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Histo UE4 HN Mahdaoui

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Mahdaoui

By CH. MARiA
,

Introduction

Le système endocrinien est l’un de 2 systèmes de régulation


de l’organisme, travaillant en association étroite (synergie)
avec le système nerveux. Le système endocrinien agit par
l’intermédiaire d’hormones, messagers chimiques déversés
par les glandes endocrines directement dans le sang et
diffusées ensuite à tout l’organisme.

Les différents systèmes de communication cellulaire


LE SYSTEME ENDOCRINIEN

Epithéliums endocrines

ensembles cellulaires élaborant des hormones qui agissent


sur des cellules cibles après fixation sur un récepteur

Caractéristiques des épithéliums endocrines

● Formés par un épithélium glandulaire qui repose sur un


tissu conjonctif très vascularisé
● Synthèse d'hormones libérées directement dans la
Comparaison entre le système nerveux (A) et le système circulation sanguine
endocrine(B) ● Action des hormones sur cellules ou organes cibles
● Notion de régulation de la synthèse des hormones

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Organisation des épithéliums endocrines


Embryologie
● Glandes endocrines (thyroïde, hypophyse…)  Le plus souvent, la glande se forme à partir d’un
● Amas de cellules endocrines (cellules de Leydig, ilots de épithélium de surface
Langerhans) -Au départ, le développement est identique à celui d’une
● Système endocrine diffus glande exocrine mais à un moment donné, la prolifération
(ex : cellules neuroendocrines du tube digestif) perd ses connexions avec la surface, est isolée dans le
mésenchyme et entre en contact avec les vaisseaux
sanguins, ex : hypophyse, thyroïde, cortex surrénalien.
 A partir des crêtes neurales : origine neurectodermique

PRINCIPALES GLANDES ENDOCRINES

Quels sont les autres lieux de production Glandes endocrines : Organisation


hormonale?
Elles sont formées par un épithélium glandulaire qui repose
sur un tissu conjonctif très vascularisé. Il existe 2 grandes
Autres lieux de production des hormones : catégories de glandes:
Rein, cœur, système digestif (estomac, intestin grêle) ,…
-Trabéculaires ou -Folliculaires ou
réticulées vésiculaires

-Trabéculaires (ou réticulées):


 le type le plus fréquent
 organisées en cordons de cellules,
jointives, sans interposition de
substance fondamentale
 richement vascularisées
 dans lesquelles va s’infiltrer du tissu
conjonctif qui va les séparer
Localisation des principales (invagination de TC)
glandes endocrines  ex :adénohypophyse

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-Folliculaires (ou vésiculaires):
possèdent des lobules avec des Cellules sécrétrices d’hormones peptidiques
unités sphériques, limités par Cellule del'adénohypophyse
une membrane basale autour  Astérisque bleue : le noyau de la cellule
de laquelle on trouve du tissu  Astérisque jaune :
conjonctif. le réticulum
Les cellules forment un endoplasmique
épithélium cubique simple. ex : granulaire (RER)
Thyroïde  Astérisque rouge :
la lumière d'un
capillaire
 Flèches jaunes : des
grains de sécrétion
Médiateurs : Hormones  Flèche bleue : une
mitochondrie

Composes hydrophiles Composes hydrophobes


Composés hydrophobes :

Malgré une distribution ubiquitaire dans l'organisme, les ○ Stéroïdes: précurseur commun le cholestérol
hormones agissent spécifiquement sur leurs cellules cibles Il en existe trois groupes : les stéroïdes sexuels, les
grâce aux récepteurs hormonaux. glucocorticoïdes, les minéralocorticoïdes.
○ Diffusent à travers la membrane plasmique
○ Liaison avec récepteur intracytoplasmique ou nucléaires

Leurs cellules sécrétrices sont caractérisées par la présence


d’organites impliqués dans la synthèse des lipides
(mitochondries à crêtes tubulaires, REL, liposomes).

Donnez les caractéristiques des cellules secrétant


des hormones stéroïdes?

Composés hydrophiles
Cellule sécrétrice de stéroïde (ME)
○ Protéines, peptides ou amines biogènes
○ Récepteur membranaire: transduction du signal. zone fasciculée (corticosurrénale):
Astérisque bleue : le noyau de la
-les hormones peptidiques, sont synthétisées sous forme cellule corticosurrénale
d’un précurseur, la prohormone. Flèche jaunes : des liposomes (ou
vacuoles ou enclaves lipidiques)
Leurs cellules sécrétrices sont caractérisées par la présence Flèches bleues : des mitochondries à
d’organites impliqués dans la synthèse protéique (REG, crêtes tubulaires
appareil de Golgi, grains de sécrétion) elles sont libérés par
exocytose.

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Action de la majorité des cellules endocrines sous la
dépendance du systèmehypothalamus-hypophysaire
La régulation de la synthèse hormonale
Régulation hormonale
- La régulation par une autre glande endocrine (ex :
l’hypophyse qui régule la majorité des GE) L’hypothalamus et l’hypophyse contrôlent la
- La régulation humorale : la cellule endocrine réagit à l’effet concentration sanguine des hormones sécrétées par les
qu’a son hormone dans le sang organes-cibles
- La régulation par une voie nerveuse (ex : les fibres Lorsque ces concentrations sont trop élevées, il y a un
nerveuses végétatives) rétro-contrôle négatif ----> inhibition de la sécrétion par
- La rétroaction négative : (boucle) ces 2 glandes

Lorsque ces concentrations sont trop basses, il y a un


rétro-contrôle positif ---> activation de la sécrétion par
ces 2 glandes

Relations entre systèmes endocriniens et nerveux et les


possibilités de boucle de rétrocontrôle

Lorsqu’un taux hormonal est trop élevé, le rétrocontrôle


ou feed-back est…
Positif ? Négatif ?

Négatif

C’est dire qu’il y a…


Inhibition de la sécrétion de l’hormone concernée ?
Activation de la sécrétion de l’hormone concernée ?

Inhibition

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Le rythme de sécrétion hormonale
Conclusion
La sécrétion hormonal est continue mais suit très souvent
des cycles, des rythmes de sécrétions en fonction du temps Le fonctionnement de l'organisme est sous la surveillance à
(ex : rythme circadien, de l’éveil et du sommeil, de la fois du système neurovégétatif et du système
développement) neuroendocrinien.
Certaines hormones ont des rythmes plus complexes ex : Ce double contrôle est nécessaire car le système
circadien +pulsatile pour le cortisol. neurovégétatif a des effets rapides mais pas très prolongés
alors que le système neuroendocrinien se met en jeu plus
lentement mais a des effets plus soutenus.
Ainsi le système neuroendocrinien prend le relais du
système neurovégétatif dans l'adaptation des fonctions
physiologiques aux besoins de l'organisme.

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Introduction (coupe transversale du Proencéphale à 49j)


Les parois du diencéphale s'épaississent dès la 7e semaine
 L’hypothalamus est une région du cerveau et trois renflements volumineux font protrusion dans la
 C’est un organe microscopique de quelques cm² (environ cavité du 3e ventricule. Ces renflements sont, en direction
l’ongle du pouce) et de 4 grammes dorso-ventrale, l'épithlalamus, le thalamus et
 Intégration informations viscérales et émotionnelles l'hypothalamus.
 Agit sur : 1. Zone future d’inflexion
-Hypophyse (endocrine) et de recouvrement du
-SNV (autonome) diencéphale par le
 Régulations: télencéphale
- métaboliques - homéostasie -comportementales 2. 3e ventricule
3. Hypothalamus
4. Thalamus

Embryologie

(Vue médiane schématique du cerveau antérieur


vers 8 semaines)
 L'hypothalamus se différencie à partir de la lame alaire
sous-thalamique et à partir du plancher du diencéphale
(éventuellement aussi à partir de la lame fondamentale
régressive).
 Il donne naissance aux noyaux hypothalamiques incluant
les tubercules mamillaires et la neurohypophyse.

1. infundibulum
2. hypothalamus
Formation de la vésicule encéphalique 3. sillon sous-thalamique
4. corps mamillaire
10.thalamus
12.hemisphere cerebrale
13.Épithalamus

17.commissure antérieure
18.bulbe olfactif
20.chiasma optique

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Induction et structuration de l'hypothalamus
Le cas particulier des neurones GnRH
Plusieurs signaux morphogènes induisent et structurent  Contrairement à la grande majorité des neurones
l'hypothalamus. hypothalamiques, qui proviennent localement de
(A) Aux stades de la plaque neurale : progéniteurs dans l'hypothalamus, les neurones de
le primordium de l'hypothalamus (ovale gris) est induit par l'hormone de libération des gonadotrophines (GnRH)
- des antagonistes Wnt dans le neurectoderme antérieur qui proviennent de la placode olfactive (OP)à 11.5j
inhibent les signaux Wnt du mésoderme paraxial(somites)  origine controversée: OP ou crêtes neurales puis
postérieur, et par transitent dans OP?
- Nodal et Shh du mésoderme axial préchordal (vue  et migrent dans l’hypothalamus à partir de 12.5-15.5j en
dorsale) . s’accrochant aux axones olfactifs

(B) Au cours de la structuration hypothalamique:
un gradient de signaux de signalisation Wnt crée des
régions discrètes antérieures/postérieures de
anatomie
l'hypothalamus (représentées par des lignes noires pleines).
La signalisation Hedgehog fournit une polarité Région du diencéphale (parois
dorsale/ventrale et établit des zones alaires et basales dans latérales et plancher
chaque région). du IIIème ventricule)

malformations

Des mutations trouvées chez l'homme liées à des défauts du


cerveau antérieur et crâniofaciaux, montrent l'implication
de plusieurs molécules de signalisation (principalement SHH,
FGF8, BMP, éventuellement aussi WNT8b) et facteurs de
transcription (par exemple, GLI1 3, HESX1, SIX3, SOX2, SOX3),
dans la spécification de la structure complexe du cerveau
antérieur rostral (hypothalamus, yeux, télencéphale)

Des altérations de certains de ces mécanismes moléculaires


agissant au cours du développement
du cerveau antérieur sont associées à des
dysfonctionnements hypothalamiques et hypophysaires
plus ou moins sévères, qui peuvent être associés à des
malformations cérébrales telles que
l'holoprosencéphalie ou la dysplasie septo optique

Quelle est l ’origine embryologique de


l’hypothalamus?

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Zone periventriculaire
Où localiser l’hypothalamus sur une vue
médiosagittale de l’hémisphère cérébral ?
Région la plus médiale
 cellules de petite taille :
système parvocellulaire
L’hypothalamus se trouve sous le thalamus, dont il est  Régulation de
séparé par le sillon hypothalamique. Il se trouve en arrière l’antéhypophyse
de la commissure antérieure et de la lame terminale. - Libérines (RF)
L’hypothalamus forme la paroi latérale et le plancher du - Statines (IF)
3ème ventricule, notamment les récessus supraoptique et
infundibulaire.

HISTOLOGIE

Hypothalamus
=
Ensemble de groupements neuronaux appelés noyaux.

PLAN FRONTAL:ZONES
3 zones de part et d’autre du V3:
1/ Z. périventriculaire:
-Noyau périventriculaire NPéV
2/ Z. médiane:
-Tous les noyaux décrits sur le plan sagittal
3/ Z. latérale:
-Noyau latéral NL : noyau préoptique latéral (NPL) et noyau
latéral, s’étend rostro caudalement (NL)

PLAN SAGITAL:REGIONS
4 Régions rostro-caudales de l’avant vers l’arrière:
1/ R. préoptique: noyau préoptique médian NPM
2/ R. supra optique:
-Noyau suprachiasmatique NSC
-Noyau supra-optique NSO
-Noyau paraventriculaire NPV
-Noyau hypothalamique antérieur NHA
3/ R. tubérale:
-Noyau arqué NA
-Noyau ventromédian NVM
-Noyau dorsomédian NDM
4/ R. mammillaire:
-Noyau mamillaire NM
-Noyau postérieur NP

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Aspects histologiques

Les neurones hypothalamiques possédant une fonction


endocrine peuvent être divisés en deux systèmes:
 Le système
magnocellulaire est
composé de grandes
cellules en relation avec
la neurohypophyse.
 Le système
parvocellulaire est
composé de cellules plus
petites, en relation avec
l'adénohypophyse.

Les cellules du système magnocellulaire

localisées dans des noyaux bien définis:


 ce sont les noyaux supraoptiques,
(coloré en orange) situés
latéralement au-dessus du chiasma
optique
 et les noyaux paraventriculaires
(coloré en bleu), situés plus
dorsalement, de chaque côté du
troisième ventricule.

Ces produits de sécrétion sont


l'ocytocine (OCT) et la
vasopressine ou hormone
antidiurétique (ADH)

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Les cellules sont grandes, ont un noyau volumineux et un


cytoplasme intensément coloré dans cette préparation
l'axe hypothalamo-hypophysaire:
traitée par la méthode de Gomori.  le système neurosécrétoire magnocellulaire comprend les
neurones de l'hypothalamus paraventriculaire (PVN) et du
- Ces cellules sont neurosécrétrices: leurs noyau supraoptique (SON) qui synthétisent l'ocytocine
produits de sécrétion sont contenus dans (OT) et arginine vasopressine (AVP) et les libèrent dans
des grains et associés à des protéines les terminaisons axonales dans le lobe postérieur (P).
vectrices, les neurophysines.  Les neurones parvocellulaires se projettent vers
l'éminence médiane où ils libèrent des hormones qui
- Ces grains sont transportés par flux axonal le long de régulent la synthèse et la sécrétion d'hormones
la tige pituitaire depuis les noyaux adénohypophysaires dans le système vasculaire porte.
hypothalamiques où ils sont formés, jusqu'à la
neurohypophyse où ils sont stockés, puis sécrétés. - L'hormone de libération de la corticotropine (CRH) et
l'hormone de libération de la thyrotropine (TRH) sont
synthétisées par les neurones du PVN.
- L'hormone de libération de l'hormone de croissance (GHRH)
Les neurones du système parvocellulaire est synthétisée par les neurones du noyau arqué (ARN) et le
noyau ventromédian adjacent.
regroupés en noyaux bien définis -Somatostatine (SS) est principalement synthétisé par les
dans l'hypothalamus neurones antérieurs du noyau périventriculaire (aPV).
- L’hormone de libération des gonadotrophines(GnRH)est
synthétisée par les neurones préoptiques(non représentés
sur ce schéma)

Ils sont petits, multipolaires ou


fusiformes et Leur cytoplasme n'est
pas colorable par la méthode de
Gomori.

Les Tanycytes
Leurs axones sont courts Les tanycytes (=épendymocytes spécialisés du V3-
la plupart se terminent à proximité du Hypothalamus) sont des cellules bipolaires reliant le
très riche réseau vasculaire de liquide céphalo rachidien (LCR) aux capillaires portes de
l'éminence médiane. l’éminence médiane.
Quatre populations de tanycytes, α1,2 et β1,2, peuvent
être distinguées
Propriétés de barrière : au niveau de l’éminence médiane
Ces cellules synthétisent de (tanycytes β 1,2)
nombreux petits neuropeptides La participation des tanycytes β 1 , à la libération de
qui sont sécrétés dans les GnRH dans le sang porte: L'élimination des tanycytes
capillaires et régulent empêche l'impulsion de libération de GnRH dans le sang
l'adénohypophyse, soit en porte, le pic de l'hormone lutéinisante (LH) et l'ovulation
stimulant sa sécrétion, soit en Activité sécrétoire: la thyroxine déiodinase de type II, une
l'inhibant enzyme générant de la triiodothyronine (T3) à partir de la

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thyroxine, semble être exclusivement exprimée par les 5-Régulation de l'équilibre hydrique et de la soif
tanycytes, suggérant que ces cellules sont la principale - Des neurones hypothalamiques sont des osmorécepteurs
source de T3 cérébrale sensibles aux variations de la concentration de l'ion Na+
Capacité neurogène: pouvoir de générer des neurones et dans la sang (= natrémie).
des astrocytes -Lorsque la natrémie augmente, les osmorécepteurs
peuvent détecter les concentrations de glucose dans le stimulent les neurones hypothalamiques du centre de la soif
LCR ⇒ ingestion de liquides.

6-Régulation du cycle veille-sommeil


- L'hypothalamus participe à la régulation du cycle veille-
sommeil :
Quelles sont les fonctions de l’hypothalamus ?
par son noyau supra-chiasmatique qui est l'horloge
biologique del'organisme, règle le cycle du sommeil en
réponse aux informations relatives à la clarté ou à
l'obscurité (= amenées par les voies visuelles).

Les fonctions de l'hypothalamus 7-Régulation du fonctionnement endocrinien


- L'hypothalamus est le centre de contrôle du système
Il joue un rôle essentiel dans le maintien de l'homéostasie : endocrinien :
1-Régulation des centres du SNA -Il régit la sécrétion des hormones par l'adénohypophyse (=
- L'hypothalamus contrôle les fonctions des centres lobe antérieur de l'hypophyse) en produisant des hormones
autonomes du SNA qui sont situés dans le tronc cérébral et de libération (= les libérines).
la moelle épinière ⇒ régulation de la pression artérielle, de -Ses noyaux supra-optiques (= lobe postérieur) produisent
la fréquence et de l'intensité des contractions cardiaques, l'ADH (= hormone antidiurétique).
contrôle de la motilité du tube digestif, de la fréquence et de
l'amplitude respiratoire, du diamètre de la pupille, etc.

2-Régulation des réactions émotionnelles et du


CONCLUSION
comportement
- Il contient les noyaux associés à la perception du plaisir, de L’hypothalamus est le cerveau végétatif de l’Homme,
la peur, de la colère ainsi que les noyaux reliés aux rythmes concentrant le système nerveux autonome.
et aux pulsions biologiques (ex. : la pulsion sexuelle).
-Il constitue le centre du système limbique (= partie Il est impliqué dans plusieurs pathologie telles que :
émotionnelle du cerveau). - L’anorexie mentale.
- Le syndrome polyuro-polydipsique.
3-Régulation de la température corporelle
- L'hypothalamus contient le thermostat de l'organisme et
maintient une température corporelle (= du milieu interne)
constante aux environs de 37 °C.

4-Régulation de l'apport alimentaire


- L'hypothalamus régit l'apport alimentaire en agissant sur la
sensation de faim et de satiété.

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 La selle
turcique,
cavité du
sphénoïde

Anatomie
Le complexe hypothalamo-hypophysaire est situé à la base  L'hypophyse, en place au
du cerveau. niveau de La selle turcique.
 Les parois du troisième  L'hypophyse est une
ventricule forment glande ovoïde, dont la
l'hypothalamus (1). taille est comprise entre
 De sa partie inférieure, se 1,2 et 1,4 cm chez
détache la tige pituitaire (2) l‘Homme.
qui rejoint l'hypophyse (3).  Cette glande pèse 0,6g
chez l'homme et 0,7 g chez
la femme.
 L'hypophyse ou "glande pituitaire" est une glande
endocrine médiane
appendue au diencéphale
Microanatomie
en arrière du chiasma
optique Voici, en coupe sagittale, les différentes parties du
 La proximité du chiasma complexe hypothalamo-hypophysaire.
optique , situé en avant et  A la partie inférieure du
au-dessus de l'hypophyse, troisième ventricule
explique la fréquence des cérébral, les parois de
troubles oculaires qui accompagnent les tumeurs l'hypothalamus fusionnent
hypophysaires. pour former l'éminence
médiane (1).
 L’hypophyse est située dans  Celle-ci se prolonge par la
la selle turcique, petite tige pituitaire (2)
fossette de la face  son extrémité inférieure
supérieure du sphénoïde, dilatée est l'hypophyse
incomplètement fermée par postérieure ou
un diaphragme méningé . posthypophyse (3).

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 La placode adénohypophysaire et l’ébauche
hypothalamique interagissent les unes avec les autres
Le diencéphale ventral, qui exprime BMP4, FGF8/10/18 et
Wnt5, entre en contact direct avec l'ectoderme buccal et
induit la formation de la poche de Rathke(RP)
Shh est exprimé dans tout l'ectoderme oral, sauf dans la
poche de Rathke, créant une frontière entre deux
domaines ectodermiques de cellules exprimant et
n'exprimant pas Shh.
BMP2 est exprimé ventralement et FGF8 dorsalement
À j12, la poche de Rathke finit par perdre sa connexion
 Le bord supérieur de avec le stomodeum et forme un sac.
l’adénohypophyse est prolongé Ce sac se différencie pour former l’adénohypophyse .
jusqu'à l'éminence médiane Les cellules de sa face antérieure donnent naissance au
par la pars tuberalis (4). lobe antérieur et un petit groupe de cellules de la face
 Entre les lobes postérieur (3) postérieure de la poche forme le lobe intermédiaire.
et antérieur (5), se trouve le A j15, il y a une définition claire de la structure de la
lobe médian (6). glande

différenciation hypophysaire

les progéniteurs pituitaires induisent plusieurs lignées


Enumérez les différentes parties de l’hypophyse spécifiques de type hormonal:
Une lignée qui exprime le facteur de transcription Tbx19
se différencie en cellules corticotropes à ACTH.
Une autre lignée qui exprime Pit1, qui se différencie
ensuite en GH, PRL et une lignée cellulaire productrice de
TSH.
La troisième lignée impliquée dans GATA2 différencie les
cellules productrices de LH et de FSH.

Embryogenèse

vestiges du canal pharyngo-hypophysaire:

EMBRYOLOGIE
-Kystes de la poche
-Craniopharyngiomes
Induction de Rathke

 Avant la fermeture du tube neural, à j6,5, l'ébauche de


l'adénohypophyse apparaît comme une placode de
Donnez l’origine embryologique du complexe
l'ectoderme non neuronal adjacente à la partie antérieure
hypothalamohypophysaire
de la plaque neurale.
 Celle ci se développe en hypothalamus endocrinien et le
lobe postérieur de la glande pituitaire.

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Vascularisation du complexe Cette circulation porte est


la voie de passage des
hautement spécialisée et adaptée à la régulation de médiateurs
l'hypophyse par l'hypothalamus. hypothalamiques
hormonaux qui régulent
Il existe trois réseaux vasculaires différents: un réseau l'activité de
hypothalamique pur (A), un réseau hypothalamo-tubéro- l'adénohypophyse
antéhypophysaire (B) et un réseau post-hypophysaire (C)
en relation avec le précédent.

Vrai ? faux
La circulation porte hypophysaire transporte les
facteurs hypothalamiques vers la posthypophyse

Adenohypophyse

Histologie
C'est une glande
trabéculaire non
orientée faite de larges
cordons cellulaires
anastomosés et
 Le réseau hypothalamique (A) vascularise l'hypothalamus. contournés entre
 Le réseau post-hypophysaire (C) vascularise la lesquels cheminent les capillaires
neurohypophyse.
Il provient de l'artère hypophysaire inférieure (6)  Elle est composée de cellules
Les capillaires de la neurohypophyse sont drainés par épithéliales endocrines à
des veines efférentes (12) . sécrétion protéique.
 Le réseau hypothalamo-tubéro-antéhypophysaire (B)  Il en existe plusieurs types,
vascularise l'éminence médiane, la tige pituitaire et réparties en proportions inégales
l'antéhypophyse. dans les différentes régions
1-Les afférences artérielles: artères hypophysaires
supérieures (1)(issues des carotides internes)
2-Un premier réseau capillaire (4), situé dans l’éminence Bien qu'il y ait un mélange de différentes cellules
médiane et drainé par: productrices d'hormones dans la plupart des acini
3-La veine porte hypophysaire(8): qui rejoint hypophysaires, la distribution des cellules n'est pas
4-un deuxième réseau capillaire(9) : situé dans aléatoire :
l’adénohypophyse  les« ailes latérales »:contiennent principalement des
5-Les efferences veineuses: veines hypophysaires(11) cellules somatotrophes
(drainées par les veines jugulaires internes)  le centre contient en majorité des corticotropes.

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 le cytoplasme de certaines cellules est acidophile et
donc coloré en rouge; le cytoplasme d'autres cellules Pour localiser une hormone de façon précise dans un type
est basophile et coloré en bleu. cellulaire déterminé, il faut utiliser
 De rares cellules de petite taille, dites chromophobes des techniques immunologiques.
ont un cytoplasme incolore qui apparaît comme un Voici à titre d'exemple, la
halo clair autour du noyau. L'une d'elles est indiquée détection des cellules sécrétant de
par une flèche. la GH.

Et voici la localisation des cellules à


ACTH

L'ultrastructure cellulaire et surtout


l'aspect des grains permet aussi
 Il est possible d'établir une corrélation entre l'aspect d'identifier les cellules et leur
histologique habituel des cellules et la nature de leur sécrétion
sécrétion.
 Les cellules acidophiles sécrètent soit l'hormone de
croissance ou GH, soit la prolactine.
 Les cellules basophiles sécrètent soit l'hormone
thyréotrope ou TSH, soit les gonadotrophines LH et
FSH, soit l'hormone corticotrope ou ACTH.
 Le rôle des cellules chromophobes n'est pas clair: il
semble qu'elles soient,, des cellules indifférenciées.

Méthodes d’étude

Des colorations plus spécifiques permettent de différencier


les cellules à GH et à prolactine.

 Comment distinguer les différentes variétés de


Ainsi selon la méthode
cellules adénohypophysaires?
tétrachromique de Herlant,
les cellules à GH sont oranges
 Quelle est la meilleur méthode?
et les cellules à prolactine
sont rouges; les cellules
basophiles, elles, restent
bleues
 critères tinctoriaux de la microscopie photonique
Avec l'aldéhyde fuchsine, le  Ultrastructure
cytoplasme des cellules à TSH (T)  Immunocytochimie
est coloré en mauve tandis que
celui des cellules à
gonadotrophines (G) est coloré
en rouge.

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Les cellules chromophobes
- Elle prolifèrent sous forme
Elles représentent 10 à 15 % des cellules de l'antéhypophyse. d'adénomes sécrétants. On
Certaines sont groupées au centre des cordons . Ce sont les observe soit un gigantisme
cellules folliculaires. avant l'adolescence, soit une
- D'autres ont des prolongements qui s'insinuent entre les acromégalie chez l'adulte
cellules hormonogènes. Ce sont les
cellules stellaires.
Les cellules chromophobes
pourraient se transformer en
cellules hormonogènes. Elles ont
des propriétés phagocytaire

les cellules somatotropes

sont rondes
les grains de sécrétion sont
ronds et nombreux, leur
taille est comprise entre Les cellules somatotropes élaborent l'hormone de
350 et 400 nanomètres. croissance (hormone somatotrope = GH = STH), hormone
peptidique de 191 acides aminés.

La STH stimule:
Ces cellules ont été rapidement  le métabolisme du tissu musculaire
identifiées à partir de la pathologie :  la lipolyse
- Elles sont absentes dans certains  la production d'I.G.F. I (Insulin-like Growth Factor, ou
nanismes (dits "hypophysaires"). somatomédine) par le foie. C'est un mitogène puissant
qui agit sur les tissus conjonctifs. Il entraîne la
croissance du cartilage, des tissus conjonctifs mous et
du muscle.

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Les cellules mammotropes Les cellules cortico-mélano-lipotropes

Elles sont peu nombreuses dans le sexe masculin et chez la Elles représentent environ 5 % des cellules de
femme en dehors de la grossesse, où elles représentent 5% l'adénohypophyse
des cellules de l'adénohypophyse renferment des granules polyédriques (0,2 à 0,7 μm),
à partir du 4e mois de la grossesse, elles augmentent en basophiles
nombre et en taille et envahissent le lobe antérieur . Leur
prolifération est responsable de l'augmentation de La cellule qui sécrète l'ACTH est
l'hypophyse qui atteint 1,2 g à la fin de la grossesse. Elles la plus typique. Elle est allongée;
persistent pendant la lactation. ses grains sont peu nombreux,
ont un diamètre variant entre
Les grains de la cellule qui 200 et 250 nanomètres, et sont
sécrète la prolactine sont disposés régulièrement le long
différents. Leur forme est de la membrane plasmique.
irrégulière, leur taille varie
de 550 à 600 nanomètres.
Leurs produits de sécrétion,
protéiques, sont multiples ayant
un précurseur commun :la pro-
opio-mélanocortine
Les cellules mammotropes ont Par scissions successives de cette
été rapidement identifiées, car protéine, les cellules élaborent
elles peuvent proliférer sous l’ACTH et d’autres
forme d'adénomes à prolactine. hormones(h.mélanotropeMSH….)

L’ACTH ou hormone corticotrope(39acides aminés)

La prolactine (protéine de 199 acides aminés). stimule l'activité du cortex surrénalien: provoquant la
La principale action de la prolactine est la stimulation de la libération de glucocorticoïdes (cortisol) par la zone
croissance et de l'activité de la glande mammaire. ( stimule fasciculée et la libération d'androgènes surrénaliens par la
le développement de la glande mammaire pendant la réticulée.
grossesse, entretient la sécrétion lactée pendant (Son effet est très faible sur la glomérulée.)
l'allaitement et intervient dans le cycle menstruel).

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les cellules gonadotropes

Elles représentent environ 10 % des cellules de


les cellules thyréotropes l'adénohypophyse.
Le cytoplasme renferme des granulations (200 et 600 nm)

Les cellules gonadotropes sécrètent 2 hormones


gonadotropes glycoproteiques:FSH et LH
Environ 70% des cellules ont une sécrétion bi-hormonale,
les autres sécrètent soit FSH, soit LH.

Ces 2 hormones agissent sur les gonades:


 Les testicules:
la FSH stimule la spermatogenèse
Elles représentent environ 10 % des cellules de la LH stimule la synthèse de la testostérone par les cellules
l'adénohypophyse. Elles sont polygonales à cytoplasme interstitielles du testicule.
légèrement basophile clair et pauvre en granules de petite  Les ovaires:
taille (100 à 150 nm). la FSH stimule la croissance du follicule ovarien
la LH contrôle l'ovulation et la lutéinisation.
Elles élaborent la thyréostimuline ou l'hormone thyréotrope
ou T.S.H. Quelles sont les hormones secrétées par l’antéhypophyse?
La TSH a un effet tonique et trophique sur la thyroïde: Nommez les cellules sécrétant chacune de ces hormones
agit sur le thyréocyte. Elle stimule toutes les étapes
fonctionnelles, surtout la capture de l'iode circulant.
A long terme, elle stimule la croissance et la vascularisation
de la glande (une hypersécrétion est à l'origine de goitres
fonctionnels).

Tableau plus clair derniere page 7


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Lobe médian  La thyréolibérine (ou T.R.H. = Thyéotropin Releasing
hormone), agissant sur les cellules thyréotropes.
La taille du lobe médian varie selon les espèces et l'âge.  La gonadolibérine (ou GnRH = Gonadotrophin Releasing
Chez l'enfant, il est Hormone), stimule la sécrétion de L.H. et de F.S.H.,
volumineux; chez l'adulte, il
ne représente que 2% de Les statines ou inhibiting factors:
l'hypophyse inhibent ou freinent l'activité sécrétoire des cellules
est formée de kystes et de antéhypophysaires.
quelques cellules basophiles, La somatostatine : inhibe les cellules somatotropes.
sécrétant la MSH. (identiques à celle produite par les cellules endocrines du
tube digestif (estomac et intestin) et par les cellules D du
pancréas endocrine).
Le lobe tubéral Le P.I.F (Prolactin Inhibiting Factor)=dopamine

Il est riche en tissu conjonctif de soutien et renferme des


vaisseaux destinés au lobe antérieur.
Histophysiologie
Le parenchyme est constitué de longues travées cellulaires
parallèles constituées de quelques cellules gonadotropes et La sécrétion endocrine de l'hypothalamus est
surtout de cellules chromophobes, entourant parfois des principalement réglée par inhibition en retour (feedback) à
vésicules à contenu colloïde. partir de l'hypophyse ou des glandes périphériques.
Les autres types cellulaires sont très rares.

Enumérez les releasing/inhibiting factors


Pourquoi est-ce-que les facteurs hypothalamiques sont
hypothalamiques
déversés dans un système porte?

Cette disposition de deux réseaux capillaires en série


(système porte), permet d’atteindre au niveau hypophysaire
des concentrations élevées de ces différents facteurs bien
que la production de ces facteurs hypothalamiques soit,
quantitativement, extrêmement faible.

L'hypothalamus endocrine

Les neurones du système parvocellulaire


Tableau plus clair derniere page
Les libérines ou releasing factors:
Ces molécules stimulent la sécrétion des cellules de
l'antéhypophyse.

 La somatocrine (ou G.R.F. = Growth releasing factor) ou


GHRH. Elle agit sur les cellules somatotropes.
 La corticolibérine (ou C.R.F = Corticotropin releasing
Factor)ou CRH. qui agit sur les cellules à pro-opio-
mélanocortine.

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 La terminaison axonique est enveloppée par les
Quel est le rôle des produits hypothalamiques destinés
expansions cytoplasmiques de cellules gliales spécialisées.
à l’adénohypophyse?

 Le produit de sécrétion de la neurohypophyse, élaboré


L’hypothalamus produit des hormones qui stimulent ou par les neurones hypothalamiques du système
inhibent la sécrétion des hormones adénohypophysaires magnocellulaire, est transporté dans les corps de Herring
par flux axonal, à la vitesse de 1 à
2 cm à l'heure.
Neurohypophyse .
(Dans cette micrographie, les
Ce n'est pas une glande endocrine au sens habituel du axones ont été coupés
terme, mais du tissu nerveux dépendant de l'hypothalamus longitudinalement. Les grains de
sécrétion y sont disposés le long de
L'hypophyse de chien à faible grossissement: microtubules qui sont impliqués
. La partie bleue est la neurohypophyse: dans leur transport.)
une partie globuleuse:
l'hypophyse postérieure
une région étroite, située entre Les cellules de la posthypophyse
les deux extrémités de
l'hypophyse antérieure: la tige cellules endothéliales
pituitaire
l'éminence médiane: est bifide Les capillaires forment un réseau
dans sa partie supérieure; sa dense entre les cordons cellulaires.
fente est le troisième ventricule. Ce sont des capillaires à
endothélium fenêtré.

histologie

La neurohypophyse est composée


d'un matériel fibrillaire : axones et terminaisons de fibres cellule gliale spécialisée :pituicyte
nerveuses amyéliniques
Quelques vaisseaux, (reconnaissables aux globules rouges cellule la plus fréquente de
colorés en orange, sont disséminés dans le tissu). la neurohypophyse.
Plusieurs taches rondes de forme et de taille variables - MO: noyau volumineux 1
dispersées dans le matériel fibrillaire: ce sont les corps de - Me: expansions
Herring. cytoplasmiques 2 entourant
incomplètement les
 Les corps de Herring résultent terminaisons nerveuses
de l'accumulation des produits contenants les corps de
de sécrétion dans les Herring 3
terminaisons dilatées des -Une mince fente persiste entre les deux membranes
axones hypothalamiques. plasmiques.
 La vasopressine et l'ocytocine
y sont contenues dans des la cellule gliale: pituicyte, joue un rôle actif dans la
grains enveloppés par une membrane, leur diamètre régulation de la sécrétion des hormones à partir des corps
mesure environ 150 nanomètres. de Herring.

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Les deux produits de la


neurohypohyse sont
l'ocytocine et la vasopressine
ou ADH

L'ocytocine provoque les contractions du muscle utérin au


cours de l'accouchement et l’ejection du lait au cours de la
lactation.
Sa sécrétion est stimulée par un réflexe neurohormonal
dont l'origine se trouve dans les terminaisons nerveuses
sensitives du vagin, du col utérin et de l'aréole mammaire.

cellules de la microglie

sont l'équivalent dans le


système nerveux central des
macrophages trouvés dans les
autres tissus.
L’ADH ou vasopressine:
provoque la réabsorption
d'eau par l'épithélium du
tube rénal
Que représentent les corps de Herring?

Ce sont des vésicules de sécrétion agglomérés à l’intérieur


des axones de la posthypophyse
Ces axones étant ceux des neurones magnocellulaire
Quel est le rôle de la posthypophyse?
hypothalamiques
les corps de Herring contiennent de l’ADH et de l’ocytocine
La posthypophyse stocke et sécrète ocytocine et ADH qui
sont élaborées dans les noyaux hypothalamiques

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Quels sont les systèmes ou tractus hypothalamo-


hypophysaires?Donnez leur origine et leur
terminaison.

 Le système hypothalamo-posthypophysaire:(tractus
supra-optico-hypophysaire)
Origine:n.magnocellulaires(NSO etNPV)
Les axones se terminent dans le lobe postérieur de
l'hypophyse(organe de stockage)
Les produits de sécrétion passent dans la circulation
générale.
 Le système hypothalamo antéhypophysaire:(tractus
tubéro-hypophysaire)
Origine:n.parvocellulaires Les relations hypothalamo-hypophysaires
Les axones se terminent dans l’éminence médiane. Les
produits de sécrétion passent dans la circulation porte Connexion nerveuse
destinée à l'adénohypophyse. Connexion entre
hypothalamus et neurohypophyse

Connexion vasculaire
Connexion entre
hypothalamus adénohypophyse
= Plexus primaire

VRAI ? FAUX
L’hypothalamus communique directement avec
l’hypophyse

Vrai et faux

L’hypothalamus communique directement avec la


posthypophyse et indirectement avec l’adénohypophyse via
les vaisseaux portes hypophysaires

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APPLICATION CLINIQUE

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ANATOMIE 2-La paroi de l’évagination


vésicule s’épaissit. La lumière
l’épiphyse (●) ou glande est comblée,exepté au
pinéale (ressemble à une niveau de la base de
pomme de pin) est située l’évagination où le recessus
dans le toit du troisième pinéal persiste et
ventricule, sous la portion communique avec le
postérieure du corps troisième ventricule chez
calleux (cc) l’adulte.
La base de l'épiphyse est
dirigée vers le troisième 3-L'épiphyse devient une
ventricule(V3). structure compacte contenant
2type de cellules dérivées des
cellules neuroepitheliales
primordiales: les pinéalocytes et
cellules interstitielles de type
glial.les méninges enveloppent
et infiltrent la glande en
développement, formant des septa de tissu conjonctif

 Un réseau régulateur dynamique et complexe de facteurs


de transcription est nécessaire au développement de la
glande pinéale, parmi lesquels les facteurs de
transcription homéobox Pax6, Otx2 et Lhx9 semblent
L’épiphyse est un petit organe conique, jouer un rôle essentiel.
de 7 à 10 mm de haut et pesant 100 à  Ces facteurs de transcription sont responsables de la
200 mg. régulation de la spécification des pinéalocytes et de la
prolifération prénatale. En leur absence, la glande pinéale
ne se développe pas
EMBRYOLOGIE -l'homéobox orthodenticulaire 2 :Otx2
La glande pinéale se développe à partir d'une zone du -la boîte appariée 6 :Pax6
neuroépithélium qui tapisse le toit du troisième ventricule -l'homéobox spécifique du cerveau: Bsx
dans le cerveau prénatal -l'homéobox LIM 9 :Lhx9

1-Au cours de la 10ème semaine du développement : Quelle est l’origine embryologique de l’épiphyse?
la naissance d’un diverticule dorsal, évagination du
diancephale,initie la formation de l’épiphyse

Le neurectoblaste (évagination du diencéphale)

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LES DEUX TYPES DE PINEALOCYTES
STRUCTURE
MICROANATOMIE  PI forme environ 77%
des cellules parenchymateuses et
 l'épiphyse a l'aspect d'une masse cellulaire compacte,  PII représente 19% des
enveloppée d'une fine capsule contenant des vaisseaux. cellules parenchymateuses.
 Cette capsule est fibreuse, elle provient d'un  les cellules claires (PI) et les cellules sombres (PII) comme
épaississement de la pie-mère. une étape successive des
 Des septa s'en détachent et dissocient le parenchyme pinéalocytes .
glandulaire; ils contiennent des fibres nerveuses et des
vaisseaux

Quelles sont les cellules principales de l’épiphyse?

Les pinéalocytes(95%) et les cellules interstitielles de type


glial (5%)

ULTRASTRUCTURE DU PINÉALOCYTE

STRUCTURE Les pinéalocytes possèdent deux prolongements:


L'épiphyse est constituée de  un prolongement contient des petites vésicules et de
pinéalocytes organisés en épais nombreuses mitochondries.
cordons, entourés des  l'autre prolongement est développé et est
prolongements des cellules neurosécréteur: son extrémité distale renflée est
interstitielles de type glial remplie de vésicules ou de grains de sécrétion. Il
contient parfois des gouttelettes lipidiques.

Les cellules s'associent en îlots séparés par des septa


contenant quelques cellules de
soutien, des fibroblastes et des
capillaires fenêtrés (l’épiphyse
est dépourvue de barrière sang-
cerveau).

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 Le corps cellulaire est globuleux


 le noyau est échancré
 le cytoplasme abondant contient tous les organites
nécessaires à une synthèse hormonale de type protéique.
 On y trouve en outre la bandelette synaptique . Elle est
composée d'une association de microtubules entourés de
petites vésicules.
 Des fibres nerveuses nues, originaires du système
sympathique cervical courent le long des pinéalocytes.

Le prolongement neurosécréteur du
pinéalocytes est en contact avec:
Des capillaires continus ???
 sable cérébral
Des capillaires fenêtrés ???
 sable pinéal
 corps arénacés
 acervules

FONCTION

L'épiphyse contient aussi des psammomes: (sable cérébral, La glande pinéale est un organe neuroendocrinien qui
sable pinéal corps élabore des sécrétions protéiques, des catécholamines et
arénacés,acervules) dans les surtout la mélatonine.
espaces extracellulaire: masses
arrondies ou polycycliques La synthèse de mélatonine est
calcifiées soumise à une régulation
( concrétions calcaires photique : l’obscurité
extracellulaires) l’augmente, la lumière la
diminue.
Ces calcifications apparaissent à
la puberté; leur nombre et leur
taille augmentent avec l'âge. Leur la production de cette « hormone de l’obscurité » suit un
rôle est inconnu. cycle circadien très marqué :
son pic de sécrétion est nocturne alors que dans la journée,
ses taux deviennent très bas voire nuls.
repères en radiologie:
 ligne médiane
 leur déplacement latéral,
visible sur une
radiographie de face, est
le signe d'un processus
expansif localisé du côté
opposé au déplacement.

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Au contraire, lorsqu'il n'y a pas de lumière (obscurité), le
SCN sécrète du glutamate, responsable de la transmission
du signal PVN le long de la voie vers la glande pinéale.
Cependant, il est important de noter que dans l'obscurité
continue, le SCN continue de générer une sortie
rythmique sans suppression de lumière puisqu'il
fonctionne comme un oscillateur endogène (stimulateur
maître ou horloge).

Quel est le trajet de conduction des signaux lumineux


de la rétine jusqu’à l’épiphyse?

.- Ce rythme circadien de sécrétion de la mélatonine est 1. Rétine


généré par les noyaux suprachiasmatiques de 2. Tractus rétino-hypothalamique
l’hypothalamus, véritable horloge biologique interne 3. Noyau supra chiasmatique de l’hypothalamus
centrale du cerveau des mammifères, dont la stimulation 4. Noyau paraventriculaire de l’hypothalamus
lumineuse se fait par la voie rétino-hypothalamique. 5. tractus hypothalamo-spinal
6. Colonne cellulaire
- A partir des noyaux suprachiasmatiques, les messages sont intermediolatérale de la moelle
transmis via les cornes épinière thoracique
latérales de la moelle 7. Fibres sympathiques
aux neurones des préganglionnaires
ganglions sympathiques 8. Ganglion cervical supérieur
cervicaux supérieurs 9. Fibres sympathiques post
dont les terminaisons ganglionnaires
axonales font synapse 10. Récepteurs βadrénergique des pinéalocytes
sur les pinéalocytes

LE CONCEPT DE SPN Système photo neuroendocrinien


la lumière est détectée par la rétine interne (cellules système qui perçoit et anticipe les phases de la journée
ganglionnaires rétiniennes) qui contiennent de la solaire et ajuste ensuite les fonctions endogènes de
mélanopsine et ont une capacité photoréceptrice l'organisme à ces changements des conditions d'éclairage
intrinsèque qui envoie des signaux neuronaux aux zones ambiant.
du cerveau ne formant pas d'image, y compris la glande Il se compose des :
pinéale  neurorétines en tant que structures de détection de la
L'information photique de la rétine est envoyée au noyau lumière qui, chez les
suprachiasmatique (SCN), le principal système générateur mammifères, entraînent
de rythme ou « horloge » chez les mammifères, et de là à l'horloge circadienne
d'autres zones hypothalamiques. endogène dans le
Lorsque le signal lumineux est positif, le SCN sécrète de  SCN via le tractus
l'acide gamma amino butyrique, responsable de rétinohypothalamique.
l'inhibition des neurones qui synapsent dans le noyau  Une «aiguille de l'horloge» est
paraventriculaire (PVN) de l'hypothalamus, par la glande pinéale, qui a une
conséquent le signal vers la glande pinéale est interrompu synthèse élevée de l'hormone
et la mélatonine n'est pas synthétisée . mélatonine uniquement la nuit

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FONCTIONS : FONCTIONS :
 la noradrénaline libérée par ces terminaisons axonales  la mélatonine joue un rôle essentiel dans le contrôle
agit, par l’intermédiaire de l’AMP-cyclique, sur le degré des rythmes biologiques
d’activité de la 5 H.I.O.M.T. (5 hydroxy-indole-O-  sécrétée pendant la nuit, elle renseigne l’organisme sur
méthyltransférase), enzyme des pinéalocytes qui la position de l’alternance entre le jour et la nuit et lui
permet la synthèse de mélatonine à partir de la permet ainsi de se mettre en phase avec son
sérotonine (elle-même synthétisée à partir du environnement.
tryptophane)

Quel est le précurseur de la mélatonine?

Quels sont les inhibiteurs de la synthèse de la


mélatonine?

- L’exposition à la lumière
- Administration d’agents
bloquant les récepteurs β-
adrénergiques
La mélatonine a aussi un effet anti-MSH évident sur la peau
des batraciens, ce qui explique son nom. Elle intervient
également dans la mue de nombreux animaux.

effet sur la régulation du développement et du


Donnez l’innervation de l’épiphyse fonctionnement des gonades : La mélatonine induit une
régression de celles-ci, en inhibant la sécrétion de la LH et
de la FSH et en réduisant la sécrétion de la prolactine.
 L’épiphyse est innervée par les fibres nerveuses
sympathiques post ganglionnaires dérivant des ganglions
cervicaux supérieurs.
 Lorsque ces fibres nerveuses pénètrent dans la
glande,elles perdent leur gaine de myéline (axones nus).

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 La maturation de la glande pinéale se poursuit après la
naissance avec une croissance en taille jusqu'à environ 2 ans. Jet lag (décalage horaire):est un déséquilibre de perception
 Après la naissance, le nouveau né ne reçoit plus d'infusion entre les signaux temporelles extérieurs (clarté/obscurité)et
de mélatonine de la circulation maternelle, sauf par le lait l’horloge interne, qui se manifeste
maternel, dans le cas de l'allaitement. après un vol prolongé, traversant
 Au cours des 6 à 8 semaines suivantes, l'enfant développe plusieurs fuseaux horaires.il peut
son propre rythme circadien régulé par la mélatonine causer des nausées, des troubles
sécrétée par sa glande pinéale. du sommeil et de l’attention.
 du 3ème au 6ème mois de vie, le nouveau né développe un
rythme de sommeil normal.
 Cependant, l'augmentation maximale de l'amplitude de la
sécrétion nocturne de mélatonine se produit entre la 4e et
la 7e année de vie

Sources maternelles de mélatonine


 La nature très lipophile de la mélatonine lui permet de
traverser rapidement les membranes.
 En conséquence, la mélatonine peut passer au fœtus en
développement via le placenta et via le lait au nouveau-
né allaité.
 Cela permet de transmettre les informations photiques à
l'individu en développement avant le développement de
la capacité de fabriquer de la mélatonine.

RÔLE DE LA MÉLATONINE DANS LE SYSTÈME


MÈRE-PLACENTA-FŒTUS

 La mélatonine module les rythmes endocriniens


circadiens et assure la protection du fœtus par le
piégeage des radicaux libres(effets antioxydants) et la
régulation immunitaire.
 La mélatonine favorise la croissance et le développement
du fœtus.

APPLICATION CLINIQUE

Puberté précoce: pinéalome(tumeur de l’épiphyse)


 démarrage de la sécrétion d’androgènes et de la
spermatogenèse chez les garçons avant l’âge de 9-
10ans.
 initiation de la sécrétion d’œstrogènes et de l’activité
ovarienne cyclique chez les filles avant 8ans.
 la capacité de la glande pinéale d’inhiber le
développement est altérée en cas de lésion tumorale

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Faculté de médecine d’Alger – 2ème année – 2016/2017 – Adam M. Roumani
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- Histologie -

Thyroïde
A. Rappel embryologique
1- Origine embryonnaire :
Le complexe thyro-parathyroïdien provient de l’entoblaste branchial, et du
neurectoblaste, à la fin de la 3ème semaine du développement.
La thyroïde dérive de deux ébauches embryonnaires :
- Une ébauche médiane : fournissant la majeure partie de la glande, elle
est située au niveau du champ mésobranchial de His, plus précisément
en un point compris entre le tuberculum impar et les bourgeons
latéraux de la langue : le foramen caecum.
- Une ébauche latérale : elle est paire et issue de la 5ème poche
entoblastique de l’appareil branchial. Elle reçoit un contingent cellulaire
de la crête neurale rhombencéphalique, à l’origine des cellules C à
calcitonine.

2- Organogenèse :
L’ébauche thyroïdienne passe par 3 stades :
- Stade du tubercule thyroïdien : (17e jour) l’ébauche médiane apparaît
sous forme d’un bourgeon épithélial,
le tubercule thyroïdien. Il se développe en profondeur le long de
l’intestin pharyngien.
- Stade du canal thyréoglosse : (24e jour) le tubercule prend la forme
d’une masse glandulaire sphérique reliée à l’ébauche linguale par un
pédicule creux, le canal thyréoglosse.
- Stade du cordon et tractus thyréoglosse : à ce stade, la masse
glandulaire devient bilobée et le pédicule devient plein (cordon
thyréoglosse) puis régresse (tractus thyréoglosse). Son extrémité
distale persiste et donnera la pyramide de Lalouette.
- Les ébauches latérales : régressent mais certaines de leurs cellules
envahissent l’ébauche médiane.

3- Histogenèse :
L’ébauche médiane passe par trois stades :
- Stade épithélial.
- Stade prévésiculaire (8ème – 10ème semaine).
- Stade vésiculaire (2ème – 3ème mois).

4- Anomalies du développement :
Les anomalies de régression du canal thyréoglosse peuvent être à l’origine de kystes médians du cou, situés sur
son trajet. Plus rarement, il peut persister de petits îlots de tissu thyroïdien ectopique.

B. Etude histologique
1- Structure générale :
a. Formations conjonctives :
o Capsule d’enveloppe mince et fibreuse envoyant des cloisons incomplètes par sa face profonde.
o Stroma peu abondant, composé de fibres de collagène et riche en vaisseaux sanguins, lymphatiques et en
mastocytes.

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Faculté de médecine d’Alger – 2ème année – 2016/2017 – Adam M. Roumani
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- Histologie -

b. Formations glandulaires :
o Les vésicules thyroïdiennes qui représentent l’unité histologique fonctionnelle de la glande.
o Les cellules glandulaires isolées formant les cellules interacineuses de Weber, ou groupées formant
les ilots de Wolfler. Ce sont en fait des cellules C.

2- Vésicule thyroïdienne :
Elles sont de taille variable (20 à 500 µ) et de forme arrondie ou polygonale. Elle dotée d’activité sécrétoire et
renferme une substance dite colloïde thyroïdienne composée majoritairement de thyroglobuline.
Sa paroi est formée d’un épithélium cubique simple reposant sur une lame basale. Il comprend deux types
cellulaires : les cellules principales ou thyréocytes.et les cellules claires ou cellules C.
Ces vésicules peuvent prendre des aspects différents selon leur activité :
- Si la glande est au repos : les follicules sont de grande taille, remplies de colloïde éosinophile et dense,
l’épithélium est aplati ou cubique.
- Si la glande est en activité : les follicules sont de petite taille, le colloïde contient des vacuoles de résorption (ou
vacuoles d’Aron) et l’épithélium est plutôt prismatique.

a. Cellules principales :
o En microscopie optique :
Elles apparaissent jointives entre elles par des formations apicales appelées cadres de fermeture et sont en
contact avec le sang par leur pôle basal. On distingue dans la cellule :
▪ Un noyau : peu de chromatine, nucléolé, parfois en mitose. Dans certaines cellules dégénérescentes
(ou cellules de Langendorf), le noyau est pycnotique.
▪ Un cytoplasme : renfermant un chondriome, un appareil de Golgi supranucléaire, des zones
basophiles infranucléaires.
▪ Des vacuoles : de trois sortes, chromophiles apicales (ou gouttelettes colloïdes), chromophobes
basales (ou REG), chromophobes apicales (ou lysosomes).
o En microscopie électronique :
Elle présente quatre caractéristiques morphologiques :
▪ Des microvillosités apicales.
▪ Un appareil de Golgi bien développé.
▪ Des sacs ergastoplasmiques dilatés.
▪ Des microvésicules mêlées à des vacuoles au pôle apical.
▪ Des lysosomes primaires et des phagosomes.

b. Cellules C :
o En microscopie optique :
Elles sont situées dans l’épithélium vésiculaire, entre la lame basale et les cellules principales. Elles n’ont pas
de contact direct avec la lumière vésiculaire.
Elles sont caractérisées sur le plan cytologique par :
▪ Une taille et une forme variables.
▪ Un cytoplasme clair en coloration ordinaire.
o En microscopie électronique :
Le cytoplasme offre à décrire :
▪ Un appareil de Golgi très développé, en forme de fer à cheval.
▪ Des sacs ergastoplasmiques aplatis et réduits.
▪ Des vésicules claires, dispersées et à contenu homogène.
▪ Des granules en petit nombre.

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- Histologie -

C. Histophysiologie
1- Cellule principale :
Elle élabore les hormones thyroïdiennes iodées suivantes :
- La triiodothyronine dite T3.
- La tétraiodothyronine ou thyroxine dite T4.

2- Cellule C :
Elles élaborent une hormone hypocalcémiante appelée thyrocalcitonine ou simplement calcitonine.

3- Processus de sécrétion :
Il se fait en cinq étapes :
- Synthèse de la préTG non iodée dans le REG.
- Incorporation de glucides à la préTG au niveau de l’appareil de Golgi.
- Absorption active (ATP dépendante) et oxydation de l’I- en I2 pour être fixé sur la préTG au niveau du pôle apical
formant ainsi la thyroglobuline qui sera stockée du colloïde.
- Phagocytose d’une partie du colloïde grâce à des pseudopodes apicaux.
- Digestion des phagosomes grâce aux lysosomes.

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- Histologie -

Parathyroïdes
A. Origine embryologique
Il existe 4 glandes parathyroïdes, deux supérieures et deux inférieures,
situées à la face postérieure des lobes latéraux de la thyroïde. Leur
développement commence à partir de la 5ème semaine.
- Les parathyroïdes supérieures : dérivent du plafond de la 4ème poche
entoblastique.
- Les parathyroïdes inférieures : dérivent du plafond de la 3ème poche
entoblastique.

B. Etude histologique
La parathyroïde est une glande endocrine trabéculée non-orientée. Elle est formée de cordons cellulaires
anastomosés au sein d’un stroma conjonctivo-vasculaire. Il renferme trois types cellulaires :
- Les cellules principales sombres (80%).
- Les cellules principales claires (5%).
- Les cellules oxyphiles (15%).

1- Cellules principales sombres :


Elles sont caractérisées par :
- Une forme polygonale et une petite taille (8 à 12 µ).
- Un cytoplasme +/- basophile, renfermant un chondriome et un appareil de Golgi.
- Des granulations : certaines sont de type lipopigment, d’autres sont des grains de sécrétion.

2- Cellules principales claires :


Elles sont caractérisées par :
- Une taille variable : petites cellules claires (8 à 10 µ) et grandes cellules claire (cellules eau de roche, 15 à 20 µ).
- Un cytoplasme vacuolaire (mince liseré périphérique).
- Un chondriome réduit, un appareil de Golgi développé, et présence de glycogène.

3- Cellules oxyphiles :
Elles sont caractérisées par :
- Une taille volumineuse (15 µ) et une forme polygonale.
- Un noyau dense pycnotique.
- Un cytoplasme renfermant un chondriome abondant et des granulations acidophiles.

C. Histophysiologie
Toutes les cellules parathyroïdiennes dérivent des cellules principales sombres jeunes dites fondamentales.
Ces dernières sont à l’origine de deux lignées indépendantes :
- Une lignée claire : comportant les cellules principales claires qui évoluent en cellules eau de roche.
- Une lignée sombre : comportant les cellules principales sombrent qui évoluent en cellules oxyphiles.
Les cellules qui sécrètent la parathormone (hormone hypercalcémiante à effet est inverse de la calcitonine) sont
les cellules de la lignée claire et surtout les cellules eau de roche.

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Généralités : Organogenèse:
Sont des glandes endocrines paires petites aplaties, situées 1-Développement de la corticosurrénale :
au niveau du pole supérieur de chaque rein La corticosurrénale provient de la prolifération cellulaire de
l’épithélium cœlomique. Les premières cellules qui se
Leurs dimensions moyennes chez l’Homme sont : mettent en place sont visible dès la 4 éme semaine du
3cm de longueur développement par un épaississement de l’épithélium
2cm de large cœlomique ou les mitoses sont nombreuses de chaque côté
1cm d’épaisseur de la racine du mésentère dorsal , en dedans des ébauches
et d’un poids de 12g . gonadiques.(image1,figureA)

formées par l’association de 2 glandes endocrines qui


différent par leur:
- origine embryologique
- morphologie
- fonction

Entourées par une capsule


assez épaisse, dense, fibreuse.

Image 1 : coupe transversale d’un embryon humain à la 4e


semaine du développement embryonnaire.

Les cellules de l’épithélium cœlomique se multiplient pour


former des cordons cellulaires qui s’enfoncent à la 5 éme
semaine du développement dans le mésenchyme
embryonnaire sous-jacent.(figureB)

Origine embryologique

La corticosurrénale et la médullosurrénale ont deux origines


embryologiques totalement distinctes ; la corticosurrénale
dérive du mésoblaste (ébauche mésoblastique), tandis que
la médullosurrénale de l’ectoblaste (ébauche
neuroectoblastique), plus précisément des crêtes neurales.

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Ces cordons cellulaires se séparent de l’épithélium ▪ Cette zone difficile à visualiser avec les avec les techniques
cœlomique et entrent en contact vers la 7 éme semaine histologiques classiques, a été individualisée par étude
avec les cellules des crêtes neurales à l’origine de la immunocytochimie des enzymes de la cortico-
médullosurrénale.(figure C) Au cours du 3eme mois du stéroidogenése .
développement, une deuxième vague de migration cellulaire ▪ Après la naissance, la glande subit un remodelage
intervient à partir de l’épithélium cœlomique et forme une important marqué par la régression du cortex fœtal par
zone étroite à la périphérie de l’ébauche primitive.(figureD) apoptose des cellules et le poids de la glande décroit
significativement.
▪ La différenciation des zones transitionnelle et définitives
donne les trois zones caractéristiques de la corticosurrénale
(zone glomurélée, zone fasciculée et zone réticulée), ce
processus est long et la zone réticulée est la dernière à se
mettre en place vers l’âge de quatre ans.

Deux zones sont ainsi individualisées au sein de l’ébauche du


cortex surrénalien : le cortex permanent ou définitif (zone
définitive), à l’extérieur et le cortex provisoire (zone fœtale),
à l’intérieur. (figure E)

• Au deuxième trimestre de la grossesse, le cortex


fœtal est très développé et représente 80% de la
glande , le cortex permanent persiste, mais le cortex
fœtal est transitoire : il involue à partir du 5 eme mois
de grossesse et disparait totalement un an après la
naissance. Le cortex périphérique est hormonale
-ment très peu actif ; c’est le cortex fœtal qui
concentre une importance capacité stéroidogéne. 2-Développement de la médullosurrénale :
▪ La médullosurrénale est formée par des cellules issues des
▪ Le cortex fœtal, composé de larges cellules acidophile, crêtes neurales qui migrent pour venir coloniser le centre de
produit des stéroïde Dès les 8-9 eme semaines du l’ébauche corticosurrénalienne
développement. (image 1).
▪ Au deuxième trimestre du développement (entre la 20 ▪ A la 7 eme semaine du
et la 25 eme semaine), il apparait une troisième zone (zone développement , des cellules
transitionnelle) entre le cortex permanent et le cortex fœtal. des crêtes neurales, les
(figure E) sympathogonies (ou
neuroblastes immatures)
entrent en contact avec les
cellules du cortex fœtal
(figureC).

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▪ Les neuroblastes immatures vont s’organiser en ilots au
centre du cortex fœtal à partir de la 15 eme semaine du
développement (figure C) et vont se différencier en cellules
neuroendocrines. Les neuroblastes développent les
caractéristiques des cellules chromaffines.

▪ La médullosurrénale se développe essentiellement après la


naissance, durant la première année de vie. Suite à
l’involution du cortex fœtal, l’organisation des cellules
chromaffines change : elles se regroupent en une masse au
centre de la surrénale pour former la médullosurrénale.

▪ Les cellules s’organisent en amas irréguliers autour des


vaisseaux sanguins et sont stimulées par les fibres
sympathiques préganglionnaires .(image 2)
Structure en microscopie optique :

▪ La médullosurrénale a acquis une apparence identique à la Sur une coupe longitudinale au faible grossissement
médullosurrénale adulte 12 à 18 mois après la naissance. présente :
Contrairement au cortex fœtal capable de produire des 1- Des formations conjonctives :
hormones stéroïdes dès les trois premiers mois du a- Capsule d’enveloppe assez épaisse formée de
développement, la sécrétion d’adrénaline et de la - fibrocytes
noradrénaline par les cellules de la médullosurrénale est - faisceaux de fibres de collagène
quasi inexistante pendant la vie fœtale. - quelques fibres élastiques
- rares fibres musculaires lisses
- des réseaux vasculaires sanguins et lymphatiques
- des ganglions nerveux végétatifs.

b- Des travées incomplètes issues de la face profonde de


la capsule, voies de passage des vaisseaux sanguins et des
nerfs.

c-Un stroma : riche en fibres de réticuline et en cellules


macrophagiques.

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b. Une zone moyenne ou zone fasciculée
▪ approximativement 70%
▪ la plus épaisse
▪ faite de cordons cellulaires
presque rectilignes et parallèles à
disposition radiaire anastomosés
transversalement, comprenant
chacun deux ou trois assises
cellulaires
▪ séparés par des bandes de tissu
conjonctif contenant des capillaires
sinusoïdes .

c.Une zone interne ou zone


réticulée
▪ approximativement 20%
▪ de type trabéculaire non orientée
dont les cordons cellulaires sont
séparés par de larges capillaires
sanguins.

2-Des formations glandulaires:


A-La corticosurrénale :
d’aspect strié ,le parenchyme
forme des travées cellulaires
dont l’agencement détermine
trois zones :
a. zone glomérulée externe
b. zone fasciculée moyenne
c. zone réticulée interne

a. Zone glomérulée externe


• approximativement 10% chez l’homme
• sous capsulaire mince
• Petites cellules agencées en
amas arrondis, entourés de Examiné en microscopie optique au fort grossissement la
capillaires sinusoïdes et des fibres corticosurrénale présente à décrire 5 types cellulaires :
de collagènes
• chez d’autres mammifères, les Au niveau de zone glomérulée :
travées cellulaires sont On peut la subdiviser en 2 territoires superficiels et profonds
disposées en arcs à convexité ▪ Les cellules superficielles : de grande taille hautes 8 à 12
externe (d’où le nom de la zone microns et étroites 4 à 5 microns caractérisées par :
arciforme ou zone des arcs de un noyau arrondi foncé nucléolé, cytoplasme renfermant un
RENAUT). chondriome un appareil de golgi des gouttelettes lipidiques
ou liposomes.

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▪ Les cellules profondes : de petite taille cubiques B-La médullosurrénale :
caractérisées par: un noyau souvent en mitose un Des cordons cellulaires
cytoplasme basophile. irréguliers anastomosés
formant
Au niveau de la zone fasciculée : un réseau dans les mailles
▪ Dans les deux tiers externes :des cellules volumineuses duquel est disposé un vaste
polyédriques noyau central arrondi nucléole, un cytoplasme système vasculaire sanguin.
d’aspect spumeux réduit à
de minces travées par En microscopie optique a fort grossissement en utilisant des
l’accumulation de techniques histologiques comme les sels de chrome ou
nombreuses vacuoles réaction phéochrome.
lipidiques La médullosurrénale parait formée de deux types cellulaires
ou liposomes. très distincts :

▪ dans le 1/3 interne :des cellules de petite taille


caractérisées par un cytoplasmes dense pauvre en lipides, les cellules rhagiochrome globuleuses : ou cellules claires
des granulations siderophiles ou encore appelées cellules à noradrénaline nombreuses
elle se caractérisent par :
Zones Glomérulée & Fasciculée • un noyau central vésiculaire peu colorable
• un hyaloplasme chromophobe
• des grains intracytoplasmique relativement
gros.
• Présentant une réaction phéochrome marquée (teinte
jaune brun) d’où le nom rhagiochrome

les cellules hyalochromes :


cellules sombres dite aussi cellules à
adrénaline se caractérisent par :
▪ un noyau hyper colorable homogène.
Au niveau de la réticulée : ▪ un hyaloplasme chromophile d’où le nom
Des cellules de petite taille colorables par la fushine acide; hyalochrome
caractérisées par un cytoplasme pauvre en organites et en ▪ une réaction phéochrome diffuse
vacuoles lipidiques: des granulations du type lipopigment ▪ Grains de sécrétion moins nombreux et moins gros .
(lipofushine)

Deux types cellulaires sont :


les cellules rhagiochromes à cytoplasme pâle
les cellules hyalochromes foncées

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ME corticosurrenale ME Medullosurrenale
Structure en microscopie électronique :

Au ME, les cellules présentent des caractères cytologiques


permettant de les identifier :
✔Réticulum endoplasmique lisse extrêmement abondant.
✔ mitochondries très nombreuses à crêtes tubulaires. offre
parfois l’aspect de corps multi vésiculaires en coupe
transversale
✔Des liposomes : flaques plus ou moins régulières denses,
limitées par une membrane .

Vascularisation :
La vascularisation sanguine se distribue à 3
niveaux :
▪ au niveau de la capsule : il existe
une
cinquantaine de rameaux artériolaires
dont les anastomoses constituent un
réseau superficiel sous capsulaire, ce
réseau artériolaire est doublé par un
plexus veineux qui recueil le sang de
la corticosurrénale.
▪ Au niveau de la corticosurrénale, le
réseau capillaire est issu d’artérioles courtes émanant du
réseau sous capsulaire ;
▪ Au niveau de la médullosurrénale, le réseau capillaire est
tributaire d’une part d’artérioles longues, issues du réseau
Mitochondries sphériques aves des crêtes tubulaires sous capsulaire, et qui traversent la corticale sans se diviser
d’autre part, d’artérioles « hilaires » ou centrales, qui
Des variations mineurs s’observent selon la zone pénètrent dans la glande au point d’émergence de la grande
glandulaire : veine surrénale.
▪ les cellules de la zone glomérulée : des mitochondries à
crêtes lamellaires ou vésiculaires prédominent
▪ les cellules de la zone fasciculée interne et de la zone
réticulée : une matrice cytoplasmique dense aux électrons
▪ Les cellules de la zone fasciculée externe : réticulum
endoplasmique hypertrophié et des liposomes abondants
▪ L’association de réticulum endoplasmique développé ,
mitochondries à crêtes tubulaires et liposomes en grand
nombre ; traduit l’implication des cellules dans la
stéroïdogenèse
▪ la voie de retour est unique, le sang veineux est drainé par
la veine surrénale qui se déverse dans la veine rénale à
gauche et dans la veine cave inférieur à droite

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La zone fasciculée
INNERVATION •Elabore : glucocorticoïdes (cortisol) la quantité est de 16 à
3Omg /j selon un cycle nycthéméral
Au niveau de la capsule et de la corticale : •Effets :
• Fibres post-ganglionnaires vasomotrices - métaboliques :
• Fibres post-ganglionnaires catécholaminergiques Glucose : favorise néoglucogènese (hormone
(sécrétoires) hyperglycémiante )
Protéine : dégradation protéique et libération des A A
Au niveau de la médullaire : dans la circulation.
• fibres pré ganglionnaires cholinergiques ( synapse de Lipide :lipolyse .
type neuro-glandulaire) - résistance au stress ; par l’augmentation du glucose fournit
• Microganglions sympathiques aux tissus une source accessible d’ATP qui permet de
combattre des agents stressants .
- anti-inflammatoire.

•contrôle :
-sous contrôle de l’ ACTH hypophysaire, elle-même sous
contrôle de CRH hypothalamique.

La réticulée :
•Synthétise: de petites quantités d’androgènes: DHEA
Dehydroépiandrostérone ,la quantité journalière est de 15 à
Histophysiologie 3Omg /J.
•Effet :
La corticosurrénale : élabore 3 sortes de stéroïdes qui ont -chez les 2 sexes ;contribuent à l’apparition de la pilosité
une origine biochimique commune cholestérol , alors que la axillaire et pubienne.
médullosurrénale élabore les catécholamines - chez la femme : source d’oestrogènes après la ménopause
•Contrôle:
sous contrôle de l’ ACTH hypophysaire

la médullosurrénale :
les cellules rhagiochromes et les cellules hyalochromes ne
sont que deux états fonctionnels différents d’une même
catégorie cellulaire :

On attribue la sécrétion de noradrénaline. aux cellules


rhagiochromes.
La zone glomérulée : élabore les minéralo-corticoides et celle d’adrénaline ou noradrénaline méthylée aux cellules
(Aldostérone). hyalochromes.
la quantité produite : o,1à o,2mg /J
•Effets: Adrénaline est l’hormone physiologique de la
Participe au maintien de l’équilibre hydro-électrolytique ; médullosurrénale alors que la noradrénaline n’est libérée
en agissant sur le rein (TCD): augmente la réabsorption que dans les états de stress.
de Na+ de l’eau et diminue celle de K+ Le controle de la sécretion médullosurrénalienne est
essentiellement nerveux .

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Hyperfonctionnement du cortex surrénalien :
Se traduit par une production excessive d’hormones
secondairement à l’existence d’une tumeur du cortex
surrénalien ou une hyperplasie diffuse du cortex.

L’adénome surrénalien :
Est une tumeur bénigne du cortex surrénalien qui sécrètedu
cortisol ou de l’aldostérone.
Macroscopie :l’adénome surrénalien est généralement
unique, unilatéral et toujours encapsulé. De couleur jaune
soufre ou plus foncée.
Microscopie :les cellules sont clairs ou spongiocytaires ou
comparables parfois à celles de la glomérulée.
L’anisocaryose, l’anisocytose, les atypies cellulaires sont
courantes.

Le corticosurrénalome : est une tumeur maligne sécrétant


(cortisol, androgène) du cortex surrénalien. L’hypersécrétion
de glucocorticoïdes (excès du cortisol) est à l’origine des
manifestations cliniques du syndrome de cushing.
Hypersécrétion de minéralocorticoides (excès d’aldostérone)
est à l’origine des manifestations cliniques du syndrome de
Les pathologies surrénaliennes : Conn (hypertension, fuite de potassium dans les urines).
L’hypersécrétion d’androgènes est à l’origine des
1. Pathologie de la corticosurrénale : manifestations cliniques du syndrome adréno-génital.
La corticosurrénale peut être le siège d’un
hypofonctionnement ou hyperfonctionnement. Macroscopie : tumeurs multi nodulaire avec
des foyers nécrotico-hémorragiques. Le
L’hypofonctionnement du cortex surrénalien : diagnostic de malignité est le plus souvent
Se traduit par une insuffisante de production d’hormones. évident.
Cette pathologie est appelé « maladie d’ADDISON» et peut
être secondaire à une destruction de cortex auto-immun ou
une maladie infectieuse (tuberculose). Cliniquement, la Microscopie : prédominance de cellules compactes,
maladie d’ADDISON se manifeste par une faiblesse pléomorphisme nucléaire, mitoses, nécrose, invasion
musculaire, une fatigue, une hypotension et une (vasculaire et capsulaire)
pigmentation cutanée.

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▪ L’hyperplasie congénitale des surrénales, Microscopie :lésion généralement bien limitée par une
secondaireà une anomalie enzymatique de la biosynthèse capsule.les cellules ressemblent aux cellules chromaffines
des hormones stéroïdes(déficit en 21-hydroxylase), est une normales mais plus volumineuses, polymorphe souvent
maladie autosomique récessive dont l’incidence est estimée polygonale. Le cytoplasme est abondant, granuleux et
à un cas pour 11000 naissances. Ce déficit aboutit à un basophile. Le noyau est volumineux, nucléole proéminent
défaut de production du cortisol, à une sécrétion excessive avec présence de pseudo-inclusions et anisocaryose.
d’androgènes surrénaliens et, dans deux tiers des cas, à un
déficit de sécrétion d’aldostérone (formes avec perte de sel)
le risque majeur est l’insuffisante surrénale aigue, une
urgence médicale. Cette hyperplasie se traduit par :
- Augmentation du nombre et de la taille des cellules
chromafines
-Augmentation du poids de la glande et de la part de la
médullaire
-Problème du diagnostic entre hyperplasie nodulaire et
phéochromocytome…

Immunohistochimie :les cellules chromaffines expriment la


chromogranine et la synaptophysine (diagnostic différentiel
avec les tumeurs de la corticosurrénale) alors que les
cellules sustentaculaires expriment la PS100. La mise en
évidence de ces deux types cellulaires est essentielle pour le
diagnostic de phéochromocytome dans les cas difficile.

2-Pathologie de la médullosurrénale :
Peut être siège de tumeurs :
Le phéochromocytome :
Est une tumeur bénigne (10% maligne) de la
médullosurrénale formée de cellule chromaffines (dérivant
des crêtes neurales).les formes sporadiques sont Le neuroblastome :
généralement solitaires (95 % des cas) alors que les formes ▪ C'est une tumeur embryonnaire maligne ayant pour
familiaux sont bilatéraux dans plus de 50% des cas. origine le tissu sympathique (système nerveux
Observée chez l’adulte et sécrétant des catécholamines ; il périphérique), ayant la particularité de sécréter des
se manifeste cliniquement par la triade caractéristique catécholamines. Elle peut se développer en n'importe quel
céphalée-palpitations-sueurs, accompagnée d’accès point de l'organisme où existent des structures nerveuses
d’hypertension artérielle ; sympathiques, c'est à dire tout le long du rachis et au
niveau de la surrénale et réaliser une tumeur parfois
Macroscopie :La tumeur est un nodule bien limité, extrêmement évolutive et volumineuse.
encapsulé de taille variable de 1 à 10 cm, la tranche de
section est gris jaunâtre ou brun rougeâtre avec ▪ Macroscopie : souvent encapsulé, d’aspect encéphaloide,
remaniements nécrotiques et hémorragiques surtout si la grisâtre et parsemé de pseudo-kystes, de foyers
tumeur est volumineuse. de nécrose, d’hémorragie et de minuscule calcifications.

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▪ Microscopie :cellules monomorphes et rondes, à
cytoplasme peu abondant et se disposent en rosette à
centre clair fibrillaire. Les remaniements nécrotiques et
hémorragiques sont nombreux.

Conclusion :

La glande surrénale est indispensable à la vieLa suppression


de la corticosurrénale chez l'animal, comme d'ailleurs chez
l'homme, entraîne la mort en 1 à 5 jours dans un tableau
associant des troubles digestifs, un collapsus cardio-
vasculaire aboutissant au coma. Les examens biologiques
montrent des troubles graves portant sur l'équilibre et le
métabolisme de l'eau, ainsi que sur l'équilibre des
électrolytes (sodium et potassium en particulier) .

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HISTOLOGIE DU PANCREAS ENDOCRINE


I. Généralités
 Le pancréas: organe situé dans le cadre duodénalcomprenant trois parties : tête, corps et queue
 Glande mixte, amphicrine hétérotypique, composée de deux structures distinctes :
a) pancréas exocrine (acinus et canaux excréteurs) --> synthèse des enzymes pancréatiques (digestives)
b) pancréas endocrine: (ilots de Langerhans),glande endocrine diffuse trabéculaire --> synthèse hormonale
 le pancréas endocrine = ilots de LANGERHANS: petites formations sphériques ou ovoïdes éparpillées au sein du
parenchyme exocrine.
 Diamètre entre 100 et 200 µm.
 nombre très variable suivant les individus (200000 et 1800000).
 plus abondants dans la queue du pancréas
 masse totale à peine 1% du poids du pancréas.
 structure trabéculaire non orientée et renferment quatre types cellulaires différents et élaborent au moins cinq
hormones peptidiques, dont les plus importants sont l’insuline et le glucagon.
II. Embryologie :
A. Organogenèse :
Le pancréas provient de trois ébauches entoblastiques situées au niveau de la région du futur duodénum : c’est l’anneau
hépato-pancréatique de WEBER (25 jours de développement) formé de :
1. Une ébauche dorsale ;
2. Une ébauche ventrale droite ;
3. Une ébauche ventrale gauche (régresse rapidement).
Les deux premières ébauches fusionnent pour constituer le pancréas définitif (7eme semaine)
B. Histogenèse : 05 stades :
 Stade 1 : (4ème à la 5ème semaine) stade des diverticules pancréatiques primitifs.
 Stade 2 :(8eme semaine) les diverticules prolifèrent dans le mésenchyme ambiant sous forme de cordons primitifs
pleins ou cordons variqueux.
 Stade 3 : (8ème à la 12ème semaine) Les cordons se creusent d’une lumière : les tubes pancréatiques primitifs. De la
paroi de ces tubes, s’isolent des cellules qui se groupent en amas formant des îlots de LANGERHANS primaires
(12ème semaine).
 Stade 4 : (3ème au 7ème mois) Les îlots de LANGERHANS primaires augmentent de taille et de nombre. A partir du 7ème
mois, ils dégénèrent pour disparaître avant la naissance.
Certaines cellules de ces îlots se chargent en glycogène et se disposent en acini primaires.
 Stade 5 : (à partir du 5ème mois) Les acini primaires se multiplient et engendrent les acini secondaires, Ces derniers
donnent naissance aux îlots de LANGERHANS qui peuvent à leur tour engendrer des acini.
III. Histologie du pancréas endocrine:
A. Méthodes d’étude :
 prélèvements précoces chez l’animal;
 Fixation : le bichromate-formol.
 Coloration : hématéine et éosine ou picro-ponceau, hématoxyline férrique et picro-ponceau.
 techniques spéciales: La technique de Gomori à l’hématoxyline chromique-phloxine ,……ets
 la détection immunocytologique des hormones en MO et ME: 4 types de cellules et leur topographie.
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B. Structure en MO des ilots de LANGERHANS:


 Glande trabéculaire : cordons irréguliers anastomosés les uns aux autres,
 Amas cellulaires arrondis peu colorables en microscopie optique en coloration classique (trichrome),
 Plusieurs milliers de cellules par ilot,
 Mêlés aux constituants exocrines(acini et conduits excréteurs).
 Entourés d’une fine capsule conjonctive constituée de fibres de réticuline,
 Présence de capillaires fenêtrés,
 Cellules des ilots plus petites et plus claires / cellules acineuses:
– Forme arrondie ou polygonale
– Chaque cellule en contact avec réseau capillaire
– Plusieurs cellules de taille différente
– Granulations diverses : acidophiles (A) ou basophiles (B)
 Chaque cellule secrète un peptide hormonal spécifique.
2 types principaux de cellules endocrines mises en évidences par des colorations spécifiques dans un même ilot de
LANGERHANS.
Distinction des 4 types principaux de cellules par immunohistochimie.
Coloration de GOMORI:
 Cellules A:colorées en rouge
 Cellules B:colorées en bleu
Type cellulaire Méthodes Localisation Proportion Granulations Hormone
d’étude dans l’ilot synthétisée
Cellules A Trichrome, Périphérique 20% Volumineuses, Glucagon (hyper-
(alpha) Gomori acidophiles glycémiante)
Cellules B Trichrome, Centrale 70% Nombreuses, Insuline (hypo-
(béta) Gomori basophiles, glycémiante)
irrégulières, de
densité moyenne
Cellules D Imprégnation Dispersée 5 à 10% Volumineuses, peu Somatostatine
(delta) argentique, nombreuses, densité (inhibe libération
Immuno- faible hormonale des
histochimie autres cellules de
l’ilot: action locale
paracrine)
Cellules F (PP) Immuno- Dispersée < 5% Plus petites de toutes Polypeptide
histochimie les autres pancréatique
(contrôle la
sécrétion exocrine
du pancréas)
Tableau résumant les caractéristiques des différentes cellules des ilots de LANGERHANS
C. Structure en ME des ilots de LANGERHANS:
En microscopie électronique, les cellules se reconnaissent uniquement à l'aspect de leurs grains.
 Ç A : Volumineuses,
 Ç B : Nombreuses, irrégulières, de densité moyenne
 Ç D : Volumineuses, peu nombreuses, densité faible
 Ç F : Plus petites de toutes les autres
D. Vascularisation et innervation des ilots de LANGERHANS:
Comme toute glande endocrine, ils sont richement irrigués par un réseau dense de capillaires.
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 Les artérioles proviennent des artères intralobulaires, elles donnent des branches précapillaires qui forment un
réseau péri-insulaire.
De ce dernier, partent des capillaires qui se disposent dans les espaces intercellulaires.
 Les veinules naissent à la périphérie de l’ilot.
Le pancréas endocrine est richement innervé, il reçoit une innervation ortho et para-sympathique ;
a) L’innervation orthosympathique : comportent
 Des fibres post ganglionnaires vasomotrices,
 Des neurones sympathiques en rapport étroit avec les cellules glandulaires avec lesquelles ils forment les complexes
sympathico-insulaires.
b) L’innervation parasympathique : représentée par des petits ganglions servant de relais au pneumogastrique, nerf
insulino-sécreteur.
Innervation du pancréas endocrine
Orthosympathique parasympathique

neurones sympathiques fibres post ganglionnaires petits ganglions intra-capsulaires


+cellules glandulaires + Vaisseaux sanguins (relais du pneumogastrique)

complexes sympathico-insulaires vasomotricité nerf insulino-sécreteur


IV. Cytophysiologie du pancréas endocrine
Chaque type cellulaire secrète au moins un peptide hormonal :
A. Les cellules A ou α :
- élaborent le glucagon, peptide hyperglycémiant, secrété sous l’influence directe de la baisse de la glycémie.
- Il agit sur les hépatocytes en stimulant la glycogénolyse.
B. Les cellules B ou β :
- secrètent l’insuline, hormone hypoglycémiante, en réponse à l’augmentation de la glycémie.
- L’insuline augmente la glycogénogenèse hépatique et favorise la pénétration intra-cytoplasmique du glucose dans
pratiquement toutes les cellules de l’organisme.
- L’altération du fonctionnement ou la diminution des cellules B entraine le diabète insulino-privé (pathologie très
fréquente)
V. Conclusion
 Le pancréas endocrine représente très peu de cellules par rapport à la masse totale du pancréas, mais joue un rôle
majeur dans l'équilibre glycémique car c'est le seul qui synthétise l'hormone hypoglycémiante (insuline).
 On retrouve au niveau du pancréas une pathologie très fréquente : le diabète, du à une insuffisance de production
de l'insuline.
 Des cultures et des greffes de cellules insulaires ont été deux moyens d’étude largement utilisés pour une meilleure
analyse des fonctions cellulaires des ilots de LANGERHANS, en particulier des cellules à insuline.
 En outre, ces investigations ont débouché sur une application pratique : une véritable relève de l’insulinothérapie,
car celle-ci n’est pas exempte d’échecs ou de complications.
 Aussi en est-on venu à mettre au point des pancréas artificiels et à envisager la réalisation de transplantations
pancréatiques.
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EMBRYOLOGIE DE L'APPAREIL DE REPRODUCTION


 INTRODUCTION
L'appareil de reproduction constitue l'ensemble des organes participant à la fonction de reproduction quel que soit le
sexe. Il atteint sa maturité fonctionnelle seulement à la puberté. Il comprend chez l‘Homme :
- les gonades
- les voies génitales ou gonoductes
- les glandes annexées aux voies génitales
- les organes génitaux externes
 EMBRYOLOGIE DE L'APPAREIL DE REPRODUCTION
La différenciation sexuelle est un processus complexe auquel participent plusieurs gènes, y compris des gènes
autosomiques.
Le dimorphisme sexuel est sous la dépendance du chromosome Y siège du gène déterminant le testicule appelé gène
SRY situé sur son bras court, la protéine produite par ce gène constitue le facteur déterminant des testicules(FDT), sous
influence de cette protéine le développement se fait dans le sens masculin.
En son absence, il se fait dans le sens féminin.
Le déterminisme sexuel est donc programmé lors de la fecondation, cependant malgré le dimorphisme chromosomique
(XY ou XX) aucune différence morphologique n'est décelable entre les embryons male et femelle entre la 3ème et la 6ème
semaine. C'est le stade de gonade indifférenciée.

I. LA GONADE INDIFFERENCIEE
Que ce soit le testicule ou l'ovaire, on retrouve :
1 lignée germinale reproductive (gonocyte) et 1 lignée nourricière
Ceci est dû à l'origine embryologique différentes des 2 composants histologiques.
Deux dérivés mésoblastiques contribuent au développement de la gonade. Ce sont :
- l'épithélium cœlomique = à l'origine de la crête génitale
- le mésenchyme à l'origine des cellules germinales
Les faits marquants la mise en place de la gonade indifférenciée sont :
1. Apparition des gonocytes primordiaux à la 3ème semaine du développement:
Les gonocytes primordiaux apparaissent dans le mésenchyme extra embryonnaire près du diverticule allantoïdien.
De là ils migrent le long du mésentère dorsale (MD) en direction des crêtes génitales.
La présence des cellules germinales au sein des crêtes génitales est indispensable au développement des gonades. (C’est
l'effet inducteur des cellules germinales sur le développement des gonades).
2. Apparition des crêtes génitales : 5ème semaine du développement
Les ébauches gonadiques ou crêtes génitales (CG) se forment dès la 4ème semaine S/f d'une crête longitudinale bilatérale
par prolifération de l'épithélium cœlomique et condensation du mésenchyme sous-jacent de part et d'autre de la ligne
médiane entre le mésonephros ou corps de WOLFF et la racine du mésentère dorsal. Il n'ya pas de gonocytes
primordiaux dans les CG avant la 6ème semaine du développement.
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3. Migration des gonocytes primordiaux : 5ème semaine du développement


Dès la 5ème semaine du développement les gonocytes primordiaux migrent le long du MD en direction des crêtes
génitales qu'ils envahissent à la 6ème semaine du développement.
Les crêtes génitales de leur coté prolifèrent donnant naissance aux cordons sexuels futures tubes séminifères chez
l'homme et aux cordons médullaires chez la femme.
4. Formation de la gonade indifférenciée 6ème semaine du développement
Juste avant et durant l'arrivée des gonocytes primordiaux dans la crête génitale, l’épithélium cœlomique prolifère
activement donnant naissance aux cordons sexuels qui entourent progressivement les cellules germinales déjà en place.
Les cordons sexuels continuent à proliférer en profondeur tout en restant connectés à l'épithélium cœlomique, ils
s'anastomosent en un réseau complexe appelé reté (lequel va se mettre en connexion avec les tubes mésonephrotiques
adjacents pour former les premières connexions uro-génitales). A ce stade du développement la gonade présente le
même aspect dans les deux sexes.

II. LES VOIES GENITALES INDIFFERENCIEES OU V.G. PRIMITIVES


Jusqu‘ à la septième semaine du développement, les voies génitales présentent le même aspect dans les deux sexes,
elles comprennent : les canaux de WOLFF et de MULLER tout deux situés dans le cordon urogénital relié au bord antéro-
externe du corps de WOLFF par le méso-uro-génital. Les deux méso- uro-génitaux droit et gauche se rejoignent en bas
sur la ligne médiane pour venir se jeter dans le sinus urogénital.
1- Les canaux de MULLER :
Ils se forment à partir d'une invagination de l'épithélium cœlomique apparaissant sur toute la longueur de l‘embryon.
2- Les canaux de WOLFF ou canaux méso-néphrotique
Ils correspondent aux voies excrétrices du mésonephros, ils s'ouvrent dans la région dorsale du sinus urogénitale (partie
ventrale du cloaque)
Les voies génitales primitives: 7ème semaine Dvp

III. DIFFERENCIATION TESTICULAIRE


Dès la septième semaine du développement de l'embryon humain, la gonade jusque là indifférenciée évolue en testicule
sous l'influence du gène SRY cette évolution se caractérise par :
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1- la formation des cordons testiculaires


En effet, la migration massive des gonocytes dans les cordons sexuels les transforme en cordons testiculaires ou cordons
séminifères (qui sont des cordons pleins) qui à partir de ce moment sont formés de 2 sortes de cellules :

 les gonocytes ou "grandes cellules germinatives" à l'origine des spermatogonies (à partir du 5ème mois)
 les petites cellules "végétatives" d'origine cœlomique à l'origine des cellules de SERTOLI
Remarque : les cellules de SERTOLI empêchent les gonocytes d'entrer en méiose et les isolent du tissu environnant.
Différenciation testiculaire de la gonade

Appareil excréteur uro-génital au cours de sa différenciation masculine


(fin de 7ème et 8ème semaine Du Dvp)

Appareil excréteur uro-génital male différencie (11ème, 12ème semaine du Dvp )


2- Différenciation des cellules de LEYDIG :
Vers la 8ème semaine, les cellules mésenchymateuses situées entre les cordons
testiculaires se différencient en cellules interstitielles de LEYDIG sources des
hormones androgènes, responsable de la transformation du tractus génital male.
3- Différenciation des voies genitals mâles et mise en place des 1ère connexion urogénitales
 le rête devenu rete –testis fusionne avec la partie adjacente des tubes mésonephrotiques situés dans la partie
moyenne du corps de WOLFF, ces tubes qui à leur extrémités distale se jettent dans le canal de WOLFF (futur
épididyme) deviennent les cônes efférents (voies spermatiques) ainsi s'établissent les premières connexions uro-
génitales.
 la testostérone sécrétée par les cellules de LEYDIG est à l'origine du développement des canaux de WOLFF qui
donnent l'épididyme, les canaux déférents, les vésicules séminales et les canaux éjaculateurs.
 les canaux de MULLER régressent sous l'effet de l'hormone antimüllérienne sécrétée par les cellules de SERTOLI.
4- Mise en place de l'albuginée
Sous l'épithélium cœlomique se développe une épaisse lame conjonctivo-fibrillaire :l'albuginène qui va venir s'interposer
entre l'épithélium cœlomique (future vaginale testiculaire) et le reste de la glande génitale male, d'autre part de la face
profonde de cette albuginée partent des cloisons qui délimitent les lobules testiculaires.

IV. Différenciation ovarienne


A partir de la 8ème semaine du développement de l’embryon humaine et sous l’influence du sexe génétique XX et plus
précisément de gènes étages le long d’un des chromosomes X ; la gonade indifférenciée évolue en ovaire.
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- sur le plan morphologique cette différenciation ovarienne est marquée par :


1. une régression :
 d’une part des cordons sexuels primaires qui refoulés vers la partie centrale de l’ovaire constituent les cordons
médullaires.
 d’autre part de rete ovari et des ses connexions avec les tubes mésonephrotiques.
Après régression l’ensemble des ses structures primitives forment l’organe de ROSENMULLER ou EPOPHORE.
Différenciation ovarienne de la gonade

Appareil excréteur uro-génital au cours de sa différenciation dans le sens


féminin (début de la 8ème semaine jusqu’à la fin de 3ème mois)

Evolution des voies génitales primitives chez l'embryon de


sexe génétique XX montrant la soudure progressive des C.M à
l'origine du canal utéro-vaginal et la régression des C.W

2. Une 2ème poussée de l'épithélium cœlomique :


À l'origine des cordons sexuels secondaires occupant le cortex ovarien : ce sont les Cordons corticaux ou Cordon de
VALENTIN PFLUGER : formés de 2 types cellulaires (analogies avec les tubes séminifères).
- les gonocytes ou grandes cellules germinatives, à l'origine des ovogonies. Celles-ci vont se multiplier activement et
engendrer les totalités des gamètes femelles. On admet que toutes les ovogonies atteignent le stade d'ovocyte de
premier ordre avant la naissance.
- les petites cellules végétatives, d'origine cœlomique, qui deviendront les cellules folliculeuses.
-Par la suite, les cordons corticaux s'isolent de la paroi cœlomique, se fragmentent et donnent ainsi naissance aux
follicules primordiaux (200 000 à 400 000 en tout) dont chacun renferme un ovocyte premier ordre (à 46 chromosomes :
46, XX), entouré d'une assise de cellules folliculeuses. Sur ce stock, 300 à 400 seulement évolueront de façon cyclique,
pour donner des ovules fécondables.
3. Une interposition du mésenchyme :
Séparera plus tard la périphérie des cordons corticaux de l'épithélium cœlomique ; celui ci deviendra alors l'épithélium
de revêtement de l'ovaire.
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APPAREIL GENITAL MALE


Il offre à décrire chez l’homme :
 les glandes génitales ou gonades (testicules)
 les voies génitales males (intra testiculaires et extra
testiculaires)
 les glandes annexées aux voies génitales (vésicules
séminales, prostate et glandes du cowper)
 les organes génitaux externes (scrotum et pénis)
LES TESTICULES OU GONADES MALES
C’est des glandes génitales paires a fonction double exocrine
(production de SPZ) et endocrine (production des H.sexuelles)

STRUCTURE GENERALE
RAPPEL ANATOMIQUE :
Contenus dans les bourses, les testicules sont suspendus au cordon spermatique hors de la cavité abdominale. Ils sont
entourés par une enveloppe séreuse dérivant du péritoine : La vaginale testiculaire, de forme ovalaire. Il mesure chez
l’adulte4, 5cm/3cms/2,5cms et présente :
 au niveau de son bord postéro-supérieur: l’épididyme avec trois parties;
la Tète, le corps et la queue.
 son pole inferieur : est fixé à la paroi du scrotum par un ligament(le
Guebernaculum Testis).
STRUCTURE HISTOLOGIQUE
Sur une coupe longitudinale médiane, le testicule humain adulte offre a
décrire en MO au Fg trois constituants histologiques :
 la capsule d’enveloppe et ses dérivés
 les tubes séminifères Ξ composante exocrine
 les cellules interstitielles ou cellules de LEYDIG Ξ composante endocrine
LA CAPSULE D’ENVELLOPE ET SES DERIVES
La capsule d’enveloppe ou albuginé est de nature conjonctive riche en fibres collagènes, épaisse, inextensible, elle
renferme dans sa partie postérieure des FML. Elle est à l’ origine :
 Du corps d’HIGHMORE : masse conjonctive triangulaire occupant la partie dorsale du testicule, perforé de petits
conduits constituant le Rete Testis
 De cloisons conjonctives radiaires par sa face profonde délimitant des lobules (200a 300 lobules/testicule), de
forme conique qui converge vers le corps d’HIGHMORE (remarque : ainsi le corps d’HIGHMORE est le rete testis sont
considères comme le hile testiculaire).
Chaque lobule testiculaire renferme un a quatre tubes séminifères (environ 1000 TS/testicule), les tubes de chaque
lobule s’ouvrent dans un tube droit qui se jette dans le réseau du rete testis. On trouve entre les différents tubes
séminifères du tissu conjonctif peu abondant, riche en Vx Sg et lymphatiques et renfermant de petits ilots de cellules
ndocrines: les cellules de LEYDIG Ξ de la glande interstitielle du testicule
LA COMPOSANTE ENDOCRINE : Représentée par les cellules de LEYDIG ou cellules interstitielles.
 SITUATION TOPOGRAPHIQUE ET AGENSSEMENT ANATOMO- MICROSCOPIQUE:
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Située dans les espaces conjonctifs inter tubulaires (tissu interstitiel), fait d’un tissu conjonctif lâche véritable espace de
diffusion des hormones, riche en cap Sg et lymphatique, elles sont disposées en amas cellulaires agencées autour des
caps Sg, représentant 3℅ du volume testiculaire elles constituent la “glande interstitielle du testicule“ ou glande
diastematique de BOUIN et ANCEL, d’agencement anatomo-microscopique de type diffus.
 ORIGINE EMBRYOLOGIQUE ET CYCLE EVOLUTIF DES CELLULES DE LEYDIG:
Les cellules de LEYDIG sont d’origine mésenchymateuse : elles se différencient à partir des fibroblastes, leur évolution se
déroule en deux phases (voir diagramme)
- une phase fœtale (du 2 au 6eme mois de la vie intra-utérine), les fibroblastes Prolifèrent et sont le siège de processus
de différenciation et de maturation, à partir du 6eme mois in utero, les cellules bien que fonctionnelles, subissent une
régression rapide entrainant leur involution avant la naissance.
- une phase puberale, qui va de la puberté et dure tout au long de la vie génitale.
Au cours de ces deux phases le développement et la maturation des cellules de LEYDIG est sous la dépendance de LH
(hypophysaire À noter que la présence de macrophage au sein de cette glande interstitielle en plus du rôle immunitaire
aurait une fonction de régulation des cellules de LEYDIG en raison de la présence sur leur membrane de récepteur de
FSH.
 MORPHOLOGIE ET STRUCTURE DES CELLULES DE LEYDIG:
De forme polyédrique de 15 à 20 um de diam à noyaux arrondi central nucléolé a chromatine granulaire, l’examen au
MO permet de reconnaitre deux types ou deux formes de cellules de LEYDIG : les cellules actives type I et II et Les
cellules inactives type III
 les cellules actives : Se caractérisent par :
 un noyau arrondi, central, nucleolé rarement en mitose.
 un cytoplasme acidophile avec une basophilie perinucleaire.
 un REL+++, des mitochondries a crêtes tubulaire riche en vit C et en enzyme de Synthèse de stéroïdes.
 richesse en vacuoles lipidiques riches en cholestérol.
 de nombreuses inclusions protéiques s/f de
bâtonnets (les cristalloïdes de REINKE).
 les cellules inactives: cellules âgées, en
voie de dégénérescences, elles
possèdent;
 un noyau picnotique.
 un cytoplasme vacuolaire,riche en vacuoles
lipidiques.
 PHYSIOLOGIE DES CELLULES DE LEYDIG:
Les cellules de LEYDIG élaborent :
 Les androgènes testiculaires (à partir du
cholestérol)
 testostérone (véritable hormone
male)
 Delta H androstendione
 Dehydroepiandrosterone
 androsterone
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 de l’œstrogène lequel associe avec les œstrogènes libérés par les cellules de SERTOLI totalisent 10 à20% des
œstrogènes chez l’homme.
 La testostérone principale androgène chez l’homme en synergie avec la FSH assure le maintien et l’intégrité de la
lignée germinale et agit également sur le tissu osseux, le tissu musculaire, la peau et ses annexes.
Les cellules de LEYDIG sont stimulées par la LH produite par les cellules gonadotrope hypophysaire, elles sont également
sensible a la prolactine, à l’insuline, aux glucocorticoïdes, a la vit A, vit E et aux prostaglandines.
LA COMPOSANTE EXOCRINE
Elle est représentée par les tubes séminifères ou seminipares, mesurant 40 à 80 cm de long et 150 à 300 µm de
diametre, ils sont très contournés et limités par une gaine peritubulaire (ou membrane propre).
En coupe transversale au MO (le t s du testicule humain adulte fonctionnel) offre à décrire :

 Une lumière où se trouve des SPZ (cellules sexuelles mures).


 Une paroi ; faite de deux tissus :
 Un épithélium= épithélium séminal: comportant deux types cellulaires :
 les cellules de la lignée séminale ou germinale à différents stades
De leur évolution (spermatogonies, spermatocytes, spermatides, spermatozoïdes).
 les cellules de soutien ou cellules de SERTOLI qui sont des cellules somatiques. (elles représentent environ17% du
volume testiculaire ; possèdent un rôle de soutien des cellules germinales ; sont indispensables au bon déroulement
de la spermatogenèse et participent a la barrière hémato-séminale constituée par : l’endothélium vasculaire, la
structure de la gaine peritubulaire et les cellules de SERTOLI).
 Une membrane conjonctive (gaine peri tubulaire) : sur laquelle repose l’épithélium, elle constitue un élément
important de la barrière hémato-séminale, joue un rôle actif dans les échanges. Elle est faite de fibroblaste, de
fibre collagène. Et présente une structure tri lamellaire en ME :
 une basale interne
 un plan de cellules myoides
 une couche fine de fibroblastes
LES VOIES GENITALE MALES
- Elles constituent avec les glandes annexes le tractus génital male.
- les voies génitales contribuent à l’évacuation du sperme. elles se repartissent en voies spermatiques
intratesticulaires et extratesticulaires.
LES VOIES SPERMATIQUES INTRATESTICULAIRES Elles sont
représentée par :
 Les tubes droits : Canalicules très courts dont chacun draine les
tubes séminifères d’un lobule testiculaire. Ils cheminent dans
l’épaisseur du tissu conjonctif sous lobulaire et se jettent dans le
réseau de HALLER
 Le Rete testis : ou réseau de HALLER ; véritable système canaliculaire
où aboutissent aux tubes droits ;ils est creusé dans l’épaisseur du
corps d’HIGHMORE.
La paroi des voies spermatiques intratesticulaires comportent
- un épithélium bas (cubique ou aplati) délimitant une lumière
festonnée.
- une membrane soutenant l’épithélium.
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LES VOIES SPERMATIQUES EXTRATESTICULAIRES


Elles regroupent les cônes efférents ou conduits efférents, l’épididyme, le canal déférent et les conduits éjaculateurs.
 Les cones efferents et epididyme :
Ces deux segments des voies génitales sont anatomiquement très lies, les cônes efférents forment d’ailleurs une partie
de l’épididyme qu’on appelle le GLOBUS.
Donc anatomiquement les cônes efférents appartiennent à l’épididyme.
L’épididyme est un canal très pelotonne sur lui-même (déroule il mesure environ 7 m de long avec un diamètre de 0,15 à
0,5mm) ; il coiffe le testicule.
L’épididyme commence au 1er cône efférent tout en recevant les autres et se continue par le canal déférent il offre à
décrire trois parties :
- une tete (ou Globus) : constituée par une dizaine de cônes efférents (tubes de 20cms de long/0,5 à 0,2mm de
diamètre qui émergent du hile testiculaire les tubes sont enroulés en spirale de forme conique.
- un corps - une queue
 La paroi de l’épididyme : comprend
 un épithélium simple reposant sur une MB.
 une tunique conjonctive, fibro-musculaire(FML); avec des variations structurales selon le segment considéré
 Au niveau de la tête de l’épididyme (faite de cônes efférents) on retrouve :
 Une lumière festonnée
 Un épithélium prismatique uni stratifié avec 3 types de cellules :
 Des cellules prismatiques ciliées, avec de longs cils vibratiles au pôle apical
 Des cellules glandulaires cubo-prismatiques avec une bordure en brosse
 Des cellules basales indifférenciées reposant sur la vitré
 Une tunique conjonctive sous épithéliale fibromusculaire avec des terminaisons nerveuses
 Au niveau du corps et de la queue de l’épididyme
 La lumière est plus régulière renfermant des spermatozoïdes
 L’épithélium régulier prismatique, pseudo stratifié, reposant sur une membrane basale et comporte 2 types de ç :
des cellules principales prismatiques pourvues de steréociles immobiles (bouquet, pinceau), hautes au début du
canal, ces cellules deviennent basses à la fin du canal et une assise discontinue des cellules basales.
 Une tunique sous épithéliale riches en FML, disposées en plusieurs assises (La présence de spermatozoïde au niveau
de la queue d’épididyme est quasi constante et constitue un signe distinctif).
 Le canal déférent :
Il fait suite à l’épididyme et se continue par le canal éjaculateur ; c’est un élément du cordon spermatique, c’est un
conduit rectiligne de 40cm de long et 2mm de ø, il présente une lumière étroite et festonnée de 500µm de ø sa paroi est
très épaisse comportant 3 tuniques :
 La muqueuse : avec
- un épithélium pseudostratifé avec 2 types de cellules
 Des cellules prismatiques garnies de stereocils au pôle apicale disposés en cône
 Des cellules basales de remplacement disposées en une assise discontinue
- Un chorion conjonctivo-vasculaire et aglandulaire
 La musculeuse : particulièrement épaisse renferment en 3 couches de FML
- Interne longitudinale
- Moyenne circulaire
- Externe longitudinale
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 L’adventive : conjonctivo-élastique assez dense renfermant des vaisseaux sanguin et des terminaisons nerveuses
 Les conduits éjaculateurs : Disposées de chaque côté de la prostate il mesure 2cm de long /1.5mm de ø, ils
débutent a l’abouchement de la vésicule séminale et se jettes dans l’urètre prostatique, les 2 conduits éjaculateurs
débouchent de chaque côté du verumontanum.
 L’urètre : C’est une voie commune avec l’appareil urinaire, elle assure le transport du sperme lors de l’éjaculation,
elle présente 3 segments :
1. L’urètre prostatique : mesure environ 3cm chemine dans l’épaisseur de la prostate et présente :
 Une muqueuse : avec un épithélium similaire à celui de la vessie, un chorion épais siège de plis longitudinaux
 Une musculeuse : faite de FML disposées en 2 couches :
- Interne longitudinale
- Externe circulaire
L’urètre prostatique présente sur sa face prostatique un renflement allongé : le verumontanum au centre duquel se
trouve l’utricule prostatique (reliquat embryonnaire müllerien correspondant chez l’homme l’utérus) de part et d’autre
s’ouvrent les canaux éjaculateurs entourés par les orifices de glandes prostatiques.
2. L’urètre membraneux
C’est la partie de l’urètre qui traverse l’étage moyen du périnée mesure environ 1,5cm, elle reçoit les secrétions des
glandes bulbo-urétrales de cowper. Presente sur le plan structurel :
 une muqueuse avec un épithélium cylindrique et un chorion conjonctivo-élastique
 Une musculeuse lisse avec 2 couches mal individualisées.
3. L’urètre spongieux : traverse l’étage inférieur du périnée et le pénis, il mesure environ 12cm et est entouré par le
corps spongieux, sa paroi offre à décrire :
 Une muqueuse
 Une musculeuse (voir plus loin strc organe copulateur)
LES GLANDES ANNEXEES AUX VOIES GENITALES
Au nombre de 3, elles déversent leurs produits de sécrétion dans les voies génitales et participent a l’élaboration du
liquide spermatique.
LES VESICULES SEMINALES
Glandes paires allongées bosselées mesurant 4 à7 cm de long et 1 à 2 cm de large
Elles contiennent environ 2,5ml de liquide séminale.
 Sur le plan structural elle présente une muqueuse avec un épithélium et un chorion (riche en terminaison nerveuse
adrénergiques) et une musculeuse qui se contracte lors de l’éjaculation et enfin une adventice formée d’un tissu
conjonctif lâche.
 Sur le plan physiologique les vésicules séminales sont des glandes hormono-dépendantes.
LES GLANDES BULBO-URETRALE OU GLANDES DE COWPER (ou de MERY COWPER)
 Constantes chez les mammifères
 Tubulo-acineuses de la taille d’une petite noisette, elles débouchent a la face postérieure de l’urètre membraneux
par un conduit de 30 à 40 mm de long.
 L’acinus glandulaire est de type muqueux ou séro-muqueux, le produit de sécrétion constitue la première fraction
du sperme éjaculé et aurait un rôle lubrifiant.
 L’activité de ces glandes est sous dépendance des androgènes.
 LA PROSTATE
C’est un organe musculo-glandulaire impair, pèse environ 20g, adhère à la face inferieur de la vessie entourant le col
vésical et la portion initiale de l’urètre elle a la forme d’une châtaigne et est traversée par l’urètre prostatique.
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La prostate est associée à 2 dispositifs sphinctériens


1. Le sphincter lisse de l’urètre : formation annulaire entoure l’urètre prostatique jusqu'à verumontanum (empêche
l’éjaculation rétrograde)
2. Le sphincter strie de l’urètre : c’est un ½ cône creux qui entoure les faces latérales et la face antérieure de la
prostate, il appartient au système des muscles du périnée
 Structure histologique de la prostate
En coupe transverse en MO au fg la prostate offre à décrire 3 constituants histologiques
1. Une capsule d’enveloppe fibro-musculaire épaisse émettant par sa face profond des travées conjonctives
incomplètes
2. Un stroma formé de fibres conjonctives, élastique et musculaires lisses très développé dans sa portion glandulaire
(ou spongieuse), ce stroma ce densifie au niveau du noyau fibreux central Les formations musculaires à l’ origine de
dispositifs sphinctériens (voir plus haut)
3. Des glandes situées :
- En dedans du sphincter lisse (glandes intra sphinctériens ou glandes centrales)
- En dehors du sphincter lisse (glandes extra sphinctériennes) formant la portion spongieuse de l’organe réalisant une
trentaine de lobule agencés en lobe moyen, lobe postérieur et 02 lobes latéraux (chaque lobule est constitué par
une glande tubulo-alvéolaire drainée par un canal excréteur. Les différents canaux excréteurs débouchent
séparément dans les gouttières latéro-montanales)
 Structure de l’acinus prostatique
En MO au FG l’acinus prostatique offre à décrire
 Une paroi faite d’un épithélium pseudo stratifié
- Une assise superficielle de cellules sécrétoires
- Une assise profonde de cellules basale de remplacement
 Une lumière irrégulière, festonnée renfermant souvent « des corps amyloïdes » ou sympexion (cellules
desquamées autour des quelles se sont déposées en couches concentriques, des produits de sécrétion des
cellules glandulaires)
LES ORGANES GENITAUX EXTERNES : Représentés par:
1. les bourses: replis cutaneo-muqueux où sont logés les testicules et leurs enveloppes
2. le pénis: partie apparente de l’organe de la copulation ou verge il présente à décrire sur une coupe transversale
observée au MO au fg
- Au centre, trois formations érectiles:
 le corps spongieux (de position ventrale), entourant l’urètre,
 deux corps caverneux, au dessus du corps spongieux.
- A la périphérie, les enveloppes de la verge (au nbre de 4) qui sont de dd en dh:
une gaine élastique commune aux trois formations érectiles: le fascia pénis le tissu conjonctif sous cutané, riche en
vaisseaux sanguins une couche de fibres musculaires lisses et enfin, la peau.
A l’examen au fort grossissement, la paroi de l’urètre spongieux apparait formée d’une muqueuse caractérisée par:
 Un épithélium cylindrique stratifié
 Un chorion conjonctivo-élastique, richement vascularisé
 Diverses formations glandulaires :
 lacunes de MORGANI: simples diverticules épithéliaux
 glandes intra-épithéliales (petites dépressions épithéliales avec qqs cellules mucipares)
 glandes de LITTRE (éléments tubuleux a paroi faite de ç cubiques, de type muqueux).
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Appareil génital féminin


Généralités :
- Responsable de la reproduction : Production des ovocytes (II, bloqués en métaphase 2)
- accueil et acheminement des spz/ fécondation/ implantation du blastocyste/ développement de l'embryon puis du
fœtus /son expulsion lors de l'accouchement. Il comprend :
 Glandes génitales : ovaires.
 Tractus génital : conduit musculo-Memb oviductes, utérus et vagin --> transport des gamètes , rencontre et
gestation .
 Organes génitaux externes
 Glandes annexes : glandes de Skene et de Bartholin, glande mammaire.
Différence avec l’appareil male :
 continuité entre l'ovaire et le tractus génital.
 stock des gamètes femelles constitué avant la naissance.
 production faible de gamètes : un ovocyte chaque mois (exceptionnellement deux).
 activité limitée : ménopause.
 Fonctionnement et modifications cycliques (cycle menstruel) pendant la vie génitale active : de la puberté à la
ménopause en dehors des grossesses.
 Modifications rythmées par les règles : cycle menstruel = 28 jours, 1er jour = 1er jour des règles, ovulation= 14ème.
Cycle génital féminin : dépend du système hypothalamo-hypophysaire, ç gonadotropes >> 2 Hormones : FSH et
LH dont les taux varient au cours du cycle, il en résulte :
- production des H sexuelles (œstrogènes + progestérone) :>> ovulation au 14ème j.
- modifications de la muqueuse utérine lors des menstruations.
- variation de l'épaisseur de l'épithélium vaginal + augmentation de la température corporelle après l'ovulation.
Histologie :
I. Les ovaires :
a- définition et rôles : Petits organes pairs, ovoïdes, aplatis, situés latéralement dans la cavité pelvienne, 2 fonctions
essentielles : Exocrine : production des ovocytes mâtures . Endocrine : sécrétion des œstrogènes et progestérone.
b- structure :
zone corticale zone médullaire
- Epithélium ovarien : externe, cubique simple cilié à en continuité avec le hile
microvillosités. Tissu Conjonctif avec :
- stroma conjonctivo-vasculaire, prédominance çaire + - gros Vx sanguins.
fibres élastiques + FML - fentes lymphatiques.
-follicules ovariens. - fibres nerveuses amyéliniques.
-corps jaunes. - Diverses cellules (c phéochromes et sympathicotropes)
-corps fibreux (corpus albicans)
c- les follicules gamétogènes :
Follicules - ovocyte de 1er ordre.
primordiaux - entouré d'une assise de ç folliculeuses aplaties
- séparé du TC par la membrane basale de Slavjansky.
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Follicules - ovocyte de 1er ordre qui a doublé ou triplé de volume.


primaires et - plusieurs assises de ç folliculeuses (forment la granulosa).
secondaires - une Mb ébauche de la future zone pellucide (entre l’ovocyte I et la granulosa).
- Mb de Slavjansky autour des ç folliculeuses.
Follicules - ovocyte I volumineux.
cavitaires - zone pellucide entourée d'une couronne de ç folliculeuses =disque proliger ou cumulus
(antraux) ophorus .
- granulosa creusée de l’antrum renfermant le liquor folliculi .
- Mb de Slavjansky entourant les ç de la granulosa.
- organisation des thèques :
 thèque interne çaire : riche en capillaires sanguins, sécrète les œstrogènes.
 thèque externe fibreuse.
Follicules mûrs - ovocyte I volumineux.
de DEGRAAF - disque proligère à ç folliculeuses orientées radiairement formant la corona radiata.
- antrum rempli de liquide folliculaire > repousse la granulosa
- Mb se Slavjansky , thèques interne et externe.
Follicules - déhiscence =rupture, Stigma =Tache à la surface de l’ovaire, qui indique le point de rupture du
déhiscents follicule ovarien >> suivi par le rejet du liquide folliculaire contenant l'ovocyte I entouré de
corona radiata.
- le gamète subit sa première division réductionnelle >> ovocyte II + premier globule polaire.
- granulosa entoure une cavité centrale renfermant le coagulum.
- -thèques interne et externe à la périphérie du follicule.
d- le corps progestatif : Après l'ovulation, le follicule déhiscent se transforme en corps progestatif (gestatif si
fécondation) >> structure endocrine temporaire >> progestérone.
Remaniements morphologiques :
- rétraction sur un coagulum fibrineux central,
- cellules de la granulosa > s’hypertrophient > se transforment en cellules lutéiniques secrétant la progestérone.
- envahissement par les capillaires sanguins
- thèque interne secrète les œstrogènes, La thèque externe devient dense richement vascularisée.
Structure : Un coagulum fibrineux central, une couche glandulaire avec :
 une partie interne >> progestérone
 une partie externe >> œstrogènes
Dégénérescence : selon 3 modes : - lyse rapide - dégénérescence lipoïque (adipeuse) - dégénérescence fibreuse.
e- follicules involutifs :
L'évolution de la plupart des follicules s'interrompt avant le stade de follicule mur (atrésie folliculaire), ils deviennent
involutifs et sont Représentés par :
- les follicules dégénératifs, hémorragiques, thécogènes : atrétiques, kystiques ou plissés.
Les thèques internes des follicules thécogènes et gamétogenes constituent les glandes thecales (interstitielles) source
d’œstrogènes.
II. Trompes = oviductes :
a- définition : Conduits pairs, leur diamètre diminue de l'extrémité ovarienne à l'extrémité utérine, on distingue :
le pavillon = s'ouvre dans la cavité péritonéale par l’ostium abdominal, son extrémité distale est bordée
infundibulum de franges à proximité de l'ovaire.
l'ampoule plus large et flexueuse.
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isthme étroit, plus grêle


région interstitielle correspond à la traversée de la paroi utérine, débouche dans l’utérus par l’ostium utérinum
b- Structure : comporte 3 tuniques
1. la muqueuse : Porte des replis complexes,
 Dans le pavillon : ils multiplient 10 à 30 fois la surface du conduit et forment les franges.
 Dans l’ampoule : muqueuse festonnée, découpée par les replis >> dentelle tubaire.
 Dans l’isthme : la muqueuse diminue d’épaisseur.
■ l'épithélium : prismatique simple, 4 types de cellules :
- ç ciliées (les + nombreuses) - ç non ciliées sécrétoires.
- ç en bâtonnets. - ç basales de remplacement (peu nombreuses)
>> Il renferme du glycogène PAS + et élabore le liquide tubair .
■ le chorion : conjonctivo-vasculaire aglandulaire, fentes lymphatiques et fibres nerveuses amyéliniques
→ modifications cycliques de l’épithélium :
menstruations - épithélium tubaire bas, ç ciliées peu nombreuses.
Phase folliculaire - épithélium augmente de hauteur, ç ciliées plus nombreuses
- ç glandulaires se chargent en organites
Ovulation - épithélium haut, ç ciliées prédominent
- les cils présentent des bâtonnets réguliers en direction de l'utérus.
Phase progestative - épithélium diminue de hauteur, ç ciliées deviennent cubiques,
- les ç glandulaires présentent un pôle apical en dôme.
2. la musculeuse : absente dans les franges, augmente d'épaisseur à l'approche de l'utérus , formée de FML réparties
en 2 couches : - couche interne circulaire .
- couche externe longitudinale ou plexi-forme.
3. la séreuse: Tissu sous- séreux conjonctivo-élastique riche en Vx sanguins et lymphatiques et terminaisons nerveuses.
III. L'utérus :
a- définition : Organe creux, impair, médian, situé entre la vessie et le rectum, incliné vers l'avant (antéversé), on lui
distingue 3 régions :
 corps : triangulaire, ses angles reçoivent les trompes.
 isthme : court segment cylindrique , prolonge le corps vers le bas .
 col : pénètre le vagin où il se trouve entouré de culs de sacs vaginaux.
b- Structure : Paroi a 3 tuniques :
Epithélium prismatique simple, 3 types çaires : ç ciliées / ç non ciliées / ç intercalaires.
Chorion conjonctivo-vasculaire, glandulaire, présente des artérioles spiralées .
1- tunique interne =  la muqueuse au niveau de l'utérus comporte 2 zones
muqueuse = endomètre : - zone superficielle (endomètre)
- zone profonde (couche basale résiduelle)
 au niveau du col, 2 zones :
- muqueuse endocervicale : caractérisée en activité génitale par : épithélium à ç
muqueuses hautes à noyau basal /glandes tubulo-acineuses muqueuses sécrètent la
glaire cervicale sous l'influence des : œstrogènes / ç ciliées / dilatations glandulaire
kystiques (œufs de Naboth).
- muqueuse exocervicale (museau de tanche) : Dermo papillaire, épithélium
pavimenteux stratifié non kératinisé
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2- tunique moyenne = ⦁ FML séparées par des cloisons conjonctives avec :


Musculeuse = myomètre - un plan externe longitudinal
- un plan moyen plexiforme .
- un plan interne longitudinal profond et circulaire superficiel.
Col >> présence d’un sphincter , qui le maintien fermé pendant la grossesse ,
insuffisance >> fausse couche.
- Les FML du myomètre continuent leurs multiplications au cours de la grossesse >>
muscle utérin 30 fois plus important au cours d’une grossesse
3- tunique externe. Conjonctivo-élastique, recouverte dans ses 2/3 supérieurs par la séreuse péritonéale

c- variations de l'endomètre :
1- en dehors de la gestation : la zone fonctionnelle de la muqueuse utérine subit des transformations au cours du cycle
menstruel :
Phase de régénération : 3ème au 4ème j Phase de prolifération 5ème au 14ème j
- endomètre mince. - accroissement de la zone fonctionnelle
- épithélium bas , irrégulier en régénération , - chorion œdématié.
- chorion dense infiltré de suffisions hémorragiques. - glandes longues et minces.
- culs de sacs glandulaires responsables de la - cellules épithéliales deviennent cubiques puis
régénération des glandes. prismatiques ciliées.
Phase de sécrétion 15ème au 28ème j :
- la muqueuse cesse de s’épaissir
- -ascension des noyaux ,apparition du glycogène et sécrétion apicale.
- puis :- les noyaux redeviennent basaux , la sécrétion s’amplifie et épithélium soulevé par des plis (aspects en dents
de scie ).
- chorion œdématié chargé de glycogène (formation des cellules predeciduales)
- Vx sanguins dilatés.
Phase de desquamation 1er au 2ème j : - désintégration de la couche fonctionnelle
- suffisions hémorragiques >> menstrues
2- au cours de la gestation = transformations déciduales :
 Implantation : Le blastocyste se fixe à la paroi postérieure du fond utérin.
 Nidation : il pénètre dans l'endomètre qui se reconstitue au-dessus de lui.
 Apres la nidation :
a- endomètre : 3 couches :
- couche basale.
- couche spongieuse profonde.
- couche compacte superficielle (présente des cellules déciduales ,aspect épitheloide) elle constitue la caduque,
divisée en 3 portions :
1) Caduque placentaire, basale ou serotine : entre l'œuf et le myomètre.
2) Caduque réfléchie Ou ovulaire : entre l’œuf et la lumière utérine.
3) Caduque vraie ou pariétale : le reste de la caduque.
b- myomètre : 2 transformations :
- hypertrophie des FML (formation de l’isthme utérin) et développement des artérioles.
c- évolution du blastocyste : Le blastocyste est entouré par le trophoblaste qui comprend 2 feuillets :
- feuillet interne : cytotrophoblaste : volumineuses cellules polyédriques, en contact avec le mésenchyme extra
embryonnaire avec lequel il forme le chorion.
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- feuillet externe : syncytiotrophoblaste : vaste nappe cytoplasmique avec des noyaux.


d- mise en place du placenta :
 stade de villosités primaires : syncytiotrophoblaste >> travées radiaires favorisant la pénétration du blastocyste
dans l’endomètre vers le 5eme jour du développement.
Chaque travée : axe cytotrophoblastique + revêtement syncytiotrophoblastique.
 stade de villosités secondaires : les villosités poursuivent leur migration , effusion du sang des vaisseaux maternelles
>> formation de lacunes sanguino-maternelles . le mésenchyme pénètre dans l’axe des villosités « 17è EME JOUR »
 Stade des villosités tertiaires : des cellules sanguines et des vaisseaux sanguins fœtaux envahissent le mésenchyme
des villosités, elles deviennent tertiaires.
e- Barriere foeto maternelle : entre le sang fœtal et le sang maternel qui baigne dans les lacunes sanguino
maternelle se dresse la barrière fœto-maternelle qui présente :
début de la gestation fin de la gestation
- l’endothélium des capillaires fœtaux, - l’endothélium des capillaires fœtaux ,
- la mb basale continue des capillaires fœtaux , - la membrane basale pericapillaire continue
- le mésenchyme extra-embryonnaire , - le mésenchyme extra embryonnaire ,
- le syncytiotrophoblaste + le cytotrophoblaste - le syncytiotrophoblaste ,
- le cytotrophoblaste disparait par endroit à la fin de la gestation
f- biologie du placenta :
il élabore l’œstrogène , l’hormone lactogène placentaire et :
- l’HCG par les cytotrophoblastes >> maintien de la gestation a son début
- Progestérone + œstrogène par le syncytiotrophoblaste.
 Progestérone >> poursuite de la gestation.
IV. Le vagin :
Conduit musculo-membraneux qui s'insère sur le pourtour du col utérin déterminant les culs de sacs vaginaux
 Structure : 3 tuniques :
la muqueuse épaisse , dermo-papillaire . - épithélium malpighien kératinisé . - chorion pauvre en ç conjonctives ,
riche en éléments lymphoïdes et fibres élastiques .

la musculeuse lisse , disposée en 2 plans -plan circulaire interne . - plan longitudinal externe .

l'adventice épaisse , dense , faisceaux de collagène et élastique , lobules graisseux

 Cytologie vaginale :
En période d'activité génitale, l'épithélium vaginale présente 3 couches :
Couche profonde - cellules basales profondes : rondes , petites , basophiles , noyau volumineux .
- cellules parabasales : polyédriques , basophiles , noyau volumineux
Couche intermédiaire - cellules naviculaires : polygonales , basophiles avec bords plissés

Couche superficielle - cellules basophiles superficielles : aplaties , polygonales à gros noyaux dans la zone
profonde.
- cellules acidophiles : polygonales , noyaux pycnotiques dans la zone superficielle.
LA GLANDE MAMMAIRE
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I. GENERALITES
Les seins sont habituellement au nombre de deux. Mais il peut exister des anomalies par défaut ou par excès (seins surnuméraires).
1) Sur le plan anatomique :
Sur une coupe longitudinale, on a 3 constituants :
 Le tégument mammaire (aréole et mamelon)
 Le tissu cellulaire sous cutané.
 La glande mammaire proprement dite.
2) Sur le plan embryologique :
La glande mammaire est d’origine épiblastique.
3) Sur le plan histologique : la glande mammaire présente :
 Formations glandulaires d’origine épiblastique
 Des formations conjonctives d’origine mésenchymateuse.
II. EMBRYOLOGIE
 Origine épiblastique : elle provient d’un épaississement épiblastique linéaire, pair et symétrique, allant du creux axillaire à la
région inguinale : c’est la crête mammaire.
 Celle-ci présente des nodosités au nombre de cinq à sept de chaque coté.
 l’espèce humaine, seules les deux ébauches thoraciques se développent, lesautres disparaissent.
L’ébauche mammaire évolue en 3 stades :
1 / Stade de bourgeons plein ou champ glandulaires de His (embryon de 9-10mm)
2/ Stade de cordons cellulaires pleins : le bourgeon prolifère dans le mésenchyme
sus-jacent. (5ème mois in utéro)
3/ Stade des canaux glandulaires primitifs (9ème mois in utéro) ; les cordons cellulaires se creusent d’une lumière etdeviennent
des canaux galactophoriques.
III. STRUCTURE : La glande mammaire présente à décrire :
A. Des formations glandulaires
a. Les acini mammaires : Ils sont limités par une membrane continue, l’épithélium comporte 3 types d’éléments çaires.
1. Les cellules principales
MO : cubiques ou cylindriques, selon leur état de fonction, agencées en une seule couche autour d’une lumière,cytoplasme
basophile, riche en inclusions diverses.
ME : Les cellules glandulaires acineuses présentent :
 Une membrane, plasmique avec des microvillosités au pôle apical
 Un noyau avec une chromatine en motte et un nucléole typique.
 Une matrice cytoplasmique caractérisée par :
 REG basal, abondant, en rapport étroit avec les mitochondries.
 Un appareil de Golgi supra-nucléaire
 Lysosomes I et II
 Inclusions (protéique et lipidique).
2. Les cellules myoépithéliales
Situées entre la membrane basale et la cellule acineuse glandulaire :
MO : Après imprégnation argentique, elles sont isolées ou regroupées en amas, elles sont étoilées, rameuse, avec denombreux
prolongements, elles forment un véritable réseau contractile péri-acineux.
ME : - Faible abondance en organites
- Présence de micro-filaments insérés sur la membrane plasmique par des hémidesmosomes
- Nombreuses microvésicules de pinocytose du coté de la cellule glandulaire acineuse.
3. Les cellules basales
Elles sont peu différenciées, elles peuvent engendrer par mitoses les cellules glandulaires et les ç myoépithéliales.
b. les canaux excréteurs :
*Les acinis débouchent dans des canaux excréteurs, dont la lumière est bordée de cellules cubiques, basses, reposant surune
membrane basale. (Même structure que l’acini mammaire).
*Chaque canal intra-lobulaire, avec ses éléments sécréteurs et son tissu de soutien définit un lobule mammaire, et sejette dans
un canal inter-lobulaire, lui-même drainé par un canal collecteur.
*La partie terminale du canal collecteur ou canal galactophore est revêtu d’un épithélium cutané, il s’ouvre au niveau dumamelon
par un orifice : « Le pore galactophore ».
*Le parenchyme glandulaire tributaire d’un canal galactophore correspond à un lobe mammaire (environ 20)
 Glande mammaire = glande exocrine, plurilobée, acineuse, de type agminée.
B. Formations conjonctives :
a. Tissu conjonctif intra-lobulaire :
Les acini et les canaux sont disposés au sein d’un stroma conjonctif renferment :
- Des fibres de collagène fines
- Des fibrocytes
- Riches réseaux de capillaires sanguins et des fentes lymphatiques.
- Fibres nerveuses vasomotrices
b. Le tissu conjonctif inter-lobulaire :
- Des fibres de collagènes épaisses
- Des fibrocytes
- Des capillaires sanguins et des lymphatiques
- Des cellules adipeuses en amas
- Des canaux galactophores inter-lobulaires
IV. VARIATIONS MORPHOLOGIQUES
1. Selon le sexe : Chez l’homme, la glande mammaire ne se modifie pas après la 1ère poussée canaliculaire fœtale.
2. Selon l’âge et l’activité génitale chez la femme.
a. Avant la puberté : La glande infantile comporte les mêmes structures que la glande mâle.
b. En période pubertaire :
La glande mammaire présente une hypertrophie du stroma et du tissu conjonctif, une augmentation de lavascularisation sanguine.
A chaque cycle menstruel sous l’influence des œstrogènes, de nouveaux lobules mammaires se développent.
c. Au cours de la gestation :
L’arborisation canalaire se développe lors des premiers mois, et de nouveaux acini apparaissent :
Les modifications morphologiques de la glande mammaire, selon l’âge de la grossesse ont permis de distinguer 2 Phases évolutives :
1) La phase cinétogène qui dure 5 mois, elle se traduit par :
 Stroma intercanalaire s’oedématie et s’infiltre d’éléments lymphoplasmocytaires.
 Le lit capillaire sanguin comporte des segments dilatés et gorgés de sang.
 Les extrémités des tubes développés, bourgeonnent et l’index mitotiques dans les cellules épithéliales est élevé.
2) La phase colostrogène :
 A partir du 5ème mois, elle se traduit par l’apparition des signes sécrétoires cellulaires.
 L’activité mitotique cellulaire s’arrête.
 Les acini dilatés sont revêtus d’un épith glandulaire pseudo-stratifié dont les cell cylindriques montrent des signes d’act sécrétoire.
 Lors des derniers jours de la grossesse, les tubes glandulaires sont dilatés et les canaux galactophores remplis parune substance
visqueuse, riche en protéines : colostrum.
d. Lors de la ménopause :
La glande mammaire, involue lentement, les formations épithéliales régressent et remplacées par du T fibreux,puis de tissu adipeux.
e. Pendant la lactation
Les cellules acineuses ont une activité cyclique liée aux modifications du conditionnement hormonal et aux tétés.Examinée en phase
de lactation, la paroi de l’acinus mammaire présente l’aspect le plus caractéristique:
MO au FG : les cellules glandulaires acineuses se reconnaissent par: -une forme cubique ou prismatique
- un cytoplasme basophile riche en inclusions diverses
 Les cell myoépithéliales, isolées ou groupées en amas, se reconnaissent par leur forme étoilée, rameuse, avec denombreux
prolongements.
ME : Les cellules glandulaires acineuses présentent:
-une Membrane plasmique avec des microvillosités au pole apicale, -un noyau avec une chromatine en motte (masse)
-une matrice cytoplasmique caractérisée par :
Un ergastoplasme basal, abondant, en rapport étroit avec les mitochondries, un complexe golgien supra nucléaire, deslysosomes
primaires, des inclusions.
 Les cellules myoépithéliales se reconnaissent par :
- la faible abondance des organites habituels
- et surtout la présence de micro filaments insérés sur la membrane plasmique par des hémidesmosomes, la présencede nombreuses
microvésicules de pinocytose du coté de la cellule glandulaire acineuse.
V. LE CYCLE SECRETOIRE : L’acinus mammaire est le siège des 2 types de sécrétion :
a- La sécrétion de colostrum durant les deux premiers jours qui suivent l’accouchement.
b- La sécrétion lactée : 3 composants essentiels entrent dans la constitution de cette sécrétion.
1) Les protéines :
Elles sont synthétisées au niveau de l’ergastoplasme, puis elles migrent au niveau du complexe Golgien, où elles sont remaniées et
concentrées : elles apparaissent alors sous forme de grains de sécrétions au pôle apical.
2) Les lipides :
Sont élaborés au niveau des portions lisses de l’ergastoplasme (l’énergie est fournie par les mitochondries), puis seconcentrent dans
les gouttelettes qui migrent au pôle apical de la cellule et augmentent progressivement de taille.
3) Les glucides (lactose) :
Sont synthétisés au niveau des mitochondries et de l’appareil de Golgi, puis s’incorporent aux grains protéiques.
- Les protéïnes (et les glucides qui leurs sont associés) sont excrétés selon un mode mérocrine.
- Les vacuoles lipidiques font saillie à la surface de la cellule, une constriction se produit à leur base, et elles sedétachent en
emportant une mince couche de cytoplasme : il s’agit d’une excrétion apocrine.
- Alocrine
 Le cycle sécrétoire de l’acinus mammaire
A l’état dynamique, l’acinus mammaire subit un véritable cycle sécrétoire comportant 3 phases :
1/ Une phase de repos : caractérisée par des cellules cubiques dépourvues d’enclaves.
2/ Une phase de sécrétion ou d’élaboration où s’observent :
 Des cellules hautes
 Des inclusions protéiques et lipidiques infra puis supra-nucléaires donnant à la cellule un aspect en dôme.
3/ Une phase d’excrétion avec deux aspects différents :
 Excrétion spontanée, dans l’intervalle des tétées, où il ya émission d’enclaves dans la lumière, sans effraction çaire.
 Excrétion provoquée par la tétée il se produit une véritable décapitation cellulaire.
 Le cycle sécrétoire est contrôlé par des hormones
1. Le déclenchement de la lactation est dû :
 A la rupture de l’équilibre hormonal de la grossesse, avec chute du taux des œstrogènes et de la progestérone.
 A l’intervention du complexe lactogène qui comprend, dans l’espèce humaine.
-La prolactine - L’hormone somatotrope -Les CTC (aldostérone, cortisol) -thyroxine- L’insuline
2. L’entretien de la lactation : Se fait grâce à un reflexe neuro-endocrinien.
 Point de départ : stimulation des terminaisons nerveuses du mamelon par la succion.
 Centre : hypothalamus.
 Résultats : -La sécrétion de la prolactine est libérée (levée de l’inhibition).
- Les noyaux supra-optiques sécrétant l’ADH qui restreint la diurèse.
- Les noyaux paravestibulaires sécrètent l’ocytocine qui stimule la contraction des ç myoépithéliales et ç des muscles
aréolaires et mamelonnaire, d’où éjection du lait.

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