LIVRE MECANIQUE APPLIQUEE Première
LIVRE MECANIQUE APPLIQUEE Première
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A V A N T- P R O P O S
Le cours de mécanique appliquée en première vise à rendre l’élève capable de :
résoudre et appliquer les principes de base de la statique appliquée aux calculs des
structures ;
identifier et utiliser les notions nécessaires à l’analyse géométrique et
mathématiques d’une structure ;
modéliser et étudier le comportement des matériaux soumis à des contraintes
simples;
Déterminer les actions extérieures auxquelles sont soumis les structures ou éléments
de structures ;
Etudier le mouvement d’un point matériel ;
Etudier l’équilibre et le mouvement d’un fluide (eau).
Pour garantir l’atteinte de ces objectifs, ce document a été mis sur pieds afin d’aider
les élèves, les acteurs pédagogiques ou toutes autres personnes passionnées
du secteur du génie civil.
Ce document comporte :
- l’ensemble du cours largement détaillé et respectant le programme en vigueur
- une série de plusieurs exercices intégralement corrigés à la fin de chaque chapitre.
- 18 anciens sujets d’examen intégralement corrigé et commenté des filières F4 : BA BE
TP MEB et IB/EF
PARTIE 1 : STATIQUE
1.1 INTRODUCTION 0
1.2 RAPPELS SUR LES ACTIONS MÉCANIQUES : 0
1.2.1 Définition 0
1.2.2 Classification des actions mécaniques : 1
1.2.3 Les types d’actions mécaniques : 2
1.2.4 Torseur d’une action mécanique : 5
1.3 NOTION DE DEGRÉS DE LIBERTÉ 6
1.3.1 Illustration 6
1.3.2 Définition : 6
1.4 RAPPEL SUR LES LIAISONS PLANES EN GÉNIE CIVIL 7
1.5 NATURE DES SYSTÈMES MATÉRIELS : 7
4.1 GÉNÉRALITÉS : 39
4.1.1 Définition : 39
4.1.2 Terminologie des treillis : 39
4.1.3 Hypothèse de calcul : 41
4.1.4 Méthodes de calculs : 42
4.2 MÉTHODE DES NŒUDS DE CREMONA : 42
4.2.1 Principe de la méthode : 42
4.2.2 Marche à suivre pour tracer l'épure de CREMONA 43
4.2.3 Exemple d’application : 43
4.3 MÉTHODE DES SECTIONS DE RITTER : 44
4.3.1 Principe de la méthode : 44
4.3.2 Méthodologie : 45
4.3.3 Exemple d’application : 45
4.4 MÉTHODE DE CULMAN : 47
4.4.1 Principe de la méthode : 47
4.4.2 Méthodologie de calcul : 47
4.4.3 Exemple d’application : 47
4.5 BARRES À EFFORT NUL 49
5.1 GENERALITES : 60
5.1.1 Définition de la RDM : 60
5.1.2 Objectif visés de la RDM : 60
5.2 NOTION DE POUTRE : 61
5.2.1 Définition de poutre : 61
5.2.2 Hypothèses sur les poutres : 62
5.2.3 Domaines de validité de ces hypothèses : 62
5.2.4 Torseur de cohésion d’une poutre : 63
5.2.5 Étude des sollicitations des poutres : 66
5.2.6 Système isostatique, système hyperstatique, mécanisme 67
5.3 NOTION DE CONTRAINTES ET DÉFORMATIONS : 68
5.3.1 Notion de contrainte et contraintes admissible : 68
5.3.2 Déformations élastique et plastique 69
5.3.3 Allongement et allongement relatif 70
7.1 DÉFINITION 83
7.2 CONTRAINTE DE CISAILLEMENT : 83
7.3 DÉFORMATION DE CISAILLEMENT : 84
7.3.1 Expression de la déformation : 84
7.3.2 Module d'élasticité transversal G (ou module de Coulomb) : 85
7.3.3 Loi de HOOKE 85
7.4 CONDITION DE RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT : 85
7.5 APPLICATIONS DU CISAILLEMENT : 86
7.5.1 Assemblage par rivets 86
7.5.2 Assemblage par boulons 86
8.1 GENERALITES 93
8.2 LE CENTRE DE GRAVITE 93
8.2.1 Définition 93
8.2.2 Méthode de calcul du CDG 94
8.2.3 Théorèmes de GULDING 94
8.3 LE MOMENT STATIQUE 95
8.3.1 Définition 95
8.3.2 Remarques : 95
8.4 MOMENT QUADRATIQUE OU MOMENT D’INERTIE 95
8.4.1 Définition 95
8.4.2 Théorème de HUYGENS 96
8.5 RAYON DE GIRATION 96
8.6 APPLICATION A QUELQUES SECTIONS USUELLES 96
PARTIE 3 : CINÉMATIQUE
PARTIE 1
SOMMAIRE DU COURS :
CHAPITRE 1 : RAPPEL DES NOTIONS VUE EN
OBJECTIF
SECONDE GÉNÉRALE :
Cette partie vise à
CHAPITRE 2 : RESOLUTION ANALYTIQUE ET rendre l’élève capable
THEME
1 RAPPELS DES NOTIONS DE SECONDE :
1
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
1.1 INTRODUCTION
La statique du solide est la branche de la mécanique étudiant l'équilibre des pièces dans un
mécanisme. C'est un maillon essentiel dans le dimensionnement des systèmes mécaniques
réels.
L’objet de la statique est l'étude de l'équilibre d’un solide ou d’un système de solides dans leur
géométrie initiale; c’est-à-dire dans la structure non déformée par rapport à un repère Galiléen. Le
solide sera considéré comme infiniment rigide (indéformable).
Etudier donc la statique d'une structure revient à étudier sa stabilité externe, d'une part en
vérifiant qu'elle ne se comporte pas comme un mécanisme (hypostatique), et d'autre part en
déterminant les actions aux liaisons (assemblages entre les différents solides et entre la structure et
la fondation ou le sol.
D’autre part, la statique graphique est une méthode entièrement géométrique de résolution de
problèmes de statique. Elle permet de s’affranchir de nombreuses lignes de calculs et de
mieux visualiser et appréhender le dispositif étudié mais elle est particulièrement adaptée aux
problèmes plans.
1.2.1 Définition
On appelle actions mécaniques toute cause physique susceptible :
L’action mécanique d’un solide 1 sur un solide 2 est dite « à distance » si les deux solides 1 et 2 ne
sont pas en contact.
Exemple : le poids est une action mécanique à distance généralement utilisé en mécanique il est
l’action exercée à distance par la Terre sur le système matériel.
Remarque : autres actions à distance non utilisées en Génie Civil : actions magnétique,
électromagnétique ou électrostatique.
Les actions mécaniques de contact existent dès qu’il y a contact entre 2 solides ou entre un fluide et
un solide. Les actions de contact se répartissent en trois groupes :
les actions ponctuelles ou charges concentrées : l’effort de contact est concentré en un point ou
sur une très faible surface.
les actions réparties sur une ligne ou charges linéaires : l’effort est réparti sur une ligne, droite
ou non.
les actions réparties sur une surface ou charges surfaciques : l’effort est répartie sur une
surface.
Charge surfacique
On appelle force, l'action mécanique (attraction ou répulsion) qui s'exerce mutuellement entre
deux solides. Ces deux solides ne sont pas obligatoirement en contact. Une force s’applique en un
point appelé point d’application.
Une action mécanique intérieure au système matériel est une action exercée par un élément
de ce système matériel isolé sur un autre élément du même système matériel. Elle n’est pas prise
en compte pour l’étude d’un solide indéformable.
Une action mécanique extérieure au système matériel est une action exercée par un élément
qui n’appartient pas au système matériel isolé sur un élément du système matériel.
Poids de S2,
Action, en C de S0 sur S2,
Action, en D de S0 sur S2,
Action, en B, deS1sur S2….
Si nous isolons les solides S1+S2. Les
actions mécaniques extérieures à S1+S2
qui agissent sur S1+S2 s’énumèrent de
la façon suivante :
Poids de S1,
Poids de S2,
Action, en A de S0 sur S1,
Action, en C de S0 sur S2,
Action, en D de S0sur S2.
Énoncé : « à toute action correspond une réaction directement opposé de même intensité mais de
sens contraire »
Le moment d’une force ou couple de force par rapport à un point est égal au produit de la force
appliquée par le bras de levier.
On note généralement
1.2.4.1 Définition
Une A.M. est complètement définie lorsque nous connaissons les deux vecteurs F et M /A (F). Nous
allons donc regrouper ces deux vecteurs dans une entité mathématique appelée Torseur. Le torseur
associé à l’action mécanique exercée en A, par un solide 2 sur un solide 1 sera noté :
1.3.1 Illustration
Considérons deux solides 1 et 2 liés et R (A, x, y, z) le repère local associé à cette liaison Nous
pouvons définir dans R les différentes possibilités de mouvements relatifs indépendants de 1/2 (ou
de 2/1).
1.3.2 Définition :
Le nombre de degré de liberté d’une liaison est le nombre de mouvements relatifs indépendants que
la liaison autorise entre les deux solides Ce nombre est au plus égal à 6.
Quand le nombre de degrés de liberté est égal à 0, les deux solides sont en liaison complète ;
Certaines structures peuvent être résolues à l’aide de la statique (en appliquant le principe
fondamental de la statique). D’autres ne peuvent pas être résolues de cette manière. Si On pose :
On distinguera dont :
EXERCICE 1 :
EXERCICE 2 :
Cas 1
La pelle se compose d’un chassis sur chenilles
repère 3 d’un poids P3 de 10 000 daN, d’une
flèche repère 2 d’un poids P2 de 2 500 daN.Pour
déraciner une souche un câble repère 4, est
attaché au godet.
EXERCICE 3 :
1) Un élève a serré un écrou avec une clef dynamométrique de longueur 47 cm, le couple de serrage
indiquait 57 N.m déterminer la force avec laquelle il a serré.
2) Un autre élève avec une autre clef, a exercé une force de 160 N. Pour le même couple donner la
longueur de la clef.
EXERCICE 4
1) Dans le repère (O; x ; y ) soit une force F de projection sur (O ; x ) :-1265 Newtons et de
projection sur (O ; y ) :+1982 Newtons. Donnez l’intensité de cette force ainsi que sa direction.
2) Dans le repère (O; x ; y ) soit une force F d'intensité 1414 Newtons formant avec l'horizontale
un angle de 50 gr .Donnez les coordonnées possibles du vecteur représentatif de la force F.
EXERCICE 5 :
Pour chacune des 4 structures ci-dessous, dire si elle est isostatique ou hyperstatique.
EXERCICE 1 : EXERCICE 4
Calcul des moments des forces au point A :
1) Intensité et direction de cette force :
Cas 1 : 𝑀 = 24 × 15 = 360𝑁. 𝑚
Intensité : 𝐹 = √𝐹𝑥 2 + 𝐹𝑦 2 =
Cas 2 : 𝑀 = 0 × 15 = 0 𝑁. 𝑚
√(−1265)2 + (1982)2 = 2351,29𝑁
Cas 3 : 𝑀 = 24 × 15 × cos 30 =
𝐹𝑦 −1265
211,76 𝑁. 𝑚 Direction : tan 𝛼 = 𝐹𝑥 = = −0,63 ⟹
1982
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
2.1.1 Généralités :
La méthode analytique de résolution des problèmes de statique est utilisée avantageusement lorsque
les forces appliquées sur les corps sont parallèles ou perpendiculaires. Dans ces deux cas, les
équations d’équilibre restent simples à écrire et les résultats sont généralement plus précis que ceux
obtenus par voie graphique.
Pour décomposer une force en ses composantes dans un système d’axe, on détermine, par rapport à
l’origine O de ce système de coordonnées les valeurs des projections de cette force sur les différents
axes. Une fois cette projection faite, on détermine leurs valeurs Par voie analytique en utilisant les
relations trigonométriques.
𝒏 𝒏
𝑭𝑹𝑿
est donné par 𝒕𝒂𝒏𝜶 = ⁄𝑭
𝑹𝒀
Énoncé : Pour qu’un corps solide sollicité par un système de forces coplanaires soit en équilibre
statique, il faut et il suffit que la résultante générale FR et le couple principal M soient les deux
nuls. Mathématiquement, on écrit
∑ ⃗𝑭𝒆𝒙𝒕 = ⃗𝟎
{
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑭/∆𝒆𝒙𝒕 = 𝟎
La résultante générale FR est définie dans le plan des forces par ses deux projections sur les axes O x
et O y du système de coordonnées rectangulaires. Pour que cette force résultante devienne nulle, il
faut que ses deux projections le soient également.
De plus, l’expression M=0 peut s’exprimer au moyen de la somme des moments statiques de forces
par rapport à un point quelconque du plan ou encore par rapport à l’origine du système de
coordonnées. Les trois relations fondamentales d’équilibre s’écrivent comme suit :
𝑶𝑿: ∑ 𝒑𝒓𝒐𝒋. 𝑶𝑿 = 𝟎
𝑶𝒀: ∑ 𝒑𝒓𝒐𝒋. 𝑶𝒀 = 𝟎
{ 𝑶𝒁: ∑ 𝑴𝑭/∆𝒆𝒙𝒕 = 𝟎
Isoler le solide et le représenter sous forme schématisée toutes les actions extérieures.
Choisir le repère et le sens du moment : choisir généralement le sens conventionnel d’axe
lorsque celui-ci n’est pas imposée.
Faire le bilan des forces extérieures, c’est à dire définir les caractéristiques de chaque force
en leur point d’application.
Une poutrelle horizontale AB sur deux appuis articulés est sollicitée par une force concentrée F
appliquée à la distance a de l’appui fixe gauche, L’inclinaison de la force F par rapport à la direction
positive de l’axe étant représentée par α, trouver les valeurs des deux réactions d’appui
Le système de coordonnées est choisi de telle sorte que l’axe O x soit dans la direction de l’axe de la
poutre, l’axe O y étant perpendiculaire. Les réactions d’appui sont :
Réaction FA: elle est connue en point d’application, mais indéterminée en sens, direction et
module. Les composantes de cette réaction Fax et FAy sont supposées positives
Réaction FB: elle est inconnue en sens et module, sa projection sur l’axe O y étant supposée
positive.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟎
∑ 𝑭𝒆𝒙𝒕 ⃗
D’après le principe fondamental de la statique on a : {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗𝟎
∑ 𝑴𝑭𝒆𝒙𝒕
Ces trois équations fournissent les valeurs des réactions d’appui FA et FB sous la forme :
𝒂 𝒂
𝑭𝒂𝒙 = − 𝑭 𝒄𝒐𝒔 𝜶, 𝑭𝑩 = − ( ) 𝑭 𝒔𝒊𝒏 𝜶. 𝑭𝒂𝒚 = − 𝑭𝒔𝒊𝒏 𝜶 (𝟏 – ).
𝒍 𝒍
2.2.1 Généralités :
En statique graphique, les conditions d’équilibre peuvent aussi s’exprimer sous la forme suivante
Le problème de statique du corps solide soumis à l’action de trois forces coplanaires se présente
généralement sous la forme suivante :
Les conditions d’équilibre d’un corps solide soumis à l’action de trois forces coplanaires peuvent se
ramener à celles du corps soumis à l’action de deux forces en cherchant la résultante des deux
premières.
Graphiquement, il est plus simple d’exprimer ces conditions sous la forme pratique suivante :
Solution : La force F donnée est entièrement connue par son point d’application, sa direction son
sens et son intensité. Le nombre d’inconnues est 3
Plan de situation Dyname : La poutre est soumise à l’action de trois forces : F, FA et FB. La ligne
d’action de la force connue F coupe celle de FB au point I. Pour qu’il ait équilibre de rotation, il faut
que la ligne d’action de la réaction FA passe aussi par ce point Comme la force F est entièrement
connue, le dyname est tracé en portant tout d’abord la force F en complétant le dyname par les
directions des deux réactions et en dessinant les deux forces inconnues de telle sorte que : F+ FB+
FA= 0.
La transformation des longueurs des forces en newtons permet de trouver les grandeurs de ces
réactions, soit : F= 6400 N (-55°) FA= 4400 N (147°), FB= 2900 N (90°).
Cette méthode est intéressante dès que les forces à manipuler sont nombreuses, car elle permet de
déterminer des résultantes et résoudre des problèmes d’équilibre, avec des forces parallèles ou
concourantes. La méthode est purement graphique. La démarche à suivre est la suivante :
Choisir une échelle pour tracer les forces (exemple : 1 cm pour 50 kN).
Reporter les rayons polaires entre les forces qui les entourent et les numéroter
Tracer la ligne de fermeture notée lf
NB : cette méthode est propre pour le cas des poutres ayant des charges verticales
Remarque : dans le cas de plusieurs forces non parallèle il est plus judicieux de procéder à la
recherche de la résultante de tous les forces connue afin d’avoir un système global du type du
premier cas.
Trouver les valeurs des réactions d’appui FA et FB sur la poutre horizontale, simplement appuyée
aux deux extrémités, chargée par quatre forces parallèles. Les intensités des forces sont : F1= 12 000
N, F2= 6 000 N, F3= 8 000 N, F4= 12 500 N. La position de ces forces est repérée par rapport à
l’appui gauche A.
ANALYTIQUE
1) Identifier les liaisons de la poutre avec l’extérieur et isoler cette poutre en remplaçant les liaisons
par les actions de contact qu’elles engendrent.
B) On donne les 2 poutres suivantes. Déduire les réactions aux appuis de la partie A :
On demande, pour chaque portique de calculer les actions aux appuis (méthode analytique)
On considère la grue schématisée ci-dessous. Elle est composée de plusieurs éléments schématisés par
des barres ou par des actions mécaniques. Les liaisons en A, C, D, F, G, H seront considérées comme
des articulations. La liaison en B comme un appui simple.
1) Isoler le câble (4). Et faire le bilan des forces appliquée à ce câble puis les calculer ;
2) Isoler le hauban (3). Et faire le bilan des forces appliquées à ce hauban Donner la direction de F2 / 3
et en déduire une relation entre F2/3x et F2/3y.
3) Isoler la flèche (2). Et faire le bilan des forces appliquées à ce câble
4) Calculer l’action de contact G1/2 de 1 sur 2 au point G et l’action de contact F3/ 2 de 3 sur 2 au point
F à partir des questions précédentes.
5) Isoler l’ensemble tour + socle (1). A combien d’actions mécaniques est-il soumis ?
6) Calculer l’action de contact de 0 sur 1 au point A A0/1 et l’action de contact de 0 sur 1 au point B
B0/1 .
On considère une échelle de 3 mètres posée contre un mur avec un angle de 60°. Son schéma
mécanique est donné ci-dessous. Le poids de la personne l’escaladant est symbolisé par une force Q
d’intensité 60 daN au point C.
Un ouvrier utilise un treuil pour soulever un seau de 20 litres plein de béton. Le tambour du treuil a un
diamètre de 30 cm et le bras de la manivelle à une longueur de 50 cm. (Voir figure). Le poids volumique
du béton vaut 23 000 N/m3.
1) Calculer le poids de la charge à soulever soit P sachant que le poids propre du seau est négligé.
2) Calculer la valeur de la force FB à développer par l’ouvrier pour soulever la charge. Qu’en déduisez
– vous ?
3) En considérant le treuil dans la position de la figure B, déterminer graphiquement les actions en B
et en A. (Prendre le poids du béton égal à 500 N.)
Le dessin de la page ci – après représente la charpente d’une salle de jeux. L’ensemble est formé de
trois parties principales à savoir : (1) : C’est un arc formant un quart de cercle de poids négligeable. Il
est articulé en A et simplement appuyé en B sur l’élément (2). Il supporte la charge P3 qui représente
la résultante des charges appliquées sur lui (tôles, pannes, surcharges) ; (2) : C’est une barre sur laquelle
s’appuient les éléments (1) et (3). Son poids propre est négligeable ; (3) : Cette partie est simplement
appuyée en B et articulée en C. Elle supporte les charges P1 et P2.
On donne : Un hangar composé de portiques réticulés en bois. Il est schématisé en perspective ci-
dessous. L’écartement entre les portiques est de 6 mètres. On demande :
Poutre 1 :
Poutre 4 :
∑ 𝑀𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 𝑀𝐴 − 5𝐹1𝑦 = 0 ⟹ 𝑀𝐴 =
5 × 40 = 𝟐𝟎𝟎 𝑲𝑵. 𝒎 ∑ 𝑀𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 𝑀𝐴 + 2,5𝐹2𝑦 = 0 ⟹
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 − 𝐹1𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 =
𝑀𝐴 = −2,5 × 60 = −𝟏𝟓𝟎 𝑲𝑵. 𝒎
𝐹1𝑦 = 𝟒𝟎 𝑲𝑵
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 + 𝐹2𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 = 6
∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 + 𝐹1𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 =
−𝐹1𝑥 = −𝟑𝟎 𝑲𝑵 −𝐹2𝑦 = −𝟔𝟎 𝑲𝑵
Poutre 1 :
Poutre 2 :
𝒂𝒃 = 𝒃𝒄 = 𝟏, 𝟓 𝒄𝒎 ⟹ 𝑹𝑨 = 𝑹𝑩
= 𝟑𝟎 𝑲𝑵
Poutre 3 : Dans ce cas de figure, on fait concourir les force connue en direction en un seul point,
puis on fait passer la force inconnue en direction par ce point. Une fois ce système obtenu, on
construit le polygone de la force à partir de l’intensité de la force connue.
𝑹𝑨 = 𝟐, 𝟑𝟓 𝒄𝒎 = 𝟒𝟕 𝑲𝑵
𝑹𝑨 = 𝟒, 𝟒 𝒄𝒎 = 𝟖𝟖 𝑲𝑵
Calcul des réactions aux appuis du portique 1 : Calcul des réactions aux appuis du portique 1 :
Isolation du système : Isolation du système :
3−1
Déterminons la direction de F2/3 on a : tan 𝛼 = = 0,25 ⟹ 𝜶 =
8
𝐹 ⁄3 𝑥
Câble : Relation : on a : tan 𝛼 = 𝐹2 ⟹ 𝑭𝟐⁄𝟑 𝒙 = 𝑭𝟐⁄𝟑 𝒚 × 𝐭𝐚𝐧 𝜶
2⁄3 𝑦
𝟖𝑸 8 ×100
∑ 𝑀/𝐺 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ −3 cos 𝛼 𝐹2⁄3 + 8𝑄 = 0 ⟹ 𝑭𝟐⁄𝟑 = = 3 cos 14 = 𝟐𝟕𝟒, 𝟖𝟕𝟑𝟕𝟏 𝑲𝑵
𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝜶
1) Isolation de l’échelle :
𝑹𝑨 = 𝟔, 𝟏 𝒄𝒎 ⟹ 𝑹𝑨 = 𝟔𝟏 𝒅𝒂𝑵
𝑹𝑩 = 𝟏, 𝟏 𝒄𝒎 ⟹ 𝑹𝑩 = 𝟏𝟏 𝒅𝒂𝑵
2) Calcul de la force que doit développer l’ouvrier pour soulever la charge : ∑ 𝑀/𝐴 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹
𝟏𝟎𝑷 10×460
10𝑃 − 50𝐹𝐵 = 0 ⟹ 𝑭𝑩 = = = 𝟗𝟐 𝑵
𝟓𝟎 50
Déduction : On déduit que l’utilisation du treuil permet de réduire la force que doit développer
l’ouvrier au 1/5e.
2,30
Calcul de l’angle : cos 𝜃 = = 0,46 ⟹ 𝜽 =
5
𝟔𝟐, 𝟔𝟏°
∑ 𝑀/𝐶 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 5𝐵2/3 − 5𝑃3 𝑠𝑖𝑛 62,61 +
𝟓𝑷𝟑 𝒔𝒊𝒏 𝟔𝟐,𝟔𝟏−𝟐𝑷𝟏
2𝑃1 = 0 ⟹ 𝑩𝟐/𝟏 = =
𝟓
5×100×sin 62,61−2×100
5
⟹ 𝑩𝟐/𝟏 = 𝟒𝟖, 𝟕𝟗𝟏𝟗 𝑵
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝐶𝑦 = 𝑃2 sin 62,61 + 𝑃1 =
∑ 𝑀/𝐴 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 5𝐵2/1 − 5𝑃3 𝑠𝑖𝑛 45 =
100 × sin 62,61 + 100 ⟹ 𝑪𝒚 = 𝟏𝟖𝟖, 𝟕𝟗𝟐 𝑵
𝟓𝑷𝟑 𝒔𝒊𝒏 𝟒𝟓 5×200×sin 45
0 ⟹ 𝑩𝟐/𝟏 = = ⟹
𝟓 5 𝑭𝑪 = √𝑪𝒙𝟐 + 𝑪𝒚𝟐 = 𝟏𝟖𝟖, 𝟖𝟏 𝑲𝑵
𝑩𝟐/𝟏 = 𝟏𝟒𝟏, 𝟒𝟐𝟏𝟑 𝑵 𝑭𝑩 = 𝟒𝟖, 𝟕𝟗𝟏𝟗 𝑵
EXERCICE 4 :
2°) Déterminons
graphiquement les réactions
aux appuis :
THEME
3 FROTTEMENT ADHERENCE BASCULEMENT ET
3 ARC-BOUTEMENT
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
3.1.1 Introduction :
Dans les hypothèses simplificatrices introduites dans la résolution des problèmes d’équilibre, nous
avons toujours supposé que le frottement entre les surfaces en contact était négligeable.
L’expérience montre que la plupart des contacts entre corps solides réels présentent des forces totales
qui ne coïncident pas avec la direction normale commune. Il existe donc des composantes
parasitaires appelées forces de frottement. Le cas idéal, sans frottement, est exceptionnel et valable
seulement pour des surfaces théoriques dites parfaitement lisses.
3.1.2 Définitions
On appelle frottement ou adhérence la résistance mécanique au glissement relatif entre 2 solides en
contact.
Si les deux surfaces se déplacent ou glissent l'une par rapport à l'autre, on dit qu'il y a
frottement.
Si les deux surfaces tendent à glisser mais ne se déplacent pas, on dit qu'il y a adhérence.
La loi de Coulomb exprime sous une forme très simplifiée l'intensité des forces de frottement qui
s'exercent entre deux solides. Les corps sont supposés géométriquement parfaits et indéformables.
Coefficient (ou facteur) de frottement f: f ne dépend que de la nature des matériaux en contact,
et dans une moindre mesure de l'état des surfaces en contact.
𝒇 = 𝝁 = 𝒕𝒈 𝝋
𝑻
𝒇 = 𝝁 = 𝒕𝒈 𝝋 =
𝑵
Loi du frottement de glissement au repos Pour qu’un corps, initialement au repos, reste
immobile sur un plan rugueux, il faut et il suffit que la force de frottement fr, composante
tangentielle de la réaction d’appui totale, soit inférieure ou égale à la force de frottement limite
𝒇𝒓𝒐 soit : 𝒇𝒓 ≤ 𝒇𝒓𝒐 = 𝒇 × 𝑵.
3.2 BASCULEMENT
Pour un solide soumis à l’action de n forces extérieures, on dit qu’il y a arc-boutement chaque
fois que le phénomène de frottement provoque une impossibilité de mouvement (ou l’équilibre),
quelle que soit l’intensité des forces mises en jeu. L'arc-boutement se produit lorsque l'angle α entre
la normale au contact et la résultante en ce point est inférieur à l'angle φ du cône de frottement
𝜶 ≤ 𝝋 = 𝐚𝐫𝐜𝐭𝐚𝐧 𝒇
⃗𝑷
⃗ C 279°/OX - 90 000 N
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝟑⁄ A 180°/OX - Inconnue
𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝟐⁄ B Inconnue = Inconnue
𝟏
𝑵𝑩×𝑷 4×90000
∑ 𝑀𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 𝐴𝑀 × 𝐴3⁄2 − 𝑁𝐵 × 𝑃 = 0 ⟹ 𝑨𝟑⁄𝟐 = = ⟹ 𝑨𝟑⁄𝟐 = 𝟏𝟖𝟎𝟎𝟎𝟎 𝑵
𝑨𝑴 2
5) Résolution graphique :
𝐴𝐵 = 4,5 𝑐𝑚 ⟹ 𝑷
= 𝟗𝟎𝟎𝟎𝟎𝑵
𝐶𝐴 = 9 𝑐𝑚 ⟹ 𝑨𝟑⁄𝟐
= 𝟏𝟖𝟎𝟎𝟎𝟎𝑵
𝐵𝐶 = 10,07 𝑐𝑚 ⟹ 𝑩𝟐⁄𝟏
= 𝟐𝟎𝟏𝟒𝟎𝟎𝑵
a) Isolation du système :
1 𝑅𝐴 sin 𝜑 𝐹 sin 𝜑 𝐹 25
⟹ = ⟹ = tan 𝜑 = = = 0,55 ⟹ 𝝋 = 𝟐𝟖, 𝟗𝟐°
2 𝑅𝐴 cos 𝜑 𝑃 − 𝑅𝐵 cos 𝜑 𝑃 − 𝑅𝐵 125 − 79,75
2) déterminons les réactions aux appuis :
𝑅𝐴𝑥 = 𝐹 = 25𝐾𝑁 𝑒𝑡 𝑅𝐴𝑦 = 𝑃 − 𝑅𝐵 = 125 − 79,75 = 45,25
𝑹𝑨 = √𝑹𝑨𝒙𝟐 + 𝑹𝑩𝒚𝟐 = 𝟓𝟏, 𝟔𝟗 𝑲𝑵
𝐑𝐀 = 𝟓𝟏, 𝟔𝟗 𝐊𝐍 𝐞𝐭 𝐑𝐁 = 𝟕𝟗, 𝟕𝟓 𝐊𝐍
3) calcul de la force de frottement induite :
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
4.1 GÉNÉRALITÉS :
4.1.1 Définition :
On appelle système triangulé ou treillis un assemblage de barres articulées entre elles de manière à
ce que chacune des barres ne soit sollicitée qu’en traction ou en compression. Ceux sont des
structures triangulées qui sont principalement utilisées en charpente métalliques et en charpente bois
(une structure triangulée est une structure composée de barres formant des triangles).
Remarque : Le triangle
a été pris comme
élément de base de ces
constructions parce que
c’est la seule figure
simple géométriquement indéformable.
4.1.2.1 Le nœud :
Lorsque toute la géométrie est dans un même plan et que les efforts appliqués sont dans ce plan, le
treillis est dit plan.
Théorème: Pour qu'un solide soumis à l’action de 2 forces soit en équilibre, il faut et il suffit que
ces 2 forces soient de même intensité et directement opposées.
La barre 𝑨𝒊𝑨𝒋 ne peut être sollicitée que par une traction ou compression. Soit Nj l'effort normal
dans la barre j, uj un vecteur unitaire dont le sens coïncide avec celui du parcours prédéfini lors du
Les barres sont modélisées par leur ligne moyenne (ligne passant par le C.D.G. des sections
droites).
On suppose les barres articulées sans frottement aux nœuds : En pratique, en construction
métallique le nœud est constitué d’une plaque nommée gousset sur laquelle les barres sont le plus
souvent boulonnées ou soudées. De plus, certaines barres sont continues au passage d’un
nœud.
Remarque : En réalité les barres ne sont pas articulées sur le nœud, cependant cette hypothèse
conduit à la simplification des calculs pour une précision raisonnable. Les résultats obtenus sont
d'une précision suffisante pour le dimensionnement des ouvrages courants (erreur < 10%).
On néglige le poids propre des barres devant les autres charges sollicitant le treillis.
L’objectifs ici est de calculer les efforts (de traction ou de compression) supportés par chacune des
barres en fonctions des charges appliquées à la structure étudiée (pont, charpente, poutre, poteau,
pilonne,…). La méthode est basée sur une étude de l’équilibre d’une barre et d’un nœud.
Si l’effort dans une barre tend à éloigner son point d’application, la barre est dite tendue ou en
traction, dans le cas contraire, elle est dite comprimée.
Réciproquement, une barre n’agit sur un nœud qu’à travers sa droite d’action. Ainsi, lorsque la barre
tire sur le nœud avec la même intensité que le nœud tire sur la barre, on dira que la barre est tendue ;
par contre, la barre est comprimée lorsqu’elle pousse le nœud.
La complexité d’un treillis ne provient pas de la complexité de ses éléments (les barres) mais plutôt
de la complexité de l’arrangement des barres entre elles. C’est pourquoi, pour étudier l’équilibre d’un
treillis, on réalise l’équilibre de chacun de ses nœuds. Comme le montre la figure 4.7, cet équilibre
fait intervenir les efforts normaux de chacune des barres connectées au nœud isolé.
1 – Choisir une échelle de dessin et modéliser le système triangulé (réseau des lignes moyennes).
2 - Vérifier l'isostaticité du système.
3 - Déterminer les forces extérieures appliquées aux nœuds, toujours les représenter sur le schéma
mécanique à l’extérieur du treillis.
4 - Déterminer les actions aux liaisons avec l'extérieur : aux appuis (méthode graphique ou
analytique).
5 - Repérer les zones extérieures et intérieures : zone = espace entre 2 forces ou triangle de barres.
6 - Choisir une échelle des forces et tracer l'épure de CREMONA.
Détectez les barres non sollicitées. L'ordre de résolution doit être tel qu'il n’y ait au maximum que
deux inconnues au nœud étudié. Si le système triangulé et le chargement sont symétriques, on peut
limiter l'étude à la demi-structure.
ATTENTION : Il est impératif de tourner, toujours dans le même sens, autour des nœuds
(convention: par sens trigonométrique direct).
7 - Etablir un tableau récapitulatif des efforts normaux dans les barres. Un effort normal positif =
traction, un effort normal ; négatif = compression. Préciser les unités employées.
2𝐹 2×30
Moment : −2𝐹 + 6𝑅𝐷 = 0 ⟹ 𝑅𝐷 = = = 10 𝐾𝑁
6 6
Projection en Oy : −𝐹 + 𝑅𝐴 + 𝑅𝐷 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 = 𝐹 − 𝑅𝐷 = 30 − 10 = 20𝐾𝑁
Épure de CREMONA
4.3.2 Méthodologie :
Modéliser la structure entière (barres, appuis et chargements) ;
Déterminer la nature du treillis ;
Calculer les actions de liaisons (réaction d’appuis) ;
Effectuer une première coupure traversant au maximum 3 barres ;
Appliquer le PFS sur l’un des tronçons du treillis et en déterminer les actions de liaisons entre les
tronçons (on mettra toutes les forces dans le sens de la traction) ;
Passer aux coupures suivantes traversant de nouvelles barres ;
Etablir un tableau bilan donnant les efforts dans chaque barre.
NB : lorsqu’on effectue les coupures, on impose un sens arbitraire aux barre ; si la valeur de l’éffort
est positif, le sens imposé est correct et si cette valeur est négative, le sens est contraire à celui
imposé.
On considère le treillis précédent, vérifier les efforts dans les barres par la méthode de RITTER :
Coupure 1 :
FAB = 20 KN (tendue)
∑ 𝑀/𝐵 = 0 ⟹ 𝐵𝐶 × 𝐹𝐶𝐴𝑥 + 𝐵𝐷 ×
𝐵𝐷×𝑅𝐷
𝑅𝐷 = 0 ⟹ 𝐹𝐶𝐴𝑥 = − =
𝐵𝐶
4×10
− = −𝟐𝟎 𝑲𝑵
2
∑ 𝑝𝑟𝑜𝑗. (𝑜𝑌)𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 𝑅𝐷 − 𝐹 −
𝐹𝐶𝐴𝑦 = 0 ⟹ 𝐹𝐶𝐴𝑦 = 𝑅𝐷 − 𝐹 = 10 −
30 = −20𝐾𝑁
Coupure 3 :
FBD = 20 KN (tendue)
∑ 𝑀/𝐵 = 0 ⟹ −𝐴𝐵 × 𝑅𝐴 − 𝐵𝐶 ×
𝐴𝐵×𝑅𝐴
𝐹𝐶𝐷𝑥 = 0 ⟹ 𝐹𝐶𝐷𝑥 = − =
𝐵𝐶
2×20
− = −𝟐𝟎 𝑲𝑵 ∑ 𝑝𝑟𝑜𝑗. (𝑜𝑌)𝐹𝑒𝑥𝑡 =
2
0 ⟹ 𝑅𝐴 − 𝐹 − 𝐹𝐶𝐷𝑦 = 0 ⟹ 𝐹𝐶𝐷𝑦 = 𝑅𝐴 −
𝐹 = 20 − 30 = −𝟏𝟎𝑲𝑵
Coupure 3 :
FCB = 30 KN (tendue)
C’est une méthode à la foi graphique et analytique. Elle permet de déterminer les efforts dans
chaque barre en étudiant les nœuds de la structure de façon isolée.
Remarque : Dans cette méthode, on comprendra aisément qu’il faut disposer d’un premier nœud
où n’aboutissent que deux barres afin de n’introduire que deux inconnues puisque l’on n’a que deux
équations (c’est toujours le cas dans les triangulations simples) et ensuite, il faut également que, pour
tout nœud suivant, il n’y ait jamais plus de deux efforts inconnus à trouver. Ce sont ces deux critères
qui vont gouverner le choix du nœud de départ puis de l’ordre suivant lequel on va progresser dans le
treillis.
FAB = 4cm =
20 KN
FCA = 5,656
cm = 28,28 KN
C 4
tan 𝛼 = = 2 ⟹ 𝛼 = 63,43°
2
𝑝𝑟𝑜𝑗. 𝑜𝑥: −𝐹𝐶𝐵 sin 63,43 + 𝐹𝐴𝐶 cos 45 = 0 ⟹
𝐹𝐴𝐶 cos 45 28,28 cos 45
𝐹𝐶𝐵 = = = 22,36
sin 63,43 sin 63,43
FCD = 4,47cm
= 22, 36 KN
FCB = 6 cm =
30 KN
Graphiquement
on obtient :
FBD = 4 cm =
20 KN
Avant toute résolution d'un treillis, il est utile de vérifier si certaines barres correspondent à un effort
nul :
si deux barres concourent en un nœud non chargé, l'effort normal est nul dans ces
barres (figure 1)
l'effort relatif à une barre joignant, en un nœud non chargé, deux autres barres
alignées, est le siège d'un effort nul. De plus Na=Nb : (figure 2)
On demande :
1) Calculer la longueur de chacune des barres composant la ferme et en déduire le linéaire total :
5) Par la méthode analytique, calculer les actions sur les nœuds 1, 2 et 6. Vérifier que les résultats sont
conformes à ceux de la méthode de CREMONA.
EXERCICE 2 :
On donne : La ferme W représentée et cotée ci-dessous. Elle supporte une couverture en tuiles dont
les charges sont transmises aux nœuds de la ferme par l’intermédiaire d’éléments à déterminer. Sur
cette représentation schématique les zones ont été numérotées afin de faciliter ma correction.
1) Faire le CREMONA de la ferme. Echelle des Forces : 2 cm pour 10 kN. Respecter les zones
imposées.
2) A l’aide de la méthode de RITTER, calculer l’effort dans la barre 5-6. Peut-on corroborer les
résultats du CREMONA ?
EXERCICE 3 :
La figure ci-dessous représente une ferme simplement appuyé en A et en B. déterminé les efforts et
sollicitations dans les barres par la méthode graphique de CREMONA et par la méthode analytique de
CULMAN. Prendre 2KN=1cm et 3m=3cm.
EXERCICE 4 :
1) Tracer l’épure de CREMONA du treillis ci-dessous pour déterminer les efforts dans les barres ;
2) étudier les nœuds A et C par la méthode de CULMAN et vérifier les résultats obtenue par l’épure.
3) Déterminer l’effort dans la barre GC par la méthode de RITTER ;
EXERCICE 1:
−3 × 10 − 6 × 20 − 9 × 15 + 12 × 𝑅𝐵 = Nœud 6 :
𝟐𝟖𝟓
0 ⟹ 𝑹𝑩 = = 𝟐𝟑, 𝟕𝟓 𝑲𝑵
𝟏𝟐
𝑅𝐴 = 45 − 23,75 = 𝟐𝟏, 𝟐𝟓 𝑲𝑵
3) Calcul de l’effort dans la barre 63 par la
méthode de Ritter :
Epure de CREMONA
EXERCICE 2 :
𝟖𝟎
1) Le système étant symétrique, les réactions aux appuis sont égales : 𝑹𝟏 = 𝑹𝟐 = = 𝟒𝟎𝑲𝑵
𝟐
2×20
2) Calcul de l’effort dans la barre 5 – 6 2 × 20 − 2𝐹(56) cos 45 = 0 ⟹ 𝐹(56) = 2cos 45 =
EXERCICE 3 :
1) Vérification de la structure : On a b = 13 ; e = 2 et n = 8 ; 𝑏 + 𝑒 = 13 + 3 = 16 = 2 × 8 = 2𝑛
dont la structure est isostatique.
Épure de CREMONA
Nœud A : Remplaçons l’articulation par Ay et les barres 1 et 2 par des efforts N1 et N2 en tension :
𝑵𝟓 = 𝟏𝟓𝟎𝟎𝟎 𝑵 𝒆𝒕 𝑵𝟒 = −𝟐𝟗𝟑𝟑𝟑, 𝟑𝟑 𝑵
Nœud E : Remplaçons la barre 4 par son effort (29333 N
compression), la barre 7 par un effort N7 supposé en
tension et la barre 8 par un effort N8 supposé en tension.
𝑁8 + 29333,33 = 0 𝑵𝟖 = 𝟐𝟗𝟑𝟑𝟑, 𝟑𝟑 𝑵
−𝑁7 − 6000 = 0 𝑵𝟕 = −𝟔𝟎𝟎𝟎 𝑵
Nœud F: Remplaçons les barres 5, 6 et 7 par leurs efforts,
la barre 9 par un effort N9 supposé en tension et la barre
10 par un effort N10 supposé en tension.
Ox : −17333,33 − 15000 cos θ + 𝑁9 cos 𝜃 + 𝑁10 =
4 4
17333,33 − 15000 (5) + 𝑁9 (5) + 𝑁10 = 0 𝑁10 =
4
− (5) 𝑁9 − 29333,33
OX : 𝑁13 − 22666,67 = 0
𝑵𝟏𝟑 = 𝟐𝟐𝟔𝟔𝟔, 𝟔𝟕 𝑵
Nœud G: Remplaçons les barres 8 et 9 par leurs efforts, et la barre 12 par un effort N12 supposé en
tension.
293333,33 − 8333,33 cos 𝜃 + 𝑁12 sin 𝛼 = 29333,33 −
4 4
8333 (5) + (5) 𝑁12 = 0 𝑵𝟏𝟐 = − 𝟐𝟖 𝟑𝟑𝟑, 𝟑𝟑 𝑵
3
−8333,33 sin 𝜃 − 12000 − 𝑁12 cos 𝛼 = −8333,33 (5) −
3
12000 − ( ) 𝑁12 = 0 𝑵𝟏𝟐 = −𝟐𝟖𝟑𝟑𝟑, 𝟑𝟑 𝑵
5
(Vérification)
Nœud B: Vérification; Si les valeurs trouvées pour N12 et
N13 par le calcul successif de toutes les barres sont exactes,
les autres valeurs le seront également.
3
OY : 𝑁12 sin 𝜃 + 1700 = 𝑁12 (5) + 1700 = 0
EXERCICE 4 :
𝟔𝟎𝟎
1) Le système étant symétrique, les réactions aux appuis sont égales : 𝑹𝟏 = 𝑹𝟐 = = 𝟑𝟎𝟎𝑲𝑵
𝟐
2
tan 𝛼 = = 0,66 ⟹ 𝜶 = 𝟑𝟑, 𝟔𝟗°
3
−𝟏𝟖𝟎, 𝟐𝟕𝑲𝑵
3) Effort dans la barre CG par la méthode de Ritter : en effectuant une coupure au niveau des barres
CI, CE et CG et en lançant le moment par rapport au point A, on obtient l’équation suivante :
𝟑𝑭 3 × 200
3𝐹 − 6𝐶𝐺 sin 𝛼 = 0 ⟹ 𝑪𝑮 = = = 𝟏𝟖𝟎, 𝟐𝟕 𝑲𝑵
𝟔 𝐬𝐢𝐧 𝜶 6 sin 33,69
PARTIE 2
SOMMAIRE DU COURS :
OBJECTIF
CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA RDM GÉNÉRALE :
Cette partie vise à
CHAPITRE 2 : TRACTION ET COMPRESSION SIMPLES rendre l’élève capable
d’étudier les
CHAPITRE 3 : CISAILLEMENT SIMPLE différentes
sollicitations simples
5 MATERIAUX :
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
5.1 GENERALITES :
La résistance des matériaux (RDM) est l'étude de la résistance et de la déformation des éléments
d'une structure (arbres de transmission, bâtiments, ponts, ...) dans le but de déterminer ou de vérifier
leurs dimensions afin qu'ils supportent les charges dans des conditions de sécurité satisfaisantes et
au meilleur coût (optimisation des formes, dimensions, nature des matériaux ...). L’objet de ce cours
est l’étude de la résistance des solides vis-à-vis de sollicitations en efforts et leur déformation lors de
ces sollicitations.
La résistance des matériaux a pour objectif de donner à l’auteur d’un projet tous les éléments
nécessaires pour réaliser une construction stable et économique.
C’est une science qui s’appuie sur la mécanique rationnelle, en particulier la statique; mais si la
statique ne considère que les actions extérieures appliquées aux systèmes étudiés, la résistance des
matériaux, au contraire, pénètre à l’intérieur des systèmes, pour étudier les forces appliquées à
chaque élément de la matière, et donc les déformations qui en résultent. En effet, aucun solide n’est
Prenons un exemple d’une planche qui se plie sous une charge ou d’un fil qui s’allonge sous un
effort de traction, etc. Toutefois, si la charge ne dépasse pas une certaine limite, la planche qui plie,
le fil qui s’allonge, ne se rompent pas, car il s’établit à la fois un équilibre extérieur
(déterminé par la statique) et un équilibre intérieur des liaisons entre éléments du corps solide
(déterminé par la résistance des matériaux). Cet équilibre intérieur amène à définir la notion de
contrainte.
Une poutre est : un solide engendré par une aire plane dont le centre de gravité décrit une courbe
plane, le plan de l’aire restant normal à la courbe
L’aire (∑) est appelée section droite ou section1 normale de la poutre. La courbe (Γ) est appelée la
fibre moyenne de la poutre. Si la fibre moyenne est une droite, la poutre est dite droite.
Poutre droite
Pour les poutres à plan moyen, la fibre moyenne se situe dans le plan moyen.
Dans une section éloignée des points d'application des forces concentrées (forces données et
réactions d'appui), les contraintes et les déformations ne dépendent que de la résultante et du
moment du système de forces dans cette section. Ce principe signifie que si l'on est suffisamment
éloigné du point d'application des efforts, les contraintes et les déformations et déplacements ne
dépendent pas de la manière dont on les applique.
Les sections planes normales à la fibre moyenne avant la déformation de la poutre restent planes et
orthogonales à la fibre moyenne déformée Après déformation de la poutre.
Continuité La matière est continue (les distances entre les molécules sont toujours très petites; à
l'échelle de la RDM, la matière apparaît continue). Autrement, ses propriétés sont des fonctions
continues de l’espace, les discontinuités microscopiques dues à la nature des matériaux de
construction (grains, mailles…) sont négligées.
Homogénéité On admettra que tous les éléments du matériau, aussi petits soient-ils, ont une
structure identique. Ses propriétés sont identiques en chaque point.
Isotropie On admettra, qu'en tous les points et dans toutes les directions autour de ces points, les
matériaux possèdent les mêmes propriétés mécaniques.
Élasticité et linéarité du matériau : on suppose que le matériau est utilisé dans le domaine de
l’élasticité linéaire ce qui se traduit par la loi de Hooke (qu’on verra plus loin)
On fera l’hypothèse que les déformations sont petites par rapport à toutes les dimensions de la
poutre. Ainsi, on assimilera la géométrie en configuration déformée à la géométrie en configuration
non déformée. Les efforts sont donc considérés invariants en dépit de la déformation des poutres.
Pour une poutre droite, le rapport de la hauteur de la section à la longueur de la poutre doit être
compris entre 1/5 et 1/30. Les valeurs courantes sont de 1/10 à 1/15.
Pour les poutres courbes (arcs), ce rapport peut être réduit à 1/50 voire 1/100,
5.2.4.2.2 Définition :
Les efforts intérieurs ou de cohésion sont les efforts qui agissent à l’intérieur des poutres et qui
assurent l’équilibre ou la cohésion de la structure sous l’action des charges extérieures exercées. La
connaissance de ces efforts de cohésion nous renseignera sur l’état de sollicitation de la poutre
étudiée, et permettra d’évaluer sa résistance aux efforts qui lui sont appliqués.
Ce plan définit une section S de barycentre G qui divise la poutre en deux tronçons fictifs (AG et
GB). Chaque tronçon est en équilibre et l’application du Principe Fondamental de la statique, à l’un
ou à l’autre, permet d’identifier et de calculer les efforts intérieurs exercés entre les deux tronçons au
niveau de la coupure.
Les actions mécaniques entre les deux tronçons sont les efforts intérieurs à la poutre que l’on peut
modéliser par un torseur appelé torseur de cohésion. {𝝉𝒄𝒐𝒉𝑰/𝑰𝑰 } Et dont les éléments de réduction
⃗⃗
{𝝉𝒄𝒐𝒉𝑰/𝑰𝑰 } = {𝝉𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆𝒔 } = { 𝑹 }
⃗𝑴
⃗⃗
Convention 1 : Le torseur de cohésion modélise les actions mécaniques de la partie (2) sur la
partie (1).
Convention 2 : Le torseur de cohésion modélise les actions mécaniques de la partie (1) sur la
partie (2).
{𝝉𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒎é𝒄𝒂𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 à 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆 } On peut déduire que : {𝝉𝒄𝒐𝒉 }𝑮 = {𝝉𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒎é𝒄𝒂𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 à 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆 }
𝑮 𝑮
Finalement, le torseur de cohésion au centre de surface G d’une surface droite de poutre se défini
𝑵 𝑴𝒕
⃗⃗
𝑹
{𝝉𝒄𝒐𝒉𝑰/𝑰𝑰 } = {𝝉𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆𝒔 } = { } = {𝑻𝒚 𝑴𝒇𝒚}
⃗𝑴
⃗⃗ 𝑻𝒛 𝑴𝒇𝒛
Avec :
Mfy : Moment fléchissant suivant l’axe (G,y). Mfz : Moment fléchissant suivant l’axe (G,z)
Si dans une poutre, une seule composante N, T, MT ou Mf existe, alors que toutes les autres sont
nulles, on dit que l’on a une sollicitation simple. Dans le cas contraire, la sollicitation est dite
composée. (Dans la réalité, on a généralement affaire aux sollicitations composées).
TYPE DE COMPOSANTE
ILLUSTRATION
SOLLICITATIONS N T Mt Mf
SOLLICITATIONS SIMPLES :
Traction N 0 0 0
Cisaillement 0 N 0 0
Torsion 0 0 Mt 0
SOLLICITATIONS COMPOSÉES :
Flambage N 0 0 Mt
Ty Mfz
Flexion déviée 0 0
Tz Mfy
Si r> k : Le nombre d'équations d'équilibre est alors insuffisant à la détermination des actions de
liaison inconnues. La structure est dite hyperstatique de degré r – k.
Si r < k : l'équilibre est impossible en général. Le système est hypostatique (mécanisme). L'étude
des mécanismes déborde du cadre de la résistance des matériaux.
Les efforts internes définis précédemment engendré par des forces extérieures ne sont que les
résultantes des efforts élémentaires agissant sur chaque section de l’élément sollicité par les forces
extérieures. On appelle ces efforts élémentaires contrainte.
Le torseur de cohésion permet d’exprimer les actions mécaniques internes exercées par le tronçon 2
sur le tronçon 1 de la poutre au point de réduction G, centre de la section. Mais il ne permet pas de
définir la répartition de ces efforts dans la surface de la section. Pour cela, on fait appel à la notion
de contrainte.
𝜟𝒔 : Élément de surface de
centre M. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝜟𝒇 : effort élémentaire
⃗ : vecteur
exercé sur 𝜟𝒔. Et 𝒏
unitaire normal à 𝜟𝒔.
𝒏
⃗⃗ : vecteur unitaire normal à 𝜟𝒔
𝒕 : vecteur unitaire tangent à 𝜟𝒔 (t
appartient au plan de la section).
𝝈: Contrainte normale
𝝉: contrainte tangentielle
⃗𝑪 = 𝝈 𝒏
⃗ +𝝉𝒕
Pour qu'une pièce résiste aux sollicitations, il faut être certain de rester dans la zone de déformation
élastique. On se fixe donc un seuil à ne pas dépasser, à l'aide d'un coefficient de sécurité : s. Selon
le type de contrainte, ce seuil est appelé Contrainte admissible, ou encore Résistance pratique. Au-
delà de la contrainte admissible, on assiste à la ruine de l’ouvrage. La condition de résistance
consiste donc à s’assurer que la contrainte maximale reste inférieure à la contrainte admissible.
du matériau choisi : (caractérisé lors de l’étude par les modules d’élasticité transversal et
longitudinal, et par la résistance élastique...)
du type de fonctionnement du mécanisme : (fréquence, chocs éventuels, contraintes de
construction ... caractérisé par le coef. de sécurité)
du type et de l’importance des sollicitations : (modélisées par le torseur de cohésion, elles sont
liées aux actions exercées sur la pièce. Une étude statique est donc nécessaire avant toute étude
RDM.)
de sa géométrie : (l’étude est effectuée sur la section la plus sollicitée)
Sous l'effet d'une force extérieure, les matériaux se déforment, et deux régimes de déformation
particuliers sont rencontrés.
En revanche, pour des sollicitations plus élevées, la déformation subsiste au moins partiellement
après relâchement de la force, et on parle de déformation plastique.
Application d'une force et déformation (a), en déformation purement élastique (b) et avec
une composante de déformation plastique (c)
L'allongement absolu Δl vaut: ∆𝒍 = 𝒍 − 𝒍𝒐 C'est cet allongement qui est accessible à l'expérience,
par exemple par déformation d'un échantillon en traction pure. En revanche, comme cette valeur
absolue dépend de la longueur initiale du matériau, il est commode pour pouvoir comparer des
échantillons, d'introduire l'allongement relatif 𝜺 ou déformation:
𝜺 = 𝜟𝒍 / 𝒍𝒐 L'allongement relatif n'a donc pas d'unité.
CHAPITRE
6 TRACTION ET COMPRESSION SIMPLE
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
6.1 GÉNÉRALITÉS :
Une pièce est sollicitée à la traction (ou à la compression) si le torseur associé des efforts extérieurs
est représenté par un seul élément de réduction au centre de gravité de chaque section droite qui est
l’effort normal N. 𝑵 ≠ 𝟎 ; 𝑴𝒕 = 𝑴𝒇 = 𝑻 = 𝟎
6.2 DÉFINITIONS :
Une poutre est sollicitée en compression simple lorsqu'elle est soumise à deux forces directement
opposées, appliquées au centre des surfaces extrêmes, qui tendent à la raccourcir.
Une poutre est sollicitée en traction simple lorsqu'elle est soumise à deux forces
directement opposées, appliquées au centre des surfaces extrêmes, qui tendent à l'allonger.
On considère une barre rectiligne, de section S liée à un massif fixe à son extrémité supérieure. A
l'autre extrémité, elle est soumise à l'action d'une force N suivant son axe.
𝑵
𝝈=
𝑺
Est appelé contrainte normale. Elle représente l’intensité de l'effort normal par unité de surface.
Se mesure en (N/m²) ou Pascal (Pa).
Remarque : ces contraintes étant généralement petites, en RDM on utilisera le méga pascal (MPa)
𝟏𝑴𝑷𝒂 = 𝟏𝑵/𝒎𝒎𝟐 = 𝟏𝟎𝟔 𝑷𝒂
Le phénomène reste le même pour le cas de la compression simple au cours duquel il y a plutôt
raccourcissement de la pièce. La contrainte normale reste la même.
6.4.1 Éprouvette :
Il se fait sur une machine appelé machine de traction. L’éprouvette est normalisée et constituée d’un
cylindre de section circulaire, muni de deux têtes insérées entre les mâchoires de la machine d’essai
de traction.
On remarque une zone, appelée domaine élastique, où le graphe est une droite (segment OA). Pour
tous les points de cette droite, la déformation ε est proportionnelle à la contrainte σ (donc à l'effort
exercé), et le matériau est parfaitement élastique. À partir de cette courbe, on peut en déduire les
caractéristiques suivantes :
Plus E est grand, plus le matériau est rigide et inversement. Exemple : E aciers = 200 000 N/mm²,
E élastomères = 1 N/mm².
Cette contrainte marque la fin du domaine élastique. Pour les valeurs supérieures, le matériau ne se
déforme plus élastiquement, mais plastiquement; il subsiste après déformation un allongement
𝑵𝒆𝒍
permanent. 𝝈=
𝑺
𝑵 𝑵 𝚫𝑳 𝑵𝑳
𝝈=𝑬×𝜺= ⟹𝜺= = ⟹ 𝚫𝑳 = = 𝜺𝑳
𝑺 𝑬𝑺 𝑳 𝑬𝑺
Remarque : lorsque plusieurs barres sont superposées, l’allongement du système est égal à la
somme des allongements.
Domaine AB: On entre dans le domaine de déformation plastique, irréversible. Sans réelle
augmentation de contrainte appliquée, le matériau continue à se déformer plastiquement.
Tous ces domaines sont variables selon les matériaux et leurs modes d'élaboration.
Lors d’un essai de traction ou de compression sur une poutre, celle-ci subit une déformation
longitudinale εx, (respectivement un allongement ou un raccourcissement), mais aussi une
déformation latérale εl, perpendiculairement à la direction de l’effort, (respectivement une
contraction ou une dilatation).
Le coefficient de poisson dans les deux cas est le rapport des deux déformations longitudinale et
transversale.
∆𝑳 ∆𝒅 𝜺𝒅 𝒅−𝒅𝒐 𝒅𝒐−𝒅
𝜺𝒙 = 𝐞𝐭 𝛆𝐥 = ⟹𝝂=− =− =
𝑳 𝒅 𝜺𝒙 𝑳−𝑳𝒐 𝑳𝒐−𝑳
𝑵 𝑹𝒆 (𝒐𝒖 𝑹𝒄)
𝝈 ≤ 𝑹𝒑𝒆 (𝒐𝒖 𝑹𝒑𝒄) ⟹ ≤
𝑺 𝒔
Remarque : selon le matériau, les limites élastiques pour la compression et pour la traction diffèrent
notablement. Pour les aciers, Re est identique en compression et en traction. Par contre, pour d'autres
matériaux comme la fonte et le béton par exemple, on doit différencier les régimes de traction et
compression. On appellera les valeurs correspondantes de limites élastiques Ret et Rec
respectivement pour ces matériaux:
Le digramme de l’effort normal (DEN) donne la valeur de l’effort normal dans toutes les sections
perpendiculaires à la membrure à l’étude.
L’effort normal dans une section est la résultante des charges axiales s’exerçant sur la section.
Le DEN est obtenu par la méthode des sections en effectuant une coupe suivant l’entrée de
chaque force concentrée et, au début et à la fin ainsi qu’au minimum et au maximum (s’il y a
lieu) de chaque charge répartie.
EXEMPLE 3 : Soit la barre schématisée par la figure ci-dessous. Calculer les contraintes au
niveau des sections 1-1, 2-2 et 3-3.
EXERCICE 5 : On considère les deux systèmes ci-dessous. Les fils sont inextensible et de masse
négligeable. Ils sont en acier avec et une contrainte admissible de 25 MPa. Le coefficient de sécurité
étant de 2 ; calculer :
EXERCICE 6 :
EXERCICE 9 : Un réservoir cylindrique contenant 3,5 m3 d’eau et dont le poids propre P= 8000 N
est soutenue symétriquement par trois colonnes en maçonnerie de diamètre d. Déterminer le diamètre
de chaque colonne. On donne :
Contrainte admissible à la compression Rp = 2 N/mm² ;
Le poids des colonnes est négligé ;
Prendre g = 9,81 N/kg.
EXERCICE 1 :
𝑁𝐿 𝜋𝑑2 𝑁𝐿 𝟒𝑵𝑳 4×12560×5000
1) Allongement de la barre : Δ𝐿 =
𝐸𝑆
𝑜𝑟 𝑆 = 4
⟹ Δ𝐿 = 𝜋𝑑2
= 𝑬𝝅𝒅𝟐 = 210000×3,14×102 =
𝐸
4
𝟑, 𝟖 𝒎𝒎
𝚫𝑳 210000×3,80
2) Calcul de la contrainte : 𝝈 = 𝑬 = = 𝟏𝟓𝟗, 𝟗𝟐 𝑴𝒑𝒂
𝑳 5000
EXERCICE 2 :
𝑁 𝑅𝑒 𝑠𝑁 1000000×8
1) Section nécessaire de poteau : σ = ≤ ⟹ 𝑠 ≤ 𝑅𝑒 = = 𝟓𝟎𝟎𝟎 𝒎𝒎𝟐
𝑆 𝑠 160
𝑁𝐿 1000000×3000
2) Raccourcissement : Δ𝐿 = = = 𝟐, 𝟖𝟓 𝒎𝒎
𝐸𝑆 210000×5000
3,14×3002 −4×5000
√ = 𝟐𝟖𝟗, 𝟏𝟗 𝒎𝒎
3,14
𝐷−𝑑 300−289,19
4) Épaisseur minimale du poteau : 𝑒 = = = 𝟓, 𝟒𝟎𝟓 𝒎𝒎
2 2
EXERCICE 3:
Section 1 – 1 :
∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑁1 − 25 = 0 ⟹ 𝑵𝟏 = 𝟐𝟓𝑲𝑵
𝑁1 25×1000
𝜎1−1 = = = 𝟏𝟎𝟎 𝑴𝑷𝒂
𝑆1 2,5×100
Section 2 – 2:
∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑁2 − 25 + (5 × 2) = 0 ⟹ 𝑵𝟐 =
𝟏𝟓𝑲𝑵
𝑁2 15×1000
𝜎2−2 = = = 𝟐𝟓 𝑴𝑷𝒂
𝑆2 6×100
Section 3 – 3 :
∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ −𝑁3 + 15 = 0 ⟹ 𝑵𝟑 = 𝟏𝟓𝑲𝑵
𝑁3 15 × 1000
𝜎3−3 = = = 𝟑𝟕, 𝟓 𝑴𝑷𝒂
𝑆3 4 × 100
Nous remarquons que la contrainte maximale est égale à 15,2 kN/cm2 et elle est supérieure à la
contrainte admissible, d’où la barre ne résiste pas à la traction.
EXERCICE 5 :
FIGURE 1 FIGURE 2
Figure 1 : Figure 2 :
En projetant sur les axes, on obtient : En projetant sur les axes, on obtient :
𝑂𝑥: − 𝑇𝐶𝐴 cos 40 + 𝑇𝐶𝐵 cos 20 = 0 ⟹ 𝑻𝑪𝑨 𝑂𝑥: − 𝑇𝐶𝐴 sin 70 + 𝑇𝐶𝐵 cos 10 = 0 ⟹ 𝑻𝑪𝑨
𝑻𝑪𝑩 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝟎 𝑻𝑪𝑩 𝐜𝐨𝐬 𝟏𝟎
= =
𝐜𝐨𝐬 𝟒𝟎 𝐬𝐢𝐧 𝟕𝟎
𝑂𝑥: 𝑇𝐶𝐴 sin 40 + 𝑇𝐶𝐵 sin 20 − 𝑃 = 0 ⟹ 𝑂𝑥: 𝑇𝐶𝐴 cos 70 − 𝑇𝐶𝐵 cos 10 − 𝑃 = 0 ⟹
𝑇𝐶𝐵 cos 20 𝑇𝐶𝐵 cos 10
cos 40
sin 40 + 𝑇𝐶𝐵 sin 20 − 𝑃 = 0 ⟹ sin 70
cos 70 − 𝑇𝐶𝐵 sin 10 − 𝑃 = 0 ⟹
𝑇𝐶𝐵 (tan 40 cos 20 + sin 20) = 𝑃 ⟹ 𝑻𝑪𝑩 = 𝑇𝐶𝐵 (cotan 70 cos 20 − sin 10) = 𝑃 ⟹ 𝑻𝑪𝑩 =
𝟑𝟓𝟑, 𝟖𝟐 𝑵 𝟑𝟐𝟒𝟔, 𝟖𝟖 𝑵
𝑇𝐶𝐵 𝑅𝑒 𝜋𝑑2 𝑇𝐶𝐵 𝑇𝐶𝐵 𝑅𝑒 𝜋𝑑2 𝑇𝐶𝐵
σ= ≤ 𝑜𝑟 𝑆 = ⟹σ= 𝜋𝑑2
= σ= ≤ 𝑜𝑟 𝑆 = ⟹σ= 𝜋𝑑2
=
𝑆 𝑠 4 𝑆 𝑠 4
4 4
EXERCICE 6 :
𝑁 𝑅𝑒 𝜋𝑑2 𝑁 4𝑁 𝑅𝑒
1) Expression et Calcul du diamètre du tirant : σ = ≤ 𝑜𝑟 𝑆 = ⟹σ= 𝜋𝑑2
= 𝜋𝑑2 ≤ ⟹
𝑆 𝑠 4 𝑠
4
𝟒𝑵𝒔 4×5000×5
𝒅 ≥ √𝝅𝑹𝒆 = √ 3,14×500 = 𝟕, 𝟗𝟕 𝒎𝒎 ≈ 𝟖 𝒎𝒎
𝟖, 𝟎𝟒𝟒 𝒎𝒎 ≈ 𝟖, 𝟏 𝒎𝒎
𝑁𝐿 𝐿 𝑃 50000 2000
Δ𝐿 = = 𝐸 ( 𝑆 + 𝜇) = 210000 (51,52 + 0,000078) = 𝟗, 𝟐𝟒 𝒎𝒎
𝐸𝑆
EXERCICE 8 :
𝑁 𝑁 𝑁 𝑁×𝑠 120000×6
a) Déterminons l’épaisseur e : on a : ≤ 𝑅𝑝𝑒 ⟹ 𝑆 ≥ 𝑅𝑝𝑒 = 𝑅𝑒 = = = 30000 𝒎𝒎𝟐
𝑆 𝑅𝑒 24
𝑠
𝐷−𝑑 400−349
𝟑𝟒𝟗 𝒎𝒎 𝑒 = = = 2𝟓, 𝟓 𝒎𝒎 e = 26 mm
2 2
𝑁𝐿 1 200 000×3500
b) Allongement de la poutre : Δ𝐿 = = = 𝟎, 𝟕 𝒎𝒎
𝐸𝑆 200000×30000
𝜋𝐷 2 4𝑆 4×30000
c) Déterminons le diamètre : 𝑆 = ⟹ 𝐷 = √𝜋 = √ = 𝟏𝟗𝟓, 𝟒𝟒 𝒎𝒎
4 3,14
𝑁𝑚𝑎𝑥
d) Effort de rupture : 𝜎𝑟 = ⟹ 𝑁𝑚𝑎𝑥 = 𝜎𝑟 × 𝑆 = 38 × 30000 = 𝟏𝟏𝟒𝟎𝟎𝟎𝟎 𝒅𝒂𝑵
𝑆
EXERCICE 9 :
𝟒𝑭 4×42335
√𝟑𝝅𝑹𝒑 = √3×3,14×2 = 𝟗𝟒, 𝟕𝟖 ≈ 𝟗𝟓 𝒎𝒎
EXERCICE 10 :
𝑅𝑒 𝑅𝑒 295
1) Vérification du coefficient de sécurité : 𝜎 ≤ ⟹𝑠≤ = = 7,375 s = 7 le coefficient de
𝑠 𝜎 40
𝜎 ∆𝐿 𝜎𝐿 40×300000
3) Allongement du câble : σ = E × ε ⟹ 𝐸 = ε = ⟹ Δ𝐿 = = = 𝟔𝟎 𝒎𝒎
𝐿 𝐸 200000
∆𝐿 60
4) Allongement relatif : 𝜀 = = × 100 = 𝟎, 𝟎𝟐%
𝐿 300000
𝐹 4𝐹 𝑅𝑒 4𝐹𝑠 4×2010,61×10
5) Calcul du diamètre : 𝜎 = = 𝜋𝑑2 ≤ ⟹ 𝑑 ≥ √𝜋𝑅𝑒 = √ = 𝟗, 𝟑𝟏 𝒎𝒎
𝑆 𝑠 3,14×295
THEME
7 LE CISAILLEMENT SIMPLE :
7
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
7.1 DÉFINITION
Il y a cisaillement lorsqu'une pièce est sollicitée par deux forces égales, de même droite d'action
mais de sens contraires qui tendent à faire glisser l'une sur l'autre des deux parties de la pièce
(exemple: action d'une paire de ciseaux sur une feuille de papier, action d'un poinçon sur une tôle,
...).
𝑻 ≠ 𝟎 ; 𝑵 = 𝑴𝒇 = 𝑴𝒕 = 𝟎
EXEMPLE :
𝑇 𝑃 cos 𝛼 40√2
𝜏=𝑆= = 2(20×30) =
𝑆
𝟎, 𝟎𝟒𝟕𝑲𝑵/𝒄𝒎𝟐
On considère la section cisaillée dans la figure ci-dessus et on la montre par la figure ci-dessous La
𝑪′𝑪′𝟏
section C'D' glisse par rapport à la section -CD-. La déviation = 𝐭𝐚𝐧 𝜸 ≈ 𝜸
𝒅𝒙
∆L 𝛿 cos 45° 𝛿 𝛿 1 𝛾 𝜸
𝜀= = 𝑎 = 2𝑎 = 𝑎 × 2 = 2 D’où : 𝜺=
𝐿
sin 45°
𝟐
Il caractérise l'élasticité du matériau dans le sens transversal de l'éprouvette. Cette grandeur est
proportionnelle au module de Young, en fonction du coefficient de Poisson ν, propre à chaque
matériau. Il est donné par la relation suivante : G s’exprime en MPa.
𝑬
𝑮=
𝟐(𝟏 + 𝝂)
𝝉=𝑮×𝜸
Pour la plupart des matériaux E est environ 2.5 fois plus grand que G. Pour les métaux 𝑮 ≈
𝟎, 𝟒 𝑬.
Exemple :
La contrainte de cisaillement dans un corps métallique est égale à 1050 kg/cm2. Si le module de
cisaillement vaut 8400 KN/cm2, déterminer la déformation de cisaillement. Si g=10 N/kg
𝝉 𝟏𝟎𝟓
𝝉=𝑮×𝜸⟹𝜸= = = 𝟎, 𝟎𝟎𝟏𝟐𝟓 𝒓𝒂𝒅
𝑮 𝟖𝟒𝟎𝟎𝟎
Dans certains cas, il peut être important qu'une pièce sollicitée en cisaillement doive résister en toute
sécurité à celui-ci (exemple: assemblage par rivets). Pour qu'une pièce sollicitée en cisaillement
résiste en toute sécurité, il faut que la contrainte de cisaillement ne dépasse pas une valeur critique
[] appelée contrainte admissible en cisaillement: 𝝉 ≤ [] [] Est une caractéristique du matériau,
elle ne dépend pas des dimensions de la pièce sollicitée en cisaillement. Elle représente généralement
(éventuellement à un coefficient de sécurité près) la limite d'élasticité transversale de la pièce, c'est-
Les assemblages par rivets servent aux pièces d'épaisseur faible ou moyenne, comme les tôles et les
profilés, en charpente et en chaudronnerie. Ils nécessitent un perçage préalable des pièces à
assembler, ainsi que l'emploi de riveteuses, (machines qui servent à écraser l'extrémité du rivet
opposée à la tête, afin de réaliser l'assemblage). Si le système assemblé se trouve sollicité en traction,
l'effort de traction va être transmis au rivet qui va travailler en cisaillement pur.
Le diamètre d d’un rivet est fonction de l’épaisseur e de la tole la plus épaisse à assembler. La
formule empyrique permettant de le déterminer est :
𝟒𝟓 𝒆
𝒅= 𝒐𝒖 𝒅 = 𝟐𝒆
𝟏𝟓 + 𝒆
Les boulons sont composés d'une vis et d'un écrou. Ils sont utilisés lorsque l'on désire démonter
ultérieurement les pièces ou que les autres types d'assemblages mécaniques ne correspondent pas aux
performances souhaitées. Dans le cas de l'assemblage par boulons ordinaires, on empêche le
Le calcul au cisaillement se fait de la même manière que pour les rivets. De plus, lors de
l'assemblage, le boulon doit vérifier:
1- Le serrage du boulon de sorte que le diamètre de la vis soit égal à celui du trou qui lui est
destiné. Les trous sont, en général, percés à un diamètre supérieur de 1 à 2 mm environ du
diamètre nominal de la vis
2- La résistance au glissement. En effet, lors du serrage, la vis du boulon sera soumise à un effort
de traction N. Cet effort provoquera un cisaillement dans la surface: 𝑨𝒄 = 𝝅𝒅𝒉
𝑵
La condition de résistance au cisaillement sera donc: 𝝉 = 𝑨𝒄 ≤ [𝝉]
𝑵 𝝅𝒅𝟐
La condition de résistance à la traction et par conséquent: 𝝈 = 𝑨𝒕 ≤ [𝝈] 𝑨𝒕 = 𝟒
On veut assembler, à
l'aide de rivets dont le
diamètre de chacun
vaut 20 mm et d'un
couvre joint, deux
tôles métalliques de
140 mm de largeur et 10 mm d'épaisseur. L'ensemble est soumis à un effort de traction F = 10 000
2- Vérifier la résistance du système si la contrainte admissible pour chacune des deux tôles est 12
daN/mm2.
EXERCICE 2 : Trois tôles en acier sont assemblées entre elles par deux rivets de diamètre chacun
égale à 17 mm
EXERCICE 3 :
EXERCICE 4 :
Un arbre (1) transmet un mouvement de rotation à un moyeu (2) par l’intermédiaire d’une clavette
(3). L’arbre de diamètre d=32 mm est en acier pour lequel Re=265 MPa. Le couple transmis a pour
1. Calculer la norme de F
2. A partir de la condition de résistance de non matage,
déterminer la longueur minimale de la clavette.
3. Vérifier la longueur de la clavette à partir de la condition
de résistance au cisaillement de celle-ci. Conclure.
EXERCICE 5 :
Lorsqu’on veut découper par poinçonnage un trou dans une pièce (tôle), on exerce par
l’intermédiaire d’un poinçon un effort de cisaillement F qui se répartit sur toute la section cisaillée de
la pièce.
1) Quel effort F minimal le poinçon doit-il exercer sur la tôle pour poinçonner.
2) La contrainte pratique de compression du poinçon vaut : σpc = 240 MPa. La contrainte de
compression dans le poinçon est-elle satisfaisante.
3) A partir de quelle valeur minimale de a ne peut-on plus envisager de poinçonner une tôle
d’épaisseur e= 4 mm.
EXERCICE 2 :
cisaillement. La force de
cisaillement (effort tranchant)
appliquée à la section
cisaillée, au niveau d'un seul
plan de cisaillement est :
𝑭
𝑻𝟏 = 𝟐
𝑭/𝒏 𝑭
S'il y a n est rivets, on aura : 𝑻𝟏 = = 𝟐𝒏 La contrainte de cisaillement sur la section cisaillée
𝟐
𝑇 𝜋𝑑2 𝟒𝑻 𝟐𝑭
(revenant à chaque rivet) est 𝜏1 = 𝐴1 𝑜𝑟 𝐴1 = ⟹ 𝝉𝟏 = 𝝅𝒅𝟏𝟐 = 𝒏𝝅𝒅𝟐
1 4
𝟐𝑭 2×4000
La condition de résistance étant 𝟏 = 3,14×2×1,72 = 𝟒𝟒𝟎, 𝟓𝟔 𝑲𝒈/𝒄𝒎𝟐 ≤ [𝝉]
𝒏𝝅𝒅𝟐
Donc l'épaisseur minimale que devrait avoir chacune de deux tôles est au moins égale à 10,4 mm
EXERCICE 3 :
𝝅𝒅𝟐 4𝑆 4×49
Épaisseur admissible de cet axe : 𝑆 = ⟹ 𝑑 = √ 𝜋 = √ 3,14 d = 7,89 mm
𝟒
EXERCICE 4 :
𝑑 2𝑀 65×2
1) Calcul de la résultante F : 𝑀 = 𝐹 × 2 ⟹ 𝐹 = = 0,032 = 𝟒𝟎𝟔𝟐, 𝟓 𝑵
𝑑
Conclusion : Comme on le voit sur ce calcul, la condition de non matage conduit à choisir une
clavette plus longue. Bien que travaillant au cisaillement, on doit toujours calculer une clavette
d’après la condition de non matage.
EXERCICE 5 :
1) Effort minimal à exercer : Soit Sc la section cisaillée. Pour un trou carré de côté a et de hauteur e
: Sc = 4ae. F est ici la norme de l’effort tranchant. Le poinçonnage a lieu lorsque 𝝉𝒎𝒐𝒚 =
𝑇 𝐹
𝝉𝒓 𝑜𝑟 𝜏𝑚𝑜𝑦 = 𝑆𝑐 = 4ae = 𝝉𝒓 ⟹ 𝐹 = 𝝉𝒓 × 4ae = 200 × 4 × 4 × 20 = 𝟔𝟒𝟎𝟎𝟎𝐍
THEME
8 LES SECTIONS PLANES :
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
8.1 GENERALITES
Dans le génie civil, on a à faire avec les éléments de plusieurs formes. De ce fait, il sera de notre
importance d’étudier les caractéristiques de ces éléments. On peut citer le centre de gravité, le
moment statique, le moment d’inertie, le rayon de giration
Ces caractéristiques serviront notamment au calcul des contraintes agissant sur les sections planes
des éléments d’une structure et la détermination des déformations.
8.2.1 Définition
∑𝒏𝒊=𝟏 𝑿𝒊𝑺𝒊 𝑺𝟏𝑿𝟏 + 𝑺𝟐𝑿𝟐 + ⋯ + 𝑺𝒏𝑿𝒏 ∑𝒏𝒊=𝟏 𝒀𝒊𝑺𝒊 𝑺𝟏𝒀𝟏 + 𝑺𝟐𝒀𝟐 + ⋯ + 𝑺𝒏𝒀𝒏
𝑿𝑮 = = 𝒀𝑮 = 𝒏 =
∑𝒏𝒊=𝟏 𝑺𝒊 𝑺𝟏 + 𝑺𝟐 + ⋯ + 𝑺𝒏 ∑𝒊=𝟏 𝑺𝒊 𝑺𝟏 + 𝑺𝟐 + ⋯ + 𝑺𝒏
1er théorème : « La surface de révolution engendrée par une ligne tournant autour d’un axe a,
situé dans son plan et ne la traversant pas, est égal au produit de la longueur de la ligne par la
circonférence que décrit son centre de masse. 𝑺 = 𝟐𝝅. 𝑳. 𝑹𝒈 Avec 𝟐𝝅𝑹𝒈 Représentant la
longueur de la circonférence décrite par G, centre de masse de la courbe et 𝑳 est la circonférence
décrit par G »
1 𝜋𝑟 𝟐𝝅𝒓𝟐 𝟐𝒓
𝑆 = (4𝜋𝑟 2 ) = 2𝜋 ( ) 𝑋𝑔 → 𝑿𝒈 = 𝒀𝒈 = =
2 2 𝝅𝟐 𝒓 𝝅
2e théorème : « Le volume de révolution engendré par une surface tournant autour d’un axe, situé
dans son plan et ne la traversant pas, est égal au produit de l’aire de cette surface par la
circonférence que décrit son centre de masse. 𝑽 = 𝟐𝝅. 𝑨. 𝑹𝒈 »
Application : Déterminer la position du centre de masse d’un quart de disque homogène de rayon r
1 4 3 𝜋𝑟 2 𝟒𝝅𝒓𝟐 𝟒𝒓
𝑉 = ( 𝜋𝑟 ) = 2𝜋 ( ) 𝑋𝑔 → 𝑿𝒈 = 𝒀𝒈 = =
2 3 4 𝟑𝝅𝟐 𝒓 𝟑𝝅
8.3.1 Définition
Un moment statique est une grandeur géométrique qui caractérise la position du centre de gravité.
Par définition, le moment statique noté Ms d’une surface S par rapport à un axe situé dans
son plan est égal au produit de l’aire de cette surface par la distance de son centre de gravité
à l’axe on notera dont
𝑴𝒔𝒙 = 𝑺 × 𝑿𝒈 𝒆𝒕 𝑴𝒔𝒚 = 𝑺 × 𝒀𝒈
8.3.2 Remarques :
L’unité du moment statique est
un volume m3, cm3,….
8.4.1 Définition
Soit un élément de surface 𝜹𝒔 situé à une distance y de l’axe ox, on appelle moment
quadratique ou moment d’inertie de 𝛿𝑠 par rapport à l’axe ox, le produit de 𝛿𝑠 par le carré de la
distance y
𝑰𝒐𝒙 = 𝛅𝐬 × 𝒀𝟐 𝒆𝒕 𝑰𝒐𝒚 = 𝛅𝐬 × 𝑿𝟐
Son signe est toujours positif
R est appelé rayon polaire. Le moment d’inertie polaire est toujours positif et n’est jamais nul.
Le rayon de giration «i » est une caractéristique géométrique d’une section qui est utilisée dans la
détermination de l’élancement d’un élément de structure soumis à un effort de compression (poteau).
𝑰
Il est donné par la relation: 𝒊 = √𝑺
EXERCICE 1:
Les sections planes Page 97 sur 255
LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
On considère la surface plane ci-contre : Calculer
EXERCICE 2:
On considère la cornière ci-contre représenté dans un
système d’axe. Calculer
EXERCICE 3: Déterminer le volume V d’un tore ainsi que sa surface latérale de rayons r et R par le
théorème de Gulding
EXERCICE 5:
10∗1503 515∗2000+260∗5200+5∗4000
𝐼𝑔𝑥 = ∑ 𝐼𝑥 + 𝑆𝑑2 = ( + 150 ∗ 10 ∗ 𝑌𝑔 = = 𝟐𝟏𝟒, 𝟒𝟔
12 4000+2000+5200
90∗103
(75 − 48,75)2 ) + ( + 90 ∗ 10 ∗ (5 −
12
2) moment statique de la section
2 𝟒
48,75) ) = 𝟓𝟓𝟕𝟔𝟐𝟓𝟎 𝒎𝒎
𝑀𝑠𝑥 = 𝑆. 𝑌𝑔 = 11200 ∗ 214,46 = 𝟐 𝟒𝟎𝟐 𝟎𝟎𝟎
2 150∗103
-𝐼𝑔𝑥 = ∑ 𝐼𝑥 + 𝑆𝑑 = ( + 150 ∗ 10 ∗
12
𝑀𝑠𝑦 = 𝑆. 𝑋𝑔 = 11200 ∗ 96,96 = 𝟏 𝟎𝟖𝟔 𝟎𝟎𝟎
10∗903
(5 − 23,75)2 ) + ( + 90 ∗ 10 ∗ (55 −
12
3) moment d’inertie par rapport aux axes
2 𝟒
23,75) ) = 𝟐𝟎𝟐𝟔𝟐𝟓𝟎 𝒎𝒎
6) moment d’inertie polaire disque évidé d’un triangle isocèle dont la base est
le diamètre du disque et la hauteur le rayon du
𝐼𝑜 = 𝐼𝑜𝑥 + 𝐼𝑜𝑦 = 367 060 865,9 +
disque. Par raison de symétrie le solide a son
95 426 785,92 = 𝟒𝟔𝟐 𝟒𝟖𝟕 𝟔𝟓𝟏, 𝟖
centre d’inertie sur l’axe des y, d’où :
𝐼𝑔 = 𝐼𝑔𝑥 + 𝐼𝑔𝑦 = 484 284 199,2 + 𝑉
𝑡𝑜𝑡/𝑥 𝑉(𝑠𝑝𝑟è𝑟𝑒)−𝑉(2 𝑐𝑜𝑛𝑒𝑠)
𝑌𝑔 = 2𝜋𝑆 = 2𝜋 [𝑆(𝑑𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒)−𝑆(𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒)] =
155 470 119,3 = 𝟔𝟑𝟗𝟕𝟓𝟒𝟑𝟏𝟖, 𝟓 𝑡𝑜𝑡
4𝜋𝑅3 𝜋𝑅3
Figure 2 : −2 𝟐𝑹
3 3
𝜋𝑅2 2𝑅×𝑅
= 𝟑(𝝅−𝟐) = 𝟐, 𝟗𝟐𝒄𝒎
60 60 2𝜋( − )
60 2 2
𝐺1 ( ) 𝐺2 ( ) 𝐺3 ( ) ; 𝑆1 =
257,5 132,5 5 Figure 2 : le solide est constitué d’une plaque
120 × 5 = 600 𝑆2 = 245 × 10 =
rectangulaire évidée d’un demi-disque.
2450 𝑒𝑡 𝑆3 = 120 × 10 = 1200
1
𝑉 𝑉(𝑐𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒)−𝑉( 𝑡𝑜𝑟𝑒)
1) centre de gravité : 𝑌𝑔 = 𝑡𝑜𝑡/𝑥
𝑋𝑔 = 2𝜋𝑆 = 2
1 =
𝑡𝑜𝑡 2𝜋 [𝑆(𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒)−𝑆( 𝑑𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒)]
257,5×600+132,5×2450+5×1200 2
= 𝟏𝟏𝟒, 𝟏𝟒 1
600+2450+1200 𝜋𝑎2 𝑏− 𝜋𝑟 2 2𝜋(𝑎−𝑟) 𝒂𝟐 𝒃−𝝅𝒓𝟐 (𝒂−𝒓)
2
𝜋𝑟2
= = 𝟓, 𝟏𝟓𝟔 𝒄𝒎
𝑿𝒈 = 𝟔𝟎 2𝜋(𝑎𝑏− ) 𝟐𝒂𝒃−𝝅𝒓𝟐
2
THEME
9 LA FLEXION SIMPLE :
9
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
Considérons une poutre reposant sur deux appuis et soumise à une charge concentrée verticale. Après
déformation, cette poutre accuse un flèche (déplacement vertical des différents points, d’où le nom
de flexion) et on constate que les fibres situées en partie supérieure sont sollicitées en compression
tandis que celles qui sont situées en partie inférieure sont sollicitées en traction. Entre ces deux
régions, il existe une fibre qui n’est ni tendue ni comprimée : c’est la fibre neutre.
Selon la nature du torseur de cohésion on distingue plusieurs types de flexions. Ceux-ci dépendent
entre autres de la nature de la poutre, des configurations des actions mécaniques extérieures
appliquées …
On entend par flexion simple un mode de sollicitation tel que dans les sections droites de la poutre il
existe deux composantes des efforts intérieurs: le moment fléchissant MfZ (ou MfY) et l’effort
tranchant TY (ou TZ).
La flexion est aussi dite plane, lorsque la poutre possède un plan de symétrie et que les forces
fléchissantes agissent dans ce plan, perpendiculairement au grand axe de la poutre.
Nous nous limiterons dans ce chapitre à l'étude de la flexion des poutres droites isostatiques, c'est-à-
dire celles pour lesquelles les équations d’équilibre suffisent à la détermination des actions de liaison.
Nous nous limiterons également aux poutres dont le plan de symétrie est vertical (Gxy).
FLECHISSANT :
Considérons la poutre ci-dessous : Pour faire apparaître les efforts intérieurs, on effectue une
coupure fictive à la distance x de l’origine A. En isolant le tronçon 1, on obtient l’effort tranchant T
et le moment fléchissant Mf
9.3.2 Définition :
L’effort tranchant T est la somme vectorielle de toutes les forces extérieures transversales
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑭𝟐
⃗ = 𝑭𝟏
situées à gauche de la section fictive 𝑻 ⃗⃗⃗⃗⃗
Le moment fléchissant M f est moment résultant en G de toutes les actions extérieures situées à
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝑴(𝑭𝟐
gauche de la section fictive 𝑴𝒇 = 𝑴(𝑭𝟏 ⃗⃗⃗⃗⃗ )
Remarque :
Pour deux coupures consécutives, les valeurs du moment fléchissant sont continues en un même
point dans le cas où une force est appliquée en ce point. Dans le cas d’un moment fléchissant, il y
discontinuité en ce point.
L’étude de l’équilibre du tronçon de largeur dx appartenant à la poutre, compte tenu des charges
indiquées, donne :
𝒅𝑻 𝒅𝑴𝒇
= −𝒒(𝒙) 𝒆𝒕 = −𝑻(𝒙)
𝒅𝒙 𝒅𝒙
²
Les contraintes normales résultent du moment fléchissant Mf (les efforts tranchants n’ont aucun
effet sur leur valeur). Dans le cas de flexion pure, les poutres se déforment suivant des arcs de
cercles. On démontre que la contrainte normale est :
𝑴𝒇
𝝈= ×𝒚
𝑰𝒛
Avec
EXERCICE 1 :
EXERCICE 2 :
Pour la poutre console schématisée par la figure ci-dessous, exprimer et tracer la variation de l’effort
tranchant et le moment fléchissant le long de la poutre.
EXERCICE 4:
Un dispositif de mise en charge exerce une poussée de 20 000 N qui se répartit en C et D, alors que
le bâti de la machine supporte la poutre en A et B.
EXERCICE 5 :
EXERCICE 6 :
On considère la poutre en
console ci-contre
supportant une charge
linéairement repartie sur
toute sa longueur :
1) Déterminer l’équation
de la charge
2) Ecrire les équations de
T et de M ;
Tracer les diagrammes de T et de M :
EXERCICE 7 :
EXERCICE 9 :
On considère le schéma mécanique d’une poutre ci – dessous représenté.
1) Calculer les réactions d’appui en M et N ;
2) Ecrire les équations de T(x) et Mf(x) le long de la poutre ;
3) Tracer les diagrammes de T(x) et Mf(x) en précisant les valeurs maximales.
EXERCICE 10 :
Soit la poutre ci-dessous supportant une charge uniformément repartie q=350daN/ml
1) Calculer les réactions aux appuis ;
3) Ecrire les équations de l’effort tranchant et du moment fléchissant le long de la poutre ;
4) Tracer les diagrammes de T(x) et Mf(x) puis Préciser les valeurs de Tmax et Mfmax ;
6) La poutre a une section en I (voir figure). Calculer le moment d’inertie de cette poutre par rapport
à l’axe Gx passant par son centre de gravité.
7) Sachant que la poutre est en acier de résistance pratique à la flexion égale à 180 MPa, déterminer
la valeur de e (arrondie au cm supérieur) pour que la poutre résiste en toute sécurité.
EXERCICE 1 :
𝒂×𝑷
a) Réaction aux appuis : ∑ 𝑀𝐹 𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ −𝑎𝑃 + 𝐿𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑹𝑩 = 𝑳
𝒂×𝑷 𝑷(𝑳−𝒂) 𝒃×𝑷
De même on a : 𝑅𝐴 − 𝑃 + 𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 = 𝑃 − 𝑅𝐵 = 𝑃 − = =
𝑳 𝑳 𝑳
b) Équations de T et de M :
Coupure 1 : 𝟎 < 𝒙 < 𝒂
𝒃×𝑷
𝑇 − 𝑅𝐴 = 0 ⟹ 𝑇 = 𝑅𝐴 = 𝑇 + 𝑃 − 𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑇 = 𝑅𝐵 − 𝑃 = −
𝒂×𝑷
𝑳
𝑳
𝒃×𝑷
𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴. 𝑥 = 0 ⟹ 𝑀𝑓(𝑥) = 𝒙 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴. 𝑥 + 𝑃(𝑥 − 𝑎) = 0 ⟹
𝑳
x 0 a 𝑏×𝑃 𝑥
𝑀𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑃(𝑥 − 𝑎) = 𝑃𝑎 (1 − 𝑙 )
𝒃×𝑷 𝒃×𝑷 𝐿
T(x)
𝑳 𝑳 x a L
𝒃𝒂 × 𝑷 𝒂×𝑷 𝒂×𝑷
Mf(x) 0 T(x)
𝑳 − −
𝑳 𝑳
𝒃𝒂 × 𝑷
Coupure 2 : 𝒂 < 𝒙 < 𝑳 Mf(x) 0
𝑳
c) traçons les diagrammes :
𝒙
𝑴𝒇(𝒙) + 𝑷. 𝒙. 𝟐 = 𝟎 ⟹
𝒙𝟐
𝑴𝒇(𝒙) = −𝑷. 𝟐
x 0 L
T(x) 0 −𝑷. 𝑳
𝑳𝟐
Mf(x) 0 −𝑷.
𝟐
EXERCICE 3 :
𝒒𝑳
1) le système étant symétriquement chargé, on a : 𝑹𝑨 = 𝑹𝑩 = 𝟐
2) équation de T et de M :
x 0 L
𝒒𝑳 𝒒𝑳
T(x) −
𝟐 𝟐
Mf(x) 0 0
3) valeur de x et moment max : 𝑇(𝑥) =
𝑞𝐿 𝒍
0 ⟹ −𝑞. 𝑥 + =0⟹𝒙=𝟐
2
𝑙 2
𝑙 ( ) 𝑞𝐿 𝑙
2
𝑀𝑓𝑚𝑎𝑥 = 𝑀𝑓 (2) = −𝑞. + (2) =
2 2
𝒒𝒍𝟐
𝟖
b) Equations de T et de M :
𝑥𝑥
𝑀𝑓(𝑥) + 𝑞(𝑥) 2 3 = 0 ⟹ 𝑀𝑓(𝑥) = 𝑇(𝑥) + 𝐹 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = −𝑭 = −𝟏𝟎𝟎𝟎𝑵
500𝑥 3 𝟐𝟓𝟎 𝑀𝑓(𝑥) − 𝐹. 𝑥 = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) = 𝑭. 𝒙 =
= 𝒙𝟑
6 𝟑
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝒙
x 0 3
T(x) 0 −𝟐𝟐𝟓𝟎 x 0 1
Mf(x) 0 𝟐𝟐𝟓𝟎 T(x) −𝟏𝟎𝟎𝟎 −𝟏𝟎𝟎𝟎
Mf(x) 𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟎
Étude du tronçon CA : 𝟏 < 𝒙 < 𝟐
𝑇(𝑥) + 𝐹 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = −𝑭 = −𝟏𝟎𝟎𝟎𝑵
𝑀𝑓(𝑥) − 𝐹. 𝑥 + 𝑀 = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) =
𝑭. 𝒙 − 𝑴 = 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝒙 − 𝟏𝟎𝟎𝟎
x 1 2
T(x) −𝟏𝟎𝟎𝟎 −𝟏𝟎𝟎𝟎
Mf(x) 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝟎
EXERCICE 6 :
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 − 𝐹 = 0 ⟹ 𝑹𝑨𝒚 = 𝑭 =
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝑵
∑ 𝑀𝐴 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 2𝐹 − 𝑀 + 𝑀𝐴 = 0 ⟹
𝑴𝑨 = 𝑴 − 𝟐𝑭 = −𝟏𝟎𝟎𝟎 𝑵
EXERCICE 7 :
−𝟐𝒙𝟐 + 𝟔𝟎
x 0 3
T(x) 0 −𝟏𝟐
Mf(x) 𝟔 𝟒𝟐
𝑇(𝑥) + 24 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = −𝟐𝟒
Coupure 2 : 𝟑 < 𝒙 < 𝟔 𝑀𝑓(𝑥) − 24(8 − 𝑥) = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) =
𝟐𝟒(𝟖 − 𝒙)
x 6 8
T(x) −𝟐𝟒 −𝟐𝟒
Mf(x) 𝟒𝟖 0
𝑇(𝑥) + 4𝑥 − 20 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = −𝟒𝒙 + 𝟐𝟎
EXERCICE 9 :
−𝑅𝑀 + 𝑅𝑁 − 𝑃 = 0 ⟹
𝑅𝑀 = 𝑅𝑁 − 𝑃 = 1280 −
800 = 𝟒𝟖𝟎 𝑲𝑵
2) Équation de T et de M le
long de la poutre :
a : 𝑅𝐴 − (3,5 × 350) + 𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 =
1225 − 857,5 = 𝟑𝟔𝟕, 𝟓𝒅𝒂𝑵
𝟎⟹𝑥=
367,5
= 𝟏, 𝟎𝟓 𝑀 𝜎̅ 𝑦 3𝑒 9
350 𝑦 ≤ 𝜎̅ ⟹ = = = ⟹𝑒
𝐼 𝑀 𝐼 206e4 206 3
en ce point, le moment admet un maximum : 3
𝑴𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝑴𝒇(𝟏, 𝟎𝟓) = −𝟏𝟕𝟓(𝟏, 𝟎𝟓)𝟐 + 3 9𝑀 3 9 × 1750000
≥√ =√
𝟑𝟓𝟎(𝟏, 𝟎𝟓) = 𝟏𝟕𝟒, 𝟓𝟔 𝒅𝒂𝑵. 𝒎 206𝜎 206 × 180
Coupure 2 : 𝟐, 𝟓 < 𝒙 < 𝟑, 𝟓 = 7,51 ⟹ 𝒆 = 𝟖𝒎𝒎
𝑇 − 𝑅𝐴 + 𝑞 − 𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) =
−𝟑𝟓𝟎𝒙 + 𝟏𝟐𝟐𝟓
𝑴𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟕𝟓 𝒅𝒂𝑵. 𝒎
PARTIE 3
d’étudier les
CHAPITRE 2 : MOUVEMENT RECTILIGNE UNIFORME
mouvements de
translation et de
CHAPITRE 3 : MOUVEMENT CIRCULAIRE UNIFORME
rotation des points
matériels.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
Définir la cinématique ;
Définir référentiel et citer les différents types de référentiels ;
Repérer la position d’un mobil dans un repère ;
Déterminer les vecteurs vitesses et accélération d’un mobil ;
Établit l’équation de la trajectoire d’un mobil.
10.1 GENERALITES :
La cinématique consiste à décrire la manière dont un corps se déplace dans l’espace en fonction
du temps sans se préoccuper des causes qui produisent ce mouvement.
La dynamique, par contre, s’intéresse à ces causes : les forces. Elle relie les forces au
mouvement. Nous nous limiterons à l’étude du mouvement des points matériels.
Mouvement : Le mouvement est un phénomène qui s’opère à la fois dans l’espace et dans le
temps. Un corps est en mouvement si un ou plusieurs de ses points change de position dans le
temps.
Trajectoire : On appelle trajectoire d’un mobile l’ensemble des positions successives qu’il
occupe au cours du temps
Notion de temps : le temps est une grandeur qui permet de quantifier l’ordre chronologique des
évènements. C’est la principale variable utilisé pour étudier les phénomènes physiques son unité
conventionnelle dans le système internationale est la seconde
10.2.1 Définition
En cinématique, le mouvement d’un solide peut être défini par rapport à un autre solide choisi
comme référence et appelé solide de référence ou référentiel. Le mouvement d’un objet dépend du
référentiel. Ainsi, une personne assise dans un train est immobile par rapport au sol du train mais se
déplace par rapport au sol terrestre.
Mouvement absolue : Le mouvement d’un solide est dit absolu s’il est défini ou décrit par
rapport à un référentiel absolu. Un référentiel absolu (ou galiléen) est un référentiel au repos
absolu dans l’univers.
Mouvement relatif : Le mouvement d’un solide est dît relatif s’il est défini par rapport à un
référentiel en mouvement dans l’univers : c’est un référentiel relatif.
𝑿 = 𝑶𝑴𝒊 = 𝑹𝒄𝒐𝒔 𝜽
{
𝒀 = 𝑶𝑴𝒋 = 𝑹𝒔𝒊𝒏 𝜽
𝒕𝒂𝒏 𝜽 = 𝒀⁄𝑿
10.3.3 Notion de déplacement
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝟏𝑴𝟐 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴𝟏 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴𝟐 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴𝟐 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴𝟏
instant. Si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐌′ désigne le déplacement
du point M pendant la durée (𝒕 − 𝒕′) =
∆𝒕 on peut distinguer deux types de
vitesse :
La vitesse moyenne : c’est la vitesse théorique trouvée en faisant l’opération du rapport de la
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐌𝐌′ =
distance parcourue par le temps mis : 𝑽𝒎𝒐𝒚
𝐌𝐌′
(𝒕−𝒕′) ∆𝒕
La vitesse instantanée elle s’obtient lorsque t’ tend vers t ou lorsque ∆𝒕 tend vers 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐌′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝑶𝑴 𝒅𝒚 𝒅𝒙
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑽𝑴 = 𝐥𝐢𝐦 ( ) = 𝐥𝐢𝐦 ( ) = 𝐥𝐢𝐦 ( + )
∆𝒕→𝟎 ∆𝒕 ∆𝒕→𝟎 𝒅𝒕 ∆𝒕→𝟎 𝒅𝒕 𝒅𝒕
La vitesse V du point M est égale à la dérivée par rapport au temps t du vecteur position OM. Et
elle est toujours tangente à la trajectoire et a le même sens que celui du mouvement.
La norme de la vitesse est donnée par 𝑽 = √𝑽𝒙𝟐 + 𝑽𝒚𝟐 elle s’exprime en m/s
NB : avant de procéder à l’étude d’un mouvement il est judicieux de toujours choisir un repère par
rapport auquel on va étudier le mouvement.
⃗⃗⃗ à l’instant t
Le vecteur accélération 𝒂
indique la rapidité de variation du
vecteur vitesse. L’accélération
instantanée s’obtient de la même
manière que la vitesse on trouve donc
⃗
∆𝑽 ⃗
𝒅𝑽
⃗ = 𝐥𝐢𝐦 ( ) =
𝒂 L’accélération instantanée est donc un vecteur qui est la dérivée par rapport au
∆𝒕→𝟎 ∆𝒕 𝒅𝒕
temps du vecteur vitesse ou encore la dérivé seconde de la position par rapport au temps
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝟐 𝑶𝑴 𝒅𝟐 𝑿 𝒅𝟐 𝒀 𝒅(𝑽𝒙) 𝒅(𝑽𝒚)
⃗ =
𝒂 = + = +
𝒅𝟐 𝒕 𝒅𝟐 𝒕 𝒅𝟐 𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
EXERCICE 1 : Un point mobile M se déplace dans l’espace en suivant les équations horaires
x(t) = 3𝑡 2
suivantes : {
y(t) = – 4,9𝑡 2 + 𝑡
1. Exprimer les coordonnées du vecteur vitesse au cours du temps. Quelle est la valeur de la vitesse
àt=2s?
2. Déterminer l’expression du vecteur accélération. En déduire sa valeur.
EXERCICE 2: Le déplacement en mètre d’un point matériel est donné par : 𝑡 2 + 12𝑡 + 3
EXERCICE 3: Dans un repère 𝑅 = (0, ⃗𝑖, 𝑗, 𝑘⃗), la position du point M d’un solide est défini à
𝑥(𝑡) = 4𝑡 2
chaque instant par son vecteur position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 {𝑦(𝑡) = 2𝑡 2 + 1 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 ≤ 𝑡 ≤ 3 t en
𝑧(𝑡) = 0
seconde et les distances en mètre.
EXERCICE 4: Dans un repère 𝑅 = (0, ⃗𝑖, 𝑗, 𝑘⃗), la position du point M d’un solide est défini à
𝑥(𝑡) = 30(1 − cos 2𝑡)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ tel que : 𝑂𝑀
chaque instant par son vecteur position 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ { 𝑦(𝑡) = 30 sin 2𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝜋 t
𝑧(𝑡) = 0
en seconde
Déterminer l’équation de la trajectoire ;
Déterminer la longueur de la trajectoire ;
Déterminer les composantes de la vitesse et celle de l’accélération ;
𝟏𝟏, 𝟒𝟗 𝒎/𝒔𝟐
EXERCICE 2 :
𝑑𝑋
1) Temps nécessaire pour atteindre une vitesse de 36m/s : on a 𝑉 = = 2𝑡 + 12 = 36 → 2𝑡 =
𝑑𝑡
36 − 12 = 24 → 𝒕 = 𝟏𝟐𝒔
𝑑𝑉
2) l’accélération est 𝑎 = =2→ 𝒂 = 𝟐𝒎𝒔−𝟐
𝑑𝑡
EXERCICE 3:
1) Montrons que le mouvement est plan : un mouvement est plan lorsqu’il possède deux
composantes non nulles dans l’espace. Dans notre cas, on à z(t) =0, et x(t) et y(t) différent de 0
donc ce mouvement est plan.
2) Construction de la trajectoire :
t 0 1 2 3
X(t) 0 4 16 36
Y(t) 1 3 9 19
La trajectoire est la droite passant par les
points x et y.
𝑥
𝑥(𝑡) = 4𝑡 2 ⟹ 𝑡 2 = 4 𝟏
{ 𝑥 𝑥 (𝑻): 𝒚 = 𝒙 + 𝟏
𝟐
𝑦(𝑡) = 2𝑡 2 + 1 = 2 (4) + 1 = 2 + 1
EXERCICE 4:
1) Equation de la trajectoire :
(𝑻): (𝒙 − 𝟑𝟎)𝟐 + 𝒚𝟐 = 𝟗𝟎𝟎 = 𝟑𝟎𝟐 Il s’agit d’un cercle de centre 𝑪(𝟑𝟎, 𝟎) et de rayon R =
30m
11.1 DEFINITION
Un mouvement est dit rectiligne si le mobil
se déplace le long d’une droite fixe dans le
référentiel d’étude. Dans ce cas, les vecteurs
vitesses et accélération sont portées par la
droite sur laquelle s’effectue le mouvement.
Le système de coordonnées le plus adapté est celui qui privilégie un axe qui sera la droite. Il est donc
naturel de choisir les coordonnées cartésiennes.
En fonction de l’évolution de la norme de la vitesse, on peut distinguer deux types de mouvements
rectilignes : uniforme et uniformément variée
Remarque : chacun de ces mouvement sera dont décrit par ses équations horaires respectives. Il
s’agit de la relation X = f(t) Le graphe de X(t) constitue le diagramme des espaces.
La définition du mouvement est donnée par la fonction x(t). Dans ce cas, les vecteurs positions,
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑿(𝒕)𝒊 ; 𝑽(𝒕) = 𝑿̇(𝒕)𝒊 ; 𝒂(𝒕) =
vitesse et accélération sont donnés successivement par : 𝑶𝑴
𝑿̈(𝒕)̈ = 𝑽̇(𝒕)
VARIE (MRUV)
On dit que le mouvement est uniformément varié lorsque l’accélération du mobile est constante.
𝟏
𝑿(𝒕) = 𝟐 𝒂𝒕𝟐 + 𝑽𝒐𝒕 + 𝑿𝒐
Les équations horaires de ce mouvement s’écrivent :{ 𝑽(𝒕) = 𝒂𝒕 + 𝑽𝒐
𝒂 = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆
Remarque : l’accélération est une grandeur algébrique non nulle c’est-à-dire qu’il peut être positif
ou négatif
Cas ou 𝒂 > 𝟎 : dans ce cas on parlera de mouvement rectiligne uniformément accéléré MRUA
et les diagrammes aurons les allures suivantes
Une autre relation liant les différents paramètres du mouvement rectiligne uniformément varié
s’écrit : 𝑽𝟐𝟐 − 𝑽𝟐𝟏 = 𝟐𝒂(𝑿𝟐 − 𝑿𝟏 )
𝑋(𝑡) = 2,5𝑡 2
𝑉
avec 𝑎 = = 5 dont on aura don : { 𝑉(𝑡) = 5𝑡 il s’agit d’un MRUA dans cette phase
𝑡
𝑎=5
Phase 2 : la vitesse est constante on aura dont : 𝑋(𝑡) = 𝑉𝑡 + 𝑋𝑜 = 10𝑡 + 𝑋𝑜 or 𝑎 𝑡 = 2 𝑜𝑛 𝑎 𝑋 =
10 = (2 ∗ 10) + 𝑋𝑜 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑋𝑜 = 10 − 20 = −10 on obtient dont les équations suivantes :
𝑋(𝑡) = 10𝑡 − 10
: { 𝑉(𝑡) = 10 Le mouvement ici est uniforme
𝑎=0
𝑉 2 −𝑉′2 𝑂−102
Phase 3 il y’a décélération on a 𝑎 = 2(𝑋−𝑋 ′ ) = = −4 or a la fin de la fin de la 2e phase on a
2∗12,5
1 𝟐(𝒙−𝒙𝒐) 2×125
𝑥 = 2 𝑎𝑡 2 + 𝑥𝑜 ⟹ 2(𝑥 − 𝑥𝑜) = 𝑎𝑡 2 ⟹ 𝒕 = √ =√ = 𝟓𝟎 𝒔
𝒂 0,1
𝟐𝟓𝟎 𝒔
EXERCICE 6 :
On considère Yaoundé comme origine des espaces et 6h00 comme origine des dates.
1) Équations des mouvements :
𝒙𝟏 = 𝑽𝟏𝒕 + 𝒙𝟎 = 𝟓𝟎𝒕
{ 1
𝑥2 = 𝑉2(𝑡 − 𝑡𝑜) + 𝑥0 = −60 (𝑡 − 6) + 90 ⟹ 𝒙𝟐 = −𝟔𝟎𝒕 + 𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟎𝟎
2) Lieu et date de rencontre : 𝒙𝟏 = 𝒙𝟐 ⟹ 50𝑡 = −60𝑡 + 100 ⟹ 110𝑡 = 100 ⟹ 𝒕 = 𝟏𝟏𝟎 𝒉 =
𝟏𝟎𝟎
𝟓𝟒 𝒎𝒊𝒏 𝟑𝟐𝒔 𝒙 = 𝟓𝟎 × 𝟏𝟏𝟎 = 𝟒𝟓, 𝟒𝟓 𝒌𝒎
THEME
12 ETUDE DU MOUVEMENT CIRCULAIRE
12
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
12.1 DEFINITION
Un mouvement est dit circulaire si le
point M se déplace sur un cercle fixe de
centre O et de rayon R. La trajectoire est
incluse dans le cercle. Les coordonnées
les plus adaptées à la description du
mouvement sont naturellement les
coordonnées polaires. On définit également les mouvements curvilignes pour lesquelles le point M
se déplace suivant une courbe quelconque
En projection en coordonnée polaire on obtient les composantes de la vitesse pour le cas d’un
𝒅𝒓
𝑽𝒓 =
= 𝒓̇
mouvement curviligne { 𝒅𝒕
𝒅𝜽
→ 𝑉 = √𝒓̇ 𝟐 + (𝒓𝜽)̇𝟐
𝑽𝜽 = 𝒓 𝒅𝒕 = 𝒓𝜽̇
Pour le cas du mouvement circulaire le rayon R est constant donc on a dont 𝒓̇ = 𝟎 les expressions de
𝒅𝒓
𝑽𝒓 = =𝟎
𝒅𝒕
la vitesse deviennent dont dans ce cas : { 𝒅𝜽
→ 𝑉 = 𝑹𝜽̇
𝑽𝜽 = 𝑹 𝒅𝒕 = 𝑹𝜽̇
A partir de la relation de l’abscisse curviligne on peut également par dérivation obtenir l’expression
𝒅𝒔 𝒅(𝑹𝜽) 𝒅𝜽 𝒅𝜽
de la vitesse on obtient dont 𝑽 = = = 𝑹 𝒅𝒕 = 𝑹𝜽̇ 𝒂𝒗𝒆𝒄 = 𝜽̇ = 𝝎 on obtient dont
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝑽 = 𝑹𝝎 = 𝑹𝜽̇
V représente la vitesse linéaire du mouvement et ω est la vitesse angulaire encore appelé fréquence
du mouvement, il est défini par la relation 𝝎 = 𝟐𝝅𝑵 et s’exprime en (rad/s)
NB : nous pouvons dont par permutation de ces relations déterminer les rapports qui existent entre
ces trois types de vitesses (la vitesse linéaire, angulaire et de rotation) 𝑽 = 𝑹𝝎 = 𝟐𝝅𝑹𝑵
⃗⃗⃗
𝒆𝒕 Vecteur tangent à la trajectoire au point M, dans le sens du mouvement
⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒏 Vecteur normal à la trajectoire dont la droite d’action passe par le centre de courbure • de la
trajectoire en ce point
⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒃 Vecteur binormal orthogonale aux deux précédents
𝒅𝑽
⃗⃗⃗⃗
𝒂𝒕 = 𝒅𝒕 𝒕 ce terme correspond à l’accélération tangentielle et est due à la variation de la valeur
de la vitesse linéaire. Ce terme s’annule dans le cas d’un mouvement circulaire uniforme.
𝑽𝟐
𝒂𝒏
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗ Le deuxième terme correspond à l’accélération normale c’est une conséquence du
𝒏
𝟐
Pour le cas d’un mouvement quelconque (curviligne), ces relations restent valables et R devient dont
le rayon de courbure de la trajectoire.
PARTICULIER
𝜽(𝒕) = 𝜽̇𝒕 + 𝜽𝒐
{𝜽̇ = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆 𝜽(𝒕) Est l’abscisse angulaire à l’instant t, 𝜽̇ est la vitesse angulaire et 𝜽̈ est
𝜽̈ = 𝟎
l’accélération angulaire.
la période T qui est le temps nécessaire pour faire un tour complet ; elle est donnée par :
la fréquence f qui est le nombre de tours par unité de temps il est encore noté N et on a
𝑽 𝟏 𝟐𝝅
𝒇 = 𝑵 = 𝟐𝝅𝑹 = 𝑻 La fréquence est dont l’inverse de la période. On a dont 𝝎 = = 𝟐𝝅𝑵
𝑻
Une particularité de ce type de mouvement est qu’il a une accélération angulaire non nulle.
Démonstration :
𝑑𝑉 2
𝑉
2 ̇ 2 𝟐 𝟐
𝜃̇ = 𝜔 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑎
⃗ = ⃗⃗⃗⃗
𝑎𝑡 + 𝑎𝑛 𝑎𝑡 = ⃗𝑡 = ⃗⃗0 𝑒𝑡 𝑎𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑜𝑟 ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗ =
𝑅
= (𝑅)
𝑅
⃗ = (𝑅𝜃) ⃗𝑛
⃗𝑛
𝑅
⃗ = 𝑹(𝝎) = 𝑹(𝜽)̇ ≠ 𝟎
𝟏
𝜽(𝒕) = 𝟐 𝜽̈𝒕 + 𝜽𝒐̇𝒕 + 𝜽𝒐
{ 𝜽̇ = 𝜽̈𝒕 + 𝜽𝒐̇ Comme dans le MRUV on a aussi 𝜽𝟐𝟏̇ − 𝜽𝟐𝟐̇ = 𝟐𝜽̈(𝜽𝟏 − 𝜽𝟐 )
𝜽̈ = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆
L’accélération linéaire dans le cadre d’un mouvement circulaire uniformément varié s’écrit donc :
⃗ = 𝒂𝒕
𝒂 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑹𝜽̈ 𝒕 + 𝑹(𝜽)̇𝟐 𝒏
⃗⃗⃗⃗ + 𝒂𝒏 ⃗ 𝒂 = 𝑹√[𝜽̈]𝟐 + [(𝜽)̇𝟐 ]𝟐
Les variations de signes de l’accélération ont les mêmes interprétations physiques que pour le cas des
mouvements rectilignes.
𝟏𝟕𝟒𝟓, 𝟑𝟐 𝑲𝒎⁄𝒉𝟐
PARTIE 4
SOMMAIRE DU COURS :
OBJECTIF
GÉNÉRALE :
CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LES FLUIDES
l’élève capable de
matériaux en génie
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
13.1 INTRODUCTION
la statique des fluides : ou hydrostatique qui étudie les fluides au repos. C'est Historiquement le
début de la mécanique des fluides, avec la poussée d'Archimède et l'étude de la pression.
La cinématique des fluides
la dynamique des fluides qui étudie les fluides en mouvement.
La mécanique des fluides a de nombreuses applications dans divers domaines comme le génie civil
l'ingénierie navale, l'aéronautique, mais aussi la météorologie, la climatologie ou encore
l'océanographie.
13.1.2 Définition
13.1.2.1 Fluide :
Un fluide peut être considéré comme étant une substance formé d'un grand nombre de particules
matérielles, très petites et libres de se déplacer les unes par rapport aux autres.
La particule fluide peut se présenter sous plusieurs états : état solide états liquide et états gazeux
C’est un fluide à l’intérieur duquel les forces de cohésion ne sont pas négligées et il y’a la présence
des forces de frottement Ce phénomène de frottement apparaît lors du mouvement du fluide. La
statique des fluides réels se confond avec la statique des fluides parfaits.
Un fluide est dit incompressible lorsque le volume occupé par une masse donné ne varie pas en
fonction de la pression extérieure. Les liquides peuvent être considérés comme des fluides
incompressibles (eau, huile, etc.)
Un fluide est dit compressible lorsque le volume occupé par une masse donnée varie en fonction de
la pression extérieure. Les gaz sont des fluides compressibles. Par exemple, l’air, l’hydrogène, le
méthane à l’état gazeux, sont considérés comme des fluides compressibles.
La masse volumique (parfois appelée densité) est une autre propriété de base des fluides. La masse
volumique (désignée par la lettre grecque rho – ρ) est définie comme étant la masse (m) d’une unité
de volume (V). Son unité de base est le kg/m3 Mathématiquement, cela s’exprime comme suit :
𝒎 𝒎𝒈
𝝆= de même, le poids volumique sera dont obtenu par ̅ = 𝝆𝒈 =
𝝎
𝑽 𝑽
13.2.1.2 Densité :
C’est le rapport entre la masse volumique du corps (fluides) considéré et celle de référence : Dans le
cas des liquides on prendra l’eau comme fluide de référence. Dans le cas des gaz on prendra l’air
𝝆
comme fluide de référence. 𝒅 = 𝝆𝒓𝒆𝒇𝒇
13.2.1.3 Viscosité :
C’est une grandeur qui caractérise les frottements internes du fluide, c’est-à-dire leur capacité à
s’écouler. Elle caractérise la résistance d'un fluide à son écoulement lorsqu'il est soumis à
l'application d'une force. Autrement dit, « les fluides de grande viscosité résistent à l'écoulement et
les fluides de faible viscosité s'écoulent facilement ».
Elle peut être mesurée par un viscosimètre à chute de bille, dans lequel on mesure le temps écoulé
pour la chute d’une bille dans le fluide. Elle peut également être mesurée par un récipient dont le
fond comporte un orifice détaillé standardisée. La vitesse à laquelle le fluide s'écoule par cet orifice
permet de déterminer la viscosité du fluide.
F : force de glissement entre les couches en (N), μ: Viscosité dynamique en (kg/m.s), S : surface de
contact entre deux couches en (m2), V Δ : Écart de vitesse entre deux couches en (m/s), Z Δ :
Distance entre deux couches en (m).
la température influence sur la masse volumique des gaz. Si on garde la température constante
et on augmente la pression, la masse volumique augmente. Si on garde constante la pression et on
augmente la température, la masse volumique diminue.
Lorsque la température augmente, la viscosité d'un fluide décroît car sa densité diminue.
Continue : c’est-à-dire qu’en chaque point de la particule fluide, les propriétés (masse
volumique, viscosité, …) sont les même et varient de façon continue
Déformable : la particule fluide n’a pas de forme propre a elle-même, les molécules peuvent
facilement glisser les unes sur les autres et c grâce à cette caractéristique que le fluide prend la
forme du récipient qui le contient.
Peut s’écouler : cette action est due grâce à l’intensité de la viscosité du fluide
𝟏 𝑷𝒂 = 𝟏𝑵/𝒎𝟐
𝟏 𝒃𝒂𝒓 = 𝟏 𝒅𝒂𝑵/𝒄𝒎𝟐 = 𝟏𝟎𝟓 𝑷𝒂
𝟏𝑵
𝟏 𝑴𝑷𝒂 = 𝒎𝒎𝟐 = 𝟏𝟎𝟔 𝑷𝒂 = 𝟏𝟎𝒃𝒂𝒓
D’une manière générale nous pouvons dire que la pression est dont la force par unité de surface.
Dans la leçon suivante, nous étudierons de façon approfondie la pression exercée par un fluide.
THEME
14 STATIQUE DES FLUIDES
14
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
14.1.1 Définition :
On parle parfois de pression différentielle: il s'agit de la différence de pression mesurée entre deux
points. Cette différence a évidemment la même valeur pour des pressions exprimées en pression
absolue ou en pression relative.
On parle de dépression quand la pression absolue est inférieure à la pression atmosphérique: la
pression relative est négative dans le cas d'une dépression.
Les formules établies par la suite font toute référence à des pressions absolues.
L’un des buts de la mécanique étant de définir la position ou le mouvement des particules
matérielles sous l’action des forces qui les sollicitent, il faut donc définir le genre de forces que nous
aurons à considérer en mécanique des fluides.
Les champs de force (de pesanteur, magnétique, électrique, etc.) exercent sur les particules fluides
des actions à distance qui sont proportionnelles aux volumes des particules. Ce sont les forces de
volume.
Considérons un petit volume élémentaire 𝒅𝑽 et soit 𝒅𝑭 la force élémentaire qui s’exerce sur 𝒅𝑽. On
désigne par force volumique f (ou densité de force par unité de volume) la limite, si elle existe, de
𝒅𝑭
la quantité : 𝒇 = 𝐥𝐢𝐦 or 𝒅𝑭 représente le poids de la colonne de fluide on aura dont : 𝒇 =
𝒅𝑽→𝟎 𝒅𝑽
𝒅𝑭 𝒎𝒈
𝐥𝐢𝐦 = = 𝝆𝒈 ⟹ 𝒇 = 𝝆𝒈 avec 𝝆 la masse volumique du fluide
𝒅𝑽→𝟎 𝒅 𝑽
Par conséquent D2 exerce sur D1, par l’intermédiaire de S, une densité surfacique de force (force
⃗ . La force de pression agit toujours vers l’intérieur du volume délimité
par unité de surface) 𝑷𝑴 . 𝒏
par l’élément de surface.
PFH
Dans le cas de l'hydrostatique, la masse volumique et la température sont constantes dans tout le
fluide. De plus, les forces extérieures à distance se réduisent aux seules forces de pesanteur. Il est
relativement facile de démontrer l'équation fondamentale suivante:
𝑷 − 𝑷𝒐 = 𝒇𝒛 = 𝝆𝒈(𝒛 − 𝒛𝒐)
Il en résulte que, sous l’action de la gravité, la surface libre d’un liquide ou la surface de séparation
de deux liquides non miscibles en équilibre est un plan horizontal.
Les dénivellations de deux liquides non miscibles dans des vases communicants sont en rapport
inverse de leurs masses volumiques. Si ρ1 = ρ2 Un fluide est à la même hauteur dans deux vases
communicants.
tout point.
𝑭𝟏 𝑭𝟐 𝑺𝟐
Si (𝑺𝟏 ) > (𝑺𝟐 ) la masse M se soulève ce qui correspond à 𝑭𝟐 > 𝑭𝟏 (𝑺𝟏) Ainsi même si 𝑭𝟏 <
𝑭𝟐 on peut soulever la masse si S2 > S1. Bien sûr, pour lever la masse d’une hauteur h, il faut faire
descendre le piston de section S1 d’une hauteur h1 > h. Ce principe est utilisé dans tous les engins de
travaux publics par exemple.
⃗𝑴
⃗⃗ 𝑮 = 𝝆𝒈𝑰 ⃗𝒁 = 𝝎𝑰 ⃗𝒁
Certains objets flottent sur l’eau : Un bateau, Un morceau de bois, Une assiette posée
horizontalement, Une bouteille en verre vide et fermée.
Certains objets coulent dans l’eau : Un sous-marin en plongée, Un objet métallique plein, Une
bouteille en verre remplie d’eau, Une assiette placée verticalement
Un objet lourd paraît plus léger lorsqu’il est immergé dans l’eau.
On peut déjà en conclure qu’un objet immergé partiellement ou entièrement dans un liquide subit une
force vers le haut qui le fait flotter ou le fait paraître plus léger. C’est la Poussée d’Archimède (PA)
14.5.1.2 Expérience :
14.5.1.2.1 Influence du volume immergé :
On suspend un cylindre à un dynamomètre. On mesure son poids. On trempe l'objet dans l'eau, à
différentes profondeurs. Le dynamomètre nous donne le "poids apparent" de l'objet trempé dans l'eau.
La différence entre le poids du cylindre et l’indication du dynamomètre est égale à la poussée
d’Archimède.
Le cylindre pèse 1,3 N.
1,30 N
1,10 N 1,00 N
0,85 N
0,85 N
14.5.1.3 Résultat :
L’objet est partiellement immergé : La poussée d’Archimède est due à la force pressante exercée,
vers le haut sur la surface inférieure de l’objet. Cette force augmente quand l’objet s’enfonce dans
le liquide
L’objet est totalement immergé : La surface inférieure de l’objet subit une force vers le haut. La
surface supérieure subit une force vers le bas. La surface inférieure étant à une profondeur plus
grande, elle subit une force vers le haut plus importante que la force exercée vers le bas sur la
La poussée d’Archimède sur un objet dépend du volume immergé, elle augmente quand le volume
immergé augmente. La poussée d’Archimède sur un objet complètement immergé ne dépend pas de
sa profondeur, de la position de l’objet dans le fluide, ne dépend pas de la forme du solide immergé.
Mais du type de fluide dans lequel il est immergé
Enoncé : « Tout corps pur entièrement plongé dans un fluide en équilibre reçoit de la part de ce
fluide une force (poussée) verticale, vers le haut dont l'intensité est égale au poids du volume de
fluide déplacé (ce volume est donc égal au volume immergé du corps). Le point d’application est le
centre de poussé. L’intensité de cette poussé est donnée par :
̅𝒈
𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊 = 𝝆𝑽𝒈 = 𝝎
Cette poussé a une direction verticale et toujours orienté de bas vers le haut.
Si ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊 > 𝑷 alors le corps flotte à la surface du fluide
1er cas : Si le solide immergé est homogène alors le centre de poussée G, point d’application de
la poussée d’Archimède sera confondu avec le centre de gravité du solide. L’équilibre du solide
est indifférent. (fig. 1)
2ème cas : Si le solide immergé est hétérogène alors le centre de poussée G, point d’application
de la poussée d’Archimède n’est pas confondu avec le centre de gravité Gs du solide.
L’équilibre du solide est stable si G est au-dessus de GS. L’équilibre du solide est instable si G
est au-dessous de GS. (fig. 2)
NB : cependant, si le centre de gravité du solide et le centre de poussé ne sont pas sur la même
verticale, alors le solide se met à tourner sur lui-même jusqu’à ce que la position d’équilibre stable
soit trouvée.
Le théorème d’Archimède est valable aussi bien pour les liquides que pour les gaz.
« Tous corps immerger dans un gaz subit une poussée verticale de bas en haut d’intensité égale à
celle du volume de gaz déplacé. Le centre de poussé est le centre de gravité du volume gazeux
déplacé. Cependant, pour obtenir des poussées d’Archimède appréciable, il faut que le volume
déplacé soit très important ».
On désigne par:
L’huile agit, au point (B) sur le piston (2) par une force 𝐹ℎ/𝑃2 On donne : les diamètres de chacun
des pistons : D1 = 10 mm; D2 = 100 mm. L’intensité de la force de pression en A : 𝐹𝑃1/ℎ = 150𝑁
1) Déterminer la pression PA de
l’huile au point A.
2) Quelle est la pression PB ?
3) En déduire l’intensité de la force de
pression Fh/p2.
EXERCICE 3 :
La pression au-dessus de la surface libre (1) est P1=Patm=1 bar. L’accélération de la pesanteur est
g=9,8 m/s2. La branche fermée emprisonne un gaz à une pression P3 qu’on cherche à calculer.
EXERCICE 5 :
EXERCICE 8 :
EXERCICE 9 :
4) Calculer le moment quadratique IGZ (du disque par rapport à l’axe (G, Z r).
5) Calculer le moment MG des forces de pression agissant sur le disque.
6) Déterminer la position du centre de poussée y0.
EXERCICE 10 : On considère une sphère pleine en bois de rayon r=20 cm et une sphère creuse en
acier de rayon r=20 cm et d’épaisseur e=8 mm. On suppose que le volume compris entre 0 et (r-e) est
vide. On donne : la masse volumique du bois : ρbois = 700 kg/m3 ; la masse volumique de l’acier :
ρacier = 7800 kg/m3 et la masse volumique de l’eau : ρeau = 1000 kg/m3
1) Déterminer le poids d’une chaque sphère.
EXERCICE 11 : Une sphère de rayon R=10 cm flotte à moitié (fraction du volume immergé F1=50
%) à la surface de l’eau de mer (masse volumique ρmer=1025 kg/m3).
1) Déterminer son poids P.
2) Quelle sera la fraction du volume immergé F2 si cette sphère flottait à la surface de l’huile (masse
volumique ρhuile=800 kg/m3) ?
EXERCICE 12 : La glace à -10°C a une masse volumique ρglace= 995 kg/m3. Un iceberg
sphérique de 1000 tonnes flotte à la surface de l'eau. L'eau de mer a une masse volumique ρeau =
1025 kg/m3.
Travail demandé :
1) Déterminer la fraction
F du volume immergée ?
2) Quelle sera F si la
glace avait une forme
cubique ?
EXERCICE 13 :
Un cube en acier de coté a=50 cm flotte sur du
mercure. On donne les masses volumiques : - de
l’acier ρ1= 7800 kg/m3 - du mercure ρ2= 13600
kg/m3
1) Appliquer le théorème d’Archimède,
2) Déterminer la hauteur h immergée.
EXERCICE 14 :
EXERCICE 15 :
6) Il est démontré que les forces en présence tendent à provoquer un pivotement du mur autour du
point O. Quel doit être le poids volumique du mur pour que celui – ci supporte les eaux en toute
stabilité ?
𝟏𝟎, 𝟏𝒎 EXERCICE 5 :
1) Calcul des niveaux d’altitudes :
EXERCICE 2 : P1 − P0 = ρ1 g(Z0 − Z1)
1) Pression PA de l’huile au point A : 𝑷𝑨 = {P2 − P1 = ρ2 g(Z1 − Z2) 𝑜𝑟 P0 = P3 =
𝑭 𝟒𝑭𝑷𝟏/𝒉 4×150
P3 − P2 = ρ3 g(Z2 − Z3)
= = 3,14×0,012 = 𝟏𝟗 × 𝟏𝟎𝟓 𝑷𝒂
𝑺 𝝅𝒅𝟐 𝑃𝑎𝑡𝑚 en faisant la somme des trois
1000 700
3) Force de pression en B : 𝐹ℎ/𝑃2 = 𝑷𝑩 × Z2) = 13600 (0,2) − 13600 (0,1) = 0,0096 𝑚
𝝅𝒅𝟐 3,14×0,012 Z2 + Z1 = 1,0 m
= 19 × 105 = 𝟏𝟒𝟗𝟐𝟐, 𝟓𝟔 𝑵 3) Or { ⟹ 𝒁𝟐 =
𝟒 4 𝑍2 − 𝑍1 = 0,0096
Commentaire: On constate que la force Fp1/h = 𝟎, 𝟓𝟎𝟒𝟖 𝒎 𝑒𝑡 𝒁𝟏 = 𝟎, 𝟒𝟗𝟓𝟐 𝒎
150 N est relativement faible par rapport à
Fh/P2 = 14922,56 N. Avec ce système nous
avons atteint un rapport de réduction de force
EXERCICE 6 :
1) Calcul de la résultante : 𝑹 = 𝑷𝑮 × 𝑺
On applique la RFH entre le point G et un point
𝒉
A à la surface de l’eau on obtient : 𝑷𝑮 = 𝝎 +
𝟐
60
3) Calcul de la profondeur ZR du centre de
𝑷𝑨 ) 𝒃 × 𝒉 = (9,81 × 103 2 5
+ 10 )200 ×
3×23
𝝆𝒈×𝑰 𝑰 12
poussée. 𝑍𝑅 = − 𝝆𝒈𝑺𝒁𝒈 = − 𝑺×𝒁𝒈 = − 2×3×4 =
60 = 𝟒, 𝟕𝟑 × 𝟏𝟎𝟗 𝑵
−𝟐 𝒎
𝝎×𝑰
2) Calcul de la position Yo : 𝒀𝒐 = − = 4°) Cas d’une partie vitrée de forme circulaire de
𝑹
𝒃𝒉𝟑 200×603 diamètre d= 2 m :
𝝎 9,81×103 ×
𝟏𝟐 12
− =− = −𝟕, 𝟒𝟔 𝒎 𝜋𝑑2
𝑹 4,73×109
𝑹 = 𝑷𝑮 × 𝑺 = 𝜌𝑔𝑍 × = 1000 × 9,81 ×
4
Commentaire: On remarque que le centre de
3,14×22
poussée est très au-dessous du centre de × 4 = 𝟏𝟐𝟑𝟐𝟕𝟔, 𝟎𝟗𝑵
4
𝝅𝒅𝟐 12 𝑚2 𝑋𝑔2 =
𝟑𝝆𝒃𝒐𝒊𝒔 𝑳) 𝒈 = (350 + 3 × 700 ×
𝟒 3 𝑒𝑡 𝑌𝑔2 = 1,5
3,14×0,52
4) × 9,81 = 𝟏𝟗𝟔𝟏𝟑, 𝟒𝟗 𝑵 𝑆1 = 3 × 4,5 × 0,5 =
4
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
15.1 INTRODCTION
Un fluide compressible est un fluide pour lequel il faut tenir compte des variations de ρ avec P (les
gaz sont des fluides compressibles). Dans la pratique on nomme fluide incompressible un fluide pour
lequel ρ est indépendante de P et de la température θ.
Un Tube de courant est un Ensemble de lignes de courant s'appuyant sur une courbe fermée. Une
ligne d’émission est l’image instantanée des positions de toutes les particules qui sont passées
par un même point (point d’émission) depuis un temps initial to
ÉCOULEMENTS :
15.2.1 Définitions
L’écoulement d’un fluide peut être permanent ou non permanent, uniforme ou non uniforme,
laminaire ou turbulent.
Lignes d’émission : à un instant donné, c’est la courbe géométrique décrite par les particules de
fluide qui passent en un point choisi de l’écoulement.
Propriété : en écoulement permanent, lignes de courant, ~trajectoires et, les lignes d’émission sont
identiques ou confondues.
𝒅𝒎 𝒅𝒙
𝑸𝒎 = = 𝝆𝑺 𝒅𝒕 = 𝝆𝑺𝑽 𝒅𝒙 est une longueur élémentaire
𝒅𝒕
le débit volumique 𝑸𝒗 de mesure le volume fluide qui traverse la surface S par unité de temps
𝒅𝒗 𝒅𝒎 𝒅 𝑸𝒎
(unité : m3/s) on a dont 𝑸𝒗 = 𝒐𝒓 𝒅𝒗 = on peut dont écrire que 𝑸𝒗 = 𝝆𝒅𝒕 = =
𝒅𝒕 𝝆 𝝆
𝝆𝑺𝑽
= 𝑺𝑽 d’où on a dont 𝑸𝒗 = 𝑺𝑽
𝝆
𝜌 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ 𝝆𝟏 = 𝝆𝟐 ⟹ 𝑺𝟏 𝑽𝟏 = 𝑺𝟐 𝑽𝟐
𝑸𝒗 = 𝑸𝒗𝟏 = 𝑺𝟏 𝑽𝟏 = 𝑸𝒗𝟐 = 𝑺𝟐 𝑽𝟐
𝑸𝒗⁄
𝑽𝒎𝒐𝒚 = 𝑺
La vitesse moyenne vmoy apparaît comme la vitesse uniforme à travers la section S qui assurerait le
même débit que la répartition réelle des vitesses.
𝑷𝟏 𝑽𝟐𝟏 𝑷𝟐 𝑽𝟐𝟐
Le théorème de Bernouilli s’écrit : + + 𝒁𝟏 = + + 𝒁𝟐
𝝆𝒈 𝟐𝒈 𝒈𝝆 𝟐𝒈
Remarque : Hydrostatique
𝑷𝟏 𝑷𝟐 𝑷𝟏 𝑷𝟐
Si 𝑽 = 𝟎 + 𝒈𝒁𝟏 = + 𝒈𝒁𝟐 ⟹ − = 𝒈𝒁𝟐 + 𝒈𝒁𝟏 ⟹ 𝑷𝟏 − 𝑷𝟐 = 𝝆𝒈(𝒁𝟐 − 𝒁𝟏 )
𝝆 𝝆 𝝆 𝝆
La ligne piézométrique représente le niveau qu’atteint l’eau grâce à sa pression quand elle réussit à
se frayer un chemin.
Ligne de charge : c’est la ligne des hauteurs spécifiques 𝑯𝒔 le long de la conduite par rapport à
𝑷 𝑽𝟐
la ligne moyenne 𝑯𝒔 = 𝝆𝒈 + 𝟐𝒈
Tracer le schéma du système en choisissant et en sonnant un nom à toute les sections droites du
filet considéré ;
Choisir un plan de référence et appliquer le théorème de Bernouilli dans le sens courant du
liquide ;
Calculer l’énergie vers l’amont de la première section ;
Ajouter en mètre de fluide tout apport d’énergie effectué par un dispositif mécanique tels que les
pompes ;
Soustraire en mètre de fluide toute énergie dépensée par les dispositifs mécanique tels que les
turbines ;
Égaler cette somme d’énergie à l’énergie vers l’aval à la deuxième section ;
Si les deux hauteurs de vitesses sont inconnues, trouver en une relation en utilisant l’équation de
continuité.
Le nombre de Reynolds R, est un nombre sans dimension (pas d’unité) qui permet de faire la
𝑽×𝒅
différence entre un écoulement laminaire et un écoulement turbulent. 𝑹𝒆 =
𝝊
Remarques : pour les calculs, on peut prendre Re = 2 300 comme valeur limite (R, < 2. 300 :
écoulement laminaire ; si R, > 2 300 : écoulement turbulent).
𝟒𝑨
Dans le cas des canalisations non circulaires, prendre : 𝒅=
𝑪
EXERCICE 1 :
EXERCICE 2 :
EXERCICE 3 :
Un fluide parfait incompressible s’écoule d’un orifice circulaire situé sur le coté d’un réservoir avec
un débit volumique qv=0,4 L/s. Le diamètre de l’orifice est d=10 mm.
1) Déterminer la vitesse d’écoulement au niveau de l’orifice.
2) Enoncer le théorème de Bernoulli.
3) A quelle distance de la surface libre se trouve l’orifice ?
EXERCICE 4 :
1
5) En déduire le débit volumique qV.
EXERCICE 6 : La
figure suivante représente
une buse connectée à un
tuyau dans lequel est
acheminée de l’eau à une pression P1=2,875 bar.
Le fluide subit un étranglement : sa section S1 de diamètre d1=20 mm est réduite à une section de
sortie S2 de diamètre d2=10 mm. On suppose que le fluide est parfait et la buse est dans une position
horizontale. On donne la masse volumique de l’eau ρ = /1000 mkg 3 et la pression de sortie
P2=Patm=1 bar.
1) Déterminer le rapport V2/V1.
2) En appliquant l’équation de Bernoulli, calculer la vitesse d’écoulement V2.
Afin de mesurer le débit volumique, la canalisation a été équipée de deux tubes plongeant dans le
liquide, l'un débouchant en A face au courant et l'autre en B est le long des lignes de courant, En
mesurant la dénivellation h du liquide dans les deux tubes, on peut en déduire la vitesse v.
On donne : la masse volumique de l’eau ρ = /1000 mkg 3, l’accélération de la pesanteur g=9,81 m/s2.
Travail demandé :
EXERCICE 8 :
EXERCICE 9 :
EXERCICE 10 : De l’eau s’écoule de A vers B dans une canalisation à un débit de 0,260 m3/s et la
hauteur de pression en A est de 6,9m. Si on suppose qu’il y a aucune perte de charge entre A et B,
calculer la pression en B et tracer la ligne piézométrique et la ligne de charge. Avec VA=5,30m/s
EXERCICE 1 : EXERCICE 7 :
1) Vitesse d’écoulement V2 : On applique le 𝑃
1) Théorème de Bernouilli : 𝜌𝑔𝐴 + 2𝑔
𝐴 𝑉2
+
théorème de Bernoulli avec les hypothèses
𝑃 𝑉2
suivantes : V1≈0 car le niveau dans le 𝑍𝐴 = 𝑔𝜌𝐵 + 2𝑔
𝐵
+ 𝑍𝐵 or ZA=ZB, VA=0 et
𝟐𝒈𝑯 512(1,5−1)×105
obtient : 𝑽𝟐 = √ 𝒅 𝟒
√ = 𝟏𝟎, 𝟎𝟐 𝒎/𝒔
𝟏−( ) 255×1000
𝑫
𝑑
4) Calcul de la vitesse V2 : si << 1 alors :
𝐷
𝑽𝟐 = √𝟐𝒈𝑯 = √𝟐 × 𝟗, 𝟖𝟏 × 𝟑 = 𝟕, 𝟔𝟕 𝒎/𝒔
EXERCICE 5 : 1000 = 𝟎, 𝟕𝟖 𝒔
𝒍
𝑃 𝑉2
1) Calcul de la vitesse d’écoulement : 𝜌𝑔𝑠 + 2𝑔
𝑠
+ EXERCICE 9 :
𝑃 𝑉2 1) Équation de continuité et expression de
𝑍𝑠 = 𝑔𝜌𝐴 + 2𝑔
𝐴
+ 𝑍𝐴 or : 𝑃𝐴 = 𝑃𝑆 =
la vitesse : 𝑆𝐴𝑉𝐴 = 𝑆𝐵𝑉𝐵 ⟹ 𝑽𝑩 =
𝑃𝑎𝑡𝑚, 𝑉𝐴 = 0 𝑒𝑡 𝑍𝐴 − 𝑍𝑆 = 𝐻 ⟹ 𝑉𝑆 = 𝑺𝑨
𝑽𝑨 𝑺𝑩 = 𝑽𝑨 × 𝜶
√2𝑔𝐻 = √2 × 9,81 × 2,5 = 7𝑚/𝑠
𝑃 𝑉2
2) Déduisons le Débit volumique : Qv : 𝑄𝑣 = 2) Équation de Bernouilli : 𝜌𝑔𝐴 + 2𝑔
𝐴
+ 𝑍𝐴 =
𝜋𝑑2 3,14×0,012 𝑃𝐵 𝑉2
𝑆𝑉2 = 𝑉2 = × 7 × 1000 = 𝐵
+ 2𝑔 + 𝑍𝐵 𝑜𝑟 𝑍𝐴 = 𝑍𝐵𝑉𝐵 ⟹
4 4 𝑔𝜌
𝟎, 𝟓𝟓 𝒍/𝒔 𝟏
𝑷𝑨 − 𝑷𝑩 = 𝟐 𝝆𝑉𝐴2 (𝜶𝟐 − 1)
3) Expression de la pression au point B : pour
cela, on applique le théorème de Bernouilli 3) Relation de l’hydrostatique entre A et
𝑃 𝑉𝑠2 𝑃 A’ : 𝑷𝑨 = 𝑷𝑨′ + 𝝆𝒈(𝒁𝑨′ − 𝒁𝑨)
entre les points B et S : 𝜌𝑔𝑠 + 2𝑔 + 𝑍𝑠 = 𝑔𝜌𝐵 +
𝑉𝐵2
+ 𝑍𝐵 𝑃𝑆 = 𝑃𝑎𝑡𝑚, 𝑉𝐴 = 0 𝑒𝑡 𝑍𝐵 − 𝑍𝑆 = 4) Relation de l’hydrostatique entre B et
2𝑔
𝟑𝟐(𝟏−𝑷𝒂𝒕𝒎) 32(2,875−1)×105
Commentaire : Nous avons abouti dans cet
√ =√ = 𝟐𝟎 𝒎/𝒔
𝟏𝟓𝝆 15×1000 exercice à une relation entre le débit qv et la
dénivellation h. On peut exploiter ce résultat
dans plusieurs applications pratiques pour la
EXERCICE 10 : 𝑃
𝐻 = 𝑍𝐴 + 𝜌𝑔𝐴 +
𝑉𝐴 2
= 3 + 6,9 + 1,4317 =
2𝑔
Données : ZA=3m ; ZB=7,5m ;
11,3317 𝑚
3 𝑃𝐴
Qv=0,260m /s ; 𝜌𝑔 = 6,9 𝑚 g=9,81N/kg. 𝑃 𝑉𝐵 2 𝑃
𝐻 = 𝑍𝐵 + 𝜌𝑔𝐵 + = 7,5 + 𝜌𝑔𝐵 + 0,089 =
2𝑔
Calcul de la pression en B :
𝑃
𝜋𝑑2 4𝑄𝑣
7,58 + 𝜌𝑔𝐵
On a: 𝑄𝑣 = 𝑆𝑉𝐵 = 𝑉𝐵 ⟹ 𝑉𝐵 = 𝜋𝑑2 =
4 𝑃 𝑃
4×0,260 𝐻 = 𝐻 ⟹ 7,58 + 𝜌𝑔𝐵 = 11,3317 ⟹ 𝜌𝑔𝐵 =
= 1,324 𝑚⁄𝑠
3,14×0,502
11,3317 − 7,58 = 3,74𝑚 ⟹ 𝑃𝐵 = 3,74 ×
𝑉𝐴 2 5,302 𝑉𝐵 2 1,3242
= 2×9,1 = 1,4317 𝑚 𝑒𝑡 = 2×9,81 =
2𝑔 2𝑔 1000 × 9,81 𝑷𝑩 = 𝟑𝟔𝟕𝟏𝟐, 𝟐𝟗 𝑷𝒂
0,089 𝑚 Dessin des lignes piézométriques et de charge :
IV- CINEMATIQUE
I- STATIQUE
I- STATIQUE
Cette roue de diamètre D tourne à la vitesse de I.1.2 a) Ecrire les équations de l’effort tranchant
rotation constante N=1500 tours par minute. T(x) le long de la poutre.
3-1 Calculer la vitesse angulaire de cette roue. b) Même question pour le moment fléchissant
Mf(x).
3-2 Quel est le nombre de tours effectué par
cette roue en une seconde I.1.3. tracer les diagrammes de l’effort tranchant
et du moment fléchissant.
Figure 3
II. HYDRAULIQUE :
A- PRESENTATION :
La grue est dans la position de la figure de la I-2-3 Sur la page 4 sur 4, tracé au crayon, les
page 3 sur 4.Le coefficient de sécurité de côtés du funiculaire parallèles aux rayons polaire
renversement de la grue est de 1,85.La charge de la question I-2-2.
maximal à bout de flèche conduisant au
I-2-4 Sur la page 4 sur 4 tracés au crayon et en
renversement de la grue en tenant compte du
trait interrompus courts, la ligne de fermeture du
coefficient de sécurité est Q1= 3500N
funiculaire
I-1-1 Déterminer la valeur de l’angle ɣ que fait
I-2-5 Après avoir reporté la ligne de fermeture
la flèche avec le plan horizontal, ainsi que les
sur le dynamique, compléter le dynamique des
distances horizontales d1 et d2. On rappelle que
forces RC, P2, Q3, T.
d1 est la distance séparant la verticale passant par
I-2-6 Déduire les intensités des forces RC et T.
l’articulation C et l’axe du poids p2.
II- DEUXIEME PARTIE :
I-1-2 Calculer la valeur du contre poids p3.
RESISTANCE DES MATERIAUX
I-1-3 On suppose que le contre poids est
P3=30500N, calculer la charge minimal en bout II-1 On suppose que la charge maximale que
de flèche Q2 si on ne tient pas compte du peut soulever le cable de levage de la grue dans
coefficient de sécurité au renversement de la la position la plus favorale est Qmax=2000N .Ce
grue (coefficient de sécurité au renversement est cable est constitué de fils de 3mm de diamètre
égal à1).
II-1-1 Déterminer la section minimale utile du
I-2 Statique graphique cable si la résistance pratique de l’acier des fils à
la traction est Rp= 60 Mpa.
On se propose de déterminer les actions
extérieur qui s’exercent sur la flèche lorsqu’elle II-1- 2 Déduire le nombre minimal de fils qui
est dans la position horizontale. Les dessins de la compose se cable.
I- STATIQUE
I-3 Calculer par la méthode analytique les III-2 Déterminer graphiquement l’instant et le
réactions aux appuis aux appuis en A et B figure lieu de rencontre des deux mobile.
(b)
III- CINEMATIQUE :
centre de gravité passe à une distance x de II-1 L’élement de la flèche (1) est constitué d’un
l’appui B. La distance CE est égale à 1,50m. profiler métallique en U dont la section est
I- PREMIERE PARTIE : STATIQUE définie par la figure 2 de la page 2 sur 4 avec les
dimensions en mm.On suppose que l’intensité
Caractéristiques de l’acier :
vent en période d’attente. Une banche est I-1-2 Calculer la charge linéaire q uniformément
constituée d’une peau coffrante et d’un repartie sur la hauteur de la peau coffrante et
stabilisateur. déduire la charge totale Q exercée par le vent sur
La résistance au renversement étant une des Forces forces direc sen inten
qualités essentielles d’une banche pendant la extérieures d’applications tion s sité
On prendra pour échelle 1cm pour 100 daN et O II-2-4 Calculer l’allongement ∆l de cette barre.
comme origine du dynamique.
III. TROISIEME PARTIE :
I-2-1 Sur la page 4 sur 4 représenter la résultante CINEMATIQUE DU POINT
→
s des forces p et q ( s=p+q)
On assure la monté de la banche a l’aide d’une
I-2-2 Sur la même page 4 sur 4 en se servant de S grue , cette dernière fait monter la banche avec
déterminer graphiquement les réactions RA en A un mouvement rectiligne uniformement accéléré
et RF en F. d’accélération ɣ=2m/s2. La banche part du niveau
l’effort que la barre 2 applique sur cette peau. pour passer au niveau +13,40m.
charges F1, F2 et F3 appliquée respectivement en II.1. on suppose que la barre AC est en bois de
C, D et F. section rectangulaire b*h avec h=2b. Ce bois a
On considère que le système de force est une limite élastique Re = 25daN/cm2, un module
Données :
II.1. calculer :
I.3. déterminer par la méthode de Ritter, II.2.3. même question pour le moment fléchissant
l’intensité et la nature des efforts dans les barres Mf(x)
AE et AD ;
II.2.4. représenté le long de la panne, le
I.4. sur le document de travail de la page 3/3, diagramme de l’effort tranchant T(x) ;
déterminer graphiquement les valeurs des actions
II.2.5. même question pour le moment fléchissant
de contact en A et C. prendre pour le tracé
Mf(x).
graphique : échelle des longueurs : 1 cm pour 1m
et pour les forces 1 cm pour 500 daN : Prendre : échelle des longueurs : 2 cm pour 1m
engin mobile voir figure 1. Elle s’appuie sur une II.4. trouver la valeur minimale de la résistance
rotule en A et en B sur un apui à berceau. Elle a pratique à l’extension ;
III- CINÉMATIQUE :
PROBATOIRE MEB :
SESSION 2018 :
A – DESCRIPTIF
PROBATOIRE F4 – BA :
SESSION 2019 :
d’ENAMSON a abouti à une ossature porteuse pour déterminer les intensités des efforts dans les
III.5.1. la distance ∆𝑑
SESSION 2005 :
I- ETUDE DU TOIT A LA POSITION(
= 60°)
I-1. Calcul du poids de la toiture : I-3. Isolation du toit et bilan des forces
extérieures :
P = 3 N/m2 x 4m x 6m = 72 N P=72N
𝑨𝑮×𝑷 𝐜𝐨𝐬 𝟑
I-4. Calcul des réactions RA et RB : 𝐴𝐵 × 𝑅𝐵𝑠𝑖𝑛 60 − 𝐴𝐺 × 𝑃 cos 30 = 0 ⟹ 𝑹𝑩 = =
𝑨𝑩 𝐬𝐢𝐧 𝟔𝟎
2×72
⟹ 𝑹𝑩 = 𝟑𝟔𝑵 Car cos 30 = sin 60
4
𝑂𝑥 ∶ 𝑃 cos 270° + 𝑅𝐴𝑥 + 𝑅𝐵 cos 150 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 = −𝑅𝐵 cos 150 = −36 cos 150 = −31,1769𝑁
𝑂𝑦 ∶ 𝑃 sin 270° + 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵 sin 150 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 = 𝑃 − 𝑅𝐵 sin 150 = 72 − 36 sin 150 =
18𝑹𝑨 = √𝑹𝑨𝒙𝟐 + 𝑹𝑩𝒚𝟐 = 𝟔𝟐, 𝟑𝟓𝟑𝟖
I-5. Détermination de la position du toit à laquelle RA est égale à RAY : Cette position correspond à
= 0° avec la verticale.
II-2. Détermination de RA et RB :
X 0 2 4
T(x) -182 0 182 PROBATOIRE F4 – BE :
Mf(x) 0 182 0
SESSION 2012 :
Diagrammes de T(x) et Mf(x) :
SUJET : ETUDE D’UNE CONSOLE
MURALE
I. STATIQUE :
𝟏𝟎 𝒎𝒎
𝑮( )
𝟏𝟏, 𝟕𝟖 𝒎
II.2. déterminons le moment d’inertie 𝐼𝐺𝑥 :
5×153
𝐼𝐺𝑥 = + 5 × 15 × (11,78 − 7,5)2 +
12
PROBATOIRE F4 – BA :
SESSION 2013 :
III. STATIQUE DES FLUIDES :
I. STATIQUE :
III.1.a. calculons le volume du gasoil contenu
𝟐 𝝅𝒅𝟐 2 3,14×4,502 I.1. détermination des réactions aux appuis : le
dans la citerne : 𝑽 = 𝟑 𝒉=3 ×
𝟒 4
système étant symétriquement chargé, on aura :
𝟑
1,75 = 𝟏𝟖, 𝟓𝟓𝟓 𝒎 𝟏𝟎𝟒 ×𝟑
𝑹𝑨 = 𝑹𝑩 = = 𝟏𝟓𝟎𝟎𝟎𝑵
𝟐
III.1.b. valeur de la pression à la surface de
séparation : on sait que le gasoil est au fond de I.2. Détermination des efforts et des
la citerne : 𝑷 = 𝝆𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒈𝒉 = 680 × 10 × sollicitations dans chaque barre par la méthode
1,75 de CREMONA
= 𝟑𝟗𝟔𝟔, 𝟔𝟕 𝑷𝒂
3
x 0 1,5
T(x) −𝟏𝟓𝟎𝟎 −𝟏𝟓𝟎𝟎
Mf(x) 𝟎 𝟐𝟐𝟓𝟎
Coupure 2 : 𝟏, 𝟓 ≤ 𝑿 ≤ 𝟒, 𝟓
𝒚(𝟑) = −𝟓 × 𝟑𝟐 + 𝟐𝟎 × 𝟑 = 𝟏𝟓 𝒎
PROBATOIRE F4 – BA :
SESSION 2014 :
SUJET : GRUE DE LEVAGE
I. STATIQUE
III. CINEMATIQUE :
I.1. statique analytique :
III.1. écrivons les équations horaires des deux
I.1.1. déterminons la valeur e l’angle que fait la
billes :
flèche avec l’horizontal et les distances d1 et
1
𝑏𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐴 ∶ 𝑦𝐴 = − 2 𝑔𝑡 2 + 𝑉𝑜𝑡 = −𝟓𝒕𝟐 + 𝟐𝟎𝒕 d2 : sin 𝛾 =
2,10
= 0,3 ⟹ 𝜸 = 𝟏𝟕, 𝟒𝟓° 𝑑1 =
7
𝟒𝟎𝟔𝟔, 𝟎𝟑𝑵
𝑏𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐵 ∶ 𝑦𝐵 = −5𝑡 2 + 40𝑡 − 60 ⟹ 𝑉 =
40
−10𝑡 + 40 = 0 ⟹ 𝑡 = 10 = 4𝑠 ⟹ II. RESISTANCE DES
⟹ 𝒏 = 𝟓 𝒇𝒊𝒍𝒔
Coupure 𝟑, 𝟐𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟓
II.2.1. déterminons les réactions en A et en D :
III.4. vitesse angulaire de la poulie : 𝜔 = I.1.1.2. calculons les actions de contact à l’appui
2𝜋𝑁 = 2 × 3,14 × 2,2 ⟹ 𝝎 = 𝟏𝟑, 𝟖𝟐 𝒓𝒂𝒅⁄𝒔 si q=4200N/m
Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟎, 𝟓𝟎
𝑇(𝑥) − 4200𝑥 = 0 ⟹ 𝑇(𝑥) = 4200𝑥
𝑀𝑓(𝑥) + 2100𝑥 2 = 0 ⟹ 𝑀𝑓(𝑥) =
−2100𝑥 2
X 𝟎 𝟎, 𝟓𝟎
T(x) 𝟎 𝟐𝟏𝟎𝟎
Mf(x) 𝟎 −𝟓𝟐𝟓
Coupure 2 : 𝟎, 𝟓𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟐, 𝟎𝟎
𝑇(𝑥) − 4200𝑥 − 250 = 0 ⟹ 𝑇(𝑥) = 4200𝑥 +
250
PROBATOIRE F4 – BE : 𝑀𝑓(𝑥) + 2100𝑥 2 + 250(𝑥 − 0,50) = 0 ⟹
I.1. balcon :
𝑁 𝑅𝑒 𝑁×𝑠 1300×2
≤ ⟹𝑆≥ = = 173,33 ⟹ 𝑺 =
𝑆 𝑠 𝑅𝑒 15
𝟏𝟕𝟓 𝒄𝒎𝟐
II. HYDRAULIQUE :
𝑸𝑨 = 𝟎, 𝟏𝟒𝟏 𝒎𝟑 ⁄𝒔
𝑷𝑨 − 𝑷𝑩 = 𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎 𝑷𝒂 ∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 𝑃1 − 𝑃2 = 0 ⟹
𝑅𝐵 = 500 + 300 − 433,33 = 𝟑𝟔𝟔, 𝟔𝟕 𝑵
I. STATIQUE :
𝑥=3
I.1. on a { ⟹ 𝑥 = 𝑒 dans ce cas, le
𝑒=3
système est isostatique.
2𝑞𝑙 2×480×6
−2𝑞𝑙 + 5𝑅𝐻 = 0 ⟹ 𝑅𝐻 = = =
5 5
𝟏𝟏𝟓𝟐 𝑵 𝑒𝑡 𝑅𝐴 = 𝑞𝑙 − 𝑅𝐻 = 480 × 6 −
1152 = 𝟏𝟕𝟐𝟖 𝑵
Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝒙 ≤ 𝟏
x 0 1
T(x) 0 480 III.3. calcul de la section de la barre BD : 𝜎 =
Mf(x) 0 -240 𝑁 𝑁 740×10
≤ 𝑅𝑝𝑐 ⟹ 𝑆 ≥ 𝑅𝑝𝑐 = = 4,625 ⟹
𝑆 1600
Coupure 1 : 𝟏 ≤ 𝒙 ≤ 𝟔 :
𝑺 = 𝟓 𝒄𝒎𝟐
III. CINEMATIQUE :
𝑴𝟏 ∶ 𝑿𝟏 = 𝟏𝟐𝟎 𝒕
𝑇(𝑥) − 𝑞𝑥 + 𝑅𝐴 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = 𝟒𝟖𝟎𝒙 −
𝑀2 ∶ 𝑋2 = −130(𝑡 − 0,5) + 350 = −𝟏𝟑𝟎𝒕 +
𝟏𝟕𝟐𝟖
𝟒𝟏𝟓
𝑞𝑥 2
𝑀𝑓(𝑥) + − 𝑅𝐴(𝑥 − 1) = 0 ⟹
2
1) Instant et lieux de rencontre par la méthode
𝑴𝒇(𝒙) = −𝟐𝟒𝟎𝒙𝟐 + 𝟏𝟕𝟐𝟖𝒙 − 𝟏𝟕𝟐𝟖
analytique :
x 1 6
T(x) -1248 1152 𝑋1 = 𝑋2 ⟹ 120 𝑡 = −130𝑡 + 415 ⟹ 250𝑡 =
Mf(x) -240 0 415
415 ⟹ 𝑡 = 250 = 1,66ℎ = 1ℎ 39𝑚𝑖𝑛 36𝑠
2) Détermination graphique :
directio
Force : Pt d’ap Sens intensité
n
P / Vertical 200
Q / Vertical 100
Q1 / Vertical 100
Q2 F Vertical 50
RA A Vertical Inconnue
RB B Vertical Inconnue
𝑅𝐴 = 300 − 50(5) = 50 𝐾𝑁
bilan des forces qui s’appliquent sur l’élément I-2-2- matérialisons la direction de chaque force
de flèche : extérieure sur l’élément de flèche puis
déterminons l’intensité des réactions en C et en
D:
𝑅𝐷 𝐷
≤ 𝑅𝑃𝑒 or 𝑆 = 5 × 𝑆𝑓 ⟹ 5𝑆𝑓
𝑅
≤ 𝑅𝑃𝑒 ⟹ 𝑆𝑓 ≥ 𝑻(𝒙) = 𝟐𝟓𝟎𝟎𝒙 − 𝟔𝟑𝟔𝟒
𝑆 {
𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟐𝟓𝟎𝒙𝟐 + 𝟔𝟑𝟔𝟒𝒙
𝑅𝐷 450×1000
= = 1125 𝑚𝑚2
5𝑅𝑃𝑒 5×80
x 0 1,20
T(x) −𝟔𝟑𝟔𝟒 −𝟑𝟑𝟔𝟒
La section minimale du câble est de 𝟏𝟏𝟐𝟓 𝒎𝒎𝟐
Mf(x) 𝟎 𝟓𝟖𝟑𝟔, 𝟖
II-2- étude de la poutre :
Coupure 2 :𝟏, 𝟐𝟎 ≤ 𝒙 ≤ 𝟓
II-2-1- déterminons les réactions aux appuis en A
et en D : 𝑇(𝑥) + 6364 − 2500𝑥 + 150 = 0
{ 2500𝑥 2
𝑀𝑓(𝑥) − 6364𝑥 + + 150(𝑥 − 1,2) = 0
2
𝟔𝟐𝟏𝟒
∑ 𝑝𝑟𝑜𝑗. 𝑜𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 150 − 5 × 𝟐𝟓𝟎𝟎𝒙 − 𝟔𝟐𝟏𝟒 = 𝟎 ⟹ 𝒙 = = 𝟐, 𝟒𝟖𝟓𝟔
𝟐𝟓𝟎𝟎
2500 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 = 12650 − 6286 =
𝑴𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝑴𝒇(𝟐, 𝟒𝟖) = 𝟕𝟗𝟎𝟐, 𝟕𝟑𝟓 𝒅𝒂𝑵. 𝒎
𝟔𝟑𝟔𝟒 𝒅𝒂𝑵
Représentation des diagrammes respectifs de
I-2-1- écrivons les équations de l’effort tranchant
l’effort tranchant et du moment fléchissant :
et du moment fléchissant le long de la poutre :
AN : 𝑉𝑠 = √2 × 10 × 12 = 𝟏𝟓, 𝟒𝟗 𝒎/𝒔
𝑁
II.1.a. déterminons la section de la barre : ≤
𝑆
𝑵 5000
𝜎⟹𝑺≥ = = 𝟓𝟎𝒎𝒎𝟐
𝝈 100
𝑁
II.2. déterminons l’allongement de la barre : =
𝑆
𝐸∆𝐿 𝑵𝑳 5000×4000
⟹ ∆𝑳 = = = 𝟐 𝒎𝒎
𝐿 𝑬𝑺 2×105 ×50
1,5𝑃+1,3.𝑄 1,5×1202,5+1,3×715
On a : 𝑅𝐴 = = =
1,5 1,5
et 𝑅𝐹 = √𝑅𝐹𝑥 ² + 𝑅𝐹𝑦 ²
𝜋𝐷² 𝟒𝑺
Or 𝑆 = ⟹ 𝑫 = √𝝅 AN : 𝐷 =
4
4×22,34
√ = 𝟓, 𝟑𝟑 𝒎𝒎
𝜋
La barre 2 est soumise à l’action de deux de
même direction, même intensité et de sens c) Calculons la longueur initiale de la barre LD :
contraire. 1,6
Dans le triangle CED, on a : 𝑡𝑎𝑛 𝛼 = 𝐸𝐷 ⟹
1,6
b) Isolons la peau coffrante 𝐸𝐷 = donc 𝑬𝑫 = 𝟏, 𝟐 𝒎
𝑡𝑎𝑛 𝛼
d) Calcul de l’allongement Δl
𝟎, 𝟖𝟗𝟓 𝒎𝒎
0. 𝑡 + 3,20 ⟹ 𝒙 = 𝒕𝟐 + 𝟑, 𝟐𝟎 𝒎
2) Equation de la vitesse horaire de la banche
c) Déterminons le type et l’intensité de la
sollicitation est soumise la barre 2 𝑣 = 𝛾𝑡 + 𝑣𝑜 ⟹ 𝑣 = 2. 𝑡 + 0 ⟹ 𝒗 = 𝟐. 𝒕 𝒎/
𝒔
D’après ce qui précède, on a :
3) Déterminons le temps que mettre la banche
D’après le principe des actions mutuelles on a :
pour passer au niveau + 13,40 m
2
𝑇𝐶 = 𝑅𝐹 On a : 𝛼 = 𝑡𝑎𝑛−1 (1,5) = 53,13° On a : (13,40 − 3,20) = 𝑡 2 + 3,20 ⟹
𝑡 = √13,40 − 3,20 − 3,20 = 𝟐, 𝟔𝟒𝒔
𝑝𝑟𝑜𝑗⁄𝑜𝑥 ∶ 𝑻𝑫 − 𝑸 + 𝑹𝑭 . 𝐜𝐨𝐬 𝜶 = 𝟎 ⟹ 𝑇𝐷 =
4) Déterminons la vitesse de la banche au
𝑄 − 𝑅𝐹 . cos 𝛼 = 715 − 946 cos 53,13 =
niveau +13,40
𝟏𝟒𝟕, 𝟒 𝒅𝒂𝑵 Comprimé
𝑣 2 − 𝑣𝑜2 = 2. 𝛾. (𝑥 − 𝑥𝑜 ) ⟹ 𝑣 =
2)
√𝑣𝑜2 = 2. 𝛾. (𝑥 − 𝑥𝑜 ) + 𝑣𝑜2 ⟹ 𝑣 =
a) Valeur de la résistance pratique de l’acier
𝜎𝑒 235 √2 × 2 × (13,40 − 3,20) + 0 = 𝟔, 𝟑𝟖 𝒎/𝒔
σp = = = 𝟏𝟓𝟔, 𝟔𝟔𝟔𝟕 𝑴𝑷𝒂
𝑠 1,5
SESSION 2018 : 11
8(20+25)+3×25
𝑅𝐵 = ⟹ 𝑹𝑩 = 𝟑𝟗, 𝟓𝟓 𝑲𝑵
SUJET : ÉTUDE D’UNE FERME 11
METALLIQUE : 𝑂𝑦 ∶ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 𝐹1 − 𝐹2 − 𝐹3 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 =
𝐹1 + 𝐹2 + 𝐹3 − 𝑅𝐵 = 25 + 20 + 25 −
I- PREMIÈRE PARTIE : STATIQUE :
39,5 ⟹ 𝑹𝑨 = 𝟑𝟎, 𝟒𝟓 𝑲𝑵
I.1. statique analytique :
I.1.3. intensité et nature des efforts dans les
I.1.1. isolons la ferme et faisons le bilan des barres AC et AE par la méthode de Ritter :
forces :
3,5
𝛼 = 𝑡𝑎𝑛−1 ( ) = 𝟒𝟗, 𝟒𝟎
3
Point 𝑅𝐴
Force Direction Sens Intensité 𝑅𝐴 − 𝐹𝐴𝐶 sin 𝛼 = 0 ⟹ 𝐹𝐴𝐶 = sin 𝛼 =
d’app
30,45
F1 C 25 KN ⟹ 𝐹𝐴𝐶 = 40,10 𝐾𝑁 (𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛)
sin 49,40
F2 D 20KN
F3 F 25KN 𝐹𝐴𝐸 − 𝐹𝐴𝐶 cos 𝛼 = 0 ⟹ 𝐹𝐴𝐸 = 𝐹𝐴𝐶 cos 𝛼 =
Verticale
RA A Inconnue
40,10 cos 49,10 ⟹ 𝐹𝐴𝐸 = 26,10 𝐾𝑁 (𝑡𝑒𝑛𝑑)
RB B Inconnue
I.2. statique graphique :
I.1.2. équation d’équilibre et intensité des
I.2.1. tacons l’épure de CREMONA
réactions RA et RB :
𝑺
𝑆 = 𝑏 × ℎ = 𝑏 × 2𝑏 = 2𝑏 2 ⟹ 𝒃 = √𝟐 =
𝜎 = 𝐸𝜀 𝑜𝑟 𝜀 =
∆𝐿
⟹
𝐹
=
𝐸.∆𝐿
⟹ ∆𝑳 = X 𝟎 𝟑, 𝟒𝟑𝟕𝟓 𝟓
𝐿 𝐿
T(x) −𝟐𝟕𝟓𝟎 𝟎 𝟏𝟐𝟓𝟎
𝑭𝑳
𝑜𝑟 𝐿 = √32 + 3,52 = 4,61 𝑐𝑚 Mf(x) 𝟎 𝟒𝟕𝟐𝟔, 𝟓𝟔𝟐𝟓 𝟑𝟕𝟓𝟎
𝑬𝑺
avec 𝑡 𝑒𝑛 ℎ 𝑒𝑡 𝑉 𝑒𝑛 𝑘𝑚/ℎ ou 𝑋2 =
90000
(𝑡 − 15 × 60) = 𝟏, 𝟓𝒕 − 𝟐𝟐, 𝟓
3600
𝑉 𝑒𝑛 𝑚/𝑠
𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 5𝑞 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = 𝟓 × 𝟖𝟎𝟎 −
III.2. heure à laquelle le véhicule va rattraper le
𝟐𝟕𝟓𝟎 = 𝟏𝟐𝟓𝟎
camion :
𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴𝑥 + 5𝑞(𝑥 − 2,5) = 0 ⟹
22,5
𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟐𝟓𝟎𝒙 + 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎 𝑋1 = 𝑋2 ⟹ 75𝑡 = 90𝑡 − 22,5 ⟹ 𝑡 = =
15
1,5 ℎ = 1ℎ30𝑚𝑖𝑛
X 𝟓 𝟖
T(x) 𝟏𝟐𝟓𝟎 𝟏𝟐𝟓𝟎
D’où le véhicule va rattraper le camion à 𝑻 =
Mf(x) 𝟑𝟕𝟓𝟎 𝟎
𝟕𝒉𝟒𝟓 + 𝟏𝒉𝟑𝟎 = 𝟗𝒉𝟏𝟓𝒎𝒊𝒏
II.2.3. diagramme de T(x) et de Mf(x) :
III.3. distance parcourue par le véhicule pour
rattraper le camion : 𝑿 = 𝟕𝟓 × 𝟏, 𝟓 =
𝟏𝟏𝟐, 𝟓 𝑲𝒎
2ℎ24
PROBATOIRE F4 – TP :
SESSION 2018 :
I- STATIQUE :
III- TROISIÈME PARTIE :
I-1-a) Déterminons les composantes des réactions
CINÉMATIQUE :
en A et B
III.1. expression des expressions horaires du
Isolons le système
camion et du véhicule :
RA=96.566KN
AY
tg ɵ= 0.388 ɵ=tg-1(-0.388)=21.25°
AX
I-3-Nouvelle considération de la potence
Fext 0
(1)
𝑂𝑋 : − 𝑅𝐴𝑋 + 𝑅𝐵 = 0
OY :-PP-P+RAY =0 (2)
Fext 0 OX : -RAX+RB =0 (1’)
6 P 3 Pp 6P
De (3) on a: RB= De (3’) : RB’= 3P RB ' 75KN
2 2
Isolons le système
G GX
xi.si ;
G GY
yi.si
si si
x1s1 x 2 S 2 20 X 200 20 X 200
G= 200 200
20mm G=
s1 s 2
y1s1 y 2 S 2 42.5 X 200 20 X 200
200 200
31.25mm
s1 s 2
Fext 0 OX : RAX =0 (1)
20mm
G= OY : RAY-P =0 (2)
31.25mm
II-2-Determinons les moments d’inertie IGX et M /A Fext 0 -MA-6P=0 (3) De (3)
III- CINEMATIQUE :
𝟕𝟎 𝑲𝑵
II.2.b. écrivons le long de la panne les
expressions de T(x) et de Mf(x):
2,5
𝛼= tan 𝛼 −1 ( 4 ) = 32° Coupure 1 : 0 ≤ 𝑥 ≤ 0,75
𝑅𝐴𝑦 230,7577
𝐹𝐴𝐷 = sin 𝛼 = ⟹
sin 32
Coupure 2 : 𝟎, 𝟕𝟓 ≤ 𝒙 ≤ 𝟐, 𝟐𝟓
𝑻(𝒙) = 𝟐𝟎 𝒙 − 𝟑𝟎
𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟎𝒙𝟐 + 𝟑𝟎𝒙 + 𝟑𝟎
x 𝟎, 𝟕𝟓 1,5 𝟐, 𝟐𝟓
T(x) −𝟏𝟓 0 𝟏𝟓
Mf(x) 𝟒𝟔, 𝟖𝟕𝟓 52,5 𝟒𝟔, 𝟖𝟕𝟓 III. CINÉMATIQUE :
Coupure 3 : 𝟐, 𝟐𝟓 ≤ 𝒙 ≤ 𝟑 III.1. heure à laquelle le camion arrive au
chantier :
𝑋𝑎 = 𝑉𝑎(𝑡 − 8) = 120 𝐾𝑚 ⟹ 120 = 60𝑡 −
120+480
480 ⟹ 𝑡 = = 10
60
PROBATOIRE IB/EF :
SESSION 2018 :
SUJET : GRUE DE LEVAGE À FLÈCHE
RELEVABLE :
𝑄
Condition de résistance : 𝜎 ≤ 𝑅𝑃 ↔ ≤ 𝑅𝑃 →
𝑆
I.3. Expressions de la réaction 𝑹𝑨 𝒆𝒏 𝑨 𝑆≥𝑅 =
𝑄 18000
↔ 𝑺 ≥ 𝟑𝟎𝟎 𝒎𝒎𝟐…
𝑃 60
∑𝑀/𝐵 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ↔ 3,5𝑅𝐴 + 2𝑃3 + 0,75𝑃1 −
4,93𝑃2 − 9,86𝑄 = 0 II.2. déterminons le nombre maximal de fils
𝟒, 𝟗𝟑𝑷𝟐 + 𝟗, 𝟖𝟔𝑸 − 𝟐𝑷𝟑 − 𝟎, 𝟕𝟓𝑷𝟏 (N)
↔ 𝑹𝑨 =
𝟑, 𝟕𝟓 𝑆𝑇 𝜋𝑑2 4𝑆𝑇 4𝑥300
𝑁≥ , 𝑜𝑟 𝑆𝑢 = ↔𝑁≥ = ↔
𝑆𝑢 4 𝜋𝑑2 3,14𝑥42
I.4. déduction de la valeur minimale de 𝑃3
𝑵 ≥ 𝟐𝟑, 𝟖𝟖 𝒇𝒊𝒍𝒔, 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝑵 = 𝟐𝟒 𝒇𝒊𝒍𝒔
On pose : 𝑅𝐴 ≥ 0 ↔ 4,93𝑃2 + 9,86𝑄 − 2𝑃3 −
0,75𝑃1 ≥ 0
III. CINEMATIQUE
4,93𝑃2 + 9,86𝑄 − 0,75𝑃1
𝑃3 ≥
2 III.1. Nature du mouvement de chaque phase
4,93 × 4500 + 9,86 × 4500 − 0,75 × 6000
=
2
𝑷𝟑 ≥ 𝟑𝟏𝟎𝟐𝟕, 𝟓𝟎 𝑵
𝒉𝟏 = −𝟎, 𝟏𝟐𝒕𝟏 𝟐 + 𝟖
𝑚
b) Phase 2 : 𝛾2 = 0,144 𝑠2 , 𝑉1 = 1,2𝑚/𝑠; ℎ1 =
5𝑚
Phase 1 : 𝑉0 = 0 → 1
ℎ2 = 2 𝛾2 𝑡2 2 + 𝑉1 𝑡2 + ℎ1 ↔ 𝒉𝟐 = 𝟎, 𝟕𝟐𝒕𝟐 𝟐 +
𝑚𝑜𝑢𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑢𝑡𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒
Phase 2 : 𝑉0 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝟏, 𝟐𝒕𝟐 + 𝟓
Mouvement uniformément varié III.7. Instant d’arrivée au sol (t)
(décélération)
1,2
𝒕 = 𝑡1 + 𝑡2 ; 𝒐𝒓 𝑡2 = → 𝑡2 = 8,33 𝑠
III.2. Accélération de chaque phase 0,24
D’où 𝒕 = 𝟓 + 𝟖, 𝟑𝟑 = 𝟏𝟑, 𝟑𝟑 𝒔
a) Phase 1 : ℎ0 = 8𝑚 , ℎ1 = 5𝑚; 𝑉0 = 0, 𝑉1 =
III.8. Nombre de tour de la poulie (n)
1,2𝑚/𝑠
ℎ 𝑛 ℎ 𝑛
𝑉 2 −𝑉02 𝑉= = 𝜋𝐷𝑁 𝑜𝑟 𝑁 = ↔ = 𝜋𝐷 , 𝑑 ′ 𝑜𝑢: 𝑛
𝑉 2 − 𝑉02 = 2𝛾1 (ℎ1 − ℎ0 ) → 𝛾1 = ↔ 𝑡 𝑡 𝑡 𝑡
2(ℎ1 −ℎ0 )
ℎ
1,22 −0 =
𝛾1 = ↔ 𝜸𝟏 = −𝟎, 𝟐𝟒 𝒎/𝒔𝟐 𝜋𝐷
2(5−8)
𝟖
𝒏 = 𝟑,𝟏𝟒𝒙,𝟐𝟓 = 𝟏𝟎, 𝟏𝟗 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒔
b) Phase 2 : ℎ2 = 0 , ℎ1 = 5𝑚; 𝑉2 = 0, 𝑉1 =
1,2𝑚/𝑠
PROBATOIRE MEB :
𝑉22 −𝑉12
𝑉22 − 𝑉12 = 2𝛾2 (ℎ2 − ℎ1 ) → 𝛾2 = ↔
2(ℎ2 −ℎ1 )
SESSION 2018 :
0−1,22 𝟐
𝛾2 = ↔ 𝜸𝟐 = 𝟎, 𝟏𝟒𝟒 𝒎/𝒔
2(0−5)
Calcule de l’angle α
1.5
𝛼 = tan−1 ( 3 ) = 26.56°
̅̅̅̅ − 1.5𝑅𝐴 = 0
∑𝑀/𝐸 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ↔ 0.75𝐴𝐺
1.5𝑅𝐴 1.5×900
̅̅̅̅ =
↔ 𝐴𝐺 = = 𝟏𝟖𝟎𝟎 𝒅𝒂𝑵
0.75 0.75
I.4. Intensités des efforts dans les barres II. RESISTANCE DES MATERIAUX
a) isolons le système
𝑆1 = 5𝑒 2 𝑆2 = 3𝑒 2 𝑆1 = 2𝑒 2 𝑺 = 𝟏𝟎𝒆𝟐
II.2. déterminons la valeur de (e) si le coefficient
de sécurité K=3
̅̅̅̅
𝑲𝒙𝑨𝑮 ̅̅̅̅̅̅̅
3𝑥1800
𝒆 ≥ √ 𝟏𝟎𝑹 = √ 10𝑥80 ↔ 𝒆 ≥ 𝟐, 𝟓𝟗𝟖 𝒄𝒎
𝒆
X 0 1,5
T -900 daN - 900 daN
M 0 1350 daN.m
𝟏, 𝟓 ≤ 𝒙 ≤ 𝟒, 𝟓
a) Réactions de contact 𝑅𝐴 𝑒𝑡 𝑅𝐵
b) Equations de T et M
𝟎 ≤ 𝒙 ≤ 𝟏, 𝟓
1 2
𝑥3 = 2 𝛾 ′𝑡 + 𝑉2 𝑡 + 𝑥2 ↔ 𝑥3′ = (𝑥3 − 𝑥2 ) =
1 2 1
𝛾 ′𝑡 + 𝑉2 𝑡 → 𝑥3′ = − 2 𝑥4,17𝑥62 + 25𝑥6
2
PROBATOIRE F4 – BA :
SESSION 2019 :
III. CINEMATIQUE
SUJET : ÉTUDE D’UN ABRI DANS UN
III.1. Durée de la période 𝑡1 de démarrage et la
CHANTIER :
vitesse finale 𝑉1
1
I. PREMIÈRE PARTIE :
𝑥1 = 2 𝛾𝑡 2 + 𝑉0 𝑡 + 𝑥0 ; 𝑥0 = 0 ; 𝑉0 = 0 ; 𝑥1 =
STATIQUE :
1 2
300 𝑚 → 𝑥1 = 2 𝛾𝑡
I.1. statique analytique :
𝑥2 = 𝑉0 𝑡 + 𝑥1 → 𝑥2 − 𝑥1 = 𝑉0 𝑡 = 25𝑥3𝑥60
I.1.2. déterminons l’angle au sommet du triangle
→ 𝒙′𝟐 = (𝒙𝟐 − 𝒙𝟏 ) = 𝟒𝟓𝟎𝟎 𝒎 de la ferme en E et l’angle entre la ferme et le
1,70
̂ ̂
III.3. calcule de la décélération (𝛾 ′ ) et la distance câble D : tan 𝐸 = 1,00 = 1,7 ⟹ 𝑬 = 𝟓𝟗, 𝟓𝟑°
(𝑥3 ′) parcourue pendant le ralentissement. 3,50−1,70
tan 𝐷 = ̂ = 𝟐𝟒, 𝟐𝟐°
= 0,45 ⟹ 𝑫
4
Calcule de la décélération (𝛾 ′ )
I.1.3. isolons la ferme et déterminons les
caractéristiques des efforts en B et en D :
√271428,5714 2 + 237857,142 ⟹
𝑹𝑨 = 𝟑𝟔𝟎𝟗𝟎𝟎, 𝟗𝟒𝟏𝟖 𝑵
𝑁 𝑵 300000
≤ 𝜎𝑝𝑒 ⟹ 𝑺 ≥ 𝝈𝒑𝒆 = = 𝟐𝟎𝟎𝟎 𝒎𝒎𝟐 =
𝑆 150
𝜋𝑑2 𝟒𝑺 4×2000
⟹ 𝒅 = √𝝅 = √ ⟹ 𝒅 = 𝟓𝟎, 𝟒𝟔 𝒎𝒎 𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝑞𝑥 − 𝐹 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = 𝟏𝟐𝒙 −
4 3,14
𝟑𝟗, 𝟓
II.1.2. section respective des barres : 𝑞𝑥 2
𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴𝑥 + + 𝐹(𝑥 − 6) = 0 ⟹
2
𝑁𝐷𝐸 𝑵𝑫𝑬 93000
≤ 𝜎𝑝𝑒 ⟹ 𝑺𝑫𝑬 ≥ = = 𝟔𝟐𝟎 𝒎𝒎𝟐
𝑆𝐷𝐸 𝝈𝒑𝒆 150 𝑴𝒇(𝒙) = −𝟔𝒙𝟐 + 𝟑𝟗, 𝟓𝒙 + 𝟑𝟗𝟎
II.2.1. déterminons les réactions aux appuis en B II.2.3. traçons les diagrammes respectifs de ces
et en C : le système présentant une symétrie efforts internes :
𝑞𝑙+𝐹 12×12+65
parfaite, on a : 𝑅𝐵 = 𝑅𝐶 = = ⟹
2 2
𝑹𝑩 = 𝑹𝑪 = 𝟏𝟎𝟒, 𝟓 𝑲𝑵
Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟔 :
III.3. durée totale du camion 1 jusqu’à la station : I-2 la force F : Les points M et N étant au même
1200−100
𝑫𝒕 = 𝑫𝟏 + 𝑫𝟐 = 8 + = 𝟓𝟐 𝒔 𝑚𝑔 𝐹
25 niveau alors PM=𝑷𝑵 = 𝑤𝑔 + ⇔ 𝑭=
𝑆1 𝑆2
𝒎𝒈
III.4. durée totale du camion 2 jusqu’à la station : ( 𝑺𝟏
+ 𝒘𝒈 )𝑺𝟐
1 𝟐𝒙 2×1200
𝑥 = 2 𝑎𝑡 2 ⟹ 𝒕 = √ 𝒂 = √ = 𝟐𝟏, 𝟗𝟎𝟖 𝒔 AN
500×10
𝐹 = (2500×10−4 − 750 × 8) × 25 ×
5
𝟎. 𝟔𝟗𝒎/𝒔
𝑋1(27,84) = 25(27,84) + 100 = 796,13 𝑚
1
𝑋2(27,84) = × 5 × (27,84 − 10)2 = III- TROISIEME PARTIE : PROBLEME
2
793,13 𝑚
III-1 statique
∆𝒅 = 𝟏𝟐𝟎𝟎 − 𝟕𝟗𝟑, 𝟏𝟑 = 𝟒𝟎𝟑, 𝟖𝟔 𝒎
III-1-1 déterminons graphiquement RA1 et RA2
III.5.2. Vitesse du camion à cet instant : 𝑉2 =
III-1-2 donnons les équations de l’effort
𝑎𝑡 = 5 × 27,84 = 𝟏𝟑𝟗, 𝟐𝟐 𝒎⁄𝒔
tranchant et du moment fléchissant de la poutre
PROBATOIRE F4 – TP :
SESSION 2019 :
𝑻(𝒙) = −𝟓𝟎𝑵
Diamètre du câble :
𝜋𝑑2 4𝑆 4𝑥0.0176
S= ⟹ d=√ 𝜋 = √ = 0.149mm
4 3.14
III-2-2 déterminons ∆𝐿
𝑁𝐿 3000𝑥2000
∆𝐿 = = 0.0176𝑥2𝑥105 = 1704.5mm
𝑆𝐸
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐴 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐵 Sont les forces de contact. ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝑨 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝑩 = 𝟎
⃗⃗⃗⃗
𝑭𝑨 , ⃗⃗⃗𝑷 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝑩 Sont des forces de contact.
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐴 + ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐵 + ⃗⃗⃗𝑃 = 0
DEUXIÈME PARTIE : RÉSISTANCE DES
𝑂𝑥 ∶ 𝐹𝐴𝑋 − 𝑅𝐵𝑋 = 0 ⟹ 𝑅𝐵𝑋 = 𝐹𝐴𝑋 = 𝐹𝐴 cos 30
MATÉRIAUX
𝑂𝑦 ∶ 𝐹𝐴𝑦 − 𝑃 + 𝑅𝐵𝑌 = 0 ⟹ 𝑅𝐵𝑌 = 𝑃 − 𝐹𝐴𝑦 =
II.1.a. schéma mécanique de la poutre :
𝑃 − 𝐹𝐴 sin 30
𝑴/𝑩 𝑭𝑨 + 𝑴/𝑩 𝑷 = 𝟎
𝑅𝐵𝑋 = 𝐹𝐴 cos 30 =
2,75×15000
cos 30 = −1,5(1500) − 4(3000) − 7,5(3000) −
4,5
3,75(1875) + 6𝑅𝐵 = 0
𝟏𝟓𝟖𝟕𝟕, 𝟏𝟐 𝒅𝒂𝑵
36281,25
𝑅𝐵 = = 6046,875 𝑑𝑎𝑁
𝑅𝐵𝑌 = 𝑃 − 𝐹𝐴 sin 30 = 15000 − 6
2,75×15000
sin 30 = 5833,34 𝑑𝑎𝑁 𝑂𝑦 ∶ 𝑅𝐴 − 𝐹1 − 𝐹2 − 𝐹3 − 7,5𝑃 + 𝑅𝐵 = 0 ⟹
4,5
Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟏, 𝟓 X 𝟒 𝟔
T(x) 𝟑𝟏𝟕𝟏, 𝟖𝟕𝟓 𝟑𝟔𝟕𝟏, 𝟖𝟕𝟓
Mf(x) 𝟑𝟓𝟔𝟐, 𝟓 −𝟑𝟐𝟖𝟏, 𝟐𝟓
Coupure 4 : 𝟔, 𝟎𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟕, 𝟓𝟎
X 𝟎 𝟏, 𝟓 −𝟐𝟓𝟎𝒙 + 𝟑𝟖𝟕𝟓
T(x) −𝟐𝟑𝟐𝟖, 𝟏𝟐𝟓 −𝟏𝟗𝟑, 𝟏𝟐𝟓 𝑞(7,5−𝑥)2
𝑀𝑓(𝑥) + + 𝐹3(7,5 − 𝑥) = 0 ⟹
Mf(x) 𝟎 𝟑𝟐𝟏𝟎, 𝟗𝟑𝟕𝟓 2
X 𝟔 𝟕, 𝟓
T(x) 𝟐𝟑𝟕𝟓 𝟐𝟎𝟎𝟎
Mf(x) −𝟑𝟐𝟖𝟏, 𝟐𝟓 𝟎
𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝑞𝑥 − 𝐹1 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) =
𝟐𝟓𝟎𝒙 − 𝟖𝟐𝟖, 𝟏𝟐𝟓
𝑞𝑥 2
𝑀𝑓(𝑥) + − 𝑅𝐴𝑥 + 𝐹1(𝑥 − 1,5) = 0 ⟹
2
X 𝟏, 𝟓 𝟑, 𝟑𝟏 𝟒
T(x) −𝟒𝟓𝟑, 𝟏𝟐𝟓 𝟎 𝟏𝟕𝟏, 𝟖𝟕𝟓
Mf(x) 𝟑𝟐𝟏𝟎, 𝟗𝟑𝟕𝟓
𝟑𝟔𝟐𝟏, 𝟓𝟖 𝟑𝟓𝟔𝟐, 𝟓
Coupure 3 : 𝟒, 𝟎𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟔, 𝟎𝟎
𝜋𝑑2 3,14×0,1502
𝑉1 = 𝑄. 𝑆2 = 𝑄 = 0,03 × =
4 4
PROBATOIRE MEB :
SESSION 2019 :
I. STATIQUE
I.1. Réactions de contact 𝑹𝑨 𝒆𝒕 𝑹𝑩
Isolons le système
∑𝑀/𝐴 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ↔ 𝑅𝐵 − 3𝑃 = 0 ↔ 𝑅𝐵 =
3𝑃 → 𝑹𝑩 = 𝟑𝒙𝟏𝟎 = 𝟑𝟎𝑲𝑵 (0.75x2=1.5pts)
𝑉 𝑉1 𝑉2
𝑄= = 𝑄1 = 𝑄2 = = ⟹
𝑆 𝑆1 𝑆2
𝑭/𝟐
16 25
AN: 𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = + ↔
2 2
𝑹𝑨 = 𝑹𝑩 = 𝟐𝟎, 𝟓𝟎 𝑲𝑵
X 4 8
T 12,5 20,5 KN
M 66 0 KN.m
𝑥1 = 𝑉1 𝑡 𝑒𝑡 𝑥2 = 𝑉2 (𝑡 − 0,5), à la rencontre,
𝑥2 = 𝑥1 ↔ 𝑉2 (𝑡 − 0,5) = 𝑉1 𝑡
𝑉 .0,5 120𝑥0,5
→ 𝑡 = 𝑉2−𝑉 → 𝐴𝑁: 𝑡 = 120−60 → 𝒕 = 𝟏𝒉
2 1
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
11) Notion de Mécanique des fluides et hydraulique : cours et exercices corrigés ; Tunis 2008 ;