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DPA de Benslimane 1243203593

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ROYAUME DU MAROC

*****
MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE LA PECHE MARITIME,
DU DEVELOPPEMENT RURAL ET DES EAUX ET FORETS
*****
DIRECTION REGIONALE DE L'AGRICULTURE CASABLANCA- SETTAT

DONNEES MONOGRAPHIQUES DE LA
PROVINCE DE BENSLIMANE

CHAPITRE I : DONNEES MONOGRAPHIQUES DE BENSLIMANE


1
INTRODUCTION

La zone d’action de la Direction Provinciale de l’Agriculture de Benslimane s’étend sur une


superficie totale d’environ 250.550 Ha.

Selon le Recensement Général de l’Agriculture de 1996, la SAU totale de la province est de


133.920 ha répartie sur 14.033 exploitations agricoles.

L’agriculture pluviale est la plus dominante et est pratiquée sur une superficie de 129.166 ha, soit
96% de la SAU totale. La céréaliculture occupe une place importante dans l’assolement pratiqué
avec une superficie de l'ordre de 81.850 ha soit 61% de la SAU.

Les ressources en eau sont très limitées aux apports de crues hivernales qui sont véhiculés par les
Oueds Cherrat et Nfifikh dont les écoulements moyens annuelles sont respectivement de 19.50 et
18.70 millions de mètres cubes.

A - LOCALISATION, DEMOGRAPHIE ET DECOUPAGE ADMINISTRATIF :

1- Localisation:

La province de Benslimane relève de la région de Casablanca-Settat. Elle est limitée au Nord par la
Wilaya de Rabat-Salé, au Sud par les provinces de Settat et Mohammedia, à l’Est par la province de
Khemisset et à l’Ouest par l’Océan atlantique.

2- Découpage administratif

La province de Benslimane a été créée par Décret Royal n° 2.77.605 du 19 juillet 1977.
Administrativement, elle est découpée en 3 municipalités et 12 Communes rurales relevant de 7
caïdats et 2 cercles. Les entités administratives sont présentées dans le tableau ci-après:

Cercle Caïdat Commune rurale Nombre de douars


Benslimane Ziaida Ziaida 22
(C. Urbaine) AïnTizgha 15

Fedalate Fedalate 10
Mouline L’oued 13
Ouled Yahya 13
Mdakra Mellila 15
Ouled Ali 10
Rdadna 14
Ahlaf 26
Bouznika Charat Charat 9
Sidi Bettache Sidi Bettache 8
BirEnnasr 8
El Mansouria El Mansouria 3

3- Démographie :

Selon le recensement général de la population et de l’habitat de 2014, la population totale de la


province s’élève à 233 123 habitants, dont 118 931 ruraux (51 %). Cette population est répartie sur
49 108 ménages dont 46% existent en milieu rural. Le tableau ci-après illustre l’évolution de la
population et des ménages dans la province de Benslimane entre 2004 et 2014.
2
Année Population Ménages
Urbain Rural Total Urbain Rural Total
2004 73.506 126.101 199.612 14.735 22.175 36.910
2014 114.192 118.931 233.123 26.422 22.686 49.108

B- MILIEU PHYSIQUE :

1 – Géomorphologie:

Du point de vue géomorphologie, la Province de Benslimane peut être découpée en trois grands
secteurs principaux. A l’intérieur de chaque secteur existe un certain nombre de sous-ensembles
plus ou moins homogènes.

a- Secteur des bas plateaux des zaers

Ce sont des plateaux villafranchiens qui forment plusieurs sous-ensembles.

Autour de Benslimane, entre Oued Cherrat et N’fifikh, les surfaces villafranchiennes sont assez
bien conservées et le plateau présente une surface monotone parsemée de dayas. L’altitude
moyenne sur cette plateforme est de 300 mètres. Les petits cours d’eau qui ravinent ces surfaces
arrivent à dégager sur leur passage la mince pellicule de matériaux villafranchiens pour faire
apparaître les schistes sous-jacents au Sud et à l’Est de Bouznika.

Autour de Sidi Bettache, plus à l’Est et au Sud-Est, l’altitude varie entre 400 et 600 mètres. Dans
ces régions, les réseaux hydrographiques, plus denses ont déchiqueté ces plateaux en lanière
allongée suivant le sens général de la pente.

b- Secteur de la bordure Nord-Est de la plaine de la basse Chaouia :

Ce secteur est séparé des plateaux des zaers par l’Oued N’fifikh vers le Nord-Ouest, il arrive
jusqu’au début du premier cordon dunaire de l’arrière pays de Mohammedia. Cette zone est
constituée de deux sous-ensembles :

- La bordure Nord orientale qui est profondément entaillée par l’Oued El Mellah et qui creuse dans
cette plaine le substratum triasique surmonté de couches crétacées.
- Vers l’Ouest, les couches superficielles limoneuses tirsifiées deviennent de plus en plus épaisses et
se présentent sur une topographie subhorizontale.
Autour d’El Gara, à l’extrême Sud-Est, existe un rebord d’érosion lié à la plate-forme de M’Dakra
traversée par Oued Mellah . Le paysage est ondulé par des collines dont le sol est jonché de
gravières quartziques.

c- Le secteur des cordons dunaires

Ce secteur constitue une bande côtière d’une vingtaine de kilomètres. Entre Oued N’fifikh et Oued
Cherrat, ces cordons existent sous forme d’îlots de monticules très épais sur le socle paléozoïque. A
l’arrière pays de Mohammedia, on distingue plusieurs alignements de cordons dunaires qui se
rattachent vers l’intérieur aux dalles calcaires.

3
Au terme de cette identification des secteurs géomorphologiques, il faut préciser que toutes les
surfaces villafranchiennes conservées sont parsemées de dayas constituant des cuvettes de
stagnation des eaux pluviales.

2- Hydrologie :

La Province est parcourue par des Oueds qui s’écoulent selon la pente générale en direction Sud-Est
et Nord-Ouest. Les bassins versants de ces Oueds sont constitués essentiellement de terrains
imperméables. De ce fait, aucun acquifière important n’influe sur leurs écoulements qui restent par
conséquent liés exclusivement aux précipitations. Les débits d’étiage sont presque nuls et les
pointes de crues hivernales sont importantes.

Les principaux cours d’eau de la Province sont, Oued Cherrat et Oued N’fifikh.

Sous Bassin Bassin versant Superficie ( Km) Période 1939/40


2002/2003(Mm3)

Oueds cotiers Cherrat 620,8 19,50


Atlantique Nfifik 606,7 18,70

TOTAL -- 1.227,1 38,2

Source : Agence du bassin

a- Oued Cherrat

Son bassin versant draine exclusivement des terrains imperméables et couvre une superficie de
620,8 km². Ses écoulements diminuent à partir de Mai et disparaissent vers Août. Le débit
maximum de crue enregistré jusqu’à nos jours est de 86,50 m3/s (Février, 1968). Les apports
moyens interannuels sont estimés à 19.50 Mm3.

b- Oued N’fifikh :

Son bassin versant est également imperméable dans sa majorité, sa superficie est de 606,7km² et ses
écoulements sont lié aux pluies saisonnières puisqu’ils s’annulent au début du mois de Juillet. Les
apports moyens interannuels sont estimés à 18,70 Mm3.

3- Hydrogéologie :

A l’intérieur de la Province de Benslimane, on peut distinguer 3 grands secteurs hydrogéologiques:

a- Le secteur littoral et bas plateaux :

La région de Bouznika, dont le socle primaire est recouvert d’une mince couche plio-
villafranchienne, contient une nappe sur le toit altéré des schistes à pente douce vers la mer.

A l’Est, les eaux sont généralement douces et deviennent saumâtres vers l’Ouest.

4
En bordure des dayas encaissées dans le socle, la profondeur de la nappe peut se situer entre 1 et 2
mètres environ. Sur les surfaces planes du littoral, la nappe est à 7 mètres de profondeur, mais se
trouve à plus de 30 mètres vers l’intérieur.

b- Le secteur de l’arrière pays de Mohammedia :

Il existe une cuvette hydrogéologique limitée au Sud et au Nord par les dépôts triasiques et infra-
crétactés imperméables. A l’Ouest de Oued N’fifikh, ces dépôts empêchent toute alimentation
latérale. Le Centre est constitué par les schistes primaires fissurés et irréguliers.

Dans la cuvette, l’eau circule dans les formations schisteuses et gréseuses, l’influence de l’eau
marine est faible du fait de l’existence de barrages naturels souterrains. L’alimentation de la nappe
est exclusivement météorique.

c- Le secteur Nord-Ouest de la basse Chaouia :

En somme, les formations gréseuses ou sableuses à ciment calcaire qui constituent de bons
réservoirs aquifères sont généralement absentes dans la province. La formation géologique des sols,
constituée de schistes, grès et quartzites, explique l’absence de nappes souterraines d’une certaine
importance.

4- Données climatiques:

a – Pluviométrie :

Le régime pluviométrique est de type semi-aride caractérisé par un été sec et chaud et un hiver
tempéré et humide. Les précipitations les plus importantes sont enregistrées en Décembre. En effet,
69 % de la pluviométrie moyenne des 20 dernières années se situe entre Novembre et Février.
( Voir Annexe 1 ci-joint )

Les variations interannuelles sont également très marquées et se traduisent par des années
pluvieuses et des années sèches.

La pluviométrie moyenne annuelle des 20 dernières années dans la Province est de l’ordre de 400
mm. On note des variations liées à l’influence océanique, au microclimat forestier et à la
continentalité. Ces variations se traduisent par une augmentation pluviométrique à Benslimane par
rapport au littoral. Autrement dit, la pluviométrie a tendance à diminuer selon le gradient Nord –
Sud.

b- Températures :

Les températures moyennes annuelles dans la Province sont de l’ordre de 23,7°C pour les maxima
et 10,3°C pour les minima. On note des variations sensibles quand on s’éloigne de la côte
atlantique. La zone côtière a une température moyenne annuelle de 17,5°C avec des maxima ne
dépassant pas 32°C. Les bas plateaux de l’intérieur montrent d’assez fortes amplitudes thermiques
mais sans variations brutales. Sur ces plateaux, les températures moyennes annuelles sont de l’ordre
de 18,5°C avec des maxima de 40°C.

c- Vents :

5
Les vents, générateurs de pluie en hiver et de brise marine en été, ont des intensités faibles à
moyenne. Les vents ‘’ Chergui ‘’ qui soufflent surtout en été ne durent pas plus de 5 à 15 jours/an.

5- Relief :

Du point de vue relief, la province peut être subdivisée en 3 trois zones :

- La zone de plaine qui couvre la zone d’action du CT 10-08 de Benslimane. Elle varie de 83% à
Ahlaf à 100% à Ain Tizgha. Les vallées et cuvettes ne constituent que 2 à 10 % de l’ensemble de
cette zone.

- La zone de plateau située dans la partie littorale et du Sud de la zone d’action du CT 10-03 de
Bouznika à laquelle s’ajoute la partie Est des communes rurales de Sidi Bettache et BirEnnasr.

- La zone de montagne située dans la partie Est de la province constitue environ 55% de la
superficie des communes rurales de BirEnnasr et Sidi Bettache.

Les données de relief par commune rurale sont rapportées dans le tableau en annexe 2.

6- Pédologie :

Les types de sol dominants peuvent être répartis en quatre grandes classes à savoir le tirs, le Hamri ,
le Harch et le Rmel. La répartition des types de sol par zone est comme suit :

- La partie sud de la province est dominée par le sol Tirs (plus de 70% de la superficie de cette
zone).

- La partie Nord de la province est dominée par le sol Harch. Ce type de sol représente plus de 47%
de la superficie des communes de Bouznika et Cherrat pour atteindre 77% de la superficie de la
commune rurale de Sidi Bettach située à l’extrême Est de la province.
- Les sols ‘’ Rmel ‘’ n’ont pas une localisation bien définie étant donné qu’on peut les retrouver au
Nord, à l’Ouest comme à l’Est et avec des taux variant de 4 à 33% de la superficie de chaque
commune.

- Un autre type de sol Mekzaz se trouve très localisé dans la commune rurale de Mansouria.

Les caractéristiques pédologues des types du sol par commune rurale figurent dans le tableau en
annexe 2.

6
C- PRODUCTIONS AGRICOLES :

La zone d’action de la DPA de Benslimane peut être divisée, selon la vocation agricole, en quatre
principales zones :
* Zone littorale (maraîchage, vigne, élevage bovin) ;
*Zone centrale (céréales, élevage bovin et ovin) ;
*Zone centre Sud Ouest (céréales, élevage semi intensif et extensif) ;
*Zone Est (cultures fourragères, élevage extensif).

La superficie totale de la province estimée à 250.550 ha (RGA, 1996) est répartie comme suit :

- Superficie agricole utile (SAU) : 133.920 ha.


*Bour : 129.166 ha
*Irrigée : 4.754 ha
- Forêt : 61.000 ha, dont 57.900 ha de forêt domaniale ;
- Parcours et incultes : 55.630 ha.

1- Statut juridique des terres :

Répartition de la SAU par type de statut juridique


Statut juridique Superficie (ha) % de la SAU
Melk 108.559 81
Collectif 1796 1.3
Habous 939 0.7
Domaine de l’état 22626 17
Source : Service des Aménagements, 2009

L’analyse des données relatives au statut juridique de la SAU montre que cette dernière est dominée
par la propriété privée (melk) et le domaine de l’état qui représentent ensemble 98% de la SAU.

2- Productions végétales :

a- Part des principales cultures :

En prenant comme référence, la moyenne des 5 dernières campagnes agricoles, la part des
principales cultures annuelles et pluriannuelles dans l’occupation du sol est la suivante :
Céréales : 81.850 ha
Fourrages : 8.605 ha
Légumineuses : 10.500 ha.
Maraîchage : 3.639 ha.
Arboriculture : 5.125 ha.
Cultures industrielles : 700 ha

La céréaliculture représente la principale activité de l’agriculture pluviale dans la province occupant


ainsi 61% de la SAU. Les légumineuses, les fourrages et les cultures industrielles représentent
respectivement 7,8%, 6,4% et 0,5%. La répartition de ces cultures ainsi que les rendements moyens
des cinq dernières compagnes sont rapportés dans le tableau ci-après:

7
Espèce Superficie (ha) Rendement (Qx/ha) Production (Qx)
Bour Irrigué Bour Irrigué Bour Irrigué
CEREALES 81.850 - 14,6 - 1.197.800 -
Blé dur 21.500 - 14,3 - 309.100 -
Blé tendre 45.100 - 15.6 - 707.300 -
Orge 9.400 - 13 - 122.600 -
Maïs 650 - 16 - 10.400 -
Avoine grain 5.200 - 9,3 - 48.400 -
FOURRAGES 8.350 445 22,1 440 184.800 112.200
Avoine 3.750 - 31,4 - 117.800 -
Orge four. 4.600 - 14,5 - 67.000 -
Luzerne - 20 - 250 - 500
Maïs Four. - 200 - 533 - 106.700
Ray-grass - 10 - 200 - 2.000
Autres - 15 - 200 - 3.000
LEGUMINEUSES 10.500 - 8,9 - 93.900 -
Fève 1.950 - 11 - 21.450 -
Petit pois 2.750 - 12,7 - 35.050 -
Lentille 2.350 - 6,8 - 16.200 -
Pois chiche 3.250 - 6 - 19.800 -
Haricot sec 200 - 7 - 1.400 -
CULTURES
INDUSTRIELLES 700 - 7,8 - 5.500 -
Tournesol 200 - 3,5 - 700 -
Sorgho 250 - 10,8 - 2.700 -
Lupin 250 - 8,4 - 2.100 -

8
Par ailleurs, la viticulture et le maraîchage occupent une place importante dans l’économie
agricole de la province. La superficie de la vigne de la province est de l'ordre de 3.720 ha soit
73% de la superficie des plantations fruitières.

Les superficies, les rendements et les productions des différentes espèces arboricoles et
maraîchères dans la province sont rapportés dans les tableaux ci-après :

Superficie, rendement et production des cultures maraîchères


Espèce Superficie Rendement Production
(ha) (qx/ha) (qx)
Tomate 270 470 126.600
P.Terre 1.270 170 154.640
Autres 2.099 - 137.980

Superficie, rendement et production des plantations fruitières


Espèces Superficie (ha) Densité Rdt Production
Bour Irrigué Total (Pieds/ha) (qx/ha) (qx)
Vigne 2222 67,5
2.628 882 3.510 à à 333.560
3.333 350

Olivier 878 89 967 200 10 9.600

Amandier 185 30 215 250 2,8 602

Autres 240 - 240 400 - 22.790

3 – Production Animale :

L’élevage occupe une place importante dans le système de production agricole des
exploitations. Il est constitué principalement de l’élevage bovin intensif et semi intensif et
l’élevage ovin. Les effectifs varient d’une année à l’autre et dépendent étroitement des
conditions climatiques.

L’élevage bovin intensif et semi intensif est concentré dans les zones littorale et centrale, alors
que les élevages bovin et ovin extensif sont concentrés dans les zones centre Sud Ouest et Est
de la province.

a- Effectif du cheptel :
Espèce Estimation 2006
Bovins 60.000
Race pure 7.000
Race croisée 33.000
Race locale 20.000
Ovins 230.000
Caprins 20.000
Equidés 20.000
Anes 14.000
Chevaux 4.000
Mulets 2.000

9
b- L’aviculture :

L’aviculture constitue une activité importante vu le nombre d’unités d’élevage existant et la


proximité de la province des grands centres urbains pour le développement et la
commercialisation des productions. En effet, Le nombre d’unités d’élevage de poulet de chair
de poules pondeuses et de la dinde identifiées s’élève à 110 unités qui ont une capacité
d’élevage respective de 1.256.500 poussins, 527.880 pondeuses et 40.000 dindeneaux.
Cependant le taux de remplissage de ces unités reste étroitement lié à la conjoncture (La
demande, le climat, le prix, la situation sanitaire, …). L’annexe … illustre la localisation des
unités de production et leurs capacités d’élevage.

c- L’apiculture :

Les données naturelles de la province, telles que l’importance de la superficie de la forêt et


des plantes pollinifères, offrent de grandes potentialités à l’élevage apicole. Cependant, ce
secteur reste dominé par l’élevage traditionnel connu par sa faible productivité.

Elevage apicole dans la province :


Type d’élevage Nombre d’élevage Effectif de Rendement moyen Production (Kg)
ruches (Kg/ruche)
Moderne 52 1640 20 32.800
Traditionnel 600 6140 4 24.500
Total 652 7780 - 57.300

d- Productions animales :

Les productions potentielles annuelles sont estimées comme suit :


Lait : 29 Millions litres.
Viandes blanches : 24.000 tonnes.
Viandes rouges : 7.642 tonnes.
Laine : 300 tonnes.
Miel : 57,3 tonnes
Œufs : 500.000 d’unités.

4- Organisations professionnelles :

Le mouvement coopératif est très dynamique dans la province. Le nombre de coopératives et


d’associations professionnelles s’élève à 41 dont 13 sont des coopératives de la réforme
agraire (cf. annexe 3) . Le nombre d’adhérents au niveau de ces dernières est de 288
exploitant une superficie de 8.002,1ha répartie en 340 lots. Les caractéristiques des
coopératives et associations sont apportées dans l’ annexe 4 ci-joint

5- Parc du matériel agricole :

Les exploitations agricoles de la province de Benslimane sont relativement bien équipées en


matériel agricole, et ce comparativement à la moyenne nationale. La répartition par type de
matériel (le plus important) est comme suit :
GROS MATERIEL :
Tracteurs : 1.830
Charrues : 1.179

10
Stuble plow : 406
Cover crop : 1.452
Moissonneuses batteuses : 961
Pulvérisateurs mécaniques : 556
Botteleuses : 363
Râteaux : 450
Semoirs : 650
Epandeurs d’engrais : 2.850

PETIT MATERIEL :
Charrues métalliques : 4.850
Herses : 4.500
Pulvérisateurs à dos : 8.010

AGROS INDUSTRIES
Stockage des céréales : 01
Minoterie : 01
Minoteries artisanales : 19
Semoulerie : 01
Pates et couscous : 01
Biscuiteries et chocolateries : 01
Boulangerie pâtisseries : 17
Trituration moderne olives : 01
TOTAL : 41

11
D - IRRIGATION.
La superficie irriguée au niveau des vallées des oueds les plus importants ou leurs affluents
est estimée à 330 ha ( Annexe 5 ). Le système d’irrigation pratiqué dans ces périmètres est
gravitaire. Le tour d’eau est organisé traditionnellement selon les droits de partage ancestraux
liés au sol.

Périmètres irrigués :

Périmètre Localisation Sup. irriguée Origine des eaux


(ha)

-Oued N’ffikh C.R Ziaida 150 Oued N’fifikh et sources


tioussir et Ain k’bib
-Ain Mekkoun C.R Rdadna 100 Sources Ain Melkoun, Ain El beida et
Douk El khèr
- Bouassila C.R Ahlaf 80 Sources à l’amont du
Périmètre
Source : Agence du bassin hydraulique

Par ailleurs, les ressources en eau souterraines (puits) sont mobilisées pour l’irrigation dans
la zone littorale où la nappe phréatique est peu profonde.

Il est à signaler que l’irrigation par le système goûte à goûte a connu un développement
considérable au niveau des exploitations modernes de la province pour l’irrigation de la vigne,
du maïs fourrager, de l’olivier…etc.

Ressources en eau souterraines

Puits
Sup. irrigable
Communes Nbre (ha)

Zaida 129 210


AïnTizgha 79 29
Fedelatte 43 33
Od Yahia 41 70
M.l’oued 25 33
Mellila 21 15
Od Ali 27 -
Rdadna 13 25
Ahlaf 19 222
Bouznika 435 350
Cherrat 372 305
BirEnnasr 4 7
S Bettache 37 50
Mansouria 72 100

Source : CCA 10.08 Ben Slimane et CCA 10.03 Bouznika.

12
E- POTENTIALITES ET CONTRAINTES :

1-Potentialités :

Les potentialités de la province peuvent être résumées comme suit :

- Production céréalière importante.


- Réseau routier important,
- Sols très fertile,
- Degré de mécanisation relativement important comparativement au niveau national,
- Pluviométrie importante,
- Proximité des grands centres urbains notamment Casa – Rabat,
-Ressources en eau superficielles importantes, 2 Oueds longent la province mobilisant
quelques 110 millions de m3 par an,
- Organisations professionnelles mises en place,

Cependant, les contraintes majeures de développement agricoles dans la zone d’action de la


DPA de Benslimane sont:
- Ressources en eau souterraines faibles voir nulles dans une grande partie de la province,
- Faible utilisation des facteurs de production entraînant des rendements faibles
comparativement au potentiel de production de la zone,
- Ratio d’encadrement faible,
- Morcellement des exploitations agricoles,- Unités agro – industrielles limités,
- Faible mobilisation des eaux superficielles.

13

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