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LIVRE MECANIQUE APPLIQUEE Première

Transféré par

Ivan Mekomou
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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

DANS LA MEME COLLECTION :

 Le referentiel en exploitation première F4 : BA – BE – TP


 Le referentiel en mathématique – physique et chimie au CAP industriel ;
 Le referentiel en connaissance des matériaux, procédés de réalisation et dévis
et estimation au CAP maconnerie.

À PARAITTRE DANS LA MEME COLLECTION :

 Le referentiel en procédé de construction au probatoire F4 – BA


 Le referentiel en exploitation en terminale F4 : BA – BE – TP ;
 Le referentiel en mécanique appliquée en terminale F4 : BA – BE – TP ;
 Le refereniel en mathématiques au probatoire industriel ;
 Le referentiel en sciences physiques au probatoire industriel ;
 Le refereniel en mathématiques au baccalauréat industriel ;
 Le referentiel en sciences physiques au baccalauréat industriel
 Le referentiel en métré et étude des prix au probatoire et au baccalauréat F4 :
BA – BE - TP

La loi N° 2000/011 du 19 décembre 2000 relative au droit d’auteur et aux droit voisins, n’autorisant, au
terme de l’alinéa 1 de l’article 29 que :

- « Les reproductions et transformations en seul exemplaire destiné à un usage strictement personnel et


privé de celui qui les accompli, excluent toute utilisation collective ou toute exploitation à des fins
lucratives, sauf dans les cas prévus par la loi :

- Les analyses, les revues de presse, les courte justifiée par le caractère critique pédagogique, scientifique
ou d’information de l’œuvre, à condition qu’elle soit accompagnées par la mention source et du nom de
l’auteur si ce nom figure dans la source :

- L’utilisation des œuvres littéraires ou artistique à titre d’illustration de renseignement par le moyen de
publication, d’émission de télédiffusion ou d’enregistrement sonore ou visuel, sous réserve qu’une telle
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Toute autre représentations ou reproduction intégrale ou partielle faite sans l’autorisation préalable, formelle
et écrite de l’auteur ou de ses ayants droit est illicite.
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constitue le délit de contrefaçon
sanctionné par les articles 80 et suivant de la loi N° 2000/011 du 19 décembre 2000.

Rappels des notions vues en seconde Page i sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

A V A N T- P R O P O S
Le cours de mécanique appliquée en première vise à rendre l’élève capable de :
résoudre et appliquer les principes de base de la statique appliquée aux calculs des
structures ;
identifier et utiliser les notions nécessaires à l’analyse géométrique et
mathématiques d’une structure ;
modéliser et étudier le comportement des matériaux soumis à des contraintes
simples;
Déterminer les actions extérieures auxquelles sont soumis les structures ou éléments
de structures ;
Etudier le mouvement d’un point matériel ;
Etudier l’équilibre et le mouvement d’un fluide (eau).

Pour garantir l’atteinte de ces objectifs, ce document a été mis sur pieds afin d’aider
les élèves, les acteurs pédagogiques ou toutes autres personnes passionnées
du secteur du génie civil.

Ce document comporte :
- l’ensemble du cours largement détaillé et respectant le programme en vigueur
- une série de plusieurs exercices intégralement corrigés à la fin de chaque chapitre.
- 18 anciens sujets d’examen intégralement corrigé et commenté des filières F4 : BA BE
TP MEB et IB/EF

Loin de prétendre être parfait, cet ouvrage se propose de lever le mystère de la


mécanique appliquée de proposer aux lecteurs des solutions concrètes aux problèmes
généralement rencontrée dans cette discipline. A cet effet, nous serons reconnaissant à
toute personne qui apportera des suggestions ou des critiques qui nous aiderons à
améliorer cet ouvrage.
LES AUTEURS

Table des matières Page ii sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

Première TABLE DE MATIÈRE :


F4: BA – BE
– TP
MEB – IB/EF
TABLE DE MATIÈRE :............................................................................ iii

PARTIE 1 : STATIQUE

RAPPELS DES NOTIONS DE SECONDE : ............................................... 0

1.1 INTRODUCTION 0
1.2 RAPPELS SUR LES ACTIONS MÉCANIQUES : 0
1.2.1 Définition 0
1.2.2 Classification des actions mécaniques : 1
1.2.3 Les types d’actions mécaniques : 2
1.2.4 Torseur d’une action mécanique : 5
1.3 NOTION DE DEGRÉS DE LIBERTÉ 6
1.3.1 Illustration 6
1.3.2 Définition : 6
1.4 RAPPEL SUR LES LIAISONS PLANES EN GÉNIE CIVIL 7
1.5 NATURE DES SYSTÈMES MATÉRIELS : 7

2 RESOLUTION ANALYTIQUE ET GRAPHIQUE DES PROBLEMES DE


STATIQUES ........................................................................................... 11

2.1 RESOLUTION ANALYTIQUE 11


2.1.1 Généralités : 11
2.1.2 Décomposition d’une force dans un repère : 11
2.1.3 Principe fondamentale de la statique PFS 12
2.1.4 Étapes d’application du PFS : 12
2.1.5 Exemple d’application 13
2.2 RESOLUTION GRAPHIQUE 14
2.2.1 Généralités : 14
2.2.2 Solide Soumis À l’action De Trois Forces Concourantes 14
2.2.3 Forces parallèles ou concourantes: méthode du funiculaire : 15
2.3 ORGANIGRAMME DE RESOLUTION GRAPHIQUE ET ANALYTIQUE 17

3 FROTTEMENT ADHERENCE BASCULEMENT ET ARC-BOUTEMENT33

3.1 NOTION DE FROTTEMENT ET ADHÉRENCE : 33


3.1.1 Introduction : 33
3.1.2 Définitions 33
3.1.3 Mise en évidence 33

Table des matières Page iii sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
3.1.4 Expression de la force de frottement : loi de COULOMB 34
3.2 BASCULEMENT 35
3.3 ARC- BOUTEMENT 35

4 LES SYSTÈMES TRIANGULÉS : ...................................................... 39

4.1 GÉNÉRALITÉS : 39
4.1.1 Définition : 39
4.1.2 Terminologie des treillis : 39
4.1.3 Hypothèse de calcul : 41
4.1.4 Méthodes de calculs : 42
4.2 MÉTHODE DES NŒUDS DE CREMONA : 42
4.2.1 Principe de la méthode : 42
4.2.2 Marche à suivre pour tracer l'épure de CREMONA 43
4.2.3 Exemple d’application : 43
4.3 MÉTHODE DES SECTIONS DE RITTER : 44
4.3.1 Principe de la méthode : 44
4.3.2 Méthodologie : 45
4.3.3 Exemple d’application : 45
4.4 MÉTHODE DE CULMAN : 47
4.4.1 Principe de la méthode : 47
4.4.2 Méthodologie de calcul : 47
4.4.3 Exemple d’application : 47
4.5 BARRES À EFFORT NUL 49

PARTIE 2 : RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX

5 INTRODUCTION A LA RESISTANCE DES MATERIAUX : ................ 60

5.1 GENERALITES : 60
5.1.1 Définition de la RDM : 60
5.1.2 Objectif visés de la RDM : 60
5.2 NOTION DE POUTRE : 61
5.2.1 Définition de poutre : 61
5.2.2 Hypothèses sur les poutres : 62
5.2.3 Domaines de validité de ces hypothèses : 62
5.2.4 Torseur de cohésion d’une poutre : 63
5.2.5 Étude des sollicitations des poutres : 66
5.2.6 Système isostatique, système hyperstatique, mécanisme 67
5.3 NOTION DE CONTRAINTES ET DÉFORMATIONS : 68
5.3.1 Notion de contrainte et contraintes admissible : 68
5.3.2 Déformations élastique et plastique 69
5.3.3 Allongement et allongement relatif 70

6 TRACTION ET COMPRESSION SIMPLE .......................................... 71

Table des matières Page iv sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
6.1 GÉNÉRALITÉS : 71
6.2 DÉFINITIONS : 71
6.3 CONTRAINTES NORMALES 72
6.4 ESSAI DE TRACTION : 72
6.4.1 Éprouvette : 72
6.4.2 But et principe de l’essai : 73
6.4.3 Courbe des contraintes déformations : 73
6.4.4 Interprétation des résultats : étude des déformations : 73
6.4.5 Contraction ou dilatation latérale - Coefficient de Poisson ν. 75
6.5 CONDITIONS DE RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 75
 DIAGRAMME DE L’EFFORT NORMAL (DEN) 76

7 LE CISAILLEMENT SIMPLE : .......................................................... 83

7.1 DÉFINITION 83
7.2 CONTRAINTE DE CISAILLEMENT : 83
7.3 DÉFORMATION DE CISAILLEMENT : 84
7.3.1 Expression de la déformation : 84
7.3.2 Module d'élasticité transversal G (ou module de Coulomb) : 85
7.3.3 Loi de HOOKE 85
7.4 CONDITION DE RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT : 85
7.5 APPLICATIONS DU CISAILLEMENT : 86
7.5.1 Assemblage par rivets 86
7.5.2 Assemblage par boulons 86

8 LES SECTIONS PLANES : ................................................................ 93

8.1 GENERALITES 93
8.2 LE CENTRE DE GRAVITE 93
8.2.1 Définition 93
8.2.2 Méthode de calcul du CDG 94
8.2.3 Théorèmes de GULDING 94
8.3 LE MOMENT STATIQUE 95
8.3.1 Définition 95
8.3.2 Remarques : 95
8.4 MOMENT QUADRATIQUE OU MOMENT D’INERTIE 95
8.4.1 Définition 95
8.4.2 Théorème de HUYGENS 96
8.5 RAYON DE GIRATION 96
8.6 APPLICATION A QUELQUES SECTIONS USUELLES 96

9 LA FLEXION SIMPLE : ................................................................... 101

9.1 INTRODUCTION EXPÉRIMENTALE : 101


9.2 DÉFINITION ET DIFFÉRENTS TYPES DE FLEXIONS : 101
9.3 EFFORTS TRANCHANTS ET MOMENTS FLECHISSANT : 102
9.3.1 Mise en évidence : 102
9.3.2 Définition : 102

Table des matières Page v sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
9.3.3 Diagrammes de T et de M : 103
9.3.4 Correspondance entre les diagrammes : 103
9.4 CONTRAINTES NORMALES EN FLEXION : 104

PARTIE 3 : CINÉMATIQUE

10 GENERALITES SUR LA CINEMATIQUE .........................................117

10.1 GENERALITES : 117


10.1.1 Branche de la mécanique 117
10.1.2 Quelques définitions 117
10.2 NOTION DE REFERENTIEL 118
10.2.1 Définition 118
10.2.2 Types de référentiel 118
10.2.3 Caractère du mouvement 118
10.3 POSITION ET DEPLACEMENT D’UN POINT MOBIL 118
10.3.1 Coordonnée cartésienne 119
10.3.2 Coordonnée polaire 119
10.3.3 Notion de déplacement 119
10.4 NOTION DE VITESSE ET D’ACCELERATION 119
10.4.1 Vecteur vitesse 120
10.4.2 Vecteur accélérations 120

11 LE MOUVEMENT RECTILIGNE...................................................... 124

11.1 DEFINITION 124


11.2 MOUVEMENT RECTILIGNE UNIFORME MRU : 124
11.3 MOUVEMENT RECTILIGNE UNIFORMEMENT VARIE (MRUV) 125

12 ETUDE DU MOUVEMENT CIRCULAIRE ........................................ 129

12.1 DEFINITION 129


12.2 PARAMETRES DU MOUVEMENT : 129
12.2.1 Abscisse angulaire et abscisse curviligne 129
12.2.2 Expressions de la vitesse angulaire : 130
12.2.3 Expressions de l’accélération 130
12.3 ETUDE DE QUELQUES MOUVEMENTS PARTICULIER 131
12.3.1 Le mouvement circulaire uniforme MCU : 131
12.3.2 Mouvement circulaire uniformément varié MCUV 131

PARTIE 4 : MÉCANIQUE DES FLUIDES


13 GÉNÉRALITÉS SUR LES FLUIDES ................................................. 136
13.1 INTRODUCTION 136
13.1.1 Objet et but de la mécanique des fluides : 136
13.1.2 Définition 136
13.1.3 Types de fluides : 137
13.2 PROPRIETES ET CARACTERISTIQUES DES FLUIDES 137
Table des matières Page vi sur 255
LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
13.2.1 Propriétés des fluides 137
13.2.2 Caractéristique d’un fluide : 139
13.3 NOTION DE PRESSION : 139

14 STATIQUE DES FLUIDES ............................................................... 141

14.1 NOTION DE PRESSION ET UNITE DE PRESSION 141


14.1.1 Définition : 141
14.1.2 Pression atmosphérique : 141
14.1.3 Pression absolue et pression relative 141
14.1.4 Mesures de pression 142
14.2 FORCES SUBITS PAR UN FLUIDE 143
14.2.1 Force volumique 143
14.2.2 Force de pression 143
14.3 PRINCIPE FONDAMENTAL DE L’HYDROSTATIQUE PFH 144
14.3.1 Expression du PFH : 144
14.3.2 Conséquence du PFH : 144
14.4 POUSEE D’UN FLUIDE SUR UNE PAROI 147
14.4.1 Mise en évidence : 147
14.4.2 Résultante des forces de poussées : 147
14.4.3 Moment résultant : 147
14.4.4 Centre de poussé : 148
14.5 PRINCIPE D’ARCHIMEDE 148
14.5.1 Mise en évidence et expression de a poussée : 148
14.5.2 Stabilité d’équilibre d’un corps totalement immergé dans un seul liquide : 151
14.5.3 Application aux gaz : 151

15 CINÉMATIQUE DES FLUIDES : ...................................................... 162

15.1 INTRODCTION 162


15.1.1 But de la cinématique des fluides : 162
15.1.2 Fluide compressible et fluide incompressible 162
15.1.3 Trajectoire – ligne de courant et tube de courant : 162
15.2 NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ÉCOULEMENTS : 163
15.2.1 Définitions 163
15.2.2 Écoulement permanent : 163
15.2.3 Écoulement uniforme : 163
15.2.4 Fluide parfait ou idéal : 163
15.3 ÉQUATION DE CONTINUITÉ 164
15.3.1 Notion de débit : 164
15.3.2 Enoncés de l’équation de continuité 165
15.3.3 Vitesse du fluide : 165
15.4 THEOREME DE BERNOUILLI 166
15.4.1 Enoncé du théorème de Bernouilli : 166
15.4.2 Lignes de Bernouilli : 166

Table des matières Page vii sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
15.4.3 Application du théorème de Bernouilli : 167
15.5 ÉCOULEMENT LAMINAIRE, ÉCOULEMENT TURBULENT, NOMBRE DE
REYNOLDS R : 167
15.5.1 Écoulement laminaire 168
15.5.2 Écoulement turbulent : 168
15.5.3 Le nombre de Reynolds R, 168

ÉNONCÉS DES EXAMENS : ................................................................. 178

PARTIE 5 : ANCIENS SUJETS D'EXAMEN:


PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2005 : 178
PROBATOIRE F4 – BE : SESSION 2012 : 179
PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2013 : 181
PROBATOIRE F4 – BE : SESSION 2014 : 182
PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2014 : 183
PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2015 : 186
PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2016 : 188
PROBATOIRE F4 – BE : SESSION 2016 : 190
PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2017 : 191
PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2018 : 193
PROBATOIRE F4 – BE : SESSION 2018 : 194
PROBATOIRE F4 – TP : SESSION 2018 : 196
PROBATOIRE MEB : SESSION 2018 : 197
PROBATOIRE : SESSION : 2018 : SÉRIE EF/IB 199
PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2019 : 200
PROBATOIRE F4 – BE : SESSION 2019 : 202
PROBATOIRE F4 – TP : SESSION 2019 : 203

CORRECTIONS DES EXAMENS : ........................................................ 204

PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2005 : 205


PROBATOIRE F4 – BE : SESSION 2012 : 206
PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2013 : 208
PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2014 : 210
PROBATOIRE F4 – BE : SESSION 2014 : 212
PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2015 : 214
PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2016 : 216
PROBATOIRE F4 – BE : SESSION 2016 : 219
PROBATOIRE F4 – BE : SESSION 2017 : 220
PROBATOIRE F4 – BA: SESSION 2018 : 223
PROBATOIRE F4 – TP : SESSION 2018 : 225
PROBATOIRE F4 – BE : SESSION 2018 : 228
PROBATOIRE IB/EF : SESSION 2018 : 230
PROBATOIRE MEB : SESSION 2018 : 232
PROBATOIRE F4 – BA : SESSION 2019 : 235
PROBATOIRE F4 – TP : SESSION 2019 : 238
PROBATOIRE F4 – BE : SESSION 2019 : 241
PROBATOIRE MEB : SESSION 2019 : 243

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES : .................................................245

Table des matières Page viii sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

PARTIE 1

SOMMAIRE DU COURS :
CHAPITRE 1 : RAPPEL DES NOTIONS VUE EN
OBJECTIF
SECONDE GÉNÉRALE :
Cette partie vise à
CHAPITRE 2 : RESOLUTION ANALYTIQUE ET rendre l’élève capable

GRAPHIQUE DES PROBLEMES DE STATIQUES d’appliquer le principe


fondamentale de la
CHAPITRE 3 : FROTTEMENT – ADHERENCE - statique aux problèmes
plans généralement
BASCULEMENT ET ARC – BOUTEMENT
rencontré en génie

CHAPITRE 4 : ETUDE DES SYSTEMES civil (grue, treillis,


systèmes
TRIANGULES
complexes,…)

Table des matières Page ix sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

THEME
1 RAPPELS DES NOTIONS DE SECONDE :
1

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de ce thème, l’élève doit être capable de :

 Définir une action mécanique et citer les types d’actions mécaniques ;


 Écrire le torseur d’une action mécanique ;
 Identifier les différentes liaisons planes ;
 Isoler un système soumis à l’action de plusieurs actions mécaniques.

1.1 INTRODUCTION
La statique du solide est la branche de la mécanique étudiant l'équilibre des pièces dans un
mécanisme. C'est un maillon essentiel dans le dimensionnement des systèmes mécaniques
réels.

L’objet de la statique est l'étude de l'équilibre d’un solide ou d’un système de solides dans leur
géométrie initiale; c’est-à-dire dans la structure non déformée par rapport à un repère Galiléen. Le
solide sera considéré comme infiniment rigide (indéformable).

Etudier donc la statique d'une structure revient à étudier sa stabilité externe, d'une part en
vérifiant qu'elle ne se comporte pas comme un mécanisme (hypostatique), et d'autre part en
déterminant les actions aux liaisons (assemblages entre les différents solides et entre la structure et
la fondation ou le sol.

D’autre part, la statique graphique est une méthode entièrement géométrique de résolution de
problèmes de statique. Elle permet de s’affranchir de nombreuses lignes de calculs et de
mieux visualiser et appréhender le dispositif étudié mais elle est particulièrement adaptée aux
problèmes plans.

1.2 RAPPELS SUR LES ACTIONS MÉCANIQUES :

1.2.1 Définition
On appelle actions mécaniques toute cause physique susceptible :

Rappels des notions vues en seconde Page 0 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 de maintenir un corps au repos
 de créer, de maintenir ou de modifier un mouvement,
 de déformer un corps.

1.2.2 Classification des actions mécaniques :


On peut distinguer deux grandes familles : les actions à distance et les actions de contact.

1.2.2.1 Les actions mécaniques à distance

L’action mécanique d’un solide 1 sur un solide 2 est dite « à distance » si les deux solides 1 et 2 ne
sont pas en contact.

Exemple : le poids est une action mécanique à distance généralement utilisé en mécanique il est
l’action exercée à distance par la Terre sur le système matériel.

Remarque : autres actions à distance non utilisées en Génie Civil : actions magnétique,
électromagnétique ou électrostatique.

1.2.2.2 Les actions mécaniques de contact :

Les actions mécaniques de contact existent dès qu’il y a contact entre 2 solides ou entre un fluide et
un solide. Les actions de contact se répartissent en trois groupes :

 les actions ponctuelles ou charges concentrées : l’effort de contact est concentré en un point ou
sur une très faible surface.

 les actions réparties sur une ligne ou charges linéaires : l’effort est réparti sur une ligne, droite
ou non.
 les actions réparties sur une surface ou charges surfaciques : l’effort est répartie sur une
surface.

Table des matières Page 1 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

Charge concentrée charge linéaire

Charge surfacique

1.2.3 Les types d’actions mécaniques :

On distingue principalement les forces et les moments.

1.2.3.1 Les forces

1.2.3.1.1 Définition caractéristique et modélisation

On appelle force, l'action mécanique (attraction ou répulsion) qui s'exerce mutuellement entre
deux solides. Ces deux solides ne sont pas obligatoirement en contact. Une force s’applique en un
point appelé point d’application.

L’action mécanique exercée par une force sur


une pièce dépend de : l’intensité de la force, la
direction de la force et du sens de la force.

L’entité mathématique « Vecteur » est, lui,


aussi caractérisé par sa Norme, sa Direction et
son Sens. Une force sera donc représentée par
un vecteur, associé à un Point d’application.

Unité : Une force s’exprime en Newton


Table des matières Page 2 sur 255
LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

1.2.3.1.2 Isolation d’un système : forces intérieures et forces


extérieures à un système
Isoler un système consiste à représenter l’ensemble des forces s’appliquant sur ce système. Lorsque
l’on isole un système matériel, on peut distinguer les actions mécaniques extérieures au système et
les actions mécaniques intérieures au système matériel, suivant leur situation par rapport au système
matériel choisi, c'est-à-dire isolé.

Une action mécanique intérieure au système matériel est une action exercée par un élément
de ce système matériel isolé sur un autre élément du même système matériel. Elle n’est pas prise
en compte pour l’étude d’un solide indéformable.
Une action mécanique extérieure au système matériel est une action exercée par un élément
qui n’appartient pas au système matériel isolé sur un élément du système matériel.

1.2.3.1.3 Exemple d’application :

Considérons le système matériel ci-contre et


procédons à une étude d’isolation afin de
mettre en évidence les forces intérieures et
extérieures qui s’appliquent à ce système.

Isolons le solide S2. Les actions mécaniques


extérieures à S2 qui agissent sur S2
s’énumèrent de la façon suivante

 Poids de S2,
 Action, en C de S0 sur S2,
 Action, en D de S0 sur S2,
 Action, en B, deS1sur S2….
 Si nous isolons les solides S1+S2. Les
actions mécaniques extérieures à S1+S2
qui agissent sur S1+S2 s’énumèrent de
la façon suivante :
 Poids de S1,
 Poids de S2,
 Action, en A de S0 sur S1,
 Action, en C de S0 sur S2,
 Action, en D de S0sur S2.

Table des matières Page 3 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

1.2.3.1.1 Principe des actions réciproques :

Énoncé : « à toute action correspond une réaction directement opposé de même intensité mais de
sens contraire »

Lorsqu’un solide S1 exerce une force 𝑭𝑺𝟏/𝑺𝟐 sur un solide S2,


alors le solide S2 exerce une force 𝑭𝑺𝟐/𝑺𝟏 sur S1, directement
opposée à la force précédente. Il y a équilibre si :
𝑭𝑺𝟏/𝑺𝟐 = −𝑭𝑺𝟐/𝑺𝟏

1.2.3.2 Les moments

1.2.3.2.1 Définition caractéristique et notation

Le moment d’une force ou couple de force par rapport à un point est égal au produit de la force
appliquée par le bras de levier.

EX : Le moment de la force d’un utilisateur


de porte par rapport au point A est sa
capacité à faire tourner la porte autour du point
A.

Remarque : Par abus de langage, le moment


est parfois appelé le « couple ». Il s’agit
effectivement de la même grandeur physique.

On note généralement

On représente le moment par une force tournante


(pour rappeler qu’elle provoque une rotation) :

1.2.3.2.2 Expression du moment

Table des matières Page 4 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Le moment engendré par une force
F en un point A est un vecteur M
qui est perpendiculaire au plan
formé par la droite d’action et AB
et tel que le vecteur AB tourne
dans le sens trigonométrique autour
de M. Le moment engendré par F
en A est : 𝑴𝑨 (𝑭) = 𝑭 × 𝒅

1.2.4 Torseur d’une action mécanique :

1.2.4.1 Définition
Une A.M. est complètement définie lorsque nous connaissons les deux vecteurs F et M /A (F). Nous
allons donc regrouper ces deux vecteurs dans une entité mathématique appelée Torseur. Le torseur
associé à l’action mécanique exercée en A, par un solide 2 sur un solide 1 sera noté :

1.2.4.2 Types de torseurs :

1.2.4.2.1 Torseur glisseur

On appelle torseur glisseur au point A,


tout torseur associé à une action mécanique
dont le moment résultant est nul en ce point

1.2.4.2.2 Torseur couple :

On appelle torseur couple, tout torseur associé à


une action mécanique dont la résultante est nulle

1.2.4.3 Opération sur les torseurs

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
1.2.4.3.1 Changement de centre de réduction

1.2.4.3.2 Addition de deux ou plusieurs torseurs

1.3 NOTION DE DEGRÉS DE LIBERTÉ

1.3.1 Illustration
Considérons deux solides 1 et 2 liés et R (A, x, y, z) le repère local associé à cette liaison Nous
pouvons définir dans R les différentes possibilités de mouvements relatifs indépendants de 1/2 (ou
de 2/1).

Dans l’espace, il y a 6 mouvements indépendants :

 Tx, translation selon l’axe (x, A)


 Ty, translation selon l’axe (y, A)
 Tz, translation selon l’axe (z, A)
 Rx, rotation autour de l’axe (x, A)
 Ry, rotation autour de l’axe (y, A)
 Rz, rotation autour de l’axe (z, A)
.

1.3.2 Définition :

Le nombre de degré de liberté d’une liaison est le nombre de mouvements relatifs indépendants que
la liaison autorise entre les deux solides Ce nombre est au plus égal à 6.

 Quand le nombre de degrés de liberté est égal à 0, les deux solides sont en liaison complète ;

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 Dans le cas d’une liaison d’encastrement, le nombre de degré de liberté est égal à 6 dans
l’espace, les deux solides n’ont aucune liaison ; on dit : liaison libre.
 Dans le plan, le nombre de degré de liberté est égal à 3.

1.4 RAPPEL SUR LES LIAISONS PLANES EN GÉNIE CIVIL

1.5 NATURE DES SYSTÈMES MATÉRIELS :

Certaines structures peuvent être résolues à l’aide de la statique (en appliquant le principe
fondamental de la statique). D’autres ne peuvent pas être résolues de cette manière. Si On pose :

e : le nombre d’équations obtenues en appliquant le PFS ;


x : le nombre d’inconnues obtenues lorsque l’on « éclate » la structure

On distinguera dont :

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

ÉVALUATION FORMATIVE DE FIN DE THÈME:

PARTIE A : ÉNONCÉS DES EXERCICES :

EXERCICE 1 :

Calculer le moment au point A de la force B dans les


3 cas suivants : B= 15N

EXERCICE 2 :

Cas 1
La pelle se compose d’un chassis sur chenilles
repère 3 d’un poids P3 de 10 000 daN, d’une
flèche repère 2 d’un poids P2 de 2 500 daN.Pour
déraciner une souche un câble repère 4, est
attaché au godet.

1) Dans la position dessinée calculer le moment


Cas 2
résultant en A sachant que la force du câble sur
le godet, au point G1, a une intensité de 4 000
daN.
2) A partir de quelle intensité de la force du câble
sur le godet, au point G1, y a-t-il basculement?
Cas 3

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

EXERCICE 3 :
1) Un élève a serré un écrou avec une clef dynamométrique de longueur 47 cm, le couple de serrage
indiquait 57 N.m déterminer la force avec laquelle il a serré.

2) Un autre élève avec une autre clef, a exercé une force de 160 N. Pour le même couple donner la
longueur de la clef.

EXERCICE 4
   
1) Dans le repère (O; x ; y ) soit une force F de projection sur (O ; x ) :-1265 Newtons et de

projection sur (O ; y ) :+1982 Newtons. Donnez l’intensité de cette force ainsi que sa direction.
  
2) Dans le repère (O; x ; y ) soit une force F d'intensité 1414 Newtons formant avec l'horizontale
un angle de 50 gr .Donnez les coordonnées possibles du vecteur représentatif de la force F.

EXERCICE 5 :

Pour chacune des 4 structures ci-dessous, dire si elle est isostatique ou hyperstatique.

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PARTIE B : CORRECTION DES EXERCICES :

EXERCICE 1 : EXERCICE 4
Calcul des moments des forces au point A :
1) Intensité et direction de cette force :
Cas 1 : 𝑀 = 24 × 15 = 360𝑁. 𝑚
 Intensité : 𝐹 = √𝐹𝑥 2 + 𝐹𝑦 2 =
Cas 2 : 𝑀 = 0 × 15 = 0 𝑁. 𝑚
√(−1265)2 + (1982)2 = 2351,29𝑁
Cas 3 : 𝑀 = 24 × 15 × cos 30 =
𝐹𝑦 −1265
211,76 𝑁. 𝑚  Direction : tan 𝛼 = 𝐹𝑥 = = −0,63 ⟹
1982

EXERCICE 2 : 𝜶 = −𝟑𝟐, 𝟓𝟒° cette force forme un angle de -


1) Calcul du moment au point A : 32,54° avec l’horizontal.
𝑀 = 4,5𝑃3 − 1,9𝑃2 − 4,5𝐵𝑠𝑖𝑛 45 = 2) Coordonnées du vecteur représentatif de la force
4,5 × 10000 − 1,9 × 2500 − 4,5 × F:
4000 × sin 45 = 𝟐𝟕𝟓𝟐𝟐, 𝟎𝟕𝟖 𝒅𝒂𝑵. 𝒎 𝐹𝑥 = 𝐹𝑐𝑜𝑠 𝛼 = 1414 × cos 50𝑔𝑟 = 999,84 𝑁
{
𝐹𝑦 = 𝐹 sin 50𝑔𝑟 = 1414 × sin 50𝑔𝑟 = 999,84 𝑁
2) Il y’a basculement lorsque : 𝑀 ≤ 0 ⟹ 𝟗𝟗𝟗, 𝟖𝟒
⟹ 𝑭( )
4,5𝑃3 − 1,9𝑃2 − 4,5𝐵𝑠𝑖𝑛 45 ⟹ 𝟗𝟗𝟗, 𝟖𝟒
−4,5𝐵𝑠𝑖𝑛 45 ≤ 1,9𝑃2 − 4,5𝑃3 ⟹ EXERCICE 5
4,5𝑃3−1,9𝑃2 45000−4800 Disons si les structures ci-dessus sont isostatiques
𝐵≥ = =
4,5𝑠𝑖𝑛 45 4,5𝑠𝑖𝑛 45
ou hyperstatique :
𝟏𝟐𝟔𝟑𝟑, 𝟔𝟒 𝒅𝒂𝑵 dont il y’a 𝑒=3
1:{ ⟹ 𝑒 < 𝑥 système hyperstatique de
basculement lorsque 𝑩 ≥ 𝑥=6
𝟏𝟐𝟔𝟑𝟑, 𝟔𝟒 𝒅𝒂𝑵 degré 6 − 3 = 3;
𝑒=3
2:{ ⟹ 𝑒 = 𝑥 système isostatique ;
EXERCICE 3 : 𝑥=3
1) Force de serrage : 𝑀 = 𝐹 × 𝑑 ⟹ 𝑭 = 𝑒=3
3:{ ⟹ 𝑒 = 𝑥 système isostatique ;
𝑴 57
𝑥=3
= 0,47 = 𝟏𝟐𝟏, 𝟐𝟕𝑵 𝑒=3
𝒅
4:{ ⟹ 𝑒 < 𝑥 système hyperstatique de
𝑥=4
2) Longueur de la clé : 𝑀 = 𝐹 × 𝐿 ⟹
degré 4 − 3 = 1;
𝑴 𝟓𝟕
𝑳= = 𝟏𝟔𝟎 = 𝟑𝟓, 𝟔𝒄𝒎
𝑭

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
THEME
2 RESOLUTION ANALYTIQUE ET GRAPHIQUE DES
2 PROBLEMES DE STATIQUES

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de ce thème, l’élève doit être capable de :

 Résoudre analytiquement un problème de statique ;


 Résoudre graphiquement un problème de statique ;

2.1 RESOLUTION ANALYTIQUE

2.1.1 Généralités :
La méthode analytique de résolution des problèmes de statique est utilisée avantageusement lorsque
les forces appliquées sur les corps sont parallèles ou perpendiculaires. Dans ces deux cas, les
équations d’équilibre restent simples à écrire et les résultats sont généralement plus précis que ceux
obtenus par voie graphique.

2.1.2 Décomposition d’une force dans un repère :

Pour décomposer une force en ses composantes dans un système d’axe, on détermine, par rapport à
l’origine O de ce système de coordonnées les valeurs des projections de cette force sur les différents
axes. Une fois cette projection faite, on détermine leurs valeurs Par voie analytique en utilisant les
relations trigonométriques.
𝒏 𝒏

𝑭𝑹𝑿 = ∑ 𝑭𝒊 𝒄𝒐𝒔 𝜽 𝒆𝒕 𝑭𝑹𝒚 = ∑ 𝑭𝒊 𝒔𝒊𝒏 𝜶𝒊


𝒊=𝟏 𝒊=𝟏

La résultante générale se trouve en module,


direction et sens par les deux relations usuelles

suivantes : 𝑭𝑹 = √𝑭𝑹𝑿 𝟐 + 𝑭𝑹𝒀 𝟐 Et la direction

𝑭𝑹𝑿
est donné par 𝒕𝒂𝒏𝜶 = ⁄𝑭
𝑹𝒀

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 11 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝑭𝒙
𝐜𝐨𝐬 𝜽 = ⟹ 𝑭𝒙 = 𝑭 𝐜𝐨𝐬 𝜽
{ 𝑭
𝑭𝒚
𝐬𝐢𝐧 𝜽 = ⟹ 𝑭𝒚 = 𝑭 𝐬𝐢𝐧 𝜽
𝑭

2.1.3 Principe fondamentale de la statique PFS

2.1.3.1 Notation vectorielle :

Énoncé : Pour qu’un corps solide sollicité par un système de forces coplanaires soit en équilibre
statique, il faut et il suffit que la résultante générale FR et le couple principal M soient les deux
nuls. Mathématiquement, on écrit

∑ ⃗𝑭𝒆𝒙𝒕 = ⃗𝟎
{
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑭/∆𝒆𝒙𝒕 = 𝟎

2.1.3.2 Notation algébrique :

La résultante générale FR est définie dans le plan des forces par ses deux projections sur les axes O x
et O y du système de coordonnées rectangulaires. Pour que cette force résultante devienne nulle, il
faut que ses deux projections le soient également.

De plus, l’expression M=0 peut s’exprimer au moyen de la somme des moments statiques de forces
par rapport à un point quelconque du plan ou encore par rapport à l’origine du système de
coordonnées. Les trois relations fondamentales d’équilibre s’écrivent comme suit :

𝑶𝑿: ∑ 𝒑𝒓𝒐𝒋. 𝑶𝑿 = 𝟎

𝑶𝒀: ∑ 𝒑𝒓𝒐𝒋. 𝑶𝒀 = 𝟎

{ 𝑶𝒁: ∑ 𝑴𝑭/∆𝒆𝒙𝒕 = 𝟎

2.1.4 Étapes d’application du PFS :


Les étapes d’application du PFS sont les suivantes :

Isoler le solide et le représenter sous forme schématisée toutes les actions extérieures.
Choisir le repère et le sens du moment : choisir généralement le sens conventionnel d’axe
lorsque celui-ci n’est pas imposée.
Faire le bilan des forces extérieures, c’est à dire définir les caractéristiques de chaque force
en leur point d’application.

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 12 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Choisir (judicieusement..) un point de calcul, et exprimer tous les torseurs en ce même point
de réduction. On peut maintenant additionner ces torseurs (précisément pour le cas des
moments)
Vérifier que le nombre d’inconnue est inférieur ou égal au nombre d’équation (3 équations
maxi pour les problèmes plans) Si ce n’est pas le cas, le système est dit hyperstatique et dans ce
cas il faut rechercher les équations supplémentaires.
Appliquer le Principe Fondamental de la Statique : Résoudre les équations qui en
découlent.
Résultats : Écrire chaque torseur en son point d’application.

2.1.5 Exemple d’application

Une poutrelle horizontale AB sur deux appuis articulés est sollicitée par une force concentrée F
appliquée à la distance a de l’appui fixe gauche, L’inclinaison de la force F par rapport à la direction
positive de l’axe étant représentée par α, trouver les valeurs des deux réactions d’appui

Le système de coordonnées est choisi de telle sorte que l’axe O x soit dans la direction de l’axe de la
poutre, l’axe O y étant perpendiculaire. Les réactions d’appui sont :

Réaction FA: elle est connue en point d’application, mais indéterminée en sens, direction et
module. Les composantes de cette réaction Fax et FAy sont supposées positives

Réaction FB: elle est inconnue en sens et module, sa projection sur l’axe O y étant supposée
positive.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟎
∑ 𝑭𝒆𝒙𝒕 ⃗
D’après le principe fondamental de la statique on a : {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗𝟎
∑ 𝑴𝑭𝒆𝒙𝒕

Les conditions d’équilibre sont exprimées par :

Axe𝑂𝑥: 𝛴 𝐹𝑥𝑖 = 0: 𝐹 𝑐𝑜𝑠 𝛼 + 𝐹𝑎𝑥 = 0.


Axe𝑂𝑦: 𝛴 𝐹𝑦𝑖 = 0: 𝐹𝑎𝑦 + 𝐹 𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 𝐹𝐵 = 0.
Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 13 sur 255
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Point O: Σ M (O) = 0: a F sin α+ l FB= 0.

Ces trois équations fournissent les valeurs des réactions d’appui FA et FB sous la forme :

𝒂 𝒂
𝑭𝒂𝒙 = − 𝑭 𝒄𝒐𝒔 𝜶, 𝑭𝑩 = − ( ) 𝑭 𝒔𝒊𝒏 𝜶. 𝑭𝒂𝒚 = − 𝑭𝒔𝒊𝒏 𝜶 (𝟏 – ).
𝒍 𝒍

Valeur de la réaction d’appui au point A:

| FA | = (Fax2+ Fay2)0.5 𝒕𝒂𝒏 𝜶 = 𝑭𝑨𝒚/𝑭𝑨𝒙

2.2 RESOLUTION GRAPHIQUE

2.2.1 Généralités :
En statique graphique, les conditions d’équilibre peuvent aussi s’exprimer sous la forme suivante

 Equilibre de translation: dyname des forces fermé.


 Equilibre de rotation: même ligne d’action pour les deux forces sur le corps.

2.2.2 Solide Soumis À l’action De Trois Forces Concourantes

2.2.2.1 Description de la méthode :

Le problème de statique du corps solide soumis à l’action de trois forces coplanaires se présente
généralement sous la forme suivante :

 Une force est entièrement connue: en direction, sens et intensité.


 La ligne d’action de la deuxième force est fixée sur le corps.
 Le point d’application de la troisième force est connu

Les conditions d’équilibre d’un corps solide soumis à l’action de trois forces coplanaires peuvent se
ramener à celles du corps soumis à l’action de deux forces en cherchant la résultante des deux
premières.

Graphiquement, il est plus simple d’exprimer ces conditions sous la forme pratique suivante :

 Isoler le corps solide


 Représenter les forces par des vecteurs conventionnels. Les forces connues seront
représentées en direction et sens là où elles agissent, les forces inconnues seront
accompagnées de points d’interrogation, un point par inconnue.
 Pour trouver la direction de la force dont seul le point d’application est donné, chercher le
point de concours des trois forces.

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 14 sur 255


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 Construire le dyname en portant tout d’abord la force entièrement connue et en fermant le
triangle des forces par la direction des deux autres.

2.2.2.2 Exemple d’application :


Une poutre rectiligne supporte une force oblique Fet repose à gauche sur un appui articulé, à droite
sur un appui simple Trouver graphiquement les réactions des appuis aux points A et B. prendre : 1
cm ↔100 cm Plaque 1 cm ↔1000 N

Solution : La force F donnée est entièrement connue par son point d’application, sa direction son
sens et son intensité. Le nombre d’inconnues est 3

Plan de situation Dyname : La poutre est soumise à l’action de trois forces : F, FA et FB. La ligne
d’action de la force connue F coupe celle de FB au point I. Pour qu’il ait équilibre de rotation, il faut
que la ligne d’action de la réaction FA passe aussi par ce point Comme la force F est entièrement
connue, le dyname est tracé en portant tout d’abord la force F en complétant le dyname par les
directions des deux réactions et en dessinant les deux forces inconnues de telle sorte que : F+ FB+
FA= 0.

La transformation des longueurs des forces en newtons permet de trouver les grandeurs de ces
réactions, soit : F= 6400 N (-55°) FA= 4400 N (147°), FB= 2900 N (90°).

2.2.3 Forces parallèles ou concourantes: méthode du funiculaire :

2.2.3.1 Description de la méthode :

Cette méthode est intéressante dès que les forces à manipuler sont nombreuses, car elle permet de
déterminer des résultantes et résoudre des problèmes d’équilibre, avec des forces parallèles ou
concourantes. La méthode est purement graphique. La démarche à suivre est la suivante :

2.2.3.1.1 Sur le dynamique :

 Choisir une échelle pour tracer les forces (exemple : 1 cm pour 50 kN).

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 15 sur 255


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 Représentation des forces connues bout à bout à partir d’une origine fixée arbitrairement (à côté
de la figure)
 Choisir un point P appelé pôle (la position n’a pas d’importance, éviter d’être trop près des
forces)
 Tracer les rayons polaires liant ce point P à chaque extrémité des forces et les numéroter

2.2.3.1.2 Sur le funiculaire :

 Reporter les rayons polaires entre les forces qui les entourent et les numéroter
 Tracer la ligne de fermeture notée lf

2.2.3.1.3 Sur le dynamique :


 Reporter la ligne de fermeture sur le dynamique (cela nous donne le dernier rayon polaire 0)
 En déduire les 2 forces inconnues

NB : cette méthode est propre pour le cas des poutres ayant des charges verticales

Remarque : dans le cas de plusieurs forces non parallèle il est plus judicieux de procéder à la
recherche de la résultante de tous les forces connue afin d’avoir un système global du type du
premier cas.

2.2.3.2 Exemple d’application

Trouver les valeurs des réactions d’appui FA et FB sur la poutre horizontale, simplement appuyée
aux deux extrémités, chargée par quatre forces parallèles. Les intensités des forces sont : F1= 12 000
N, F2= 6 000 N, F3= 8 000 N, F4= 12 500 N. La position de ces forces est repérée par rapport à
l’appui gauche A.

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2.3 ORGANIGRAMME DE RESOLUTION GRAPHIQUE ET

ANALYTIQUE

ÉVALUATION FORMATIVE DE FIN DE THÈME

PARTIE A : ÉNONCÉS DES EXERCICES :

EXERCICE 1 : ETUDES DE POUTRES :

A) On donne : les 4 poutres chargées suivantes.

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 17 sur 255


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On demande, pour chaque poutre.

1) Identifier les liaisons de la poutre avec l’extérieur et isoler cette poutre en remplaçant les liaisons
par les actions de contact qu’elles engendrent.

2) Appliquer le PFS et calculer les valeurs des actions de contact.

B) On donne les 2 poutres suivantes. Déduire les réactions aux appuis de la partie A :

EXERCICE 2 : RÉSOLUTION GRAPHIQUE :

Pour les poutres 1 et 3 de la partie A et la poutre 1 de la partie B, de l’exercice 1, déterminer


graphiquement les réactions aux appuis. Echelle : 20KN=1cm et 2,00m=1cm.

EXERCICE 3 : ETUDES DES PORTIQUES.

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 18 sur 255


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On donne : les 2 portiques chargés suivants.

On demande, pour chaque portique de calculer les actions aux appuis (méthode analytique)

EXERCICE 4 : ÉTUDE D’UNE GRUE :

On considère la grue schématisée ci-dessous. Elle est composée de plusieurs éléments schématisés par
des barres ou par des actions mécaniques. Les liaisons en A, C, D, F, G, H seront considérées comme
des articulations. La liaison en B comme un appui simple.

1) Isoler le câble (4). Et faire le bilan des forces appliquée à ce câble puis les calculer ;

2) Isoler le hauban (3). Et faire le bilan des forces appliquées à ce hauban Donner la direction de F2 / 3
et en déduire une relation entre F2/3x et F2/3y.
3) Isoler la flèche (2). Et faire le bilan des forces appliquées à ce câble
 
4) Calculer l’action de contact G1/2 de 1 sur 2 au point G et l’action de contact F3/ 2 de 3 sur 2 au point
F à partir des questions précédentes.
5) Isoler l’ensemble tour + socle (1). A combien d’actions mécaniques est-il soumis ?

6) Calculer l’action de contact de 0 sur 1 au point A A0/1 et l’action de contact de 0 sur 1 au point B

B0/1 .

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EXERCICE 5 : ÉTUDE D’UNE ÉCHELLE :

On considère une échelle de 3 mètres posée contre un mur avec un angle de 60°. Son schéma

mécanique est donné ci-dessous. Le poids de la personne l’escaladant est symbolisé par une force Q
d’intensité 60 daN au point C.

1) Isoler cette échelle dans un repère.


2) A combien d’actions mécaniques est soumise cette échelle ?
3) Calculer les actions de liaison de cette échelle avec
l’extérieur.
4) Vérifier graphiquement que les 3 actions extérieures à
l’échelle (aux points A, B et C) sont bien concourantes en un
𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡. 1𝑚 = 2𝑐𝑚 𝑒𝑡 60 𝑑𝑎𝑁 = 6𝑐𝑚

EXERCICE 6 : ÉTUDE D’UN TREUIL DE LEVAGE :

Un ouvrier utilise un treuil pour soulever un seau de 20 litres plein de béton. Le tambour du treuil a un
diamètre de 30 cm et le bras de la manivelle à une longueur de 50 cm. (Voir figure). Le poids volumique
du béton vaut 23 000 N/m3.

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 20 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

1) Calculer le poids de la charge à soulever soit P sachant que le poids propre du seau est négligé.
2) Calculer la valeur de la force FB à développer par l’ouvrier pour soulever la charge. Qu’en déduisez
– vous ?
3) En considérant le treuil dans la position de la figure B, déterminer graphiquement les actions en B
et en A. (Prendre le poids du béton égal à 500 N.)

EXERCICE 7 : ÉTUDE D’UNE FERME (EXTRAIT DU PROBATOIRE F4-BA 2001)

Le dessin de la page ci – après représente la charpente d’une salle de jeux. L’ensemble est formé de
trois parties principales à savoir : (1) : C’est un arc formant un quart de cercle de poids négligeable. Il
est articulé en A et simplement appuyé en B sur l’élément (2). Il supporte la charge P3 qui représente
la résultante des charges appliquées sur lui (tôles, pannes, surcharges) ; (2) : C’est une barre sur laquelle
s’appuient les éléments (1) et (3). Son poids propre est négligeable ; (3) : Cette partie est simplement
appuyée en B et articulée en C. Elle supporte les charges P1 et P2.

1) Isolez le système (2) et écrivez les équations d’équilibre.


2) Isoler le système (1) et calculer FB et FA.
3) Isoler (3) et calculer FC et FB.
4) En utilisant la résultante de P1 et P2, déterminer graphiquement les actions en B et C. (Echelle : 2
cm = 50 N) P1 = 100 N ; P2 = 100 N ; P3 = 200 N

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EXERCICE 8 : ÉTUDE D’UN HANGAR INDUSTRIEL

On donne : Un hangar composé de portiques réticulés en bois. Il est schématisé en perspective ci-
dessous. L’écartement entre les portiques est de 6 mètres. On demande :

1- Que manque-t-il à cette structure pour qu’elle soit stable ? Le représenter.

2- On considère le demi-portique schématisé ci-dessous. Grâce à la méthode graphique, déterminer les


réactions aux appuis :

PARTIE B : CORRECTIONS DES EXERCICES :

EXERCICE 1 : ETUDES DE POUTRES :

A) Etude des 4 poutres donnée :

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 22 sur 255


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1) Pour les poutres 1 et 2, elles comportent une articulation en A et un appuis simple en B ; et pour
les poutres 2 et 4, elles comportent un encastrement en A.

2) Calcul des réactions aux appuis des poutres ci-dessus :

Poutre 1 :

∑ 𝑀𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ −8,5𝐹2𝑦 + 5𝑅𝐵 = 0 ⟹


∑ 𝑀𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ −2,5𝐹1𝑦 + 5𝑅𝐵 = 0 ⟹
8,5𝐹2 sin 60 8,5×60 sin 60
2,5𝐹1𝑦 2,5×60 𝑅𝐵 = = = 𝟖𝟖, 𝟑𝟑 𝑲𝑵
5 5
𝑅𝐵 = = = 𝟑𝟎 𝑲𝑵
5 5
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 − 𝐹1𝑦 + 𝑅𝐵 = 0 ⟹
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 − 𝐹1𝑦 + 𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 =
𝑅𝐴𝑦 = 𝐹1 sin 60 − 𝑅𝐵 = 60 𝑠𝑖𝑛 60 −
𝐹1𝑦 − 𝑅𝐵 = 60 − 30 = 𝟑𝟎 𝑲𝑵
88,33 = −𝟑𝟔, 𝟑𝟕 𝑲𝑵
∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 + 𝐹1𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 =
∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 + 𝐹1𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 =
−𝐹1𝑥 = 𝟎 𝑲𝑵 On en déduit :
−𝐹1 cos 60 = −60 𝑐𝑜𝑠 60 = −𝟑𝟎 𝑲𝑵
𝑹𝑨 = √𝑹𝑨𝒙𝟐 + 𝑹𝑩𝒚𝟐 = 𝟑𝟎 𝑲𝑵
On en déduit :

Poutre 2 : 𝑹𝑨 = √𝑹𝑨𝒙𝟐 + 𝑹𝑩𝒚𝟐 = 𝟒𝟕, 𝟏𝟒 𝑲𝑵

Poutre 4 :

∑ 𝑀𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 𝑀𝐴 − 5𝐹1𝑦 = 0 ⟹ 𝑀𝐴 =
5 × 40 = 𝟐𝟎𝟎 𝑲𝑵. 𝒎 ∑ 𝑀𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 𝑀𝐴 + 2,5𝐹2𝑦 = 0 ⟹
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 − 𝐹1𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 =
𝑀𝐴 = −2,5 × 60 = −𝟏𝟓𝟎 𝑲𝑵. 𝒎
𝐹1𝑦 = 𝟒𝟎 𝑲𝑵
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 + 𝐹2𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 = 6
∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 + 𝐹1𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 =
−𝐹1𝑥 = −𝟑𝟎 𝑲𝑵 −𝐹2𝑦 = −𝟔𝟎 𝑲𝑵

Poutre 3 : ∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 + 𝐹1𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 =


𝟎 𝑲𝑵

B) Déduisons les réactions des deux poutres :

Poutre 1 :

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Lorsqu’on observe
bien les deux poutres
(1 et 3) de la partie A,
on constate que de leur
charges respectives
s’appliquent aux
mêmes points sur la poutre 1 de la partie B. de plus, elles ont même intensité : on dit qu’on a
superposé les poutres 1 et 3 pour avoir la poutre 1 de la partie B. les réactions s’obtiennent dont en
additionnant les réactions respectif des poutres 1et 2.

𝑹𝑨𝒙 = 𝟎 − 𝟑𝟎 = −𝟑𝟎𝑲𝑵 ; 𝑹𝑨𝒚 = 𝟑𝟎 − 𝟑𝟔, 𝟑𝟕 = 𝟔, 𝟔𝟕 ; 𝑹𝑨 = √𝟑𝟎𝟐 + 𝟔, 𝟔𝟕𝟐 =


𝟑𝟎, 𝟔𝟕 𝑲𝑵 ; 𝑹𝑩 = 𝟖𝟖, 𝟑𝟑 + 𝟑𝟎 = 𝟏𝟏𝟖, 𝟑𝟑 𝑲𝑵

Poutre 2 :

Le même principe s’applique avec les poutres 2


et 4 de la partie 1 : 𝑹𝑨𝒙 = 𝟎 − 𝟑𝟎 =
−𝟑𝟎𝑲𝑵 ; 𝑹𝑨𝒚 = 𝟒𝟎 − 𝟔𝟎 =
−𝟐𝟎 𝑲𝑵 𝒆𝒕 𝑴𝑨 = 𝟐𝟎𝟎 − 𝟏𝟓𝟎 = 𝟓𝟎𝑲𝑵. 𝒎

EXERCICE 2 : RÉSOLUTION GRAPHIQUE :

Résolution graphique des poutres 1


et 3 de la partie A de l’exercice 1 :

Poutre 1 : on obtient les résultats


suivant :

𝒂𝒃 = 𝒃𝒄 = 𝟏, 𝟓 𝒄𝒎 ⟹ 𝑹𝑨 = 𝑹𝑩
= 𝟑𝟎 𝑲𝑵

Poutre 3 : Dans ce cas de figure, on fait concourir les force connue en direction en un seul point,
puis on fait passer la force inconnue en direction par ce point. Une fois ce système obtenu, on
construit le polygone de la force à partir de l’intensité de la force connue.

𝑹𝑨 = 𝟐, 𝟑𝟓 𝒄𝒎 = 𝟒𝟕 𝑲𝑵

𝑹𝑨 = 𝟒, 𝟒 𝒄𝒎 = 𝟖𝟖 𝑲𝑵

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 24 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Poutre 1 de l’exercice 1 : dans ce cas
de figure, on procède de la même
manière que sur la poutre précédente.
Mais avant, on construit d’abord la
résultante R des deux forces connues
F1 et F2 afin que le système soit
soumis à 3 forces.

EXERCICE 3 : ETUDES DES PORTIQUES

Calcul des réactions aux appuis du portique 1 : Calcul des réactions aux appuis du portique 1 :
Isolation du système : Isolation du système :

∑ MFext = 0 ⟹ MA − E sin 50 + ∑ MFext = 0 ⟹ −5RB − E sin 50 +


6𝐸 cos 50 + 3𝐷 cos 45 + 5𝐷 sin 45 = 0 ⟹ 6𝐸 cos 50 + 3𝐷 cos 45 + 5𝐷 sin 45 = 0 ⟹

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 25 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝑀𝐴 = E sin 50 − 6𝐸 cos 50 − 3𝐷 cos 45 − 5𝑅𝐵 = −E sin 50 + 6𝐸 cos 50 + 3𝐷 cos 45 +
5𝐷 sin 45 = −𝟐𝟔𝟓𝟎, 𝟒𝟖 𝑵. 𝒎 2598,035
5𝐷 sin 45 = 2598,035 ⟹ 𝑅𝐵 = =
5
∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 − 𝐸 cos 50 − 𝐷 cos 45 =
𝟓𝟏𝟗, 𝟔𝟎 𝑵
0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 = 𝐸 cos 50 + 𝐷 cos 45 = ∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 − 𝐸 cos 50 − 𝐷 cos 45 =
𝟒𝟑𝟑, 𝟖𝟗 𝑵
0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 = 𝐸 cos 50 + 𝐷 cos 45 = 𝟑𝟕𝟔, 𝟎𝟒 𝑵
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 − 𝐸 sin 50 + 𝐷 sin 45 =
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 − 𝑅𝐵 − 𝐸 sin 50 +
0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 = 𝐸 sin 50 − 𝐷 sin 45 =
𝐷 sin 45 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 = 𝑅𝐵 + 𝐸 sin 50 −
𝟏𝟐𝟗, 𝟔𝟒 𝑵
𝐷 sin 45 = 𝟒𝟐𝟓, 𝟑𝟐 𝑵
𝑹𝑨𝒙 = 𝟒𝟑𝟑, 𝟖𝟗 𝑵 ; 𝑹𝑨𝒚 =
𝑹𝑨𝒙 = 𝟑𝟕𝟔, 𝟎𝟒 𝑵 ; 𝑹𝑨𝒚 = 𝟒𝟐𝟓, 𝟑𝟐 𝑵 𝒆𝒕 𝑹𝑩
𝟏𝟐𝟗, 𝟔𝟒 𝑵 𝒆𝒕 𝑴𝑨 = −𝟐𝟔𝟓𝟎, 𝟒𝟖 𝑵. 𝒎
= 𝟓𝟏𝟗, 𝟔𝟎 𝑵
𝑹𝑨 = √𝑹𝑨𝒙𝟐 + 𝑹𝑩𝒚𝟐 = 𝟒𝟓𝟐, 𝟖𝟒 𝑵
𝑹𝑨 = √𝑹𝑨𝒙𝟐 + 𝑹𝑩𝒚𝟐 = 𝟓𝟔𝟕, 𝟕𝟐 𝑵

EXERCICE 4 : ÉTUDE D’UNE GRUE :

1°) Le câble 4 est soumis à l’action de deux forces : Q et T ;


l’équilibre du câble se traduit par : −𝑄 + 𝑇 = 0 ⟹ 𝑻 = 𝑸 = 𝟏𝟎𝟎𝑲𝑵

2°) le hauban est soumis à 2 actions mécaniques F2/3 et F1/3.

3−1
Déterminons la direction de F2/3 on a : tan 𝛼 = = 0,25 ⟹ 𝜶 =
8

𝟏𝟒, 𝟎𝟑𝟔° La direction de la force F2/3 forme un angle de 14° avec la


verticale.

𝐹 ⁄3 𝑥
Câble : Relation : on a : tan 𝛼 = 𝐹2 ⟹ 𝑭𝟐⁄𝟑 𝒙 = 𝑭𝟐⁄𝟑 𝒚 × 𝐭𝐚𝐧 𝜶
2⁄3 𝑦

3°) isolation de la flèche :

La flèche est soumise à trois forces F2/3 ; Q et RG d’où seul Q est


entièrement connue et les autres inconnue.
Hauban :

4°) calcul des actions de contacts en F et en G de la flèche :

𝟖𝑸 8 ×100
∑ 𝑀/𝐺 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ −3 cos 𝛼 𝐹2⁄3 + 8𝑄 = 0 ⟹ 𝑭𝟐⁄𝟑 = = 3 cos 14 = 𝟐𝟕𝟒, 𝟖𝟕𝟑𝟕𝟏 𝑲𝑵
𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝜶

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 26 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐺𝑥 + 𝑭𝟐⁄𝟑 𝒔𝒊𝒏 𝜶 = 𝟎 ⟹ 𝑹𝑮𝒙 = −𝑭𝟐⁄𝟑 𝒔𝒊𝒏 𝜶 = 274,87371 𝑠𝑖𝑛 14 =
−𝟔𝟔, 𝟔𝟕 𝑲𝑵

∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 − 𝐹1⁄3 𝑠𝑖𝑛 𝛼 − 𝑅𝐺𝑥 = 0 ⟹


𝑹𝑨𝒙 = 𝑭𝟏⁄𝟑 𝒔𝒊𝒏 𝜶 + 𝑹𝑮𝒙 =
274,87371 𝑠𝑖𝑛 14 + 66,67 = 𝟏𝟑𝟑, 𝟑𝟑𝟑 𝑲𝑵

∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 + 𝐹1⁄3 𝑐𝑜𝑠 𝛼 − 𝐿 + 𝑅𝐵 +


𝑅𝐺𝑦 = 0 ⟹ 𝑹𝑨𝒚 = 𝑳 − 𝑭𝟏⁄𝟑 𝒄𝒐𝒔 𝜶 − 𝑹𝑩 −
𝑹𝑮𝒚 = 200 − 274,87371 𝑐𝑜𝑠 14 + 620,147 −
374,87371 = 𝟏𝟕𝟖, 𝟔 𝑲𝑵

𝑹𝑨 = √𝑹𝑨𝒙𝟐 + 𝑹𝑨𝒚𝟐 = 𝟐𝟐𝟐, 𝟖𝟖𝟓 𝑲𝑵

EXERCICE 5 : ÉTUDE D’UNE ÉCHELLE :

1) Isolation de l’échelle :

2) Cette échelle est soumise à trois actions ∑ 𝑀𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ −0,5𝑄 + 6 sin 60 𝑅𝐵 =


mécaniques : 𝟎,𝟓𝑸 0,5×60
0 ⟹ 𝑹𝑩 = 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝟔𝟎 = 3 sin 60 = 𝟏𝟏, 𝟓𝟒 𝒅𝒂𝑵
 La charge Q d’intensité 60daN et de
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 − 𝑄 = 0 ⟹ 𝑹𝑨𝒚 = 𝑸 =
direction verticale :
𝟔𝟎 𝒅𝒂𝑵
 La réaction en A
∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 − 𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑹𝑨𝒙 =
(articulation) d’intensité inconnue ;
𝑹𝑩 = 𝟏𝟏, 𝟓𝟒 𝒅𝒂𝑵

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 27 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 La réaction en B (appuis simple) 𝑹𝑨 = √𝑹𝑨𝒙𝟐 + 𝑹𝑩𝒚𝟐 = 𝟔𝟏, 𝟏𝟎 𝒅𝒂𝑵
d’intensité inconnue ; 4) Résolution graphique du problème :

3) Calcul des actions de liaison en A et en B :

𝑹𝑨 = 𝟔, 𝟏 𝒄𝒎 ⟹ 𝑹𝑨 = 𝟔𝟏 𝒅𝒂𝑵
𝑹𝑩 = 𝟏, 𝟏 𝒄𝒎 ⟹ 𝑹𝑩 = 𝟏𝟏 𝒅𝒂𝑵

EXERCICE 6 : ÉTUDE D’UN TREUIL DE LEVAGE :

1) Calcul du poids de la charge totale à soulever : 𝑷 = 𝝎 × 𝑽 = 23000 × 0,02 = 𝟒𝟔𝟎 𝑵

2) Calcul de la force que doit développer l’ouvrier pour soulever la charge : ∑ 𝑀/𝐴 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹
𝟏𝟎𝑷 10×460
10𝑃 − 50𝐹𝐵 = 0 ⟹ 𝑭𝑩 = = = 𝟗𝟐 𝑵
𝟓𝟎 50

Déduction : On déduit que l’utilisation du treuil permet de réduire la force que doit développer
l’ouvrier au 1/5e.

3) Détermination graphique de la force FB : Echelle de forces : 2 cm pour 100 N

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 28 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

 Tracer le vecteur représentant la force connue soit P soit ab ;


 Choisir un pôle P ;
 Tracer les rayons polaires 0 et 1 ;
 Tracer les côtés du funiculaire 0’ et 1’ tel qu’ils se croisent sur la droite d’action de la force P au
point G;
 Trouver les points de concours des côtés du funiculaire 0’ et 1’ avec les droites d’action des forces
inconnues RA et FB (0’ avec FB soit N et 1’ avec RA soit M);
 Tracer la ligne de fermeture du funiculaire soit MN ;
 Tracer la parallèle à la ligne de fermeture à partir du pôle P soit 2;

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 29 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 Fermer le dynamique tel que: ab représente la force P, bc représente la force RA et ca représente
FB ;
 Mesurer les normes des vecteurs – forces obtenus.
Après ces étapes, on obtient :
𝒃𝒄 = 𝟏𝟐 𝒄𝒎 ⟹ 𝑹𝑨 = 𝟔𝟎𝟎𝑵 𝒆𝒕 𝒄𝒂 = 𝟐𝒄𝒎 ⟹ 𝑭𝑩 = 𝟏𝟎𝟎𝑵

EXERCICE 7 : ÉTUDE D’UNE FERME (EXTRAIT DU PROBATOIRE F4-BA 2001)

1) Isolation du système 2 et équation


d’équilibre :

⃗ 3/2 = ⃗0 ⟹ 𝐵1/2 − 𝐵3/2 ⟹ 𝐵1/2


⃗ 1/2 + 𝐵
𝐵
= 𝐵3/2
2) Isolation du système 2 et calcul de FB et FA :

2,30
Calcul de l’angle : cos 𝜃 = = 0,46 ⟹ 𝜽 =
5

𝟔𝟐, 𝟔𝟏°
∑ 𝑀/𝐶 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 5𝐵2/3 − 5𝑃3 𝑠𝑖𝑛 62,61 +
𝟓𝑷𝟑 𝒔𝒊𝒏 𝟔𝟐,𝟔𝟏−𝟐𝑷𝟏
2𝑃1 = 0 ⟹ 𝑩𝟐/𝟏 = =
𝟓
5×100×sin 62,61−2×100
5
⟹ 𝑩𝟐/𝟏 = 𝟒𝟖, 𝟕𝟗𝟏𝟗 𝑵

∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ 2/1 + ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 𝐴 + 𝐵 𝑃3 = ⃗0

∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝐶𝑦 = 𝑃2 sin 62,61 + 𝑃1 =
∑ 𝑀/𝐴 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 5𝐵2/1 − 5𝑃3 𝑠𝑖𝑛 45 =
100 × sin 62,61 + 100 ⟹ 𝑪𝒚 = 𝟏𝟖𝟖, 𝟕𝟗𝟐 𝑵
𝟓𝑷𝟑 𝒔𝒊𝒏 𝟒𝟓 5×200×sin 45
0 ⟹ 𝑩𝟐/𝟏 = = ⟹
𝟓 5 𝑭𝑪 = √𝑪𝒙𝟐 + 𝑪𝒚𝟐 = 𝟏𝟖𝟖, 𝟖𝟏 𝑲𝑵
𝑩𝟐/𝟏 = 𝟏𝟒𝟏, 𝟒𝟐𝟏𝟑 𝑵 𝑭𝑩 = 𝟒𝟖, 𝟕𝟗𝟏𝟗 𝑵

∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ 2/1 + ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 𝐴 + 𝐵 𝑃3 = ⃗0 ATTENTION !!! La résolution de ce problème
a tenu particulièrement compte des données de
∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝐴𝑥 = 𝑃3 cos 45 − 𝐵2/1 = 200 ×
la question B3. Dans la logique, le système (2)
sin 45 − 200 × sin 45 ⟹ 𝐴𝑥 = 0
est en équilibre sous l’action de deux forces
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝐴𝑦 = 𝑃3 sin 45 = 200 ×
B1/2 et B3/2 qui doivent être directement
sin 45 ⟹ 𝑨𝒚 = 𝟏𝟒𝟏, 𝟒𝟐𝟏𝟑 𝑵
opposées. La valeur de FB devrait être déduite
𝑭𝑨 = 𝑭𝑩 = 𝟏𝟒𝟏, 𝟒𝟐𝟏𝟑 𝑵

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 30 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
3) Isolation du système (3) et calcul des forces de B3/2 par principe des actions mutuelles, ce
FC et FB : qui serait contradictoire avec les données du
∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝐶𝑥 = 𝑃2 cos 62,61 − 𝐵2 = problème.
3
100 × cos 62,61 − 48,7919 ⟹ 𝑨𝒙 = 4) Détermination graphique des actions en C et
−𝟐, 𝟕𝟗𝟐 𝑵
B:

EXERCICE 4 :

1°) Pour que cette structure


soit stable, il faut mettre un
contreventement en croix de
saint André

2°) Déterminons
graphiquement les réactions
aux appuis :

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 31 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 On détermine tout d’abord les résultantes R1 et R2 (ainsi que leurs positions respectives) des
forces de valeurs (10, 20, 20, 20 et 20) et (5, 5 et 5)
 Déterminer la résultante générale R des deux résultantes précédentes par la construction du
parallélogramme des forces.
 Faire concourir les forces R et R14 en un point A : pour que l’équilibre soit assurer, faire
passer la réaction R1 par ce point.
 Construire le polygone des forces et mesurer la valeur des réactions.

R14 = 54,8KN et R1 = 98,44KN

Résolution analytique et graphique des problèmes de statiques Page 32 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

THEME
3 FROTTEMENT ADHERENCE BASCULEMENT ET

3 ARC-BOUTEMENT

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de ce thème, l’élève doit être capable de :

 Etablir la différence entre frottement et adhérence ;


 Calculer les forces de frottement ;
 Résoudre analytiquement un problème de statique en tenant compte de
l’effet des frottements et de l’adhérence ;
 Décrire les phénomènes de basculement et d’arc – boutement.

3.1 NOTION DE FROTTEMENT ET ADHÉRENCE :

3.1.1 Introduction :
Dans les hypothèses simplificatrices introduites dans la résolution des problèmes d’équilibre, nous
avons toujours supposé que le frottement entre les surfaces en contact était négligeable.
L’expérience montre que la plupart des contacts entre corps solides réels présentent des forces totales
qui ne coïncident pas avec la direction normale commune. Il existe donc des composantes
parasitaires appelées forces de frottement. Le cas idéal, sans frottement, est exceptionnel et valable
seulement pour des surfaces théoriques dites parfaitement lisses.

3.1.2 Définitions
On appelle frottement ou adhérence la résistance mécanique au glissement relatif entre 2 solides en
contact.

 Si les deux surfaces se déplacent ou glissent l'une par rapport à l'autre, on dit qu'il y a
frottement.
 Si les deux surfaces tendent à glisser mais ne se déplacent pas, on dit qu'il y a adhérence.

3.1.3 Mise en évidence


Considérons Un colis de poids P est posé sur un sol horizontal. On a trois cas de figures possible :
1er cas : repos : La caisse est au repos, sous l'action de deux forces, A0 /1 et P

Frottements adhérence basculement et arc-boutement Page 33 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Il y a équilibre statique : A0 / 1 =− P

2e cas : adhérence : On applique maintenant une force F


horizontale, insuffisante pour déplacer la caisse. La caisse est
en équilibre statique sous l'action de trois forces A0 / 1, F et
P. L'action A0/1 s'incline donc d'un angle α. La
composante T s'oppose à F, la composante N s'oppose à P.
L'action A0/1 s'oppose au déplacement de la caisse

On augmente l'intensité de l'action F, la valeur de


T augmente donc. L'angle α augmente également,
pour atteindre une valeur limite α =φ. On dit
qu'il y a alors équilibre strict. La caisse ne
se déplace pas. Les composantes T et N sont telles
que : tg α = T / N

3e cas : frottement On augmente encore l'intensité


de F. L'angle α ayant atteint la valeur limite,
ne peut continuer à augmenter. Il ne peut donc plus y
avoir équilibre entre les trois forces A0 / 1, F et P.
L'effort F est suffisant pour vaincre l'adhérence, il y
a déplacement. Le problème n'est plus statique, mais
dynamique.

Le vecteur vitesse V1/0 caractérise la vitesse de


glissement de la caisse 1 par rapport au plan 0. Ce vecteur est contenu dans le plan tangent
au contact.

3.1.4 Expression de la force de frottement : loi de COULOMB

La loi de Coulomb exprime sous une forme très simplifiée l'intensité des forces de frottement qui
s'exercent entre deux solides. Les corps sont supposés géométriquement parfaits et indéformables.

 Coefficient (ou facteur) de frottement f: f ne dépend que de la nature des matériaux en contact,
et dans une moindre mesure de l'état des surfaces en contact.

Frottements adhérence basculement et arc-boutement Page 34 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

𝒇 = 𝝁 = 𝒕𝒈 𝝋

 T : composante tangentielle (contenue dans le


plan tangent au contact)
 N : composante normale (portée par la
normale au contact).

A l'équilibre strict, le vecteur- force est situé sur


le cône de frottement, sa composante tangentielle
dans le sens qui s'oppose au mouvement.

𝑻
𝒇 = 𝝁 = 𝒕𝒈 𝝋 =
𝑵
 Loi du frottement de glissement au repos Pour qu’un corps, initialement au repos, reste
immobile sur un plan rugueux, il faut et il suffit que la force de frottement fr, composante
tangentielle de la réaction d’appui totale, soit inférieure ou égale à la force de frottement limite
𝒇𝒓𝒐 soit : 𝒇𝒓 ≤ 𝒇𝒓𝒐 = 𝒇 × 𝑵.

 Angle de frottement Si l’on continue à augmenter l’angle d’inclinaison du plan incliné 0, la


force s’incline pour résister au mouvement jusqu’à un angle limite α =Φ au-delà duquel il ne
pourra plus y avoir équilibre Cette angle limite φ s’appelle angle de frottement ou d’adhérence.
On appelle angle de frottement ou d’adhérence, la valeur limite de l’angle d’inclinaison de la
force de contact au-delà de laquelle l’équilibre sera rompu.

3.2 BASCULEMENT

Le basculement est l’action de perdre sa position d’équilibre. Il y a basculement lorsque le poids


d’un solide passe en dehors de sa surface de sustentation (c’est l’aire délimité par les droites
tangentes aux zones ou aux points de contact)

3.3 ARC- BOUTEMENT

Pour un solide soumis à l’action de n forces extérieures, on dit qu’il y a arc-boutement chaque
fois que le phénomène de frottement provoque une impossibilité de mouvement (ou l’équilibre),
quelle que soit l’intensité des forces mises en jeu. L'arc-boutement se produit lorsque l'angle α entre
la normale au contact et la résultante en ce point est inférieur à l'angle φ du cône de frottement
𝜶 ≤ 𝝋 = 𝐚𝐫𝐜𝐭𝐚𝐧 𝒇

Frottements adhérence basculement et arc-boutement Page 35 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

ÉVALUATION FORMATIVE DE FIN DE THÈME

PARTIE A : ÉNONCÉS DES EXERCICES :

EXERCICE 1 : ÉTUDE D’UNE FERME :

Une ferme pour auvent (1) est


maintenue par un câble (3) en A fixé
sur le mur da façade (2) en H. La
ferme supporte des charges dont la
résultante P vaut 90 KN. La ferme
prend appui sur le mur en B avec
frottement.

1) Isoler la ferme (1) et faire le bilan des forces extérieures ;


2) Calculer par la méthode analytique, les actions de contact en A, B et H ;
3) Calculer la résultante des forces de frottement ;
4) Quel doit être le coefficient de frottement minimal pour que la ferme reste en équilibre ?
5) Retrouver graphiquement les réactions de la question 2 : prendre 1cm pour 20000N.

EXERCICE 2 : ÉTUDE D’UN CHARIOT :

La figure ci-dessous représente un


chariot poussé par un camion lors de
la construction d’un tronçon de
route. Le chariot est poussé par une
force F=25KN et a un poids propre
P=125KN. On considère que le
chariot est simplement appuyé en B
alors qu’en A, il se produit le phénomène d’adhérence. Dans le cas où le chariot se trouve en
équilibre, strict, on demande :

1) De calculer l’angle d’adhérence au point A et en déduire son coefficient ;


2) Calculer les réactions aux appuis A et B.
3) En déduire la force de frottement induite.

Frottements adhérence basculement et arc-boutement Page 36 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
PARTIE B : CORRECTIONS DES EXERCICES :

EXERCICE 1 : ÉTUDE D’UNE FERME :

1) Isolation de la ferme et bilan des forces extérieures :

Croquis : Forces Points d’appl. direction Sens Intensité

⃗𝑷
⃗ C 279°/OX - 90 000 N

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝟑⁄ A 180°/OX - Inconnue
𝟏

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝟐⁄ B Inconnue = Inconnue
𝟏

2) Calcul des actions de contact en A, B et H :

𝑵𝑩×𝑷 4×90000
∑ 𝑀𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 𝐴𝑀 × 𝐴3⁄2 − 𝑁𝐵 × 𝑃 = 0 ⟹ 𝑨𝟑⁄𝟐 = = ⟹ 𝑨𝟑⁄𝟐 = 𝟏𝟖𝟎𝟎𝟎𝟎 𝑵
𝑨𝑴 2

∑ 𝑃𝑟𝑜𝑗. 𝑂𝑋 = 0 ⟹ 𝐵𝑥 − 𝑨𝟑⁄𝟐 ⟹ 𝐵𝑥 = 𝑨𝟑⁄𝟐 = 𝟏𝟖𝟎 𝟎𝟎𝟎𝑵

∑ 𝑃𝑟𝑜𝑗. 𝑂𝑌 = 0 ⟹ 𝐵𝑦 − 𝑷 ⟹ 𝐵𝑦 = 𝑷 = 𝟗𝟎 𝟎𝟎𝟎𝑵 𝑩𝟐⁄𝟏 = √𝑩𝒙𝟐 + 𝑩𝒚𝟐 = 𝟐𝟎𝟏𝟐𝟒𝟔, 𝟏𝟏𝟖 𝑵

3) résultante des forces de frottement : C’est la composante de la force en B qui combat le


glissement de la ferme. RF = By = 90 000 N

4) Calcul du coefficient minimal de frottement : La droite d’action de la force doit passer à


𝐵𝑦 90000
l’intérieur du cône d’adhérence. tan 𝜑 = 𝐵𝑥 = 180000 ⟹ 𝐭𝐚𝐧 𝝋 = 𝟎, 𝟓

5) Résolution graphique :

Frottements adhérence basculement et arc-boutement Page 37 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

𝐴𝐵 = 4,5 𝑐𝑚 ⟹ 𝑷
= 𝟗𝟎𝟎𝟎𝟎𝑵

𝐶𝐴 = 9 𝑐𝑚 ⟹ 𝑨𝟑⁄𝟐
= 𝟏𝟖𝟎𝟎𝟎𝟎𝑵

𝐵𝐶 = 10,07 𝑐𝑚 ⟹ 𝑩𝟐⁄𝟏
= 𝟐𝟎𝟏𝟒𝟎𝟎𝑵

EXERCICE 2 : ÉTUDE D’UN CHARIOT :

a) Isolation du système :

1) Calcul de l’angle d’adhérence :


∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ −𝑅𝐴𝑥 + 𝐹 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 = ∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵 − 𝑃 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 =
𝐹 𝑜𝑟 𝑅𝐴𝑥 = 𝑅𝐴 sin 𝜑 ⟹ 𝑅𝐴 sin 𝜑 = 𝐹 1 𝑃 − 𝑅𝐵 𝑜𝑟 𝑅𝐴𝑦 = 𝑅𝐴 cos 𝜑 ⟹ 𝑅𝐴 cos 𝜑 =
𝑃 − 𝑅𝐵 2
𝟎,𝟗𝟓𝑭+𝟑𝑷 0,95×25+3×125
∑ 𝑀/𝐴 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 0,95𝐹 + 3𝑃 − 5𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑹𝑩 = = = 𝟕𝟗, 𝟕𝟓 𝑲𝑵
𝟓 5

1 𝑅𝐴 sin 𝜑 𝐹 sin 𝜑 𝐹 25
⟹ = ⟹ = tan 𝜑 = = = 0,55 ⟹ 𝝋 = 𝟐𝟖, 𝟗𝟐°
2 𝑅𝐴 cos 𝜑 𝑃 − 𝑅𝐵 cos 𝜑 𝑃 − 𝑅𝐵 125 − 79,75
2) déterminons les réactions aux appuis :
𝑅𝐴𝑥 = 𝐹 = 25𝐾𝑁 𝑒𝑡 𝑅𝐴𝑦 = 𝑃 − 𝑅𝐵 = 125 − 79,75 = 45,25
𝑹𝑨 = √𝑹𝑨𝒙𝟐 + 𝑹𝑩𝒚𝟐 = 𝟓𝟏, 𝟔𝟗 𝑲𝑵
𝐑𝐀 = 𝟓𝟏, 𝟔𝟗 𝐊𝐍 𝐞𝐭 𝐑𝐁 = 𝟕𝟗, 𝟕𝟓 𝐊𝐍
3) calcul de la force de frottement induite :

𝒇 = 𝑹𝑨 × 𝐭𝐚𝐧 𝝋 = 51,69 × 0,55 = 𝟐𝟖, 𝟓𝟔 𝑲𝑵 𝒇 = 𝟐𝟖, 𝟓𝟔 𝑵

Frottements adhérence basculement et arc-boutement Page 38 sur 255


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THEME 4 LES SYSTÈMES TRIANGULÉS :


4

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de ce thème, l’élève doit être capable de :

 Définir treillis et vérifier l’isostaticité d’un treillis ;


 Déterminer les efforts dans les barres d’un treillis par les méthodes de

CREMONA, RITTER et CULMAN.

4.1 GÉNÉRALITÉS :

4.1.1 Définition :
On appelle système triangulé ou treillis un assemblage de barres articulées entre elles de manière à
ce que chacune des barres ne soit sollicitée qu’en traction ou en compression. Ceux sont des
structures triangulées qui sont principalement utilisées en charpente métalliques et en charpente bois
(une structure triangulée est une structure composée de barres formant des triangles).

Remarque : Le triangle
a été pris comme
élément de base de ces
constructions parce que
c’est la seule figure
simple géométriquement indéformable.

4.1.2 Terminologie des treillis :

Les systèmes triangulés Page 39 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

4.1.2.1 Le nœud :

On appelle nœud une


articulation entre plusieurs
barres. La figure ci-dessous
présente un exemple de détail
de la réalisation pratique d’un
nœud de treillis.

Pour assurer que chacune des


barres ne soit sollicité qu’en traction ou en compression il faut que :

 le poids des barres soit négligeable devant les autres sollicitations,


 les sollicitations extérieures ne soient que des efforts appliqués sur les nœuds,
 les liaisons avec l’extérieur soient des appuis fixes ou des appuis mobiles.

Lorsque toute la géométrie est dans un même plan et que les efforts appliqués sont dans ce plan, le
treillis est dit plan.

4.1.2.2 Relation entre les nœuds et les barres :


En effet, comme n’importe quelle structure (portiques par exemple), il existe des treillis isostatiques,
hypostatique et hyperstatiques. On pose : b : le nombre de barres ; e : le nombre de réactions
d’appuis et n : le nombre de nœuds.

 Si b + e < 2 n, la structure est hypostatique ;

 Si b + e = 2 n, la structure est isostatique ;

 Si b + e > 2 n, la structure est hyperstatique ;

4.1.2.3 Barre et sollicitations :

Les systèmes triangulés Page 40 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Une barre est un élément qui relie deux nœuds.

Isolons une barre 𝑨𝒊𝑨𝒋, (en excluant les nœuds) C'est un


solide soumis à 2 forces.

 Fij appliqué en Ai, action du nœud Ai sur la barre j.


⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒊𝒋 = 𝑭𝒊𝒋 ⃗⃗⃗⃗
𝑼𝒋 .
 Fji appliqué en Aj, action du nœud Aj sur la barre j.
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒋𝒊 = 𝑭𝒋𝒊 ⃗⃗⃗⃗
𝑼𝒋 .

Théorème: Pour qu'un solide soumis à l’action de 2 forces soit en équilibre, il faut et il suffit que
ces 2 forces soient de même intensité et directement opposées.

⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑭𝒊𝒋 = ⃗𝟎 ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗


𝑭𝒋𝒊 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗𝒊𝒋 ⟹ 𝑭𝒋𝒊 = −𝑭𝒊𝒋
𝑭𝒋𝒊 = −𝑭

La barre 𝑨𝒊𝑨𝒋 ne peut être sollicitée que par une traction ou compression. Soit Nj l'effort normal
dans la barre j, uj un vecteur unitaire dont le sens coïncide avec celui du parcours prédéfini lors du

tracé du schéma mécanique, nous pouvons écrire: 𝑵𝒋 = ⃗⃗⃗⃗⃗


𝑭𝒊𝒋 . ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗𝒋𝒊 . ⃗⃗⃗⃗
𝑼𝒋 = −𝑭 𝑼𝒋

 Si 𝐍𝐣 > 𝟎 la barre est tendue ;


 Si 𝐍𝐣 < 𝟎 la barre est comprimée.

4.1.3 Hypothèse de calcul :


 Pour déterminer les actions de liaison, on assimilera le système réticulé à un système
matériel rigide : Par rigide on entend que le treillis est stable (isostatique ou hyperstatique).

 Les barres sont modélisées par leur ligne moyenne (ligne passant par le C.D.G. des sections
droites).
 On suppose les barres articulées sans frottement aux nœuds : En pratique, en construction
métallique le nœud est constitué d’une plaque nommée gousset sur laquelle les barres sont le plus
souvent boulonnées ou soudées. De plus, certaines barres sont continues au passage d’un
nœud.

Remarque : En réalité les barres ne sont pas articulées sur le nœud, cependant cette hypothèse
conduit à la simplification des calculs pour une précision raisonnable. Les résultats obtenus sont
d'une précision suffisante pour le dimensionnement des ouvrages courants (erreur < 10%).

 On néglige le poids propre des barres devant les autres charges sollicitant le treillis.

Les systèmes triangulés Page 41 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 Les forces extérieures sont toujours ponctuelles et appliquées aux nœuds. On démontre que
cette hypothèse implique que les barres ne peuvent être soumises qu'à des efforts de traction ou
de compression.

 Les calculs sont conduits exclusivement en élasticité.

4.1.4 Méthodes de calculs :

L’objectifs ici est de calculer les efforts (de traction ou de compression) supportés par chacune des
barres en fonctions des charges appliquées à la structure étudiée (pont, charpente, poutre, poteau,
pilonne,…). La méthode est basée sur une étude de l’équilibre d’une barre et d’un nœud.

4.1.4.1 Équilibre d’une barre :

Si l’effort dans une barre tend à éloigner son point d’application, la barre est dite tendue ou en
traction, dans le cas contraire, elle est dite comprimée.

Réciproquement, une barre n’agit sur un nœud qu’à travers sa droite d’action. Ainsi, lorsque la barre
tire sur le nœud avec la même intensité que le nœud tire sur la barre, on dira que la barre est tendue ;
par contre, la barre est comprimée lorsqu’elle pousse le nœud.

4.1.4.2 Équilibre d’un nœud :

La complexité d’un treillis ne provient pas de la complexité de ses éléments (les barres) mais plutôt
de la complexité de l’arrangement des barres entre elles. C’est pourquoi, pour étudier l’équilibre d’un
treillis, on réalise l’équilibre de chacun de ses nœuds. Comme le montre la figure 4.7, cet équilibre
fait intervenir les efforts normaux de chacune des barres connectées au nœud isolé.

4.2 MÉTHODE DES NŒUDS DE CREMONA :

4.2.1 Principe de la méthode :

Les systèmes triangulés Page 42 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Cette méthode repose sur l'isolement puis la traduction de l'équilibre des nœuds du treillis. Il s’agit
en fait d’une méthode graphique qui consiste à étudier de proche en proche l’équilibre de chaque
nœud en partant généralement d’une extrémité de la structure.

4.2.2 Marche à suivre pour tracer l'épure de CREMONA

1 – Choisir une échelle de dessin et modéliser le système triangulé (réseau des lignes moyennes).
2 - Vérifier l'isostaticité du système.
3 - Déterminer les forces extérieures appliquées aux nœuds, toujours les représenter sur le schéma
mécanique à l’extérieur du treillis.
4 - Déterminer les actions aux liaisons avec l'extérieur : aux appuis (méthode graphique ou
analytique).
5 - Repérer les zones extérieures et intérieures : zone = espace entre 2 forces ou triangle de barres.
6 - Choisir une échelle des forces et tracer l'épure de CREMONA.
Détectez les barres non sollicitées. L'ordre de résolution doit être tel qu'il n’y ait au maximum que
deux inconnues au nœud étudié. Si le système triangulé et le chargement sont symétriques, on peut
limiter l'étude à la demi-structure.

ATTENTION : Il est impératif de tourner, toujours dans le même sens, autour des nœuds
(convention: par sens trigonométrique direct).
7 - Etablir un tableau récapitulatif des efforts normaux dans les barres. Un effort normal positif =
traction, un effort normal ; négatif = compression. Préciser les unités employées.

4.2.3 Exemple d’application :

Soit le treillis ci-dessous.


Déterminer à l’aide de la méthode
de CREMONA, les efforts et les
sollicitations dans les différentes
barres. On donne comme échelle :
10KN= 2cm et 1m=1cm

a) Calcul des réactions aux


appuis A et D.

2𝐹 2×30
Moment : −2𝐹 + 6𝑅𝐷 = 0 ⟹ 𝑅𝐷 = = = 10 𝐾𝑁
6 6

Projection en Oy : −𝐹 + 𝑅𝐴 + 𝑅𝐷 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 = 𝐹 − 𝑅𝐷 = 30 − 10 = 20𝐾𝑁

Les systèmes triangulés Page 43 sur 255


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𝑹𝑨 = 𝟐𝟎 𝑲𝑵 𝒆𝒕 𝑹𝑫 = 𝟏𝟎 𝑲𝑵

b) Tracé de l’épure de CREMONA :

TABLEAU DES RESULTATS :


Barres Longueur Effort sollicitation
(zones) (cm) (KN)
AC Comprimée
5,656 28,28
(4-2)
CD Comprimée
4,46 22,3
(5-2)
AB Tendue
4 20
(1-4)
BD Tendue
4 20
(5-3)
CB Tendue
6 30
(4-5)

Épure de CREMONA

4.3 MÉTHODE DES SECTIONS DE RITTER :

4.3.1 Principe de la méthode :


Le principe de la méthode de Ritter consiste à effectuer des coupes imaginaires et habilement
positionnées de manière à déterminer les efforts qui passent dans les barres. Les coupes ne doivent
libérer au maximum que 3 inconnues. En appliquant le PFS sur l’une des deux parties de la
structure, on détermine ces efforts. Puisque l’on applique les 3 équations du PFS sur la demi-
structure (de gauche ou de droite), il faut choisir judicieusement le point pour effectuer la somme du

Les systèmes triangulés Page 44 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
moment. On essaye généralement de ne pas faire intervenir d’autres équations pour ne pas cumuler
les erreurs.

4.3.2 Méthodologie :
 Modéliser la structure entière (barres, appuis et chargements) ;
 Déterminer la nature du treillis ;
 Calculer les actions de liaisons (réaction d’appuis) ;
 Effectuer une première coupure traversant au maximum 3 barres ;
 Appliquer le PFS sur l’un des tronçons du treillis et en déterminer les actions de liaisons entre les
tronçons (on mettra toutes les forces dans le sens de la traction) ;
 Passer aux coupures suivantes traversant de nouvelles barres ;
 Etablir un tableau bilan donnant les efforts dans chaque barre.

NB : lorsqu’on effectue les coupures, on impose un sens arbitraire aux barre ; si la valeur de l’éffort
est positif, le sens imposé est correct et si cette valeur est négative, le sens est contraire à celui
imposé.

4.3.3 Exemple d’application :

On considère le treillis précédent, vérifier les efforts dans les barres par la méthode de RITTER :

Ce treillis donne lieu à trois coupures fictives selon le schéma suivant :

Les rections dans les barres


étant connues 𝑹𝑨 =
𝟐𝟎 𝑲𝑵 𝒆𝒕 𝑹𝑫 = 𝟏𝟎 𝑲𝑵,
isolons chaque section et
calculons les efforts dans les
barres :

Coupure 1 :

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
∑ 𝑀/𝐶 = 0 ⟹ −𝐵𝐶 × 𝐹𝐵𝐴 + 𝐵𝐷 ×
𝐵𝐷×𝑅𝐷 4×10
𝑅𝐷 = 0 ⟹ 𝐹𝐵𝐴 = =
𝐵𝐶 2

FAB = 20 KN (tendue)

∑ 𝑀/𝐵 = 0 ⟹ 𝐵𝐶 × 𝐹𝐶𝐴𝑥 + 𝐵𝐷 ×
𝐵𝐷×𝑅𝐷
𝑅𝐷 = 0 ⟹ 𝐹𝐶𝐴𝑥 = − =
𝐵𝐶
4×10
− = −𝟐𝟎 𝑲𝑵
2

∑ 𝑝𝑟𝑜𝑗. (𝑜𝑌)𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 𝑅𝐷 − 𝐹 −
𝐹𝐶𝐴𝑦 = 0 ⟹ 𝐹𝐶𝐴𝑦 = 𝑅𝐷 − 𝐹 = 10 −
30 = −20𝐾𝑁

𝐹𝐴𝐶 = √202 + 202 FAC = 28, 28 (comprimée)

Coupure 3 :

∑ 𝑀/𝐶 = 0 ⟹ −𝐴𝐵 × 𝑅𝐴 + 𝐵𝐶 × 𝐹𝐵𝐷 =


𝐴𝐵×𝑅𝐴 2×20
0 ⟹ 𝐹𝐵𝐷 = =
𝐵𝐶 2

FBD = 20 KN (tendue)

∑ 𝑀/𝐵 = 0 ⟹ −𝐴𝐵 × 𝑅𝐴 − 𝐵𝐶 ×
𝐴𝐵×𝑅𝐴
𝐹𝐶𝐷𝑥 = 0 ⟹ 𝐹𝐶𝐷𝑥 = − =
𝐵𝐶
2×20
− = −𝟐𝟎 𝑲𝑵 ∑ 𝑝𝑟𝑜𝑗. (𝑜𝑌)𝐹𝑒𝑥𝑡 =
2

0 ⟹ 𝑅𝐴 − 𝐹 − 𝐹𝐶𝐷𝑦 = 0 ⟹ 𝐹𝐶𝐷𝑦 = 𝑅𝐴 −
𝐹 = 20 − 30 = −𝟏𝟎𝑲𝑵

𝐹𝐶𝐷 = √102 + 202 FCD = 22,36 (comprimée)

Coupure 3 :

∑ 𝑀/𝐴 = 0 ⟹ −𝐴𝐵 × 𝐹𝐶𝐵 −


𝐴𝐵 × 𝐹𝐶𝐷𝑦 − 𝐵𝐶 × 𝐹𝐶𝐷𝑥 =
0 ⟹ 𝐹𝐶𝐵 =
𝐴𝐵×𝐹𝐶𝐷𝑦+𝐵𝐶×𝐹𝐶𝐷𝑥
−( )=
𝐴𝐵
−2×10−20×2
−( ) = 𝟑𝟎 𝑲𝑵
2

FCB = 30 KN (tendue)

Les systèmes triangulés Page 46 sur 255


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4.4 MÉTHODE DE CULMAN :

4.4.1 Principe de la méthode :

C’est une méthode à la foi graphique et analytique. Elle permet de déterminer les efforts dans
chaque barre en étudiant les nœuds de la structure de façon isolée.

4.4.2 Méthodologie de calcul :

4.4.2.1 Méthodologie analytique :


Cette méthode consiste à faire le schéma rendu libre d’un premier nœud et d’écrire les deux
équations exprimant son équilibre, ΣFx = 0 ; ΣFy = 0, (C’est généralement le cas d’un nœud
d’extrémité ou d’appui du treillis). Sur base des résultats obtenus par la résolution de ce premier
système d’équations, on écrit l’équilibre d’un deuxième nœud puis d’un troisième et ainsi de suite
pour obtenir les efforts dans toutes les barres.

Remarque : Dans cette méthode, on comprendra aisément qu’il faut disposer d’un premier nœud
où n’aboutissent que deux barres afin de n’introduire que deux inconnues puisque l’on n’a que deux
équations (c’est toujours le cas dans les triangulations simples) et ensuite, il faut également que, pour
tout nœud suivant, il n’y ait jamais plus de deux efforts inconnus à trouver. Ce sont ces deux critères
qui vont gouverner le choix du nœud de départ puis de l’ordre suivant lequel on va progresser dans le
treillis.

4.4.2.2 Méthodologie graphique :


Après avoir isolé le nœud considéré, on effectue des tracés suivant une échelle prédéfinie afin
d’avoir le polygone des forces (dyname fermé traduisant l’équilibre). Puis on détermine les
sollicitations en reportant le sens de chaque barre du polygone sur les barres autours du nœud.

4.4.3 Exemple d’application :


On considère toujours le treillis précédent et on désire déterminer les efforts dans les barres par la
méthode de CULMAN. On donne comme échelle : 10KN= 2cm et 1m=1cm

Nous consignons les résultats dans le tableau ci-dessous.

Nœud Illustration Calcul analytique et Résolution graphique

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A 2
tan 𝛼 = = 1 ⟹ 𝛼 = 45°
2
𝑅𝐴
𝑝𝑟𝑜𝑗. 𝑜𝑦: 𝑅𝐴 − 𝐹𝐴𝐶 sin 45 = 0 ⟹ 𝐹𝐴𝐶 = sin 45 =
20
= 28,28 FCA = 28,28 KN (comprimée)
sin 45

𝑝𝑟𝑜𝑗. 𝑜𝑥: 𝐹𝐴𝐵 − 𝐹𝐴𝐶 cos 45 = 0 ⟹ 𝐹𝐴𝐵 =


−𝐹𝐴𝐶 cos 45 = 28,28 cos 45 = 20
FAB = 20 KN (tendue)
Graphiquement
on obtient :

FAB = 4cm =
20 KN

FCA = 5,656
cm = 28,28 KN

C 4
tan 𝛼 = = 2 ⟹ 𝛼 = 63,43°
2
𝑝𝑟𝑜𝑗. 𝑜𝑥: −𝐹𝐶𝐵 sin 63,43 + 𝐹𝐴𝐶 cos 45 = 0 ⟹
𝐹𝐴𝐶 cos 45 28,28 cos 45
𝐹𝐶𝐵 = = = 22,36
sin 63,43 sin 63,43

FCD = 22,36 KN (comprimée)


𝑝𝑟𝑜𝑗. 𝑜𝑦: −𝐹𝐶𝐵 + 𝐹𝐴𝐶 sin 45 + 𝐹𝐶𝐵 cos 63,43 =
0 ⟹ 𝐹𝐶𝐵 = 𝐹𝐴𝐶 sin 45 + 𝐹𝐶𝐵 cos 63,43 = 30
FCB = 30 KN (tendue)
Graphiquement
on obtient :

FCD = 4,47cm
= 22, 36 KN

FCB = 6 cm =
30 KN

B 𝑝𝑟𝑜𝑗. 𝑜𝑥: −𝐹𝐴𝐵 + 𝐹𝐹𝐵𝐷 = 0 ⟹ 𝐹𝐴𝐵 = 𝐹𝐹𝐵𝐷 =


20 𝐾𝑁 FBD = 20 KN (tendue)

Les systèmes triangulés Page 48 sur 255


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Graphiquement
on obtient :

FBD = 4 cm =
20 KN

4.5 BARRES À EFFORT NUL

Avant toute résolution d'un treillis, il est utile de vérifier si certaines barres correspondent à un effort
nul :

 si deux barres concourent en un nœud non chargé, l'effort normal est nul dans ces
barres (figure 1)

 l'effort relatif à une barre joignant, en un nœud non chargé, deux autres barres
alignées, est le siège d'un effort nul. De plus Na=Nb : (figure 2)

ÉVALUATION FORMATIVE DE FIN DE THÈME

PARTIE A : ÉNONCÉS DES EXERCICES :


EXERCICE 1:

On considère la ferme HOWE représentée ci-dessous (cotes en mm).

Les systèmes triangulés Page 49 sur 255


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On demande :

1) Calculer la longueur de chacune des barres composant la ferme et en déduire le linéaire total :

2) Calculer les actions extérieures aux appuis 1 et 5.


3) Calculer l’effort dans la barre 6-3 par la méthode de RITTER. (Attention : les bras de levier doivent
être calculés sans décomposer les efforts sur les axes Ox et Oy, ce qui se fait facilement avec un peu
de trigonométrie). Cette barre est-elle tendue ou comprimée ?
4) Calculer par la méthode de CREMONA les efforts dans toutes les barres. Dire dans le tableau des
actions intérieures si elles sont tendues ou comprimées.

5) Par la méthode analytique, calculer les actions sur les nœuds 1, 2 et 6. Vérifier que les résultats sont
conformes à ceux de la méthode de CREMONA.

EXERCICE 2 :
On donne : La ferme W représentée et cotée ci-dessous. Elle supporte une couverture en tuiles dont
les charges sont transmises aux nœuds de la ferme par l’intermédiaire d’éléments à déterminer. Sur
cette représentation schématique les zones ont été numérotées afin de faciliter ma correction.

Les systèmes triangulés Page 50 sur 255


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On demande :

1) Faire le CREMONA de la ferme. Echelle des Forces : 2 cm pour 10 kN. Respecter les zones
imposées.
2) A l’aide de la méthode de RITTER, calculer l’effort dans la barre 5-6. Peut-on corroborer les
résultats du CREMONA ?

EXERCICE 3 :
La figure ci-dessous représente une ferme simplement appuyé en A et en B. déterminé les efforts et
sollicitations dans les barres par la méthode graphique de CREMONA et par la méthode analytique de
CULMAN. Prendre 2KN=1cm et 3m=3cm.

EXERCICE 4 :

1) Tracer l’épure de CREMONA du treillis ci-dessous pour déterminer les efforts dans les barres ;
2) étudier les nœuds A et C par la méthode de CULMAN et vérifier les résultats obtenue par l’épure.
3) Déterminer l’effort dans la barre GC par la méthode de RITTER ;

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PARTIE B : SOLUTION DES EXERCICES :

EXERCICE 1:

1) calcul de la longueur de chaque barre 21,25


⟹ 𝐹(16) = = 𝟒𝟐, 𝟓𝑲𝑵
{ sin 30
composant la ferme :
⟹ 𝐹(12) = 𝐹(16) cos 30 = 𝟑𝟔, 𝟖𝟎 𝑲𝑵
𝑏(16) = 𝑏(85) = 𝑏(67) = 𝑏(78) = 𝑏(63) =
Nœud 2 :
3
𝑏(38) = cos 30 = 3,464 𝑚

𝑏(62) = 𝑏(84) = 3 × tan 30 = 1,732 𝑚


𝑏(73) = 6 × tan 30 = 3,464 𝑚
𝑏(12) = 𝑏(23) = 𝑏(34) = 𝑏(45) = 3 𝑚
En effectuant la somme de ces longueurs, on 𝑜𝑥 ∶ −𝐹(12) + 𝐹(23) = 0
{
obtient : 𝑳 = 𝟑𝟗, 𝟕𝟏 𝒎 𝑜𝑦 ∶ 𝐹(23) = 0

2) Calcul des réactions aux appuis : 𝐹(23) = 𝐹(12) = 𝟑𝟔, 𝟖𝟎 𝑲𝑵

−3 × 10 − 6 × 20 − 9 × 15 + 12 × 𝑅𝐵 = Nœud 6 :
𝟐𝟖𝟓
0 ⟹ 𝑹𝑩 = = 𝟐𝟑, 𝟕𝟓 𝑲𝑵
𝟏𝟐

𝑅𝐴 = 45 − 23,75 = 𝟐𝟏, 𝟐𝟓 𝑲𝑵
3) Calcul de l’effort dans la barre 63 par la
méthode de Ritter :

𝒐𝒚 ∶ 𝐹(16) sin 30 − 𝐹(67) sin 30


+ 𝐹(63) sin 30 − 10 = 0
⟹ 11,25
+ sin 30 [−𝐹(67) + 𝐹(63)]
=0⟹

−3 × 10 + 6𝐹(16) cos 30 = 0 ⟹ 𝐹(16) = 𝐹(67) − 𝐹(63) = 22,5


3×10 𝒐𝒙 ∶ 𝐹(16) 𝑐𝑜𝑠 30 − 𝐹(67)𝑐𝑜𝑠 30 −
= 10
6 sin 30
𝐹(63) 𝑐𝑜𝑠 30 = 0 ⟹: 𝐹(67) + 𝐹(63) = 45,5
𝑭(𝟔𝟑) = 𝟏𝟎𝑲𝑵 (𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏)
on obtient le système suivant :
4) Calcul des efforts aux nœuds 1, 2 et 6 :
𝐹(67) − 𝐹(63) = 22,5
Nœud 1 : { la résolution de ce
𝐹(67) + 𝐹(63) = 42,5
système nous donne :
𝑭(𝟔𝟕) = 𝟑𝟐, 𝟓 𝑲𝑵 𝑭(𝟔𝟑) = 𝟏𝟎 𝑲𝑵

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Conclusion : Au regard de ces résultats, on
constate qu’ils sont conforme à la méthode de
CREMONA

𝑜𝑦 ∶ −𝐹(16) sin 30 + 21,25 = 0


{
𝑜𝑥 ∶ −𝐹(16) cos 30 + 𝐹(12) = 0

Epure de CREMONA

Barre Effort Sollicitation Barre Effort Sollicitation


1–6 42,5 Comprimée 1–2 36,78 Tendue
6–7 32,5 Comprimée 2–3 36,78 Tendue
7–8 32,5 Comprimée 3–4 41,1 Tendue
8–5 47,46 Comprimée 4–5 41,1 Tendue
6–2 0 / 7–3 12,5 Comprimée

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6–3 10 Comprimée 3–8 14,71 Comprimée
8–4 0 /

EXERCICE 2 :
𝟖𝟎
1) Le système étant symétrique, les réactions aux appuis sont égales : 𝑹𝟏 = 𝑹𝟐 = = 𝟒𝟎𝑲𝑵
𝟐

Barre Effort Sollicitation Barre Effort Sollicitation


1–5 42,42 Comprimée 1–2 30 Tendue
5–6 28,28 Comprimée 2–3 200 Tendue
6–7 28,28 Comprimée 3–4 300 Tendue
7–4 42,42 Comprimée 6–3 13,72 Tendue
5–2 15 Comprimée 3–7 15 Tendue
2–6 13,72 Tendue

2×20
2) Calcul de l’effort dans la barre 5 – 6 2 × 20 − 2𝐹(56) cos 45 = 0 ⟹ 𝐹(56) = 2cos 45 =

𝟐𝟖, 𝟐𝟖 𝑲𝑵 ca résultat est compatible avec la méthode de CREMONA.

EXERCICE 3 :

1) Vérification de la structure : On a b = 13 ; e = 2 et n = 8 ; 𝑏 + 𝑒 = 13 + 3 = 16 = 2 × 8 = 2𝑛
dont la structure est isostatique.

2) Calcul des réactions aux appuis :

∑ 𝑀𝐴 = −(4000 × 4) − (8000 × 8) − (6000 × 8) − (12000 × 12) + 𝑅𝐵 × 16 = 0 ⟹ 𝑹𝑩 =


𝟏𝟕𝟎𝟎𝟎𝑵

Les systèmes triangulés Page 54 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 − 4000 − 8000 − 6000 − 12000 + 17000 = 0 ⟹ 𝑹𝑨 = 𝟏𝟑𝟎𝟎𝟎𝑵

3) Tracé de l’épure de CREMONA :

Épure de CREMONA

Barre Effort (N) Sollicitation Barre Effort (N) Sollicitation


AC 21653,4 comprimée EG 29312 Comprimée
AD 17322,6 Tendue FG 8366,2 Tendue
CD 4000 Tendue FH 22633,2 Tendue
CF 15000 Tendue GH 12000 Tendue
DF 17322,6 Tendue GB 28291,4 Comprimée
CE 29312 Comprimée HB 22633,2 Tendue
EF 6000 Comprimée

4) Equilibre des nœuds :

Nœud A : Remplaçons l’articulation par Ay et les barres 1 et 2 par des efforts N1 et N2 en tension :

Les systèmes triangulés Page 55 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
4
oX: 𝑁1 cos 𝜃 + 𝑁2 = 𝑁1 (5) + 𝑁2 = 0 ⟹ 𝑁2 =
4
− (5) 𝑁1
13000
oY: 𝑁1 sin 𝜃 + 1300 = 0 ⟹ 𝑁1 = 3
5

𝐍𝟏 = −𝟐𝟏𝟔𝟔𝟔, 𝟔𝟕𝐍 𝐞𝐭 𝐍𝟐 = 𝟏𝟕𝟑𝟑𝟑, 𝟑𝟑 𝐍

Nœud D : Remplaçons la barre 2 par son effort, la barre 3


par un effort N3 supposé en tension et la barre 6 par un
effort N6 supposé en tension. 𝑁6 − 17333,33 = 0
𝑵𝟔 = 𝟏𝟕𝟑𝟑𝟑, 𝟑𝟑𝑵 𝑁3 − 4000 = 0 𝑵𝟑 = 𝟒𝟎𝟎𝟎𝑵

Nœud C : Remplaçons les barres 1 et 3 par leurs efforts, la


barre 4 par un effort N4 supposé en tension et la barre 5
par un effort N5 supposé en tension.
Ox : 𝑁4 + 21667,67 sin 𝛼 + 𝑁5 cos 𝜃 = 0 ⟹ 𝑁4 =
4
− (5) 𝑁5 − 17333,33
3
Oy : 21667 cos 𝛼 − 4000 − 𝑁5 sin 𝜃 = 21667,67 (5) −
3 3
4000 − 𝑁5 ( ) = 0 ⟹ 𝑁5 ( ) = 13000 − 4000
5 5

𝑵𝟓 = 𝟏𝟓𝟎𝟎𝟎 𝑵 𝒆𝒕 𝑵𝟒 = −𝟐𝟗𝟑𝟑𝟑, 𝟑𝟑 𝑵
Nœud E : Remplaçons la barre 4 par son effort (29333 N
compression), la barre 7 par un effort N7 supposé en
tension et la barre 8 par un effort N8 supposé en tension.

𝑁8 + 29333,33 = 0 𝑵𝟖 = 𝟐𝟗𝟑𝟑𝟑, 𝟑𝟑 𝑵
−𝑁7 − 6000 = 0 𝑵𝟕 = −𝟔𝟎𝟎𝟎 𝑵
Nœud F: Remplaçons les barres 5, 6 et 7 par leurs efforts,
la barre 9 par un effort N9 supposé en tension et la barre
10 par un effort N10 supposé en tension.
Ox : −17333,33 − 15000 cos θ + 𝑁9 cos 𝜃 + 𝑁10 =
4 4
17333,33 − 15000 (5) + 𝑁9 (5) + 𝑁10 = 0 𝑁10 =
4
− (5) 𝑁9 − 29333,33

Oy : 15000 sin 𝜃 − 6000 − 8000 + 𝑁9 sin 𝜃 =


3 3 3
15000 (5) − 6000 − 8000 + 𝑁9 (5) = 0 ⟹ (5) 𝑁9 =

14000 − 9000 = 5000


𝑵𝟗 = 𝟖𝟑𝟑𝟑, 𝟑 𝑵 𝒆𝒕 𝑵𝟏𝟎 = 𝟐𝟐𝟔𝟔𝟔, 𝟔𝟕 𝑵

Les systèmes triangulés Page 56 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Nœud H: Remplaçons la barre 10 par son effort, la
barre 11 par un effort N11 supposé en tension et la
barre 13 par un effort N13 supposé en tension.

OX : 𝑁13 − 22666,67 = 0

𝑵𝟏𝟑 = 𝟐𝟐𝟔𝟔𝟔, 𝟔𝟕 𝑵

OY : 𝑁11 − 12000 = 0 𝑵𝟏𝟏 = 𝟏𝟐𝟎𝟎𝟎 𝑵

Nœud G: Remplaçons les barres 8 et 9 par leurs efforts, et la barre 12 par un effort N12 supposé en
tension.
293333,33 − 8333,33 cos 𝜃 + 𝑁12 sin 𝛼 = 29333,33 −
4 4
8333 (5) + (5) 𝑁12 = 0 𝑵𝟏𝟐 = − 𝟐𝟖 𝟑𝟑𝟑, 𝟑𝟑 𝑵
3
−8333,33 sin 𝜃 − 12000 − 𝑁12 cos 𝛼 = −8333,33 (5) −
3
12000 − ( ) 𝑁12 = 0 𝑵𝟏𝟐 = −𝟐𝟖𝟑𝟑𝟑, 𝟑𝟑 𝑵
5

(Vérification)
Nœud B: Vérification; Si les valeurs trouvées pour N12 et
N13 par le calcul successif de toutes les barres sont exactes,
les autres valeurs le seront également.
3
OY : 𝑁12 sin 𝜃 + 1700 = 𝑁12 (5) + 1700 = 0

D’où : 𝑵𝟏𝟐 = −𝟐𝟖𝟑𝟑𝟑, 𝟑𝟑 𝑵


4
−𝑁12 cos 𝜃 − 𝑁13 = 0 ⟹ − (5) 𝑁12 =
4
− (5) (−28333,33) 𝑵𝟏𝟑 = 𝟐𝟐𝟔𝟔𝟔, 𝟔𝟕 𝑵

Les mêmes valeurs (N12 et N13) trouvées par l’étude des


nœuds G et H.

EXERCICE 4 :
𝟔𝟎𝟎
1) Le système étant symétrique, les réactions aux appuis sont égales : 𝑹𝟏 = 𝑹𝟐 = = 𝟑𝟎𝟎𝑲𝑵
𝟐

Barre Effort Sollicitation Barre Effort Sollicitation


AC 540,83 Comprimée AE 450 Tendue
CI 600 Comprimée EG 450 Tendue
ID 600 Comprimée GH 450 Tendue
DB 540,83 Comprimée HB 450 Tendue
EC 180 / GD 180 Comprimée
CG 177,07 Tendue DH 0 /

Les systèmes triangulés Page 57 sur 255


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2) Étude des nœuds A et C par la méthode de CULMAN :

2
tan 𝛼 = = 0,66 ⟹ 𝜶 = 𝟑𝟑, 𝟔𝟗°
3

𝑜𝑦 ∶ −𝐴𝐶 sin 33,69 + 300 = 0


{
𝑜𝑥 ∶ −𝐴𝐶 cos 33,69 + 𝐴𝐸 = 0
300
⟹ 𝐴𝐶 = = 𝟓𝟒𝟎, 𝟖𝟑 𝑲𝑵
sin 33,69
⟹ 𝐹(12) = 𝐹(16) cos 30 = 𝟒𝟓𝟎 𝑲𝑵

𝑜𝑦 ∶ 𝐴𝐶 sin 33,69 + 𝐶𝐺 sin 33,69 − 𝐹 =


200−540,83 sin 33,69
0 ⟹ 𝐶𝐺 = =
sin 33,69

−𝟏𝟖𝟎, 𝟐𝟕𝑲𝑵

𝑜𝑥 ∶ 𝐴𝐶 cos 33,69 − 𝐶𝐺 cos 33,69 − 𝐶𝐼 =


0 ⟹ 𝐶𝐼 = 450 + 180,27 cos 33,69 =
𝟔𝟎𝟎 𝑲𝑵

3) Effort dans la barre CG par la méthode de Ritter : en effectuant une coupure au niveau des barres
CI, CE et CG et en lançant le moment par rapport au point A, on obtient l’équation suivante :

𝟑𝑭 3 × 200
3𝐹 − 6𝐶𝐺 sin 𝛼 = 0 ⟹ 𝑪𝑮 = = = 𝟏𝟖𝟎, 𝟐𝟕 𝑲𝑵
𝟔 𝐬𝐢𝐧 𝜶 6 sin 33,69

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PARTIE 2

SOMMAIRE DU COURS :
OBJECTIF
CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA RDM GÉNÉRALE :
Cette partie vise à
CHAPITRE 2 : TRACTION ET COMPRESSION SIMPLES rendre l’élève capable
d’étudier les
CHAPITRE 3 : CISAILLEMENT SIMPLE différentes
sollicitations simples

CHAPITRE 4 : LES SECTIONS PLANES (traction, flexion,


cisaillement)
auxquelles peuvent
CHAPITRE 5 : LA FLEXION SIMPLE
être soumis les
ouvrages de génie
civil.
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THEME 5 INTRODUCTION A LA RESISTANCE DES

5 MATERIAUX :

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de ce thème, l’élève doit être capable de :

 Définir la résistance des matériaux et donner ses objectifs ;


 Définir poutre et écrire le torseur de cohésion relatif à une poutre ;
 Énoncer les hypothèses de la résistance des matériaux ;
 Identifier les différentes sollicitations d’une poutre ;
 Établir la différence entre contrainte et déformation d’un matériau ;
 Identifier un système isostatique, hyperstatique et hypostatique.

5.1 GENERALITES :

5.1.1 Définition de la RDM :

La résistance des matériaux (RDM) est l'étude de la résistance et de la déformation des éléments
d'une structure (arbres de transmission, bâtiments, ponts, ...) dans le but de déterminer ou de vérifier
leurs dimensions afin qu'ils supportent les charges dans des conditions de sécurité satisfaisantes et
au meilleur coût (optimisation des formes, dimensions, nature des matériaux ...). L’objet de ce cours
est l’étude de la résistance des solides vis-à-vis de sollicitations en efforts et leur déformation lors de
ces sollicitations.

5.1.2 Objectif visés de la RDM :

La résistance des matériaux a pour objectif de donner à l’auteur d’un projet tous les éléments
nécessaires pour réaliser une construction stable et économique.

C’est une science qui s’appuie sur la mécanique rationnelle, en particulier la statique; mais si la
statique ne considère que les actions extérieures appliquées aux systèmes étudiés, la résistance des
matériaux, au contraire, pénètre à l’intérieur des systèmes, pour étudier les forces appliquées à
chaque élément de la matière, et donc les déformations qui en résultent. En effet, aucun solide n’est

Généralités sur la résistance des matériaux Page 60 sur 255


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strictement indéformable : sans parler de la dilatation des corps lors d’une augmentation de
température,

Prenons un exemple d’une planche qui se plie sous une charge ou d’un fil qui s’allonge sous un
effort de traction, etc. Toutefois, si la charge ne dépasse pas une certaine limite, la planche qui plie,
le fil qui s’allonge, ne se rompent pas, car il s’établit à la fois un équilibre extérieur
(déterminé par la statique) et un équilibre intérieur des liaisons entre éléments du corps solide
(déterminé par la résistance des matériaux). Cet équilibre intérieur amène à définir la notion de
contrainte.

5.2 NOTION DE POUTRE :

5.2.1 Définition de poutre :

Une poutre est : un solide engendré par une aire plane dont le centre de gravité décrit une courbe
plane, le plan de l’aire restant normal à la courbe

L’aire (∑) est appelée section droite ou section1 normale de la poutre. La courbe (Γ) est appelée la
fibre moyenne de la poutre. Si la fibre moyenne est une droite, la poutre est dite droite.

Poutre droite

Pour les poutres à plan moyen, la fibre moyenne se situe dans le plan moyen.

Généralités sur la résistance des matériaux Page 61 sur 255


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5.2.2 Hypothèses sur les poutres :
Les hypothèses relatives aux poutres sont :

5.2.2.1 Principe de Saint Venant :

Dans une section éloignée des points d'application des forces concentrées (forces données et
réactions d'appui), les contraintes et les déformations ne dépendent que de la résultante et du
moment du système de forces dans cette section. Ce principe signifie que si l'on est suffisamment
éloigné du point d'application des efforts, les contraintes et les déformations et déplacements ne
dépendent pas de la manière dont on les applique.

5.2.2.2 Hypothèse de Navier-Bernouilli :

Les sections planes normales à la fibre moyenne avant la déformation de la poutre restent planes et
orthogonales à la fibre moyenne déformée Après déformation de la poutre.

5.2.2.3 Hypothèses sur le matériau

 Continuité La matière est continue (les distances entre les molécules sont toujours très petites; à
l'échelle de la RDM, la matière apparaît continue). Autrement, ses propriétés sont des fonctions
continues de l’espace, les discontinuités microscopiques dues à la nature des matériaux de
construction (grains, mailles…) sont négligées.

 Homogénéité On admettra que tous les éléments du matériau, aussi petits soient-ils, ont une
structure identique. Ses propriétés sont identiques en chaque point.

 Isotropie On admettra, qu'en tous les points et dans toutes les directions autour de ces points, les
matériaux possèdent les mêmes propriétés mécaniques.

 Élasticité et linéarité du matériau : on suppose que le matériau est utilisé dans le domaine de
l’élasticité linéaire ce qui se traduit par la loi de Hooke (qu’on verra plus loin)

5.2.2.4 Hypothèses sur les déformations

On fera l’hypothèse que les déformations sont petites par rapport à toutes les dimensions de la
poutre. Ainsi, on assimilera la géométrie en configuration déformée à la géométrie en configuration
non déformée. Les efforts sont donc considérés invariants en dépit de la déformation des poutres.

5.2.3 Domaines de validité de ces hypothèses :

Généralités sur la résistance des matériaux Page 62 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Il est important de noter que toutes ces hypothèses posées par la suite pour la théorie des poutres, ne
donnent des résultats acceptables que si les dimensions transversales de la poutre considérée sont
petites par rapport à sa longueur (sans toutefois être trop faibles pour que la poutre devienne très
déformable).

 Pour une poutre droite, le rapport de la hauteur de la section à la longueur de la poutre doit être
compris entre 1/5 et 1/30. Les valeurs courantes sont de 1/10 à 1/15.

 Pour les poutres courbes (arcs), ce rapport peut être réduit à 1/50 voire 1/100,

 le rayon de courbure de la fibre moyenne est suffisamment grand par rapport à


la dimension transversale de la poutre. En général, ce rayon doit être supérieur à cinq fois la
hauteur de la section,
 enfin, dans le cas où la poutre est de section variable, la variation de la section
doit être lente et progressive.

5.2.4 Torseur de cohésion d’une poutre :

5.2.4.1 Forces appliquées à une poutre :

5.2.4.1.1 Forces Données


Ils peuvent être concentrées ou réparties de façon continue. Dans le cas d’une charge répartie, on
appelle densité de charge la force appliquée sur l’unité de surface.
Parmi les forces appliquées à une poutre, il est possible de distinguer celles qui sont appliquées de
façon permanente; elles constituent la charge permanente (le poids propre) et celles qui peuvent
être appliquées de façon temporaire et qui constituent les surcharges (l’action du vent ou de la
neige, l’action d’un véhicule qui passe sur un ouvrage d’art, etc.).

5.2.4.1.2 Réactions D’appui

En général ce sont des forces considérées comme concentrées. On distingue :

 l’appui simple (Une seule inconnue subsiste : la grandeur de la réaction,


 l’articulation deux inconnues subsistent : les deux projections de la réaction sur deux directions
non parallèles du plan moyen (en général, les projections verticale et horizontale),
 l’encastrement trois inconnues subsistent : les projections de R sur deux axes non parallèles et le
moment M.

Généralités sur la résistance des matériaux Page 63 sur 255


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La relation entre forces Données et réactions D’appui est donné par le principe fondamental de la
statique (vue à la première partie) : cette partie concerne le torseur des actions extérieures à la
poutre.

5.2.4.2 Efforts internes : torseur de cohésion :


5.2.4.2.1 Origine :
Sous l’effet des efforts extérieurs (charges et réaction), les forces entre les particules d’un corps
(élément) en équilibre varient. En Résistance des Matériaux, on appelle souvent cette variation des
forces ou efforts internes.

5.2.4.2.2 Définition :

Les efforts intérieurs ou de cohésion sont les efforts qui agissent à l’intérieur des poutres et qui
assurent l’équilibre ou la cohésion de la structure sous l’action des charges extérieures exercées. La
connaissance de ces efforts de cohésion nous renseignera sur l’état de sollicitation de la poutre
étudiée, et permettra d’évaluer sa résistance aux efforts qui lui sont appliqués.

5.2.4.3 Détermination du torseur de cohésion :

Pour mettre en évidence les efforts transmis


par la matière au niveau d’une section droite
d’une poutre, nous effectuons une coupure
imaginaire par un plan perpendiculaire à la
fibre moyenne de la poutre ci-contre.

Ce plan définit une section S de barycentre G qui divise la poutre en deux tronçons fictifs (AG et
GB). Chaque tronçon est en équilibre et l’application du Principe Fondamental de la statique, à l’un
ou à l’autre, permet d’identifier et de calculer les efforts intérieurs exercés entre les deux tronçons au
niveau de la coupure.

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

Les actions mécaniques entre les deux tronçons sont les efforts intérieurs à la poutre que l’on peut

modéliser par un torseur appelé torseur de cohésion. {𝝉𝒄𝒐𝒉𝑰/𝑰𝑰 } Et dont les éléments de réduction

au point G centre de surface sont : une résultante R et un moment résultant M.

⃗⃗
{𝝉𝒄𝒐𝒉𝑰/𝑰𝑰 } = {𝝉𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆𝒔 } = { 𝑹 }
⃗𝑴
⃗⃗

Deux conventions d’écriture sont possibles :

 Convention 1 : Le torseur de cohésion modélise les actions mécaniques de la partie (2) sur la
partie (1).
 Convention 2 : Le torseur de cohésion modélise les actions mécaniques de la partie (1) sur la
partie (2).

5.2.4.4 Etude de l’équilibre de la poutre :

L’équilibre du tronçon I ou de la partie gauche se traduit par :

{𝝉𝒄𝒐𝒉 }𝑮 + {𝝉𝒆𝒙𝒕⟶𝟏 }𝑮 = {𝟎} Avec : {𝝉𝒆𝒙𝒕⟶𝟏 }𝑮 = {𝝉𝑭𝟏⟶𝟏 }𝑮 + {𝝉𝑭𝟑⟶𝟏 }𝑮

Ce qui permet de déduire que {𝝉𝒄𝒐𝒉 }𝑮 = −{𝝉𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒎é𝒄𝒂𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 à 𝒈𝒂𝒖𝒄𝒉𝒆 }


𝑮

Comme L’équilibre de la poutre se traduit par : {𝝉𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒎é𝒄𝒂𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 à 𝒈𝒂𝒖𝒄𝒉𝒆 } +


𝑮

{𝝉𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒎é𝒄𝒂𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 à 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆 } On peut déduire que : {𝝉𝒄𝒐𝒉 }𝑮 = {𝝉𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒎é𝒄𝒂𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 à 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆 }
𝑮 𝑮

Finalement, le torseur de cohésion au centre de surface G d’une surface droite de poutre se défini

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en effectuant la somme des torseurs, au même point G, des actions mécaniques agissant soit à
gauche de la section droite, somme précédée du signe : « - », soit à droite de la section droite,
somme précédée du signe « + ».

Composantes du torseur de cohésion :

Les composantes du torseur de cohésion se notent conventionnellement comme ci-dessous :

𝑵 𝑴𝒕
⃗⃗
𝑹
{𝝉𝒄𝒐𝒉𝑰/𝑰𝑰 } = {𝝉𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆𝒔 } = { } = {𝑻𝒚 𝑴𝒇𝒚}
⃗𝑴
⃗⃗ 𝑻𝒛 𝑴𝒇𝒛

Avec :

N : Effort normal Ty : Effort tranchant suivant l’axe (G,y)

Tz : Effort tranchant suivant l’axe (G,z) Mt : Moment de torsion

Mfy : Moment fléchissant suivant l’axe (G,y). Mfz : Moment fléchissant suivant l’axe (G,z)

5.2.5 Étude des sollicitations des poutres :

Si dans une poutre, une seule composante N, T, MT ou Mf existe, alors que toutes les autres sont
nulles, on dit que l’on a une sollicitation simple. Dans le cas contraire, la sollicitation est dite
composée. (Dans la réalité, on a généralement affaire aux sollicitations composées).

TYPE DE COMPOSANTE
ILLUSTRATION
SOLLICITATIONS N T Mt Mf
SOLLICITATIONS SIMPLES :

Traction N 0 0 0

Généralités sur la résistance des matériaux Page 66 sur 255


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Cisaillement 0 N 0 0

Torsion 0 0 Mt 0

Flexion pure 0 0 0 Mfz

SOLLICITATIONS COMPOSÉES :

Flexion simple 0 Ty Mfz 0

Flexion et traction N Ty Mfz 0

Flexion et torsion 0 Ty Mfz Mt

Flambage N 0 0 Mt

Ty Mfz

Flexion déviée 0 0

Tz Mfy

5.2.6 Système isostatique, système hyperstatique, mécanisme


Soit k le nombre d'équations d'équilibre (6 dans l'espace, 3 dans le plan). Soit r le nombre
d'inconnues (résultantes de liaison et moments de liaison).

Généralités sur la résistance des matériaux Page 67 sur 255


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 Si r = k : Les actions de liaison sont déterminées par les équations de la statique. La structure est
dite isostatique.

 Si r> k : Le nombre d'équations d'équilibre est alors insuffisant à la détermination des actions de
liaison inconnues. La structure est dite hyperstatique de degré r – k.

 Si r < k : l'équilibre est impossible en général. Le système est hypostatique (mécanisme). L'étude
des mécanismes déborde du cadre de la résistance des matériaux.

5.3 NOTION DE CONTRAINTES ET DÉFORMATIONS :

5.3.1 Notion de contrainte et contraintes admissible :

5.3.1.1 Définition de contrainte et vecteur contrainte :

Les efforts internes définis précédemment engendré par des forces extérieures ne sont que les
résultantes des efforts élémentaires agissant sur chaque section de l’élément sollicité par les forces
extérieures. On appelle ces efforts élémentaires contrainte.

Le torseur de cohésion permet d’exprimer les actions mécaniques internes exercées par le tronçon 2
sur le tronçon 1 de la poutre au point de réduction G, centre de la section. Mais il ne permet pas de
définir la répartition de ces efforts dans la surface de la section. Pour cela, on fait appel à la notion
de contrainte.

𝜟𝒔 : Élément de surface de
centre M. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝜟𝒇 : effort élémentaire
⃗ : vecteur
exercé sur 𝜟𝒔. Et 𝒏
unitaire normal à 𝜟𝒔.

Généralités sur la résistance des matériaux Page 68 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
⃗⃗⃗⃗⃗
𝜟𝒇
⃗ (𝑴, 𝒏
Le Vecteur contrainte au point M s’exprime par : 𝑪 ⃗)=
𝜟𝒔

Ce vecteur a deux composantes : normale et tangentielle.

 𝒏
⃗⃗ : vecteur unitaire normal à 𝜟𝒔
 𝒕 : vecteur unitaire tangent à 𝜟𝒔 (t
appartient au plan de la section).
 𝝈: Contrainte normale
 𝝉: contrainte tangentielle

⃗𝑪 = 𝝈 𝒏
⃗ +𝝉𝒕

5.3.1.2 Contrainte admissible et condition de


résistance :

Pour qu'une pièce résiste aux sollicitations, il faut être certain de rester dans la zone de déformation
élastique. On se fixe donc un seuil à ne pas dépasser, à l'aide d'un coefficient de sécurité : s. Selon
le type de contrainte, ce seuil est appelé Contrainte admissible, ou encore Résistance pratique. Au-
delà de la contrainte admissible, on assiste à la ruine de l’ouvrage. La condition de résistance
consiste donc à s’assurer que la contrainte maximale reste inférieure à la contrainte admissible.

La contrainte maximale que peut supporter une pièce dépend donc :

 du matériau choisi : (caractérisé lors de l’étude par les modules d’élasticité transversal et
longitudinal, et par la résistance élastique...)
 du type de fonctionnement du mécanisme : (fréquence, chocs éventuels, contraintes de
construction ... caractérisé par le coef. de sécurité)

La contrainte effective à laquelle est soumise la pièce est fonction :

 du type et de l’importance des sollicitations : (modélisées par le torseur de cohésion, elles sont
liées aux actions exercées sur la pièce. Une étude statique est donc nécessaire avant toute étude
RDM.)
 de sa géométrie : (l’étude est effectuée sur la section la plus sollicitée)

5.3.2 Déformations élastique et plastique

Sous l'effet d'une force extérieure, les matériaux se déforment, et deux régimes de déformation
particuliers sont rencontrés.

Généralités sur la résistance des matériaux Page 69 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 Lorsqu'après sollicitation le matériau revient dans son état initial, le régime de déformation est
élastique.

 En revanche, pour des sollicitations plus élevées, la déformation subsiste au moins partiellement
après relâchement de la force, et on parle de déformation plastique.

Application d'une force et déformation (a), en déformation purement élastique (b) et avec
une composante de déformation plastique (c)

5.3.3 Allongement et allongement relatif

L'allongement absolu Δl vaut: ∆𝒍 = 𝒍 − 𝒍𝒐 C'est cet allongement qui est accessible à l'expérience,
par exemple par déformation d'un échantillon en traction pure. En revanche, comme cette valeur
absolue dépend de la longueur initiale du matériau, il est commode pour pouvoir comparer des
échantillons, d'introduire l'allongement relatif 𝜺 ou déformation:
𝜺 = 𝜟𝒍 / 𝒍𝒐 L'allongement relatif n'a donc pas d'unité.

Généralités sur la résistance des matériaux Page 70 sur 255


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CHAPITRE
6 TRACTION ET COMPRESSION SIMPLE

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :

 Définir les sollicitations de traction et de compression


 Dimensionner les pièces à partir de la condition de résistance ;
 Vérifier les contraintes admissibles des éléments ;
 Déterminer les allongements et les raccourcissements des pièces.

6.1 GÉNÉRALITÉS :

Une pièce est sollicitée à la traction (ou à la compression) si le torseur associé des efforts extérieurs
est représenté par un seul élément de réduction au centre de gravité de chaque section droite qui est
l’effort normal N. 𝑵 ≠ 𝟎 ; 𝑴𝒕 = 𝑴𝒇 = 𝑻 = 𝟎

6.2 DÉFINITIONS :

 Une poutre est sollicitée en compression simple lorsqu'elle est soumise à deux forces directement
opposées, appliquées au centre des surfaces extrêmes, qui tendent à la raccourcir.

 Une poutre est sollicitée en traction simple lorsqu'elle est soumise à deux forces
directement opposées, appliquées au centre des surfaces extrêmes, qui tendent à l'allonger.

Traction et compression simples Page 71 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
6.3 CONTRAINTES NORMALES

On considère une barre rectiligne, de section S liée à un massif fixe à son extrémité supérieure. A
l'autre extrémité, elle est soumise à l'action d'une force N suivant son axe.

D'après le principe des actions réciproques, le massif


exerce une force de réaction égale et opposée à N. La
barre est alors soumise à un effort normal. Sa base ab se
déplace alors parallèlement à elle-même pour venir en a'b'.
Toutes les fibres ont subi, si l'effort est un effort de
traction, le même allongement (hypothèse de Navier-
Bernoulli: les sections droites restent planes et
perpendiculaires à l'axe) et supportent donc la même
tension.

Imaginons qu'on coupe la barre par un plan 


perpendiculaire à l'axe de la pièce. Pour maintenir le tronçon inférieur en équilibre, il faut placer dans
 une force intérieure égale et opposée à N. L’hypothèse de Navier-Bernoulli permet d’écrire:

𝑵
𝝈=
𝑺

 Est appelé contrainte normale. Elle représente l’intensité de l'effort normal par unité de surface. 
Se mesure en (N/m²) ou Pascal (Pa).

Remarque : ces contraintes étant généralement petites, en RDM on utilisera le méga pascal (MPa)
𝟏𝑴𝑷𝒂 = 𝟏𝑵/𝒎𝒎𝟐 = 𝟏𝟎𝟔 𝑷𝒂

Le phénomène reste le même pour le cas de la compression simple au cours duquel il y a plutôt
raccourcissement de la pièce. La contrainte normale reste la même.

6.4 ESSAI DE TRACTION :

6.4.1 Éprouvette :
Il se fait sur une machine appelé machine de traction. L’éprouvette est normalisée et constituée d’un
cylindre de section circulaire, muni de deux têtes insérées entre les mâchoires de la machine d’essai
de traction.

Traction et compression simples Page 72 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

Avec : Lo=100 mm ; So = 150 mm2 et 𝜱 = 𝟏𝟑, 𝟖𝒎𝒎.

6.4.2 But et principe de l’essai :

Il permet de déterminer la Limite élastique et la Résistance à la rupture des différends


matériaux. Il permet de définir les caractéristiques de résistance des matériaux. Cet essai consiste à
soumettre à 20°C une « éprouvette » de longueur lo à un effort de traction, progressivement
croissant, généralement jusqu’à la rupture de l’éprouvette.

6.4.3 Courbe des contraintes déformations :


A chaque augmentation d'effort, la contrainte normale et la déformation de la barre sont portées sur
une courbe. Cette opération est effectuée régulièrement jusqu'à la rupture de la
barre. On obtient ainsi la courbe contrainte - déformation caractérisant le matériau. Elle a
généralement (de manière simplifiée).

6.4.4 Interprétation des résultats : étude des déformations :

Traction et compression simples Page 73 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
6.4.4.1 Zone des déformations élastique :

On remarque une zone, appelée domaine élastique, où le graphe est une droite (segment OA). Pour
tous les points de cette droite, la déformation ε est proportionnelle à la contrainte σ (donc à l'effort
exercé), et le matériau est parfaitement élastique. À partir de cette courbe, on peut en déduire les
caractéristiques suivantes :

6.4.4.1.1 Allongement relatif, ou déformation ε :


 Lo : longueur avant déformation
(mm)
 L : longueur après déformation
(mm)
 Δ L : allongement de la poutre
(mm)
𝚫𝑳
𝜺=
𝑳

6.4.4.1.2 Module d'élasticité longitudinale E (ou module de Young)


Cette grandeur caractérise la pente de la droite et l'élasticité du matériau dans le sens longitudinal,
selon la proportionnalité entre contrainte et déformation (loi de Hooke) : 𝝈 = 𝑬 × 𝜺

Plus E est grand, plus le matériau est rigide et inversement. Exemple : E aciers = 200 000 N/mm²,
E élastomères = 1 N/mm².

6.4.4.1.3 Limite élastique Re :

Cette contrainte marque la fin du domaine élastique. Pour les valeurs supérieures, le matériau ne se
déforme plus élastiquement, mais plastiquement; il subsiste après déformation un allongement
𝑵𝒆𝒍
permanent. 𝝈=
𝑺

6.4.4.1.4 Calcul pratique de la déformation/allongement :


On a

𝑵 𝑵 𝚫𝑳 𝑵𝑳
𝝈=𝑬×𝜺= ⟹𝜺= = ⟹ 𝚫𝑳 = = 𝜺𝑳
𝑺 𝑬𝑺 𝑳 𝑬𝑺
Remarque : lorsque plusieurs barres sont superposées, l’allongement du système est égal à la
somme des allongements.

6.4.4.2 Zones de déformations plastique

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Au-delà des petites déformations et du domaine élastique, pour de plus fortes contraintes appliquées,
on observe une déformation rémanente de l'éprouvette: la courbe de décharge du matériau ne se
superpose pas à la courbe de charge (pointillés de la Figure).

 Domaine AB: On entre dans le domaine de déformation plastique, irréversible. Sans réelle
augmentation de contrainte appliquée, le matériau continue à se déformer plastiquement.

 Domaine BC: La contrainte appliquée participe à augmenter la déformation plastique, jusqu'à


une valeur maximale σm dite contrainte maximale avant rupture.

 Domaine CD: La déformation conduit progressivement à rupture pour un allongement maximum


en D. On parle de contrainte à la rupture Rr.

Tous ces domaines sont variables selon les matériaux et leurs modes d'élaboration.

6.4.5 Contraction ou dilatation latérale - Coefficient de Poisson ν.

Lors d’un essai de traction ou de compression sur une poutre, celle-ci subit une déformation
longitudinale εx, (respectivement un allongement ou un raccourcissement), mais aussi une
déformation latérale εl, perpendiculairement à la direction de l’effort, (respectivement une
contraction ou une dilatation).

Le coefficient de poisson dans les deux cas est le rapport des deux déformations longitudinale et
transversale.

∆𝑳 ∆𝒅 𝜺𝒅 𝒅−𝒅𝒐 𝒅𝒐−𝒅
𝜺𝒙 = 𝐞𝐭 𝛆𝐥 = ⟹𝝂=− =− =
𝑳 𝒅 𝜺𝒙 𝑳−𝑳𝒐 𝑳𝒐−𝑳

6.5 CONDITIONS DE RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX

Traction et compression simples Page 75 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
La contrainte appliquée sur le matériau doit impérativement rester inférieure à la limite pratique à
l'extension Rpe (ou à la compression Rpc) du matériau,. Cette limite pratique prend en compte,
pour des raisons de sécurité bien compréhensibles, différents aléas inhérents aux matériaux et
sollicitations appliquées, via un coefficient de sécurité s:

𝑵 𝑹𝒆 (𝒐𝒖 𝑹𝒄)
𝝈 ≤ 𝑹𝒑𝒆 (𝒐𝒖 𝑹𝒑𝒄) ⟹ ≤
𝑺 𝒔

Remarque : selon le matériau, les limites élastiques pour la compression et pour la traction diffèrent
notablement. Pour les aciers, Re est identique en compression et en traction. Par contre, pour d'autres
matériaux comme la fonte et le béton par exemple, on doit différencier les régimes de traction et
compression. On appellera les valeurs correspondantes de limites élastiques Ret et Rec
respectivement pour ces matériaux:

 Fontes : 𝑹𝒆𝒕 ≈ 𝟐𝟎 𝑴𝑷𝒂 𝒆𝒕 𝑹𝒆𝒄 ≈ 𝟏𝟓𝟎 𝑴𝑷𝒂


 Bétons (non armé): 𝑹𝒆𝒕 ≈ 𝟏 𝑴𝑷𝒂 𝒆𝒄 ≈ 𝟏𝟎 𝑴𝑷𝒂

 DIAGRAMME DE L’EFFORT NORMAL (DEN)

 Le digramme de l’effort normal (DEN) donne la valeur de l’effort normal dans toutes les sections
perpendiculaires à la membrure à l’étude.

 L’effort normal dans une section est la résultante des charges axiales s’exerçant sur la section.

 Le DEN est obtenu par la méthode des sections en effectuant une coupe suivant l’entrée de
chaque force concentrée et, au début et à la fin ainsi qu’au minimum et au maximum (s’il y a
lieu) de chaque charge répartie.

ÉVALUATION FORMATIVE DE FIN DE THÈME

PARTIE A : ÉNONCÉS DES EXERCICES :


EXERCICE 1 : Une barre d’acier de 10 mm de diamètre reçoit une force de traction de 12560 N.

1) Quelle sera l’allongement de la barre de 5 mètres si E = 210000 N/mm2.


2) Quelle sera alors la contrainte dans cette barre

EXERCICE 2 : Un poteau cylindrique creux en fonte de 3m de hauteur supporte une charge N =


1000000 N ; on donne la limite éléastique Re = 160 MPa ; le coéfficient de sécurité s = 8 et le
module d’young E =210000 MPa. Calculer :

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 La section necessaire du poteau ;
 Le raccourcissement ;
 Le diamètre intérieur sachant que le diamètre exterieur est de 0,40 m
 L’épaisseur minimale du poteau.

EXEMPLE 3 : Soit la barre schématisée par la figure ci-dessous. Calculer les contraintes au
niveau des sections 1-1, 2-2 et 3-3.

EXEMPLE 4 : Vérifier la résistance de la barre métallique schématisée par la figure ci-dessous,


sachant que []=14 kN/cm2.

EXERCICE 5 : On considère les deux systèmes ci-dessous. Les fils sont inextensible et de masse
négligeable. Ils sont en acier avec et une contrainte admissible de 25 MPa. Le coefficient de sécurité
étant de 2 ; calculer :

1) La tension dans chaque fils (pour les deux cas de figure) ;

2) Déterminer le diamètre de ces fils sachant qu’ils sont de section circulaire.

EXERCICE 6 :

A) Un tirant en acier de section circulaire est


de longueur L. il est soumis à un effort de
traction F = 5000N. On donne la limite
élastique Re = 500MPa, le module de Young
E = 210000MPa et le coefficient de sécurité s
= 5.

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
1) Donner l’expression littérale du diamètre puis le calculer;
2) Donner l’expression littérale de l’allongement puis calculer sa valeur si la longueur du câble est
de 2 m.
B) Un câble vertical en acier, de longueur 50m, de section droite circulaire, de module de YOUNG
E = 210 GPa, de limite élastique e = 240 MPa, de poids volumique µ est soumis à son extrémité
libre à un effort de traction P = 2000 N. Le coefficient de sécurité vaut 6. Calculez le diamètre
minimum du câble et son allongement : si µ=0 et si µ= 7.8 104 N/m3

EXERCICE 7 : Une tige homogène et isotrope de 500 mm de long, de diamètre 16 mm s'allonge de


568 µm pendant que son diamètre diminue de 5.3 µm sous un effort de traction de 48 kN. Calculez le
module de YOUNG et le coefficient de POISSON du matériau.

EXERCICE 8 : Soit une poutre de la charpente métallique du hangar de la maison du parti de


Douala. La poutre est en acier E24, la limite à la rupture est Rr= 38 daN/mm². La limite élastique est
de 24 daN /mm². La poutre est soumise à l’effort de traction de 120 000 daN. Le module d’élasticité
longitudinal est 2.105N/mm² et le coefficient de sécurité est n = 6.

a) La section est tubulaire de diamètre extérieur 400mm et d’épaisseur e. déterminer l’épaisseur « e


» admissible pour la construction.
b) La longueur de la poutre est 3,5m pour la partie tubulaire. Déterminer son allongement
c) Dans le cas où la section de la poutre serait cylindrique et pleine, déterminer son diamètre.
d) Déterminer l’effort au-delà duquel la poutre peut rompre.

EXERCICE 9 : Un réservoir cylindrique contenant 3,5 m3 d’eau et dont le poids propre P= 8000 N
est soutenue symétriquement par trois colonnes en maçonnerie de diamètre d. Déterminer le diamètre
de chaque colonne. On donne :
 Contrainte admissible à la compression Rp = 2 N/mm² ;
 Le poids des colonnes est négligé ;
 Prendre g = 9,81 N/kg.

EXERCICE 10 : Un câble de diamètre 8 mm et de longueur 300m réalisé en acier de module


d’élasticité E=200GPa et Re = 295 MPa est soumis à une contrainte de 40MPa.

1- Vérifier que le coefficient de sécurité appliqué à ce câble est supérieur à 4.


2- Calculer la force appliquée à ce câble.
3- Calculer l’allongement de ce câble.
4- Calculer l’allongement relatif.

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5- Déterminer le diamètre que devrait avoir ce câble si le coefficient de sécurité est supérieur ou
égal à 10.

PARTIE B: CORRECTIONS DES EXERCICES :

EXERCICE 1 :
𝑁𝐿 𝜋𝑑2 𝑁𝐿 𝟒𝑵𝑳 4×12560×5000
1) Allongement de la barre : Δ𝐿 =
𝐸𝑆
𝑜𝑟 𝑆 = 4
⟹ Δ𝐿 = 𝜋𝑑2
= 𝑬𝝅𝒅𝟐 = 210000×3,14×102 =
𝐸
4

𝟑, 𝟖 𝒎𝒎
𝚫𝑳 210000×3,80
2) Calcul de la contrainte : 𝝈 = 𝑬 = = 𝟏𝟓𝟗, 𝟗𝟐 𝑴𝒑𝒂
𝑳 5000

EXERCICE 2 :
𝑁 𝑅𝑒 𝑠𝑁 1000000×8
1) Section nécessaire de poteau : σ = ≤ ⟹ 𝑠 ≤ 𝑅𝑒 = = 𝟓𝟎𝟎𝟎 𝒎𝒎𝟐
𝑆 𝑠 160
𝑁𝐿 1000000×3000
2) Raccourcissement : Δ𝐿 = = = 𝟐, 𝟖𝟓 𝒎𝒎
𝐸𝑆 210000×5000

𝜋(𝐷 2 −𝑑2 ) 𝜋𝐷 2 𝜋𝑑2 𝜋𝐷 2 𝜋𝑑2 𝜋𝐷 2 −4𝑆


3) Diamètre intérieur : 𝑆 = = − ⟹ −𝑆 = ⟹𝑑=√ =
4 4 4 4 4 𝜋

3,14×3002 −4×5000
√ = 𝟐𝟖𝟗, 𝟏𝟗 𝒎𝒎
3,14

𝐷−𝑑 300−289,19
4) Épaisseur minimale du poteau : 𝑒 = = = 𝟓, 𝟒𝟎𝟓 𝒎𝒎
2 2

EXERCICE 3:

Section 1 – 1 :

∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑁1 − 25 = 0 ⟹ 𝑵𝟏 = 𝟐𝟓𝑲𝑵

𝑁1 25×1000
𝜎1−1 = = = 𝟏𝟎𝟎 𝑴𝑷𝒂
𝑆1 2,5×100

Section 2 – 2:

∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ 𝑁2 − 25 + (5 × 2) = 0 ⟹ 𝑵𝟐 =
𝟏𝟓𝑲𝑵

𝑁2 15×1000
𝜎2−2 = = = 𝟐𝟓 𝑴𝑷𝒂
𝑆2 6×100

Section 3 – 3 :

∑ 𝐹𝑥 = 0 ⟹ −𝑁3 + 15 = 0 ⟹ 𝑵𝟑 = 𝟏𝟓𝑲𝑵

𝑁3 15 × 1000
𝜎3−3 = = = 𝟑𝟕, 𝟓 𝑴𝑷𝒂
𝑆3 4 × 100

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EXEMPLE 4 :

Nous traçons le Diagramme de l’’Effort Normal (DEN) et nous déduisons le Diagramme de la


Contrainte Normale (DCN) puis nous reportons dessus la valeur de la contrainte admissible du
matériau:

Nous remarquons que la contrainte maximale est égale à 15,2 kN/cm2 et elle est supérieure à la
contrainte admissible, d’où la barre ne résiste pas à la traction.

EXERCICE 5 :

FIGURE 1 FIGURE 2

Figure 1 : Figure 2 :
En projetant sur les axes, on obtient : En projetant sur les axes, on obtient :
𝑂𝑥: − 𝑇𝐶𝐴 cos 40 + 𝑇𝐶𝐵 cos 20 = 0 ⟹ 𝑻𝑪𝑨 𝑂𝑥: − 𝑇𝐶𝐴 sin 70 + 𝑇𝐶𝐵 cos 10 = 0 ⟹ 𝑻𝑪𝑨
𝑻𝑪𝑩 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝟎 𝑻𝑪𝑩 𝐜𝐨𝐬 𝟏𝟎
= =
𝐜𝐨𝐬 𝟒𝟎 𝐬𝐢𝐧 𝟕𝟎
𝑂𝑥: 𝑇𝐶𝐴 sin 40 + 𝑇𝐶𝐵 sin 20 − 𝑃 = 0 ⟹ 𝑂𝑥: 𝑇𝐶𝐴 cos 70 − 𝑇𝐶𝐵 cos 10 − 𝑃 = 0 ⟹
𝑇𝐶𝐵 cos 20 𝑇𝐶𝐵 cos 10
cos 40
sin 40 + 𝑇𝐶𝐵 sin 20 − 𝑃 = 0 ⟹ sin 70
cos 70 − 𝑇𝐶𝐵 sin 10 − 𝑃 = 0 ⟹

𝑇𝐶𝐵 (tan 40 cos 20 + sin 20) = 𝑃 ⟹ 𝑻𝑪𝑩 = 𝑇𝐶𝐵 (cotan 70 cos 20 − sin 10) = 𝑃 ⟹ 𝑻𝑪𝑩 =

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𝑷 400 𝑷 600
= tan 40 cos 20+sin 20 = = cotan 70 cos 20−sin 10 =
𝐭𝐚𝐧 𝟒𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝟎+𝐬𝐢𝐧 𝟐𝟎 𝐜𝐨𝐭𝐚𝐧 𝟕𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝟏𝟎−𝐬𝐢𝐧 𝟏𝟎

𝟑𝟓𝟑, 𝟖𝟐 𝑵 𝟑𝟐𝟒𝟔, 𝟖𝟖 𝑵
𝑇𝐶𝐵 𝑅𝑒 𝜋𝑑2 𝑇𝐶𝐵 𝑇𝐶𝐵 𝑅𝑒 𝜋𝑑2 𝑇𝐶𝐵
σ= ≤ 𝑜𝑟 𝑆 = ⟹σ= 𝜋𝑑2
= σ= ≤ 𝑜𝑟 𝑆 = ⟹σ= 𝜋𝑑2
=
𝑆 𝑠 4 𝑆 𝑠 4
4 4

4𝑇𝐶𝐵 𝑅𝑒 𝟒𝑻𝑪𝑩 𝒔 4×353,82×2 4𝑇𝐶𝐵 𝑅𝑒 𝟒𝑻𝑪𝑩 𝒔 4×3246,88 ×2


≤ ⟹𝒅≥√ =√ ≤ ⟹𝒅≥√ =√
𝜋𝑑2 𝑠 𝝅𝑹𝒆 3,14×25 𝜋𝑑2 𝑠 𝝅𝑹𝒆 3,14×25

⟹ 𝒅𝑪𝑩 = 𝟔 𝒎𝒎 ⟹ 𝒅𝑪𝑩 = 𝟏𝟖, 𝟏𝟖 𝒎𝒎 ≈ 𝟏𝟗 𝒎𝒎


353,82 × cos 20 3246,88 × cos 10
𝑇𝐶𝐴 = = 𝟒𝟑𝟒, 𝟎𝟐 𝑵 𝑇𝐶𝐴 = = 𝟑𝟒𝟎𝟐, 𝟕𝟔 𝑵
cos 40 sin 70
𝑇𝐶𝐴 𝑅𝑒 𝜋𝑑2 𝑇𝐶𝐴 𝑇𝐶𝐴 𝑅𝑒 𝜋𝑑2 𝑇𝐶𝐴
σ= ≤ 𝑜𝑟 𝑆 = ⟹σ= 𝜋𝑑2
= σ= ≤ 𝑜𝑟 𝑆 = ⟹σ= 𝜋𝑑2
=
𝑆 𝑠 4 𝑆 𝑠 4
4 4

4𝑇𝐶𝐴 𝑅𝑒 𝟒𝑻𝑪𝑨 𝒔 4×434,02×2 4𝑇𝐶𝐴 𝑅𝑒 𝟒𝑻𝑪𝑨 𝒔 4×3402,76×2


≤ ⟹𝒅≥√ =√ ≤ ⟹𝒅≥√ =√
𝜋𝑑2 𝑠 𝝅𝑹𝒆 3,14×25 𝜋𝑑2 𝑠 𝝅𝑹𝒆 3,14×25

⟹ 𝒅𝑪𝑩 = 𝟔, 𝟔𝟒 𝒎𝒎 ≈ 𝟕 𝒎𝒎 ⟹ 𝒅𝑪𝑩 = 𝟏𝟖, 𝟔𝟏 𝒎𝒎 ≈ 𝟏𝟗 𝒎𝒎

EXERCICE 6 :
𝑁 𝑅𝑒 𝜋𝑑2 𝑁 4𝑁 𝑅𝑒
1) Expression et Calcul du diamètre du tirant : σ = ≤ 𝑜𝑟 𝑆 = ⟹σ= 𝜋𝑑2
= 𝜋𝑑2 ≤ ⟹
𝑆 𝑠 4 𝑠
4

𝟒𝑵𝒔 4×5000×5
𝒅 ≥ √𝝅𝑹𝒆 = √ 3,14×500 = 𝟕, 𝟗𝟕 𝒎𝒎 ≈ 𝟖 𝒎𝒎

2) Expression et Calcul de l’allongement :

𝑁𝐿 𝜋𝑑2 𝑁𝐿 𝟒𝑵𝑳 4 × 5000 × 2000


Δ𝐿 = 𝑜𝑟 𝑆 = ⟹ Δ𝐿 = 2 = 𝟐
= = 𝟎, 𝟗𝟒𝟕 𝒎𝒎
𝐸𝑆 4 𝜋𝑑 𝑬𝝅𝒅 210000 × 3,14 × 82
𝐸 4

𝐁) Calcul du diamètre et de l’allongement dans chaque cas :

𝑁 𝑅𝑒 𝜋𝑑2 𝟒𝑵𝒔 4×2000×6


1) Si µ=0 σ = ≤ 𝑜𝑟 𝑆 = ⟹ 𝒅 ≥ √𝝅𝑹𝒆 = √ 3,14×240 = 𝟕, 𝟗𝟕 𝒎𝒎 ≈ 𝟖 𝒎𝒎
𝑆 𝑠 4

𝑁𝐿 𝜋𝑑2 𝑁𝐿 𝟒𝑵𝑳 4×2000×50000


Δ𝐿 = 𝑜𝑟 𝑆 = ⟹ Δ𝐿 = 𝜋𝑑2
= 𝑬𝝅𝒅𝟐 = 210000×3,14×82 = 𝟗, 𝟒𝟕 𝒎𝒎
𝐸𝑆 4 𝐸
4

2) si µ= 7.8 104 N/m3 = 7.8 10-5 N/mm3

Dans ce cas, on prend en compte le poids propre du câble : 𝑁 = 𝑃 + 𝑃1 = 𝑃 + 𝜇𝐴𝐿

𝑁 𝑃+𝜇𝑆𝐿 𝑃 𝑅𝑒 𝑃 𝑅𝑒 𝟒𝑵𝒔 4×2000×6


σ= = = 𝑆 + 𝜇𝐿 ≤ ⟹ ≤ − 𝜇𝐿 ⟹ 𝒅 ≥ √𝝅(𝑹𝒆−𝝁𝑳) = √3,14×(240−0,000078×50000) =
𝑆 𝑆 𝑠 𝑆 𝑠

𝟖, 𝟎𝟒𝟒 𝒎𝒎 ≈ 𝟖, 𝟏 𝒎𝒎

𝑁𝐿 𝐿 𝑃 50000 2000
Δ𝐿 = = 𝐸 ( 𝑆 + 𝜇) = 210000 (51,52 + 0,000078) = 𝟗, 𝟐𝟒 𝒎𝒎
𝐸𝑆

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EXERCICE 7 : Calcul du module de Young et du coefficient de poisson :
𝑁𝑥𝑥 4𝑁𝑥𝑥
𝜎𝑥𝑥 𝑆 𝜋𝑑2 𝟒𝑵𝒙𝒙𝑳 4×48000×500
𝜎 = 𝐸𝜀 ⟹ 𝐸 = = ∆𝑥 = ∆𝑥 = 𝝅𝒅𝟐 ∆𝒙 = 3,14×162×0,568 = 𝟐𝟏𝟎𝟏𝟓𝟏, 𝟕𝟕 𝑴𝑷𝒂
𝜀𝑥𝑥
𝐿 𝐿
∆𝑦
𝜺𝒚𝒚 𝑑 𝑳∆𝑦 500×0,0053
𝝂=𝜀 = ∆𝑥 = 𝒅∆𝑥 = = 𝟎, 𝟐𝟗𝟏
𝑥𝑥 16×0,568
𝐿

EXERCICE 8 :
𝑁 𝑁 𝑁 𝑁×𝑠 120000×6
a) Déterminons l’épaisseur e : on a : ≤ 𝑅𝑝𝑒 ⟹ 𝑆 ≥ 𝑅𝑝𝑒 = 𝑅𝑒 = = = 30000 𝒎𝒎𝟐
𝑆 𝑅𝑒 24
𝑠

𝜋(𝐷 2 −𝑑2 ) 𝜋𝐷 2 𝜋𝑑2 𝜋𝐷 2 𝜋𝑑2 𝜋𝐷 2 −4𝑆 3,14×4002 −4×30000


de plus, 𝑆 = = − ⟹ −𝑆 = ⟹𝑑=√ =√ =
4 4 4 4 4 𝜋 3,14

𝐷−𝑑 400−349
𝟑𝟒𝟗 𝒎𝒎 𝑒 = = = 2𝟓, 𝟓 𝒎𝒎 e = 26 mm
2 2
𝑁𝐿 1 200 000×3500
b) Allongement de la poutre : Δ𝐿 = = = 𝟎, 𝟕 𝒎𝒎
𝐸𝑆 200000×30000

𝜋𝐷 2 4𝑆 4×30000
c) Déterminons le diamètre : 𝑆 = ⟹ 𝐷 = √𝜋 = √ = 𝟏𝟗𝟓, 𝟒𝟒 𝒎𝒎
4 3,14

𝑁𝑚𝑎𝑥
d) Effort de rupture : 𝜎𝑟 = ⟹ 𝑁𝑚𝑎𝑥 = 𝜎𝑟 × 𝑆 = 38 × 30000 = 𝟏𝟏𝟒𝟎𝟎𝟎𝟎 𝒅𝒂𝑵
𝑆

EXERCICE 9 :

 Poids de l’eau : 𝑃𝑒 = 𝑚𝑒 × 𝑔 𝑜𝑟 𝑚𝑒 = 𝜌𝑒 × 𝑉𝑒 ⟹ 𝑃𝑒 = 𝜌𝑒 × 𝑉𝑒 × 𝑔 = 1 × 3,5 × 1000 ×


9,81 = 34335 𝑁
 Déduisons F : 𝐹 = 𝑃𝑒 + 𝑃𝑟 = 34335 + 8000 = 42335 𝑁
𝐹
𝑁 𝜋𝑑2 𝐹 4𝐹
 Calcul du diamètre : σ = ≤ 𝑅𝑝 𝑜𝑟 𝑆 = 𝑒𝑡 𝑁 = ⟹σ= 3
𝜋𝑑2
= 3𝜋𝑑2 ≤ 𝑅𝑝 ⟹ 𝒅 ≥
𝑆 4 3
4

𝟒𝑭 4×42335
√𝟑𝝅𝑹𝒑 = √3×3,14×2 = 𝟗𝟒, 𝟕𝟖 ≈ 𝟗𝟓 𝒎𝒎

EXERCICE 10 :
𝑅𝑒 𝑅𝑒 295
1) Vérification du coefficient de sécurité : 𝜎 ≤ ⟹𝑠≤ = = 7,375 s = 7 le coefficient de
𝑠 𝜎 40

sécurité est supérieur à 4.


𝐹 4𝐹 𝜎𝜋𝑑2 40×3,14×82
2) Force appliquée au câble : 𝜎 = = 𝜋𝑑2 ⟹ 𝐹 = = = 𝟐𝟎𝟏𝟎, 𝟔𝟏 𝑵
𝑆 4 4

𝜎 ∆𝐿 𝜎𝐿 40×300000
3) Allongement du câble : σ = E × ε ⟹ 𝐸 = ε = ⟹ Δ𝐿 = = = 𝟔𝟎 𝒎𝒎
𝐿 𝐸 200000
∆𝐿 60
4) Allongement relatif : 𝜀 = = × 100 = 𝟎, 𝟎𝟐%
𝐿 300000

𝐹 4𝐹 𝑅𝑒 4𝐹𝑠 4×2010,61×10
5) Calcul du diamètre : 𝜎 = = 𝜋𝑑2 ≤ ⟹ 𝑑 ≥ √𝜋𝑅𝑒 = √ = 𝟗, 𝟑𝟏 𝒎𝒎
𝑆 𝑠 3,14×295

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

THEME
7 LE CISAILLEMENT SIMPLE :
7

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de ce thème, l’élève doit être capable de :

 Définir la sollicitation de cisaillement ;


 Déterminer les contraintes de cisaillement dans une pièce ;
 Citer quelques applications du cisaillement ;
 Dimensionner les assemblages riveté et boulonnée à partir de la
condition de résistance.

7.1 DÉFINITION

Il y a cisaillement lorsqu'une pièce est sollicitée par deux forces égales, de même droite d'action
mais de sens contraires qui tendent à faire glisser l'une sur l'autre des deux parties de la pièce
(exemple: action d'une paire de ciseaux sur une feuille de papier, action d'un poinçon sur une tôle,
...).

𝑻 ≠ 𝟎 ; 𝑵 = 𝑴𝒇 = 𝑴𝒕 = 𝟎

7.2 CONTRAINTE DE CISAILLEMENT :


On considère une tôle de section S encastrée dans un massif rigide fixe. Le long de ce massif, on
applique verticalement la lame d'une cisaille avec une force T appelée effort tranchant. Le principe
des actions réciproques fait que le massif exerce une force de réaction égale et opposée à T. La tôle

Le cisaillement simples Page 83 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
est alors soumise au cisaillement. Si la cisaille est suffisamment tranchante, elle fait glisser les
sections immédiatement voisines l'une sur l'autre au niveau de l'encastrement. En supposant que
𝑻
toutes les fibres de la tôle supportent la même tension , celle-ci vaut: 𝝉=
𝑺

EXEMPLE :

Calculer la contrainte moyenne


sur le plan ab sur la figure ci-
contre.

𝑇 𝑃 cos 𝛼 40√2
𝜏=𝑆= = 2(20×30) =
𝑆

𝟎, 𝟎𝟒𝟕𝑲𝑵/𝒄𝒎𝟐

7.3 DÉFORMATION DE CISAILLEMENT :

On considère la section cisaillée dans la figure ci-dessus et on la montre par la figure ci-dessous La
𝑪′𝑪′𝟏
section C'D' glisse par rapport à la section -CD-. La déviation = 𝐭𝐚𝐧 𝜸 ≈ 𝜸
𝒅𝒙

7.3.1 Expression de la déformation :

Le cisaillement simples Page 84 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝜹
De même on a : 𝜸 = 𝐭𝐚𝐧 𝜸 = 𝒂

∆L 𝛿 cos 45° 𝛿 𝛿 1 𝛾 𝜸
𝜀= = 𝑎 = 2𝑎 = 𝑎 × 2 = 2 D’où : 𝜺=
𝐿
sin 45°
𝟐

 S’appelle "distorsion" ou "l’angle de déformation au cisaillement". Il s’exprime en rad.

7.3.2 Module d'élasticité transversal G (ou module de Coulomb) :

Il caractérise l'élasticité du matériau dans le sens transversal de l'éprouvette. Cette grandeur est
proportionnelle au module de Young, en fonction du coefficient de Poisson ν, propre à chaque
matériau. Il est donné par la relation suivante : G s’exprime en MPa.

𝑬
𝑮=
𝟐(𝟏 + 𝝂)

7.3.3 Loi de HOOKE

Pour beaucoup de matériaux, la déformation de cisaillement est linéairement proportionnelle à la


contrainte de cisaillement dans certaines limites (glissement faible). Cette dépendance linéaire est
semblable au cas de la traction et de la compression directe. Dans les limites de la proportionnalité,
on a :

𝝉=𝑮×𝜸
Pour la plupart des matériaux E est environ 2.5 fois plus grand que G. Pour les métaux 𝑮 ≈
𝟎, 𝟒 𝑬.
Exemple :

La contrainte de cisaillement dans un corps métallique est égale à 1050 kg/cm2. Si le module de
cisaillement vaut 8400 KN/cm2, déterminer la déformation de cisaillement. Si g=10 N/kg

𝝉 𝟏𝟎𝟓
𝝉=𝑮×𝜸⟹𝜸= = = 𝟎, 𝟎𝟎𝟏𝟐𝟓 𝒓𝒂𝒅
𝑮 𝟖𝟒𝟎𝟎𝟎

7.4 CONDITION DE RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT :

Dans certains cas, il peut être important qu'une pièce sollicitée en cisaillement doive résister en toute
sécurité à celui-ci (exemple: assemblage par rivets). Pour qu'une pièce sollicitée en cisaillement
résiste en toute sécurité, il faut que la contrainte de cisaillement ne dépasse pas une valeur critique
[] appelée contrainte admissible en cisaillement: 𝝉 ≤ [] [] Est une caractéristique du matériau,
elle ne dépend pas des dimensions de la pièce sollicitée en cisaillement. Elle représente généralement
(éventuellement à un coefficient de sécurité près) la limite d'élasticité transversale de la pièce, c'est-

Le cisaillement simples Page 85 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
à-dire la contrainte au-delà de laquelle la pièce ne reprend pas sa forme initiale après annulation de

l'application de l'effort tranchant. [] = 𝝉𝒆⁄𝒔

Où e est la limite élastique en cisaillement; s est le coefficient de sécurité.

7.5 APPLICATIONS DU CISAILLEMENT :

En pratique, un bon nombre d'éléments de structure travaille principalement sous cisaillement. Le


cisaillement peut être utilisé dans le dimensionnement de pièces travaillant en cisaillement. Les
exemples les plus simples sont les assemblages par boulons ou par rivets, ou encore les assemblages
par soudure.

7.5.1 Assemblage par rivets

Les assemblages par rivets servent aux pièces d'épaisseur faible ou moyenne, comme les tôles et les
profilés, en charpente et en chaudronnerie. Ils nécessitent un perçage préalable des pièces à
assembler, ainsi que l'emploi de riveteuses, (machines qui servent à écraser l'extrémité du rivet
opposée à la tête, afin de réaliser l'assemblage). Si le système assemblé se trouve sollicité en traction,
l'effort de traction va être transmis au rivet qui va travailler en cisaillement pur.

Le diamètre d d’un rivet est fonction de l’épaisseur e de la tole la plus épaisse à assembler. La
formule empyrique permettant de le déterminer est :

𝟒𝟓 𝒆
𝒅= 𝒐𝒖 𝒅 = 𝟐𝒆
𝟏𝟓 + 𝒆

7.5.2 Assemblage par boulons

Les boulons sont composés d'une vis et d'un écrou. Ils sont utilisés lorsque l'on désire démonter
ultérieurement les pièces ou que les autres types d'assemblages mécaniques ne correspondent pas aux
performances souhaitées. Dans le cas de l'assemblage par boulons ordinaires, on empêche le

Le cisaillement simples Page 86 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
déplacement relatif des éléments de l'assemblage en amenant ces éléments au contact du corps de la
vis. C'est alors la résistance au cisaillement de la vis qui assure la tenue de l'assemblage.

Le calcul au cisaillement se fait de la même manière que pour les rivets. De plus, lors de
l'assemblage, le boulon doit vérifier:

1- Le serrage du boulon de sorte que le diamètre de la vis soit égal à celui du trou qui lui est
destiné. Les trous sont, en général, percés à un diamètre supérieur de 1 à 2 mm environ du
diamètre nominal de la vis

2- La résistance au glissement. En effet, lors du serrage, la vis du boulon sera soumise à un effort
de traction N. Cet effort provoquera un cisaillement dans la surface: 𝑨𝒄 = 𝝅𝒅𝒉

𝑵
La condition de résistance au cisaillement sera donc: 𝝉 = 𝑨𝒄 ≤ [𝝉]

𝑵 𝝅𝒅𝟐
La condition de résistance à la traction et par conséquent: 𝝈 = 𝑨𝒕 ≤ [𝝈] 𝑨𝒕 = 𝟒

ÉVALUATION FORMATIVE DE FIN DE THÈME

PARTIE A : ÉNONCÉS DES EXERCICES :


EXERCICE 1 :

On veut assembler, à
l'aide de rivets dont le
diamètre de chacun
vaut 20 mm et d'un
couvre joint, deux
tôles métalliques de
140 mm de largeur et 10 mm d'épaisseur. L'ensemble est soumis à un effort de traction F = 10 000

Le cisaillement simples Page 87 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
daN, comme montré par la figure ci-dessous.
1- Déterminer le nombre de rivets nécessaires à cet assemblage si la contrainte admissible de
cisaillement [], pour chaque rivet, est égale à la 90 MPa.

2- Vérifier la résistance du système si la contrainte admissible pour chacune des deux tôles est 12
daN/mm2.

EXERCICE 2 : Trois tôles en acier sont assemblées entre elles par deux rivets de diamètre chacun
égale à 17 mm

1- Vérifier la résistance des rivets si la contrainte admissible de cisaillement [] = 900kg/cm2.


2- Déterminer l'épaisseur minimale de chacune des deux tôles si []= 1200 kg/cm2.

EXERCICE 3 :

Soit le dispositif ci-dessous.


On veut déterminer l’épaisseur
admissible e de l’axe 13.
Hypothèse et données :
 L’axe 13 est en acier de
résistance limite élastique e =
240 N/mm². Pour cette nuance
d’acier, on a eg  0,7 e
 Poussée de l’huile de la tige 10 T = 1350 N
 coefficient de sécurité adopté s = 6
 L’étude est faite à la phase de levage comme sur la figure ci-dessus.

1- Quelle est la nature de la sollicitation de l’axe 13 ?


2- Déterminer la section admissible sollicitée et en déduire l’épaisseur admissible e de cet axe.

EXERCICE 4 :

Un arbre (1) transmet un mouvement de rotation à un moyeu (2) par l’intermédiaire d’une clavette
(3). L’arbre de diamètre d=32 mm est en acier pour lequel Re=265 MPa. Le couple transmis a pour

Le cisaillement simples Page 88 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
valeur M=65 Nm. La clavette a pour dimensions transversales 10 x 8 mm. L’acier de la clavette à
pour contrainte τe=108MPa. Le coefficient de sécurité choisi est s=3. La pression maximale
admissible sur le flanc AB du contact clavette-moyeu est pm=30 MPa. On donne AB=4 mm.

On admet que la résultante F des actions mécaniques de


contact sur le flanc de la clavette est perpendiculaire à la
surface de contact à la distance d/2 de l’axe de l’arbre.

1. Calculer la norme de F
2. A partir de la condition de résistance de non matage,
déterminer la longueur minimale de la clavette.
3. Vérifier la longueur de la clavette à partir de la condition
de résistance au cisaillement de celle-ci. Conclure.

EXERCICE 5 :

Lorsqu’on veut découper par poinçonnage un trou dans une pièce (tôle), on exerce par
l’intermédiaire d’un poinçon un effort de cisaillement F qui se répartit sur toute la section cisaillée de
la pièce.

Cependant, pendant le poinçonnage, l’outil


(poinçon) travaille en compression et ne doit
pas de ce fait subir de contrainte normale trop
importante qui pourrait entraîner sa
déformation permanente.

La tôle à poinçonner a pour épaisseur e = 4


mm et l’acier qui la constitue a une contrainte
tangentielle moyenne de rupture τr = 200
MPa. Le trou à réaliser est carré de côté a =
20 mm.

1) Quel effort F minimal le poinçon doit-il exercer sur la tôle pour poinçonner.
2) La contrainte pratique de compression du poinçon vaut : σpc = 240 MPa. La contrainte de
compression dans le poinçon est-elle satisfaisante.
3) A partir de quelle valeur minimale de a ne peut-on plus envisager de poinçonner une tôle
d’épaisseur e= 4 mm.

PARTIE B: CORRECTIONS DES EXERCICES :

Le cisaillement simples Page 89 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
EXERCICE 1 :
1) Nombre de rivet : Nous avons ici un
seul plan de cisaillement. La force
de cisaillement (effort tranchant)
appliquée à la section cisaillée, au
S'il y a un seul rivet, alors T =F ; La contrainte de
niveau du plan de cisaillement est
𝑭
cisaillement sur la section cisaillée (revenant à chaque
𝑻𝟏 = 𝒏 Ou n est le nombre de rivet.
𝑇 𝜋𝑑2 𝟒𝑻 𝟒𝑭
rivet) est : 𝜏1 = 𝐴1 𝑜𝑟 𝐴1 = ⟹ 𝝉𝟏 = 𝝅𝒅𝟏𝟐 = 𝒏𝝅𝒅𝟐
1 4
𝟒𝑭
La condition de résistance étant 𝟏    ≤
𝒏𝝅𝒅𝟐
𝟒𝑭 𝟒×𝟏𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
[𝜏] ⟹ 𝒏 ≥ [𝝉]𝝅𝒅𝟐 = = 𝟑, 𝟓𝟑 n=4
𝟗𝟎×𝟑,𝟏𝟒×𝟐𝟎𝟐

rivets Les dispositions pratiques des rivets se fait


selon les conditions suivantes :

𝛅 = 𝟑𝐝; ' Au voisinage de 1,5d


et 𝟏, 𝟓𝐝  ′′ 𝟐, 𝟓𝐝

Selon ces conditions, le nombre de rivets


obtenu est disposé sur la figure ci-
dessous.


2) Pour vérifier la résistance du système, on 𝑁 𝑭 100000


𝜎1−1 = 𝐴 = 𝒕(𝒃−𝟐𝒅) = 10(140−40) =
1−1
doit vérifier la résistance de chacune des
𝟏𝟎𝟎 𝑴𝒑𝒂
deux tôles au niveau de la section
La condition de résistance pour la traction est
dangereuse qui passe naturellement par les
𝝈𝟏−𝟏 = 𝟏𝟎𝟎𝑴𝑷𝒂 ≤ [𝝈] = 𝟏𝟐𝟎𝑴𝑷𝒂 est
axes des rivets, comme montrée ci-dessous,
vérifiée, alors le système résiste à l'effort de
avec b = 140 mm, t = 10 mm, d = 20 mm
traction appliqué.

Le cisaillement simples Page 90 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

EXERCICE 2 :

1) Nous avons ici deux plans de 1) Vérification de la résistance des rivets :

cisaillement. La force de
cisaillement (effort tranchant)
appliquée à la section
cisaillée, au niveau d'un seul
plan de cisaillement est :
𝑭
𝑻𝟏 = 𝟐
𝑭/𝒏 𝑭
S'il y a n est rivets, on aura : 𝑻𝟏 = = 𝟐𝒏 La contrainte de cisaillement sur la section cisaillée
𝟐
𝑇 𝜋𝑑2 𝟒𝑻 𝟐𝑭
(revenant à chaque rivet) est 𝜏1 = 𝐴1 𝑜𝑟 𝐴1 = ⟹ 𝝉𝟏 = 𝝅𝒅𝟏𝟐 = 𝒏𝝅𝒅𝟐
1 4
𝟐𝑭 2×4000
La condition de résistance étant 𝟏    = 3,14×2×1,72 = 𝟒𝟒𝟎, 𝟓𝟔 𝑲𝒈/𝒄𝒎𝟐 ≤ [𝝉]
𝒏𝝅𝒅𝟐

Alors la résistance des rivets est vérifiée.


1) Épaisseur minimale des tôles : La contrainte normale dans une des deux tôles à la section
dangereuse est :
𝑁 𝑭/𝟐 𝑭 𝟒𝟎𝟎𝟎
𝜎1−1 = 𝐴 = 𝒆(𝒃−𝟐𝒅) ≤ [𝜎] ⟹ 𝒆 ≥ 𝟐[𝝈](𝒃−𝟐𝒅) = 𝟐×𝟏𝟐𝟎𝟎×(𝟓−𝟐×𝟏,𝟕)) = 𝟏, 𝟎𝟒𝟏 𝒄𝒎
1−1

Donc l'épaisseur minimale que devrait avoir chacune de deux tôles est au moins égale à 10,4 mm

EXERCICE 3 :

Le cisaillement simples Page 91 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
1- Nature de la sollicitation de l’axe 13 : Cisaillement simple.
2-  Section admissible sollicitée :
𝑻 𝝈𝒆𝒈 𝟎,𝟕×𝝈𝒆 𝑻 𝟎,𝟕×𝝈𝒆 𝑇×𝑠 1350×6
Condition de résistance :  = 𝑺  𝝈𝒑𝒈 = = ⟹ ≤ ⟹ 𝑆 ≥ 𝟎,𝟕×𝝈 = 0,7×240 =
𝒔 𝒔 𝑺 𝒔 𝒆

48,21 on prend : S = 49 mm2

𝝅𝒅𝟐 4𝑆 4×49
 Épaisseur admissible de cet axe : 𝑆 = ⟹ 𝑑 = √ 𝜋 = √ 3,14 d = 7,89 mm
𝟒

EXERCICE 4 :
𝑑 2𝑀 65×2
1) Calcul de la résultante F : 𝑀 = 𝐹 × 2 ⟹ 𝐹 = = 0,032 = 𝟒𝟎𝟔𝟐, 𝟓 𝑵
𝑑

2) Longueur minimale de la clavette : Soit p la pression au contact clavette-moyeu ; la condition de


𝑭 𝑭 𝐹 4062,5
non matage est : 𝑷 = 𝑺𝒎 = 𝑨𝑩×𝒍 ≤ 𝑷𝒎 ⟹ 𝑙 ≥ 𝐴𝐵×𝑃𝑚 = = 33,85 𝑚𝑚 l = 34 mm
4×30

avec 𝑺𝒎 est la surface de matage.


3) Vérification de la longueur à partir de la condition de résistance au cisaillement de celle-ci :
𝑇 𝐹 𝜏𝑒 𝑭×𝒔 4062,5×3
𝜏𝑚𝑜𝑦 = 𝑆𝑐 = 10×𝑙 ≤ 𝜏𝑝 = ⟹ 𝒍 ≥ 𝟏𝟎𝝉 = = 𝟏𝟏, 𝟐𝟖 𝒎𝒎 𝒍 ≥ 𝟏𝟏, 𝟐𝟖 𝒎𝒎
𝑠 𝒆 10×108

Conclusion : Comme on le voit sur ce calcul, la condition de non matage conduit à choisir une
clavette plus longue. Bien que travaillant au cisaillement, on doit toujours calculer une clavette
d’après la condition de non matage.

EXERCICE 5 :

1) Effort minimal à exercer : Soit Sc la section cisaillée. Pour un trou carré de côté a et de hauteur e
: Sc = 4ae. F est ici la norme de l’effort tranchant. Le poinçonnage a lieu lorsque 𝝉𝒎𝒐𝒚 =
𝑇 𝐹
𝝉𝒓 𝑜𝑟 𝜏𝑚𝑜𝑦 = 𝑆𝑐 = 4ae = 𝝉𝒓 ⟹ 𝐹 = 𝝉𝒓 × 4ae = 200 × 4 × 4 × 20 = 𝟔𝟒𝟎𝟎𝟎𝐍

2) Vérification de la contrainte dans le poinçon : Soit N = F la valeur absolue de l’effort normal


𝑁 𝐹 64000
dans le poinçon. On a : 𝜎 = = = = 𝟏𝟔𝟎 𝑴𝑷𝒂 ≤ 𝝈𝒑𝒄 = 𝟐𝟒𝟎 𝑴𝑷𝒂 on conclut que la
𝑆 𝑎2 202

contrainte de compression dans le poinçon est satisfaisante.

3) Valeur minimale de a : On ne peut plus envisager de poinçonnage à partir du moment où la


contrainte de compression dans le poinçon atteint la contrainte pratique. σpc=240 MPa

𝐹 𝝉𝒓 ×4ae 𝝉𝒓× 𝟒𝐞 𝝉𝒓× 𝟒𝐞 200×4×4


Condition de poinçonnage : 𝜎 = 𝑎2 = = ≤ 𝝈𝒑𝒄 ⟹ 𝑎 ≥ = = 𝟏𝟑, 𝟑𝟑 𝒎𝒎
𝑎2 𝒂 𝝈𝒑𝒄 240

Le cisaillement simples Page 92 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

THEME
8 LES SECTIONS PLANES :

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de ce thème, l’élève doit être capable de :

 Calculer les coordonnées du centre de gravité d’une figure complexe


 Déterminer les moments statiques
 Calculer les moments d’inertie d’une surface par rapport à un repère imposé

8.1 GENERALITES
Dans le génie civil, on a à faire avec les éléments de plusieurs formes. De ce fait, il sera de notre
importance d’étudier les caractéristiques de ces éléments. On peut citer le centre de gravité, le
moment statique, le moment d’inertie, le rayon de giration

Ces caractéristiques serviront notamment au calcul des contraintes agissant sur les sections planes
des éléments d’une structure et la détermination des déformations.

8.2 LE CENTRE DE GRAVITE

8.2.1 Définition

Le centre de gravité encore appelé centre


d’inertie ou de masse (pour les solides
homogènes : cas des poutres) (𝑪𝒅𝑮) est le «
point sur lequel un corps se tient en équilibre
dans toutes ses positions ».

Les coordonnées du centre de gravité


𝑪𝒈 (𝑿𝒈, 𝒀𝒈) d’un système constitué de n
figures élémentaires est donné par :

∑𝒏𝒊=𝟏 𝑿𝒊𝑺𝒊 𝑺𝟏𝑿𝟏 + 𝑺𝟐𝑿𝟐 + ⋯ + 𝑺𝒏𝑿𝒏 ∑𝒏𝒊=𝟏 𝒀𝒊𝑺𝒊 𝑺𝟏𝒀𝟏 + 𝑺𝟐𝒀𝟐 + ⋯ + 𝑺𝒏𝒀𝒏
𝑿𝑮 = = 𝒀𝑮 = 𝒏 =
∑𝒏𝒊=𝟏 𝑺𝒊 𝑺𝟏 + 𝑺𝟐 + ⋯ + 𝑺𝒏 ∑𝒊=𝟏 𝑺𝒊 𝑺𝟏 + 𝑺𝟐 + ⋯ + 𝑺𝒏

Les sections planes Page 93 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

Avec 𝑿𝒈 la composante du centre de gravité suivant l’axe 𝑜𝑥 𝑒𝑡 𝒀𝒈 la composante du centre de


gravité suivant l’axe 𝑜𝑦.

8.2.2 Méthode de calcul du CDG


Pour calculer le centre de gravité d’une section, il faut suivre les étapes suivantes :

 Décomposer la figure complexe en figure élémentaire (carré cercle rectangle …)


 Déterminer les coordonnées Xi et Yi du centre de gravité de chaque surface élémentaire
 Calculer les surfaces Si de chaque figure élémentaire
 Appliquer les relations énoncées plus haut
 Dans le cas d’une section comportant un trou, faire la soustraction

8.2.3 Théorèmes de GULDING


Une seconde méthode pour la détermination des centres d’inertie des solides linéaires ou surfaciques
homogènes fut trouvée par GULDIN. Elle consiste à faire tourner ces solides autour des axes qu’ils
n’interceptent pas.

1er théorème : « La surface de révolution engendrée par une ligne tournant autour d’un axe a,
situé dans son plan et ne la traversant pas, est égal au produit de la longueur de la ligne par la
circonférence que décrit son centre de masse. 𝑺 = 𝟐𝝅. 𝑳. 𝑹𝒈 Avec 𝟐𝝅𝑹𝒈 Représentant la
longueur de la circonférence décrite par G, centre de masse de la courbe et 𝑳 est la circonférence
décrit par G »

Application : Déterminer le centre de masse d’un quart de circonférence homogène de rayon r

En faisant tourner le quart de circonférence autour De l’axe OY, on


engendre une surface hémisphérique qui est en fait la demi-surface
d’une sphère 𝑺 = 𝟐𝝅. 𝑳. 𝑹𝒈 Or la surface est symétrique dont
𝑿𝒈 = 𝒀𝒈

1 𝜋𝑟 𝟐𝝅𝒓𝟐 𝟐𝒓
𝑆 = (4𝜋𝑟 2 ) = 2𝜋 ( ) 𝑋𝑔 → 𝑿𝒈 = 𝒀𝒈 = =
2 2 𝝅𝟐 𝒓 𝝅

2e théorème : « Le volume de révolution engendré par une surface tournant autour d’un axe, situé
dans son plan et ne la traversant pas, est égal au produit de l’aire de cette surface par la
circonférence que décrit son centre de masse. 𝑽 = 𝟐𝝅. 𝑨. 𝑹𝒈 »

Les sections planes Page 94 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Remarque : à partir de ces théorèmes, on peut soit trouver 𝑹𝒈 si on connaît le volume soit trouver le
volume, si on connaît 𝑹𝒈

Application : Déterminer la position du centre de masse d’un quart de disque homogène de rayon r

En faisant tourner le quart de disque autour de l’axe OY, on


engendre un volume hémisphérique (volume d’une demi-sphère):
𝑽 = 𝟐𝝅. 𝑨. 𝑹𝒈 Or la surface est symétrique dont 𝑿𝒈 = 𝒀𝒈

1 4 3 𝜋𝑟 2 𝟒𝝅𝒓𝟐 𝟒𝒓
𝑉 = ( 𝜋𝑟 ) = 2𝜋 ( ) 𝑋𝑔 → 𝑿𝒈 = 𝒀𝒈 = =
2 3 4 𝟑𝝅𝟐 𝒓 𝟑𝝅

8.3 LE MOMENT STATIQUE

8.3.1 Définition
Un moment statique est une grandeur géométrique qui caractérise la position du centre de gravité.
Par définition, le moment statique noté Ms d’une surface S par rapport à un axe situé dans
son plan est égal au produit de l’aire de cette surface par la distance de son centre de gravité
à l’axe on notera dont

𝑴𝒔𝒙 = 𝑺 × 𝑿𝒈 𝒆𝒕 𝑴𝒔𝒚 = 𝑺 × 𝒀𝒈

8.3.2 Remarques :
 L’unité du moment statique est
un volume m3, cm3,….

 Le moment statique peut être


Positif ou négatif suivant
l’orientation des axes

 Le moment statique d’un axe


par rapport au centre de
gravité est nul

8.4 MOMENT QUADRATIQUE OU MOMENT D’INERTIE

8.4.1 Définition

Les sections planes Page 95 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Un moment d’inertie est une grandeur géométrique qui caractérise la répartition de la masse matière
dans une section par rapport à un axe. Le moment d’inertie caractérise ainsi son aptitude à résister au
fléchissement (ou sa rigidité) vis à vis du chargement.

Soit un élément de surface 𝜹𝒔 situé à une distance y de l’axe ox, on appelle moment
quadratique ou moment d’inertie de 𝛿𝑠 par rapport à l’axe ox, le produit de 𝛿𝑠 par le carré de la
distance y

𝑰𝒐𝒙 = 𝛅𝐬 × 𝒀𝟐 𝒆𝒕 𝑰𝒐𝒚 = 𝛅𝐬 × 𝑿𝟐
Son signe est toujours positif

Pour un ensemble de surface on aura 𝑰𝒐𝒙 = ∑ 𝑺𝒊 × 𝒀𝟐 𝒆𝒕 𝑰𝒐𝒚 = ∑ 𝑺𝒊 × 𝑿𝟐

On définit aussi le moment quadratique polaire par la relation suivante

𝑰𝒐 = 𝑰𝒐𝒙 + 𝑰𝒐𝒚 = 𝑺(𝒀𝟐 + 𝑿𝟐 ) = 𝑺𝑹𝟐

R est appelé rayon polaire. Le moment d’inertie polaire est toujours positif et n’est jamais nul.

8.4.2 Théorème de HUYGENS


Le moment d’inertie d’une section par
rapport à un axe quelconque Δ est égal au
moment d’inertie de la section par rapport à
l’axe passant par son centre de gravité et
parallèle à Δ augmenté du produit de l’aire
de la section par le carré de la distance entre
les deux axes.

𝑰∆= 𝑰∆𝒈 + 𝑺𝒅𝟐

8.5 RAYON DE GIRATION

Le rayon de giration «i » est une caractéristique géométrique d’une section qui est utilisée dans la
détermination de l’élancement d’un élément de structure soumis à un effort de compression (poteau).
𝑰
Il est donné par la relation: 𝒊 = √𝑺

8.6 APPLICATION A QUELQUES SECTIONS USUELLES

Les sections planes Page 96 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝒂
 Centre de gravité : 𝐗𝐠 = 𝐘𝐠 =
𝟐
𝒂𝟑
 Moment statique : 𝑴𝒔𝒙 = 𝑴𝒔𝒚 =
𝟐
 Moment d’inertie par rapport à un axe :
𝒂𝟒 𝒂𝟒
𝑰𝒙𝟏 = ; 𝑰𝒙 = 𝑰𝒅 = ;
𝟑 𝟏𝟐
𝒂√𝟑
 Rayon de giration : 𝒊𝒙 = 𝒊𝒅 =
𝟔
𝒂𝟒
 Inertie polaire : 𝑰𝑮 =
𝟔
carré :
𝒃 𝒉
 Centre de gravité : 𝐗𝐠 = ; 𝐘𝐠 =
𝟐 𝟑
𝒃𝒉𝟐
 Moment statique : 𝑴𝒔𝒙 = 𝟔
 Moment d’inertie par rapport à un axe :
𝒃𝒉𝟑 𝒃𝒉𝟑 𝒉𝟑 𝒃𝟑
𝑰𝒙𝟏 = ; 𝑰𝒙 = ; 𝑰𝒚 = ;
𝟏𝟐 𝟑𝟔 𝟒𝟖𝒎𝟐
𝒉√𝟐 𝒃𝒉√𝟔
 Rayon de giration : 𝒊𝒙 = ; 𝒊𝒚 =
𝟔 𝟏𝟐𝒎
𝑺(𝒂 +𝒃𝟐 +𝒄𝟐 )
𝟐
 Inertie polaire : 𝑰𝑮 =
𝟔
triangle
𝒃 𝒉
 Centre de gravité : 𝐗𝐠 = ; 𝐘𝐠 =
𝟐 𝟐
𝒃𝒉𝟐
 Moment statique : 𝑴𝒔𝒙 =
𝟐
 Moment d’inertie par rapport à un axe :
𝒃𝒉𝟑 𝒃𝒉𝟑 𝒉𝟑 𝒃𝟑
𝑰𝒙𝟏 = ; 𝑰𝒙 = ; 𝑰𝒚 = 𝟐 𝟐
;
𝟑 𝟏𝟐 𝟔(𝒉 + 𝒃 )
𝒉√𝟑 𝒃𝒉
 Rayon de giration : 𝒊𝒙 = ; 𝒊𝒚 =
𝟔 √𝟔(𝒉𝟐 +𝒃𝟐 )
𝒃𝒉(𝒉𝟐 +𝒃𝟐 )
rectangle  Inertie polaire : 𝑰𝑮 =
𝟏𝟐
 Centre de gravité : 𝐗𝐠 = 𝐘𝐠 = 𝐑
 Moment statique : 𝑴𝒔𝒙 = 𝝅𝑹𝟑
 Moment d’inertie par rapport à un axe :
𝝅𝑹𝟒
𝑰𝒙 = 𝑰𝒚 = ;
𝟒
𝑹
 Rayon de giration : 𝒊𝒙 = 𝒊𝒚 = ;
𝟐
𝝅𝑹𝟒
 Inertie polaire : 𝑰𝑮 =
cercle 𝟐

ÉVALUATION FORMATIVE DE FIN DE THÈME

PARTIE A : ÉNONCÉS DES EXERCICES :

EXERCICE 1:
Les sections planes Page 97 sur 255
LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
On considère la surface plane ci-contre : Calculer

1) les moments statiques par rapport aux deux


axes :
2) les coordonnées du centre de gravité

EXERCICE 2:
On considère la cornière ci-contre représenté dans un
système d’axe. Calculer

 la position du centre de gravité


 les moments d’inertie de cette section.
 Le rayon de giration ;

EXERCICE 3: Déterminer le volume V d’un tore ainsi que sa surface latérale de rayons r et R par le
théorème de Gulding

EXERCICE 4: On considère les sections droites suivantes :


Pour chacune de ces sections,
calculez :
1) Les coordonnées du centre
de gravité
2) Les moments statiques par
rapport aux axes du repère
3) Les moments d’inertie par
rapport aux axes du repère
4) Les moments d’inertie par rapport aux axes passant par le centre de gravité
5) Les rayons de giration
6) Les moments d’inertie polaire

EXERCICE 5:

Les sections planes Page 98 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Par application du théorème de GULDING, déterminer le centre de gravité des figures suivantes

Valeurs numérique : R = 5cm ; a = 12 cm ; b = 7cm et r= 4 cm.

PARTIE B: CORRECTIONS DES EXERCICES :


EXERCICE 1: 3) Calcul du rayon de giration 𝑖𝑥 = √
𝐼𝑔𝑥
=
𝑆
1) Calcul des moments statiques :
𝐼𝑔𝑦
𝟐𝟗, 𝟎𝟓 𝒎𝒎 𝑒𝑡 𝑖𝑦 = √ = 𝟒𝟖, 𝟐𝟎 𝒎𝒎
𝑆
Astuce : au lieu de décomposer en élément
simple, on calcule le moment statique global puis EXERCICE 3:
on réduit les vides.
 Surface du
𝑆𝑋 = 2,5(5 × 10) − 4(2 × 3) − 1,5(3 × 2) = tore
𝟑
125 − 24 − 9 = 𝟗𝟐𝒄𝒎

𝑆𝑌 = 5(5 × 10) − 1, 5(2 × 3) − 9(3 × 2) =


250 − 9 − 54 = 𝟏𝟖𝟕𝒄𝒎𝟑

2) Calcul des centres de gravités. 𝑆 = 2𝜋. 𝐿. 𝑅𝑔 = 2𝜋 × 𝑅 × 2𝜋𝑟 = 𝟒𝝅𝟐 𝑹𝒓


𝑆𝑌 187 𝑆𝑋 92
𝑋𝐺 = = = 𝟒, 𝟗 𝒄𝒎 𝑌𝐺 = = 38 =
𝐴 38 𝐴  Volume du tore
𝟐, 𝟒 𝒄𝒎 𝑉 = 2𝜋. 𝐴. 𝑅𝑔 = 2𝜋 × 𝑅 × 𝑟 2 𝜋 = 𝟐𝝅𝟐 𝑹𝒓𝟐
EXERCICE 2:
EXERCICE 4:
1) Calcul des coordonnées du centre de gravité : 110 5 210
Figure 1 : 𝐺1 ( ) 𝐺2 ( ) 𝐺3 ( )
515 260 5
150∗10∗5+90∗10∗55
𝑋𝑔 = = 𝟐𝟑, 𝟕𝟓 𝑌𝑔 = 𝑆1 = 200 ∗ 10 = 2000 𝑆2 = 520 ∗ 10 =
150∗10+90∗10
150∗10∗75+90∗10∗5
= 𝟒𝟖, 𝟕𝟓 5200 𝑒𝑡 𝑆3 = 400 ∗ 10 = 4000
150∗10+90∗10
1) centre de de gravité
2) Calcul des moments quadratiques : Pour un
110∗2000+5∗5200+210∗4000
ensemble de figure élémentaire on a 𝑋𝑔 = = 𝟗𝟔, 𝟗𝟔
4000+2000+5200

10∗1503 515∗2000+260∗5200+5∗4000
𝐼𝑔𝑥 = ∑ 𝐼𝑥 + 𝑆𝑑2 = ( + 150 ∗ 10 ∗ 𝑌𝑔 = = 𝟐𝟏𝟒, 𝟒𝟔
12 4000+2000+5200
90∗103
(75 − 48,75)2 ) + ( + 90 ∗ 10 ∗ (5 −
12
2) moment statique de la section
2 𝟒
48,75) ) = 𝟓𝟓𝟕𝟔𝟐𝟓𝟎 𝒎𝒎
𝑀𝑠𝑥 = 𝑆. 𝑌𝑔 = 11200 ∗ 214,46 = 𝟐 𝟒𝟎𝟐 𝟎𝟎𝟎
2 150∗103
-𝐼𝑔𝑥 = ∑ 𝐼𝑥 + 𝑆𝑑 = ( + 150 ∗ 10 ∗
12
𝑀𝑠𝑦 = 𝑆. 𝑋𝑔 = 11200 ∗ 96,96 = 𝟏 𝟎𝟖𝟔 𝟎𝟎𝟎
10∗903
(5 − 23,75)2 ) + ( + 90 ∗ 10 ∗ (55 −
12
3) moment d’inertie par rapport aux axes
2 𝟒
23,75) ) = 𝟐𝟎𝟐𝟔𝟐𝟓𝟎 𝒎𝒎

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝐼𝑜𝑥 = ∑ 𝑆𝑑2 = (2000 ∗ 300,542 ) + (5200 ∗ 𝐼𝑜𝑥 = ∑ 𝑆𝑑2 = (600 ∗ 143,362 ) + (2450 ∗
45,542 ) + (4000 ∗ 209,542 ) = 18,362 ) + (1200 ∗ 109,142 ) =
𝟑𝟔𝟕 𝟎𝟔𝟎 𝟖𝟔𝟓, 𝟗 𝐼𝑜𝑦 = ∑ 𝑆𝑑2 = (2000 ∗ 𝟐𝟕𝟒𝟓𝟎𝟗𝟕𝟎, 𝟖 𝑰𝒐𝒚 = 𝟎
13,042 ) + (5200 ∗ 91,962 ) + (4000 ∗ 4) 4° moment d’inertie par rapport aux axes
113,042 ) = 𝟗𝟓 𝟒𝟐𝟔 𝟕𝟖𝟓, 𝟗𝟐 passant par le CDG
𝑏ℎ3 120∗53 245∗103
4) moment d’inertie par rapport aux axes 𝑰𝒈𝒙 = ∑ + 𝑆𝑑 2 = + +
12 12 12

passant par le CDG 120∗103


+ 27450970,8 = 𝟐𝟕𝟒𝟖𝟐𝟔𝟑𝟕, 𝟒𝟕
12
𝑏ℎ3 200∗103 10∗5203 𝒉𝒃𝟑 𝟓∗𝟏𝟐𝟎𝟑 𝟏𝟎∗𝟐𝟒𝟓𝟑
𝐼𝑔𝑥 = ∑ + 𝑆𝑑 2 = + + 𝑰𝒈𝒚 = ∑ + 𝑺𝒅𝟐 = + +
12 12 12 𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
400∗103 𝟏𝟎∗𝟏𝟐𝟎𝟑
+ 367060865,9 = 𝟒𝟖𝟒 𝟐𝟖𝟒 𝟏𝟗𝟗, 𝟐 + 𝟎 = 𝟏𝟒𝟒𝟏𝟓𝟏𝟎𝟒, 𝟏𝟕
12 𝟏𝟐
ℎ𝑏 3 10∗2003 520∗103
.𝐼𝑔𝑦 = ∑ + 𝑆𝑑2 = + + 5) rayons de giration 𝒊𝒙 = √
𝑰𝒈𝒙
=
12 12 12
𝑺
10∗4003
+ 95 426 785,92 = 𝟏𝟓𝟓 𝟒𝟕𝟎 𝟏𝟏𝟗, 𝟑 𝟐𝟕𝟒𝟖𝟐𝟔𝟑𝟕,𝟒𝟕 𝑰𝒈𝒚
12
√ = 𝟖𝟎, 𝟒𝟏 𝒊𝒚 = √ =
𝟒𝟐𝟓𝟎 𝑺
5) rayons de giration
𝟏𝟒𝟒𝟏𝟓𝟏𝟎𝟒,𝟏𝟕
√ = 𝟓𝟖, 𝟐𝟑
𝐼𝑔𝑥 𝟏𝟓𝟓 𝟒𝟕𝟎 𝟏𝟏𝟗,𝟑 𝟒𝟐𝟓𝟎
𝑖𝑥 = √ =√ = 𝟏𝟏𝟕, 𝟖𝟏
𝑆 11200
EXERCICE 5:
𝐼𝑔𝑦 𝟒𝟖𝟒 𝟐𝟖𝟒 𝟏𝟗𝟗,𝟐
𝑖𝑦 = √ =√ = 𝟐𝟎𝟕, 𝟗𝟒 Figure 1 : Le solide est constitué d’un demi-
𝑆 11200

6) moment d’inertie polaire disque évidé d’un triangle isocèle dont la base est
le diamètre du disque et la hauteur le rayon du
𝐼𝑜 = 𝐼𝑜𝑥 + 𝐼𝑜𝑦 = 367 060 865,9 +
disque. Par raison de symétrie le solide a son
95 426 785,92 = 𝟒𝟔𝟐 𝟒𝟖𝟕 𝟔𝟓𝟏, 𝟖
centre d’inertie sur l’axe des y, d’où :
𝐼𝑔 = 𝐼𝑔𝑥 + 𝐼𝑔𝑦 = 484 284 199,2 + 𝑉
𝑡𝑜𝑡/𝑥 𝑉(𝑠𝑝𝑟è𝑟𝑒)−𝑉(2 𝑐𝑜𝑛𝑒𝑠)
𝑌𝑔 = 2𝜋𝑆 = 2𝜋 [𝑆(𝑑𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒)−𝑆(𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒)] =
155 470 119,3 = 𝟔𝟑𝟗𝟕𝟓𝟒𝟑𝟏𝟖, 𝟓 𝑡𝑜𝑡

4𝜋𝑅3 𝜋𝑅3
Figure 2 : −2 𝟐𝑹
3 3
𝜋𝑅2 2𝑅×𝑅
= 𝟑(𝝅−𝟐) = 𝟐, 𝟗𝟐𝒄𝒎
60 60 2𝜋( − )
60 2 2
𝐺1 ( ) 𝐺2 ( ) 𝐺3 ( ) ; 𝑆1 =
257,5 132,5 5 Figure 2 : le solide est constitué d’une plaque
120 × 5 = 600 𝑆2 = 245 × 10 =
rectangulaire évidée d’un demi-disque.
2450 𝑒𝑡 𝑆3 = 120 × 10 = 1200
1
𝑉 𝑉(𝑐𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒)−𝑉( 𝑡𝑜𝑟𝑒)
1) centre de gravité : 𝑌𝑔 = 𝑡𝑜𝑡/𝑥
𝑋𝑔 = 2𝜋𝑆 = 2
1 =
𝑡𝑜𝑡 2𝜋 [𝑆(𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒)−𝑆( 𝑑𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒)]
257,5×600+132,5×2450+5×1200 2
= 𝟏𝟏𝟒, 𝟏𝟒 1
600+2450+1200 𝜋𝑎2 𝑏− 𝜋𝑟 2 2𝜋(𝑎−𝑟) 𝒂𝟐 𝒃−𝝅𝒓𝟐 (𝒂−𝒓)
2
𝜋𝑟2
= = 𝟓, 𝟏𝟓𝟔 𝒄𝒎
𝑿𝒈 = 𝟔𝟎 2𝜋(𝑎𝑏− ) 𝟐𝒂𝒃−𝝅𝒓𝟐
2

2) moment statique de la section 𝑉


𝑡𝑜𝑡/𝑦 𝑉(𝑐𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒)−𝑉(𝑠𝑝ℎè𝑟𝑒)
𝑌𝑔 = 2𝜋𝑆 = 1 =
𝑡𝑜𝑡 2𝜋 [𝑆(𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒)−𝑆( 𝑑𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒)]
𝑀𝑠𝑥 = 𝑆. 𝑌𝑔 = 4250 × 114,14 = 2
4
𝟒𝟖𝟓 𝟏𝟐𝟓 𝑒𝑡 𝑀𝑠𝑦 = 4250 × 60 = 𝟐𝟓𝟓𝟎 𝟎𝟎 𝜋𝑏 2 𝑎− 𝜋𝑟 3 𝟑𝒃𝟐 𝒂−𝟒𝒓𝟑
3
𝜋𝑟2
= 𝟑(𝟐𝒂𝒃−𝝅𝒓𝟐 ) = 𝟒, 𝟐𝟔𝟗 𝒄𝒎
2𝜋(𝑎𝑏− )
3) 3° moment d’inertie par rapport aux axes 2

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

THEME
9 LA FLEXION SIMPLE :
9
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de ce thème, l’élève doit être capable de :

 Définir flexion et de citer les différents types de flexions ;


 Déterminer les équations de l’effort tranchant et du moment fléchissant le
long d’une poutre fléchie et tracer les diagrammes ;

9.1 INTRODUCTION EXPÉRIMENTALE :

Considérons une poutre reposant sur deux appuis et soumise à une charge concentrée verticale. Après
déformation, cette poutre accuse un flèche (déplacement vertical des différents points, d’où le nom
de flexion) et on constate que les fibres situées en partie supérieure sont sollicitées en compression
tandis que celles qui sont situées en partie inférieure sont sollicitées en traction. Entre ces deux
régions, il existe une fibre qui n’est ni tendue ni comprimée : c’est la fibre neutre.

9.2 DÉFINITION ET DIFFÉRENTS TYPES DE FLEXIONS :


Une poutre est soumise à la flexion lorsque les forces qui lui sont appliquées tendent à faire varier sa
courbure.

Selon la nature du torseur de cohésion on distingue plusieurs types de flexions. Ceux-ci dépendent
entre autres de la nature de la poutre, des configurations des actions mécaniques extérieures
appliquées …

La flexion simple Page 101 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 la flexion pure : 𝑴𝒇 ≠ 𝟎; 𝑻 = 𝑵 = 𝑴𝒕 = 𝟎
 la flexion simple : 𝑴𝒇 ≠ 𝟎; 𝑻 ≠ 𝟎 𝒆𝒕 𝑵 = 𝑴𝒕 = 𝟎
 la flexion composée : 𝑴𝒇 ≠ 𝟎; 𝑻 ≠ 𝟎 ; 𝑵 ≠ 𝟎 𝒆𝒕 𝑴𝒕 = 𝟎

On entend par flexion simple un mode de sollicitation tel que dans les sections droites de la poutre il
existe deux composantes des efforts intérieurs: le moment fléchissant MfZ (ou MfY) et l’effort
tranchant TY (ou TZ).

La flexion est aussi dite plane, lorsque la poutre possède un plan de symétrie et que les forces
fléchissantes agissent dans ce plan, perpendiculairement au grand axe de la poutre.

Nous nous limiterons dans ce chapitre à l'étude de la flexion des poutres droites isostatiques, c'est-à-
dire celles pour lesquelles les équations d’équilibre suffisent à la détermination des actions de liaison.
Nous nous limiterons également aux poutres dont le plan de symétrie est vertical (Gxy).

9.3 EFFORTS TRANCHANTS ET MOMENTS

FLECHISSANT :

9.3.1 Mise en évidence :

Considérons la poutre ci-dessous : Pour faire apparaître les efforts intérieurs, on effectue une
coupure fictive à la distance x de l’origine A. En isolant le tronçon 1, on obtient l’effort tranchant T
et le moment fléchissant Mf

9.3.2 Définition :
 L’effort tranchant T est la somme vectorielle de toutes les forces extérieures transversales
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑭𝟐
⃗ = 𝑭𝟏
situées à gauche de la section fictive 𝑻 ⃗⃗⃗⃗⃗

 Le moment fléchissant M f est moment résultant en G de toutes les actions extérieures situées à
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝑴(𝑭𝟐
gauche de la section fictive 𝑴𝒇 = 𝑴(𝑭𝟏 ⃗⃗⃗⃗⃗ )

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
9.3.3 Diagrammes de T et de M :
La construction des diagrammes des éléments de réduction constitue une étape essentielle dans toute
étude de RDM. Un diagramme est un graphe qui indique la valeur (intensité et nature) de la
sollicitation considérée dans toutes les sections du système étudié. Les diagrammes des éléments de
réduction permettent de localiser les sections les plus sollicitées (sièges des contraintes les plus
élevées) et servent au dimensionnement des différents éléments des structures. Dans la construction
des diagrammes, les valeurs positives et négatives sont portées de part et d’autre d’un axe-origine.
Par ailleurs, pour le diagramme du moment fléchissant, on a pour habitude de porter les ordonnées
toujours du côté des fibres tendues.

Remarque :

 La différence des valeurs de l’effort tranchant en un point du diagramme donne la valeur de la


force appliquée en ce point ;

 Pour deux coupures consécutives, les valeurs du moment fléchissant sont continues en un même
point dans le cas où une force est appliquée en ce point. Dans le cas d’un moment fléchissant, il y
discontinuité en ce point.

9.3.4 Correspondance entre les diagrammes :

L’étude de l’équilibre du tronçon de largeur dx appartenant à la poutre, compte tenu des charges
indiquées, donne :

𝒅𝑻 𝒅𝑴𝒇
= −𝒒(𝒙) 𝒆𝒕 = −𝑻(𝒙)
𝒅𝒙 𝒅𝒙
²

Rappel de mathématique : soit f une fonction dérivable et continue ; soit f’ la dérivé de f. la


fonction f est maximal chaque fois que sa dérivée est nulle.

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Dans une poutre fléchie, pour avoir la valeur du moment fléchissant maximale, il suffit de calculer
ce moment au point sur lequel l’effort tranchant est nul.

9.4 CONTRAINTES NORMALES EN FLEXION :

Les contraintes normales résultent du moment fléchissant Mf (les efforts tranchants n’ont aucun
effet sur leur valeur). Dans le cas de flexion pure, les poutres se déforment suivant des arcs de
cercles. On démontre que la contrainte normale est :

𝑴𝒇
𝝈= ×𝒚
𝑰𝒛

Avec

 𝝈 la contrainte normale en (en MPa)


 Mf le moment fléchissant dans la
section droite S (en N.mm)
 y la distance du point M par rapport
à la ligne neutre (en mm)
 Iz le moment quadratique de la
section droite S par rapport à l’axe
(G, z) (en mm4)

Répartition de la contrainte normale dans la section fléchie

ÉVALUATION FORMATIVE DE FIN DE THÈME

PARTIE A : ÉNONCÉS DES EXERCICES :

EXERCICE 1 :

Soit la poutre ci-dessous :

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a) Déterminer les réactions aux appuis ;
b) Écrire les équations de l’effort tranchant et du moment fléchissant le long de la poutre ;
c) Tracer les diagrammes de T et de M ;

EXERCICE 2 :

Pour la poutre console schématisée par la figure ci-dessous, exprimer et tracer la variation de l’effort
tranchant et le moment fléchissant le long de la poutre.

EXERCICE 3 : Soit la poutre ci-dessous simplement appuyée en A et B et supportant une charge


uniformément répartie sur toute sa longueur.

1) Déterminer les réactions aux appuis ;


2) Écrire les équations de T et de M le long de la poutre ;
3) Trouver la valeur de x ou le moment est max puis trouver ce moment ;
4) Tracer les diagrammes de T et de M ;

EXERCICE 4:

Un dispositif de mise en charge exerce une poussée de 20 000 N qui se répartit en C et D, alors que
le bâti de la machine supporte la poutre en A et B.

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
a) Déterminer les réactions aux appuis ;
b) Écrire les équations de l’effort tranchant et du moment fléchissant le long de la poutre ;
c) Tracer les diagrammes de T et de M ;

EXERCICE 5 :

On considère la poutre ci-dessous appuyé simplement en A et B et supportant une charge


linéairement repartie le long de sa longueur.

1) Déterminer l’équation de la charge puis calculer les réactions aux appuis ;


2) Écrire les équations de T et de M puis tracer leurs diagrammes.

EXERCICE 6 :

On considère la poutre en
console ci-contre
supportant une charge
linéairement repartie sur
toute sa longueur :

1) Déterminer l’équation
de la charge
2) Ecrire les équations de
T et de M ;
Tracer les diagrammes de T et de M :

EXERCICE 7 :

On considère une poutre encastrée de


longueur L = 2 m soumise à un effort
concentré F = 1 000 N (vers le bas) au
point B et à un couple pur M = 1 000 Nm
(sens anti trigonométrique) autour du
point C. après avoir déterminer les
réactions aux appuis, écrire les équations
de T et M puis tracer leurs diagrammes.

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EXERCICE 8 : Soit une poutre en acier de section transversale ronde, comme le montre la figure
ci-dessous.

1- Calculer les réactions aux appuis.


2- écrire les équations de T et de M puis tracer leurs diagrammes respectifs

3-Pour la section où le moment fléchissant est maximal calculer la contrainte normale

EXERCICE 9 :
On considère le schéma mécanique d’une poutre ci – dessous représenté.
1) Calculer les réactions d’appui en M et N ;
2) Ecrire les équations de T(x) et Mf(x) le long de la poutre ;
3) Tracer les diagrammes de T(x) et Mf(x) en précisant les valeurs maximales.

EXERCICE 10 :
Soit la poutre ci-dessous supportant une charge uniformément repartie q=350daN/ml
1) Calculer les réactions aux appuis ;
3) Ecrire les équations de l’effort tranchant et du moment fléchissant le long de la poutre ;
4) Tracer les diagrammes de T(x) et Mf(x) puis Préciser les valeurs de Tmax et Mfmax ;
6) La poutre a une section en I (voir figure). Calculer le moment d’inertie de cette poutre par rapport
à l’axe Gx passant par son centre de gravité.
7) Sachant que la poutre est en acier de résistance pratique à la flexion égale à 180 MPa, déterminer
la valeur de e (arrondie au cm supérieur) pour que la poutre résiste en toute sécurité.

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PARTIE B: CORRECTIONS DES EXERCICES :

EXERCICE 1 :
𝒂×𝑷
a) Réaction aux appuis : ∑ 𝑀𝐹 𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ −𝑎𝑃 + 𝐿𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑹𝑩 = 𝑳
𝒂×𝑷 𝑷(𝑳−𝒂) 𝒃×𝑷
De même on a : 𝑅𝐴 − 𝑃 + 𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 = 𝑃 − 𝑅𝐵 = 𝑃 − = =
𝑳 𝑳 𝑳

b) Équations de T et de M :
 Coupure 1 : 𝟎 < 𝒙 < 𝒂

𝒃×𝑷
 𝑇 − 𝑅𝐴 = 0 ⟹ 𝑇 = 𝑅𝐴 =  𝑇 + 𝑃 − 𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑇 = 𝑅𝐵 − 𝑃 = −
𝒂×𝑷
𝑳
𝑳
𝒃×𝑷
 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴. 𝑥 = 0 ⟹ 𝑀𝑓(𝑥) = 𝒙  𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴. 𝑥 + 𝑃(𝑥 − 𝑎) = 0 ⟹
𝑳

x 0 a 𝑏×𝑃 𝑥
𝑀𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑃(𝑥 − 𝑎) = 𝑃𝑎 (1 − 𝑙 )
𝒃×𝑷 𝒃×𝑷 𝐿
T(x)
𝑳 𝑳 x a L
𝒃𝒂 × 𝑷 𝒂×𝑷 𝒂×𝑷
Mf(x) 0 T(x)
𝑳 − −
𝑳 𝑳
𝒃𝒂 × 𝑷
 Coupure 2 : 𝒂 < 𝒙 < 𝑳 Mf(x) 0
𝑳
c) traçons les diagrammes :

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EXERCICE 2 :

Dans ce cas, on n’a pas besoin


de calculer les réactions aux
appuis :
0<𝑥<𝑙
𝑇(𝒙) + 𝑷. 𝒙 = 𝟎 ⟹ 𝑻(𝒙) =
−𝑷. 𝒙

𝒙
𝑴𝒇(𝒙) + 𝑷. 𝒙. 𝟐 = 𝟎 ⟹
𝒙𝟐
𝑴𝒇(𝒙) = −𝑷. 𝟐

x 0 L
T(x) 0 −𝑷. 𝑳
𝑳𝟐
Mf(x) 0 −𝑷.
𝟐

EXERCICE 3 :
𝒒𝑳
1) le système étant symétriquement chargé, on a : 𝑹𝑨 = 𝑹𝑩 = 𝟐

2) équation de T et de M :

Dans ce cas, on n’a pas besoin de calculer


les réactions aux appuis :
0<𝑥<𝑙
 𝑇(𝑥) − 𝑅𝐴 + 𝑞. 𝑥 = 0 ⟹ 𝑇(𝑥) =
𝒒𝑳
𝑅𝐴 − 𝑃. 𝑥 = −𝒒. 𝒙 + 𝟐
𝑥
 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴. 𝑥 + 𝑞. 𝑥. 2 = 0 ⟹
𝒙𝟐 𝒒𝑳
𝑴𝒇(𝒙) = −𝒒. + 𝒙
𝟐 𝟐

x 0 L
𝒒𝑳 𝒒𝑳
T(x) −
𝟐 𝟐
Mf(x) 0 0
3) valeur de x et moment max : 𝑇(𝑥) =
𝑞𝐿 𝒍
0 ⟹ −𝑞. 𝑥 + =0⟹𝒙=𝟐
2
𝑙 2
𝑙 ( ) 𝑞𝐿 𝑙
2
𝑀𝑓𝑚𝑎𝑥 = 𝑀𝑓 (2) = −𝑞. + (2) =
2 2
𝒒𝒍𝟐
𝟖

4) traçons les diagrammes :

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EXERCICE 4:
𝟐𝑷
a) Réactions aux appuis : par symétrie du problème, on a : 𝑹𝑨 = 𝑹𝑩 = = 𝑷 = 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎 𝑵
𝟐

b) Equations de T et de M :

 tronçon AC : 0 < 𝑥 < 1


On a Une seule force à gauche de la
section fictive : P au point A
 𝑇 − 𝑅𝐴 = 0 ⟹ 𝑻 = 𝑹𝑨 = 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎
 𝑀𝑓(𝑥) + 𝑃. 𝑥 = 0 ⟹ 𝑀𝑓(𝑥) =
−𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎 𝒙
x 0 1
T(x) 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎
Mf(x) 0 −𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎

 tronçon CD : 1 < 𝑥 < 2


On a Une seule force à gauche de la
section fictive : P au point A
 𝑇 − 𝑅𝐴 + 𝑃 = 0 ⟹ 𝑇 = 𝑅𝐴 − 𝑃 =
𝟎
 𝑀𝑓(𝑥) + 𝑃. 𝑥 − 𝑃(𝑥 − 1) = 0 ⟹
𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎
x 1 2
T(x) 𝟎 𝟎
Mf(x) −𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎 −𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎

 tronçon DB : 2 < 𝑥 < 3 EXERCICE 5 :


On a Une seule force à gauche de la
section fictive : P au point A
 𝑇 − 𝑅𝐴 + 𝑃 + 𝑃 = 0 ⟹ 𝑇 = 𝑅𝐴 −
2𝑃 = −𝑷 = −𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎
 𝑀𝑓(𝑥) + 𝑃. 𝑥 − 𝑃(𝑥 − 1) − 𝑃(𝑥 −
2) = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) = 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎(𝒙 − 𝟑)
x 2 3 En appliquant le théorème des triangles semblables,
T(x) −𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎 −𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎
on obtient :
Mf(x) −𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎 𝟎
𝑞(𝑥) 𝑞𝐴 𝑞𝐴 1500
= ⟹ 𝑞(𝑥) = 𝑥= 𝑥 = 𝟓𝟎𝟎𝒙
𝑥 𝐿 𝐿 3

La flexion simple Page 110 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
De même la résultante des forces repartie 𝑅𝐴𝑦 − 𝑅 = 0 ⟹ 𝑹𝑨𝒚 = 𝑹 = 𝟐𝟐𝟓𝟎 𝑵
{ 𝐿
est équivalente à la surface du triangle : 𝑅 × + 𝑀𝐴 = 0 ⟹ 𝑴𝑨 = −𝟐𝟐𝟓𝟎𝑵. 𝒎
3
𝒒𝑨.𝑳 𝟏𝟓𝟎𝟎×𝟑
𝑹= = = 𝟐𝟐𝟓𝟎 𝑵 Coupure : 𝟎 < 𝒙 < 𝟑
𝟐 𝟐

Cette résultante s’applique au centre de  𝑥


𝑇(𝑥) + 𝑞(𝑥) 2 = 0 ⟹ 𝑇(𝑥) =
500𝑥 2
= 𝟐𝟓𝟎𝒙𝟐
2
gravité du triangle c’est-à-dire à L/3.
En appliquant le PFS sur la poutre on a :

𝑥𝑥
 𝑀𝑓(𝑥) + 𝑞(𝑥) 2 3 = 0 ⟹ 𝑀𝑓(𝑥) =  𝑇(𝑥) + 𝐹 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = −𝑭 = −𝟏𝟎𝟎𝟎𝑵
500𝑥 3 𝟐𝟓𝟎  𝑀𝑓(𝑥) − 𝐹. 𝑥 = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) = 𝑭. 𝒙 =
= 𝒙𝟑
6 𝟑
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝒙
x 0 3
T(x) 0 −𝟐𝟐𝟓𝟎 x 0 1
Mf(x) 0 𝟐𝟐𝟓𝟎 T(x) −𝟏𝟎𝟎𝟎 −𝟏𝟎𝟎𝟎
Mf(x) 𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟎
Étude du tronçon CA : 𝟏 < 𝒙 < 𝟐
 𝑇(𝑥) + 𝐹 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = −𝑭 = −𝟏𝟎𝟎𝟎𝑵
 𝑀𝑓(𝑥) − 𝐹. 𝑥 + 𝑀 = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) =
𝑭. 𝒙 − 𝑴 = 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝒙 − 𝟏𝟎𝟎𝟎
x 1 2
T(x) −𝟏𝟎𝟎𝟎 −𝟏𝟎𝟎𝟎
Mf(x) 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝟎

EXERCICE 6 :
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 − 𝐹 = 0 ⟹ 𝑹𝑨𝒚 = 𝑭 =
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝑵
∑ 𝑀𝐴 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 2𝐹 − 𝑀 + 𝑀𝐴 = 0 ⟹
𝑴𝑨 = 𝑴 − 𝟐𝑭 = −𝟏𝟎𝟎𝟎 𝑵

Étude du tronçon BC : 𝟎 < 𝒙 < 𝟏


EXERCICE 7 :

La flexion simple Page 111 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
1) Déterminons l’équation de la charge : x 0 3
Cette équation est de la forme : 𝑞(𝑥) = 𝑷 𝟐𝑷
T(x) −
𝑎𝑥 + 𝑏 𝟑 𝟑
Mf(x) 0 𝟎
𝑥 = 0 → 𝑞(𝑥) = 0 ⟹ 𝑏 = 0
{ 2𝑃 2𝑃 On constate que l’effort tranchant va passer par
𝑥 = 𝐿 → 𝑞(𝑥) = ⟹𝑎= 2
𝐿 𝐿 l’axe des abscisses en coupant un point d’ordonnée
𝟐𝑷
On obtient : 𝒒(𝒙) = 𝒙 nul car elle va d’une valeur positive à une valeur
𝑳𝟐

La résultante R s’obtient en effectuant le négative. (théorème des valeurs intermédiaires)


calcul de la surface du triangle. Cette 𝑷𝒙𝟐 𝑷 𝒙𝟐 𝟏 𝑳𝟐
𝑻(𝒙) = 𝟎 ⟹ − + 𝟑 ⟹ 𝑳𝟐 = 𝟑 ⟹ 𝑥 = ∓√ 3 =
𝑳𝟐
résultante s’applique au 2/3 de la longueur
𝐿
à partir du point A ; en ce point, le moment admet un maximum :
√3
𝟐𝑷 𝑳 𝑳 𝟐√𝟑𝑷𝑳
𝑹= =𝑷 𝑴𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝑴𝒇 ( ) =
𝑳 𝟐 𝟐𝟕
√𝟑
Réaction :
2 𝟐
𝑅𝐵. 𝐿 − 𝑃𝐿 = 0 ⟹ 𝑹𝑩 = 𝑷
3 𝟑
𝟏
𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 𝑃 = 0 ⟹ 𝑹𝑨 = 𝑷 − 𝑹𝑩 = 𝑷
𝟑
2) Équation de T et de M :
Coupure : 𝟎 < 𝒙 < 𝟑
𝑃 𝑥
 𝑇(𝑥) − 3 + 𝑞(𝑥) 2 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) =
𝑷𝒙𝟐 𝑷
− +𝟑
𝑳𝟐
𝑃 𝑥𝑥
𝑀𝑓(𝑥) − 3 𝑥 + 𝑞(𝑥) 2 3 = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) =
𝑷𝒙𝟑 𝑷
− 𝟑𝑳𝟐 + 𝟑 𝒙

EXERCICE 7 :

1) Calcul des réactions aux appuis : 𝑞𝑥 2


 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑚𝑧 + − 20(𝑥 − 3) = 0 ⟹
2
∑ 𝑀𝐹𝐴 𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ −𝑚𝑧 − 3𝑃 + 6𝑅𝐵 = 0 ⟹
𝑴𝒇(𝒙) = −𝟐𝒙𝟐 + 𝟐𝟎𝒙
𝑚𝑧+3𝑃 60+60
𝑅𝐵 = = = 𝟐𝟎𝑲𝑵
6 6 x 3 6
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵 − 𝑃 − 6𝑞 = 0 ⟹ T(x) 8 −𝟒
𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵 = 20 + 24 = 44 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 = 44 − Mf(x) 𝟒𝟐 𝟒𝟖
On constate que l’effort tranchant va passer par
20 = 𝟐𝟒 𝑲𝑵
l’axe des abscisses en coupant un point
2) Équation de T et de M le long de la poutre :
d’ordonnée nul car elle va d’une valeur positive
Coupure 1 : 𝟎 < 𝒙 < 𝟑
à une valeur négative. (théorème des valeurs
intermédiaires)

La flexion simple Page 112 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
20
𝑻(𝒙) = 𝟎 ⟹ −𝟒𝒙 + 𝟐𝟎 = 𝟎 ⟹ 𝑥 = =5
4

en ce point, le moment admet un maximum :


𝑴𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝑴𝒇(𝟓) = −𝟐(𝟓)𝟐 + 𝟐𝟎(𝟓)
 𝑇(𝑥) + 4𝑥 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = −𝟒𝒙 = 𝟓𝟎𝑲𝑵. 𝒎
𝑞𝑥 2 Coupure 3 : 𝟔 < 𝒙 < 𝟖
 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑚𝑧 + = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) =
2

−𝟐𝒙𝟐 + 𝟔𝟎
x 0 3
T(x) 0 −𝟏𝟐
Mf(x) 𝟔 𝟒𝟐
 𝑇(𝑥) + 24 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = −𝟐𝟒
Coupure 2 : 𝟑 < 𝒙 < 𝟔  𝑀𝑓(𝑥) − 24(8 − 𝑥) = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) =
𝟐𝟒(𝟖 − 𝒙)
x 6 8
T(x) −𝟐𝟒 −𝟐𝟒
Mf(x) 𝟒𝟖 0
𝑇(𝑥) + 4𝑥 − 20 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = −𝟒𝒙 + 𝟐𝟎

EXERCICE 9 :

1) Calcul des réactions aux


appuis : ∑ 𝑀𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹
−2,5𝑅𝑁 + 4𝑃 = 0 ⟹ 𝑅𝑁 =
4𝑃 4×800
= = 𝟏𝟐𝟖𝟎 𝑲𝑵
2,5 2,5

−𝑅𝑀 + 𝑅𝑁 − 𝑃 = 0 ⟹
𝑅𝑀 = 𝑅𝑁 − 𝑃 = 1280 −
800 = 𝟒𝟖𝟎 𝑲𝑵
2) Équation de T et de M le
long de la poutre :

La flexion simple Page 113 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Coupure 1 : 0 < 𝑥 < 2,5 Coupure 2 : 2,5 < 𝑥 < 4
 𝑇(𝑥) − 𝑅𝑀 = 0 ⟹ 𝑇(𝑥) = 𝑅𝑀 = 480  𝑇(𝑥) − 𝑅𝑀 + 𝑅𝑁 = 0 ⟹ 𝑇(𝑥) = 𝑅𝑀 −
 𝑀𝑓(𝑥) + 𝑅𝑀 = 0 ⟹ 𝑀𝑓(𝑥) = −𝑅𝑀. 𝑥 = 𝑅𝑁 = 480 − 1280 = −𝟖𝟎𝟎
480𝑥  𝑀𝑓(𝑥) + 𝑅𝑀 − 𝑅𝑁(𝑥 − 2,5) = 0 ⟹
x 0 2,5 𝑀𝑓(𝑥) = −𝑅𝑀. 𝑥 + 𝑅𝑁(𝑥 − 2,5) = 𝟖𝟎𝟎𝒙 −
T(x) 𝟒𝟖𝟎 𝟒𝟖𝟎
𝟑𝟐𝟎𝟎
Mf(x) 𝟎 −𝟏𝟐𝟎𝟎
x 0 2,5
3) Tracé des diagrammes : T(x) −𝟖𝟎𝟎 −𝟖𝟎𝟎
Mf(x) 𝟏𝟐𝟎𝟎 𝟎
EXERCICE 10 :
1) Calcul des réactions aux appuis : ∑ 𝑀𝐹 𝑒𝑥𝑡 =
0 ⟹ −1,75 × 3,5 × 𝑞 + 2,5𝑅𝐵 = 0 ⟹
6,125×350
𝑹𝑩 = = 𝟖𝟓𝟕, 𝟓 𝒅𝒂𝑵 De même on
𝟐,𝟓

a : 𝑅𝐴 − (3,5 × 350) + 𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 =
1225 − 857,5 = 𝟑𝟔𝟕, 𝟓𝒅𝒂𝑵

2) Équation de l’effort tranchant et du moment


fléchissant :

 Coupure 1 : 𝟎 < 𝒙 < 𝟐, 𝟓 𝑞𝑥 2


 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴. 𝑥 + − 𝑅𝐵(𝑥 − 2,5) =
2
 𝑇 − 𝑅𝐴 + 𝑞𝑥 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = −𝟑𝟓𝟎𝒙 +
𝟎 ⟹ 𝑀𝑓(𝑥) = −𝟏𝟕𝟓𝒙𝟐 + 𝟏𝟐𝟐𝟓𝒙 −
𝟑𝟔𝟕, 𝟓
𝟐𝟏𝟒𝟑, 𝟕𝟓 = 0
𝑞𝑥 2
 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴. 𝑥 + = 𝟎 ⟹ 𝑀𝑓(𝑥) = x 2,5 𝟑, 𝟓
2
T(x) 𝟑𝟓𝟎 𝟎
−𝟏𝟕𝟓𝒙𝟐 + 𝟑𝟔𝟕, 𝟓𝒙 = 0
Mf(x) −𝟏𝟕𝟓 𝟎
x 0 2,5  Calcul du moment d’inertie de la poutre :
T(x) 𝟑𝟔𝟕, 𝟓 −𝟓𝟎𝟕, 𝟓 𝐵𝐻 3 𝑏ℎ3 5𝑒×(6𝑒)3
Mf(x) 𝟎 −𝟏𝟕𝟓 𝐼𝑔𝑥 = − 2 ( 12 ) = ( )−
12 12
On constate que l’effort tranchant va passer par
2𝑒×(4𝑒)3 1080𝑒 4 256𝑒 4 𝟐𝟎𝟔𝐞𝟒
l’axe des abscisses en coupant un point 2( )= − 𝐈𝐠𝐱 =
12 12 12 𝟑
d’ordonnée nul car elle va d’une valeur positive

La flexion simple Page 114 sur 255


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à une valeur négative. (théorème des valeurs 3) Déterminons la valeur de e pour que la
intermédiaires) poutre résiste en toute sécurité : pour cela,
 𝑻(𝒙) = 𝟎 ⟹ −𝟑𝟓𝟎𝒙 + 𝟑𝟔𝟕, 𝟓 il faut que :

𝟎⟹𝑥=
367,5
= 𝟏, 𝟎𝟓 𝑀 𝜎̅ 𝑦 3𝑒 9
350 𝑦 ≤ 𝜎̅ ⟹ = = = ⟹𝑒
𝐼 𝑀 𝐼 206e4 206 3
en ce point, le moment admet un maximum : 3
𝑴𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝑴𝒇(𝟏, 𝟎𝟓) = −𝟏𝟕𝟓(𝟏, 𝟎𝟓)𝟐 + 3 9𝑀 3 9 × 1750000
≥√ =√
𝟑𝟓𝟎(𝟏, 𝟎𝟓) = 𝟏𝟕𝟒, 𝟓𝟔 𝒅𝒂𝑵. 𝒎 206𝜎 206 × 180
 Coupure 2 : 𝟐, 𝟓 < 𝒙 < 𝟑, 𝟓 = 7,51 ⟹ 𝒆 = 𝟖𝒎𝒎
 𝑇 − 𝑅𝐴 + 𝑞 − 𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) =
−𝟑𝟓𝟎𝒙 + 𝟏𝟐𝟐𝟓
𝑴𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟕𝟓 𝒅𝒂𝑵. 𝒎

4) Représentation des diagrammes de T et de M :

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PARTIE 3

SOMMAIRE DU COURS : OBJECTIF


GÉNÉRALE :

CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA CINEMATIQUE Cette partie vise à

rendre l’élève capable

d’étudier les
CHAPITRE 2 : MOUVEMENT RECTILIGNE UNIFORME
mouvements de

translation et de
CHAPITRE 3 : MOUVEMENT CIRCULAIRE UNIFORME
rotation des points

matériels.

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THEME 10 GENERALITES SUR LA CINEMATIQUE


10

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de ce thème, l’élève doit être capable de :

 Définir la cinématique ;
 Définir référentiel et citer les différents types de référentiels ;
 Repérer la position d’un mobil dans un repère ;
 Déterminer les vecteurs vitesses et accélération d’un mobil ;
 Établit l’équation de la trajectoire d’un mobil.

10.1 GENERALITES :

10.1.1 Branche de la mécanique


La mécanique est La branche de la physique qui étudie les mouvements. L’étude de la mécanique
elle-même se subdivise en cinématique, en statique et en dynamique.

 La cinématique consiste à décrire la manière dont un corps se déplace dans l’espace en fonction
du temps sans se préoccuper des causes qui produisent ce mouvement.

 La statique s’occupe de l’équilibre des corps (voir 1ere partie du cours)

 La dynamique, par contre, s’intéresse à ces causes : les forces. Elle relie les forces au
mouvement. Nous nous limiterons à l’étude du mouvement des points matériels.

10.1.2 Quelques définitions


Point matériel : il s’agit de tout objet de dimensions négligeables par rapport aux dimensions de
l’étude

Mouvement : Le mouvement est un phénomène qui s’opère à la fois dans l’espace et dans le
temps. Un corps est en mouvement si un ou plusieurs de ses points change de position dans le
temps.
Trajectoire : On appelle trajectoire d’un mobile l’ensemble des positions successives qu’il
occupe au cours du temps

Généralités sur la cinématique Page 117 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

Notion de temps : le temps est une grandeur qui permet de quantifier l’ordre chronologique des
évènements. C’est la principale variable utilisé pour étudier les phénomènes physiques son unité
conventionnelle dans le système internationale est la seconde

10.2 NOTION DE REFERENTIEL

10.2.1 Définition
En cinématique, le mouvement d’un solide peut être défini par rapport à un autre solide choisi
comme référence et appelé solide de référence ou référentiel. Le mouvement d’un objet dépend du
référentiel. Ainsi, une personne assise dans un train est immobile par rapport au sol du train mais se
déplace par rapport au sol terrestre.

10.2.2 Types de référentiel

Le référentiel terrestre : le solide de référence est un objet fixe à la surface de la Terre.

Le référentiel géocentrique : le solide de référence est le centre de la Terre

Le référentiel héliocentrique : le solide de référence est le centre du Soleil

10.2.3 Caractère du mouvement

Un mouvement peut être absolu ou relatif en fonction du référentiel choisi

Mouvement absolue : Le mouvement d’un solide est dit absolu s’il est défini ou décrit par
rapport à un référentiel absolu. Un référentiel absolu (ou galiléen) est un référentiel au repos
absolu dans l’univers.
Mouvement relatif : Le mouvement d’un solide est dît relatif s’il est défini par rapport à un
référentiel en mouvement dans l’univers : c’est un référentiel relatif.

10.3 POSITION ET DEPLACEMENT D’UN POINT MOBIL

Généralités sur la cinématique Page 118 sur 255


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10.3.1 Coordonnée cartésienne

Dans ce type de repère un mobil est


repérer par ses composantes en X et Y
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =
pour le cas d’un mouvement plan 𝑶𝑴
𝑿(𝒕) + 𝒀(𝒕) Au cours du mouvement de
M, les coordonnées X et Y varient au
cours du temps. Pour décrire le
mouvement de M, on peut écrire les
équations horaires

10.3.2 Coordonnée polaire

Dans ce cas le mobil est repérer par


son rayon R et son angle de rotation
Φ

𝑿 = 𝑶𝑴𝒊 = 𝑹𝒄𝒐𝒔 𝜽
{
𝒀 = 𝑶𝑴𝒋 = 𝑹𝒔𝒊𝒏 𝜽

Ce qui nous donne 𝑹 = √𝑿 + 𝒀𝟐

𝒕𝒂𝒏 𝜽 = 𝒀⁄𝑿
10.3.3 Notion de déplacement

Si M1, est la position du point M à


l’instant t1, et M2 la position de M à
t2 le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝟏𝐌𝟐 définit le
déplacement de M entre t1 et t2
pendant la durée (t2 - t1)

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝟏𝑴𝟐 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴𝟏 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴𝟐 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴𝟐 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴𝟏

10.4 NOTION DE VITESSE ET D’ACCELERATION

Généralités sur la cinématique Page 119 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

10.4.1 Vecteur vitesse

Le vecteur vitesse ⃗𝑽 du mobile M à


l’instant t nous renseigne sur la rapidité
du changement du vecteur position à cet

instant. Si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐌′ désigne le déplacement
du point M pendant la durée (𝒕 − 𝒕′) =
∆𝒕 on peut distinguer deux types de
vitesse :
La vitesse moyenne : c’est la vitesse théorique trouvée en faisant l’opération du rapport de la
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐌𝐌′ =
distance parcourue par le temps mis : 𝑽𝒎𝒐𝒚
𝐌𝐌′
(𝒕−𝒕′) ∆𝒕

La vitesse instantanée elle s’obtient lorsque t’ tend vers t ou lorsque ∆𝒕 tend vers 0

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐌′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝑶𝑴 𝒅𝒚 𝒅𝒙
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑽𝑴 = 𝐥𝐢𝐦 ( ) = 𝐥𝐢𝐦 ( ) = 𝐥𝐢𝐦 ( + )
∆𝒕→𝟎 ∆𝒕 ∆𝒕→𝟎 𝒅𝒕 ∆𝒕→𝟎 𝒅𝒕 𝒅𝒕

La vitesse V du point M est égale à la dérivée par rapport au temps t du vecteur position OM. Et
elle est toujours tangente à la trajectoire et a le même sens que celui du mouvement.

La norme de la vitesse est donnée par 𝑽 = √𝑽𝒙𝟐 + 𝑽𝒚𝟐 elle s’exprime en m/s

NB : avant de procéder à l’étude d’un mouvement il est judicieux de toujours choisir un repère par
rapport auquel on va étudier le mouvement.

10.4.2 Vecteur accélérations

⃗⃗⃗ à l’instant t
Le vecteur accélération 𝒂
indique la rapidité de variation du
vecteur vitesse. L’accélération
instantanée s’obtient de la même
manière que la vitesse on trouve donc


∆𝑽 ⃗
𝒅𝑽
⃗ = 𝐥𝐢𝐦 ( ) =
𝒂 L’accélération instantanée est donc un vecteur qui est la dérivée par rapport au
∆𝒕→𝟎 ∆𝒕 𝒅𝒕

temps du vecteur vitesse ou encore la dérivé seconde de la position par rapport au temps

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝟐 𝑶𝑴 𝒅𝟐 𝑿 𝒅𝟐 𝒀 𝒅(𝑽𝒙) 𝒅(𝑽𝒚)
⃗ =
𝒂 = + = +
𝒅𝟐 𝒕 𝒅𝟐 𝒕 𝒅𝟐 𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕

Généralités sur la cinématique Page 120 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
La valeur de l’accélération est donnée par 𝒂 = √𝒂𝒙𝟐 + 𝒂𝒚𝟐 et il s’exprime en m/s2

ÉVALUATION FORMATIVE DE FIN DE THÈME

PARTIE A : ÉNONCÉS DES EXERCICES :

EXERCICE 1 : Un point mobile M se déplace dans l’espace en suivant les équations horaires
x(t) = 3𝑡 2
suivantes : {
y(t) = – 4,9𝑡 2 + 𝑡

1. Exprimer les coordonnées du vecteur vitesse au cours du temps. Quelle est la valeur de la vitesse
àt=2s?
2. Déterminer l’expression du vecteur accélération. En déduire sa valeur.

EXERCICE 2: Le déplacement en mètre d’un point matériel est donné par : 𝑡 2 + 12𝑡 + 3

1- Déterminer le temps nécessaire pour atteindre la vitesse de 36 m/s.


2- Que vaut l’accélération du mouvement ?
3- Que vaut le déplacement entre les instants t=1s et t=4s.

EXERCICE 3: Dans un repère 𝑅 = (0, ⃗𝑖, 𝑗, 𝑘⃗), la position du point M d’un solide est défini à
𝑥(𝑡) = 4𝑡 2
chaque instant par son vecteur position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 {𝑦(𝑡) = 2𝑡 2 + 1 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 ≤ 𝑡 ≤ 3 t en
𝑧(𝑡) = 0
seconde et les distances en mètre.

 Montrer que ce mouvement est plan ;


 Construire la trajectoire pout t= (0, 1, 2, 3) ;
 Déterminer la longueur de la trajectoire ;
 Déterminer l’équation de la trajectoire ;
 Déterminer le module du vecteur accélération.

EXERCICE 4: Dans un repère 𝑅 = (0, ⃗𝑖, 𝑗, 𝑘⃗), la position du point M d’un solide est défini à
𝑥(𝑡) = 30(1 − cos 2𝑡)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ tel que : 𝑂𝑀
chaque instant par son vecteur position 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ { 𝑦(𝑡) = 30 sin 2𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝜋 t
𝑧(𝑡) = 0
en seconde
 Déterminer l’équation de la trajectoire ;
 Déterminer la longueur de la trajectoire ;
 Déterminer les composantes de la vitesse et celle de l’accélération ;

Généralités sur la cinématique Page 121 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

PARTIE B: CORRECTIONS DES EXERCICES :


EXERCICE 1 :
𝑑𝑋 𝑑(3𝑡 2 )
𝑉𝑥 = = = 𝟔𝒕 𝑉𝑥(2) = 12
𝑑𝑡 𝑑𝑡
1) expression de la vitesse { 𝑑(−4,9𝑡 2 +𝑡)
à t = 0 on a { →
𝑉𝑦 =
𝑑𝑌
= = −𝟗, 𝟖𝒕 + 𝟏 𝑉𝑦(2) = −18,6
𝑑𝑡 𝑑𝑡

𝑉 = √(122 ) + (−18,62 ) = 𝟐𝟐, 𝟏𝟑 𝒎/𝒔


𝑑𝑉𝑥 𝑑(6𝑡)
𝑎𝑥 = =6 =
𝑑𝑡 𝑑𝑡
2) Expression de l’accélération { 𝑑𝑉𝑦 𝑑(−9,8𝑡+1)
→ 𝑎 = √(62 ) + (−9,82 ) =
𝑎𝑦 = = = −9,8
𝑑𝑡 𝑑𝑡

𝟏𝟏, 𝟒𝟗 𝒎/𝒔𝟐
EXERCICE 2 :
𝑑𝑋
1) Temps nécessaire pour atteindre une vitesse de 36m/s : on a 𝑉 = = 2𝑡 + 12 = 36 → 2𝑡 =
𝑑𝑡

36 − 12 = 24 → 𝒕 = 𝟏𝟐𝒔
𝑑𝑉
2) l’accélération est 𝑎 = =2→ 𝒂 = 𝟐𝒎𝒔−𝟐
𝑑𝑡

3) calcul du déplacement : a 𝑡 = 1 ⟹ 𝑋(1) = (1)2 + 12(1) + 3 = 16 𝑚 𝑒𝑡 à 𝑡 = 4 ⟹ 𝑋(4) =


(4)2 + 12(4) + 3 = 67 𝑚 dont entre ces deux instants, le deplacement sera : 𝑑 = 67 − 16 =
𝟓𝟏𝒎

EXERCICE 3:

1) Montrons que le mouvement est plan : un mouvement est plan lorsqu’il possède deux
composantes non nulles dans l’espace. Dans notre cas, on à z(t) =0, et x(t) et y(t) différent de 0
donc ce mouvement est plan.

2) Construction de la trajectoire :

En faisant varier les valeurs de t dans les


équations du mouvement, on obtient le
tableau suivant :

t 0 1 2 3
X(t) 0 4 16 36
Y(t) 1 3 9 19
La trajectoire est la droite passant par les
points x et y.

Généralités sur la cinématique Page 122 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
3) Déterminons la longueur de la trajectoire : c’est la distance AD : 𝐴𝐷 =
√(𝑥𝐷 − 𝑥𝐴 )2 + (𝑦𝐷 − 𝑦𝐴 )2 = √(36 − 0)2 + (19 − 1)2 = 40,24 𝑚 𝑨𝑫 = 𝟒𝟎, 𝟐𝟒 𝒎

4) Équation de la trajectoire : il s’agit d’une équation uniquement fonction de x et de y :

𝑥
𝑥(𝑡) = 4𝑡 2 ⟹ 𝑡 2 = 4 𝟏
{ 𝑥 𝑥 (𝑻): 𝒚 = 𝒙 + 𝟏
𝟐
𝑦(𝑡) = 2𝑡 2 + 1 = 2 (4) + 1 = 2 + 1

5) Module du vecteur accélération :

𝑥(𝑡) = 4𝑡 2 𝑥̇ (𝑡) = 8𝑡 𝑥̈ (𝑡) = 8


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {𝑦(𝑡) = 2𝑡 + 1 ⟹ 𝑉
On a : 𝑂𝑀 2 ⃗ {𝑦̇ (𝑡) = 4𝑡 ⟹ 𝑎 {𝑦̈ (𝑡) = 4 ⟹ 𝑎 = √82 + 42 = 𝟖, 𝟗𝟒 𝒎𝒔−𝟐
𝑧(𝑡) = 0 𝑧̇ (𝑡) = 0 𝑧̈ (𝑡) = 0

EXERCICE 4:

1) Equation de la trajectoire :

𝑥(𝑡) = 30(1 − cos 2𝑡) = 30 − 30 cos 2𝑡 ⟹ 𝑥 − 30 = −30 cos 2𝑡


{ En élevant chaque membre
𝑦(𝑡) = 30 sin 2𝑡
au carré, et en additionnant chaque terme de l’égalité entre eux, on obtient une relation
particulière :

(𝑥 − 30)2 = (−30 cos 2𝑡)2


{ ⟹ (𝑥 − 30)2 + 𝑦 2 = (−30 cos 2𝑡)2 + (30 sin 2𝑡)2 =
𝑦 2 = (30 sin 2𝑡)2
900(cos 2𝑡)2 + 900(sin 2𝑡)2 = 900 [(cos 2𝑡)2 + (sin 2𝑡)2 ] = 900 ⟹

(𝑻): (𝒙 − 𝟑𝟎)𝟐 + 𝒚𝟐 = 𝟗𝟎𝟎 = 𝟑𝟎𝟐 Il s’agit d’un cercle de centre 𝑪(𝟑𝟎, 𝟎) et de rayon R =
30m

2) Longueur de la trajectoire : il s’agit du pourtour de ce cercle : 𝐿 = 𝑃 = 2𝜋𝑅 = 2 × 3,14 × 30 =


188,49 𝑳 = 𝟏𝟖𝟖, 𝟓 𝒎

3) Composantes de la vitesse et de l’accélération :

𝑥(𝑡) = 30(1 − cos 2𝑡) 𝒙̇ (𝒕) = 𝟔𝟎 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝒕 𝒙̈ (𝒕) = 𝟏𝟐𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝒕


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
On a : 𝑂𝑀 𝑦(𝑡) = 30 sin 2𝑡 ⃗ {𝒚̇ (𝒕) = 𝟔𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝒕 ⟹ 𝑎 {𝒚̈ (𝒕) = −𝟏𝟐𝟎 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝒕
⟹𝑉
𝑧(𝑡) = 0 𝒛̇ (𝒕) = 𝟎 𝒛̈ (𝒕) = 𝟎

Généralités sur la cinématique Page 123 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

THEME 11 LE MOUVEMENT RECTILIGNE


11
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de ce thème, l’élève doit être capable de :

 Ecrire les équations horaires des mouvements rectilignes


 Tracer les différents diagrammes de ces mouvements

11.1 DEFINITION
Un mouvement est dit rectiligne si le mobil
se déplace le long d’une droite fixe dans le
référentiel d’étude. Dans ce cas, les vecteurs
vitesses et accélération sont portées par la
droite sur laquelle s’effectue le mouvement.
Le système de coordonnées le plus adapté est celui qui privilégie un axe qui sera la droite. Il est donc
naturel de choisir les coordonnées cartésiennes.
En fonction de l’évolution de la norme de la vitesse, on peut distinguer deux types de mouvements
rectilignes : uniforme et uniformément variée
Remarque : chacun de ces mouvement sera dont décrit par ses équations horaires respectives. Il
s’agit de la relation X = f(t) Le graphe de X(t) constitue le diagramme des espaces.

La définition du mouvement est donnée par la fonction x(t). Dans ce cas, les vecteurs positions,
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑿(𝒕)𝒊 ; 𝑽(𝒕) = 𝑿̇(𝒕)𝒊 ; 𝒂(𝒕) =
vitesse et accélération sont donnés successivement par : 𝑶𝑴

𝑿̈(𝒕)̈ = 𝑽̇(𝒕)

11.2 MOUVEMENT RECTILIGNE UNIFORME MRU :


On considère le mouvement d’un mobile comme étant uniforme lorsque la valeur algébrique de sa
𝒅𝑽
vitesse est constante. C’est un mouvement sans accélération (a = 0) en vertu de la relation : =𝟎
𝒅𝒕

Les équations horaires d’un tel mouvement s’écrivent


𝑿(𝒕) = 𝑽𝒕 + 𝑿𝒐
{𝑽(𝒕) = 𝑽𝒐 = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆
𝒂=𝟎
Avec 𝑿𝒐 la position du mobil a t = 0 et Vo la vitesse du mobil pendant le mouvement

Les diagrammes respectifs de ce mouvement sont :

Le mouvement rectiligne Page 124 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

11.3 MOUVEMENT RECTILIGNE UNIFORMEMENT

VARIE (MRUV)
On dit que le mouvement est uniformément varié lorsque l’accélération du mobile est constante.
𝟏
𝑿(𝒕) = 𝟐 𝒂𝒕𝟐 + 𝑽𝒐𝒕 + 𝑿𝒐
Les équations horaires de ce mouvement s’écrivent :{ 𝑽(𝒕) = 𝒂𝒕 + 𝑽𝒐
𝒂 = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆
Remarque : l’accélération est une grandeur algébrique non nulle c’est-à-dire qu’il peut être positif
ou négatif
 Cas ou 𝒂 > 𝟎 : dans ce cas on parlera de mouvement rectiligne uniformément accéléré MRUA
et les diagrammes aurons les allures suivantes

 Cas ou 𝒂 < 𝟎 : dans ce cas on parlera de mouvement rectiligne uniformément décéléré ou


retardé ou ralenti MRUR et les diagrammes aurons les allures suivantes

Une autre relation liant les différents paramètres du mouvement rectiligne uniformément varié
s’écrit : 𝑽𝟐𝟐 − 𝑽𝟐𝟏 = 𝟐𝒂(𝑿𝟐 − 𝑿𝟏 )

Le mouvement rectiligne Page 125 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

ÉVALUATION FORMATIVE DE FIN DE THÈME

PARTIE A : ÉNONCÉS DES EXERCICES :


EXERCICE 1 : Le chariot d’une machine pour découpage laser atteint la vitesse de 10 cm/s en 2
secondes ; puis le chariot évolue à vitesse constante pendant 8s ; enfin s’arrête en l’espace de
12,5cm. Les accélérations et décélérations sont supposées constantes.
1- Déterminer les équations du mouvement pour chacune des trois phases.
2- Représenter le diagramme des vitesses des trois phases sur le même graphique.
EXERCICE 2 : La livraison du calcaire dans un chantier routier se fait à l’aide des camions semi -
remorque dont la vitesse en charge vaut 60 Km/h et celle à vide égale à 80 Km/h. Un camion plein
part de la carrière à 8 heures pour le chantier. Vous – vous rendez compte 30 minutes après son
départ que vous avez oublié des instructions à donner au conducteur. Vous lancez à sa poursuite un
véhicule roulant à 120 Km/h. La distance du chantier à la carrière vaut 120 Km et la trajectoire
supposée rectiligne,
1) Déterminer l’heure à laquelle le camion arrive au chantier ;
2) Déterminer l’heure à laquelle les instructions seront transmises au camionneur;
3) Déterminer le lieu où le véhicule rattrape le camion.
EXERCICE 3 : Une niveleuse, au cours d’un déplacement rectiligne passe à 12h 45 mn devant la
borne kilométrique N° 54. A 13 h 00 mn, elle passe devant la borne hectométrique N°7 située entre
les bornes kilométriques N° 47 et N° 46 de la même route.
1) L’origine des espaces étant l’origine du kilométrage, déterminer l’espace à 13 h 00 mn. En déduire
la distance parcourue depuis 12 h 45 mn.
2) En prenant 12 h 45 mn comme origine des temps et la position de la niveleuse à cette même heure
comme origine des espaces, écrire la formule du mouvement supposé uniforme du véhicule.
3) En déduire la vitesse de la niveleuse.
EXERCICE 4 : Un train part de Ngaoundéré pour Yaoundé à une vitesse de 60 Km/h. Il passe à
Ngaoundal (situé à 315 Km de Ngaoundéré) à 13 h. Son mouvement étant supposé uniforme, trouver
les positions respectives de ce train à 9 h du matin et à 4 h du soir.
EXERCICE 5 : Une locomotive roule sur une voie rectiligne horizontale. Au bout de 125 m elle
atteint une vitesse de 18 Km/h.
1- Calculer son accélération et le temps mis
2- Avec la même accélération, en combien de temps et après quelle distance la locomotive atteindra
– t – elle sa vitesse normale de 90 Km/h ?

Le mouvement rectiligne Page 126 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
EXERCICE 6 : Un mobil part de Yaoundé pour Nanga Éboko à 6h00 avec une vitesse constante de
50Km/h. un autre véhicule quitte de Nanga Éboko pour Yaoundé à 6h10 avec une vitesse constante de
60km/h. distance Yaoundé – Nanga Éboko = 90 Km

1) Écrire les équations horaires des mouvements des deux véhicules ;


2) Déterminer le lieu et la date de rencontre des deux véhicules.

PARTIE B: CORRECTIONS DES EXERCICES :


EXERCICE 1 :
1) Equation du mouvement pour chaque phase :
1 1
Phase 1 : l’accélération est positive : 𝑋(𝑡) = 2 𝑎𝑡 2 + 𝑉𝑜𝑡 + 𝑋𝑜 Or 𝑋𝑜 = 𝑉𝑜 = 0 donc 𝑋(𝑡) = 2 𝑎𝑡 2

𝑋(𝑡) = 2,5𝑡 2
𝑉
avec 𝑎 = = 5 dont on aura don : { 𝑉(𝑡) = 5𝑡 il s’agit d’un MRUA dans cette phase
𝑡
𝑎=5
Phase 2 : la vitesse est constante on aura dont : 𝑋(𝑡) = 𝑉𝑡 + 𝑋𝑜 = 10𝑡 + 𝑋𝑜 or 𝑎 𝑡 = 2 𝑜𝑛 𝑎 𝑋 =
10 = (2 ∗ 10) + 𝑋𝑜 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑋𝑜 = 10 − 20 = −10 on obtient dont les équations suivantes :
𝑋(𝑡) = 10𝑡 − 10
: { 𝑉(𝑡) = 10 Le mouvement ici est uniforme
𝑎=0
𝑉 2 −𝑉′2 𝑂−102
Phase 3 il y’a décélération on a 𝑎 = 2(𝑋−𝑋 ′ ) = = −4 or a la fin de la fin de la 2e phase on a
2∗12,5

𝑡 = 2 + 8 = 10𝑠 → 𝑋 = (10 ∗ 10) − 10 = 90 dont


𝑋 = 90 = −2𝑡 2 + 𝑉𝑜 + 𝑋𝑜 𝑒𝑡 𝑉 = −4𝑡 + 𝑉𝑜 → 10 = −4(10) + 𝑉𝑜 → 𝑉𝑜 = 10 + 40 =
50 𝑑 ′ 𝑜𝑢 90 = −2 ∗ 102 + 50 ∗ 10 + 𝑋𝑜 → 𝑋𝑜 =
90 + 200 − 500 = −210 Dont
𝑋(𝑡) = −2𝑡 2 + 50𝑡 − 210
{ 𝑉(𝑡) = −4𝑡 + 50 c’est dont un MRUR
𝑎 = −4
2) Représentation du diagramme des vitesses des
trois phases :
EXERCICE 2 : Écrivons l’équation horaire de ce camion 𝑋𝑐(𝑡) = 𝑉(𝑡 − 𝑡𝑜) + 𝑋𝑜 = 60(𝑡 − 8) +
0 = 𝟔𝟎𝒕 − 𝟒𝟖𝟎 Écrivons celle du véhicule 𝑋𝑣(𝑡) = 𝑉(𝑡 − 𝑡𝑜) + 𝑋𝑜 = 120(𝑡 − 8,5) + 0 =
𝟏𝟐𝟎𝒕 − 𝟏𝟎𝟐𝟎
1) Heure d’arrivée du camion au chantier : 𝑋 = 120 = 60𝑡 − 480 → 60𝑡 = 120 + 480 = 600 →
600
𝑡= = 10 le camion arrive au chantier à 10 h
60

2) Heure de transmission des instructions : lorsque ces instructions sont transmises, on a 𝑋𝑐 =


𝑋𝑣 → 60𝑡 − 480 = 120𝑡 − 1020 → 60𝑡 − 120𝑡 = −1020 + 480 → 60𝑡 = 540 → 𝑡 = 9 elles
seront transmise à 9h

Le mouvement rectiligne Page 127 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
3) Lieu de rencontre : 𝑋𝑐(9) = 60(9) − 480 = 60 𝑘𝑚 le véhicule va rattraper le camion à 60 Km
de la carrière.
EXERCICE 3 :
1) Déterminons l’espace à 13h 00 : A cette heure, le véhicule passe devant la borne hectométrique N°
467. Cet espace correspond à 46,7 Km. 𝑬𝒔𝒑 = 𝟒𝟔, 𝟕𝟎𝟎 𝑲𝒎. Déduisons la distance parcourue :
𝑑 = 54 − 46,7 = 7,3 d=7,3 Km
2) Formule du mouvement supposé uniforme : L’origine des espaces eo = 54 Km. L’origine des temps
to = 12 h 45mn soit 12,75 h : on a : 𝑥𝑜 − 𝑥 = 𝑉(𝑡𝑜 − 𝑡) ⟹ 54 − 𝑥 = 𝑉(12,75 − 𝑡) d’où : 𝒙 =
−𝑽(𝒕 − 𝟏𝟐, 𝟕𝟓) = 𝟓𝟒
54−46,7
3) Déduction de la vitesse : x=46,7 et t= 13h00 𝑉 = 13−12,75 = 𝟐𝟗, 𝟐 𝑲𝒎. 𝒉−𝟏

EXERCICE 4 : Calcul de la position du train à 9h et à 16 h :V = 60Km/


𝑥 = 315 𝐾𝑚 𝑥 =? 𝐾𝑚 𝑥 =? 𝐾𝑚
h{ { { Position du train à 9h : x = 315 t = 13 h t0 = 9h 𝑥 =
𝑡 = 13ℎ 𝑡 = 9ℎ 𝑡 = 16 ℎ
𝑥𝑜 + 𝑉(𝑡 − 𝑡𝑜) = 315 + 60(13 − 9) = 75 𝐾𝑚 À 𝒕 = 𝟗𝒉 ; 𝒙 = 𝟕𝟓 𝑲𝒎
Position du train à 16h : x0 = 315 t = 16 h t0 = 13h 𝑥 = 𝑥𝑜 + (𝑡 − 𝑡𝑜) = 315 + 60(16 − 13) =
495 𝐾𝑚 À 𝒕 = 𝟏𝟑𝒉 ; 𝒙 = 𝟒𝟗𝟑 𝑲𝒎
EXERCICE 5 :
1) Calcul de l’accélération et du temps mis par la locomotive :
1
𝑥 = 2 𝑎𝑡 2 + 𝑉𝑜𝑡 + 𝑥𝑜 𝑒𝑡 𝑉22 = 𝑉𝑜2 + 2𝑎(𝑥 − 𝑥𝑜)

(x – x0) = 125 m; V = 18 Km/h Soit 18 000 m / 3600s = 5m/s V0 = 0


𝑽𝟐𝟐 52
𝑉22 = 2𝑎(𝑥 − 𝑥𝑜) ⟹ 𝒂 = 𝟐(𝒙−𝒙𝒐) = 2×125 = 𝟎, 𝟏 𝒎. 𝒔−𝟐 Déduisons le temps mis:

1 𝟐(𝒙−𝒙𝒐) 2×125
𝑥 = 2 𝑎𝑡 2 + 𝑥𝑜 ⟹ 2(𝑥 − 𝑥𝑜) = 𝑎𝑡 2 ⟹ 𝒕 = √ =√ = 𝟓𝟎 𝒔
𝒂 0,1

2) Détermination de la distance et du temps pour que la locomotive atteigne sa vitesse de 90 Km/h :


𝑽𝟐𝟐 −𝑽𝒐𝟐 25 𝟐(𝒙−𝒙𝒐) 2×3125
V = 90 Km/h = 25 m/s V0 = 0 (𝒙 − 𝒙𝒐) = = 2×0,1 = 𝟑𝟏𝟐𝟓 𝒎 𝒕 = √ =√ =
𝟐𝒂 𝒂 0,1

𝟐𝟓𝟎 𝒔
EXERCICE 6 :
On considère Yaoundé comme origine des espaces et 6h00 comme origine des dates.
1) Équations des mouvements :
𝒙𝟏 = 𝑽𝟏𝒕 + 𝒙𝟎 = 𝟓𝟎𝒕
{ 1
𝑥2 = 𝑉2(𝑡 − 𝑡𝑜) + 𝑥0 = −60 (𝑡 − 6) + 90 ⟹ 𝒙𝟐 = −𝟔𝟎𝒕 + 𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟎𝟎
2) Lieu et date de rencontre : 𝒙𝟏 = 𝒙𝟐 ⟹ 50𝑡 = −60𝑡 + 100 ⟹ 110𝑡 = 100 ⟹ 𝒕 = 𝟏𝟏𝟎 𝒉 =
𝟏𝟎𝟎
𝟓𝟒 𝒎𝒊𝒏 𝟑𝟐𝒔 𝒙 = 𝟓𝟎 × 𝟏𝟏𝟎 = 𝟒𝟓, 𝟒𝟓 𝒌𝒎

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THEME
12 ETUDE DU MOUVEMENT CIRCULAIRE
12

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de ce thème, l’élève doit être capable de :

 Exprimer les vecteurs vitesses et accélération en coordonné polaire


 Déterminer les composantes du vecteur accélération dans la base de FRENET
 Ecrire les équations horaires d’un mouvement circulaire

12.1 DEFINITION
Un mouvement est dit circulaire si le
point M se déplace sur un cercle fixe de
centre O et de rayon R. La trajectoire est
incluse dans le cercle. Les coordonnées
les plus adaptées à la description du
mouvement sont naturellement les
coordonnées polaires. On définit également les mouvements curvilignes pour lesquelles le point M
se déplace suivant une courbe quelconque

12.2 PARAMETRES DU MOUVEMENT :

12.2.1 Abscisse angulaire et abscisse curviligne


Dans le cas d’un mouvement circulaire, la position d’un mobile M peut être repérée par l’angle 𝜽 =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑶𝑨, 𝑶𝑴) appelé abscisse angulaire Le choix de l’origine A est arbitraire.

Les coordonnées cartésiennes de la position du mobile


sont 𝑿 = 𝑹𝒄𝒐𝒔 𝜽 𝒆𝒕 𝒀 = 𝑹𝒔𝒊𝒏 𝜽 L’abscisse curviligne
s est, pour une trajectoire de rayon R donné,
proportionnelle à l’angle Φ On peut alors déduire d’une «
règle de trois » la relation entre s et Φ :
2𝜋 𝑟𝑎𝑑 → 𝑠 = 2𝜋𝑅
2𝜋𝑅
{1 𝑟𝑎𝑑 → 𝑠 = 2𝜋 = 𝑅
𝜃 𝑟𝑎𝑑 → 𝒔 = 𝑹𝜽

Étude du mouvement circulaire Page 129 sur 255


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12.2.2 Expressions de la vitesse angulaire :

En projection en coordonnée polaire on obtient les composantes de la vitesse pour le cas d’un
𝒅𝒓
𝑽𝒓 =
= 𝒓̇
mouvement curviligne { 𝒅𝒕
𝒅𝜽
→ 𝑉 = √𝒓̇ 𝟐 + (𝒓𝜽)̇𝟐
𝑽𝜽 = 𝒓 𝒅𝒕 = 𝒓𝜽̇

𝐕𝐫 Est la composante radiale et VΦ la composante transversale du mouvement.

Pour le cas du mouvement circulaire le rayon R est constant donc on a dont 𝒓̇ = 𝟎 les expressions de
𝒅𝒓
𝑽𝒓 = =𝟎
𝒅𝒕
la vitesse deviennent dont dans ce cas : { 𝒅𝜽
→ 𝑉 = 𝑹𝜽̇
𝑽𝜽 = 𝑹 𝒅𝒕 = 𝑹𝜽̇

A partir de la relation de l’abscisse curviligne on peut également par dérivation obtenir l’expression
𝒅𝒔 𝒅(𝑹𝜽) 𝒅𝜽 𝒅𝜽
de la vitesse on obtient dont 𝑽 = = = 𝑹 𝒅𝒕 = 𝑹𝜽̇ 𝒂𝒗𝒆𝒄 = 𝜽̇ = 𝝎 on obtient dont
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕

𝑽 = 𝑹𝝎 = 𝑹𝜽̇

V représente la vitesse linéaire du mouvement et ω est la vitesse angulaire encore appelé fréquence
du mouvement, il est défini par la relation 𝝎 = 𝟐𝝅𝑵 et s’exprime en (rad/s)

N représente la vitesse de rotation du mouvement il s’exprime en tour par minute (tr/min)

NB : nous pouvons dont par permutation de ces relations déterminer les rapports qui existent entre
ces trois types de vitesses (la vitesse linéaire, angulaire et de rotation) 𝑽 = 𝑹𝝎 = 𝟐𝝅𝑹𝑵

12.2.3 Expressions de l’accélération


∆𝑽𝒎𝒐𝒚 𝑽𝟏−𝑽𝟐
Comme pour le mouvement rectiligne, on définit l’accélération moyenne 𝒂𝒎𝒐𝒚 = = et
𝒕 𝒕𝟏−𝒕𝟐

𝒅𝑽
l’accélération instantanée par 𝒂
⃗ =
𝒅𝒕

Lorsque le point M est en mouvement, il existe


un autre repère qui est attaché à chaque point
de l’abscisse curviligne appelé repère de
FRENET dont la base est 𝑴, ⃗⃗⃗
𝒆𝒕 , ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒏 , ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒗 Les composantes de ce repère sont définies comme suit

 ⃗⃗⃗
𝒆𝒕 Vecteur tangent à la trajectoire au point M, dans le sens du mouvement
 ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒏 Vecteur normal à la trajectoire dont la droite d’action passe par le centre de courbure • de la
trajectoire en ce point
 ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒃 Vecteur binormal orthogonale aux deux précédents

Étude du mouvement circulaire Page 130 sur 255


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Ce repère nous permet dont de diviser l’accélération du mouvement en deux composante défini
𝒅𝑽 𝑽𝟐
comme suit après démonstration 𝒂 ⃗⃗⃗⃗ + 𝒂𝒏
⃗ = 𝒂𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒕+ ⃗
𝒏
𝒅𝒕 𝑹

𝒅𝑽
 ⃗⃗⃗⃗
𝒂𝒕 = 𝒅𝒕 𝒕 ce terme correspond à l’accélération tangentielle et est due à la variation de la valeur

de la vitesse linéaire. Ce terme s’annule dans le cas d’un mouvement circulaire uniforme.
𝑽𝟐
 𝒂𝒏
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗ Le deuxième terme correspond à l’accélération normale c’est une conséquence du
𝒏
𝟐

changement de direction du vecteur vitesse.

Pour le cas d’un mouvement quelconque (curviligne), ces relations restent valables et R devient dont
le rayon de courbure de la trajectoire.

12.3 ETUDE DE QUELQUES MOUVEMENTS

PARTICULIER

12.3.1 Le mouvement circulaire uniforme MCU :


Le mouvement circulaire est uniforme si la vitesse linéaire est constante ; il en suit que la vitesse
angulaire est également constante. Ses équations horaires s’écrivent comme suit :

𝜽(𝒕) = 𝜽̇𝒕 + 𝜽𝒐
{𝜽̇ = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆 𝜽(𝒕) Est l’abscisse angulaire à l’instant t, 𝜽̇ est la vitesse angulaire et 𝜽̈ est
𝜽̈ = 𝟎
l’accélération angulaire.

Ce mouvement est périodique, c'est-à-dire que le mobile passe en un point quelconque de la


trajectoire à intervalles de temps égaux. Il est caractérisé par :

 la période T qui est le temps nécessaire pour faire un tour complet ; elle est donnée par :

𝟐𝝅𝑹 𝟐𝝅𝑹 𝟐𝝅𝑹 𝟐𝝅


𝑻= →𝑽= On peut dont en déduire la vitesse angulaire par 𝑽 = 𝝎𝑹 = → 𝝎=
𝑽 𝑻 𝑻 𝑻

 la fréquence f qui est le nombre de tours par unité de temps il est encore noté N et on a

𝑽 𝟏 𝟐𝝅
𝒇 = 𝑵 = 𝟐𝝅𝑹 = 𝑻 La fréquence est dont l’inverse de la période. On a dont 𝝎 = = 𝟐𝝅𝑵
𝑻

Une particularité de ce type de mouvement est qu’il a une accélération angulaire non nulle.

Démonstration :

𝑑𝑉 2
𝑉
2 ̇ 2 𝟐 𝟐
𝜃̇ = 𝜔 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑎
⃗ = ⃗⃗⃗⃗
𝑎𝑡 + 𝑎𝑛 𝑎𝑡 = ⃗𝑡 = ⃗⃗0 𝑒𝑡 𝑎𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑜𝑟 ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗ =
𝑅
= (𝑅)
𝑅
⃗ = (𝑅𝜃) ⃗𝑛
⃗𝑛
𝑅
⃗ = 𝑹(𝝎) = 𝑹(𝜽)̇ ≠ 𝟎

12.3.2 Mouvement circulaire uniformément varié MCUV

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Dans ce cas de figure, l’accélération est constante et non nul. Les équations horaires s’écrivent :

𝟏
𝜽(𝒕) = 𝟐 𝜽̈𝒕 + 𝜽𝒐̇𝒕 + 𝜽𝒐
{ 𝜽̇ = 𝜽̈𝒕 + 𝜽𝒐̇ Comme dans le MRUV on a aussi 𝜽𝟐𝟏̇ − 𝜽𝟐𝟐̇ = 𝟐𝜽̈(𝜽𝟏 − 𝜽𝟐 )
𝜽̈ = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆

𝑑𝑉 𝑑(𝑅𝜃̇ ) 𝑑(𝜃̇ ) 𝑉2 (𝑅𝜔)2 𝟐


⃗⃗⃗ + 𝑎𝑛
𝑎 = 𝑎𝑡 ⃗⃗⃗ =
⃗⃗⃗⃗ 𝑜𝑟 𝑎𝑡 𝑡= =𝑅 ̈
= 𝑹𝜽 𝑒𝑡 𝑎𝑛
⃗⃗⃗⃗ = = ⃗𝑛 = 𝑹(𝝎)𝟐 = 𝑹(𝜽)̇
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅 𝑅

L’accélération linéaire dans le cadre d’un mouvement circulaire uniformément varié s’écrit donc :

⃗ = 𝒂𝒕
𝒂 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑹𝜽̈ 𝒕 + 𝑹(𝜽)̇𝟐 𝒏
⃗⃗⃗⃗ + 𝒂𝒏 ⃗ 𝒂 = 𝑹√[𝜽̈]𝟐 + [(𝜽)̇𝟐 ]𝟐

Les variations de signes de l’accélération ont les mêmes interprétations physiques que pour le cas des
mouvements rectilignes.

EXERCICES DE FIN DE CHAPITRE :

PARTIE A : ÉNONCÉS DES EXERCICES : EXERCICE 3 : Dès l’instant où le moteur est


EXERCICE 1 : coupé, une hélice d’avion qui tournait à la vitesse
de 1200 tours par minute effectue
A) Une automobile aborde un virage de rayon R
80 tours jusqu’à l’arrêt complet. Si l’on suppose
= 150 m à la vitesse de 90 Km/h
le mouvement uniformément décéléré, on
l’accélération du véhicule est de 1,5 m/s2 sur
demande
sa trajectoire, déterminer l’accélération
supportée par les passagers 1- La durée totale de ce mouvement.
B) Déterminer la vitesse angulaire des aiguilles
2- Calculer la vitesse et l’accélération linéaires
d’une montre : Cas de l’aiguille des
d’un point de l’extrémité de l’hélice situé à
secondes, Cas de l’aiguille des minutes et
1000mm du centre de rotation en régime normal
Cas de l’aiguille des heures.
à 1200 tours /minutes.
EXERCICE 2 : Un moteur électrique met deux
EXERCICE 4 : Une turbine atteint la vitesse de
secondes pour atteindre sa vitesse de régime 1
5000 tr/min en 10 minutes. Sachant que le
500 tr/min Si l’accélération angulaire est
mouvement est uniformément accéléré, on
supposée constante, déterminer les équations du
demande :
mouvement et le -nombre de tours effectués
1- Calculer l’accélération angulaire du
pendant le démarrage
mouvement.
2- Calculer le nombre de tours effectué pendant
toute la durée du démarrage.
3- Déterminer l’accélération et la vitesse linéaire

Étude du mouvement circulaire Page 132 sur 255


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d’un point de la périphérie de la turbine (rayon = EXERCICE 2 : les équations seront :
1,5m) dans les deux cas suivants : En régime 1
𝜃(𝑡) = 2 𝜃̈𝑡 + 𝜃𝑜̇𝑡 + 𝜃𝑜 = 39,27𝑡 2
normal à 5000 tr/min et à l’instant t = 4 minutes. 𝜃̇ = 𝜃̈𝑡 + 𝜃𝑜̇ = 2𝜋𝑁 = 78,53𝑡 →
𝑁 1500∗2𝜋
EXERCICE 5 : {𝜃̈ = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 = 𝑡 = 60∗2 = 78,53
𝜽(𝒕) = 𝟑𝟗, 𝟐𝟕𝒕𝟐
1- Déterminer la vitesse angulaire de la rotation 𝜽̇ = 𝟕𝟖, 𝟓𝟑𝒕 Pendant le démarrage le moteur
de la Terre autour de son axe en admettant 𝜽̈ = 𝟕𝟖, 𝟓𝟑
1500
que la terre effectue un tour en 24 heures. effectue 𝑛 = = 𝟐𝟓 𝒕𝒐𝒖𝒓s
60
2- En déduire la vitesse d’un point situé à
l’équateur si la circonférence de la terre EXERCICE 3 :
mesure 40000Km.
1° 𝜽𝟐𝟏̇ − 𝜽𝟐𝟐̇ = 𝟐𝜽̈(𝜽𝟏 − 𝜽𝟐 ) → 𝜽̈ =
3- Déterminer dans le même cas l’accélération
𝜽𝟐𝟏̇ −𝜽𝟐𝟐̇
de ce point. 𝑜𝑟 (𝜃1 − 𝜃2 ) = 80 𝑡𝑟 = 2𝜋 ∗
𝟐(𝜽𝟏 −𝜽𝟐 )
𝑡𝑟
80 𝑟𝑎𝑑 = 160𝜋 𝑟𝑎𝑑 𝑒𝑡 𝜃1̇ = 1200 𝑚𝑖𝑛 =
EXERCICE 6 : Sur un tour de production l’on
40𝑟𝑎𝑑
usine une pièce de 100 mm de diamètre. La pièce 𝑒𝑡 𝜃2̇ = 0 𝑜𝑛 𝑜𝑏𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝜃̈ =
𝑠
tourne à la vitesse de 300tr/min. Quelle est en −0,125 𝑟𝑎𝑑𝑠 −2
m/min la vitesse de coupe utilisée ?
A partir de l’équation de la vitesse on trouve :
EXERCICE 7 : Pour une hélice d’avion 𝑡=
𝜃2̇ −𝜃1̇
= 1005 𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝒕 = 𝟏𝟎𝟎𝟓 𝒔
𝜃̈
proposée, si la vitesse angulaire est de 1 000
tr/min est constante déterminer les vitesses et les 2° on a 𝑉 = 2𝜋𝑅𝑁 = 40𝜋 = 𝟏𝟐𝟓, 𝟔 𝒎𝒔−𝟏 de
accélérations des points A, B et D (OA = OB = 1 m ; 𝑑𝑉 𝑉2
même 𝑎 = 𝑎𝑡 + 𝑎𝑛 = 𝑡+ 𝑛⃗ or 𝜔 =
𝑑𝑡 2
OD = 0,5 m ; w est constante). Dès que le moteur 𝑑𝑉
𝑐𝑡𝑒 → = 0 l’accélération devient dont 𝑎 =
est coupé, l’hélice fait 50 tours avant de 𝑑𝑡
𝑉2
s’immobiliser. Déterminer la décélération = 𝟏𝟓𝟕𝟗𝟏, 𝟑𝟔 𝒎𝒔−𝟐
𝑟
angulaire, l’accélération tangentielle en A et le
EXERCICE 4 :
temps que le moteur met pour s’arrêter (t,).
1) Calcul de l’accélération angulaire du
PARTIE B: CORRECTIONS DES
5000
EXERCICES : 𝜽 𝟐𝝅𝑵 ̇ 2×3,14×
mouvement : 𝜽̈ = 𝒕 = 𝒕 = 60
=
10×60
EXERCICE 1 :
𝟎, 𝟖𝟕𝟑 𝒓𝒂𝒅⁄𝒔𝟐
𝑑𝑉 𝑉2 2) Nombre de tour effectué pendant toute la
A) On a 𝑎 = 𝑎𝑡 + 𝑎𝑛 = 𝑡+ 𝑛⃗ = 1,5𝑡 +
𝑑𝑡 2
durée de démarrage : dans ce cas, on a :
90∗10002
36002 ∗150
𝑛⃗ L’accélération supporter par les 𝜔𝑜 = 0 ⟹ 𝜃𝑜 = 0 ⟹ 𝜔2 = 2𝜃̈(𝜃) ⟹ 𝜃 =
𝜔2 𝜔2 𝝎𝒕 𝟏𝟓𝟎𝟎×𝟏𝟎
passagers sera dont la norme du vecteur vitesse = 𝜔̇ = = = 𝟐𝟓𝟎𝟎𝟎 𝒕𝒓
2𝜃̈ 2 𝟐 𝟐
𝑡
𝑎 = √1,52 + 4,162 = 𝟒, 𝟒𝟐 𝒎𝒔−𝟐

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3) Déterminons l’accélération et la vitesse EXERCICE 6 : Calcul de la vitesse de
linéaire : 50
coupe utilisée : 𝑽 = 𝟐𝝅𝑹𝑵 = 2 × 3,14 × 1000 ×
a) En régime normal : 5000 tr/min
300 = 𝟗𝟒, 𝟐𝟒 𝒎⁄𝒔
5000
𝑽 = 𝑹𝝎 = 1,5 × 2 × 3,14 × =
60 EXERCICE 7 :
𝟕𝟖𝟓, 𝟑𝟗𝟖 𝒎⁄𝒔
𝑉𝐴 𝑉 𝑉
1) Vitesse des points : on a : = 𝑂𝐵𝐵 = 𝑂𝐷
𝐷
=
𝑂𝐴
𝑎𝑡 = 𝑅𝜃̈ = 0,873 × 1,5 = 1,3095 𝑚⁄𝑠 2
{ ⟹ 2×1000×3,14
𝑉2 𝝎 = 𝟐𝝅𝑵 = =
𝑎𝑛 = = 411233,516 𝑚⁄𝑠 2 60
𝑅
𝟏𝟎𝟒, 𝟕𝟏𝟗𝟕 𝒓𝒂𝒅⁄𝒔
𝒂 = √𝒂𝒕𝟐 + 𝒂𝒏𝟐 = 𝟒𝟏𝟏𝟐𝟑𝟑, 𝟓𝟏 𝒎⁄𝒔𝟐
𝑉𝐴 = 𝑉𝐵 = 𝜔𝑅 = 104,7197 × 1 =
b) à l’instant t=4min : Les équations du
𝟏𝟎𝟒, 𝟕𝟏𝟗𝟕 𝒎⁄𝒔 𝒆𝒕 𝑉𝐷 = 𝜔𝑅 =
mouvement s’écrivent : 𝜃̈ = 0,873 ; 𝜃̇ =
104,7197 × 0,5 = 𝟓𝟐, 𝟑𝟓 𝒎⁄𝒔
0,873𝑡 𝑒𝑡 𝜃 = 0,436 𝑡 2
Accélération des points : la vitesse étant
À 𝑡 = 4𝑚𝑖𝑛 ⟹ 𝜃̇ = 0,873 × 4 × 60 =
constante, on aura : 𝒂𝑨 = 𝒂𝑩 = 𝒂𝒏 = 𝑹𝜽̇𝟐 =
209,43 𝑟𝑎𝑑⁄𝑠 ⟹ 𝑉 = 209,43 × 1,5 =
104,71 2 × 1 = 𝟏𝟎𝟗𝟔𝟔, 𝟐𝟑 𝒎⁄𝒔𝟐 𝒂𝑫 = 𝒂𝒏 =
𝟑𝟏𝟒, 𝟏𝟔𝒎/𝒔
𝑹𝜽̇𝟐 = 104,71 2 × 0,5 = 𝟓𝟒𝟖𝟑, 𝟏𝟏 𝒎⁄𝒔𝟐
𝑎𝑡 = 𝑅𝜃̈ = 0,873 × 1,5 = 1,3095 𝑚⁄𝑠 2
{ 𝑉2 ⟹
𝑎𝑛 = = 65797,36 𝑚⁄𝑠 2 2) Décélération angulaire : lorsque le moteur
𝑅

𝒂 = √𝒂𝒕𝟐 + 𝒂𝒏𝟐 = 𝟔𝟓𝟕𝟗𝟕, 𝟑𝟔 𝒎⁄𝒔𝟐 s’arrête, la vitesse est nulle : 𝜔2 = 𝜔𝑜 +


2𝜃̈ (𝜃 − 𝜃𝑜) = 0 ⟹ 104,72 + 2𝜃̈ (50 ×
EXERCICE 5 : 104,7 2
2𝜋) = 0 ⟹ 𝜃̈ = − 2×50×2𝜋 =
1) Vitesse angulaire de la terre : 𝝎 = 𝟐𝝅𝑵 =
−𝟏𝟕, 𝟒𝟓 𝒓𝒂𝒅⁄𝒔𝟐
1
2 × 3,14 × 24 = 𝟎, 𝟐𝟔𝟏 𝒓𝒂𝒅⁄𝒉
Équations de mouvement 𝜃̈ = −17,45 ; 𝜃̇ =
𝜋𝑅
2) Vitesse d’un point : 𝑉 = 𝜔𝑅 𝑜𝑟 𝐶 = ⟹
2 −17,45𝑡 + 104,71 𝑒𝑡 𝜃 = −8,73 𝑡 2 +
2𝐶 2𝐶 2×40000
𝑅= ⟹𝑽= 𝜔= × 0,261 = 104,71𝑡
𝜋 𝜋 3,14

𝟔𝟔𝟔𝟔, 𝟔𝟕 𝑲𝒎⁄𝒉 𝜃̇ = 0 ⟹= −17,45𝑡 + 104,71 = 0 ⟹ 𝑡 =


3) Déterminons l’accélération de ce même 104,71
⟹ 𝒕 = 𝟔𝒔.
17,45
point : il s’agit d’un mouvement uniforme
2×40000
donc : 𝒂 = 𝒂𝒏 = 𝑹𝜽̇𝟐 = 0,261 2 3,14 =

𝟏𝟕𝟒𝟓, 𝟑𝟐 𝑲𝒎⁄𝒉𝟐

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

PARTIE 4

SOMMAIRE DU COURS :
OBJECTIF
GÉNÉRALE :
CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LES FLUIDES

Ce cours vise à rendre

l’élève capable de

CHAPITRE 2 : STATIQUE DES FLUIDES reconnaitre et

d’utiliser les différents

matériaux en génie

CHAPITRE 3 : CINEMATIQUE DES FLUIDES civil

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THEME 13 GÉNÉRALITÉS SUR LES FLUIDES


13

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de ce thème, l’élève doit être capable de :

 Définir fluide et mécanique des fluides


 Citer les types de fluides et les définir
 Lister les propriétés des fluides ainsi que leurs caractéristiques

13.1 INTRODUCTION

13.1.1 Objet et but de la mécanique des fluides :


La mécanique des fluides est la science des lois de I ‘écoulement des fluides. Elle est la base du
dimensionnement des conduites de fluides et des mécanismes de transfert des fluides. C’est une
branche de la physique qui étudie les écoulements de fluides c'est-à-dire des liquides et des gaz
lorsque ceux-ci subissent des forces ou des contraintes. Elle comprend trois grandes sous branches:

 la statique des fluides : ou hydrostatique qui étudie les fluides au repos. C'est Historiquement le
début de la mécanique des fluides, avec la poussée d'Archimède et l'étude de la pression.
 La cinématique des fluides
 la dynamique des fluides qui étudie les fluides en mouvement.

On distingue également d’autres branches liées à la mécanique des fluides : l'hydraulique,


l'hydrodynamique, l'aérodynamique, …

La mécanique des fluides a de nombreuses applications dans divers domaines comme le génie civil
l'ingénierie navale, l'aéronautique, mais aussi la météorologie, la climatologie ou encore
l'océanographie.

13.1.2 Définition

13.1.2.1 Fluide :
Un fluide peut être considéré comme étant une substance formé d'un grand nombre de particules
matérielles, très petites et libres de se déplacer les unes par rapport aux autres.

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C’est donc un milieu matériel continu, déformable, sans rigidité et qui peut s'écouler.

13.1.2.2 Particule fluide


La particule fluide est une portion de fluide à laquelle correspondent, à un instant t, une vitesse, une
pression, une température, une masse volumique, etc. Le volume envisagé est très petit à notre
échelle, mais doit contenir encore un très grand nombre de molécules pour que les chocs
moléculaires puissent être remplacés par la pression moyenne.

La particule fluide peut se présenter sous plusieurs états : état solide états liquide et états gazeux

13.1.3 Types de fluides :


13.1.3.1 Fluides parfaits :
C’est un fluide à l’intérieur duquel les forces de cohésion sont nulles il n’y a pas de frottement. Les
forces de contact sont perpendiculaires aux éléments de surfaces sur lesquelles elles s’exercent et
toute déformation s’effectue sans travail.

13.1.3.2 Fluides réels :

C’est un fluide à l’intérieur duquel les forces de cohésion ne sont pas négligées et il y’a la présence
des forces de frottement Ce phénomène de frottement apparaît lors du mouvement du fluide. La
statique des fluides réels se confond avec la statique des fluides parfaits.

13.1.3.3 Fluides incompressibles :

Un fluide est dit incompressible lorsque le volume occupé par une masse donné ne varie pas en
fonction de la pression extérieure. Les liquides peuvent être considérés comme des fluides
incompressibles (eau, huile, etc.)

NB : dans le cadre de ce cours nous nous intéresserons à ce type de fluide

13.1.3.4 Fluides compressibles :

Un fluide est dit compressible lorsque le volume occupé par une masse donnée varie en fonction de
la pression extérieure. Les gaz sont des fluides compressibles. Par exemple, l’air, l’hydrogène, le
méthane à l’état gazeux, sont considérés comme des fluides compressibles.

NB : la partie de la physique qui traite les fluides compressible s’appelle la thermodynamique

13.2 PROPRIETES ET CARACTERISTIQUES DES FLUIDES

13.2.1 Propriétés des fluides

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13.2.1.1 Poids et masse volumiques :

La masse volumique (parfois appelée densité) est une autre propriété de base des fluides. La masse
volumique (désignée par la lettre grecque rho – ρ) est définie comme étant la masse (m) d’une unité
de volume (V). Son unité de base est le kg/m3 Mathématiquement, cela s’exprime comme suit :
𝒎 𝒎𝒈
𝝆= de même, le poids volumique sera dont obtenu par ̅ = 𝝆𝒈 =
𝝎
𝑽 𝑽

13.2.1.2 Densité :

C’est le rapport entre la masse volumique du corps (fluides) considéré et celle de référence : Dans le
cas des liquides on prendra l’eau comme fluide de référence. Dans le cas des gaz on prendra l’air
𝝆
comme fluide de référence. 𝒅 = 𝝆𝒓𝒆𝒇𝒇

13.2.1.3 Viscosité :
C’est une grandeur qui caractérise les frottements internes du fluide, c’est-à-dire leur capacité à
s’écouler. Elle caractérise la résistance d'un fluide à son écoulement lorsqu'il est soumis à
l'application d'une force. Autrement dit, « les fluides de grande viscosité résistent à l'écoulement et
les fluides de faible viscosité s'écoulent facilement ».

Elle peut être mesurée par un viscosimètre à chute de bille, dans lequel on mesure le temps écoulé
pour la chute d’une bille dans le fluide. Elle peut également être mesurée par un récipient dont le
fond comporte un orifice détaillé standardisée. La vitesse à laquelle le fluide s'écoule par cet orifice
permet de déterminer la viscosité du fluide.

Schéma illustratif de la mise en évidence de la viscosité.


On distingue :

13.2.1.3.1 La viscosité dynamique :

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Elle exprime la proportionnalité entre la force qu'il faut exercer sur une plaque lorsqu'elle est plongée
dans un courant et la variation de vitesse des veines de fluide entre les 2 faces de la plaque. Elle
∆𝑽 𝑭 ∆𝒁
s’obtient en la déduisant de la relation 𝑭 = 𝝁. 𝑺 ∆𝒁 → 𝝁 = 𝑺 ∗ ∆𝑽

F : force de glissement entre les couches en (N), μ: Viscosité dynamique en (kg/m.s), S : surface de
contact entre deux couches en (m2), V Δ : Écart de vitesse entre deux couches en (m/s), Z Δ :
Distance entre deux couches en (m).

13.2.1.3.2 La viscosité cinématique


𝝁
𝝂 = 𝝆 il s’exprime en (m2/s). On utilise souvent le Stokes (St) comme unité de mesure de la

viscosité cinématique. 1 St= 10-4 m2/s

Remarque : La viscosité cinématique caractérise le temps d'écoulement d’un liquide. Par


contre, la viscosité dynamique correspond à la réalité physique du comportement d’un fluide
soumis à une sollicitation (effort). En d’autre terme, cette dernière exprime la «rigidité » d’un
fluide à une vitesse de déformation en cisaillement

13.2.1.4 Température et son influence

 la température influence sur la masse volumique des gaz. Si on garde la température constante
et on augmente la pression, la masse volumique augmente. Si on garde constante la pression et on
augmente la température, la masse volumique diminue.

 Lorsque la température augmente, la viscosité d'un fluide décroît car sa densité diminue.

13.2.2 Caractéristique d’un fluide :


La particule fluide est caractérisée par trois paramètres définis comme suit :

 Continue : c’est-à-dire qu’en chaque point de la particule fluide, les propriétés (masse
volumique, viscosité, …) sont les même et varient de façon continue
 Déformable : la particule fluide n’a pas de forme propre a elle-même, les molécules peuvent
facilement glisser les unes sur les autres et c grâce à cette caractéristique que le fluide prend la
forme du récipient qui le contient.
 Peut s’écouler : cette action est due grâce à l’intensité de la viscosité du fluide

13.3 NOTION DE PRESSION :

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Si on appelle 𝒅𝒔 l’élément de surface d’un fluide qui est soumis en un point O à l’action d’une force
F dont la direction est normale a 𝒅𝒔 on dit que le rapport de la norme de la force F sur la surface 𝒅𝒔
⃗‖
‖𝑭
est la pression du fluide au point O on note dont 𝑷 = 𝒅𝒔

Elle s’exprime en pascal (Pa) comme autre unité nous avons :

 𝟏 𝑷𝒂 = 𝟏𝑵/𝒎𝟐
 𝟏 𝒃𝒂𝒓 = 𝟏 𝒅𝒂𝑵/𝒄𝒎𝟐 = 𝟏𝟎𝟓 𝑷𝒂
𝟏𝑵
 𝟏 𝑴𝑷𝒂 = 𝒎𝒎𝟐 = 𝟏𝟎𝟔 𝑷𝒂 = 𝟏𝟎𝒃𝒂𝒓

D’une manière générale nous pouvons dire que la pression est dont la force par unité de surface.
Dans la leçon suivante, nous étudierons de façon approfondie la pression exercée par un fluide.

ÉVALUATION FORMATIVE DE FIN DE THÈME

PARTIE A : ÉNONCÉS DES PARTIE B: CORRECTIONS DES


EXERCICES :
EXERCICES :
1) Poids volumique de l’essence : 𝜔
̅=
1) Déterminer le poids volumique de l’essence
𝑑. 𝑔. 𝜌 = 0,7 × 1000 × 9,81 = 𝟔𝟖𝟔𝟕 𝑵/
sachant que sa densité d=0,7. On donne :
𝒎𝟑
l’accélération de la pesanteur g=9,81 m/s la
2

masse volumique de l’eau 𝜌 = 1000𝐾𝑔𝑚−3 2) Calcul du poids d’huile : 𝑃𝑜 =


2) Calculer le poids P0 d’un volume V=3 litres 𝑑. 𝑔. 𝜌. 𝑉 = 0,918 × 1000 × 10−3 ×
d’huile d’olive ayant une densité d=0,918. 9,81 = 𝟐𝟕 𝑵
3) Déterminer la viscosité dynamique de l’huile 3) Viscosité dynamique : 𝜇 = 𝜌. 𝜐 =
d’olive sachant que sa densité est 0,918 et sa 918 × 1,089 × 10−4 = 𝟎, 𝟏 𝑷𝒂. 𝒔
viscosité cinématique est 1,089 Stockes.
𝜇
4) Du fuel porté à une température T=20°C a une 4) Viscosité cinématique : 𝜐 = 𝜌 =
viscosité dynamique 𝜇 = 95 ∗ 10−3 𝑝𝑎. 𝑠 95×10−3
= 1 × 10−4 𝑚2 /𝑠 = 1 𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘𝑒𝑠
1000×0,95
Calculer sa viscosité cinématique υ en stockes
sachant que sa densité est d=0,95. 5) Si la température augmente la viscosité
5) quel est l’influence de la température sur les diminue, et inversement.
viscosités

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THEME
14 STATIQUE DES FLUIDES
14

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :

 Définir e citer les types de pressions ;


 Appliquer le principe fondamentale de l’hydrostatique ;
 Déterminer la résultante des forces et le moment résultant appliquée à une
paroi plane ;
 Appliquer le théorème d’Archimède.

14.1 NOTION DE PRESSION ET UNITE DE PRESSION

14.1.1 Définition :

La pression est une grandeur scalaire. C’est l’intensité de


la composante normale de la force qu’exerce le fluide sur
l’unité de surface. Elle est définie en un point A d’un
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
‖𝒅𝑭𝒏
fluide par l’expression suivante : 𝑷𝑨 = 𝒅𝒔

14.1.2 Pression atmosphérique :


La pression atmosphérique est la pression exercée par l'atmosphère à la surface de la terre.
Au niveau de la mer cette pression est équivalente à celle exercée par une colonne d'environ
760 mm de mercure. Elle varie tous les jours légèrement: elle est néanmoins toujours voisine
de 1 bar.

14.1.3 Pression absolue et pression relative


La pression absolue est la pression mesurée par rapport au vide absolu (c'est- à-dire l'absence totale
de matière). Elle est toujours positive.
La pression relative se définit par rapport à la pression atmosphérique existant au moment de la
mesure: cette pression peut donc prendre une valeur positive si la pression est supérieure à la
pression atmosphérique ou une valeur négative si la pression est inférieure à la pression

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atmosphérique.

Les deux types de pressions correspondent


physiquement à la même pression, elles sont
simplement exprimées sur des échelles ayant des
"zéros" différents. La relation suivante permet
de passer de l'une à l'autre:

𝑷𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝑨𝒃𝒔𝒐𝒍𝒖𝒆 = 𝑷𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒓𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆 + 𝑷𝒓𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒕𝒎𝒐𝒔𝒑𝒉é𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆

On parle parfois de pression différentielle: il s'agit de la différence de pression mesurée entre deux
points. Cette différence a évidemment la même valeur pour des pressions exprimées en pression
absolue ou en pression relative.
On parle de dépression quand la pression absolue est inférieure à la pression atmosphérique: la
pression relative est négative dans le cas d'une dépression.
Les formules établies par la suite font toute référence à des pressions absolues.

14.1.4 Mesures de pression


Dans l'industrie chimique, on mesure en réalité dans la grande majorité des cas des pressions
relatives ce qui est suffisant. On s'intéresse également souvent à des différences de pression entre
deux points. Les moyens de mesure utilisent dans leur principe la comparaison par rapport à la
pression atmosphérique: ceci justifie donc la définition des pressions relatives. Il existe deux
catégories principales d'instruments de mesures de pression:

14.1.4.1 Les manomètres à tubes en U :


Pour une mesure de pression
relative ils sont ouverts à
l'atmosphère à une de leurs
extrémités et remplis par un
liquide (couramment eau ou
mercure). L'autre extrémité est
reliée à l'enceinte dont on veut
connaître la pression relative. Pour
une mesure de pression
différentielle les deux extrémités
du tube sont reliées aux deux points entre lesquelles on cherche à connaître la pression différentielle.
La mesure se lit dans les deux cas directement par différence de niveau du liquide dans les deux
branches de tube.

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L'utilisation de l'eau ou du mercure est fonction du but poursuivi: l'eau convient mieux pour de
faibles pressions (inférieures à 0,1 bar) grâce à une bien meilleure précision. Par contre le mercure
s'impose pour des valeurs supérieures à cause de la trop grande taille des tubes nécessaires.

14.1.4.2 Les manomètres métalliques: type manomètre


de Bourdon

Suivant la pression du liquide à l'intérieur du tube


métallique, celui-ci va augmenter ou diminuer son
rayon de courbure et ce de manière plus ou moins
importante en fonction de la valeur de l'écart entre
la pression mesurée et la pression atmosphérique;
l'aiguille solidaire du tube se déplace donc en
fonction de la pression mesurée.

14.2 FORCES SUBITS PAR UN FLUIDE

L’un des buts de la mécanique étant de définir la position ou le mouvement des particules
matérielles sous l’action des forces qui les sollicitent, il faut donc définir le genre de forces que nous
aurons à considérer en mécanique des fluides.

14.2.1 Force volumique

Les champs de force (de pesanteur, magnétique, électrique, etc.) exercent sur les particules fluides
des actions à distance qui sont proportionnelles aux volumes des particules. Ce sont les forces de
volume.

Considérons un petit volume élémentaire 𝒅𝑽 et soit 𝒅𝑭 la force élémentaire qui s’exerce sur 𝒅𝑽. On
désigne par force volumique f (ou densité de force par unité de volume) la limite, si elle existe, de
𝒅𝑭
la quantité : 𝒇 = 𝐥𝐢𝐦 or 𝒅𝑭 représente le poids de la colonne de fluide on aura dont : 𝒇 =
𝒅𝑽→𝟎 𝒅𝑽
𝒅𝑭 𝒎𝒈
𝐥𝐢𝐦 = = 𝝆𝒈 ⟹ 𝒇 = 𝝆𝒈 avec 𝝆 la masse volumique du fluide
𝒅𝑽→𝟎 𝒅 𝑽

14.2.2 Force de pression

Imaginons une surface S fictive qui, au sein du fluide, sépare le fluide


en deux domaines D1 et D2. Les particules qui se trouvent du côté de
D2, mais contiguës à S, agissent sur les particules de D1 qui le
touchent. Ce sont des actions à courte distance proportionnelles à l’aire
de contact et on les appelle forces de surface.

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La force de pression élémentaire 𝒅𝑭 s’exprime par : 𝒅𝑭 = 𝑷𝑴 . 𝒅𝑺. 𝒏


𝑷𝑴 Est la pression régnant au point M.

Par conséquent D2 exerce sur D1, par l’intermédiaire de S, une densité surfacique de force (force
⃗ . La force de pression agit toujours vers l’intérieur du volume délimité
par unité de surface) 𝑷𝑴 . 𝒏
par l’élément de surface.

14.3 PRINCIPE FONDAMENTAL DE L’HYDROSTATIQUE

PFH

14.3.1 Expression du PFH :


L'hydrostatique est l'étude d'un fluide au repos. Elle s'apparente donc à la statique appliquée aux
fluides. Cette discipline permet, par exemple, l'étude : des barrages, des sous-marins, …

Dans le cas de l'hydrostatique, la masse volumique et la température sont constantes dans tout le
fluide. De plus, les forces extérieures à distance se réduisent aux seules forces de pesanteur. Il est
relativement facile de démontrer l'équation fondamentale suivante:

𝑷 − 𝑷𝒐 = 𝒇𝒛 = 𝝆𝒈(𝒛 − 𝒛𝒐)

P est la pression au sein du fluide en Pa ;


(𝒛 − 𝒛𝒐) est la différence d’altitude au point
où on mesure P en m En hydrostatique, la
pression motrice Po est constante et peut être
calculée sur la surface libre (en contact avec
l'atmosphère) éventuelle du fluide.

A partir de cette définition on constate que la


pression d’un fluide est uniquement fonction de
la profondeur car plus on descend plus la
pression augmente.

14.3.2 Conséquence du PFH :

14.3.2.1 Surface libre d’un liquide :

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On a : 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 = 𝜌𝑔ℎ or A et B sont sur la
surface libre où règne la même pression
(pression atmosphérique) dont : 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 =
𝜌𝑔ℎ = 0 ⟹ 𝒉 = 𝟎 ⟹ 𝑨 = 𝑩

Les surfaces d’égale pression dans un fluide


homogène sont des plans horizontaux.

14.3.2.2 Différence de pression :


La différence de pression 𝑷𝑨 − 𝑷𝑩 entre deux points quelconques A et B pris à l’intérieur du fluide
ne dépend que de la distance verticale entre les deux points. Elle est égale au poids d’une colonne de
fluide ayant comme base l’unité de surface et comme hauteur la différence de niveau entre les deux
points. 𝑷𝑩 − 𝑷𝑨 = 𝒇(𝒁𝑨 − 𝒁𝑩) = 𝝆𝒈(𝒁𝑨 − 𝒁𝑩)

14.3.2.3 Surface de séparation de deux liquides non


miscibles

Si nous avons deux fluides différents, de masses


volumiques différentes, non miscibles, la surface de
séparation est horizontale. Le fluide le plus lourd est
en dessous (équilibre stable). En particulier, la
surface libre d’un liquide surmonté d’un gaz au repos
(comme l’air
atmosphérique) est un plan horizontal (plan où la
pression est la pression atmosphérique
constante). En effet :

𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒 1: 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 = 𝜌1𝑔ℎ


{ ⟹ 𝜌1𝑔ℎ = 𝜌2𝑔ℎ ⟹ 𝑔ℎ(𝜌1 − 𝜌2) = 0 𝑜𝑟 𝜌1 − 𝜌2 ≠ 0
𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒 2: 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 = 𝜌2𝑔ℎ
⟹𝒉=𝟎⟹𝑨=𝑩

Il en résulte que, sous l’action de la gravité, la surface libre d’un liquide ou la surface de séparation
de deux liquides non miscibles en équilibre est un plan horizontal.

14.3.2.4 Les vases communicants :

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Dans plusieurs vases de forme quelconque, communiquant
entre eux et contenant un seul liquide en équilibre, les
surfaces libres dans les différents vases sont dans le même
plan horizontal.
Ce point est à la base de la mesure de la différence de
pression entre deux gaz à l’aide du manomètre en U. Il
suffit de mesurer la différence de niveau du liquide dans
les deux branches et de connaître la masse volumique de
ce liquide. On a : 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 = 𝜌1𝑔ℎ1 𝑒𝑡 𝑃𝐵 − 𝑃𝐶 =
𝜌2𝑔ℎ2 𝑜𝑟 𝑃𝐴 = 𝑃𝐶 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 ⟹ 𝜌1𝑔ℎ1 = 𝜌2𝑔ℎ2

Les dénivellations de deux liquides non miscibles dans des vases communicants sont en rapport
inverse de leurs masses volumiques. Si ρ1 = ρ2 Un fluide est à la même hauteur dans deux vases
communicants.

14.3.2.5 Théorème de PASCAL :

Énoncé : « Dans un fluide incompressible, un fluide transmet intégralement en un point toute


variation de pression produit en un quelconque de ses points ».

14.3.2.6 Principe de la presse hydraulique :

Modèle d’une presse hydraulique


En exerçant la force F1 sur la section
S1, il apparaît en ce point une
𝑭𝟏
surpression 𝑷 = 𝑺𝟏 est transmise en

tout point.

D’après le théorème de Pascal, si le


fluide est incompressible, cette
surpression va se transmettre de façon
𝑭𝟏
intégrale au point A donc 𝑷 = 𝑺𝟏 On
𝑭𝟏
peut dont écrire : 𝑭𝟐 = 𝑷 × 𝑺𝟐 = 𝑺𝟐 (𝑺𝟏 ) 𝒐𝒓 𝑺𝟐 >> 𝑺𝟏 ⟹ 𝑭𝟐 >> 𝑭𝟏

𝑭𝟏 𝑭𝟐 𝑺𝟐
Si (𝑺𝟏 ) > (𝑺𝟐 ) la masse M se soulève ce qui correspond à 𝑭𝟐 > 𝑭𝟏 (𝑺𝟏) Ainsi même si 𝑭𝟏 <

𝑭𝟐 on peut soulever la masse si S2 > S1. Bien sûr, pour lever la masse d’une hauteur h, il faut faire
descendre le piston de section S1 d’une hauteur h1 > h. Ce principe est utilisé dans tous les engins de
travaux publics par exemple.

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14.3.2.7 Paradoxe de l’hydrostatique :

Quelle que soit la forme des vases,


s’ils sont remplis du même liquide à
la même hauteur h, le fond de même
surface S est soumis à la même
force de pression, égale au poids
d’une colonne verticale de fluide de
base S, de hauteur h : 𝑭 = 𝝆𝒈𝒉𝑺 Ce
résultat a été appelé le paradoxe
hydrostatique : « la poussée verticale sur le fond d’un récipient est indépendante de la forme de la
paroi à l’intérieur de son contour qui est supposé fixe ».

14.4 POUSEE D’UN FLUIDE SUR UNE PAROI

14.4.1 Mise en évidence :


Considérons une paroi verticale
possédant un axe de symétrie (G, Y)
G est son centre de surface. D’un
côté de la paroi il y a un fluide de
poids volumique ϖ, de l’autre côté, il
y a de l’air à la pression
atmosphérique 𝑷𝒂𝒕𝒎. On désigne
par PG la pression au centre de
surface G du côté fluide.

14.4.2 Résultante des forces de poussées :


Connaissant la pression PG au point G, la pression PM au point M est déterminée en appliquant la
relation fondamentale de l’hydrostatique : 𝑷𝑴 − 𝑷𝑮 = 𝝆𝒈(𝒀𝑴 − 𝒀𝑮 ) Dans le repère (𝑮, ⃗⃗⃗
𝑿, ⃗𝒀, ⃗𝒁)
défini sur la figure : 𝒀𝑮 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒀𝑴 = 𝒚 donc 𝑷𝑴 = 𝑷𝑮 − 𝝆𝒈𝒚 la force au point M sera dont
exprimée comme suit : ⃗𝑭 = 𝑷𝑴 𝑺𝑿
⃗⃗ = (𝑷𝑮 − 𝝆𝒈𝒚)𝑺𝑿
⃗⃗ = 𝑷𝑮 𝑺 − 𝝆𝒈𝒀𝑮 𝑺 or le terme 𝒀𝑮 𝑺 représente
le moment statique par rapport à GZ et il est nul par définition la résultante des forces de pressions
⃗⃗ = 𝑷𝑮 𝑺 𝑿
exercées sur une paroi sont : 𝑹 ⃗⃗

14.4.3 Moment résultant :

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On peut également déduire le moment résultant par 𝑴𝑮 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑮𝑴 ∧ ⃗𝑭 or dans le repère (𝑮, ⃗⃗⃗
𝑿, ⃗𝒀, ⃗𝒁) on
⃗ = 𝑷𝑴 𝑺𝑿
a 𝑮𝑴 = 𝒚 et : 𝑭 ⃗⃗ = (𝑷𝑮 − 𝝆𝒈𝒚)𝑺𝑿
⃗⃗ = 𝑷𝑮 𝑺 − 𝝆𝒈𝒀𝑮 𝑺 on obtient dont 𝑴𝑮 = 𝒚𝒀
⃗ ∧
⃗⃗ 𝒐𝒓 ⃗𝒀 ∧ 𝑿
(𝑷𝑮 − 𝝆𝒈𝒚)𝑺𝑿 ⃗⃗ = −𝒁
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑮 = (𝑷𝑮 𝑺𝒚 − 𝝆𝒈𝑺𝒚𝟐 )(−𝒁) or le quantité 𝑺𝒚𝟐 = 𝑰
représente le moment quadratique de la section ce moment résultant sera dont donné par

⃗𝑴
⃗⃗ 𝑮 = 𝝆𝒈𝑰 ⃗𝒁 = 𝝎𝑰 ⃗𝒁

14.4.4 Centre de poussé :


Il existe un point ou ce moment résultant est nul appelé centre de poussé donné par la relation
𝝆𝒈𝑰
suivante 𝒀𝒐 = −
𝑷𝑮 𝑺

NB : Le centre de poussée est toujours au-dessous du centre de surface G.

14.5 PRINCIPE D’ARCHIMEDE

14.5.1 Mise en évidence et expression de a poussée :


14.5.1.1 Observation :

 Certains objets flottent sur l’eau : Un bateau, Un morceau de bois, Une assiette posée
horizontalement, Une bouteille en verre vide et fermée.

 Certains objets coulent dans l’eau : Un sous-marin en plongée, Un objet métallique plein, Une
bouteille en verre remplie d’eau, Une assiette placée verticalement

 Un objet lourd paraît plus léger lorsqu’il est immergé dans l’eau.
On peut déjà en conclure qu’un objet immergé partiellement ou entièrement dans un liquide subit une
force vers le haut qui le fait flotter ou le fait paraître plus léger. C’est la Poussée d’Archimède (PA)

14.5.1.2 Expérience :
14.5.1.2.1 Influence du volume immergé :

On suspend un cylindre à un dynamomètre. On mesure son poids. On trempe l'objet dans l'eau, à
différentes profondeurs. Le dynamomètre nous donne le "poids apparent" de l'objet trempé dans l'eau.
La différence entre le poids du cylindre et l’indication du dynamomètre est égale à la poussée
d’Archimède.
 Le cylindre pèse 1,3 N.

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 L’indication du dynamomètre diminue progressivement quand on enfonce le cylindre dans
l’eau.
 Le dynamomètre indique 0,85 N quand le cylindre est complètement immergé.
 L’indication ne change plus lorsque le cylindre s’enfonce davantage.

1,30 N

1,10 N 1,00 N
0,85 N
0,85 N

PA= 0 N PA= 0,20 N PA= 0,30 N PA= 0,45 N PA= 0,45 N

14.5.1.2.2 Influence du liquide

Dans l’eau (eau=1000 kg/m³) la poussée


d’Archimède vaut 0,45 N. Dans l’huile (huile=
880 kg/m³) 0,85 N 0,90 N

la poussée d’Archimède vaut 0,40 N. 1,30 N

14.5.1.3 Résultat :

Le liquide dans lequel l’objet est immergé


exerce une force pressante sur toute sa surface.
Les schémas ci-dessus représentent les forces
eau huile
pressantes s’exerçant sur un parallélépipède
immergé (Figure 1 et 2). Les forces s’exerçant sur les parois latérales se compensent.

 L’objet est partiellement immergé : La poussée d’Archimède est due à la force pressante exercée,
vers le haut sur la surface inférieure de l’objet. Cette force augmente quand l’objet s’enfonce dans
le liquide
 L’objet est totalement immergé : La surface inférieure de l’objet subit une force vers le haut. La
surface supérieure subit une force vers le bas. La surface inférieure étant à une profondeur plus
grande, elle subit une force vers le haut plus importante que la force exercée vers le bas sur la

Statique des fluides Page 149 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
surface supérieure. La poussée d’Archimède est la résultante des forces pressantes exercées par
l’eau sur l’objet, elle est dirigée vers le haut

14.5.1.4 Interprétation et conclusion

La poussée d’Archimède sur un objet dépend du volume immergé, elle augmente quand le volume
immergé augmente. La poussée d’Archimède sur un objet complètement immergé ne dépend pas de
sa profondeur, de la position de l’objet dans le fluide, ne dépend pas de la forme du solide immergé.
Mais du type de fluide dans lequel il est immergé

14.5.1.5 Enoncé du principe :

Enoncé : « Tout corps pur entièrement plongé dans un fluide en équilibre reçoit de la part de ce
fluide une force (poussée) verticale, vers le haut dont l'intensité est égale au poids du volume de
fluide déplacé (ce volume est donc égal au volume immergé du corps). Le point d’application est le
centre de poussé. L’intensité de cette poussé est donnée par :

̅𝒈
𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊 = 𝝆𝑽𝒈 = 𝝎

V est le volume du liquide déplacé ou du corps immergé.

Cette poussé a une direction verticale et toujours orienté de bas vers le haut.

Remarque : Il faut bien noter qu’en général,


le point d’application de la poussée
d’Archimède correspond au centre de masse
du fluide déplacé qui est différent du
centre de masse du corps immergé, où
s’applique son poids.

 Si ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊 > 𝑷 alors le corps flotte à la surface du fluide

 Si 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊 < 𝑷 le corps coule au fond du fluide

Statique des fluides Page 150 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 Si ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊 = 𝑷 le corps est en équilibre au sein du fluide

EX : le principe des sous-marins utilise le principe d’Archimède pour leurs fonctionnements.

14.5.2 Stabilité d’équilibre d’un corps totalement immergé


dans un seul liquide :

 1er cas : Si le solide immergé est homogène alors le centre de poussée G, point d’application de
la poussée d’Archimède sera confondu avec le centre de gravité du solide. L’équilibre du solide
est indifférent. (fig. 1)

 2ème cas : Si le solide immergé est hétérogène alors le centre de poussée G, point d’application
de la poussée d’Archimède n’est pas confondu avec le centre de gravité Gs du solide.
L’équilibre du solide est stable si G est au-dessus de GS. L’équilibre du solide est instable si G
est au-dessous de GS. (fig. 2)

NB : cependant, si le centre de gravité du solide et le centre de poussé ne sont pas sur la même
verticale, alors le solide se met à tourner sur lui-même jusqu’à ce que la position d’équilibre stable
soit trouvée.

14.5.3 Application aux gaz :

Le théorème d’Archimède est valable aussi bien pour les liquides que pour les gaz.

« Tous corps immerger dans un gaz subit une poussée verticale de bas en haut d’intensité égale à
celle du volume de gaz déplacé. Le centre de poussé est le centre de gravité du volume gazeux
déplacé. Cependant, pour obtenir des poussées d’Archimède appréciable, il faut que le volume
déplacé soit très important ».

ÉVALUATION FORMATIVE DE FIN DE THÈME

Statique des fluides Page 151 sur 255


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PARTIE A : ÉNONCÉS DES EXERCICES :

EXERCICE 1 : La figure ci-dessous représente un réservoir ouvert, équipé de deux tubes


piézométriques et rempli avec deux liquides non miscibles : de l'huile de masse volumique ρ1=850
kg/m3 sur une hauteur h1=6 m Et de l'eau de masse volumique ρ1=1000 kg/m3 sur une hauteur h2=5
m.

On désigne par:

 A un point de la surface libre de l'huile,


 B un point sur l'interface entre les deux
liquides,
 C un point appartenant au fond du
réservoir
 D et E les points représentants les
niveaux dans les tubes piézométriques,
 (O, Z r) est un axe vertical tel que ZC=O.

Appliquer la relation fondamentale de l'hydrostatique (RFH) entre les points:

 B et A. En déduire la pression PB (en bar) au point B.


 A et E. En déduire le niveau de l'huile ZE dans le tube piézométrique.
 C et B. En déduire la pression PC(en bar) au point C.
 C et D. En déduire le niveau de l'eau ZD dans le tube piézométrique.

EXERCICE 2 : La figure ci-


dessous représente un cric
hydraulique formé de deux pistons
(1) et (2) de section circulaire. Sous
l’effet d’une action sur le levier, le
piston (1) agit, au point (A), par une
force de pression 𝐹𝑃1/ℎ sur l’huile.

L’huile agit, au point (B) sur le piston (2) par une force 𝐹ℎ/𝑃2 On donne : les diamètres de chacun

des pistons : D1 = 10 mm; D2 = 100 mm. L’intensité de la force de pression en A : 𝐹𝑃1/ℎ = 150𝑁

Statique des fluides Page 152 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Travail demandé :

1) Déterminer la pression PA de
l’huile au point A.
2) Quelle est la pression PB ?
3) En déduire l’intensité de la force de
pression Fh/p2.

EXERCICE 3 :

Soit un tube en U fermé à une


extrémité qui contient deux liquides
non miscibles. Entre les surfaces :

 (1) et (2) il s’agit de l’essence de masse volumique 𝜌𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 = 700 𝑘𝑔/𝑚3.


 (2) et (3), il s’agit du mercure de masse volumique 𝜌𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒 = 13600 𝑘𝑔/𝑚3.

La pression au-dessus de la surface libre (1) est P1=Patm=1 bar. L’accélération de la pesanteur est
g=9,8 m/s2. La branche fermée emprisonne un gaz à une pression P3 qu’on cherche à calculer.

1) En appliquant la RFH (Relation Fondamentale de l’Hydrostatique) pour l’essence, calculer la


pression P2 (en mbar) au niveau de la surface de séparation (2) sachant que h= (Z1-Z2)= 728
mm.
2) De même, pour le mercure, calculer la pression P3 (en mbar) au niveau de la surface (3) sachant
que h’= (Z3-Z2)= 15 mm.

EXERCICE 4 : Un tube en U contient du mercure sur une hauteur de quelques centimètres. On


verse dans l’une des branches un mélange d’eau - alcool éthylique qui forme une colonne de liquide
de hauteur h1=30 cm. Dans l’autre branche, on verse de l’eau pure de masse volumique 1000 kg/m3,
jusqu’à ce que les deux surfaces du mercure reviennent dans un même plan horizontal.

On mesure alors la hauteur de la colonne d’eau h2=24 cm.

1. Appliquer la relation fondamentale de l’hydrostatique


pour les trois fluides.
2. En déduire la masse volumique du mélange eau – alcool
éthylique.

EXERCICE 5 :

Statique des fluides Page 153 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
On considère un tube en U contenant trois
liquides:

 de l’eau ayant une masse volumique ρ1 =


1000 kg/m3,
 du mercure ayant une masse volumique
ρ2 = 13600 kg/m3,
 de l’essence ayant une masse volumique
ρ3 = 700 kg/m3.

On donne : Z0 – Z1 = 0,2 m ; Z3 – Z2 = 0,1 m ; Z1 + Z2 = 1,0 m On demande de calculer Z0, Z1,


Z2 et Z3.

EXERCICE 6 : La figure ci-


contre représente un barrage
ayant les dimensions suivantes :
longueur b=200 m, hauteur
h=60 m Le barrage est soumis
aux actions de pression de l’eau.
Le poids volumique de l’eau est
: ϖ = 9,81.103 Nm3. On
demande de :

1. Calculer l’intensité de la résultante R des actions de pression de l’eau.


2. Calculer la position y0 du centre de poussée G0.

EXERCICE 7 : Un piston de vérin a un diamètre d=60 mm. Il règne au centre de surface G du


piston une pression de 40 bar, soit environ PG=4 MPa. L’huile contenue dans le vérin a un poids

Volumique 𝜛 = 9,81 × 0,8 × 103 𝑁/𝑚3 . On


demande de :
1) Calculer l’intensité de la résultante R des actions de
EXERCICE 8 :
pression de l’huile.
2) Calculer la position y0 du centre de poussée G0.

EXERCICE 8 :

Statique des fluides Page 154 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
On considère un aquarium géant
utilisé dans les parcs d’attraction
représenté par la figure suivante :

Il est rempli d’eau à une hauteur H=


6m, et équipé d’une partie vitrée de
forme rectangulaire de dimensions
(2m x 3m) qui permet de visualiser
l’intérieur. Travail demandé :
1) Représenter le champ de pression qui s’exerce sur la partie vitrée.
2) Déterminer le module de la résultante R des forces de pression.
3) Calculer la profondeur ZR du centre de poussée.
4) Reprendre les questions 2. et 3. En changeant la forme rectangulaire de la partie vitrée par une
forme circulaire de diamètre d= 2m.

EXERCICE 9 :

Une vanne de vidange est constituée par un


disque de diamètre d pivotant autour d’un
axe horizontal (G, Z). Le centre G du disque
est positionné à une hauteur h=15,3 m par
rapport au niveau d’eau.

On donne : - le diamètre de la vanne : d = 1


m, - la pression atmosphérique Patm = 1 bar, - l’accélération de la pesanteur g=9,81 m/s2, - la masse
volumique de l’eau ρ=1000 kg/m3. Travail demandé :
1) Déterminer le poids volumique de l’eau.

2) Déterminer la pression PG de l’eau au point G.

3) Calculer l’intensité de la poussée Rr sur le disque.

4) Calculer le moment quadratique IGZ (du disque par rapport à l’axe (G, Z r).
5) Calculer le moment MG des forces de pression agissant sur le disque.
6) Déterminer la position du centre de poussée y0.

EXERCICE 10 : On considère une sphère pleine en bois de rayon r=20 cm et une sphère creuse en
acier de rayon r=20 cm et d’épaisseur e=8 mm. On suppose que le volume compris entre 0 et (r-e) est
vide. On donne : la masse volumique du bois : ρbois = 700 kg/m3 ; la masse volumique de l’acier :
ρacier = 7800 kg/m3 et la masse volumique de l’eau : ρeau = 1000 kg/m3
1) Déterminer le poids d’une chaque sphère.

Statique des fluides Page 155 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
2) Déterminer la poussée d’Archimède qui s’exercerait sur chacune de ces sphères si elles étaient
totalement immergées dans l’eau.
3) Ces sphères pourraient-elles flotter à la surface de l’eau ?
4) Si oui quelle est la fraction du volume immergé ?

EXERCICE 11 : Une sphère de rayon R=10 cm flotte à moitié (fraction du volume immergé F1=50
%) à la surface de l’eau de mer (masse volumique ρmer=1025 kg/m3).
1) Déterminer son poids P.
2) Quelle sera la fraction du volume immergé F2 si cette sphère flottait à la surface de l’huile (masse
volumique ρhuile=800 kg/m3) ?

EXERCICE 12 : La glace à -10°C a une masse volumique ρglace= 995 kg/m3. Un iceberg
sphérique de 1000 tonnes flotte à la surface de l'eau. L'eau de mer a une masse volumique ρeau =
1025 kg/m3.
Travail demandé :
1) Déterminer la fraction
F du volume immergée ?
2) Quelle sera F si la
glace avait une forme
cubique ?

EXERCICE 13 :
Un cube en acier de coté a=50 cm flotte sur du
mercure. On donne les masses volumiques : - de
l’acier ρ1= 7800 kg/m3 - du mercure ρ2= 13600
kg/m3
1) Appliquer le théorème d’Archimède,
2) Déterminer la hauteur h immergée.
EXERCICE 14 :

On considère une plate-forme composée d’une


plaque plane et de trois poutres cylindriques en
bois qui flottent à la surface de la mer. On
donne: les dimensions d’une poutre: diamètre
d=0,5 m et longueur L=4 m, la masse volumique
du bois : ρbois = /700 kg/m3, la masse
volumique de l’eau de mer: ρmer = /1027 kg/m3, la masse de la plaque Mp = 350 kg, l’accélération
de la pesanteur g=9,81 m/s2. Travail demandé:
1) Calculer le poids total P0 de la plate-forme.

Statique des fluides Page 156 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
2) Ecrire l’équation d’équilibre de la plate-forme.
3) En déduire la fraction F(%) du volume immergé des poutres.
4) Déterminer la masse Mc maximale qu’on peut placer sur la plate-forme sans l’immerger.

EXERCICE 15 :

On projette la construction d’un mur


poids destiné à retenir les eaux dans un
centre hydroélectrique. La section du
mur long de 40 mètres, est donnée par le
dessin ci – contre. Sachant que le poids
volumique de l’eau vaut 10 KN/m3, il
vous est demandé de faire l’étude
mécanique de ce mur.

1) Calculer la force pressante résultante qui s’exerce sur la face AC

2) Calculer la force pressante résultante qui s’exerce sur la face EF

3) Calculer la force pressante résultante qui s’exerce sur la face CE

4) Déterminer la position du centre de gravité du mur poids.

5) Calculer le volume total du mur poids.

6) Il est démontré que les forces en présence tendent à provoquer un pivotement du mur autour du
point O. Quel doit être le poids volumique du mur pour que celui – ci supporte les eaux en toute
stabilité ?

PARTIE B: CORRECTIONS DES EXERCICES :

Statique des fluides Page 157 sur 255


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EXERCICE 1 : EXERCICE 3 :
1) Calcul de la pression PB au point B : 𝑃𝐵 − 1) Pression au point P2 au niveau de la surface :
𝑃𝐴 = 𝜌1 𝑔(𝑍𝐴 − 𝑍𝐵) 𝑜𝑟 𝑃𝐴 = 𝑃2 − 𝑃1 = 𝜌𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑔ℎ ⟹ 𝑷𝟐 = 𝑷𝟏 +
𝑃𝑎𝑡𝑚 𝑒𝑡 𝑍𝐴 − 𝑍𝐵 = ℎ1 𝑑𝑜𝑛𝑐: 𝑷𝑩 = 𝝆𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒈𝒉 = 105 + 700 × 9,81 × 0,728 =
𝑷𝒂𝒕𝒎 + 𝝆𝟏 𝒈𝒉𝟏 = 105 + 850 × 9,81 × 𝟏, 𝟎𝟓 × 𝟏𝟎𝟓 𝑷𝒂 = 𝟏𝟎𝟓𝟎 𝒎𝒃𝒂𝒓
6 = 𝟏𝟓𝟎𝟎𝟑𝟏 𝑷𝒂 = 𝟏, 𝟓 𝒃𝒂𝒓 2) Pression au point P3 au niveau de la surface de
séparation : 𝑃3 − 𝑃2 = 𝜌𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒 𝑔ℎ ⟹ 𝑷𝟑 =
2) Calcul du niveau d’huile ZE : 𝑃𝐴 − 𝑃𝐸 =
𝑃2 − 𝜌𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒 𝑔ℎ′ = 1,05 × 105 − 13600 ×
𝜌1 𝑔(𝑍𝐸 − 𝑍𝐴) 𝑜𝑟 𝑃𝐴 = 𝑃𝐸 =
9,81 × 0,15 = 𝟏, 𝟎𝟑 × 𝟏𝟎𝟓 𝑷𝒂 =
𝑃𝑎𝑡𝑚 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑍𝐸 = 𝑍𝐴 = ℎ1 + ℎ2 = 6 +
𝟏𝟎𝟑𝟎 𝒎𝒃𝒂𝒓
5 = 𝟏𝟏 𝒎
EXERCICE 4 :
3) Calcul de la pression PC au point C : 𝑃𝐶 − 1) relation fondamentale de l’hydrostatique pour
𝑃𝐵 = 𝜌2 𝑔(𝑍𝐵 − 𝑍𝐶) 𝑜𝑟 𝑍𝐵 − 𝑍𝐶 = les trois fluides :
ℎ2 𝑑𝑜𝑛𝑐 : 𝑷𝑪 = 𝑷𝑩 + 𝝆𝟐 𝒈𝒉𝟐 = alcool ∶ P2 − P1 = ρalcool gh1
150031 + 1000 × 9,81 × 5 = { mercure ∶ P2 − P3 = 0
eau ∶ P2 − P1 = ρeau gh2
𝟏𝟗𝟗𝟎𝟖𝟏 𝑷𝒂 = 𝟐 𝒃𝒂𝒓
2) masse volumique du mélange eau – alcool :
4) Calcul du niveau d’eau ZD : 𝑃𝐶 − 𝑃𝐷 = On sait que P1 = P2 = Patm et P2 = P3

𝜌2 𝑔(𝑍𝐷 − 𝑍𝐶) 𝑜𝑟 𝑃𝐷 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 𝑒𝑡 𝑍𝐶 = ρalcool gh1 = ρeau gh2 ⟹ 𝛒𝐚𝐥𝐜𝐨𝐨𝐥 =


199081−105 𝒉𝟐 24
0 ⟹ 𝒁𝑫 =
𝑃𝐶 −𝑃𝑎𝑡𝑚
= = 𝛒𝐞𝐚𝐮 (𝒉𝟏) = 1000 30 = 𝟖𝟎𝟎 𝒌𝒈. 𝒎−𝟑
𝜌2 𝑔 1000×9,81

𝟏𝟎, 𝟏𝒎 EXERCICE 5 :
1) Calcul des niveaux d’altitudes :
EXERCICE 2 : P1 − P0 = ρ1 g(Z0 − Z1)
1) Pression PA de l’huile au point A : 𝑷𝑨 = {P2 − P1 = ρ2 g(Z1 − Z2) 𝑜𝑟 P0 = P3 =
𝑭 𝟒𝑭𝑷𝟏/𝒉 4×150
P3 − P2 = ρ3 g(Z2 − Z3)
= = 3,14×0,012 = 𝟏𝟗 × 𝟏𝟎𝟓 𝑷𝒂
𝑺 𝝅𝒅𝟐 𝑃𝑎𝑡𝑚 en faisant la somme des trois

2) Pression au point B : 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 = 𝜌1 𝑔(𝑍𝐵 − équations, on obtient : ρ1 (Z0 − Z1) +

𝑍𝐴) 𝑜𝑟 𝑍𝐴 = 𝑍𝐵 𝑑𝑜𝑛𝑐: 𝑷𝑩 = 𝑃𝐴 = ρ2 (Z1 − Z2) + ρ3 (Z2 − Z3) = 0


ρ ρ
𝟏𝟗 × 𝟏𝟎𝟓 𝑷𝒂 2) ⟹ (𝑍2 − 𝑍1) = ρ1 (Z0 − Z1) − ρ3 (Z3 −
2 2

1000 700
3) Force de pression en B : 𝐹ℎ/𝑃2 = 𝑷𝑩 × Z2) = 13600 (0,2) − 13600 (0,1) = 0,0096 𝑚
𝝅𝒅𝟐 3,14×0,012 Z2 + Z1 = 1,0 m
= 19 × 105 = 𝟏𝟒𝟗𝟐𝟐, 𝟓𝟔 𝑵 3) Or { ⟹ 𝒁𝟐 =
𝟒 4 𝑍2 − 𝑍1 = 0,0096
Commentaire: On constate que la force Fp1/h = 𝟎, 𝟓𝟎𝟒𝟖 𝒎 𝑒𝑡 𝒁𝟏 = 𝟎, 𝟒𝟗𝟓𝟐 𝒎
150 N est relativement faible par rapport à
Fh/P2 = 14922,56 N. Avec ce système nous
avons atteint un rapport de réduction de force

Statique des fluides Page 158 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
de presque 100. Ce rapport correspond au 4) Z3 − Z2 = 0,1 donc 𝐙𝟑 =
rapport des diamètres des cylindres. On utilise 𝟎, 𝟔𝟎𝟒𝟖 𝐦 Z0 – Z1 = 0,2 m donc 𝐙𝟎 =
souvent le même principe de réduction d’effort 𝟎, 𝟔𝟗𝟓𝟐 𝐦
dans plusieurs applications hydrauliques EXERCICE 8 :
(exemple: presse hydraulique). 1) Representation du champ de presseion :

EXERCICE 6 :
1) Calcul de la résultante : 𝑹 = 𝑷𝑮 × 𝑺
On applique la RFH entre le point G et un point
𝒉
A à la surface de l’eau on obtient : 𝑷𝑮 = 𝝎 +
𝟐

𝑷𝑨 𝒐𝒓 𝑷𝑨 = 𝑷𝒂𝒕𝒎 En A, sommet du barrage,


la pression de l’eau est supposé égale à la 2) Déterminons le module de la résultante R des
pression atmosphérique. La surface du barrage forces de pression. 𝑹 = 𝑷𝑮 × 𝑺 = 𝜌𝑔𝑍 × 𝑎𝑏 =

est : 𝑺 = 𝒃 × 𝒉 donc on obtient : 𝑹 = (𝝎 𝟐 +


𝒉 1000 × 9,81 × 2 × 3 × 4 = 𝟐𝟑𝟓𝟒𝟒𝟎𝑵

60
3) Calcul de la profondeur ZR du centre de
𝑷𝑨 ) 𝒃 × 𝒉 = (9,81 × 103 2 5
+ 10 )200 ×
3×23
𝝆𝒈×𝑰 𝑰 12
poussée. 𝑍𝑅 = − 𝝆𝒈𝑺𝒁𝒈 = − 𝑺×𝒁𝒈 = − 2×3×4 =
60 = 𝟒, 𝟕𝟑 × 𝟏𝟎𝟗 𝑵
−𝟐 𝒎
𝝎×𝑰
2) Calcul de la position Yo : 𝒀𝒐 = − = 4°) Cas d’une partie vitrée de forme circulaire de
𝑹
𝒃𝒉𝟑 200×603 diamètre d= 2 m :
𝝎 9,81×103 ×
𝟏𝟐 12
− =− = −𝟕, 𝟒𝟔 𝒎 𝜋𝑑2
𝑹 4,73×109
𝑹 = 𝑷𝑮 × 𝑺 = 𝜌𝑔𝑍 × = 1000 × 9,81 ×
4
Commentaire: On remarque que le centre de
3,14×22
poussée est très au-dessous du centre de × 4 = 𝟏𝟐𝟑𝟐𝟕𝟔, 𝟎𝟗𝑵
4

surface. Dans le calcul de stabilité du barrage il 3,14×24


𝝆𝒈×𝑰 𝑰 64
𝑍𝑅 = − 𝝆𝒈𝑺𝒁𝒈 = − 𝑺×𝒁𝒈 =− =
3,14×22
est hors de question de confondre ces deux 4
×4

points. −𝟎, 𝟎𝟔𝟐𝟓 𝒎


EXERCICE 9 :
EXERCICE 7 :
1) Poids volumique de l’eau : 𝝎 = 𝝆𝒈 = 1000 ×
1) Calcul de la résultante : 𝑹 = 𝑷𝑮 × 𝑺 =
9,81 = 𝟗𝟖𝟏𝟎𝑵/𝑲𝒈
𝝅𝒅𝟐 3,14×602
𝑷𝑮 =4× = 𝟏𝟏, 𝟑 × 𝟏𝟎𝟑 𝑵 2) Pression de l’eau au point G : 𝑷𝑮 = 𝑷𝒂𝒕𝒎 +
𝟒 4
𝒃𝒉𝟑
𝝎×𝑰 𝝎
𝟏𝟐 𝝎𝒉 = 105 + 9810 × 15,3 = 𝟐, 𝟓 × 𝟏𝟎𝟓 𝑷𝒂
2) Calcul de la position : 𝒀𝒐 = − =− =
𝑹 𝑹
3) Intensité de la poussé sur le disque : 𝑹 = 𝑷𝑮 ×
604
9,81×0,8×103 ×
− 64
− 𝟒, 𝟒 𝟏𝟎−𝟕 𝒎 𝜋𝑑2 3,14×22
11,3×103 𝑺=𝑃 × = 𝟐, 𝟓 × 𝟏𝟎𝟓 × =
4 4
Commentaire : On remarque que le centre de 𝟏𝟗𝟔𝟑𝟒𝟗, 𝟓 𝑵
poussée est très voisin du centre de surface.

Statique des fluides Page 159 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Dans le calcul de poussée du vérin il est, donc, 𝝅𝒅𝟒
4) Calcul du moment quadratique : 𝑰 = =
𝟔𝟒
tout à fait normal de les confondre.
3,14×14
= 𝟎, 𝟎𝟒𝟗 𝒎𝟒
64
EXERCICE 10 : 5) Calcul du moment des forces : 𝑴𝑮 = 𝝎𝑰 =
1) Poids de chaque sphère : 9810 × 0,049 = 𝟒𝟖𝟎, 𝟔𝑵. 𝒎
4𝜋𝑅 3 𝑴𝒈
𝑃𝑏𝑜𝑖𝑠 = 𝜌𝑏𝑜𝑖𝑠 𝑔𝑉𝜌𝑏𝑜𝑖𝑠 𝑔 ( ) = 700 × 6) Position du centre de poussé : 𝒀𝒄 = − =
3 𝑹
4×3,14×(0,203 ) 𝟒𝟖𝟎,𝟔
9,81 × ( 3
) = 𝟐𝟑𝟎, 𝟏𝟏 𝑵 − 𝟏𝟗𝟔𝟑𝟒𝟗,𝟓 = −𝟐, 𝟒𝟒 × 𝟏𝟎−𝟑 𝒎
𝑃𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 = 𝜌𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑔𝑉 = EXERCICE 11 :
4𝜋(𝑅 3 −(𝑅−𝑒)3 )
𝜌𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑔 ( ) = 7800 × 9,81 × 1) Calcul du poids : à l’équilibre, 𝑃 = 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉 =
3
4×3,14×(0,203 −(0,20−0,008)3 ) 4𝜋𝑅 3
( ) = 𝟐𝟗𝟓, 𝟓𝟓 𝑵 𝝆𝒎𝒆𝒓 𝑽𝒈𝑭𝟏 = 𝝆𝒎𝒆𝒓 𝒈𝑭𝟏 = 1025 ×
3 3
4𝜋×0,13 1
× 9,81 × 2 = 𝟐𝟏, 𝟎𝟓𝟗 𝑵
3
2) Poussée d’Archimède : La poussée
2) Fraction du volume immergé : 𝑃 = 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉 =
d’Archimède est égale au poids du volume
𝝆𝒉𝒖𝒊𝒍𝒆 𝑽𝒈𝑭𝟐 = 𝝆𝒎𝒆𝒓 𝑽𝒈𝑭𝟏 ⟹ 𝑭𝟐 =
déplacé. Or lorsqu’elles sont totalement
𝝆𝒎𝒆𝒓 ×𝑭𝟏 1025×0,5
immergées, ces deux sphères vont déplacer = × 100 = 64,06 𝑭𝟐 =
𝝆𝒉𝒖𝒊𝒍𝒆 800

le même volume : 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉 = 𝝆𝑽𝒈 = 1000 × 𝟔𝟒, 𝟎𝟔%


9,81 × 0,0335 = 𝟑𝟐𝟖, 𝟕𝟑 𝑵
EXERCICE 12 :
3) Ces deux sphères peuvent toutes les deux
1) Fraction du volume immergé : 𝑃 = 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉 ⟹
flotter car leurs poids sont inférieurs à la
𝝆𝒈𝒍𝒂𝒄𝒆 𝑽𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒈 = 𝝆𝒆𝒂𝒖 𝑽𝒊𝒎𝒎𝒆𝒓𝒈é 𝒈𝑭 ⟹ 𝑭 =
poussée d’Archimède.
𝝆𝒈𝒍𝒂𝒄𝒆 995
= 1025 × 100 = 97,07 𝑭𝟐 =
𝝆𝒆𝒂𝒖
4) Fraction du volume immergé : A l’équilibre
𝟗𝟕, 𝟎𝟕 %
la poussée d’Archimède est égale au poids :
2) Calcul du nouveau F : La fraction F ne dépend
230,11 = 1000 × 9,81 × 𝑉𝑖𝑚𝑚𝑒𝑟𝑔é ⟹
que du rapport des masses volumiques. Elle
230,11
𝑉𝑖𝑚𝑚𝑒𝑟𝑔é = 1000×9,81 = 0,023 ⟹ 𝑭 =
est indépendante de la forme. Donc F=97% si
𝑽𝒊𝒎𝒎𝒆𝒓𝒈é 0,023
= 0,0335 × 100 = 69,99 ⟹ 𝑭 = 𝟕𝟎% la forme était cubique.
𝑽

295,55 = 1000 × 9,81 × 𝑉𝑖𝑚𝑚𝑒𝑟𝑔é ⟹


EXERCICE 15 :
295,55
𝑉𝑖𝑚𝑚𝑒𝑟𝑔é = = 0,030 ⟹ 𝑭 = 1) Calcul de la force pressante sur la face AC :
1000 × 9,81
𝟏
𝑽𝒊𝒎𝒎𝒆𝒓𝒈é 0,030 𝑭𝑨𝑪 = 𝟐 (𝝎 × 𝑯𝑪𝟐 × 𝑳) = 10 × 32 × 40 ×
= 0,0335 × 100 = 89,99 ⟹ 𝑭 = 𝟗𝟎%
𝑽
0,5 = 𝟏𝟖𝟎𝟎 𝑲𝑵
EXERCICE 13 : 2) Calcul de la force pressante résultante sur la
face CE : 𝑭𝑪𝑬 = (𝑷𝑬 × 𝑺) + [(𝑷𝑭 − 𝑷𝑬 ) ×

Statique des fluides Page 160 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
1) Théorème d’Archimède : la poussée 𝑺 × 𝟎, 𝟓] = (30 × 3 × 40) + (30 × 3 × 40 ×
d’Archimède est égale au poids du volume 0,5) = 𝟓𝟒𝟎𝟎 𝑲𝑵
déplacé: 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉 = 𝝆𝟐 𝑽𝒈 = 𝝆𝟐 𝒉𝒂𝟐 𝒈 3) Calcul de la force pressante résultante sur la
2) Déterminons la hauteur : 𝑃 = 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉 ⟹ face CE : 𝑭𝑬𝑭 = (𝑷𝑬 × 𝑺) =
𝝆 7800 (30 × 1 × 40) = 𝟏𝟐𝟎𝟎 𝑲𝑵
𝝆𝟐 𝒉𝒂𝟐 𝒈 = 𝝆𝟏 𝒂𝟑 𝒈 ⟹ 𝒉 = 𝝆𝟏 𝑎 = 13600 ×
𝟐
4) Position du centre de gravité :
50 = 28,676 𝒉 = 𝟐𝟖, 𝟔𝟕𝟔 𝒄𝒎
𝑆1 = 2 × 4,5 =
EXERCICE 14 : 9 𝑚2 𝑋𝑔1 =
1) Calcul du poids de la plateforme : 𝑷 = 1 𝑒𝑡 𝑌𝑔1 = 5,25
(𝟑𝑴𝒃 + 𝑴𝒑 )𝒈 = (𝑴𝒑 + 𝑆2 = 3 × 4 =

𝝅𝒅𝟐 12 𝑚2 𝑋𝑔2 =
𝟑𝝆𝒃𝒐𝒊𝒔 𝑳) 𝒈 = (350 + 3 × 700 ×
𝟒 3 𝑒𝑡 𝑌𝑔2 = 1,5
3,14×0,52
4) × 9,81 = 𝟏𝟗𝟔𝟏𝟑, 𝟒𝟗 𝑵 𝑆1 = 3 × 4,5 × 0,5 =
4

6,75 𝑚2 𝑋𝑔3 = 3 𝑒𝑡 𝑌𝑔3 = 4,5


2) Equation d’équilibre : 𝑃 = 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉
ST = 27,75 m2
3) Fraction du volume immergé : 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒉 = ∑ 𝑺𝒊𝑿𝒈𝒊 ∑ 𝑺𝒊𝒀𝒈𝒊
𝑿𝒈 = = 𝟐, 𝟑𝟓𝟏 𝒎 𝒆𝒕 𝒀𝒈 =
𝟑𝝆𝒆𝒂𝒖 𝑽𝒊𝒎𝒎𝒆𝒓𝒈é 𝒈 = 𝑷 ⟹ 𝑽𝒊𝒎𝒎𝒆𝒓𝒈é = 𝑺 𝑺
𝑷 𝟏𝟗𝟔𝟏𝟑,𝟒𝟗
= 𝟒, 𝟒𝟒𝟓 𝒎
= 3×1027×9,81 = 0,648 𝑭=
𝟑𝝆𝒆𝒂𝒖 𝒈 5) Calcul du volume total du mur : 𝑽 = 𝑺𝒕 × 𝑳 =
𝑽𝒊𝒎𝒎𝒆𝒓𝒈é 0,648
𝑽
= 3,14×0,52 × 100 = 𝟖𝟐, 𝟔𝟐% 𝟐𝟕, 𝟕𝟓 × 𝟒𝟎 = 𝟏𝟏𝟏𝟎 𝒎𝟑
4
4
Calcul du poids volumique qui permet au mur de
4) Masse maximale qu’on peut placer : pour supporter les eaux :
que la Poutre complètement immergée :
F(%)=100 % dont : 𝑽𝒊𝒎𝒎𝒆𝒓𝒈é = 𝑽 =
𝑷+𝑴𝒄×𝒈 𝟏
on obtient : 𝑴𝒄 = 𝒈 (𝟑𝝆𝒆𝒂𝒖 𝒈𝑽 −
𝟑𝝆𝒆𝒂𝒖 𝒈
1
𝑷𝒐) = 9,81 (3 × 1027 × 9,81 ×
3,14×0,52
4 − 19613,49 ) = 𝟒𝟐𝟎, 𝟒𝟕 𝑲𝒈
4 ∑ 𝑀𝐹/𝑂 = 0 ⟹ 2,65 × 𝑃 = 4𝑭𝑨𝑪 + 𝟏 𝐹𝐸𝐹 +
4,5𝑭𝑪𝑬 = (4 × 1800) + (1 × 5400) + (4,5 ×
18000
1200) = 18000 ⟹ 𝑃 = 2,65
= 𝟔𝟕𝟗𝟐, 𝟒𝟓𝟐 𝑲𝑵
𝑷 6792,452
Poids volumique : 𝝎 = 𝑽 = =
1110

𝟔, 𝟏𝟐𝟎 𝑲𝑵. 𝒎−𝟑

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

THEME 15 CINÉMATIQUE DES FLUIDES :


15

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de ce thème, l’élève doit être capable de :

 Définir ligne de courant et tube de courant ;


 Appliquer le théorème de continuité aux fluides incompressibles ;
 Appliquer le théorème de Bernouilli aux fluides parfait et incompressible ;
 Identifier un écoulement à partir du nombre de Reynolds ;
 Tracer les lignes piézométriques et les lignes de champs.

15.1 INTRODCTION

15.1.1 But de la cinématique des fluides :


La cinématique des fluides est le domaine de la mécanique des fluides qui traite des liquides en
mouvement, notamment de l'eau. Elle peut être considérée comme la science de l'écoulement des
fluides. Elle s'intéresse entre autres aux problèmes de la circulation des fluides dans les conduites
(écoulement sous pression) ou les canaux (écoulement a surface libre), ainsi qu'à la conception
des barrages de retenue, des pompes et des turbines à eau.

15.1.2 Fluide compressible et fluide incompressible


Un fluide incompressible est un fluide dont la masse volumique ρ est constante, indépendante de la
pression P.

Un fluide compressible est un fluide pour lequel il faut tenir compte des variations de ρ avec P (les
gaz sont des fluides compressibles). Dans la pratique on nomme fluide incompressible un fluide pour
lequel ρ est indépendante de P et de la température θ.

NB : dans le cadre de ce cours on s’intéressera uniquement aux fluides incompressibles.

15.1.3 Trajectoire – ligne de courant et tube de courant :

15.1.3.1 Trajectoire des fluides :

Cinématique des fluides Page 162 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
La trajectoire d’une particule fluide est le lieu géométrique des positions successives occupées par
une particule, lorsque t varie. Elle est donnée expérimentalement par la description des fluides selon
LAGRANGE

15.1.3.2 Ligne de courant :


On appelle ligne de courant une courbe tangente en chacun de ses points au vecteur vitesse en
ce point et qui indiquent la direction du mouvement.

15.1.3.3 Tube de courant :

Un Tube de courant est un Ensemble de lignes de courant s'appuyant sur une courbe fermée. Une
ligne d’émission est l’image instantanée des positions de toutes les particules qui sont passées
par un même point (point d’émission) depuis un temps initial to

15.2 NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES

ÉCOULEMENTS :

15.2.1 Définitions
L’écoulement d’un fluide peut être permanent ou non permanent, uniforme ou non uniforme,
laminaire ou turbulent.

15.2.2 Écoulement permanent :


Un écoulement est permanent si la vitesse des particules de fluide qui se succèdent en un même
point, et quel que soit ce point, reste la même (constante) au cours du temps.

15.2.3 Écoulement uniforme :


Un écoulement est uniforme si la vitesse des particules de fluide est la même en tout point de
l’écoulement (même direction, même intensité et même sens en chaque point).

15.2.4 Fluide parfait ou idéal :

Cinématique des fluides Page 163 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Un fluide parfait est un fluide dont la viscosité est supposée nulle (p = 0 ou v = 0). Il n’y a pas de
contraintes de cisaillement dues au frottement interne entre molécules et au frottement contre les
parois. Il n’y a pas de rotation des particules de fluide autour de leur centre de masse (elles sont dites
irrotationnelles). Il ne supporte que des forces de pression et les écoulements peuvent être représentés
par des lignes de courant.

Lignes d’émission : à un instant donné, c’est la courbe géométrique décrite par les particules de
fluide qui passent en un point choisi de l’écoulement.

Propriété : en écoulement permanent, lignes de courant, ~trajectoires et, les lignes d’émission sont
identiques ou confondues.

15.3 ÉQUATION DE CONTINUITÉ

15.3.1 Notion de débit :


Le débit est le quotient de la quantité de fluide qui traverse une section droite de la conduite par la
durée de cet écoulement. On définit dont à cet effet :

 Le débit massique 𝑸𝒎 mesure la masse qui traverse la


surface S par unité de temps (unité : kg/s)

𝒅𝒎 𝒅𝒙
𝑸𝒎 = = 𝝆𝑺 𝒅𝒕 = 𝝆𝑺𝑽 𝒅𝒙 est une longueur élémentaire
𝒅𝒕

parcourue par le fluide 𝑸𝒎 = 𝝆𝑺𝑽 S est la section de


conduite à travers laquelle s’écoule le fluide

 le débit volumique 𝑸𝒗 de mesure le volume fluide qui traverse la surface S par unité de temps
𝒅𝒗 𝒅𝒎 𝒅 𝑸𝒎
(unité : m3/s) on a dont 𝑸𝒗 = 𝒐𝒓 𝒅𝒗 = on peut dont écrire que 𝑸𝒗 = 𝝆𝒅𝒕 = =
𝒅𝒕 𝝆 𝝆
𝝆𝑺𝑽
= 𝑺𝑽 d’où on a dont 𝑸𝒗 = 𝑺𝑽
𝝆

Cinématique des fluides Page 164 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

15.3.2 Enoncés de l’équation de continuité

Entre deux section d’une


conduite ou règne un
écoulement permanent,
le débit massique est
constant le long de la
conduite cet équation
s’appelle encore
équation de
conservation de masse et
s’écrit comme suis : 𝑸𝒎 = 𝒄𝒔𝒕𝒆 ⟹ 𝝆𝟏 𝑺𝟏 𝑽𝟏 = 𝝆𝟐 𝑺𝟐 𝑽𝟐 pour un fluide incompressible on a

𝜌 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ 𝝆𝟏 = 𝝆𝟐 ⟹ 𝑺𝟏 𝑽𝟏 = 𝑺𝟐 𝑽𝟐

Cas d’une canalisation : le débit à


l’entrée QI est égal au débit à la
sortie Q2. Débit en volume ou
débit volumique :

𝑸𝒗 = 𝑸𝒗𝟏 = 𝑺𝟏 𝑽𝟏 = 𝑸𝒗𝟐 = 𝑺𝟐 𝑽𝟐

15.3.3 Vitesse du fluide :


En général la vitesse v n'est pas constante sur la section S d'un tube de courant ; on dit qu'il existe un
profil de vitesse (à cause des forces de frottement).

Cinématique des fluides Page 165 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Dans une section droite S de la canalisation, on appelle vitesse moyenne vm la vitesse telle que :

𝑸𝒗⁄
𝑽𝒎𝒐𝒚 = 𝑺
La vitesse moyenne vmoy apparaît comme la vitesse uniforme à travers la section S qui assurerait le
même débit que la répartition réelle des vitesses.

15.4 THEOREME DE BERNOUILLI

15.4.1 Enoncé du théorème de Bernouilli :


Ce théorème a été écrit pour deux sections quelconques d’un cylindre, et elle exprime les égalités des
hauteurs totales par rapport à deux sections. Soient les notations suivantes :

 𝑷 énergie potentielle de pression


 𝒈𝒛 énergie potentielle de situation
𝟐
 𝑽 ⁄𝟐 énergie cinétique

𝑷𝟏 𝑽𝟐𝟏 𝑷𝟐 𝑽𝟐𝟐
Le théorème de Bernouilli s’écrit : + + 𝒁𝟏 = + + 𝒁𝟐
𝝆𝒈 𝟐𝒈 𝒈𝝆 𝟐𝒈

Remarque : Hydrostatique

𝑷𝟏 𝑷𝟐 𝑷𝟏 𝑷𝟐
Si 𝑽 = 𝟎 + 𝒈𝒁𝟏 = + 𝒈𝒁𝟐 ⟹ − = 𝒈𝒁𝟐 + 𝒈𝒁𝟏 ⟹ 𝑷𝟏 − 𝑷𝟐 = 𝝆𝒈(𝒁𝟐 − 𝒁𝟏 )
𝝆 𝝆 𝝆 𝝆

15.4.2 Lignes de Bernouilli :

Les lignes de Bernoulli sont des représentations graphiques d’un écoulement.

Cinématique des fluides Page 166 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 Les lignes de Bernouilli sont des lignes de cote des sections d’une conduite par rapport au plan
de référence

 Ligne piézométrique : c’est la ligne des hauteurs piézométriques H le long de la conduite ;

La hauteur piézométrique d’un écoulement est la somme de l’énergie potentielle et de la pression


𝑷 𝑷
par unité de poids. 𝑯 = 𝒁𝟏 + 𝝎 = 𝝆𝒈 avec 𝝎 le poids volumique du fluide

La ligne piézométrique représente le niveau qu’atteint l’eau grâce à sa pression quand elle réussit à
se frayer un chemin.

 Ligne de charge : c’est la ligne des hauteurs spécifiques 𝑯𝒔 le long de la conduite par rapport à
𝑷 𝑽𝟐
la ligne moyenne 𝑯𝒔 = 𝝆𝒈 + 𝟐𝒈

 Plan de charge : ligne horizontale partant du point de plus grande charge


 La hauteur de charge totale d’un écoulement est la somme de l’énergie potentielle, de la
𝑷 𝑽𝟐
pression et de l’énergie cinétique par unité de poids, soit : 𝑯 = 𝒁𝟏 + 𝝆𝒈 + 𝟐𝒈

15.4.3 Application du théorème de Bernouilli :

L’application du théorème de Bernouilli doit être rationnelle et systématique. La méthode suggérée


est la suivante :

 Tracer le schéma du système en choisissant et en sonnant un nom à toute les sections droites du
filet considéré ;
 Choisir un plan de référence et appliquer le théorème de Bernouilli dans le sens courant du
liquide ;
 Calculer l’énergie vers l’amont de la première section ;
 Ajouter en mètre de fluide tout apport d’énergie effectué par un dispositif mécanique tels que les
pompes ;
 Soustraire en mètre de fluide toute énergie dépensée par les dispositifs mécanique tels que les
turbines ;
 Égaler cette somme d’énergie à l’énergie vers l’aval à la deuxième section ;
 Si les deux hauteurs de vitesses sont inconnues, trouver en une relation en utilisant l’équation de
continuité.

15.5 ÉCOULEMENT LAMINAIRE, ÉCOULEMENT

TURBULENT, NOMBRE DE REYNOLDS R :

Cinématique des fluides Page 167 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
15.5.1 Écoulement laminaire
Il se produit dans le cas de fluides suffisamment visqueux, avec une vitesse moyenne
faible et dans une canalisation de faibles dimensions. Les trajectoires des particules de
fluide restent parallèles à la paroi. La vitesse des particules qui se succèdent en un point
de l’écoulement est immuable au cours du temps.
Exemple : écoulement des huiles des circuits hydrauliques industriels (vérins, etc.).

15.5.2 Écoulement turbulent :


Le plus fréquent sur le plan industriel : la vitesse des particules de fluide qui se succèdent
en un point de l’écoulement, plus élevée que précédemment, varie au cours du temps.
Cependant, la vitesse moyenne de ces particules est indépendante du temps.

15.5.3 Le nombre de Reynolds R,

Le nombre de Reynolds R, est un nombre sans dimension (pas d’unité) qui permet de faire la
𝑽×𝒅
différence entre un écoulement laminaire et un écoulement turbulent. 𝑹𝒆 =
𝝊

V : vitesse moyenne du fluide en m/s ; d : diamètre de la canalisation en m ; 𝝊 viscosité


cinématique du fluide en m2/s.

 𝑹𝒆 < 𝟐𝟎𝟎𝟎 écoulement laminaire ;


 𝟐𝟎𝟎𝟎 < 𝑹𝒆 < 𝟑𝟎𝟎𝟎 écoulement incertain ;
 𝑹𝒆 > 𝟐𝟎𝟎𝟎 écoulement turbulent ;

Remarques : pour les calculs, on peut prendre Re = 2 300 comme valeur limite (R, < 2. 300 :
écoulement laminaire ; si R, > 2 300 : écoulement turbulent).

𝟒𝑨
Dans le cas des canalisations non circulaires, prendre : 𝒅=
𝑪

ÉVALUATION FORMATIVE DE FIN DE THÈME

Cinématique des fluides Page 168 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
PARTIE A : ÉNONCÉS DES EXERCICES :

EXERCICE 1 :

On considère un réservoir remplie d’eau à


une hauteur H= 3 m , muni d’un petit
orifice à sa base de diamètre d= 10 mm.
1) En précisant les hypotèses prises en
comptes, appliquer le théorème de
Bernouilli pour calculer la vitesse V2
d’écoulement d’eau.
2) En déduire le débit volumique Qv en
(l/s) en sortie de l’orifice. On suppose que
g=9,81 m/s.

EXERCICE 2 :

On veut accélérer la circulation


d’un fluide parfait dans une
conduite de telle sorte que sa
vitesse soit multipliée par 4. Pour
cela, la conduite comporte un
convergent caractérisé par l’angle
α (schéma ci-dessus).

1) Calculer le rapport des rayons (R1/R2).


2) Calculer (R1 - R2) en fonction de L et α. En déduire la longueur L. (R1 = 50 mm, α = 15°).

EXERCICE 3 :

Un fluide parfait incompressible s’écoule d’un orifice circulaire situé sur le coté d’un réservoir avec
un débit volumique qv=0,4 L/s. Le diamètre de l’orifice est d=10 mm.
1) Déterminer la vitesse d’écoulement au niveau de l’orifice.
2) Enoncer le théorème de Bernoulli.
3) A quelle distance de la surface libre se trouve l’orifice ?

EXERCICE 4 :

Cinématique des fluides Page 169 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
On considère un réservoir cylindrique de diamètre intérieur D = 2 m rempli d’eau jusqu’à une
hauteur H = 3 m. Le fond du réservoir est muni d’un orifice de diamètre d = 10 mm permettant de
faire évacuer l’eau.

Si on laisse passer un temps très petit


dt, le niveau d’eau H du réservoir
descend d’une quantité dH. On note
V=Dh/dt. la vitesse de descente du
niveau d’eau, et V2 la vitesse
d’écoulement dans l’orifice. On
donne l’accélération de la pesanteur
g = 9,81 m/s2.

1) Ecrire l’équation de continuité.


En déduire l’expression de V1 en fonction de V2, D et d.
2) Ecrire l’équation de Bernoulli. On suppose que le fluide est parfait et incompressible.
3) A partir des réponses aux questions 1) et 2) établir l’expression de la vitesse d’écoulement V2 en
fonction de g, H, D et d.
𝑑
4) Calculer la vitesse V2. On suppose que le diamètre d est négligeable devant D. C'est-à-dire 𝐷 <<

1
5) En déduire le débit volumique qV.

EXERCICE 5 : On considère un siphon


de diamètre d=10 mm alimenté par un
réservoir d’essence de grandes dimensions
par rapport à d et ouvert à l’atmosphère.
On suppose que : le fluide est parfait ; le
niveau du fluide dans le réservoir varie
lentement ; l’accélération de la pesanteur
g=9.81 m.s-2 ; le poids volumique de
l’essence : ϖ =6896 N/m3. - H=ZA–ZS
=2,5 m.

1) En appliquant le Théorème de Bernoulli entre les points A et S, calculer la vitesse d’écoulement


VS dans le siphon.
2) En déduire le débit volumique qV.

Cinématique des fluides Page 170 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
3) Donner l’expression de la pression PB au point B en fonction de h, H, ϖ et Patm. Faire une
application numérique pour h=0.4 m.
4) h peut-elle prendre n’importe quelle valeur ? Justifier votre réponse.

EXERCICE 6 : La
figure suivante représente
une buse connectée à un
tuyau dans lequel est
acheminée de l’eau à une pression P1=2,875 bar.

Le fluide subit un étranglement : sa section S1 de diamètre d1=20 mm est réduite à une section de
sortie S2 de diamètre d2=10 mm. On suppose que le fluide est parfait et la buse est dans une position
horizontale. On donne la masse volumique de l’eau ρ = /1000 mkg 3 et la pression de sortie
P2=Patm=1 bar.
1) Déterminer le rapport V2/V1.
2) En appliquant l’équation de Bernoulli, calculer la vitesse d’écoulement V2.

EXERCICE 7 : On considère une conduite de diamètre intérieur d = 40 mm dans laquelle s’écoule


de l’eau à une vitesse V.

Afin de mesurer le débit volumique, la canalisation a été équipée de deux tubes plongeant dans le
liquide, l'un débouchant en A face au courant et l'autre en B est le long des lignes de courant, En
mesurant la dénivellation h du liquide dans les deux tubes, on peut en déduire la vitesse v.

On admet les hypothèses suivantes :


L’écoulement est permanent ; Le fluide
est parfait et incompressible ; Au point
B, le liquide a la même vitesse V que
dans la canalisation (VB=V) ; Au point
A (point d’arrêt) la vitesse
d’écoulement est nulle (VA=0) ; Les
deux points A et B sont à la même
hauteur (ZA=ZB).

On donne : la masse volumique de l’eau ρ = /1000 mkg 3, l’accélération de la pesanteur g=9,81 m/s2.
Travail demandé :

1) Appliquer le théorème de Bernoulli entre les points A et B. En déduire la pression PA au point A


en fonction de PB, ρ et V.
2) Ecrire la relation fondamentale de l’hydrostatique entre les points A et A’
Cinématique des fluides Page 171 sur 255
LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
3) Ecrire la relation fondamentale de l’hydrostatique entre les points B et B’
4) Donner l’expression de V en fonction de g et h.
5) En déduire le débit volumique qv. Faire une application numérique pour une dénivellation h= 3,2
cm.

EXERCICE 8 :

La figure ci-dessus représente un piston


qui se déplace sans frottement dans un
cylindre de section S1 et de diamètre d1=4
cm remplit d’un fluide parfait de masse
volumique ρ=1000 kg/m3. Le piston est
poussé par une force F r d’intensité 62,84 Newtons à une vitesse rV1 constante. Le fluide peut
s’échapper vers l’extérieur par un cylindre de section S2 et de diamètre d2 = 1 cm à une vitesse V2 r
et une pression P2= Patm =1 bar.

1) En appliquant le principe fondamental de la dynamique au piston, déterminer la pression P1 du


fluide au niveau de la section S1 en fonction de F, Patm et d1.
2) Ecrire l’équation de continuité et déterminer l’expression de la vitesse V1 en fonction de V2.
3) En appliquant l’équation de Bernoulli, déterminer la vitesse d’écoulement V2 en fonction de P1,
Patm et ρ. (On suppose que les cylindres sont dans une position horizontale (Z1=Z2))
4) En déduire le débit volumique Qv.

EXERCICE 9 :

Une conduite de section


principale SA et de diamètre d
subit un étranglement en B où
sa section est SB. On désigne
par α = SA/SB le rapport des
sections. Un fluide parfait
incompressible de masse volumique ρ, s’écoule à l’intérieur de cette conduite. Deux tubes plongent
dans la conduite ayant des extrémités respectivement A et B. Par lecture directe de la dénivellation h,
les deux tubes permettent de mesurer le débit volumique qv qui traverse la conduite.

1) Ecrire l’équation de continuité. En déduire l’expression de la vitesse VB en fonction de VA et α.


2) Ecrire la relation de Bernoulli entre les points A et B. En déduire l’expression de la différence de
pression (PA-PB) en fonction de ρ, VA et α.
3) Ecrire la relation fondamentale de l’hydrostatique entre les points A et A’.

Cinématique des fluides Page 172 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
4) Ecrire la relation fondamentale de l’hydrostatique entre les points B et B’.
5) En déduire l’expression de la vitesse d’écoulement VA en fonction de g, h, et α.
6) Donner l’expression du débit volumique qv en fonction de d, g, h, et α. Faire une application
numérique pour : un diamètre de la section principale d=50 mm, un rapport de section α = 2, une
accélération de pesanteur : g= 9,81 m/s2, une dénivellation h=10 mm.’

EXERCICE 10 : De l’eau s’écoule de A vers B dans une canalisation à un débit de 0,260 m3/s et la
hauteur de pression en A est de 6,9m. Si on suppose qu’il y a aucune perte de charge entre A et B,
calculer la pression en B et tracer la ligne piézométrique et la ligne de charge. Avec VA=5,30m/s

PARTIE B: CORRECTIONS DES EXERCICES :

EXERCICE 1 : EXERCICE 7 :
1) Vitesse d’écoulement V2 : On applique le 𝑃
1) Théorème de Bernouilli : 𝜌𝑔𝐴 + 2𝑔
𝐴 𝑉2
+
théorème de Bernoulli avec les hypothèses
𝑃 𝑉2
suivantes : V1≈0 car le niveau dans le 𝑍𝐴 = 𝑔𝜌𝐵 + 2𝑔
𝐵
+ 𝑍𝐵 or ZA=ZB, VA=0 et

réservoir varie lentement et P1=P2=Patm, 𝟏


VB=V donc : 𝑷𝑨 = 𝑷𝑩 + 𝟐 𝝆𝑽𝟐
𝑽𝟐𝟐 −𝑽𝟏𝟐 𝑷𝟐−𝑷𝟏
+ + 𝒈(𝒁𝟐 − 𝒁𝟏) = 𝟎 on 2) Relation de l’hydrostatique entre A et
𝟐 𝝆

𝑽𝟐𝟐 −𝑽𝟏𝟐 A’ : 𝑷𝑨 = 𝑷𝑨′ + 𝝆𝒈(𝒁𝑨′ − 𝒁𝑨)


obtient : + 𝑔𝐻 = 0 ⟹ 𝑽𝟐 =
𝟐

√𝟐𝒈𝑯 = √2 × 9,81 × 3 = 𝟕, 𝟔𝟕𝒎/𝒔 3) Relation de l’hydrostatique entre B et


B’ : 𝑷𝑩 = 𝑷𝑩′ + 𝝆𝒈(𝒁𝑩′ − 𝒁𝑩)
2) Déduisons le débit volumique Qv : 𝑄𝑣 =
𝜋𝑑2 3,14×0,012 4) Expression de V : En substituant PA et
𝑆𝑉2 = 𝑉2 = × 7,67 × 1000 =
4 4
PB dans la relation de Bernoulli en
𝟎, 𝟔 𝒍/𝒔
obtient : 𝑃𝐴′ + 𝜌𝑔(𝑍𝐴′ − 𝑍𝐴) = 𝑃𝐵′ +
EXERCICE 2 : 1
𝜌𝑔(𝑍𝐵 ′ − 𝑍𝐵) + 2 𝜌𝑉 2 Or 𝑃𝐴′ = 𝑃𝐵′ =

Cinématique des fluides Page 173 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
1) Calcul du rapport des rayons : appliquons la 𝑃𝑎𝑡𝑚, 𝑍𝐴 = 𝑍𝐵 𝑒𝑡 𝑍𝐴′ − 𝑍𝐵 ′ = ℎ on
relation de continuité entre les deux surfaces : 𝟏
obtient : 𝟐 𝝆𝑽𝟐 = 𝝆𝒈(𝒁𝑨′ − 𝒁𝑨) ⟹
𝑆1𝑉1 = 𝑆2𝑉2 ⟹ 𝑉1𝜋𝑅12 = 𝑉2𝜋𝑅22 ⟹
𝑽 = √𝟐𝒈𝒉
𝑹𝟏 𝑽𝟐
= √𝑽𝟏 = √𝟒 = 𝟐
𝑹𝟐 5) Déduisons le débit volumique Qv :
𝑅1−𝑅2 𝝅𝒅𝟐 3,14×0,042
2) Calcul de (R1 – R2) on a : tan 𝛼 = ⟹ 𝑸𝒗 = 𝑺𝑽 = √𝟐𝒈𝒉 = ×
𝑙 𝟒 4
𝑹𝟏 − 𝑹𝟐 = 𝒍 × 𝐭𝐚𝐧 𝜶 déduisons l : √2 × 9,81 × 0,032 × 1000 = 𝟎, 𝟗𝟗𝟓 𝒍/
𝑅1
𝑅1 = 2𝑅2 ⟹ 2𝑅2 − 𝑅2 = 𝑅2 = =𝑙× 𝒔 ≈ 𝟏𝒍/𝒔
2
𝑹𝟏 50 Commentaire : Les résultats de cet exercice
tan 𝛼 ⟹ 𝒍 = 𝟐 𝐭𝐚𝐧 𝜶 = 2×tan 15 = 𝟗𝟑, 𝟑 𝒎𝒎
permettent de donner une idée sur le
EXERCICE 3 :
principe de mesure d’une vitesse ou d’un
1) Vitesse d’écoulement au niveau de l’orifice :
débit à partir de la pression différentielle.
𝒒𝒗 𝟒𝒒𝒗 4×0,4×10−3
𝑽= = 𝝅𝒅𝟐 = = 𝟓, 𝟏𝒎/𝒔 Par exemple, on trouve sur les avions un
𝑺 3,14×0,012

𝑃1 1 𝑉2 instrument de mesure de la vitesse appelé «


2) Théorème de Bernouilli : + 2𝑔 + 𝑍1 =
𝜌𝑔
tube de Pitot » qui basé sur le même
𝑃2 𝑉22
+ 2𝑔 + 𝑍2 principe.
𝑔𝜌

3) Distance de l’orifice : On a Z1-Z2=h ;


EXERCICE 8 :
𝑽𝟐𝟐 5,12
P1=P2=Patm ; V1=0 donc 𝒉 = 𝟐𝒈 = 2×9,81 = 1) Déterminons la pression P1 : 𝐹 +
𝐹+𝑃𝑎𝑡𝑚.𝑆
1, 𝟑𝟐 𝒎 𝑃𝑎𝑡𝑚. 𝑆1 = 𝑃1𝑆1 ⟹ 𝑷𝟏 = =
𝑆1
EXERCICE 4 : 𝟒𝑭 4×62,84
+ 𝑷𝒂𝒕𝒎 = 3,14×0,042 + 105 =
𝝅𝒅𝟏𝟐
𝜋𝐷 2
1) Expression de la vitesse V1 : 𝑉1 = 𝟏𝟓𝟎𝟎𝟎𝟔, 𝟒𝟖 𝑷𝒂 = 𝟏, 𝟓 𝒃𝒂𝒓
4

𝜋𝑑2 𝒅 𝟐 2) Expression de V1 : 𝑆1𝑉1 = 𝑆2𝑉2 ⟹


𝑉2 ⟹ 𝑽𝟏 = (𝑫) × 𝑽𝟐
4
𝑉1𝜋𝑑12 𝑉2𝜋𝑑22 𝒅𝟐 2
𝑽𝟐𝟐 −𝑽𝟏𝟐 𝑷𝟐−𝑷𝟏 = ⟹ 𝑉1 = (𝒅𝟏) 𝑽𝟐 =
2) Équation de Bernouilli : + + 4 4
𝟐 𝝆
𝟏 2 𝑽𝟐
𝒈(𝒁𝟐 − 𝒁𝟏) = 𝟎 or P1=P2=Patm (𝟒) 𝑽𝟐 = 𝟏𝟔
𝑽𝟐𝟐 −𝑽𝟏𝟐 𝑽𝟐𝟐 −𝑽𝟏𝟐 𝑷𝟐−𝑷𝟏
dont : + 𝒈𝑯 = 𝟎 3) Déterminons V2 : + +
𝟐 𝟐 𝝆
3) Établissons l’expression de la vitesse V2 : 𝒈(𝒁𝟐 − 𝒁𝟏) = 𝟎 or Z1=Z2 et P2=Patm
𝒅 𝟒
𝑽𝟐𝟐 −( ) ×𝑽𝟐 𝟐 𝟓𝟏𝟐(𝑷𝟏−𝑷𝒕𝒎)
𝑫
− 𝒈𝑯 = 𝟎 après permutation, on on obtient : 𝑽𝟐 = √ =
𝟐 𝟐𝟓𝟓𝝆

𝟐𝒈𝑯 512(1,5−1)×105
obtient : 𝑽𝟐 = √ 𝒅 𝟒
√ = 𝟏𝟎, 𝟎𝟐 𝒎/𝒔
𝟏−( ) 255×1000
𝑫

𝑑
4) Calcul de la vitesse V2 : si << 1 alors :
𝐷

𝑽𝟐 = √𝟐𝒈𝑯 = √𝟐 × 𝟗, 𝟖𝟏 × 𝟑 = 𝟕, 𝟔𝟕 𝒎/𝒔

Cinématique des fluides Page 174 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
5) Déduisons le débit volumique : 𝑄𝑣 = 𝑆𝑉2 = 4) Déduisons le débit volumique : 𝑄𝑣 =
𝜋𝑑2 3,14×0,012 𝜋𝑑2 3,14×0,012
𝑉2 = × 7,67 × 1000 = 𝟎, 𝟔 𝒍/𝒔 𝑆𝑉2 = 𝑉2 = × 10,02 ×
4 4 4 4

EXERCICE 5 : 1000 = 𝟎, 𝟕𝟖 𝒔
𝒍

𝑃 𝑉2
1) Calcul de la vitesse d’écoulement : 𝜌𝑔𝑠 + 2𝑔
𝑠
+ EXERCICE 9 :
𝑃 𝑉2 1) Équation de continuité et expression de
𝑍𝑠 = 𝑔𝜌𝐴 + 2𝑔
𝐴
+ 𝑍𝐴 or : 𝑃𝐴 = 𝑃𝑆 =
la vitesse : 𝑆𝐴𝑉𝐴 = 𝑆𝐵𝑉𝐵 ⟹ 𝑽𝑩 =
𝑃𝑎𝑡𝑚, 𝑉𝐴 = 0 𝑒𝑡 𝑍𝐴 − 𝑍𝑆 = 𝐻 ⟹ 𝑉𝑆 = 𝑺𝑨
𝑽𝑨 𝑺𝑩 = 𝑽𝑨 × 𝜶
√2𝑔𝐻 = √2 × 9,81 × 2,5 = 7𝑚/𝑠
𝑃 𝑉2
2) Déduisons le Débit volumique : Qv : 𝑄𝑣 = 2) Équation de Bernouilli : 𝜌𝑔𝐴 + 2𝑔
𝐴
+ 𝑍𝐴 =
𝜋𝑑2 3,14×0,012 𝑃𝐵 𝑉2
𝑆𝑉2 = 𝑉2 = × 7 × 1000 = 𝐵
+ 2𝑔 + 𝑍𝐵 𝑜𝑟 𝑍𝐴 = 𝑍𝐵𝑉𝐵 ⟹
4 4 𝑔𝜌

𝟎, 𝟓𝟓 𝒍/𝒔 𝟏
𝑷𝑨 − 𝑷𝑩 = 𝟐 𝝆𝑉𝐴2 (𝜶𝟐 − 1)
3) Expression de la pression au point B : pour
cela, on applique le théorème de Bernouilli 3) Relation de l’hydrostatique entre A et
𝑃 𝑉𝑠2 𝑃 A’ : 𝑷𝑨 = 𝑷𝑨′ + 𝝆𝒈(𝒁𝑨′ − 𝒁𝑨)
entre les points B et S : 𝜌𝑔𝑠 + 2𝑔 + 𝑍𝑠 = 𝑔𝜌𝐵 +

𝑉𝐵2
+ 𝑍𝐵 𝑃𝑆 = 𝑃𝑎𝑡𝑚, 𝑉𝐴 = 0 𝑒𝑡 𝑍𝐵 − 𝑍𝑆 = 4) Relation de l’hydrostatique entre B et
2𝑔

𝐻 + ℎ ⟹ 𝑉𝑆 = 𝑉𝐵 ⟹ 𝑷𝑩 = 𝑷𝒂𝒕𝒎 − B’ : 𝑷𝑩 = 𝑷𝑩′ + 𝝆𝒈(𝒁𝑩′ − 𝒁𝑩)

𝝎(𝑯 + 𝒉) = 105 − 6896(2,5 + 0,4) =


5) Expression de VA : 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 = (𝑃𝐴 −
𝟖𝟎𝟎𝟎𝟏, 𝟔𝑷𝒂 = 𝟎, 𝟖𝒃𝒂𝒓
𝑃𝐴′ ) − (𝑃𝐵 − 𝑃𝐵 ′ ) = 𝜌𝑔[(𝑍𝐴′ −
4) h ne peut pas prendre n’importe quelle valeur
𝑍𝐴) − (𝑍𝐵 ′ − 𝑍𝐵)] = 𝜌𝑔(𝑍𝐴′ − 𝑍𝐵 ′ )
𝑃𝑎𝑡𝑚
car Il faut que PB>0 Equivaut à ℎ < 𝜔
− d’après la relation qui précède on a :
105 1
𝐻 = 6896 − 2,5 = 12 𝒉 < 𝟏𝟐 𝒎 𝜌𝑔ℎ = 2 𝜌𝑉𝐴2 (𝛼 2 − 1) on en déduit

EXERCICE 6 : dont : 𝑽𝑨 = √𝜶𝟐 −𝟏


𝟐𝒈𝒉

1) Déterminons le rapport V2/V1 : 𝑆1𝑉1 =


6) Déduisons le débit volumique Qv :
𝑽𝟐 𝑺𝟏 𝒅𝟏 𝟐 𝟐𝟎 𝟐
𝑆2𝑉2 ⟹ 𝑽𝟏 = 𝑺𝟐 = (𝒅𝟐) = (𝟏𝟎) = 𝟒
𝝅𝒅𝟐 𝟐𝒈𝒉 3,14×0,052
𝑸𝒗 = 𝑺𝑽 = √ = ×
𝟒 𝜶𝟐 −𝟏 4
2) Calcul de la vitesse d’écoulement V2 :
2×9,81×0,01
𝑽𝟐𝟐 −𝑽𝟏𝟐 𝑷𝟐−𝑷𝟏 √ × 1000 = 𝟎, 𝟓𝟎𝟐 𝒍/𝒔 ≈
+ + 𝒈(𝒁𝟐 − 𝒁𝟏) = 𝟎 or 22 −1
𝟐 𝝆

Z1=Z2 et P2=Patm on obtient : 𝑽𝟐 = 𝟏𝒍/𝒔

𝟑𝟐(𝟏−𝑷𝒂𝒕𝒎) 32(2,875−1)×105
Commentaire : Nous avons abouti dans cet
√ =√ = 𝟐𝟎 𝒎/𝒔
𝟏𝟓𝝆 15×1000 exercice à une relation entre le débit qv et la
dénivellation h. On peut exploiter ce résultat
dans plusieurs applications pratiques pour la

Cinématique des fluides Page 175 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
mesure de débit. Par exemple en industrie
chimique, on trouve souvent des tubes de
venturi comme instrument de mesure de
cette grandeur.

EXERCICE 10 : 𝑃
𝐻 = 𝑍𝐴 + 𝜌𝑔𝐴 +
𝑉𝐴 2
= 3 + 6,9 + 1,4317 =
2𝑔
Données : ZA=3m ; ZB=7,5m ;
11,3317 𝑚
3 𝑃𝐴
Qv=0,260m /s ; 𝜌𝑔 = 6,9 𝑚 g=9,81N/kg. 𝑃 𝑉𝐵 2 𝑃
𝐻 = 𝑍𝐵 + 𝜌𝑔𝐵 + = 7,5 + 𝜌𝑔𝐵 + 0,089 =
2𝑔
Calcul de la pression en B :
𝑃
𝜋𝑑2 4𝑄𝑣
7,58 + 𝜌𝑔𝐵
On a: 𝑄𝑣 = 𝑆𝑉𝐵 = 𝑉𝐵 ⟹ 𝑉𝐵 = 𝜋𝑑2 =
4 𝑃 𝑃
4×0,260 𝐻 = 𝐻 ⟹ 7,58 + 𝜌𝑔𝐵 = 11,3317 ⟹ 𝜌𝑔𝐵 =
= 1,324 𝑚⁄𝑠
3,14×0,502
11,3317 − 7,58 = 3,74𝑚 ⟹ 𝑃𝐵 = 3,74 ×
𝑉𝐴 2 5,302 𝑉𝐵 2 1,3242
= 2×9,1 = 1,4317 𝑚 𝑒𝑡 = 2×9,81 =
2𝑔 2𝑔 1000 × 9,81 𝑷𝑩 = 𝟑𝟔𝟕𝟏𝟐, 𝟐𝟗 𝑷𝒂
0,089 𝑚 Dessin des lignes piézométriques et de charge :

Cinématique des fluides Page 176 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

Cette partie a pour but de permettre à l’élève d’affronter une épreuve de


mécanique appliquée afin de vérifier ses acquis sur les thèmes qui ont été
abordés dans la première partie. Cette partie traite les ; anciens sujets
d’examens :

SUJET 1 : PROBATOIRE F4 – BA 2005


SUJET 2 : PROBATOIRE F4 – BE 2012
SUJET 3 : PROBATOIRE F4 – BA 2013
SUJET 4 : PROBATOIRE F4 – BA 2014
SUJET 5 : PROBATOIRE F4 – BE 2014
SUJET 6 : PROBATOIRE F4 – BA 2015
SUJET 7 : PROBATOIRE F4 – BA 2016
SUJET 8 : PROBATOIRE F4 – BE 2016
SUJET 9 : PROBATOIRE F4 – BA 2017
SUJET 10 : PROBATOIRE F4 – BA 2018
SUJET 11 : PROBATOIRE F4 – BE 2018
SUJET 12 : PROBATOIRE F4 – TP 2018
SUJET 13 : PROBATOIRE MEB 2018
SUJET 14 : PROBATOIRE IB/EF 2018
SUJET 15 : PROBATOIRE F4 – BA 2019
SUJET 16 : PROBATOIRE F4 – BE 2019
SUJET 17 : PROBATOIRE F4 – TP 2019
SUJET 18 : PROBATOIRE MEB 2019

Ancien sujets d’examens Page 177 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

ÉNONCÉS DES EXAMENS :

PROBATOIRE F4 – BA : I-1. Calculer le poids de la toiture.

SESSION 2005 : I-2. Isoler le câble BC.

I-3. Isoler le toit et faire la liste des forces


A- PRESENTATION extérieures agissant sur lui en précisant leurs
caractéristiques.

I-4. Si le poids de la toiture est égal à 72 N,


calculer RA et RB.

I-5. A quelle position du toit RA est – il égal à sa


composante verticale RAY ?

II- ETUDE DU TOIT A LA POSITION (


= 0°)

II-1. Isoler le toit et faire la liste des forces


extérieures agissant sur lui en précisant leurs
Le dessin ci-dessus représente une tribune
carctéristiques.
destinée à accueillir les autorités pendant les
cérémonies de la fête du village. Elle comprend II-2. Calculer RA et RB.
deux parties principales : les gradins et la toiture
qui est l’objet de l’étude.

La toiture est mobile et articulée sur le mur en


deux points A et A’. Elle est maintenue par deux
câbles en B et B’. Pendant les cérémonies, la
toiture fait un angle  de 60° avec la verticale. III- RESISTANCE DES MATERIAUX
Après les cérémonies, cet angle est de 0°. La
On considère ici que le toit est à la position  =
toiture a une dimension de 4 x 6 m et pèse 3 N au
60°.
mètre carré.
III-1. A quel type de sollicitation est soumis le
Le toit sera étidié dans les trois positions câble ?
suivantes :  = 60° ;  = 0° et  = 90°
III-2. Si la tension dans le câble est de 18 N, et si
I- ETUDE DU TOIT A LA POSITION( = la résistance pratique à l’extension de l’acier
60°)

Ancien sujets d’examens Page 178 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
constituant le câble est égale à 2 Méga Pascals PROBATOIRE F4 – BE :
(MPa), calculer la section du câble.
SESSION 2012 :
III-3. Calculer l’allongement du câble. Prendre le
module d’élasticité E = 2 x 105 MPa.
SUJET : ETUDE D’UNE CONSOLE
III-4. A la position  = 90°, la toiture devient MURALE
horizontale comme indiqué sur la figure ci –
Le schéma ci-dessous représente une console
dessous.
murale AFG de poids négligeable. C’est un
a) Calculer le poids propre P par mètre linéaire de système triangulé dont le nœud G est articulé
la poutre AB. autour d’un axe perpendiculaire au plan de la
figure et le nœud F est simplement appuyé.
b) Si P est égal à 91 N/m, calculer RA et RB.

c) Calculer les valeurs du moment fléchissant Mf


et de l’effort tranchant T le long de la poutre AB,
puis tracer les diagrammes correspondants.

IV- CINEMATIQUE

Un mobile se déplaçant à la vitesse uniforme de


20 Km/h part de A à 4 heures, passe au point C et
arrive au point B.

I- STATIQUE

I.1- calculer la résultante FR des forces P1, P2 et

C étant l’origine des espaces, on donne CB = 50 P3 respectivement appliquées en A, B et C

Km et CA =  30 Km. I.2- calculer analytiquement l’abscisse du point


d’application de FR par rapport à A
1- Ecrire l’équation du mouvement.
2- A quelle heure le mobile arrivera – t – il au I.3- après avoir construit graphiquement la
point B ? résultante FR sur la feuille-réponse, page 4/4,
3- A quelle heure le mobile passera – t – il au déterminer les coordonnées du point : point de
point C ? ⃗ R et des réactions R
rencontre de F ⃗ F et R
⃗G
4- Quelle est la durée du parcours de A à B ? (respectivement réactions aux nœuds F et G).
Echelle des longueurs 2 cm pour 1m.

I.4- sur la feuille-réponse, page 4/4 déterminer


graphiquement les actions de contact en F et G
(Echelle des forces 1cm pour 250 daN)

Ancien sujets d’examens Page 179 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
I.5- construire l’épure de CREMONA sur la charge P appliquée à 1,10 m de l’extrémité A. le
feuille-réponse, 4/4. (Echelle des forces : 1cm schéma mécanique de la console est le suivant :
pour 250 daN).

I.6- Déterminer les efforts dans les barres


(présenter les résultats dans un tableau selon le
modèle suivant).

Barres Intensité Nature


AB
a) Déterminer les intensités de la réaction R F et
AD
du moment d’encastrement  F au point F
II- RESISTANCE DES MATERIAUX : b) Ecrire l’équation de l’effort tranchant le long
Le treillis de la console est en métallique en T de la poutre
comme l’indique ci-dessous c) Encire l’équation du moment fléchissant le
long de cette poutre
d) Représenter les diagrammes de l’effort
tranchant T(X) et du moment fléchissant
Mf(x) le long le long de la poutre

Echelle des longueurs : 2cm pour 0,500 m

Echelle des forces : 1cm pour 500 daN

III- STATIQUES DES FLUIDES


II.1- Déterminer les coordonnées du centre de
Une citerne en aluminium fermé en partie
gravité de ce profilé 1pt
supérieure est remplie d’un mélange d’essence et
II.2- Déterminer le moment d’inertie IGx de gasoil. Son diamètre intérieur est de 4,50 m et
sa hauteur est de 1,75 m. la densité du gasoil est
II.3- Calculer la contrainte normale de
de 0,72 et celle de l’essence est de 0,68.
compression dans la barre EF
III.1- En considérant que l’essence occupe le
Prendre :
tiers du volume total.
 Effort normal de compression : N = 3 600
a) Calculer le volume du gasoil contenu dans la
daN
citerne
 Module de Young, E = 2 × 105 N
mm ² b) Déterminer la valeur de la pression à la

II.4- En assimilant la console à une poutre surface de séparation

horizontale encastrée au mur et supportant une c) Calculer la pression au fond de la citerne

Ancien sujets d’examens Page 180 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
d) Calculer la force pressante sur le fond de la barre de cet élément, vous préciserez s’il
citerne. s’agit d’un effort de compression ou de
traction (vous préciserez les résultats dans un
III.2- La citerne n’étant remplie que du gasoil,
tableau suivant le model en utilisant la
représenter le diagramme des forces pressantes
feuille réponse N°1). Les dimensions sont en
sur sa paroi latérales
mètre.
Prendre : On donne : Echelle des forces : 1cm pour

- Accélération de la pesanteur g = 10 N/Kg 104N

Echelle des longueurs : 1cm pour 1m


PROBATOIRE F4 – BA :
II- RESISTANCE DES MATERIAUX
SESSION 2013 :
Le schéma mécanique de la poutre de rive d’une
SUJET : PONT METALLIQUE passerelle mécanique se présente comme suit :

I- STATIQUE

De la direction de chaque action

L’élément porteur d’un pont métallique se


La poutre est chargée comme l’indique le
présente comme suit :
schéma ci-dessus et posée sur deux appuis
simples A et B.

2-1 calculer l’intensité des réactions aux appuis


A et B.

2-2 Ecrire les équations de l’effort tranchant


T(x) et le moment fléchissant M(x) le long de la
poutre.
Cette élément est posé sur deux appuis simple et
supporte une partie des charges du tablier du 2-3 Tracer les courbes de l’effort tranchant T(x)
pont .Ces charges sont concentrées aux nœuds et du moment fléchissant M(x) le long de la
tel que : F1en C et F2 au point E et F3au point courbe. (Utiliser la feuille réponse 2)
G F1=F2=F3=104N
2-4 Déduire le moment fléchissant maximal.
1-1 Déterminer les actions de contact en A et B
En considérant que la poutre de rive de ce pont
tout en précisant le sens de la direction de
est en acier de section circulaire donc le poids
chaque action.
total est 420 KN. La résistance limite élastique
1-2 Déterminer par la méthode de CREMONA,
est égale à 240 MPa, le coefficient de sécurité est
l’intensité des efforts axiaux dans chaque
égal à 1,5. La poutre à une longueur de 6mètres

Ancien sujets d’examens Page 181 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
linéaires. Le module de Young est égal à  Section poutre : 20 × 40 cm ;
2x105Mpa.  Poids du fut plein, P = 2 500 daN
 Poids volumique du béton armé : 25 000
2-5 Calculer le diamètre minimal de cette poutre.
N/m3
2-6 Calculer l’allongement subi par la poutre.
I.1.1 a) calculer la valeur de la charge

III- CINEMATIQUE uniformément repartie non pondérée q, sachant


qu’elle est la somme du poids propre de la
Le mécanisme de levage est constitué d’une roue
poutre et du poids propre de la dalle.
motrice qui tourne autour d’un axe à l’aide d’un
système électrique et permet de lever des b) déterminer les actions de contact a l’appui, en

charges et les déplacer le long des poutrelles. considérant q = 4 200 N/m.

Cette roue de diamètre D tourne à la vitesse de I.1.2 a) Ecrire les équations de l’effort tranchant
rotation constante N=1500 tours par minute. T(x) le long de la poutre.

3-1 Calculer la vitesse angulaire de cette roue. b) Même question pour le moment fléchissant
Mf(x).
3-2 Quel est le nombre de tours effectué par
cette roue en une seconde I.1.3. tracer les diagrammes de l’effort tranchant
et du moment fléchissant.

PROBATOIRE F4 – BE : I.2 toiture (figure 4) :

SESSION 2014 : La toiture en cours est au-dessus du garage et est


constituée de 3 fermes composées chacune d’un
SUJET : CONSTRUCTION DE DUPLEX système triangulé ABC. Le système est articulé
en A et supporte des charges FD, FC et FO,
L’étude mécanique en cours est consacrée au
appliquées respectivement en D, C et O.
balcon et à la toiture d’un duplex (figures jointes
l’extrémité B est reliée au mur par un tirant BF.
aux pages 2/3 et 3/3).
I.2.1 Déterminer graphiquement l’action de
I. STATIQUE ET RESISTANCE DES
contact en A et la tension dans le tirant BF.
MATERIAUX :
Données : FD = FO = 5 000 N ; FC = 2 500 N.
I.1 balcon (figures 1, 2, et 3) :
I.2.2 Déterminer par la méthode de RITTER, la
Le propriétaire du duplex entreprend de poser un
nature et l’intensité des efforts dans les barres
fut de réserve d’eau sur le balcon pour
CD et CE.
l’approvisionnement. Le balcon est soutenu par
une poutre encastrée dans le voile formant le I.2.3 Déterminer la section du tirant BF sachant
mur du bâtiment. que ce dernier supporte un effort T = 13 000 N et
que la résistance élastique de l’acier utilise est Re
Données :

Ancien sujets d’examens Page 182 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
= 15 bars. On adoptera un coefficient de II.2 a) La vitesse d’écoulement au point B
sécurité, s = 2.
II.2 b) Le débit d’écoulent correspondant

II.3 la différence de pression entre les points A et


B

Figure 3

II. HYDRAULIQUE :

La figure ci-dessous est celle d’une conduite


d’eau sous pression au sein de laquelle l’eau
arrive avec une vitesse d’écoulement de 2 m/s au Figure 4
point A. les diamètres de la conduite sont
respectivement 30 cm et 15 cm aux points A et
PROBATOIRE F4 – BA :
B.
SESSION 2014 :

SUJET : GRUE DE LEVAGE

A- PRESENTATION :

La grue à flèche relevable est utilisée dans un


chantier de BTP. Elle est constituée d’une flèche
d’un fut et d’un contre poids .La figure de la
Données :
page 3 sur 4 représente cettte grue avec sa flèche
 Masse volumique de l’eau, ρe = 1 000
en position inclinée d’un angle ɣ par rapport a
3
Kg/m ;
l’horizontale.Dans cette position l’extrèmité F de
 Accélération de la pesanteur, g = 10 m/s².
la flèche est à la hauteur H= 2,10m par rapport à
Calculer : l’horizontale et passant au point C.La flèche est
articulé au point C. Le tirant de réglage de la
II.1 le débit d’écoulement au point A
flèche est fixé sur cette dernière au point E. Le

Ancien sujets d’examens Page 183 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
cablage de levage des charges passe par une page 4sur 4 indique la position horizontale C-F
poulie situé à l’extrèmité de la flèche au point F , de la flèche ainsi que l’axe E-G du tirant de
la longueur de la flèche à partir de l’articulation reglage de la flèche. La charge à bout de flèche
C est de7,00m. Le poids de fut est p1= 5000N et que porte la grue est Q3 =3000 N. On prendra
s’applique au point G1 le poids de la flèche est pour echelle des forces 2000N pour 1cm
P2= 3500 N et s’applique au point G2. Le contre
I-2-1 Sur la page 4 sur 4 en prenant pour origine
poids P3 s’applique au point G3. On supose que
le point O1, tracer au crayon le dynamique des
cette grue est simplement appuyé en A et B
forces P2 et Q3.
distants de 2,17m.
I-2-2 Sur la page 4 sur 4 en prenant pour origine
I- PREMIERE PARTIE : STATIQUE
le point O2, tracer au crayon les trois rayons
I-1- statique analytique polaires issu du dynamique de la question I-2-1.

La grue est dans la position de la figure de la I-2-3 Sur la page 4 sur 4, tracé au crayon, les
page 3 sur 4.Le coefficient de sécurité de côtés du funiculaire parallèles aux rayons polaire
renversement de la grue est de 1,85.La charge de la question I-2-2.
maximal à bout de flèche conduisant au
I-2-4 Sur la page 4 sur 4 tracés au crayon et en
renversement de la grue en tenant compte du
trait interrompus courts, la ligne de fermeture du
coefficient de sécurité est Q1= 3500N
funiculaire
I-1-1 Déterminer la valeur de l’angle ɣ que fait
I-2-5 Après avoir reporté la ligne de fermeture
la flèche avec le plan horizontal, ainsi que les
sur le dynamique, compléter le dynamique des
distances horizontales d1 et d2. On rappelle que
forces RC, P2, Q3, T.
d1 est la distance séparant la verticale passant par
I-2-6 Déduire les intensités des forces RC et T.
l’articulation C et l’axe du poids p2.
II- DEUXIEME PARTIE :
I-1-2 Calculer la valeur du contre poids p3.
RESISTANCE DES MATERIAUX
I-1-3 On suppose que le contre poids est
P3=30500N, calculer la charge minimal en bout II-1 On suppose que la charge maximale que
de flèche Q2 si on ne tient pas compte du peut soulever le cable de levage de la grue dans
coefficient de sécurité au renversement de la la position la plus favorale est Qmax=2000N .Ce
grue (coefficient de sécurité au renversement est cable est constitué de fils de 3mm de diamètre
égal à1).
II-1-1 Déterminer la section minimale utile du
I-2 Statique graphique cable si la résistance pratique de l’acier des fils à
la traction est Rp= 60 Mpa.
On se propose de déterminer les actions
extérieur qui s’exercent sur la flèche lorsqu’elle II-1- 2 Déduire le nombre minimal de fils qui
est dans la position horizontale. Les dessins de la compose se cable.

Ancien sujets d’examens Page 184 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
II-2 La grue dépose deux charges ponctuelles
III- TROISIEME PARTIE :
d’intensité FB =1500 N et Fc =2000 N sur une
CINEMATIQUE DU POINT
poutre de 5 m reposant sur deux appuis simple .
Le poids de la poutre est négligeable , le schema Une charge assimilable à un point matériel
mécanique ci-dessous montre le chargement de monte à une vitesse V=2m/s à l’aide du câble de
cette poutre . levage, la charge partant du sol a atteint une
hauteur h= 10 m. Le rayon de la poulie est de
II-2-1 Déterminer les réactions aux appuis en A
15cm.calculer :
et en D.
III-1 Le temps mis par cette charge partant du
II-2-2 Ecrire les équation de l’effort tranchant
sol pour Atteindre la hauteur h.
T(x) et du moment fléchissant M(x) le long de la
poutre AD III-2 L’angle balayé par un point situé sur la
circonférence de la poulie
II-2-3 Tracer les courbes de l’effort tranchant et
du moment fléchissant III-3 Le nombre de tour et la vitesse de rotation
N de la poulie.

III-4 la vitesse angulaire de la poulie ω.

Ancien sujets d’examens Page 185 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

PROBATOIRE F4 – BA :  Deux poutres métalliques principales (1) qui


reçoivent en plus de leur poids propre, le
SESSION 2015 : poids des poutres treillis (3).
 Deux poutres métalliques (2) dont l’un assure
SUJET : ETUDE D’UN HANGAR
le mécanisme de basculement et l’autre étant
BASCULANT libre.
PRESENTATION  Deux poutres métalliques en treillis (3)
supportant en C et D les poutrelles
La perspective de la figure (a) représente un petit
métalliques (2).
hangar reposant sur quatre appuis. Il est muni
d’un tirant (4) pouvant le faire basculer. Sa NB : l’étude porte sur la poutre treillis (3) et sur
composition est la suivante : la poutre principale (1)

I- STATIQUE

Ancien sujets d’examens Page 186 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
La poutre (3) représenté par la figure (b) au repos Un mobile M1 quitte le point A à 0 heure et va
(sans traction) reçoit les charges des poutrelles vers le point c sur la droite A B C. Il roule à la
(2). Elle est articulée en A et simplement vitesse de 120km/h. Un mobile M2quitte le point
appuyée en B, les charges P1 et P2 sont c à 0,5 heure et va vers le point A il roule à la
d’intensités respective 500N et 300N.On vous vitesse de 130 km/h. On donne AB=100 km et
demande de: AC= 350 km.

I-1 dire si cette poutre est isostatique ou


hyperstatique en justifiant votre réponse.

I-2 Déterminer l’action de contact au point A III-1 Déterminer algébriquement l’instant et le


figure(c) F1=580N et F2=300N. lieu de rencontre des deux mobiles .

I-3 Calculer par la méthode analytique les III-2 Déterminer graphiquement l’instant et le
réactions aux appuis aux appuis en A et B figure lieu de rencontre des deux mobile.
(b)

I-4 Tracer l’épure de Cremona de la poutre


treillis figure(b)

Remplir le tableau de la feuille à remettre (effort


nature) : 1cm →100N 1cm→ 1m

II- RESISTANCES DES MATERIAUX

II-1 Isoler la poutre (1) en IPE 300 puis


déterminer les actions de contact aux appuis B et
H figure (d).

II-2 Ecrire les équations du moment fléchissant


le long de la poutre puis tracer le diagramme du
moment fléchissant figure (d). Calculer Mf(3,6).

Echelle : distance : 1cm →1m Force : 1cm →100


N Moment : 1cm → 50 Nm

II-3 Calculer la section de la barre BD d’intensité


740 N, sachant que la résistance pratique de
l’acier dont elle est constituée est de 1600
daN/cm2.

III- CINEMATIQUE :

Ancien sujets d’examens Page 187 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
I-1- statique analytique

I-1-1 Isoler la grue et faire le bilan des forces


agissant sur elle

I-1-2 On suppose que Q=100 KN

a) Ecrire les équations d’équilibres de la grue et


déterminer les actions de contacts en RA en A
et RB en B, en fonction de x.
b) Calculer les valeurs numériques des intensités
RA et RB pour x=5m.
c) Déterminer la distance maximale x pour
laquelle la grue est en équilibre.

I-2 Statique graphique

On veut étudier l’équilibre du mouvement de


PROBATOIRE F4 – BA :
flèche (1) pour CF= 6,00m (x =5,00m) et Q=100
SESSION 2016 : KN. On prendra pour échelle des forces 1cm
pour 20KN.
SUJET : GRUE DE LEVAGE
I-2-1 Isoler le tirant de flèche (2) et faire le bilan
A- PRESENTATION : des actions extérieures qui s’appliquent sur
l’élement de flèche.
La figure 1 de la page 3 sur 4 représente une grue
télescopique située dans un chantier. L’élément I-2-2 Sur la page 4 sur 4 en appliquant le
flèche (1) est articulé en c et accroché en D phénomène des forces concourantes , matérialiser
milieu CF , au tirant (2) qui est un câble .Le point sur l’élement de flèche (1) la direction de
total à vide de la grue est Q1=100 KN et sa chacune des forces extérieur en présence.
direction coïncide avec l’axe de rotation de la
I-2-2 Sur la page 4 sur 4 en prenant O comme
grue , qui passe par le milieu de AB. L’ensemble
origine du dynamique déterminer graphiquement
du lest de base à un poids P2=200 KN et à la
les intensité des réactions RC en C et RD en D.
même direction que le poids Q1. Le lest de la
contre flèche pèse Q2= 50 KN. Cette grue II- DEUXIEME PARTIE : RESISTANCE

transporte une charge Q dont la verticale de son DES MATERIAUX

centre de gravité passe à une distance x de II-1 L’élement de la flèche (1) est constitué d’un
l’appui B. La distance CE est égale à 1,50m. profiler métallique en U dont la section est

I- PREMIERE PARTIE : STATIQUE définie par la figure 2 de la page 2 sur 4 avec les
dimensions en mm.On suppose que l’intensité

Ancien sujets d’examens Page 188 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
maximale de l’actuion de l’élement de flèche (1)
sur tirant le tirant de flèche (2) est

R’D=450 KN. Ce tirant de flèche est un cable


constitué de 5 fils identiques de résistance
pratique RPe = 80 MPa.
III- TROISIEME PARTIE :
II-1-1 Déterminer la position du centre de gravité CINEMATIQUE DU POINT
G dans le repère R =(O,X,Y)
La grue a déposé une palette de sac de ciment sur
le plancher du troisième étage situé à 12 m du
sol. Partant au repos, un sac de ciment tombe
sans vitesse initiale effectuant ainsi un
mouvement rectiligne uniformément accéléré
d’accélération g =10 m/s2.On assimilera le sac de
ciment à un point matériel.

III-1 Déterminer la vitesse du sac à l’arrivé au

II-1-2 Déterminer la section minimale d’un fil du sol.


cable III-2 En prenant pour origine de temps l’instant
que la chute commence et l’origine des espaces le
II-2 La grue a dépose une charge ponctuelle
d’intensité Fg= 1500 N point ou la chute commence, écrire l’équation
horaire du mouvement donnant la distance
Sur une poutre de 5m de long. Celles-ci recoit
parcourue en fonction du temps
aussi une charge linéaire g =2500daN/m et
s’appuie simplement à ces deux extrèmités. Le III-3 Déduire de l’équation horaire, le temps mis
par le sac de ciment pour atteindre le sol
schema mécanique ci-dessous montre le
chargement mécanique de cette poutre.

II-2-1 Déterminer les réactions aux appuis RA en


A et RD en D

II-2-2 Ecrire les équations de l’effort tranchant


(Tx) et du moment fléchissant M(x) le long de la
poutre

II-2-3 Tracer la courbe de l’effort tranchant et du


moment fléchissant

Ancien sujets d’examens Page 189 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

II- RESISTANCE DES MATERIAUX :

On suppose que la barre CA est un tirant en acier


et supporte une charge de 5 000 N ; sa longueur
est de 2,00 m.

Caractéristiques de l’acier :

 Contrainte admissible 𝜎 = 100 N/mm²


 Module de Young de l’acier est E = 2×105
PROBATOIRE F4 – BE : N/mm²

SESSION 2016 : II- 1. a) déterminer la section de la barre

b) En déduire le diamètre de la barre


I- STATIQUE :
II- 2 Déterminer l’allongement Δl de la barre CA
La figure ci-dessous représente un élément de
ferme soumis en I à la force → simplement
𝐹
II-3 On donne le schéma mécanique d’une poutre
appuyée en B et articulée en A. on donne F =
droite de longueur 12 m reposant sur deux
50KN.
appuis A et B, elle supporte une charge
I-1. Vérifier que la structure est intérieurement uniformément repartie P = 2 000 N/m et une
isostatique ; charge concentrée F = 1 000 N.

I-2. Sur le document de travail (page 3/3),


déterminer par la méthode de Cremona l’intensité
des efforts dans toutes les barres et remplir le
tableau joint.
a) Déterminer les réactions aux appuis
b) Ecrire les équations du moment fléchissant et
de l’effort tranchant le long de la poutre

Ancien sujets d’examens Page 190 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
c) Tracer le diagramme de l’effort tranchant période d’attente une banche est maintenue en
T(x) équilibre grâce au stabilisateur constitué des bras
d) Mêmes questions pour le moment fléchissant 1et 2 dont la béquille est bloquée au point F.
Mf(x) Prendre :
La liaison au point A est un appui sans
- Echelle des longueurs : 1cm pour 1m ;
frottement. Les liaisons aux points C, D, E et F
- Echelles des forces : 1cm pour 150 daN ;
sont des articulations parfaites on néglige les
- Echelle des moments : 1cm pour 150 daN.m
poids propres des stabilisateurs 1 et 2 devant le
poids de la banche.
III- CINEMATIQUE :
- La distance entre les points A et F est
Une pierre tombe sans vitesse initiale du haut du
AF=1,5m ;
point I, elle parcourt les 5 derniers mètres en 12s.
- La longueur de la peau coffrante pour un
Prendre g = 9,81m/s. Calculer :
stabilisateur est l=2,50m
III-1 la hauteur de chute
- La hauteur de la peau coffrante
III-2 le temps de chute AB=h=2,60m ;
- Le poids surfacique de la peau coffrante est
III-3 la vitesse à l’arrivée
ρ=185daN/m2.
PROBATOIRE F4 – BA : - La pression du vent est uniformément repartie
sur la surface de la peau coffrante. Elle est
SESSION 2017 :
q’=110 daN/m2 .On rappelle que le poids P de
SUJET : BANCHE DE COFFRAGE la banche et la charge totale Q s’applique au
milieu de AB de la peau coffrante.
A- PRESENTATION :
I. PREMIERE PARTIE : STATIQUE
Le coffrage des voiles d’un immeuble à plusieurs
étages est réalisé à l’aide des banches I-1-statique analytique
métalliques. La figure de la page 2 sur 4
On se propose d’étudier l’équilibre de la banche.
représente le schéma mécanique de la structure
métallique d’une banche soumise à l’effet du I-1-1 calculer le poids P de la peau coffrante.

vent en période d’attente. Une banche est I-1-2 Calculer la charge linéaire q uniformément
constituée d’une peau coffrante et d’un repartie sur la hauteur de la peau coffrante et
stabilisateur. déduire la charge totale Q exercée par le vent sur

En service les banches sont accouplées et stables. la peau coffrante.


Mais en période d’attente, le vent est la I.1 .3 Isoler la branche et faire le bilan des forces
principale cause de renversement. selon le tableau suivant

La résistance au renversement étant une des Forces forces direc sen inten
qualités essentielles d’une banche pendant la extérieures d’applications tion s sité

Ancien sujets d’examens Page 191 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
traction de la barre est σe= 235 MPa et son
volume de Young E=2,1x105 Mpa. Le coefficient
I.1.3. Ecrire les équations d’équilibre et déduire de sécurité est de 1,5.
que le système est isostatique.
II-2-1 Déterminer la valeur de la résistance
I.1.4. Déterminer les internsités des réations RA pratique de cette acier.
en A et RF en F.
II-2-2 Déterminer la section de la barre 2 ainsi
I-1-5 Déterminer l’angle que fait la réaction en F que son diamètre.
avec la droite horizontale FA.
II-2 -3 Calculer la longueur initiale de cette barre
I-2 Statique graphique I0=ED .

On prendra pour échelle 1cm pour 100 daN et O II-2-4 Calculer l’allongement ∆l de cette barre.
comme origine du dynamique.
III. TROISIEME PARTIE :
I-2-1 Sur la page 4 sur 4 représenter la résultante CINEMATIQUE DU POINT

s des forces p et q ( s=p+q)
On assure la monté de la banche a l’aide d’une
I-2-2 Sur la même page 4 sur 4 en se servant de S grue , cette dernière fait monter la banche avec
déterminer graphiquement les réactions RA en A un mouvement rectiligne uniformement accéléré
et RF en F. d’accélération ɣ=2m/s2. La banche part du niveau

II. DEUXIEME PARTIE : RESISTANCE +3,20 m au repos et passe au niveau +13,40 m


DES MATERIAUX .L’origine des espaces est le niveau du sol qui est
+0.00 m et l’origine des temps est le momment
II-1 Détermination du type de solicitation à
ou la banche quitte le niveau +3,20 m. On
laquelle est soumise la barre 2.
assimile la banche à un point matériel.
II-1-1 Isoler la barre 2 faire le bilan des forces et
III-1 Ecrire l’équation horaire de la banche
déduire la direction des forces qui lui sont
appliquées . III-2 Ecrire l’équation de la vitesse horaire de la
banche
II-1-2 Isoler la peau coffrante ,étudier son
équilibre et déduire la direction et le sens de III-3- Déterminer le temps que mettra la banche

l’effort que la barre 2 applique sur cette peau. pour passer au niveau +13,40m.

II-1-3 Déterminer le type et l’intensité de la III-4 détrminer la vitesse qu’aura la banche en

solllicitation à, laquelle est soumise la barre 2. passant au niveau +13,40m

II-2 Lors d’une manœuvre un ouvrier fait tirer la


banche d’une force horizontal en B de sens de A
vers F , créant une traction dans la barre 2
d’intensité T= 3500 N.La limite d’élasticité de

Ancien sujets d’examens Page 192 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
I.1. statique analytique :

On se propose d’étudier l’équilibre de la ferme.


I.1.1. isoler la ferme et faire le bilan des forces
selon le tableau suivant ;

Force Point Direction Sens Intensité


d’app

I.1.2. écrire les équations d’équilibre et


déterminer les intensités des réactions RA en A et
PROBATOIRE F4 – BA : RB en B ;

SESSION 2018 : I.1.3. par la méthode de Ritter, déterminer


l’intensité et la nature des efforts dans les barres
SUJET : ÉTUDE D’UNE FERME
AC et AE.
MÉTALLIQUE :
I.2. statique graphique :
A- PRÉSENTATION :
I.2.1. construire l’épure de CREMONA ;
Le schéma ci-dessous représente une ferme
I.2.2. déterminer l’intensité et la nature des
métallique de charpente d’une usine. Cette ferme
efforts dans les barres AE, AC, ED et DB.
est considérée de poids négligeable. La ferme
s’appuie au point B sans frottement et est sur II. Deuxième partie : résistance des

appui simple en A. cette ferme est soumise aux matériaux :

charges F1, F2 et F3 appliquée respectivement en II.1. on suppose que la barre AC est en bois de
C, D et F. section rectangulaire b*h avec h=2b. Ce bois a

On considère que le système de force est une limite élastique Re = 25daN/cm2, un module

coplanaire. de Young E=600N/mm et un coefficient de


sécurité s=2.

On considère que l’action dans la barre AC a une


intensité de 4100daN.

II.1.1. déterminer la section minimale de la barre


AC ;

II.1.2. sachant que les dimensions normalisées


d’équarrissage du bois sont des multiples de 5,
On donne : F1=25KN, F2=20KN et F3=25KN
choisir la section normalisée d’équarrissage
I. PREMIÈRE PARTIE : STATIQUE : adéquate.

Ancien sujets d’examens Page 193 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
II.1.3. en considérant la section choisie dans la est de 60Km/h. ce camion plein part de la carrière
question précédente, calculer le raccourcissement à 7h30 min pour le chantier. Le responsable de
de la barre AC. la carrière se rend compte que le conducteur a
oublié sa facture. Il se lance à sa poursuite 15min
II.2. on assimile la ferme métallique à une poutre
après le départ du camion avec un véhicule
horizontale reposant sur deux appuis en A et en
roulant à la vitesse de 90Km/h. la distance du
B. elle supporte une charge F =2500 daN à
chantier à la carrière est de 180Km. On considère
l’extrémité B et une charge uniformément
que :
répartie P=800daN/ml.
 Le camion et le véhicule sont des points
matériels ;
 L’origine des espaces est la carrière ;
 L’origine du temps est l’instant ou le camion
est partie ;
II.2.1. déterminer les intensités des réactions RA
III.1. donner les expressions des équations
et RB ;
horaires du camion et du véhicule ;
II.2.2. écrire les équations de l’effort tranchant et
III.2. déterminé l’heure à laquelle le véhicule va
du moment fléchissant le long de la poutre ;
rattraper le camion ;
II.2.3. représenter en les diagrammes respectifs le
III.3. déterminer la distance parcourue par le
long de la poutre.
véhicule pour rattraper le camion ;
III. TROISIÈME PARTIE :
III.4. on suppose que la transmission de la facture
CINÉMATIQUE DU POINT :
s’est faite sans arrêt et sans changement des
La livraison du gravier dans un chantier se fait à données des déplacements des engins.
l’aide d’un camion à benne relevable dont la Déterminer l’heure à laquelle le camion arrive au
vitesse du en charge est de 75Km/h et celle à vide chantier.

au point C par la barre BC, est soumise à l’action


PROBATOIRE F4 – BE :
des forces P1 = 1000 daN et P2 = 2000 daN.
SESSION 2018 :

SUJET : FERME à AUVANT :

L’étude mécanique en cours est consacrée à la


ferme d’un auvent de garage (figure ci-dessous).
La ferme articulée en A et maintenue en équilibre

Ancien sujets d’examens Page 194 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
est soumise à un effort de traction FBC = 3935
daN.

Données :

 Résistance élastique, Re = 400 MPa ;


 Module de Young E = 2.105 MPa ;
 Coefficient de sécurité : s = 5 ;

II.1. calculer :

II.1.1. la longueur de la barre BC ;

II.1.2. l’allongement de la barre.

II.2. l’auvent est constitué de petite fermes et de

I. STATIQUE : pannes qui reçoivent la couverture. On considère


le schéma mécanique ci-dessous d’une panne
I.1. vérifier l’isostaticité du système ;
intermédiaire ; elle est soumise à deux charges
I.2.a. faire le schéma mécanique de la barre BC ; ponctuelles P = 40 KN et à une charge
uniformément répartie q=20 daN/ml.
b. même question pour la ferme ;
Sur la feuille de composition :
c. déterminer par calcul les actions de contact en
A et en C ; II.2.1. calculer les réactions aux appuis RM et
RN ;

d. en déduire l’intensité de l’effort de traction II.2.2. écrire le long de la panne l’expression de


dans la barre BC ; l’effort tranchant T(x) ;

I.3. déterminer par la méthode de Ritter, II.2.3. même question pour le moment fléchissant
l’intensité et la nature des efforts dans les barres Mf(x)
AE et AD ;
II.2.4. représenté le long de la panne, le
I.4. sur le document de travail de la page 3/3, diagramme de l’effort tranchant T(x) ;
déterminer graphiquement les valeurs des actions
II.2.5. même question pour le moment fléchissant
de contact en A et C. prendre pour le tracé
Mf(x).
graphique : échelle des longueurs : 1 cm pour 1m
et pour les forces 1 cm pour 500 daN : Prendre : échelle des longueurs : 2 cm pour 1m

Échelle des forces : 1 cm pour 20 KN


II. RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX :
Échelle des moments : 1 cm pour 20KN.m
La barre BC est en acier tubulaire de diamètre
intérieur d=35 mm et extérieur D=45 mm. Elle III. CINÉMATIQUE :

Ancien sujets d’examens Page 195 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
La livraison des profilés métalliques et matériels un poids de 10KN et soulève un profilé de 25KN.
divers de cet auvent se fait à l’aide d’un camion On supposera que le poids de la potence
dont la vitesse en charge est de 60Km/h et celle à s’applique au milieu de l’élément.
vide de 80Km/h. le véhicule plein part du lieu
I.1.a. déterminer les composantes des réactions
d’approvisionnement à 8 heures du matin pour le
aux appuis A et B ;
chantier ; oubliant des instructions à donner au
conducteur, le contremaitre se lance 30 minutes I.1.b. en déduire les valeurs de ces réactions

après à sa poursuite avec un véhicule pick-up I.2. déterminer la direction de la réaction en A


roulant à 120Km/h. la distance entre le chantier par rapport à l’horizontale ;
et le lieu d’approvisionnement est évaluée à
I.3. on considère la potence définie par la figure 1
120Km et la trajectoire est supposée rectiligne.
et on néglige son poids propre.
Déterminer :
I.3.a) déterminer les nouvelles réactions en A et
en B ;

I.3.b) tracer l’épure de CREMONA en se référent


à la page 4/4 figure 5
III.1. l’heure à laquelle le camion arrive au
I.4. déterminer l’intensité et la nature des
chantier ;
sollicitations dans les barrres.
III.2.a. l’heure à laquelle les instructions seront
Échelle : force : 1 cm pour 5KN ; longueur : 1cm
transmises au camionneur.
pour 0,5 m.
III.2.b. la distance parcourue à cet instant
(lorsque le véhicule pick-up rattrape le camion) II- RÉSISTANCE ES MATÉRIAUX :

Le treillis de la potence est un profilé métallique


PROBATOIRE F4 – TP :
en T voir figure 2 de la page 3/4.
SESSION 2018 :
II.1. déterminer les coordonéesndu centre de
gravité G de ce profilé ;
A- PRESENTATION :

I- STATIQUE : II.2. déterminer les moments d’inertie IGx et


IGy
Une potence métallique en treillis sur engin a été
louée afin de soulever les profilés métalliques de II.3. calculer la contrainte normale de traction

petite section dans un chantier de route. Le dans la barre FI et l’allongement de la barre.

dispositif de potence est installé sur un grand Prendre FI=25KN ; E=2.105N/mm2

engin mobile voir figure 1. Elle s’appuie sur une II.4. trouver la valeur minimale de la résistance
rotule en A et en B sur un apui à berceau. Elle a pratique à l’extension ;

Ancien sujets d’examens Page 196 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
II.5. à partir de schéma mécanique de la figure 3
page 3/4 ;

II.5.a. déterminer les valeurs des actions de


contact en A

II.5.b. écrire l’équation de l’effort tranchant et du


moment fléchissant le long de la poutre AC ;

II.5.c. representer sur la feuille de composition


les diagrammes de l’effort tranchant et du
moment fléchissant le long de la poutre AC ;

Prendre échelle : force 1 cm pour 1 m ; force 1


cm pour 10KN et moment 1cm pour 50KN.m

III- CINÉMATIQUE :

Deux coueur A et B partent du meme endroit. Le


coureur A part 10 seconde avant le coureur B et
court à la vitesse de 8m/s. le coureur B suit la
meme direction que le premier et essaie de le
rattraper en courant à la vitesse de 12m/s.

III.1. écrire les équations horaires des deux


mobiles à l’instant t ;

III.2. déterminer l’instant auquel le coureur B va


rattraper le coureur A ;

III.3. déterminer à quelle distance du point de


départ de rattrapage va se produire.

PROBATOIRE MEB :

SESSION 2018 :
A – DESCRIPTIF

Les schémas de la page ¾ représentent un


système triangulé ABC d’une ferme en bois

Ancien sujets d’examens Page 197 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
(figure 1), une section de poutre (figure 3), et le II-4 écrire les équations de l’effort tranchant et du
chargement d’une poutre en bois massif (figure moment fléchissant le long de AB. Figure 4
4). La ferme repose sur deux appuis simples A et (page 3/4).
B à laquelle sont appliquées les forces II-5 tracer les diagrammes de l’effort tranchant et
F1=800daN, F2=500daN, F3=500daN ; du moment fléchissant le long de AB sur la
respectivement aux points C ; D ; E. figure 5 de la page 5/5.
Echelle : T(χ) : 1cm pour 300daN ;
I. STATIQUE Mf(χ) : 1cm pour 500daN.m
I-1 Vérifier la condition d’isostaticité du système Longueur : 1cm pour 0,5m
triangulée ABC
I-2 Calculer les actions de contact en A et B III. CINÉMATIQUE

I-3 Tracer l’épure de CREMONA en se référant


Une automobile part du repos et parcours 300m
sur la figure 2 de la page 4/4
d’un mouvement uniformément accéléré γ = 0,6
I-4 Déterminer l’intensité et la nature des
m/s². Elle roule à vitesse constante pendant 3mn
sollicitations dans chaque barre
suivant un mouvement uniforme. Le chauffeur
Echelles : forces 1cm pour 250daN
freine ensuite pendant 6s d’un mouvement
Longueur 1cm pour 0,5m
uniformément retardé :
I-5 Par la méthode de RITTER, calculer les
1) Déterminer la durée de la période de
efforts dans les barres AG et EC, la coupure () est
démarrage ainsi que la vitesse finale
effectuée à la travée c E.
2) Déterminer la distance parcourue pendant le
II. RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX mouvement uniforme si on considère une
vitesse constante de 25m/s ;
Considérons que l’effort dans la barre AG est de
3) Déterminer la décélération et la distance
1800daN et le schéma de cette section est donné
parcourue pendant la période de
par la figure 3 (page 3/4), elle est en bois limite
ralentissement.
élastique Re=80daN/cm².
II-1 Calculer en fonction de (e) l’aire de la
section droite
II-2 Déterminé (e) pour que la barres AG résiste
en toute sécurité ; prendre un coefficient de
sécurité K =3
II-3 déterminer les coordonnées du centre de
gravité de la dites sections pour la valeur de
e=5cm sur la figure 3 (page 3/4).

Ancien sujets d’examens Page 198 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
charges passe par une poulie située à l’extrémité
de la flèche au point F. la longueur de la flèche à
partir de l’articulation C, est CF = 10,50m. Le
poids de fût est P1 = 6000N, il s’applique au
point G1. Son axe passe à 0,50m du point C et à
0,75m de l’appui au sol B. le poids de la flèche
est P2 = 4500N et s’applique au point G2 avec
CG2 = 5,25m. Le contre poids P3 s’applique au
point G3 et son axe passe à 1,75m de l’appui au
sol A. on suppose que cette grue soit simplement
appuyée au sol en A et B distants de 3,75m.

I – PREMIÈRE PARTIE : STATIQUE

I-1 déterminer les distances horizontales L1 et L2.


On rappelle que L1 est la distance séparant la
verticale passant par l’articulation C et l’axe du
poids P2.
I-2 isoler la grue et représenter toutes les forces
extérieures qui s’exercent sur elle.
PROBATOIRE : SESSION : I-3 donner l’expression de la réaction RA en A en
fonction de et P1, P2, P3 et Q
2018 : SÉRIE EF/IB
I-4 déduire la valeur minimale du contre poids P3
qui assure la stabilité au renversement de la grue
SUJET : LA GRUE DE LEVAGE À
si la charge maximale à bout de flèche est Q1 =
FLÈCHE RELEVABLE
4500N (on posera RA ≥ 0).

A – PRÉSENTATION I-5 en réalité, le contre poids que dispose


l’entreprise est P’3 = 25 000N et le chef de
Une grue de levage à flèche relevable est utilisée chantier s’est rassuré que la charge maximale Q1
dans un chantier. Elle est constituée d’une flèche, = 4500N à soulever au chantier ne se trouve pas à
d’un fût et d’un contre poids. La figure de la page bout de flèche.
3 sur 3 représente cette grue dans une position où a) Donner l’expression de la réaction R en A
A
sa flèche CF est relevée d’un angle α = 20° par en fonction P1, P2, P3, Q1 et L3. Où L3 est la
rapport à l’horizontal. distance entre la verticale de Q et 1
La flèche est articulé au point C. le tirant de l’articulation.
réglage de la flèche est fixé sur cette dernière au
point E, avec EF = 2,00m. Le câble de levage des

Ancien sujets d’examens Page 199 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
b) Déduire la valeur maximale de L3 pour que la La grue fait descendre une bille de bois
grue reste stable au renversement (on posera assimilable à un point matériel à l’aide du câble
RA ≥ 0). de levage. Le mouvement rectiligne de la bille à
c) Déterminer la plus grande charge que Q3 que deux phases.
la grue va soulever à bout de flèche Pour la première phase, la bille part d’une
hauteur de 8m du sol avec une vitesse nulle à une
II – DEUXIÈME PARTIE : RÉSISTANCE
hauteur de 5m du sol où elle atteint une vitesse de
DES MATÉRIAUX
1,2m/s. pour la deuxième phase, la bille part
On suppose que la charge maximale que peut d’une hauteur de 5m et arrive au sol avec une
soulever le câble de levage de la grue dans la vitesse nulle.
position la plus favorable est Qmax = 18000N. Ce Pour l’étude du mouvement de cette bille, on
câble est constitué des fils de 4mm de diamètre. prendra pour origine des espaces et origine de
II-1 déterminer la section minimale utile du câble temps le début de la première phase.
si sa résistance pratique de l’acier des fils à la III-1 donner la nature du mouvement de chaque
traction est RP = 60Mpa. phase
II-2 déduire le nombre minimal de fils qui III-2 déterminer l’accélération de chaque phase
composent ce câble III-3 écrire l’équation horaire de la vitesse de la
première phase
III-4 calculer la durée du mouvement de la
première phase
III-5 écrire l’équation horaire de la vitesse de la
deuxième phase
III-6 écrire l’équation horaire du mouvement de
chaque phase
III-7 déterminer l’instant où la bille de bois au sol
III-8 la poulie qui se trouve à bout de flèche a un
diamètre de 25 cm. Déterminer le nombre de
tours qu’effectue la poulie lorsque la bille de bois
a parcouru les 8m

PROBATOIRE F4 – BA :

SESSION 2019 :

III – TROISIÈME PARTIE : SUJET : ÉTUDE D’UN ABRI DANS UN


CINÉMATIQUE DU POINT CHANTIER :

Ancien sujets d’examens Page 200 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
I.1.4. par la méthode des coupures, déterminer les
efforts et la nature des sollicitations dans les
barres DE et GE.

I.2. statique graphique :

I.2.1. sur la feuille réponse de la page 4/5,


construire l’épure de CREMONA en respectant
le sens imposé, le repérage des zones, les efforts
de la figure et le point a imposé dans l’épure.

Échelle : force : 1cm pour 2500N ;

La conception d’un abri de chantier I.2.2. remplir la feuille de réponse de la page 5/ 5

d’ENAMSON a abouti à une ossature porteuse pour déterminer les intensités des efforts dans les

métallique représentée par la figure ci-dessus. La barres et la nature des sollicitations.

ferme BCDEG (1) est articulée en B sur le mur et


II- DEUXIÈME PARTIE : RÉSISTANCE
est retenue au-dessus par un câble DA (2) dont la
DES MATÉRIAUX :
section est circulaire. Le chargement est celui
indiqué sur la figure 1 et les forces ont pour
II.1. l’acier utilisé a pour caractéristique
intensités F1=80000N, F2=180000N et
mécanique : module de Young E = 2.105 MPa,
F3=100000N. Les barres de la ferme sont des
résistance pratique à la compression 𝜎𝑝𝑐 =
cornières à ailes égales. Le poids propre des
60 𝑀𝑃𝑎, résistance pratique à l’extension 𝜎𝑝𝑒 =
barres et du câble est négligé.
150 𝑀𝑃𝑎.

I- PREMIÈRE PARTIE : II.1.1. en considérant que l’effort que la ferme

STATIQUE : exerce sur le câble en D est de 300000N,


déterminer le diamètre minimal du câble ;
I.1. statique analytique :
II.1.2. en considérant que les efforts de traction et
I.1.1. isoler le câble DA représenter toutes les de compression en valeur absolue,
forces y appliquée ; respectivement dans les barres DE et GE sont de
I.1.2. déterminer l’angle au sommet du triangle 93000N et 47200N, déterminer la section
de la ferme en E et l’angle entre la ferme et le minimale de chacune des deux barres.
câble. II.2. une poutre de portée 12m est articulée en B
I.1.3. isoler la ferme et déterminer les et simplement appuyé en C. elle reçoit une force
caractéristiques des efforts en B et en D ; ponctuelle d’intensité 65KN et une force
uniformément repartie de taux 12KN/ml. Le

Ancien sujets d’examens Page 201 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
dessin ci-dessous représente le chargement de la III.5. le camion 2 a rattrapé le camion 1 à une
poutre. distance ∆𝑑 de la station. Déterminer :

III.5.1. la distance ∆𝑑

III.5.2. la vitesse du camion 2 à cet instant.

II.2.1. déterminer les réactions aux appuis RB en


PROBATOIRE F4 – BE :
B et RC en C ; SESSION 2019 :
II.2.2. déterminer les expressions des efforts
internes T(x) et Mf(x) le long de la poutre ; SUJET : POUTRE DE LEVAGE :

II.2.3. tracer sur la feuille de réponse de la page


PREMIÈRE PARTIE : STATIQUE :
5/5, les diagrammes de T(x) et de Mf(x).
Une poutre AB est maintenue horizontale par un
III- TROISIÈME PARTIE : câble AC (schéma ci-dessous). Sur cette poutre
CINÉMATIQUE : peut se déplacer un monorail supportant une
charge P d’intensité 15000N daN, le monorail
Deux camions partent d’un même point A d’un
s’immobilise à 1,75m de A.
dépôt, l’un après l’autre et parcourent dans le
même sens, une trajectoire linéaire les menant
vers le chantier d’ENAMSON situé à 1200m. Le
camion 1 démarre 20 secondes avant le camion 2
et atteint une vitesse de 25m/s après 8s et continu
le trajet avec une vitesse constante. Le camion 2
démarre avec une accélération de 5m/s jusqu’à
l’arrivée.

III.1. déterminer l’accélération du camion 1


pendant la phase de démarrage.

III.2. déterminer la distance parcourue par le


I.1.a. isoler le câble AC, faire le bilan des forces
camion 1 après 8s
appliquées et écrire l’équation d’équilibre.
III.3. déterminer la durée totale du trajet du
I.1.b. même question pour la poutre AB ;
camion 1 jusqu’à la station ;
I.2. déterminer les actions de contacts en A et en
III.4. déterminer la durée totale du trajet du
B par calcul et graphiquement.
camion 2 jusqu’à la station :

Ancien sujets d’examens Page 202 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Échelle : longueur : 2cm pour 1m et 2cm pour III.2.b. déduire la vitesse moyenne dans chaque
1000 daN pour les forces. conduite.

DEUXIÈME PARTIE : RÉSISTANCE DES


MATÉRIAUX :
PROBATOIRE F4 – TP :

Soit la poutre AB ci-dessous reposant sur deux SESSION 2019 :


appuis simples et prolongée à droite par un porte
à faux. Elle reçoit 3 charges concentrée F1 1ÈRE PARTIE : STATIQUE DES FLUIDES :

=1500daN, F2=3000 daN, F3 = 2000daN et Un réservoir (1) circulaire (diamètre D) contient


supporte également son poids propre un liquide de poids volumique 𝜔 = 750𝑁/𝑚3 ;
q=250daN/ml, qui est une charge uniformément
ce réservoir est relié à un réservoir (2) de
répartie.
diamètre d comme représente la figure 1 de la
page 3/4 ; on introduit dans le réservoir 1 un
cylindre de masse m = 5000Kg, le liquide est
maintenu dans le réservoir au point B par un
cylindre de même diamètre que le réservoir ; ce
II.1.a. faire le schéma mécanique de la poutre ; cylindre reçoit un effort F qui assure l’équilibre
de l’ensemble. Les points M et N sont alors au
II.1.b. calculer les réactions aux appuis en A et en
même niveau. On donne g=10N/Kg et h = 8m.
B;
Les surfaces des deux cylindres sont
II.2. tracer le long de la poutre les diagrammes de
respectivement de 2500 cm2 en et 25 cm2 ;
l’effort tranchant et du moment fléchissant.

Échelle : longueur : 2cm pour 1m, force : 1cm


pour 1000 daN et moment : 1cm pour
1000daN.m.

TROISIÈME PARTIE : MÉCANIQUE DES


FLUIDES :

Dans une de 30 cm circule à 1800l/min de l’eau,


ensuite le gabarit de la conduite se rétrécit en un
Étude de l’équilibre :
diamètre de 15cm.
1.1.Écrire l’expression analytique de la pression
III.1.a. schématiser ce système de conduite ;
en M et N
III.1.b. calculer le débit en m3/s. 1.2.Déterminer la force F nécessaire pour
maintenir le système en équilibre.
III.2.a. énoncer le principe de continuité de ce
système ;

Ancien sujets d’examens Page 203 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
2EME PARTIE : CINEMATIQUE : On donne :

 Charge uniformément répartie q=250N/ml


Une grue de chantier soulève une benne pleine de
 Charge concentrée F1=100N et F2 = 50N.
béton à une vitesse constante de 0,6 m/s.
3.1.1. Déterminer graphiquement les actions de
2.1. Calculer la hauteur sous crochet de l’appareil
contact aux appuis A1 et A2 ;
si l’opération dure 45 secondes ;
3.1.2. On considère le chargement simplifié
2.2. Avant de déposer la benne, le bras de la grue
suivant de la poutre principale Q=1000N ;
balaie un angle de ∏/3 radians pendant
15secondes. Calculer la vitesse linéaire de la
benne sachant que le bras de la grue mesure 10
m.

3EME PARTIE : PROBLEME :

Donner les équations de l’effort tranchant et du


3.1. Statique :
moment fléchissant le long de la poutre ;
Dans le cadre de la réalisation d’un projet de
3.1.3. Tracer les diagrammes correspondant en
pont, de petite portée dont la structure principale
précisant les valeurs particulières.
(poutre et entretoise) en coupe transversale est
représenté à la figure 3 de la page 3/4, on doit
3.2. Résistance des matériaux
faire l’étude du comportement de la poutre
principale dont une partie symétrique est 3.2.1. Le câble de la grue permettant de soulever

représenté par le schéma mécanique de la figure la benne a des caractéristiques suivantes :

4 ci-dessous.  Déterminer la section de ce câble ; en déduire


le diamètre.
 Déterminer l’allongement du câble.

CORRECTIONS DES EXAMENS :

Ancien sujets d’examens Page 204 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
I-2. Isolation d’un câble BC :
PROBATOIRE F4 – BA :

SESSION 2005 :
I- ETUDE DU TOIT A LA POSITION(
= 60°)

I-1. Calcul du poids de la toiture : I-3. Isolation du toit et bilan des forces
extérieures :
P = 3 N/m2 x 4m x 6m = 72 N P=72N

𝑨𝑮×𝑷 𝐜𝐨𝐬 𝟑
I-4. Calcul des réactions RA et RB : 𝐴𝐵 × 𝑅𝐵𝑠𝑖𝑛 60 − 𝐴𝐺 × 𝑃 cos 30 = 0 ⟹ 𝑹𝑩 = =
𝑨𝑩 𝐬𝐢𝐧 𝟔𝟎
2×72
⟹ 𝑹𝑩 = 𝟑𝟔𝑵 Car cos 30 = sin 60
4

𝑂𝑥 ∶ 𝑃 cos 270° + 𝑅𝐴𝑥 + 𝑅𝐵 cos 150 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 = −𝑅𝐵 cos 150 = −36 cos 150 = −31,1769𝑁

𝑂𝑦 ∶ 𝑃 sin 270° + 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵 sin 150 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 = 𝑃 − 𝑅𝐵 sin 150 = 72 − 36 sin 150 =
18𝑹𝑨 = √𝑹𝑨𝒙𝟐 + 𝑹𝑩𝒚𝟐 = 𝟔𝟐, 𝟑𝟓𝟑𝟖

La toiture étant soutenue par deux câbles en B et B’, RB = RB’ = 18 N.

I-5. Détermination de la position du toit à laquelle RA est égale à RAY : Cette position correspond à 
= 0° avec la verticale.

II- ETUDE DU TOIT A LA POSITION ( = 0°)

II-1. Isolation du toit dans la position  = 0° et bilan des forces extérieures :

II-2. Détermination de RA et RB :

Ancien sujets d’examens Page 205 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝛴 𝑃𝑟𝑜𝑗. 𝐹𝑒𝑥𝑡 /𝑜𝑦 = 0 ⇔ 𝑹𝑨 = 𝑷 =
𝟕𝟐 𝑵 𝛴𝑃𝑟𝑜𝑗. 𝐹𝑒𝑥𝑡 /𝑜𝑥 = 0 ⇔ 𝑹𝑩 = 𝟎

III- RESISTANCE DES MATERIAUX

III-1. Type de sollicitation du câble : Le câble


est sollicité en extension
III-2. Calcul de la section du câble :
𝑁 𝑵 18
𝜎= ≤ 𝑅𝑝𝑡 ⟹ 𝑺 ≥ 𝑹𝒑𝒕 = = 𝟗𝒎𝒎
𝑆 2

III-3. Calcul de l’allongement du câble :


𝑁 ∆𝐿 𝑁×𝐿 18×4000
𝜎= = 𝐸 ⟹ ∆𝐿 = = 2×105 ×9 ⟹ ∆𝑳 = IV- CINEMATIQUE
𝑆 𝐿 𝐸×𝑆

𝟎, 𝟎𝟒 𝒎𝒎 IV-1.Equation du mouvement du mobile :


III-4.a. Calcul du poids de la poutre par mètre Entre A et C : 𝑥 = – 𝑥0 + 𝑉(𝑡 – 𝑡0) ⇔ 𝑥 =
linéaire : 𝟐𝟎𝒕 – 𝟏𝟏𝟎
𝑃𝑡 72
𝑃= = = 18𝑁/𝑚𝑙 Entre C et B : 𝑥 = 𝑥0 + 𝑉(𝑡 – 𝑡0) ⇔ 𝑥 =
𝐿 4

III-4.b. Calcul de RA et RB si P = 91 N/ml : 20(𝑡 – 5,5) ⇔ 𝑥 = 𝟐𝟎𝒕 – 𝟏𝟏𝟎 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑥0 =


2𝑃𝐿 0 ; 𝑡0 = (30/20) + 4 = 5,5 𝑒𝑡 𝑉 = 20
4𝑅𝐵 sin 45 − 2𝑃𝐿 = 0 ⟹ 𝑅𝐵 = 4 sin 45 =
2×91×4 IV-2. Détermination de l’heure d’arrivée du
= 257,3868𝑁B
4 sin 45 mobile en B : x = 50 ⇔ 50 = 20t – 110 ⇔ 20t =
𝑅𝐴𝑥 = 𝑅𝐵𝑥 = 𝑅𝐵 cos 45 = 182
160 ⇔ t = 8 heures
𝑅𝐴𝑦 = 𝑃𝐿 − 𝑅𝐵𝑠𝑖𝑛 45 = 182 ⟹ 𝑅𝐴 =
IV-3.Détermination de l’heure du passage du
257,38B
mobile au point C : x = 0 ⇔ 20t = 110 ⇔ t = 5,5
III-4.c. Equations de T(x) et Mf(x) :
heures soit 5 H30
 𝑇(𝑥) = −𝑅𝐴𝑦 + 𝑃𝑥 = 91𝑥 − 182 IV-4. Durée du parcours de A à B : D = t – t0 =
𝑃𝑥 2
 𝑀𝑓(𝑥) = − + 𝑅𝐴𝑦 = −45,5𝑥 2 + 182 8 H – 4H = 04 heures D = 04 heures
2

X 0 2 4
T(x) -182 0 182 PROBATOIRE F4 – BE :
Mf(x) 0 182 0
SESSION 2012 :
Diagrammes de T(x) et Mf(x) :
SUJET : ETUDE D’UNE CONSOLE
MURALE

I. STATIQUE :

I.1. calculons la résultante FR des forces P1, P2


et P3 : 𝐹𝑅 = 700 + 500 + 300 = 𝟏𝟓𝟎𝟎 𝒅𝒂𝑵

Ancien sujets d’examens Page 206 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
I.2. calculons l’abscisse du point d’application AD 2298,4 Comprimée
de RR par rapport au point A : DE 2298,4 Comprimée
EF 3118,8 Comprimée
∑𝑀 1,50×500+3×300 BD 0 /
𝑋= = = 𝟏, 𝟏 𝒎
𝐹𝑅 1500
BE 950 Tendue
I.3. déterminons le point de rencontre de la CE 250 Tendue
CF 822 Comprimée
résultante et des réactions : c’est le point I

II. RESISTANCE DES MATERIAUX :

II.1. Déterminons les coordonnées du centre de


gravité :
∑ 𝑋𝑖𝑆𝑖 10×20×5+10×15×5
𝑋𝑔 = = = 10 𝑚𝑚
𝑆 100+75
∑ 𝑌𝑖𝑆𝑖 7,5×20×5+17,5×15×5
𝑌𝑔 = = = 11,78 𝑚𝑚
𝑆 100+75

𝟏𝟎 𝒎𝒎
𝑮( )
𝟏𝟏, 𝟕𝟖 𝒎
II.2. déterminons le moment d’inertie 𝐼𝐺𝑥 :
5×153
𝐼𝐺𝑥 = + 5 × 15 × (11,78 − 7,5)2 +
12

I.4. déterminons les actions de contacts en F et 20×53


+ 5 × 20 × (11,78 − 17,5)2 =
12
en G :
𝟔𝟐𝟓𝟕, 𝟒𝟒 𝒎𝒎𝟒
𝑹𝑭 = 𝟑𝟑𝟗𝟗, 𝟐 𝒅𝒂𝑵 𝒆𝒕 𝑹𝑮 = 𝟑𝟕𝟏𝟓, 𝟔𝒅𝒂𝑵
II.3. calcul de la contrainte de compression dans
I.5. construisons l’épure de CREMONA : 𝑵 3600×10
la barre EF : 𝝈 = = = 𝟐𝟎𝟓, 𝟕𝟏 𝑴𝑷𝒂
𝑺 175

II.4.1. déterminons l’intensité de la réaction en


et du moment d’encastrement au point F :
𝑹𝑭 = 𝑷 = 𝟏𝟓𝟎𝟎 𝒅𝒂𝑵 𝒆𝒕 𝝁𝑭 = 𝟑, 𝟒𝟎 ×
𝟏𝟓𝟎𝟎 = 𝟓𝟏𝟎𝟎 𝒅𝒂𝑵. 𝒎
II.4.2. écrivons les équations de l’effort
tranchant et du moment fléchissant le long de la
poutre :
 Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟏, 𝟏𝟎
 𝑇(𝑥) = 0 𝑒𝑡 𝑀𝑓(𝑥) = 0

I.6. intensité et nature des barres :  Coupure 2 : 𝟏, 𝟏𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟒, 𝟓𝟎


 𝑇(𝑥) = 𝑃 = 1500 𝑒𝑡 𝑀𝑓(𝑥) = −𝑃(𝑥 −
Barres Intensité Sollicitation
AB 2112,8 Tendue 1,10) = −1500𝑥 + 1650
BC 2867,2 Tendue X 1,1 4,50
CG 3420,4 Tendue T(x) 𝟏𝟓𝟎𝟎 𝟏𝟓𝟎𝟎

Ancien sujets d’examens Page 207 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
Mf(x) 𝟎 −𝟓𝟏𝟎𝟎

PROBATOIRE F4 – BA :

SESSION 2013 :
III. STATIQUE DES FLUIDES :
I. STATIQUE :
III.1.a. calculons le volume du gasoil contenu
𝟐 𝝅𝒅𝟐 2 3,14×4,502 I.1. détermination des réactions aux appuis : le
dans la citerne : 𝑽 = 𝟑 𝒉=3 ×
𝟒 4
système étant symétriquement chargé, on aura :
𝟑
1,75 = 𝟏𝟖, 𝟓𝟓𝟓 𝒎 𝟏𝟎𝟒 ×𝟑
𝑹𝑨 = 𝑹𝑩 = = 𝟏𝟓𝟎𝟎𝟎𝑵
𝟐
III.1.b. valeur de la pression à la surface de
séparation : on sait que le gasoil est au fond de I.2. Détermination des efforts et des
la citerne : 𝑷 = 𝝆𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒈𝒉 = 680 × 10 × sollicitations dans chaque barre par la méthode
1,75 de CREMONA
= 𝟑𝟗𝟔𝟔, 𝟔𝟕 𝑷𝒂
3

III.1.c. pression au fond de la citerne :

𝑷 = 𝝆𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒈𝒉 + 𝝆𝒈𝒂𝒔𝒐𝒊𝒍 𝒈𝒉 = 680 × 10 ×


1,75 2×1,75
+ 720 × 10 × = 𝟏𝟐𝟑𝟔𝟔, 𝟔𝟕𝑷𝒂
3 3

III.1.d. calcul de la force pressante sur le fond de


𝐹
la citerne : 𝑃 = ⟹ 𝑭 = 𝑷 × 𝑺 = 12366,67 ×
𝑆
3,14×4,502
= 𝟏𝟗𝟔𝟔𝟖𝟑, 𝟑𝟑 𝑵
4

II.2. représentation du diagramme des forces


pressantes sur la paroi latérale si la citerne est
uniquement remplie de gasoil :

Ancien sujets d’examens Page 208 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴. 𝑥 = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) = 𝟏𝟓𝟎𝟎𝒙

x 0 1,5
T(x) −𝟏𝟓𝟎𝟎 −𝟏𝟓𝟎𝟎
Mf(x) 𝟎 𝟐𝟐𝟓𝟎

 Coupure 2 : 𝟏, 𝟓 ≤ 𝑿 ≤ 𝟒, 𝟓

 𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝑞(𝑥 − 1,5) = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) =


𝟏𝟎𝟎𝟎𝒙 − 𝟑𝟎𝟎𝟎
Barres Effort Sollicitation 𝑞
 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴. 𝑥 + 2 (𝑥 − 1,5)2 = 0 ⟹
AC 16777,5 Comprimé
AD 7500 Tendue 𝑴𝒇(𝒙) = −𝟓𝟎𝟎𝒙𝟐 + 𝟑𝟎𝟎𝟎𝒙 − 𝟏𝟏𝟐𝟓
CD 5582,5 Comprimé
DE 5662,5 Tendue x 1,5 4,5
EF 5662,5 Tendue T(x) −𝟏𝟓𝟎𝟎 𝟏𝟓𝟎𝟎
DF 12500 Comprimé Mf(x) 𝟐𝟐𝟓𝟎 𝟎
FG 5582,5 Comprimé
GB 16777,5 Comprimé 𝑇(𝑥) = 0 ⟹ 1000𝑥 − 3000 = 0 ⟹ 𝑥 =
FB 7500 Tendue 3000
= 3 𝑴𝒇(𝟑) = 𝟑𝟑𝟓
1000
CE 10000 Comprimé
EG 10000 Comprimé  Coupure 3 : 𝟒, 𝟓 ≤ 𝑿 ≤ 𝟔

II. RESISTANCE DES


MATERIAUX :

II.1. calcul des réactions aux appuis : le système


étant symétriquement chargé, on aura : 𝑅𝐴 =
1000×3
𝑅𝐵 = = 1500𝑁  𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝑞𝐿 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = 𝟏𝟓𝟎𝟎
2

II.2. équation de T et de M le long de la poutre :  𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴. 𝑥 + 𝑞𝑙(𝑥 − 3) = 0 ⟹


𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟓𝟎𝟎𝒙 + 𝟗𝟎𝟎𝟎
 Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟏, 𝟓
x 1,5 4,5
T(x) 𝟏𝟓𝟎𝟎 𝟏𝟓𝟎𝟎
Mf(x) 𝟐𝟐𝟓𝟎 𝟐𝟐𝟓𝟎

 𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = −𝟏𝟓𝟎𝟎

Ancien sujets d’examens Page 209 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
III.3. instant de croisement des deux billes :
𝒚𝑨 = 𝒚𝑩 ⟹ −5𝑡 2 + 40𝑡 − 60 = −5𝑡 2 +
60
20𝑡 ⟹ 20𝑡 − 60 = 0 ⟹ 𝑡 = 20 = 𝟑𝒔

III.4. hauteur de croisement des deux billes :

𝒚(𝟑) = −𝟓 × 𝟑𝟐 + 𝟐𝟎 × 𝟑 = 𝟏𝟓 𝒎

PROBATOIRE F4 – BA :

SESSION 2014 :
SUJET : GRUE DE LEVAGE

I. STATIQUE
III. CINEMATIQUE :
I.1. statique analytique :
III.1. écrivons les équations horaires des deux
I.1.1. déterminons la valeur e l’angle que fait la
billes :
flèche avec l’horizontal et les distances d1 et
1
𝑏𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐴 ∶ 𝑦𝐴 = − 2 𝑔𝑡 2 + 𝑉𝑜𝑡 = −𝟓𝒕𝟐 + 𝟐𝟎𝒕 d2 : sin 𝛾 =
2,10
= 0,3 ⟹ 𝜸 = 𝟏𝟕, 𝟒𝟓° 𝑑1 =
7

1 3,5 cos 17,45 = 𝟑, 𝟑𝟑 𝒎 𝑒𝑡 𝑑2 =


𝑏𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐵 ∶ 𝑦𝐵 = − 2 𝑔(𝑡 − 2)2 + 20(𝑡 − 2) =
7 cos 17,45 − 𝑑1 = 𝟑, 𝟑𝟑 𝒎
−5𝑡 2 + 20𝑡 − 20 + 20𝑡 − 40 = −𝟓𝒕𝟐 + 𝟒𝟎𝒕 −
𝟔𝟎 I.1.2. calcul de la valeur du contre poids P3 :
III.2. hauteur maximale atteinte par les deux 1,34𝑃3 − 3,83𝑃2 − 7,17𝑄2 = 0 ⟹ 𝑃3 =
3,83𝑃2+7,17𝑄2 3,83×3500+7,17×3500
billes : cette hauteur est atteinte lorsque la = =
1,34 1,34
vitesse de montée est nulle :
𝟐𝟖𝟕𝟕𝟒, 𝟎𝟕𝑵
𝑏𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐴 ∶ 𝑦𝐴 = −5𝑡 2 + 20𝑡 ⟹ 𝑉𝐴 = −10𝑡 +
I.1.3. calcul de la charge minimal en bout de
20
20 = 0 ⟹ 𝑡 = 10 = 2𝑠 ⟹ flèche : 1,34𝑃3 − 3,83𝑃2 − 7,17𝑄2 = 0 ⟹
1,34𝑃3−3,83𝑃2 1,34×30500−3,83×3500
𝒚(𝟐) = 𝑯𝒎𝒂𝒙 = 𝟐𝟎𝒎 𝑄2 = = =
7,17 7,17

𝟒𝟎𝟔𝟔, 𝟎𝟑𝑵
𝑏𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐵 ∶ 𝑦𝐵 = −5𝑡 2 + 40𝑡 − 60 ⟹ 𝑉 =
40
−10𝑡 + 40 = 0 ⟹ 𝑡 = 10 = 4𝑠 ⟹ II. RESISTANCE DES

𝒚(𝟒) = 𝑯𝒎𝒂𝒙 = 𝟐𝟎𝒎 MATERIAUX :

II.1.1. déterminons la section minimale utile


câble si la résistance pratique de l’acier des fils à

Ancien sujets d’examens Page 210 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
la traction est Rp = 60 MPa : 𝜎 =
𝑁
≤ 𝑅𝑝 ⟹  𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝐹𝐵 = 0 ⟹ 𝑇(𝑥) = −1860 +
𝑆
𝑁 2000 1500 = −𝟑𝟔𝟎
𝑆 ≥ 𝑅𝑝 = = 𝟑𝟑, 𝟑𝟑 𝒎𝒎𝟐
60
 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴. 𝑥 + 𝐹𝐵(𝑥 − 1,20) = 0 ⟹
II.1.2. nombre minimale de fils qui compose ce 𝑴𝒇(𝒙) = 𝟑𝟔𝟎𝒙 + 𝟏𝟖𝟎𝟎
𝑆 𝜋𝑑2 3,14×32
câble : 𝑛 = 𝑆𝑓 𝑜𝑟 𝑆𝑓 = = = X 𝟏, 𝟐𝟎 𝟑, 𝟐𝟎
4 4
33,33 T(x) −𝟑𝟔𝟎 −𝟑𝟔𝟎
7,068 𝑚𝑚2 ⟹ 𝑛 = 7,068 = 4,71
Mf(x) 𝟐𝟐𝟑𝟐 𝟐𝟗𝟓𝟐

⟹ 𝒏 = 𝟓 𝒇𝒊𝒍𝒔
 Coupure 𝟑, 𝟐𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟓
II.2.1. déterminons les réactions en A et en D :

−1,20𝐹𝐵 − 3,20𝐹𝐶 + 5𝑅𝐷 = 0 ⟹ 𝑹𝑫 =


𝟏,𝟐𝟎𝑭𝑩+𝟑,𝟐𝟎𝑭𝑪 1,20×1500+3,20×2000
= = 𝟏𝟔𝟒𝟎 𝑵
𝟓 5

3,80𝐹𝐵 + 1,80𝐹𝐶 − 5𝑅𝐴 = 0 ⟹ 𝑹𝑨 =


𝟑,𝟖𝟎𝑭𝑩+𝟏,𝟖𝟎𝑭𝑪 3,80×1500+1,80×2000
= = 𝟏𝟖𝟔𝟎 𝑵
𝟓 5  𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝐹𝐵 − 𝐹𝐶 = 0 ⟹ 𝑇(𝑥) =

II.2.2. équation de l’effort tranchant et du −1860 + 1500 + 2000 = 𝟏𝟔𝟒𝟎

moment fléchissant :  𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴. 𝑥 + 𝐹𝐵(𝑥 − 1,20) + 𝐹𝐶(𝑥 −


3,20) = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟔𝟒𝟎𝒙 + 𝟖𝟐𝟎𝟎
 Coupure 𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟏, 𝟐𝟎
X 𝟑, 𝟐𝟎 𝟓
T(x) 𝟏𝟔𝟒𝟎 𝟏𝟔𝟒𝟎
Mf(x) 𝟐𝟗𝟓𝟐 𝟎

II.2.3. tracé des diagrammes de T et de M :


 𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = −𝟏𝟖𝟔𝟎
 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴. 𝑥 = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) = 𝟏𝟖𝟔𝟎. 𝒙 I. CINEMATIQUE :

X 𝟎 𝟏, 𝟐𝟎 III.1. calcul du temps mis par cette charge pour


T(x) −𝟖𝟔𝟎 −𝟏𝟖𝟔𝟎 atteindre la hauteur h :
Mf(x) 𝟎 𝟐𝟐𝟑𝟐
𝑦 = 𝑉𝑡 + 𝑉𝑜 Or 𝑉𝑜 = 0 ⟹ 𝑦 = 2𝑡 = 10 ⟹
10
 Coupure 𝟏, 𝟐𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟑, 𝟐𝟎 𝑡= 2
=5 𝒕 = 𝟓𝒔

III.2. angle balayé par un point situé sur la


𝑅𝜃
circonférence de la poulie: 𝑉 = 𝑅𝜃̇ = ⟹
𝑡
𝑉𝑡 5×2
𝜃= 𝑅
= 0,15 = 66,67 ⟹ 𝜽 = 𝟔𝟔, 𝟔𝟕°

Ancien sujets d’examens Page 211 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
III.3. nombre de tour et vitesse de rotation N :  Poids de la dalle : 𝑃1 = 25000 × 0,08 ×
ℎ 10
ℎ = 𝑃 × 𝑛 ⟹ 𝑛 = 𝑃 = 2×0,15×3,14 = 2 = 400𝑁/𝑚𝑙

𝜃 66,67  Poids propre de la poutre : 𝑃2 = 0,20 ×


10,61 Ou encore ∶ 𝑛 = 2𝜋 = 2×3,14 =
0,32 × 2500 = 160𝑁/𝑚𝑙
𝑛 11
10,61 𝑟 ⟹ 𝒏 = 𝟏𝟏 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒔 𝑁 = = ⟹  Le poids total est : 𝑷 = 𝑷𝟏 + 𝑷𝟐 = 400 +
𝑡 5

𝑵 = 𝟐, 𝟐 𝒕𝒓⁄𝒔 160 = 𝟓𝟔𝟎𝑵/𝒎𝒍

III.4. vitesse angulaire de la poulie : 𝜔 = I.1.1.2. calculons les actions de contact à l’appui
2𝜋𝑁 = 2 × 3,14 × 2,2 ⟹ 𝝎 = 𝟏𝟑, 𝟖𝟐 𝒓𝒂𝒅⁄𝒔 si q=4200N/m

𝑂𝑌 ∶ 𝑅𝐵 = 4200 × 2 + 250 = 𝟖𝟔𝟓𝟎𝑵

𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 ∶ 𝑀𝐵 = 4200 × 2 × 1 + 250 ×


1,50 = 𝟖𝟕𝟕𝟓𝑵. 𝒎

I.1.2. équation de l’effort tranchant et du


moment fléchissant le long de la poutre :

 Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟎, 𝟓𝟎
 𝑇(𝑥) − 4200𝑥 = 0 ⟹ 𝑇(𝑥) = 4200𝑥
 𝑀𝑓(𝑥) + 2100𝑥 2 = 0 ⟹ 𝑀𝑓(𝑥) =
−2100𝑥 2

X 𝟎 𝟎, 𝟓𝟎
T(x) 𝟎 𝟐𝟏𝟎𝟎
Mf(x) 𝟎 −𝟓𝟐𝟓

 Coupure 2 : 𝟎, 𝟓𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟐, 𝟎𝟎
 𝑇(𝑥) − 4200𝑥 − 250 = 0 ⟹ 𝑇(𝑥) = 4200𝑥 +
250
PROBATOIRE F4 – BE :  𝑀𝑓(𝑥) + 2100𝑥 2 + 250(𝑥 − 0,50) = 0 ⟹

SESSION 2014 : 𝑀𝑓(𝑥) = −2100𝑥 2 − 250𝑥 + 125

SUJET : CONSTRUCTION DE DUPLEX


X 𝟎, 𝟓𝟎 𝟐, 𝟎𝟎
I. STATIQUE ET RESISTANCE DES T(x) 𝟐𝟑𝟓𝟎 𝟖𝟔𝟓𝟎
Mf(x) −𝟓𝟐𝟓 −𝟖𝟕𝟕𝟓
MATERIAUX :

I.1. balcon :

I.1.1.1. calculons la valeur de la charge


uniformément répartie non pondéré :

Ancien sujets d’examens Page 212 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

𝑂𝑥 ∶ 𝐹𝐶𝐷 sin 26,56 − 𝐹𝐶 = 0 ⟹ 𝐹𝐶𝐷 =


𝐹𝐶 2500
= sin 26,56 ⟹
sin 26,56

𝑭𝑪𝑫 = 𝟓𝟓𝟗𝟎, 𝟏𝟕 𝑵 (𝒕𝒆𝒏𝒅𝒖𝒆)

𝑂𝑦 ∶ 𝐹𝐶𝐸 − 𝐹𝐶𝐷 cos 26,56 = 0 ⟹ 𝐹𝐶𝐸 =


I.2. toiture terrasse : 𝐹𝐶𝐷 cos 26,56 = 5590,17 cos 26,56 ⟹
I.2.1. détermination graphique de l’action de 𝑭𝑪𝑬 = 𝟓𝟎𝟎𝟎𝑵 (𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏)
contact en A et la tension dans le tirant BF :
I.2.3. déterminons la section du tirant BF
sachant que ce dernier supporte un effort de T =
13000N :

𝑁 𝑅𝑒 𝑁×𝑠 1300×2
≤ ⟹𝑆≥ = = 173,33 ⟹ 𝑺 =
𝑆 𝑠 𝑅𝑒 15

𝟏𝟕𝟓 𝒄𝒎𝟐

II. HYDRAULIQUE :

II.1. calcul du débit d’écoulement au point A :


3,14×0,32
𝑄𝐴 = 𝑆𝐴 𝑉𝐴 = ×2 ⟹
4

𝑸𝑨 = 𝟎, 𝟏𝟒𝟏 𝒎𝟑 ⁄𝒔

II.2.a. vitesse d’écoulement au point B : d’après


𝑹𝑨 = 𝟏𝟓𝟖𝟒𝟓 𝑵 𝒆𝒕 𝑭𝑩𝑭 = 𝟏𝟔𝟖𝟎𝟎 𝑵 l’équation de continuité : 𝑆𝐴 𝑉𝐴 = 𝑆𝐵 𝑉𝐵 ⟹ 𝑽𝑩 =
𝑺𝑨 𝑽𝑨 0,141
= 3,14×0,152
= 𝟖𝒎/𝒔
I.2.3. déterminons par la méthode de RITTER la 𝑺𝑩
4
nature et l’intensité des efforts dans les barres
II.2.b. le débit correspondant est le même au
CD, CE et DE :
point A : 𝑸𝑨 = 𝑸𝑩 = 𝟎, 𝟏𝟒𝟏 𝒎𝟑 ⁄𝒔
1
Calcul de l’angle : 𝛼 = 𝑡𝑎𝑛−1 (2) = 26,56°
II.3. calculons la différence de pression entre les
points A et B : en utilisant le théorème de
𝑃𝐴 𝑉2 𝑃 𝑉2
Bernouilli : 𝐴
+ 2𝑔 + 𝑍𝐴 − 𝑔𝜌𝐵 − 2𝑔
𝐵
− 𝑍𝐵 =
𝜌𝑔

Ancien sujets d’examens Page 213 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝑃𝐴 −𝑃𝐵 𝑉𝐵2 −𝑉𝐴2 82 −22 ∑ 𝑀/𝐵 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 6𝑅𝐴 − 4𝑃1 − 2𝑃2 = 0 ⟹
0⟹ = + 𝑍𝐵 − 𝑍𝐴 = +3=
𝜌𝑔 2𝑔 2×10
4𝑃1+2𝑃2 4×500+2×300
𝑅𝐴 = = = 𝟒𝟑𝟑, 𝟑𝟑 𝑵
6 ⟹ 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 = 6 × 10 × 1000 = 60000 𝑃𝑎 6 6

𝑷𝑨 − 𝑷𝑩 = 𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎 𝑷𝒂 ∑ 𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 𝑃1 − 𝑃2 = 0 ⟹
𝑅𝐵 = 500 + 300 − 433,33 = 𝟑𝟔𝟔, 𝟔𝟕 𝑵

PROBATOIRE F4 – BA : 𝑹𝑨 = 𝟒𝟑𝟑 𝑵 𝒆𝒕 𝑹𝑩 = 𝟑𝟔𝟕 𝑵

SESSION 2015 : I.4. construction de l’épure de CREMONA :

SUJET : ETUDE D’UN HANGAR


BASCULANT

I. STATIQUE :

𝑥=3
I.1. on a { ⟹ 𝑥 = 𝑒 dans ce cas, le
𝑒=3
système est isostatique.

I.2. déterminons l’action de contacts au point A :

F1 forme un angle de 65° avec l’horizontal :

∑ 𝑀/𝐴 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ 2𝐹1 sin 65 − 4𝐹 + 6𝑅𝐵 =


−2𝐹1 sin 65+4𝐹 4×300−2×580 sin 65 Remplissons le tableau :
0 ⟹ 𝑅𝐵 = = =
6 6

24,78 𝑁 Barres Effort Sollicitation


AC 612,4 Comprimé
𝑂𝑥 ∶ 𝑅𝐴𝑥 − 𝐹1 cos 65 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 = AE 433 Tendue
CE 150 Tendue
245,11 𝑁
ED 337,4 Comprimé
𝑂𝑦 ∶ 𝑅𝐴𝑦 + 𝐹1 sin 65 − 𝐹 + 𝑅𝐵 = 0 ⟹ EF 735,2 Tendue
DF 0 /
𝑅𝐴𝑦 = −250,43
DB 821,6 Comprimé
FB 735,2 Tendue
⟹ 𝑹𝑨 = √𝑹𝑨𝒙𝟐 + 𝑹𝑨𝒚𝟐 = 𝟑𝟓𝟎, 𝟒𝟑 𝑵

I.3. déterminons les réactions aux appuis par la


II. RESISTANCE DES MATERIAUX :
méthode analytique :

Ancien sujets d’examens Page 214 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
II.1. isolation du système et calcul des réactions 1728
𝑇(𝑥) = 0 ⟹ 480𝑥 − 1728 = 0 ⟹ 𝑥 = =
480
aux appuis :
3,6 ⟹ 𝑴𝒇(𝟑, 𝟔) = 𝟏𝟑𝟖𝟐, 𝟒

2𝑞𝑙 2×480×6
−2𝑞𝑙 + 5𝑅𝐻 = 0 ⟹ 𝑅𝐻 = = =
5 5

𝟏𝟏𝟓𝟐 𝑵 𝑒𝑡 𝑅𝐴 = 𝑞𝑙 − 𝑅𝐻 = 480 × 6 −
1152 = 𝟏𝟕𝟐𝟖 𝑵

II.2. équation de T et de M le long de la poutre :

 Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝒙 ≤ 𝟏

 𝑇(𝑥) − 𝑞𝑥 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = 𝟒𝟖𝟎 𝒙


𝑞𝑥 2
 𝑀𝑓(𝑥) + = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) = −𝟐𝟒𝟎𝒙𝟐
2 Diagramme de T et de M :

x 0 1
T(x) 0 480 III.3. calcul de la section de la barre BD : 𝜎 =
Mf(x) 0 -240 𝑁 𝑁 740×10
≤ 𝑅𝑝𝑐 ⟹ 𝑆 ≥ 𝑅𝑝𝑐 = = 4,625 ⟹
𝑆 1600

 Coupure 1 : 𝟏 ≤ 𝒙 ≤ 𝟔 :
𝑺 = 𝟓 𝒄𝒎𝟐

III. CINEMATIQUE :

Equation respectif des mouvements :

𝑴𝟏 ∶ 𝑿𝟏 = 𝟏𝟐𝟎 𝒕
 𝑇(𝑥) − 𝑞𝑥 + 𝑅𝐴 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = 𝟒𝟖𝟎𝒙 −
𝑀2 ∶ 𝑋2 = −130(𝑡 − 0,5) + 350 = −𝟏𝟑𝟎𝒕 +
𝟏𝟕𝟐𝟖
𝟒𝟏𝟓
𝑞𝑥 2
 𝑀𝑓(𝑥) + − 𝑅𝐴(𝑥 − 1) = 0 ⟹
2
1) Instant et lieux de rencontre par la méthode
𝑴𝒇(𝒙) = −𝟐𝟒𝟎𝒙𝟐 + 𝟏𝟕𝟐𝟖𝒙 − 𝟏𝟕𝟐𝟖
analytique :
x 1 6
T(x) -1248 1152 𝑋1 = 𝑋2 ⟹ 120 𝑡 = −130𝑡 + 415 ⟹ 250𝑡 =
Mf(x) -240 0 415
415 ⟹ 𝑡 = 250 = 1,66ℎ = 1ℎ 39𝑚𝑖𝑛 36𝑠

Ancien sujets d’examens Page 215 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝑋 = 120 × 1,66 = 199,2 𝐾𝑚

Conclusion : les deux mobiles vont se


rencontrer à 𝟏𝒉 𝟑𝟗𝒎𝒊𝒏 𝟑𝟔𝒔 à la distance
𝟏𝟗𝟗, 𝟐 𝑲𝒎

2) Détermination graphique :

directio
Force : Pt d’ap Sens intensité
n
P / Vertical 200
Q / Vertical 100
Q1 / Vertical 100
Q2 F Vertical 50
RA A Vertical Inconnue

RB B Vertical Inconnue

I-1-2- en supposant que Q = 100KN ;

I-1-2-1- écrivons les équations d’équilibre et


déterminons les actions de contact en A et en B :
PROBATOIRE F4 – BA :
∑ 𝑀/𝐵 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ −𝑥𝑄 + 𝑄1 + 6𝑄2 + 𝑃1 −
SESSION 2016 : 𝑸𝟏+𝟔𝑸𝟐+𝑷𝟐−𝒙𝑸
2𝑅𝐴 = 0 ⟹ 𝑹𝑨 = 𝟐

SUJET : GRUE DE LEVAGE : 100+300+200+100𝑠


AN: 𝑅𝐴 = = 𝟑𝟎𝟎 − 𝟓𝟎𝒙
2
I- PREMIÈRE PARTIE : STATIQUE :
∑ 𝑃𝑟𝑜𝑗. 𝑜𝑥 = 0 ⟹ 𝑹𝑨 + 𝑹𝑩 − 𝑸𝟐 − 𝑷 − 𝑸 −
I-1- statique analytique : 𝑸𝟏 = 0 ⟹ 𝑅𝐵 = 50 + 100 + 200 + 100 −
300 + 50𝑥 = 𝟏𝟓𝟎 + 𝟎𝒙
I-1-1- isolons la grue et dressons le bilan des
forces agissant sur elle : I-1-2-2- calculons les valeurs numériques si x
Bilan des forces : vaut 5m :

𝑅𝐴 = 300 − 50(5) = 50 𝐾𝑁

Ancien sujets d’examens Page 216 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝑅𝐵 = 150 + 50(5) = 400𝐾𝑁

I-1-2-3- déterminons la distance maximale x


pour laquelle la grue est en équilibre :

En effet, à la rupture de l’équilibre, on a : 𝑅𝐴 =


300
0 ⟹ 300 − 50𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = = 6 𝒙 = 𝟔𝒎
50 Force : P.A. direction sens intensité

I-2- statique graphique : Q F Vertical 100

On veut étudier l’équilibre de l’élément de


flèche (1) pour CF = 6m (x=5m) et Q=100KN RC D Inconnue Inconnue

I-2-1- isolons le tirant de flèche et faisons le RD C Inclinée inconnue Inconnue

bilan des forces qui s’appliquent sur l’élément I-2-2- matérialisons la direction de chaque force
de flèche : extérieure sur l’élément de flèche puis
déterminons l’intensité des réactions en C et en
D:

II- DEUXIÈME PARTIE : RÉSISTANCE 3,25


𝐺1 ( ) 𝑆1 = 40 × 6,5
20
DES MATÉRIAUX :
35
II-1- étude du profil : 𝐺1 ( ) 𝑆1 = 57 × 6
3

II-1-1- déterminons la position du centre de 66,75


𝐺1 ( ) 𝑆1 = 40 × 6,5
20
gravité dans le repère R (o,x,y)
En appliquant la formule, on obtient :
D’après la figure du profil, on a :

Ancien sujets d’examens Page 217 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
∑ 𝑥𝑖𝑆𝑖 ∑ 𝑦𝑖𝑆𝑖  Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝒙 ≤ 𝟏, 𝟐𝟎
𝑋𝑔 = = 35 𝑒𝑡 𝑌𝑔 = = 13,255
𝑆 𝑆
𝑇(𝑥) + 6364 − 2500𝑥 = 0
II-1-2- déterminons la section minimale d’un fil { 2500𝑥 2
𝑀𝑓(𝑥) − 6364𝑥 + =0
de câble : 2

𝑅𝐷 𝐷
≤ 𝑅𝑃𝑒 or 𝑆 = 5 × 𝑆𝑓 ⟹ 5𝑆𝑓
𝑅
≤ 𝑅𝑃𝑒 ⟹ 𝑆𝑓 ≥ 𝑻(𝒙) = 𝟐𝟓𝟎𝟎𝒙 − 𝟔𝟑𝟔𝟒
𝑆 {
𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟐𝟓𝟎𝒙𝟐 + 𝟔𝟑𝟔𝟒𝒙
𝑅𝐷 450×1000
= = 1125 𝑚𝑚2
5𝑅𝑃𝑒 5×80
x 0 1,20
T(x) −𝟔𝟑𝟔𝟒 −𝟑𝟑𝟔𝟒
La section minimale du câble est de 𝟏𝟏𝟐𝟓 𝒎𝒎𝟐
Mf(x) 𝟎 𝟓𝟖𝟑𝟔, 𝟖
II-2- étude de la poutre :
 Coupure 2 :𝟏, 𝟐𝟎 ≤ 𝒙 ≤ 𝟓
II-2-1- déterminons les réactions aux appuis en A
et en D : 𝑇(𝑥) + 6364 − 2500𝑥 + 150 = 0
{ 2500𝑥 2
𝑀𝑓(𝑥) − 6364𝑥 + + 150(𝑥 − 1,2) = 0
2

𝑻(𝒙) = 𝟐𝟓𝟎𝟎𝒙 − 𝟔𝟐𝟏𝟒


{
𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟐𝟓𝟎𝒙𝟐 + 𝟔𝟐𝟏𝟒𝒙 + 𝟏𝟖𝟎

∑ 𝑀𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟹ −2,5 × 5 × 2500 − 150 × x 1,20 5


T(x) −𝟑𝟐𝟏𝟒 𝟔𝟐𝟖𝟔
31430
1,20 + 5𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑅𝐵 = = 𝟔𝟐𝟖𝟔 𝒅𝒂𝑵 Mf(x) 𝟓𝟖𝟑𝟔, 𝟖 𝟎
5

𝟔𝟐𝟏𝟒
∑ 𝑝𝑟𝑜𝑗. 𝑜𝑦 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 150 − 5 × 𝟐𝟓𝟎𝟎𝒙 − 𝟔𝟐𝟏𝟒 = 𝟎 ⟹ 𝒙 = = 𝟐, 𝟒𝟖𝟓𝟔
𝟐𝟓𝟎𝟎
2500 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 = 12650 − 6286 =
𝑴𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝑴𝒇(𝟐, 𝟒𝟖) = 𝟕𝟗𝟎𝟐, 𝟕𝟑𝟓 𝒅𝒂𝑵. 𝒎
𝟔𝟑𝟔𝟒 𝒅𝒂𝑵
Représentation des diagrammes respectifs de
I-2-1- écrivons les équations de l’effort tranchant
l’effort tranchant et du moment fléchissant :
et du moment fléchissant le long de la poutre :

Ancien sujets d’examens Page 218 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

III- TROISIÈME PARTIE : le système est intérieurement isostatique.


CINÉMATIQUE DU POINT :
I.2. déterminons par la méthode de CREMONA,
III-1- déterminons la vitesse du sac à l’arrivée au l’intensité des efforts dans toutes les barres :
sol : 𝑉𝑠 2 − 𝑉𝑜2 = 2𝑔(𝑋𝑜 − 𝑋𝑠) or on a : 𝑋𝑜 −
𝑋𝑠 = 12 𝑒𝑡 𝑉𝑜 = 0 ⟹ 𝑉𝑠 = √2𝑔ℎ

AN : 𝑉𝑠 = √2 × 10 × 12 = 𝟏𝟓, 𝟒𝟗 𝒎/𝒔

III-2- écrivons l’équation horaire du mouvement


donnant la distance parcourue en fonction du
1
temps : 𝑋 = 2 𝑔𝑡 2 + 𝑉𝑜𝑡 + 𝑋𝑜 or à 𝑡 =
𝑋𝑜 = 0 𝟏
0{ ⟹ 𝑿 = 𝟐 𝒈𝒕𝟐 = 𝟓𝒕𝟐
𝑉𝑜 = 0

III-1- déterminons de l’équation horaire le temps


mis par le sac pour atteindre le sol : 𝑥 = 𝟓𝒕𝟐 =
12
𝟏𝟐 ⟹ 𝑡 = √ 5 = 𝟏, 𝟓𝟒𝟗𝒔 𝒕 = 𝟏, 𝟓𝟓𝒔

PROBATOIRE F4 – BE : Barres efforts Sollicitation


IG 175,08 comprimée
SESSION 2016 : GF 175,08 comprimée
FC 175,08 comprimée
I. STATIQUE : CA 125,1 Tendue
IH 182,08 Tendue
I.1. vérifions que le système est isostatique : HE 182,08 comprimée
ED 182,08 comprimée
𝑛=8 DA 182,08 Tendue
{ On a : 2𝑛 − 3 = 2 × 8 − 3 = 13 = 𝑏
𝑏 = 13

Ancien sujets d’examens Page 219 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
GH, HF, FE, EC, X 8 12
0 Tendue
CD T(x) 𝟔𝟎𝟎𝟎 𝟔𝟎𝟎𝟎
CB 141,48 Actions de Mf(x) 𝟐𝟒𝟎𝟎𝟎 𝟎
RA 111,84 liaison.
II. RÉSISTANCE DES MATERIAUX:

𝑁
II.1.a. déterminons la section de la barre : ≤
𝑆
𝑵 5000
𝜎⟹𝑺≥ = = 𝟓𝟎𝒎𝒎𝟐
𝝈 100

II.1.b. déduisons le diamètre de la barre : 𝑆 =


𝝅𝒅𝟐 𝟒𝑺 𝟒×𝟓𝟎
⟹𝒅=√ =√ = 7,97 ≈ 𝟖𝒎𝒎
𝟒 𝝅 𝟑,𝟏𝟒

𝑁
II.2. déterminons l’allongement de la barre : =
𝑆
𝐸∆𝐿 𝑵𝑳 5000×4000
⟹ ∆𝑳 = = = 𝟐 𝒎𝒎
𝐿 𝑬𝑺 2×105 ×50

II.3.a. déterminons les réactions aux appuis :

𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 ∶ −4 × 2000 × 8 − 8 × 1000 +


72000
12𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑅𝐵 = = 𝟔𝟎𝟎𝟎 𝑵
12 III. CINÉMATIQUE :

𝑅𝐴 − 8 × 2000 − 1000 + 6000 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 = III.1. calcul de la hauteur de chute :


𝟏𝟏𝟎𝟎𝟎𝑵
1 2
𝑦(𝑡) = 𝑔𝑡
II.2.b. équation de l’effort tranchant et du 2
moment fléchissant le long de la poutre :
PROBATOIRE F4 – BE :
 Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟖
 𝑇(𝑥) + 𝑅𝑨 − 𝒑𝒙 = 𝟎 ⟹ 𝑻(𝒙) = 𝟐𝟎𝟎𝟎𝒙 − SESSION 2017 :
𝟏𝟏𝟎𝟎𝟎 SUJET : BANCHE DE COFFRAGE
𝑝𝑥 2
 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴𝑥 + = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) =
2
PREMIÈRE PARTIE : STATIQUE
−𝟏𝟎𝟎𝟎𝒙𝟐 + 𝟏𝟏𝟎𝟎𝟎𝒙

X 0 5,5 8 I.1. Statique analytique :


T(x) −𝟏𝟏𝟎𝟎𝟎 𝟎 5000
Mf(x) 𝟎 𝟑𝟎𝟐𝟓𝟎 𝟐𝟒𝟎𝟎𝟎 1) Calcul du poids P de la peau coffrante : 𝑃 =

 Coupure 2 : 𝟖 ≤ 𝑿 ≤ 𝟏𝟐 : 185 𝑑𝑎𝑁⁄𝑚² × 2,6𝑚 × 2,5𝑚 ⟹ 𝑷 =

 𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 8𝑝 − 𝐹 = 0 ⟹ 𝑇(𝑥) = 𝟔𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟐𝟎𝟐, 𝟓 𝒅𝒂𝑵

 𝑀(𝑥) − 𝑅𝐴𝑥 − 8𝑝(𝑥 − 4) − 𝐹(𝑥 − 8) = 2) a) calcul de la charge linéaire q

0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) = −𝟔𝟎𝟎𝟎𝒙 + 𝟕𝟐𝟎𝟎𝟎 uniformément repartie sur la hauteur de la

Ancien sujets d’examens Page 220 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
peau coffrante : 𝒒 = 110 𝑑𝑎𝑁⁄𝑚² × 2,5𝑚 b) déduisons la valeur de la charge totale
⟹ 𝒒 = 𝟐𝟕𝟓 𝒅𝒂𝑵⁄𝒎𝒍 Q : 𝑸 = 275 𝑑𝑎𝑁⁄𝑚𝑙 × 2,6𝑚 ⟹ 𝑸 =
𝟕𝟏𝟓 𝐝𝐚𝐍

3) isolation de la banche et bilan des forces

Forces PA Direction Sens Intensité


P CDG banche Verticale Du haut vers le bas 1202,5
CDG hauteur De droite vers la
Q Horizontale 715
banche gauche
RA A Verticale Du bas vers le haut ?
RF F Angle α avec l’horizontale ? ?

Équation d’équilibre : I.2. Statique graphique :

𝑝𝑟𝑜𝑗⁄𝑜𝑥 ∶ 𝑅𝐹𝑥 − 𝑄 = 0 I.2.1. traçons la résultante de P et Q noté S :

𝑝𝑟𝑜𝑗⁄𝑜𝑦 ∶ 𝑅𝐹𝑦 − 𝑃 + 𝑅𝐴 = 0 I.2.2. déterminons les réactions aux appuis en A


et en F :
Ainsi est isostatique car les équations
d’équilibre satisfont à la résolution du système

𝑝𝑟𝑜𝑗⁄𝑜𝑧 ∶ −1,5𝑃 + 1,5. 𝑅𝐴 − 1,3. 𝑄 = 0

4) déterminons les intensités des réactions en A


et en F

1,5𝑃+1,3.𝑄 1,5×1202,5+1,3×715
On a : 𝑅𝐴 = = =
1,5 1,5

𝟏𝟖𝟐𝟐, 𝟏𝟔𝟕 𝒅𝒂𝑵

et 𝑅𝐹 = √𝑅𝐹𝑥 ² + 𝑅𝐹𝑦 ²

Avec 𝑹𝑭𝒙 = 𝑸 = 𝟕𝟏𝟓 𝒅𝒂𝑵 et 𝑹𝑭𝒚 =


𝑷 − 𝑹𝑨 = 1202,5 − 1822,167 =
−𝟔𝟏𝟗, 𝟔𝟔𝟕 𝒅𝒂𝑵

Donc 𝑹𝑭 = 𝟗𝟒𝟔, 𝟏𝟓 𝒅𝒂𝑵

5) Déterminons l’angle α que fait la réaction F


et droite horizontal FA : Dans le triangle On obtient : 𝑹𝑭 = 𝟗𝟒𝟔 𝒅𝒂𝑵 𝒆𝒕 𝑹𝑨 =
619,667 𝟏𝟖𝟐𝟐 𝒅𝒂𝑵
ACF on a : tanα = 715
= 0,866 ⟹ 𝜶 =

𝟒𝟎, 𝟗𝟏° DEUXIÈME PARTIE : RÉSISTANCE DES


MATÉRIAUX
Ancien sujets d’examens Page 221 sur 255
LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
1) Détermination du type de sollicitation à 𝑇 𝑇
≤ 𝜎𝑃 ⟹ 𝑆 ≥
𝑆 𝜎𝑃
laquelle est soumise la barre
3500
a) Isolons la barre 2 AN: 𝑆 ≥ ⟹ 𝑆 ≥ 𝟐𝟐, 𝟑𝟒 𝒎𝒎²
156,666

𝜋𝐷² 𝟒𝑺
Or 𝑆 = ⟹ 𝑫 = √𝝅 AN : 𝐷 =
4

4×22,34
√ = 𝟓, 𝟑𝟑 𝒎𝒎
𝜋
La barre 2 est soumise à l’action de deux de
même direction, même intensité et de sens c) Calculons la longueur initiale de la barre LD :
contraire. 1,6
Dans le triangle CED, on a : 𝑡𝑎𝑛 𝛼 = 𝐸𝐷 ⟹
1,6
b) Isolons la peau coffrante 𝐸𝐷 = donc 𝑬𝑫 = 𝟏, 𝟐 𝒎
𝑡𝑎𝑛 𝛼

d) Calcul de l’allongement Δl

𝑇 𝐸∆𝑙 𝑇.𝐿 3500×1200


On a: = ⟹ ∆𝑙 = = 2,1×105 ×22,34 =
𝑆 𝐿 𝐸.𝑆

𝟎, 𝟖𝟗𝟓 𝒎𝒎

TROISIÈME PARTIE : CINÉMATIQUE


DU POINT

1) Equation du mouvement de la banche


1 1
𝑥= 𝛾𝑡 2 + 𝑣𝑜 𝑡 + 𝑥𝑜 ⟹ 𝑥 = . 2. 𝑡 2 +
2 2

0. 𝑡 + 3,20 ⟹ 𝒙 = 𝒕𝟐 + 𝟑, 𝟐𝟎 𝒎
2) Equation de la vitesse horaire de la banche
c) Déterminons le type et l’intensité de la
sollicitation est soumise la barre 2 𝑣 = 𝛾𝑡 + 𝑣𝑜 ⟹ 𝑣 = 2. 𝑡 + 0 ⟹ 𝒗 = 𝟐. 𝒕 𝒎/
𝒔
D’après ce qui précède, on a :
3) Déterminons le temps que mettre la banche
D’après le principe des actions mutuelles on a :
pour passer au niveau + 13,40 m
2
𝑇𝐶 = 𝑅𝐹 On a : 𝛼 = 𝑡𝑎𝑛−1 (1,5) = 53,13° On a : (13,40 − 3,20) = 𝑡 2 + 3,20 ⟹
𝑡 = √13,40 − 3,20 − 3,20 = 𝟐, 𝟔𝟒𝒔
𝑝𝑟𝑜𝑗⁄𝑜𝑥 ∶ 𝑻𝑫 − 𝑸 + 𝑹𝑭 . 𝐜𝐨𝐬 𝜶 = 𝟎 ⟹ 𝑇𝐷 =
4) Déterminons la vitesse de la banche au
𝑄 − 𝑅𝐹 . cos 𝛼 = 715 − 946 cos 53,13 =
niveau +13,40
𝟏𝟒𝟕, 𝟒 𝒅𝒂𝑵 Comprimé
𝑣 2 − 𝑣𝑜2 = 2. 𝛾. (𝑥 − 𝑥𝑜 ) ⟹ 𝑣 =
2)
√𝑣𝑜2 = 2. 𝛾. (𝑥 − 𝑥𝑜 ) + 𝑣𝑜2 ⟹ 𝑣 =
a) Valeur de la résistance pratique de l’acier
𝜎𝑒 235 √2 × 2 × (13,40 − 3,20) + 0 = 𝟔, 𝟑𝟖 𝒎/𝒔
σp = = = 𝟏𝟓𝟔, 𝟔𝟔𝟔𝟕 𝑴𝑷𝒂
𝑠 1,5

b) Déterminons la section de la barre 2

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
PROBATOIRE F4 – BA: 11𝑅𝐵 − 8(𝐹2 + 𝐹3) − 3𝐹1 = 0 ⟹ 𝑅𝐵 =
8(𝐹2+𝐹3)+3𝐹1

SESSION 2018 : 11

8(20+25)+3×25
𝑅𝐵 = ⟹ 𝑹𝑩 = 𝟑𝟗, 𝟓𝟓 𝑲𝑵
SUJET : ÉTUDE D’UNE FERME 11

METALLIQUE : 𝑂𝑦 ∶ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 𝐹1 − 𝐹2 − 𝐹3 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 =
𝐹1 + 𝐹2 + 𝐹3 − 𝑅𝐵 = 25 + 20 + 25 −
I- PREMIÈRE PARTIE : STATIQUE :
39,5 ⟹ 𝑹𝑨 = 𝟑𝟎, 𝟒𝟓 𝑲𝑵
I.1. statique analytique :
I.1.3. intensité et nature des efforts dans les
I.1.1. isolons la ferme et faisons le bilan des barres AC et AE par la méthode de Ritter :
forces :

3,5
𝛼 = 𝑡𝑎𝑛−1 ( ) = 𝟒𝟗, 𝟒𝟎
3

Point 𝑅𝐴
Force Direction Sens Intensité 𝑅𝐴 − 𝐹𝐴𝐶 sin 𝛼 = 0 ⟹ 𝐹𝐴𝐶 = sin 𝛼 =
d’app
30,45
F1 C 25 KN ⟹ 𝐹𝐴𝐶 = 40,10 𝐾𝑁 (𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛)
sin 49,40
F2 D 20KN
F3 F 25KN 𝐹𝐴𝐸 − 𝐹𝐴𝐶 cos 𝛼 = 0 ⟹ 𝐹𝐴𝐸 = 𝐹𝐴𝐶 cos 𝛼 =
Verticale
RA A Inconnue
40,10 cos 49,10 ⟹ 𝐹𝐴𝐸 = 26,10 𝐾𝑁 (𝑡𝑒𝑛𝑑)
RB B Inconnue
I.2. statique graphique :
I.1.2. équation d’équilibre et intensité des
I.2.1. tacons l’épure de CREMONA
réactions RA et RB :

Ancien sujets d’examens Page 223 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

I.2.2. intensité et nature des efforts dans les 4100×4,61×1000×10


∆𝐿 = ⟹ ∆𝑳 = 𝟕𝒎𝒎
150×300×600
barres AE, AC, ED et DB :
II.2.1. intensité des réactions RA et RB :
Barres Intensité (KN) Sollicitation
𝟖𝑭+𝟏𝟐,𝟓𝑷
AE 26,50 Tendue 8𝑅𝐵 − 8𝐹 − 2,5 × 5𝑃 = 0 ⟹ 𝑹𝑩 = =
𝟖
AC 40,25 Comprimée 8×2500+12,5×800
ED 9,50 Comprimée = 𝟑𝟕𝟓𝟎 𝒅𝒂𝑵
8
DB 51 Comprimée
𝑂𝑦 ∶ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 5𝑃 − 𝐹 = 0 ⟹ 𝑹𝑨 = 𝑭 +
II- DEUXIÈME PARIE : RÉSISTANCE
𝟓𝑷 − 𝑹𝑩 = 2500 + 5 × 800 − 3750 =
DES MATÉRIAUX :
𝟐𝟕𝟓𝟎 𝒅𝒂𝑵
II.1.1. section de la barre AC : Condition de
II.2.2. équation de l’effort tranchant et du
résistance :
moment fléchissant le long de la poutre :
𝐹 𝑅𝑒 𝑭×𝒔 4100×2
≤ ⟹𝑺≥ = = 𝟑𝟐𝟖 𝒄𝒎𝟐  Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟓
𝑆 𝑠 𝑹𝒆 25

II.1.2. section normalisée d’équarrissage


adéquate :

𝑺
𝑆 = 𝑏 × ℎ = 𝑏 × 2𝑏 = 2𝑏 2 ⟹ 𝒃 = √𝟐 =

328  𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝑞𝑥 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = 𝟖𝟎𝟎𝒙 −


√ = 𝟏𝟐, 𝟖𝟏 𝒄𝒎 ⟹ ℎ = 2 × 12,81 = 25,62
2
𝟐𝟕𝟓𝟎
𝑥2
𝑺 = 𝟏𝟓 𝒄𝒎 × 𝟑𝟎 𝒄𝒎  𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴𝑥 + 𝑞 = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) =
2

II.1.3. raccourcissement de la barre AC : −𝟒𝟎𝟎𝒙𝟐 + 𝟐𝟕𝟓𝟎𝒙

𝜎 = 𝐸𝜀 𝑜𝑟 𝜀 =
∆𝐿

𝐹
=
𝐸.∆𝐿
⟹ ∆𝑳 = X 𝟎 𝟑, 𝟒𝟑𝟕𝟓 𝟓
𝐿 𝐿
T(x) −𝟐𝟕𝟓𝟎 𝟎 𝟏𝟐𝟓𝟎
𝑭𝑳
𝑜𝑟 𝐿 = √32 + 3,52 = 4,61 𝑐𝑚 Mf(x) 𝟎 𝟒𝟕𝟐𝟔, 𝟓𝟔𝟐𝟓 𝟑𝟕𝟓𝟎
𝑬𝑺

Ancien sujets d’examens Page 224 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 Coupure 2 : 𝟓 ≤ 𝑿 ≤ 𝟖  Cas du véhicule : 𝑋2 = 𝑉2(𝑡 − 𝑡𝑜) =
15
90 (𝑡 − 60) = 90(𝑡 − 0,25) = 𝟗𝟎 𝒕 − 𝟐𝟐, 𝟓

avec 𝑡 𝑒𝑛 ℎ 𝑒𝑡 𝑉 𝑒𝑛 𝑘𝑚/ℎ ou 𝑋2 =
90000
(𝑡 − 15 × 60) = 𝟏, 𝟓𝒕 − 𝟐𝟐, 𝟓
3600

𝑉 𝑒𝑛 𝑚/𝑠
 𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 5𝑞 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = 𝟓 × 𝟖𝟎𝟎 −
III.2. heure à laquelle le véhicule va rattraper le
𝟐𝟕𝟓𝟎 = 𝟏𝟐𝟓𝟎
camion :
 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴𝑥 + 5𝑞(𝑥 − 2,5) = 0 ⟹
22,5
𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟐𝟓𝟎𝒙 + 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎 𝑋1 = 𝑋2 ⟹ 75𝑡 = 90𝑡 − 22,5 ⟹ 𝑡 = =
15

1,5 ℎ = 1ℎ30𝑚𝑖𝑛
X 𝟓 𝟖
T(x) 𝟏𝟐𝟓𝟎 𝟏𝟐𝟓𝟎
D’où le véhicule va rattraper le camion à 𝑻 =
Mf(x) 𝟑𝟕𝟓𝟎 𝟎
𝟕𝒉𝟒𝟓 + 𝟏𝒉𝟑𝟎 = 𝟗𝒉𝟏𝟓𝒎𝒊𝒏
II.2.3. diagramme de T(x) et de Mf(x) :
III.3. distance parcourue par le véhicule pour
rattraper le camion : 𝑿 = 𝟕𝟓 × 𝟏, 𝟓 =
𝟏𝟏𝟐, 𝟓 𝑲𝒎

III.4. heure à laquelle le camion arrive au


𝑋 180
chantier : 𝑋1 = 75 ⟹ 𝑡 = 𝑉 = = 2,4 ℎ =
75

2ℎ24

Le camion arrive au chantier à 𝑻 = 𝟕𝒉𝟑𝟎 +


𝟐𝒉𝟐𝟒 = 𝟗𝒉 𝟓𝟒 𝒎𝒊𝒏

PROBATOIRE F4 – TP :

SESSION 2018 :

I- STATIQUE :
III- TROISIÈME PARTIE :
I-1-a) Déterminons les composantes des réactions
CINÉMATIQUE :
en A et B
III.1. expression des expressions horaires du
 Isolons le système
camion et du véhicule :

 Cas du camion : 𝑋1 = 𝑉1𝑡 + 𝑋𝑜 𝑜𝑟 𝑋𝑜 =


0 ⟹ 𝑿𝟏 = 𝟕𝟓 𝒕 avec 𝑡 𝑒𝑛 ℎ 𝑒𝑡 𝑉 𝑒𝑛 𝑘𝑚/ℎ
75000
ou : 𝑋1 = 𝑡 = 𝟐𝟎, 𝟖𝟑 𝒕 𝑉 𝑒𝑛 𝑚/𝑠
3600

Ancien sujets d’examens Page 225 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
RB=90KN ; RA= RAX 2  RAY 2  902  352

RA=96.566KN

I-2 Déterminons la direction de la réaction en A

AY
tg ɵ=  0.388  ɵ=tg-1(-0.388)=21.25°
 AX
I-3-Nouvelle considération de la potence

 Composantes des réactions


 Fext  0
(1)
 𝑂𝑋 : − 𝑅𝐴𝑋 + 𝑅𝐵 = 0 
OY :-PP-P+RAY =0 (2)
 Fext  0  OX : -RAX+RB =0 (1’)

OY: -P+RAY =0 (2’)



 M / A Fext  0  2𝑅𝐵 − 3𝑃𝑃 − 6𝑃 = 0 
(3) M /A Fext  0  2RB-6P=0 (3’)

6 P  3 Pp 6P
De (3) on a: RB= De (3’) : RB’=  3P  RB '  75KN
2 2

6 X 25  3 X10 De (1’) AX= RB=75KN


AN: RB=  90KN
2
De (2’) AY=P=25KN donc RA’=
RB=90KN
752  252  79.056KN

De (1) : RAX=RB  RAX=90KN RA’=79.056 KN

De (2) : 𝑅𝐴𝑌 = 𝑃𝑝 + 𝑝  RAY  25  10  35KN I-3-b) Epure de Cremona :

I-1-b) déduction de la valeur des réactions

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
I-4- Nature et intensité des efforts dans les 40 X 5 3 5 X 40 3
IGX= 12
 12
+2X200X 11.252 =77708.33 mm 4
barres :
40 3 X 5 5 3 X 40
IGX= 12
 12
=27083.333 mm4
SOLLICITATION
BARRES INTENSITE
AB 15 T II-3-Contrainte normale de traction(σ) et
AD 68.75 T FI
BE 83.50 C l’allongement (ΔӀ) 𝜎 = 
S
DF 51.75 T
AE 18 T 25 * 10
3

DE 13.5 C 𝜎  62.5 N / mm ² 𝝈 = 𝟔𝟐, 𝟓 𝑴𝑷𝒂


DG 22 T 400
FI 26 T
FI * L
FH 31.50 T ΔL= avec L= 1.52  1.22 =1.92 m
EG 70 C SE
GI 52.50 C
HC 31.50 T 25 *103 *1.92 *103
ΔL= =0.6mm donc
IC 40.50 C 400 * 2 *105
HI 0 /
FG 16.25 C ΔL=0.6mm

II-4-Valeur minimale de la résistance pratique à


II- RESISTANCE DES MATERIAUX
l’extension(RP)

II-1- Coordonnées du centre de gravité Re


RP=  RP  Re = σ  62.5N / mm²
s

NB Absence d’un coefficient de sécurité


prendre 1 Re = σ  63N / mm²

II-5-a-Determinons les actions de contact en A

 Isolons le système

G GX 
 xi.si ;

G GY 
 yi.si
  si   si
x1s1  x 2 S 2 20 X 200  20 X 200
G=  200  200
 20mm G=
s1  s 2
y1s1  y 2 S 2 42.5 X 200  20 X 200
 200  200
 31.25mm 
s1  s 2
 Fext  0  OX : RAX =0 (1)
20mm
G= OY : RAY-P =0 (2)
31.25mm

II-2-Determinons les moments d’inertie IGX et M /A Fext  0  -MA-6P=0 (3) De (3)

IGY MA=-6P=-6*25=-150 𝑴𝑨 = −𝟏𝟓𝟎 𝑲𝑵. 𝒎

Ancien sujets d’examens Page 227 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
De (2) RA= RAY=P=25KN 𝑹𝑨 = 𝟐𝟓 𝑲𝑵 Mobile B : 𝑋𝐵 = 𝑉𝑜𝐵(𝑡 − 10) + 𝑋𝑜 =
𝟏𝟐(𝒕 − 𝟏𝟎) 𝑿𝑩 = 𝟏𝟐𝒕 − 𝟏𝟐𝟎
II-5-b-Equation de T(x) et M(x)
III-2- Instant de rattrapage (t)

On pose XA= XB  8t=12(t-10)  8t-12t=-


120
120  4t=120 T=  30s t=30 s
4

III-3- Distance de rattrapage (x) : Equation XA x


Coupure : 𝟎 ≤ 𝒙 ≤ 𝟔
=8*30 = 240 donc x=240m
−𝑀𝑓(𝑥) − 𝑃(6 − 𝑥) = 0  M ( x)   P(6  x)
−𝑇(𝑥) − 𝑃 = 0  𝑻(𝒙) = −𝑷
PROBATOIRE F4 – BE :
Tableau de variation
SESSION 2018 :
x 0 6
T(x) -25 -25
M (x) -150 0 SUJET : FERME à AUVANT :

II-5-c-diagramme de T(x) et M(x) I. STATIQUE :

I.1. vérifions l’isostaticité du système : il faut


que 𝑏 = 2𝑛 − 3 avec b = 13 (nombre de barre) ;
n = 8 (nombre de nœud) : 2 × 8 − 3 = 13 = 𝑏
Donc le système est isostatique.

I.2.a. schéma mécanique de la barre BC :

I.2.b. schéma mécanique de la ferme :

III- CINEMATIQUE :

III-1- Equation horaire de deux mobiles

Mobile A : 𝑋𝐴 = 𝑉𝑂𝑡’𝐴 + 𝑥𝑜 , VOA=8m/s XO=0


, tA= t ⟹ 𝑿𝑨 = 𝟖𝒕

Ancien sujets d’examens Page 228 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
I.2.c. déterminons par calcul les actions de 𝑭𝑨𝑫 = 𝟒𝟑𝟓, 𝟒𝟓𝟖 (𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒊𝒎é𝒆)
contacts en A et C : d’après le PFS, on a :
𝐹𝐴𝐸 = 𝑅𝐴𝑥 − 𝐹𝐴𝐷 cos 𝛼 = 2769,242 −
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃1 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃2 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝐴 = ⃗0 (1) 435,458 cos 32 ⟹
{
𝑀/𝐴 𝑃1 + 𝑀/𝐴 𝑃2 + 𝑀/𝐴 𝐹𝐶 + 𝑀/𝐴 𝑅𝐴 = 0 (2)
𝑭𝑨𝑫 = 𝟐𝟑𝟗𝟗, 𝟗𝟓 𝒅𝒂𝑵 (𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒊𝒎é𝒆)
−4𝑃1 − 7𝑃2 + 2,5𝐹𝐶 cos 45 + 4𝐹𝐶 sin 45 = 0
I.4. détermination graphique des valeurs des
4𝑃1+7𝑃2 4×1000+7×2000
⟹ 𝐹𝐶 = 2,5 cos 45+4 sin 45 = 2,5 cos 45+4 sin 45 actions de contact en A et en C :

𝑭𝑪 = 𝟑𝟗𝟏𝟔, 𝟐𝟖𝟑𝟕 𝒅𝒂𝑵

Projection sur les axes :

𝑅𝐴𝑥 − 𝐹𝐶 cos 45 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 = 𝐹𝐶 cos 45 ⟹


𝑹𝑨𝒙 = 𝟐𝟕𝟔𝟗, 𝟐𝟒𝟐

𝑅𝐴𝑦 + 𝐹𝐶 sin 45 − 𝑃1 − 𝑃2 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑦 =


𝑃1 + 𝑃2 − 𝐹𝐶 sin 45 ⟹ 𝑹𝑨𝒚 = 𝟐𝟑𝟎, 𝟕𝟓𝟕𝟕

𝑅𝐴 = √𝑅𝐴𝑥 2 + 𝑅𝐴𝑦 2 𝑭𝑪 = 𝟕, 𝟔𝟓 𝒄𝒎 = 𝟑𝟖𝟐𝟓 𝒅𝒂𝑵 𝒆𝒕 𝑹𝑨 = 𝟓, 𝟓


= √2769,242 2 + 230,75772 = 𝟐𝟕𝟓𝟎 𝒅𝒂𝑵
⟹ 𝑹𝑨 = 𝟐𝟕𝟕𝟖, 𝟖𝟒 𝒅𝒂𝑵
II. RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX :
I.2.d. on en déduit de ce qui précède que
II.1.a. calculons la longueur de la barre BC :
l’intensité de l’effort de traction dans la barre BC
𝐿𝐵𝐶 = 𝐴𝐶 cos 45 = 4 cos 45° = 2,828 𝑚
est : FBC=3916,3 daN
II.1.b. calculons l’allongement de la barre :
𝐹𝐶𝐵 ×𝐿𝐵𝐶 3925×2828
I.3. déterminons par la méthode de Ritter ∆𝐿 = = 𝜋 ⟹ ∆𝑳 =
𝐸𝑆 2×105 × (452 −352 )
4
l’intensité et la nature des efforts dans les barres
𝟎, 𝟎𝟖𝟖𝟑𝒎𝒎
AE et AD :
II.2.a. calculons les réactions aux appuis RM et
RN : le système étant symétrique, on a :
𝑞𝑙 20×3
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 𝑃 + = 40 + ⟹ 𝑹𝑨 = 𝑹𝑩 =
2 2

𝟕𝟎 𝑲𝑵
II.2.b. écrivons le long de la panne les
expressions de T(x) et de Mf(x):
2,5
𝛼= tan 𝛼 −1 ( 4 ) = 32°  Coupure 1 : 0 ≤ 𝑥 ≤ 0,75

𝑂𝑥 ∶ 𝑅𝐴𝑥 − 𝐹𝐴𝐸 − 𝐹𝐴𝐷 cos 𝛼 = 0


{
𝑂𝑦 ∶ 𝑅𝐴𝑦 − 𝐹𝐴𝐷 sin 𝛼

𝑅𝐴𝑦 230,7577
𝐹𝐴𝐷 = sin 𝛼 = ⟹
sin 32

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
 𝑇(𝑥) = 20 𝑥 − 70
 𝑀𝑓(𝑥) = −10𝑥 2 + 70𝑥
x 𝟎 𝟎, 𝟕𝟓
T(x) −𝟕𝟎 −𝟓𝟓
Mf(x) 𝟎 𝟒𝟔, 𝟖𝟕𝟓

 Coupure 2 : 𝟎, 𝟕𝟓 ≤ 𝒙 ≤ 𝟐, 𝟐𝟓

 𝑻(𝒙) = 𝟐𝟎 𝒙 − 𝟑𝟎
 𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟎𝒙𝟐 + 𝟑𝟎𝒙 + 𝟑𝟎

x 𝟎, 𝟕𝟓 1,5 𝟐, 𝟐𝟓
T(x) −𝟏𝟓 0 𝟏𝟓
Mf(x) 𝟒𝟔, 𝟖𝟕𝟓 52,5 𝟒𝟔, 𝟖𝟕𝟓 III. CINÉMATIQUE :
 Coupure 3 : 𝟐, 𝟐𝟓 ≤ 𝒙 ≤ 𝟑 III.1. heure à laquelle le camion arrive au
chantier :
𝑋𝑎 = 𝑉𝑎(𝑡 − 8) = 120 𝐾𝑚 ⟹ 120 = 60𝑡 −
120+480
480 ⟹ 𝑡 = = 10
60

Le camion arrive au chantier à 10h


 𝑻(𝒙) = −𝟐𝟎(𝟑 − 𝒙) + 𝟕𝟎 III.2.a. heure de transmission des instructions :
 𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟎(𝟑 − 𝒙)𝟐 + 𝟕𝟎(𝟑 − 𝒙) 𝑋𝑏 = 𝑉𝑏(𝑡 − 8,5) ⟹ 120 = 120𝑡 − 1020

x 𝟐, 𝟐𝟓 𝟑 𝑋𝑎 = 𝑋𝑏 ⟹ 60𝑡 − 480 = 120𝑡 − 1020 ⟹


T(x) 𝟓𝟓 −𝟕𝟎 540
−60𝑡 = 540 ⟹ 𝑡 = =9
60
Mf(x) 𝟒𝟔, 𝟖𝟕𝟓 𝟎
Le pick-up rattrape le camion à 9h
II.2.c. traçons les diagrammes respectifs :
II.2.b. déduisons la distance parcourue à cet
instant : 𝑋𝑎 = 60𝑡 − 480 = 60(9) − 480 = 60

Le pick-up rattrape le camion à 60 km du lieu


d’approvisionnement.

PROBATOIRE IB/EF :

SESSION 2018 :
SUJET : GRUE DE LEVAGE À FLÈCHE
RELEVABLE :

Ancien sujets d’examens Page 230 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
I. PREMIERE PARTIE : STATIQUE 𝟒, 𝟗𝟑𝑷𝟐 + (𝑳𝟑 − 𝟎, 𝟐𝟓)𝑸𝟏 − 𝟐𝑷𝟑 ′ − 𝟎, 𝟕𝟓𝑷𝟏
𝑹𝑨 =
𝟑, 𝟕𝟓
I.1. Distance L1 et L2
I.5.b. valeur maximale de L3. (𝑅𝐴 ≥ 0)
4,93𝑃2 + 𝐿3 𝑄1 − 0,25𝑄1 − 2𝑃3′ − 0,75𝑃1 ≥ 0
−𝟒, 𝟗𝟑𝑷𝟐 + 𝟎, 𝟐𝟓𝑸𝟏 + 𝟐𝑷′𝟑 + 𝟎, 𝟕𝟓𝑷𝟏
𝑳𝟑 ≥ =
𝑸𝟏
−4,93 × 4500 + 0,25 × 4500 + 0,75 × 6000 + 2 × 25000
4500
𝑳𝟑 ≥ 𝟕, 𝟒𝟑 𝒎
I.5.c. déterminons la plus grande valeur de 𝑄3
𝐿1 = 5,25 𝑥 cos 20° = 4,93 𝑚
4,93𝑃2 + 𝐿3 𝑄3 − 0,25𝑄3 − 2𝑃3′ − 0,75𝑃1 = 0
𝐿2 = 10,5𝑥 cos 20° − 𝐿1 = 4,93 𝑚
→ 𝑄3 (𝐿3 − 0,25) = 2𝑃3′ + 0,75𝑃1 − 4,93𝑃2
I.2. Isolons la grue
2𝑃3′ + 0,75𝑃1 − 4,93𝑃2
↔ 𝑄3 = ↔ 𝑄3
𝐿3 − 0,25
2 × 25000 + 0,75 × 6000 − 4,93 × 4500
=
7,18
𝑸𝟑 = 𝟒𝟓𝟎𝟎, 𝟔𝟗 𝑵

II. DEUXIEME PARTIE : RESISTANCE


DES MATERIAUX

II.1. déterminons la section du câble (S)

𝑄
Condition de résistance : 𝜎 ≤ 𝑅𝑃 ↔ ≤ 𝑅𝑃 →
𝑆
I.3. Expressions de la réaction 𝑹𝑨 𝒆𝒏 𝑨 𝑆≥𝑅 =
𝑄 18000
↔ 𝑺 ≥ 𝟑𝟎𝟎 𝒎𝒎𝟐…
𝑃 60
∑𝑀/𝐵 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ↔ 3,5𝑅𝐴 + 2𝑃3 + 0,75𝑃1 −
4,93𝑃2 − 9,86𝑄 = 0 II.2. déterminons le nombre maximal de fils
𝟒, 𝟗𝟑𝑷𝟐 + 𝟗, 𝟖𝟔𝑸 − 𝟐𝑷𝟑 − 𝟎, 𝟕𝟓𝑷𝟏 (N)
↔ 𝑹𝑨 =
𝟑, 𝟕𝟓 𝑆𝑇 𝜋𝑑2 4𝑆𝑇 4𝑥300
𝑁≥ , 𝑜𝑟 𝑆𝑢 = ↔𝑁≥ = ↔
𝑆𝑢 4 𝜋𝑑2 3,14𝑥42
I.4. déduction de la valeur minimale de 𝑃3
𝑵 ≥ 𝟐𝟑, 𝟖𝟖 𝒇𝒊𝒍𝒔, 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝑵 = 𝟐𝟒 𝒇𝒊𝒍𝒔
On pose : 𝑅𝐴 ≥ 0 ↔ 4,93𝑃2 + 9,86𝑄 − 2𝑃3 −
0,75𝑃1 ≥ 0
III. CINEMATIQUE
4,93𝑃2 + 9,86𝑄 − 0,75𝑃1
𝑃3 ≥
2 III.1. Nature du mouvement de chaque phase
4,93 × 4500 + 9,86 × 4500 − 0,75 × 6000
=
2
𝑷𝟑 ≥ 𝟑𝟏𝟎𝟐𝟕, 𝟓𝟎 𝑵

I.5.a. expression de la réaction 𝑅𝐴 en fonction de


P1, P2, P’3, Q1 et L3.

Ancien sujets d’examens Page 231 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
III.6. Equation horaire du mouvement de chaque
phase
𝑚
a) Phase 1 : 𝛾1 = −0,24 𝑠2 , 𝑉0 = 0; ℎ0 = 8𝑚
1
ℎ1 = 2 𝛾1 𝑡1 2 + 𝑉0 𝑡1 + ℎ0 ↔

𝒉𝟏 = −𝟎, 𝟏𝟐𝒕𝟏 𝟐 + 𝟖
𝑚
b) Phase 2 : 𝛾2 = 0,144 𝑠2 , 𝑉1 = 1,2𝑚/𝑠; ℎ1 =

5𝑚

 Phase 1 : 𝑉0 = 0 → 1
ℎ2 = 2 𝛾2 𝑡2 2 + 𝑉1 𝑡2 + ℎ1 ↔ 𝒉𝟐 = 𝟎, 𝟕𝟐𝒕𝟐 𝟐 +
𝑚𝑜𝑢𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑢𝑡𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒
 Phase 2 : 𝑉0 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝟏, 𝟐𝒕𝟐 + 𝟓
Mouvement uniformément varié III.7. Instant d’arrivée au sol (t)
(décélération)
1,2
𝒕 = 𝑡1 + 𝑡2 ; 𝒐𝒓 𝑡2 = → 𝑡2 = 8,33 𝑠
III.2. Accélération de chaque phase 0,24
D’où 𝒕 = 𝟓 + 𝟖, 𝟑𝟑 = 𝟏𝟑, 𝟑𝟑 𝒔
a) Phase 1 : ℎ0 = 8𝑚 , ℎ1 = 5𝑚; 𝑉0 = 0, 𝑉1 =
III.8. Nombre de tour de la poulie (n)
1,2𝑚/𝑠
ℎ 𝑛 ℎ 𝑛
𝑉 2 −𝑉02 𝑉= = 𝜋𝐷𝑁 𝑜𝑟 𝑁 = ↔ = 𝜋𝐷 , 𝑑 ′ 𝑜𝑢: 𝑛
𝑉 2 − 𝑉02 = 2𝛾1 (ℎ1 − ℎ0 ) → 𝛾1 = ↔ 𝑡 𝑡 𝑡 𝑡
2(ℎ1 −ℎ0 )

1,22 −0 =
𝛾1 = ↔ 𝜸𝟏 = −𝟎, 𝟐𝟒 𝒎/𝒔𝟐 𝜋𝐷
2(5−8)
𝟖
𝒏 = 𝟑,𝟏𝟒𝒙,𝟐𝟓 = 𝟏𝟎, 𝟏𝟗 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒔
b) Phase 2 : ℎ2 = 0 , ℎ1 = 5𝑚; 𝑉2 = 0, 𝑉1 =
1,2𝑚/𝑠
PROBATOIRE MEB :
𝑉22 −𝑉12
𝑉22 − 𝑉12 = 2𝛾2 (ℎ2 − ℎ1 ) → 𝛾2 = ↔
2(ℎ2 −ℎ1 )
SESSION 2018 :
0−1,22 𝟐
𝛾2 = ↔ 𝜸𝟐 = 𝟎, 𝟏𝟒𝟒 𝒎/𝒔
2(0−5)

III.3. Equation horaire de la vitesse en phase 1 I. STATIQUE

𝑽𝟏 = −𝟎, 𝟐𝟒 𝒕𝟏 I.1. condition d’isostaticité : b=2n-3, b=9, n=6,↔


9 = 2 × 6 − 3 le système est isostatique
III.4. Durée du mouvement en phase 1

1,2 I.2. Réactions de contact 𝑅𝐴 𝑒𝑡 𝑅𝐵 Pour des


1,2 = 0,24𝑡1 ↔ 𝑡1 = → 𝒕𝟏 = 𝟓𝒔 𝐹1+𝐹2+𝐹3
0,24 raisons de symétrie, 𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = ↔
2
III.5. Equation horaire de la vitesse en phase 2 800+500+500
= 𝟗𝟎𝟎 𝒅𝒂𝑵
2
1,2𝑚
𝑉2 = 𝛾2 𝑡2 + 𝑉1 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑉1 = ↔ 𝑽𝟐 =
𝑠 I.3. Epure de CREMONA
𝟎, 𝟏𝟒𝟒 𝒕𝟐 + 𝟏, 𝟐

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

 Calcule de l’angle α

1.5
𝛼 = tan−1 ( 3 ) = 26.56°

b) principe fondamental de la statique

̅̅̅̅ sin 26.56 + 1.5𝐹3 −


∑𝑀/𝐺 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ↔ −3𝐸𝐶
3𝑅𝐴 = 0

−3𝑅𝐴 +1.5𝐹3 −3×900+1.5×500


↔ ̅̅̅̅
𝐸𝐶 = = =
3 sin 26.56 3 sin 26.56

−𝟏𝟒𝟓𝟑. 𝟕𝟎 𝒅𝒂𝑵 𝒍𝒂 𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒊𝒎é𝒆

̅̅̅̅ − 1.5𝑅𝐴 = 0
∑𝑀/𝐸 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ↔ 0.75𝐴𝐺

1.5𝑅𝐴 1.5×900
̅̅̅̅ =
↔ 𝐴𝐺 = = 𝟏𝟖𝟎𝟎 𝒅𝒂𝑵
0.75 0.75

↔ 𝒍𝒂 𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒆𝒏 𝒕𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏

I.4. Intensités des efforts dans les barres II. RESISTANCE DES MATERIAUX

II.1. Calcule de l’aire (S) en fonction de (e)


Barre Effort sollicitation
AE 2012,48 Comprimée
EC 1453 ,76 Comprimée
CD 1453 ,76 Comprimée
DB 2012,48 Comprimée
AG 1800 Tendue
GB 1800 Tendue
EG 558,44 Comprimée
GC 499,68 Tendue
GD 558,44 Comprimée

I.5. méthode de RITTER

a) isolons le système
𝑆1 = 5𝑒 2 𝑆2 = 3𝑒 2 𝑆1 = 2𝑒 2 𝑺 = 𝟏𝟎𝒆𝟐
II.2. déterminons la valeur de (e) si le coefficient
de sécurité K=3

Ancien sujets d’examens Page 233 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝑅𝑒 ̅̅̅
𝐴𝐺
Condition de résistance : 𝜎 ≤ 𝑅𝑃𝑒 = ↔ ≤
𝐾 𝑆
𝑅𝑒
, 𝑜𝑟 𝑠 = 10𝑒 2
𝐾

̅̅̅̅
𝑲𝒙𝑨𝑮 ̅̅̅̅̅̅̅
3𝑥1800
𝒆 ≥ √ 𝟏𝟎𝑹 = √ 10𝑥80 ↔ 𝒆 ≥ 𝟐, 𝟓𝟗𝟖 𝒄𝒎
𝒆

II.3. déterminons les coordonnées du centre de 𝑀(𝑥) − 𝑅𝐴 𝑥 = 0 ↔ 𝑀(𝑥) = 𝑅𝐴 𝑥 → 𝑀(𝑥) =


gravité de la section droite G (𝑋𝐺 , 𝑌𝐺 ) 900𝑥

𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 = 0 ↔ 𝑇(𝑥) = −𝑅𝐴 → 𝑇(𝑥) =


−900𝑑𝑎𝑁

X 0 1,5
T -900 daN - 900 daN
M 0 1350 daN.m

𝟏, 𝟓 ≤ 𝒙 ≤ 𝟒, 𝟓

𝑆1 = 5 × 25 = 125 𝑐𝑚2 𝑆2 = 5 × 15 = 75 𝑐𝑚2 𝑀(𝑥) − 𝑅𝐴 𝑥 + 𝑃1 (𝑥 − 1,5) = 0 ↔ 𝑀(𝑥)


2
𝑆3 = 5 × 10 = 50 𝑐𝑚 𝑺 = 𝟐𝟓𝟎 𝒄𝒎𝟐 = 𝑅𝐴 𝑥 − 𝑃1 (𝑥 − 1,5)
𝑋𝑖 .𝑆𝑖 𝑋1 .𝑆1 +𝑋2 .𝑆2 +𝑋3 .𝑆3
𝑿𝑮 = ∑ ( )= = → 𝑀(𝑥) = 1,5𝑃1 ↔ 𝑀(𝑥) = 1350 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
𝑆𝑖 𝑆1 +𝑆2 +𝑆3
2,5𝑥125+12,5𝑥22,5+5𝑥50 𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝑃1 = 0 ↔ 𝑇(𝑥) = −𝑅𝐴 + 𝑃1 →
↔ 𝑿𝑮 = 𝟗, 𝟓 𝒄𝒎
250

𝑌𝑖 .𝑆𝑖 𝑌1 .𝑆1 +𝑌2 .𝑆2 +𝑌3 .𝑆3


𝑇(𝑥) = 0 𝑑𝑎𝑁.
𝒀𝑮 = ∑ ( )= =
𝑆𝑖 𝑆1 +𝑆2 +𝑆3
12,5𝑥125+2,5𝑥75+5𝑥50
X 1,5 4,5
↔ 𝒀𝑮 = 𝟖 𝒄𝒎 T 0 0 daN
250
M 1350 daN.m 1350.m
II.4. équations de T(x) et M(x)

a) Réactions de contact 𝑅𝐴 𝑒𝑡 𝑅𝐵

Pour des raisons de symétrie, 𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 =


𝑃1+𝑃2 900+900
↔ = 900 𝑑𝑎𝑁
2 2

b) Equations de T et M

𝟎 ≤ 𝒙 ≤ 𝟏, 𝟓

Ancien sujets d’examens Page 234 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝑉2
𝑉3 = 𝛾 ′ 𝑡 + 𝑉2 ; 𝑜𝑟 𝑉3 = 0 → 𝛾 ′ = −
𝑡
25
=− ↔ 𝜸′ = − 𝟒, 𝟏𝟕 𝒎/𝒔𝟐
6

Distance parcourue (𝑥3 ′)= 𝑥3 − 𝑥2

1 2
𝑥3 = 2 𝛾 ′𝑡 + 𝑉2 𝑡 + 𝑥2 ↔ 𝑥3′ = (𝑥3 − 𝑥2 ) =
1 2 1
𝛾 ′𝑡 + 𝑉2 𝑡 → 𝑥3′ = − 2 𝑥4,17𝑥62 + 25𝑥6
2

→ 𝑥3′ = (𝑥3 − 𝑥2 ) = 74,94 𝑚

PROBATOIRE F4 – BA :

SESSION 2019 :
III. CINEMATIQUE
SUJET : ÉTUDE D’UN ABRI DANS UN
III.1. Durée de la période 𝑡1 de démarrage et la
CHANTIER :
vitesse finale 𝑉1

1
I. PREMIÈRE PARTIE :
𝑥1 = 2 𝛾𝑡 2 + 𝑉0 𝑡 + 𝑥0 ; 𝑥0 = 0 ; 𝑉0 = 0 ; 𝑥1 =
STATIQUE :
1 2
300 𝑚 → 𝑥1 = 2 𝛾𝑡
I.1. statique analytique :

2. 𝑥1 2.300 I.1.1. isolons le câble DA et représentons toutes


𝑡1 = √ ↔ 𝑡1 = √ ↔ 𝑡1 = 31,62 𝑠
𝛾 0,6
les forces y appliquées :

Déduction de la vitesse finale

𝑉1 = 𝛾. 𝑡1 = 0,6 𝑥 31,62 ↔ 𝑽𝟏 = 𝟏𝟖, 𝟗𝟕 𝒎/𝒔

III.2. Distance parcourue pendant le mouvement


uniforme 𝑥2 ′

𝑥2 = 𝑉0 𝑡 + 𝑥1 → 𝑥2 − 𝑥1 = 𝑉0 𝑡 = 25𝑥3𝑥60
I.1.2. déterminons l’angle au sommet du triangle
→ 𝒙′𝟐 = (𝒙𝟐 − 𝒙𝟏 ) = 𝟒𝟓𝟎𝟎 𝒎 de la ferme en E et l’angle entre la ferme et le
1,70
̂ ̂
III.3. calcule de la décélération (𝛾 ′ ) et la distance câble D : tan 𝐸 = 1,00 = 1,7 ⟹ 𝑬 = 𝟓𝟗, 𝟓𝟑°
(𝑥3 ′) parcourue pendant le ralentissement. 3,50−1,70
tan 𝐷 = ̂ = 𝟐𝟒, 𝟐𝟐°
= 0,45 ⟹ 𝑫
4
 Calcule de la décélération (𝛾 ′ )
I.1.3. isolons la ferme et déterminons les
caractéristiques des efforts en B et en D :

Ancien sujets d’examens Page 235 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝑅𝐴 = √𝑅𝐴𝑥 2 + 𝑅𝐴𝑦 2 =

√271428,5714 2 + 237857,142 ⟹

𝑹𝑨 = 𝟑𝟔𝟎𝟗𝟎𝟎, 𝟗𝟒𝟏𝟖 𝑵

I.4. effort et nature des sollicitations dans les


barres DE et GE :
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐹2
𝐹1 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐹3
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐹𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑅𝐵 ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 (1)
{
𝑀/𝐵 𝐹1 + 𝑀/𝐵 𝐹2 + 𝑀/𝐵 𝐹3 + 𝑀/𝐵 𝐹𝐷 + 𝑀/𝐵 𝑅𝐵 = 0 (2)

−1𝐹3 − 2,5𝐹2 − 5𝐹1 + 1,70𝐹𝐷 cos 24,22 +


4𝐹𝐷 sin 24,22 = 0
1𝐹3 + 2,5𝐹2 + 5𝐹1
⟹ 𝐹𝐷 = =
1,70 cos 24,22 + 4 sin 24,22
100000 + 180000 × 2,5 + 5 × 80000 𝑂𝑦 ∶ −𝐹1 + 𝐷𝐸 𝑠𝑖𝑛 59,53° = 0 ⟹ 𝐷𝐸 =

1,70 cos 24,22 + 4 sin 24,22 𝐹1 80000
=
𝑠𝑖𝑛 59,53° 𝑠𝑖𝑛 59,53°
𝑭𝑫 = 𝟐𝟗𝟕𝟔𝟒𝟒, 𝟔𝟔𝟓𝟔 𝑵
Projection sur les axes : 𝑫𝑬 = 𝟗𝟐𝟖𝟏𝟒, 𝟓𝟎 𝑵 (Tendue)

𝑅𝐴𝑥 − 𝐹𝐷 cos 24,22 = 0 ⟹ 𝑅𝐴𝑥 = 𝑂𝑥 ∶ 𝐺𝐸 − 𝐷 𝑐𝑜𝑠 59,53° = 0 ⟹ 𝐺𝐸 =


𝐹𝐷 cos 24,22 ⟹ 𝑹𝑨𝒙 = 𝟐𝟕𝟏𝟒𝟐𝟖, 𝟓𝟕𝟏𝟒 𝑵 𝐷𝐸 𝑐𝑜𝑠 59,53° = 92814,50 𝑐𝑜𝑠 59,53°
𝑅𝐴𝑦 + 𝐹𝐶 sin 45 − 𝐹1 − 𝐹2 − 𝐹3 = 0 ⟹
𝑮𝑬 = 𝟒𝟕𝟎𝟓𝟖, 𝟖𝟐 𝑵 (Comprimée)
𝑅𝐴𝑦 = 𝐹1 + 𝐹2 + 𝐹3 − 𝐹𝐷 sin 45 ⟹
I.2. statique graphique :
𝑹𝑨𝒚 = 𝟐𝟑𝟕𝟖𝟓𝟕, 𝟏𝟒 𝑵
I.2.1. construisons l’épure de CREMONA

I.2.2. déterminons les intensités des efforts dans CG 183900 T


les barres et la nature des sollicitations : GD 56900 T
DE 92800 T
Barre Effort Sollicitation CD 261500 C
BC 275900 C BG 131600 C

Ancien sujets d’examens Page 236 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
GE 47100 C T(x) −𝟏𝟎𝟒, 𝟓 −𝟑𝟐, 𝟓
Mf(x) 𝟎 𝟒𝟏𝟏
II. DEUXIÈME PARTIE : RÉSISTANCE
 Coupure 2 : 𝟔 ≤ 𝐗 ≤ 𝟏𝟐 :
DES MATÉRIAUX :

II.1.1. diamètre minimal du câble : la condition


de résistance s’écrit :

𝑁 𝑵 300000
≤ 𝜎𝑝𝑒 ⟹ 𝑺 ≥ 𝝈𝒑𝒆 = = 𝟐𝟎𝟎𝟎 𝒎𝒎𝟐 =
𝑆 150

𝜋𝑑2 𝟒𝑺 4×2000
⟹ 𝒅 = √𝝅 = √ ⟹ 𝒅 = 𝟓𝟎, 𝟒𝟔 𝒎𝒎  𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝑞𝑥 − 𝐹 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = 𝟏𝟐𝒙 −
4 3,14

𝟑𝟗, 𝟓
II.1.2. section respective des barres : 𝑞𝑥 2
 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴𝑥 + + 𝐹(𝑥 − 6) = 0 ⟹
2
𝑁𝐷𝐸 𝑵𝑫𝑬 93000
≤ 𝜎𝑝𝑒 ⟹ 𝑺𝑫𝑬 ≥ = = 𝟔𝟐𝟎 𝒎𝒎𝟐
𝑆𝐷𝐸 𝝈𝒑𝒆 150 𝑴𝒇(𝒙) = −𝟔𝒙𝟐 + 𝟑𝟗, 𝟓𝒙 + 𝟑𝟗𝟎

𝑁𝐺𝐸 𝑵𝑮𝑬 47200 x 𝟔 𝟏𝟐


≤ 𝜎𝑝𝑐 ⟹ 𝑺𝑮𝑬 ≥ = = 786, 𝟔𝟔
𝑆𝐺𝐸 𝝈𝒑𝒆 60 T(x) 𝟑𝟐, 𝟓 𝟏𝟎𝟒, 𝟓
Mf(x) 𝟒𝟏𝟏 𝟎
≈ 𝟕𝟖𝟕 𝒎𝒎𝟐

II.2.1. déterminons les réactions aux appuis en B II.2.3. traçons les diagrammes respectifs de ces
et en C : le système présentant une symétrie efforts internes :
𝑞𝑙+𝐹 12×12+65
parfaite, on a : 𝑅𝐵 = 𝑅𝐶 = = ⟹
2 2

𝑹𝑩 = 𝑹𝑪 = 𝟏𝟎𝟒, 𝟓 𝑲𝑵

II.2.2. déterminons les expressions des efforts


internes le long de la poutre :

 Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟔 :

 𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝑞𝑥 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = 𝟏𝟐𝒙 −


𝟏𝟎𝟒, 𝟓
𝑞𝑥 2
 𝑀𝑓(𝑥) − 𝑅𝐴𝑥 + = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) =
2
III. TROISIÈME PARTIE :
−𝟔𝒙𝟐 + 𝟏𝟎𝟒, 𝟓𝒙
CINÉMATIQUE :
x 𝟎 𝟔

Ancien sujets d’examens Page 237 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
III.1. déterminons l’accélération du camion 1 I- PREMIERE PARTIE : STATIQUE
pendant la phase de démarrage : 𝑉 = 𝑎𝑡 ⟹ 𝒂 = DES FLUIDES
𝑽 25
= = 𝟑, 𝟏𝟐𝟓 𝒎⁄𝒔𝟐 I-1 expression analytique de la pression en M et
𝒕 8
𝒎𝒈
III.2. déterminer la distance parcourue par le N 𝑷𝑴 = 𝑺𝟏
𝟏 1
camion 1 après 8s : 𝒅 = 𝟐 𝒂𝒕𝟐 = 2 × 3,125 × 𝑃𝑁 − 𝑃𝐵 = 𝜌𝑔ℎ ⇔ 𝑃𝑁 = 𝜌𝑔ℎ + 𝑃𝐵 ⇔
𝑭
82 = 𝟏𝟎𝟎 𝒎 𝑷𝑵 = 𝝆𝒈𝒉 + 𝑺𝟐

III.3. durée totale du camion 1 jusqu’à la station : I-2 la force F : Les points M et N étant au même
1200−100
𝑫𝒕 = 𝑫𝟏 + 𝑫𝟐 = 8 + = 𝟓𝟐 𝒔 𝑚𝑔 𝐹
25 niveau alors PM=𝑷𝑵 = 𝑤𝑔 + ⇔ 𝑭=
𝑆1 𝑆2
𝒎𝒈
III.4. durée totale du camion 2 jusqu’à la station : ( 𝑺𝟏
+ 𝒘𝒈 )𝑺𝟐
1 𝟐𝒙 2×1200
𝑥 = 2 𝑎𝑡 2 ⟹ 𝒕 = √ 𝒂 = √ = 𝟐𝟏, 𝟗𝟎𝟖 𝒔 AN
500×10
𝐹 = (2500×10−4 − 750 × 8) × 25 ×
5

III.5.1. calcul de la distance ∆𝑑 : 10 − 4 F= 485N

𝑋1 = 𝑉𝑡 + 𝑋 = 25𝑡 + 100 II- DEUXIEME PARTIE:


{
𝑋2 = 2,5(𝑡 − 10)2
CINEMATIQUE
2
𝑋1 = 𝑋2 ⟹ 25𝑡 + 100 = 2,5(𝑡 − 10)
II-1 la hauteur sous crochet : 𝐻𝑆𝐶 = 𝑣𝑡 𝐻𝑆𝐶 =
2 2
2,5𝑡 − 50𝑡 + 250 = 25𝑡 + 100 ⟹ 2,5𝑡 − 0.6 × 45 = 𝟐𝟕𝒎
75𝑡 + 150 = 0
II-2 la vitesse linéaire de la benne
∆= (−75)2 − (4 × 2,5 × 150) = 4125
𝜋/3
 Vitesse angulaire 𝜔 = = 0.069𝑟𝑎𝑑/𝑠
15
75+√4125
𝑡= = 27,84 𝑠  Vitesse linéaire 𝑉 = 𝑅 × 𝜔 = 10 × 0.069 =
2×2,5

𝟎. 𝟔𝟗𝒎/𝒔
𝑋1(27,84) = 25(27,84) + 100 = 796,13 𝑚

1
𝑋2(27,84) = × 5 × (27,84 − 10)2 = III- TROISIEME PARTIE : PROBLEME
2

793,13 𝑚
III-1 statique
∆𝒅 = 𝟏𝟐𝟎𝟎 − 𝟕𝟗𝟑, 𝟏𝟑 = 𝟒𝟎𝟑, 𝟖𝟔 𝒎
III-1-1 déterminons graphiquement RA1 et RA2
III.5.2. Vitesse du camion à cet instant : 𝑉2 =
III-1-2 donnons les équations de l’effort
𝑎𝑡 = 5 × 27,84 = 𝟏𝟑𝟗, 𝟐𝟐 𝒎⁄𝒔
tranchant et du moment fléchissant de la poutre
PROBATOIRE F4 – TP :

SESSION 2019 :

Ancien sujets d’examens Page 238 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

T(x) + RA1 – Q=0 ⟹ T(x)=Q-RA1 ⟹


 Déterminons analytiquement RA1 et RA2
T(x)=1000-38.89=961.11N
PFS ∑𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ∑𝑀(𝐹𝑒𝑥𝑡) = 0
M(x)-RA1x + Q(x-2)=0⟹M(x)=RA1-Q(x-2)
∑𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⟺ 𝑅𝐴1 + 𝑅𝐴2
M(x)=38.89x-1000(x-2)
= 𝑄1 + 𝐹1 + 𝐹2 (𝑜𝑦)
M(x)=-961.11x+2000
∑𝑀/𝐴1(𝐹𝑒𝑥𝑡) = 0
⟺ −2𝑥𝑄 + 2.25𝑥𝑅𝐴2 − 3𝐹1 x 2 2.25
− 4𝐹2 (𝑜𝑧) T(x) 961.11 961.11
M(x) 77.78 -162.49
𝟑𝑭𝟏+𝟒𝑭𝟐+𝟐𝑸
⟹ 𝑹𝑨𝟐 = 𝟐.𝟐𝟓
3𝑥100+4𝑥50+2𝑥100  Coupure 3 : 𝟐, 𝟐𝟓 ≤ 𝒙 ≤ 𝟑
RA2= ⟹ RA2 = 1111,11N
2.25

RA1= Q1+F1+F2-RA2 AN RA1= 1000+100+50-


1111.11 RA1= 38.89N

 Equations de l’effort tranchant et du moment


fléchissant
 Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝒙 ≤ 𝟐
𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴1 + 𝑅𝐴2 − 𝑄 = 0 ⟹ 𝑇(𝑥) = 𝑄 −
𝑅𝐴1 − 𝑅𝐴2 ⟹ 𝑇(𝑥) = 1000 − 38.89 −
1111.11 𝑻(𝒙) = −𝟏𝟓𝟎𝑵

𝑀(𝑥) − 𝑅𝐴1𝑥 + 𝑄(𝑥 − 2) − 𝑅𝐴2(𝑥 − 2.25) =


0 ⟹ 𝑀(𝑥) = 𝑅𝐴1 + 𝑅𝐴2(𝑥 − 2.25) − 𝑄(𝑥 −
2) ⟹ 𝑀(𝑥) = 38.89𝑥 + 1111.11𝑥 −
T(x)+ RA1=0 ⟹ T(x)=-RA1 ⟹ T(x)= - 38,89N
2499.99 − 1000𝑥 + 2000
M(x)-RA1x=0⟹ M(x)= RA1x⟹ M(x)= 38.89x
⟹ 𝑴(𝒙) = 𝟏𝟓𝟎𝒙 − 𝟒𝟗𝟗. 𝟗𝟗
X 0 2
X 2.25 3
T(x) -38.89 -38.89
T(x) -150 -150
M(x) 0 77.78
M(x) -162.49 -49.99
 Coupure 2 : 𝟐 ≤ 𝒙 ≤ 𝟐, 𝟐𝟓
 Coupure 4 : 𝟑 ≤ 𝒙 ≤ 𝟒

Ancien sujets d’examens Page 239 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB

𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴1 + 𝑅𝐴2 − 𝑄 − 𝐹1 = 0 𝑇(𝑥) = 𝑄 +


𝐹1 − 𝑅𝐴1 − 𝑅𝐴2

𝑇(𝑥) = 1000 + 100 − 38.89 − 1111.11

𝑻(𝒙) = −𝟓𝟎𝑵

𝑀(𝑥) − 𝑅𝐴1𝑥 + 𝑄(𝑥 − 2) − 𝑅𝐴2(𝑥 − 2.25) +


𝐹1(𝑥 − 3) = 0

𝑀(𝑥) = 𝑅𝐴1𝑥 + 𝑅𝐴2(𝑥 − 2.25) − 𝐹1(𝑥 −


3) − 𝑄(𝑥 − 2)

𝑀(𝑥) = 38.89𝑥 + 1111.11𝑥 − 2499.99 −


100𝑥 + 300 − 1000𝑥 + 2000

𝑴(𝒙) = 𝟓𝟎𝒙 − 𝟏𝟗𝟗. 𝟗𝟗


X 3 4 III-2. Résistance des matériaux
T(x) -50 -50
III-2-1 la section du câble
M(x) -49.99 0
𝑁 𝑁 3000𝑥10−3
𝜎 ≤ 𝑅𝑝 ⟹ ≤ 𝑅𝑝 ⟹ 𝑆 = 𝑅𝑝 = =
III-3-1 traçons les diagrammes correspondant en 𝑆 170

précisant les valeurs particulières 𝟎. 𝟎𝟏𝟕𝟔𝒎𝒎𝟐

Diamètre du câble :

𝜋𝑑2 4𝑆 4𝑥0.0176
S= ⟹ d=√ 𝜋 = √ = 0.149mm
4 3.14

III-2-2 déterminons ∆𝐿

𝑁𝐿 3000𝑥2000
∆𝐿 = = 0.0176𝑥2𝑥105 = 1704.5mm
𝑆𝐸

Ancien sujets d’examens Page 240 sur 255


LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
PROBATOIRE F4 – BE : D’où : 𝑅𝐵 = √𝑅𝐵𝑌 2 + 𝑅𝐵𝑋 2 =
√5833,342 + 18333,33 2 = 𝟏𝟔𝟗𝟏𝟒, 𝟖𝟎 𝒅𝒂𝑵
SESSION 2019 :
I.2.b. graphiquement :
PREMIÈRE PARTIE : STATIQUE :

I.1.a. schéma mécanique du câble AC, bilan des


forces et équation d’équilibre :

𝑭𝑨 = 𝟏𝟖𝟑𝟎𝟎 𝒅𝒂𝑵 𝒆𝒕 𝟏𝟔𝟗𝟎𝟎𝒅𝒂𝑵

⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐴 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐵 Sont les forces de contact. ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝑨 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝑩 = 𝟎

I.1.b. même question pour la poutre AB :

⃗⃗⃗⃗
𝑭𝑨 , ⃗⃗⃗𝑷 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝑩 Sont des forces de contact.

⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐴 + ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐵 + ⃗⃗⃗𝑃 = 0
DEUXIÈME PARTIE : RÉSISTANCE DES
𝑂𝑥 ∶ 𝐹𝐴𝑋 − 𝑅𝐵𝑋 = 0 ⟹ 𝑅𝐵𝑋 = 𝐹𝐴𝑋 = 𝐹𝐴 cos 30
MATÉRIAUX
𝑂𝑦 ∶ 𝐹𝐴𝑦 − 𝑃 + 𝑅𝐵𝑌 = 0 ⟹ 𝑅𝐵𝑌 = 𝑃 − 𝐹𝐴𝑦 =
II.1.a. schéma mécanique de la poutre :
𝑃 − 𝐹𝐴 sin 30

𝑴/𝑩 𝑭𝑨 + 𝑴/𝑩 𝑷 = 𝟎

I.2.a. déterminons les actions de contacts en A et


B par calcul :
II.1.b. réaction d’appuis en A et en B :
2,75𝑃
−4,5𝐹𝐴𝑦 + (4,5 − 1,75)𝑃 = 0 ⟹ 𝐹𝐴𝑦 = =
4,5 −1,5𝐹1 − 4𝐹2 − 7,5𝐹3 − 3,75 × 7,5𝑃 +
2,75×15000
= 18333,33 𝑑𝑎𝑁 6𝑅𝐵 = 0
4,5

𝑅𝐵𝑋 = 𝐹𝐴 cos 30 =
2,75×15000
cos 30 = −1,5(1500) − 4(3000) − 7,5(3000) −
4,5
3,75(1875) + 6𝑅𝐵 = 0
𝟏𝟓𝟖𝟕𝟕, 𝟏𝟐 𝒅𝒂𝑵
36281,25
𝑅𝐵 = = 6046,875 𝑑𝑎𝑁
𝑅𝐵𝑌 = 𝑃 − 𝐹𝐴 sin 30 = 15000 − 6

2,75×15000
sin 30 = 5833,34 𝑑𝑎𝑁 𝑂𝑦 ∶ 𝑅𝐴 − 𝐹1 − 𝐹2 − 𝐹3 − 7,5𝑃 + 𝑅𝐵 = 0 ⟹
4,5

𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 1500 − 3000 − 2000 −

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
7,5(250) = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 8375 = 0 ⟹  𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝑞𝑥 − 𝐹1 − 𝐹2 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) =
𝑅𝐴 = 8375 − 𝑅𝐵 = 8375 − 6046,875 = 𝟐𝟓𝟎𝒙 + 𝟐𝟏𝟕𝟏, 𝟖𝟕𝟓
2328,125 𝑞𝑥 2
 𝑀𝑓(𝑥) + − 𝑅𝐴𝑥 + 𝐹1(𝑥 − 1,5) +
2

II.1.c. diagramme de T(x) et de Mf(x) le long de 𝐹2(𝑥 − 4) = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟐𝟓𝒙𝟐 −


la poutre : 𝟐𝟏𝟕𝟏, 𝟖𝟕𝟓𝒙 + 𝟏𝟒𝟐𝟓𝟎

 Coupure 1 : 𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟏, 𝟓 X 𝟒 𝟔
T(x) 𝟑𝟏𝟕𝟏, 𝟖𝟕𝟓 𝟑𝟔𝟕𝟏, 𝟖𝟕𝟓
Mf(x) 𝟑𝟓𝟔𝟐, 𝟓 −𝟑𝟐𝟖𝟏, 𝟐𝟓

 Coupure 4 : 𝟔, 𝟎𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟕, 𝟓𝟎

 𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝑞𝑥 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) = 𝟐𝟓𝟎𝒙 −


𝟐𝟑𝟐𝟖, 𝟏𝟐𝟓
𝑞𝑥 2
 𝑀𝑓(𝑥) + − 𝑅𝐴𝑥 = 0 ⟹ 𝑴𝒇(𝒙) =
2

−𝟏𝟐𝟓𝒙𝟐 + 𝟐𝟑𝟐𝟖, 𝟏𝟐𝟓𝒙  𝑇(𝑥) − 𝐹3 − 𝑞(7,5 − 𝑥) = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) =

X 𝟎 𝟏, 𝟓 −𝟐𝟓𝟎𝒙 + 𝟑𝟖𝟕𝟓
T(x) −𝟐𝟑𝟐𝟖, 𝟏𝟐𝟓 −𝟏𝟗𝟑, 𝟏𝟐𝟓 𝑞(7,5−𝑥)2
 𝑀𝑓(𝑥) + + 𝐹3(7,5 − 𝑥) = 0 ⟹
Mf(x) 𝟎 𝟑𝟐𝟏𝟎, 𝟗𝟑𝟕𝟓 2

𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟐𝟓(𝟕, 𝟓 − 𝒙)𝟐 − 𝟐𝟎𝟎𝟎(𝟕, 𝟓 −


 Coupure 2 : 1,5𝑋≤4,00
𝒙)

X 𝟔 𝟕, 𝟓
T(x) 𝟐𝟑𝟕𝟓 𝟐𝟎𝟎𝟎
Mf(x) −𝟑𝟐𝟖𝟏, 𝟐𝟓 𝟎

 𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝑞𝑥 − 𝐹1 = 0 ⟹ 𝑻(𝒙) =
𝟐𝟓𝟎𝒙 − 𝟖𝟐𝟖, 𝟏𝟐𝟓
𝑞𝑥 2
 𝑀𝑓(𝑥) + − 𝑅𝐴𝑥 + 𝐹1(𝑥 − 1,5) = 0 ⟹
2

𝑴𝒇(𝒙) = −𝟏𝟐𝟓𝒙𝟐 + 𝟖𝟐𝟖, 𝟏𝟐𝟓𝒙 + 𝟐𝟐𝟓𝟎

X 𝟏, 𝟓 𝟑, 𝟑𝟏 𝟒
T(x) −𝟒𝟓𝟑, 𝟏𝟐𝟓 𝟎 𝟏𝟕𝟏, 𝟖𝟕𝟓
Mf(x) 𝟑𝟐𝟏𝟎, 𝟗𝟑𝟕𝟓
𝟑𝟔𝟐𝟏, 𝟓𝟖 𝟑𝟓𝟔𝟐, 𝟓

 Coupure 3 : 𝟒, 𝟎𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝟔, 𝟎𝟎

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝜋𝑑2 3,14×0,302
𝑉1 = 𝑄. 𝑆1 = 𝑄 = 0,03 × =
4 4

𝟎, 𝟎𝟎𝟐𝟏 𝒎⁄𝒔 = 𝟐, 𝟏 𝒎𝒎⁄𝒔

𝜋𝑑2 3,14×0,1502
𝑉1 = 𝑄. 𝑆2 = 𝑄 = 0,03 × =
4 4

𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟓 𝒎⁄𝒔 = 𝟎, 𝟓 𝒎𝒎⁄𝒔

PROBATOIRE MEB :

SESSION 2019 :

I. STATIQUE
I.1. Réactions de contact 𝑹𝑨 𝒆𝒕 𝑹𝑩
Isolons le système

TROISIÈME PARTIE : MÉCANIQUE DES


FLUIDES :

III.1.a. schématisation du système de conduite : ∑𝑀/𝐵 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ↔ −𝑅𝐴 − 2𝑃 = 0 ↔ 𝑅𝐴


= −2𝑃 → 𝑹𝑨 = −𝟐𝒙𝟏𝟎
= −𝟐𝟎𝑲𝑵

∑𝑀/𝐴 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ↔ 𝑅𝐵 − 3𝑃 = 0 ↔ 𝑅𝐵 =
3𝑃 → 𝑹𝑩 = 𝟑𝒙𝟏𝟎 = 𝟑𝟎𝑲𝑵 (0.75x2=1.5pts)

III.2.b. débit en m3/s I.2.a. Epure de CREMONA (voir feuille réponse


N°1 en page 3/4)
𝐷é𝑏𝑖𝑡 = 𝑄 = 1800𝑙/𝑚𝑖𝑛 On a : 1000l = 1m3
soit 1800l = 1,8 m3 et 1 min = 60 s soit: 𝑄 =
1,8
= 𝟎, 𝟎𝟑 𝒎𝟑 ⁄𝒔
60

III.2.a. énoncé du principe de continuité du


système de conduite : le débit est le même dans
cette conduite. 𝑸 = 𝑸𝟏 = 𝑸𝟐

III.2.b. vitesse moyenne dans chaque conduite :

𝑉 𝑉1 𝑉2
𝑄= = 𝑄1 = 𝑄2 = = ⟹
𝑆 𝑆1 𝑆2

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝑳
Pour des raisons de symétrie, 𝑹𝑨 = 𝑹𝑩 = 𝒒. 𝟐 +

𝑭/𝟐

16 25
AN: 𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = + ↔
2 2

𝑹𝑨 = 𝑹𝑩 = 𝟐𝟎, 𝟓𝟎 𝑲𝑵

II.4. Ecriture des expressions de T(x) et M(x)


(4pts)

I.2.b. Complétons le tableau de résultat joint :

Barre Distance Intensité sollicitation


AB 4 20 Comprimée
AC 5,66 28,30 Tendue 𝑥2
BC 4 20 Comprimée 𝑀(𝑥) − 𝑅𝐴 𝑥 + 𝑞 = 0 ↔ 𝑀(𝑥) = 𝑅𝐴 𝑥 −
2
CD 4 20 Tendue 𝑥2
𝑞 → 𝑴(𝒙) = 𝟐𝟎, 𝟓𝒙 − 𝒙𝟐
BD 4,47 22,35 Comprimée 2

𝑇(𝑥) + 𝑅𝐴 − 𝑞𝑥 = 0 ↔ 𝑇(𝑥) = −𝑅𝐴 + 𝑞𝑥 →


𝑻(𝒙) = −𝟐𝟎, 𝟓 + 𝟐𝒙
II. RESISTANCE DES MATERIAUX

II.1. déterminons la section du bois (S) X 0 4


T - 20,5 - 12,5 KN
𝑅𝑒 𝑇𝐴𝐶 M 0 66 N.m
Condition de résistance : 𝜎 ≤ 𝑅𝑃 = ↔ ≤
𝓈 𝑆
𝑅𝑒 6𝑇𝐴𝐶 3𝑥327
Coupure de 4 ≤ 𝑥 ≤ 8
→𝑆≥ = ↔
𝓈 𝑅𝑒 6

𝑺 ≥ 𝟏𝟔𝟑, 𝟓𝟎 = 𝟏𝟔𝟓 𝒄𝒎𝟐 .

II.2. déterminons le raccourcissement 𝛥𝐿 de la


barre AC

𝑇𝐴𝐶 𝑥 𝐿 327 𝑥 395 (𝑙 − 𝑥)2


𝛥𝐿 = , ↔ 𝛥𝐿 = 16350𝑥 27 ↔ 𝛥𝐿 = −𝑀(𝑥) + 𝑅𝐵 (𝑙 − 𝑥) − 𝑞 =0↔
𝑆.𝐸 2
𝟎, 𝟐𝟗𝟐 𝒎𝒎 . (𝑙−𝑥)2
𝑀(𝑥) = 𝑅𝐵 (𝑙 − 𝑥) − 𝑞 2

II.3. Déterminons les réactions d’appui RA et RB 𝑴(𝒙) = 𝟏𝟎𝟎 − 𝟒, 𝟓𝒙 − 𝒙𝟐
−𝑇(𝑥) + 𝑅𝐵 − 𝑞(𝑙 − 𝑥) = 0 ↔ 𝑇(𝑥) = 𝑅𝐵 −
𝑞(𝑙 − 𝑥) → 𝑻(𝒙) = 𝟒, 𝟓 + 𝟐𝒙

X 4 8
T 12,5 20,5 KN
M 66 0 KN.m

II.5. traçons les diagrammes de T et de M :

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LE RÉFÉRENTIEL EN MÉCANIQUE APPLIQUÉE PF4 – MEB
𝑑 120
ℎ1 = 8 + ↔ ℎ1 = 8 + = ↔ 𝒉𝟏 = 𝟏𝟎𝒉
𝑉 60

III.2. Déterminons l’heure à laquelle l’instruction


sera donnée (h2)

Equations des trajectoires des deux véhicules :

𝑥1 = 𝑉1 𝑡 𝑒𝑡 𝑥2 = 𝑉2 (𝑡 − 0,5), à la rencontre,
𝑥2 = 𝑥1 ↔ 𝑉2 (𝑡 − 0,5) = 𝑉1 𝑡

Soit t l’instant de rencontre, on a :

𝑉 .0,5 120𝑥0,5
→ 𝑡 = 𝑉2−𝑉 → 𝐴𝑁: 𝑡 = 120−60 → 𝒕 = 𝟏𝒉
2 1

Déduction de l’heure de rencontre : h2= 8+1 →


𝒉𝟐 = 𝟗𝒉

III.3. Déterminons le lieu où le véhicule rattrape


III. CINEMATIQUE : le camion

III.1. Heure d’arrivée au chantier (h1) 𝑥 = 𝑉2 (𝑡 − 0,5) = 120𝑥 (1 − 0.5) ↔ 𝒙 =


𝟔𝟎 𝑲𝒎

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

1) Guide de mécanique : science et technologie industrielle, Nathan, novembre 1998 ;

2) Polycopié de Résistance des matériaux (RDM I), septembre 2011 ;

3) Polycopié de Résistance des matériaux (RDM II), Mars 2013 ;

4) Support de cours en résistance des matériaux (2013 – 2014) ;

5) Résistance des matériaux : cours et exercices corrigés, Eyrolles, 11e édition ;

6) Poutre : Mécanique des structures tome 2, Cépaduès – édition, septembre 2005 ;

7) Statique graphique et statique analytique, 2006 ;

8) Statique, Aout 2007 ;

9) Cours de mécanique : les treillis ;

10) Mécanique des fluides et hydraulique, 2e édition ;

11) Notion de Mécanique des fluides et hydraulique : cours et exercices corrigés ; Tunis 2008 ;

12) Cours de physique : Mécanique des fluides et hydraulique.

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