Compilation Des Epreuves Du Baccalaureat de Mathematiques
Compilation Des Epreuves Du Baccalaureat de Mathematiques
EPREUVES DU
BACCALAUREAT DE
MATHEMATIQUES :
M. DIOP LFSEL
Source : http://terminales.examen.sn/
COMPILATION DES
EPREUVES DU
BACCALAUREAT DE
MATHEMATIQUES :
M. DIOP LFSEL
Source : http://terminales.examen.sn/
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/3 06 G 18 bis A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coeff. 8
er
Téléfax (221) 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 1 groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrées unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
Exercice 1 : (4 points)
-x
e cos x
1) On considère l’équation différentielle : y ' + y = ( E ).
2 + sin x
x
f étant une fonction numérique dérivable sur ∇, on pose : g (x) = e f( x ) .
a) Montrer que f est solution de ( E ) si et seulement si
cos x
g '(x) = 2 + sin x .
b) Déterminer la solution générale de ( E ), en déduire la solution de ( E ) qui s’annule en 0.
2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormé direct, on considère la courbe ( Γ) d’équations
x( t) = ln( 2 + sin t)
paramétriques : ;t ∈ ∇.
y( t) = ln( 2 + cos t)
π
a) Comparer M ( t) et M ( t + 2 π ) ainsi que M ( t) et M ( - t + 2 ) .
b) En déduire que la symétrie orthogonale d’axe la première bissectrice conserve ( Γ) et
π π
montrer que pour construire ( Γ) , il suffit d’étudier x et y dans 4 ; 4 + π .
π 5π
c) Dresser le tableau de variations des fonctions x et y dans ; et tracer la courbe ( Γ) .
4 4
Exercice 2: (4 points)
Une urne contient 6 boules indiscernables au toucher : 4 boules vertes et 2 boules jaunes.
1) On tire au hasard simultanément 2 boules de l’urne et on note X la variable aléatoire qui à
chaque tirage de 2 boules, associe le nombre de boules vertes tirées. Déterminer la loi de probabilité de X
et calculer son espérance mathématique.
2) On tire au hasard deux fois de suite 2 boules simultanément, les boules tirées n’étant pas
remises dans l’urne. On note A, B, C et D les événements suivants :
A : « Aucune boule verte n’est tirée au cours du premier tirage de 2 boules. »
B : « Une boule verte et une boule jaune sont tirées au cours du premier tirage de 2 boules. »
C : « Deux boules vertes sont tirées au cours du premier tirage de 2 boules. »
D : « Une boule verte et une boule jaune sont tirées au cours du deuxième tirage de 2 boules. »
a) Calculer p( D/ ), p( D/ ) et p( D/ ).
A B C
b) En déduire la probabilité des événements D ∋ A, D ∋ B et D ∋ C.
Calculer p(D) [On remarquera que D = D ∋ (A ( B ( C ) ].
Exercice 3: (4 points)
Dans le plan euclidien orienté, on considère un rectangle direct ABCD de centre O tel que AB = 3 a et
BC = a 3 ; où a est un réel strictement positif donné.
1) Déterminer la nature du triangle BCO .
…./2
MATHEMATIQUES 2/3 06 G 18 Bis A 01
Séries : S1-S3
er
Epreuve du 1 groupe
3
2) Soit E le point du segment [BD] tel que BE =
4 BD. Donner une construction géométrique
du centre Ω de la similitude directe s telle que s ( B ) = O et s ( E ) = C .
→ 1 → → 1 →
3) On suppose dans la suite que a = 1 et on pose : u = AB . AB et v = AD . AD ; on
Problème :
Dans ce problème on calcule dans la partie A la valeur d’une intégrale et on étudie dans la partie B une
suite numérique (I ) et quelques unes de ses différentes propriétés.
n
ln 2
⌠ 2t
Partie A : Calcul de I = ⌡ e - 1 d t .
0
x
2x
Soit g et G les fonctions définies sur [ 0 ; + ∞ [ par : g(x) = e - 1 et G(x) = ⌠ ⌡ g(t) d t .
0
x
1) Pour tout x ∈ ∇ , on pose : H(x) = ⌠
1
2 dt .
⌡1+t
0
a) Montrer que la fonction H est dérivable sur ∇ et déterminer sa dérivée.
π π
b) Calculer (H o tan ) '(x) pour tout x ∈ - 2 , 2 . En déduire que (H o tan ) (x) = x
π π
pour tout x ∈ - 2 , 2 . Calculer alors H(1) .
2) Pour tout x ∈ [ 0 , + ∞ [, on pose : F (x) = g (x) – H o g (x),
a) Vérifier que F et G sont dérivables sur ] 0 , + ∞ [ et que pour tout x ∈] 0 , + ∞ [ ,
F ' (x) = G ' (x).
b) En déduire que G (x) = F (x ). Calculer alors I. [On remarquera que I = G ( ln 2 ) ].
…./3
MATHEMATIQUES 3/3 06 G 18 Bis A 01
Séries : S1-S3
er
Epreuve du 1 groupe
2x
Partie B : Soit f la fonction définie sur [0, + ∞ [ par : f(x) = e - 1 . Pour tout n ∈ * , on pose :
ln 2
⌠ n
I = ⌡ [f (x) ]2 d x puis I = ln 2
n 0
0
1) a) Vérifier que la fonction f est dérivable sur ∇ et que pour tout x ∈ ∇ :
+ +
f ' (x) = 2 [1 + f (x)] (1).
*
b) Montrer en utilisant la relation (1) que pour tout n ∈ , on a :
1
I + I =n+2 (2).
n n+2
Vérifier que la relation (2) reste encore valable pour n = 0 .
c) En remarquant que la suite (I ) est positive, montrer que lim I =0
n n∈ n→ +∞ n
2) Pour tout n ∈ , on pose : U = I - I .
n n+4 n
a) En remplaçant n par n + 2 , dans la relation (2) , montrer que pour tout n ∈ ,
1 - 1
U = . En déduire l’expression de U en fonction de n .
n n+4 n+2 4n+1
p
b) Calculer U
∑
4n +1
en fonction de I
4p + 5
et de I .
1
n =0
c) Calculer la limite lorsque p tend vers + ∞ de la somme
2p + 2
∑
- n
1 - 1 + 1 - 1 +…. + 1 + 1 (- 1)
4p + 3 4p + 5 =
.
3 5 7 2n + 1
n =0
BAREME
EX 1 : 04pts EX 2 : 04 pts EX 3 : 04 pts
1 2 1 2 1 2 3 4 5
a b a b c a b a b a b
1 1 0.5 0.5 1 1 1.5 1.5 0.25 1 0.25 0.5 0.5 0.5 1
PROBLEME : 08 pts
A B
1 2 1 2
a b a b a b c a b C
1 1 1 1 0.5 1 0.5 0.75 0.75 0.5
…/Fin
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 4 07 G 18 bis A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 - Coeff. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrées unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n˚5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
f (z) = z 3 + αz 2 + βz
EXERCICE 3 : (3,5 points). On conssidère dans le plan muni d’un repère orthonormal
(O, →−u,−→v ), les trois points A, B et C de coordonnées respectives
n (1, 0), (0, 1) et (1, 1) , puis à tout
o
réel t ∈ [0, 1] on associe le point M(t) barycentre du système (B, (1−t)2 ), (A, 2t(1−t)), (C, t2) .
On note x(t) et y(t) les coordonnées de M(t) et (Γ) l’ensemble des points M(t) lorsque t décrit
[0, 1].
1. a. Exprimer en fonction de t les coordonnées x(t) et y(t) de M(t).
b. Dresser le tableau de variations des fonctions x et y et tracer la courbe (Γ) ainsi que
1
ses tangentes aux points B, C et M .
2
2. Montrer que les tangentes à (Γ) en B et C se coupent en A.
3. Touver une relation entre x(t) et y(t) indépendante de t. On calculera y en fonction de x
et on posera y = f (x). La fonction f est-elle dérivable à gauche au point 1 ?
PROBLEME : ( 9 points )
PARTIE A :
Soit f une fonction définie sur [1; +∞[, ayant une dérivée continue et croissante. Pour tout
p
X
p ∈ N on pose : up =
∗
f ′ (n).
n=1
1. Démontrer la relation suivante :
2. Pour tout réel a > 0, on considère la fonction ha définie sur I = [0; +∞[ par :
sin at
, si t ∈]0; +∞[, et ha (0) = a.
ha (t) =
t
a. Montrer que les fonctions ha sont continues sur I.
b. Montrer que :
(n+1)π (n+1)π (n+1)π
1 1
Z Z Z
∀n ∈ N :∗
| sin t|dt ≤ h1 (t)dt ≤ | sin t|dt
(n + 1)π nπ nπ nπ nπ
π π
1
Z Z
et | sin t|dt ≤ h1 (t)dt
π 0 0
c. En déduire que :
(n+1)π
2 2
Z
∀n ∈ N : ∗
≤ h1 (t)dt ≤
(n + 1)π nπ nπ
(0.3)
π
2
Z
et ≤ h1 (t)dt
π 0
Z π
3. On veut utiliser les résultats précédents pour calculer lim ha (t)dt.
a7→+∞ 0
p Z pπ
2X1
a. En utilisant la relation ( 0.3 ) comparer et h1 (t)dt.
π n=1 n 0
Z pπ
b. Déduire de la question 4)b) partie A lim h1 (t)dt
p7→+∞ 0
Z x x
c. Calculer lim h1 (t)dt [On pourra introduire l’entier p = E ; où E désigne la fonction
x7→+∞ 0 π
partie entière.]
4. Montrer que Z π Z aπ
∀a ∈ R∗+ : ha (t)dt = h1 (t)dt.
0 0
Z π
En déduire lim ha (t)dt
a7→+∞ 0
MA THE MATIQUE S 4/4 07 G 18 bis A 01
Séries : S1-S3
4
Epreuve du 1er groupe
. BAREME:
Ex 1 : Ex 2 : Ex 3 :
03,5 pts 04 pts 03,5 pts
1 2 3 1 2 3 1 2 3
a b a b c a b c a b c a a b
0,5 1 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,75 0,5 0,75 0,5 0,5 0,5 1 1,5 0,5 0,5
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrées unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
EXERCICE 1 (4 pts).
Pendant l’année scolaire, la cantine d’un lycée propose souvent du riz.
Le premier jour de l’année, il y’a deux 2 chances sur 5 qu’elle propose du riz.
Si elle en propose un jour, il y a une chance sur 3 qu’elle en propose le lendemain.
Si elle n’en propose pas un jour, il y a une chance sur 3 qu’elle n’en propose pas le lendemain.
On appelle Jn l’événement ”la cantine propose du riz le nième jour” et Kn l’événement
”la cantine n’en propose pas le nième jour”.
Soit pn la probabilité de l’événement Jn .
1. Déterminer p J2 /J1 et p J2 /K1 . En déduire p2 . 0,25+0,5+0,5=1,25 pt
1 2
2. Montrer que pn = − pn−1 + . 0,75 pt
3 3
1
3. Soit (un )n∈N∗ la suite définie par un = pn − .
2
a) Montrer que (un )n∈N∗ est une suite géométrique dont on donnera le premier terme et la
raison. 0,5 pt
b) Calculer un puis pn en fonction de n. 0,5 +0,25= 0,75 pt
c) Un élève de l’établissement, fin mathématicien, ne mange à la cantine que les jours
pairs.
Montrer qu’à chaque fois qu’il se rend à la cantine la probabilité qu’il a de manger du riz
1 8
est comprise entre et . 0,75 pt
2 15
EXERCICE 2 (4 pts). Dans un système de numération de base a, on considère les nombres
A = 211, B = 312 et C = 133032.
1. Expliquer pourquoi a doit être strictement supérieur à 3. 0,25 pt
2. a) Sachant que C = A × B, montrer que a3 − 3a2 − 2a − 8 = 0. 0,5 pt
b) En déduire que a divise 8. 0,25 pt
c) Déterminer alors a. 0,5 pt
3. L’écriture d’un nombre dans le système décimal est 214, écrire ce nombre dans
la base 4. 0,25 pt
4. Dans cette question on suppose que a = 4.
a) Ecrire A, B et C dans le système décimal. 0,75 pt
b) Montrer alors que C = A × B = ppcm (A, B).
En déduire que l’équation : Ax + By = 1 a1 des solutions dans Z2 . 0,25+0,5=0,75 pt
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
2M A T H E M A T I Q U E S 2 /13 Epreuve du 1er groupe
.
5. On considère dans Z2 l’équation : 37x + 54y = 1. .
a) Vérifier que (19, −13) est une solution de cette équation. 0,25 pt
b) Résoudre cette équation. 0,5 pt
PROBLEME (12 points).
Le problème est composé de trois parties A, B et C.
Les parties B et C peuvent être traitées indépendamment de la partie A
−
→ − →
Le plan euclidien (P ) est muni d’un repère orthonormé R = (O, i , j )
On appelle fa la fonction numérique de la variable réelle x définie par :
x
fa (x) = ,
ax − a + 1
où a est un réel différent de 0 et de 1.
On note Ca la courbe représentative de fa dans le repère R.
Partie A: (5,5 pts)
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
EXERCICE 1 (4 pts). Z x
1
On considère la fonction numérique f définie par f (x) = dt.
0 1 + t2
1. Préciser l’ensemble D de définition de f . 0,25 pt
2. Montrer en utilisant
Z x le changement de variable u = −t que la fonction f est impaire.
1
Déterminer alors 2
dt. 0,5 pt+ 0,25 pt
−x 1 + t
3. Etudier la dérivabilité de f et lorsque f est dérivable en un point x, calculer f ′ (x).
0,25 pt+ 0,25 pt
Z x
1 1
4. Etablir que pour tout x ≥ 2, on a : 2
dt ≤ 1 + . En déduire que f est
2 1+t 1−x
bornée puis que si f admet une limite en +∞, cette dernière est finie.
0,5 pt+0,5 pt+0,5 pt
π
5. En admettant que lim f (x) = , construire la courbe Cf représentative de f dans
x7→+∞ 2
la plan muni d’un repère orthonormé (préciser la tangente à Cf à l’origine ainsi que les
asymptotes de Cf ). 1 pt
EXERCICE 2 (4 pts).
Pour tout nombre réel a non nul, on désigne par fa l’application de C dans C qui associe
à tout nombre complexe z le nombre complexe Z = fa (z) satisfaisant à
i
Z − ia = (z − ia)
a
→
− → −
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, i , j ), on note Fa l’application qui associe
à tout point m d’affixe z, le point M d’affixe fa (z).
1. Montrer que Fa admet un unique point invariant Sa dont on déterminera l’affixe. 1 pt
Sa M
2. a) Pour m 6= Sa , exprimer en fonction de a le rapport ainsi qu’une mesure de
Sa m
−−→ −−→
l’angle (Sa m, Sa M ). 1 pt
b) En déduire la nature de l’application Fa et préciser ses éléments caractéristiques. 1 pt
3. Montrer que Fa−1 ◦ F−a est une translation. 1 pt
EXERCICE 3 (4 pts).
→
− → − − →
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O, i , j , k ), on considère les points
A(1, 2, 2), B(3, 2, 1) et C(1, 3, 3)
1
10 G 18 bis B 01
Séries : S1- S3
2M A T H E M A T I Q U E S 2 /2 Epreuve du 1er groupe
.
−→ −→
1. Calculer AB ∧ AC et en déduire que A, B et C déterminent un plan. 0,5 pt+0,25 pt .
2. Donner une équation cartésienne du plan (ABC). 0,75 pt
3. On considère les plans P1 et P2 d’équations respectives
x − 2y + 2z − 1 = 0 et x − 3y + 2z + 2 = 0
a) Montrer que les plans P1 et P2 sont sécants. On notera ∆ leur droite d’intersection.
0,5 pt
b) Montrer que le point C appartient ∆. 0,5 pt
c) Déterminer un système d’équations paramétriques de la droite ∆. 1 pt
d) Calculer la distance du point A à la droite de la droite ∆. 0,5 pt
EXERCICE 4 (4 pts).
On note H l’orthocentre d’un triangle équilatéral direct ABC. On désigne par rA , rB et
π
rC les rotations de centres respectifs A, B et C et de même angle et on pose
3
f = rA ◦ rB et g = rC ◦ rB ◦ rA .
1. Calculer f (C), f (B) et g(B) et en déduire la nature et les éléments caratéristiques de f
et de g. 0,5 pt+0,5 pt+0,5 pt+0,25 pt+0,25 pt
2. On désigne par s(AB) , s(BC) et s(CA) les reflexions d’axes respectifs (AB), (BC) et (CA)
et on pose h = s(CA) ◦ s(AB) ◦ s(BC) et soit (d) la droite parallèle à (AC) passant par B.
Montrer que s(AB) ◦ s(BC) = s(d) ◦ s(AB) . 1 pt
3. Soit B ′ le milieu de [AC]. Montrer que h = t2 −−→′
BB
◦ s(AB) . 1 pt
EXERCICE 5 (4 pts).
Une urne contient 2 boules blanches et 4 boules noires indiscenables au toucher. On tire
successivement et sans remise 3 boules de l’urne.
Soit X la variable aléatoire égale au rang de la première boule blanche tirée. (On convient
que le rang 0 correspond au tirage de trois boules noires).
1. Définir la loi de probabilité de X. 1,5 pt
2. Calculer l’espérance mathématique et la variance de X. 0,5 pt + 1pt
3. Tracer la courbe représentative de la fonction de répartition de X dans le plan muni
d’un repère orthogonal. 1 pt
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 11 11 G 18bis A 01
. . Durée: 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 - Coeff. 8
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal: 628 05 59 .
Téléfax (221) 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
1. CORRECTIONS
CORRECTION 1.
1. u0 = 27, u1 = 77, u2 = 227, u4 = 677
Conjecturons que les deux derniers chiffres de un sont 27 ou 77
2. Puisque le premier terme u0 est un entier, on montre facilement par récurrence que pour
tout n ∈ N∗ , un est un entier.
On a pour tout n ∈ N∗ : un+2 = 3 un+1 − 4 = 3 (3 un − 4) − 4 = 9 un − 16 ; donc
un+2 − un = 8 un − 16 = 8( un − 2)
Ainsi un+2 − un est un multiple de 8 ; ce qui se traduit par un+2 ≡ un [8]
En prenant pour n un entier pair 2p, p ∈ N∗ cette relation se traduit par u2(p+1) ≡ u2p [8]
c’est à dire en posant pour tout p ∈ N∗ : u2p = ap : ap+1 ≡ ap [8]
Deux termes consécutifs de la suite (ap ) sont donc congrus modulo 8 ; donc tous les termes
sont congrus au premier terme a0 = u0 = 27 qui lui-même est congru à 3. Conclusion
u2n ≡ 3 [8]
En prenant pour n un entier impair 2p + 1, p ∈ N∗ cette relation se traduit par u2(p+1)+1 ≡
u2p+1 [8] c’est à dire en posant pour tout p ∈ N∗ : u2p+1 = bp : bp+1 ≡ bp [8]
Deux termes consécutifs de la suite (bp ) sont donc congrus modulo 8 ; donc tous les termes
sont congrus au premier terme b0 = u1 = 77 qui lui-même est congru à 5. Conclusion
u2n+1 ≡ 5 [8]
3. On a pour tout n ∈ N∗ : vn+1 = un+1 − 2 = 3un − 6 = 3(un − 2) = 3vn .
La suite (vn ) est donc géométrique de raison 3 et de premier terme v0 = u0 − 2 = 25.
Par conséquent, pour tout n ∈ N∗ : vn = 3n v0 c’est à dire un = 2 + 25 × 3n ou
2un = 4 + 50 × 3n
4. De cette relation on déduit 2un − 54 = 50(3n − 1), ce qui entraı̂ne : 2un − 54 ≡ [50]
De plus (3n − 1) est pair parce que 3n est impair ; donc 2un − 54 est un multiple de
2 × 50 = 100 c’est à dire 2un − 54 ≡ [100].
Cette dernière relation se traduit par : il existe un entier q tel que 2un = 54 + 100p soit,
un = 27 + 50p. Le nombre 50p se terminant par 50 ou 100, le nombre un se termine par
27 + 50 = 77 ou 27 + 00 = 27
5. Remarquons d’abord que un est impair parce que son écriture décimale se termine par
7 ; donc tous ses diviseurs sont impairs.
Soit d un diviseur commun positif de un+1 et un . Il existe deux entiers p et q (dépendant
de n) tels que un+1 = pd et un = qd. 1
11 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
2M A T H E M A T I Q U E S 2 /11 Epreuve du 1er groupe
.
La relation un+1 = 3un − 4 qui définit la suite (un ) devient d(3q − p) = 4. Ainsi d, qui est .
un nombre impair, divise 4 c’est à dire d = 1 et un+1 et un sont bien premiers entre eux.
On peut aussi dire : Si a et b sont deux entiers tels qu’il existe deux entiers q et r avec
a = bq + r alors a ∧ b = b ∧ r et l’écriture un+1 = 3un − 4 montre que un+1 ∧ un = un ∧ 4 = 1
la dernière égalité provenant de ce que les seuls diviseurs positifs de 4 sont 1, 2 et 4 et un est
impair.
CORRECTION 2.
1. a) Pour montrer que f est une isométrie, il suffit de vérifier qu’elle conserve la distance.
Soient M(xM , yM , zM ) et N(xN , yN , zN ) deux points quelconques de E etM ′ (xM ′ , yM ′ , zM ′ )
et N ′ (xN ′ , yN ′ , zN ′ ) leurs images respectives par f c’est à dire
xM ′ = yM xN ′ = yN
yM ′ = zM + 1 et yN ′ = zN + 1
zM ′ = xM − 1 zN ′ = xN − 1
Alors
M ′ N ′2 = (xN ′ − xM ′ )2 + (yN ′ − yM ′ )2 + (yN ′ − yM ′ )2
= (yN − yM )2 + (zN − zM )2 + (xN − xM )2
= MN 2
Un point M(x, y, z) de E est invariant si et seulement si f (M) = M c’est à dire
x = y
y = z+1
z = x−1
Ce système est donc équivalent à x = y = z + 1
On reconnaı̂t là un système d’équations d’une droite.
L’ensemble des points invariants par f est la droite d’équations : x = y = z + 1
Le point A appartient manifestement à cette droite puisque xA = yA = zA + 1
Le point B(1, 1, 0) appartient aussi à cette droite puisque xB = yB = zB + 1.
−→
Le vecteur −→
u = AB(1, 1, 1) est donc un vecteur directeur de cette droite
L’ensemble des points invariants par f est bien la droite ∆.
On peut aussi trouver un vecteur directeur de ∆ en partant d’une représentation pa-
ramétrique de ∆.
Prenons z comme paramètre. La relation x = y = z + 1 est équivalente à
x = t+1
y = t+1 ; t∈R
z = t
Le vecteur −→
u (1, 1, 1) est donc un vecteur directeur de cette droite
2. Etant donné que le point A appartient à P ,
−
→
pour prouver que le point I appartient à P , il suffit d’établir que AI est orthogonal
−→→
à −
→
u c’est à dire AI.− u = 0.
−
→ −→− →
AI ayant pour coordonnées (−1, 0, 1) on a bien : AI. u = −1.1 + 0.0 + 1.1 = 0
xI ′ = yI = 0
a) I ′ = f (I) a pour coordonnées yI ′ = zI + 1 = 1
zI = xI − 1 = −2
′
Etant donné que le point A appartient à P ,
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Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 3 /11 Epreuve du 1er groupe3
.
−→ .
pour prouver que le point I ′ appartient à P , il suffit d’établir que AI ′ est orthogonal
−→ →
à −
→
u c’est à dire AI ′ .−
u = 0.
−→′ −→ →
AI ayant pour coordonnées (0, 1, −2) on a bien : AI ′ .− u = 0.1 + 1.1 − 1.1 = 0.
On peut aussi donner une équation de P et établir que les coordonnées des points I et I ′
vérifient cette équation.
Puisque le vecteur − →u est normal à P , une équation cartésienne de P sera de la forme
x + y + z + d = 0. Dire que A appartient P signifie alors que 1 + d = 0 c’est à dire d = 1.
f étant une isométrie de l’espace dont l’ensemble des points invariants est la droite
3. −→ −→ .
∆, elle est une rotation d’axe ∆. Son angle a pour mesure θ = (AI, AI ′ )
−→ −→ −
→ −→
Or AI.AI ′ = AI.AI ′ cos θ ; AI a pour coordonnées (−1, 0, 1) et AI ′ a pour coordonnées
√ √ 1
(1, 0, −1). Donc −1 = 2 2 cos θ c’est à dire cos θ = − ; on peut donc prendre
2
2π 2π
θ= ou θ = − (selon l’orientation de ∆)
3 3
1 1 1
xJ = (x + x′ ), yJ = (y + y ′) et zJ = (z + z ′ )
2 2 2
1 1 1
xJ = (x + y), yJ = (y + z + 1) et zJ = (z + x − 1)
2 2 2
Donc
M ∈ Q1 ⇔ J ∈ Q
⇔ 2(x + y) + (y + z + 1) − (z + x − 1) = 0
⇔ x + 3y + 2 = 0
L’ensemble des points M de E d’images M ′ tels que le milieu J de [MM ′ ] appartient
au plan Q d’équation 2x + y − z = 0 est donc le plan d’équation x + 3y + 2 = 0.
b) Notons D1 l’ensemble des points M de E d’images M ′ tels que le milieu J de [MM ′ ]
appartient à la droite (D) d’équations x = y = z.
Soit M(x, y, z) un point de Q1 et M ′ (x′ , y ′, z ′ ) son image par f .
1 1
Les coordonnées du milieu J de [MM ′ ] sont xJ = (x + y), yJ = (y + z + 1) et
2 2
1
zJ = (z + x − 1).
2
Donc
M ∈ D1 ⇔ J ∈ (D)
⇔ x + y = y + z + 1 = z + x − 1(∗)
x−z−1 = 0
⇔
−x + y + 2 = 0
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Séries : S1- S3
4M A T H E M A T I Q U E S 4 /11 Epreuve du 1er groupe
.
.
L’ensemble des points M de E d’images M ′ tels que le milieu J de [MM ] ap- ′
partient
à la droite (D) d’équations x = y = z est donc le droite d’équations
x−z−1 = 0
.
x−y−2 = 0
La relation (∗) constitue aussi un système d’équations de notre ensemble !
PROBLEME. (12 pts)
Partie A
1. a) La fonction f ′′′ étant continue dans l’intervalle fermé borné I, est bornée (et atteint
même ses bornes)
Il existe donc un réel K > 0 tel que pour tout x ∈ I, |f ′′′ (x)| ≤ K.
Alors Z a Z a
2 ′′′
(a − x) f (x) dx ≤ signe(a) (a − x)2 f ′′′ (x) dx
0 0 Z a
≤ M.signe(a) (a − x)2 dx
0h
1 3
ia
= M.signe(a) − (a − x)
3 0
1 3
= M.signe(a)a
3
1
= M|a|3
3
1 a 1
Z
2 ′′′ a7→0
Ensuite 0 ≤ 2 (a − x) f (x) dx ≤ M|a| −−→ 0
a 0 3
Z a
1
et (Théorème des gendarmes) : lim (a − x)2 f ′′′ (x) dx = 0
a7→0 a2 0
b) La dérivée de f ′′ g ′ − f ′ g ′′
est
′
f ′′ g ′ −f ′ g ′′ = f ′′′ g ′ +f ′′ g ′′ −(f ′′ g ′′ +f ′ g ′′′ ) = f ′′′ g ′ −f ′ g ′′′
En intégrant cette relation de 0 à a on obtient :
Z a ′ Z a
′′ ′ ′ ′′
f g −f g (x) dx = f ′′′ (x)g ′ (x) − f ′ (x)g ′′′ (x) dx
0 0
c’est à dire la relation demandée
Z a h ia Z a
′ ′′′ ′ ′′ ′′ ′ ′′′
f (x)g (x) dx = (f g − f g )(x) + f (x)g ′ (x) dx
0 0 0
1
2. On prend g(x) = (a − x)3 .
6
1
a) g ′ (x) = − (a−x)2 , g ′′ (x) = a−x et g ′′′ (x) = −1 , et la relation précédente devient :
2
Z a h ia Z a
′ ′ ′′ ′′ ′
− f (x) dx = (f g − f g )(x) + f ′′′ (x)g ′ (x) dx
0 0 0
En remarquant que g et g ′ ′′
s’annulent au point a :
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Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 5 /11 Epreuve du 1er groupe5
.
.
a
1
Z
′ ′′
−(f (a) − f (0)) = −(f (0)g (0) − f (0)g (0)) − ′′ ′
(a − x)2 f ′′′
(x) dx
2 0
1
Il ne reste plus qu’à remplacer g ′ (0) et g ′′ (0) par leurs valeurs respectives − a2 et a pour avoir
2
1 ′′ 1 a
Z
la relation demandée ′
f (a) = f (0) + f (0)a + f (0)a + 2
(a − x)2 f ′′′ (x) dx
2 2 0
b) Appliquons le résultat précédent à la fonction f définie par f (x) = ex .
Toutes les dérivées de f en x sont égales à ex ; donc toutes les dérivées de f en 0 sont
égales à 1.
La relation précédente devient alors :
1 1 a
Z
2
a
e = 1 + 1.a + .1.a + (a − x)2 ex dx
2 2 0
Z a
ea − a − 1 1 1
c’est à dire = + 2 (a − x)2 ex dx et la question 1 permet de conclure,
a2 2 2a 0
puisque la fonction x 7→ ex est bornée dans [−1, 1] :
Z a
ea − a − 1 1 1 1
lim 2
= + lim 2
(a − x)2 ex dx = .
a7→0 a 2 a7→0 2a 0 2
t
3. a) limx(t) = lim = 1 = x(0), donc la fonction x est continue au point 0.
t7→0 t7→0 et
−1
t
limx(t) = limx(t)e = 1 = y(0), donc la fonction y est continue au point 0.
t7→0 t7→0
Regardons le taux d’accroissement τ1 de x au point 0
x(t) − x(0)
∀t 6= 0, τ1 (t) =
t
t − et + 1
= .
t(et − 1)
et − t − 1 t
= − 2 t
t e −1
1
Le premier facteur de ce dernier membre a pour limite − quand t tend vers 0 d’après
2
l’application. Le deuxième facteur a pour limite 1 quand t tend vers 0.
1
Donc x est dérivable au point 0 et x′ (0) = −
2
Regardons le taux d’accroissement τ2 de y au point 0
y(t) − y(0)
∀t 6= 0, τ2 (t) =
t
x(t)et − 1
= .
t
et − 1 x(t) − 1
= x(t) +
t t
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Séries : S1- S3
6M A T H E M A T I Q U E S 6 /11 Epreuve du 1er groupe
.
1 1 .
Puisque x(t) a pour limite 1 quand t tend vers 0, τ2 (t) a pour limite 1 × 1 − = quand
2 2
t tend vers 0.
1
Donc y est dérivable au point 0 et y ′(0) =
2
b) La tangente à G au point A(1, 1) est la droite passant par A et de vecteur directeur le
1 1
vecteur de coordonnées (− , )
2 2
Partie B
1
1. a) Pour simplifier, nous allons poser un = e + .
n √
La fonction f1 : x 7→ ex est dérivable sur R et ∀x ∈ R, f1 ′ (x) = ex ; la fonction f2 : x 7→ x
1
est dérivable sur R∗+ et ∀x ∈ R∗+ , f2 ′ (x) = √ .
2 x
Comme f égale f1 ◦ f2 − un .f2 , elle est dérivable sur R∗+ et
∀x ∈ R∗+ , f ′ (x) = f1 ′ (f2 (x))f2 ′ (x) − un f2′ (x) = f2 ′ (x) f1 ′ (f2 (x)) − un
1 √
∀x ∈ R∗+ , f ′ (x) = √ e x − un
2 x
Pour étudier la dérivabilité de fn à droite en 0, regardons le taux d’accroissement
f (x) − f (0)
τ (x) = , x>0
x−0
√
x
√
e − un x − 1
τ (x) = .
x
√
Posons a = x. Alors quand x tend vers 0+ , a aussi tend vers 0+ et
e a − un a − 1 ea − a − 1 (1 − un )
τ (x) = = +
a2 a2 a
1
Dans le dernier membre de cette relation, le premier terme a pour limite d’après la partie
2
Théorème 1. Soit f une fonction définie et continue sur un intervalle I, dérivable sur I sauf
peut-être en un point a de I. Alors
(i) Si f ′ a une limite ℓ quand x tend vers a, alors f est dérivable en a et f ′ (a) = ℓ
(ii) Si f ′ a pour limite +∞ ou −∞ quand x tend vers a, alors f n’est pas dérivable en a
et de plus au point de Cf d’abscisse a il y a une tangente verticale.
11 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 7 /11 Epreuve du 1er groupe7
.
1 √ .
Dans le cas présent, ∀x > 0, fn ′ (x) = √ (e x − un ) et en posant comme précédemment
√ 2 x
a = x, on a :
1 e a − un 1 ea − 1 1 1 − un a 7→ 0+ 1
∀x > 0, fn ′ (x) = = + −−−−→ ” − ∞” = −∞
2 a 2 a 2 a 2
b) Au voisinage de +∞, on a un indétermination√
de la forme ” + ∞ − ∞”. Pour lever
√ e x √
cette indétermination écrivons : fn (x) = x √ − un , puis en posant toujours a = x,
x
ea ea
fn (x) = a − un . Comme lim = +∞, il vient lim fn (x) = +∞.
a a7→+∞ a a7→+∞
fn (x) ea un fn (x)
On a aussi = 2− puis lim = +∞.
x a a x7→+∞ x
Pour x > 0 on a :
√ √
fn ′ (x) > 0 ⇔ e√ x − un > 0 ⇔ e x > un
⇔ x > ln un ⇔ x > (ln un )2
Voici le tableau de variations de fn .
x 0 αn 1 (ln un )2 βn +∞
fn′ (x) − +
1 +∞
0 0
1
fn −
n
un (1 − ln un )
α1 β1
0
0 1 2 3 4 5
−1
ex
3. Pour tout x ∈ R∗+ , on pose ϕ(x) =
x.
a) La fonction ϕ est continue et dérivable dans R∗+ , et
x−1 x
∀x ∈ R∗+ , ϕ ′ (x) = e
x2
x 0 1 +∞
ϕ′ (x) − 0 +
+∞ +∞
ϕ
e
√ √
e αn e βn
4. a) Les relations √ = √ = un montrent que
αn βn
√ √ √ √
ϕ( αn ) = ϕ( √ βn ) c’est √
à dire , puisque αn ∈ V1 et βn ∈ V2 ,
√ √ √
h1 ( αn ) = h2 ( βn ) ou, βn = h−1 2 ◦ h1 ( αn ) = h( αn ).
le point Mn appartient bien au graphe de h.
b)
Soit x un réel
x ∈ Dh 1 x ∈ V1
x ∈ Dh ⇔ h (x) ∈ D −1 ⇔ ⇔ x ∈ V1
1 h2 h1 (x) ∈ V2
Lorsque x tend vers 0, h1 (x) = ϕ(x) tend vers +∞. Lorsque x tend vers +∞, h−1
2 (x) tend
Lorsque x tend vers 1, h1 (x) = ϕ(x) tend vers e. Lorsque x tend vers e, h−1
2 (x) tend vers 1
donc x7lim
→1
h(x) = 1.
x−1 x x−1
Remarquons que ∀x ∈ R∗+ , = ϕ ′ (x) = e = ϕ (x).
x2 x
En dérivant par rapport à x la relation ϕ(h(x)) = ϕ(x), pour x ∈]0, 1[ on obtient :
∀ x ∈]0, 1[, ϕ′ (h(x))h′ (x) = ϕ′ (x) c’est à dire
ϕ′ (x)
∀ x ∈]0, 1[, h′ (x) =
ϕ′ (h(x))
x−1 h(x)
= ϕ(x)
x (h(x) − 1) ϕ(h(x))
x − 1 h(x)
= car ϕ(x) = ϕ(h(x))
x h(x) − 1)
0, 4 − 1 h(0, 4)
5. La tangente au point A a pour pente h′ (0, 4) = = −3
0, 4 h(0, 4) − 1
Une équation de cette tangente est donc y = −3(x − 0, 4) + 2
Finalement TA : −3x + 3, 2
La tangente TB est déjà déterminée dans la partie A puisque G = Ch .
11 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 11 /11 Epreuve du 1er groupe 11
.
.
5
0
0 1
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 2 12 G 18 Bis B01
2 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Série S1-S3 Coef 8
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal : 628 05 59 .
Téléfax (221) 33 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 2ième groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
Exercice 1 (5 points).
Soit f la fonction définie par : f (x) = x + 1 + ln(x + 1) − ln(x + 2) et soit (Cf ) sa courbe
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé.
1. Calculer lim f (x) et montrer que la droite d’équation y = x + 1 est asymptote à la courbe
x7→+∞
(Cf ). Préciser la position de cette asymptote par rapport à (Cf ). 1, 5 pts = 3 × 0, 5 pt
2. a. Calculer lim f (x).
x7→−1
0, 25 pts
b. Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation. 0, 25 pts
c. Donner une équation de la tangente T0 à la courbe (Cf ) au point d’abscisse 0.
0, 25 pts
d. Tracer la tangente T0 , la courbe (Cf ) ainsi que ses asymptotes.
0, 25 pts
Z 2h
x + 2i
3. Calculer f (x) + ln dx
0 x+1
Exercice 2 (5 points).
→
− − → − →
Dans l’espace muni d’un repère orthonormé direct (O, i , j , k ), on considère les points A(1, 1, 0),
B(1, 2, 1) et C(3, −1, 2).
1. a. Démontrer que les points A, B et C ne sont pas alignés.
b. Démontrer que le plan (ABC) a pour équation cartésienne : 2x + y − z − 3 = 0.
2. On considère les plans (P ) et (Q) d’équations respectives : x+2y−z−4 = 0 et 2x+3y−2z−5 =
0.
Démontrer que l’intersection des plans (P ) et (Q) est une droite (D), dont on donnera un système
d’équations paramétriques.
3. Déterminer l’intersection des plans (ABC), (P ) et (Q)
4. Déterminer la distance du point A à la droite (D).
Exercice 3 (5 points). . Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct.
1
A tout point M du plan d’affixe z non nulle on associe le point M ′ d’affixe z ′ telle que : z ′ =
z
où z ′ est le conjugué de z.
1. Déterminer une relation entre les arguments de z et z ′ . En déduire que les points O, M et M ′
sont alignés.
1
2. Démontrer que z ′ + 1 = (z + 1).
z 1
12 G 18 Bis B01
MATHEMATIQUES 2 /2 Série S1-S3
2 Epreuve du 2ième groupe
3. On désigne par A le point d’affixe 1 et on note (C) l’ensemble des points M du plan dont
l’affixe z vérifie : |z − 1| = 1.
a. Quelle est la nature de l’ensemble (C) ?
b. Montrer que M appartient à (C) si et seulement si |z ′ − 1| = |z ′ |.
c. Quel est l’ensemble des points M ′ du plan lorsque M décrit (C) ?
Exercice 4 (5 points).
Une urne contient 15 jetons numérotés de 1 à 15, indiscernables au toucher. On tire successive-
ment et sans remise 3 jetons de l’urne.
1. On considère les événements suivants :
E1 : ≪ Les trois jetons portent de numéros premiers. ≫
E2 : ≪ Les trois jetons portent de numéros pairs. ≫
E3 : ≪ Au moins un des jetons a un numéro impair. ≫
Calculer p(E1 ), p(E2 ), p(E3 ) et p(E1 ∩ E2 ). Les événements E1 et E2 sont-ils indépendants ?
2. Soit k un entier tel que 3 ≤ k ≤ 13. On considère les événements suivants :
Ak :≪ k est le plus petit des numéros des jetons tirés. ≫
Bk :≪ k est le plus grand des numéros des jetons tirés. ≫
a. Calculer p(A10 ) et p(B10 ).
b. Déterminer les valeurs de k pour lesquelles on a p(Ak ) = p(Bk ).
13 G 18 Bis A01
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 3
Durée : 4 heures
Série S1-S3 Coef 8
OFFICE DU BACCALAUREAT
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal : 628 05 59 .
Téléfax (221) 33 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
Exercice 1 (5 points).
−→ −→
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O, OI, OJ).
Soit K le point du plan tel que OIKJ soit un carré.
Soit M un point quelconque de la droite (OK) différent de O et s la similitude plane directe
de centre J qui transforme O en M. On note m l’affixe du point M, I ′ et M ′ les images
respectives de I et de M par s.
1. Montrer que |m − 1| = |m − i| et que les complexes (m − 1)(m − i) et m(1 + i) sont
imaginaires purs.
Indication : M étant un point de la première bissectrice différent de O, il existe un réel x
non nul tel que m = x + ix. 3 × 0, 25 pt
2. a. Vérifier que le rapport de s est |m − i|, calculer alors M ′ I ′ en fonction m. 2 × 0, 25 pt
b. Calculer le rapport de s ◦ s. En déduire que M ′ J = |m − i|2 . 2 × 0, 25 pt
c. Démontrer que M ′ J = M ′ I ′ 0, 5 pt
3. a. Démontrer que l’écriture complexe de la similitude s est z ′ = (1 + im)z + m.
−
→ −−→
En déduire les vecteurs II ′ et M ′ I ′ ont pour affixes respectives m(1 + i) et −i(m − i)(m − 1).
0, 75 + 0, 25 + 0, 25 pt
b. Prouver alors que I ′ est le projeté orthogonal de M ′ sur la droite (IK). 0, 5 pt
c. Déduire de la relation de la question 2 c. que lorsque le point M parcourt la droite (OK)
privée du point O, le point M ′ appartient à une parabole dont on précisera le foyer et la
directrice.
Placer toutes les données précédentes sur une figure.
2 × 0, 5 pt
Exercice 2 (4 points).
Dans un plan P de l’espace, on considère un cercle C de diamètre [AB]. Soit (∆) la droite
passant par A et orthogonale à P et S un point de (∆) distinct de A. On note I le projeté
orthogonal de A sur (BS).
Pour tout point M du cercle C on note H le projeté orthogonal de A sur la droite (MS).
1. Placer les données précédentes sur une figure, (∆) étant tracée verticalement. 0, 5 pt
2. Prouver que H appartient à la sphère Σ de diamètre [AS]. 0, 5 pt
3. Dans cette question, on suppose que M est distinct de A et de B.
Prouver que la droite (MB) est orthogonale au plan (AMS). En déduire que la droite (AH)
est orthogonale au plan (BMS). 2 × 0, 75 pt
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 2 /3 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
b. En déduire que si a et b sont premiers entre eux et si a divise le produit b n c, alors a divise c.
0, 5 pt
2. On se propose dans cette question de déterminer les solutions rationnelles de l’équation sui-
vante :
(E ) : 7x 3 + 2x 2 + 2x − 5 = 0
a. Démontrer que l’équation (E ) admet une solution réelle unique appartenant à l’intervalle
]0, 1[. 1 pt
b. En utilisant les résultats de la question 1. b. , démontrer que si (E ) admet une solution ration-
p
nelle où p et q sont des entiers premiers entre eux, alors p divise 5 et q divise 7.
q
1 pt
c. Résoudre l’équation (E ) dans Q ensemble des rationnels. 0, 75 pt
3. Résoudre l’équation (E ) dans C ensemble des nombres complexes. 0, 75 pt
PROBLEME (10 poi nt s).
→
− → −
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, i , j ) d’unité graphique 2 cm. Dans tout le
problème I désigne l’intervalle ]0, +∞[.
Partie A
1
Soit f 0 la fonction définie sur I par f 0 (x) = .
x Zx
1
Pour tout entier naturel n et tout x ∈ I , on pose f n+1 (x) = f n (t ) d t et on note Cn la courbe
x 1
→
− → −
représentative de f n dans le repère (O, i , j ).
ln x
1. a. Montrer que pour tout élément x de I , f 1 (x) = . 0, 75 pt
x
b. Etudier les variations de f 0 et de f 1 et dresser leur tableau de variations. 0, 5 + 0, 75 pt
2. Déterminer suivant les valeurs de x, les positions relatives de C0 et C1 . 0, 75 pt
3. Construire C0 et C1 dans le même repère. 0, 75 pt
4. Calculer l’aire du domaine plan délimité par les courbes C0 , C1 et les droites d’équations res-
pectives x = 1 et x = e2 . 1 pt
Partie B Z
x f (t )
n
Pour tout entier naturel n et tout x ∈ I , on pose Fn (x) = dt
1 t
1. a. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n la fonction f n est dérivable sur I .
0, 75 pt
′ − f n+1 (x) + f n (x)
b. Montrer que pour tout n ∈ N et pour tout x dans I , f n+1 (x) = . 0, 75 pt
x
2. a. En utilisant la question précédente, montrer que pour tout entier naturel n et pour tout x
dans I ,
Fn (x) − Fn+1 (x) = f n+1 (x).
0, 75 pt
b. Vérifier alors que pour tout entier naturel p et tout x ∈ I on a :
p
X
f n (x) = f 0 (x) + F0 (x) − F p (x)
n=0
0, 75 pt
14 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 3 /3 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3
3. a. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel non nul n et tout x ∈ I ,
lnn x
f n (x) = .
n! x
0, 75 pt
b. Démontrer que pour tout entier naturel n et tout x ∈ [1, e],
1
| f n (x)| ≤ .
n!
En déduire que la suite (Fn (e))n∈N est convergente et calculer sa limite. 0, 25 + 0, 5 pt
p
X 1
c. Déduire de la question 2 b. lim . 1 pt
n=0 n!
p7→+∞
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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 3
4 heures
Série S1-S3 Coef 8
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Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
Exercice 1 (4 points).
Soit Γ l’ensemble des triplets T = (p, q, r) d’entiers relatifs, avec r non nul, vérifiant :
(E) : p2 + q 2 = r 2
L’espace euclidien orienté est muni d’un repère orthonormé direct. On fait correspondre à
tout (p, q, r) de Γ le point M de coordonnées (p, q, 0).
Un élément (p, q, r) de Γ est dit non trivial si p et q sont non nuls.
1. a. Montrer que T ′ = (3, 4, 5) et T ′′ = (5, 12, 13) sont des éléments de Γ. 2 × 0.5 pt
b. Soit k un entier relatif non nul. Montrer que T = (p, q, r) est un élément de Γ si et
seulement si kT = (kp, kq, kr) est un élément de Γ. 0.5 pt
Un élément (p, q, r) non trivial de Γ est dit irréductible si p, q et r sont premiers entre eux.
2. Soit T1 et T2 deux éléments irréductibles de Γ, M1 et M2 leurs points correspondants
respectifs. −−−→ −−−→ − −−→ −−−→ − −−→ −−−→
a. Montrer alors que le triplet |OM1.OM2 |, kOM1 ∧OM2 k, kOM1k×kOM2 k est un élément
de Γ. 1 pt
Dans la suite, ce triplet est noté T1 ∗ T2 .
b. Vérifier que le triplet T1 ∗ T2 est trivial si et seulement si les droites (OM1 ) et (OM2 )
sont confondues ou perpendiculaires. 0.75 pt
′ ′′
c. En utilisant T et T , déduire de la question 2.a) trois autres solutions irréductibles de
l’équation (E). 0.75 pt
Exercice 2 (4 points).
O et A sont deux points distincts du plan euclidien orienté. (C) est le cercle de centre O et
−→ −−→
de rayon OA. M est un point de (C). On pose θ = (OA, OM).
−→ −−→ π −→ −→
On note B et C les points de (C) tels que (OA, OB) = θ + [2π] et (OA, OC) = 2θ + π [2π].
2
1. On note A′ le symétrique de A par rapport à la droite (OM). Montrer que A′ et C sont
symétriques par rapport à O. En déduire une construction de C.
Faire une figure que l’on complétera au fur et à mesure. 2 × 0.25 pt
−→
On prend OA comme unité et on pose u = OA. Soit v le vecteur tel que (O, u , −
→
− →
− →
− →v ) soit
un repère orthonormé direct. Dans la suite le plan est supposé rapporté à ce repère.
On note z, b et c les affixes respectives des points M, B et C.
2. a. Ecrire z, b et c sous forme exponentielle puis vérifier que b = iz et c = −z 2 . 0.75 pt
Soit H le point d’affixe h = 1 + b + c.
b. Soit N le point d’affixe 1 + b. Construire N puis déduire une construction de H.
2 × 0.25 pt
15 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 2 /3 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe
π
3. Désormais on suppose que θ 6= [π].
2
a. Justifier que les points A, B et C sont distincts deux à deux.
z−−→ z−−→ 1 + iz 1 + iz
Montrer que AH = CH = . Vérifier que est un imaginaire pur. En déduire
z−−
CB
→ z−→
BA
1 − iz 1 − iz
que H est l’orthocentre du triangle ABC. 1 pt
b. Résoudre dans C l’équation z 2 − iz − 1 = 0. On donnera les solutions sous forme expo-
nentielle.
Déterminer l’affixe du centre de gravité du triangle ABC en fonction de b et c.
En déduire les valeurs de θ pour que H soit le centre de gravité du triangle ABC. Quelle est
alors la nature du triangle ABC ? 4 × 0.25 pt
4. Vérifier que lorsque le point M décrit le cercle (C) privé des points d’affixes i et −i, le
point H appartient à la courbe (H) d’équations paramétriques :
x(t) = 1 − sin t − cos 2t
y(t) = cos t − sin 2t
0.25 pt
PROBLEME (12 points).
→
− → −
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, i , j ) d’unité graphique 2 cm.
Partie A (4 points)
Soit h une fonction définie dans un intervalle ouvert contenant l’intervalle J = [u, v], dérivable
jusqu’à l’ordre 2 et ayant u comme unique zéro dans J. On suppose que h est négative sur J
ainsi que ses dérivées jusqu’à l’ordre 2 et que ∀x ∈ J, h′ (x) 6= 0.
h(x)
On considère la fonction T définie sur J par T (x) = x − ′ .
h (x)
a. Soit a un élément de J et A le point d’abscisse a de la courbe Ch représentative de h dans
→
− − →
le repère (O, i , j ).
Vérifier que T (a) est l’abscisse du point d’intersection de la tangente à Ch en A avec l’axe
des abscisses.
Montrer que T est dérivable dans J et monotone ; dresser son tableau de variation. En déduire
que T (J) ⊂ J. 1.5 pt
On pose x0 = v et pour tout entier naturel n, xn+1 = T (xn ).
b. Montrer que la suite (xn )n∈N est bien définie et bornée.
Vérifier qu’elle est monotone, en déduire qu’elle est convergente et calculer sa limite.
1.5 pt
2. Soient a et b deux réels tels que a < b.
Soit g une fonction définie sur l’intervalle [a, b] et deux fois dérivable.
Soit k un réel fixé. on considère la fonction G définie sur [a, b] par :
1
∀x ∈ [a, b], G(x) = g(a) − g(x) − (a − x)g ′ (x) − k(a − x)2
2
a. Calculer G(a). Déterminer k pour que G(b) soit égal à 0. 1 pt
Désormais k prend cette valeur.
b. En appliquant le théorème des accroissements finis à G dans l’intervalle [a, b], montrer
qu’il existe un réel c dans ]a, b[ tel que G′ (c) = 0.
1
En déduire que : g(a) = g(b) + (a − b)g ′ (b) + (a − b)2 g ′′ (c) 1 pt
2
Partie C : Application à la fonction f . (3 points)
1. a. Démontrer que la fonction f satisfait dans l’intervalle [α, β], aux hypothèses faites sur
la fonction h de la partie B. 0.5 pt
On considère la suite (xn )n∈N∗ définie par son premier terme x0 = β et pour tout entier
naturel n,
f (xn )
xn+1 = xn − ′
f (xn )
b. Démontrer que pour tout entier naturel n, il existe un réel cn dans ]α, xn [ tel que
1
f (α) = f (xn ) + (α − xn )f ′ (xn ) + (α − xn )2 f ′′ (cn )
2
0.5 pt
′′
f (c n ) M
c. En déduire que (xn+1 − α) = (xn − α)2 ′ et xn+1 − α ≤ (xn − α)2 0.5 pt
2f (xn ) 2
M
2. Pour tout entier naturel n on pose : δn = (xn − α).
2
a. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n on a :
M 2n M M
δn ≤ δ0 2 ≤
n
(Remarquer que δ0 = (β − α) ≤ .)
4 2 4
0.5 pt
−5
b. Déterminer un entier naturel n tel que xn − α soit inférieur à 10 et une valeur approchée
de α à 10−5 près par excès. 1 pt
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Epreuve du 1 groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
Exercice 1 (4 points).
Le plan orienté P est rapporté à un repère orthonormé direct O, →
−
u,−
→
v . On note E l’ensemble
des points de P dont l’affixe z vérifie :
10
j z2 + j z2 −
zz + 192 = 0
3
et f l’application de P dans√ lui-même associant à tout point M d’affixe z le point M d’affixe
′
1 −1 + i 3
z ′ = j 2 z avec j = .
3 2
On rappelle que j = e2iπ/3 , |j| = 1 = j 3 = j j.
1. Montrer que f est une similitude plane directe dont on donnera les éléments géométriques
caractéristiques. 0.5 pt
2. a. Vérifier qu’un point M ′ d’affixe z ′ appartient à f (E) si et seulement si
′ 2
3z + 3z ′ 2 − 10z ′ z ′ + 64 = 0
Montrer alors que l’équation x2 + 4y 2 = 16 est une équation cartésienne de f (E). 0.5 + 0.5 pt
b. Montrer que E est une conique dont on précisera les sommets, les foyers, les directrices et
l’excentricité.
1 pt
3. Représenter graphiquement f (E), E, leurs foyers, leurs directrices et leurs axes. 1.5 pt
Exercice 2 (5 points).
n étant un entier naturel non nul, on place dans une urne n boules rouges, 8 + n boules noires
et 20 boules blanches.
Un joueur tire une boule de l’urne ; on suppose tous les tirages équiprobables.
S’il tire une boule rouge, il perd.
S’il tire une boule noire, il gagne.
S’il tire une boule blanche, il remet cette boule dans l’urne et effectue un nouveau tirage,
toujours avec équiprobabilité. S’il tire alors une noire, il gagne sinon il perd.
1. a. Démontrer que la probabilité que ce joueur a de gagner est f (n) où f est l’application
(x + 8)(x + 24)
de R∗+ dans R telle que f (x) = . 0.75 pt
2(x + 14)2
b. Déterminer l’entier n pour que cette probabilité soit maximale.
Calculer alors cette probabilité. 0.5 + 0.25 pt
c. Déterminer l’entier n pour que cette probabilité soit minimale. Calculer alors cette proba-
bilité. 0.5 + 0.25 pt
16 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 2 /3 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe
1 x
Z
f (x) = g(t) dt si x 6= 0 et f (0) = 1
x 0
a. Dresser le tableau de variations de g. 0.5 pt
b. Montrer que ∀x ∈]0, 1[, 1 ≤ f (x) ≤ Zg(x). (On pourra au besoin appliquer le théorème des
u
h
accroissements finis à la fonction u 7−→ g(t) dt dans l’intervalle [0, x] ou utiliser la valeur
0
moyenne de la fonction g sur l’intervalle [0, x].)
f est-elle continue en 0 ? 0.5 + 0.25 pt
a b
c. Montrer qu’il existe deux réels a et b tels que ∀t ∈ I, g(t) = + .
1−t 1+t
1 1+x
En déduire que ∀x ∈]0, 1[, f (x) = ln . 2 × 0.25 pt
2x 1 − x
3. Soit (un ) la suite définie sur N∗ par :
1
un = ln(n!) + n − n + ln n
2
1
a. Vérifier que ∀n ∈ N∗ , un+1 − un = 1 − f ; en déduire le sens de variation de la suite
2n + 1
(un ). √ 0.5 + 0.25 pt
b. Montrer que ∀n ∈ N , un ≥ ln 2.
∗
0.5 pt
16 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 3 /3 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3
Exercice 1 (5 points).
1. Soit l’équation : 20x − 5y = 4 où x et y sont des entiers relatifs. Expliquer pourquoi cette
équation n’a pas de solution. 0.5 pt
2. On considère l’équation (E) : 20x − 9y = 2 où x et y sont des entiers relatifs.
a. Montrer que si (x0 , y0 ) est solution de (E), alors y0 est un multiple de 2. 0.5 pt
b. Résoudre l’équation (E). 1 pt
3. Déterminer l’ensemble des solutions (x, y) de (E) telles que pgcd (x, y) = 2. 0.5 pt
(6) (4)
4. Soit p un entier naturel s’écrivant ca5 en base 6 et bbaa en base 4.
a. Montrer que a + 5 est un multiple de 4 et en déduire la valeur de a. 1 pt
b. Déterminer les valeurs de b et c. 1 pt
Déterminer l’écriture de p en base 10. 0.5 pt
Exercice 2 (5 points).
→
− − →
(C) est la courbe, dans un repère orthogonal (O, i , j ) du plan, dont un système d’équations
paramétriques est :
x(t) = 2(t − sin t)
;t ∈ R
y(t) = 2(1 − cos t)
1. a. Comparer les coordonnées des points M(t) et M(t + 2π) et montrer que ces points
correspondent dans une translation. 1 pt
b. Comparer les coordonnées des points M(t) et M(−t) et montrer que ces points corres-
pondent dans une symétrie. 1 pt
c. En déduire un intervalle d’étude utile de (C). 0.5 pt
2. Etudier les variations des fonctions x et y dans l’intervalle [0, π]. 1.5 pt
3. Construire l’ensemble des points de (C) dont le paramètre t appartient à [−2π, 2π]. 1 pt
→
−
On admettra que la tangente en O à (C) est dirigée par j .
Exercice 3 (5 points).
Une urne A contient une boule rouge et trois boules vertes.
Une urne B contient deux boules rouges et deux boules noires.
Les boules sont indiscernables au toucher.
1. On dispose d’un dé à six faces, parfaitement équilibré, numéroté de 1 à 6.
On le lance une fois, si l’on obtient un multiple de 3, on tire au hasard une boule de l’urne
A, sinon on tire une boule de l’urne B.
a. Calculer la probabilité d’obtenir une boule noire. 1 pt
b. Quelle est la couleur qui a la plus grande probabilité de sortir ? 1 pt
c. Quelle est la probabilité que la boule tirée provienne de l’urne B sachant qu’elle est rouge ?
1 pt
17 G 18 Bis B 01
MATHEMATIQUES 2 /2 Série S1-S3
2 Epreuve du 2ème groupe
2. On réunit toutes les boules dans une seule urne et on tire successivement trois boules que
l’on pose à chaque fois devant l’urne.
1
a. Montrer que la probabilité de l’événement : ≪ la troisième boule est noire ≫ vaut .
4
1 pt
b. Certains pensent que l’événement : ≪ la première boule est noire ≫ est plus probable que
≪ la troisième boule est noire. ≫
CORRECTION
Exercice 1.
01 G 18 Bis A18
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b. Calculer la probabilité que la chanson écoutée soit une chanson de la catégorie mbalax
interprétée en Sérère. 1 pt
a. Calculer ak . 0.5 pt
a. Déterminer les points de ∆ ∩ Dk qui sont symétriques avec leur image par rapport à l’axe
(O, →
−
u ). 0.5 pt
2. a. Vérifier que g est dérivable en tout point x de R∗+ et démontrer que, pour que ϕ vérifie
1
∀x ∈ R∗+ , ϕ′ (x) + ϕ(x) = − − ln x, (1)
x
ex
il faut et il suffit que g soit une primitive de l’application x 7→ −ex ln x − . 0.5 + 1 pt
x
ex
b. Quel est l’ensemble des primitives de la fonction x 7→ −ex ln x − ? 0.5 pt
x
3. En déduire que l’ensemble des applications dérivables de R∗+ dans R vérifiant (1) est
l’ensemble des applications x 7→ ae−x − ln x où a désigne une constante réelle. 0.5 pt
n n
1 X (1−k/n) 1 1X k 1 n!
b. Établir les égalités : e = (e − 1) et ln = ln
n k=1 n(e1/n − 1) n k=1 n n nn
2 × 0.25 pt
c. Utiliser les résultats précédents pour démontrer que les deux suites définies par :
1 n! n
un = ln n
et vn = √ .
n n n
n!
ont des limites lorsque n tend vers l’infini et calculer ces limites. 2 × 0.25 pt
M. DIOP LFSEL
Source : http://terminales.examen.sn/
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. --TFFTETTII'BÂOC"ÂmUIIEÂT_',
U N I V E R S TCTHEE i K A
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f .i : l Durée4 heures
Iiér:ir:D - Coef,4
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DIIlER GRIOU
HPI{EUIIE
HA,'r'tEÈrr[ï l r l r H I s
I (4 points)
EXERCICE
- 1/ R é s o u d rO
e a n sd l l e s é q u a t i o n ss u i v a n t e s
a) zz-.27+5=o
i r ) z ' - 2 ( ' l+ / 1 ) z + t i . t 2 . { 3 , , t ) .
2/ 0n consicière (0,d,il) ir,rr;lrttintsA,. B, C et D
dansIe plan rle relrèreot'1:hclrorrid
. d ' a f f i x e s r e s p e c it v e s
7A=1"r'2i ;78=1'ry')+ i ;'Èc'"1'ft'3*i ; u "'1-2i
a ) P l a c e rA , B , t e t D d a n s I e p l a n ( B )
;I
ËXERCI(:E
a ) C a l c u l e r 1 a p r o b a h ' i l i t éd e s é v i i n e r n e nsi u
; si v a n t s
E = 'ron extrô'it 2 jetons nr:iI's"
. F = "on erxLriTltil je'bonsde ilônreccitleur" T
b ) 0 n c l é s i ' r n ep a r r ( l a v a r i a b l e : r l é a L o i l eé g a l e a u n o n t l r r ed re j e t o r r s n o i r s
ol)ben'JS
'lu i qaut e '
DéFinir l o i d e p r o b a b j l i t r l d e ) ( e : t ,c a l c u l e , ri 0 n e r t p i ! r ' ô n É
t l tea l t h é m
'i. (,,
,{
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'leE
Irrterpré{:el'grlonétriqemrlnt. r{i;5{.t'ltat$
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. 3/ E t r r c l i r rlyd l i b r i i n c h e si n f i n i e $ d e l a . c u u r h er J ef .
,^;. +. .
4l . Tracr:'r.la cotlr'berepré!ûnbat,J've de. f ,lanr 1e plan cl*l re.père grthonolrnét u l u , v ,
" (unil:éuraphi4rre4 crn)
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6/ Déternrine?i 4 ' ' (ot! , i , i ret.
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obtenu.
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,nlflrr-Dû@rlÏûft1fi-- 13 Durée : 4 heures
Sér1e: 52 - Coef. 5
Epreuvedu ler qroupg
tIATHEI.!ATIQUES
I
FXiRLICE
j ( n r osl 1 ? 3 4 5
P ( m a) 7 t3 25 47 38
1 ) - 0 n p o s ey - l n P o u l n d é s i g n el e l o g a r i t h m e
népérien'
- c à l . , j l e r l e s d j f f é r e n t e s v a l e u r sp r i s e s p a r y à 1 0 - 2 o r è s '
b ) - T r a . e r i e r u a g ed e g o l n t s r e p r é s e n t a nlte s c o u p l e s( X ' Y ) d a n s u n s y ; t è u e
e - d un u a g e '
d ' a x e so r t h o n o r m é( su n i t é 2 c l î ) : y o l a c e r ' l e b a r y c € n t r G
?) n . r - r i : r c r J r e À q u a t i o nd e l d d r o i t e d e r e ç r e s s i o nd e Y e n X ,
3) S i l ' é ! c l u t i o . s e p o u r s u i t d a n s 1 e sm ê r î ecso n d i t i c n s ;q u e l s e r a 1 € p o i d s c e
1 e l ô r \ a a u b o u i d e s i x m o ' i s?
l_L
ÊXERClC€
D a n sl ' e n s e m b l e G d enso n b r e sc o m p l e x eosn c o n s i d è r el ' é q ! À t l o n
12;
{E) r z"+ (3 - 2i'l z' + (1 -?i) z-1-2i=0
1 ) - a ) - v É r i f i e r q u e( E ) a d m e Lu n es o l u t l o n r é e l l e .
b 1 - A c h e v elrô r é s o l u t i o n d e l ' é q u a t i o n ( E )
e n d é s i g n ep a r A ' 8 , C l e s p o ' i n t sd ' a f f i x e s respectifs
2 ) : - D e n sl e p l e n c o m p l e x o
'. rt = -i i zB' -2 + i i 2C= i.
d - D a i . r a i n e rl € m o d u l eÊ J u n a r g u m e ndte
! - t - n é d u i r el a n a t u r ed u t r i a n g l e A B C ,
i - . : r e . l e c É n i r e -l e r à r p o r t € i l ' i . ! l € o l a n e d i r e a t . a" c , i
: a . : - . ai-, j \ . r i a n t A e t i r a n s f c r r aF a n ' a
x-i
ln sl )elé!- I ul-1,0[
s o i t g l a r e s t r i c t i o nO i t a
[O,Z]
t' -rl;tiifi. ques dérinit unebiiection
de &,4 sur ulr inte.vale J à l
2 ) - 0 n n o r eg - 1 l a b i l e c t i o n r é c i D r o q , J :
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e ) - R é s o u d rt€, é q u è t i o n
s-t{^) = t
b ) - M c n r r e r u u .( s - , ) ' ( * ) = . .
: ) - 0 n a p p e i l e1 Ç ' ; t a c c u r o e
rÊ:-as..:e:r.È:c .,1
l1;ce. i€'r .,: r;ii)iseri. );,
c:;-:. :. _.:
\.
il]a
i ' a b sc j s s . ,:_- ) oaint
frrr: Tg"g
I QUES
i4ÀTIIEICAT 313
au ler q'rôgpgl
Èpreuve
t
l
P ô r t ie C
b ) - Ê n o r c c é d a nàt u n e i n t é ç r e t i o n p a r o a r t i e s ; c a lc u le r I ( I )
2 J , 0 ù e l l . e . t l ô I i m i L ed e i { À ) l o r s o u eJ ! t e n d v E r s t
3 ) - 0 n p o s et u = 2
a ) - C a cl . 1el r I ( 2 )
2 tol
I
b ) - Ê n d : d u i r e l a v a l e u r € n c m ' d e l ' a i r e l i m i t é e oar (, €! Tesdrcites
d ' é q u aito n
4
Y = 0, x = 0 eL x = -z
e
B AR Ê M E t
i.
I
EXERCICE (04 pcints) rl
I i ( 0 4 p o in t s)
EXERCICE I
' II
PRPBLEI'1E( 1 2 p o i n t s )
Partie A (05 points)
t
I
P a r ti e B (04 poiflts)
P a r t ie C (03 pcinls)
2t2 02t\264D2
: 32"S4-S5
Sérics
l Monker (luc f est contnue à drolte ct dérivableà droite au point O En didùrc I'existence
d'unedemi-tangente à la courbereprésentativeC de fau point d'abscisse 0.
'.2,F,tJdierles limitesdc faux bomesde sonensenlbiede définition.
BÀREME
s729
v1_ 03G26Aol
îffi
DuréeI 4 heures
DOtod Séries:S2-S4-S5-Coei
oFFrcE I'u ^ 8r
e2' 8246j
.r""* iirliitnit'tl "l9cli*.u"1Éll
-i'r' : 821e5
lpleuve du 1" erouoe
09
TTIEM
carcurârrice
Les
ffi
!!e4j!!!d+4uq,iliî:,ïi
ér€ctroniqûes
lrso/onr'rn
(êitffi;i';'", ""'
I;::ïï"1"îllÏl,ilili'"illJ"'îii'Ti
lîÏ"lll!lli'-ï;'
aur2'08're88)'
ll:1,'1*ïÏ:.î'.î';î:lu'ffiÏiif;ii:liri"'"--:',il111.'.",,w
nl;,ï* n*:*:ini:iiiilï"'"ilTTl'
' nxERcIE 1
;
l'équation
on considère
O dcsnombrescom'lexes'
DansI'ensentble
- - 4i\z I' 24i=0
if iii"ii'-'tiz' t2\
puruerla délermingf
L a)Mlnrref ,":,:llÎ':::;1" - I - riilïi::iili:l
''w" -; (E)
b l M o n t r e r q u eI + z l e I
de(b)
JessolLrtions
ii ùiii"t itL"t""'or"
rapp"*n
leplan
21Dans rcsp(.c'lii"ia, :i ;': ]'
".1:-"]i:::'J:::
"-."1.'":"1"
A' B erC d atlrxes 2 - 2 cl I
Soitlespoints /\' O* là"in.i.nrsrrspecrrfs
<lcs
SoirG lcbarYcentre Potnts
' ont porif afftxes respectrves
lùs r"u*
\ ecreuls 6R' dd"t 6d
a) Montrer quc
'- / tlrÎ /
À .,
W.,.r4 izi,"t z.tl1", :;; ";: :rnË-6"tffiTêf-Ëîilièlen"ptogrtxston
' la
tlétdinliner râlso de cetiesurlc
géométrique
eo -B et B enC
' " ^A '"
diiecieq|.itÉtlslb{me
qurr':ristc une Ililituded:::;::l
sirtrilitudc
b) Êndéduirc r : i l r a c l r r i : l i ( l u ! l Ji c ! Ë l l ' r
\ ' rl,llii
r l r l l lÏi
r'lc
n^fn"r l " ' ô l r I ' r r1 r \
)to
,/n"r*r"
/ la fonction:
On considère
ui[0:+.o[ +R
\1_l 2x
xFà ln ;--
x-l
de délinitiondeu ; CalcLtier
I'ensemble
l) Détermincr u to) et u (x).
* $".
l) Eludierlesvarrarions
deLr.
Dressersontableau (il n'estpasnécessai.e
de variations de calculerla limitedeu en l).
3) Déduire précédenrs
desrésultats que
a) Vxe[0;1[, u(x)>0.
b) Vxell ,+.o[, u(x)<0
Soit g la fonctiondéfiniepar
g:[0it3o[+R
x r-+xln r-"i- i .
x''l
'1.
) DétemrinerDg (le domainede définitionde g) ; puisétudierla limite de g en
a JV é . i f l e r q u e
)( i=tt;
rr - t) )
Montreq
r uc lirn ^ 1 l n( l - - - ) L
, x-l'
x -) +.c _
à l0 i l[ 1€lqueg (a) = P.
o) Montrerqu'il existeun réelct uniqueappanenant
Donnerun encadrement d'ofdre I de ct'. !1
I
'Iracer
la oourbef,gde g dansIe planrappoltéà un lepèreorthonotmé(Llnité- 2 cm).
s?31
\
Icalculatricespermcttântd'afficherder formulaireoù des tracésde courbeso[t iDterditcs,Lcur
utilisÂtionsel.aconsidéréecommeÙrrefraude.(Cf, Circulaire ro 5990/OB/DIR.du 12.08.1988).
depremiertermeU6= 4 deraisonj.
Soit(Un ),,.Nia suitegéométrique
depremiortermeV0=
Soit (vn),,.Nla suiteadthrnétique et deraison
f, f.
Pourtoutentiernatureln, or)uotez le nombre
complexe
clcrnoduleU etdontun argument
est V
n"n-n
'a)
l) Exorimer
'n U ct V en fônoti0nde n.
D
b) En déduirez
n
,l
que
2) Démonlrcr ( cleraiion I i et de prcmierlerûet,
' D 2 z ) estuncsuireaeomérrique 2 rD + i}"[i .
Sz32 ?
..../,.,
-l
l'lI I,i ù[ À J {-! 1r}i S )t2 04G26401
Séries: S2-S2AjS4-S5
!plerrve du l" groune
,/pooor-nnnn lll point$
.t-
(2x i)er - 2,( | 2
Soirfla {bnctiondéfiniepar I (x) -
e" .- 1
2) D e t e r m i n el cr s l i n ' i r e sr j el u u r b o m e sd c D 1
3 ) a) Déterninerla l'bnction
dérivéedeu
b) Itésoudre
dansR l'équation - 5e*+2=0.
: 2e2"
le jenqdc v3rjilionde fet dresscf
cJ hn dédLr;rc le tableau
Je'variati,,rrr
de,f l
4) On appelle(d) la représentation
grapliquede la fonc,tionfdans un pl'anmLinid'unrepère
orthcnormal
(O,i, j ) donti'unité estz cm.
Démontrer que1esdroitesd'équations y=2x
respectives: l ety -2x-2 .^nf dêe âavmnr^rêa ia
BARA,ME
EXERCICEl*06points ËXORCIC'II2=04poirts gBqELEÀAg= 10 point$
1 ) a )- 0 1 , 5p o i n t 1) - 0,5point 1) pl point
b) - 0,5point 2) a) ." 01,5poirt 2) : bl point
2) '=ol poilt b) = 0l pojnt :l) a),=0,5point
3 ) a ) : 0 , 5p o j n l 3) = 01 Point b) = 0,5pôint
b) -- 0,75polnt o ) : 0 1 , 5p o i n t
4) a) = 01 point 4) = 01,25pgint
b) = 1-r,75 poirt 5) ='01poitit
6) .=01,5toint
7) â).=0,5point
b)-, 01 point
O '=0,25point
s" 3?
V
,ffi\
crrr.r(rA\'rÀ Drr)fr)rl).\ri.\r{
ur\rvr,r{5rfr:: v3 04 (i26 A I{
flt tf*I "1rro Ffl l i é r i c sr S 2 - S 4 - S 5
'*$#t oFFlcE DU BAccaLAuREAr
\'1"4. .l lftlil\ 172It 32i.24.5t; . Td. : N:1.05.e:- d2a.65.tI E p r e u v ed u 1 ' l g r o u p e
0$l
u4lrr_Ep{ATrQuEs
Les cal$llrtriccs éloctroniq|lcsrlorl iIr)pIirn:tntcslr\,c(crrlrôoltniquc pnr clnvier sont tiutorisées. l,cx
calcuhtriccNpernrcttcnl d'rtflichcr dcl loturulnircs ou clts trâcésdc courh0 sont interditcs. [,cur
utilisttion scr'r considéréccorlme unc frautle. Cf. Circulairc no 51)90/O1!/Dlll. du l2 0tl 1998),
l
;
Ol donnerales solutionssouslbrmetrigorLoméLrique
et sous
fornlealgébrique.
- lr;
c) Déduirccloscluestions les solutioit dans ( d c l r q u a L i o:n . z '
p|écéclentes r E t .O r r
^
!l
formetligonométrique.
b)Endéduireles arg,,rments
dessolutionsde (E).
3) Déduiredesquestiolrsl)c et 2)b les valeursexactesdescos a et sin ]-1 .
12 12
4/Dans[e pla complexemuui d'un repèreodhonorma]dircct (O, l, v) on considèreIa tratrsformation
F qui Àtoutpoint M d'rffi:{ez associele poinl M' d'afixez, telquc
z, - ,fi (tti)z -r( t-+Jz ) i * J2
a) Donucrla natrrre
cr lcséLdrncnts
clrlcréristicluùs.lc
1..
i'imaÊ,e
b) Construire B du point^ d'alfixe-'-t.
EXERCIC[,2 (05puints)
x L5i7l | [8;1 l 1 4 ; 1 8I
t10 l5 I 3
I ls 25 5 9
[ 2 5; 3 5 0 1
i,i
s2 34
'211 U1,(.,,o nt ,.
,I It M A',I'r Q ti -!lji Séries: S2-S4-S5
/
' i r r r l . \ ) c r r r(rl cl ( ' r L I l t y l " ' l Ù ' s i ' r i c i ' n i r r g i n i \ l (X r l Y
lrt
". ," ,'."
, ;i' i";'.::',;lJi..:l: ;"1";ï,i::ï:i::':.;Jl:l:""'
=
z, dc Y saqhanlclueX x; ;
:ï,iï11
f)l)ilnslaslliieonc.nlsidùre]asérie(x.z)cléfinicparLctablcausuivant'
xi 6 9 t2 l6
zi 18.75 t)< 2t,85
conelationlinéaireentrex el z
i,)L.tlculirle coefficientJe
,,rt:'#$liq,,ï,"'lÏi{,iiiÉ{:.::'ffij:,Tji;]*.,",,"rii,e
d,effeqtiréga,à20
I stinrcrla quantilé6oyennc-!$
r)
(t0,5 poiùt$)
!,J!_O,llLfiM0:
I'ârtie A I i
(E)I -,1"
S..irlÉquJtioldilfcrcrrticlle ")l-v=O
(E) dont io courbe (C) pâssepar le point A ( 0 ; -l) et dont
repiésentative
DétcrmiDer la soluliong <lc
,l' '1,'*"n'".n pointestPartllèlcà l axcdt'rubscisses
""
Psrtie S-
R p i l r i { X )= C 7 ' - 2 e t
l / Ë r r r d i e r l c s v o r i r)rli(rl-e I d e l l n t c s u ï . . ^ rl. f \ .
muni d'un fepèreofihonolrnil (u, J ,,;
I.la coÙrbo réptésentative de fdats le plan
2/ soit
unité2cm. d'abscisseln2'
,i"'Ëe1".n*. r'eq"ationde 1ûtangenteà (I') atrpoint
r/ v I le résultat;
tculcr -r géomttriqucmcnt
Int"tpt",,
br u ï
*9-
. l /r ) l f û ' c r \ l ' ) .
"''il1 par (f )'
déiiurité
ôoi""r", riolr" -/\'(o )eû cm2du domaine
l e s c t , o i t " s ,-1 ' é q . r a t i o n s r e s p e c t i v c s : x = ' ( ! ( G < 0 )lc' xtésultal
= L l l 2 e t I r' a x e c l c s a b s o i s s e s
ttt" 'Â (tr) et interpÉter gaphiquement
.i' iri"ri;
cL-)-6
.tul]!!
Sjoilh 1?r restrictiuldc I à i'itltcrvolle 1 0' l,Il-
d( |sLLr J à préciscr.
un intcrvalie
'Ll
,i l)cmontrcr quc h cst tlnc bii('otion
lr'1t3t
I ; : ; ; i " : ' ' , ; l t " , h c \ r J ' l r i v n h l c cItçrr r i ' c : r l c u l L1r '
l{x' i'
-!II'4,(flnin,.:rh f"rrl r llPpùrl(n:trlt
< h n sl c r i p ù r " t ( t ' , i i t
. t , ' 1 r . , . . r , t , , . . ' u r b u r .p r é s c n t a i idr 'c:h - l
...t...3
$e3f
..;;, -.. -. i
'I
MATHEMATIOUES' 04G26AR
Séries: S2-S4-
Eprsgl"s.-drt-kl-{ri!Æ
PârtieD
on considère
lessuite* (t',, )o (u,
lJr .. c']r' V,, ,i!-2c"
ft
quc
1) DéuronLrer
.1-_lu
\" ,r,. \ , ny'
let {v ) -_,,!
sont.^r
oessutres
geonlelnqucs
donton prccrsera
pourchacune
la raisonr:tle
prchierterme, Ii I
i
2 ) S o i t ( W . ) l os u i t ed é i i n i cp a r W n = tnlUV l,n erN.
I n ni
a) DérDonlrer
q]lc( W,,).cstunesuitca,.ilhrnétique
dtrnron précisera
la raisoner lo prcmicrtermc.
oJUalculet
en tonctlond0n Ia sommcI
S"= rnlU^v^l+
Inlu,v,1,......
f lniUv l.
I u vl I ll i n ni
NB I Lâ partieD €stindépendante
despartiesA,B et C
lJARllûIr1
EXERCICE2 ( 5 poiûts)
l) a) 0,5pt t) l,spt( 0,7sx2)
b) 0,5pt 2) lpt
c ) 0,5pt 3) a) lpt
b) lpt
2) a) 0,25pt c) 0,5pt
b)lpt
3) a) 0.5p1
4) a) 0,75p1
b) 0,spt
PROBLEME
3) a) 1p1
b) lpt
c) o,tpt
i,l
Sz36
IJNnTRSITÉCHEUG ANTA DToPDEDÀKAR IN ,:0 5 G 2 6 À 0 1, ,
Éûatro . Dtrréê: 4 heures
OFFICE DU BÀCCALAUREAÎ Sérieg
: S2-S2A-S4-S5 -: Coef.5
Tâérâ,a(22D 86a61 39 - Té1.: 82495 92 - 824 6s 8l
Epreuiedu lu' srôupe
MATHEMATIQUES
Les calculatriccélcctroniques
gggjlqp4iglgq ayecentré€uniquepâr clavlorsontautorls6cr,Les
calcrlatrlcespermettantd'aflicher desformulair€ou der trac& de cour.besont int€rdiies..Leur
commeunefraurle,(Cf. Circulairen.5990/OB/bIRdù 12.08,198Ef.
utilisationseraconsidéré,e
EXERCIE1
EXERCICE
2
s"-àT
MATHEMATIQUES 212 05 G 2ô.4 01
Séries: IS2-S2A-S4-S5
!Eeuve du 1u'qrouoo
PROBLEME
PARTIE
A
^x
Soitf la fonctjonde la virriableréellex définiepar: f(x)= ;i= - In (1 + ex)
PARTIEB
1) Montrêrqueg estunebijection J à préciser.
de R.sur un intervalle
g(0)..
2) a) Calculer
b) Montrerqueg ' estdérivable au pointIn2.
c) Déterminer
l'équationde la tangenteà Co_1auFointd'abscisse ln2.
'10+poil-rts1
BAREME
EXERCICE 1 EXERCICE 2 (04points)
1)0rlpoint 1)02 points
2) a) 0;5point i 2 ) 0 , 5p o i n t
b) 0,75+ 0,75pôint 3) ê) 01 point
3) 0,5+ 0,5point I b)0,5point
PROBLEME (12points)
PAITTIE A PARTIE B
l] ,a)01,5point 1)0'1pc,int
b)01,2p 5oint 2 ) a )0 , 2 5p o i n t
0) 01 point b)0,5point
2) râ)01 point c) 01 point
b) 0,5point
c) 0,5point
d) 01 point
'3) ia)0,5point
lr)01,5point
I
UNIyERSITECIIEIKH AN].À DIoqDÈ DÀKÀR 112' , 06G26401
ooaon lr:
Durée: 04 hçures
,
OFFIGE OU BAGCALAUREAT - coef.5
séries: ç2:s:lA-s4-s5
8646739-Té1.
.'léléfar(221) | 82495
92.824658l
du 1"' groupè
Enreuv?,
,Æ
MALHEMATiOUE S
:xerctcen'1 (0 4 points) ,,
1 . a )R ê s o u d d
r ea n sC l ' é q u a t i o
( Ên \ : * - 2 2 + Z = 0 . , (0,0pr)
On désignepâr;rl la solution de (E) dontla partieimaginaireesl positiveel par zz
l'autresolution de (E).
b) Dansle plancomplexe rapportéà dn repèreorthonormal (O,û,V)d'unitégraphique2 cni,
on considère lespoints A, B et C d'afiixesrespéctives21, )2 e1:. J3 + 1. Plac.drles
pointsA, B et C. (q,Spt)
Démontrer quele triangleABC estéquilatéral. (0,Spt)
2. Résoudre l'équation différentielle '. y" - 2y'+ 2y = o (0,5pt)
3. Onconsidère l'équation différentielle (1) : ay"- by' + sy = O, où a, b et c désignenttrois
paramètres, éléments de I'ensemble {1,2, 3,4, 5,6} ! l
Pourdéterminera, b et c, on lancelrois fois de suite un dé cubi'que parfaitement
équilibrédontles facessont numérotées de I à 6 el on noteà chàduefois lo chiffrê
marqué surlafacesupérieure dudé.
Le premiernumérosorti donnela valeurde a, le deuxièmedonnela valeurb et le
frniciÀma ralla r{o e
qué l'équationdifférentielle
a) JustiTier : ay" - by' + c = 0 ,r
a poursolutions lesfonctions de laformex |+ (A cosx+ B sintx)e', où A et B sontdes
réelssi et seulemêntsi I + i est solutiondans C dê l'équationdp seconddegréen z,
at -bz+ c=0. , ( 0 1p t )
b) Câlculerla probabilitéde l'événement:les solutionsde (1) sont les fonc,tionsde la
formex é (Acosx+ B sinx) ex,Aet B étantdesconstantês féell€s. (01 pt)
l
:xsGiie2 (05,5points)
-es,parties
A et B sontindépendantes.
\-Une étudedu serviiedestransportsdonnela distancede freinaged'unevoituresur uneroute
en bonétatenfonctionde sa vitesse.
Vitesseen km/h : X
40 50 60 70 80 90 110 '120
500
Distanceenm:Y I '18 24 40 4A 58 72
)n désigneparX la vitesse,
et parY la distancedefrElnage.
1. Représenler
le nuagede points.On prendra
en abscisse1 crn pour 10 km /h et en
ordonnée 1 cm pour5 m.
(0,75Pt)
en abscisselesgraduations
!! : On commencera à partirde 40km/h étenordonnéeies
graduations
à partirde B m.
2. Déterminer
l'équalionde la droitede régression de Y en X. : , (0,75p0
3. Déierminer
le coefficient
de corrélation linéairer"Avons-nousuneoonn3çorrelalton
/
(0t5pr)+(0,25pt
s" 39 .'
T
n f
2t2 06 G26A 01
\
Série:S2-S2A-S4-Ss
Epreqvedu 1"'Groupe
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées. Les
calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites. Leur
utilisation sera considérée comme une fraude. Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).
3. Le joueur dispose de 10 fléchettes qu’il doit lancer une à une, de façon indépendante,
dans les mêmes conditions que précédemment définies.
Calculer la probabilité pour qu’il atteigne la cible exactement 4 fois. (0,5 pt)
2. Montrer qu’il existe un unique réel α solution de l’équation g(x) = 0. Vérifier que α
appartient à ]0,2 ; 0,3 [. (0,5 pt)
4. Montrer que, quel que soit x élément de ] 0 ; +∞ [, f ' (x) = g(x) . (01 pt)
(1 + x)2
En déduire le signe de f ’(x) sur ] 0 ; +∞ [. (0,5 pt)
5. Montrer que f (α) = -α . (0,5 pt)
e 2 + 1 ≤ e f(x). dx ≤ e 2 + 1.
En déduire que : ∫1 (0,5 pt)
4(e + 1) 8
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/2 08 G 26 A 02
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
A) 1) Calculer la probabilité d’avoir une boule verte au deuxième tirage sachant que la première tirée
est verte. (0,5 point)
2) Calculer la probabilité d’avoir une boule verte au deuxième tirage sachant que la première est
rouge. (0,5 point)
3) En déduire la probabilité d’avoir une boule verte au deuxième tirage. (01 point)
4) Calculer la probabilité d’avoir une boule jaune au second tirage. (0,5 point)
5) Calculer la probabilité d’avoir une boule rouge au deuxième tirage. (0,5 point)
B) Au cours de cette épreuve si on obtient au deuxième tirage :
- Une boule verte, on gagne 1000 F
- Une boule jaune, on gagne 500 F
- Une boule rouge, on perd 500 F
Soit X la variable aléatoire qui, à chaque boule obtenue au second tirage, associe un gain défini ci-
dessus.
1) Déterminer la loi de probabilité de X. (0,5 point)
2) Calculer l’espérance mathématique de X. (0,5 point)
C) Cette épreuve est faite par chacun des 15 élèves d’une classe dans les mêmes conditions et d’une
manière indépendante. Les résultats seront donnés au centième près par défaut.
1) Calculer la probabilité pour que 8 élèves obtiennent une boule verte au deuxième tirage.
(0,5 point)
2) Calculer la probabilité pour que seulement les 8 premiers obtiennent une boule verte
au deuxième tirage. (0,5 point)
3) Calculer la probabilité pour qu’au moins un élève ait une boule verte au second tirage.
(0,5 point)
EXERCICE 4 (04,5 points)
Dans cet exercice, le détail des calculs n’est pas exigé. On donnera les formules utilisées pour répondre
aux questions. Les résultats seront donnes à 10-1 près.
Le tableau ci-dessous donne le poids moyen (y) d’un enfant en fonction de son age (x).
x (années) 0 1 2 4 7 11 12
y (kg) 3,5 6,5 9,5 14 21 32,5 34
1) Représenter le nuage de points de cette série statistique dans le plan muni du repère orthogonal.
(01 point)
Unité graphique : en abscisse 1 cm pour 1 année et en ordonnée 1 cm pour 2 kg.
2) Déterminer les coordonnées du point moyen G puis placer G. (0,5 point)
3) a) Déterminer le coefficient de corrélation linéaire r. (0,5 point)
b) Interpréter votre résultat. (0,5 point)
4) Donner une équation de la droite de régression (D) de y en x. (0,5 point)
Tracer (D). (0,5 point)
5) a) Déterminer graphiquement, à partir de quel âge le poids sera supérieur à 15 kg. Expliciter votre
raisonnement. (0,5 point)
b) Retrouver ce résultat par le calcul. (0,5 point)
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/2 09 G 26 A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 33 824 65 81 - Tél. : 33 824 95 92 - 33 824 65 81
Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrées unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettent d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdits.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude. Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).
EXERCICE IV ( 07 Points)
1a- Etudier les variations de la fonction f définie sur]-1 ; + ∞[ par : f (x) = 2 ln (x+1). (01,5 point)
r r
Tracer sa courbe représentative (C) dans le repère orthonormal (O, i , j ), unité : 2 cm. (01 point)
1b- Démontrer que sur [ 2 ; + ∞ [ la fonction l, définie par l(x) = f(x)- x, est bijective et l’équation
l(x) = 0 admet une solution unique λ. (01 point)
que U
n +1 − λ ≤
2
2
3
n
( n ) converge vers λ .
, et que la suite U (0,5 + 0,25 point)
2e- Déterminer le plus petit entier naturel p tel que Up − λ ≤ 10 − 2 . Que représente Up pour λ.
(0,25 + 0,5 point)
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/2 10 G 26 B 01
Durée : 2 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 2ème groupe
MATHEMATIQUES
La production en ciment d’un pays est assurée par deux usines A et B. L’usine A fournit les 70% de la
production et l’usine B le reste. Les sacs produits sont soumis à un essai.
Sur 100 sacs fournis par l’usine A, 83 satisfont aux normes et sur 100 sacs fournis par l’usine B, 63
satisfont aux normes.
1) Quelle est la probabilité pour qu’un sac quelconque satisfasse aux normes. (02 points)
2) Soit un sac satisfaisant aux normes. Quelle est la probabilité pour qu’il provienne de l’usine B ?
(02 points)
avec a et b
2) Soit a = b = i.
f est une fonction définie et dérivable sur IR. La courbe représentative de la fonction dérivée f’ est donnée
ci après (page 2).
…/…2
M A T H E M A TI Q U E S 2/2 10 G 26 B N01
Série : S2-S2A-S4-S5
b) On suppose que f(0) = 0. Montrer que pour tout x IR, on a : f ( x) x . (02 points)
ax b
3) On suppose que pour tout réel x, f' (x)
2
2
x 3
3) On désigne par C le point d’affixe c = √3 + i et par D son image par la rotation de centre
π
O et d’angle . (0,25 pt)
Déterminer l’affixe du point D.
4) On appelle G le barycentre des points pondérés (O, 1) ; (D, -1) et (B, -1).
a) Montrer que le point G a pour affixe g = −4√3 + 6i. (0,5 pt)
b) Placer les points A, B, C et G sur une figure (unité graphique : 1 cm) (01 pt)
…/… 2
MATHEMATIQUES 2/2 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
- Le premier jour la ville est délestée.
2
9
- Si la ville est délestée un jour, la probabilité qu’elle soit délestée le jour suivant est .
#
$
- Si elle n’est pas délestée un jour, la probabilité qu’elle soit délestée le jour suivant est .
On désigne par Dn l’évènement : « La ville est délestée le nième jour » et pn la probabilité
de l’évènement Dn, pn = p(Dn).
1) Montrer les égalités suivantes :
#
; p(Dn+1/D' ) =
% $
p(D1) = 1 ; p(Dn+1/Dn) = (0,75 pt)
+. /
I. Soit la fonction définie sur IR par f(x) = .
1) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition. (0,5 pt)
2) Déterminer la dérivée de f, étudier son signe et dresser le tableau de variation de f.
(01, 5 pt)
3) Montrer que l’équation f(x) = 1 admet une solution et une seule α ∈ IR. (01 pt)
En déduire que 3 < α < 4.
0'|+|, -
0'. |+|/
II. Soit la fonction g définie par g(x) = .
1) a) Montrer que g est définie sur IR*. (0,5 pt)
b) Démontrer que g est la composée de la fonction f et d’une fonction h à préciser .
(0,25 pt)
c) Etudier la parité de g. (0,25 pt)
d) On note DE = ]0, +∞[.
Soit k la restriction de g à DE.
Calculer les limites de k aux bornes de DE. Etudier les branches infinies. (01 pt)
2) a) En utilisant les questions I) et II 1) b.
Calculer k’ (x) et étudier les variations de k sur DE. (0,5 pt)
Dresser le tableau de variations de k sur DE. (0,5 pt)
b) Déterminer le point d’intersection de la courbe de k avec l’axe des abscisses et
préciser le signe de k. (0,5 pt)
3) a) Montrer que k réalise une bijection de ]0, +∞[ sur un intervalle J à préciser. (0,5 pt)
C k-1), C k-1 est la courbe représentative de la bijection
C k) et (C
c) Construire les courbes (C
-1
réciproque k de k dans un repère orthonormé ; unité graphique : 1 cm (01 pt)
Tracer la courbe de g dans le repère précédent. (0,5 pt)
MATHEMATIQUES 1/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
CORRIGE
EXERCICE N°1
I. 1°) 2 est écrit sous forme algébrique, 3 est sa partie réelle et 4 sa partie imaginaire
(ou iy). Nota bene : deux réponses correctes au moins pour avoir 0,25 pt
2) Son module est |2| = 53 2 + y 2 .
78 9 :; 9
3) cos 6 = |9|
sin 6 = |9|
.
4) Soit O(0), 2’ − 2 0 = = @2 − 2 0 A >?
2’ = 2= >?
II.
(E) : 2
+ 4 √3 + 32 = 0
1) ∆’ = 2√3 – 16 = −4.
∆’ = 2F .
−2√3−2i −2√3+2i
2 = 1 et 2 = 1 .
2 2
2M = 2F
4) G = barycentre du système {(O, 1), (D, -1), (B, -1)}.
a) P =
1.9Q – 19R – 9S
−1
= 2M + 2T .
P = −4√3 + 6F .
b) Plaçons les points A, B, C et G dans le repère (O,u, v).
axe imaginaire
6
W
G
3
B 4
1 W
V
C
3
−4√3 OU 1 axe réel
W
3 −4
A
…/… 2
MATHEMATIQUES 2/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
5) On vérifie que :
X,Y √
= + i .
Z,Y
|\ − P| = |G − P|
Donc [ \−P π c;
arg @ A= a2Wb
G−P 3
GA = GC
D’où d GA, GC = π a2Wbc
3
Donc GAC est un triangle équilatéral direct.
EXERCICE N°2
2 5
D’où en/ = 9 en + 1 − en 6
−11 5
en/ = en +
18 6
90
3) sn = 6 en − 29 t ∈ vw ∗
a) sn = 6 en − 29 = 6 en − 29
90 15
D’où
84 −11 t−1
sn = × , t ∈ w∗
29 18
1 90
{n = sn +
6 29
1 84 −11 t−1 90
{n = | × + }
6 29 18 29
PROBLEME
3 x−1 3
I. • 3 = 3x2 + 1 ..
Soit m• le domaine de définition de la fonction •,
m• = ℝ car 3x + 1 ≠ 0 pour tout 3 ∈ ℝ.
1) lim f 3 = −∞ lim f 3 = +∞
x→ −∞ x→ +∞
2) x↦(x-1)3 est dérivable sur IR comme puissance d’une fonction dérivable sur IR.
D’où par produit x↦ 3(x-1)3 est dérivable sur ℝ
x↦ 3x2 + 1 dérivable sur IR et 3x2 + 1≠0 pour tout réel ; par quotient x↦ f(x) dérivable sur IR.
Calculons f’(x)
+, † + / ‡, +, $+
2 2 3
f’(x) = 3
+ /
2 2
† + / ‡, +, $+
f’(x) = 3 (x-1) ˆ ‰.
2
2
+ /
2 2
%+ / ,$+ /$+
f’(x) = 3 (x-1)2Š ‹.
2 2
+ /
2 2
% Œ, Œ/
2 2
f’(x) =
3x +1
2 2
x −∞ -1 1 +∞
f’(x) + 0 + 0 +
f +∞
-6 0
−∞
../.. 4
MATHEMATIQUES 4/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
D’où mP = ℝ∗
b)
g x =
3 ln|x|−1 3
.
3 a ln|x| +1b
P 3 = • ‘t|3| en posant ℎ 3 = ‘t|3|
2
On a P 3 = •“ℎ 3 , 3 ≠ 0
c) mP = ℝ∗
Soit 3 ∈ mP donc −3 ∈ mP (car ℝ∗ stable par passage à l’opposé)
P −3 = • ℎ −3 or ℎ paire ⇒ ℎ −3 = 3
d’où P −3 = P 3 , 3 ≠ 0
k x 3 ln 3 x − 3lnx 2 + 3 lnx − 1
=
x x 3 ln 2 x + 1
3 3 1
a1−lnx+ 2− b
k x 3lnx lnx
Pour 3 > 0 =
lnx
3
x 3 a3+
1
b
ln x
2
…/… 5
MATHEMATIQUES 5/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
lim — 3 = 0
x→ +∞
C k) admet en k une branche parabolique de direction
donc (C
š
x = e ou x =
x 1
0 = e -∞
k’(x) + + +
0 0
k
+∞
-6 0
-∞
, , -
k@8A = /
= −6
b) — 3 = 0 ⇔ 3 ‘t 3 – 1 = 0
‘t3 = 1
x=e
(Ck) coupe l’axe des abscisses en A (e, 0)
3) a) k est continue et strictement croissante sur ]0, +∞ [ par composée de deux fonctions
continue et strictement croissante.
D’où k réalise une bijection de ]0, +∞ [ sur IR.
D’où k(]0 ; +∞[) =IR
Donc œ = v•.
…/… 6
MATHEMATIQUES 6/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/2 13 G 26 A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S 2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 825.24.58 - Tél. : 824.95.92 – 824.65.81
Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées . Les
calculatrices permettent d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites. Leur
utilisation sera considérée comme une fraude. Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).
Le tableau statistique ci-dessous donne le degré de salinité Yi du Lac Rose pendant le ième mois de pluie, noté
Xi.
X 0 1 2 3 4
i
Y 4,26 3,4 2,01 1,16 1,01
i
Dans ce qui suit il faudra rappeler chaque formule le cas échéant, avant de faire les calculs. On donnera les
valeurs approchées par excès des résultats à 10-3 près.
1) a) Déterminer le coefficient de corrélation linéaire de cette série (X, Y) et interpréter le résultat.
(01,5 point = 0,25pt + 1,25pt)
b) Quelle est l’équation de la droite de régression de Y en X. (0,5 pt = 0,25pt + 0,25pt)
ième
c) Cette équation permet-elle d’estimer le degré de salinité du lac au 6 mois de pluie, le cas échéant ?
Justifier la réponse. (0,25pt)
2) On pose ( )
a) Donner le tableau correspondant à la série (X, Z). Les résultats seront arrondis au millième près. (0,5 pt)
b) Donner le coefficient de corrélation linéaire de cette série ( ). (01,5 point = 0,25pt + 1,25pt)
c) Donner l’équation de la droite de régression de Z en X, puis exprimer Y en fonction de X.
(0,5 pt = 0,25pt + 0,25pt)
d) Utiliser cette équation pour répondre à la question 1/c). (0,25pt)
Le plan est muni d’un repère orthonormal direct ( ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ) S est la similitude plane directe de centre O,
√
d’angle et de rapport .
Soit M le point d’affixe z et M’ le point d’affixe z’ avec M’ = S (M).
1) Exprimez z’ en fonction de z. (0,5 pt)
2) On définit la suite des points ( ) de la façon suivante :
{
( )
zn est l’affixe de Mn, pour tout entier naturel n.
a. Déterminer les affixes des points (01,5 pt)
b. Exprimer zn en fonction de zn-1 pour n≥1. (0,5 pt)
√ n
c. En déduire que zn = (i ) z0. (01 pt)
d. Soit an =| |, montrer que an est le terme général d’une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme. (01 pt)
e. Etudier la convergence de la suite (an) , . (0,5 pt)
…/…2
MATHEMATIQUES 2/2 13 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
PARTIE A
ex x 1
1) Montrer que lim 0. (0,5 pt)
x 0 x
2) Soit k : ]0 ; +[IR
x x(1- lnx)
b) Soit K : ]0 ; [ IR
x x2 - x2lnx
Vérifier que K est une primitive de k, dans ] [ (0,25 pt)
PARTIE B
Le plan est rapporté à un repère orthonormé ( ) (unité graphique 2 cm).
Soit la fonction é ( ) { –
…/… 2
MATHEMATIQUES 2/3 15 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
b) Déterminer les éléments géométriques caractéristiques de T pour le nombre complexe
vérifiant (0,25 pt)
5) On considère la transformation g = roT. On suppose dans ce qui suit que = 1 – i.
a) Montrer que l’application h associée à g est définie par : (0,25 pt)
h(z) = 2iz – 2.
b) Donner les éléments géométriques caractéristiques de g. (0,5 pt)
EXERCICE 3 (02,5 points)
Au Sénégal une entreprise veut vérifier l’efficacité de son service de publicité. Elle a relevé
chaque mois durant une période de 6 mois les sommes X consacrées à la publicité et le chiffre
d’affaire constaté Y (X et Y sont en milliards de FCFA).
On donne le tableau ci-dessous :
Rang du mois 1 2 3 4 5 6
X 1,2 0,5 1 1 1,5 1,8
Y 19 49 100 125 148 181
Les résultats seront donnés au centième près.
Le détail des calculs n’est pas indispensable. On précisera les formules utilisées.
1) Calculer le coefficient de corrélation linéaire de X et Y. (01 pt)
2) a) Déterminer l’équation de la droite de régression de Y en X. (01 pt)
b) Déterminer la somme qu’il faut investir en publicité si l’on désire avoir un chiffre d’affaire
de 300 milliards si cette tendance se poursuit. (0,5 pt)
EXERCICE 4 (09 points)
A) 1) En utilisant une intégration par parties, calculer pour tout réel α :
I (α) = αet t 2 dt. (0,5 pt)
0
En déduire I(x). (0,25 pt)
2) Soit k une fonction dérivable sur IR. Considérons la fonction h telle que
h(x) = k(x) e-x, x IR.
On se propose de déterminer la fonction h de façon à ce qu’elle vérifie les
conditions suivantes, x IR :
h' (x) h(x) x 2
h(0) 2.
a) Vérifier que k’(x) = (x + 2) ex. (0,5 pt)
b) En déduire k puis h. (0,25 + 0,25 pt)
B) I) 1) Etudier les variations sur IR de la fonction g définie par :
g(x) = x + 1 + e-x. (01,5 pt)
2) En déduire que g(x) est strictement positif. (0,25 pt)
II) Soit la fonction f définie sur IR par :
f(x) = ln (x + 1 + e-x).
(Cf) sa courbe représentative dans le plan rapporté à un repère orthonormé
(O, ).
1) Etudier les variations de f puis dresser son tableau de variations. (02,5 pts)
2) Pour tout x strictement positif, on note M, le point de la courbe de la fonction
logarithme népérien d’abscisse x et N le point de (Cf) de même abscisse.
a) Démontrer que 0 < < ln (0,25 pt)
b) Quelle est la limite de quand x tend vers +. (0,25 pt)
…/… 3
MATHEMATIQUES 3/3 15 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
3) a) Démontrer que :
f(x) = -x + ln (xex + ex + 1), x IR. (0,5 pt)
b) En déduire que (Cf) admet une asymptote oblique () au voisinage de - et
déterminer la position de (Cf) par rapport à () pour x<-1. (0,25 + 0,25 pt)
4) Construire (Cf) et () dans le repère (O, ). (01,5 pt)
16 G 26 A 01
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 2 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Série S2-S2A-S4-S5 Coef 5
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal : 628 05 59
Téléfax (221) 33 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
.
Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
En déduire l’ensemble des points M d’affixe z tels que Z soit un nombre réel non nul.0, 5 pt
3. Soit (C) le cercle circonscrit au triangle ABC et I le point d’affixe 2 − i.
−π
a. Donner l’écriture complexe de la rotation r de centre I et d’angle . 0, 5 pt
2
b. Déterminer l’image (C 0 ) de (C) par r. Construire (C 0 ). 0, 5 pt
Exercice 2 (06 points).
A l’occasion de ses activités culturelles, le FOSCO d’un lycée organise un jeu pour le collectif
des professeurs. Une urne contenant 4 boules rouges et une boule jaune indiscernables au toucher
est placée dans la cour de l’école. Chaque professeur tire simultanément 2 boules de l’urne.
- Si les deux boules sont de même couleur, il les remet dans l’urne et procède à un second
tirage successif avec remise de 2 autres boules.
- Si les deux boules sont de couleurs distinctes, il les remet toujours dans l’urne, mais dans
ce cas le second tirage de 2 autres boules s’effectue successivement sans remise.
1. Calculer la probabilité des évènements suivants :
A : Le professeur tire 2 boules de même couleur au premier tirage. 0, 25 pt
B : Le professeur tire deux boules de couleurs différentes au premier tirage.
0, 25 pt
C : Le professeur tire deux boules de même couleur au second tirage sachant que les boules
tirées au premier tirage sont de même couleur. 0, 5 pt
D : Le professeur tire deux boules de même couleur au second tirage sachant que les boules
tirées au premier tirage sont de couleurs distinctes. 0, 5 pt
E : Le professeur tire 2 boules de couleurs distinctes au second tirage sachant que les boules
tirées au premier tirage sont de couleurs distinctes. 0, 5 pt
F : Le professeur tire 2 boules de couleurs distinctes au premier et au second tirage. 0, 5 pt
16 G 26 A 01
MATHEMATIQUES 2 /2 Série S2-S2A-S4-S5
2 Epreuve du 1er groupe
2. Pour le second tirage, chaque boule rouge tirée fait gagner au FOSCO 1000 F et chaque
boule jaune tirée fait gagner au collectif des professeurs 1000 F.
Soit X la variable aléatoire à laquelle on associe le gain obtenu par le FOSCO.
a. Déterminer les différentes valeurs prises par X et sa loi de probabilité. 1 pt
b. Déterminer la fonction de répartition de X. 1 pt
3. Etant donné que le collectif est composé de 50 professeurs qui ont tous joué indépendamment
et dans les mêmes conditions, déterminer la probabilité des évènements suivants :
G : le FOSCO réalise un gain de 100 000 F. 0, 5 pt
H : le collectif des professeurs réalise un gain de 100 000 F. 0, 5 pt
I : Ni gagnant, ni perdant. 0, 5 pt
PROBLEME (10 points).
Partie A
x
Soit g la fonction définie par : g(x) = −2 ln(x + 1) + .
x+1
1. a. Déterminer Dg, puis calculer les limites de g aux bornes de Dg. 0, 75 pt
b. Calculer g 0 (x) , étudier son signe et dresser le tableau de variations de g. 1 pt
2. a. Calculer g(0) . Montrer que l’équation g(x) = 0 admet exactement deux solutions dont
l’une que l’on désigne α ∈] − 0, 72, −0, 71[. 0, 25 + 0, 5 pt
b. Déterminer le signe de g(x). 0, 5 pt
Partie B
Soit f la fonction définie par
:
x2
f (x) = si x > −1
ln(x + 1)
f (x) = (1 + x)e−x−1 si x ≤ −1
f (0) = 0
8
9
6
9
3
9
1
9
−1 0 2 3 𝑥
1
M. DIOP LFSEL
Source : http://terminales.examen.sn/
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CORRECTION
Correction de l’exercice 1.
Correction de l’exercice 3.
Ω R
Q1
J I Q′
P Q
P′
2.
Antécédent Ω J R I
Image par s Ω P I P ′
−→ −→ −→ −→ π
a. L’angle de s est (JR, P I) = (P J, P I) L’angle de s est −
√ 6
PI π 3
Le rapport de s est . Or P I = P R cos = 2JR . Donc
JR
√ 6 2
le rapport de s est 3 .
−→ −→ −→ −→ −→ −→ −→ −→ π π π
On a (RI, IP ′ ) = (IQ, IP ′ ) = (IQ, IP ) + (IP , IP ′ ) = − + = − angle de s.
2 3 6
IP ′ IP √
= = 3 rapport de s.
RI RI
Les trois conditions :
s(R) = I
−→ −→′
(RI, IP ) = angle de s suffisent pour dire que s(I) = P ′
IP ′
= rapport de s
RI
b. Puisque les similitudes planes directes conservent les angles, on peut lire dans le tableau
−→ − → −→ −→
précédent que : angle de s = (ΩR, ΩI) = (JR, P I).
−→ −→ −→ −→
Or (JR, P I) = (P R, P I) parce que le point J appartient au segment [P, R].
−→ −→ −→ −→
Donc (ΩR, ΩI) = (P R, P I)
et comme les quatre points Ω, R, P et I ne sont pas alignés, ils sont cocycliques.
π −→ −→
De même − = angle de s = (ΩJ, ΩP ).
6
D’un autre côté, la droite (Q1 J) étant la bissectice du triangle équilatérale indirect P Q1 R, l’angle
−−→ −−→ π
(Q1 J, Q1 P ) vaut − .
6
M A T H E M A T IQ U E S 7 /12 08 G 18 bis A 02
Correction proposée par les auteurs Séries : S1-S3
7
Epreuve du 1er groupe
−→ −→ −−→ −−→
On en déduit que (ΩJ, ΩP ) = (Q1 J, Q1 P ) puis que les points Ω, J, P et Q1 sont cocycliques
En résumé, le point Ω appartient à l’intersection des deux cercles C1 et C2 ; où C1 est le cercle
contenant les points P, I et R et C2 le cercle contenant les points P, J et Q1 .
De plus le point Ω est différent de P parce que Ω est fixé par s et P non.
Ces conditions définissent parfaitement le point Ω
Correction du problème.
1. a. Nous sommes en présence d’une équation différentielle linéaire homogène à coefficients
constants de degré un ou deux selon que m est égal à 0 ou non.
L’équation caractéristique est :
c
(Em ): mr 2 + 2r + 2 = 0
- Si m = 0, (Em c ) est une équation du premier degré. Sa seule racine est r = −1.
0
La solution générale de l’équation (Em ) est alors y = ke−t , k constante réelle.
- Si m 6= 0, (Em c ) est une équation du second degré dont le discriminant réduit est ∆′ = 1 − 2m.
1 c ) a une racine double r = − 1 = −2.
* Si ∆′ est égal à 0 c’est à dire m = , l’équation (Em 0
2 m
−2t
La solution générale de l’équation (Em ) est alors y = (at + b)e , a et b constantes réelles.
1 c ) a deux racines réelles simples
* Si ∆′ est > 0 c’est à dire m < , l’équation (Em
√ √ 2
−1 + 1 − 2m −1 − 1 − 2m
r1 = et r2 = .
m m
La solution générale de l’équation (Em ) est alors y = aer1 t + ber2 t , a et b constantes réelles.
1 c ) a deux racines complexes simples
* Si ∆′ est < 0 c’est à dire m > , l’équation (Em
√ 2 √
−1 + i 2m − 1 −1 − i 2m − 1 1
conjuguées z1 = = α + iβ et z2 = = α − iβ avec α = − et
√ m m m
2m − 1
β= .
m
La solution générale de l’équation (Em ) est alors y = eαt (a cos βt + b sin βt), a et b constantes
réelles.
b. Notons h la solution de (E1 ) dont la courbe passe par le point A et admet en ce point une
tangente parallèle à la droite d’équation y = −x.
On doit alors avoir h(0) = 1 et h′ (0) = −1.
1
Ici m = 1 est > à , donc h s’écrit : h(t) = e−t (a cos t + b sin t), a et b constantes réelles.
h 2 i
h′ (t) = (b − a) cos t − (b + a) sin t e−t .
Les conditions satisfaites par h deviennent :
h(0) = a = 1 et h′ (0) = b − a = −1 c’est à dire a = 1 et b = 0, puis h(t) = cos t e−t
h π 3π i
2. La fonction f est continue et dérivable dans I = − , et ∀t ∈ I, f ′ (t) = −(cos t + sin t)e−t
2 2
(déjà calculé dans la question précédante).
π
L’équation cos t + sin t = 0 est équivalente à cos(t − ) = 0. Ses solutions dans R sont telles que
4
π π 3π
t − = + kπ, k ∈ Z soit t = + kπ, k ∈ Z.
4 2 4
3π π
Les solutions de cette équation dans I sont alors t0 = et t1 = − .
4 4
Cette équation et la dérivée f ′ ont les mêmes zéro.
M A T H E M A T I Q U E S 8 /12 08 G 18 bis A 02
Correction proposée par les auteurs Séries : S1-S3
8
Epreuve du 1er groupe
Pour déterminer le signe de f ′ on peut résoudre des inéquations trigonométriques.
Mais on peut aussi dire que dans tout intervalle où f ′ ne s’anulle pas, elle garde un signe constant
parce qu’elle est continue. C’est une application très pratique du théorème des valeurs intermédiaires.
√ π
π h π πi π 3 1
− appartient à l’intervalle I1 = − , − ′
et f (− ) = ( − )e 3 est > 0, donc f ′ est > 0
3 2 4 3 2 2
dans I1 . h π 3π i
0 appartient à l’intervalle I2 = − , et f ′ (0) = −1 est < 0, donc f ′ est < 0 dans I2 .
h 3π 4 3π4i
π appartient à l’intervalle I3 = , et f ′ (π) = e−π est > 0, donc f ′ est > 0 dans I3 .
4 2
Voici le tableau de variations de f .
t π π 3π 3π
− −
2 4 4 2
f′ + 0 − 0 + √ 3π
2 −
0 s=− e 4
r 2
√ π
f 2
r= e4
2
0 s
1.5
(Cf ) 1
0.5
(Cu )
0
π π 3π
−2 − 0 2 π 4
2 2 2
(Cv )
3. a. Pour tout k appartenant à Z et tout t appartenant à R, g(t + 2kπ) = e−t−2kπ cos t parce que
la fonction cosinus est périodique de période 2π.
Donc g(t + 2kπ) = e−2kπ g(t).
En dérivant cette dernière expression par rapport à t on obtient :
g′ (t + 2kπ) = e−2kπ g′ (t).
M A T H E M A T I Q U E S 10 /12 08 G 18 bis A 02
Correction proposée par les auteurs Séries : S1-S3
10
Epreuve du 1er groupe
En particulier pour tout t appartenant à I et tout k appartenant à Z, g′ (t + 2kπ) = e−2kπ f ′ (t).
Cette relation permet de déterminer parfaitement le signe de g′ dans R.
Plus précisément : h 3π
h π π i 3π i
Si t appartient à un intervalle du genre − + 2kπ, − + 2kπ ou + 2kπ, + 2kπ , k ∈ Z,
2 4 4 2
alors g′ (t) est positif
h π 3π i
Si t appartient à un intervalle du genre − + 2kπ, + 2kπ , k ∈ Z, alors g′ (t) est positif
4 4
b. Un point M de coordonnées (t, u(t)) appartient à Γ ∩ Cu si et seulement si u(t) = g(t) c’est
à dire cos t = 1 ou t = 2kπ, k appartenat à Z, et alors u(t) = e−2kπ .
Donc Γ ∩ Cu = M (2kπ, e−2kπ ), k ∈ Z
Un point M de coordonnées (t, v(t)) appartient à Γ ∩ Cv si et seulement si v(t) = g(t) c’est à
dire cos t = −1 ou t = (2k + 1)π, k appartenat à Z, et alors v(t) = e−(2k+1)π .
Donc Γ ∩ Cv = M ((2k + 1)π, e−(2k+1)π ), k ∈ Z .
c. En un point M (2kπ, e−2kπ ) commun à Γ et à Cu , la pente de la tangente à Γ est
g′ (2kπ) = e−2kπ g′ (0) = e−2kπ f ′ (0) = −e−2kπ et la pente de la tangente à Cu est
u′ (2kπ) = −e−t = −e−2kπ .
t=2kπ
Les deux tangentes ayant même pente et passant par le point M sont confondues.
En un point M ((2k + 1)π, e−(2k+1)π ) commun à Γ et à Cv , la pente de la tangente à Γ est
g′ ((2k + 1)π) = e−2kπ g′ (π) = e−2kπ f ′ (π) = e−(2k+1)π et la pente de la tangente à Cu est
u′ ((2k + 1)π) = e−t = e−(2k+1)π .
t=(2k+1)π
Les deux tangentes ayant même pente et passant par le point M sont confondues.
d. 0 ≤ cos t e−t ≤ e−t . Or lim e−t = 0.
t7→∞
Le théorème des gendarmes permet de conclure que lim g(t) = 0.
t7→∞
π π
4. a. Pour simplifier posons rk = − + kπ, sk = + kπ de sorte que
Z sk 2 2
ak = gk (t) dt ;
rk
ensuite
intégrons une première fois par parties en posant :
u(t) = e−t ⇒ u′ (t) = −e−t
v ′ (t) = cos t ⇐ v ′ (t) = sin t
h is k Z s k
Alors ak = sin t e−t + sin t e−t dt
rk rk
intégrons
une deuxième fois par parties en posant :
u(t) = e−t ⇒ u′ (t) = −e−t
v ′ (t) = sin t ⇐ v ′ (t) = − cos t
h is k h is k Z s k
Alors ak = sin t e −t + − cos t e −t − cos t e−t dt.
rk rk rk
h
−t
is k 1h is k
c’est à dire ak = (sin t − cos t) e − ak ou ak = (sin t − cos t) e−t .
rk 2 rk
Or cos rk = cos sk = 0 et sin rk = (−1)k+1 et sin sk = (−1)k .
1 h i 1 h i
Donc ak = (−1)k e−sk − (−1)k+1 e−rk = (−1)k e−sk + e−rk
2 2
1 h −π πi
ak = (−1)k e−kπ e 2 + e 2
2
M A T H E M A T IQ U E S 11 /12 08 G 18 bis A 02
Correction proposée par les auteurs Séries : S1-S3
11
Epreuve du 1er groupe
n π πi
X 1h −
b. sn = Ch e −kπ
avec Ch = e 2 + e2 .
2
k=0
La somme est la somme des n + 1 premiers termes de la progression géomtrique de premier terme
1 et de raison e−π .
1 − e−(n+1)π
Donc sn = Ch .1. .
1 − e−π
Puisque lim e−(n+1)π = 0, la suite (sn ) admet une limite et cette limite est égale à :
n7→+∞
1
s = lim sn = Ch .
n7→+∞ 1 − e−π
sn représente l’aire géométrique du domaine plan délimité par l’axe des abscisses, la verticale
π π
d’équation x = − , la verticale d’équation x = + nπ et la courbe représentative de g.
2 2
s représente l’aire géométrique du domaine plan délimité par l’axe des abscisses, la verticale
π
d’équation x = − et la courbe représentative de g.
2
5. a. x′t = −(cos t + sin t) e−t
et yt′ = (cos t − sin t) e−t .
π √
On a : x′t = −(cos t + sin t) e−t = − cos(t − ) 2e−t
4
π √
et yt′ = (cos t − sin t) e−t = − sin(t − ) 2e−t .
4
′ π √ −t 3π √ −t
xt = cos(π + t − ) 2e = cos(t + ) 2e et
4 4
π √ 3π √ −t
yt′ = sin(π + t − ) 2e−t = sin(t + ) 2e .
4 4
π 3π
Les zéro de x′ sont t1 = − et t2 = .
4 4
π
Le zéro de y ′ est t3 = .
4
On détermine les signes de x′ et y ′ par la méthode utilisée pour déterminer le signe de f ′ .
Voici le tableau de variations conjointes.
π π π 3π 3π
t − −
2 4 4 4 2
x′ + 0 − − 0 +
r 0
x s
0 t
s
y −r −t
v u
y′ + + 0 − −
√ π √ π √ 3π 3π π
2 2 − 2 −
r= e4 s= e 4 t=− e 4 u = −e 2
−
v = −e 2
2 2 2
M A T H E M A T I Q U E S 12 /12 08 G 18 bis A 02
Correction proposée par les auteurs Séries : S1-S3
12
Epreuve du 1er groupe
1
Voici la courbe (Λ)( ).
1 (T0 )
−1 00 1 2 3 4
−1 (Λ)
−2 (Ts0 )
−3
−4
−5 π
La tangente (Ts0 ) au point de paramètre s0 = − est la droite passant par le point de coordonnées
2
(0, −e 0 ) et dont un vecteur directeur a pour coordonnées (x′s0 , ys′ 0 ) = (e−s0 , e−s0 ) ou (1, 1).
−s
La tangente (T0 ) au point de paramètre 0 est la droite passant par le point de coordonnées (1, 0)
et dont un vecteur directeur a pour coordonnées (x′0 , y0′ ) = (−1, 1).
−
→ − →
b. Rapellons que θ étant un réel, le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, i , j ) et en
désignant par Mθ le point de cordonnées (λ cos θ, λ sin θ), λ > 0 alors θ est une mesure de l’angle
→ −−−→
−
( i , OMθ ).
→ −−→
−
On en déduit que ( i , OMt ) ≡ t.
−
→ 3π √ −t 3π √ −t
V t a pour coordonées x′t = cos(t + ) 2e et yt′ = sin(t + ) 2e .
4 4
→ −
− → 3π
Donc ( i , Vt ) ≡ t + .
4
−−→ − → −−→ − → → −
− → 3π
Puis (OMt , Vt ) = (OMt , i ) + ( i , Vt ) ≡ .
4
1La courbe (Λ) est une spirale. Son équation polaire est : r = e−t
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 3 09 G 18bis A 01
. . Durée: 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 - Coeff. 8
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Serveur Vocal: 628 05 59 .
Téléfax (221) 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrées unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
EXERCICE 1 (4 pts).
Pendant l’année scolaire, la cantine d’un lycée propose souvent du riz.
Le premier jour de l’année, il y’a deux 2 chances sur 5 qu’elle propose du riz.
Si elle en propose un jour, il y a une chance sur 3 qu’elle en propose le lendemain.
Si elle n’en propose pas un jour, il y a une chance sur 3 qu’elle n’en propose pas le lendemain.
On appelle Jn l’événement ”la cantine propose du riz le nième jour” et Kn l’événement
”la cantine n’en propose pas le nième jour”.
Soit pn la probabilité de l’événement Jn .
1. Déterminer p J2 /J1 et p J2 /K1 . En déduire p2 . 0,25+0,5+0,5=1,25 pt
1 2
2. Montrer que pn = − pn−1 + . 0,75 pt
3 3
1
3. Soit (un )n∈N∗ la suite définie par un = pn − .
2
a) Montrer que (un )n∈N∗ est une suite géométrique dont on donnera le premier terme et la
raison. 0,5 pt
b) Calculer un puis pn en fonction de n. 0,5 +0,25= 0,75 pt
c) Un élève de l’établissement, fin mathématicien, ne mange à la cantine que les jours
pairs.
Montrer qu’à chaque fois qu’il se rend à la cantine la probabilité qu’il a de manger du riz
1 8
est comprise entre et . 0,75 pt
2 15
EXERCICE 2 (4 pts). Dans un système de numération de base a, on considère les nombres
A = 211, B = 312 et C = 133032.
1. Expliquer pourquoi a doit être strictement supérieur à 3. 0,25 pt
2. a) Sachant que C = A × B, montrer que a3 − 3a2 − 2a − 8 = 0. 0,5 pt
b) En déduire que a divise 8. 0,25 pt
c) Déterminer alors a. 0,5 pt
3. L’écriture d’un nombre dans le système décimal est 214, écrire ce nombre dans
la base 4. 0,25 pt
4. Dans cette question on suppose que a = 4.
a) Ecrire A, B et C dans le système décimal. 0,75 pt
b) Montrer alors que C = A × B = ppcm (A, B).
En déduire que l’équation : Ax + By = 1 a1 des solutions dans Z2 . 0,25+0,5=0,75 pt
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
2M A T H E M A T I Q U E S 2 /3 Epreuve du 1er groupe
.
5. On considère dans Z2 l’équation : 37x + 54y = 1. .
a) Vérifier que (19, −13) est une solution de cette équation. 0,25 pt
b) Résoudre cette équation. 0,5 pt
PROBLEME (12 points).
Le problème est composé de trois parties A, B et C.
Les parties B et C peuvent être traitées indépendamment de la partie A
−
→ − →
Le plan euclidien (P ) est muni d’un repère orthonormé R = (O, i , j )
On appelle fa la fonction numérique de la variable réelle x définie par :
x
fa (x) = ,
ax − a + 1
où a est un réel différent de 0 et de 1.
On note Ca la courbe représentative de fa dans le repère R.
Partie A: (5,5 pts)
(1.1) A = 2 × a2 + 1 × a1 + 1 × a0
B = 3 × a2 + 1 × a1 + 2 × a0
C = 1 × a5 + 3 × a4 + 3 × a3 + 0 × a2 + 3 × a + 2 × a0
La relation C = AB signifie alors :
6a4 + 5a3 + 8a2 + 3a + 2 = a5 + 3a4 + 3a3 + 3a + 2
soit a5 − 3a4 − 2a3 − 8a2 = 0
ou a3 − 3a2 − 2a − 8 = 0
b) ✉ La relation a3 − 3a2 − 2a − 8 = 0 se traduit par a(a2 − 3a − 2) = 8 ; ce qui entraı̂ne
que a divise 8, l’autre facteur étant T (a) = a2 − 3a − 2.
c) ✉ a étant un diviseur de 8 strictement supérieur à 3 vaut nécessairement 4 ou 8.
Si a était égal à 8, le facteur T (a) serait égal à 38 et non à 1.
On vérifie ensuite que pour a = 4 on a bien a(a2 − 3a − 2) = 8.
3. Faisons les divisions euclidiennes successives :
214 4
14 53 4
2 13 13 4
1 1 3 4
3 0
Le nombre qui s’écrit 214 dans la base 10 à pour écriture 3112 dans la base 4.
Vérification ! ! On a bien : 3 × 43 + 1 × 42 + 1 × 41 + 2 × 40 = 214
4. a) ✉ Puisque a = 4, les relations ?? deviennent :
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
6M A T H E M A T I Q U E S 6 /3 Epreuve du 1er groupe
.
.
A = 2 × 42 + 1 × 41 + 1 = 37
B = 3 × 42 + 1 × 41 + 2 = 54
C = 1 × 45 + 3 × 44 + 3 × 43 + 3 × 4 + 2 = 1998
Soit A = 37, B = 54, C = 1998
b) ✉ On a A = 37 est premier, B = 54 = 2. 33 .
Donc ppcm (A, B) = 37.2. 33 = A.B = C.
On en déduit aussi pgcd (A, B) = 1.
La propriété pgcd (A, B) = 1 garantit l’existence des solutions de l’équation Ax + By = 1.
5. a) ✉ A.19 + B.(−13) = 1 donc le couple (x0 , y0) = (19, −13) est bien solution de
l’équation Ax + By = 1.
b) ✉ La solution générale de l’équation est (x, y) = (x0 + kB, y0 − kA), k ∈ Z
S = (19 + 54k, −13 − 37k), k ∈ Z
PROBLEME.
Partie A:
1. a) ✉ notons s l’application de (P ) dans (P ) définie analytiquement par :
′
x = −y
y ′ = −x
et t l’application de (P ) dans (P ) définie analytiquement par :
′
x = x+1
y′ = y + 1
s est la symétrie orthogonale d’axe la deuxième bissectrice,
t la translation de vecteur −
→
u (1, 1) et ϕ = t ◦ s
(Attention ! ! ϕ n’est pas égal à s ◦ t.)
b) ✉ Soit M(x, y) un point de (Ca ) ( c’est à dire tel que x ∈ Dfa et y = fa (x) ) et
M ′ (x′ , y ′ ) son image par ϕ. Il faut montrer que y ′ = fa (x′ ).
x′ = −y + 1 appartient à Dfa .
ax − a + 1
En effet a(−y + 1) − a + 1 est égal à (a − 1) = a − 1, il ne peut donc être nul
ax − a + 1
puisque a 6= 1. De plus
−y + 1 −y + 1
fa (x′ ) = fa (−y + 1) = =
a(−y + 1) − a + 1 −ay + 1
x
− +1 (−x + 1)(−a + 1)
= ax − a + 1 = = −x + 1 = y ′
x −a + 1
−a +1
ax − a + 1
2. a) ✉ Cherchons un point A(x0 , y0) tel que pour toute valeur du paramètre a, A appartient
à Ca c’est à dire x0 ∈ Dfa et y0 = fa (x0 ).
On doit avoir :
x0
∀a ∈ R∗ \ 1 , y0 =
ax0 − a + 1
Soit ∀a ∈ R∗ \ 1 , (x0 y0 − y0 )a + y0 − x0 = 0
Pour cela, il faut et il suffit que
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 7 /3 Epreuve du 1er groupe7
.
y0 − x0 = 0 y0 = x0 y0 = x0 .
c’est à dire 2 ou
x0 y0 − y0 = 0 x0 − x0 = 0 x0 = 0 ou 1
En résumé :
Les courbes Ca passent toutes par les points O(0, 0) etA1 (1, 1)
b) ✉ Cherchons un point ℓ (dépendant éventuellement de a) fixé par fa , c’est à dire tel
que ℓ ∈ Dfa et fa (ℓ) = ℓ.
ℓ
On doit avoir : = ℓ c’est à dire a(ℓ2 − ℓ) = 0. Donc ℓ = 0 ou 1 puisque a est
aℓ − a + 1
non nul.
Les points fixes de fa sont 0 et 1
3. a) ✉ fa (x) est une fraction rationnelle, Dfa est l’ensemble des réels qui n’annulent pas
son dénominateur :
a − 1
Df a = R \
a
1
✉ La fonction fa est définie et continue dans Dfa et lim fa (x) = lim fa (x) =
x→−∞ x→+∞ a
a−1
Lorsque x tend vers x0 = , le dénominateur de fa (x) tend vers 0 et son numérateur
a
vers le réel non nul x0 .
Pour calculer lim fa (x), il faut connaı̂tre le signe de fa (x) quand x tend vers x0 .
x→x0
Le signe de fa (x) est celui du trinôme T (x) = x(ax − a + 1) dont les racines sont 0 et
x0 . Ce trinôme a le signe de a à ”l’extérieur des racines” et le signe de −a à ”l’intérieur des
racines”
Le réel x0 a même signe que le trinôme (a − 1)a ; donc il est < 0 si a appartient à ]0, 1[ et
> 0 sinon ; ce qui motive la discussion suivante.
✇ Si a est > 1, alors x0 est > 0 et T (x) a le signe de a ( c’est à dire est > 0 ) dans
]x0 , +∞[ et le signe de −a dans ]0, x0 [
Par conséquent : lim+ fa (x) = +∞ et lim− fa (x) = −∞
x→x0 x→x0
✇ Si a ∈]0, 1[, alors x0 est < 0 et T (x) a le signe de a ( c’est à dire est > 0 ) dans ] − ∞, x0 [
et le signe de −a dans ]x0 , 0[
Par conséquent : lim+ fa (x) = −∞ et lim− fa (x) = +∞
x→x0 x→x0
✇ Si a est < 1, alors x0 est > 0 et T (x) a le signe de a ( c’est à dire est < 0 ) dans
]x0 , +∞[ et le signe de −a dans ]0, x0 [
Par conséquent : lim+ fa (x) = −∞ et lim− fa (x) = +∞.
x→x0 x→x0
En résumé :
+∞ si a > 1
lim+ fa (x) =
x→x0 −∞ sinon
−∞ si a > 1
lim− fa (x) =
x→x0 +∞ sinon
✉ La fonction fa est dérivable dans Dfa et
−a + 1
∀x ∈ Dfa , fa′ (x) =
(ax − a + 1)2
La dérivée a donc le signe de 1 − a. Plus précisément :
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
8M A T H E M A T I Q U E S 8 /3 Epreuve du 1er groupe
.
✌ Si 1 − a > 0 c’est à dire a < 1, alors ∀x ∈ Dfa , fa′ (x) > 0. .
✌ Si 1 − a < 0 c’est à dire a > 1, alors ∀x ∈ Dfa , fa′ (x) < 0.
Voici les tableaux de variation de fa selon a.
x
T.V de x → , a < 1 et a 6= 0
ax − a + 1
x −∞ x0 +∞
f′ + +
1
+∞
a
f
1
−∞
a
x
T.V de x → , a>1
ax − a + 1
x −∞ x0 +∞
f′ − −
1
+∞
a
f
1
−∞
a
5
a < 1 et a 6= 0
4
S0.5 ′
• C−2
3
• 2 C0.5
Ω0.5
(D)
1 S0.5 ′
• S−2
•
0
−3 −2 −1 0 1 • 2 3 4 5
Ω−2
−1 S−2
•
−2
−3
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 9 /3 Epreuve du 1er groupe9
.
.
a>1
•
1 S1.5• C2
S2
C1.5
•
Ω1.5 •
Ω2
•
S1.5 ′
0• ′
−1 0S2 1 2
−1
4. a) ✉ La fonction ϕ est strictement monotone par ce que sa dérivée est le réel non nul
a. Par conséquent, pour tout x appartenant à [0, 1], ϕ(x) est compris entre ϕ(0) = 1 − a et
ϕ(1) = 1, réels strictement positifs. ϕ est donc strictement positif dans [0, 1] en particulier ϕ
est non nul dans [0, 1].
Ainsi la fonction x → fa (x) qu’il faut intégrer est définie et continue dans [0, 1] ; de ce fait
l’intégrale F (a) est bien définie si a est non nul.
Z 1
1
F (0) est défini par l’énoncé et F (0) = x dx =
0 2
b) Le changement de variable t = ax + 1 − a donne
1 1 a−1 1h
Z it=1
F (a) = 2 1+ dt = 2 t + (a − 1) ln t
a 1−a t a t=1−a
1 1−a
F (a) = + 2 ln(1 − a)
a a
1 1
Lorsque a tend vers 1− , h = 1 − a tend vers 0+ et F (a) = + 2 h ln h tend vers 1 car
a a
lim+ h ln h = 0.
h→0
lim F (a) = 1
a→1−
1 h2 ln h
Lorsque a tend vers −∞, h = 1 − a tend vers +∞ et F (a) = + tend vers
h + 1 (h + 1)2 h
h2 ln h
0 car lim = 1 et lim = 0.
h→+∞ (h + 1)2 h→+∞ h
lim F (a) = 0
a→−∞
i 1h
c) ☞ Si a < 0, alors [0, 1] est inclus dans − ∞, 1 − , intervalle dans lequel la fonction
a
fa est continue et strictement croissante.
Donc si a < 0, alors ∀x ∈ [0, 1], fa (x) ∈ [fa (0), fa (1)] = [0, 1].
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATH EMA TIQU ES
10 10 /3 Epreuve du 1er groupe
.
i 1 h
.
☞ Si 0 < a < 1, alors [0, 1] est inclus dans 1 − , +∞ , intervalle dans lequel la fonction
a
fa est continue et strictement croissante.
Donc si 0 < a < 1, alors ∀x ∈ [0, 1], fa (x) ∈ [fa (0), fa (1)] = [0, 1].
d) On a pour tout x ∈ [0, 1] :
−ax2 + ax −x2 + x x
|fa (x) − x| = = |a| ≤ |a| = |a|fa (x) ≤ |a|
ax − a + 1 ax − a + 1 ax − a + 1
e) Maintenant on peut écrire :
Z 1 Z 1 Z 1
0 ≤ |F (a) − F (0)| = fa (x) − x dx ≤ fa (x) − x dx ≤ |a| dx = |a|
0 0 0
et le théorème des gendarmes donne :
lim F (a) − F (0) = 0
a→0
Autrement dit
1 2
lim F (a) = F (0) =
a→0 2
Par conséquent F est continue en 0.
Partie B:
1. a) ✉ Pour prouver que Ra est un r.o.n, il suffit de vérifier que k− →
e1 k2 = −
→
e2 k2 = 1 et
−
→ −
→
e2 . e2 = 0.
−
→ 2 1 −→ − →2 1 − →2 −
→− → − →2
k e1 k = i − j = i −2 i j + j =1
2 2
1 − → − → 2 1 − →2 −
→−→ − →
k−→
e2 k2 = i + j = i +2 i j + j 2 =1
2 2
−
→ −
→ 1 −
→ − → −→ − → 1 −
→2 − →
e1 . e2 = i − j . i + j = i − j2 =0
2 2
.
b) ✉ Soit M un point de coordonnées (x, y) dans le repère R et de coordonnées (X, Y )
dans le repère Ra .
−−→ −−→ −−−→
De la relation OM = OΩa + Ωa M on tire :
−
→ −
→ 1 −
→ 1− →
x i +y j = 1− i + j + X− →e1 + Y −
→
e2
a a
−
→ −
→ 1 −
→ 1− → 1 −
→ − → 1 − → − →
x i +y j = 1− i + j +√ X i − j +√ Y i + j
a a 2i 2
−
→ −
→ h 1 1 → h1
− 1 i−
→
x i + y j = 1 − + √ (X + Y ) i + + √ (−X + Y ) j
a 2 a 2
Par conséquent
1 1
x = 1 − + √ (X + Y )
(1.2) a 2
1 1
y =
+ √ (−X + Y )
a 2
2. Par un développement limité de a → ln(1 − a) au voisinage de 0 à l’ordre 2 on peut trouver la lim F (a)
a→0
1 1−a 1 a→0 1
en prenant l’expression F (a) = + ln(1 − a). On trouve F (a) = + o(1) −→ .
a a2 Z 2 2
1 Z 1
1
Ou dire après l’avoir légitimé : lim F (a) = lim fa (x) dx = x dx =
a7→0 0 a7→0 0 2
09 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 11 /3 Epreuve du 1er groupe 11
.
c) ✉ Soit M un point de coordonnées (x, y) dans le repère R et de coordonnées (X, Y ) .
dans le repère Ra .
M ∈ Ca ⇔ y = f (x)
1 1
1 − + √ (X + Y )
1 1 a 2
⇔ + √ (−X + Y ) =
a 2 1 1
a 1 − + √ (X + Y ) + 1 − a
a 2
1 1
1 − + √ (X + Y )
1 1 a 2
⇔ + √ (−X + Y ) = a
a 2 √ (X + Y )
2
a 2 1
⇔ (Y − X 2 ) = 1 −
2 a
2 2 2(a − 1)
⇔ Y −X =
a2
La courbe Ca a donc pour équation dans le repère Ra :
2(a − 1)
(1.3) Y 2 −X 2 =
a2
d) ✉ Puisque le paramètre a est différent de 1, le réel a − 1 est non nul ; nous reconnaissons
donc l’équation réduite d’une hyperbole.
Plus précisément :
☞ Si a − 1 est > 0 c’est à dire si a > 1, alors
p2(a − 1) 2
M ∈ Ca ⇔ Y 2 − X 2 =
|a|
☞ Si a − 1 est < 0 c’est à dire si a < 1 (et a 6= 0), alors
p2(1 − a) 2
M ∈ Ca ⇔ Y 2 − X 2 = −
|a|
p
2|a − 1|
En résumé en posant α = :
|a|
(1.4)
Y 2 X2
☞ Si a > 1, alors M ∈ C ⇔ − 2 =1
a
α2 α
Les sommets Sa et Sa ont pour coordonnées respectives (0, α) et (0, −α) dans le repère Ra
′
X2 Y 2
☞ Si a < 1, alors M ∈ C ⇔ − 2 =1
a
α2 α
Les sommets Sa et Sa ont pour coordonnées respectives (α, 0) et (−α, 0) dans le repère Ra
′
( √
Y = 2(x + y − 1)
(1.5) √ 2
X = 2(x − y − 1 − )
a
2
Donc dans le repère R l’axe des ordonnées de Ra a pour équation : x − y − 1 − = 0
a
et l’axe des abscisses de Ra a pour équation : x + y − 1 = 0.
L’axe des abscisses du repère Ra est donc la droite (D)
Pour que les sommets soient sur la droite (D) il faut et il suffit que cette droite soit
2
Y2
”X
l’axe focal c’est à dire que l’équation réduite de Ca soit de la forme − 2 = 1” .
ba2
On en déduit en utilisant ?? que pour que les sommets soient sur (D) il faut et il suffit
que a soit < 1.
2 ′ 2 1
Ω2 Sa = Ω2 Sa =
2
√
2
Par conséquent ∀a > 1, Sa et Sa appartiennent au cercle de centre Ω2 et de rayon
′
2
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
EXERCICE 1 (4 points).
Dans le plan orienté, on considère deux points distincts A et B. Sur la figure, on prendra
8 cm comme longueur du segment [AB].
MA
1. Etudier et construire l’ensemble E des points M du plan tels que = 4.
MB
0,5 pt +0,25 pt
−−→ −−→ π
2. Etudier et construire l’ensemble F des points M du plan tels que (MA, MB) = [2π].
4
0,5 pt +0,25 pt
3
3. Soit C l’image de B par la rotation de centre A et d’angle π et D l’image de B par
4
3
l’homothétie de centre A et de rapport . On désigne par s la similitude directe transformant
4
A en B et C en D.
a) Déterminer le rapport et l’angle de s. 0,5 pt +0,5 pt
b) On note I le centre de la similitude s. Exprimer IB en fonction de IA et donner une
−→ −→
mesure de l’angle (IA, IB). En déduire la position du point I et le placer sur la figure.
0,25 pt x 4
c) Démontrer que I appartient au cercle circonscrit au triangle ACD. 0,5 pt
EXERCICE 2 (4 points).
On rappelle la propriété connue sous le nom de petit théorème de Fermat : ”Si p est un
nombre premier et a un entier naturel premier avec p, alors ap−1 ≡ 1[p].”
1. a) Démontrer que 193 est un nombre premier. 0,75 pt
b) Soit a un entier naturel inférieur à 192. Montrer que a192 ≡ 1[193]. 0,5 pt
2. On considère l’équation
(E) : 83x − 192y = 1 où x et y sont des entiers relatifs.
a) Vérifier que le couple (155, 67) est solution de (E). 0,5 pt
b) Résoudre l’équation (E). 0,75 pt
3. On note A l’ensemble des 193 entiers naturels inférieurs ou égaux à 192 et on considère
les deux fonctions f et g définies de la manière suivante :
à tout entier a de A, f associe le reste de la division euclidienne de a83 par 193;
à tout entier a de A, g associe le reste de la division euclidienne de a155 par 193.
1
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
2M A T H E M A T I Q U E S 2 /15 Epreuve du 1er groupe
.
.
a) Démontrer g(f (a)) ≡ a83×155 [193]. En déduire que pour tout a ∈ A on a : g f (a) = a.
0,5 pt +0,5 pt
b) Déterminer f ◦ g. 0,5 pt
PROBLEME (12 points).
Partie A
Soit a un réel non nul, u et v deux fonctions deux fois dérivables sur R et telles que :
′
u = v
(0.1)
v ′ = au
1. a) Montrer que u et v vérifient l’équation différentielle
(0.2) y ′′ − ay = 0
0,25 pt + 0,25 pt
b) résoudre l’équation (0.2) selon les valeurs de a. 0,75 pt
2. On suppose que a = 1. Déterminer u et v sachant que u(0) = 3 et v(0) = 0. 0,75 pt
Partie B
→ −
− →
Le plan P est muni d’un repère orthonormé (O, i , j ) (unité graphique 2 cm).
Soit (Γ) l’ensemble des points M de P dont les coordonnées (x, y) vérifient :
3 t −t
x(t) = e + e
2
(0.3) t≥0
3
y(t) = et − e−t
2
L’objet de cette partie est de calculer l’aire du domaine plan délimité par (Γ) et les droites
d’équation y = 0, x = 3 et x = 5.
1. a) Démontrer que (Γ) est une partie de la conique dont une équation est :
(0.4) x2 − y 2 − 9 = 0
0,5 pt
b) Préciser la nature de cette conique ainsi que ses éléments géométriques caractéristiques.
Construire (Γ). 0,5 pt + 0,5 pt
f: R → R √ g : R∗ → R
2. Soit et x 9 .
x 7→ x − x2 − 9 x 7→ +
2 2x
a) Etudier les variations de f . 0,75 pt
b) Montrer que la restriction de f à l’intervalle I = 3, +∞ est une bijection de I sur un
intervalle J à préciser. On note ϕ cette restriction. 0,25 pt
−1
c) Démontrer que pour tout x élément de J, on a : ϕ (x) = g(x). 0,5 pt
→
− → −
d) Tracer Cϕ , courbe représentative de ϕ dans le repère (O, i , j ). Expliquer comment
obtenir Cϕ−1 , courbe représentative de ϕ−1 dans ce repère, à partir de Cϕ . Tracer Cϕ−1 .
0,25 pt x 3
3. Soit β un élément de 0, 3 et α = g(β).
Z 3 α
β2 9 9 β
Z
a) Calculer g(x) dx et en déduire que f (x) dx =− − ln .
β 3 4 4 2 3
[Indication : On pourra interpréter ces deux intégrales comme des aires.]
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 3 /15 Epreuve du 1er groupe3
.
0,25 pt+0,75 pt .
b) En déduire l’aire du domaine plan délimité par (Γ) et les droites d’équation y = 0, x = 3
et x = 5. 0,75 pt
Partie C
On considère la suite (un )n∈N telle que :
u0 = 5
(0.5)
un+1 = g(un) si n ∈ N
On se propose de calculer de trois façons différentes la limite de la suite (un ).
1. a) Etudier les variations de g puis montrer que
g(un) − g(un−1)
∀n ∈ N, un > 3 et ∀n ∈ N∗ , > 0.
un − un−1
0,5 pt + 0,25 pt + 0,25 pt
b) Déterminer le signe de u1 − u0 puis montrer que la suite (un ) est monotone.
0,25 pt + 0,25 pt
c) En déduire que la suite (un ) est convergente et déterminer sa limite.
0,25 pt + 0,25 pt
2. a) En appliquant le théorème des accroissements finis à la fonction g dans un intervalle
approprié, montrer que
g(un) − 3 1
∀n ∈ N, <
un − 3 2
En déduire que
1
∀n ∈ N∗ , un − 3 < n−1 .
2
Montrer que la suite (un ) est convergente et déterminer sa limite.
0,5 pt + 0,25 pt + 0,25 pt
b) Déterminer une valeur possible de n pour que un − 3 ≤ 10−3 . 0,25 pt
un − 3
3. Pour tout n ∈ N on pose : vn = .
un + 3
a) Montrer que (ln vn ) est une suite géométrique dont on donnera le premier terme et la
raison. 0,5 pt
b) Exprimer alors un en fonction de n et calculer la limite de (un ). 0,5 pt + 0,25 pt
CORRECTION
EXERCICE 1.
M ∈E ⇔ MA = 4 MB
⇔ MA2 = 16 MB 2
−−→2 −−→
1. Soit M un point du plan. ⇔ MA = 16 MB 2
−−→2 −−→
⇔ MA − 16 MB 2 = 0
−−→ −−→ −−→ −−→
⇔ (MA − 4 MB)( MA + 4 MB) =0
Faisons intervenir les barycentres G1 et G2 des systèmes (A, 1); (B, −4) et (A, 1); (B, 4)
respectivement. Alors
−−→ −−→
M ∈ E ⇔ G 1 A .G 2 B = 0
E est donc le cercle de diamètre [G1 G2 ].
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
4M A T H E M A T I Q U E S 4 /15 Epreuve du 1er groupe
.
π .
2. L’ensemble F est l’arc capable défini par les points A, B et l’angle θ= .
4
Soit T l’unique demi droite d’origine θ telle que pour tout point P de T , on a :
−→ −→
(AP , AB) = θ. Désignons par H l’intersection de la médiatrice de [AB] avec la perpendicu-
laire à T passant par A et par C le cercle de centre H et de rayon HA.
Alors F est l’arc de C d’extrémités A et B tel que F et T
se trouvent dans des demi plans distincts de frontière la droite (AB).
3 −−→ 3 −→
3. a) D étant l’image de B par l’homothétie de centre A et de rapport , on a AD = AB.
4 4
−−→ 1 −→
on en déduit que DB = AB.
4
3
C étant l’image de B par la rotation de centre A et d’angle π, on a AC = AB et
4
−→ −→ 3
(AB, AC) π
4
Dans le tableau suivant les points de la deuxième ligne sont les images spar s des points
de la première ligne.
A C I
B D I
1
DB AB 1
Le rapport de s est = 4 = et son angle est modulo 2π :
CA CA 4
−→ −−→ −→ −−→ −→ −−→ −→ −→ 3 π
(AC, BD) = (AC, −DB) = π + (AC, DB) = π + (AC, AB) = π − π =
4 4
1 π
Le rapport de s est et son angle est [2π]
4 4
IB IA
b) On a aussi = rapport de s c’est à dire = 4 ou I appartient à E
IA IB
−→ −→ −
→ −→ π
Puis (IA, IB) = angle de s c’est à dire (IA, IB) = ou I appartient à F .
4
I est donc le seul point d’intersection de E et de F .
−→ −→ −→ −→ π
On a encore (IC, ID) = angle de s c’est à dire (IC, ID) =
4
−→ −−→ −→ −→ −→ −−→ 3π
D’autre part (AC, AD) = (AC, AB) = − angle de s c’est à dire (AC, AD) = − .
−→ −→ −→ −−→ 4
On en déduit en faisant la différence (IC, ID) − (AC, AD) = π c’est à dire
−→ −→ −→ −−→
(IC, ID) = (AC, AD) [π].
Donc les points I, A, C et D sont coycliques, autrement dit I appartient au cercle circonscrit
au triangle ACD.
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 5 /15 Epreuve du 1er groupe5
.
.
C
(d′ )
I
θ
A D B
α G1
G2
(T ) (d)
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
6M A T H E M A T I Q U E S 6 /15 Epreuve du 1er groupe
.
EXERCICE 2. .
1. a) Pour que 193 soit premier, il faut et il suffit qu’il soit non divisible par tout nombre
premier dont le carré est inférieur à 193. Ces nombres sont 2, 3, 5, 7, 11, 13 et aucun d’eux
ne divise 193.
b) 193 étant premier, est premier avec tout entier naturel strictement plus petit, en par-
ticulier, il est premier avec 192.
Il suffit d’appliquer le petit théorème de Fermat avec a = 193 et p = 192.
2. a) Le couple (x0 , y0 ) = (155, 67) est solution de (E) parce que 83.155 − 192.67 = 1.
b) Si (x, y) est une solution de (E) on peut écrire :
83.x0 − 192.y0 = 1
83.x − 192.y = 1
Puis en faisant la différence
83.(x − x0 ) − 192.(y − y0 ) = 0
c’est à dire
83.(x − x0 ) = 192.(y − y0 )
Or 83 est premier avec 192 parce que l’équation (E) a une solution (théorème de Bezout).
La relation précédente montre que 83 divise le produit 192.(y − y0 ) (en x − x0 parties) ;
comme il est premier avec 192, il divise y − y0 (théorème de Gauss).
Donc il existe un entier k tel que y − y0 = 83k soit y = y0 + 83k.
La relation 83.x − 192.y = 1 devient alors 83.x = 192.(y0 + 83k) + 1 = 83.(x0 + 192k) c’est
à dire x = x0 + 192k.
Ensuite on vérifie que n’importe quel couple du genre (x0 + 192k, y0 + 83k) est bien une
solution de (E).
L’ensemble des solutions de (E) est (155 + 192k, 67 + 83k), k ∈ Z
2 Γ
1
S2 0 S1
−6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5 6
−1
−2
−3
−4
−5
−6
Partie B
1. a) Un réel x appartient à l’ensemble Df de définition de f si et seulement si x2 − 9 ≥ 0
c’est à dire x ∈] − ∞, 3] ∪ [3, +∞[.
Donc Df =] − ∞, 3] ∪ [3, +∞[
lim f (x) = −∞.
x7→−∞
Quand x 7→ +∞ nous sommes en présence d’une indétermination de la forme ” + ∞ − ∞”.
Pour lever cette indétermination, on peut écrire :
√ x2 − (x2 − 9) 9
f (x) = x − x2 − 9 = √ = √ ; donc lim f (x) = 0
x+ x −92 x + x2 − 9 x7→+∞
◦ ◦ x
La fonction f est dérivable sur Df =] − ∞, 3[ ∪ ]3, +∞[ et ∀x ∈Df , f ′ (x) = 1 − √
x2 − 9
Si x < −3 , la dérivée est > 0.
Si x > 3, la dérivée est < 0 car
√
x2 − 9 − x −9
f ′ (x) = √ =√ √ <0
x −9
2 x − 9 x2 − 9 + x
2
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATH EMA TIQU ES
10 10 /15 Epreuve du 1er groupe
.
◦ .
On en déduit que la dérivée ne s’annule pas dans Df .
Au point 3, le taux d’accroissement est pour h > 0 :
√ r
f (3 + h) − f (3) h2 + 6h 6
τ (h) = = = 1+
h h h
+
Il a pour limite +∞ quand h tend vers 0 . La fonction f n’est donc pas dérivable à droite au
point 3 et on peut ajouter qu’au point de Cf dont l’abscisse est 3 il y a une demi-tangente
verticale.
Raisonnement analogue au point −3 ; en ce point le taux d’accroissement est pour h < 0 :
√ r
f (−3 + h) − f (−3) h2 − 6h 6
τ (h) = = =− 1−
h h h
−
Il a pour limite −∞ quand h tend vers 0 . La fonction f n’est donc pas dérivable à gauche au
point −3 et on peut ajouter qu’au point de Cf dont l’abscisse est −3 il y a une demi-tangente
verticale.
Voir le tableau de variation de f en fin de document.
b) La fonction f est continue et strictement décroissante dans l’intervalle I. Sa restriction
ϕ à cet intervalle est donc une bijection de I sur J = f (I) =] lim f (x) , f (3)] =]0, 3]
x7→+∞
c) Soit y ∈ J et cherchons x ∈ I tel
√ que f (x) = y.
∀y ∈ J f (x) = y ⇔ y = x − x2 − 9
x−y ≥ 0
⇔
(x − y) = x2 − 9
2
x−y ≥ 0
⇔ 2
−2xy + y = −9
x−y ≥ 0
⇔ y 9
x = +
2 2y
y 9
L’application réciproque de ϕ est donc définie par ∀y ∈ J, ϕ−1 (y) = + = g(y)
2 2y
Remarque 1.
1. Une fois que l’on sait que ϕ est bijective et puisque que la réciproque est donnée par
l’énoncé, il suffit de vérifier que ∀x ∈ J, g(x) ∈ I et f ◦ g(x) = x.
L’étude des variations de g montre bien que g(J) = I.
r
p x 9 x 9 2
∀x ∈ J, f ◦ g(x) = g(x) − g(x) − 9 = +
2 − + −9
r 2 2x 2 2x
x 9 x 9 2 x 9 x 9
∀x ∈ J, f ◦ g(x) = + − − = + − −
2 2x 2 2x 2 2x 2 2x
2
x 9 x −9 (x − 3)(x + 3)
Or x ∈]0, 3] ⇒ − = = ≤ 0 ; donc
2 2x 2x 2x
x 9 x 9
∀x ∈ J, f ◦ g(x) = + − − + =x
2 2x 2 2x
2. Si on n’a pas montré que ϕ est bijective, il est nécessaire de vérifier que
∀x ∈ J, g(x) ∈ I et f ◦ g(x) = x.
et ∀x ∈ I, f (x) ∈ J et g ◦ f (x) = x.
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 11 /15 Epreuve du 1er groupe 11
.
a) On a pour tout β ∈]0, 3[, .
3 h x2 9
Z i3
g(x) dx = + ln |x|
β 4 2 β
3
β2 9 9 β
Z
g(x) dx = − + − ln
β 4 4 2 3
Z α
Les courbes Cϕ et Cϕ−1 étant symétriques par rapport à la première bissectrice, f (x) dx
3
représente aussi l’aire du domaine plan ∆1 délimité par les droites (B ′ E), (C ′ D ′ ) l’axe des
ordonnées et la courbe Cϕ−1 .
Soit
Z ∆2 l’aire du rectangle B ′ F D ′ C ′ et ∆3 l’aire du rectangle ABEF . Alors :
α Z 3
f (x) dx = g(x) dx + ∆2 − ∆3
3 β
β2 9 9 β
= − + − ln + β(α − 3) − 3(3 − β)
4 4 2 3
β 2 27 9 β
= − − − ln + αβ
42 4 2 3
β 27 9 β β 9
= − − − ln + + β
4 4 2 3 2 2β
Z α
β2 9 9 β
Finalement f (x) dx = − − ln
3 4 4 2 3
b) Ici α = 5 donc β est tel que Z αg(β) = 5 c’est à dire β = f (5) = 1.
√
c) L’aire demandée est A = x2 − 9 dx en unités d’aire. 1
Z α√ 3
A = x2 − 9 dx
3Z α Z α
= − f (x) dx + x dx
3 3
β 2 9 9 β 1 h iα
= − + + ln + x2
4 4 2 3 2 3
β2 9 9 β 1 2
= − − + ln + α
4 4 2 3 2
β2 9 9 β 1 β 9 2
= − − + ln + +
4 4 2 3 2 2 2β
β2 81 9 β
= − + 2 + ln
8 8β 2 3
9
Et puisque β = 1, A = 10 − ln 3 unités d’aire
2
Partie C
1 x2 − 9
1. a) La fonction g est définie et continue sur R∗ et ∀x ∈ R∗ , g ′ (x) = .
2 x2
9
Z p Z Z
1. En faisant le changement de variable x = 3cht, on trouve : x2 − 9 dx = 9 sh2 t dt = ch2t −
r r2
9 sh2t 9 9 x x2 x x√ 2 9 x x2
1 dt = −t = shtcht − t = − 1 − Argch = x − 9 − ln + −1 =
2 2 √ 2 2 3 9 Z 53 p 2 2 3 9
x√ 2 9 x + x2 − 9 2
9
x − 9 − ln . Donc l’aire demandée est A = x − 9 dx = 10 − ln 3 u.a.
2 2 3 3 2
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATH EMA TIQU ES
12 12 /15 Epreuve du 1er groupe
.
lim g(x) = +∞, lim g(x) = −∞, lim+ g(x) = +∞ et lim− g(x) = −∞ Voir le tableau .
x7→+∞ x7→−∞ x7→0 x7→0
de variation de g en fin de document.
Posons K = [3, +∞[. Le tableau de variation de g montre que g(K) = K.
Démonrons par récurrence que ∀n ∈ N, un > 3.
La propriété est vrai au rang 0 par ce que u0 = 5 > 3.
Supposons que la propriété soit vraie jusqu’à un rang n, en particulier un > 3 c’est à dire
un ∈ K. Alors un+1 = g(un ) ∈ g(K) = K.
Par conséquent la propriété est vraie pour tout n.
La fonction g étant strictement croissante dans K, son taux d’accroissement est strictement
positif dans K. Donc, puisque pour tout n ∈ N∗ , un et un−1 appartiennent à K, on a :
g(un) − g(un−1) un+1 − un
est strictement positif c’est à dire >0.
un − un−1 un − un−1
b) Les réels un+1 − un et un − un−1 ayant même signe, la suite (un+1 − un ) garde un signe
constant. Cela signifie que la suite (un ) est monotone.
5 9 13
Le signe de un+1 − un est alors celui de u1 − u0 = + − 5 = − < 0.
2 10 5
La suite (un ) est strictement décroissante.
La suite (un ) étant décroissante et minorée par 3, a une limite ℓ supérieure à 3.
c) Puisque la fonction g est continue dans K (c’est une fonction rationnelle dont le
dénominateur ne s’anulle pas dans K) la relation ∀n ∈ N, g(un ) = un+1 entraı̂ne g(ℓ) = ℓ
c’est à dire ℓ = −3 ou 3. Donc lim un = 3.
n7→+∞
2. a) Soient n un entier naturel non nul et appliquons le thérème des accroissements finis à
g(un−1) − g(3)
g dans l’intervalle [3, un−1 ] : il existe un réel x0 dans ]3, un−1 [ tel que = g ′ (x0 )
un−1 − 3
un − 3 1 9 un − 3 1
c’est à dire = − 2 . Donc <
un−1 − 3 2 2x0 un−1 − 3 2
En faisant le produit membre à membre de n = 1 à n = p entier supérieur à 1 on obtient :
n=p n=p
Y un − 3 Y1 up − 3 1 p 1
< c’est à dire après simplification < soit up − 3 < p−1
u
n=1 n−1
− 3 n=1 2 u0 − 3 2 2
1 1
Puisque lim = 0 et ∀p ∈ N∗ , 0 ≤ up − 3 < , le théorème des gendarmes permet
p7→+∞ 2p−1 2p−1
de conclure que lim |up − 3| = 0 c’est à dire lim up = 3.
p7→+∞ p7→+∞
1
b) La relation ∀n ∈ N∗ , 0 ≤ un − 3 < n−1 montre que pour que n soit tel que un − 3
2
1 1
soit inférieur à 10 , il suffit que n−1 ≤ 10−3 c’est à dire (n − 1) ln ≤ −3 ln 10 ou
−3
2 2
3 ln 10
n≥ + 1.
ln 2
3 ln 10
Finalement on peut prendre n = E + 1 + 1 = 11 ( 2)
ln 2
2. On peut améliorer ce résultat en remarquant que ∀n ∈ N, un ∈]3, 5] et que dans ce intervalle, g ′ (x) =
1 9 1 9 8
− ≤ − = . En reprenant le même raisonnement avec cette nouvelle borne on trouve : n = 7
2 2x2 2 50 25
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 13 /15 Epreuve du 1er groupe 13
.
un 9 .
+ −3
un+1 − 3 2 2un u2 − 6un + 9 (un − 3)2
vn+1 = = = n2 = = vn2
un+1 + 3 un 9 un + 6un + 9 (un + 3)2
+ +3
2 2un
En prenant le logarithme on trouve ln vn+1 = 2 ln vn .
u0 − 3 2
La suite (ln vn ) est donc géométrique de raison 2 et de 1er terme ln v0 = ln = ln .
u0 + 3 5
2 2n
b) Par conséquent ∀n ∈ N, ln vn = 2n ln v0 = ln .
5
2 n
Soit en posant q = : ∀n ∈ N, vn = q 2 .
5
Tirons maintenant un en fonction de vn :
un − 3 1 + vn
∀n ∈ N, vn = ⇔ un (1 − vn ) = 3vn + 3 ⇔ un = 3
un + 3 1 − vn
2n
1+q
Donc ∀n ∈ N, un = 3 .
1 − q 2n
Puisque q appartient à ]0, 1[, la suite q 2 a pour limite 0 quand n tend vers +∞. Donc
n
n
1 + q2
lim un = lim 3 n = 3.
n7→+∞ n7→+∞ 1 − q 2
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATH EMA TIQU ES
14 14 /15 Epreuve du 1er groupe
.
.
x −∞ −3 3 +∞
f′ + −
−3 3
−∞ 0
Z α
f (x) dx
Z3 3
g(x) dx
β
Cϕ−1
C′ α D′
Cg
F E
B′ 3
D
Cϕ
Aβ B3 Cα
10 G 18 bis A 01
Séries : S1- S3
MATHE MATIQU ES 15 /15 Epreuve du 1er groupe 15
.
.
x
−∞ −3 3 +∞
g′ + − − +
−3 +∞ +∞
+∞ −∞ 3
13 G 18 Bis A01
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 9
Durée : 4 heures
Série S1-S3 Coef 8
OFFICE DU BACCALAUREAT
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal : 628 05 59 .
Téléfax (221) 33 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
CORRECTION
Correction de l’exercice 1.
1. Puisque m = x + ix, m − i = x + i(x − 1) = i(x − 1 − ix) = i m − 1.
p
|m − i| = |i| |m − 1| = |m − 1| = x2 + (x − 1)2
Donc (m − i) (m − 1) = i m − 1(m − 1) = i |m − 1| 2 est bien imaginaire pur.
m(1 + i) = x(1 + i)2 = 2ix est bien imaginaire pur.
JM |m − i|
2. a. Le rapport de s est k = = = |m − i|.
JO 1
I ′M ′ I ′M ′
Puisque I et M ont pour images respectives I ′ et M ′ par s, on a : k = = ;
IM |m − 1|
donc I ′ M ′ = |m − 1||m − i|.
b. Le rapport de s ◦ s est k 2 = |m − i|2 .
J et O ont pour images respectives J et s ◦ s(O) = s(M) = M ′ par s ◦ s.
JM ′
On a donc : = rapport de s ◦ s = |m − i|2 ; donc JM ′ = JO|m − i|2 = |m − i|2 .
JO
c. D’après la première question on a :
I ′ M ′ = |m−1||m−i| = |m−i|2 = JM ′ .
3. a. Le centre de s étant le point J(i), l’écriture complexe de S est z ′ = a(z − i) + i, a
nombre complexe à déterminer. O a pour image M(m) se traduit par : m = a(−i) + i ; donc
a = (i − m)/i = 1 + im ; donc z ′ = (1 + im)(z − i) + i et
l’écriture complexe de S est : z ′ = (1 + im)z + m.
I ′ a pour affixe (1 + im) × 1 + m = m(1 + i) + 1.
M ′ a pour affixe (1 + im)m + m = m(2 + im).
Par conséquent :
−→
Le vecteur II ′ a pour affixe zI ′ − zI = m(1 + i) + 1 − 1
−→
Le vecteur II ′ a donc pour affixe = m(1 + i)
−−→
Le vecteur M ′ I ′ a pour affixe zI ′ − zM ′ = m(1 + i) + 1 − m(2 + im) = −im2 + (−1 + i)m + 1 =
i m2 − (1 + i)m − 1 = −i(m − i)(m − 1).
−−→
Le vecteur M ′ I ′ a donc pour affixe −i(m − i)(m −
1).
−→
4. Puisque m(1 + i) est imaginaire pur, le vecteur II ′ est un directeur de la droite (IK) ;
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 2 /9 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe
M′ I′
b
3
b
M
J
1 b b
K
0 b b
I
−5 −4 −3 −2 −1 0 O 1 2
−1
−2
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 3 /9 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3
Correction de l’exercice 2.
1.
(∆)
S
b
I
b
A H
b b
B
b
M
b
2. H appartient bien à la sphère de diamètre [AS] car le triangle AHS est rectangle en H.
3. Puisque M appartient au cercle C de diamètre [AB], (MB) est perpendiculaire à (AM).
De plus, ∆ = (AS) étant perpendiculaire au plan P est orthogonale à toute droite de ce
plan, en particulier à (BM).
La droite (BM) étant orthogonale à (AM) et (AS), est orthogonale au plan (AMS) défini
par ces deux droites.
On en déduit que (BM) est orthogonale à toute droite de ce plan, en particulier à (AH).
Comme par hypothèse (AH) est perpendiculaire à (MS), (AH) est orthogonale au plan
(BMS) défini par les deux droites (BM) et (MS).
4. (AH) étant orthogonale au plan (BMS) est orthogonale à (BS) et par hypothèse (AI) est
perpendiculaire à (BS) ; par conséquent (AHI) est le plan passant par I et perpendiculaire à
la droite (BS) c’est à dire (Π) : H appartient bien à (Π).
5. a. A appartient à (Σ) par hypothèse. I appartient à (Σ) car le triangle AIS est rectangle
en I. D’après la question 2, H appartient à (Σ).
Donc l’intersection de (Σ) et de (Π) est le cercle passant par les points A, I et H, lequel est
le cercle de diamètre [AI]. En effet (AH) étant perpendiculaire au plan BMS, est orthogonale
à toute droite de ce plan, en particulier à (HI)
b. H appartenant à (Σ) et à (Π) appartient à leur intersection Γ.
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 4 /9 Série S1-S3
4 Epreuve du 1er groupe
PROBLEME.
Partie A
c. Puisque l’intégrale d’une fonction ϕ positive et continue sur un intervalle [a, b], a < b est
positive, dérivable et de dérivé ϕ, f et g sont positives, dérivables croissantes sur I.
Comme ∀u ∈ R+ , 0 < e−u ≤ eu , on a, en ajoutant eu puis en passant à l’inverse :
1 1 1
∀u ∈ R+ , u > u ≥ u.
e e +e −u 2e
- On en déduit en multipliant par u et en intégrant de 0 à x > 0 :
1 x −u
Z Z x
ue du ≤ f (x) ≤ ue−u du.
2 0 0
Le dernier membre est une fonction croissante de x et d’après le b. (avec m = 1) il a pour
limite 1 ; par conséquent, f est majorée, et comme elle est croissante, elle a une limite ℓ.
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 5 /9 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 5
1
On obtient alors par passage à la limite ≤ ℓ ≤ 1.
2
2
- On en déduit aussi en multipliant par u et en intégrant de 0 à x > 0 :
1 x 2 −u
Z Z x
u e du ≤ g(x) ≤ u2 e−u du.
2 0 0
Le dernier membre est une fonction croissante de x et d’après le b. (avec m = 1) il a pour
limite 2 ; par conséquent, g est majorée, et comme elle est croissante, elle a une limite s.
On obtient alors par passage à la limite 1 ≤ s ≤ 2.
d. Le changement de variable t = −u conduit à
Z −x Z −x
−t t
f (x) = − t
dt = dt = f (−x).
0 e +e
−t
0 e + et
−t
❅ ✒
ϕ(x) ❅
❘
❅
1
Ce tableau montre que ∀x ∈ R, ϕ(x) ≥ 1 > 0, ce qui entraı̂ne ∀x ∈ R, ex > x.
x
La fonction f est dérivable sur R et ∀x ∈ R, f ′ (x) = x
e + e−x
On déduit de l’inégalité précédente que
x
∀x ∈ R, ex + e−x > ex > x, puis 1 > x = f ′ (x)
e + e−x
b. La fonction f étant continue et dérivable sur R, pour tout réel x non nul, on peut lui
appliquer le théorème des accroissements finis dans l’intervalle d’extrémités 0 et x : il existe un
f (x) − f (0)
réel c dans l’intervalle ouvert d’extrémités 0 et x tel que = f ′ (c) < 1.
x−0
On en déduit que,
si x > 0 alors f (x)<x.
Et si x < 0 alors f (x)>x (Relation évidente puisque f est positive).
Ces relations montrent que la courbe Cf est au dessous de la première bissectrice dans ]0, +∞[
et au dessus de la première bissectrice dans ] − ∞, 0[.
Comme f (0) = 0 et que les inégalités précédentes sont strictes, le réel 0 est bien la seule
solution de l’équation f (x) = x.
Remarque : La relation x > 0 ⇒ f (x)<x = |x| montre puisque f est paire que
x < 0 ⇔ −x > 0 ⇒ f (−x)< − x ⇔ f (x)< − x = |x|.
On a donc ∀x ∈ R∗ , 0<f (x)<|x|
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 6 /9 Série S1-S3
6 Epreuve du 1er groupe
Partie B
Fixons x dans R et, pour tout entier naturel n, appelons Pn la proposition :
n Z x Z x −(2n+2)u
X
p −(2p+1)u n+1 ue
f (x) − (−1) ue du = (−1) u
du
0 e +e
−u
p=0 0
Z x Z x Z x Z x
−u u −u −ue−2u
f (x) − ue du = u
du − ue du = u
du
0 e +e 0 e +e
−u −u
0 0
P0 est donc vraie.
Supposons la proposition vraie jusqu’à un entier n donné.
Alors
Xn+1 Z x
p
f (x) − (−1) ue−(2p+1)u du
p=0 0
n
X Z x Z x
p −(2p+1)u n+1
= f (x) − (−1) ue du − (−1) ue−(2n+3)u du
p=0 0 0
(Isolation du dernier terme de la somme)
Z x −(2n+2)u Z x
n+1 ue n+1
= (−1) u + e−u
du − (−1) ue−(2n+3)u du (car Pn est vraie)
0Z e 0
x
n+1 ue−(2n+4)u
= −(−1) u
du
0 e +e
−u
(Regroupement des intégrales et réduction au même dénominateur)
Z x −(2n+4)u
n+2 ue
= (−1) u
du
0 e +e
−u
Pour trouver une valeur approchée de ℓ à 10−1 près, il suffit de choisir n tel que
1. Cette relation est immédiatement obtenue comme conséquence de la règle de Leibniz sur les séries alternées
qui permet de majorer le reste de la série par la valeur absolue du premier terme négligé.
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 7 /9 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 7
√
1 10 − 3
≤ 10−1 i.e n ≥ .
(2n + 3)2 2
On peut donc choisir n = 1 et prendre comme valeur approchée de ℓ le réel
1
X 1
(−1)p = 1 − 1/9 = 8/9.
p=0
(2p + 1)2
ℓ ℓ
❅ ✒
f (x) ❅
❘
❅
0
h(x)
La fonction f est deux fois dérivable sur R et pour tout x ∈ R, f ′′ (x) = .
ex+ e−x
D’après l’étude faite sur h, les points de Cf d’abscisses x0 et −x0 sont des points d’inflexion.
Voici la courbe Cf .
13 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 8 /9 Série S1-S3
8 Epreuve du 1er groupe
1
ℓ
0
−3 −2 −x0−1 0 1 x0 2 3
3. a. a0 est positif et pour tout entier naturel n, an+1 = f (an ) est positif car f est positive.
Comme pour tout réel positif x, f (x) ≤ x, on a an+1 = f (an ) ≤ an .
La suite (an ) est donc décroissante
La suite (an ) décroissante et minorée par 0, est convergente vers un réel a ≥ 0. La relation
an+1 = f (an ) et la continuité de f permettent d’obtenir par passage à la limite f (a) = a i.e
a = 0 d’après la question 2 b) :
La suite (an ) est donc convergente vers 0.
Partie C
1
ℓ
0
0 1 2 3 4 5 6
+∞ +∞ 0 +∞
ln u ln u (−1)p
Z Z Z
u X
2. ℓ = du = du = du = ∼ 0.915965594177 est la
0 eu + e−u 1 1 + u2 1 1+u 2
p=0
(2p + 1)2
constante de Catalan
15 G 18 Bis A01
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 5
4 heures
Série S1-S3 Coef 8
OFFICE DU BACCALAUREAT
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal : 628 05 59 .
Téléfax (221) 33 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
CORRECTION
Correction de l’exercice 1.
1. a. Il suffit de l’écrire.
b. Soit k un entier non nul et T = (p, q, r) un triplet d’entiers relatifs tel que r non nul.
T ∈ Γ ⇔ p2 + q 2 = r 2 ⇔ (kp)2 + (kq)2 = (kr)2 ⇔ kT ∈ Γ
2. a. Posons T1 = (p1 , q1 , r1 ) et T2 = (p2 , q2 , r2 ). Alors.
−−−→ −−−→
OM1 .OM2 = p1 p2 + q1 q2
−−−→ −−−→ →
−
kOM1 ∧ OM2 k = k(p1 q2 − p2 q1 ) k k = |p1 q2 − p2 q1 |
−−−→ −−−→
et kOM1k.kOM2 k = r1 r2
sont bien des entiers. Ensuite
−−−→ −−−→2 −−−→ −−−→
OM1 .OM2 = kOM1 k2 .kOM2 k2 cos2 θ
−−−→ −−− → −−−→ −−−→
kOM1 ∧ OM2 k2 = kOM1 k2 .kOM2 k2 sin2 θ
Donc −−−→ −−−→2 −−−→ −−−→ 2 −−−→ −−−→ 2
OM1 .OM2 + kOM1 ∧ OM2 k = kOM1 k.kOM2 k
et T1 ∗ T2 ∈ Γ.
Ou bien :
−−−→ −−−→2 −−−→ −−−→
OM1 .OM2 + kOM1 ∧ OM2 k2 = (p1 p2 + q1 q2 )2 + |p1 q2 − p2 q1 |2 = p21 p22 + q12 q22 + p21 q22 + p22 q12
= (p2+ q12 )(p22
+ q22 ) = r12 r22
1−−−→ −−−→ 2
= kOM1 k.kOM2 k
−−−→ −−−→
b. Le triplet T1 ∗ T2 est trivial si et seulement si OM1 .OM2 = 0 ( c’est à dire (OM1 ) et
−−−→ −−−→ −−−→ −−−→
(OM2 ) sont perpendiculaires) ou OM1 ∧ OM2 = 0 ( c’est à dire OM1 et OM2 sont colinéaires
donc (OM1 ) et (OM2 ) sont confondues).
c. Notons M ′ et M ′′ les−−points associés au triplets T ′ et T ′′ .
→ −−−→ −−→ −−−→ −−→ −−−→
Alors S ′ = T ′ ∗ T ′′ = OM ′ .OM ′′ , kOM ′ ∧ OM ′′ k, kOM ′k.kOM ′′ k = (63, 16, 65) appartient
à Γ et il est irréductible.
T0′′ = (−5, 12, 13) est aussi un élément de Γ ; notons M0′′ le point associé au triplet T0′′ .
−−→ −−− → −−→ −− −→ − −→ − −−→
Alors S ′′ = T ′ ∗ T0′′ = OM ′ .OM0′′ , kOM ′ ∧ OM0′′ k, kOM ′k.kOM0′′ k = (33, 56, 65) appartient
à Γ et il est irréductible.
Notons N ′ et N ′′ les points associés au triplets S ′ et S ′′ .
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
Alors S ′ ∗ S ′′ = ON ′ .ON ′′ , kON ′ ∧ ON ′′ k, kON ′k.kON ′′ k = (2975, 3000, 4225) appartient
à Γ mais est réductible. Le triplet irréductible correspondant est (119, 120, 169).
on obtient d’autres triplets en combinant par exemple T ′ et S ′ ou T ′′ et S ′ etc...
15 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 2 /5 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe
Correction de l’exercice 2.
A′ M
1. A′ appartient C car la droite (OM) est un axe
b b
de symétrie de ce cercle. B N
−→ −−→ −→ −−→
De plus (OA, OA′) = 2(OA, OM) = 2θ [2π].
b b
−→ −→
C appartient C et (OA, OC) = 2θ + π [2π].
−−→ −→ −−→ −→ −→ −→
Il vient : (OA′, OC) = (OA′ + OA) + (OA, OC) = b b
A
π [2π]. O
Donc A′ et C sont bien symétriques par rapport à b
H
O.
2. a. b = ei(θ+π/2) = eiπ/2 .eiθ = iz et c =
C
ei(2θ+π) = eiπ .e2iθ = −z 2 . b
−−→ −→ −−→
b. ON = OA + OB ; donc N est le quatrième sommet du parallélogramme dont trois points
consécutifs sont B, O et A.
−−→ −−→ −→
OH = ON + OC ; donc H est le quatrième sommet du parallélogramme dont trois points
consécutifs sont C, O et N.
3. θ est différent de π/2 [π] signifie que z est différent de i et de −i
Alors b = iz différent de 1 (et de −1) ; A et B sont donc distincts.
De même c = −z 2 différent de 1 (et de −1) ; A et C sont donc distincts.
Enfin b − c est différent de 0 (et de −2) ; par conséquent B et C sont distincts.
z−
−→
AH b+c iz − z 2 1 − iz z−
−→
CH 1+b 1 + iz
= = 2
= et = =
zCB
−
−→ b−c iz + z 1 + iz zBA
−→ 1−b 1 − iz
1 + iz 1 + e2iα
Ensuite : = avec α = θ/2 + π/4
1 − iz 1 − e2iα
−iα iα
e +e
= −iα
e − eiα
cos α
= i est bien imaginaire pur
sin α −−→ −−→ −−→ −→
On en déduit que les angles (AH, CB) et (CH, BA) sont droits ; H est donc l’intersection
des hauteurs c’est à dire l’orthocentre du triangle ABC.
a.√Le discriminant de l’équation
√ est i2 + 4 = 3. Les racines de l’équation sont donc z1 =
i+ 3 i− 3
= eiπ/6 et z1 = = e5iπ/6
2 2
1
Le centre de gravité G du triangle ABC est (1 + b + c).
3
1
Pour que H coı̈ncide avec G il faut et il suffit que 1 + b + c soit égale à (1 + b + c) c’est à
3
dire que 1 + b + c = 0 ou z 2 − iz − 1 = 0. Donc H coı̈ncide avec G si et seulement si θ = π/6
ou θ = 5π/6
4. Puisque l’affixe z s’écrit cos θ + i sin θ, celle de H s’écrit :
1 + iz − z 2 = 1 + i(cos θ + i sin θ) − (cos θ + i sin θ)2
= 1 − sin θ + i cos θ − cos 2θ − i sin 2θ formule de Moivre
= 1 − sin θ − cos 2θ + i(cos θ − sin 2θ)
Donc H est le point de H de paramètre θ.
PROBLEME. Partie A
15 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 3 /5 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3
Partie B
1. a. La tangente en A à Ch a pour équation y = h′ (a)(x − a) + h(a). l’intersection de
cette tangente avec l’axe des abscisses a pour ordonnée 0, son abscisse x est donc telle que
h(a)
h′ (a)(x − a) + h(a) = 0 c’est à dire x = a − ′ = T (a).
h (a)
b. T, rapport de deux fonctions dérivables, est dérivable et
(h′ (x))2 − h(x)h′′ (x) h(x)h′′ (x) x u v
∀x ∈ J, T ′ (x) = 1 − =
(h′ (x)2 (h′ (x))2 ′
T (x) +
T ′ est donc positive sur J. T (v)
h(v)
Mais T (v) = v − ′ est ≤ v car le rapport h/h′ est ≥ 0; T (x)
h (v)
donc T (J) = [u, T (v)] ⊂ [u, v] = J. u
Voici le tableau de variation de T .
2. a. Montrons que la suite (xn ) est bien définie et contenue dans J donc bornée.
Par récurrence. x0 = v existe et appartient à J.
Si la propriété est vraie pour un rang n donné, c’est à dire si xn existe et appartient à J,
alors xn+1 = T (xn ) existe et appartient bien à J car T (J) est contenu dans J. Donc la propriété
est vraie au rang suivant n + 1.
h(xn )
b. ∀n ∈ N, xn+1 = T (xn ) = xn − ′ est ≤ xn
h (xn )
car le rapport h/h′ est ≥ 0; donc la suite (xn ) est décroissante.
Comme elle est minorée par u, elle converge vers un réel ℓ ≥ u.
Puisque ∀n ∈ N, xn+1 = T (xn ) on obtient par passage à la limite T (ℓ) = ℓ c’est à dire
h(ℓ)
ℓ− ′ = ℓ ou h(ℓ) = 0. Comme u est l’unique zéro de h, ℓ = u. lim xn = u.
h (ℓ) n7→+∞
Partie C
1. a. G(a) = 0.
1
b. G(b) = 0 est équivalent à : g(a) − g(b) − (a − b)g ′ (b) − k(a − b)2
2
2 h
′
i
c’est à dire k = g(a) − g(b) − (a − b)g (b) .
(a − b)2
2. a. La fonction G satisfait aux hypothèses du théorème des accroissements finis dans l’in-
tervalle [a, b] ; donc il existe un réel c dans l’intervalle ]a, b[ tel que G(b) − G(a) = G′ (c)(b − a)
c’est à dire G′ (c) = 0.
b. On a pour tout x dans [a, b], G′ (x) = −(a − x)g ′′ (x) + k(a − x).
G′ (c) = 0 est donc équivalent à : k = g ′′ (c) c’est à dire
2 h
′
i
g(a) − g(b) − (a − b)g (b) = g ′′ (c)
(a − b)2
1
ou g(a) − g(b) − (a − b)g ′ (b) = (a − b)2 g ′′ (c);
2
1
enfin g(a) = g(b) + (a − b)g ′ (b) + (a − b)2 g ′′ (c)
2
3. a. D’après les calculs faits dans la première partie, la fonction f satisfait bien dans l’inter-
valle [α, β] aux hypothèses faites sur h.
15 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 5 /5 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 5
b. Pour tout entier naturel n, cette même fonction f satisfait, dans l’intervalle [α, xn ], aux
hypothèses faites sur g. On a donc :
1
∀n ∈ N, ∃cn ∈]α, xn [ tel que f (α) = f (xn ) + (α − xn )f ′ (xn ) + (α − xn )2 f ′′ (cn ) (∗)
2
′′
f (cn )
4. Pour obtenir la relation (xn+1 − α) = (xn − α)2 ′ (∗∗)
2f (xn )
il suffit de se rappeler que f (α) = 0 et de diviser la relation (∗) par le réel non nul f ′ (xn ).
|f ′′ (cn )|
D’après la première partie, puisque xn et cn appartiennent à Iβ , ′ ≤ M et (∗∗) entraı̂ne
|f (xn )|
M
(xn+1 − α) ≤ (xn − α)2
2
M M
5. Si on pose ∀n ∈ N, δn = (xn − α), la relation 0 ≤ (xn+1 − α) ≤ (xn − α)2 se traduit
2 2
par 0 ≤ δn+1 ≤ δn2
M 2n
2n
Montrons que δn ≤ δ0 ≤ . Par récurrence.
4
M
Cette propriété est vrai au rang 0 car à ce rang elle signifie δ0 ≤ δ0 ≤
M 4 n
2
2n
Si elle est vraie pour un rang donné n c’est à dire si δn ≤ δ0 ≤ , alors
4
n 2 M 2n+1
δn+1 ≤ δn2 ≤ δ0 2 = δ0 2
n+1
≤
4
Elle est donc vraie au rang suivant n + 1.
6. Pour tout entier naturel n on a les implications suivantes :
2 M M 2n M M M
xn − α ≤ 10−5 ⇔ δn ≤ 10−5 ⇔ δn ≤ 5
⇐ ≤ 5
⇔ 2n ln ≤ ln
M 2 × 10 4 2 × 10 4 2 × 105
ln(M/2 × 105 ) ln M/2 × 105)
⇔ 2n ≥ car M/4 < 1 ⇔ n ln 2 ≥ ln
ln(M/4) ln M − ln 4
5
1 ln M − ln(2 × 10 )
⇔n≥ ln ∼ 5.4949
ln 2 ln M − ln 4
0 α ∼ 0.51845
b
0 1
−1
On peut prendre n = 6
16 G 18 Bis A01
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 7
4 heures
Série S1-S3 Coef 8
OFFICE DU BACCALAUREAT
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal : 628 05 59 .
Téléfax (221) 33 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 er
Epreuve du 1 groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
CORRECTION
Exercice 1.
1
1. L’application complexe F correspondant à f est de la forme F (z) = az + b avec a = j 2
3
4π
et b = 0. C’est donc la similitude plane directe d’angle θ = arg a = 2 arg j = , de rapport
3
1 b
k = |a| = et de centre le point d’affixe = 0 c’est à dire l’origine.
3 1−a
2. a. Un point M ′ d’affixe z ′ appartient à f (E) si et seulement si il existe un point M de E
3
d’affixe z tel que F (z) = z ′ c’est à dire z = 2 z ′ .
j
Alors en tenant compte des indications sur j on a :
M ′ (z ′ ) ∈ f (E) ⇔ M(z) ∈ E
10
⇔ j z2 + j z2 − zz + 192 = 0
3
3 2 3 2 10 3 ′ 3 ′
⇔ j z ′
+j z′ − z 2 z + 192 = 0
j2 j2 3 j2 j
⇔ 9z ′2 + 9z ′ 2 − 30z ′ z ′ + 192 = 0
⇔ 3z ′2 + 3z ′ 2 − 10z ′ z ′ + 64 = 0
Si z ′ s’écrit x′ + iy ′, alors
M ′ (z ′ ) ∈ f (E) ⇔ 3(z ′2 + z ′ 2 ) − 10z ′ z ′ + 64 = 0
⇔ 3 × 2 Re(z ′2 ) − 10(x′2 + y ′2 ) + 64 = 0
⇔ 3 × 2(x′2 − y ′2) − 10(x′2 + y ′2) + 64 = 0
⇔ x′2 + 4y ′2 = 16
L’équation x2 + 4y 2 = 16 est bien une équation cartésienne de f (E).
x2 y 2
b. Cette dernière équation s’écrit aussi 2 + 2 = 1.
4 2
f (E) est donc une ellipse de centre l’origine.
Ses foyers F1′ et F2′ ont pour coordonnées respectives
√ (−c, 0) et (c, 0) avec
√ √ c 3
c = 42 − 22 = 2 3. Son excentricité est e = =
4 2
16 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 2 /7 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe
3. Les foyers et axes de E sont les images réciproques des foyers et axes de f (E) par la
4π 2π
similitude réciproque de f , laquelle a pour centre O, pour angle −θ = − ≡ [2π] et pour
3 3
1
rapport = 3.
k
Voir les graphiques de f (E) et de E dans la figure 1.
Exercice 2.
Le nombre total de boules est n + (8 + n) + 20 = 28 + 2n.
1.
Notons pN , pB et pR les probabilités de tirer une noire, une blanche et une rouge respecti-
vement. Puisque les tirages sont avec remise, ces probabilités sont indépendantes du numéro
(premier ou second ) du tirage.
N
pN
pN N
8+n 20 n
pB B pN = ; pB = ; pR = ;
28 + 2n 28 + 2n 28 + 2n
pN
pR N
R
Pour gagner, il faut avoir tiré une noire au premier tirage (probabilité pN ) ou avoir tiré
une blanche au premier tirage et une noire au second tirage (probabilité pB × pN ). Donc la
(n + 8)(n + 24)
probabilité de gagner est pN + pB × pN = = f (n).
2(n + 14)2
Partie B
Z π/2 π/2
1. a. v1 = sin t dt = − cos t 0 = 1
0
∀n ∈ N∗ , vn est ≥ 0 puisque intégrale d’une fonction continue ≥ 0. 1
Z π/2
vn+1 − vn = sinn t(sin t − 1) dt est ≤ 0 puisque intégrale d’une fonction ≤ 0. La suite (vn )
0
est donc décroissante.
b. Pour tout entier naturel n, en posant u = sinn+1 t et v ′ = sin t, on a u′ = (n + 1) sinn t cos t
et on peut prendre v = − cos t ; une intégration par parties donne alors :
Z π/2
vn+2 = sinn+1 t sin t dt
0 Z π/2
π/2
= uv 0 + (n + 1) sinn t cos2 t dt
Z π/2 0
π
b0 = v0 = , P0 est donc vraie.
2
Supposons Pn vraie pour un entier donné n.
Alors, avec la relation (E) on peut écrire :
2n + 1 2n + 1
bn+1 = v2n+2 = v2n = bn
2n + 2 2n + 2
2n + 1 (2n)! π
= car Pn est supposé vraie
2n + 2 22n (n!)2 2
F2
4
f (E)
2
E F1′ 0 F2′
−8 −4 0 4 8
−2
−4
−8
F1
17 G 18 Bis A 01
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Epreuve du 1 groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
CORRECTION
Exercice 1.
1. A(0, 0, 0), B(1, 0, 0), C(1, 1, 0), D(0, 1, 0), E(0, 0, 1), F (1, 1, 0), G(1, 1, 1), H(1, 0, 1)
−−→ −−→ −→ −−→ → −
− →
a. Le vecteur BD = AD − AB a pour coordonnées (−1, 1, 0) c’est à dire BD = − i + j
−−→ −→ −→ −−→ − → − →
Le vecteur BG = AG − AB a pour coordonnées (0, 1, 1) c’est à dire BD = j + k
−−→ −−→ → −
− → → −
− → → −
− → − → −−→ −−→
Donc BD ∧ BG = (− i + j ) ∧ ( j + k ) = − k + j + i . Les coordonnées de BD ∧ BG
sont (1, 1, −1).
b. Le plan (BGD) peut être défini comme le plan passant par B et de vecteur normal
→
− −−→ −−→
n = BD ∧ BG. Un point P de coordonnées (x, z, y) appartient donc à ce plan si et seulement
−−→
si −→
n .BP = 0 c’est à dire 1(x − 1) + 1(y − 0) − 1(z − 0) = 0 ou x + y − z − 1 = 0. Cette
dernière équation est donc une équation cartésienne de (BGD).
−−
→ →
c. On a EC = − n qui est normal au plan (BGD), donc la droite (EC) est bien perpendiculaire
au plan (BGD).
√
|xC + yC − zC − 1| 3
2. La distance du point C au plan (BGE) est r = √ = . Un point P de
12 + 12 + 12 3
coordonnées (x, z, y) appartient donc à la sphère S si et seulement si CP 2 = r 2 c’est à dire
1 1
(x − 1)2 + (y − 1)2 + (z − 0)2 = ou (x − 1)2 + (y − 1)2 + z 2 = . Cette dernière équation est
3 3
donc une équation cartésienne de S.
3. A tout α appartenant à l’intervalle [0, 1] on associe le point M de coordonnées (α, α, 1 − α).
a. Pour que M soit un point du segment [EC], il faut et il suffit qu’il soit barycentre de ces
deux points avec des poids positifs de somme 1.
−−→ −→ −→
cherchons donc t ∈ [0, 1] tel que AM = (1 − t)AE + tAC c’est à dire
(α, α, 1 − α) = (1 − t)(0, 0, 1) + t(1, 1, 0) = (t, t, 1 − t)
Donc t = α.
b. Les points E et C appartiennent au plan médiateur du segment [BD] ; donc ce plan
contient la droite (EC) et partant le point M : MBD est un triangle isocèle en M. La distance
d(α) de M à cette droite est donc égale à MO, O étant le milieu de [BD]. Les coordonnées de
O sont (1/2, 1/2, 0).
r r
1 2 1 2 3
d(α) = MO = (α − ) + (α − ) + (1 − α − 0)2 = 3α2 − 4α + .
2 2 2
c.
2/7
17 G 18 Bis A 01
MATHEMATIQUES Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe
x′ = αx
⇔ y ′ = αy
z = αz + 1 − α
′
c.
un+a = pgcd (a, n + a)
= pgcd (a, n) d’après le a. avec b = n + a et q = −1 .
= un
Nous venons de démontrer que la suite (un ) est périodique et a est une période.
3. n = 1521 + 2 = 2 + 15m avec m = 1520 donc
un = u2+15m
= u2 car 15 est une période de (un )
.
= pgcd (2, 15)
= 1
PROBLEME.
Partie A
1. a.
La fonction ϕ : x 7→ ln x − x est définie et continue sur R∗+ .
Elle est dérivable et x 0 1 +∞
1 1−x ϕ (x)
′
+ 0 −
∀x ∈ R∗+ , ϕ′ (x) = − 1 = . −1
x x
Voici son tableau de variations. ✒ ❅
ϕ(x) ❅
On y voit clairement que le maximum de ϕ est −1 donc ❘❅
∗
∀x ∈ R+ , ln x − x ≤ −1 < 0.
Remarquer qu’on n’a pas besoin des limites de ϕ aux bornes de son ensemble de définition.
b. L’application fn est dérivable sur R et ∀x ∈ R, fn′ (x) = 1 + ex . La dérivé étant strictement
positive, la fonction fn et strictement croissante.
lim fn (x) = +∞ et lim fn (x) = −∞ car lim ex = 0.
x7→+∞ x7→−∞ x7→−∞
Par conséquent, fn réalise une bijection de R sur fn (R) = R, et l’équation fn (x) = 0 ( c’est
à dire l’équation (En )) admet nune
solution unique ( dépendant naturellement n).
n n
fn (ln n) = ln n > 0 et fn ln = ln − < 0 d’après le a.
n 2 2 2
Ainsi fn (ln n) × fn ln < 0, donc un appartient à ln(n/2), ln n
2
n n7→+∞
c. La relation un > ln −−−−→ +∞ entraı̂nent lim un = +∞.
2 n7→+∞
n
De ln < un ≤ ln n on tire :
2
ln n ln 2 un ln n
- En divisant par n, − < ≤ et comme les suites minorante et majorante
n n n n
un
ont 0 comme limite commune, le théorème des gendarmes permet d’écrire lim = 0.
n7→+∞ n
ln 2 un
- En divisant par ln n, 1 − < ≤ 1 et comme les suites minorante et majorante
ln n ln n
(suite constante) ont 1 comme limite commune, le théorème des gendarmes permet d’écrire
un
lim = 1.
n7→+∞ ln n
d. Pour n = 1, on a u1 + eu1 − 1 = 0, donc u1 = 0.
un+1
eun+1 n + 1 − un+1 n+1 1− n+1
2. a. On a, en suivant la remarque un = = un
e n − un n 1−
n
Le premier facteur a pour limite 1 et le deuxième facteur, compte tenu du fait que
un eun+1
lim = 0, a aussi pour limite 1. Donc lim un = 1.
n7→+∞ n n7→+∞ e
4/7 17 G 18 Bis A 01
MATHEMATIQUES Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe
eun+1
Comme = eun+1 −un a pour limite 1, on a bien lim un+1 − un = 0
eun n7→+∞
b. On a fn (un ) = 0 et en suivant la remarque fn (un+1) = un+1 + eun+1 + n = (n + 1) − n = 1.
la relation fn (un ) = 0 < 1 = fn (un+1 ) et la stricte croissance de l’application fn entraı̂nent
un < un+1 ; la suite (un ) est donc strictement croissante.
c.
Z un+1
An = fn (x) dx
h u1n iun+1
2 x
= x + e − nx
2 un
1 2 un+1
1
= un+1 + e − nun+1 − u2n + eun − nun puis, suivant la remarque
2 2
1 2 1
= un+1 + (n + 1) − un+1 − nun+1 − u2n + n − un − nun
2 2
1 2 2
= (u − un ) − (n + 1)(un+1 − un ) + 1
2 n+1
Puisque l’application fn est croissante, on a pour tout t appartenant à [un , un+1],
fn (un ) ≤ fZn (t) ≤ fn (un+1 ) c’est à dire 0 ≤ fn (t) ≤ 1 puis par intégration
un+1
0 ≤ An ≤ 1 dx = un+1 − un .
un
comme les suites minorante (suite constante égale à 0) et majorante ont 0 comme limite
commune, le théorème des gendarmes permet d’écrire
lim An = 0
n7→+∞
Puisque la suite (yn ) a pour limite 0, on peut écrire, d’après la question précédente : un =
ln n + yn + yn εn , (εn ) étant une suite ayant pour limite 0.
ln n ln n ln n ln n
Donc un = ln n − − αn − − − αn εn
n n n n
ln n ln n
= ln n − + βn avec βn = −αn + εn + αn εn
n n
Partie B
1. a.
5/7
17 G 18 Bis A 01
MATHEMATIQUES Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 5
c. Pour que an soit une valeur approchée de u2 à 10−3 , il suffit que k n (b − a) soit ≤ 10−3
3 ln 10 + ln(b − a)
c’est à dire n ≥ ∼ 8.02. On peut donc prendre n = 9 et a9 ≡ 0.442.
ln(2 − b)
3. Voir la figure 2.
7/7
17 G 18 Bis A 01
MATHEMATIQUES Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 7
H G
E F
L
D C
O
A B
1 Cf 2
Cg
A2
u2 ∼ 0.442 u3
0
0 a b 1
CORRIGE
Exercice 1.
nombre de cas favorables 700 7
1. p(M) = = = .
nombre de cas possibles 1500 15
40 2 28 7
2. a. p(S) = = et p(S/M) = = .
100 5 100 25
7 7 49
b. p(S ∩ M) = p(S/M) × p(M) = × = .
15 25 375
p(S ∩ M) 49 5 49
c. p(M/S) = = × = .
p(S) 375 2 150
3. Si Si est l’événement ≪ Babou écoute i chansons Sérère en fin de journée ≫ alors
2 i 3 5−i
p(Si ) = C5i et la probabilité d’écouter au moins 3 chansons Sérère en fin de journée
5 5
est :
3 2
3 3 2
4 2
4 3 1
5 2
5 3 0
p(S3 ) + p(S4 ) + p(S5 ) = C5 + C5 + C5
5 5 5 5 5 5
2 3 18 6 2
= + +
5 5 5 25
2 3 124
=
5 25
2 3 124
Donc Babou a × 100% d’écouter au moins 3 chansons Sérère en fin de journée et
5 25
Bachir a bien raison.
Exercice 2.
1. A′ = f (A) a pour affixe zA′ = ei|zA | zA = eiπ π = −π = −zA .
B ′ = f (B) a pour affixe zB′ = ei|zB | zB = e2iπ 2π = 2π = zB .
2. Le point O est invariant par f . Un point M distinct de O, d’affixe z est invariant par f si
et seulement si ei|z| z = z et z 6= 0.
ei|z| z = z
⇔ ei|z| = 1
⇔ |z| = 2kπ, k ∈ N∗
⇔ OM = 2kπ, k ∈ N∗
E est donc l’ensemble des cercles de centre O et de rayon 2kπ, k ∈ N.
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 2 /3 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe
4. a. Ck = C(O, 2kπ).
ak = π [2(k + 1)π]2 − π(2kπ)2 = π 3 (8k + 4).
c. lim an = +∞.
n7→+∞
5. a. M(z) appartient à (∆) et est symétrique avec son image par rapport (O, → −
u ) si et
′ ∗ ′
seulement s’il existe k ∈ N tel que |z| = −2π/3 + 2k π. Donc un point M(z) appartient à
(∆) ∩ Dk et est symétrique avec son image par rapport (O, → −u ) si et seulement s’il existe k ′ ∈ N∗
tel que :
2π |z| = − 2π + 2k ′ π
(
|z| = − + 2k ′ π 3
3 ⇔ 2π
2kπ ≤ |z| ≤ 2(k + 1)π 2kπ ≤ −
+ 2k ′ π ≤ 2(k + 1)π
3
2π 2π
+ 2k ′ π
(
|z| = −
′
2
3 |z| = − + 2k π
⇔ 1 1 ⇔ 3 . Donc z = 2π k + eiπ/3 .
k + ≤ k′ ≤ k + 1 +
′
k =k+1 3
3 3
b. Soit M(z) un point de Dk et M ′ (z ′ ) son image par f .
Alors |z ′ | = |z| puisque z ′ = ei|z| z.
Donc si |z| est compris entre 2kπ et 2(k + 1)π, il en est de même de |z ′ |. Autrement dit si M
appartient à Dk , son image appartient à Dk .
M2
M1
D2 D1 C
A′ A B = B′
M1′
M2′
PROBLEME. Partie A
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 3 /3 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3
2. a. g, produit des deux applications dérivables sur R∗+ , x → ϕ(x) et exp : x → ex est aussi
dérivable sur R∗+ et g ′ = ϕ′ exp + ϕ exp′ ; c’est à dire ∀x ∈ R∗+ , g ′ (x) = (ϕ′ (x) + ϕ(x))ex . Alors
1
ϕ vérifie (1) ⇔ ∀x ∈ R∗+ , ϕ′ (x) + ϕ(x) = − − ln x
x
1
⇔ ∀x ∈ R∗+ , g ′(x) = − + − ln x ex
x
ex
⇔ g est une primitive de x → − − ex ln x
x
ex
b. On peut remarquer que h : x → − − ex ln x est la dérivée de H : x → −ex ln x.
x
Sinon, on peut faire un calcul direct. On a pour tout réel x > 0 :
Z x Z x t
e t
h(t) dt = − + e ln t dt
1 1 t
Une intégration par parties donne :
Z x t Z x Z x Z x
e t ′
t x ′ x
dt = e ln t dt = e ln t 1 − exp (t) ln t dt = e ln x − et ln t dt
1 t 1 1 1
Z x
Par conséquent, h(t) dt = −ex ln x = H(x) et l’ensemble des primitives de la fonction
1
x ex
h : x 7→ −e ln x − est {H + a, a ∈ R}.
x
3. D’après la question précédente, pour qu’une application ϕ vérifie (1) il faut et il suffit que
l’application g soit une primitive de h.
g est donc de la forme H + a, a ∈ R, autrement dit
ϕ(x) = g(x)e−x = (H(x) + a)e−x = − ln x + ae−x
L’ensemble des applications dérivables de R∗+ dans R vérifiant (1) est l’ensemble des appli-
cations x 7→ ae−x − ln x où a désigne une constante réelle.
Partie B (5.25 points)
∗
Soit f l’application de R+ dans R définie par : ∀x ∈ R∗+ , f (x) = e1−x − ln x.
1. Remarquons d’abord que f est une solution de l’équation différentielle (1) avec a = e.
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 4 /3 Série S1-S3
4 Epreuve du 1er groupe
1
a. f est dérivable sur R∗+ et ∀x ∈ R∗+ , f ′ (x) = −e1−x − . La dérivée est strictement négative ;
x
f est donc strictement décroissante. lim f (x) = +∞ et lim f (x) = −∞. Voici le graphe de f .
x→0 x→+∞
0
0 1
c ∼ 1.6692
Z 1 1
Z 1 Z 1
f (t) dt = −e1−t x − 1−x
c. F (x) = ln t dt = e −1− ln t dt
x x x
Si on pose u(t) = t, une intégration par parties donne :
Z 1 Z 1 Z 1
1
ln t dt = ′
ln t u (t) dt = [u(t) ln t]x − ln′ (t) u(t) dt
x x Z 1 x
= −x ln x − 1 dt = −x ln x + x − 1
x
1−x
Finalement F (x) = e + x ln x − x.
De lim+ x ln x = 0 on tire lim+ F (x) = e
x→0 x7→0
k k+1
a. Pour tout entier k tel que 1 ≤ k ≤ n − 1 et pour tout réel t tel que ≤ t ≤ , on a :
n n
k+1 k
f ≤ f (t) ≤ f . Cela vient simplement du fait que f est strictement décroissante.
n n
k k+1 1
b. En intégrant la relation précédente dans l’intervalle , dont la longueur est ,
n n n
on obtient : Z (k+1)/n
1 k+1 1 k
f ≤ f (t) dt ≤ f
n n k/n n n
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 5 /3 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 5
Ensuite on somme de k = 1 à k = n − 1 :
n−1 X n−1 Z (k+1)/n n−1
1X k+1 1X k
f ≤ f (t) dt ≤ f
n k=1 n k=1 k/n
n k=1 n
Dans le premier membre de l’inégalité, on change la numérotation (on remplace k + 1 par k),
dans le second membre, on utilise la relation de Chasles
n Z 1 n−1
1X k 1X k
f ≤ f (t) dt ≤ f
n k=2 n 1/n n k=1 n
n
1X k
C’est à dire, en posant wn = f :
n k=1 n
1 1 1 1
wn − f ≤F ≤ wn − f (1)
n n n n
Ce qui permet d’encadrer wn :
1 1 1 1 1
F + ≤ wn ≤ F + f
n n n n n
1 1 1
3. a. On déduit des questions précédentes que lim F = e et lim f = 0.
n→+∞ n n→+∞ n n
Alors l’encadrement de wn et le théorème des gendarmes entrainent que la suite (wn ) est
convergente et de limite e.
n
1 X 1−k/n
b. Posons tn = e
n k=1
n n
X
−k/n
X k
e = e−1/n est la somme des n premiers termes de la suite géométrique de
k=1 k=1
premier terme e−1/n et de raison e−1/n .
n −1/n n
X k e −1 e−1 − 1
e−1/n = e−1/n −1/n
Donc =
k=1
e −1 1 − e1/n
n
e X −k/n 1
et tn = e = (e − 1) 1/n
.
n k=1 n(e − 1)
n
X k 1 n 1 n n!
Ensuite ln = ln + · · · + ln = ln ×···× = ln n
.
k=1
n n n n n n
n
1X k 1 n!
et ln = ln .
n k=1 n n nn
n n
1X k 1 X 1−k/n k
c. On a wn = f = e − ln = tn − un . Autrement dit un = tn − wn
n k=1 n n k=1 n
es − 1 1 1
On sait que lim = 1. Par conséquent, en prenant s = on a lim 1/n
= 1 et
s→0 s n n→+∞ n(e − 1)
lim tn = e − 1
n→+∞
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 6 /3 Série S1-S3
6 Epreuve du 1er groupe
La suite (un ), somme de deux suites convergentes de limites respectives e − 1 et −e, est
convergente et de limite e − 1 − e = −1 :
lim un = −1
n→+∞
(n!)1/n
On a un = ln = − ln vn autrement dit vn = e−un . La suite (vn ) est donc conver-
n
1
gente et de limite e
lim vn = e
n→+∞
Partie C
1
1. a. La fonction f ′ est dérivable sur R∗+ et ∀x ∈ R∗+ , f ′′ (x) = e1−x + . f ′′ est strictement
x2
positive ; f ′ est donc strictement croissante sur R∗+ et donc aussi sur [1, 2]. f ′ (1) = −2 et
1 1
f ′ (2) = − − .
e 2
La fonction P est dérivable sur [1, 2] et
f ′ (x) f ′ (1) − f ′ (x) x 1 c
∀x ∈ [1, 2], P ′(x) = 1 − ′ = . P ′ (x) +
f (1) f ′ (1)
c
Puisque f ′ est strictement croissante, f ′ (1) − f ′ (x) est < 0 ; comme
✒
f ′ (1) = −2 est aussi < 0, la dérivée P ′ est donc strictement po- P (x)
1
sitive ; P est alors strictement croissante sur [1, 2]. P (1) = et 1/2
2
P (c) = c. Voici le tableau de variation de P dans [1, c].
Ainsi, P réalise une bijection de [1, c] sur l’ intervalle J = [1/2, c] contenu dans [1, c].
Montrons alors par récurrence que la suite (cn ) est bien définie et est contenue dans l’intervalle
[1, c].
c0 = 1 existe et appartient à [1, c]. Supposons que pour un entier n donné, cn existe et
appartient à [1, c]. Alors cn+1 = P (cn ) existe aussi et appartient à P ([1, c]) = J ⊂ [1, c].
f ′′ (x)
2. a. La fonction P ′ est dérivable sur R∗+ et ∀x ∈ R∗+ , P ′′(x) = − > 0. P ′ est donc
f ′ (1)
strictement croissante.
Alors, pour tout x ∈ [1, 2], on a
f ′ (2)
′ ′ 1 1 1 1 1 1 7
0 ≤ P (x) ≤ P (2) = 1 − ′ =1+ − − ≤ 1+ − − =
f (1) 2 e 2 2 3 2 12
b. En appliquant le théorème des accroissements finis à P dans l’intervalle [cn , c], on peut
affirmer l’existence d’un élément θ dans ]cn , c[ tel que
P (c) − P (cn ) = P ′ (θ)(c − cn ) c’est dire c − cn+1 = P ′ (θ)(c − cn ).
7
Ce qui entraine |cn+1 − c| = |P ′ (θ)||cn − c| ≤ |cn − c|.
12 n
7
Cette relation entraine ensuite 0 ≤ |cn − c| ≤ |c0 − c|. Comme le dernier membre a
12
pour limite 0 quand n tend vers +∞, par le théorème des gendarmes, le membre |cn − c| a aussi
pour limite 0. Autrement dit lim cn = c.
n→+∞
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 7 /3 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 7
c. Pour que cn soit une valeur approchée de c à 10−2 il suffit de choisir n tel que
n
7
|c0 − c| ≤ 10−2 .
12 n
7 7
Comme |c0 − c| < 1, il suffit que ≤ 10−2 c’est à dire n ln ≤ −2 ln 10 ou encore
12 12
ln 10 ln 10
n≥2 . On peut donc prendre n = E(r) + 1 avec r = 2 c’est à dire n = 9.
ln 12 − ln 7 ln 12 − ln 7
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 8 09 G 26 A 01
. . Durée: 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S4-S5 - Coeff. 5
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal: 628 05 59 .
Téléfax (221) 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrées unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
CORRECTION
1
EXERCICE 1.
1. (D1 ) droite de régression de Y en X ayant pour équation : y = ax + b, on a
cov(X, Y )
a= et b = ȳ − ax̄
V (X)
(D2 ) droite de régression de X en Y ayant pour équation : x = a′ y + b′ , on a
cov(Y, X)
a′ = et b = x̄ − a′ ȳ
V (Y )
2
cov(X, Y ) cov(Y, X) cov(X, Y ) cov(X, Y ) 2
On en déduit que aa′ = = = ⇒
V (X) V (Y ) V (X)V (Y ) σ(X)σ(Y )
aa′ = r 2 .
2. (D1 ) droite de régression de Y en X ayant pour équation réduite y = 2, 4x, on a : a = 2, 4
et b = 0
3, 5 24
(D2 ) droite de régression de X en Y ayant pour équation réduite : x = y + , on a ,
9 9
3, 5 24
on a : a =
′
et b = .
′
9 9
D’après la question précédente, le coefficient de corrélation vérifie :
3, 5 14
r 2 = aa′ = 2, 4 = .
9 15
cov(X, Y )
Puisque r = , que σ(X) et σ(Y ) sont positifs par définition et que cov(X, Y )
σ(X)σ(Y )
r
14
est positif par hypothèse, alors r est positif. Donc r =
15
Je garde l’équation 1.
−ax̄ + ȳ = b (1) −ax̄ + ȳ = b
3. On a Je multiplie l’équation 2 par a
x̄ − a′ ȳ = b′ (2) ax̄ − aa′ ȳ = ab′
pour éliminer x̄
j’additionne membre à membre : (1 − aa′ )ȳ = b + ab′ c’est à dire
b + ab′
ȳ =
1 − r2
1. pour voir d’autre corrections consulter http ://irempt.education.sn
1
09 G 26 A 01
Séries : S2-S4-S5 - Coeff. 5
2M A T H E M A T I Q U E S 2 /8 Epreuve du 1er groupe
.
Pour trouver x̄ j’utilise l’équation la plus simple ; ici c’est la 2 : x̄ =b′ + a′ ȳ c’est à dire .
b + ab′ b′ − r 2 b′ + a′ b + a′ ab′
x̄ = b′ + a′ = ⇒
1 − r2 1 − r2
b′ + a′ b
x̄ =
1 − r2
1 24 24
Application numérique : Comme = 15, on a ȳ = 15 × 2, 4 × et x̄ = 15 ×
1 − r2 9 9
Donc
ȳ = 96 et x̄ = 40
EXERCICE 2.
1. ✉ Pour que M appartiennent à l’axe des abscisses, il faut et il suffit que la partie imaginaire
4 1
de z soit nulle c’est à dire ln y = 0 ou y = 1. Donc p(A) = p(y = 0) = =
12 3
✉ Pour que M appartiennent à l’axe des ordonnées, il faut et il suffit que la partie réelle
4 1
de z soit nulle c’est à dire ln x = 0 ou x = 1. Donc p(B) = p(x = 0) = =
12 3
✉ L’événement contraire de C est ” M appartient à au moins un des axes” c’est à dire
A ∪ B.
L’événement A ∩ B est ”M appartient à chacun des axes” c’est à dire z = 0 ou ln x = 0
et ln y = 0 finalement x = y = 1.
Puisque le tirage est avec remise, les événements A et B sont indépendants, donc :
1
p(A ∩ B) = p(A)p(B) = .
9
Par conséquent :
1 1 1 5
p(C̄) = p(A ∪ B) = p(A) + p(B) − p(A ∩ B) = + − = .
3 3 9 9
5 4
p(C) = 1 − p(C̄) = 1 − =
9 9
−−→ − → π
✉ Pour que l’angle (OM, i ) soit égal à − il faut et il suffit que les coordonnées de
4
M soient égales et strictement positives c’est à dire ln x = ln y > 0 ou x = y = e. Par
conséquent, D est l’événement ”x = y = e”.
2 1 1 1 1
p(x = e) = p(y = e) = = et p(D) = × =
12 6 6 6 36
✉ Pour que M appartienne au cercle trigonométrique, il faut et il suffit que OM = 1 c’est
1
à dire (ln x)2 + (ln y)2 = 1. Puisque x et y ne prennent que les valeurs 1, e et , ln x et ln y
e
ne prennent que les valeurs 0, 1 et −1 ;
Les seuls couples possibles pour réaliser (ln x)2 + (ln y)2 = 1 sont donc
(ln x, ln y) = (1, 0), (−1, 0), (0, 1), ou (0, −1)
1 1
c’est à dire (x, y) = (e, 1), ( , 1), (1, e), ou (1, ).
e e
2 4 1
Or p (x, y) = (e, 1) = p (x, y) = (1, e) = × =
12 1.2 18
1 1 6 4 1
p (x, y) = ( , 1) = p (x, y) = (1, ) = × =
e e 12 12 6
1 1 1 1 4
Donc p(E) = + + + =
18 18 6 6 9
09 G 26 A 01
Séries : S2-S4-S5 - Coeff. 5
MATHE MATIQU ES 3 /8 Epreuve du 1er groupe3
.
1 .
2. a. Puisque x et y ne prennent que les valeurs 1, e et , ln x et ln y ne prennent que les
e
valeurs 0, 1 et −1 ; Les couples de coordonnées possibles sont donc :
(0, 0), (0, 1), (0, −1), (1, 0), (1, 1), (1, −1), (−1, 0), (−1, 1), (−1, −1)
1 1 1 1 1 1
(1, 1), (1, e), (1, ), (e, 1), (e, e), (e, ), ( , 1), ( , e), ( , )
e e e e e e
√
Les distances OM possibles sont donc : 0, 1, 2.
√
La variable aléatoire X prend les valeurs 0, 1, 2
4 4 1
p(X = 0) = p (x, y) = (1, 1) = =
12 12 9
p(X = 1) = p (x, y) = (1, e) + p (x, y) = (e, 1)
1 1
+p (x, y) = (1, ) + p (x, y) = ( , 1)
e e
2 4 2 4 4 6 4 6 4
= × + × + × + × =
12 12 12 12 12 12 12 12 9
√ 1
p(X = 2) = p (x, y) = (e, e) + p (x, y) = (e, )
e
1 1 1
+p (x, y) = ( , e) + p (x, y) = ( , )
e e e
2 2 2 6 2 6 6 6 4
= × + × + × + × =
12 12 12 12 12 12 12 12 9
En résumé :
1 4 √ 4
p(X = 0) = , p(X = 1) = , p(X = 2) =
9 9 9
1 •
5
•
9
1
•
9
0 √
−2 −1 0 1 2 2
k ′ s’annule au point −1 et est > 0 si et seulement si x + 1 < 0 c’est à dire x < −1.
Pour que le point I(0, 2) soit un point d’inflexion de la courbe (C) il suffit que k soit deux
fois dérivable et qu’au point 0, k ′′ ”s’annule en changeant de signe”.
Cela est bien le cas puisque k ′′ (x) = x e−x s’annule au point 0, est > 0 ”après 0” et négatif
”avant 0”.
x −∞ −1 +∞
k′ + −
e
k
−∞ 0
2
(T )
1 (C)
0
−3 −2 −1 0 1 2 3 4 5
−1
−2
−3
−4
−5
EXERCICE 4.
1
lim f (x) = −∞; lim f (x) = +∞ et ∀x ∈ Df , f ′ (x) = 2 .
x7→−1 x7→+∞ 1+x
La dérivée est donc strictement positive dans Df .
Voici le tableau de variation de f .
09 G 26 A 01
Séries : S2-S4-S5 - Coeff. 5
6M A T H E M A T I Q U E S 6 /8 Epreuve du 1er groupe
.
.
T.V de x → f (x) = 2 ln(1 + x)
x −1 +∞
f′ +
+∞
f
−∞
et voici la courbe Cf ainsi que les quatre premiers termes de la suite sur le graphique.
4
C(x→x)
Cf
(λ, λ)
0 •
−1 0 1 2 3 4 5 6
λ u4 u3 u2 u1 u0
−1
1−x
lim f (x) = −∞; ∀x ∈ Df , ℓ′ (x) = f ′ (x) − 1 =
x7→−1 1+x
Lorsque x tend vers +∞, nous sommes en présence d’une indétermination de la forme
ln(1 + x)
” + ∞ − ∞”, mais on peut écrire : ℓ(x) = x −1 .
x
ln(1 + x) ln(1 + x)
Lorsque x tend vers +∞, a pour limite 0 ; donc le facteur − 1 a pour
x x
limite −1. Par conséquent lim ℓ(x) = −∞.
x7→+∞
Voici le tableau de variation de ℓ.
09 G 26 A 01
Séries : S2-S4-S5 - Coeff. 5
MATHE MATIQU ES 7 /8 Epreuve du 1er groupe7
.
.
T.V de x → ℓ(x) = f (x) − x; α = ℓ(2) = 2 ln 3 − 2 ∼ 2, 2
x 2 λ +∞
ℓ′ −
α
ℓ 0
−∞
La fonction ℓ étant continue et strictement décroissante dans I = [2, +∞[, réalise une bijec-
tion de I dans ℓ(I) = J = [−∞, α[ ; et puisque le réel 0 appartient à J, il a dans l’intervalle
I un seul antécédent par ℓ, autrement dit, l’équation ℓ(x) = 0 a dans I une solution unique
λ.
Ce λ est alors l’unique élément de I tel que f (λ) = λ.
2. a. Voir graphique.
b. La fonction f étant continue et strictement croissante dans I = [2, +∞[, réalise une
bijection de I dans f (I) = [f (2), +∞[ ; et puisque f (2) = 2 ln 3 ∼ 2, 19 est > 2, f (I) est
contenu dans I.
Démontrons maintenant par récurrence la propriété : ∀n ∈ N, Pn avec Pn : ”Un ≥ 2”
✉ Initialisation : U0 = 5, donnée de l’énoncé. Donc U0 ≥ 2 et P0 est vrai.
✉ Héritage : Supposons la propriété vérifiée jusqu’à un rang n, en particulier Pn vrai (
c’est à dire Un ≥ 2 ou Un ∈ I) et montrons que Pn+1 est vrai.
Un ∈ I (Hypothèse de récurrence)
f (I) ⊂ I ⇒ Un+1 = f (Un ) ∈ I ⇔ Un+1 ≥ 2
Un+1 = f (Un )
2 2 2
c. ∀x ∈]2, +∞[, f ′(x) = ; donc ∀x ∈]2, +∞[, 0 ≤ f ′ (x) ≤ = .
1+x 1+2 3
2
Conclusion ∀x ∈]2, +∞[, |f ′(x)| ≤ .
3
2
d. Soit n ∈ N. Les réels Un et λ appartiennent à [2, +∞[, intervalle dans lequel |f ′ | ≤ ,
3
on peut donc appliquer l’inégalité des accroissements finis au couple (Un , λ) :
2
|f (Un ) − f (λ)| ≤ |Un − λ| ;
3
c’est à dire , puisque f (λ) = λ
2
|Un+1 − λ| ≤ |Un − λ| ;
3
2
Posons Un − λ = δn ; la relation précédente devient alors 0<δn+1 ≤ δn (1).
3
Si au lieu de ”≤” on avait ”=”, la suite δn serait une suite géométrique et on pourrait
2 n
immédiatement écrire δn+1 = δ0 . C’est pourquoi d’aucuns disent d’une suite vérifiant
3
(1) qu’elle est sous-géométrique
Utilisons la même méthode : donnons à n toutes les valeurs entières possibles entre 0 et p,
p entier ≥ 0 ; multiplions ensuite membre à membre (Nous sommes en droit de le faire par
ce que nous manipulons des nombres positifs). Il vient :
09 G 26 A 01
Séries : S2-S4-S5 - Coeff. 5
8M A T H E M A T I Q U E S 8 /8 Epreuve du 1er groupe
.
2 2 2 .
δ0 δ1 . . . δp δp+1 ≤ δ0 δ1 . . . δp
3 3 3
2 p+1
et en simplifiant 2 par δ0 δ1 . . . δp : 0 < δp+1 ≤ δ0 c’est à dire (tout en remplaçant p
3
par n)
2 n+1
∀n ∈ N, 0 < Un+1 − λ ≤ U0 − λ (2)
3
ℓ(2) ∼ 2, 2 est positif, ℓ(3) ∼ −2, 2 est négatif, donc d’après le théorème des valeurs
intermédiaires, λ est compris entre 2 et 3.
Puisque U0 = 5, on en déduit que |U0 − λ| ≤ 3 et la relation (2) entraı̂ne :
2 n+1 2 n
∀n ∈ N, 0 < Un+1 − λ ≤ 3 =2
3 3
2 n
Cette dernière relation s’écrit aussi : ∀n ∈ N, 0 < δn+1 ≤ 2
2 n 3
En remarquant que lim 2 = 0, on conclut par le théorème des gendarmes que
n7→+∞ 3
lim δn+1 = 0, soit lim δn = 0, c’est à dire lim Un − λ = 0, enfin lim Un − λ
n7→+∞ n7→+∞
2 n n7→+∞ n7→+∞
2 n−1
e. La relation ∀n ∈ N, Un+1 − λ ≤ 2 s’écrit aussi ∀n ∈ N∗ , Un − λ ≤= 2 .
3 3
1 2 n−1 1
Donc pour qu’un entier n vérifie Un − λ ≤ 2 , il suffit que 2 ≤ 2.
2 n−1 10 1 3 10
2
Cette relation est équivalente à : ln ≤ ln c’est à dire (n − 1) ln ≤ − ln 200
3 200 3
ln 200 ln 200
ou n − 1 ≥ , finalement n ≥ + 1.
ln 3 − ln 2 ln 3 − ln 2
ln 200
Le plus petit entier vérifiant cette relation est p = E + 1 + 1 = 15
ln 3 − ln 2
2. En toute rigueur, avant de simplifier, il faut s’assurer qu’aucun des δp n’est nul. En fait, on peut montrer
que c’est le cas ici. Dans le cas général, si un des δp est nul, la suite est stationnaire donc convergente.
Corrigé de l’Epreuve E1 du Baccalauréat 2010
Certains résultats sont donnés à titre indicatif il revient aux correcteurs d’entrer dans les détails
lors des concertations afin de mieux apprécier les démonstrations des élèves.
Exercice 1 :
On considère le tableau ci-dessus indiquant les résultats d’une étude sur le
nombre d’années x en exercice des ouvriers d’une entreprise et de leur
salaire y en milliers de francs.
Notons xi les modalités de x et ni l’effectif de xi, avec 1 ≤ i ≤ 6.
Et notons yj les modalités de y et nj l’effectif de yj, avec 1 ≤ j ≤ 4. Soit N
l’effectif total.
2 6 10 14 18 22 nj
x
Y
75 a 5 0 0 0 0 a+5
125 0 7 1 0 2 0 10
175 2 0 9 8 15 4 38
225 0 1 0 3 b 1 b+5
ni a+2 13 10 11 b+17 5 N=
a+b+58
789 ;<7=
1) Déterminons a et b pour que x6 = et y: = .
78 78
∑?@ ni xi ∑B@ nA yj
On sait que x: = et y: =
N N
DEaFD)FE9GHI)FEH=GH=)FEH<GHH)FH;EbFHJ)FEDDG7)
Alors x: = et
a+bF7;
J7EaF7)FEH=GHD7)FEI;GHJ7)FDD7EbF7)
y: =
a+bF7;
789 ;<7=
Or x6 = et y: =
78 78
DEaFD)FE9GHI)FEH=GH=)FEH<GHH)FH;EbFHJ)FEDDG7) 789
D’où = et
a+bF7; 78
J7EaF7)FEH=GHD7)FEI;GHJ7)FDD7EbF7) ;<7=
= .
a+bF7; 78
1 | 13 E1
D’où a =40 et b=20.
2) On suppose que a =40 et b=20 dans la suite. Et en associant à chaque
valeur xi la moyenne mi de la série conditionnelle Ey/x=xi) ; on a obtenu le
tableau suivant :
x 2 6 10 14 18 22
m 80 113 170 189 199 185
Exercice 2 :
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé E`; a
bc, dc) avec
ea
bce = edce = 2cm.
1)
2 | 13 E1
a) Résolvons dans C l’équation g I S 1 3 0.
On sait que g I S 1 3 Eg S 1)Eg D 0 g 0 1)
alors g I S 1 3 0 si et seulement si Eg S 1)Eg D 0 g 0 1) 3 0
D’où l’équation admet trois solutions données sous formes algébriques
hHhi √I hHFi √I
gH 3 1, gD 3 et gI 3 , d’où l’ensemble des solutions k est :
D D
S1 S m √3 S1 0 m √3
k 3 l1, , n
2 2
Donnons les formes trigonométriques de ces solutions :
<q <q Dq Dq
gH 3 cos 0 0 momp 0, gD 3 cos 0 m sin et gI 3 cos 0 m sin
I I I I
g g S1 S m√3 g S1 0 m √3
3 1 ou 3 ou 3
2 2 2 2 2
D’où g 32 ou g 3 S1 S m√3 ou g 3 S1 0 m√3. Ainsi l’ensemble des solutions
de l’équation g I 3 8 est
kH 3 u2 ; S1 S m √3 ; S1 0 m √3v.
2)
a) Plaçons les points dans le repère les points A, B et C d’affixes
respectives : gx 3 S1 0 m√3, gy 3 2 z{ gy 3 S1 S m √3
|
√3
dc
2
3 ~
}
S1 O a
bc 1 2
3 | 13 E1
S√3
|}
s hs
b) Calculons le modulons et un argument de .
s hs
s hs q
= 1 et arg E )3S .
s hs Hhi √I s hs
= , d’où
s hs D s hs s hs I
s hs s hs q
c) 3 1 et arg E )3S impliquent que AB3CB et
s hs s hs I
bbbbbc , ~
~ bbbbbc=S q, d’où le triangle ABC est équilatéral.
I
2)
a) Soit f la transformation qui associe à tout point MEg) le point
M’Eg’) tel que g } = z i g.
Déterminons l’ensemble des points invariants par f.
Soit Ω Eg= ) tel que fEΩ)= Ω, alors g= = z i g= ce qui implique que g= = 0.
D’où f admet comme point invariant O.
Ainsi puisque g } 3 z i g alors g } S g= 3 z i Eg S g= ) ce qui implique que
s hs i
pour tout point g différent de g= on a 3 z .
shs
s hs s hs
D’où 3 1 et arg E ) 3 .
shs shs
` } 3 `
Ceci est équivalent à :lE`, DqM
` } ) =
I
Exercice 3 :
4 | 13 E1
On dispose d’un tiroir qui contient 5 paires de chaussures noires, 3 paires
de chaussures vertes et 2 paires de chaussures rouges, soit au total vingt
chaussures. Toutes les paires sont de modèles différents.
1) On tire 2 chaussures au hasard.
D
Soit Ω l’univers alors card EΩ)=D= =190.
a) Soit l’événement A : « tirer deux chaussures de la même
couleur », alors l’événement A est « tirer deux chaussures noires ou deux
chaussures vertes ou deux chaussures rouges »
F F
@ 99
D’où p EA)= ?
B
= U 0,35.
H8=
5 | 13 E1
b) EX=2) c’est obtenir dans cet ordre noire, noire, rouge, rouge.
DGHGDGH H
Alors p EX=2)= = .
D< 9
EX=3) c’est obtenir dans cet ordre noire, rouge, noire, rouge ou rouge,
noire, noire, rouge
DEDGDGHGH) H
Alors p EX=3) = = .
D< I
EX=4) c’est obtenir dans cet ordre noire, rouge, rouge, noire ou rouge,
noire, rouge, noire ou rouge, rouge, noire, noire
DEDGDGHGH)FEDGHGDGH) H
Alors p EX=4)= = .
D< D
6 | 13 E1
x -∞ S2¢p2 0 +∞
z S
H
- 0 + +
<
z S1 - +
4z D S 5z + 1 + - +
0
0 0
2¢p√ 2
lim¯ ªE) 3 S ∞ z{ lim ªE) 3 lim √E S2+ )3S∞
®= ®F° ®F° √ √
b) Etudions les variations de ª
D’où ª } E) 3 0 om 3 1,
ª } E) « 0 om ¥¦0 ; 1¨ et
ª } E) © 0 om ¥¦1 ; +∞¨
Dressons le tableau de variations de ª
x 0 1 +∞
ª } E) + -
0
ª
0
-∞ -∞
2z S 1 ¶ 0 c’est-à-dire ¶ S¢p2.
¼µ ¼µ
E3)
³E ) F µ
lim ®h° 3 lim ¼ ¹@
3 lim 1 0 ¼µ ¹@
31
®h° ®h°
8 | 13 E1
Calculons lim ®h° ±E4 S
´µ ´µ
lim ®h° ±E4 S 3 lim 0 S 3 lim 30 E44
®h° D´ µ hH ®h° D´ µ hH
³E 4 Hh F√ ·¸ H D·¸√
lim ®F° 3 lim 3 lim S10 3 S1 E54
®F° ®F° √
Et ±E4 S © 0 si ¥¦ S ∞ ; S¢p2¨.
24
a4 Etudions la continuité de ± en 0.
´µ
On a d’une part ±E04 3 1, d’ autre part lim ®=¹ ±E4 3 lim¹ 0 31
®= D´ µ hH
et lim ®=¯
±E4 3 lim¯1 S 0 2√¢p√ 3 1
®=
9 | 13 E1
z
±E4 S ±E04 0 S1
lim¹ 3 lim¹ 2z S 1
®= S0 ®=
E2z S 14 0 z S E2z S 14
3 lim¹
®= E2z S 14
E2z S 14 S z 0 1
3 lim¹
®= E2z S 14
z S1
z S1
3 lim¹ 1 S 3 lim¹ 1 S 30
®= E2z S 14 ®= 2z S 1
-De même
34 Calculons la dérivée de
Â4z S 5z 0 1
D
Signe de la dérivée :
Tableau de variations de ± :
10 | 13 E1
S∞ S2¢p2 S¢p2 0 +∞
± } E) + 1
S S S
+∞
0
S S 2¢p2
0 -∞
± 1
S∞ S∞ S∞
11 | 13 E1
| 3 S¢p2 |
Äc
S2¢p2 S1
} O Ãc 1 1
2
S1
DÅ : | 3
1
S S 2¢p2
2
|}
12 | 13 E1
5) Calculons l’aire A, en cm2, du domaine du plan délimité par la
droite d’équation | 3 , la courbe et les droites d’équations
3 S¢p8 et 3 S ln 4.
h·¸<
Ç G 4ÈÉD
z
2z S 1
A3Æ S S
h·¸;
1 h·¸<
A 3 ÊS ¢p|2z S 1|Ì G 4ÈÉD
2 h·¸;
A 3 2ln cm
3 D
2
FIN.
13 | 13 E1
Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Office du Baccalauréat
Premier groupe. Corrigé de l'épreuve n° 13 G 26 A 01. Année 2013
Exercice 1 :
cov(X, Y )
1. (a) r = , r = −0, 973. Il y a une forte corrélation.
σX σY
(b) La droite de régression de Y en X est :
cov(X, Y )
y = ax + b avec a = et b = Y − aX
V (X)
y = −0, 874x + 4, 12
(c) Si x = 6 alors y = −1, 124.
Cette équation ne permet pas d’estimer le degré de salinité car au
6ième mois de pluie le degré de salinité ne peut être négatif.
2. Soit Z = ln(Y − 1)
xi 0 1 2 3 4
(a)
zi 1,182 0,875 0,010 -1,83 -4,61
cov(X, Z)
(b) r = , r = −0, 944.
σX σZ
(c) – La droite de régression de Z en X est :
cov(X, Z)
z = ax + b avec a = et b = Z − aX
V (X)
z = −1, 428x + 1, 982
– On a z = ln(y − 1) et z = −1, 428x + 1, 982 d’où
ln(y − 1) = −1, 428x + 1, 982
y − 1 = e−1,428x+1,982
Ainsi y = e−1,428x+1,982 + 1.
(d) Si x = 6 alors y = 1, 001. Le degré de salinité estimé au 6ième
est positif, il est très proche de celui du quatrième mois et lui est
inférieur. Donc l’équation y = e−1,428x+1,982 + 1 nous permet de
faire cette estimation.
1
Exercice 2 :
→
− → −
√ muni d’un repère orthonormal direct (O, e1 , e2 ).
Le plan est √
π 2 π 2
S = S(O, , ) est la similitude de centre O, d’angle et de rapport .
2 2 2 2
√ π
0 2 i
1. z − zO = e 2 (z − zO ) or zO = 0 donc
√ 2
0 2
z =i z.
2 √ √ √ √
2 2 2 2
2. (a) z1 = i z0 = i (1 + i) = i −
√2 2 2 2
2 1 1
z2 = i z1 = − − i
√2 2√ 2 √
2 2 2
z3 = i z2 = −i +
√2 4 4
2
(b) zn = i zn−1 , n ≥ 1.
2
(c) On voit que, d’après (b), (zn )n∈N est une √suite géomètrique de
2
premier terme z0 = 1 + i et de raison q = i ,
√ 2
2 n
d’où zn = (i ) z0
2 √
2 n
Ce qui donne zn = (i ) (1 + i), n ≥ 0.
√2
√ 2 n
(d) an = |zn |, an = 2( )
√ 2
√ 2 n+1
an+1 = 2( )
√2 √
√ 2 n 2
an+1 = 2( )
2√ 2
2
ainsi an+1 = an , n ≥ 0.
2 √
D’où (an )n∈N est √ une suite géomètrique de premier terme a0 = 2
2
et de raison q = .
2 √
2
(e) (an ) converge vers zéro car sa raison q = est dans ]0; 1[.
2
2
Problème :
PARTIE A.
ex − x − 1 ex − 1 x ex − 1 x
1. Soit lim = lim [ − ] or lim = 1 et lim = 1
x→0 x x→0 x x x→0 x x→0 x
ex − x − 1
donc lim =1−1=0
x→0 x x
e −x−1
En conclusion lim = 0.
x→0 x
2. k :]0; +∞[−→ R
x 7→ x(1 − ln x)
PARTIE B.
ex − x − 1, si x ≤ 0
Soitf (x) = (1)
x ln x, si x > 0
3
1. si x ≤ 0 alors ex − x − 1 existe et si x > 0 alors x ln x existe d’où
f (x) existe ssi x ∈] − ∞; 0]∪]0; +∞[
Df =] − ∞; +∞[.
lim f (x) = lim ex − x − 1 = +∞
x→−∞ x→−∞
lim− f (x) = f (0) = 0,
x→0
lim f (x) = lim x ln x or lim+ x ln x = 0, d’où lim+ f (x) = 0
x→0+ +0 x→0 x→0
lim f (x) = lim x ln x = +∞
x→+∞ x→+∞
4
5. Dressons son tableau de variations.
1
9. Soit h la restriction de f à [ ; +∞[.
e
5
(a) Dressons le tableau de variations de h.
Tableaudevariation1E3.jpg
1
h est continue et strictement croissante sur [ ; +∞[, donc elle est
e
1 1
bijective. Elle réalise une bijection de [ ; +∞[ vers J = [− ; +∞[
e e
d’après le tableau de variations de f .
(b) Pour la courbe (Ch−1 ) de h−1 , bijection réciproque de h, voir figure.
10. (a) Ce domaine est l’ensemble des points M (x, y) tels que : 1e ≤ x ≤ e
et h(x)R e≤ y ≤ x. On a donc
Re : Re
A1 = 1 (x − h(x))dx = 1 (x − x ln x)dx = 1 k(x)dx
e e e
d’après la PARTIE A.
A1 = [K(x)]e1 = (K(e) − K( 1e )) × 4cm2
e
5
A1 = (e − 2 )cm2
2
e
(b) Ce domaine est le symétrique, par rapport à la première bissec-
trice, du domaine d’aire A1 de la question 10)a) d’où A2 = A1 =
5
(e2 − 2 )cm2 .
e
6
Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Office du Baccalauréat
Premier groupe. Corrigé de l’épreuve n˚ 14 G 26 A 01. Année 2014
Exercice I :
A) 1. Soit z un nombre complexe non nul donné.
– L’écriture algébrique de z est de la forme : z = a + ib, avec a sa
partie réelle et b sa partie imaginaire,
– L’écriture exponentielle de z est de la forme : z = reiθ , avec r
son module et θ un de ses arguments,
– L’écriture trigonométrique de z est de la forme : z = r(cos θ +
i sin θ), avec r son module et θ un de ses arguments,
2. Soient K(z0 ), M (z) et M 0 (z 0 ) et soit r la rotation de centre K(z0 )
qui transforme M (z) en M 0 (z 0 ) on a :
(
KM 0 = KM
−−→ −−−→ (1)
(KM , KM 0 ) = θ [2π]
|z 0 − z0 | = |z − z0 |
0 −z (2)
arg zz−z 0
0
≡ θ [2π]
D’où
z 0 = eiθ z + z0 (1 − eiθ )
√
B) Soit z0 = 1 − i 3
1. Ecriture trigonométrique
√ de z0 .
On a |z0 | = 1 + 3 = 2, √
1 3
soit θ un argument de z0 alors cos θ = 2
et sin θ = − 2
ce qui
donne θ = − π3 [2π] d’où
π π
z0 = 2(cos − i sin )
3 3
1
2. Calculons z04 .
√
π π 4 4π 4π 1 3
z04 = [2(cos − i sin )] = 16(cos − i sin ) = 16(− + i )
3 3 3 3 2 2
D’où √
z04 = −8 + i8 3
3. Résolvons l’équation
z4 = 1
S = {−1; 1; i; −i}
.
√
4. Déduisons-en√les solutions de l’équation (E) :z 4 = −8 + i8 3.
z 4 = −8 + i8 3 est équivalent à
z4
√ =1
−8 + i8 3
ce qui est équivalent, d’après B)2), à
z
( √ )4 = 1
1−i 3
2
– Sous forme trigonométrique :
π π 2π 2π π π
z0 = 2(cos −i sin ), z1 = 2(cos +i sin ), z2 = 2(cos +i sin )
3 3 3 3 6 6
et
7π 7π
z3 = 2(cos + i sin )
6 6
5.
6. Soit r la rotation de centre O d’angle π2 .
D’après A)2) si M 0 (z 0 ) est l’image de M (z) par r alors
π
z 0 = zei 2
3
d’où r(B) = D.
8. r(A) = C implique |zA | = |zC |,
r(C) = B implique |zC | = |zB |,
r(B) = D implique |zB | = |zD |
D’où
|zA | = |zC | = |zB | = |zD | = 2
Ce qui est équivalent à
OA = OB = OC = OD = 2.
Exercice II :
Une boîte contient 8 cubes indiscernables au toucher : R1 , R2 , R2 , R2 , V1 , V1 , V2 , J2 .
R représente la couleur rouge, V la couleur verte, J la couleur jaune, 1 et 2
les numéros des couleurs.
A) Soit (Ω, P(Ω), p) un espace probabilisé. Soient A et B deux événements
de cet espace probabilisé.
A et B sont indépendants si et seulement si p(A ∩ B) = p(A) × p(B)
B) On choisit successivement et sans remise 2 cubes de la boîte.
1. Soient les événements A : "Obtenir des cubes de couleurs diffé-
rentes" et
B : "Obtenir au plus un cube portant le numéro 2"
A14 ×A14 +A13 ×A15 +A11 ×A17 19
a) p(A) = A28
= 28
A25 5 9
b) p(B) = A28
= 14
d’où p(B) = 14
4
(R1 , J2 ), (J2 , R1 ),
(V1 , J2 ), (J2 , V1 ), (V1 , J2 ), (J2 , V1 ),
(R1 , V2 ), (V2 , R1 ),
Donc p(A ∩ B) = 73
C 1 ×A2 +C 1 ×C 1 ×A2 +A2 +C 1 ×A2 +A22 3
Ou encore p(A ∩ B) = 2 2 3 2 A22 2 2 2 = 7
8
9 19
Or p(A) × p(B) = 14 × 28 qui est différent de 37 .
d’où A et B ne sont pas indépendants.
2. Les valeurs prises par X :
X = {0, 1, 2}
a) La loi de probabilité de X :
X = ai 0 1 2
3 4 3
p(X = ai ) 14 7 14
b) pn = p(Dn ) = 1 − ( 57 )n
c) (pn )n est strictement croissante et lim pn = 1
+∞
Problème :
1. a) g(x) existe si x 6= 1 avec x > 0
Dg =]0; 1[∪]1; +∞[
5
b) lim+ g(x) = 0 ; lim g(x) = −∞
x→0 +∞
x x − (x − 1) ln(1 − x)
lim− g(x) = lim− −ln |x−1| = lim− =
x→1 x→1 x − 1 x→1 x−1
−∞
x − (x − 1) ln(x − 1)
lim+ g(x) = lim− = +∞
x→1 x→1 x−1
x
2. x 7→ et x 7→ ln |x − 1| sont dérivables pour tout x 6= 1 d’où g est
x−1
dérivable sur Dg et
0 −1 1 x
g (x) = − = −
(x − 1)2 x − 1 (x − 1)2
0
Sur Dg , g (x) < 0.
Tableau de variations de g :
3. Sur ]1; +∞[, g est dérivable et strictement décroissante donc elle réalise
une bijection de ]1; +∞[ vers ] − ∞; +∞[.
Or 0 ∈ R il existe donc α ∈]1; +∞[ tel que g(α) = 0.
Montrons que 4 < α < 5.
g(4) ' 0, 23 et g(5) ' −0, 14
g(4) × g(5) < 0 donc 4 < α < 5.
4. Sur ]1; α[ g(x) > 0 et sur ]α; +∞[ g(x) < 0
6
PARTIE B.
Soit
ln |x − 1| , si x > 0
f (x) = x x (3)
−6e
, si x ≤ 0
e + 3ex + 2
2x
ln |x − 1|
1. a) x 7→ est définie si x 6= 0 et x 6= 1,
x
d’où elle est définie sur ]0; 1[∪]1; +∞[.
−6ex
x 7→ 2x est définie pour tout x ∈ R,
e + 3ex + 2
d’où elle est définie sur ] − ∞; 0].
Donc Df =] − ∞; 0]∪]0; 1[∪]1; +∞[= R \ {1}
−6ex ln |x − 1|
lim f (x) = lim 2x x
= 0 ; lim f (x) = lim =
x→−∞ x→−∞ e + 3e + 2 x→+∞ x→+∞ x
ln(1 − x) ln(x − 1)
0 ; lim− f (x) = lim− = −∞ ; lim+ f (x) = lim+ =
x→1 x→1 x x→1 x→1 x
−∞
b) La droite d’équation x = 1 est une asymptote verticale à la courbe
(Cf ) de f et la droite d’équation y = 0 est une asymptote hori-
zontale à la courbe (Cf ) de f aux voisinages de −∞ et +∞.
−6ex ln(1 − x)
2. a) lim− f (x) = lim− 2x = −1; lim f (x) = lim =
x→0 x→0 e + 3ex + 2 x→0+ x→0+ x
−1
−6e0
on a aussi f (0) = 0 = −1.
e + 3e0 + 2
lim+ f (x) = lim− f (x) = f (0)
x→0 x→0
Donc f est continue en 0.
ln(1 − x) + x 1
b) On admet que lim+ = − .
x→0 x2 2 x
−6e
f (x) − f (0) 2x x
+1
Et on a lim− = lim− e + 3e + 2
x→0 x x→0 x
e2x − 3ex + 2
e2x − 3ex + 2
= lim− = lim− 2x x x
x→0 x(e2x + 3ex + 2) x→0 e + 3e + 2
7
e2x − 3ex + 2 f (x) − f (0)
Or lim− = 2e2×0 −3e0 = −1 d’où lim− =
x→0 x x→0 x
1
− .
6
0 1 0 1 0 0
fd (0) = − et fg (0) = − , fd (0) 6= fg (0) d’où (Cf ) admet deux
2 6
demi-tangentes au point d’abscisse 0.
ln(α − 1) α
3. a) f (α) = or g(α) = 0 nous donne = ln(α − 1)
α α−1
α 1 1
d’où f (α) = × = .
α−1 α α−1
1 x
x − ln |x − 1| − ln |x − 1|
b) Sur ]0; 1[∪]1; +∞[, f (x) = x − 1 x−1
0
= =
x2 x2
g(x)
x2
0 −6ex (3e2x + 6ex + 2)
Sur ] − ∞; 0[, f (x) =
(e2x + 3ex + 2)2
Sur ]0; 1[∪]1; +∞[, a le même signe que g(x),
0
Sur ] − ∞; 0[, f (x) < 0.
Dressons le tableau de variations de la fonction f.
→
− → −
4. Traçons la courbe (Cf ) de f dans un repère orthonormé (0, i , j )
d’unité graphique 2cm.
8
−6x a b
5. a) = + nous donne a = −12 et b = 6, d’où
x2
+ 3x + 2 x+2 x+1
−6x −12 6
= + .
x2 + 3x + 2 x+2 x+1
−6ex −12 6
b) D’après a) 2x x
= x + x
e + 3e + 2 e +2 e +1
−12 6
= x +
e (1 + 2e−x ) ex (1 + e−x )
−6ex −12e−x 6e−x
D’où 2x = +
e + 3ex + 2 1 + 2e−x 1 + e−x
9
R0 R0 −6ex
A = − ln 2 −f (x)dx × u.a = − ln 2 − 2x dx × u.a
e + 3ex + 2
R0 12e−x 6e−x
= − ln 2 − = [−6 ln(1+2e−x )+6 ln(1+e−x )]0− ln 2 ×
1 + 2e−x 1 + e−x
4cm2
d’où A = 24 ln 109
cm2
10
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/6 16 G 26 A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 825.24.58 – Tél. : 824.95.92 – 824.65.81 Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
CORRIGÉ
EXERCICE 1
D’où
1. b. – –
D’où o –
Après calculs o – o
L’ensemble des sol tions est : –
b
2. a. i
b a
arg
c a
AC, AB 2
2
2
AB AC
ABC est rectangle et isocèle en A et direct.
2. b. Arg Z .
On obtient ’ i i.
3. b. Soit centre du cercle circonscrit à ABC.
est le milieu de [BC].
On a ce qui donne
Soit ’ ’ i i D’où
’ – i
Donc ( ’) est le cercle de centre ’ et de même rayon que ( ).
…/…
MATHEMATIQUES 2/6 16 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
Figure :
EXERCICE 2
1. .
.
4/5 R
R
4/5 1/5 J
4/5 R
3/5 A
J
1/5
1/5 J
3/4 R
R
2/5 4/5
B
1/4 J
1/5 1 R
J
0
J
D D
…/…
MATHEMATIQUES 3/6 16 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
2. a.
Les différentes valeurs prises par X sont 0 ; 1000 et 2000.
a 0 1000 2000
P(X= a)
b. Fonction de répartition
- si x < 0, F(x) = 0.
- si 0 x <1000, F(x) = .
- si 1000 x < 2000,on a F(x) = + .
3. I
PROBLEME
PARTIE A
1. a. g(x) existe si et seulement si:
x 1 0
ce que donne x 1.
x 1 0
Dg =]-1, + [.
- 2x 1ln x 1 x
lim ,
x 1 x 1
- - -
1. b. ’ x) = .
x -1 +
‘ + -
Tableau de Variation
x -1 +
‘ + 0 -
g
2ln2-1
- - …/…
MATHEMATIQUES 4/6 16 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
2. a. g(0) = 0.
La restriction de g à est strictement croissante et continue et prend ses valeurs dans
]-, 2ln 2- q i ontient don l’éq tion admet sur une solution unique .
Idem sur l’éq tion admet un solution unique 0 .
et donc .
2. b. 0 étant l’ t e zé o de :
x -1 0 +
g(x) - 0 + 0 -
PARTIE B
1. a. Domaine de définition de .
existe si et seulement si :
-
x 1 0
ln x 1 0,
- ou
- ou
x 1
d’où ou x , 1 ou x 0
x 0 .
lim
f ( x)
x x 1 .
x x x 1 lnx 1
Donc admet au voisinage de ne b n he boliq e de di e tion elle de l’ e des o données
2. a.
lim f(x) 0 par quotient et lim f(x) f(1) 0.
x 1 x 1
D’où lim f(x) lim f(x) f(1) 0.
x 1 x 1
Donc est continue en -1.
…/…
MATHEMATIQUES 5/6 16 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
On a
x
lim f(x) lim x 0 .
x0 x0 lnx 1
D’où lim f(x) f(0).
x0
2. b. Dérivabilité de f en -1.
lim
f(x) f(1)
lim
x 1 e x1 1.
x 1- x 1 x 1 x 1
dérivable en -1 à gauche et ’
…………… ………… ………… ……… ………… ………… ………… ……… ………… …
f(x) f(1) x2
lim lim .
x 1 x 1 x 1 x 1 ln x 1
Donc non dérivable en -1 car non dérivable en -1 à droite.
Interprétation oint d’ bs isse -1.
oint d’ bs isse admet une demi-tangente verticale et une demi- tangente de pente 1 à gauche.
Dérivabilité de f en 0.
f(x) f(0) x
lim lim 1.
x 0 x 0 x 0 lnx 1
Donc est dérivable en 0 et ’ .
Interprétation oint d’ bs isse 0.
admet à l’o i ine ne t n ente de oe i ient di e te .
3. a. Pour tout on
ln ln
ln ln ln
ln
Pour ‘ e .
3. b. - -1 0 +
‘ + 1 - - 0 +
0 +
-
4. a est continue et strictement croissante sur , elle réalise donc une bijection de vers
4. b. a le même sens de variation que , elle est strictement croissante sur .
…/… 6
MATHEMATIQUES 6/6 16 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
4. c. Figure :
PARTIE C
1. a. Posons ’ et ’
Avec et ln
Sur on m ln -
1. b. On a m ’.
Pour tout on ’ m e m ’
ln
D où on -
ln
On a sur
d’ ès m m
Soit une primitive de la fonction x
2 1
1
f(x)
2
1
dx G(x) H(x) ln(
x
)
x 1 1
2
-
ln(x 1)
x
c ln(
x
x 1
)
2
1
3 ln3
2
3 ln 2 .
2 3
2 1
dx 3 ln 2 ln 3 3 ln .
f(x) 3
1
MATHEMATIQUES 1/6 01 G 26 A 18
Séries : S2-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
CORRIGE
EXERCICE 1
1) a) ; lim F ( x) lim 0 0.
x x
; lim F ( x) lim 1 1.
x x
si – ; 1) = 1) =
si ; 1)
+ = = =
si 1) + =
=
si 1 =
+ .
si 1
.
-1 0 1 2 3
c) + = = .
= + + = = .
d)
+ (0 + (1 + +( = + + +
e) √ ; –
2
=
= (1 + + +( + + + .
= .
√ √
√
2) a)
; ; ; ; .
MATHEMATIQUES 2/6 01 G 26 A 18
Séries : S2-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
-1 0 1 2 3
EXERCICE 2
√ √ √ √ √ √
1) ( ) ( ) ( )( ) ( )
√ √
– =0 = =( )
√ √ √ √
= ou =
√ √ √ √
{ }
2) a) est une solution de l’équation
- - =0 )= 0
1
=0 2
2 ; .
donc
b) Comme – est une racine de , donc il existe un polynôme tel que
– .
Les solutions de l’équation sont : et les racines de .
√ √ √ √
– ou
√ √ √ √
{ }
√ √ √
3) a)
√ √ √
.
b)
MATHEMATIQUES 3/6 N° 1 G 26 A 18
Séries : S2-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
√ √
4) a) ̅
√ √ √ √ √ √
b)
√ √ √ √ √ √
√ √
√ √ (√ √ )
√ √ √ √ (√ √ ) (√ √ )
[(√ ) √ ] (√ ) (√ ) √
=
(√ ) (√ ) √
√ √ √ ( √ )
=
√ √
√ √ √ √ √
= ( ) ( )
√
| |
| | | | | |
est isocèle de sommet principal .
5) a) Soit le plan
√ √
√ √
√
.
√ √
√ √
2 1 i a 2 i 2b 1
2 1 i a 2 i 2 b 2
1 √ √
–
D’où ( – )
MATHEMATIQUES 4/6 01 G 26 A 18
Séries : S2-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
| | | | √ √ √
[ ] [ ]
où
2) a)
est solution de
4a 4 a 1 a 1 a 1
4a 4b 0 a b 0 1 b 0 b 1
1
b .
c)
,
,
,
,
Les solutions de sont les fonctions définies sur et de la forme ,
où
d)
( (0) + µ) e-2(0) – 0 + 1 = 2 µ + 1 = 2
f(0) = 2 µ=1
–2 –1
=-2 - 2µ - 1 = - 2 - 2 (1) – 1 = - 2 -3=-2 = 1.
= 1 et µ = 1 ; d’où .
PARTIE B
1) a) Soit x [0, +[.
f’(x) = e-2x – 2x e-2x – 2 e-2x – 1 = - e-2x – 2x e-2x – 1
f’’(x)= 2 e-2x – 2 [e-2x – 2x e-2x] = 2 e-2x – 2 e-2x + 4x e-2x = 4x e-2x.
MATHEMATIQUES 5/6 N° 1 G 26 A 18
Séries : S2-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
x 0 +
f’’(x) 0 +
-1
f’
-2
c) x [0, +[, f’(x) [-2, -1[ f’(x) < 0
x 1 x
2) lim lim lim 1 1 ; lim f ( x) ln 1 0
x x x x x x
x 1 x 1
lim 0 lim ln lim f ( x)
x1 x x1 x x1
x < -1,
f’(x) -
0
f
-
e2 x 1
lim x ; lim e 2 x 0 ; lim 0 ; lim 0
x x x x x x
e 2 x 1
lim e 2 x 1 1 ; lim f ( x)
x x x x
MATHEMATIQUES 6/6 N° 1 G 26 A 18
Séries : S2-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
x - -1 0 +
- -2 -
0 2
- -
4) ] [ ] [ ] [ .
est continue et strictement décroissante sur [ [, donc est une bijection de [ [ sur
[ [ ] ] Or ] ], donc il existe un unique [ [ tel que .
En conséquence l’équation admet une unique solution .
+ – + – = – .
+ 0,27 ;
ln