) − ′′ ′
(a − x)2 f ′′′
(x) dx
2 0

1
Il ne reste plus qu’à remplacer g ′ (0) et g ′′ (0) par leurs valeurs respectives − a2 et a pour avoir
2
1 ′′ 1 a
Z
la relation demandée ′
f (a) = f (0) + f (0)a + f (0)a + 2
(a − x)2 f ′′′ (x) dx
2 2 0
b) Appliquons le résultat précédent à la fonction f définie par f (x) = ex .
Toutes les dérivées de f en x sont égales à ex ; donc toutes les dérivées de f en 0 sont
égales à 1.
La relation précédente devient alors :
1 1 a
Z
2
a
e = 1 + 1.a + .1.a + (a − x)2 ex dx
2 2 0
Z a
ea − a − 1 1 1
c’est à dire = + 2 (a − x)2 ex dx et la question 1 permet de conclure,
a2 2 2a 0
puisque la fonction x 7→ ex est bornée dans [−1, 1] :
Z a
ea − a − 1 1 1 1
lim 2
= + lim 2
(a − x)2 ex dx = .
a7→0 a 2 a7→0 2a 0 2

t
3. a) limx(t) = lim = 1 = x(0), donc la fonction x est continue au point 0.
t7→0 t7→0 et
−1
t
limx(t) = limx(t)e = 1 = y(0), donc la fonction y est continue au point 0.
t7→0 t7→0
Regardons le taux d’accroissement τ1 de x au point 0
x(t) − x(0)
∀t 6= 0, τ1 (t) =
t
t − et + 1
= .
t(et − 1)

et − t − 1 t
= − 2 t
t e −1
1
Le premier facteur de ce dernier membre a pour limite − quand t tend vers 0 d’après
2
l’application. Le deuxième facteur a pour limite 1 quand t tend vers 0.
1
Donc x est dérivable au point 0 et x′ (0) = −
2
Regardons le taux d’accroissement τ2 de y au point 0
y(t) − y(0)
∀t 6= 0, τ2 (t) =
t
x(t)et − 1
= .
t
et − 1 x(t) − 1
= x(t) +
t t
11 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
6M A T H E M A T I Q U E S 6 /11 Epreuve du 1er groupe
.
1 1 .
Puisque x(t) a pour limite 1 quand t tend vers 0, τ2 (t) a pour limite 1 × 1 − = quand
2 2
t tend vers 0.
1
Donc y est dérivable au point 0 et y ′(0) =
2
b) La tangente à G au point A(1, 1) est la droite passant par A et de vecteur directeur le
1 1
vecteur de coordonnées (− , )
2 2
Partie B
1
1. a) Pour simplifier, nous allons poser un = e + .
n √
La fonction f1 : x 7→ ex est dérivable sur R et ∀x ∈ R, f1 ′ (x) = ex ; la fonction f2 : x 7→ x
1
est dérivable sur R∗+ et ∀x ∈ R∗+ , f2 ′ (x) = √ .
2 x
Comme f égale f1 ◦ f2 − un .f2 , elle est dérivable sur R∗+ et
 
∀x ∈ R∗+ , f ′ (x) = f1 ′ (f2 (x))f2 ′ (x) − un f2′ (x) = f2 ′ (x) f1 ′ (f2 (x)) − un

1  √ 
∀x ∈ R∗+ , f ′ (x) = √ e x − un
2 x
Pour étudier la dérivabilité de fn à droite en 0, regardons le taux d’accroissement
f (x) − f (0)
τ (x) = , x>0
x−0

x

e − un x − 1
τ (x) = .
x

Posons a = x. Alors quand x tend vers 0+ , a aussi tend vers 0+ et
e a − un a − 1 ea − a − 1 (1 − un )
τ (x) = = +
a2 a2 a
1
Dans le dernier membre de cette relation, le premier terme a pour limite d’après la partie
2

A ; le deuxième terme a pour limite −∞. Donc lim τ (x) = −∞


x7→0+

La fonction fn n’est donc pas dérivable au point 0 et de plus au point de Cfn


d’abscisse 0 (c’est le point de coordonnées (0, 1)) il y a une demi-tangente verticale.

Remarque 1. Pour étudier la dérivabilité de fn en 0, on utilise souvent le théorème suivant :

Théorème 1. Soit f une fonction définie et continue sur un intervalle I, dérivable sur I sauf
peut-être en un point a de I. Alors
(i) Si f ′ a une limite ℓ quand x tend vers a, alors f est dérivable en a et f ′ (a) = ℓ
(ii) Si f ′ a pour limite +∞ ou −∞ quand x tend vers a, alors f n’est pas dérivable en a
et de plus au point de Cf d’abscisse a il y a une tangente verticale.
11 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 7 /11 Epreuve du 1er groupe7
.
1 √ .
Dans le cas présent, ∀x > 0, fn ′ (x) = √ (e x − un ) et en posant comme précédemment
√ 2 x
a = x, on a :
1 e a − un 1 ea − 1 1 1 − un a 7→ 0+ 1
∀x > 0, fn ′ (x) = = + −−−−→ ” − ∞” = −∞
2 a 2 a 2 a 2
b) Au voisinage de +∞, on a un indétermination√
de la forme ” + ∞ − ∞”. Pour lever
√ e x  √
cette indétermination écrivons : fn (x) = x √ − un , puis en posant toujours a = x,
x
 ea  ea
fn (x) = a − un . Comme lim = +∞, il vient lim fn (x) = +∞.
a a7→+∞ a a7→+∞
fn (x)  ea un  fn (x)
On a aussi = 2− puis lim = +∞.
x a a x7→+∞ x
Pour x > 0 on a :
√ √
fn ′ (x) > 0 ⇔ e√ x − un > 0 ⇔ e x > un
⇔ x > ln un ⇔ x > (ln un )2
Voici le tableau de variations de fn .

x 0 αn 1 (ln un )2 βn +∞

fn′ (x) − +

1 +∞
0 0
1
fn −
n
un (1 − ln un )

c) Et voici la courbe C1 et ses tangentes verticale et horizontale.

α1 β1
0
0 1 2 3 4 5

−1

2. a) Puisque un est strictement supérieur à e, ln un est strictement supérieur 1 ; donc


f ((ln un )2 ) = un (1 − ln un ) est strictement négatif.
Comme f (0) = 1 est strictement positif, d’après le théorème des valeurs intermédiaires,
l’équation fn (x) = 0 admet dans ]0, (ln un )2 [ une solution unique αn .
11 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
8M A T H E M A T I Q U E S 8 /11 Epreuve du 1er groupe
.
De même, lim fn (x) = +∞ permet d’affirmer d’après ce même théorème que l’équation .
x7→+∞
fn (x) = 0 admet dans ](ln un )2 , +∞[ une solution unique βn .
1
1 < (ln un )2 et fn (1) = − < 0 = fn (αn ) entraı̂ne αn < 1 car fn est strictement
n
décroissante dans [1, (ln un )2 ]

Ainsi on a bien αn < 1 < (ln un )2 < βn


b)
Pour que la formule d’intégration √
par parties puisse être appliquée, v doit être tel que
x
√ e  √ ′
uv ′ = e x , ce qui nécessite v ′ = √ ou v ′ = 2 e x .

x
x
On
Z bpeut donc prendre v =Z2e . La formule donne alors
b
√  b 1 √
e x ′ dx = uv 0 − √ 2e x dx
0 Z0 b 2 x
 b
= uv 0 − v ′ dx
 b 0
= uv − v 0
b √ √ √
Z
Finalement e x
dx = 2 + 2e b ( b − 1)
0
1  3 b  b
b √ b
2 2 √ 2 √
Z Z
c) On a x dx = 2
x dx = x 2 = x x = b b
0 0 3 0 3 0 3
√ √ √
Z b
2
Par conséquent f (x) dx = 2 + 2e b ( b − 1) − un b b
0 3
√ √ √ √
La relation fn (αn ) = 0 se traduit par e αn − un αn = 0 c’est à dire e αn = un αn .
Donc
√ √ 2 √
In = = 2 + 2e αn ( αn − 1) − un αn αn
3
√ √ 2 √
= 2 + 2un αn ( αn − 1) − un αn αn
3
 
√ √ 1
In = 2 + 2un αn αn − αn − 1
3

ex
3. Pour tout x ∈ R∗+ , on pose ϕ(x) =
x.
a) La fonction ϕ est continue et dérivable dans R∗+ , et

x−1 x
∀x ∈ R∗+ , ϕ ′ (x) = e
x2

Le signe de ϕ ′ (x) est donc celui de x − 1. Voici le tableau de variations de ϕ.


11 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 9 /11 Epreuve du 1er groupe9
.
.

x 0 1 +∞

ϕ′ (x) − 0 +
+∞ +∞
ϕ
e

La fonction ϕ est continue et strictement décroissante dans V1 . Sa restriction à V1 est donc


une bijection h1 de V1 dans ϕ(V1 ) = W = [e, +∞[.
La fonction ϕ est continue et strictement croissante dans V2 . Sa restriction à V2 est donc
une bijection h2 de V2 dans ϕ(V2 ) = W √

αn √ e αn
b) La relation fn (αn ) = 0 se traduit par e − un αn = 0 c’est à dire √ = un ou,
αn
puisque αn appartient à V1 , un = h1 (αn ).
On en déduit, puisque h1 est une bijection : αn = h−11 (un ).
La fonction h1 étant continue et la suite (un ) convergente de limite e,
la suite (αn ) est convergente et de limite h−1
1 (e) = 1
 
√ √ 1
Sachant que la suite (αn ) est convergente, la relation In = 2 + 2un αn αn − αn − 1
3
montre que
1 2
la suite (In ) est aussi convergente et de limite 2 + 2e.1(1 −− 1) = 2 − e
3 3
c) Le même raisonnement montre que la suite (βn ) est convergente et de limite h−1
2 (e) = 1

√ √
e αn e βn
4. a) Les relations √ = √ = un montrent que
αn βn
√ √ √ √
ϕ( αn ) = ϕ( √ βn ) c’est √
à dire , puisque αn ∈ V1 et βn ∈ V2 ,
√ √ √
h1 ( αn ) = h2 ( βn ) ou, βn = h−1 2 ◦ h1 ( αn ) = h( αn ).
le point Mn appartient bien au graphe de h.
b)
Soit x un réel
 
x ∈ Dh 1 x ∈ V1
x ∈ Dh ⇔ h (x) ∈ D −1 ⇔ ⇔ x ∈ V1
1 h2 h1 (x) ∈ V2
Lorsque x tend vers 0, h1 (x) = ϕ(x) tend vers +∞. Lorsque x tend vers +∞, h−1
2 (x) tend

vers +∞ donc x7lim


→0
h(x) = +∞.

Lorsque x tend vers 1, h1 (x) = ϕ(x) tend vers e. Lorsque x tend vers e, h−1
2 (x) tend vers 1

donc x7lim
→1
h(x) = 1.

La fonction h est décroissante car elle la composée de la fonction décroissante h1 par la


fonction croissante h−1
2 .
11 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATH EMA TIQU ES
10 10 /11 Epreuve du 1er groupe
.
c) .
La fonction h1 est dérivable sur ]0, 1[ car c’est la restriction de ϕ à V1 .
La fonction h−1 2 est dérivable sur ]e, +∞[ car h2 est dérivable sur V2 ( c’est la restriction
de ϕ à V2 ,) et sa dérivée ne s’annule pas dans ]1, +∞[ .
Donc h = h2−1 ◦ h1 est dérivable dans ]0, 1[.
Pour tout x appartenant à V1 on a

ϕ[h(x)] = h2 [h(x)] car h(x) ∈ V2


−1
= h2 [h2 ◦ h1 (x)]
= h1 (x)
= ϕ(x) car x ∈ V1

x−1 x x−1
Remarquons que ∀x ∈ R∗+ , = ϕ ′ (x) = e = ϕ (x).
x2 x
En dérivant par rapport à x la relation ϕ(h(x)) = ϕ(x), pour x ∈]0, 1[ on obtient :
∀ x ∈]0, 1[, ϕ′ (h(x))h′ (x) = ϕ′ (x) c’est à dire
ϕ′ (x)
∀ x ∈]0, 1[, h′ (x) =
ϕ′ (h(x))
x−1 h(x)
= ϕ(x)
x (h(x) − 1) ϕ(h(x))
x − 1 h(x)
= car ϕ(x) = ϕ(h(x))
x h(x) − 1)

0, 4 − 1 h(0, 4)
5. La tangente au point A a pour pente h′ (0, 4) = = −3
0, 4 h(0, 4) − 1
Une équation de cette tangente est donc y = −3(x − 0, 4) + 2
Finalement TA : −3x + 3, 2
La tangente TB est déjà déterminée dans la partie A puisque G = Ch .
11 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 11 /11 Epreuve du 1er groupe 11
.
.
5

0
0 1
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 2 12 G 18 Bis B01
2 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Série S1-S3 Coef 8
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal : 628 05 59 .
Téléfax (221) 33 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 2ième groupe

MATHEMATIQUES

Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

Exercice 1 (5 points).
Soit f la fonction définie par : f (x) = x + 1 + ln(x + 1) − ln(x + 2) et soit (Cf ) sa courbe
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé.
1. Calculer lim f (x) et montrer que la droite d’équation y = x + 1 est asymptote à la courbe
x7→+∞
(Cf ). Préciser la position de cette asymptote par rapport à (Cf ). 1, 5 pts = 3 × 0, 5 pt
2. a. Calculer lim f (x).
x7→−1
0, 25 pts
b. Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation. 0, 25 pts
c. Donner une équation de la tangente T0 à la courbe (Cf ) au point d’abscisse 0.
0, 25 pts
d. Tracer la tangente T0 , la courbe (Cf ) ainsi que ses asymptotes.
0, 25 pts
Z 2h
x + 2i
3. Calculer f (x) + ln dx
0 x+1
Exercice 2 (5 points).

− − → − →
Dans l’espace muni d’un repère orthonormé direct (O, i , j , k ), on considère les points A(1, 1, 0),
B(1, 2, 1) et C(3, −1, 2).
1. a. Démontrer que les points A, B et C ne sont pas alignés.
b. Démontrer que le plan (ABC) a pour équation cartésienne : 2x + y − z − 3 = 0.
2. On considère les plans (P ) et (Q) d’équations respectives : x+2y−z−4 = 0 et 2x+3y−2z−5 =
0.
Démontrer que l’intersection des plans (P ) et (Q) est une droite (D), dont on donnera un système
d’équations paramétriques.
3. Déterminer l’intersection des plans (ABC), (P ) et (Q)
4. Déterminer la distance du point A à la droite (D).
Exercice 3 (5 points). . Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct.
1
A tout point M du plan d’affixe z non nulle on associe le point M ′ d’affixe z ′ telle que : z ′ =
z
où z ′ est le conjugué de z.
1. Déterminer une relation entre les arguments de z et z ′ . En déduire que les points O, M et M ′
sont alignés.
1
2. Démontrer que z ′ + 1 = (z + 1).
z 1
12 G 18 Bis B01
MATHEMATIQUES 2 /2 Série S1-S3
2 Epreuve du 2ième groupe

3. On désigne par A le point d’affixe 1 et on note (C) l’ensemble des points M du plan dont
l’affixe z vérifie : |z − 1| = 1.
a. Quelle est la nature de l’ensemble (C) ?
b. Montrer que M appartient à (C) si et seulement si |z ′ − 1| = |z ′ |.
c. Quel est l’ensemble des points M ′ du plan lorsque M décrit (C) ?
Exercice 4 (5 points).
Une urne contient 15 jetons numérotés de 1 à 15, indiscernables au toucher. On tire successive-
ment et sans remise 3 jetons de l’urne.
1. On considère les événements suivants :
E1 : ≪ Les trois jetons portent de numéros premiers. ≫
E2 : ≪ Les trois jetons portent de numéros pairs. ≫
E3 : ≪ Au moins un des jetons a un numéro impair. ≫
Calculer p(E1 ), p(E2 ), p(E3 ) et p(E1 ∩ E2 ). Les événements E1 et E2 sont-ils indépendants ?
2. Soit k un entier tel que 3 ≤ k ≤ 13. On considère les événements suivants :
Ak :≪ k est le plus petit des numéros des jetons tirés. ≫
Bk :≪ k est le plus grand des numéros des jetons tirés. ≫
a. Calculer p(A10 ) et p(B10 ).
b. Déterminer les valeurs de k pour lesquelles on a p(Ak ) = p(Bk ).
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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 3
Durée : 4 heures
Série S1-S3 Coef 8
OFFICE DU BACCALAUREAT
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal : 628 05 59 .
Téléfax (221) 33 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES

Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

Exercice 1 (5 points).
−→ −→
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O, OI, OJ).
Soit K le point du plan tel que OIKJ soit un carré.
Soit M un point quelconque de la droite (OK) différent de O et s la similitude plane directe
de centre J qui transforme O en M. On note m l’affixe du point M, I ′ et M ′ les images
respectives de I et de M par s.
1. Montrer que |m − 1| = |m − i| et que les complexes (m − 1)(m − i) et m(1 + i) sont
imaginaires purs.
Indication : M étant un point de la première bissectrice différent de O, il existe un réel x
non nul tel que m = x + ix. 3 × 0, 25 pt
2. a. Vérifier que le rapport de s est |m − i|, calculer alors M ′ I ′ en fonction m. 2 × 0, 25 pt
b. Calculer le rapport de s ◦ s. En déduire que M ′ J = |m − i|2 . 2 × 0, 25 pt
c. Démontrer que M ′ J = M ′ I ′ 0, 5 pt
3. a. Démontrer que l’écriture complexe de la similitude s est z ′ = (1 + im)z + m.

→ −−→
En déduire les vecteurs II ′ et M ′ I ′ ont pour affixes respectives m(1 + i) et −i(m − i)(m − 1).
0, 75 + 0, 25 + 0, 25 pt
b. Prouver alors que I ′ est le projeté orthogonal de M ′ sur la droite (IK). 0, 5 pt
c. Déduire de la relation de la question 2 c. que lorsque le point M parcourt la droite (OK)
privée du point O, le point M ′ appartient à une parabole dont on précisera le foyer et la
directrice.
Placer toutes les données précédentes sur une figure.
2 × 0, 5 pt
Exercice 2 (4 points).
Dans un plan P de l’espace, on considère un cercle C de diamètre [AB]. Soit (∆) la droite
passant par A et orthogonale à P et S un point de (∆) distinct de A. On note I le projeté
orthogonal de A sur (BS).
Pour tout point M du cercle C on note H le projeté orthogonal de A sur la droite (MS).
1. Placer les données précédentes sur une figure, (∆) étant tracée verticalement. 0, 5 pt
2. Prouver que H appartient à la sphère Σ de diamètre [AS]. 0, 5 pt
3. Dans cette question, on suppose que M est distinct de A et de B.
Prouver que la droite (MB) est orthogonale au plan (AMS). En déduire que la droite (AH)
est orthogonale au plan (BMS). 2 × 0, 75 pt
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 2 /3 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe

4. Montrer que H appartient au plan Π passant par I et orthogonal à la droite (BS).


0, 75 pt
5. Déterminer l’intersection Γ de la sphère Σ et du plan Π. 0, 75 pt
PROBLEME (11 points).

− → −
Le plan est muni d’un repère orthonormé R = (O, i , j ) (unité graphique 2.5 cm).
Partie A

1. a. Soit m un réel strictement positif. Déterminer en fonction de m, des réels a, b, c, α, β


tels que pour tout réel x on ait :
Z x Z x
1 2
ue−mu
du = (αx + β)e −mx
+ 2 et u2 e−mu du = (ax2 + bx + c)e−mx + 3 .
0 m 0 m
Z x Z x 2 × 0, 5 pt
b. Calculer alors lim ue−mu du et lim u2 e−mu du. 2 × 0, 25 pt
x7→+∞ 0 x7→+∞ 0
c. Montrer que les deux fonctions f et g définies sur R par :
Z x Z x
u u2
f (x) = du et g(x) = du
0 e +e
u
0 e +e
−u u −u

sont positives, dérivables et croissantes sur I = [0, +∞[.


11 1 1
Après avoir vérifié que ∀u ∈ R+ , ≤ u ≤ u , déduire du b. que, quand x tend
2e u e +e −u e  
1
vers +∞, elles ont des limites respectives ℓ et s appartenant à , 1 et [1, 2].
2
Indication : On admettra qu’une fonction continue, croissante et majorée sur [0, +∞[, admet
une limite finie à +∞.
1 pt
d. Montrer que la fonction f est paire (faire le changement de variable t = −u). 0, 5 pt
2. En vue de l’étude d’éventuels points d’inflexions de la courbe Cf représentant la fonction
f dans le repère R, montrer que la fonction h définie sur I par :
h(x) = (1 − x)ex + (1 + x)e−x
est dérivable sur I et s’annule en un unique point x0 appartenant à ]1; 1, 3[. 0, 5 pt
3. a. Montrer que pour tout x ∈ R, ex > x. En déduire que pour tout x ∈ R, f ′ (x) < 1.
0, 25 + 0, 25 pt
b. Soit x un réel non nul. En appliquant le théorème des accroissements finis à f dans
l’intervalle d’extrémités 0 et x, étudier les positions relatives de la courbe Cf et la première
bissectrice.
En déduire que l’équation f (x) = x a pour unique solution 0. 0, 5 + 0, 25 pt
Partie B
1. a. Soit x un réel positif. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n on a :
n Z x Z x −(2n+2)u
X
p −(2p+1)u n+1 ue
f (x) − (−1) ue du = (−1) du.
p=0 0 0 e u + e−u

(On convient que (−1)0 = 1.) 0, 75 pt


En déduire que pour tout entier naturel n :
n
X (−1)p 1
ℓ− 2

p=0
(2p + 1) (2n + 3)2
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 3 /3 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3

(Utiliser la question 1 b. partie A)


Donner alors une valeur approchée de ℓ à 10−1 . 0, 5 + 0, 25 pt
2. En procédant à une intégration par parties, vérifier que pour tout réel positif λ
Z λ 
f (λ) − f (x) dx = g(λ).
0
En déduire que g(λ) et s peuvent être interprétés comme aires de domaines que l’on déterminera.
3 × 0, 25 pt
3. Représenter la courbe Cf .
On prendra x0 = 1, 2, f (x0 ) = 0, 2. On représentera en particulier l’asymptote horizontale,
la tangente horizontale, les points d’inflexions et les tangentes à Cf en ces points et le domaine
plan dont une mesure de l’aire est g(3).
NB. On rappelle que si une fonction est deux fois dérivable en un point x0 et si sa dérivée
seconde s’annule en x0 en changeant de signe, alors le point de sa courbe d’abscisse x0 est un
point d’inflexion. 1 pt
4. Soit a un réel strictement positif. On pose a0 = a et pour tout entier naturel n, an+1 = f (an )
a. Démontrer que la suite (an ) est positive et monotone. 2 × 0, 25 pt
b. En déduire que la suite (an ) est convergente. Calculer alors sa limite. 2 × 0, 25 pt
Partie C

On considère la fonction F définie sur R+ par :



F (0) = ℓ et pour tout réel x strictement positif F (x) = f ln x .
1. Calculer lim F (x).
x7→+∞
Montrer que F est continue au point 0. 0, 25 + 0, 5 pt
2. a. Montrer que F est dérivable sur R∗+ et calculer F ′ (x) pour tout x ∈ R∗+ . 0, 25 pt
La fonction F est-elle dérivable au point 0 ? 0, 75 pt
b. Déduire du a. que : Z x
∗ ln u
∀x ∈ R+ , F (x) = 2
du.
1 1+u
0, 25 pt
14 G 18 Bis A01
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 3
4 heures
Série S1-S3 Coef 8
OFFICE DU BACCALAUREAT
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Epreuve du 1er groupe

MATHEMATIQUES

Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

Exercice 1 (5 poi nt s).


Une urne contient 9 boules identiques indiscernables au toucher de couleur noire, blanche ou
rouge. Il y a au moins deux boules de chaque couleur dans l’urne. On tire au hasard simultanément
deux boules dans l’urne et on note leurs couleurs. Soit G l’événement : « Obtenir deux boules de
même couleur. »
On note n, b et r le nombre de boules respectivement noires, blanches et rouges figurant dans
l’urne.
1. On note g (n, b, r ) la probabilité en fonction de n, b et r de l’événement G.
1£ ¤
Démontrer que g (n, b, r ) = n(n − 1) + b(b − 1) + r (r − 1) . 0, 75 pt
72
2. Le but de cette question est de trouver les valeurs de n, b et r pour lesquelles la probabilité
g (n, b, r ) est minimale.

− → − →−
L’espace est muni d’un repère orthonormé (O, i , j , k ). Soient les points N , B et R de coordon-
nées respectives (9, 0, 0), (0, 9, 0) et (0, 0, 9). Soit M le point de coordonnées (n, b, r ).
a. Justifier qu’une équation cartésienne du plan (N BR) est : x + y + z − 9 = 0. 0, 75 pt
b. En déduire que M est un point du plan (N BR). 0, 5 pt
1 2
c. Démontrer que g (n, b, r ) = (OM − 9). 0, 5 pt
72
d. Déterminer les coordonnées de H, projeté orthogonal du point O sur le plan (N BR). 1 pt
e. En déduire les valeurs de n, b et r pour lesquelles la probabilité g (n, b, r ) est minimale.
1
Justifier alors que cette probabilité minimale est égale à . 0, 5 + 0, 25 pt
4
3. On suppose que le nombre de boules de chaque couleur a été choisi par l’organisateur d’un
1
jeu, de telle sorte que la probabilité de l’événement G soit .
4
Un joueur mise 1000 f r ancs puis tire au hasard simultanément deux boules dans l’urne. S’il
obtient deux boules de la même couleur, il reçoit k f r ancs. Sinon, il ne reçoit rien.
On note X la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.
a. Calculer l’espérance E (X ) de la variable X en fonction de k. 0, 5 pt
b. Déterminer la valeur de k pour que le jeu soit équitable c’est à dire pour que E (X ) = 0.
0, 25 pt
Exercice 2 (5 poi nt s).
1. Soient a, b, c des entiers relatifs et n un entier naturel non nul.
a. Démontrer que a et b sont premiers entre eux si et seulement si a et b n sont premiers entre
eux.
1 pt
14 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 2 /3 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe

b. En déduire que si a et b sont premiers entre eux et si a divise le produit b n c, alors a divise c.
0, 5 pt
2. On se propose dans cette question de déterminer les solutions rationnelles de l’équation sui-
vante :
(E ) : 7x 3 + 2x 2 + 2x − 5 = 0
a. Démontrer que l’équation (E ) admet une solution réelle unique appartenant à l’intervalle
]0, 1[. 1 pt
b. En utilisant les résultats de la question 1. b. , démontrer que si (E ) admet une solution ration-
p
nelle où p et q sont des entiers premiers entre eux, alors p divise 5 et q divise 7.
q
1 pt
c. Résoudre l’équation (E ) dans Q ensemble des rationnels. 0, 75 pt
3. Résoudre l’équation (E ) dans C ensemble des nombres complexes. 0, 75 pt
PROBLEME (10 poi nt s).

− → −
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, i , j ) d’unité graphique 2 cm. Dans tout le
problème I désigne l’intervalle ]0, +∞[.
Partie A

1
Soit f 0 la fonction définie sur I par f 0 (x) = .
x Zx
1
Pour tout entier naturel n et tout x ∈ I , on pose f n+1 (x) = f n (t ) d t et on note Cn la courbe
x 1

− → −
représentative de f n dans le repère (O, i , j ).
ln x
1. a. Montrer que pour tout élément x de I , f 1 (x) = . 0, 75 pt
x
b. Etudier les variations de f 0 et de f 1 et dresser leur tableau de variations. 0, 5 + 0, 75 pt
2. Déterminer suivant les valeurs de x, les positions relatives de C0 et C1 . 0, 75 pt
3. Construire C0 et C1 dans le même repère. 0, 75 pt
4. Calculer l’aire du domaine plan délimité par les courbes C0 , C1 et les droites d’équations res-
pectives x = 1 et x = e2 . 1 pt
Partie B Z
x f (t )
n
Pour tout entier naturel n et tout x ∈ I , on pose Fn (x) = dt
1 t
1. a. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n la fonction f n est dérivable sur I .
0, 75 pt
′ − f n+1 (x) + f n (x)
b. Montrer que pour tout n ∈ N et pour tout x dans I , f n+1 (x) = . 0, 75 pt
x
2. a. En utilisant la question précédente, montrer que pour tout entier naturel n et pour tout x
dans I ,
Fn (x) − Fn+1 (x) = f n+1 (x).
0, 75 pt
b. Vérifier alors que pour tout entier naturel p et tout x ∈ I on a :
p
X
f n (x) = f 0 (x) + F0 (x) − F p (x)
n=0
0, 75 pt
14 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 3 /3 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3

3. a. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel non nul n et tout x ∈ I ,
lnn x
f n (x) = .
n! x
0, 75 pt
b. Démontrer que pour tout entier naturel n et tout x ∈ [1, e],
1
| f n (x)| ≤ .
n!
En déduire que la suite (Fn (e))n∈N est convergente et calculer sa limite. 0, 25 + 0, 5 pt
p
X 1
c. Déduire de la question 2 b. lim . 1 pt
n=0 n!
p7→+∞
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MATHEMATIQUES
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Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

Exercice 1 (4 points).
Soit Γ l’ensemble des triplets T = (p, q, r) d’entiers relatifs, avec r non nul, vérifiant :
(E) : p2 + q 2 = r 2
L’espace euclidien orienté est muni d’un repère orthonormé direct. On fait correspondre à
tout (p, q, r) de Γ le point M de coordonnées (p, q, 0).
Un élément (p, q, r) de Γ est dit non trivial si p et q sont non nuls.
1. a. Montrer que T ′ = (3, 4, 5) et T ′′ = (5, 12, 13) sont des éléments de Γ. 2 × 0.5 pt
b. Soit k un entier relatif non nul. Montrer que T = (p, q, r) est un élément de Γ si et
seulement si kT = (kp, kq, kr) est un élément de Γ. 0.5 pt
Un élément (p, q, r) non trivial de Γ est dit irréductible si p, q et r sont premiers entre eux.
2. Soit T1 et T2 deux éléments irréductibles de Γ, M1 et M2 leurs points correspondants
respectifs. −−−→ −−−→ − −−→ −−−→ − −−→ −−−→ 
a. Montrer alors que le triplet |OM1.OM2 |, kOM1 ∧OM2 k, kOM1k×kOM2 k est un élément
de Γ. 1 pt
Dans la suite, ce triplet est noté T1 ∗ T2 .
b. Vérifier que le triplet T1 ∗ T2 est trivial si et seulement si les droites (OM1 ) et (OM2 )
sont confondues ou perpendiculaires. 0.75 pt
′ ′′
c. En utilisant T et T , déduire de la question 2.a) trois autres solutions irréductibles de
l’équation (E). 0.75 pt
Exercice 2 (4 points).
O et A sont deux points distincts du plan euclidien orienté. (C) est le cercle de centre O et
−→ −−→
de rayon OA. M est un point de (C). On pose θ = (OA, OM).
−→ −−→ π −→ −→
On note B et C les points de (C) tels que (OA, OB) = θ + [2π] et (OA, OC) = 2θ + π [2π].
2
1. On note A′ le symétrique de A par rapport à la droite (OM). Montrer que A′ et C sont
symétriques par rapport à O. En déduire une construction de C.
Faire une figure que l’on complétera au fur et à mesure. 2 × 0.25 pt
−→
On prend OA comme unité et on pose u = OA. Soit v le vecteur tel que (O, u , −

− →
− →
− →v ) soit
un repère orthonormé direct. Dans la suite le plan est supposé rapporté à ce repère.
On note z, b et c les affixes respectives des points M, B et C.
2. a. Ecrire z, b et c sous forme exponentielle puis vérifier que b = iz et c = −z 2 . 0.75 pt
Soit H le point d’affixe h = 1 + b + c.
b. Soit N le point d’affixe 1 + b. Construire N puis déduire une construction de H.
2 × 0.25 pt
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2 Epreuve du 1er groupe

π
3. Désormais on suppose que θ 6= [π].
2
a. Justifier que les points A, B et C sont distincts deux à deux.
z−−→ z−−→ 1 + iz 1 + iz
Montrer que AH = CH = . Vérifier que est un imaginaire pur. En déduire
z−−
CB
→ z−→
BA
1 − iz 1 − iz
que H est l’orthocentre du triangle ABC. 1 pt
b. Résoudre dans C l’équation z 2 − iz − 1 = 0. On donnera les solutions sous forme expo-
nentielle.
Déterminer l’affixe du centre de gravité du triangle ABC en fonction de b et c.
En déduire les valeurs de θ pour que H soit le centre de gravité du triangle ABC. Quelle est
alors la nature du triangle ABC ? 4 × 0.25 pt
4. Vérifier que lorsque le point M décrit le cercle (C) privé des points d’affixes i et −i, le
point H appartient à la courbe (H) d’équations paramétriques :

x(t) = 1 − sin t − cos 2t
y(t) = cos t − sin 2t
0.25 pt
PROBLEME (12 points).

− → −
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, i , j ) d’unité graphique 2 cm.
Partie A (4 points)

Soit f la fonction définie sur [0, 1[ par :


f (x) = 1 − x2 + ln(1 − x)

− − →
1. a. Etudier la fonction f et représenter graphiquement sa courbe Cf dans le repère (O, i , j ).
0.75 pt
b. Montrer que l’équation f (x) = 0 admet une solution unique α. Vérifier que α ∈ [1/2, β]
avec β = 1 − 1/e. 0.75 pt
2.
a. Soient p et q les fonctions définies sur [1/2 , β] respectivement par :
p(x) = |f ′ (x)| et q(x) = |f ′′ (x)|.
Etudier les variations de p et q et dresser leurs tableaux de variations.
0.75 pt
′′ 2
|f (x)| e +2
b. En déduire que : ∀x, y ∈ [1/2 , β], ′
≤ M avec M = .
|f (y)| 3
0.5 pt
3. Soit t un Zélément de ]α, 1[.
t
a. Calculer ln(1 − x) dx. 0.5 pt
Zα t Z t
b. Calculer f (x) dx et montrer que lim− f (x) dx = P (α) où P est un polynôme à
α t7→1 α
déterminer. 0.75 pt
Partie B (5 points)

Les questions 1. et 2. sont indépendantes.


1. Soient u et v deux réels tels que u < v.
15 G 18 Bis A01
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Epreuve du 1er groupe 3

Soit h une fonction définie dans un intervalle ouvert contenant l’intervalle J = [u, v], dérivable
jusqu’à l’ordre 2 et ayant u comme unique zéro dans J. On suppose que h est négative sur J
ainsi que ses dérivées jusqu’à l’ordre 2 et que ∀x ∈ J, h′ (x) 6= 0.
h(x)
On considère la fonction T définie sur J par T (x) = x − ′ .
h (x)
a. Soit a un élément de J et A le point d’abscisse a de la courbe Ch représentative de h dans

− − →
le repère (O, i , j ).
Vérifier que T (a) est l’abscisse du point d’intersection de la tangente à Ch en A avec l’axe
des abscisses.
Montrer que T est dérivable dans J et monotone ; dresser son tableau de variation. En déduire
que T (J) ⊂ J. 1.5 pt
On pose x0 = v et pour tout entier naturel n, xn+1 = T (xn ).
b. Montrer que la suite (xn )n∈N est bien définie et bornée.
Vérifier qu’elle est monotone, en déduire qu’elle est convergente et calculer sa limite.
1.5 pt
2. Soient a et b deux réels tels que a < b.
Soit g une fonction définie sur l’intervalle [a, b] et deux fois dérivable.
Soit k un réel fixé. on considère la fonction G définie sur [a, b] par :
1
∀x ∈ [a, b], G(x) = g(a) − g(x) − (a − x)g ′ (x) − k(a − x)2
2
a. Calculer G(a). Déterminer k pour que G(b) soit égal à 0. 1 pt
Désormais k prend cette valeur.
b. En appliquant le théorème des accroissements finis à G dans l’intervalle [a, b], montrer
qu’il existe un réel c dans ]a, b[ tel que G′ (c) = 0.
1
En déduire que : g(a) = g(b) + (a − b)g ′ (b) + (a − b)2 g ′′ (c) 1 pt
2
Partie C : Application à la fonction f . (3 points)

1. a. Démontrer que la fonction f satisfait dans l’intervalle [α, β], aux hypothèses faites sur
la fonction h de la partie B. 0.5 pt
On considère la suite (xn )n∈N∗ définie par son premier terme x0 = β et pour tout entier
naturel n,
f (xn )
xn+1 = xn − ′
f (xn )
b. Démontrer que pour tout entier naturel n, il existe un réel cn dans ]α, xn [ tel que
1
f (α) = f (xn ) + (α − xn )f ′ (xn ) + (α − xn )2 f ′′ (cn )
2
0.5 pt
′′
f (c n ) M
c. En déduire que (xn+1 − α) = (xn − α)2 ′ et xn+1 − α ≤ (xn − α)2 0.5 pt
2f (xn ) 2
M
2. Pour tout entier naturel n on pose : δn = (xn − α).
2
a. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n on a :
 M  2n M M
δn ≤ δ0 2 ≤
n
(Remarquer que δ0 = (β − α) ≤ .)
4 2 4
0.5 pt
−5
b. Déterminer un entier naturel n tel que xn − α soit inférieur à 10 et une valeur approchée
de α à 10−5 près par excès. 1 pt
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Exercice 1 (4 points).
Le plan orienté P est rapporté à un repère orthonormé direct O, →

u,−
→ 
v . On note E l’ensemble
des points de P dont l’affixe z vérifie :
10
j z2 + j z2 −
zz + 192 = 0
3
et f l’application de P dans√ lui-même associant à tout point M d’affixe z le point M d’affixe

1 −1 + i 3
z ′ = j 2 z avec j = .
3 2
On rappelle que j = e2iπ/3 , |j| = 1 = j 3 = j j.
1. Montrer que f est une similitude plane directe dont on donnera les éléments géométriques
caractéristiques. 0.5 pt
2. a. Vérifier qu’un point M ′ d’affixe z ′ appartient à f (E) si et seulement si
′ 2
3z + 3z ′ 2 − 10z ′ z ′ + 64 = 0
Montrer alors que l’équation x2 + 4y 2 = 16 est une équation cartésienne de f (E). 0.5 + 0.5 pt
b. Montrer que E est une conique dont on précisera les sommets, les foyers, les directrices et
l’excentricité.
1 pt
3. Représenter graphiquement f (E), E, leurs foyers, leurs directrices et leurs axes. 1.5 pt
Exercice 2 (5 points).
n étant un entier naturel non nul, on place dans une urne n boules rouges, 8 + n boules noires
et 20 boules blanches.
Un joueur tire une boule de l’urne ; on suppose tous les tirages équiprobables.
S’il tire une boule rouge, il perd.
S’il tire une boule noire, il gagne.
S’il tire une boule blanche, il remet cette boule dans l’urne et effectue un nouveau tirage,
toujours avec équiprobabilité. S’il tire alors une noire, il gagne sinon il perd.
1. a. Démontrer que la probabilité que ce joueur a de gagner est f (n) où f est l’application
(x + 8)(x + 24)
de R∗+ dans R telle que f (x) = . 0.75 pt
2(x + 14)2
b. Déterminer l’entier n pour que cette probabilité soit maximale.
Calculer alors cette probabilité. 0.5 + 0.25 pt
c. Déterminer l’entier n pour que cette probabilité soit minimale. Calculer alors cette proba-
bilité. 0.5 + 0.25 pt
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MATHEMATIQUES 2 /3 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe

2. Dans cette question, on suppose que n = 16.


Pour jouer, le joueur a misé 8 unités monétaires.
p et q étant des entiers naturels tels que p > q > 8, s’il gagne à l’issue du premier tirage, on
lui remet p unités monétaires et s’il gagne à l’issue du deuxième tirage, on lui remet q unités
monétaires. S’il perd il ne reçoit rien.
Soit X la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.
a. Déterminer la loi de X en fonction de p et q ainsi que son espérance mathématique.
0.75 + 0.5 pt
b. On suppose que p et q sont tels que le jeu est équitable c’est à dire l’espérance mathématique
du gain algébrique est nulle.
Montrer alors que 3p + q = 60. Déterminer les couples (p, q) possibles pour que le jeu soit
équitable.
0.25 + 0.5 pt
c. Pour p = 16 et q = 12, calculer l’espérance mathématique et l’écart type X.
0.25 + 0.5 pt
PROBLEME (11 points).
Partie A : Introduction d’une suite (un )n∈N∗
1. a. Montrer que ∀x ∈ R∗+ , ln x ≤ x − 1.
Z k+1/2
x
En déduire que ∀k ∈ N ,

ln dx ≤ 0. 2 × 0.5 pt
k−1/2 k
Z n+1/2
b. Prouver alors que : ∀n ∈ N∗ , ln x dx − ln(n!) ≤ 0.
1/2
0.75 pt
 1   1  √
c. Montrer que ∀n ∈ N∗ , ln(n!) + n − n + ln n + − ln 2 ≥ 0 0.5 pt
2 2
2. Soit g et f les fonctions numériques définies sur I = [0, 1[ par
1

 g(x) =
1 − x2


1 x
 Z
 f (x) = g(t) dt si x 6= 0 et f (0) = 1


x 0
a. Dresser le tableau de variations de g. 0.5 pt
b. Montrer que ∀x ∈]0, 1[, 1 ≤ f (x) ≤ Zg(x). (On pourra au besoin appliquer le théorème des
u
h
accroissements finis à la fonction u 7−→ g(t) dt dans l’intervalle [0, x] ou utiliser la valeur
0
moyenne de la fonction g sur l’intervalle [0, x].)
f est-elle continue en 0 ? 0.5 + 0.25 pt
a b
c. Montrer qu’il existe deux réels a et b tels que ∀t ∈ I, g(t) = + .
1−t 1+t
1 1+x
En déduire que ∀x ∈]0, 1[, f (x) = ln . 2 × 0.25 pt
2x 1 − x
3. Soit (un ) la suite définie sur N∗ par :
 1
un = ln(n!) + n − n + ln n
2
 1 
a. Vérifier que ∀n ∈ N∗ , un+1 − un = 1 − f ; en déduire le sens de variation de la suite
2n + 1
(un ). √ 0.5 + 0.25 pt
b. Montrer que ∀n ∈ N , un ≥ ln 2.

0.5 pt
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Epreuve du 1er groupe 3

c. Montrer que la suite (un ) est convergente. 0.25 pt


Partie B : Dans cette partie, on se propose de trouver la limite de la suite (un ).
On admettra que si une suite (αn ) a pour limite ℓ, alors la suite (α2n ) a aussi pour limite ℓ.
Z π/2
π
Soit (vn ) la suite définie par : v0 = et ∀n ∈ N , vn =

sinn t dt
2 0

1. a. Calculer v1 . Montrer que la suite (vn ) est décroissante et positive. 3 × 0.25 pt


b. En intégrant par parties, prouver que
n+1
(E) : ∀n ∈ N, vn+2 = vn .
n+2
0.75 pt
n+1 vn+1 vn+1
c. Montrer que ∀n ∈ N, ≤ ≤ 1 et calculer alors lim . 2 × 0.25 pt
n+2 vn n7→+∞ vn
d. Démontrer que la suite (an ) définie par
∀n ∈ N, an = (n + 1)vn+1 vn
an+1
est constante (Indication : On pourra calculer ). Déterminer cette constante. 2 × 0.25 pt
an
n vn
e. Vérifier que ∀n ∈ N, nvn2 = an .
n + 1 vn+1
π
En déduire que lim nvn2 = . 2 × 0.25 pt
n7→+∞ 2
2. Pour tout entier naturel n, on pose bn = v2n
a. Quelle est la limite de la suite (n b2n )? 0.25 pt
(2n)! π
b. En utilisant la relation (E), démontrer par récurrence que ∀n ∈ N, bn = 2n .
2 (n!)2 2
0.75 pt
 e n 1
3. a. Montrer que ∀n ∈ N∗ , eun = n! √ . 0.5 pt
n n
b. Déterminer
p une constante A telle que pour tout entier naturel  n non nul :
u2n −2un 2 un
e = A nbn ; en déduire les limites des suites (un ) et e . 0.5 + 2 × 0.25 pt
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Exercice 1 (5 points).
1. Soit l’équation : 20x − 5y = 4 où x et y sont des entiers relatifs. Expliquer pourquoi cette
équation n’a pas de solution. 0.5 pt
2. On considère l’équation (E) : 20x − 9y = 2 où x et y sont des entiers relatifs.
a. Montrer que si (x0 , y0 ) est solution de (E), alors y0 est un multiple de 2. 0.5 pt
b. Résoudre l’équation (E). 1 pt
3. Déterminer l’ensemble des solutions (x, y) de (E) telles que pgcd (x, y) = 2. 0.5 pt
(6) (4)
4. Soit p un entier naturel s’écrivant ca5 en base 6 et bbaa en base 4.
a. Montrer que a + 5 est un multiple de 4 et en déduire la valeur de a. 1 pt
b. Déterminer les valeurs de b et c. 1 pt
Déterminer l’écriture de p en base 10. 0.5 pt
Exercice 2 (5 points).

− − →
(C) est la courbe, dans un repère orthogonal (O, i , j ) du plan, dont un système d’équations
paramétriques est : 
x(t) = 2(t − sin t)
;t ∈ R
y(t) = 2(1 − cos t)
1. a. Comparer les coordonnées des points M(t) et M(t + 2π) et montrer que ces points
correspondent dans une translation. 1 pt
b. Comparer les coordonnées des points M(t) et M(−t) et montrer que ces points corres-
pondent dans une symétrie. 1 pt
c. En déduire un intervalle d’étude utile de (C). 0.5 pt
2. Etudier les variations des fonctions x et y dans l’intervalle [0, π]. 1.5 pt
3. Construire l’ensemble des points de (C) dont le paramètre t appartient à [−2π, 2π]. 1 pt


On admettra que la tangente en O à (C) est dirigée par j .
Exercice 3 (5 points).
Une urne A contient une boule rouge et trois boules vertes.
Une urne B contient deux boules rouges et deux boules noires.
Les boules sont indiscernables au toucher.
1. On dispose d’un dé à six faces, parfaitement équilibré, numéroté de 1 à 6.
On le lance une fois, si l’on obtient un multiple de 3, on tire au hasard une boule de l’urne
A, sinon on tire une boule de l’urne B.
a. Calculer la probabilité d’obtenir une boule noire. 1 pt
b. Quelle est la couleur qui a la plus grande probabilité de sortir ? 1 pt
c. Quelle est la probabilité que la boule tirée provienne de l’urne B sachant qu’elle est rouge ?
1 pt
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2 Epreuve du 2ème groupe

2. On réunit toutes les boules dans une seule urne et on tire successivement trois boules que
l’on pose à chaque fois devant l’urne.
1
a. Montrer que la probabilité de l’événement : ≪ la troisième boule est noire ≫ vaut .
4
1 pt
b. Certains pensent que l’événement : ≪ la première boule est noire ≫ est plus probable que
≪ la troisième boule est noire. ≫

Est-ce vrai ? Justifier. 1 pt


Exercice 4 (5 points).
On considère le nombre complexe z = eix , x ∈ R et un entier naturel n non nul.
1
1. Montrer que z n + est un réel dont on précisera la valeur en fonction de n et de x.
zn
1.5 pt
 1 5
2. Calculer z + et en déduire la linéarisation de cos5 x. 1 pt
z
5 3
3. a. Résoudre dans R, l’équation cos5 x = cos x + cos 3x. 1.5 pt
8 8
b. En déduire les solutions dans [0, π] de l’équation
5 π 5 π 3  3 
2 sin x + cos x + = cos2 x − sin2 x
2 4 2 4 2 2
1 pt
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CORRECTION
Exercice 1.
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Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

Exercice 1 (4 points). Le téléphone portable de Babou contient en mémoire un répertoire


de 1500 chansons dont 700 dans la catégorie mbalax, 100 dans la catégorie zouk, 200 dans
la catégorie techno et 500 dans la catégorie taxourane. Une des fonctionnalités du téléphone
permet d’écouter de la musique en mode ≪ lecture aléatoire ≫ : Les chansons écoutées sont
choisies au hasard et de façon équiprobable.
40% des chansons du répertoire sont interprétées en Sérère et 28% des chansons de la catégorie
mbalax sont interprétées en Sérère.
Au cours de son footing journalier, Babou écoute une chanson grâce à ce mode de lecture.
On note :
M l’événement : ≪ La chanson écoutée est de la catégorie mbalax. ≫
S l’événement : ≪ La chanson écoutée est interprétée en Sérère. ≫
1. Calculer p(M). 0.75 pt

2. a. Déterminer p(S) et p(S/M). 2 × 0.25 pt

b. Calculer la probabilité que la chanson écoutée soit une chanson de la catégorie mbalax
interprétée en Sérère. 1 pt

c. Calculer p(M/S). 0.75 pt


3. En fait, Babou écoute de cette même façon aléatoire une chanson de son répertoire lors
de son footing le matin, à la prise du petit déjeuner, sur le chemin de l’école, au déjeuner et le
soir avant d’aller au lit.
Son cousin Bachir, fin mathématicien, lui dit qu’il a [496 × (0.4)3] % de chances d’écouter au
moins trois chansons Sérère à la fin de la journée. Dire en le justifiant si Bachir a raison ou pas.
1 pt
Exercice 2 (5 points). Le plan complexe P est muni d’un repère orthonormal direct (O, → −
u,−→v ).
On considère l’application f de P dans P qui à tout point M d’affixe z associe le point M ′
d’affixe z ′ telle que z ′ = ei|z| z.
1. Déterminer les affixes des points A′ et B ′ images respectives par f du point A d’affixe π
et du point B d’affixe 2π. 2 × 0.5 pt
2. Montrer qu’un point M est invariant par f si et seulement s’il existe un entier naturel k
tel que OM = 2kπ. En déduire l’ensemble E des points invariants par f . 2 × 0.5 pt

3. Soit C le point d’affixe 1 + i 3 et ∆ la demi-droite d’origine O passant par C et ne
contenant pas le point O (Demi-droite ouverte ]OC)), M un point de ∆ d’affixe z et d’image
M ′ par f .
Déterminer |z| pour que M et M ′ soient symétriques par rapport l’axe (O, →

u ). 0.5 pt
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 2 /3 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe

4. Pour tout k ∈ N∗ , on note Ck le cercle de centre O et de rayon 2kπ, Dk la couronne


délimitée par les cercles Ck et Ck+1 et ak l’aire de la couronne Dk .

a. Calculer ak . 0.5 pt

b. Déterminer la nature de la suite (an )n∈N∗ . 0.5 pt

c. Calculer la limite de la suite (an )n∈N∗ . 0.5 pt


5. Soit k ∈ N∗ .

a. Déterminer les points de ∆ ∩ Dk qui sont symétriques avec leur image par rapport à l’axe
(O, →

u ). 0.5 pt

b. Montrer que tout point de Dk a son image par f dans Dk . 0.5 pt

PROBLEME (11 points).


Partie A (3 points)
1. Résoudre l’équation différentielle y ′ + y = 0. 0.5 pt
Soit ϕ une application dérivable de R∗+ dans R, et soit g l’application numérique définie sur
R∗+ par g(x) = ϕ(x)ex .

2. a. Vérifier que g est dérivable en tout point x de R∗+ et démontrer que, pour que ϕ vérifie
1
∀x ∈ R∗+ , ϕ′ (x) + ϕ(x) = − − ln x, (1)
x
ex
il faut et il suffit que g soit une primitive de l’application x 7→ −ex ln x − . 0.5 + 1 pt
x
ex
b. Quel est l’ensemble des primitives de la fonction x 7→ −ex ln x − ? 0.5 pt
x
3. En déduire que l’ensemble des applications dérivables de R∗+ dans R vérifiant (1) est
l’ensemble des applications x 7→ ae−x − ln x où a désigne une constante réelle. 0.5 pt

Partie B (5.25 points)


Soit f l’application de R∗+ dans R définie par : ∀x ∈ R∗+ , f (x) = e1−x − ln x.

1. a. Etudier les variations de f et construire sa représentation graphique dans un repère


orthonormé. 0.75 + 0.25 pt
Démontrer que l’équation f (x) = 0 admet une solution unique c et que c ∈]1, 2[.
0.5 + 0.25 pt

b. Calculer lim+ xf (x). 0.25 pt


x7→0

c. Soit x un élément de l’intervalle ]0, 1].


Z 1
Calculer l’intégrale F (x) = f (t) dt en fonction de x. 0.5 pt
x
Montrer que lorsque x tend vers 0, F (x) tend vers e. 0.25 pt
2. Soit n un entier supérieur ou égal à 2.
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 3 /3 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3

a. Montrer que, pour tout entier k tel que


 1 ≤ k≤ n − 1 et pour
 tout réel t tel que
k k+1 k+1 k
≤t≤ , on a : f ≤ f (t) ≤ f . 0.25 pt
n n n n
n     n−1  
1X k 1 1X k
b. Montrer alors que f ≤F ≤ f , 0.5 pt
n k=2 n n n k=1 n
  n      
1 1 1X k 1 1 1
En déduire que F + ≤ f ≤F + f . 0.25 pt
n n n k=1 n n n n
n  
1X k
3. a. Déduire des questions précédentes que, lorsque n tend vers l’infini, f admet
n k=1 n
une limite et calculer cette limite. 0.5 pt

n n    
1 X (1−k/n) 1 1X k 1 n!
b. Établir les égalités : e = (e − 1) et ln = ln
n k=1 n(e1/n − 1) n k=1 n n nn
2 × 0.25 pt

c. Utiliser les résultats précédents pour démontrer que les deux suites définies par :
 
1 n! n
un = ln n
et vn = √ .
n n n
n!
ont des limites lorsque n tend vers l’infini et calculer ces limites. 2 × 0.25 pt

Partie C (2.75 points)


1. a. Déterminer le sens de variation de f ′ dans l’intervalle [1, 2]. 0.5 pt
f (x)
Soit P l’application de R∗+ dans R définie par : ∀x ∈ R∗+ , P (x) = x − ′ .
f (1)
b. Etudier les variations de P dans l’intervalle [1, 2]. Montrer que P réalise une bijection de
[1, c] sur un intervalle J contenu dans [1, c]. 0.5 + 0.25 pt
En déduire que l’on définit bien une suite cn d’éléments de [1, c] en posant c0 = 1 et pour
tout entier naturel n, cn+1 = P (cn ). 0.25 pt
7
2. a. Montrer que pour tout x ∈ [1, 2], 0 ≤ P ′ (x) ≤ P ′ (2) ≤ . 0.25 pt
12
b. En utilisant le théorème des accroissements finis, vérifier que pour tout entier n,
7
|cn+1 − c| ≤ |cn − c|. 0.5 pt
12
En déduire que la suite (cn ) est convergente et déterminer sa limite. 0.25 pt
c. Quelle valeur suffit-il de donner à n pour que cn soit une valeur approchée de c à 10−2
près ? 0.25 pt
COMPILATION DES
EPREUVES DU
BACCALAUREAT DE
MATHEMATIQUES :

PARTIE B : EPREUVES S2 (1998-2018)

M. DIOP LFSEL

Source : http://terminales.examen.sn/
'ii

. --TFFTETTII'BÂOC"ÂmUIIEÂT_',
U N I V E R S TCTHEE i K A
HN T A ' D I O P . tl8 {i 2B A 0'l
f .i : l Durée4 heures
Iiér:ir:D - Coef,4
rliérie52 . Coef.5

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\Lt
DIIlER GRIOU
HPI{EUIIE
HA,'r'tEÈrr[ï l r l r H I s
I (4 points)
EXERCICE
- 1/ R é s o u d rO
e a n sd l l e s é q u a t i o n ss u i v a n t e s

a) zz-.27+5=o
i r ) z ' - 2 ( ' l+ / 1 ) z + t i . t 2 . { 3 , , t ) .
2/ 0n consicière (0,d,il) ir,rr;lrttintsA,. B, C et D
dansIe plan rle relrèreot'1:hclrorrid
. d ' a f f i x e s r e s p e c it v e s
7A=1"r'2i ;78=1'ry')+ i ;'Èc'"1'ft'3*i ; u "'1-2i
a ) P l a c e rA , B , t e t D d a n s I e p l a n ( B )

- = t / ' 1 , ' | r nr l r i d u î r 'lea n a t u r ee l ui : n i a n g l e : A B D


t,) Vérifier ,r"
* _A - î-IJ
:
t
c) Montrerque les points /\, 8., Li et D ll)partisnnÉ-'nj: cercte, (ffi
à un même
- , ,:--.-- kj. esn!r^j, r1f 1:r_r":r:/tr$
+erit on.pr5c.i*eEa . ,, . _

3 / 0 n c o r s i r J è r e 1 ' é q u a t i o n( e l , ; t 2 - 2 ( 1 ' t '2 c o s e ) ' 3 - r - 5 ' r - 4 r : û : ; 0 = C r 'r


I 0 esi; élémentde fR,
a) Rdsoudre (E) dans ffi
' l e sp o i n t s ' ', ,Éx
h ) I ' l o n t r eqnu e i m a g edse : S 0 l r L r r ) r r .d; e t L ) a p ) a r t l, e n n e n f ,a ( [ r J .

;I
ËXERCI(:E

U n e b o î t e c o n ti e n L 5 \ j e t g l l s : Z j e L c r n sn ci,r s , : t : , ; 3 e i t o n si . r l a n c s ,i n d i s c r : r ' n a b l e. as l '


loucher.
1 ) - 0 n e x t r a i L s i r n ubl a n é n r e a
nut l t a s a r dZ i t , : r : r r rdse l a b o î 1 e
i -*
r-

a ) C a l c u l e r 1 a p r o b a h ' i l i t éd e s é v i i n e r n e nsi u
; si v a n t s
E = 'ron extrô'it 2 jetons nr:iI's"
. F = "on erxLriTltil je'bonsde ilônreccitleur" T

b ) 0 n c l é s i ' r n ep a r r ( l a v a r i a b l e : r l é a L o i l eé g a l e a u n o n t l r r ed re j e t o r r s n o i r s
ol)ben'JS
'lu i qaut e '
DéFinir l o i d e p r o b a b j l i t r l d e ) ( e : t ,c a l c u l e , ri 0 n e r t p i ! r ' ô n É
t l tea l t h é m

2/ 0n e'Ffectue un tirage'tnsucces$'i t de 2 le'trins <lef ii boit'r i 'dr:l a nan'ière


'l su'ivante:
on tjrÊ un ieton de bo"ite ; on nûf;e !;a r.;':tulret.lt'
tlt c'n Ie rel Èt dans a bqlte en
". àjoutant en p'lus dans Ia b,rîte un autre ,j':lbonele lii mêne couleur que celui qurotr à
tiré; on ljire ensuite un :jecond jel;on der 1ii hnît.e, on ccrnsirlère1es évére,iJie1
s u iv a n t s ,, -,rt -
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14Âtt{Et{ATIi}UE$ jiér'ies û-52
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b ) C i : r l c u l efl'r( x ) , o n p r d c i r ; É ) rlae d o n a ' i n de e d d i T ' i v i r b j l i t dé e f "

c) E t u d i e zl.e t ; i g n ed e f ' . ( x ) e t ; i l t a b l i r r l e f a h l e r a df e v a r i a t j o n d e l ' .

. 3/ E t r r c l i r rlyd l i b r i i n c h e si n f i n i e $ d e l a . c u u r h er J ef .
,^;. +. .
4l . Tracr:'r.la cotlr'berepré!ûnbat,J've de. f ,lanr 1e plan cl*l re.père grthonolrnét u l u , v ,
" (unil:éuraphi4rre4 crn)

-Jâl - .CIétant un rée''ltel que 0'< o (


1 r . : r 1r r l . . r r o n .r2 l'rir,, fi{ t.i u* 1rensenble
d e s n o i n l ; sM / | t e l s q u e
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E HEIf.H '| 99G26A01
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Sér1e: 52 - Coef. 5
Epreuvedu ler qroupg

tIATHEI.!ATIQUES

I
FXiRLICE

Lrétrde dti ooids P de la larve d'l']n inSecte


m e s u r ée n f o n c i i c n d e l ' â g e X a c 0 n d u i t
a L lt l b l e a x s u i v 2 n t .

j ( n r osl 1 ? 3 4 5

P ( m a) 7 t3 25 47 38

1 ) - 0 n p o s ey - l n P o u l n d é s i g n el e l o g a r i t h m e
népérien'

- c à l . , j l e r l e s d j f f é r e n t e s v a l e u r sp r i s e s p a r y à 1 0 - 2 o r è s '

b ) - T r a . e r i e r u a g ed e g o l n t s r e p r é s e n t a nlte s c o u p l e s( X ' Y ) d a n s u n s y ; t è u e
e - d un u a g e '
d ' a x e so r t h o n o r m é( su n i t é 2 c l î ) : y o l a c e r ' l e b a r y c € n t r G

?) n . r - r i : r c r J r e À q u a t i o nd e l d d r o i t e d e r e ç r e s s i o nd e Y e n X ,

3) S i l ' é ! c l u t i o . s e p o u r s u i t d a n s 1 e sm ê r î ecso n d i t i c n s ;q u e l s e r a 1 € p o i d s c e
1 e l ô r \ a a u b o u i d e s i x m o ' i s?
l_L
ÊXERClC€
D a n sl ' e n s e m b l e G d enso n b r e sc o m p l e x eosn c o n s i d è r el ' é q ! À t l o n
12;
{E) r z"+ (3 - 2i'l z' + (1 -?i) z-1-2i=0

1 ) - a ) - v É r i f i e r q u e( E ) a d m e Lu n es o l u t l o n r é e l l e .
b 1 - A c h e v elrô r é s o l u t i o n d e l ' é q u a t i o n ( E )
e n d é s i g n ep a r A ' 8 , C l e s p o ' i n t sd ' a f f i x e s respectifs
2 ) : - D e n sl e p l e n c o m p l e x o
'. rt = -i i zB' -2 + i i 2C= i.

d - D a i . r a i n e rl € m o d u l eÊ J u n a r g u m e ndte

! - t - n é d u i r el a n a t u r ed u t r i a n g l e A B C ,

i - . : r e . l e c É n i r e -l e r à r p o r t € i l ' i . ! l € o l a n e d i r e a t . a" c , i
: a . : - . ai-, j \ . r i a n t A e t i r a n s f c r r aF a n ' a

x-i
ln sl )elé!- I ul-1,0[

niô1"i\! c! i irrls I r c l è n r è p p o r t aà Lrir r'éc-l:r'r


H)\ isr(
r!!r.!r4]!rl!g]
z/3 93c26A01
Séri€: 52
r:! t !!- ^ Epreuvedu.ler qroupe
t ) - Q u e l e s t l e d o n a i n ed e d é f i n . i t i o n
de f. Cèlculer
f(-2) et f(3).
l ) - t 4 o n t r e rq u e l a f o n c t i o n f e s t c c n t i n u e
en zéro.
J) - a) - Etablir que la dérivée t' de
f a P o u re r ' r ê s s t o n
,
x +l
f '(*) . si xel-6, _, lul-r
lz:J- ; ol
f , ( r ) " y e - ^ 1 z_ x ) s j x € ] 0 , +ùf
b) - La fonctionf est-elle dér
uotoen 0 ? Justifi€r
vctreréDonse.
c) - ' r e s s e r r e t a b r e a uo o
uu"r",ro,t
t
- Démontrer
queI,équation
,,,, = :',j:^1"':lt*r a c i n c
-1,6 -1,5. et u n i q u eo ( c c - t p r i s e n t r e
5) - u)'-(J6tiri:;":":
v = x est u,.,",,0,1,"
f,,iT::; -(DJd'équaticn , ra courbe

,, . ::.:.::;:' 1--,cç {-:l


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:**:;laJ; ,::
2 a r ti e I

s o i t g l a r e s t r i c t i o nO i t a
[O,Z]
t' -rl;tiifi. ques dérinit unebiiection
de &,4 sur ulr inte.vale J à l
2 ) - 0 n n o r eg - 1 l a b i l e c t i o n r é c i D r o q , J :
de g.
e ) - R é s o u d rt€, é q u è t i o n
s-t{^) = t
b ) - M c n r r e r u u .( s - , ) ' ( * ) = . .
: ) - 0 n a p p e i l e1 Ç ' ; t a c c u r o e
rÊ:-as..:e:r.È:c .,1
l1;ce. i€'r .,: r;ii)iseri. );,
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i ' a b sc j s s . ,:_- ) oaint
frrr: Tg"g
I QUES
i4ÀTIIEICAT 313

au ler q'rôgpgl
Èpreuve
t
l
P ô r t ie C

\ étant un réel striclementoôsitif, cn pose I


r /lr = I"FIY\,lr
I
)a
"',"'
I
1 ) - ô ) - I n t e r p r é t e rg r a q n i q u e m e1n(r) - ) '

b ) - Ê n o r c c é d a nàt u n e i n t é ç r e t i o n p a r o a r t i e s ; c a lc u le r I ( I )

2 J , 0 ù e l l . e . t l ô I i m i L ed e i { À ) l o r s o u eJ ! t e n d v E r s t
3 ) - 0 n p o s et u = 2
a ) - C a cl . 1el r I ( 2 )
2 tol
I
b ) - Ê n d : d u i r e l a v a l e u r € n c m ' d e l ' a i r e l i m i t é e oar (, €! Tesdrcites
d ' é q u aito n
4
Y = 0, x = 0 eL x = -z
e

B AR Ê M E t
i.
I
EXERCICE (04 pcints) rl
I i ( 0 4 p o in t s)
EXERCICE I
' II
PRPBLEI'1E( 1 2 p o i n t s )
Partie A (05 points)
t
I
P a r ti e B (04 poiflts)

P a r t ie C (03 pcinls)
2t2 02t\264D2
: 32"S4-S5
Sérics

!['!9!N9. du l" srouDe


(i0 toiltts)

la lonctiong définiesurR' \ {l) par:


A - on cor)sidère
-I-,rôurtourx>0etxÉ l;g(0) -tl. '-
e t x t= . - ^ l
1 i l 2 1 xt J nr

l. M'rntrÈr q.lcg esrconlinlei'iroite en zlio.


2. Iltlrdierles de définition.
linLitesde g a'ûxbornesde lronensembie
Drrssetle tableau devariatiorls de g
Iin déduirele si51nr: dc g(x) c,:rfonctior de x.

Ia fon&ion f définicsut R, \ { 1), par I


Il - On corrsidère
f(x)= -:r- six>0 et xÉI lf(0)=0 '
rn tx)

l Monker (luc f est contnue à drolte ct dérivableà droite au point O En didùrc I'existence
d'unedemi-tangente à la courbereprésentativeC de fau point d'abscisse 0.
'.2,F,tJdierles limitesdc faux bomesde sonensenlbiede définition.

I Clompafeif '(xl et g(x). En déduirelcs variationsde f et sot table4ude variations


4 . Déterminijrl'équationde la tattienteI) à la coub€ C au point d'absçissee2

5 . S('itM le poin1deC d'abscissex ot N le pointde D demêmeabscissex Pn pose900. Nlvl..


Moffrcr que: (p(x)- f(x) * Ï
DéduircaleA) Iç tableaude variationsdc Q'(x) puis le signede <p'{x)srrrll, r"o[
Êr déduirele sjgncde rp(x)sur 11,+co[et la positionde C par rappqrlà D poù les points
rlri,!ciùs::r>I

b. Rlprétenrer dÂnsle !'lar rapl,orté à un repèleorthonomé la coùrbeC et la.droite D


(udté: 2 cln).

C - On r€ricxrtà la fonctiong du A).


On notef la çoùrbereprésentalivede g dats le plaflrappodéà un rêpèreorthonormé(unité
Saosconstruirei, calculeren cmz l'aiie de la partie plane-comprise entro la coulbeF, I'axe des
respectives
et lçs droitesd'équations
abscisses :x = e et x - e',

BÀREME

EXESqK._ÈI (0spoiirxh) (10potnts)


EXIAçIçE 2 (0spoints) FRC'BLEMIq
L)= 0l poini
' A.li = 0,5point
:2)= 01 loint ) â\ = rt { ^^inf 2) = 02 points
3)=03iroinls=l+l+l b) = 01point 8.1)= 0l point
"\=n1
<n^inr ,r=n?{ôôitrf
3.)- 01point
,t\.!ô(nnint
5) i 02 poinlt
6) = 01,2j'point
C. =,01point

s729
v1_ 03G26Aol

îffi
DuréeI 4 heures
DOtod Séries:S2-S4-S5-Coei
oFFrcE I'u ^ 8r
e2' 8246j
.r""* iirliitnit'tl "l9cli*.u"1Éll
-i'r' : 821e5
lpleuve du 1" erouoe
09
TTIEM
carcurârrice
Les
ffi
!!e4j!!!d+4uq,iliî:,ïi
ér€ctroniqûes
lrso/onr'rn
(êitffi;i';'", ""'
I;::ïï"1"îllÏl,ilili'"illJ"'îii'Ti
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nl;,ï* n*:*:ini:iiiilï"'"ilTTl'
' nxERcIE 1

Dansunpavs donné.,,r.T:,j^rr: "e@


i",,:'ilJlill" iîtï:."#J$:,..""*ï:;iii:lliii
n pas
cs'ia"Qnrpa
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r l'évenemell,,'""liil;:'io"
onLor'e: ,,
fi conirairede Nl
estl'événement
q"-e
on,nppettf pou'':'-":;iil",ir A
* B saclranr
e tP a( E âellrÏ""iri.*0"n.
1 . 1, r = 1 A0 B ) U ( A n B )
o =M erB' r
rarcra''"l:)-lÎ:' 1 .::l : ;Y liiî *"'
I I a)Réécrire (Ml I r)=r
b ) E n d é d u i r e q uPe
positif à cetle maladre
pour qu'un individu ait uii'ieSt
2) Calculerla probabilité positifà cette
jndividu soit maiadesachantqu'il a un test
pour qu'un
3) a) Calculerla probat'ilité négatif à cette
ma,laole individu soit sachalltcllu'lla un test
maiad€
pourqu'un
'
t) ôui"ut.t la probabilité
maladie. | ^
r"" sous
tetuitats formedefractlonirréductible
on iini"iu

;
l'équation
on considère
O dcsnombrescom'lexes'
DansI'ensentble
- - 4i\z I' 24i=0
if iii"ii'-'tiz' t2\
puruerla délermingf
L a)Mlnrref ,":,:llÎ':::;1" - I - riilïi::iili:l
''w" -; (E)
b l M o n t r e r q u eI + z l e I
de(b)
JessolLrtions
ii ùiii"t itL"t""'or"
rapp"*n
leplan
21Dans rcsp(.c'lii"ia, :i ;': ]'
".1:-"]i:::'J:::
"-."1.'":"1"
A' B erC d atlrxes 2 - 2 cl I
Soitlespoints /\' O* là"in.i.nrsrrspecrrfs
<lcs
SoirG lcbarYcentre Potnts
' ont porif afftxes respectrves
lùs r"u*
\ ecreuls 6R' dd"t 6d
a) Montrer quc
'- / tlrÎ /
À .,
W.,.r4 izi,"t z.tl1", :;; ";: :rnË-6"tffiTêf-Ëîilièlen"ptogrtxston
' la
tlétdinliner râlso de cetiesurlc
géométrique
eo -B et B enC
' " ^A '"
diiecieq|.itÉtlslb{me
qurr':ristc une Ililituded:::;::l
sirtrilitudc
b) Êndéduirc r : i l r a c l r r i : l i ( l u ! l Ji c ! Ë l l ' r
\ ' rl,llii
r l r l l lÏi
r'lc
n^fn"r l " ' ô l r I ' r r1 r \
)to

,/n"r*r"
/ la fonction:
On considère

ui[0:+.o[ +R
\1_l 2x
xFà ln ;--
x-l

de délinitiondeu ; CalcLtier
I'ensemble
l) Détermincr u to) et u (x).
* $".

l) Eludierlesvarrarions
deLr.
Dressersontableau (il n'estpasnécessai.e
de variations de calculerla limitedeu en l).

3) Déduire précédenrs
desrésultats que
a) Vxe[0;1[, u(x)>0.
b) Vxell ,+.o[, u(x)<0

Soit g la fonctiondéfiniepar
g:[0it3o[+R

x r-+xln r-"i- i .
x''l
'1.
) DétemrinerDg (le domainede définitionde g) ; puisétudierla limite de g en

a JV é . i f l e r q u e
)( i=tt;
rr - t) )
Montreq
r uc lirn ^ 1 l n( l - - - ) L
, x-l'
x -) +.c _

b)Endéduire que -So s(*.)= r.


"
lnterprétergéométriquement,
ce résultat
I
Dresser
le tableau deg.
de variatjons

à l0 i l[ 1€lqueg (a) = P.
o) Montrerqu'il existeun réelct uniqueappanenant
Donnerun encadrement d'ofdre I de ct'. !1
I
'Iracer
la oourbef,gde g dansIe planrappoltéà un lepèreorthonotmé(Llnité- 2 cm).

S o i tf : [o i l[) délinieparf(x) = (x2- l) ln \Ff


IR.la fbnction
Y t-x
l ) M o n t r e r q u e f e ds é I I e t q u ef ' ( x ) = S ( x ) .V i e [ 0 ; l [ .
t r i v a b l e s u ri[ 0 ..tk

I'airedu domaineplanlimitépar la courbedg; l'axe desabscisses


2) Déterminer i I'axe des
et la droited'ôquation
ordonnées x,. û.

s?31
\
Icalculatricespermcttântd'afficherder formulaireoù des tracésde courbeso[t iDterditcs,Lcur
utilisÂtionsel.aconsidéréecommeÙrrefraude.(Cf, Circulaire ro 5990/OB/DIR.du 12.08.1988).

EXERCIE1 (06 poinls)

depremiertermeU6= 4 deraisonj.
Soit(Un ),,.Nia suitegéométrique

depremiortermeV0=
Soit (vn),,.Nla suiteadthrnétique et deraison
f, f.
Pourtoutentiernatureln, or)uotez le nombre
complexe
clcrnoduleU etdontun argument
est V
n"n-n
'a)
l) Exorimer
'n U ct V en fônoti0nde n.
D
b) En déduirez
n

,l
que
2) Démonlrcr ( cleraiion I i et de prcmierlerûet,
' D 2 z ) estuncsuireaeomérrique 2 rD + i}"[i .

13) Soit (P) le plancon]piex,lradportéà un repèreodhonornaldirect(O,ù, i ) ct M" le point d'affixe 4'.


a) Détenninerla natule JEla trallsibimationF qui au pointN4,associele point M,,n.td'affixe zo* r.
b) Donnersesélémentsc,1lactdristiques.

4) Pourtoutenlierratureln on.pose Zr = z)zt zz. .....z4j


a) Exprirneren fonctiondc n un algumertde Zn.
b) Démortrefquesiln estimlpairalors2' estréel.

EXIRCICE 2 (04 poinls)

lln polte-monnaiecontientrlualrepièoe$de 500 F-CFA et six piècesde 200 F CFA. Un enfanttire au


tl pièce$de ce porte-monraje.
hasardet simultanément,3
tl l) Calculerla probabilitéde l'évéûemenlA r < tir€r troisliècrs d€ 500F ).
l,l
ril i2) Soit X la vadaSlealéatoireégaleau nombrede piècesde 500I figurantparntilestroispiècestiré€s
a) Détermiûerla loi de probabilirédc X.
b) CalculerI'espérance îrathématiclue el l'écart{ypedc X.

3) L,'enfantrépèteçirq fbis l'cxpdriencec rcnettanl chaquefois les trois piècestjréesdars le porte-


mJnnale.
Quelleert la probabilité
quc.l'événeinentA seréalisetroislbis à I'issuedescintliiragesr

Sz32 ?
..../,.,
-l
l'lI I,i ù[ À J {-! 1r}i S )t2 04G26401
Séries: S2-S2AjS4-S5
!plerrve du l" groune
,/pooor-nnnn lll point$
.t-
(2x i)er - 2,( | 2
Soirfla {bnctiondéfiniepar I (x) -
e" .- 1

i) DéterminefI'ensemblede définitionDpdela tbn.lion fet trouverlestrois rée|t a, b et c tels que, pour


tout x de D; on ait : (x) =,ax + b + --!-
e* . I

2) D e t e r m i n el cr s l i n ' i r e sr j el u u r b o m e sd c D 1

3 ) a) Déterninerla l'bnction
dérivéedeu
b) Itésoudre
dansR l'équation - 5e*+2=0.
: 2e2"
le jenqdc v3rjilionde fet dresscf
cJ hn dédLr;rc le tableau
Je'variati,,rrr
de,f l

4) On appelle(d) la représentation
grapliquede la fonc,tionfdans un pl'anmLinid'unrepère
orthcnormal
(O,i, j ) donti'unité estz cm.
Démontrer que1esdroitesd'équations y=2x
respectives: l ety -2x-2 .^nf dêe âavmnr^rêa ia

(d) fespectjvsment enid) et en -io.


Précisef1'autreasymptote-

Soil x un réel de Df, on considèreles deux pointsM et M' de ff) d'abscisses


respeciives x et -x
Détermjnerles coordonnécs du milieuC)de segment[M ù1'] (lue peut-on en déduire pour la Çou.be
(r) ?
TlaL;erIa courbe(d)

7) a) Tror.verlesréelsctet P telsque,pourtoutÉel x dr:ller)scmble


-Dronait (x).,2x+a+-.lta i
ex -l
'i li
b) Soit k un réei$upérieur ou égalà 2 I
Déterminer des pointsc[r plan donr lcs coordonnées
i'aire ,t(k) en cm?de l'cnscrrrble (x; y)
i
vérillent: I
h 2 < x < l n ke t2 x - 1 < y < ( x ) .
o) Calouler 1im ddft). "'4.
l. '''

BARA,ME
EXERCICEl*06points ËXORCIC'II2=04poirts gBqELEÀAg= 10 point$
1 ) a )- 0 1 , 5p o i n t 1) - 0,5point 1) pl point
b) - 0,5point 2) a) ." 01,5poirt 2) : bl point
2) '=ol poilt b) = 0l pojnt :l) a),=0,5point
3 ) a ) : 0 , 5p o j n l 3) = 01 Point b) = 0,5pôint
b) -- 0,75polnt o ) : 0 1 , 5p o i n t
4) a) = 01 point 4) = 01,25pgint
b) = 1-r,75 poirt 5) ='01poitit
6) .=01,5toint
7) â).=0,5point
b)-, 01 point
O '=0,25point
s" 3?
V
,ffi\
crrr.r(rA\'rÀ Drr)fr)rl).\ri.\r{
ur\rvr,r{5rfr:: v3 04 (i26 A I{
flt tf*I "1rro Ffl l i é r i c sr S 2 - S 4 - S 5
'*$#t oFFlcE DU BAccaLAuREAr
\'1"4. .l lftlil\ 172It 32i.24.5t; . Td. : N:1.05.e:- d2a.65.tI E p r e u v ed u 1 ' l g r o u p e
0$l
u4lrr_Ep{ATrQuEs
Les cal$llrtriccs éloctroniq|lcsrlorl iIr)pIirn:tntcslr\,c(crrlrôoltniquc pnr clnvier sont tiutorisées. l,cx
calcuhtriccNpernrcttcnl d'rtflichcr dcl loturulnircs ou clts trâcésdc courh0 sont interditcs. [,cur
utilisttion scr'r considéréccorlme unc frautle. Cf. Circulairc no 51)90/O1!/Dlll. du l2 0tl 1998),
l
;

lii uEBc]ço t (04,5poiùts)

Ol donnerales solutionssouslbrmetrigorLoméLrique
et sous
fornlealgébrique.
- lr;
c) Déduirccloscluestions les solutioit dans ( d c l r q u a L i o:n . z '
p|écéclentes r E t .O r r
^
!l

formetligonométrique.

b)Endéduireles arg,,rments
dessolutionsde (E).
3) Déduiredesquestiolrsl)c et 2)b les valeursexactesdescos a et sin ]-1 .
12 12
4/Dans[e pla complexemuui d'un repèreodhonorma]dircct (O, l, v) on considèreIa tratrsformation
F qui Àtoutpoint M d'rffi:{ez associele poinl M' d'afixez, telquc
z, - ,fi (tti)z -r( t-+Jz ) i * J2
a) Donucrla natrrre
cr lcséLdrncnts
clrlcréristicluùs.lc
1..
i'imaÊ,e
b) Construire B du point^ d'alfixe-'-t.

EXERCIC[,2 (05puints)

Uneétudefaitèsurl'effectifX deslamillcsd'uLrccité et la quantitéy.4iucLè pn I(ilogramJnes


consommée par mois datrschaquefamille,a donnéles réjnlltatsci clessàùs; -

x L5i7l | [8;1 l 1 4 ; 1 8I
t10 l5 I 3
I ls 25 5 9
[ 2 5; 3 5 0 1
i,i

s2 34
'211 U1,(.,,o nt ,.
,I It M A',I'r Q ti -!lji Séries: S2-S4-S5

llDrcuvedu ler g(ouDe

/
' i r r r l . \ ) c r r r(rl cl ( ' r L I l t y l " ' l Ù ' s i ' r i c i ' n i r r g i n i \ l (X r l Y
lrt
". ," ,'."
, ;i' i";'.::',;lJi..:l: ;"1";ï,i::ï:i::':.;Jl:l:""'
=
z, dc Y saqhanlclueX x; ;
:ï,iï11
f)l)ilnslaslliieonc.nlsidùre]asérie(x.z)cléfinicparLctablcausuivant'

xi 6 9 t2 l6
zi 18.75 t)< 2t,85

conelationlinéaireentrex el z
i,)L.tlculirle coefficientJe

,,rt:'#$liq,,ï,"'lÏi{,iiiÉ{:.::'ffij:,Tji;]*.,",,"rii,e
d,effeqtiréga,à20
I stinrcrla quantilé6oyennc-!$
r)

(t0,5 poiùt$)
!,J!_O,llLfiM0:

I'ârtie A I i
(E)I -,1"
S..irlÉquJtioldilfcrcrrticlle ")l-v=O
(E) dont io courbe (C) pâssepar le point A ( 0 ; -l) et dont
repiésentative
DétcrmiDer la soluliong <lc
,l' '1,'*"n'".n pointestPartllèlcà l axcdt'rubscisses
""
Psrtie S-
R p i l r i { X )= C 7 ' - 2 e t
l / Ë r r r d i e r l c s v o r i r)rli(rl-e I d e l l n t c s u ï . . ^ rl. f \ .
muni d'un fepèreofihonolrnil (u, J ,,;
I.la coÙrbo réptésentative de fdats le plan
2/ soit
unité2cm. d'abscisseln2'
,i"'Ëe1".n*. r'eq"ationde 1ûtangenteà (I') atrpoint
r/ v I le résultat;
tculcr -r géomttriqucmcnt
Int"tpt",,
br u ï
*9-
. l /r ) l f û ' c r \ l ' ) .
"''il1 par (f )'
déiiurité
ôoi""r", riolr" -/\'(o )eû cm2du domaine
l e s c t , o i t " s ,-1 ' é q . r a t i o n s r e s p e c t i v c s : x = ' ( ! ( G < 0 )lc' xtésultal
= L l l 2 e t I r' a x e c l c s a b s o i s s e s
ttt" 'Â (tr) et interpÉter gaphiquement
.i' iri"ri;
cL-)-6

.tul]!!
Sjoilh 1?r restrictiuldc I à i'itltcrvolle 1 0' l,Il-
d( |sLLr J à préciscr.
un intcrvalie
'Ll
,i l)cmontrcr quc h cst tlnc bii('otion
lr'1t3t
I ; : ; ; i " : ' ' , ; l t " , h c \ r J ' l r i v n h l c cItçrr r i ' c : r l c u l L1r '
l{x' i'
-!II'4,(flnin,.:rh f"rrl r llPpùrl(n:trlt
< h n sl c r i p ù r " t ( t ' , i i t
. t , ' 1 r . , . . r , t , , . . ' u r b u r .p r é s c n t a i idr 'c:h - l

...t...3
$e3f
..;;, -.. -. i
'I
MATHEMATIOUES' 04G26AR
Séries: S2-S4-

Eprsgl"s.-drt-kl-{ri!Æ
PârtieD

on considère
lessuite* (t',, )o (u,
lJr .. c']r' V,, ,i!-2c"
ft
quc
1) DéuronLrer
.1-_lu
\" ,r,. \ , ny'
let {v ) -_,,!
sont.^r
oessutres
geonlelnqucs
donton prccrsera
pourchacune
la raisonr:tle
prchierterme, Ii I
i
2 ) S o i t ( W . ) l os u i t ed é i i n i cp a r W n = tnlUV l,n erN.
I n ni
a) DérDonlrer
q]lc( W,,).cstunesuitca,.ilhrnétique
dtrnron précisera
la raisoner lo prcmicrtermc.
oJUalculet
en tonctlond0n Ia sommcI

S"= rnlU^v^l+
Inlu,v,1,......
f lniUv l.
I u vl I ll i n ni

NB I Lâ partieD €stindépendante
despartiesA,B et C

lJARllûIr1

EXERCICE2 ( 5 poiûts)
l) a) 0,5pt t) l,spt( 0,7sx2)
b) 0,5pt 2) lpt
c ) 0,5pt 3) a) lpt
b) lpt
2) a) 0,25pt c) 0,5pt
b)lpt

3) a) 0.5p1

4) a) 0,75p1
b) 0,spt

PROBLEME

PARTIEA : ( l'foint) I PARTIEC: (3points) PARTIE D :(2poinrs)


849[IEB: (4,5points l) 0,5pt l) 0,5pt
l) lpt 2) 1pt(0,5x?) 2) a) 0,5pt
3) 0,5pt b) lpt
2) a) 0,5pt 4) lpt
b) 0;5pt

3) a) 1p1
b) lpt
c) o,tpt
i,l
Sz36
IJNnTRSITÉCHEUG ANTA DToPDEDÀKAR IN ,:0 5 G 2 6 À 0 1, ,
Éûatro . Dtrréê: 4 heures
OFFICE DU BÀCCALAUREAÎ Sérieg
: S2-S2A-S4-S5 -: Coef.5
Tâérâ,a(22D 86a61 39 - Té1.: 82495 92 - 824 6s 8l
Epreuiedu lu' srôupe

MATHEMATIQUES
Les calculatriccélcctroniques
gggjlqp4iglgq ayecentré€uniquepâr clavlorsontautorls6cr,Les
calcrlatrlcespermettantd'aflicher desformulair€ou der trac& de cour.besont int€rdiies..Leur
commeunefraurle,(Cf. Circulairen.5990/OB/bIRdù 12.08,198Ef.
utilisationseraconsidéré,e

EXERCIE1

1) Résoudre dans.G : z3= 1.


-\'l
2) a) Développer -iJ2f .
\"12
E :* = + ^12(-'t-i). '
b) Soitl'équation
En posanlu = -U-:, i;,, déterminer
sousformealgébrique
puissousformetrigonométrique
les
!z-t\tz
racinesde l'éouation
F.
3) Endéduirelesvaleursexactesde cos 5n et sin 5fi
12 12

EXERCICE
2

Uneentreprise a mis au pointun nouveauproduitet chercheà en fixerle Ërixde vente.Une


enquêtees1réaliséeauprèsdes clientspotentiels i les résultatssontdonnésdans le tableau
suivantoù yi représ€nte le nombred'exemplaires du produitque les clbnts sontdisposésà
achetersi le prixde vente,expriméen mjlliersde francs,estxr.

Xl 60 80 100 120 140 160 180 200


952 805 630 522 5'10 324 205 M
On appellex la variablestatistiquo
dontlesvaleurssontxi et y celledontlesvaleurssonllesyi.
1) Calculèrle coefficient de corrélationlinéairede v et x. La valeuftrouvéeiustitie-t-elle
la
recherche d'unajustement linéaire?
2) Déterminer
I'équation
de Ia droitede régression
de y en x.
3) Les frais de conception du produitse sont élevésà 28 mittionsde francs.Le prix de
fabricationde chaqueproduiteit de 25 000francs.
a) Déduirede la précédente questionquele bénéficez en fonctiondu prixde ventex est
donnéparl'égalité:
z = - 5,95x' + 1'426,25x-59937,5,où x et z sontexprimésen milliersde francs.
b) Déierminer Ie prixde ventex permettant de réaliserun bénéficemaximumet calculer
ce bénéfice.
N.B: Prendre2 chiffresaprèsla virgulesansarrondir.
= Prixde venle- prixde revienl.
Rappel: Bénéfice

s"-àT
MATHEMATIQUES 212 05 G 2ô.4 01
Séries: IS2-S2A-S4-S5
!Eeuve du 1u'qrouoo
PROBLEME

PARTIE
A
^x
Soitf la fonctjonde la virriableréellex définiepar: f(x)= ;i= - In (1 + ex)

1) a) Etudier lesvariations def.


b ) M o n i r eqru q t i m f ( x ) - 1 + x i = 0 .
X+l-co
".
Que peut-onen déduirepour la courbereprésentative de f? Tracercette courbe.
(Unité: 2 cm).
de l-.o,+oo[sur]-€o,0[.
c) Montrerquef réaliseunebijectlon
2) Soitg lafonctionde la variableréellex définiepar: g(x)= s-x16(l+ gx).
a) Démontrer queg eqtdérivable sur R..
b) Montrer quelquesoitle réelx, g'(x)= e-' . f(x).
que
c) Montrer que tim g(x)= 0 et 1;rn g(x)= 1.
X )Æ X-+-co
d) Etudierlesvariations dansle repèreprécédent.
de g et tracersa courbereprésentative
1 --X
a
' - - ----:- =
3) al MonAersue
1 +e x 1r e-x
b) l\ toutréel1,,ln associe le réell(À)= f g1x)dx. Justifier
l'existence
de l(I). Calculer
parparties.
l(I) à l'aided'uneintégration
c) Calculer lim l(l).
^--*<o

PARTIEB
1) Montrêrqueg estunebijection J à préciser.
de R.sur un intervalle
g(0)..
2) a) Calculer
b) Montrerqueg ' estdérivable au pointIn2.
c) Déterminer
l'équationde la tangenteà Co_1auFointd'abscisse ln2.

'10+poil-rts1
BAREME
EXERCICE 1 EXERCICE 2 (04points)
1)0rlpoint 1)02 points
2) a) 0;5point i 2 ) 0 , 5p o i n t
b) 0,75+ 0,75pôint 3) ê) 01 point
3) 0,5+ 0,5point I b)0,5point
PROBLEME (12points)
PAITTIE A PARTIE B
l] ,a)01,5point 1)0'1pc,int
b)01,2p 5oint 2 ) a )0 , 2 5p o i n t
0) 01 point b)0,5point
2) râ)01 point c) 01 point
b) 0,5point
c) 0,5point
d) 01 point
'3) ia)0,5point
lr)01,5point
I
UNIyERSITECIIEIKH AN].À DIoqDÈ DÀKÀR 112' , 06G26401
ooaon lr:
Durée: 04 hçures
,
OFFIGE OU BAGCALAUREAT - coef.5
séries: ç2:s:lA-s4-s5
8646739-Té1.
.'léléfar(221) | 82495
92.824658l
du 1"' groupè
Enreuv?,

MALHEMATiOUE S
:xerctcen'1 (0 4 points) ,,

1 . a )R ê s o u d d
r ea n sC l ' é q u a t i o
( Ên \ : * - 2 2 + Z = 0 . , (0,0pr)
On désignepâr;rl la solution de (E) dontla partieimaginaireesl positiveel par zz
l'autresolution de (E).
b) Dansle plancomplexe rapportéà dn repèreorthonormal (O,û,V)d'unitégraphique2 cni,
on considère lespoints A, B et C d'afiixesrespéctives21, )2 e1:. J3 + 1. Plac.drles
pointsA, B et C. (q,Spt)
Démontrer quele triangleABC estéquilatéral. (0,Spt)
2. Résoudre l'équation différentielle '. y" - 2y'+ 2y = o (0,5pt)
3. Onconsidère l'équation différentielle (1) : ay"- by' + sy = O, où a, b et c désignenttrois
paramètres, éléments de I'ensemble {1,2, 3,4, 5,6} ! l
Pourdéterminera, b et c, on lancelrois fois de suite un dé cubi'que parfaitement
équilibrédontles facessont numérotées de I à 6 el on noteà chàduefois lo chiffrê
marqué surlafacesupérieure dudé.
Le premiernumérosorti donnela valeurde a, le deuxièmedonnela valeurb et le
frniciÀma ralla r{o e
qué l'équationdifférentielle
a) JustiTier : ay" - by' + c = 0 ,r
a poursolutions lesfonctions de laformex |+ (A cosx+ B sintx)e', où A et B sontdes
réelssi et seulemêntsi I + i est solutiondans C dê l'équationdp seconddegréen z,
at -bz+ c=0. , ( 0 1p t )
b) Câlculerla probabilitéde l'événement:les solutionsde (1) sont les fonc,tionsde la
formex é (Acosx+ B sinx) ex,Aet B étantdesconstantês féell€s. (01 pt)
l
:xsGiie2 (05,5points)
-es,parties
A et B sontindépendantes.
\-Une étudedu serviiedestransportsdonnela distancede freinaged'unevoituresur uneroute
en bonétatenfonctionde sa vitesse.
Vitesseen km/h : X
40 50 60 70 80 90 110 '120
500
Distanceenm:Y I '18 24 40 4A 58 72
)n désigneparX la vitesse,
et parY la distancedefrElnage.
1. Représenler
le nuagede points.On prendra
en abscisse1 crn pour 10 km /h et en
ordonnée 1 cm pour5 m.
(0,75Pt)
en abscisselesgraduations
!! : On commencera à partirde 40km/h étenordonnéeies
graduations
à partirde B m.
2. Déterminer
l'équalionde la droitede régression de Y en X. : , (0,75p0
3. Déierminer
le coefficient
de corrélation linéairer"Avons-nousuneoonn3çorrelalton
/
(0t5pr)+(0,25pt
s" 39 .'
T
n f
2t2 06 G26A 01
\
Série:S2-S2A-S4-Ss
Epreqvedu 1"'Groupe

4. a) ,On supposeque cetteévolution se poursuit.


Un automobiliste
roulantà 150 km /h
êntame unfreinâgetà
85 m d'unobstacle
imniobile.
Percutera-t-il
l,obstacle
?
(01pt) I
b) Quelledevraitêtrelsavitessemaximale âu momentdu freinagepourne pas neufter
l o b s t e c?
le (0,75pt)
B- Uneautrcétudesurlescarlsesdesaccidents
donnelesrésultats
ci-contre.
É
de transport:Y Transporteurc
Particuliers
y1 en
Causedesaccidents
:X commun y2
ACCroenrc
os a telces de vttesse:x1 440 360

/\ccloenBa causemecanlque:x? 110 90


**i_--'-
Déterminer
l'effèctif
totaldesaccidents
enregistrés
lorsde cetteétude. (0,5pti
2. Déterminer
lesfréquences
conditionnelles
l,-,. et f" ,.. . (0,5pt)
Déterminerles frequencesmarginalesf.j et f2 (0,5pt)
rProblèmo: (10,5points)
la fonctionf définiesur R par:f(x) =x(1 + e2-x).
l. On considère
' .On nole /3/ aa courber€jprésentative
dansun?epL\re
orthonormé(O,î,j). (Unité: 2cm).
' 1. Soit h la fonction
définiesur R par : h (x)=1+(1 - x)ez*.
â) Etudierles vaiiaiionsde h (on ne déterminerapas de timitesaux bornesOo
O;1) 101pty
.b) Ën déduire le signede h (x) sur R. (0,5pt)
2. a) Etudierles limitesds f en + co et en - cD. (0'25 pt +0'25 pt)
-i1tt-t
o, rrcctserra narure de ta bfancheinliniede f en -co.
.i carÀr]"i
ll" : x], puisinterprérer
terésultat
obtenu. (r,, o,fT:riI
, d) Préciser
la pbsitiode /e) parrapport
à tadroiteÀ:y=x. (O,Spt)
3. a) Dresser le tablerau de variationde f. (0,Spq
b) Montrerque f adniet une. bijection
réciproque
notée f"1 définie
sur R. (0,5pt)
' e s te l i ed é r i v a bel çn 4 ?
"Ji1 euiàiË-pÀii,iài"àL".1à,
1't purruppoaà sâtansenre Pit,
aupoinrd,abscisse2. 3ll
,' e) Construire /.ê/ (onEacerata.tangente à 4r,/au pointd;abscisse
2). (1;é;ii
f) Construhe r(, I co,ùrbe de f-1 danste repèrepiécédent. (0,5pt)
ll' soit r. un réer'strictement positif. R^ esr ia régiondu prandérimitée par res droites
d'équations.resp.eçlives ir-0_et x = 1.,et lescourbes-d'équatiànsrespectives':
y=lilf si'--
y = x. Soita (À) I'aireideR1 en cm".
1. Calculera (4")en fonctionde I.
2. Déterminer I =tirna(l). Interpréter le résuttat
graphiqueinent obtenu. to,uor).(0,!ol
Tt)
s, 4n
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 Durée : 04 heures
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Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES

Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées. Les
calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites. Leur
utilisation sera considérée comme une fraude. Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).

EXERCICE 1 (04 points)

On considère dans ℂ, l’équation :


z3 – (3 + 2i)z2 + (1 + 4i)z + 1 – 2i = 0.
1. a) Déterminer la solution réelle de cette équation. (0,5 pt)
b) Montrer que i est une solution de cette équation. (0,5 pt)
c) Déterminer la troisième solution de cette équation. (0,5 pt)
2. Soient les points A, B et C d’affixes respectives 1, i et 2 + i.
a) Déterminer le module et un argument de z C − z A . (01 pt)
zB − z A
b) En déduire la nature du triangle ABC. (0,5 pt)
c) Déterminer l’affixe du point D image de A par la rotation de centre B et
d’angle π . (0,5 pt)
2
d) Montrer que A, B, C et D sont sur un cercle de centre I (1+i) et de rayon r à
déterminer. (0,5 pt)

EXERCICE 2 (04 points)


1. On considère un dé cubique truqué dont les faces sont numérotées de 1 à 6.
On note pi la probabilité d’apparition de la face numérotée i. Les pi vérifient :
p1 = p2 ; p3 = p4 = 2 p1 ; p5 = p6 = 3 p1 ;
a) Montrer que p1 = 1 . (01 pt)
12
b) Montrer que la probabilité de l’événement A : « obtenir 3 ou 6 » est égale à 5 .
12
(0,5 pt)
2. Un jeu d’adresse consiste à lancer le dé décrit ci- dessus puis à lancer une fléchette sur
une cible fixe.
Si le joueur obtient 3 ou 6, il se place à 5m de la cible et lance la fléchette sur la cible ;
à 5 m, la probabilité d’atteindre la cible est alors 3 .
5
Si l’événement A n’est pas réalisé, il se place à 7m de la cible et lance la fléchette ;
à 7 m, la cible est atteinte avec une probabilité égale à 2 .
5
On note C l’événement : « la cible est atteinte ».
a) Déterminer p (C/A) et p (C/ A ). (0,5+0,5 pt)
En déduire que p (C) = 29 . (0,5 pt)
60
b) Déterminer p (A/C). (0,52pt)
…/…
MATHEMATIQUES 2/2 07 G26 A 01
Série : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er Groupe

3. Le joueur dispose de 10 fléchettes qu’il doit lancer une à une, de façon indépendante,
dans les mêmes conditions que précédemment définies.
Calculer la probabilité pour qu’il atteigne la cible exactement 4 fois. (0,5 pt)

Problème : (12 points)

I. Soit g la fonction définie sur ] 0 ; +∞ [ par : g(x) = 1 + x + ln x.

1. Dresser le tableau de variation de g. (01,5 pt)

2. Montrer qu’il existe un unique réel α solution de l’équation g(x) = 0. Vérifier que α
appartient à ]0,2 ; 0,3 [. (0,5 pt)

3. En déduire le signe de g sur ] 0 ; +∞ [. (0,5 pt)

4. Etablir la relation ln (α) = -1 - α. (0,5 pt)

II. On considère la fonction f définie par :


 xlnx
1 + x si x > 0
f (x ) = 

 0 si x = 0

1. Montrer que f est continue en 0 puis sur ] 0 ; +∞ [. (0,5+0,5 pt)

2. Étudier la dérivabilité de f en 0. Interpréter graphiquement ce résultat. (0,5+0,5 pt)

3. Déterminer la limite de f en +∞. (0,5 pt)

4. Montrer que, quel que soit x élément de ] 0 ; +∞ [, f ' (x) = g(x) . (01 pt)
(1 + x)2
En déduire le signe de f ’(x) sur ] 0 ; +∞ [. (0,5 pt)
5. Montrer que f (α) = -α . (0,5 pt)

6. Dresser le tableau de variations de la fonction f. (0,5 pt)


rr
7. Représenter la courbe de f dans le plan muni du repère orthonormal (O, i , j ) . Unité
graphique : 5cm. Prendre α ≈ 0,3. (1,5 pt)

III. 1. A l’aide d’une intégration par parties, calculer l’intégrale I = e


∫1 x. ln(x). dx . (01 pt)

2. Montrer que pour tout x élément de [ 1 ; e ], x ln x ≤ f (x) ≤ x ln x . (01 pt)


e+1 2

e 2 + 1 ≤ e f(x). dx ≤ e 2 + 1.
En déduire que : ∫1 (0,5 pt)
4(e + 1) 8
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Epreuve du 1er groupe


MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées. Les
calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites. Leur
utilisation sera considérée comme une fraude. (Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12.08.1988).
EXERCIE 1 (05 points)
1) On considère l’équation (E ) : z3 + (-6 – 4i)z2 + (12 + 21i) z + 9 – 45i = 0.
a) Déterminer la solution imaginaire pure z0 de l’équation (E ). (01point)
b) Achever la résolution de (E) (on appellera z1 la solution dont la partie imaginaire est positive et z2 la
troisième solution). (01point)
r r
2) Le plan complexe P est rapporté au repère orthonormé (O, u, v ).
On considère les points A, B et C d’affixes respectives 3i, 3 + 3i et 3 – 2i.
a) Placer les points A, B et C dans le repère. (0,5 point)
z − zB
b) Calculer A . En déduire la nature de ABC. (01,5 point)
zC − zB

3) Soit f la similitude directe qui laisse invariant le point B et qui transforme A en C.


a) Donner une écriture complexe de f. (0,5 point)
b) Donner les éléments géométriques caractéristiques de f. (0,5 point)
EXERCICE 2 (05 points)
1) Soient les équations différentielles (E0) : y’ + y = 0 et (E), y’ + y = e-x cos x.
a) Trouver les réels a et b pour que h soit solution de (E), avec h(x) = (a cos x + b sin x) e-x .
(0,5 point)
b) Démontrer que f est solution de (E) si et seulement si f-h est solution de (E0). (0,5 point)
c) Résoudre (E0). (0,5 point)
d) Déduire des questions précédentes la solution générale de (E). (0,5 point)
e) Déterminer la solution g de (E) telle que g(0) = 0. (0,5 point)

2) Soit l la fonction définie par l (x) = e-x sin x.


 π
a) Exprimer cos  x +  en fonction de cosx et sin x. (0,5 point)
 4
b) Etudier les variations de l sur [0, 2π]. (01,5 point)

c) Calculer I = ∫ l (x)
0 . dx. (0,5 point)
EXERCICE 3 (05,5 points)
On dispose de trois urnes U1, U2 et U3.
U1 contient 3 boules vertes et 2 boules rouges ;
U2 contient 4 boules vertes et 5 boules jaunes ;
U3 contient 5 boules jaunes, 4 boules rouges et 1 boule verte.
Description de l’épreuve
L’épreuve consiste à tirer une boule dans U1.
Si elle est verte on la met dans U2 puis on tire une boule dans U2.
Si elle est rouge, on la met dans U3 puis on tire une boule dans U3.
…/… 2
MATHEMATIQUES 2/2 08 G 26 A 02
Séries : S2-S4-S5

Epreuve du 1er groupe


Question

A) 1) Calculer la probabilité d’avoir une boule verte au deuxième tirage sachant que la première tirée
est verte. (0,5 point)
2) Calculer la probabilité d’avoir une boule verte au deuxième tirage sachant que la première est
rouge. (0,5 point)
3) En déduire la probabilité d’avoir une boule verte au deuxième tirage. (01 point)
4) Calculer la probabilité d’avoir une boule jaune au second tirage. (0,5 point)
5) Calculer la probabilité d’avoir une boule rouge au deuxième tirage. (0,5 point)
B) Au cours de cette épreuve si on obtient au deuxième tirage :
- Une boule verte, on gagne 1000 F
- Une boule jaune, on gagne 500 F
- Une boule rouge, on perd 500 F
Soit X la variable aléatoire qui, à chaque boule obtenue au second tirage, associe un gain défini ci-
dessus.
1) Déterminer la loi de probabilité de X. (0,5 point)
2) Calculer l’espérance mathématique de X. (0,5 point)
C) Cette épreuve est faite par chacun des 15 élèves d’une classe dans les mêmes conditions et d’une
manière indépendante. Les résultats seront donnés au centième près par défaut.
1) Calculer la probabilité pour que 8 élèves obtiennent une boule verte au deuxième tirage.
(0,5 point)
2) Calculer la probabilité pour que seulement les 8 premiers obtiennent une boule verte
au deuxième tirage. (0,5 point)
3) Calculer la probabilité pour qu’au moins un élève ait une boule verte au second tirage.
(0,5 point)
EXERCICE 4 (04,5 points)
Dans cet exercice, le détail des calculs n’est pas exigé. On donnera les formules utilisées pour répondre
aux questions. Les résultats seront donnes à 10-1 près.
Le tableau ci-dessous donne le poids moyen (y) d’un enfant en fonction de son age (x).
x (années) 0 1 2 4 7 11 12
y (kg) 3,5 6,5 9,5 14 21 32,5 34
1) Représenter le nuage de points de cette série statistique dans le plan muni du repère orthogonal.
(01 point)
Unité graphique : en abscisse 1 cm pour 1 année et en ordonnée 1 cm pour 2 kg.
2) Déterminer les coordonnées du point moyen G puis placer G. (0,5 point)
3) a) Déterminer le coefficient de corrélation linéaire r. (0,5 point)
b) Interpréter votre résultat. (0,5 point)
4) Donner une équation de la droite de régression (D) de y en x. (0,5 point)
Tracer (D). (0,5 point)
5) a) Déterminer graphiquement, à partir de quel âge le poids sera supérieur à 15 kg. Expliciter votre
raisonnement. (0,5 point)
b) Retrouver ce résultat par le calcul. (0,5 point)
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 Durée : 4 heures
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Epreuve du 1er groupe

MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrées unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettent d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdits.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude. Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).

EXERCICE I (03 Points)


1) (X,Y) est unes série statistique double. Soit (D1) la droite de régression de Y en X.
Soit (D2) la droite de régression de X en Y. On suppose que :
(D1) : y = a x + b et (D2) : x = a’ y + b’.
Soit r le coefficient de corrélation linéaire entre X et Y.
Etablir que r2 = aa’. (01 point)
2) Dans une entreprise une étude simultanée portant sur deux caractères X et Y donnent les résultats
suivants :
- la droite de régression de Y en X a pour équation : 2,4x – y = 0
- la droite de régression de X en Y a pour équation : 3,5 y – 9 x + 24 = 0.
a) Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre X et Y, sachant que leur covariance est positive.
(0,5 point)
b) Calculer la moyenne de chacun des caractères X et Y. (0,75 + 0,75 point)

EXERCICE II (05 Points)


Une urne contient quatre jetons qui portent le nombre 1, deux qui portent le nombre e et six qui portent le
1
nombre .
e
On tire successivement avec remise deux jetons de l’urne et on note par x et y les nombres lus,
respectivement sur le premier et le deuxième jeton tirés.
A cette expérience, on associe le point M d’affixe z = ln x + i ln y.
r r
1) Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, i , j ) déterminer la probabilité de chacun des
événements suivants :
A : ‘‘M appartient à l’axe des abscisses’’ ; (0,5 point)
B : ‘‘M appartient à l’axe des ordonnées’’ ; (0,5 point)
C : ‘‘M appartient aux deux axes’’ ; (0,5 point)
D : ‘‘M n’appartient à aucun des axes’’ ; (0,5 point)
r π
E : ‘‘l’angle ( OM, i ) est égal à − ’’ ; (0,5 point)
4
F : ‘‘le point M appartient au cercle trigonométrique ’’. (0,5 point)
2) Soit X la variable aléatoire réelle qui à chaque tirage associe la distance OM.
a) Déterminer la loi de probabilité de X. (01 point)
b) Déterminer la fonction de répartition de X. (01 point)
…/…2
M A T H EM A T I Q U E S 2/2 09 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve 1er groupe

EXERCICE III (05 Points)

1- Résoudre l’équation différentielle (E) : y ″ + 2y ’ + y = 0. (0,5 point)


2- Soit (E’) l’équation différentielle : y ″ + 2y ’ + y = x + 3.
Déterminer les réels a et b tels que la fonction h définie par h (x) = ax + b , soit solution de (E’).
(0,25 point)
3a- Démontrer que g est solution de (E’) si et seulement g – h est solution de (E). (0,5 point)
3b- Résoudre alors (E’). (0,25 point)
3c- Déterminer la solution f de (E) telle que :f (0) = 2 et f ’ (0) = -1. (0,5 point)

4- Soit la fonction k définie par k (x) = (x + 2) e –x.


4a- Etudier les variations de k. (01,5 point)
4b- Déterminer l’équation de la tangente (T) à la courbe (C) de k au point d’abscisse 0. (0,25 point)
4c- Démontrer que le point I (0 ; 2) est un point d’inflexion de la courbe (C). (0,5 point)
r r
4d- Tracer (C) et (T) dans le plan muni du repère orthonormé (O, i , j ). (0,75 point)

EXERCICE IV ( 07 Points)
1a- Etudier les variations de la fonction f définie sur]-1 ; + ∞[ par : f (x) = 2 ln (x+1). (01,5 point)
r r
Tracer sa courbe représentative (C) dans le repère orthonormal (O, i , j ), unité : 2 cm. (01 point)

1b- Démontrer que sur [ 2 ; + ∞ [ la fonction l, définie par l(x) = f(x)- x, est bijective et l’équation
l(x) = 0 admet une solution unique λ. (01 point)

2- On considère la suite (Un) n ∈ IN définie par :


U0 = 5
U n + 1 = 2ln (1 + Un)
2a-Sans faire de calcul, représenter les quatre premiers termes de la suite sur le graphique. (0,5 point)
2b- Démontrer par récurrence que pour tout n, Un ≥ 2. (0,5 point)
2
2c- Montrer que, pour tout x de l’intervalle [2 ; + ∞[ , f ' (x) ≤ . (0,5 point)
3
2
2d- En déduire que pour tout n, on a : Un +1 − λ ≤ Un − λ , (0,5 point)
3

que U
n +1 − λ ≤
2
2 
3
n
( n ) converge vers λ .
, et que la suite U (0,5 + 0,25 point)

2e- Déterminer le plus petit entier naturel p tel que Up − λ ≤ 10 − 2 . Que représente Up pour λ.
(0,25 + 0,5 point)
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Durée : 2 heures
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Epreuve du 2ème groupe

MATHEMATIQUES

EXERCICE- I (04 points)

La production en ciment d’un pays est assurée par deux usines A et B. L’usine A fournit les 70% de la
production et l’usine B le reste. Les sacs produits sont soumis à un essai.

Sur 100 sacs fournis par l’usine A, 83 satisfont aux normes et sur 100 sacs fournis par l’usine B, 63
satisfont aux normes.

1) Quelle est la probabilité pour qu’un sac quelconque satisfasse aux normes. (02 points)
2) Soit un sac satisfaisant aux normes. Quelle est la probabilité pour qu’il provienne de l’usine B ?
(02 points)

EXERCICE- II (06 points)

On considère dans l’équation (E) :

avec a  et b 

1) On pose a = + i sin et b = 4 avec 


a) Pour quelles valeurs de l’équation (E) a-t-elle ses coefficients réels ? (02 points)
b) Résoudre l’équation (E) pour = (02 points)

2) Soit a = b = i.

Résoudre l’équation (E) dans (02 points)

EXERCICE- III (10 points)

f est une fonction définie et dérivable sur IR. La courbe représentative de la fonction dérivée f’ est donnée
ci après (page 2).

1) - a) Déterminer le signe de f’(x) suivant les valeurs de x. (01 point)


b) Dresser le tableau de variations de f. (01 point)
c) En déduire que f admet un extrémum en x = 0. (01 point)

…/…2
M A T H E M A TI Q U E S 2/2 10 G 26 B N01
Série : S2-S2A-S4-S5

Epreuve du 2ème Groupe

2) a) Déterminer graphiquement l’image de IR par f’. (01 point)

b) On suppose que f(0) = 0. Montrer que pour tout x  IR, on a : f ( x)  x . (02 points)

ax  b
3) On suppose que pour tout réel x, f' (x) 
 2 
2
 x  3
 

a) A partir des données extraites de la figure, déterminer a et b. (02 points)


b) Déterminer par un calcul de primitives la fonction f. (02 points)
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Epreuve du 1er groupe


MATHEMATIQUES
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Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude. (Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12.08.1988).
EXERCIE 1 (05,75 points)
Le plan complexe est muni du repère orthonormé (O, u, v) direct.
I. Soit z ∈ ℂ où ℂ désigne l’ensemble des nombres complexes.
Posons z = x + iy, x et y réels.
1) Sous quelle forme est écrit z ? Quelle est sa partie réelle ? Quelle est sa partie
imaginaire ? (0,25 pt)
2) Quel est le module de z ? (0,25 pt)
3) Soit α un argument de z pour z ∈ ℂ*.
Déterminer le cosinus et le sinus de α en fonction de z. (0,5 pt)
4) Soit M(z) un point du plan complexe et M’(z’) l’image de M par la rotation de centre O et
d’angle θ.
Exprimer z’ en fonction de z et θ. (0,5 pt)
II. On considère dans ℂ l’équation (E) d’inconnue z qui suit.
(E) : 2
+ 4 √3 + 32 = 0.
1) Résoudre l’équation (E). (0,5 pt)
2) On considère les points A et B d’affixes respectives a = − 4√3 − 4i et b = −4√3 + 4i.
Calculer OA, OB et AB. (0,75 pt)
En déduire la nature du triangle OAB. (0,5 pt)

3) On désigne par C le point d’affixe c = √3 + i et par D son image par la rotation de centre
π
O et d’angle . (0,25 pt)
Déterminer l’affixe du point D.
4) On appelle G le barycentre des points pondérés (O, 1) ; (D, -1) et (B, -1).
a) Montrer que le point G a pour affixe g = −4√3 + 6i. (0,5 pt)
b) Placer les points A, B, C et G sur une figure (unité graphique : 1 cm) (01 pt)

5) Déterminer une mesure en radians de l’angle (GA, GC). (0,5 pt)


En déduire la nature du triangle GAC. (0,25 pt)
EXERCICE 2 (05,75 points)
I. On considère Ω l’univers associé à une expérience aléatoire, A et B deux évènements. Dans
le cas d’équiprobabilité rappeler les probabilités des évènements suivants :
A, A sachant B, A ∩ B et A ∩ B ∪ A ∩ B . (02 pts)
II. Une société de distribution d’électricité ayant une production insuffisante en électricité pour
assurer une alimentation continue dans tout le pays, procède à des délestages.
Ainsi à partir d’un certain jour les délestages ont débuté dans une ville à un rythme décrit
comme suit :

…/… 2
MATHEMATIQUES 2/2 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
- Le premier jour la ville est délestée.
2
9
- Si la ville est délestée un jour, la probabilité qu’elle soit délestée le jour suivant est .
#
$
- Si elle n’est pas délestée un jour, la probabilité qu’elle soit délestée le jour suivant est .
On désigne par Dn l’évènement : « La ville est délestée le nième jour » et pn la probabilité
de l’évènement Dn, pn = p(Dn).
1) Montrer les égalités suivantes :
#
; p(Dn+1/D' ) =
% $
p(D1) = 1 ; p(Dn+1/Dn) = (0,75 pt)

2) Exprimer pn+1 en fonction de p(Dn+1 ∩ Dn) et p(Dn+1 ∩ D' ). (0,5 pt)


3) En déduire que, quel que soit n ∈ IN*, on a :
#
pn+1 = − p' +
( $
(0,25 pt)
%*
4) On pose Un = 6pn− , pour n ∈ IN*.
%
a) Montrer que la suite (Un) est géométrique. Préciser sa raison et son 1er terme.
(0,75 pt)
b) Exprimer Un puis pn en fonction de n. (01 pt)
ème
c) Un match de football doit se jouer le 20 jour. Quelle est la probabilité pour que
les habitants de la ville le suivent sans délestage. (0,5 pt)
PROBLEME (08,5 points)
+, -

+. /
I. Soit la fonction définie sur IR par f(x) = .
1) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition. (0,5 pt)
2) Déterminer la dérivée de f, étudier son signe et dresser le tableau de variation de f.
(01, 5 pt)
3) Montrer que l’équation f(x) = 1 admet une solution et une seule α ∈ IR. (01 pt)
En déduire que 3 < α < 4.
0'|+|, -

0'. |+|/
II. Soit la fonction g définie par g(x) = .
1) a) Montrer que g est définie sur IR*. (0,5 pt)
b) Démontrer que g est la composée de la fonction f et d’une fonction h à préciser .
(0,25 pt)
c) Etudier la parité de g. (0,25 pt)
d) On note DE = ]0, +∞[.
Soit k la restriction de g à DE.
Calculer les limites de k aux bornes de DE. Etudier les branches infinies. (01 pt)
2) a) En utilisant les questions I) et II 1) b.
Calculer k’ (x) et étudier les variations de k sur DE. (0,5 pt)
Dresser le tableau de variations de k sur DE. (0,5 pt)
b) Déterminer le point d’intersection de la courbe de k avec l’axe des abscisses et
préciser le signe de k. (0,5 pt)

3) a) Montrer que k réalise une bijection de ]0, +∞[ sur un intervalle J à préciser. (0,5 pt)
C k-1), C k-1 est la courbe représentative de la bijection
C k) et (C
c) Construire les courbes (C
-1
réciproque k de k dans un repère orthonormé ; unité graphique : 1 cm (01 pt)
Tracer la courbe de g dans le repère précédent. (0,5 pt)
MATHEMATIQUES 1/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
CORRIGE
EXERCICE N°1

I. 1°) 2 est écrit sous forme algébrique, 3 est sa partie réelle et 4 sa partie imaginaire
(ou iy). Nota bene : deux réponses correctes au moins pour avoir 0,25 pt
2) Son module est |2| = 53 2 + y 2 .
78 9 :; 9
3) cos 6 = |9|
sin 6 = |9|
.
4) Soit O(0), 2’ − 2 0 = = @2 − 2 0 A >?

2’ = 2= >?
II.
(E) : 2
+ 4 √3 + 32 = 0
1) ∆’ = 2√3 – 16 = −4.
∆’ = 2F .
−2√3−2i −2√3+2i
2 = 1 et 2 = 1 .
2 2

On obtient : 2 = −4√3 – 4i et 2 = −4√3 + 4i .

2) G = −4√3 – 4i, H = −4√3 + 4i.


On a : IJ = |G| = 8, IL = |H| = 8 et JL = |8i| = 8. Donc OAB est un triangle équilatéral.
O

3) 2M = 2N = > - = +i √3 + i .
1
2M = i √3 − i √3 + i .
2

2M = 2F
4) G = barycentre du système {(O, 1), (D, -1), (B, -1)}.
a) P =
1.9Q – 19R – 9S
−1
= 2M + 2T .
P = −4√3 + 6F .
b) Plaçons les points A, B, C et G dans le repère (O,u, v).
axe imaginaire

6
W
G
3
B 4

1 W

V
C
3
−4√3 OU 1 axe réel

W
3 −4
A
…/… 2
MATHEMATIQUES 2/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

5) On vérifie que :
X,Y √
= + i .
Z,Y

|\ − P| = |G − P|
Donc [ \−P π c;
arg @ A= a2Wb
G−P 3
GA = GC
D’où d GA, GC = π a2Wbc
3
Donc GAC est un triangle équilatéral direct.

EXERCICE N°2

NZfg h NZfg h∩T


e J = e J∕L =
NZfg i NZfg T
I)
e J = ekJ ∩ Ll + e J ∩ L , car J = J ∩ L ∪ J ∩ L et J ∩ L et J ∩ L sont deux
événements incompatibles.
II) 1) e m = 1
n = 6.
2 pppp 5
e mn/ /mn = 9 e mn/ /m
2) e mn/ = en/

e mn/ = e mn/ ∩ mn + e mn/ ∩ mn or e mn/ = en/


Donc en/ = e mn e mn/ /mn + e mn e mn/ / mn .

2 5
D’où en/ = 9 en + 1 − en 6

−11 5
en/ = en +
18 6
90
3) sn = 6 en − 29 t ∈ vw ∗
a) sn = 6 en − 29 = 6 en − 29
90 15

Donc sn/ = 6 en/ − 29


15

En remplaçant en/ par son expression on a:


sn/ = 6 en + 6 − 29
, 5 15
(
sn/ = 6
, 55
en + 6×29
(
sn/ = 6 × en − 11 × 6×29 .
, 55 18
(
−11 90
sn/ = 6 en −
18 29
−11
Donc z = 18
90 90
b) sn = s × z n, s = 6e − s = 6 −
29 29
84
s = 29
…/… 3
MATHEMATIQUES 3/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

D’où
84 −11 t−1
sn = × , t ∈ w∗
29 18
1 90
{n = sn +
6 29

1 84 −11 t−1 90
{n = | × + }
6 29 18 29

c) Soit z * la probabilité que la ville soit sans délestage le 20eme jour.


z * = 1−e * 0

z * ≅ 6,483 à 10, . Prés par défaut.

PROBLEME
3 x−1 3
I. • 3 = 3x2 + 1 ..
Soit m• le domaine de définition de la fonction •,
m• = ℝ car 3x + 1 ≠ 0 pour tout 3 ∈ ℝ.
1) lim f 3 = −∞ lim f 3 = +∞
x→ −∞ x→ +∞

2) x↦(x-1)3 est dérivable sur IR comme puissance d’une fonction dérivable sur IR.
D’où par produit x↦ 3(x-1)3 est dérivable sur ℝ
x↦ 3x2 + 1 dérivable sur IR et 3x2 + 1≠0 pour tout réel ; par quotient x↦ f(x) dérivable sur IR.
Calculons f’(x)
+, † + / ‡, +, $+
2 2 3

f’(x) = 3
+ /
2 2

† + / ‡, +, $+
f’(x) = 3 (x-1) ˆ ‰.
2
2
+ /
2 2

%+ / ,$+ /$+
f’(x) = 3 (x-1)2Š ‹.
2 2

+ /
2 2

% Œ, Œ/
2 2
f’(x) =
3x +1
2 2

x −∞ -1 1 +∞
f’(x) + 0 + 0 +
f +∞
-6 0
−∞

../.. 4
MATHEMATIQUES 4/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

3) f continue et strictement croissante sur IR donc f réalise une bijection continue de IR


sur • v• = v• et 1 ∈ • v• .
Donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires l’équation f(x) = 1 admet une
solution unique 6 ∈ v•
Montrons 3 < 6 < 4.
La restriction de • à [3 ; 4] est une bijection continue et • 3 < 1 < • 4 donc l’équation
• 3 = 1 admet une solution 6 ∈b3, 4a.
3 ln|x|−1 3
P 3 = 2
3 ln |x|+1
II .
3≠0
1) a) g(x) existe si et seulement d3‘t 2 x + 1 ≠ 0c

or 3‘t |3| + 1 ≠ 0 pour tout réel 3 ≠ 0.

D’où mP = ℝ∗

b)
g x =
3 ln|x|−1 3
.
3 a ln|x| +1b
P 3 = • ‘t|3| en posant ℎ 3 = ‘t|3|
2

On a P 3 = •“ℎ 3 , 3 ≠ 0

c) mP = ℝ∗
Soit 3 ∈ mP donc −3 ∈ mP (car ℝ∗ stable par passage à l’opposé)
P −3 = • ℎ −3 or ℎ paire ⇒ ℎ −3 = 3

d’où P −3 = P 3 , 3 ≠ 0

II 1) c) Aussi P est paire sur mP.


d) m• = b0, + ∞a
3 > 0 donc ℎ 3 = ‘t3 or — 3 = • ℎ 3
lim h 3 = −∞ et lim f 3 = −∞
x→0+ x→ −∞
Par composée lim k(x = − ∞
x→ 0+

lim h(x = +∞ et lim f 3 = +∞


x→ +∞ x→ +∞

Par composée lim k 3 = +∞


x→ +∞
Etude des branches infinies en + ∞
3 lnx−1
˜ 3 =
3
.
3ln x+1
2

k x 3 ln 3 x − 3lnx 2 + 3 lnx − 1
=
x x 3 ln 2 x + 1
3 3 1
a1−lnx+ 2− b
k x 3lnx lnx
Pour 3 > 0 =
lnx
3

x 3 a3+
1
b
ln x
2

…/… 5
MATHEMATIQUES 5/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

lim — 3 = 0
x→ +∞
C k) admet en k une branche parabolique de direction
donc (C

celle de l’axe des abscisses.


2) a) on a — 3 = • “ ℎ 3
En utilisant la forme de la dérivation d’une forme composée on obtient :
k’(x) = h’(x) x f’(h(x)) ;
+
k’(x) = f’(h(x)).
k’(x) garde un signe positif sur ]0, + ∞[ mais k’(x) s’annule en x vérifiant lnx-1 = 0 ou
lnx+1 = 0

š
x = e ou x =

x 1
0 = e -∞
k’(x) + + +
0 0
k
+∞
-6 0
-∞

, , -
k@8A = /
= −6
b) — 3 = 0 ⇔ 3 ‘t 3 – 1 = 0

‘t3 = 1
x=e
(Ck) coupe l’axe des abscisses en A (e, 0)

Si x ∈ ]0, e[, k(x) < 0


Si x ∈ ]e,+∞[, k(x) > 0
Si x = e, k(x) = 0

3) a) k est continue et strictement croissante sur ]0, +∞ [ par composée de deux fonctions
continue et strictement croissante.
D’où k réalise une bijection de ]0, +∞ [ sur IR.
D’où k(]0 ; +∞[) =IR
Donc œ = v•.

…/… 6
MATHEMATIQUES 6/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/2 13 G 26 A 01

 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S 2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 825.24.58 - Tél. : 824.95.92 – 824.65.81
Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES

Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées . Les
calculatrices permettent d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites. Leur
utilisation sera considérée comme une fraude. Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).

EXERCICE-I (05 points)

Le tableau statistique ci-dessous donne le degré de salinité Yi du Lac Rose pendant le ième mois de pluie, noté
Xi.

X 0 1 2 3 4
i
Y 4,26 3,4 2,01 1,16 1,01
i
Dans ce qui suit il faudra rappeler chaque formule le cas échéant, avant de faire les calculs. On donnera les
valeurs approchées par excès des résultats à 10-3 près.
1) a) Déterminer le coefficient de corrélation linéaire de cette série (X, Y) et interpréter le résultat.
(01,5 point = 0,25pt + 1,25pt)
b) Quelle est l’équation de la droite de régression de Y en X. (0,5 pt = 0,25pt + 0,25pt)
ième
c) Cette équation permet-elle d’estimer le degré de salinité du lac au 6 mois de pluie, le cas échéant ?
Justifier la réponse. (0,25pt)

2) On pose ( )
a) Donner le tableau correspondant à la série (X, Z). Les résultats seront arrondis au millième près. (0,5 pt)
b) Donner le coefficient de corrélation linéaire de cette série ( ). (01,5 point = 0,25pt + 1,25pt)
c) Donner l’équation de la droite de régression de Z en X, puis exprimer Y en fonction de X.
(0,5 pt = 0,25pt + 0,25pt)
d) Utiliser cette équation pour répondre à la question 1/c). (0,25pt)

EXERCICE-II (05 points)

Le plan est muni d’un repère orthonormal direct ( ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ) S est la similitude plane directe de centre O,

d’angle et de rapport .
Soit M le point d’affixe z et M’ le point d’affixe z’ avec M’ = S (M).
1) Exprimez z’ en fonction de z. (0,5 pt)
2) On définit la suite des points ( ) de la façon suivante :

{
( )
zn est l’affixe de Mn, pour tout entier naturel n.
a. Déterminer les affixes des points (01,5 pt)
b. Exprimer zn en fonction de zn-1 pour n≥1. (0,5 pt)
√ n
c. En déduire que zn = (i ) z0. (01 pt)
d. Soit an =| |, montrer que an est le terme général d’une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme. (01 pt)
e. Etudier la convergence de la suite (an) , . (0,5 pt)
…/…2
MATHEMATIQUES 2/2 13 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

PROBLEME A corriger 2013 (10 points)

Les résultats de la partie A seront utiles dans la partie B.

PARTIE A
ex  x 1
1) Montrer que lim  0. (0,5 pt)
x 0 x

2) Soit k : ]0 ; +[IR
x x(1- lnx)

a) k est-elle continue sur ] [ ? Justifier la réponse. (0,5 pt)

b) Soit K : ]0 ; [  IR
x x2 - x2lnx
Vérifier que K est une primitive de k, dans ] [ (0,25 pt)

PARTIE B
Le plan est rapporté à un repère orthonormé ( ) (unité graphique 2 cm).
Soit la fonction é ( ) { –

1) Déterminer , le domaine de définition de f. Puis calculer les limites de f aux bornes de .


(0,75 pt)
2) a) Etudier la continuité de f en 0. (0,5 pt)
b) Etudier la dérivabilité de en 0. Interpréter géométriquement les résultats. (0,1 pt)
3) Donner les domaines de continuité et de dérivabilité de . (02x 0,25 pt)
4) Calculer la dérivée de sur son domaine d’existence et étudier son signe. (01 pt)
5) Dresser le tableau de variations de . (0,5 pt)
6) Montrer que la droite ( ) d’équation : y = -x-1 est une asymptote de la courbe ( ) de f dans ( )
quand x tend vers - . (0,25 pt)
7) Préciser la nature de la branche infinie de ( ) quand x tend vers (0,25 pt)
8) Représenter graphiquement la courbe ( ) dans le repère ( )
Préciser l’allure de la courbe au point d’abscisse 0 et tracer ( ) (02 pts)
9) Soit h la restriction de f à [ [.
a) Montrer que h réalise une bijection de [ [ sur un intervalle J à préciser. (0,5 pt)
b) Représenter graphiquement (Ch-1) la courbe représentative de ( ) à l’aide de (Cf).
(0,5 pt)
10) Soit l’aire du domaine du plan délimité par la courbe ( ) et la droite ( )
d’équation : y = x.
a) Calculer (0,5 pt)
b) En déduire l’aire du domaine du plan délimité par les droites d’équations respectives :
, la droite ( ) et la courbe (Ch-1). (0,5 pt)
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/3 15 G 26 A 01

 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 825.24.58 - Tél. : 824.95.92 – 824.65.81 Epreuve du 1er group
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées . Les
calculatrices permettent d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdits. Leur
utilisation sera considérée comme une fraude. Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).
EXERCICE 1 (03,5 points)
Le 1), 2) et 3) de cet exercice sont faits chacun de quatre affirmations. Dire pour chacune de
ces affirmations si elle et vraie ou fausse.
1) L’évènement contraire de « A sachant B » est : (0,5 pt)
a) sachant B b) A sachant
c) sachant d) B.
2) Soient E et F deux événements indépendants d’un même espace probabilisé, on a : (0,5 pt)
a) p(E/F) = 0 b) p(E F) = p(E) x p( ) + p(F)
c) p(E F) = 0 d) p(E/F) = 1.
3) Une variable aléatoire X suit une loi binomiale de paramètres n et p où n = 4 et p  ]0, 1[

a) si p = alors p(X = 2) = 2p(X = 1),


b) si p = alors p(X = 3) >
c) si p = alors p(X > 1) = 1,
d) si p (x = 1) = 8 p (X = 0) alors p = (0,75 pt)
4) Le plan (P) est rapporté au repère orthonormé direct (O, ).
A et B sont deux points du plan (P) d’affixes respectives zA et zB.
Considérons M et M’ deux points du plan (P) distincts de A et B.
Notons z et z’ les affixes respectives de M et M’.
Interpréter géométriquement les résultats ci-dessous :
a) (0,25 pt) b) (0,5 pt)
c) (0,5 point) d) arg (0,5 pt)

EXERCICE 2 (05 points)


1) Soit p (z) = z3 + 3z2 – 3z – 5 – 20i, z  ₵.
a) Démontrer que 2 + i est une racine de p(z). (0,25 pt)
b) En déduire les solutions de l’équation p(z) = 0 dans ₵. (01 pt)
2) Dans le plan (P) rapporté au repère orthonormé direct (O, ) d’unité 1 cm, on considère
les points A, B et C d’affixes respectives 2 + i, -1 – 2i et -4 + i.
a) Placer les points A, B et C puis calculer les distances AB et BC. (0,75 pt)
b) Démontrer que arg (0,25 pt)
c) En déduire une mesure en radian de l’angle (0,25 pt)
d) Déduire de tout ce qui précède la nature du triangle ABC. (0,25 pt)
3) Soit r la rotation qui laisse invariant le point B et qui transforme A en C.
a) Montrer que l’application f associée à r est définie par : (0,5 pt)
f(z) = iz – 3 – i.
b) Préciser les éléments géométriques caractéristiques de r. (0,25 pt)
4) Soit T : M(z) M’ (z’) telle que z’ = iα2 z + α,   ₵.
a) Déterminer les valeurs de α pour lesquelles T est une homothétie de rapport 2.
(0,5 pt)

…/… 2
MATHEMATIQUES 2/3 15 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
b) Déterminer les éléments géométriques caractéristiques de T pour le nombre complexe
 vérifiant (0,25 pt)
5) On considère la transformation g = roT. On suppose dans ce qui suit que  = 1 – i.
a) Montrer que l’application h associée à g est définie par : (0,25 pt)
h(z) = 2iz – 2.
b) Donner les éléments géométriques caractéristiques de g. (0,5 pt)
EXERCICE 3 (02,5 points)
Au Sénégal une entreprise veut vérifier l’efficacité de son service de publicité. Elle a relevé
chaque mois durant une période de 6 mois les sommes X consacrées à la publicité et le chiffre
d’affaire constaté Y (X et Y sont en milliards de FCFA).
On donne le tableau ci-dessous :
Rang du mois 1 2 3 4 5 6
X 1,2 0,5 1 1 1,5 1,8
Y 19 49 100 125 148 181
Les résultats seront donnés au centième près.
Le détail des calculs n’est pas indispensable. On précisera les formules utilisées.
1) Calculer le coefficient de corrélation linéaire de X et Y. (01 pt)
2) a) Déterminer l’équation de la droite de régression de Y en X. (01 pt)
b) Déterminer la somme qu’il faut investir en publicité si l’on désire avoir un chiffre d’affaire
de 300 milliards si cette tendance se poursuit. (0,5 pt)
EXERCICE 4 (09 points)
A) 1) En utilisant une intégration par parties, calculer pour tout réel α :
I (α) = αet t  2 dt. (0,5 pt)
0
En déduire I(x). (0,25 pt)
2) Soit k une fonction dérivable sur IR. Considérons la fonction h telle que
h(x) = k(x) e-x,  x  IR.
On se propose de déterminer la fonction h de façon à ce qu’elle vérifie les
conditions suivantes,  x  IR :
h' (x)  h(x)  x  2

h(0)  2.
a) Vérifier que k’(x) = (x + 2) ex. (0,5 pt)
b) En déduire k puis h. (0,25 + 0,25 pt)
B) I) 1) Etudier les variations sur IR de la fonction g définie par :
g(x) = x + 1 + e-x. (01,5 pt)
2) En déduire que g(x) est strictement positif. (0,25 pt)
II) Soit la fonction f définie sur IR par :
f(x) = ln (x + 1 + e-x).
(Cf) sa courbe représentative dans le plan rapporté à un repère orthonormé
(O, ).
1) Etudier les variations de f puis dresser son tableau de variations. (02,5 pts)
2) Pour tout x strictement positif, on note M, le point de la courbe de la fonction
logarithme népérien d’abscisse x et N le point de (Cf) de même abscisse.
a) Démontrer que 0 < < ln (0,25 pt)
b) Quelle est la limite de quand x tend vers +. (0,25 pt)
…/… 3
MATHEMATIQUES 3/3 15 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
3) a) Démontrer que :
f(x) = -x + ln (xex + ex + 1),  x  IR. (0,5 pt)
b) En déduire que (Cf) admet une asymptote oblique () au voisinage de - et
déterminer la position de (Cf) par rapport à () pour x<-1. (0,25 + 0,25 pt)
4) Construire (Cf) et () dans le repère (O, ). (01,5 pt)
16 G 26 A 01
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 2 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Série S2-S2A-S4-S5 Coef 5
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.
Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

Exercice 1 (04 points).


1. On considère l’équation (E) : z 3 − 13z 2 + 59z − 87 = 0, où z est un nombre complexe.
a. Déterminer la solution réelle de (E). 0, 5 pt
b. Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes C l’équation (E). 0, 5 pt
2. On pose a = 3, b = 5 − 2i et c = 5 + 2i.
Le plan complexe étant muni d’un repère orthonormé direct (O, → −
u ,→
−v ), on considère les points
A, B et C d’affixes respectives a, b et c. Soit M le point d’affixe z distinct de A et de B.
b−a
a. Calculer . En déduire la nature du triangle ABC. 0, 5 + 0, 5 pt
c−a
z−3
b. On pose Z = .
z − 5 + 2i
Donner une interprétation géométrique de l’argument de Z. 0, 5 pt

En déduire l’ensemble des points M d’affixe z tels que Z soit un nombre réel non nul.0, 5 pt
3. Soit (C) le cercle circonscrit au triangle ABC et I le point d’affixe 2 − i.
−π
a. Donner l’écriture complexe de la rotation r de centre I et d’angle . 0, 5 pt
2
b. Déterminer l’image (C 0 ) de (C) par r. Construire (C 0 ). 0, 5 pt
Exercice 2 (06 points).
A l’occasion de ses activités culturelles, le FOSCO d’un lycée organise un jeu pour le collectif
des professeurs. Une urne contenant 4 boules rouges et une boule jaune indiscernables au toucher
est placée dans la cour de l’école. Chaque professeur tire simultanément 2 boules de l’urne.
- Si les deux boules sont de même couleur, il les remet dans l’urne et procède à un second
tirage successif avec remise de 2 autres boules.
- Si les deux boules sont de couleurs distinctes, il les remet toujours dans l’urne, mais dans
ce cas le second tirage de 2 autres boules s’effectue successivement sans remise.
1. Calculer la probabilité des évènements suivants :
A :  Le professeur tire 2 boules de même couleur au premier tirage.  0, 25 pt
B : Le professeur tire deux boules de couleurs différentes au premier tirage.
  0, 25 pt
C :  Le professeur tire deux boules de même couleur au second tirage sachant que les boules
tirées au premier tirage sont de même couleur.  0, 5 pt
D :  Le professeur tire deux boules de même couleur au second tirage sachant que les boules
tirées au premier tirage sont de couleurs distinctes.  0, 5 pt
E :  Le professeur tire 2 boules de couleurs distinctes au second tirage sachant que les boules
tirées au premier tirage sont de couleurs distinctes.  0, 5 pt
F :  Le professeur tire 2 boules de couleurs distinctes au premier et au second tirage.  0, 5 pt
16 G 26 A 01
MATHEMATIQUES 2 /2 Série S2-S2A-S4-S5
2 Epreuve du 1er groupe

2. Pour le second tirage, chaque boule rouge tirée fait gagner au FOSCO 1000 F et chaque
boule jaune tirée fait gagner au collectif des professeurs 1000 F.
Soit X la variable aléatoire à laquelle on associe le gain obtenu par le FOSCO.
a. Déterminer les différentes valeurs prises par X et sa loi de probabilité. 1 pt
b. Déterminer la fonction de répartition de X. 1 pt
3. Etant donné que le collectif est composé de 50 professeurs qui ont tous joué indépendamment
et dans les mêmes conditions, déterminer la probabilité des évènements suivants :
G :  le FOSCO réalise un gain de 100 000 F.  0, 5 pt
H :  le collectif des professeurs réalise un gain de 100 000 F.  0, 5 pt
I :  Ni gagnant, ni perdant.  0, 5 pt
PROBLEME (10 points).
Partie A
x
Soit g la fonction définie par : g(x) = −2 ln(x + 1) + .
x+1
1. a. Déterminer Dg, puis calculer les limites de g aux bornes de Dg. 0, 75 pt
b. Calculer g 0 (x) , étudier son signe et dresser le tableau de variations de g. 1 pt
2. a. Calculer g(0) . Montrer que l’équation g(x) = 0 admet exactement deux solutions dont
l’une que l’on désigne α ∈] − 0, 72, −0, 71[. 0, 25 + 0, 5 pt
b. Déterminer le signe de g(x). 0, 5 pt
Partie B
Soit f la fonction définie par
 :
x2
f (x) = si x > −1






 ln(x + 1)


 f (x) = (1 + x)e−x−1 si x ≤ −1




 f (0) = 0

1. a. Montrer que Df = R et calculer les limites aux bornes de Df . 0, 75 pt


b. Etudier la nature des branches infinies. 0, 5 pt
2. a. Etudier la continuité de f en −1 et en 0. 0, 5 pt
b. Etudier la dérivabilité de f en −1 et en 0 et interpréter graphiquement les résultats. 1 pt
−xg(x)
3. a. Montrer que pour tout x ∈] − 1, +∞[ et x 6= 0 on a f 0 (x) = 2 et calculer f 0 (x)
ln (x + 1)
sur ] − ∞, −1[. 0, 5 pt
b. Etudier les variations de f et dresser son tableau de variations. 1 pt
4. Soit h la restriction de f à [0, +∞[.
a. Montrer que h réalise une bijection de [0, +∞[ sur un intervalle J à préciser. 0, 25 pt
b. Donner le sens de variation de h−1 . 0, 25 pt
−1
c. Construire Cf et Ch . 1, 25 pt
Partie C
ln(x + 1) 1
Soit m la fonction définie par m(x) = 2
− .
x x(x + 1)
1. a. Déterminer les fonctions u et v telles que pour tout x ∈]0, +∞[ , m(x) = u0 (x)v(x) +
u(x)v 0 (x). 0, 25 pt
0
Z b.
2
En déduire la fonction H définie sur ]0, +∞[ telle que H (x) = m(x) puis calculer
1
dx. 0, 75 pt
1 f (x)
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/2 01 G 26 A 18

 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
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MATHEMATIQUES
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calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites. Leur
utilisation sera considérée comme une fraude (Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).

EXERCICE 1 (05 points)


1) On considère la fonction de répartition 𝐹 de la variable aléatoire 𝑋,
𝐹 : 𝐼𝑅  [0, 1]
, 𝑝 étant une probabilité définie sur un univers fini et non vide.
𝑥 ↦ 𝑝(𝑋  𝑥)
Dans un repère orthogonal, la représentation graphique de 𝐹 est la suivante :
𝐹(𝑥)
1

8
9

6
9

3
9

1
9

−1 0 2 3 𝑥
1

a) Déterminer lim F(x) et lim F(x). (0,5 pt)


x   x  
b) Déterminer la loi de probabilité de 𝑋. (1 pt)
c) Calculer les probabilités 𝑝(𝑋  0) et 𝑝(𝑋  1). (0,5+0,5 pt)
d) Calculer l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) de 𝑋. (0,5 pt)
√12
e) Vérifier que l’écart type (𝑋) de 𝑋 est égal à ∙ (0,5 pt)
3
2) On dispose de deux urnes 𝑈1 et 𝑈2 contenant chacune 3 boules. Les boules de 𝑈1 sont
numérotées respectivement 1, 2, 3 et celles de 𝑈2 portent respectivement les nombres
−2, −1, 0. On tire au hasard une boule de chaque urne et on effectue la somme 𝑌 des
numéros des boules tirées.
a) Dresser un tableau à double entrée permettant d’obtenir les valeurs possibles de 𝑌. (0,75 pt)
b) En déduire que 𝑌 et 𝑋 ont la même loi de probabilité. (0,75 pt)
MATHEMATIQUES 2/2 01 G 26 A 18
Séries : S2-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 2 (5 points)
2
√2 √2
1) Calculer ( 2 + 𝑖) ∙ En déduire dans l’ensemble ℂ des nombres complexes les solutions
2
2
de l’équation 𝑧 – 𝑖 = 0. (0,25+0,5 pt)
3 2
2) On pose 𝑃(𝑧) = 𝑧 + 𝑧 – 𝑖𝑧 – 𝑖 où 𝑧 est un nombre complexe.
a) Démontrer que l’équation 𝑃(𝑧) = 0 admet une solution réelle que l’on déterminera.(0,25 pt)
b) Résoudre l’équation 𝑃(𝑧) = 0 dans l’ensemble des nombres complexes. (0,5 pt)
3) Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, u ⃗ ) d’unité graphique 2 𝑐𝑚.
⃗,v
√2 -√2
On considère les points A, B et C d’affixes respectives ZA = 2 (1+i), ZB = (1+i) et ZC = -1.
2
a) Déterminer la forme exponentielle de ZA et celle de ZB . (0,5 pt)
b) Placer avec précision les points A, B et C dans le plan complexe. (0,75 pt)
4) Soit 𝐷 le symétrique du point 𝐴 par rapport à l’axe réel.
a) Donner l’affixe ZD du point 𝐷 sous forme algébrique. (0,25 pt)
𝜋
𝑍𝐷 − 𝑍𝐶 −𝑖
b) Démontrer que : =𝑒 4 ∙ En déduire la nature du triangle 𝐴𝐶𝐷. (0,25x2 pt)
𝑍𝐴 − 𝑍𝐶
√2
5) Soit E le point d’affixe 2 𝑖 et F son symétrique par rapport à O. On considère la similitude
directe 𝑆 qui transforme 𝐸 en 𝐴 et 𝐹 en 𝐵.
a) Déterminer l’écriture complexe de 𝑆 et ses éléments caractéristiques. (0,25x4 pt)
b) Soit (𝐶) le cercle de centre 𝐸 et de rayon . Déterminer l’image (𝐶’) de (𝐶) par 𝑆. (0,5
pt)
PROBLEME (10 points)
PARTIE A
1) Soit l’équation différentielle (E) : 𝑦’’ + 4𝑦’ + 4𝑦 = 0.
Déterminer les solutions h de (E) définies sur ℝ. (0,5 pt)
2) On considère l’équation différentielle (F) : 𝑦’’ + 4𝑦’ + 4𝑦 = – 4𝑥.
a) Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 tels que la fonction  : 𝑥 ↦ 𝑎𝑥 + 𝑏 soit solution de (F). (0,5 pt)
b) Montrer qu’une fonction 𝑓 est solution de (F) si et seulement si (𝑓– ) est solution de (E).
(0,75 pt)
c) En déduire toutes les solutions de (F). (0,5 pt)
d) Donner la solution 𝑓 de (F) qui vérifie : 𝑓(0) = 2 et 𝑓’(0) = −2. (0,5 pt)
PARTIE B
On considère la fonction 𝑓 définie sur l’intervalle ]−∞ ; −1[ ∪ [0 ; +∞[ par :
  x  1
ln   , si x   1
f(x)    x  . et (Cf) sa courbe représentative dans un repère orthonormé
 2x
xe  e 2x  x  1, si x  0
(O, i, j) d’unité graphique 2 𝑐𝑚.
1) a) Calculer les dérivées 𝑓’ et 𝑓’’ de la fonction 𝑓 sur [0 ; +[. (1 pt)
b) Etudier les variations de 𝑓’, puis dresser le tableau de variation de 𝑓’ sur [0 ; +[. (0,5+0,5 pt)
c) En déduire le signe de 𝑓’ sur [0 ; +[. (0,5 pt)
2) Etudier les variations de 𝑓 sur ]–  ; −1[. (0,5 pt)
3) Dresser le tableau de variation de 𝑓. (0,5 pt)
4) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique  et que 1    2. (0,5+0,5 pt)
5) Montrer que la courbe (Cf) admet une asymptote oblique (D) que l’on déterminera, puis
étudier la position de (D) par rapport à la courbe (Cf). (0,5+0,5 pt)
6) Construire les asymptotes, puis la courbe (Cf). (1,75 pt)
COMPILATION DES
EPREUVES DU
BACCALAUREAT DE
MATHEMATIQUES :

PARTIE C : ELEMENTS DE CORRECTIONS

M. DIOP LFSEL

Source : http://terminales.examen.sn/
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MATHEMATIQUES

CORRECTION
Correction de l’exercice 1.

1. a. En désignant par b le terme central de la progression arithmétique et par r sa raison, on


peut écrire : a = b − r et c = b + r.
Les
 autre données se traduisent alors par :
X
 p(X = k) = 1
ea + eb + ec
 b −r
e e + eb + eb er = 1

= 1

 c’est à dire Soit


k∈ −1,1,2 1.ea − 1.eb + 2.ec = 1 eb e−r − eb + 2eb er = 1
E(X) = 1
En faisant la différence membre à membre et en simplifiant par eb , on trouve er = 2 soit r = ln 2.
La première équation devient alors :
1 2 2
( + 1 + 2)eb = 1 c’est à dire eb = ⇒ b = ln .
2 7 7
2 1 2 4
Ensuite a = b − r = ln − ln 2 ⇒ a = ln et c = b + r = ln + ln 2 ⇒ c = ln .
7 7 7 7
Pour calculer la variance, calculons d’abord E(X 2 ).
1 2 4 19
E(X 2 ) = 12 ea + (−1)2 eb + 22 ec = + + 4 = .
7 7 7 7
2 2 19 12
Alors V (X) = E(X ) − (E(X)) = − 1 ⇒ V (X) = .
7 7
1
2. a. xG = (1.xA + 2xB + 4xC ) = 1 donc G = A.
7h
1 −→ −−→ −−→ i
b. ϕ(G) = GA2 + 2GB 2 + 4GC 2 .
7
Soit, en se souvenant que G = A :
1 h −− → −→ i 1 12
ϕ(G) = 2AB 2 + 4AC 2 = (2.4 + 4.1) ⇒ ϕ(G) = = V (X) .
7 7 7
On peut écrire en utilisant la relation de Schales et en développant :
1 h −−→ −→ 2 −−→ −−→ 2 −−→ −−→ 2 i
ϕ(M ) = (M G + GA) + 2(M G + GB) + 4(M G + GC)
7h
1 −−→ −→ −−→ −→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ i
ϕ(M ) = M G2 + GA2 + 2M G.GA + 2(M G2 + GB 2 + 2M G.GB) + 4(M G2 + GC 2 + 2M G.GC)
7
−−→2 1 h−→2 −−→ −−→ i 1 −−→ h−−→ −−→ −−→i
ϕ(M ) = M G + GA + 2GB 2 + 4GC 2 + .2M G. M G + 2GB + 4GC .
7 7
M A T H E M A T I Q U E S 4 /12 08 G 18 bis A 02
Correction proposée par les auteurs Séries : S1-S3
4
h du 1er groupe
Epreuve i
Le troisième du second membre est nul parce que G est le barycentre du système (A, 1), (B, 2), (C, 4) .
−−→
Donc, ϕ(M ) = M G2 + ϕ(G). √
−−→2 9 7
La relation ϕ(G) = 3 est alors équivalente à : M G = ou M G = 3 .
7 7
Par conséquent

(Γ) = M1 , M2 où M1 et M2 sont les deux points de (∆)
√ √
7 7
dont la distance au point A est −3 et 3
7 7
Correction de l’exercice 2.
1 1 1
1. a. On a, pour tout réel x compris entre k et k + 1 : ≤ ≤ .
Z k+1 Z k+1 k+1
Z k+1 x k
1 1 1
Puis en intégrant : dx ≤ dx ≤ dx.
kZ k +1 k x k k
k+1
1 1 1
c’est à dire ≤ dx ≤ .
k+1 k x k
Z k+1
1 h ik+1 k+1 1
b. dx = ln x = ln(k + 1) − ln k = ln = − f (k).
k x k k k
2. a. En réduisant le deuxième membre au même dénominateur, on obtient :
a b (a + b)x + a
+ =
x x+1 x(x + 1)
Donc a et b sont tels que ∀x 6= 0 et −1, (a + b)x + a = 1. Alors a + b = 0 et a = 1 ; ce qui entraı̂ne
b = −1.
1 1 1
Par conséquent = −
x(x + 1) x x+1
2n 2n 2n
X 1 Xh 1 1 i Xh i 1
3. a. On a Un = = − = αk − αk+1 avec αk = .
k(k + 1) k k+1 k
k=n k=n k=n
n+1
Donc en procédant à une ittération : Un = αn − α2n+1 = . Ensuite lim Un = 0 .
n(2n + 1) n7→+∞
b. Dans les inégalités de la question 1.a., remplaçons l’intégrale par sa valeur tirée de la question
1.b.
1 1 1
≤ − f (k) ≤ .
k+1 k k
ce qui permet d’encadrer f (k) :
1 1
0 ≤ f (k) ≤ −
k k+1
Puis sommons membre à membre ces inégalités depuis k = n à 2n, on obtient la relation de-
mandée :
2n 2n
X X 1 1
0≤ f (k) ≤ − = Un
k k+1
k=n k=n
2n
X
Comme lim Un = 0, le théorème des gendarmes permet de conclure que lim f (k) = 0 .
n7→+∞ n7→+∞
k=n
c. La relation établie dans la question 1.b. donne par sommation :
M A T H E M A T IQ U E S 5 /12 08 G 18 bis A 02
Correction proposée par les auteurs Séries : S1-S3
5
Epreuve du 1er groupe
2n Z k+1 2n 2n
X dx X 1 X
= − f (k)
k x k
k=n k=n k=n
ou en faisant intervenir la relation de Schales pour les intégrales :
Z 2n+1 2n
dx X
= Sn − f (k)
n x
k=n
Ensuite en intégrant :
X2n
ln(k + 1) − ln k = Sn − f (k)
k=n
2n
X 2n + 1
Finalement f (k) = Sn − ln .
n
k=n
2n
X 2n + 1
Puisque lim f (k) = 0 et lim ln = ln 2, on en déduit que lim Sn = ln 2
n7→+∞ n7→+∞ n n7→+∞
k=n

Correction de l’exercice 3.

1. a. Le point P ′ est tel que


f (P ) = t ◦ r(P ) = t(P ) = P ′ .
−−→ −→
Donc le point P ′ est entièrement défini par la relation P P ′ = JQ ;
P ′ est tel que JP P ′ Q soit un parallélogramme .
Le point Q′ est tel que
f (Q) = t ◦ r(Q) = t(R) = Q′ .
−−→ −→
Donc le point Q′ est entièrement défini par la relation RQ′ = JQ ;
Q′ est tel que JQQ′ R soit un parallélogramme .
La droite (IJ) est une droite des milieux pour le triangle P QR, donc JIR a même nature que
P QR :
JIR est équilatéral direct
La droite (JQ) est la médiatrice du segment [P, R] parce que le triangle P QR est équlatérale.
Donc, puisque J est le milieu de [Q, Q1 ], l’image P Q1 R du triangle équilatérale direct P QR par la
symétrie orthogonale d’axe (P R) est un triangle équilatérale indirect.
−−→ −→ π
r est la rotation de centre P et d’angle (P Q, P R) = . Donc r(R) = Q1 .
3
Ensuite, f (R) = t ◦ r(R) = t(Q1 ) = J ⇒ f (R) = J .
π
On sait que f = t ◦ r est une rotation de même angle que r c’est à dire .
3
La relation f (R) = J et JIR est équilatéral direct entraı̂ne que le centre de f est I.
π
f est la rotation de centre I et d’angle
3
On en déduit, puisque f (P ) = P que le triangle IP P ′ est équilatéral direct .

M A T H E M A T I Q U E S 6 /12 08 G 18 bis A 02
Correction proposée par les auteurs Séries : S1-S3
6
Epreuve du 1er groupe

Ω R
Q1

J I Q′

P Q

P′
2.
Antécédent Ω J R I
Image par s Ω P I P ′
−→ −→ −→ −→ π
a. L’angle de s est (JR, P I) = (P J, P I) L’angle de s est −
√ 6
PI π 3
Le rapport de s est . Or P I = P R cos = 2JR . Donc
JR
√ 6 2
le rapport de s est 3 .
−→ −→ −→ −→ −→ −→ −→ −→ π π π
On a (RI, IP ′ ) = (IQ, IP ′ ) = (IQ, IP ) + (IP , IP ′ ) = − + = − angle de s.
2 3 6
IP ′ IP √
= = 3 rapport de s.
RI RI
Les trois conditions :

s(R) = I
 −→ −→′


(RI, IP ) = angle de s suffisent pour dire que s(I) = P ′
 IP ′

 = rapport de s
RI
b. Puisque les similitudes planes directes conservent les angles, on peut lire dans le tableau
−→ − → −→ −→
précédent que : angle de s = (ΩR, ΩI) = (JR, P I).
−→ −→ −→ −→
Or (JR, P I) = (P R, P I) parce que le point J appartient au segment [P, R].
−→ −→ −→ −→
Donc (ΩR, ΩI) = (P R, P I)
et comme les quatre points Ω, R, P et I ne sont pas alignés, ils sont cocycliques.
π −→ −→
De même − = angle de s = (ΩJ, ΩP ).
6
D’un autre côté, la droite (Q1 J) étant la bissectice du triangle équilatérale indirect P Q1 R, l’angle
−−→ −−→ π
(Q1 J, Q1 P ) vaut − .
6
M A T H E M A T IQ U E S 7 /12 08 G 18 bis A 02
Correction proposée par les auteurs Séries : S1-S3
7
Epreuve du 1er groupe
−→ −→ −−→ −−→
On en déduit que (ΩJ, ΩP ) = (Q1 J, Q1 P ) puis que les points Ω, J, P et Q1 sont cocycliques
En résumé, le point Ω appartient à l’intersection des deux cercles C1 et C2 ; où C1 est le cercle
contenant les points P, I et R et C2 le cercle contenant les points P, J et Q1 .
De plus le point Ω est différent de P parce que Ω est fixé par s et P non.
Ces conditions définissent parfaitement le point Ω
Correction du problème.
1. a. Nous sommes en présence d’une équation différentielle linéaire homogène à coefficients
constants de degré un ou deux selon que m est égal à 0 ou non.
L’équation caractéristique est :
c
(Em ): mr 2 + 2r + 2 = 0
- Si m = 0, (Em c ) est une équation du premier degré. Sa seule racine est r = −1.
0
La solution générale de l’équation (Em ) est alors y = ke−t , k constante réelle.
- Si m 6= 0, (Em c ) est une équation du second degré dont le discriminant réduit est ∆′ = 1 − 2m.
1 c ) a une racine double r = − 1 = −2.
* Si ∆′ est égal à 0 c’est à dire m = , l’équation (Em 0
2 m
−2t
La solution générale de l’équation (Em ) est alors y = (at + b)e , a et b constantes réelles.
1 c ) a deux racines réelles simples
* Si ∆′ est > 0 c’est à dire m < , l’équation (Em
√ √ 2
−1 + 1 − 2m −1 − 1 − 2m
r1 = et r2 = .
m m
La solution générale de l’équation (Em ) est alors y = aer1 t + ber2 t , a et b constantes réelles.
1 c ) a deux racines complexes simples
* Si ∆′ est < 0 c’est à dire m > , l’équation (Em
√ 2 √
−1 + i 2m − 1 −1 − i 2m − 1 1
conjuguées z1 = = α + iβ et z2 = = α − iβ avec α = − et
√ m m m
2m − 1
β= .
m
La solution générale de l’équation (Em ) est alors y = eαt (a cos βt + b sin βt), a et b constantes
réelles.
b. Notons h la solution de (E1 ) dont la courbe passe par le point A et admet en ce point une
tangente parallèle à la droite d’équation y = −x.
On doit alors avoir h(0) = 1 et h′ (0) = −1.
1
Ici m = 1 est > à , donc h s’écrit : h(t) = e−t (a cos t + b sin t), a et b constantes réelles.
h 2 i
h′ (t) = (b − a) cos t − (b + a) sin t e−t .
Les conditions satisfaites par h deviennent :
h(0) = a = 1 et h′ (0) = b − a = −1 c’est à dire a = 1 et b = 0, puis h(t) = cos t e−t
h π 3π i
2. La fonction f est continue et dérivable dans I = − , et ∀t ∈ I, f ′ (t) = −(cos t + sin t)e−t
2 2
(déjà calculé dans la question précédante).
π
L’équation cos t + sin t = 0 est équivalente à cos(t − ) = 0. Ses solutions dans R sont telles que
4
π π 3π
t − = + kπ, k ∈ Z soit t = + kπ, k ∈ Z.
4 2 4
3π π
Les solutions de cette équation dans I sont alors t0 = et t1 = − .
4 4
Cette équation et la dérivée f ′ ont les mêmes zéro.
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8
Epreuve du 1er groupe
Pour déterminer le signe de f ′ on peut résoudre des inéquations trigonométriques.
Mais on peut aussi dire que dans tout intervalle où f ′ ne s’anulle pas, elle garde un signe constant
parce qu’elle est continue. C’est une application très pratique du théorème des valeurs intermédiaires.
√ π
π h π πi π 3 1
− appartient à l’intervalle I1 = − , − ′
et f (− ) = ( − )e 3 est > 0, donc f ′ est > 0
3 2 4 3 2 2
dans I1 . h π 3π i
0 appartient à l’intervalle I2 = − , et f ′ (0) = −1 est < 0, donc f ′ est < 0 dans I2 .
h 3π 4 3π4i
π appartient à l’intervalle I3 = , et f ′ (π) = e−π est > 0, donc f ′ est > 0 dans I3 .
4 2
Voici le tableau de variations de f .

t π π 3π 3π
− −
2 4 4 2
f′ + 0 − 0 + √ 3π
2 −
0 s=− e 4
r 2
√ π
f 2
r= e4
2
0 s

Et voici les courbes représentatives de f , u et v.


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9
Epreuve du 1er groupe

1.5

(Cf ) 1

0.5

(Cu )

0
π π 3π
−2 − 0 2 π 4
2 2 2

(Cv )

3. a. Pour tout k appartenant à Z et tout t appartenant à R, g(t + 2kπ) = e−t−2kπ cos t parce que
la fonction cosinus est périodique de période 2π.
Donc g(t + 2kπ) = e−2kπ g(t).
En dérivant cette dernière expression par rapport à t on obtient :
g′ (t + 2kπ) = e−2kπ g′ (t).
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10
Epreuve du 1er groupe
En particulier pour tout t appartenant à I et tout k appartenant à Z, g′ (t + 2kπ) = e−2kπ f ′ (t).
Cette relation permet de déterminer parfaitement le signe de g′ dans R.
Plus précisément : h 3π
h π π i 3π i
Si t appartient à un intervalle du genre − + 2kπ, − + 2kπ ou + 2kπ, + 2kπ , k ∈ Z,
2 4 4 2
alors g′ (t) est positif
h π 3π i
Si t appartient à un intervalle du genre − + 2kπ, + 2kπ , k ∈ Z, alors g′ (t) est positif
4 4
b. Un point M de coordonnées (t, u(t)) appartient à Γ ∩ Cu si et seulement si u(t) = g(t) c’est
à dire cos t = 1 ou t = 2kπ, k appartenat à Z, et alors u(t) = e−2kπ .
Donc Γ ∩ Cu = M (2kπ, e−2kπ ), k ∈ Z
Un point M de coordonnées (t, v(t)) appartient à Γ ∩ Cv si et seulement si v(t) = g(t) c’est à
dire cos t = −1 ou t = (2k + 1)π, k appartenat à Z, et alors v(t) = e−(2k+1)π .
Donc Γ ∩ Cv = M ((2k + 1)π, e−(2k+1)π ), k ∈ Z .
c. En un point M (2kπ, e−2kπ ) commun à Γ et à Cu , la pente de la tangente à Γ est
g′ (2kπ) = e−2kπ g′ (0) = e−2kπ f ′ (0) = −e−2kπ et la pente de la tangente à Cu est
u′ (2kπ) = −e−t = −e−2kπ .
t=2kπ
Les deux tangentes ayant même pente et passant par le point M sont confondues.
En un point M ((2k + 1)π, e−(2k+1)π ) commun à Γ et à Cv , la pente de la tangente à Γ est
g′ ((2k + 1)π) = e−2kπ g′ (π) = e−2kπ f ′ (π) = e−(2k+1)π et la pente de la tangente à Cu est
u′ ((2k + 1)π) = e−t = e−(2k+1)π .
t=(2k+1)π
Les deux tangentes ayant même pente et passant par le point M sont confondues.
d. 0 ≤ cos t e−t ≤ e−t . Or lim e−t = 0.
t7→∞
Le théorème des gendarmes permet de conclure que lim g(t) = 0.
t7→∞

π π
4. a. Pour simplifier posons rk = − + kπ, sk = + kπ de sorte que
Z sk 2 2
ak = gk (t) dt ;
rk
ensuite
 intégrons une première fois par parties en posant :
u(t) = e−t ⇒ u′ (t) = −e−t
v ′ (t) = cos t ⇐ v ′ (t) = sin t
h is k Z s k
Alors ak = sin t e−t + sin t e−t dt
rk rk
intégrons
 une deuxième fois par parties en posant :
u(t) = e−t ⇒ u′ (t) = −e−t
v ′ (t) = sin t ⇐ v ′ (t) = − cos t
h is k h is k Z s k
Alors ak = sin t e −t + − cos t e −t − cos t e−t dt.
rk rk rk
h
−t
is k 1h is k
c’est à dire ak = (sin t − cos t) e − ak ou ak = (sin t − cos t) e−t .
rk 2 rk
Or cos rk = cos sk = 0 et sin rk = (−1)k+1 et sin sk = (−1)k .
1 h i 1 h i
Donc ak = (−1)k e−sk − (−1)k+1 e−rk = (−1)k e−sk + e−rk
2 2
1 h −π πi
ak = (−1)k e−kπ e 2 + e 2
2
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11
Epreuve du 1er groupe
n π πi
X 1h −
b. sn = Ch e −kπ
avec Ch = e 2 + e2 .
2
k=0
La somme est la somme des n + 1 premiers termes de la progression géomtrique de premier terme
1 et de raison e−π .
1 − e−(n+1)π
Donc sn = Ch .1. .
1 − e−π
Puisque lim e−(n+1)π = 0, la suite (sn ) admet une limite et cette limite est égale à :
n7→+∞
1
s = lim sn = Ch .
n7→+∞ 1 − e−π
sn représente l’aire géométrique du domaine plan délimité par l’axe des abscisses, la verticale
π π
d’équation x = − , la verticale d’équation x = + nπ et la courbe représentative de g.
2 2
s représente l’aire géométrique du domaine plan délimité par l’axe des abscisses, la verticale
π
d’équation x = − et la courbe représentative de g.
2
5. a. x′t = −(cos t + sin t) e−t
et yt′ = (cos t − sin t) e−t .
π √
On a : x′t = −(cos t + sin t) e−t = − cos(t − ) 2e−t
4
π √
et yt′ = (cos t − sin t) e−t = − sin(t − ) 2e−t .
4
′ π √ −t 3π √ −t
xt = cos(π + t − ) 2e = cos(t + ) 2e et
4 4
π √ 3π √ −t
yt′ = sin(π + t − ) 2e−t = sin(t + ) 2e .
4 4
π 3π
Les zéro de x′ sont t1 = − et t2 = .
4 4
π
Le zéro de y ′ est t3 = .
4
On détermine les signes de x′ et y ′ par la méthode utilisée pour déterminer le signe de f ′ .
Voici le tableau de variations conjointes.
π π π 3π 3π
t − −
2 4 4 4 2
x′ + 0 − − 0 +

r 0

x s

0 t
s

y −r −t

v u

y′ + + 0 − −

√ π √ π √ 3π 3π π
2 2 − 2 −
r= e4 s= e 4 t=− e 4 u = −e 2

v = −e 2
2 2 2
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Correction proposée par les auteurs Séries : S1-S3
12
Epreuve du 1er groupe
1
Voici la courbe (Λ)( ).
1 (T0 )

−1 00 1 2 3 4

−1 (Λ)

−2 (Ts0 )

−3

−4

−5 π
La tangente (Ts0 ) au point de paramètre s0 = − est la droite passant par le point de coordonnées
2
(0, −e 0 ) et dont un vecteur directeur a pour coordonnées (x′s0 , ys′ 0 ) = (e−s0 , e−s0 ) ou (1, 1).
−s

La tangente (T0 ) au point de paramètre 0 est la droite passant par le point de coordonnées (1, 0)
et dont un vecteur directeur a pour coordonnées (x′0 , y0′ ) = (−1, 1).

→ − →
b. Rapellons que θ étant un réel, le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, i , j ) et en
désignant par Mθ le point de cordonnées (λ cos θ, λ sin θ), λ > 0 alors θ est une mesure de l’angle
→ −−−→

( i , OMθ ).
→ −−→

On en déduit que ( i , OMt ) ≡ t.

→ 3π √ −t 3π √ −t
V t a pour coordonées x′t = cos(t + ) 2e et yt′ = sin(t + ) 2e .
4 4
→ −
− → 3π
Donc ( i , Vt ) ≡ t + .
4
−−→ − → −−→ − → → −
− → 3π
Puis (OMt , Vt ) = (OMt , i ) + ( i , Vt ) ≡ .
4

1La courbe (Λ) est une spirale. Son équation polaire est : r = e−t
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 3 09 G 18bis A 01
. . Durée: 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 - Coeff. 8
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal: 628 05 59 .
Téléfax (221) 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES

Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrées unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
EXERCICE 1 (4 pts).
Pendant l’année scolaire, la cantine d’un lycée propose souvent du riz.
Le premier jour de l’année, il y’a deux 2 chances sur 5 qu’elle propose du riz.
Si elle en propose un jour, il y a une chance sur 3 qu’elle en propose le lendemain.
Si elle n’en propose pas un jour, il y a une chance sur 3 qu’elle n’en propose pas le lendemain.
On appelle Jn l’événement ”la cantine propose du riz le nième jour” et Kn l’événement
”la cantine n’en propose pas le nième jour”.
Soit pn la probabilité de l’événement Jn .
   
1. Déterminer p J2 /J1 et p J2 /K1 . En déduire p2 . 0,25+0,5+0,5=1,25 pt

1 2
2. Montrer que pn = − pn−1 + . 0,75 pt
3 3
1
3. Soit (un )n∈N∗ la suite définie par un = pn − .
2
a) Montrer que (un )n∈N∗ est une suite géométrique dont on donnera le premier terme et la
raison. 0,5 pt
b) Calculer un puis pn en fonction de n. 0,5 +0,25= 0,75 pt
c) Un élève de l’établissement, fin mathématicien, ne mange à la cantine que les jours
pairs.
Montrer qu’à chaque fois qu’il se rend à la cantine la probabilité qu’il a de manger du riz
1 8
est comprise entre et . 0,75 pt
2 15
EXERCICE 2 (4 pts). Dans un système de numération de base a, on considère les nombres
A = 211, B = 312 et C = 133032.
1. Expliquer pourquoi a doit être strictement supérieur à 3. 0,25 pt
2. a) Sachant que C = A × B, montrer que a3 − 3a2 − 2a − 8 = 0. 0,5 pt
b) En déduire que a divise 8. 0,25 pt
c) Déterminer alors a. 0,5 pt
3. L’écriture d’un nombre dans le système décimal est 214, écrire ce nombre dans
la base 4. 0,25 pt
4. Dans cette question on suppose que a = 4.
a) Ecrire A, B et C dans le système décimal. 0,75 pt
b) Montrer alors que C = A × B = ppcm (A, B).
En déduire que l’équation : Ax + By = 1 a1 des solutions dans Z2 . 0,25+0,5=0,75 pt
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
2M A T H E M A T I Q U E S 2 /3 Epreuve du 1er groupe
.
5. On considère dans Z2 l’équation : 37x + 54y = 1. .
a) Vérifier que (19, −13) est une solution de cette équation. 0,25 pt
b) Résoudre cette équation. 0,5 pt
PROBLEME (12 points).
Le problème est composé de trois parties A, B et C.
Les parties B et C peuvent être traitées indépendamment de la partie A

→ − →
Le plan euclidien (P ) est muni d’un repère orthonormé R = (O, i , j )
On appelle fa la fonction numérique de la variable réelle x définie par :
x
fa (x) = ,
ax − a + 1
où a est un réel différent de 0 et de 1.
On note Ca la courbe représentative de fa dans le repère R.
Partie A: (5,5 pts)

1. a) Montrer que l’application ϕ de (P ) dans (P ) définie analytiquement par :


 ′
x = −y + 1
y ′ = −x + 1
est la composée d’une symétrie orthogonale et d’une translation que l’on précisera. 0,5 pt
b) Déterminer l’ensemble de définition Dfa de fa et montrer que la courbe Ca est globale-
ment invariante par ϕ.
0,5 pt
2. a) Montrer que toutes les courbes Ca passent par deux points fixes indépendants de a.
0,25 pt
b) Déterminer les points fixes de fa , c’est à dire les réels ℓ tels que fa (ℓ) = ℓ. 0,25 pt
3. a) Etudier les variations de fa ; on discutera suivant les valeurs de a. 0,5 pt
b) Construire dans le repère R les courbes C−2 , C0,5
(On prendra pour unité graphique 1 cm). 0,5+0,25=0,75 pt
c) Construire dans un même repère orthonormé d’ unité graphique 2 cm les courbes C1,5
et C2 . 0,25+0,25=0,5 pt
4. Soit F la fonction de ] − ∞, 1[ dans R définie par :
Z 1 Z 1
F (a) = fa (x) dx et F (0) = x dx.
0 0
a) Montrer que pour tout a < 1 et a 6= 0, la fonction x 7→ ax − a + 1 est strictement
positive dans [0, 1].
Etablir alors que la fonction F est définie sur ] − ∞, 1[. 0,25+0,25=0,5 pt
b) En faisant le changement de variable t = ax − a + 1, vérifier que pour tout a différent
de 0 et strictement inférieur à 1 on a :
1 1−a
F (a) = + 2 ln(1 − a).
a a
Déterminer alors lim− F (a) et lim F (a). 0,25 × 3=0,75 pt
a→1 a→−∞
c) Démontrer que pour tout a différent de 0 et strictement inférieur à 1 on a :
∀x ∈ [0, 1], fa (x) ∈ [0, 1].
0,25 pt
d) En utilisant le résultat de la question c), montrer que pour tout a différent de 0 et
strictement inférieur à 1 on a :
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 3 /3 Epreuve du 1er groupe3
.
∀x ∈ [0, 1], |fa (x) − x| ≤ |a|. .

Calculer alors lim F (a) − F (0) puis lim F (a).


a→0 a→0
La fonction F est-elle continue au point 0 ? 0,25 × 3=0,75 pt
Partie B: (4 pts)
 1 1
On note Ωa le point de coordonnées 1 − , dans le repère R et on considère les vecteurs
a a

→ 1 −→ − → 1 −→ − →
e1 = √ ( i − j ) et − →
e2 = √ ( i + j )
2 2
1. a) Montrer que R = (Ω , −
a a

e ,−
1

e ) est un repère orthonormé du plan.
2 0,25 pt
b) Soit M un point du plan de couple de coordonnées (x, y) dans le repère R. Appelons
(X, Y ) son couple de coordonnées dans le repère Ra . En utilisant la relation vectorielle :
−−→ −−→ −−−→
OM = OΩa + Ωa M , montrer que :
 1 1
 x = 1 − + √ (X + Y )

a 2
1 1
 y = + √ (−X + Y )

a 2
0,5 pt
2 2(a − 1)
2
c) Vérifier que la courbe (Ca ) a pour équation Y − X = dans le repère Ra .
a2
0,5 pt

d) Déterminer la nature de Ca ; préciser ses sommets Sa et Sa suivant les valeurs de a.
0,25+0,5=0,75 pt
2. Soit (D) la droite d’équation y = −x + 1 dans le repère R.
Montrer que (Ca ) a ses sommets sur (D) si et seulement si a < 1. 0,5 pt
3. On suppose que a > 1.
a) Calculer en fonction de a les distances Ωa Sa et Ω2 Ωa .
Pour calculer Ωa Sa , on peut se placer dans le repère Ra .
Pour calculer Ω2 Ωa , on peut se placer dans le repère R. 0,25 +0,25 =0,5 pt
b) En appliquant le théorème de pythagore au triangle Ω2 Ωa Sa , calculer Ω2 Sa ; 0,5 pt
c) En déduire que les sommets de Ca sont sur un cercle de centre Ω2 dont on précisera le
rayon. 0,5 pt
Partie C: (2,5 pts)
Dans cette partie, a est un élément de l’intervalle ]0, 1[.
Soit u0 un élément de [0; 1] et (un ) la suite définie par son premier terme u0 et par la
relation de récurrence : un+1 = fa (un ).
1. a) Montrer que la fonction fa est strictement croissante dans [0, 1].
Quel est l’image de l’intervalle [0, 1] par fa ? 0,25 +0,25=0,5 pt
b) Montrer que la suite (un ) est partout définie et que ∀n ∈ N, un ∈ [0, 1].
Que peut-on dire de la suite (un ) si u0 = 0 ? Si u0 = 1 ? 0,5+0,25+0,25=1 pt
2. On suppose que u0 est différent de 0 et 1.
a) Vérifier que la suite (un ) est strictement monotone. 0,5 pt
b) En déduire qu’elle est convergente et calculer sa limite. 0,25 +0,25=0,5 pt
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
4M A T H E M A T I Q U E S 4 /3 Epreuve du 1er groupe
.
1. CORRECTION .

Proposée par les auteurs 1


EXERCICE 1. Pour chaque jour n, posons Ωn = Jn ∪ Kn .
Cette réunion disjointe car les deux événements Jn et Kn sont contraires
2
Les données du problème se traduisent par : p1 = p(J1 ) = et pour tout jour n de l’année
5
différent du premier jour :
  1   1
p Jn /Jn−1 = et p Kn /Kn−1 = .
3 3
  1
1. ✉ p J2 /J1 =
3
      2
p J2 /K1 = 1 − p K2 /K1 ⇒ p J2 /K1 = .
3
✉ Pour trouver la troisième valeur, écrivons :
J2 = J2 ∩ Ωh 1 = J2 ∩ (J1 ∪ K1 ) = (J2 ∩ J1 ) ∪ (J2 ∩ K1 ).
Alors p(J2 ) = p (J2 ∩ J1 ) ∪ (J1 ∩ K1 )] = p(J2 ∩ J1 ) + p(J1 ∩ K1 )
   
p(J2 ) = p J2 /J1 p(J1 ) + p J2 /K1 p(K1 )
3
Et comme p(K1 ) = 1 − p(J1 ) = :
5
    
p(J2 ) = p J2 /J1 p(J1 ) + p J2 /K1 1 − p(J1 )
12 23 8
+
p(J2 ) = ⇒ p(J2 ) =
35 35 15
3
Puisque J1 et K1 sont contraires, p(K1 ) = 1 − p(J1 ) =
5
12   
Par conséquent p(J2 ) = p + J2 /J1 p(J1 ) + p J2 /K1 p(K1 )
35
2. Comme dans la question précédente, écrivons :
Jn = Jn ∩hΩn−1 = Jn ∩ (Jn−1 ∪ Kn−1 ) = (Jn ∩ Jn−1 ) ∪ (Jn ∩ Kn−1 ).
Alors p(Jn ) = p (Jn ∩ Jn−1 ) ∪ (Jn−1 ∩ Kn−1 )] = p(Jn ∩ Jn−1 ) + p(Jn−1 ∩ Kn−1 )
   
p(Jn ) = p Jn /Jn−1 p(Jn−1) + p Jn /Kn−1 p(Kn−1 )
   
Et comme p(Kn−1 ) = 1 − p(Jn−1 ) et p Jn /Kn−1 = 1 − p Kn /Kn−1
  h  i 
p(Jn ) = p Jn /Jn−1 p(Jn−1 ) + 1 − p Kn /Kn−1 1 − p(Jn−1 )
h     i  
p(Jn ) = p Jn /Jn−1 + p Kn /Kn−1 − 1 p(Jn−1 ) + 1 − p Kn /Kn−1
1 1 1
p(Jn ) = ( + − 1)p(Jn−1 ) + 1 −
3 3 3
1 2
pn = − pn−1 +
3 3

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09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 5 /3 Epreuve du 1er groupe5
.
1 1 2 1 1 1 2 1 1 .
3. a) ✉ un = pn − = − pn−1 + − = − un−1 − + − = − un−1
2 3 3 2 3 2 3 2 3
1 1 1
(un ) est donc la suite géométrique de premier terme u1 = p1 − = − et de raison −
2 10 3
 1 n−1 1  1 n−1
b) ✉ un = − u1 ⇒ un = − − .
3 10 3
1 1  1 n−1 1
✉ pn = u n + ⇒ pn = − − + .
2 10 3 2
1 1 1
4. La probabilité que cet élève a de manger du riz est mn = p2n = + .
10 3 2n−1 2
1 1 1 1 1 1 1  4 1
mn+1 − mn = − = − 1 = − 2n+1 . Cette quantité étant
10 32n+1 10 32n−1 10 32n−1 32 53
1
négative, la suite (mn ) est décroissante. De plus mn ≥ (D’ailleurs la limite de la suite (mn )
2
1
est .)
2
1 1 8
Par conséquent ≤ mn ≤ m0 = p2 c’est à dire ≤ p2n ≤
2 2 15
EXERCICE 2.
1. Chacun des entiers qui interviennent dans l’écriture d’un nombre en base a doit être
strictement inférieur à a. Comme l’entier 3 intervient dans l’écriture de C, on a a > 3.
2. a) ✉ Les données du problème se traduisent par

(1.1) A = 2 × a2 + 1 × a1 + 1 × a0
B = 3 × a2 + 1 × a1 + 2 × a0
C = 1 × a5 + 3 × a4 + 3 × a3 + 0 × a2 + 3 × a + 2 × a0
La relation C = AB signifie alors :
6a4 + 5a3 + 8a2 + 3a + 2 = a5 + 3a4 + 3a3 + 3a + 2
soit a5 − 3a4 − 2a3 − 8a2 = 0
ou a3 − 3a2 − 2a − 8 = 0
b) ✉ La relation a3 − 3a2 − 2a − 8 = 0 se traduit par a(a2 − 3a − 2) = 8 ; ce qui entraı̂ne
que a divise 8, l’autre facteur étant T (a) = a2 − 3a − 2.
c) ✉ a étant un diviseur de 8 strictement supérieur à 3 vaut nécessairement 4 ou 8.
Si a était égal à 8, le facteur T (a) serait égal à 38 et non à 1.
On vérifie ensuite que pour a = 4 on a bien a(a2 − 3a − 2) = 8.
3. Faisons les divisions euclidiennes successives :
214 4
14 53 4
2 13 13 4
1 1 3 4
3 0
Le nombre qui s’écrit 214 dans la base 10 à pour écriture 3112 dans la base 4.
Vérification ! ! On a bien : 3 × 43 + 1 × 42 + 1 × 41 + 2 × 40 = 214
4. a) ✉ Puisque a = 4, les relations ?? deviennent :
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.
.

A = 2 × 42 + 1 × 41 + 1 = 37
B = 3 × 42 + 1 × 41 + 2 = 54
C = 1 × 45 + 3 × 44 + 3 × 43 + 3 × 4 + 2 = 1998
Soit A = 37, B = 54, C = 1998
b) ✉ On a A = 37 est premier, B = 54 = 2. 33 .
Donc ppcm (A, B) = 37.2. 33 = A.B = C.
On en déduit aussi pgcd (A, B) = 1.
La propriété pgcd (A, B) = 1 garantit l’existence des solutions de l’équation Ax + By = 1.
5. a) ✉ A.19 + B.(−13) = 1 donc le couple (x0 , y0) = (19, −13) est bien solution de
l’équation Ax + By = 1.
b) ✉ La solution générale de l’équation est (x, y) = (x0 + kB, y0 − kA), k ∈ Z

S = (19 + 54k, −13 − 37k), k ∈ Z
PROBLEME.
Partie A:
1. a) ✉ notons s l’application de (P ) dans (P ) définie analytiquement par :
 ′
x = −y
y ′ = −x
et t l’application de (P ) dans (P ) définie analytiquement par :
 ′
x = x+1
y′ = y + 1
s est la symétrie orthogonale d’axe la deuxième bissectrice,
t la translation de vecteur −

u (1, 1) et ϕ = t ◦ s
(Attention ! ! ϕ n’est pas égal à s ◦ t.)
b) ✉ Soit M(x, y) un point de (Ca ) ( c’est à dire tel que x ∈ Dfa et y = fa (x) ) et
M ′ (x′ , y ′ ) son image par ϕ. Il faut montrer que y ′ = fa (x′ ).
x′ = −y + 1 appartient à Dfa .
ax − a + 1
En effet a(−y + 1) − a + 1 est égal à (a − 1) = a − 1, il ne peut donc être nul
ax − a + 1
puisque a 6= 1. De plus
−y + 1 −y + 1
fa (x′ ) = fa (−y + 1) = =
a(−y + 1) − a + 1 −ay + 1
x
− +1 (−x + 1)(−a + 1)
= ax − a + 1 = = −x + 1 = y ′
x −a + 1
−a +1
ax − a + 1
2. a) ✉ Cherchons un point A(x0 , y0) tel que pour toute valeur du paramètre a, A appartient
à Ca c’est à dire x0 ∈ Dfa et y0 = fa (x0 ).
On doit avoir :
 x0
∀a ∈ R∗ \ 1 , y0 =
 ax0 − a + 1
Soit ∀a ∈ R∗ \ 1 , (x0 y0 − y0 )a + y0 − x0 = 0
Pour cela, il faut et il suffit que
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MATHE MATIQU ES 7 /3 Epreuve du 1er groupe7
   .
y0 − x0 = 0 y0 = x0 y0 = x0 .
c’est à dire 2 ou
x0 y0 − y0 = 0 x0 − x0 = 0 x0 = 0 ou 1
En résumé :
Les courbes Ca passent toutes par les points O(0, 0) etA1 (1, 1)
b) ✉ Cherchons un point ℓ (dépendant éventuellement de a) fixé par fa , c’est à dire tel
que ℓ ∈ Dfa et fa (ℓ) = ℓ.

On doit avoir : = ℓ c’est à dire a(ℓ2 − ℓ) = 0. Donc ℓ = 0 ou 1 puisque a est
aℓ − a + 1
non nul.
Les points fixes de fa sont 0 et 1
3. a) ✉ fa (x) est une fraction rationnelle, Dfa est l’ensemble des réels qui n’annulent pas
son dénominateur :
a − 1
Df a = R \
a
1
✉ La fonction fa est définie et continue dans Dfa et lim fa (x) = lim fa (x) =
x→−∞ x→+∞ a
a−1
Lorsque x tend vers x0 = , le dénominateur de fa (x) tend vers 0 et son numérateur
a
vers le réel non nul x0 .
Pour calculer lim fa (x), il faut connaı̂tre le signe de fa (x) quand x tend vers x0 .
x→x0
Le signe de fa (x) est celui du trinôme T (x) = x(ax − a + 1) dont les racines sont 0 et
x0 . Ce trinôme a le signe de a à ”l’extérieur des racines” et le signe de −a à ”l’intérieur des
racines”
Le réel x0 a même signe que le trinôme (a − 1)a ; donc il est < 0 si a appartient à ]0, 1[ et
> 0 sinon ; ce qui motive la discussion suivante.
✇ Si a est > 1, alors x0 est > 0 et T (x) a le signe de a ( c’est à dire est > 0 ) dans
]x0 , +∞[ et le signe de −a dans ]0, x0 [
Par conséquent : lim+ fa (x) = +∞ et lim− fa (x) = −∞
x→x0 x→x0
✇ Si a ∈]0, 1[, alors x0 est < 0 et T (x) a le signe de a ( c’est à dire est > 0 ) dans ] − ∞, x0 [
et le signe de −a dans ]x0 , 0[
Par conséquent : lim+ fa (x) = −∞ et lim− fa (x) = +∞
x→x0 x→x0
✇ Si a est < 1, alors x0 est > 0 et T (x) a le signe de a ( c’est à dire est < 0 ) dans
]x0 , +∞[ et le signe de −a dans ]0, x0 [
Par conséquent : lim+ fa (x) = −∞ et lim− fa (x) = +∞.
x→x0 x→x0
En résumé : 
+∞ si a > 1
lim+ fa (x) =
x→x0 −∞ sinon

−∞ si a > 1
lim− fa (x) =
x→x0 +∞ sinon
✉ La fonction fa est dérivable dans Dfa et
−a + 1
∀x ∈ Dfa , fa′ (x) =
(ax − a + 1)2
La dérivée a donc le signe de 1 − a. Plus précisément :
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.
✌ Si 1 − a > 0 c’est à dire a < 1, alors ∀x ∈ Dfa , fa′ (x) > 0. .
✌ Si 1 − a < 0 c’est à dire a > 1, alors ∀x ∈ Dfa , fa′ (x) < 0.
Voici les tableaux de variation de fa selon a.

x
T.V de x → , a < 1 et a 6= 0
ax − a + 1
x −∞ x0 +∞

f′ + +
1
+∞
a
f
1
−∞
a
x
T.V de x → , a>1
ax − a + 1
x −∞ x0 +∞

f′ − −
1
+∞
a
f
1
−∞
a

Et voici les courbes demandées

5
a < 1 et a 6= 0
4
S0.5 ′
• C−2
3

• 2 C0.5
Ω0.5
(D)
1 S0.5 ′
• S−2

0
−3 −2 −1 0 1 • 2 3 4 5
Ω−2
−1 S−2

−2

−3
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MATHE MATIQU ES 9 /3 Epreuve du 1er groupe9
.
.

a>1

1 S1.5• C2
S2
C1.5

Ω1.5 •
Ω2

S1.5 ′
0• ′
−1 0S2 1 2

−1

4. a) ✉ La fonction ϕ est strictement monotone par ce que sa dérivée est le réel non nul
a. Par conséquent, pour tout x appartenant à [0, 1], ϕ(x) est compris entre ϕ(0) = 1 − a et
ϕ(1) = 1, réels strictement positifs. ϕ est donc strictement positif dans [0, 1] en particulier ϕ
est non nul dans [0, 1].
Ainsi la fonction x → fa (x) qu’il faut intégrer est définie et continue dans [0, 1] ; de ce fait
l’intégrale F (a) est bien définie si a est non nul.
Z 1
1
F (0) est défini par l’énoncé et F (0) = x dx =
0 2
b) Le changement de variable t = ax + 1 − a donne
1 1  a−1  1h
Z it=1
F (a) = 2 1+ dt = 2 t + (a − 1) ln t
a 1−a t a t=1−a
1 1−a
F (a) = + 2 ln(1 − a)
a a
1 1
Lorsque a tend vers 1− , h = 1 − a tend vers 0+ et F (a) = + 2 h ln h tend vers 1 car
a a
lim+ h ln h = 0.
h→0

lim F (a) = 1
a→1−

1 h2 ln h
Lorsque a tend vers −∞, h = 1 − a tend vers +∞ et F (a) = + tend vers
h + 1 (h + 1)2 h
h2 ln h
0 car lim = 1 et lim = 0.
h→+∞ (h + 1)2 h→+∞ h

lim F (a) = 0
a→−∞
i 1h
c) ☞ Si a < 0, alors [0, 1] est inclus dans − ∞, 1 − , intervalle dans lequel la fonction
a
fa est continue et strictement croissante.
Donc si a < 0, alors ∀x ∈ [0, 1], fa (x) ∈ [fa (0), fa (1)] = [0, 1].
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MATH EMA TIQU ES
10 10 /3 Epreuve du 1er groupe
.
i 1 h
.
☞ Si 0 < a < 1, alors [0, 1] est inclus dans 1 − , +∞ , intervalle dans lequel la fonction
a
fa est continue et strictement croissante.
Donc si 0 < a < 1, alors ∀x ∈ [0, 1], fa (x) ∈ [fa (0), fa (1)] = [0, 1].
d) On a pour tout x ∈ [0, 1] :
−ax2 + ax −x2 + x x
|fa (x) − x| = = |a| ≤ |a| = |a|fa (x) ≤ |a|
ax − a + 1 ax − a + 1 ax − a + 1
e) Maintenant on peut écrire :
Z 1  Z 1 Z 1
0 ≤ |F (a) − F (0)| = fa (x) − x dx ≤ fa (x) − x dx ≤ |a| dx = |a|
0 0 0
et le théorème des gendarmes donne :
lim F (a) − F (0) = 0
a→0

Autrement dit
1 2
lim F (a) = F (0) =
a→0 2
Par conséquent F est continue en 0.
Partie B:
1. a) ✉ Pour prouver que Ra est un r.o.n, il suffit de vérifier que k− →
e1 k2 = −

e2 k2 = 1 et

→ −

e2 . e2 = 0.

→ 2 1 −→ − →2 1 − →2 −
→− → − →2 
k e1 k = i − j = i −2 i j + j =1
2 2
1 − → − → 2 1 − →2 −
→−→ − →
k−→
 
e2 k2 = i + j = i +2 i j + j 2 =1
2 2 

→ −
→ 1 −
→ − →  −→ − → 1 −
→2 − →
e1 . e2 = i − j . i + j = i − j2 =0
2 2
.
b) ✉ Soit M un point de coordonnées (x, y) dans le repère R et de coordonnées (X, Y )
dans le repère Ra .
−−→ −−→ −−−→
De la relation OM = OΩa + Ωa M on tire :

→ −
→  1 −
→ 1− →
x i +y j = 1− i + j + X− →e1 + Y −

e2
a a

→ −
→  1 −
 → 1− → 1 −
→ − →  1 − → − →
x i +y j = 1− i + j +√ X i − j +√ Y i + j
a a 2i 2

→ −
→ h 1 1 → h1
− 1 i−

x i + y j = 1 − + √ (X + Y ) i + + √ (−X + Y ) j
a 2 a 2
Par conséquent

 1 1
 x = 1 − + √ (X + Y )

(1.2) a 2
1 1
 y =
 + √ (−X + Y )
a 2
2. Par un développement limité de a → ln(1 − a) au voisinage de 0 à l’ordre 2 on peut trouver la lim F (a)
a→0
1 1−a 1 a→0 1
en prenant l’expression F (a) = + ln(1 − a). On trouve F (a) = + o(1) −→ .
a a2 Z 2 2
1 Z 1
1
Ou dire après l’avoir légitimé : lim F (a) = lim fa (x) dx = x dx =
a7→0 0 a7→0 0 2
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 11 /3 Epreuve du 1er groupe 11
.
c) ✉ Soit M un point de coordonnées (x, y) dans le repère R et de coordonnées (X, Y ) .
dans le repère Ra .
M ∈ Ca ⇔ y = f (x)
1 1
1 − + √ (X + Y )
1 1 a 2
⇔ + √ (−X + Y ) = 
a 2 1 1 
a 1 − + √ (X + Y ) + 1 − a
a 2
1 1
1 − + √ (X + Y )
1 1 a 2
⇔ + √ (−X + Y ) = a
a 2 √ (X + Y )
2
a 2 1
⇔ (Y − X 2 ) = 1 −
2 a
2 2 2(a − 1)
⇔ Y −X =
a2
La courbe Ca a donc pour équation dans le repère Ra :

2(a − 1)
(1.3) Y 2 −X 2 =
a2
d) ✉ Puisque le paramètre a est différent de 1, le réel a − 1 est non nul ; nous reconnaissons
donc l’équation réduite d’une hyperbole.
Plus précisément :
☞ Si a − 1 est > 0 c’est à dire si a > 1, alors
 p2(a − 1) 2
M ∈ Ca ⇔ Y 2 − X 2 =
|a|
☞ Si a − 1 est < 0 c’est à dire si a < 1 (et a 6= 0), alors
 p2(1 − a) 2
M ∈ Ca ⇔ Y 2 − X 2 = −
|a|
p
2|a − 1|
En résumé en posant α = :
|a|
(1.4)
Y 2 X2

☞ Si a > 1, alors M ∈ C ⇔ − 2 =1

a

α2 α



Les sommets Sa et Sa ont pour coordonnées respectives (0, α) et (0, −α) dans le repère Ra


X2 Y 2
☞ Si a < 1, alors M ∈ C ⇔ − 2 =1

a

α2 α



Les sommets Sa et Sa ont pour coordonnées respectives (α, 0) et (−α, 0) dans le repère Ra

2. ✉ Les axes de l’hyperbole Ca sont les axes de coordonnées du repère Ra .


Elles ont pour équations respectives dans le repère Ra : X = 0 (axe des ordonnées) et
Y = 0 (axe des abscisses).
On obtient à partir des relations ??, en faisant la somme puis la différence :
 2
 √ Y +1
 = x+y
2
2 2
 √ X +1+
 = x−y
2 a
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATH EMA TIQU ES
12 12 /3 Epreuve du 1er groupe
.
.

( √
Y = 2(x + y − 1)
(1.5) √ 2
X = 2(x − y − 1 − )
a

2
Donc dans le repère R l’axe des ordonnées de Ra a pour équation : x − y − 1 − = 0
a
et l’axe des abscisses de Ra a pour équation : x + y − 1 = 0.
L’axe des abscisses du repère Ra est donc la droite (D)
Pour que les sommets soient sur la droite (D) il faut et il suffit que cette droite soit
2
Y2
”X
l’axe focal c’est à dire que l’équation réduite de Ca soit de la forme − 2 = 1” .
ba2
On en déduit en utilisant ?? que pour que les sommets soient sur (D) il faut et il suffit
que a soit < 1.

3. Pour calculer Ωa Sa plaçons-nous dans le repère Ra .


Dans ce repère, les coordonnées de Ωa sont (0, 0) et ceux des sommets Sa et Sa ′ sont les
−−−→
couples (0, α) et (0, −α) ; donc Ωa Sa a pour coordonnées (α, 0) et Ωa Sa = α :
p
2|a − 1|
Ωa Sa = Ωa Sa ′ =
a
Pour calculer Ω2 Ωa plaçons-nous dans le repère R.
 1 1 1 1
Dans ce repère, les coordonnées de Ωa sont 1 − , et ceux de Ω2 sont le couple , ;
a a r  r 2 2
−−−→ 1 1 1 1 1 1 2 (a − 2)2
donc Ω2 Ωa a pour coordonnées ( − , − ) et Ω2 Ωa = 2 − = ⇒
2 a a 2 2 a 2a2
√ |a − 2|
Ω2 Ωa = 2
2a
Les points Ω2 et Ωa étant les centres des hyperboles C2 et Ca sont sur les axes des ces
hyperboles en particulier ils sont tous les deux sur l’axe (D).
Les points Sa et Ωa étant respectivement un sommet et le centres de l’hyperbole Ca sont
sur l’axe focal de Ca .
Comme les axes de Ca sont perpendiculaires en Ωa , le triangle Ω2 Ωa Sa est rectangle en Ωa .
On en déduit en appliquant le théorème de pythagore que :
(a − 2)2 2(a − 1)
Ω2 Sa 2 = Ω2 Ωa 2 + Ωa Sa 2 = + ⇒
2a2 a2

2 ′ 2 1
Ω2 Sa = Ω2 Sa =
2

2
Par conséquent ∀a > 1, Sa et Sa appartiennent au cercle de centre Ω2 et de rayon

2

4. a) Déjà fait, voici le tableau de variation de fa .


09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 13 /3 Epreuve du 1er groupe 13
.
x .
T.V de x → , 0<a<1
ax + 1 − a
1
x −∞ 1− 0 1 +∞
a
f′ + +
1
+∞
a
f 1
1 0
−∞
a

D’après le tableau de variation, l’image de l’intervalle [0, 1] est lui-même.


b) Raisonnons par récurrence pour montrer la propriété :
Pn : ”un est défini et un appartient à [0, 1] ”
✇ Initialisation : ”u0 est défini et u0 appartient à [0, 1] ” (données de l’énoncé). P0 est donc
vrai.
✇ Héritage : Supposons la propriété vérifiée jusqu’à un rang n donnée ; en particulier que
Pn soit vraie, c’est à dire ”un est défini et un appartient à [0, 1] ”.
Alors puisque fa ([0, 1]) = [0, 1], un+1 = fa (un ) appartient à [0, 1]. La propriété Pn+1 est
vérifiée.
Les points fixes de fa étant 0 et 1 :
✉ Si u0 = 0 , alors pour tout entier n, un = 0 ; la suite (un ) est constante.
✉ Si u0 = 1, alors pour tout entier n, un = 1 ; la suite (un ) est constante.
5. a) ✉ Si u0 est différent de 0 et 1, il en est de même de un pour tout n ; et alors
∀n ∈ N, fa (un ) ∈]0, 1[.
Pour tout entier naturel n on a :
u2n − un
un+1 − un = fa (un ) − un = a. = a(un − 1)fa (un )
aun − a + 1
un+1 − un est donc strictement négatif parce que un − 1 < 0 et fa (un ) > 0.
La suite (un ) est strictement décroissante.
b) ✉ La suite (un ) étant bornée par 0 et 1 et monotone, converge vers un réel ℓ apparte-
nant à [0, 1].
A partir de la relation 0 < un+1 = fa (un ) < u0 < 1 on obtient par passage la limite :
0 ≤ ℓ = fa (ℓ) ≤ u0 <1
ℓ est donc un point fixe de fa différent de 1 : ℓ = 0.
La suite (un ) converge vers 0
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 15 10 G 18bis A 01
. . Durée: 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 - Coeff. 8
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal: 628 05 59 .
Téléfax (221) 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES

Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

EXERCICE 1 (4 points).
Dans le plan orienté, on considère deux points distincts A et B. Sur la figure, on prendra
8 cm comme longueur du segment [AB].
MA
1. Etudier et construire l’ensemble E des points M du plan tels que = 4.
MB
0,5 pt +0,25 pt
−−→ −−→ π
2. Etudier et construire l’ensemble F des points M du plan tels que (MA, MB) = [2π].
4
0,5 pt +0,25 pt
3
3. Soit C l’image de B par la rotation de centre A et d’angle π et D l’image de B par
4
3
l’homothétie de centre A et de rapport . On désigne par s la similitude directe transformant
4
A en B et C en D.
a) Déterminer le rapport et l’angle de s. 0,5 pt +0,5 pt
b) On note I le centre de la similitude s. Exprimer IB en fonction de IA et donner une
−→ −→
mesure de l’angle (IA, IB). En déduire la position du point I et le placer sur la figure.
0,25 pt x 4
c) Démontrer que I appartient au cercle circonscrit au triangle ACD. 0,5 pt
EXERCICE 2 (4 points).
On rappelle la propriété connue sous le nom de petit théorème de Fermat : ”Si p est un
nombre premier et a un entier naturel premier avec p, alors ap−1 ≡ 1[p].”
1. a) Démontrer que 193 est un nombre premier. 0,75 pt
b) Soit a un entier naturel inférieur à 192. Montrer que a192 ≡ 1[193]. 0,5 pt
2. On considère l’équation
(E) : 83x − 192y = 1 où x et y sont des entiers relatifs.
a) Vérifier que le couple (155, 67) est solution de (E). 0,5 pt
b) Résoudre l’équation (E). 0,75 pt
3. On note A l’ensemble des 193 entiers naturels inférieurs ou égaux à 192 et on considère
les deux fonctions f et g définies de la manière suivante :
à tout entier a de A, f associe le reste de la division euclidienne de a83 par 193;
à tout entier a de A, g associe le reste de la division euclidienne de a155 par 193.
1
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.
.

a) Démontrer g(f (a)) ≡ a83×155 [193]. En déduire que pour tout a ∈ A on a : g f (a) = a.
0,5 pt +0,5 pt
b) Déterminer f ◦ g. 0,5 pt
PROBLEME (12 points).
Partie A
Soit a un réel non nul, u et v deux fonctions deux fois dérivables sur R et telles que :
 ′
u = v
(0.1)
v ′ = au
1. a) Montrer que u et v vérifient l’équation différentielle
(0.2) y ′′ − ay = 0
0,25 pt + 0,25 pt
b) résoudre l’équation (0.2) selon les valeurs de a. 0,75 pt
2. On suppose que a = 1. Déterminer u et v sachant que u(0) = 3 et v(0) = 0. 0,75 pt
Partie B
→ −
− →
Le plan P est muni d’un repère orthonormé (O, i , j ) (unité graphique 2 cm).
Soit (Γ) l’ensemble des points M de P dont les coordonnées (x, y) vérifient :
 3 t −t

 x(t) = e + e
2


(0.3) t≥0
 3 
 y(t) = et − e−t

2
L’objet de cette partie est de calculer l’aire du domaine plan délimité par (Γ) et les droites
d’équation y = 0, x = 3 et x = 5.
1. a) Démontrer que (Γ) est une partie de la conique dont une équation est :
(0.4) x2 − y 2 − 9 = 0
0,5 pt
b) Préciser la nature de cette conique ainsi que ses éléments géométriques caractéristiques.
Construire (Γ). 0,5 pt + 0,5 pt

f: R → R √ g : R∗ → R
2. Soit et x 9 .
x 7→ x − x2 − 9 x 7→ +
2 2x
a) Etudier les variations de f .   0,75 pt
b) Montrer que la restriction de f à l’intervalle I = 3, +∞ est une bijection de I sur un
intervalle J à préciser. On note ϕ cette restriction. 0,25 pt
−1
c) Démontrer que pour tout x élément de J, on a : ϕ (x) = g(x). 0,5 pt

− → −
d) Tracer Cϕ , courbe représentative de ϕ dans le repère (O, i , j ). Expliquer comment
obtenir Cϕ−1 , courbe représentative de ϕ−1 dans ce repère, à partir de Cϕ . Tracer Cϕ−1 .
0,25 pt x 3
 
3. Soit β un élément de 0, 3 et α = g(β).
Z 3 α
β2 9 9 β
Z
a) Calculer g(x) dx et en déduire que f (x) dx =− − ln .
β 3 4 4 2 3
[Indication : On pourra interpréter ces deux intégrales comme des aires.]
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.
0,25 pt+0,75 pt .
b) En déduire l’aire du domaine plan délimité par (Γ) et les droites d’équation y = 0, x = 3
et x = 5. 0,75 pt
Partie C
On considère la suite (un )n∈N telle que :

u0 = 5
(0.5)
un+1 = g(un) si n ∈ N
On se propose de calculer de trois façons différentes la limite de la suite (un ).
1. a) Etudier les variations de g puis montrer que
g(un) − g(un−1)
∀n ∈ N, un > 3 et ∀n ∈ N∗ , > 0.
un − un−1
0,5 pt + 0,25 pt + 0,25 pt
b) Déterminer le signe de u1 − u0 puis montrer que la suite (un ) est monotone.
0,25 pt + 0,25 pt
c) En déduire que la suite (un ) est convergente et déterminer sa limite.
0,25 pt + 0,25 pt
2. a) En appliquant le théorème des accroissements finis à la fonction g dans un intervalle
approprié, montrer que
g(un) − 3 1
∀n ∈ N, <
un − 3 2
En déduire que
1
∀n ∈ N∗ , un − 3 < n−1 .
2
Montrer que la suite (un ) est convergente et déterminer sa limite.
0,5 pt + 0,25 pt + 0,25 pt
b) Déterminer une valeur possible de n pour que un − 3 ≤ 10−3 . 0,25 pt
un − 3
3. Pour tout n ∈ N on pose : vn = .
un + 3
a) Montrer que (ln vn ) est une suite géométrique dont on donnera le premier terme et la
raison. 0,5 pt
b) Exprimer alors un en fonction de n et calculer la limite de (un ). 0,5 pt + 0,25 pt

CORRECTION
EXERCICE 1.
M ∈E ⇔ MA = 4 MB
⇔ MA2 = 16 MB 2
−−→2 −−→
1. Soit M un point du plan. ⇔ MA = 16 MB 2
−−→2 −−→
⇔ MA − 16 MB 2 = 0
−−→ −−→ −−→ −−→
⇔ (MA − 4 MB)(  MA + 4 MB) =0 
Faisons intervenir les barycentres G1 et G2 des systèmes (A, 1); (B, −4) et (A, 1); (B, 4)
respectivement. Alors
−−→ −−→
M ∈ E ⇔ G 1 A .G 2 B = 0
E est donc le cercle de diamètre [G1 G2 ].
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.
π .
2. L’ensemble F est l’arc capable défini par les points A, B et l’angle θ= .
4
Soit T l’unique demi droite d’origine θ telle que pour tout point P de T , on a :
−→ −→
(AP , AB) = θ. Désignons par H l’intersection de la médiatrice de [AB] avec la perpendicu-
laire à T passant par A et par C le cercle de centre H et de rayon HA.
Alors F est l’arc de C d’extrémités A et B tel que F et T
se trouvent dans des demi plans distincts de frontière la droite (AB).
3 −−→ 3 −→
3. a) D étant l’image de B par l’homothétie de centre A et de rapport , on a AD = AB.
4 4
−−→ 1 −→
on en déduit que DB = AB.
4
3
C étant l’image de B par la rotation de centre A et d’angle π, on a AC = AB et
4
−→ −→ 3
(AB, AC) π
4
Dans le tableau suivant les points de la deuxième ligne sont les images spar s des points
de la première ligne.
A C I
B D I
1
DB AB 1
Le rapport de s est = 4 = et son angle est modulo 2π :
CA CA 4
−→ −−→ −→ −−→ −→ −−→ −→ −→ 3 π
(AC, BD) = (AC, −DB) = π + (AC, DB) = π + (AC, AB) = π − π =
4 4
1 π
Le rapport de s est et son angle est [2π]
4 4
IB IA
b) On a aussi = rapport de s c’est à dire = 4 ou I appartient à E
IA IB
−→ −→ −
→ −→ π
Puis (IA, IB) = angle de s c’est à dire (IA, IB) = ou I appartient à F .
4
I est donc le seul point d’intersection de E et de F .
−→ −→ −→ −→ π
On a encore (IC, ID) = angle de s c’est à dire (IC, ID) =
4
−→ −−→ −→ −→ −→ −−→ 3π
D’autre part (AC, AD) = (AC, AB) = − angle de s c’est à dire (AC, AD) = − .
−→ −→ −→ −−→ 4
On en déduit en faisant la différence (IC, ID) − (AC, AD) = π c’est à dire
−→ −→ −→ −−→
(IC, ID) = (AC, AD) [π].
Donc les points I, A, C et D sont coycliques, autrement dit I appartient au cercle circonscrit
au triangle ACD.
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.
.

C
(d′ )

I
θ

A D B
α G1
G2

(T ) (d)
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.
EXERCICE 2. .

1. a) Pour que 193 soit premier, il faut et il suffit qu’il soit non divisible par tout nombre
premier dont le carré est inférieur à 193. Ces nombres sont 2, 3, 5, 7, 11, 13 et aucun d’eux
ne divise 193.
b) 193 étant premier, est premier avec tout entier naturel strictement plus petit, en par-
ticulier, il est premier avec 192.
Il suffit d’appliquer le petit théorème de Fermat avec a = 193 et p = 192.

2. a) Le couple (x0 , y0 ) = (155, 67) est solution de (E) parce que 83.155 − 192.67 = 1.
b) Si (x, y) est une solution de (E) on peut écrire :

83.x0 − 192.y0 = 1
83.x − 192.y = 1
Puis en faisant la différence
83.(x − x0 ) − 192.(y − y0 ) = 0
c’est à dire
83.(x − x0 ) = 192.(y − y0 )
Or 83 est premier avec 192 parce que l’équation (E) a une solution (théorème de Bezout).
La relation précédente montre que 83 divise le produit 192.(y − y0 ) (en x − x0 parties) ;
comme il est premier avec 192, il divise y − y0 (théorème de Gauss).
Donc il existe un entier k tel que y − y0 = 83k soit y = y0 + 83k.
La relation 83.x − 192.y = 1 devient alors 83.x = 192.(y0 + 83k) + 1 = 83.(x0 + 192k) c’est
à dire x = x0 + 192k.
Ensuite on vérifie que n’importe quel couple du genre (x0 + 192k, y0 + 83k) est bien une
solution de (E).

L’ensemble des solutions de (E) est (155 + 192k, 67 + 83k), k ∈ Z

3. On utilisera la propriété suivante : Si a, b et n sont des entiers tels que


a ≡ b[n],
alors pour tout entier naturel k on a :
ak ≡ bk [n]

Posons A = 0, . . . 192 . Pour tout a ∈ A, f (a) et g(a) sont les seuls éléments de A tels
que :
f (a) ≡ a83 [193] (1)
et g(a) ≡ a155 [193] (2)
Puisque g(a) appartient à A, dans (2), on peut remplacer a par f (a) :
g(f (a)) ≡ f (a)155 [193]
Dans (1) utilisons la propriété citée avec k = 155 :
 155
f (a)155 ≡ a83 [193]
On obtient alors par transitivité de ≡:

g(f (a)) ≡ a83.155 [193] (3)


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MATHE MATIQU ES 7 /15 Epreuve du 1er groupe7
.
a) Reprenons la relation .
83.x0 + 192.y0 = 1
qui s’écrit aussi :
83.x0 = 1 + 192.y0
Cette relation permet d’avoir :
a83.x0 = a1+192.y0 = a (a192 ).67
Comme nous le savons déjà a192 ≡ 1[193]. Donc a83.155 = a83.x0 = a1+192.y0 ≡ a. 167 [193].
Finalement
a83.155 ≡ a[193] (4).
(3) et (4) entraı̂nent par transitivité :
g(f (a)) ≡ a[193]
g(f (a)) et a sont des éléments de A équivalents modulo 193.
Nous allons monter qu’ils sont égaux.
g(f (a)) et a sont des éléments de A entraı̂ne |g(f (a)) − a| ≤ 192
g(f (a)) ≡ a[193] signifie il existe un entier k tel que g(f (a)) − a = 193k.
On déduit de ces deux propriétés que 193|k| ≤ 192 c’est à dire k = 0 ou g(f (a)) = a.
Le même raisonnement montre que pour tout a ∈ A, on a : f (g(a)) = a.
Nous venons de démontrer que f ◦ g = g ◦ f = IA
PROBLEME. Partie A
1. a) Dans 0.1, en dérivant la première équation et en remplçant v ′ par sa valeur tirée de
la deuxième équation on obtient : u′′ = v ′ = au. Cette dernière équation est équivalente à :
u′′ − au = 0. La fonction u est donc solution de 0.2.
De même, dans 0.1, en dérivant la deuxième équation et en remplçant u′ par sa valeur
tirée de de la première équation on obtient : v ′′ = au′ = av. Cette dernière équation est
équivalente à : v ′′ − av = 0. La fonction v est donc solution de 0.2, équation différentielle
linéaire homogène du second ordre à coefficient constants.
b) l’équation caractéristique de 0.2 est r 2 − a = 0. √ √
• Si a > 0 l’équation caractéristique
√ √
a pour solutions a et − a. La solution générale de
′′ at at
y − ay = 0 est donc y = λe + µe ,λ et mu constantes arbitaires.
La fonction u étant solution de 0.2est√de √la forme√précédente.

La relation v = u′ donne alors v = λ a e a t − µ a e− a t .
La solution générale de 0.1 est donc
√ √
u = λ e a t√+ µ e− a t , √
√ √
v = λ a e a t − µ a e− a t , λ et µ ∈ R
√ √
• Si a < 0 l’équation caractéristique
√ a pour solutions
√ i −a et −i −a. La solution générale
de y ′′ − ay = 0 est donc y = λ cos −a t + mu sin −a t,λ et µ constantes arbitaires.
La fonction u étant solution de 0.2 est√de la forme√ précédente.
√ √

La relation v = u donne alors v = −λ −a sin −a t + µ −a cos −a t.
La solution générale de 0.1 est donc
√ √
u = λ cos √ −a t √ + µ sin −a √ t, √
v = −λ −a sin −a t + µ −a cos −a t, λ et µ ∈ R
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8M A T H E M A T I Q U E S 8 /15 Epreuve du 1er groupe
.
• Si a = 0 l’équation caractéristique a pour solution 0 . La solution générale de y ′′ − ay = 0 .
est donc y = λt + µ,λ et µ constantes arbitaires.
La fonction u étant solution de 0.2 est de la forme précédente.
La relation v = u′ donne alors v = λ.
La solution générale de 0.1 est donc
u = λt + µ,
v = λ, λ et µ ∈ R
2. Si a = 1, il existe deux constantes λ et µ telle
u = λ et + µ e−t
v = λ et − µ e−t
La relation u(0) = 3 et v(0) = 0 se traduit par
λ+µ = 3
λ−µ = 0
3
En faisant la somme et la différence, on trouve : λ = µ = .
2
Finalement
3 t 
u = e + e−t
2
3 t 
v = e − e−t
2
3. a) Un point M de coordonnée (x, y) appartient à Γ si et seulement si ∃t ∈ R :
 3 t −t

 x = 2 e +e


En élevant qu carré et en faisant la différence, on obtient
 3  
et − e−t

 y =
2
9  2t  9 
x2 − y 2 = e + e−2t + 2 − e2t + e−2t − 2 = 9
4 4
Par conséquent Γ est bien contenue dans la courbe d’équation x2 − y 2 − 9 = 0
b) Pour construire Γ il suffit de savoir que Γ est la partie C0 de la conique dont les points
ont des coordonnées positives.
Γ est contenue dans C0 car pour tout réel t ≥ 0, x(t) et y(t) sont positives.
Réciproquement, soit M(x, y) un point de C0 c’est à dire un point tel que :
 3 t −t

x = e + e

 x ≥ 0

2


y ≥ 0 et cherchons t ∈ R+ tel que
 y = 3 et − e−t
 2
x − y2 − 9 = 0

  
2
2 2
La relation x = y + 9 montre que x est ≥ 3.
3 1
En posant s = et on doit donc chercher un s ≥ 1 tel que x = s + = 0 c’est à dire
2 s
3s2 − 2xs + 3 = 0
1 √ 1 √
Les racines de cette dernière équation sont s1 = (x + x2 − 9) et s2 = (x − x2 − 9)
3 3
Les racines sont de même signe car leur produit est 1. La racine s1 est ≥ 1 ; en effet
1 √ 1
s1 = (x + x2 − 9) ≥ x ≥ 1. Donc la racine s2 est ≤ 1.
3 3
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MATHE MATIQU ES 9 /15 Epreuve du 1er groupe9
.
1 √ 1 √ .
On prendra donc s = s1 = (x + x2 − 9) c’est à dire t = ln (x + x − 9). Donc
2
3 3
C0 ⊂ Γ
Finalement C0 = Γ
6

2 Γ

1
S2 0 S1
−6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5 6
−1

−2

−3

−4

−5

−6

Partie B
1. a) Un réel x appartient à l’ensemble Df de définition de f si et seulement si x2 − 9 ≥ 0
c’est à dire x ∈] − ∞, 3] ∪ [3, +∞[.
Donc Df =] − ∞, 3] ∪ [3, +∞[
lim f (x) = −∞.
x7→−∞
Quand x 7→ +∞ nous sommes en présence d’une indétermination de la forme ” + ∞ − ∞”.
Pour lever cette indétermination, on peut écrire :
√ x2 − (x2 − 9) 9
f (x) = x − x2 − 9 = √ = √ ; donc lim f (x) = 0
x+ x −92 x + x2 − 9 x7→+∞

◦ ◦ x
La fonction f est dérivable sur Df =] − ∞, 3[ ∪ ]3, +∞[ et ∀x ∈Df , f ′ (x) = 1 − √
x2 − 9
Si x < −3 , la dérivée est > 0.
Si x > 3, la dérivée est < 0 car

x2 − 9 − x −9
f ′ (x) = √ =√ √  <0
x −9
2 x − 9 x2 − 9 + x
2
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MATH EMA TIQU ES
10 10 /15 Epreuve du 1er groupe
.
◦ .
On en déduit que la dérivée ne s’annule pas dans Df .
Au point 3, le taux d’accroissement est pour h > 0 :
√ r
f (3 + h) − f (3) h2 + 6h 6
τ (h) = = = 1+
h h h
+
Il a pour limite +∞ quand h tend vers 0 . La fonction f n’est donc pas dérivable à droite au
point 3 et on peut ajouter qu’au point de Cf dont l’abscisse est 3 il y a une demi-tangente
verticale.
Raisonnement analogue au point −3 ; en ce point le taux d’accroissement est pour h < 0 :
√ r
f (−3 + h) − f (−3) h2 − 6h 6
τ (h) = = =− 1−
h h h

Il a pour limite −∞ quand h tend vers 0 . La fonction f n’est donc pas dérivable à gauche au
point −3 et on peut ajouter qu’au point de Cf dont l’abscisse est −3 il y a une demi-tangente
verticale.
Voir le tableau de variation de f en fin de document.
b) La fonction f est continue et strictement décroissante dans l’intervalle I. Sa restriction
ϕ à cet intervalle est donc une bijection de I sur J = f (I) =] lim f (x) , f (3)] =]0, 3]
x7→+∞
c) Soit y ∈ J et cherchons x ∈ I tel
√ que f (x) = y.
∀y ∈ J f (x) = y ⇔  y = x − x2 − 9
x−y ≥ 0

(x − y) = x2 − 9
2


x−y ≥ 0
⇔ 2
−2xy + y = −9

 x−y ≥ 0
⇔ y 9
 x = +
2 2y
y 9
L’application réciproque de ϕ est donc définie par ∀y ∈ J, ϕ−1 (y) = + = g(y)
2 2y
Remarque 1.
1. Une fois que l’on sait que ϕ est bijective et puisque que la réciproque est donnée par
l’énoncé, il suffit de vérifier que ∀x ∈ J, g(x) ∈ I et f ◦ g(x) = x.
L’étude des variations de g montre bien que g(J) = I.
r
p x 9 x 9 2
∀x ∈ J, f ◦ g(x) = g(x) − g(x) − 9 = +
2 − + −9
r 2 2x 2 2x
x 9 x 9 2 x 9 x 9
∀x ∈ J, f ◦ g(x) = + − − = + − −
2 2x 2 2x 2 2x 2 2x
2
x 9 x −9 (x − 3)(x + 3)
Or x ∈]0, 3] ⇒ − = = ≤ 0 ; donc
2 2x 2x 2x
x 9  x 9
∀x ∈ J, f ◦ g(x) = + − − + =x
2 2x 2 2x
2. Si on n’a pas montré que ϕ est bijective, il est nécessaire de vérifier que
∀x ∈ J, g(x) ∈ I et f ◦ g(x) = x.
et ∀x ∈ I, f (x) ∈ J et g ◦ f (x) = x.
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Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 11 /15 Epreuve du 1er groupe 11
.
a) On a pour tout β ∈]0, 3[, .
3 h x2 9
Z i3
g(x) dx = + ln |x|
β 4 2 β

3
β2 9 9 β
Z
g(x) dx = − + − ln
β 4 4 2 3
Z α
Les courbes Cϕ et Cϕ−1 étant symétriques par rapport à la première bissectrice, f (x) dx
3
représente aussi l’aire du domaine plan ∆1 délimité par les droites (B ′ E), (C ′ D ′ ) l’axe des
ordonnées et la courbe Cϕ−1 .
Soit
Z ∆2 l’aire du rectangle B ′ F D ′ C ′ et ∆3 l’aire du rectangle ABEF . Alors :
α Z 3
f (x) dx = g(x) dx + ∆2 − ∆3
3 β
β2 9 9 β
= − + − ln + β(α − 3) − 3(3 − β)
4 4 2 3
β 2 27 9 β
= − − − ln + αβ
42 4 2 3
β 27 9 β  β 9 
= − − − ln + + β
4 4 2 3 2 2β
Z α
β2 9 9 β
Finalement f (x) dx = − − ln
3 4 4 2 3
b) Ici α = 5 donc β est tel que Z αg(β) = 5 c’est à dire β = f (5) = 1.

c) L’aire demandée est A = x2 − 9 dx en unités d’aire. 1
Z α√ 3

A = x2 − 9 dx
3Z α Z α
= − f (x) dx + x dx
3 3
β 2 9 9 β 1 h iα
= − + + ln + x2
4 4 2 3 2 3
β2 9 9 β 1 2
= − − + ln + α
4 4 2 3 2
β2 9 9 β 1  β 9 2
= − − + ln + +
4 4 2 3 2 2 2β
β2 81 9 β
= − + 2 + ln
8 8β 2 3
9
Et puisque β = 1, A = 10 − ln 3 unités d’aire
2
Partie C
1 x2 − 9
1. a) La fonction g est définie et continue sur R∗ et ∀x ∈ R∗ , g ′ (x) = .
2 x2
9
Z p Z Z
1. En faisant le changement de variable x = 3cht, on trouve : x2 − 9 dx = 9 sh2 t dt = ch2t −
r r2
 9  sh2t  9  9  x x2 x x√ 2 9 x x2 
1 dt = −t = shtcht − t = − 1 − Argch = x − 9 − ln + −1 =
2 2 √ 2 2 3 9 Z 53 p 2 2 3 9
x√ 2 9 x + x2 − 9 2
9
x − 9 − ln . Donc l’aire demandée est A = x − 9 dx = 10 − ln 3 u.a.
2 2 3 3 2
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Séries : S1- S3
MATH EMA TIQU ES
12 12 /15 Epreuve du 1er groupe
.
lim g(x) = +∞, lim g(x) = −∞, lim+ g(x) = +∞ et lim− g(x) = −∞ Voir le tableau .
x7→+∞ x7→−∞ x7→0 x7→0
de variation de g en fin de document.
Posons K = [3, +∞[. Le tableau de variation de g montre que g(K) = K.
Démonrons par récurrence que ∀n ∈ N, un > 3.
La propriété est vrai au rang 0 par ce que u0 = 5 > 3.
Supposons que la propriété soit vraie jusqu’à un rang n, en particulier un > 3 c’est à dire
un ∈ K. Alors un+1 = g(un ) ∈ g(K) = K.
Par conséquent la propriété est vraie pour tout n.
La fonction g étant strictement croissante dans K, son taux d’accroissement est strictement
positif dans K. Donc, puisque pour tout n ∈ N∗ , un et un−1 appartiennent à K, on a :
g(un) − g(un−1) un+1 − un
est strictement positif c’est à dire >0.
un − un−1 un − un−1
b) Les réels un+1 − un et un − un−1 ayant même signe, la suite (un+1 − un ) garde un signe
constant. Cela signifie que la suite (un ) est monotone.
5 9 13
Le signe de un+1 − un est alors celui de u1 − u0 = + − 5 = − < 0.
2 10 5
La suite (un ) est strictement décroissante.
La suite (un ) étant décroissante et minorée par 3, a une limite ℓ supérieure à 3.
c) Puisque la fonction g est continue dans K (c’est une fonction rationnelle dont le
dénominateur ne s’anulle pas dans K) la relation ∀n ∈ N, g(un ) = un+1 entraı̂ne g(ℓ) = ℓ
c’est à dire ℓ = −3 ou 3. Donc lim un = 3.
n7→+∞

2. a) Soient n un entier naturel non nul et appliquons le thérème des accroissements finis à
g(un−1) − g(3)
g dans l’intervalle [3, un−1 ] : il existe un réel x0 dans ]3, un−1 [ tel que = g ′ (x0 )
un−1 − 3
un − 3 1 9 un − 3 1
c’est à dire = − 2 . Donc <
un−1 − 3 2 2x0 un−1 − 3 2
En faisant le produit membre à membre de n = 1 à n = p entier supérieur à 1 on obtient :
n=p n=p
Y un − 3 Y1 up − 3  1 p 1
< c’est à dire après simplification < soit up − 3 < p−1
u
n=1 n−1
− 3 n=1 2 u0 − 3 2 2
1 1
Puisque lim = 0 et ∀p ∈ N∗ , 0 ≤ up − 3 < , le théorème des gendarmes permet
p7→+∞ 2p−1 2p−1
de conclure que lim |up − 3| = 0 c’est à dire lim up = 3.
p7→+∞ p7→+∞
1
b) La relation ∀n ∈ N∗ , 0 ≤ un − 3 < n−1 montre que pour que n soit tel que un − 3
2
1 1
soit inférieur à 10 , il suffit que n−1 ≤ 10−3 c’est à dire (n − 1) ln ≤ −3 ln 10 ou
−3
2 2
3 ln 10
n≥ + 1.
ln 2
 3 ln 10 
Finalement on peut prendre n = E + 1 + 1 = 11 ( 2)
ln 2

3. a) Examinons d’abord le rapport vn+1 .

2. On peut améliorer ce résultat en remarquant que ∀n ∈ N, un ∈]3, 5] et que dans ce intervalle, g ′ (x) =
1 9 1 9 8
− ≤ − = . En reprenant le même raisonnement avec cette nouvelle borne on trouve : n = 7
2 2x2 2 50 25
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 13 /15 Epreuve du 1er groupe 13
.
un 9 .
+ −3
un+1 − 3 2 2un u2 − 6un + 9 (un − 3)2
vn+1 = = = n2 = = vn2
un+1 + 3 un 9 un + 6un + 9 (un + 3)2
+ +3
2 2un
En prenant le logarithme on trouve ln vn+1 = 2 ln vn .
u0 − 3 2
La suite (ln vn ) est donc géométrique de raison 2 et de 1er terme ln v0 = ln = ln .
u0 + 3 5
 2 2n
b) Par conséquent ∀n ∈ N, ln vn = 2n ln v0 = ln .
5
2 n
Soit en posant q = : ∀n ∈ N, vn = q 2 .
5
Tirons maintenant un en fonction de vn :
un − 3 1 + vn
∀n ∈ N, vn = ⇔ un (1 − vn ) = 3vn + 3 ⇔ un = 3
un + 3 1 − vn
2n
1+q
Donc ∀n ∈ N, un = 3 .
1 − q 2n
Puisque q appartient à ]0, 1[, la suite q 2 a pour limite 0 quand n tend vers +∞. Donc
n

n
1 + q2
lim un = lim 3 n = 3.
n7→+∞ n7→+∞ 1 − q 2
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATH EMA TIQU ES
14 14 /15 Epreuve du 1er groupe
.
.

x −∞ −3 3 +∞

f′ + −

−3 3

−∞ 0

Z α
f (x) dx
Z3 3
g(x) dx
β

Cϕ−1

C′ α D′
Cg

F E
B′ 3

D

Aβ B3 Cα
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 15 /15 Epreuve du 1er groupe 15
.
.

x
−∞ −3 3 +∞

g′ + − − +

−3 +∞ +∞

+∞ −∞ 3
13 G 18 Bis A01
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 9
Durée : 4 heures
Série S1-S3 Coef 8
OFFICE DU BACCALAUREAT
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal : 628 05 59 .
Téléfax (221) 33 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES

Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

CORRECTION
Correction de l’exercice 1.
1. Puisque m = x + ix, m − i = x + i(x − 1) = i(x − 1 − ix) = i m − 1.
p
|m − i| = |i| |m − 1| = |m − 1| = x2 + (x − 1)2
Donc (m − i) (m − 1) = i m − 1(m − 1) = i |m − 1| 2 est bien imaginaire pur.
m(1 + i) = x(1 + i)2 = 2ix est bien imaginaire pur.
JM |m − i|
2. a. Le rapport de s est k = = = |m − i|.
JO 1
I ′M ′ I ′M ′
Puisque I et M ont pour images respectives I ′ et M ′ par s, on a : k = = ;
IM |m − 1|
donc I ′ M ′ = |m − 1||m − i|.
b. Le rapport de s ◦ s est k 2 = |m − i|2 .
J et O ont pour images respectives J et s ◦ s(O) = s(M) = M ′ par s ◦ s.
JM ′
On a donc : = rapport de s ◦ s = |m − i|2 ; donc JM ′ = JO|m − i|2 = |m − i|2 .
JO
c. D’après la première question on a :
I ′ M ′ = |m−1||m−i| = |m−i|2 = JM ′ .
3. a. Le centre de s étant le point J(i), l’écriture complexe de S est z ′ = a(z − i) + i, a
nombre complexe à déterminer. O a pour image M(m) se traduit par : m = a(−i) + i ; donc
a = (i − m)/i = 1 + im ; donc z ′ = (1 + im)(z − i) + i et
l’écriture complexe de S est : z ′ = (1 + im)z + m.
I ′ a pour affixe (1 + im) × 1 + m = m(1 + i) + 1.
M ′ a pour affixe (1 + im)m + m = m(2 + im).
Par conséquent :
−→
Le vecteur II ′ a pour affixe zI ′ − zI = m(1 + i) + 1 − 1
−→
Le vecteur II ′ a donc pour affixe = m(1 + i)
−−→
Le vecteur M ′ I ′ a pour affixe zI ′ − zM ′ = m(1 + i) + 1 − m(2 + im) = −im2 + (−1 + i)m + 1 =
i m2 − (1 + i)m − 1 = −i(m − i)(m − 1).
−−→
Le vecteur M ′ I ′ a donc pour affixe −i(m − i)(m −
1).
−→
4. Puisque m(1 + i) est imaginaire pur, le vecteur II ′ est un directeur de la droite (IK) ;
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 2 /9 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe

le point I ′ appartient donc à la droite (IK).


Puisque (m − i)(m − 1) est imaginaire pur, i(m − i)(m − 1) est réel pur,
−−→
le vecteur M ′ I ′ est donc orthogonal de la droite (IK).
On en déduit que le point I ′ est bien le projeté
 orthogonal de M ′ sur (IK).
a. La relation (2) devient M ′ J = d M ′ , (IK) .
Donc M ′ appartient à la parabole de foyer J et de directrice la droite (IK).

M′ I′
b
3

b
M
J
1 b b
K

0 b b
I
−5 −4 −3 −2 −1 0 O 1 2

−1

−2
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 3 /9 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3

Correction de l’exercice 2.
1.

(∆)
S
b

I
b

A H
b b

B
b

M
b

2. H appartient bien à la sphère de diamètre [AS] car le triangle AHS est rectangle en H.
3. Puisque M appartient au cercle C de diamètre [AB], (MB) est perpendiculaire à (AM).
De plus, ∆ = (AS) étant perpendiculaire au plan P est orthogonale à toute droite de ce
plan, en particulier à (BM).
La droite (BM) étant orthogonale à (AM) et (AS), est orthogonale au plan (AMS) défini
par ces deux droites.
On en déduit que (BM) est orthogonale à toute droite de ce plan, en particulier à (AH).
Comme par hypothèse (AH) est perpendiculaire à (MS), (AH) est orthogonale au plan
(BMS) défini par les deux droites (BM) et (MS).
4. (AH) étant orthogonale au plan (BMS) est orthogonale à (BS) et par hypothèse (AI) est
perpendiculaire à (BS) ; par conséquent (AHI) est le plan passant par I et perpendiculaire à
la droite (BS) c’est à dire (Π) : H appartient bien à (Π).
5. a. A appartient à (Σ) par hypothèse. I appartient à (Σ) car le triangle AIS est rectangle
en I. D’après la question 2, H appartient à (Σ).
Donc l’intersection de (Σ) et de (Π) est le cercle passant par les points A, I et H, lequel est
le cercle de diamètre [AI]. En effet (AH) étant perpendiculaire au plan BMS, est orthogonale
à toute droite de ce plan, en particulier à (HI)
b. H appartenant à (Σ) et à (Π) appartient à leur intersection Γ.
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 4 /9 Série S1-S3
4 Epreuve du 1er groupe

PROBLEME.
Partie A

1. a. Les candidats ont le choix entre deux méthodes :


Par dérivation . Par intégration ( par parties).
L’application En posantZ U = u et V ′ = e−mu on trouve :
x
Z x
−mu L(x) = ue−mu du
L : x 7→ ue du 0
1 −mu ix 1 x −mu
Z
0
h
= − ue + e du
a pour dérivée x 7→ xe−mx . m 0 m 0
L’application 1 1 h ix
= − xe−mx − 2 e−mu
x 7→ (αx + β)e−mx + 1/m2 m 1 m
1  −mx
0
1
= − x− 2 e + 2
a pour dérivée m m m
−mx Pour la deuxième égalité, on pose U = u2 et
x 7→ (−αmx + α − βm)e .
V ′ = e−muZ on x
trouve :
Il
 suffit donc d’avoir : M(x) = u2 e−mu du
−αm = 1
i.e 0
1 2 −mu ix 2 x −mu
Z
α − βm = 0 h
= − ue + ue du
α = −1/m et β = −1/m2 m 0 m 0
Z x 1 2
2 −mu = − x2 e−mx + L(x)
L’application M : x 7→ ue du a pour m 1 2
m
2  −mx 2
0 2
dérivée = − x − 2
x − 3
e + 3
m m m m
x 7→ x2 e−mx .
L’application
x 7→ (ax2 + bx + c)e−mx + 2/m2
a pour dérivée
x 7→ − amx2 + (2a − bm)x + b − cm e−mx .


Il suffit donc d’avoir :



 −am = 1
2a − bm = 0 i.e
 b − cm = 0

a = −1/m, b = −2/m2 et c = −2/m3


b. Puisque ≪ l’exponentielle l’emporte sur les polynômes ≫ et que m > 0 :
Z x
lim ue−mu du = lim (αx + β)e−mu + 1/m2 = 1/m2
x7→+∞ 0 x7→+∞
Z x .
2 −mu 2 −mu 3 3
et lim ue du = lim (ax + bx + c)e + 2/m = 2/m
x7→+∞ 0 x7→+∞

c. Puisque l’intégrale d’une fonction ϕ positive et continue sur un intervalle [a, b], a < b est
positive, dérivable et de dérivé ϕ, f et g sont positives, dérivables croissantes sur I.
Comme ∀u ∈ R+ , 0 < e−u ≤ eu , on a, en ajoutant eu puis en passant à l’inverse :
1 1 1
∀u ∈ R+ , u > u ≥ u.
e e +e −u 2e
- On en déduit en multipliant par u et en intégrant de 0 à x > 0 :
1 x −u
Z Z x
ue du ≤ f (x) ≤ ue−u du.
2 0 0
Le dernier membre est une fonction croissante de x et d’après le b. (avec m = 1) il a pour
limite 1 ; par conséquent, f est majorée, et comme elle est croissante, elle a une limite ℓ.
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 5 /9 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 5

1
On obtient alors par passage à la limite ≤ ℓ ≤ 1.
2
2
- On en déduit aussi en multipliant par u et en intégrant de 0 à x > 0 :
1 x 2 −u
Z Z x
u e du ≤ g(x) ≤ u2 e−u du.
2 0 0
Le dernier membre est une fonction croissante de x et d’après le b. (avec m = 1) il a pour
limite 2 ; par conséquent, g est majorée, et comme elle est croissante, elle a une limite s.
On obtient alors par passage à la limite 1 ≤ s ≤ 2.
d. Le changement de variable t = −u conduit à
Z −x Z −x
−t t
f (x) = − t
dt = dt = f (−x).
0 e +e
−t
0 e + et
−t

La fonction f est donc paire.


2. La fonction h est dérivable sur I et sa dérivée x 7→ h′ (x) = −x(ex + e−x ) est strictement
négative sur ]0, +∞[.
Comme h(0) = 2 et lim h(x) = −∞, h est une bijection de [0, +∞[ sur ]−∞, 2] qui contient
x7→+∞
0. L’équation h(x) = 0 admet une solution unique x0 .
On a h(1) = 2/e > 0 et h(1, 3) ∼ −0.47 < 0 (avec une machine à calculer), x0 appartient
bien à ]1; 1, 3[.
3. a. La fonction ϕ : x 7→ ex − x est continue et dérivable sur R et de dérivée x 7→ ex − 1.
Voici donc le T.V de ϕ.
x −∞ 0 +∞
ϕ (x)

− 0 +

❅ ✒
ϕ(x) ❅


1
Ce tableau montre que ∀x ∈ R, ϕ(x) ≥ 1 > 0, ce qui entraı̂ne ∀x ∈ R, ex > x.
x
La fonction f est dérivable sur R et ∀x ∈ R, f ′ (x) = x
e + e−x
On déduit de l’inégalité précédente que
x
∀x ∈ R, ex + e−x > ex > x, puis 1 > x = f ′ (x)
e + e−x
b. La fonction f étant continue et dérivable sur R, pour tout réel x non nul, on peut lui
appliquer le théorème des accroissements finis dans l’intervalle d’extrémités 0 et x : il existe un
f (x) − f (0)
réel c dans l’intervalle ouvert d’extrémités 0 et x tel que = f ′ (c) < 1.
x−0
On en déduit que,
si x > 0 alors f (x)<x.
Et si x < 0 alors f (x)>x (Relation évidente puisque f est positive).
Ces relations montrent que la courbe Cf est au dessous de la première bissectrice dans ]0, +∞[
et au dessus de la première bissectrice dans ] − ∞, 0[.
Comme f (0) = 0 et que les inégalités précédentes sont strictes, le réel 0 est bien la seule
solution de l’équation f (x) = x.
Remarque : La relation x > 0 ⇒ f (x)<x = |x| montre puisque f est paire que
x < 0 ⇔ −x > 0 ⇒ f (−x)< − x ⇔ f (x)< − x = |x|.
On a donc ∀x ∈ R∗ , 0<f (x)<|x|
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 6 /9 Série S1-S3
6 Epreuve du 1er groupe

Partie B
Fixons x dans R et, pour tout entier naturel n, appelons Pn la proposition :
n Z x Z x −(2n+2)u
X
p −(2p+1)u n+1 ue
f (x) − (−1) ue du = (−1) u
du
0 e +e
−u
p=0 0
Z x Z x Z x Z x
−u u −u −ue−2u
f (x) − ue du = u
du − ue du = u
du
0 e +e 0 e +e
−u −u
0 0
P0 est donc vraie.
Supposons la proposition vraie jusqu’à un entier n donné.
Alors
Xn+1 Z x
p
f (x) − (−1) ue−(2p+1)u du
p=0 0
n
X Z x Z x
p −(2p+1)u n+1
= f (x) − (−1) ue du − (−1) ue−(2n+3)u du
p=0 0 0
(Isolation du dernier terme de la somme)
Z x −(2n+2)u Z x
n+1 ue n+1
= (−1) u + e−u
du − (−1) ue−(2n+3)u du (car Pn est vraie)
0Z e 0
x
n+1 ue−(2n+4)u
= −(−1) u
du
0 e +e
−u
(Regroupement des intégrales et réduction au même dénominateur)
Z x −(2n+4)u
n+2 ue
= (−1) u
du
0 e +e
−u

La propriété est donc vraie au rang n + 1.


On en déduit que pour tout réel x positif :
X n Z x
p
f (x) − (−1) ue−(2p+1)u du
p=0 0
x n+1
(−1) ue −(2n+2)u
Z
≤ du
0 eu + e−u
x
ue−(2n+2)u
Z
= u + e−u
du
Z0 x e −(2n+2)u
ue
≤ du car le dénominateur est supérieur à eu
Z0 e u
x
= ue−(2n+3)u du
0
n
X Z x Z x
p −(2p+1)u
Ainsi f (x) − (−1) ue du ≤ ue−(2n+3)u du.
p=0 0 0

En tenant compte de la première partie (avec m = 2p + 1 et 2n + 3 respectivement), on peut


alors passer à la limite quand x tend vers +∞ et écrire 1 :
n
X 1 1
ℓ− (−1)p 2

p=0
(2p + 1) (2n + 3)2

Pour trouver une valeur approchée de ℓ à 10−1 près, il suffit de choisir n tel que
1. Cette relation est immédiatement obtenue comme conséquence de la règle de Leibniz sur les séries alternées
qui permet de majorer le reste de la série par la valeur absolue du premier terme négligé.
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 7 /9 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 7

1 10 − 3
≤ 10−1 i.e n ≥ .
(2n + 3)2 2
On peut donc choisir n = 1 et prendre comme valeur approchée de ℓ le réel
1
X 1
(−1)p = 1 − 1/9 = 8/9.
p=0
(2p + 1)2

1. On intègre par parties en posant U = f (λ) − f (x) et V ′ = 1.


x
Alors U = −f ′ (x) = − x et on peut prendre V = x. Il vient
e + e−x
Z λ " #x=λ Z
λ
  x2
f (λ) − f (x) dx = x f (λ) − f (x) + x
dx = g(λ)
0 e +e
−x
0
x=0
g(λ) peut donc être vu comme une mesure en unités d’aire de l’aire du domaine plan délimité
par les droites d’équations x = 0, x = λ; y = f (λ) et la courbe Cf .
s, limite de g(λ) quand λ tend vers +∞ peut donc être vu comme une mesure en unités
d’aire de l’aire du domaine plan délimité par les droites d’équations x = 0, y = ℓ et la courbe
Cf .
x
2. La fonction f est continue et dérivable sur R et pour tout x ∈ R, f ′ (x) = x a le
e + e−x
même signe que x.
Comme la fonction f est paire, limf (x) = limf (x) = ℓ.
−∞ +∞
Voici donc le tableau de variations de f :
x −∞ 0 +∞
f (x)

− 0 +

ℓ ℓ
❅ ✒
f (x) ❅


0
h(x)
La fonction f est deux fois dérivable sur R et pour tout x ∈ R, f ′′ (x) = .
ex+ e−x
D’après l’étude faite sur h, les points de Cf d’abscisses x0 et −x0 sont des points d’inflexion.
Voici la courbe Cf .
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 8 /9 Série S1-S3
8 Epreuve du 1er groupe

1

0
−3 −2 −x0−1 0 1 x0 2 3

3. a. a0 est positif et pour tout entier naturel n, an+1 = f (an ) est positif car f est positive.
Comme pour tout réel positif x, f (x) ≤ x, on a an+1 = f (an ) ≤ an .
La suite (an ) est donc décroissante
La suite (an ) décroissante et minorée par 0, est convergente vers un réel a ≥ 0. La relation
an+1 = f (an ) et la continuité de f permettent d’obtenir par passage à la limite f (a) = a i.e
a = 0 d’après la question 2 b) :
La suite (an ) est donc convergente vers 0.
Partie C

1. Comme lim ln x = 0 on a lim F (x) = lim f (ln x) = lim f (t) = ℓ.


x7→+∞ x7→+∞ x7→+∞ t7→+∞
lim F (x) = ℓ.
x7→+∞
On a, puisque lim+ ln t = −∞ :
t7→0
lim+ F (x) = lim+ f (ln x) = lim f (t) = ℓ = F (0).
x7→0 x7→0 t7→−∞
F est bien continue au point 0.
2. a. La fonction f étant dérivable sur R et ln dérivable sur R∗+ , F est dérivable sur R∗+ et
ln x 1 ln x
∀x ∈ R∗+ , F ′ (x) = f ′ (ln x) ln′ (x) = = .
x + 1/x x 1 + x2
b. Soit x un réel strictement positif. Puisque F continue sur [0, x], dérivable sur ]0, x[, le
théorème des accroissements finis permet d’affirmer l’existence d’un réel c dans ]0, x[ tel que
F (x) − F (0) ln c
= F ′ (c) = .
x−0 1 + c2
Puisque c ∈]0, 1[, on a 1 + c2 ≤ 2 et en prenant l’inverse puis en multipliant par le réel négatif
ln c 1
ln c on obtient 2
≤ ln c.
1+c 2
F (x) − F (0) 1
On en déduit par transitivité ≤ ln c ; puis comme la fonction ln est croissante :
x−0 2
F (x) − F (0) 1
≤ ln x.
x−0 2
Quand x tend vers 0+ , ce dernier membre ayant pour limite −∞ on a :
F (x) − F (0)
lim+ = −∞.
x7→0 x−0
La fonction F n’est donc pas dérivable au point 0.
Remarque : Le théorème suivant qui n’est malheureusement pas au programme bien que
souvent utilisé dans les classes terminales :
Soit f une fonction définie et continue sur un intervalle [a, b], dérivable sur ]a, b]. Alors
- Si f ′ a une limite α ∈ R quand x tend vers a+ alors f est dérivable au point a et f ′ (a) = α.
- Si f ′ a une limite +∞ ou −∞ quand x tend vers a+ alors f n’est dérivable au point a.
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 9 /9 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 9

aurait permis d’établir la non dérivabilité de F ; en effet F est continue en 0 et


ln x
lim+ F ′ (x) = lim+ = −∞.
x7→0 x7→0 1 + x2
ln x
c. Comme F est dérivable sur R∗+ et ∀x ∈ R∗+ , F ′ (x) = , on a
1 + x2
Z x Z x
∗ ′ ln u
∀x ∈ R+ , F (x) − F (1) = F (u) du = 2
du
1 1 1+u
Z x
ln u
Mais F (1) = f (ln 1) = f (0) = 0, donc ∀x ∈ R+ , F (x) =

2
du 2
1 1+u
Voici le graphe de F (Pas demandé)

1

0
0 1 2 3 4 5 6

+∞ +∞ 0 +∞
ln u ln u (−1)p
Z Z Z
u X
2. ℓ = du = du = du = ∼ 0.915965594177 est la
0 eu + e−u 1 1 + u2 1 1+u 2
p=0
(2p + 1)2
constante de Catalan
15 G 18 Bis A01
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 5
4 heures
Série S1-S3 Coef 8
OFFICE DU BACCALAUREAT
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Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

CORRECTION
Correction de l’exercice 1.
1. a. Il suffit de l’écrire.
b. Soit k un entier non nul et T = (p, q, r) un triplet d’entiers relatifs tel que r non nul.
T ∈ Γ ⇔ p2 + q 2 = r 2 ⇔ (kp)2 + (kq)2 = (kr)2 ⇔ kT ∈ Γ
2. a. Posons T1 = (p1 , q1 , r1 ) et T2 = (p2 , q2 , r2 ). Alors.
−−−→ −−−→
OM1 .OM2 = p1 p2 + q1 q2
−−−→ −−−→ →

kOM1 ∧ OM2 k = k(p1 q2 − p2 q1 ) k k = |p1 q2 − p2 q1 |
−−−→ −−−→
et kOM1k.kOM2 k = r1 r2
sont bien des entiers. Ensuite
−−−→ −−−→2 −−−→ −−−→
OM1 .OM2 = kOM1 k2 .kOM2 k2 cos2 θ
−−−→ −−− → −−−→ −−−→
kOM1 ∧ OM2 k2 = kOM1 k2 .kOM2 k2 sin2 θ
Donc −−−→ −−−→2 −−−→ −−−→ 2  −−−→ −−−→ 2
OM1 .OM2 + kOM1 ∧ OM2 k = kOM1 k.kOM2 k
et T1 ∗ T2 ∈ Γ.
Ou bien :
−−−→ −−−→2 −−−→ −−−→
OM1 .OM2 + kOM1 ∧ OM2 k2 = (p1 p2 + q1 q2 )2 + |p1 q2 − p2 q1 |2 = p21 p22 + q12 q22 + p21 q22 + p22 q12
= (p2+ q12 )(p22
+ q22 ) = r12 r22
1−−−→ −−−→  2
= kOM1 k.kOM2 k
−−−→ −−−→
b. Le triplet T1 ∗ T2 est trivial si et seulement si OM1 .OM2 = 0 ( c’est à dire (OM1 ) et
−−−→ −−−→ −−−→ −−−→
(OM2 ) sont perpendiculaires) ou OM1 ∧ OM2 = 0 ( c’est à dire OM1 et OM2 sont colinéaires
donc (OM1 ) et (OM2 ) sont confondues).
c. Notons M ′ et M ′′ les−−points associés au triplets T ′ et T ′′ .
→ −−−→ −−→ −−−→ −−→ −−−→ 
Alors S ′ = T ′ ∗ T ′′ = OM ′ .OM ′′ , kOM ′ ∧ OM ′′ k, kOM ′k.kOM ′′ k = (63, 16, 65) appartient
à Γ et il est irréductible.
T0′′ = (−5, 12, 13) est aussi un élément de Γ ; notons M0′′ le point associé au triplet T0′′ .
−−→ −−− → −−→ −− −→ − −→ − −−→ 
Alors S ′′ = T ′ ∗ T0′′ = OM ′ .OM0′′ , kOM ′ ∧ OM0′′ k, kOM ′k.kOM0′′ k = (33, 56, 65) appartient
à Γ et il est irréductible.
Notons N ′ et N ′′ les points associés au triplets S ′ et S ′′ . 
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
Alors S ′ ∗ S ′′ = ON ′ .ON ′′ , kON ′ ∧ ON ′′ k, kON ′k.kON ′′ k = (2975, 3000, 4225) appartient
à Γ mais est réductible. Le triplet irréductible correspondant est (119, 120, 169).
on obtient d’autres triplets en combinant par exemple T ′ et S ′ ou T ′′ et S ′ etc...
15 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 2 /5 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe

Correction de l’exercice 2.
A′ M
1. A′ appartient C car la droite (OM) est un axe
b b

de symétrie de ce cercle. B N
−→ −−→ −→ −−→
De plus (OA, OA′) = 2(OA, OM) = 2θ [2π].
b b

−→ −→
C appartient C et (OA, OC) = 2θ + π [2π].
−−→ −→ −−→ −→ −→ −→
Il vient : (OA′, OC) = (OA′ + OA) + (OA, OC) = b b
A
π [2π]. O
Donc A′ et C sont bien symétriques par rapport à b
H
O.
2. a. b = ei(θ+π/2) = eiπ/2 .eiθ = iz et c =
C
ei(2θ+π) = eiπ .e2iθ = −z 2 . b

−−→ −→ −−→
b. ON = OA + OB ; donc N est le quatrième sommet du parallélogramme dont trois points
consécutifs sont B, O et A.
−−→ −−→ −→
OH = ON + OC ; donc H est le quatrième sommet du parallélogramme dont trois points
consécutifs sont C, O et N.
3. θ est différent de π/2 [π] signifie que z est différent de i et de −i
Alors b = iz différent de 1 (et de −1) ; A et B sont donc distincts.
De même c = −z 2 différent de 1 (et de −1) ; A et C sont donc distincts.
Enfin b − c est différent de 0 (et de −2) ; par conséquent B et C sont distincts.

z−
−→
AH b+c iz − z 2 1 − iz z−
−→
CH 1+b 1 + iz
= = 2
= et = =
zCB

−→ b−c iz + z 1 + iz zBA
−→ 1−b 1 − iz
1 + iz 1 + e2iα
Ensuite : = avec α = θ/2 + π/4
1 − iz 1 − e2iα
−iα iα
e +e
= −iα
e − eiα
cos α
= i est bien imaginaire pur
sin α −−→ −−→ −−→ −→
On en déduit que les angles (AH, CB) et (CH, BA) sont droits ; H est donc l’intersection
des hauteurs c’est à dire l’orthocentre du triangle ABC.
a.√Le discriminant de l’équation
√ est i2 + 4 = 3. Les racines de l’équation sont donc z1 =
i+ 3 i− 3
= eiπ/6 et z1 = = e5iπ/6
2 2
1
Le centre de gravité G du triangle ABC est (1 + b + c).
3
1
Pour que H coı̈ncide avec G il faut et il suffit que 1 + b + c soit égale à (1 + b + c) c’est à
3
dire que 1 + b + c = 0 ou z 2 − iz − 1 = 0. Donc H coı̈ncide avec G si et seulement si θ = π/6
ou θ = 5π/6
4. Puisque l’affixe z s’écrit cos θ + i sin θ, celle de H s’écrit :
1 + iz − z 2 = 1 + i(cos θ + i sin θ) − (cos θ + i sin θ)2
= 1 − sin θ + i cos θ − cos 2θ − i sin 2θ formule de Moivre
= 1 − sin θ − cos 2θ + i(cos θ − sin 2θ)
Donc H est le point de H de paramètre θ.
PROBLEME. Partie A
15 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 3 /5 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3

1. a. la fonction f est définie et continue sur [0, 1[.


Elle est dérivable dans cet intervalle et x 0 1
1 ′
f (x) −
∀x ∈ [0, 1[, f ′ (x) = −2x −
1−x 1
La dérivée, somme de deux réels négatifs dont l’un l’est stricte- @
f (x) @
ment, est strictement négative. f (0) = 1 et lim− f (x) = −∞.
x7→1 R
@
Voici le tableau de variation de f . −∞
La fonction f est strictement décroissante et envoie l’intervalle [0, 1[ sur l’intervalle [−∞, 1[
qui contient 0, donc l’équation f (x) = 0 a une solution unique α.
b. f (1/2) = 3/4 − ln 2 > 0 et f (β) = −β 2 < 0 ; donc d’après le théorème des valeurs
intermédiaires, α appartient à l’intervalle ]1/2, β[.
2. Posons pour simplifier Iβ =]1/2, β].
f est deux fois dérivable dans [0, 1[ et
1
∀x ∈ [0, 1[, f ′′ (x) = −2 − x 1/2 β
(1 − x)2
1 1 p′ (x) +
Alors ∀x ∈ Iβ , p(x) = 2x + et q(x) = 2 + . p(β)
1−x (1 − x)2
p et q sont dérivables sur Iβ et 
p(x)
1 2
∀x ∈ Iβ , p′ (x) = 2 + et q ′
(x) = . 3
(1 − x)2 (1 − x)3
Ces dérivés sont positives. x 1/2 β

Voici les tableaux de variation de p et q. q (x) +
Ces tableaux montrent clairement que e2 + 2

∀x ∈ Iβ , 3 ≤ |f ′ (x)| et |f ′′ (x)| ≤ e2 + 2 q(x)
ce qui entraı̂ne bien 6
′′ 2
|f (x)| e +2
∀x, y ∈ Iβ , ′
≤ =M
|f (y)| 3
1
3. a. On peut procéder à une IPP en posant u = ln(1 − x) et v = 1 − x, il vient u′ = −
1−x
et v ′ = −1 puis
Z t Z t Z t h it
′ t
ln(1 − x)dx = − uv dx = −[uv]α + u′vdx = − x − (1 − x) ln(1 − x)
α α α α
R
Il est probable que le candidat fasse le changement de variable 1 − x = u pour se ramener à ln udu = u ln u − u. Il peut aussi
x
faire une IPP en posant u = ln(1 − x) et v′ = 1 et s’il choisit v = x, il devra trouver une primitive de en procédant à une
1−x
réduction en éléments simples
Z t Z t Z t
2
b. f (x)dx = (1 − x )dx + ln(1 − x)dx. Donc
α α α
t
1
Z
f (x)dx = ϕ(t) − ϕ(α) avec ϕ(x) = − x3 − (1 − x) ln(1 − x)
α 3
Lorsque t tend vers 1− , (1 − t) ln(1 − t) a pour limite 0, donc
Z t
lim− f (x) dx = −1/3 − ϕ(α).
t7→1 α
2
Mais f (α) = 0 signifie ln(1 − α) = α − 1
Z t
2 4
lim− f (x) dx = P (α) avec P (x) = − x3 + x2 + x −
t7→1 α 3 3
15 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 4 /5 Série S1-S3
4 Epreuve du 1er groupe

Partie B
1. a. La tangente en A à Ch a pour équation y = h′ (a)(x − a) + h(a). l’intersection de
cette tangente avec l’axe des abscisses a pour ordonnée 0, son abscisse x est donc telle que
h(a)
h′ (a)(x − a) + h(a) = 0 c’est à dire x = a − ′ = T (a).
h (a)
b. T, rapport de deux fonctions dérivables, est dérivable et
(h′ (x))2 − h(x)h′′ (x) h(x)h′′ (x) x u v
∀x ∈ J, T ′ (x) = 1 − =
(h′ (x)2 (h′ (x))2 ′
T (x) +
T ′ est donc positive sur J. T (v)
h(v) 
Mais T (v) = v − ′ est ≤ v car le rapport h/h′ est ≥ 0; T (x)
h (v)
donc T (J) = [u, T (v)] ⊂ [u, v] = J. u
Voici le tableau de variation de T .
2. a. Montrons que la suite (xn ) est bien définie et contenue dans J donc bornée.
Par récurrence. x0 = v existe et appartient à J.
Si la propriété est vraie pour un rang n donné, c’est à dire si xn existe et appartient à J,
alors xn+1 = T (xn ) existe et appartient bien à J car T (J) est contenu dans J. Donc la propriété
est vraie au rang suivant n + 1.
h(xn )
b. ∀n ∈ N, xn+1 = T (xn ) = xn − ′ est ≤ xn
h (xn )
car le rapport h/h′ est ≥ 0; donc la suite (xn ) est décroissante.
Comme elle est minorée par u, elle converge vers un réel ℓ ≥ u.
Puisque ∀n ∈ N, xn+1 = T (xn ) on obtient par passage à la limite T (ℓ) = ℓ c’est à dire
h(ℓ)
ℓ− ′ = ℓ ou h(ℓ) = 0. Comme u est l’unique zéro de h, ℓ = u. lim xn = u.
h (ℓ) n7→+∞

Partie C
1. a. G(a) = 0.
1
b. G(b) = 0 est équivalent à : g(a) − g(b) − (a − b)g ′ (b) − k(a − b)2
2
2 h

i
c’est à dire k = g(a) − g(b) − (a − b)g (b) .
(a − b)2
2. a. La fonction G satisfait aux hypothèses du théorème des accroissements finis dans l’in-
tervalle [a, b] ; donc il existe un réel c dans l’intervalle ]a, b[ tel que G(b) − G(a) = G′ (c)(b − a)
c’est à dire G′ (c) = 0.
b. On a pour tout x dans [a, b], G′ (x) = −(a − x)g ′′ (x) + k(a − x).
G′ (c) = 0 est donc équivalent à : k = g ′′ (c) c’est à dire
2 h

i
g(a) − g(b) − (a − b)g (b) = g ′′ (c)
(a − b)2

1
ou g(a) − g(b) − (a − b)g ′ (b) = (a − b)2 g ′′ (c);
2
1
enfin g(a) = g(b) + (a − b)g ′ (b) + (a − b)2 g ′′ (c)
2
3. a. D’après les calculs faits dans la première partie, la fonction f satisfait bien dans l’inter-
valle [α, β] aux hypothèses faites sur h.
15 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 5 /5 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 5

b. Pour tout entier naturel n, cette même fonction f satisfait, dans l’intervalle [α, xn ], aux
hypothèses faites sur g. On a donc :
1
∀n ∈ N, ∃cn ∈]α, xn [ tel que f (α) = f (xn ) + (α − xn )f ′ (xn ) + (α − xn )2 f ′′ (cn ) (∗)
2
′′
f (cn )
4. Pour obtenir la relation (xn+1 − α) = (xn − α)2 ′ (∗∗)
2f (xn )
il suffit de se rappeler que f (α) = 0 et de diviser la relation (∗) par le réel non nul f ′ (xn ).
|f ′′ (cn )|
D’après la première partie, puisque xn et cn appartiennent à Iβ , ′ ≤ M et (∗∗) entraı̂ne
|f (xn )|
M
(xn+1 − α) ≤ (xn − α)2
2
M M
5. Si on pose ∀n ∈ N, δn = (xn − α), la relation 0 ≤ (xn+1 − α) ≤ (xn − α)2 se traduit
2 2
par 0 ≤ δn+1 ≤ δn2
 M  2n
2n
Montrons que δn ≤ δ0 ≤ . Par récurrence.
4
M
Cette propriété est vrai au rang 0 car à ce rang elle signifie δ0 ≤ δ0 ≤
M  4 n
2
2n
Si elle est vraie pour un rang donné n c’est à dire si δn ≤ δ0 ≤ , alors
4
 n 2  M  2n+1
δn+1 ≤ δn2 ≤ δ0 2 = δ0 2
n+1

4
Elle est donc vraie au rang suivant n + 1.
6. Pour tout entier naturel n on a les implications suivantes :

2 M  M  2n M M M
xn − α ≤ 10−5 ⇔ δn ≤ 10−5 ⇔ δn ≤ 5
⇐ ≤ 5
⇔ 2n ln ≤ ln
M 2 × 10 4 2 × 10 4 2 × 105
ln(M/2 × 105 )  ln M/2 × 105) 
⇔ 2n ≥ car M/4 < 1 ⇔ n ln 2 ≥ ln
ln(M/4) ln M − ln 4
5 
1  ln M − ln(2 × 10 )
⇔n≥ ln ∼ 5.4949
ln 2 ln M − ln 4

0 α ∼ 0.51845
b

0 1

−1

On peut prendre n = 6
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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 7
4 heures
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Epreuve du 1 groupe

MATHEMATIQUES
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Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

CORRECTION
Exercice 1.
1
1. L’application complexe F correspondant à f est de la forme F (z) = az + b avec a = j 2
3

et b = 0. C’est donc la similitude plane directe d’angle θ = arg a = 2 arg j = , de rapport
3
1 b
k = |a| = et de centre le point d’affixe = 0 c’est à dire l’origine.
3 1−a
2. a. Un point M ′ d’affixe z ′ appartient à f (E) si et seulement si il existe un point M de E
3
d’affixe z tel que F (z) = z ′ c’est à dire z = 2 z ′ .
j
Alors en tenant compte des indications sur j on a :
M ′ (z ′ ) ∈ f (E) ⇔ M(z) ∈ E

10
⇔ j z2 + j z2 − zz + 192 = 0
3
3 2 3 2 10 3 ′  3 ′ 
⇔ j z ′
+j z′ − z 2 z + 192 = 0
j2 j2 3 j2 j

⇔ 9z ′2 + 9z ′ 2 − 30z ′ z ′ + 192 = 0

⇔ 3z ′2 + 3z ′ 2 − 10z ′ z ′ + 64 = 0
Si z ′ s’écrit x′ + iy ′, alors
M ′ (z ′ ) ∈ f (E) ⇔ 3(z ′2 + z ′ 2 ) − 10z ′ z ′ + 64 = 0
⇔ 3 × 2 Re(z ′2 ) − 10(x′2 + y ′2 ) + 64 = 0
⇔ 3 × 2(x′2 − y ′2) − 10(x′2 + y ′2) + 64 = 0
⇔ x′2 + 4y ′2 = 16
L’équation x2 + 4y 2 = 16 est bien une équation cartésienne de f (E).
x2 y 2
b. Cette dernière équation s’écrit aussi 2 + 2 = 1.
4 2
f (E) est donc une ellipse de centre l’origine.
Ses foyers F1′ et F2′ ont pour coordonnées respectives
√ (−c, 0) et (c, 0) avec
√ √ c 3
c = 42 − 22 = 2 3. Son excentricité est e = =
4 2
16 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 2 /7 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe

3. Les foyers et axes de E sont les images réciproques des foyers et axes de f (E) par la
4π 2π
similitude réciproque de f , laquelle a pour centre O, pour angle −θ = − ≡ [2π] et pour
3 3
1
rapport = 3.
k
Voir les graphiques de f (E) et de E dans la figure 1.

Exercice 2.
Le nombre total de boules est n + (8 + n) + 20 = 28 + 2n.

1.
Notons pN , pB et pR les probabilités de tirer une noire, une blanche et une rouge respecti-
vement. Puisque les tirages sont avec remise, ces probabilités sont indépendantes du numéro
(premier ou second ) du tirage.
N
pN
pN N
8+n 20 n
pB B pN = ; pB = ; pR = ;
28 + 2n 28 + 2n 28 + 2n
pN
pR N

R
Pour gagner, il faut avoir tiré une noire au premier tirage (probabilité pN ) ou avoir tiré
une blanche au premier tirage et une noire au second tirage (probabilité pB × pN ). Donc la
(n + 8)(n + 24)
probabilité de gagner est pN + pB × pN = = f (n).
2(n + 14)2

2. a. Etudions d’abord les variations de f .


−x + 16
f est continue et dérivable sur R∗+ et ∀x ∈ R∗+ , f ′ (x) = 2 . Voici son tableau de
(x + 14)3
variations.
x 0 1 16 +∞
f (x)

+ + 0 −
✯✟
8/15

f (x) 1/2✟ ❅



✟✟ ❘

1/2
8
On y voit nettement que f atteint un maximum égal à au point 16 (qui est heureusement
15
un entier).
Pour que cette probabilité soit maximale, il faut donc et il suffit que n = 16 et cette probabilité
8
vaut .
15
1
b. La restriction de f à N∗ atteint un minimum égal à au point 1.
2
Pour que cette probabilité soit minimale, il faut donc et il suffit que n = 1 et cette probabilité
1
vaut .
2
1
Quand x tend vers +∞, f (x) tend vers mais cette valeur n’est pas atteinte par f dans
2
l’intervalle [16, +∞[
16 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 3 /7 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3

3. a. X prend les valeurs x1 = p − 8, x2 = q − 8 et x3 = −8 avec les probabilités


2
p1 = P (X = x1 ) = pN =
5
2
p2 = P (X = x2 ) = pB × pN =
15
7
p3 = P (X = x3 ) = 1 − p1 − p2 =
15
n 20  8+n 
= aussi pR + pB × pN = + 1−
28 + 2n 28 + 2n 28 + 2n
L’espérance mathématique de X est
2 2 7 2 2
E(X) = p1 x1 + p2 x2 + p3 x3 = (p − 8) + (q − 8) + (−8) = p + q − 8
5 15 15 5 15
b. La nullité de l’espérance mathématique signifie donc 3p + q = 60.
Le couple (p0 , q0 ) = (20, 0) est une solution ”particulière” de l’équation diophantienne
3p + q = 60. La solution générale de cette équation est donc
q = 3k + q0 = 3k et p = −k + p0 = −k + 20, k ∈ Z
8
Les contraintes supplémentaires sur p et q deviennent −k +20 > 3k > 8 c’est à dire < k < 5.
3
k vaut donc 3 ou 4 et les couples (p, q) possibles sont (17, 9) et (16, 12).
4. Pour p = 16 et q = 12, on sait d’après ce qui précède que l’espérance mathématique est
nulle. La variance vaut alors V (X) = E(X 2 ) − [E(X)]2 = E(X 2 )
2 2 7 18 × 16
V (X) = p1 x21 + p2 x22 + p3 x23 = 82 + 42 + 82 =
5 15 15 5
r
p 18
Et l’écart type vaut σ(X) = V (X) = 4
5
PROBLEME.
Partie A
1. a.
La fonction ϕ : x 7→ x − 1 − ln x est définie, continue et
dérivable sur R∗+ et x 0 1 +∞
ϕ′ (x) − 0 +
1 x−1
∀x ∈ R∗+ , ϕ′ (x) = 1 − =
x x ϕ(x) ❅❅ ✒

La dérivée s’annule au point 1 et est > 0 si et seulement ❘



0
si x > 1. Voici le tableau de variations de ϕ. ¯
On y voit nettement que la fonction ϕ est positive ; donc ∀x ∈ R∗+ , ln x ≤ x − 1.
Soit x un réel > 0 et k un entier naturel non nul. Dans la relation précédente, en remplaçant
x x x
x par , on a ln ≤ − 1 puis par intégration :
k k k
Z k+1/2 Z k+1/2  h x2
x x  ix=k+1/2
ln dx ≤ − 1 dx = −x =0
k−1/2 k k−1/2 k 2k x=k−1/2

b. En sommant les relations précédentes de k = 1 à k = n on a :


n Z k+1/2 n Z k+1/2
X x X
ln dx ≤ 0 puis (ln x − ln k) dx ≤ 0
k=1 k−1/2 k k=1 k−1/2

ensuite, avec la relation de Chasles :


Z n+1/2 n
X Z n+1/2
ln x dx − ln k ≤ 0 ou ln x dx − ln(n!) ≤ 0
1/2 k=1 1/2
16 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 4 /7 Série S1-S3
4 Epreuve du 1er groupe

c. Comme x 7→ x ln x − x est une primitive de x 7→ ln x (résultat que l’on obtient par


intégration par parties),
h in+1/2  1  1 √
x ln x − x − ln(n!) ≤ 0 c’est à dire ln(n!) + n − n + ln n + − ln 2 ≥ 0
1/2 2 2
2. a.
x 0 1
La fonction g est définie, continue et dérivable sur [0, 1[ et g ′ (x) +
2x +∞
∀x ∈ [0, 1[, g ′(x) =
(1 − x2 )2 ✒
g(x)
Voici le tableau de variations de g.
1
b. ¯
- Pour tout x dans ]0, 1[, la fonction h est continue sur [0, x], dérivable sur ]0, x[ et pour tout
u ∈]0, x[, h′ (u) = g(u). D’après le théorème des accroissementsZ x finis, il existe un réel c dans
h(x) − h(0) 1
l’intervalle ]0, x[ tel que = h′ (c) c’est à dire g(t) dt = g(c) ou f (x) = g(c).
x−0 x 0
Mais puisque la fonction g est croissante g(0) ≤ g(c) ≤ g(x) ; donc 1 ≤ f (x) ≤ g(x).
Z- Si on veut utiliser la valeur moyenne de g on peut dire : La fonction g étant continue,
1 x
g(t) dt, valeur moyenne de g sur [0, x] est une valeur de g ; il existe donc c dans [0, x] tel
x 0 Z
1 x
que g(t) dt = g(c).
x 0
La fonction g étant continue, sa limite en 0 est g(0) = 1. Alors les inégalités 1 ≤ f (x) ≤ g(x)
et le théorème des gendarmes entraı̂nent que f aussi a pour limite 1 = f (0) quand x tend vers
0 et donc oui ! f est continue en 0.
a b
c. Pour montrer qu’il existe deux réels a et b tels que ∀t ∈ I, g(t) = + , il suffit
1−t 1+t
1
de réduire au même dénominateur et d’identifier les numérateurs. On trouve a = b = puis
2
1 1 1 
g(t) = + .
2 1−t 1+t
On en déduit par intégration que
1 x 1 1 1  1h 1 1+x
Z ix
∀x ∈]0, 1[, f (x) = + dt = ln(1 + t) − ln(1 − t) = ln
x 0 2 1−t 1+t 2x 0 2x 1 − x
3. a. Un calcul direct montre que ∀n ∈ N∗ ,
h i  1  1
un+1 − un = ln (n + 1)! − n + 1 + ln(n + 1) + n + 1 − ln(n!) + n + ln n − n
2 2
2n + 1 n + 1
= 1− ln
2 1  n
= 1−f
2n + 1
Puisque pour tout x de [0, 1[, f (x) est ≥ 1, cette dernière relation entraine que ∀n ∈ N∗ , un+1 −un
est ≤ 0 ; la suite (un ) est donc décroissante.
b.  1
∀n ∈ N∗ , un = ln(n!) + n − n + ln n
2
 1
≥ ln(n!) + n − n + ln(n + 1) car ln est croissante
√ 2
≥ ln 2 d’après la question 1.c
c. La suite (un ) étant décroissante et minorée est convergente.
16 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 5 /7 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 5

Partie B
Z π/2  π/2
1. a. v1 = sin t dt = − cos t 0 = 1
0
∀n ∈ N∗ , vn est ≥ 0 puisque intégrale d’une fonction continue ≥ 0. 1
Z π/2
vn+1 − vn = sinn t(sin t − 1) dt est ≤ 0 puisque intégrale d’une fonction ≤ 0. La suite (vn )
0
est donc décroissante.
b. Pour tout entier naturel n, en posant u = sinn+1 t et v ′ = sin t, on a u′ = (n + 1) sinn t cos t
et on peut prendre v = − cos t ; une intégration par parties donne alors :
Z π/2
vn+2 = sinn+1 t sin t dt
0 Z π/2
 π/2
= uv 0 + (n + 1) sinn t cos2 t dt
Z π/2 0

= (n + 1) sinn t(1 − sin2 t) dt


0
= (n + 1)(vn − vn+2 )
n+1
Ce qui entraı̂ne bien vn+2 = vn .
n+2
c. On a pour tout entier naturel n :
n+1 vn+2
=
n+2 vn
vn+1
≤ car la suite (vn ) est décroissante
vn
≤ 1 car la suite (vn ) est décroissante
n+1
Puisque a pour limite 1 quand n tend vers +∞, le théorème des gendarmes appliqué
n+2
n+1 vn+1 vn+1
à la relation ≤ ≤ 1 permet d’affirmer que lim =1
n+2 vn n7→+∞ vn
an+1 (n + 2)vn+2 vn+1
d. = = 1 ; la suite (an ) est donc constante. Cette constante est égale
an (n + 1)vn+1 vn
π
à a0 = v1 v0 = .
2
n vn n vn
e. ∀n ∈ N, an = (n + 1)vn+1 vn = nvn2 .
n + 1 vn+1 n+1 vn+1
π
Comme la suite (an ) est constante égale à , la relation précédente s’écrit aussi :
2
n vn π π
nvn2 = ; donc lim nvn2 = .
n + 1 vn+1 2 n7→+∞ 2
2. Pour tout entier naturel n, on pose bn = v2n
1 1 π
a. n b2n = 2nv2n 2
= β2n avec βn = nvn2 . et puisque la suite βn a pour limite , on peut
2 2 2
2 1 π
écrire d’après les indications de l’énoncé : lim n bn = lim β2n =
n7→+∞ 2 n7→+∞ 4
(2n)! π
b. Pour tout entier naturel n, appelons Pn la propriété : bn = 2n .
2 (n!)2 2
1. En toute rigueur, il faut établir que vn > 0 pour légitimer la division par vn . Pour cela, on peut dire que
c’est l’intégrale d’une fonction continue, ≥ 0 et non identiquement nulle (d’ailleurs, elle s’annule seulement en
Z π/2
0), ou que vn ≥ sinn t dt qui est > 0 car intégrale d’une fonction continue et > 0. On accordera la note
1
maximale à un candidat qui se contentera de prouver vn ≥ 0
16 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 6 /7 Série S1-S3
6 Epreuve du 1er groupe

π
b0 = v0 = , P0 est donc vraie.
2
Supposons Pn vraie pour un entier donné n.
Alors, avec la relation (E) on peut écrire :
2n + 1 2n + 1
bn+1 = v2n+2 = v2n = bn
2n + 2 2n + 2
2n + 1 (2n)! π
= car Pn est supposé vraie
2n + 2 22n (n!)2 2

(2n + 1)(2n + 2) (2n)! π


=
(2n + 2)2 22n (n!)2 2
 
2(n + 1) ! π
= 2
22n+2 (n + 1)! 2


Pn+1 est donc vraie.


 
− n+1/2 ln n
 e n 1
3. a. Pour tout entier n on a : eun = eln n! en e = n! en n−n−1/2 = n! √ .
n n
b. Pour tout entier n on a :
u2n −2un eu2n
e = 2
(eun ) h 1  n n √ i2
e 2n 1
= (2n)! √ n
2nr 2n n! e
(2n)! n
= 2 2n
(n!) 2 2√
1 √ 2p 2
= bn 2n = nbn
π π

2
La constante A demandée vaut donc
√ π √ r
u2n −2un 2 p 2 π 1
On en déduit que e = nb2n a pour limite =√ .
π π 4 2π
u2n −2un
Mais si ℓ est la limite de (un ) alors e a aussi pour limite eℓ−2ℓ = e−ℓ .
1 √ √
Par conséquent e−ℓ = √ c’est à dire ℓ = ln 2π et eun a pour limite eℓ = 2π.

16 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 7 /7 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 7

F2

4
f (E)
2

E F1′ 0 F2′
−8 −4 0 4 8
−2

−4

−8
F1

Figure 1. Figure de l’exercice 1


1/7

17 G 18 Bis A 01
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
4 heures
Série S1-S3 Coef 8
OFFICE DU BACCALAUREAT
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal : 628 05 59 .
Téléfax (221) 33 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 er
Epreuve du 1 groupe

MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

CORRECTION
Exercice 1.
1. A(0, 0, 0), B(1, 0, 0), C(1, 1, 0), D(0, 1, 0), E(0, 0, 1), F (1, 1, 0), G(1, 1, 1), H(1, 0, 1)
−−→ −−→ −→ −−→ → −
− →
a. Le vecteur BD = AD − AB a pour coordonnées (−1, 1, 0) c’est à dire BD = − i + j
−−→ −→ −→ −−→ − → − →
Le vecteur BG = AG − AB a pour coordonnées (0, 1, 1) c’est à dire BD = j + k
−−→ −−→ → −
− → → −
− → → −
− → − → −−→ −−→
Donc BD ∧ BG = (− i + j ) ∧ ( j + k ) = − k + j + i . Les coordonnées de BD ∧ BG
sont (1, 1, −1).
b. Le plan (BGD) peut être défini comme le plan passant par B et de vecteur normal

− −−→ −−→
n = BD ∧ BG. Un point P de coordonnées (x, z, y) appartient donc à ce plan si et seulement
−−→
si −→
n .BP = 0 c’est à dire 1(x − 1) + 1(y − 0) − 1(z − 0) = 0 ou x + y − z − 1 = 0. Cette
dernière équation est donc une équation cartésienne de (BGD).
−−
→ →
c. On a EC = − n qui est normal au plan (BGD), donc la droite (EC) est bien perpendiculaire
au plan (BGD).

|xC + yC − zC − 1| 3
2. La distance du point C au plan (BGE) est r = √ = . Un point P de
12 + 12 + 12 3
coordonnées (x, z, y) appartient donc à la sphère S si et seulement si CP 2 = r 2 c’est à dire
1 1
(x − 1)2 + (y − 1)2 + (z − 0)2 = ou (x − 1)2 + (y − 1)2 + z 2 = . Cette dernière équation est
3 3
donc une équation cartésienne de S.
3. A tout α appartenant à l’intervalle [0, 1] on associe le point M de coordonnées (α, α, 1 − α).
a. Pour que M soit un point du segment [EC], il faut et il suffit qu’il soit barycentre de ces
deux points avec des poids positifs de somme 1.
−−→ −→ −→
cherchons donc t ∈ [0, 1] tel que AM = (1 − t)AE + tAC c’est à dire
(α, α, 1 − α) = (1 − t)(0, 0, 1) + t(1, 1, 0) = (t, t, 1 − t)
Donc t = α.
b. Les points E et C appartiennent au plan médiateur du segment [BD] ; donc ce plan
contient la droite (EC) et partant le point M : MBD est un triangle isocèle en M. La distance
d(α) de M à cette droite est donc égale à MO, O étant le milieu de [BD]. Les coordonnées de
O sont (1/2, 1/2, 0).
r r
1 2 1 2 3
d(α) = MO = (α − ) + (α − ) + (1 − α − 0)2 = 3α2 − 4α + .
2 2 2
c.
2/7

17 G 18 Bis A 01
MATHEMATIQUES Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe

Pour que la distance de M à la droite (BD) soit mini-


male il faut et il suffit que la fonction d ait un minimum.
3α − 2 x 0 2/3 1
d′(x) = . Voici le tableau de variations de d.
d(α) d (α)

− 0 +
Pour que la distance soit minimale il faut et il suffit que
d(α) ❅❅ ✒
α soit égal à 2/3. p ❘❅p
La distance minimaleest alors égale à 1/6 et les co- 1/6
¯

2 2 1
ordonnées de L sont , ,
3 3 3
d. Le centre de gravité du triangle BGD a pour coordonnées
1 1 
(xB + xG + xD , yB + yG + yD , zB + zG + zD ) = 2, 2, 1 = coordonnées de L.
3 3
Le centre de gravité de BGD est bien L.
4. a. Soit P un point de coordonnées (x, y, z) et P ′ un point de coordonnées (x′ , y ′, z ′ ).
−−→ −→
P ′ = h(P ) ⇔ EP ′ = αEP
⇔ (x  , y , z − 1) = α(x, y, z − 1)
′ ′ ′

 x′ = αx
⇔ y ′ = αy
z = αz + 1 − α
 ′

Ce dernier système est l’expression analytique de h.


b. Posons h(C) = C ′ . D’après la question précédente, C ′ a pour coordonnées :
(k xC , k yC , zC + 1 − k) = (k, k, 1 − α) = coordonnées de M;
donc M = C = h(C).

c. S ′ est la sphère de centre h(C) = M et de rayon |k|r. Un point P de coordonnées (x, z, y)


appartient donc à la sphère S ′ si et seulement si MP 2 = k 2 r 2 c’est à dire
1
(x−k)2 +(y −k)2 +(z −1+k)2 = k 2 . Cette dernière équation est donc une équation cartésienne
3
de S ′ .
Exercice 2 (4 points).
Soit a un entier naturel non nul et (un )n∈N la suite définie par :
un = pgcd(n, a).
1. a. u0 = pgcd (0, 15) = 15, u1 = pgcd (1, 15) = 1, u2 = pgcd (2, 15) = 1.
b. Pour a = 4, um = un = 2 signifie pgcd (m, 4) = pgcd (n, 4) = 2.
m et n sont donc des nombres paires non multiples de 4.
Il existe donc des entiers naturels impairs 2m′ + 1 et 2n′ + 1 tels que m = 2(2m′ + 1) et
n = 2(2n′ + 1).
Alors m + n = 4(m′ + n′ + 1), puis pgcd (m + n, 4) = 4 c’est à dire um+n = 4.
2. a. Soit b un entier naturel.
Démontrer que pour tout entier relatif q on a : pgcd(a, b) = pgcd(a, b − qa).
Soit d un entier.
Si d est un diviseur commun de a et b, il existe deux entiers m et n tels que a = dm et b = dn.
Alors b − qa = d(n − qm). Donc d est un diviseur commun de a et b − qa.
Réciproquement, si d est un diviseur commun de a et b − qa, il existe deux entiers m′ et n′
tels que a = dm′ et b − qa = dn′ . Alors b = (b − qa) + qa = d(n′ + qm′ ). Donc d est un diviseur
commun de a et b.
{a, b} et {a, b − qa} ayant les mêmes diviseurs commun ont le même pgcd.
b. u0 = pgcd (0, a) = a et ua = pgcd (a, a) = a.
3/7 17 G 18 Bis A 01
MATHEMATIQUES Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3

c.
un+a = pgcd (a, n + a)
= pgcd (a, n) d’après le a. avec b = n + a et q = −1 .
= un
Nous venons de démontrer que la suite (un ) est périodique et a est une période.
3. n = 1521 + 2 = 2 + 15m avec m = 1520 donc
un = u2+15m
= u2 car 15 est une période de (un )
.
= pgcd (2, 15)
= 1
PROBLEME.
Partie A
1. a.
La fonction ϕ : x 7→ ln x − x est définie et continue sur R∗+ .
Elle est dérivable et x 0 1 +∞
1 1−x ϕ (x)

+ 0 −
∀x ∈ R∗+ , ϕ′ (x) = − 1 = . −1
x x
Voici son tableau de variations. ✒ ❅
ϕ(x) ❅
On y voit clairement que le maximum de ϕ est −1 donc ❘❅

∀x ∈ R+ , ln x − x ≤ −1 < 0.
Remarquer qu’on n’a pas besoin des limites de ϕ aux bornes de son ensemble de définition.
b. L’application fn est dérivable sur R et ∀x ∈ R, fn′ (x) = 1 + ex . La dérivé étant strictement
positive, la fonction fn et strictement croissante.
lim fn (x) = +∞ et lim fn (x) = −∞ car lim ex = 0.
x7→+∞ x7→−∞ x7→−∞
Par conséquent, fn réalise une bijection de R sur fn (R) = R, et l’équation fn (x) = 0 ( c’est
à dire l’équation (En )) admet nune
 solution unique ( dépendant naturellement n).
n n
fn (ln n) = ln n > 0 et fn ln = ln − < 0 d’après le a.
 n 2 2 2  
Ainsi fn (ln n) × fn ln < 0, donc un appartient à ln(n/2), ln n
2
n n7→+∞
c. La relation un > ln −−−−→ +∞ entraı̂nent lim un = +∞.
2 n7→+∞
n
De ln < un ≤ ln n on tire :
2
ln n ln 2 un ln n
- En divisant par n, − < ≤ et comme les suites minorante et majorante
n n n n
un
ont 0 comme limite commune, le théorème des gendarmes permet d’écrire lim = 0.
n7→+∞ n
ln 2 un
- En divisant par ln n, 1 − < ≤ 1 et comme les suites minorante et majorante
ln n ln n
(suite constante) ont 1 comme limite commune, le théorème des gendarmes permet d’écrire
un
lim = 1.
n7→+∞ ln n
d. Pour n = 1, on a u1 + eu1 − 1 = 0, donc u1 = 0.
un+1
eun+1 n + 1 − un+1 n+1 1− n+1
2. a. On a, en suivant la remarque un = = un
e n − un n 1−
n
Le premier facteur a pour limite 1 et le deuxième facteur, compte tenu du fait que
un eun+1
lim = 0, a aussi pour limite 1. Donc lim un = 1.
n7→+∞ n n7→+∞ e
4/7 17 G 18 Bis A 01
MATHEMATIQUES Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe

eun+1
Comme = eun+1 −un a pour limite 1, on a bien lim un+1 − un = 0
eun n7→+∞
b. On a fn (un ) = 0 et en suivant la remarque fn (un+1) = un+1 + eun+1 + n = (n + 1) − n = 1.
la relation fn (un ) = 0 < 1 = fn (un+1 ) et la stricte croissance de l’application fn entraı̂nent
un < un+1 ; la suite (un ) est donc strictement croissante.
c.
Z un+1
An = fn (x) dx
h u1n iun+1
2 x
= x + e − nx
2 un
1 2 un+1
1 
= un+1 + e − nun+1 − u2n + eun − nun puis, suivant la remarque
2 2
1 2 1 
= un+1 + (n + 1) − un+1 − nun+1 − u2n + n − un − nun
2 2
1 2 2
= (u − un ) − (n + 1)(un+1 − un ) + 1
2 n+1
Puisque l’application fn est croissante, on a pour tout t appartenant à [un , un+1],
fn (un ) ≤ fZn (t) ≤ fn (un+1 ) c’est à dire 0 ≤ fn (t) ≤ 1 puis par intégration
un+1
0 ≤ An ≤ 1 dx = un+1 − un .
un
comme les suites minorante (suite constante égale à 0) et majorante ont 0 comme limite
commune, le théorème des gendarmes permet d’écrire
lim An = 0
n7→+∞

3. a. La fonction ψ : x 7→ ln(1 + x) est définie, continue et dérivable sur son ensemble de


1
définition D =] − 1, +∞[. Sa dérivé est l’application x 7→ , elle vaut 1 au point 0. Donc
1+x
ψ(h) − ψ(0)
lim − 1 = 0. En posant
h7→0 h
ψ(h) − ψ(0)
ε(h) = − 1 si h 6= 0 et ε(0) = 0,
h
on bien ψ(h) = h + hε(h) pour tout h appartenant à D.
un
b. On sait d’après le résultat de la question 1 que a pour limite 1, donc (αn ) a pour
ln n
limite 0.
On déduit de un = ln n + αn ln n et en suivant la remarque :
eun = n−  un = n − ln n − αn ln n
⇒ un = ln n − ln n − αn ln n
 ln n ln n 
= ln n + ln 1 − − αn
 n n
= ln n + ln 1 + yn )

Puisque la suite (yn ) a pour limite 0, on peut écrire, d’après la question précédente : un =
ln n + yn + yn εn , (εn ) étant une suite ayant pour limite 0.
ln n ln n  ln n ln n 
Donc un = ln n − − αn − − − αn εn
n n n n
ln n ln n
= ln n − + βn avec βn = −αn + εn + αn εn
n n
Partie B
1. a.
5/7
17 G 18 Bis A 01
MATHEMATIQUES Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 5

On a d’après l’indication de la première partie,


eu2 = 2 − u2 c’est à dire u2 = ln(2 − u2 ) = g(u2).
u2 est un point fixe de g.
1
Or g est dérivable dans [a, b] et ∀x ∈ [a, b], g ′ (x) = − . La dérivée de g étant < 0, g est
2−x
strictement décroissante ; donc u2 est le seul point fixe de g.
2
f2 (b) = b + eb − 2 = ln 2 + 22/3 − 2 ∼ 0.46 > 0.
3
f2 (a) = f2 (ln(2 − b)) = ln(2 − b) + 2 − b − 2 = ln(2 − b) − b ∼ −0.31 < 0.
Puisque f2 (a) et f2 (a) sont de signe contraire, u2 appartient à ]a, b[
1
b. On a déjà montré que g est dérivable sur I et ∀x ∈ I, g ′(x) = − .
2−x
1
Alors |g ′ (x)| = .
2−x
1 1
L’application p : x 7→ est dérivable sur I et sa dérivée x 7→ est > 0 sur I. p
2−x (2 − x)2
est donc croissante. Par conséquent
∀x ∈ I, x ≤ b =⇒ p(x) ≤ p(b) c’est à dire |g ′(x)| ≤ |g ′(b)|
Voici le théorème appelé Inégalité des accroissements finis qui permet d’en déduire que
∀x, y ∈ I, |g(x) − g(y)| ≤ |g ′ (b)| |x − y|.
Soit ϕ une application définie sur un intervalle J = [u, v] à valeurs dans R.
On suppose que ϕ est continue sur J, dérivable sur ]u, v[ et il existe un réel k ≥ 0 vérifiant
∀x ∈]u, v[, |ϕ′(x)| ≤ k
Alors
∀x, y ∈ J, |ϕ(x) − ϕ(y)| ≤ k |x − y|.
c. g étant continue et décroissante, g([a, b]) = [g(b), g(a)] = [a, g(a)].
Pour que g(I) ⊂ I, il suffit que g(a) ≤ b c’est à dire g[g(b)] ≤ b, ce que montre un calcul
direct (on trouve b − g[g(b)] ∼ 0.011)
2. a. Pour répondre à la question, puisque I est contenu dans l’ensemble de définition de g,
il suffit de démontrer par récurrence la propriété Pn : ≪ an existe et an ∈ I ≫.
a0 = b existe et ∈ I, P0 est donc vraie.
Si Pn est vraie pour un entier donné n alors an existe et
an ∈ I ⇒ g(an ) ∈ I car g(I) ⊂ I
⇔ an+1 ∈ I
Pn+1 est donc vraie.
b. Démontrons par récurrence la propriété Dn : ≪ |an − u2 | ≤ |g ′(b)|n (b − a) ≫.
On a |a0 − u2 | ≤ b − a = |g ′(b)|0 (b − a), D0 est donc vraie.
Si Dn est vraie pour un entier donné n, on a :
|g(an ) − g(u2)| ≤ |g ′(b)||an − u2 | d’après la question 1. b.
⇔ |an+1 − u2 | ≤ |g ′(b)||an − u2 |
≤ |g ′(b)||g ′(b)|n (b − a) car Dn est supposée vraie
= |g ′(b)|n+1 (b − a)
Dn+1 est donc vraie.
1
k = |g ′ (b)| = ∼ 0.65 est < 1 donc lim k n = 0 et la propriété Dn et le théorème des
2−b n7→+∞
gendarmes entrainent lim |an − u2 | = 0.
n7→+∞
La suite (an ) est donc convergente et de limite u2 .
6/7
17 G 18 Bis A 01
MATHEMATIQUES Série S1-S3
6 Epreuve du 1er groupe

c. Pour que an soit une valeur approchée de u2 à 10−3 , il suffit que k n (b − a) soit ≤ 10−3
3 ln 10 + ln(b − a)
c’est à dire n ≥ ∼ 8.02. On peut donc prendre n = 9 et a9 ≡ 0.442.
ln(2 − b)
3. Voir la figure 2.
7/7
17 G 18 Bis A 01
MATHEMATIQUES Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 7

H G

E F

L
D C
O
A B

Figure 1. Figure de l’exercice 1

1 Cf 2

Cg

A2

u2 ∼ 0.442 u3
0
0 a b 1

Figure 2. Figure du problème


01 G 18 Bis A18
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 3
4 heures
Série S1-S3 Coef 8
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Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

CORRIGE
Exercice 1.
nombre de cas favorables 700 7
1. p(M) = = = .
nombre de cas possibles 1500 15
40 2 28 7
2. a. p(S) = = et p(S/M) = = .
100 5 100 25
7 7 49
b. p(S ∩ M) = p(S/M) × p(M) = × = .
15 25 375
p(S ∩ M) 49 5 49
c. p(M/S) = = × = .
p(S) 375 2 150
3. Si Si est l’événement ≪ Babou écoute i chansons Sérère en fin de journée ≫ alors
 2 i  3 5−i
p(Si ) = C5i et la probabilité d’écouter au moins 3 chansons Sérère en fin de journée
5 5
est :
3 2
 3  3 2
4 2
 4  3 1
5 2
 5  3 0
p(S3 ) + p(S4 ) + p(S5 ) = C5 + C5 + C5
5 5 5 5 5 5
 2 3  18 6 2
= + +
5 5 5 25
 2 3  124 
=
5 25
 2 3  124 
Donc Babou a × 100% d’écouter au moins 3 chansons Sérère en fin de journée et
5 25
Bachir a bien raison.
Exercice 2.
1. A′ = f (A) a pour affixe zA′ = ei|zA | zA = eiπ π = −π = −zA .
B ′ = f (B) a pour affixe zB′ = ei|zB | zB = e2iπ 2π = 2π = zB .
2. Le point O est invariant par f . Un point M distinct de O, d’affixe z est invariant par f si
et seulement si ei|z| z = z et z 6= 0.
ei|z| z = z
⇔ ei|z| = 1
⇔ |z| = 2kπ, k ∈ N∗
⇔ OM = 2kπ, k ∈ N∗
E est donc l’ensemble des cercles de centre O et de rayon 2kπ, k ∈ N.
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 2 /3 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe

3. L’affixe zC de C est 2eiπ/3 . Un point M d’affixe z appartient à (∆) si et seulement si z


et zC ont même argument c’est à dire si et seulement si z = aeiπ/3 , a avec a réel > 0
Un point M(z) de (∆) et son image M ′ (z ′ ) sont symétriques par rapport à (O, → −
u ) si et

seulement si z = z.
z = ei|z| z
⇔ ae−iπ/3 = aei|z| eiπ/3 (On pourrait remplacer |z| par a )
⇔ e−2iπ/3 = ei|z|

⇔ ∃k ∈ N , |z| = −2π/3 + 2kπ

4. a. Ck = C(O, 2kπ).
ak = π [2(k + 1)π]2 − π(2kπ)2 = π 3 (8k + 4).

b. La suite (an ) est la suite arithmétique de premier terme a1 = 12π 3 et de raison 8π 3 .

c. lim an = +∞.
n7→+∞

5. a. M(z) appartient à (∆) et est symétrique avec son image par rapport (O, → −
u ) si et
′ ∗ ′
seulement s’il existe k ∈ N tel que |z| = −2π/3 + 2k π. Donc un point M(z) appartient à
(∆) ∩ Dk et est symétrique avec son image par rapport (O, → −u ) si et seulement s’il existe k ′ ∈ N∗
tel que : 
2π  |z| = − 2π + 2k ′ π
( 
|z| = − + 2k ′ π 3
3 ⇔ 2π
2kπ ≤ |z| ≤ 2(k + 1)π  2kπ ≤ −
 + 2k ′ π ≤ 2(k + 1)π
 3
2π 2π
+ 2k ′ π
(
 |z| = −



2

3 |z| = − + 2k π
⇔ 1 1 ⇔ 3 . Donc z = 2π k + eiπ/3 .
 k + ≤ k′ ≤ k + 1 +
 ′
k =k+1 3
3 3
b. Soit M(z) un point de Dk et M ′ (z ′ ) son image par f .
Alors |z ′ | = |z| puisque z ′ = ei|z| z.
Donc si |z| est compris entre 2kπ et 2(k + 1)π, il en est de même de |z ′ |. Autrement dit si M
appartient à Dk , son image appartient à Dk .

M2

M1
D2 D1 C
A′ A B = B′
M1′

M2′

PROBLEME. Partie A
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 3 /3 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3

1. Résolution l’équation différentielle y ′ + y = 0.


- On peut énoncer directement le résultat car cela a été fait en cours : la solution générale
de l’équation différentielle est y = ke−x , k appartenant à R.
- On peut dire que l’on a une équation différentielle linéaire d’ordre 1 à coefficients constants
dont l’équation caractéristique est r + 1 = 0. La solution de cette équation caractéristique
est r0 = −1. Par conséquent la solution générale de l’équation différentielle est y = ker0 x , k
appartenant à R.
- On peut faire un calcul direct. La fonction nulle est solution de l’équation différentielle.
Une solution qui ne s’annule pas en un point donné, ne s’annulera pas dans un intervalle
ouvert contenant ce point. D’après le théorème des valeurs intermédiaires, elle gardera un signe
constant dans cet intervalle.
y′
Dans cet intervalle, l’équation différentielle est alors équivalente à = −1 soit
y
ln |y| = −x + c, c constante réelle. On a donc |y| = ec e−x puis y = ke−x avec k = ec ou −ec
selon le signe de y.
Finalement, la solution générale de l’équation différentielle est y = ke−x , k appartenant à R.

2. a. g, produit des deux applications dérivables sur R∗+ , x → ϕ(x) et exp : x → ex est aussi
dérivable sur R∗+ et g ′ = ϕ′ exp + ϕ exp′ ; c’est à dire ∀x ∈ R∗+ , g ′ (x) = (ϕ′ (x) + ϕ(x))ex . Alors

1
ϕ vérifie (1) ⇔ ∀x ∈ R∗+ , ϕ′ (x) + ϕ(x) = − − ln x
 x 
1
⇔ ∀x ∈ R∗+ , g ′(x) = − + − ln x ex
x
ex
⇔ g est une primitive de x → − − ex ln x
x
ex
b. On peut remarquer que h : x → − − ex ln x est la dérivée de H : x → −ex ln x.
x
Sinon, on peut faire un calcul direct. On a pour tout réel x > 0 :
Z x Z x t 
e t
h(t) dt = − + e ln t dt
1 1 t
Une intégration par parties donne :
Z x t Z x Z x Z x
e t ′
 t x ′ x
dt = e ln t dt = e ln t 1 − exp (t) ln t dt = e ln x − et ln t dt
1 t 1 1 1
Z x
Par conséquent, h(t) dt = −ex ln x = H(x) et l’ensemble des primitives de la fonction
1
x ex
h : x 7→ −e ln x − est {H + a, a ∈ R}.
x
3. D’après la question précédente, pour qu’une application ϕ vérifie (1) il faut et il suffit que
l’application g soit une primitive de h.
g est donc de la forme H + a, a ∈ R, autrement dit
ϕ(x) = g(x)e−x = (H(x) + a)e−x = − ln x + ae−x
L’ensemble des applications dérivables de R∗+ dans R vérifiant (1) est l’ensemble des appli-
cations x 7→ ae−x − ln x où a désigne une constante réelle.
Partie B (5.25 points)

Soit f l’application de R+ dans R définie par : ∀x ∈ R∗+ , f (x) = e1−x − ln x.
1. Remarquons d’abord que f est une solution de l’équation différentielle (1) avec a = e.
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 4 /3 Série S1-S3
4 Epreuve du 1er groupe

1
a. f est dérivable sur R∗+ et ∀x ∈ R∗+ , f ′ (x) = −e1−x − . La dérivée est strictement négative ;
x
f est donc strictement décroissante. lim f (x) = +∞ et lim f (x) = −∞. Voici le graphe de f .
x→0 x→+∞

0
0 1
c ∼ 1.6692

f est continue et strictement décroissante et comme f (R∗+ ) = R, l’équation f (x) = 0 admet


une solution unique c dans R∗+ .
f (1) = 1 > 0 est f (2) = e−1 − ln 2 < 0, donc c ∈]1, 2[.

b. Pour tout x ∈ R∗+ , xf (x) = xe1−x − x ln x.


lim+ x ln x = 0 donc lim+ xf (x) = 0
x→0 x7→0

Z 1 1
Z 1 Z 1
f (t) dt = −e1−t x − 1−x

c. F (x) = ln t dt = e −1− ln t dt
x x x
Si on pose u(t) = t, une intégration par parties donne :
Z 1 Z 1 Z 1
1
ln t dt = ′
ln t u (t) dt = [u(t) ln t]x − ln′ (t) u(t) dt
x x Z 1 x

= −x ln x − 1 dt = −x ln x + x − 1
x
1−x
Finalement F (x) = e + x ln x − x.
De lim+ x ln x = 0 on tire lim+ F (x) = e
x→0 x7→0

2. Soit n un entier supérieur ou égal à 2.

k k+1
a. Pour tout entier k tel que 1 ≤ k ≤ n − 1 et pour tout réel t tel que ≤ t ≤ , on a :
    n n
k+1 k
f ≤ f (t) ≤ f . Cela vient simplement du fait que f est strictement décroissante.
n n
 
k k+1 1
b. En intégrant la relation précédente dans l’intervalle , dont la longueur est ,
n n n
on obtient :   Z (k+1)/n  
1 k+1 1 k
f ≤ f (t) dt ≤ f
n n k/n n n
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 5 /3 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 5

Ensuite on somme de k = 1 à k = n − 1 :
n−1   X n−1 Z (k+1)/n n−1  
1X k+1 1X k
f ≤ f (t) dt ≤ f
n k=1 n k=1 k/n
n k=1 n

Dans le premier membre de l’inégalité, on change la numérotation (on remplace k + 1 par k),
dans le second membre, on utilise la relation de Chasles
n   Z 1 n−1  
1X k 1X k
f ≤ f (t) dt ≤ f
n k=2 n 1/n n k=1 n
n  
1X k
C’est à dire, en posant wn = f :
n k=1 n
   
1 1 1 1
wn − f ≤F ≤ wn − f (1)
n n n n
Ce qui permet d’encadrer wn :
     
1 1 1 1 1
F + ≤ wn ≤ F + f
n n n n n
   
1 1 1
3. a. On déduit des questions précédentes que lim F = e et lim f = 0.
n→+∞ n n→+∞ n n
Alors l’encadrement de wn et le théorème des gendarmes entrainent que la suite (wn ) est
convergente et de limite e.
n
1 X 1−k/n
b. Posons tn = e
n k=1
n n
X
−k/n
X k
e = e−1/n est la somme des n premiers termes de la suite géométrique de
k=1 k=1
premier terme e−1/n et de raison e−1/n .
n −1/n n

X k e −1 e−1 − 1
e−1/n = e−1/n −1/n

Donc =
k=1
e −1 1 − e1/n
n
e X −k/n 1
et tn = e = (e − 1) 1/n
.
n k=1 n(e − 1)
n      
X k 1 n 1 n n!
Ensuite ln = ln + · · · + ln = ln ×···× = ln n
.
k=1
n n n n n n
n    
1X k 1 n!
et ln = ln .
n k=1 n n nn

n   n  
1X k 1 X 1−k/n k
c. On a wn = f = e − ln = tn − un . Autrement dit un = tn − wn
n k=1 n n k=1 n
es − 1 1 1
On sait que lim = 1. Par conséquent, en prenant s = on a lim 1/n
= 1 et
s→0 s n n→+∞ n(e − 1)
lim tn = e − 1
n→+∞
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 6 /3 Série S1-S3
6 Epreuve du 1er groupe

La suite (un ), somme de deux suites convergentes de limites respectives e − 1 et −e, est
convergente et de limite e − 1 − e = −1 :
lim un = −1
n→+∞

(n!)1/n
 
On a un = ln = − ln vn autrement dit vn = e−un . La suite (vn ) est donc conver-
n
1
gente et de limite e
lim vn = e
n→+∞

Partie C

1
1. a. La fonction f ′ est dérivable sur R∗+ et ∀x ∈ R∗+ , f ′′ (x) = e1−x + . f ′′ est strictement
x2
positive ; f ′ est donc strictement croissante sur R∗+ et donc aussi sur [1, 2]. f ′ (1) = −2 et
1 1
f ′ (2) = − − .
e 2
La fonction P est dérivable sur [1, 2] et
f ′ (x) f ′ (1) − f ′ (x) x 1 c
∀x ∈ [1, 2], P ′(x) = 1 − ′ = . P ′ (x) +
f (1) f ′ (1)
c
Puisque f ′ est strictement croissante, f ′ (1) − f ′ (x) est < 0 ; comme

f ′ (1) = −2 est aussi < 0, la dérivée P ′ est donc strictement po- P (x)
1
sitive ; P est alors strictement croissante sur [1, 2]. P (1) = et 1/2
2
P (c) = c. Voici le tableau de variation de P dans [1, c].
Ainsi, P réalise une bijection de [1, c] sur l’ intervalle J = [1/2, c] contenu dans [1, c].
Montrons alors par récurrence que la suite (cn ) est bien définie et est contenue dans l’intervalle
[1, c].
c0 = 1 existe et appartient à [1, c]. Supposons que pour un entier n donné, cn existe et
appartient à [1, c]. Alors cn+1 = P (cn ) existe aussi et appartient à P ([1, c]) = J ⊂ [1, c].

f ′′ (x)
2. a. La fonction P ′ est dérivable sur R∗+ et ∀x ∈ R∗+ , P ′′(x) = − > 0. P ′ est donc
f ′ (1)
strictement croissante.
Alors, pour tout x ∈ [1, 2], on a
f ′ (2)
   
′ ′ 1 1 1 1 1 1 7
0 ≤ P (x) ≤ P (2) = 1 − ′ =1+ − − ≤ 1+ − − =
f (1) 2 e 2 2 3 2 12

b. En appliquant le théorème des accroissements finis à P dans l’intervalle [cn , c], on peut
affirmer l’existence d’un élément θ dans ]cn , c[ tel que
P (c) − P (cn ) = P ′ (θ)(c − cn ) c’est dire c − cn+1 = P ′ (θ)(c − cn ).
7
Ce qui entraine |cn+1 − c| = |P ′ (θ)||cn − c| ≤ |cn − c|.
12 n
7
Cette relation entraine ensuite 0 ≤ |cn − c| ≤ |c0 − c|. Comme le dernier membre a
12
pour limite 0 quand n tend vers +∞, par le théorème des gendarmes, le membre |cn − c| a aussi
pour limite 0. Autrement dit lim cn = c.
n→+∞
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 7 /3 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 7

 c. Pour que cn soit une valeur approchée de c à 10−2 il suffit de choisir n tel que
n
7
|c0 − c| ≤ 10−2 .
12  n
7 7
Comme |c0 − c| < 1, il suffit que ≤ 10−2 c’est à dire n ln ≤ −2 ln 10 ou encore
12 12
ln 10 ln 10
n≥2 . On peut donc prendre n = E(r) + 1 avec r = 2 c’est à dire n = 9.
ln 12 − ln 7 ln 12 − ln 7
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 8 09 G 26 A 01
. . Durée: 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S4-S5 - Coeff. 5
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal: 628 05 59 .
Téléfax (221) 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES

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Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

CORRECTION
1
EXERCICE 1.
1. (D1 ) droite de régression de Y en X ayant pour équation : y = ax + b, on a
cov(X, Y )
a= et b = ȳ − ax̄
V (X)
(D2 ) droite de régression de X en Y ayant pour équation : x = a′ y + b′ , on a
cov(Y, X)
a′ = et b = x̄ − a′ ȳ
V (Y )
 2
cov(X, Y ) cov(Y, X) cov(X, Y )  cov(X, Y ) 2
On en déduit que aa′ = = = ⇒
V (X) V (Y ) V (X)V (Y ) σ(X)σ(Y )
aa′ = r 2 .
2. (D1 ) droite de régression de Y en X ayant pour équation réduite y = 2, 4x, on a : a = 2, 4
et b = 0
3, 5 24
(D2 ) droite de régression de X en Y ayant pour équation réduite : x = y + , on a ,
9 9
3, 5 24
on a : a =

et b = .

9 9
D’après la question précédente, le coefficient de corrélation vérifie :
3, 5 14
r 2 = aa′ = 2, 4 = .
9 15
cov(X, Y )
Puisque r = , que σ(X) et σ(Y ) sont positifs par définition et que cov(X, Y )
σ(X)σ(Y )
r
14
est positif par hypothèse, alors r est positif. Donc r =
15
 Je garde l’équation 1. 
−ax̄ + ȳ = b (1) −ax̄ + ȳ = b
3. On a Je multiplie l’équation 2 par a
x̄ − a′ ȳ = b′ (2) ax̄ − aa′ ȳ = ab′
pour éliminer x̄
j’additionne membre à membre : (1 − aa′ )ȳ = b + ab′ c’est à dire
b + ab′
ȳ =
1 − r2
1. pour voir d’autre corrections consulter http ://irempt.education.sn
1
09 G 26 A 01
Séries : S2-S4-S5 - Coeff. 5
2M A T H E M A T I Q U E S 2 /8 Epreuve du 1er groupe
.
Pour trouver x̄ j’utilise l’équation la plus simple ; ici c’est la 2 : x̄ =b′ + a′ ȳ c’est à dire .
b + ab′ b′ − r 2 b′ + a′ b + a′ ab′
x̄ = b′ + a′ = ⇒
1 − r2 1 − r2
b′ + a′ b
x̄ =
1 − r2
1 24 24
Application numérique : Comme = 15, on a ȳ = 15 × 2, 4 × et x̄ = 15 ×
1 − r2 9 9
Donc
ȳ = 96 et x̄ = 40
EXERCICE 2.
1. ✉ Pour que M appartiennent à l’axe des abscisses, il faut et il suffit que la partie imaginaire
4 1
de z soit nulle c’est à dire ln y = 0 ou y = 1. Donc p(A) = p(y = 0) = =
12 3
✉ Pour que M appartiennent à l’axe des ordonnées, il faut et il suffit que la partie réelle
4 1
de z soit nulle c’est à dire ln x = 0 ou x = 1. Donc p(B) = p(x = 0) = =
12 3
✉ L’événement contraire de C est ” M appartient à au moins un des axes” c’est à dire
A ∪ B.
L’événement A ∩ B est ”M appartient à chacun des axes” c’est à dire z = 0 ou ln x = 0
et ln y = 0 finalement x = y = 1.
Puisque le tirage est avec remise, les événements A et B sont indépendants, donc :
1
p(A ∩ B) = p(A)p(B) = .
9
Par conséquent :
1 1 1 5
p(C̄) = p(A ∪ B) = p(A) + p(B) − p(A ∩ B) = + − = .
3 3 9 9
5 4
p(C) = 1 − p(C̄) = 1 − =
9 9
−−→ − → π
✉ Pour que l’angle (OM, i ) soit égal à − il faut et il suffit que les coordonnées de
4
M soient égales et strictement positives c’est à dire ln x = ln y > 0 ou x = y = e. Par
conséquent, D est l’événement ”x = y = e”.
2 1 1 1 1
p(x = e) = p(y = e) = = et p(D) = × =
12 6 6 6 36
✉ Pour que M appartienne au cercle trigonométrique, il faut et il suffit que OM = 1 c’est
1
à dire (ln x)2 + (ln y)2 = 1. Puisque x et y ne prennent que les valeurs 1, e et , ln x et ln y
e
ne prennent que les valeurs 0, 1 et −1 ;
Les seuls couples possibles pour réaliser (ln x)2 + (ln y)2 = 1 sont donc
(ln x, ln y) = (1, 0), (−1, 0), (0, 1), ou (0, −1)
1 1
c’est à dire (x, y) = (e, 1), ( , 1), (1, e), ou (1, ).
e e
    2 4 1
Or p (x, y) = (e, 1) = p (x, y) = (1, e) = × =
12 1.2 18
 1   1  6 4 1
p (x, y) = ( , 1) = p (x, y) = (1, ) = × =
e e 12 12 6
1 1 1 1 4
Donc p(E) = + + + =
18 18 6 6 9
09 G 26 A 01
Séries : S2-S4-S5 - Coeff. 5
MATHE MATIQU ES 3 /8 Epreuve du 1er groupe3
.
1 .
2. a. Puisque x et y ne prennent que les valeurs 1, e et , ln x et ln y ne prennent que les
e
valeurs 0, 1 et −1 ; Les couples de coordonnées possibles sont donc :

(0, 0), (0, 1), (0, −1), (1, 0), (1, 1), (1, −1), (−1, 0), (−1, 1), (−1, −1)

correspondant aux valeurs suivantes du couples (x, y) :

1 1 1 1 1 1
(1, 1), (1, e), (1, ), (e, 1), (e, e), (e, ), ( , 1), ( , e), ( , )
e e e e e e


Les distances OM possibles sont donc : 0, 1, 2.


La variable aléatoire X prend les valeurs 0, 1, 2

  4 4 1
p(X = 0) = p (x, y) = (1, 1) = =
   12 12 9 
p(X = 1) = p (x, y) = (1, e) + p (x, y) = (e, 1)
 1   1 
+p (x, y) = (1, ) + p (x, y) = ( , 1)
e e
2 4 2 4 4 6 4 6 4
= × + × + × + × =
12 12 12 12 12  12  12 12 9
√  1 
p(X = 2) = p (x, y) = (e, e) + p (x, y) = (e, )
e
 1   1 1 
+p (x, y) = ( , e) + p (x, y) = ( , )
e e e
2 2 2 6 2 6 6 6 4
= × + × + × + × =
12 12 12 12 12 12 12 12 9

En résumé :

1 4 √ 4
p(X = 0) = , p(X = 1) = , p(X = 2) =
9 9 9

b. La fonction de répartition de X est définie par : F (x) = p(X) < x. Donc


✇ Si x ≤ 0, F (x) = p(X < x) = 0.
1
✇ Si 0 < x ≤ 1, F (x) = p(X < x) = p(X = 0) = .
9
√ 1 4 5
✇ Si 1 < x ≤ 2, F (x) = p(X < x) = p(X = 0) + p(X = 1) = + = .
9 9 9
√ √ 1 4 4
✇ Si 2 < x, F (x) = p(X < x) = p(X = 0) + p(X = 1) + p(X = 2) = + + = 1.
9 9 9
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.
.

1 •

5

9

1

9
0 √
−2 −1 0 1 2 2

EXERCICE 3. L’équation caractéristique associée à (E) est


(Ec ) : r 2 + 2r + 1 = 0 c’est à dire (r + 1)2 = 0.
1. Elle a une racine double égale à −1. Par conséquent la solution générale de (E) est :
f (x) = (ax + b) e−x ; a et b réels arbitraires.

2. Pour que la fonction h : x 7→ ax + b soit solution de (E ′ ) il faut et il suffit que


h′′ (x) + 2h′ (x) + h(x) = x + 3 (1)
Or h′ (x) = a et h′′ (x) =
 0. Donc l’équation devient : 2a + (ax + b) = x + 3 c’est à dire
a−1 = 0
(a − 1)x + 2a + b = 0 ou . Donc a = 1 et b = −2. Finalement
2a + b = 0
h(x) = x − 2

3. ✇ Soit g une solution de (E ′ ) c’est à dire une fonction telle que :


g ′′ (x) + 2g ′(x) + g(x) = x + 3 (2)
En faisant la différneece membre à membre de (2) et (1) on trouve :
g ′′ (x) − h′′ (x) + 2g ′(x) − 2h′ (x) + g(x) − h(x) = 0
c’est à dire (g − h)′′ (x) + 2(g − h)′ (x) + (g − h)(x) = 0 (3)
Ce qui montre que la fonction g − h est solution de (E).
✇ Réciproquement g − h est solution de (E) est équivalent à (3) soit à :
g ′′ (x) + 2g ′ (x) + g(x) = h′′ (x) + 2h′ (x) + h(x) (4)
Or d’après (1) le second membre de cette relation vaut x + 3. donc (4) est équivalent à
g ′′(x) + 2g ′(x) + g(x) = x + 3
Autrement dit g est solution de (E ′ ).
4. La fonction k est continue sur son ensemble de définition Dk qui est égal à R ; de plus
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.
lim k(x) = −∞; lim k(x) = 0 .
x7→−∞ x7→+∞
et ∀x ∈ Dk , k ′ (x) = −(x + 1) e−x .

k ′ s’annule au point −1 et est > 0 si et seulement si x + 1 < 0 c’est à dire x < −1.
Pour que le point I(0, 2) soit un point d’inflexion de la courbe (C) il suffit que k soit deux
fois dérivable et qu’au point 0, k ′′ ”s’annule en changeant de signe”.
Cela est bien le cas puisque k ′′ (x) = x e−x s’annule au point 0, est > 0 ”après 0” et négatif
”avant 0”.

Voici le tableau de variations de k.


T.V de x → k(x) = (x + 2)e−x

x −∞ −1 +∞

k′ + −

e
k
−∞ 0

et voici la courbe représentative de k.


3

2
(T )
1 (C)

0
−3 −2 −1 0 1 2 3 4 5
−1

−2

−3

−4

−5

EXERCICE 4.

1. a. La fonction f est continue et dérivable sur Df =] − 1, +∞[ et

1
lim f (x) = −∞; lim f (x) = +∞ et ∀x ∈ Df , f ′ (x) = 2 .
x7→−1 x7→+∞ 1+x
La dérivée est donc strictement positive dans Df .
Voici le tableau de variation de f .
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.
.
T.V de x → f (x) = 2 ln(1 + x)

x −1 +∞

f′ +

+∞
f
−∞

et voici la courbe Cf ainsi que les quatre premiers termes de la suite sur le graphique.

4
C(x→x)
Cf

(λ, λ)

0 •
−1 0 1 2 3 4 5 6
λ u4 u3 u2 u1 u0

−1

b. La fonction ℓ est continue et dérivable sur Df et

1−x
lim f (x) = −∞; ∀x ∈ Df , ℓ′ (x) = f ′ (x) − 1 =
x7→−1 1+x

Lorsque x tend vers +∞, nous sommes en présence d’une indétermination de la forme
 ln(1 + x) 
” + ∞ − ∞”, mais on peut écrire : ℓ(x) = x −1 .
x
ln(1 + x) ln(1 + x)
Lorsque x tend vers +∞, a pour limite 0 ; donc le facteur − 1 a pour
x x
limite −1. Par conséquent lim ℓ(x) = −∞.
x7→+∞
Voici le tableau de variation de ℓ.
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.
.
T.V de x → ℓ(x) = f (x) − x; α = ℓ(2) = 2 ln 3 − 2 ∼ 2, 2

x 2 λ +∞

ℓ′ −

α
ℓ 0
−∞

La fonction ℓ étant continue et strictement décroissante dans I = [2, +∞[, réalise une bijec-
tion de I dans ℓ(I) = J = [−∞, α[ ; et puisque le réel 0 appartient à J, il a dans l’intervalle
I un seul antécédent par ℓ, autrement dit, l’équation ℓ(x) = 0 a dans I une solution unique
λ.
Ce λ est alors l’unique élément de I tel que f (λ) = λ.
2. a. Voir graphique.
b. La fonction f étant continue et strictement croissante dans I = [2, +∞[, réalise une
bijection de I dans f (I) = [f (2), +∞[ ; et puisque f (2) = 2 ln 3 ∼ 2, 19 est > 2, f (I) est
contenu dans I.
Démontrons maintenant par récurrence la propriété : ∀n ∈ N, Pn avec Pn : ”Un ≥ 2”
✉ Initialisation : U0 = 5, donnée de l’énoncé. Donc U0 ≥ 2 et P0 est vrai.
✉ Héritage : Supposons la propriété vérifiée jusqu’à un rang n, en particulier Pn vrai (
c’est à dire Un ≥ 2 ou Un ∈ I) et montrons que Pn+1 est vrai.

Un ∈ I (Hypothèse de récurrence) 
f (I) ⊂ I ⇒ Un+1 = f (Un ) ∈ I ⇔ Un+1 ≥ 2
Un+1 = f (Un )

2 2 2
c. ∀x ∈]2, +∞[, f ′(x) = ; donc ∀x ∈]2, +∞[, 0 ≤ f ′ (x) ≤ = .
1+x 1+2 3
2
Conclusion ∀x ∈]2, +∞[, |f ′(x)| ≤ .
3
2
d. Soit n ∈ N. Les réels Un et λ appartiennent à [2, +∞[, intervalle dans lequel |f ′ | ≤ ,
3
on peut donc appliquer l’inégalité des accroissements finis au couple (Un , λ) :
2
|f (Un ) − f (λ)| ≤ |Un − λ| ;
3
c’est à dire , puisque f (λ) = λ
2
|Un+1 − λ| ≤ |Un − λ| ;
3
2
Posons Un − λ = δn ; la relation précédente devient alors 0<δn+1 ≤ δn (1).
3
Si au lieu de ”≤” on avait  ”=”, la suite δn serait une suite géométrique et on pourrait
2 n
immédiatement écrire δn+1 = δ0 . C’est pourquoi d’aucuns disent d’une suite vérifiant
3
(1) qu’elle est sous-géométrique
Utilisons la même méthode : donnons à n toutes les valeurs entières possibles entre 0 et p,
p entier ≥ 0 ; multiplions ensuite membre à membre (Nous sommes en droit de le faire par
ce que nous manipulons des nombres positifs). Il vient :
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.
2 2 2 .
δ0 δ1 . . . δp δp+1 ≤ δ0 δ1 . . . δp
3 3 3
 2 p+1
et en simplifiant 2 par δ0 δ1 . . . δp : 0 < δp+1 ≤ δ0 c’est à dire (tout en remplaçant p
3
par n)
 2 n+1
∀n ∈ N, 0 < Un+1 − λ ≤ U0 − λ (2)
3
ℓ(2) ∼ 2, 2 est positif, ℓ(3) ∼ −2, 2 est négatif, donc d’après le théorème des valeurs
intermédiaires, λ est compris entre 2 et 3.
Puisque U0 = 5, on en déduit que |U0 − λ| ≤ 3 et la relation (2) entraı̂ne :
 2 n+1  2 n
∀n ∈ N, 0 < Un+1 − λ ≤ 3 =2
3 3
 2 n
Cette dernière relation s’écrit aussi : ∀n ∈ N, 0 < δn+1 ≤ 2
 2 n 3
En remarquant que lim 2 = 0, on conclut par le théorème des gendarmes que
n7→+∞ 3
lim δn+1 = 0, soit lim δn = 0, c’est à dire lim Un − λ = 0, enfin lim Un − λ
n7→+∞ n7→+∞
 2 n n7→+∞ n7→+∞
 2 n−1
e. La relation ∀n ∈ N, Un+1 − λ ≤ 2 s’écrit aussi ∀n ∈ N∗ , Un − λ ≤= 2 .
3 3
1  2  n−1 1
Donc pour qu’un entier n vérifie Un − λ ≤ 2 , il suffit que 2 ≤ 2.
 2 n−1 10 1 3 10
2
Cette relation est équivalente à : ln ≤ ln c’est à dire (n − 1) ln ≤ − ln 200
3 200 3
ln 200 ln 200
ou n − 1 ≥ , finalement n ≥ + 1.
ln 3 − ln 2 ln 3 − ln 2
 ln 200 
Le plus petit entier vérifiant cette relation est p = E + 1 + 1 = 15
ln 3 − ln 2

2. En toute rigueur, avant de simplifier, il faut s’assurer qu’aucun des δp n’est nul. En fait, on peut montrer
que c’est le cas ici. Dans le cas général, si un des δp est nul, la suite est stationnaire donc convergente.
Corrigé de l’Epreuve E1 du Baccalauréat 2010
Certains résultats sont donnés à titre indicatif il revient aux correcteurs d’entrer dans les détails
lors des concertations afin de mieux apprécier les démonstrations des élèves.

Exercice 1 :
On considère le tableau ci-dessus indiquant les résultats d’une étude sur le
nombre d’années x en exercice des ouvriers d’une entreprise et de leur
salaire y en milliers de francs.
Notons xi les modalités de x et ni l’effectif de xi, avec 1 ≤ i ≤ 6.
Et notons yj les modalités de y et nj l’effectif de yj, avec 1 ≤ j ≤ 4. Soit N
l’effectif total.
2 6 10 14 18 22 nj
x
Y
75 a 5 0 0 0 0 a+5
125 0 7 1 0 2 0 10
175 2 0 9 8 15 4 38
225 0 1 0 3 b 1 b+5
ni a+2 13 10 11 b+17 5 N=
a+b+58

789 ;<7=
1) Déterminons a et b pour que x6 = et y: = .
78 78

∑?@ ni xi ∑B@ nA yj
On sait que x: = et y: =
N N
DEaFD)FE9GHI)FEH=GH=)FEH<GHH)FH;EbFHJ)FEDDG7)
Alors x: = et
a+bF7;
J7EaF7)FEH=GHD7)FEI;GHJ7)FDD7EbF7)
y: =
a+bF7;
789 ;<7=
Or x6 = et y: =
78 78
DEaFD)FE9GHI)FEH=GH=)FEH<GHH)FH;EbFHJ)FEDDG7) 789
D’où = et
a+bF7; 78
J7EaF7)FEH=GHD7)FEI;GHJ7)FDD7EbF7) ;<7=
= .
a+bF7; 78

On obtient ainsi le système suivant :


239a - 233b=4900M
L
161a - 193b=2580

1 | 13 E1
D’où a =40 et b=20.
2) On suppose que a =40 et b=20 dans la suite. Et en associant à chaque
valeur xi la moyenne mi de la série conditionnelle Ey/x=xi) ; on a obtenu le
tableau suivant :
x 2 6 10 14 18 22
m 80 113 170 189 199 185

a) Calculons le coefficient de corrélation linéaire


Déterminons d’abord les moyennes x: et m 6 , les variances Vx et Vy, les écarts-
types Rx et Ry , la covariance de x et y. Notons que la série statistique double
Ex,m) est injective.
∑?@ xi ∑?@ mi ∑?@ xi2 ∑?@ m2i
Ainsi on a x: = ,m
6 = , Vx = S x: D , Vm = Sm
6 D , Rx = TVx ,
N N N N
∑61 xi mi
Rm = TVm et covEx,m)= - x:m
6
N

6 = 156, Vx U46.66, Vm U1933.33, Rx U 6.83, Rm U 43.96 et


D’où x: = 12, m
covEx,m) U267.33.
Calculons maintenant le coefficient de corrélation linéaire r.
VWXEY,Z)
On sait que r = d’où rU 0.89.
[x [m

Puisque r est proche de 1, il y a alors une forte corrélation entre x et m.


b) La droite de régression de m en x, notée Dm/x , a pour équation
VWXEY,Z)
m=a x+b avec a = et b = m
6 S ax:.
^x

D’où Dm/x : m= 5,73 x+87,25.

c) Si x=30 alors mU259.128, d’où le salaire moyen d’un ouvrier


ayant 30 ans d’ancienneté est sensiblement égal à 259130F.

Exercice 2 :
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé E`; a
bc, dc) avec
ea
bce = edce = 2cm.
1)

2 | 13 E1
a) Résolvons dans C l’équation g I S 1 3 0.
On sait que g I S 1 3 Eg S 1)Eg D 0 g 0 1)
alors g I S 1 3 0 si et seulement si Eg S 1)Eg D 0 g 0 1) 3 0
D’où l’équation admet trois solutions données sous formes algébriques
hHhi √I hHFi √I
gH 3 1, gD 3 et gI 3 , d’où l’ensemble des solutions k est :
D D

S1 S m √3 S1 0 m √3
k 3 l1, , n
2 2
Donnons les formes trigonométriques de ces solutions :
<q <q Dq Dq
gH 3 cos 0 0 momp 0, gD 3 cos 0 m sin et gI 3 cos 0 m sin
I I I I

b) Résolvons l’équation g I 3 8 sachant que 2I 3 8.


s I
g I 3 8 est équivalente à r t 3 1 ce qui implique d’après 1)a) que
D

g g S1 S m√3 g S1 0 m √3
3 1 ou 3 ou 3
2 2 2 2 2
D’où g 32 ou g 3 S1 S m√3 ou g 3 S1 0 m√3. Ainsi l’ensemble des solutions
de l’équation g I 3 8 est

kH 3 u2 ; S1 S m √3 ; S1 0 m √3v.
2)
a) Plaçons les points dans le repère les points A, B et C d’affixes

respectives : gx 3 S1 0 m√3, gy 3 2 z{ gy 3 S1 S m √3
|

€
√3

dc

3 ~
‚ }
S1 O a
bc 1 2 ‚

3 | 13 E1
S√3

|}
sƒ hs„
b) Calculons le modulons et un argument de .
s hs„

sƒ hs„ q
= 1† et arg E )3S .
sƒ hs„ Hhi √I sƒ hs„
= , d’où †
s hs„ D s hs„ s hs„ I

sƒ hs„ sƒ hs„ q
c) † † 3 1 et arg E )3S impliquent que AB3CB et
s hs„ s hs„ I

bbbbbc , ~€
‡~ bbbbbcˆ=S q, d’où le triangle ABC est équilatéral.
I

2)
a) Soit f la transformation qui associe à tout point MEg) le point
Š‹
M’Eg’) tel que g } = z i Œ g.
Déterminons l’ensemble des points invariants par f.
Š‹
Soit Ω Eg= ) tel que fEΩ)= Ω, alors g= = z i Œ g= ce qui implique que g= = 0.
D’où f admet comme point invariant O.
Š‹ Š‹
Ainsi puisque g } 3 z i Œ g alors g } S g= 3 z i Œ Eg S g= ) ce qui implique que
Š‹
s Ž hs i
pour tout point g différent de g= on a 3 z Œ .
shs

s Žhs s Ž hs
D’où † † 3 1 et arg E ) 3 .
shs shs

` } 3 `
Ceci est équivalent à :lE`, DqM
` } ) =
I

Donc } est l’image de  par une rotation. La rotation a pour centre O et


Dq
pour angle .
I
Š‹ Š‹ Š‹
b) Soit €} est l’image de € par f alors gxŽ =z i Œ gx = z i Œ G 2z i Œ
D’où gxŽ = g‘ ou €} = .
De même fE) = ~.
c) fE€) =  et fE) = ~ on en déduit donc que l’image de la
droite E€) est la droite E~) car l’image d’une droite par une rotation est
une droite et que ~ et  appartiennent à la droite image.

Exercice 3 :
4 | 13 E1
On dispose d’un tiroir qui contient 5 paires de chaussures noires, 3 paires
de chaussures vertes et 2 paires de chaussures rouges, soit au total vingt
chaussures. Toutes les paires sont de modèles différents.
1) On tire 2 chaussures au hasard.
D
Soit Ω l’univers alors card EΩ)=D= =190.
a) Soit l’événement A : « tirer deux chaussures de la même
couleur », alors l’événement A est « tirer deux chaussures noires ou deux
chaussures vertes ou deux chaussures rouges »
Š F‘ Š F ‘ Š
‘@ 99
D’où p EA)= ?
Š
B
= U 0,35.
‘Š H8=

b) Soit l’événement B : « tirer un pied droit et un pied gauche »


Puisque dans le tiroir il y a dix pieds gauches et dix pieds droits alors
@ G‘ @
‘@ H==
p EB)= Š

= U 0,52.
‘Š H8=

c) Soit l’événement C : « tirer les deux chaussures d’un même


modèle ».
Puisque toutes les paires sont de modèles différents alors il y a dix modèles.
On choisit un modèle parmi les dix et prend les deux chaussures du modèle.
@ G‘ Š
‘@ H
Donc p EC)= Š
Š
= U 0,05.
‘Š H8

2) Le tiroir ne contient maintenant qu’une paire de chaussures


noires et une paire de chaussures rouges. On effectue un tirage successif et
sans remise d’une chaussure du tiroir jusqu’à ce qu’il soit vide.
Soit la variable aléatoire X égale au rang d’apparition de la deuxième
chaussure noire.
a) Puisque X est le rang d’apparition de la deuxième chaussure noire
alors une première chaussure noire est déjà apparue donc la deuxième
noire peut sortir au deuxième tirage ou au 3ème tirage ou au 4ème et il ne peut
pas y avoir plus de quatre tirage car il n’y a que deux paires dans le tiroir.
D’où X prend les valeurs 2, 3 ou 4.
Soit Ω l’univers alors card EΩ)=4!

5 | 13 E1
b) EX=2) c’est obtenir dans cet ordre noire, noire, rouge, rouge.
DGHGDGH H
Alors p EX=2)= = .
D< 9

EX=3) c’est obtenir dans cet ordre noire, rouge, noire, rouge ou rouge,
noire, noire, rouge
DEDGDGHGH) H
Alors p EX=3) = = .
D< I

EX=4) c’est obtenir dans cet ordre noire, rouge, rouge, noire ou rouge,
noire, rouge, noire ou rouge, rouge, noire, noire
DEDGDGHGH)FEDGHGDGH) H
Alors p EX=4)= = .
D< D

c) Soit EEx) l’espérance mathématiques de X, alors


H H H H=
EEx) = ∑IH ai pEX = ai ) = E2 G ) + r3 G t + r4 G t =
9 I D I

Sa VEX) variance est :


I
1 1 1 10D
VEX) = ˜ ™i pEX = ai ) S
D EEEx))D = š4 G › 0 š9 G › + š16 G › S
6 3 2 3
H
5
= U 0,55
9
Son écart type Rœ est TEž), alors
Rœ =U 0,74
Problème :
Partie A :
1) Etudions sur IR le signe de 4z D S 5z 0 1.
Posons Y3z , considérons alors 4| D S 5| 0 1.
H
Le trinôme 4| D S 5| 0 1 3 0 admet deux racines |H 3 et |D 3 1, d’où
<
H
4| D S 5| 0 1 3 4 r| S t E| S 1) ou encore
<
H
4z D S 5z 0 1 3 4 rz S t Ez S1) avec ‚H 3 S2¢p2 z{ ‚D = 0 ses
<
racines.
Son tableau de signe est :

6 | 13 E1
x -∞ S2¢p2 0 +∞
z S
H
- 0 + +
<
z S1 - +
4z D S 5z + 1 + - +
0
0 0

D’où 4z D S 5z + 1 ¤ 0 om ‚ ¥¦ S ∞ ; S 2¢p2¦ § ¨0; +∞¨ et


4z D S 5z + 1 © 0 om ‚ ¥¦ S 2¢p2 ; 0¨.

2) Soit ª la fonction définie par ªE‚) 3 ¢p‚ S 2√‚ + 2.


a)
- Domaine de définition de ª
ª est définie si et seulement si ‚ « 0 d’où le domaine de définition ¬­ de ª
est : ¬­ 3¦0 ; +∞¨

- Limites de ª aux bornes de ¬­

2¢p√‚ 2
lim¯ ªE‚) 3 S ∞ z{ lim ªE‚) 3 lim √‚E S2+ )3S∞
®= ®F° ®F° √‚ √‚
b) Etudions les variations de ª

ª } E‚) 3 S 3 , pour tout ‚ « 0.


H H Hh√

D’où ª } E‚) 3 0 om ‚ 3 1,
ª } E‚) « 0 om ‚ ¥¦0 ; 1¨ et
ª } E‚) © 0 om ‚ ¥¦1 ; +∞¨
Dressons le tableau de variations de ª
x 0 1 +∞
ª } E‚) + -
0

ª
0

-∞ -∞

c) D’après le tableau de variations ªE‚) admet un maximum en 1


est sa valeur maximale est 0.
D’où pour tout ‚ ¥ ¬­ , ªE‚) ' 0.
7 | 13 E1
Partie B :
Soit f la fonction définie par :
z
‚+
±E‚) 3 ²
om ‚ ' 0M
2z S 1
1 S ‚ 0 √‚¢p‚ om ‚ « 0
ECf) sa courbe représentative dans un repère orthonormé d’unité
graphique 2cm.
1)
a) Déterminons ¬³ le domaine de définition de f.
´µ
- Sur ¦ S ∞; 0¦ ±E‚) 3 ‚ 0 est définie si et seulement si
D´ µ hH

2z S 1 ¶ 0 c’est-à-dire ‚ ¶ S¢p2.

Donc sur ¦ S ∞; 0¦ f est définie si ‚ ¥¦ S ∞; S¢p2¨§¦ S ¢p2 ; 0¦. E1)

- Sur ¦0; 0∞¦ ±E‚) 3 1 S ‚ 0 √‚¢p‚ est partout définie E2)


E1) et E2) impliquent que ¬³ 3¦ S ∞; S¢p2¨§¦ S ¢p2 ; 0∞¨.

b) Calculons les limites aux bornes de ¬³ .


z
lim ±E‚) 3 lim ‚ 0 3 S∞
®h° ®h° 2z S 1
z
lim ±E‚) 3 lim ‚ 0 3 S∞
®h·¸D ¹ ®h·¸D 2z S 1
z
lim ±E‚) 3 lim ‚ 0 3 0∞
®h·¸D ¯ ®h·¸D 2z S 1
1 2¢p√‚
lim ±E‚) 3 lim 1 S ‚ 0 √‚¢p‚ 3 lim ‚ º S 1 0 » 3 S∞
®F° ®F° ®F° ‚ √‚
Branches infinies :
´µ
- lim ®h·¸D ±E‚) 3 lim ‚ 0 3 ∞ alors la droite d’équation
®h·¸D D´ µ hH
‚ 3 S¢p2 est une asymptote verticale à la courbe Cf .
³E )
- On a lim ®h° ±E‚) 3 S ∞ calculons alors lim
®h°

¼µ ¼µ

E3)
³E ) F µ
lim ®h° 3 lim м ¹@
3 lim 1 0 мµ ¹@
31
®h° ®h°

8 | 13 E1
Calculons lim ®h° ±E‚4 S ‚
´µ ´µ
lim ®h° ±E‚4 S ‚ 3 lim ‚ 0 S ‚3 lim 30 E44
®h° D´ µ hH ®h° D´ µ hH

Conclusion : E34 et E44 impliquent que la droite ED14 d’équation | 3 ‚ est


une asymptote à la courbe Cf au voisinage de S∞.
³E 4
- De même on a lim ®F° ±E‚4 3 S ∞, calculons alors lim
®F°

³E 4 Hh F√ ·¸ H D·¸√
lim ®F° 3 lim 3 lim S10 3 S1 E54
®F° ®F° √

Calculons lim ®F° ±E‚4 0 ‚


lim ®F° ±E‚4 0 ‚ 3 lim 1 0 √‚¢p‚ 3 0∞ E64
®F°

Conclusion : E54 et E64 impliquent que la courbe Cf admet une branche


infinie de direction asymptotique la droite ED24 d’équation | 3 S‚ au
voisinage de 0∞.
c4 Position de ECf4 par rapport à ED14 au voisinage de S∞.
´µ
Au voisinage de S∞ : ±E‚4 S ‚ « 0 si « 0 c’est-à-dire ‚ ¥¦ S ¢p2 ; 0¦
D´ µ hH

Et ±E‚4 S ‚ © 0 si ‚ ¥¦ S ∞ ; S¢p2¨.

D’où la courbe Cf est en dessous de ED14 au voisinage de S∞.

24
a4 Etudions la continuité de ± en 0.
´µ
On a d’une part ±E04 3 1, d’ autre part lim ®=¹ ±E‚4 3 lim¹‚ 0 31
®= D´ µ hH

et lim ®=¯
±E‚4 3 lim¯1 S ‚ 0 2√‚¢p√‚ 3 1
®=

d’où lim ®=¹ ±E‚4 3 lim ®=¯


±E‚4 3 ±E04 3 1. Donc ± est continue en 0.

b4 Etudions la dérivabilité de ± en 0 et interprétons

graphiquement les résultats.

9 | 13 E1
z
±E‚4 S ±E04 ‚0 S1
lim¹ 3 lim¹ 2z S 1
®= ‚S0 ®= ‚
‚E2z S 14 0 z S E2z S 14
3 lim¹
®= ‚E2z S 14
‚E2z S 14 S z 0 1
3 lim¹
®= ‚E2z S 14
z S1
z S1 ‚
3 lim¹ 1 S 3 lim¹ 1 S 30
®= ‚E2z S 14 ®= 2z S 1

D’où ± est dérivable à gauche de 0 et son nombre dérivé à gauche de 0,


±½} E04, est ±½} E04 3 0. La courbe représentative de ±, ECf 4,admet une
tangente horizontale à gauche du point d’abscisse 0.

-De même

±E‚4 S ±E04 1 S ‚ 0 √‚¢p‚ S 1 S‚ 0 √‚¢p‚


lim¯ 3 lim¯ 3 lim¯
®= ‚S0 ®= ‚S0 ®= ‚
2¢p√‚
3 lim¯ S1 0 3S∞
®= √‚
D’où ± n’est pas dérivable à droite de 0. La courbe représentative de ±,

ECf 4,admet une tangente verticale à droite du point d’abscisse 0.

34 Calculons la dérivée de

Â4z S 5z 0 1
D

À E2z S 14D om ‚ ¥ ¦ S ∞; S¢p2¨§¦ S ¢p2 ; 0¦


± } E‚4
3 M
Á 1
À ‡¢p‚ S 2√‚ 0 2ˆ om ‚ ¥ ¦0; 0∞¨
¿ 2 √ ‚

Signe de la dérivée :

Sur ¦ S ∞; S¢p2¨§¦ S ¢p2 ; 0¦, ± } E‚4 a le même signe que 4z D S 5z 0 1


Et sur ¦0; 0∞¨, ± } E‚4 a le même signe que ¢p‚ S 2√‚ 0 2
Donc d’après la partie A, ± } E‚4 ' 0 ¨S2¢p2; S¢p2¨§¦ S ¢p2 ; 0∞¨ et
± } E‚4 ¤ 0 sur ¦ S ∞ ; S2¢p2¦

Tableau de variations de ± :

10 | 13 E1
‚ S∞ S2¢p2 S¢p2 0 +∞
± } E‚) + 1
S S S
+∞
0
S S 2¢p2
0 -∞

± 1

S∞ S∞ S∞

44 Construction de la courbe, des asymptotes et des tangentes

11 | 13 E1
| 3 S¢p2 |

Äc
S2¢p2 S1
‚} O Ãc 1 1 ‚
2

S1

DÅ : | 3 ‚

1
S S 2¢p2
2

|}

12 | 13 E1
5) Calculons l’aire A, en cm2, du domaine du plan délimité par la
droite d’équation | 3 ‚, la courbe et les droites d’équations
‚ 3 S¢p8 et ‚ 3 S ln 4.

h·¸<
› ǂ G 4ÈÉD
z
2z S 1
A3Æ š‚ S ‚ S
h·¸;
1 h·¸<
A 3 ÊS ¢p|2z S 1|Ì G 4ÈÉD
2 h·¸;

A 3 2ln cm
3 D
2

FIN.

13 | 13 E1
Université Cheikh Anta Diop de Dakar

Office du Baccalauréat
Premier groupe. Corrigé de l'épreuve n° 13 G 26 A 01. Année 2013

Exercice 1 :
cov(X, Y )
1. (a) r = , r = −0, 973. Il y a une forte corrélation.
σX σY
(b) La droite de régression de Y en X est :
cov(X, Y )
y = ax + b avec a = et b = Y − aX
V (X)
y = −0, 874x + 4, 12
(c) Si x = 6 alors y = −1, 124.
Cette équation ne permet pas d’estimer le degré de salinité car au
6ième mois de pluie le degré de salinité ne peut être négatif.
2. Soit Z = ln(Y − 1)
xi 0 1 2 3 4
(a)
zi 1,182 0,875 0,010 -1,83 -4,61
cov(X, Z)
(b) r = , r = −0, 944.
σX σZ
(c) – La droite de régression de Z en X est :
cov(X, Z)
z = ax + b avec a = et b = Z − aX
V (X)
z = −1, 428x + 1, 982
– On a z = ln(y − 1) et z = −1, 428x + 1, 982 d’où
ln(y − 1) = −1, 428x + 1, 982
y − 1 = e−1,428x+1,982
Ainsi y = e−1,428x+1,982 + 1.
(d) Si x = 6 alors y = 1, 001. Le degré de salinité estimé au 6ième
est positif, il est très proche de celui du quatrième mois et lui est
inférieur. Donc l’équation y = e−1,428x+1,982 + 1 nous permet de
faire cette estimation.

1
Exercice 2 :

− → −
√ muni d’un repère orthonormal direct (O, e1 , e2 ).
Le plan est √
π 2 π 2
S = S(O, , ) est la similitude de centre O, d’angle et de rapport .
2 2 2 2
√ π
0 2 i
1. z − zO = e 2 (z − zO ) or zO = 0 donc
√ 2
0 2
z =i z.
2 √ √ √ √
2 2 2 2
2. (a) z1 = i z0 = i (1 + i) = i −
√2 2 2 2
2 1 1
z2 = i z1 = − − i
√2 2√ 2 √
2 2 2
z3 = i z2 = −i +
√2 4 4
2
(b) zn = i zn−1 , n ≥ 1.
2
(c) On voit que, d’après (b), (zn )n∈N est une √suite géomètrique de
2
premier terme z0 = 1 + i et de raison q = i ,
√ 2
2 n
d’où zn = (i ) z0
2 √
2 n
Ce qui donne zn = (i ) (1 + i), n ≥ 0.
√2
√ 2 n
(d) an = |zn |, an = 2( )
√ 2
√ 2 n+1
an+1 = 2( )
√2 √
√ 2 n 2
an+1 = 2( )
2√ 2
2
ainsi an+1 = an , n ≥ 0.
2 √
D’où (an )n∈N est √ une suite géomètrique de premier terme a0 = 2
2
et de raison q = .
2 √
2
(e) (an ) converge vers zéro car sa raison q = est dans ]0; 1[.
2

2
Problème :
PARTIE A.
ex − x − 1 ex − 1 x ex − 1 x
1. Soit lim = lim [ − ] or lim = 1 et lim = 1
x→0 x x→0 x x x→0 x x→0 x
ex − x − 1
donc lim =1−1=0
x→0 x x
e −x−1
En conclusion lim = 0.
x→0 x
2. k :]0; +∞[−→ R
x 7→ x(1 − ln x)

(a) x 7→ ln x continue sur ]0; +∞[


et x 7→ 1 continue sur R, donc continue sur ]0; +∞[,
d’où x 7→ (1 − ln x) est continue sur ]0; +∞[ par somme.
or x 7→ x est continue sur ]0; +∞[ d’où par produit x 7→ x(1−ln x)
est continue sur ]0; +∞[.
(b) K :]0; +∞[−→ R
3 1
x 7→ x2 − x2 ln x
4 2
3 2
x 7→ x est dérivable sur R, donc elles est dérivable sur ]0; +∞[
4
1
et x 7→ x2 ln x est dérivable sur ]0; +∞[ par produit,
2
donc K est dérivable sur ]0; +∞[ par somme.
0
Calcul de K (x) :
0 3 0 1 0 3 1 1
K (x) = ( x2 ) − (x2 ln x) = x − (2x ln x + x2 ( ))
4 2 2 2 x
3 1
= x − x ln x − x = x − ln x
2 0 2
d’où K (x) = k(x).

PARTIE B.


ex − x − 1, si x ≤ 0
Soitf (x) = (1)
x ln x, si x > 0

3
1. si x ≤ 0 alors ex − x − 1 existe et si x > 0 alors x ln x existe d’où
f (x) existe ssi x ∈] − ∞; 0]∪]0; +∞[
Df =] − ∞; +∞[.
lim f (x) = lim ex − x − 1 = +∞
x→−∞ x→−∞
lim− f (x) = f (0) = 0,
x→0
lim f (x) = lim x ln x or lim+ x ln x = 0, d’où lim+ f (x) = 0
x→0+ +0 x→0 x→0
lim f (x) = lim x ln x = +∞
x→+∞ x→+∞

2. (a) f est définie en 0 car dans [0; +∞[ f (x) = ex − x − 1 et x 7→


ex − x − 1 est définie en 0 et prend la valeur 0 on a alors f (0) = 0.
lim− f (x) = 0 et lim+ f (x) = 0,
x→0 x→0
d’où lim− f (x) = lim
+
f (x) = f (0)
x→0 0
Ainsi f est continue en 0.
f (x) − f (0) ex − x − 1
(b) lim− = lim− = 0 d’après la partie A.
x→0 x x→0 x
f (x) − f (0)
lim+ = lim+ ln x = −∞
x→0 x x→0
Donc f n’est pas dérivable en 0 car ne l’étant pas en 0 à droite.
Interprétation graphique : La courbe représentative de f , (Cf ),
admet au point d’abscisse 0 une demi-tangente d’équation x = 0
à gauche et une demi-tangente d’équation y = 0 à droite.
3. x 7→ ex et x 7→ −x − 1 sont continues sur R donc sur ] − ∞; 0[,
x 7→ x ln x continue sur ]0; +∞[ par produit
et f est continue en 0, donc f est continue sur R.
x 7→ ex et x 7→ −x − 1 sont dérivables sur R donc sur ] − ∞; 0[,
x 7→ x ln x dérivable sur ]0; +∞[ par produit
donc f est dérivable sur R \ {0}.
0
4. Pour x < 0, f (x) = ex − 1 or si x < 0 alors ex < 1
0
d’où f (x) < 0 pour x < 0.
0 1
Pour x > 0, f (x) = ln x+1 or ln x+1 ≥ 0 si x ∈ [ ; +∞[ et ln x+1 ≤ 0
e
1
si x ∈]0; ]
e
0 1 0 1
d’où f (x) ≥ 0 pour x ∈ [ ; +∞[ et f (x) ≤ 0 pour x ∈]0; ].
e e

4
5. Dressons son tableau de variations.

6. f (x) − (−x − 1) = ex d’où lim f (x) − (−x − 1) = lim ex = 0


x→−∞ x→−∞
donc ∆ : y = −x − 1 est asymptote à (Cf ) au voisinage de −∞.
7. lim f (x) = +∞ donc (Cf ) admet une branche infinie au voisinage de
x→+∞
+∞ or
f (x)
lim = lim ln x = +∞ donc (Cf ) admet une branche parabo-
x→+∞ x x→+∞
0
lique de direction (y 0y) au voisinage de +∞.

− →−
8. Traçons la courbe (Cf ) de f dans un repère orthonormé (0, i , j )
d’unité graphique 2cm

1
9. Soit h la restriction de f à [ ; +∞[.
e

5
(a) Dressons le tableau de variations de h.
Tableaudevariation1E3.jpg
1
h est continue et strictement croissante sur [ ; +∞[, donc elle est
e
1 1
bijective. Elle réalise une bijection de [ ; +∞[ vers J = [− ; +∞[
e e
d’après le tableau de variations de f .
(b) Pour la courbe (Ch−1 ) de h−1 , bijection réciproque de h, voir figure.
10. (a) Ce domaine est l’ensemble des points M (x, y) tels que : 1e ≤ x ≤ e
et h(x)R e≤ y ≤ x. On a donc
Re : Re
A1 = 1 (x − h(x))dx = 1 (x − x ln x)dx = 1 k(x)dx
e e e
d’après la PARTIE A.
A1 = [K(x)]e1 = (K(e) − K( 1e )) × 4cm2
e
5
A1 = (e − 2 )cm2
2
e
(b) Ce domaine est le symétrique, par rapport à la première bissec-
trice, du domaine d’aire A1 de la question 10)a) d’où A2 = A1 =
5
(e2 − 2 )cm2 .
e

6
Université Cheikh Anta Diop de Dakar

Office du Baccalauréat
Premier groupe. Corrigé de l’épreuve n˚ 14 G 26 A 01. Année 2014

Exercice I :
A) 1. Soit z un nombre complexe non nul donné.
– L’écriture algébrique de z est de la forme : z = a + ib, avec a sa
partie réelle et b sa partie imaginaire,
– L’écriture exponentielle de z est de la forme : z = reiθ , avec r
son module et θ un de ses arguments,
– L’écriture trigonométrique de z est de la forme : z = r(cos θ +
i sin θ), avec r son module et θ un de ses arguments,
2. Soient K(z0 ), M (z) et M 0 (z 0 ) et soit r la rotation de centre K(z0 )
qui transforme M (z) en M 0 (z 0 ) on a :
(
KM 0 = KM
−−→ −−−→ (1)
(KM , KM 0 ) = θ [2π]

ce qui est équivalent à

|z 0 − z0 | = |z − z0 |

0 −z (2)
arg zz−z 0
0
≡ θ [2π]

D’où
z 0 = eiθ z + z0 (1 − eiθ )

B) Soit z0 = 1 − i 3
1. Ecriture trigonométrique
√ de z0 .
On a |z0 | = 1 + 3 = 2, √
1 3
soit θ un argument de z0 alors cos θ = 2
et sin θ = − 2
ce qui
donne θ = − π3 [2π] d’où
π π
z0 = 2(cos − i sin )
3 3

1
2. Calculons z04 .

π π 4 4π 4π 1 3
z04 = [2(cos − i sin )] = 16(cos − i sin ) = 16(− + i )
3 3 3 3 2 2

D’où √
z04 = −8 + i8 3
3. Résolvons l’équation
z4 = 1

z 4 = 1 implique |z|4 = 1 et 4 arg z = 0[2π] ce qui donne


π
|z| = 1 et arg z = k , k ∈ Z
2
d’où l’ensemble des solutions S de l’équation z 4 = 1 est

S = {−1; 1; i; −i}
.

4. Déduisons-en√les solutions de l’équation (E) :z 4 = −8 + i8 3.
z 4 = −8 + i8 3 est équivalent à

z4
√ =1
−8 + i8 3
ce qui est équivalent, d’après B)2), à
z
( √ )4 = 1
1−i 3

Ce qui donne d’après B)3) les solutions suivantes :

– Sous forme algébrique :


√ √ √ √
z0 = 1 − i 3, z1 = −1 + i 3, z2 = 3 + i, z3 = − 3 − i

2
– Sous forme trigonométrique :
π π 2π 2π π π
z0 = 2(cos −i sin ), z1 = 2(cos +i sin ), z2 = 2(cos +i sin )
3 3 3 3 6 6
et
7π 7π
z3 = 2(cos + i sin )
6 6

5.
6. Soit r la rotation de centre O d’angle π2 .
D’après A)2) si M 0 (z 0 ) est l’image de M (z) par r alors
π
z 0 = zei 2

7. Soient les points A, B, C et D d’affixes respectives zA = z0 , zB =


z1 , zC = z2 et zD = z3 .
Vérifions que r(A) = C.
π π π π
zA ei 2 = 2e−i 3 ei 2 = 2ei 6 = zC
d’où r(A) = C.
Vérifions que r(C) = B.
π π π 4π 2π
zC ei 2 = 2ei 6 ei 2 = 2ei 6 = 2ei 3 = zB
d’où r(C) = B.
Vérifions que r(B) = D.
π 2π π 7π
zB ei 2 = 2ei 3 ei 2 = 2ei 6 = zD

3
d’où r(B) = D.
8. r(A) = C implique |zA | = |zC |,
r(C) = B implique |zC | = |zB |,
r(B) = D implique |zB | = |zD |
D’où
|zA | = |zC | = |zB | = |zD | = 2
Ce qui est équivalent à

OA = OB = OC = OD = 2.

D’où A, B, C et D sont sur le même cercle (C) de centre O et de


rayon 2.

Exercice II :
Une boîte contient 8 cubes indiscernables au toucher : R1 , R2 , R2 , R2 , V1 , V1 , V2 , J2 .
R représente la couleur rouge, V la couleur verte, J la couleur jaune, 1 et 2
les numéros des couleurs.
A) Soit (Ω, P(Ω), p) un espace probabilisé. Soient A et B deux événements
de cet espace probabilisé.
A et B sont indépendants si et seulement si p(A ∩ B) = p(A) × p(B)
B) On choisit successivement et sans remise 2 cubes de la boîte.
1. Soient les événements A : "Obtenir des cubes de couleurs diffé-
rentes" et
B : "Obtenir au plus un cube portant le numéro 2"
A14 ×A14 +A13 ×A15 +A11 ×A17 19
a) p(A) = A28
= 28
A25 5 9
b) p(B) = A28
= 14
d’où p(B) = 14

c) Calculons p(A ∩ B) et comparons-le avec p(A) × p(B)


A∩B, l’événement : "Obtenir des cubes de couleurs différentes
avec au plus un portant le numéro 2".
Les différentes possibilités sont :
(R1 , V1 ), (R1 , V1 ), (V1 , R1 ), (V1 , R1 ),
(R2 , V1 ), (V1 , R2 ), (R2 , V1 ), (V1 , R2 ),
(R2 , V1 ), (V1 , R2 ), (R2 , V1 ), (V1 , R2 ),
(R2 , V1 ), (V1 , R2 ), (R2 , V1 ), (V1 , R2 ),

4
(R1 , J2 ), (J2 , R1 ),
(V1 , J2 ), (J2 , V1 ), (V1 , J2 ), (J2 , V1 ),
(R1 , V2 ), (V2 , R1 ),
Donc p(A ∩ B) = 73
C 1 ×A2 +C 1 ×C 1 ×A2 +A2 +C 1 ×A2 +A22 3
Ou encore p(A ∩ B) = 2 2 3 2 A22 2 2 2 = 7
8
9 19
Or p(A) × p(B) = 14 × 28 qui est différent de 37 .
d’où A et B ne sont pas indépendants.
2. Les valeurs prises par X :
X = {0, 1, 2}
a) La loi de probabilité de X :

X = ai 0 1 2
3 4 3
p(X = ai ) 14 7 14

b) Espérance mathématique E(X) de X :


Pm
E(X) = xj p(X = xj ),
j=1
4 3
E(X) = 7
+ 2× 14
=1
c) Variance V (X) de X :
m
x2j (pX = xj ) − (E(X))2 ,
P
V (X) =
j=1
4 3 3
v(X) = 7
+ 4× 14
−1= 7
C) Tirage simultané de 3 cubes de la boîte :

C33 +C32 ×C51 2


a) p(C) = C85
= 7

b) pn = p(Dn ) = 1 − ( 57 )n
c) (pn )n est strictement croissante et lim pn = 1
+∞

Problème :
1. a) g(x) existe si x 6= 1 avec x > 0
Dg =]0; 1[∪]1; +∞[

5
b) lim+ g(x) = 0 ; lim g(x) = −∞
x→0 +∞
x x − (x − 1) ln(1 − x)
lim− g(x) = lim− −ln |x−1| = lim− =
x→1 x→1 x − 1 x→1 x−1
−∞
x − (x − 1) ln(x − 1)
lim+ g(x) = lim− = +∞
x→1 x→1 x−1
x
2. x 7→ et x 7→ ln |x − 1| sont dérivables pour tout x 6= 1 d’où g est
x−1
dérivable sur Dg et
0 −1 1 x
g (x) = − = −
(x − 1)2 x − 1 (x − 1)2
0
Sur Dg , g (x) < 0.
Tableau de variations de g :

3. Sur ]1; +∞[, g est dérivable et strictement décroissante donc elle réalise
une bijection de ]1; +∞[ vers ] − ∞; +∞[.
Or 0 ∈ R il existe donc α ∈]1; +∞[ tel que g(α) = 0.
Montrons que 4 < α < 5.
g(4) ' 0, 23 et g(5) ' −0, 14
g(4) × g(5) < 0 donc 4 < α < 5.
4. Sur ]1; α[ g(x) > 0 et sur ]α; +∞[ g(x) < 0

6
PARTIE B.
Soit

 ln |x − 1| , si x > 0

f (x) = x x (3)
−6e

 , si x ≤ 0
e + 3ex + 2
2x

ln |x − 1|
1. a) x 7→ est définie si x 6= 0 et x 6= 1,
x
d’où elle est définie sur ]0; 1[∪]1; +∞[.
−6ex
x 7→ 2x est définie pour tout x ∈ R,
e + 3ex + 2
d’où elle est définie sur ] − ∞; 0].
Donc Df =] − ∞; 0]∪]0; 1[∪]1; +∞[= R \ {1}
−6ex ln |x − 1|
lim f (x) = lim 2x x
= 0 ; lim f (x) = lim =
x→−∞ x→−∞ e + 3e + 2 x→+∞ x→+∞ x
ln(1 − x) ln(x − 1)
0 ; lim− f (x) = lim− = −∞ ; lim+ f (x) = lim+ =
x→1 x→1 x x→1 x→1 x
−∞
b) La droite d’équation x = 1 est une asymptote verticale à la courbe
(Cf ) de f et la droite d’équation y = 0 est une asymptote hori-
zontale à la courbe (Cf ) de f aux voisinages de −∞ et +∞.
−6ex ln(1 − x)
2. a) lim− f (x) = lim− 2x = −1; lim f (x) = lim =
x→0 x→0 e + 3ex + 2 x→0+ x→0+ x
−1
−6e0
on a aussi f (0) = 0 = −1.
e + 3e0 + 2
lim+ f (x) = lim− f (x) = f (0)
x→0 x→0
Donc f est continue en 0.

ln(1 − x) + x 1
b) On admet que lim+ = − .
x→0 x2 2 x
−6e
f (x) − f (0) 2x x
+1
Et on a lim− = lim− e + 3e + 2
x→0 x x→0 x
e2x − 3ex + 2
e2x − 3ex + 2
= lim− = lim− 2x x x
x→0 x(e2x + 3ex + 2) x→0 e + 3e + 2

7
e2x − 3ex + 2 f (x) − f (0)
Or lim− = 2e2×0 −3e0 = −1 d’où lim− =
x→0 x x→0 x
1
− .
6
0 1 0 1 0 0
fd (0) = − et fg (0) = − , fd (0) 6= fg (0) d’où (Cf ) admet deux
2 6
demi-tangentes au point d’abscisse 0.
ln(α − 1) α
3. a) f (α) = or g(α) = 0 nous donne = ln(α − 1)
α α−1
α 1 1
d’où f (α) = × = .
α−1 α α−1
1 x
x − ln |x − 1| − ln |x − 1|
b) Sur ]0; 1[∪]1; +∞[, f (x) = x − 1 x−1
0
= =
x2 x2
g(x)
x2
0 −6ex (3e2x + 6ex + 2)
Sur ] − ∞; 0[, f (x) =
(e2x + 3ex + 2)2
Sur ]0; 1[∪]1; +∞[, a le même signe que g(x),
0
Sur ] − ∞; 0[, f (x) < 0.
Dressons le tableau de variations de la fonction f.


− → −
4. Traçons la courbe (Cf ) de f dans un repère orthonormé (0, i , j )
d’unité graphique 2cm.

8
−6x a b
5. a) = + nous donne a = −12 et b = 6, d’où
x2
+ 3x + 2 x+2 x+1
−6x −12 6
= + .
x2 + 3x + 2 x+2 x+1
−6ex −12 6
b) D’après a) 2x x
= x + x
e + 3e + 2 e +2 e +1
−12 6
= x +
e (1 + 2e−x ) ex (1 + e−x )
−6ex −12e−x 6e−x
D’où 2x = +
e + 3ex + 2 1 + 2e−x 1 + e−x

c) Soit A l’aire du domaine délimité par l’axe des abscisses, la courbe,


les droites d’équations x = −ln2 et x = 0.

9
R0 R0 −6ex
A = − ln 2 −f (x)dx × u.a = − ln 2 − 2x dx × u.a
e + 3ex + 2
R0 12e−x 6e−x
= − ln 2 − = [−6 ln(1+2e−x )+6 ln(1+e−x )]0− ln 2 ×
1 + 2e−x 1 + e−x
4cm2
d’où A = 24 ln 109
cm2

10
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/6 16 G 26 A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 825.24.58 – Tél. : 824.95.92 – 824.65.81 Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES

CORRIGÉ
EXERCICE 1

1. a. Soit une solution réelle de alors vérifie


Une solution évidente est 3.

D’où

1. b. – –
D’où o –
Après calculs o – o
L’ensemble des sol tions est : –
b
2. a. i
 b a
arg 
 c a


    AC, AB   2 
2

2

 AB  AC

ABC est rectangle et isocèle en A et direct.

2. b. Arg Z  .

réel non nul sssi  


.
M décrit la droite (AB) privée de A et de B.
3. a. Soit ’ ’ l’im e de par la rotation r de centre I et d’ n le -

Donc ’ – e –

On obtient ’ i i.
3. b. Soit  centre du cercle circonscrit à ABC.
 est le milieu de [BC].
On a ce qui donne 

Soit  ’ ’ i  i D’où
’ – i
Donc ( ’) est le cercle de centre ’ et de même rayon que ( ).

…/…
MATHEMATIQUES 2/6 16 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

Figure :

EXERCICE 2

1. .

.
4/5 R
R
4/5 1/5 J
4/5 R
3/5 A
J
1/5
1/5 J
3/4 R
R
2/5 4/5
B
1/4 J
1/5 1 R
J
0
J

D D

…/…
MATHEMATIQUES 3/6 16 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
2. a. 
Les différentes valeurs prises par X sont 0 ; 1000 et 2000.
a 0 1000 2000
P(X= a)

b. Fonction de répartition
- si x < 0, F(x) = 0.
- si 0  x <1000, F(x) = .
- si 1000 x < 2000,on a F(x) = + .

D’où si 1000 x < 2000, F(x) =


- si x  2000 F(x) = + +

3. I

PROBLEME
PARTIE A
1. a. g(x) existe si et seulement si:
x  1  0
 ce que donne x   1.
x  1  0

Dg =]-1, + [.

- 2x  1ln x  1  x
lim ,
x  1 x  1

lim g(x)   par quotient.


x  1

  2 ln x  1    par composée puis produit



lim g(x)    car  x ,
x   x  1 1

- - -
1. b. ’ x) = .
x -1 +

‘ +  -
Tableau de Variation

x -1 +
‘ + 0 -
g
2ln2-1

- - …/…
MATHEMATIQUES 4/6 16 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
2. a. g(0) = 0.
La restriction de g à est strictement croissante et continue et prend ses valeurs dans
]-, 2ln 2- q i ontient don l’éq tion admet sur une solution unique .
Idem sur  l’éq tion admet un solution unique 0 .
et donc .
2. b. 0 étant l’ t e zé o de :

x -1 0 +

g(x) - 0 + 0 -

PARTIE B
1. a. Domaine de définition de .
existe si et seulement si :
-
x  1  0

ln x  1  0,
- ou 
- ou
x   1
d’où  ou x  ,  1 ou x  0
x  0 .
 

Limites aux bornes du domaine de définition de .

lim f(x)   ; lim f(x) lim


x2
x
x  1   
x   x   x   x  1 lnx  1
lim f(x)  .
x  
1.b. Etudions la nature de la branche infinie au voisinage de  .
f ( x)  x  1 x 1
lim  lim  e   .
x   x x    x 
f ( x)
lim 
x   x

Donc admet au voisinage de  ne b n he boliq e de di e tion elle de l’ e des o données


Etudions la nature de la branche infinie au voisinage de .

lim
f ( x)

x x  1   .
x   x x  1 lnx  1
Donc admet au voisinage de  ne b n he boliq e de di e tion elle de l’ e des o données

2. a.
lim f(x) 0 par quotient et lim f(x) f(1)  0.
x  1 x  1
D’où lim f(x) lim f(x) f(1)  0.
x  1 x  1
Donc est continue en -1.
…/…
MATHEMATIQUES 5/6 16 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

On a
x
lim f(x) lim x  0 .
x0 x0 lnx  1
D’où lim f(x) f(0).
x0

Donc est continue en 0.

2. b. Dérivabilité de f en -1.
lim
f(x) f(1)
 lim
x  1 e x1  1.
x  1- x 1 x  1 x  1
dérivable en -1 à gauche et ’
…………… ………… ………… ……… ………… ………… ………… ……… ………… …

f(x) f(1) x2
lim  lim  .
x  1 x 1 x  1 x  1 ln x  1
Donc non dérivable en -1 car non dérivable en -1 à droite.
Interprétation oint d’ bs isse -1.
oint d’ bs isse admet une demi-tangente verticale et une demi- tangente de pente 1 à gauche.
Dérivabilité de f en 0.
f(x) f(0) x
lim  lim  1.
x 0 x  0 x  0 lnx  1
Donc est dérivable en 0 et ’ .
Interprétation oint d’ bs isse 0.
admet à l’o i ine ne t n ente de oe i ient di e te .
3. a. Pour tout  on
ln ln
ln ln ln

ln

Pour ‘ e .
3. b. - -1 0 +
‘ + 1 - - 0 +

0 +

-

4. a est continue et strictement croissante sur  , elle réalise donc une bijection de  vers

4. b. a le même sens de variation que , elle est strictement croissante sur .

…/… 6
MATHEMATIQUES 6/6 16 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
4. c. Figure :

PARTIE C

1. a. Posons ’ et ’
Avec et ln
Sur  on m ln -
1. b. On a m ’.

Pour tout  on ’ m e m ’
ln
D où on -
ln
On a sur 
d’ ès m m
Soit une primitive de la fonction x

2 1

1
f(x)
  2

1

dx  G(x)  H(x)  ln(
x
)
x 1 1
2
 -  
ln(x  1)
x
 c  ln(
x
x 1
) 
2

1

3 ln3
2
 3 ln 2 .

  2 3 
2 1
 dx  3 ln 2  ln 3  3 ln  .
f(x)  3 
1  
MATHEMATIQUES 1/6 01 G 26 A 18
Séries : S2-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

CORRIGE
EXERCICE 1
1) a) ; lim F ( x)  lim 0  0.
x  x 

; lim F ( x)  lim 1  1.
x  x 

b) Soit U l’ensemble des valeurs possibles de X

si – ; 1) = 1) =
si ; 1)
+ = = =
si 1) + =
=
si 1 =
+ .
si 1
.
-1 0 1 2 3

c) + = = .
= + + = = .
d)
+ (0 + (1 + +( = + + +

e) √ ; –
2
=
= (1 + + +( + + + .
= .
√ √

2) a)

b) Soit l’ensemble des valeurs possibles de .

; ; ; ; .
MATHEMATIQUES 2/6 01 G 26 A 18
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Epreuve du 1er groupe
-1 0 1 2 3

Y et X ont la même loi de probabilité.

EXERCICE 2
√ √ √ √ √ √
1) ( ) ( ) ( )( ) ( )
√ √
– =0 = =( )
√ √ √ √
 = ou =
√ √ √ √
{ }
2) a) est une solution de l’équation
 - - =0 )= 0
 1
=0 2
2 ; .
donc
b) Comme – est une racine de , donc il existe un polynôme tel que

– .
Les solutions de l’équation sont : et les racines de .
√ √ √ √
 –  ou
√ √ √ √
{ }

√ √ √
3) a)
√ √ √
.
b)
MATHEMATIQUES 3/6 N° 1 G 26 A 18
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Epreuve du 1er groupe

√ √
4) a) ̅
√ √ √ √ √ √
b)
√ √ √ √ √ √

√ √
√ √ (√ √ )
√ √ √ √ (√ √ ) (√ √ )

[(√ ) √ ] (√ ) (√ ) √
=
(√ ) (√ ) √

√ √ √ ( √ )
=
√ √
√ √ √ √ √
= ( ) ( )

| |
| | | | | |
 est isocèle de sommet principal .
5) a) Soit le plan

√ √

√ √

est le symétrique de par rapport ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗


O


.
√ √

√ √

 2 1  i   a 2 i  2b 1

 2 1  i    a 2 i  2 b 2

1 √ √


D’où ( – )
MATHEMATIQUES 4/6 01 G 26 A 18
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Epreuve du 1er groupe

1–i 1, donc est la similitude de centre de rapport et d’angle .

| | | | √ √ √
[ ] [ ]

est la similitude de centre , de rapport √ et d’angle .


b) (C ’) est le cercle de centre et de rayon √
; √ =√
est le cercle de centre et de rayon √
PROBLEME
PARTIE A
1) L’équation caractéristique de est :


2) a)
est solution de
4a   4 a   1 a   1 a   1
   
4a  4b  0 a  b  0  1  b  0 b  1
1
b .

c)
,
,
,
,
Les solutions de sont les fonctions définies sur et de la forme ,

d)
( (0) + µ) e-2(0) – 0 + 1 = 2 µ + 1 = 2
f(0) = 2 µ=1
–2 –1
=-2 - 2µ - 1 = - 2 - 2 (1) – 1 = - 2 -3=-2 = 1.
= 1 et µ = 1 ; d’où .
PARTIE B
1) a) Soit x  [0, +[.
f’(x) = e-2x – 2x e-2x – 2 e-2x – 1 = - e-2x – 2x e-2x – 1
f’’(x)= 2 e-2x – 2 [e-2x – 2x e-2x] = 2 e-2x – 2 e-2x + 4x e-2x = 4x e-2x.
MATHEMATIQUES 5/6 N° 1 G 26 A 18
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Epreuve du 1er groupe

b) x  [0, +[, f’’(x) = 4x e-2x.


x  [0, +[, e-2x > 0, donc f’’(x) est du signe de x, donc f’’(x) 0.
f’(0) = - 2 ;
f’(x) = - e-2x - lim  2 x   
x
lim e 2 x  0 ; lim
2x
 0 ; lim f ' ( x)   1
x x e 2 x x

x 0 +

f’’(x) 0 +

-1
f’
-2
c) x  [0, +[, f’(x)  [-2, -1[  f’(x) < 0
x 1 x
2) lim  lim  lim 1  1 ; lim f ( x)  ln 1  0
x  x x  x x  x 

x 1  x  1
lim  0   lim  ln       lim  f ( x)   
x1 x x1  x  x1

x < -1,

x< 1, x(x+1) > 0  f’(x) < 0.


x
- -1

f’(x) -

0
f
-

3) f(0) = 2 ; x  [0, +[, f(x) = x ( )

e2 x 1
lim x    ; lim e 2 x  0 ; lim  0 ; lim  0
x   x   x   x x   x
e 2 x 1
lim e 2 x   1    1 ; lim f ( x)   
x  x x x 
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Epreuve du 1er groupe

x - -1 0 +

- -2 -

0 2

- -
4) ]  [ ]  [ ]  [ .
est continue et strictement décroissante sur [  [, donc est une bijection de [ [ sur
[ [ ]  ] Or ]  ], donc il existe un unique [ [ tel que .
En conséquence l’équation admet une unique solution .
+ – + – = – .

5) – .Or lim x e2 x  e2 x  0 , donc la droite (D)


x
d’équation est asymptote oblique à (C f) en .
f(x) – (–x +1) = x e–2x + e–2x = e–2x (x + 1)
x 0, e–2x > 0 et x + 1 > 0, donc
[ [ –  (C f) est au-dessus de (D).
6) lim f ( x)  0, donc la droite d’équation est asymptote horizontale à (C f) en .
x 

lim f ( x)  , donc la droite d’équation est asymptote verticale à (C f).


x  1

+ 0,27 ;
ln

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