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1

L1 EEA
Energie Electrique
Travaux Dirigés

Université Paul Sabatier

Année 2023-2024
2
Aide mémoire

0.1 Représentation des grandeurs sinusoïdales


Une grandeur sinusoïdale est caractérisée par sa valeur efficace, sa phase à l’origine θ et
sa pulsation ω. En régime sinusoïdal forcé la pulsation est identique pour toutes les grandeurs
sinusoïdales. Une tension sinusoïdale ou une intensité sinusoïdale est donc caractérisée par
deux nombres : sa valeur efficace et sa phase.
Une tension sinusoïdale u(t) s’écrira :


u(t) = U 2 cos (ωt + θu )

— L’amplitude Um = U 2 est la valeur maximale de la tension. Elle est toujours positive
et s’exprime en V.

— La valeur U est la valeur efficace de la tension. Elle est toujours positive et s’exprime en
V.

— La pulsation ω est équivalente à une vitesse angulaire. Elle s’exprime en rad/s. La période
ω
est T = 2π
ω
et la fréquence est f = T1 = 2π .

— La phase est un angle qui s’exprime en rad. A l’origine des temps, la phase est θu .

0.1.1 Valeur efficace


La valeur efficace U d’une tension sinusoïdale est la valeur de la tension continue qui pro-
voquerait une même dissipation de puissance moyenne dans une résistance pure que la
tension sinusoïdale appliquée aux bornes de la résistance.

Um
U=√
2

La valeur efficace I de l’intensité d’un courant sinusoïdal est la valeur de l’intensité du


courant continu qui provoquerait une même dissipation de puissance moyenne dans une
résistance pure que l’intensité du courant sinusoïdal qui traverse la résistance.

Im
I=√
2

3
4

0.1.2 Représentation des grandeurs sinusoïdales en fonction du temps

Exemple : deux tensions sinusoïdales de même pulsation ω = 100π caractérisées par leurs
valeurs efficaces et leurs phases à l’origine :
U1 = 220 V et θu1 = π3 rad et U2 = 110 V et θu2 = − π3 rad.

Amplitude : valeur maximale positive de la tension sinusoïdale Um = U 2
Exemple : Um1 = 311 V, Um2 = 155 V

 π
u1 (t) = 311 cos 100πt + V
3
 π
u2 (t) = 155 cos 100πt − V
3

Dans ces formules numériques, il est indispensable de préciser les unités.


Période : T = 2π
ω
Exemple : T = 20 ms

ω
Fréquence : f = T1 = 2π
Exemple : f = 50 Hz

0.1.3 Représentation de Fresnel




Vecteur de Fresnel : U = U cos θu −

ex + U sin θu −

ey
0.1. REPRÉSENTATION DES GRANDEURS SINUSOÏDALES 5

0.1.4 Représentation par les complexes



Valeur complexe de la grandeur sinusoïdale x(t) = X 2 cos (ωt + θ) :


x(t) = X 2 exp (jωt)
X = X exp (jθ)
p
Xm = X (2) exp (jθ)

Il suffit de représenter la valeur efficace complexe X ou l’amplitude complexe Xm pour


décrire la grandeur sinusoïdale car la partie temporelle exp (jωt) est commune à toutes les
grandeurs sinusoïdales en régime sinusoïdal forcé.
Valeur complexe de la tension efficace :
U = U cos θu + jU sin θu = U exp (jθu )

Module : |U | = U
Argument : arg U = θu

Exemple :
π π π
U1 = 220ej 3 = 220 cos + j220 sin = 110 + 191j (V)
3 3
π π π
U2 = 110e−j 3 = 110 cos − + j110 sin − = 55 − 95, 3j (V)
3 3
6

0.1.5 Opérations sur les grandeurs sinusoïdales


Addition des vecteurs de Fresnel :

→ −
→ − →
U = U1 + U2

q
U= (U1 cos θu1 + U2 cos θu2 )2 + (Um1 sin θu1 + U2 sin θu2 )2

U1 sin θu1 + U2 sin θu2


θu = arctan
U1 cos θu1 + U2 cos θu2

Addition des valeurs complexes efficaces :


U = U1 + U2 = U1 cos θu1 + U2 cos θu2 + j (U1 sin θu1 + U2 sin θu2 )

U = |U|
Im(U )
θu = arg U = arctan
Re(U )

Exemple :
U = 165 + 95, 3j V
U = 190, 5 V
π
θu = rad
6

0.2 Impédance et admittance d’un dipôle en régime sinu-


soïdal
0.2.1 Conventions de signe
— En convention de signe récepteur la puissance électrique moyenne consommée est positive,
celle fournie est négative.
0.2. IMPÉDANCE ET ADMITTANCE D’UN DIPÔLE EN RÉGIME SINUSOÏDAL 7

— En convention de signe générateur la puissance électrique moyenne fournie est positive,


celle consommée est négative.
Pour les dipôles passifs qui fonctionne en récepteur, on utilise la convention de signe récep-
teur (courant et tension sont opposés) :

Pour les dipôles actifs qui fonctionne en générateur, on utilise la convention de signe géné-
rateur (courant et tension sont dans le même sens) :

0.2.2 Définition
Loi d’Ohm :
U =Z ·I
Z = R+jX est l’impédance complexe du dipôle. Sa partie réelle est équivalente à une résistance
R, et sa partie imaginaire X est appelée réactance. Y = Z1 est l’admittance complexe du dipôle.
U
Z =
I
I
Y =
U
En posant :

I = I exp (jθi )
U = U exp (jθu )
ϕ = θu − θi
ϕ représente le déphasage de la tension u(t) par rapport à l’intensité i(t).

U
Z = exp (jϕ) = Z exp (jϕ) = Z (cos ϕ + j cos ϕ)
I
I
Y = exp (−jϕ) = Y exp (−jϕ)
U


Vecteur de Fresnel : Z = Z cos ϕ−

ex + Z sin ϕ−

ey = R−

ex + X −→
ey
8

Représentation complexe :

Z = R + jX
R = Z cos ϕ
X = Z sin ϕ

Z = R2 + X 2
X
ϕ = arg(Z) = arctan
R

0.2.3 Unités
L’impédance Z, la résistance R = Z cos ϕ et la réactance X = Z sin ϕ s’expriment en Ohms
(Ω). L’admittance Y , la conductance G = R1 s’expriment en Siemens (S)

0.2.4 Impédances de R, L et C
Tout dipôle peu être modélisé par une association de plusieurs dipôles idéaux : résistance
pure, inductance pure et capacité pure.

Dipôle Z Z = |Z| ϕ = arg(Z) Y Y = |Y |


1
Résistance R R R 0 G= R
G = R1
π 1 1
Inductance L jLω Lω 2 jLω Lω
Capacité C 1
jCω
1

− π2 jCω Cω

0.2.5 Déphasage

ϕ = θu − θi = arg(Z)
— ϕ = 0 : dipôle résistif, i(t) et u(t) sont en phase.
π
— 0<ϕ< 2
: dipôle inductif, u(t) en avance par rapport à i(t). La réactance X > 0.
— − π2 < ϕ < 0 : dipôle capacitif , u(t) en retard par rapport à i(t). La réactance X < 0.

0.2.6 Association d’impédances


Série

Z = Z1 + Z2 + . . . + Zn
0.3. PUISSANCE EN RÉGIME SINUSOÏDAL PERMANENT 9

Parallèle

Y = Y 1 + Y2 + ...+ Yn

Exemple : R + L + C (RLC série)

 
1 1
Z = R + jLω + = R + j Lω −
jCω Cω
s  2
1
Z = R + Lω −
2

1
Lω − Cω
tan ϕ =
R
1
Lω − Cω
ϕ = arctan car R > 0
R

0.3 Puissance en régime sinusoïdal permanent


0.3.1 Puissance active
C’est la puissance moyenne consommée dans un dipôle. Elle s’exprime en W.

P = UI cos ϕ
cos ϕ est le facteur de puissance du dipôle.

0.3.2 Energie électrique


Elle s’exprime en wattheure (W.h) ou kilowattheure (k.W.h) : 1 W.h = 3600 J.
Au cours d’une durée de fonctionnement d’un récepteur très grande devant la période de la
tension et de l’intensité du courant, l’énergie consommée est égale au produit de la puissance
moyenne consommée par la durée de fonctionnement :

E = P ∆t
si P est constant.
10

0.3.3 Puissance apparente


C’est le produit des valeurs efficaces du courant et de la tension . Elle s’exprime en Volt
Ampère (V.A.).

S = UI

0.3.4 Puissance réactive


Elle s’exprime en Volt Ampère Réactif (V.A.R.).

Q = UI sin ϕ

0.3.5 Puissance apparente complexe

S = S exp(jϕ) = P + jQ

0.3.6 Relations entre les puissances

S 2 = P 2 + Q2
Dans le cas de plusieurs dipôles récepteurs, les puissances actives et réactives sont conser-
vatives :

X
Ptot = Pi
i
X
Qtot = Qi
i

0.3.7 Facteur de puissance

P P
F.P. = = = cos ϕ
UI S
Le facteur de puissance est toujours compris entre 0 et 1.
— ϕ = 0 alors Q = 0 et P = S = UI . Le dipôle est purement résistif.
— ϕ = ± π2 alors P = 0. Le dipôle est purement réactif.
— ϕ > 0 alors Q > 0. Le dipôle est inductif, le facteur de puissance est arrière.
— ϕ < 0 alors Q < 0. Le dipôle est capacitif, le facteur de puissance est avant.

P
cos ϕ =
S
Q
sin ϕ =
S
Q
tan ϕ =
P
0.3. PUISSANCE EN RÉGIME SINUSOÏDAL PERMANENT 11

Pour un dipôle d’impédance Z = R + jX traversé par un courant d’intensité efficace I sous


une tension efficace U :

UR2
P = RIR2
=
R
2
U
Q = XIX2
= X
X
2
U
S = ZI 2 =
Z
Dipôle Z Z Y Y ϕ
1 1
R R R G= R
G= R
0
1 1 π
L jLω Lω jLω Lω 2
C 1 1
jCω Cω − π2
jCω √ jCω 1 1 Lω
R+L R + jLω R2 + L2 ω 2 R+jLω

R2 +L2 ω 2
tan ϕ = R
q
1
R+C R + jCω R2 + C 21ω2 1
Z
1
Z
1
tan ϕ = − RLω
± π2
1
 1 1 1
C+L j Lω − Cω |Lω − Cω | Z Z
q 1
1
 1 2
 1 1 Lω− Cω
R+L +C R + j Lω − Cω
R2 + Lω − Cω Z Z
tan ϕ = R
q
1 1 1 1 1 1 R
R // L Y Y R
+ jLω R2
+ L2 ω 2
tan ϕ = Lω
q
1 1 1 1
R // C Y Y R
+ jCω R2
+ C 2ω2 tan ϕ = −RCω
± π2
1 1 1
 1
C // L Y Y
j Cω − Lω |Cω − Lω |
q
1 2
1 1 1 1
 1
 1

C // L // R Y Y R
+ j Cω − Lω R2
+ Cω − Lω
tan ϕ = R Lω
− Cω
12
TD 1

Production et transport de l’énergie


électrique

I. Puissance et énergie électrique


Le graphique ci-dessous donne la consommation électrique en France le 8 février 2022.
Les données correspondent à la consommation à 10 h 00 du matin.

1) Evaluer l’énergie électrique consommée en France entre 9 h 00 et 12 h 00.

2) Evaluer approximativement l’énergie électrique consommée en France dans la jour-


née du 8 février 2016. Expliquez les variations horaires de la puissance électrique
consommée.

3) Le graphique ci-dessous donne la puissance électrique produite en France le même


jour. Les données correspondent à la consommation à 10 h 00 du matin.

13
14 TD 1. PRODUCTION ET TRANSPORT DE L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE

Expliquez pourquoi certaines puissances sont négatives.


Comparer la puissance produite à celle consommée à 10 h 00 du matin. Expliquez
la différence observée.
Expliquez les fluctuations horaires observées pour certains mode de production d’éner-
gie électrique.

II. Liaison Italie - Corse - Sardaigne


La liaison à courant continu Italie-Corse-Sardaigne (aussi nommée SACOI : Sardaigne-
Corse-Italie) est une liaison HVDC d’une puissance de 300 MW. La liaison SACOI est
constituée de cinq parties de lignes à haute tension continue :

— une partie aérienne sur la péninsule italienne d’une longueur de 50 kilomètres,

— une partie sous-marine de 103 kilomètres entre l’Italie et la Corse,

— une partie aérienne en Corse d’une longueur de 156 kilomètres,

— une partie sous-marine de 15 kilomètres entre la Sardaigne et la Corse,

— une partie aérienne en Sardaigne d’une longueur de 87 kilomètres.

La liaison est composée d’une paire de câbles sous une tension de 400 kV. Pour les parties
aériennes deux conducteurs de section S1 = 755 mm2 en aluminium de résistivité ρ1 =
28 × 10−9 Ω · m sont utilisés et pour les parties sous marine chaque câble est en cuivre de
résistivité ρ2 = 17 × 10−9 Ω · m et possède une section S2 = 420 mm2 .
On rappelle que la résistance d’un câble est proportionnelle à sa longueur ℓ et inversement
proportionnelle à sa section S : R = ρ Sℓ .
15

1) Calculer la résistance d’un câble dans chaque partie de la liaison SACOI.


2) En déduire la résistance totale de chaque câble sur toute la longueur de la liaison.
3) Expliquez pourquoi la section des câbles sous-marins est plus faible que la section
des câbles aériens. Pourquoi sont-ils fabriqués à partir de matériaux différents ?
4) Calculer le courant qui circule dans chaque câble quand la puissance injectée dans
la ligne en Italie est de 300 MW.
5) Calculer les pertes par effet Joule dans la totalité de la liaison SACOI. Pensez à
ternir compte du fait que le courant dans le câble fait un aller et un retour.
6) Si l’on suppose qu’aucune puissance électrique est prélevée sur la liaison en Corse.
Quelle est la puissance disponible en Sardaigne ?
7) Quelle est la tension disponibles aux bornes de la paire de câbles en Sardaigne. En
déduire la chute de tension dans la liaison.

III. Eolienne
Un particulier souhaite produire son énergie électrique à l’aide d’une éolienne. Les carac-
téristiques de l’éolienne sont données dans le tableau suivant :

vitesse du vent (m/s) 0 4 5 10 14 20 > 20


Puissance nominale (W) 0 10 100 600 950 1000 1000

La puissance nominale est la puissance maximale que peut produire l’éolienne dans les
conditions de vents données. La puissance réellement produite dépend de la demande en
énergie de l’utilisateur.
1) Calculer l’énergie maximale Emax produite par éolienne pendant 24 h quand la vitesse
du vent est de 20 m/s.
2) La vitesse du vent est de 20 m/s et le particulier souhaite faire fonctionner les appa-
reils suivants :

appareil des lampes réfrigérateur ordinateur four congélateur


puissance active (W) 50 par lampe 100 150 2000 100

a) Quel est l’appareil qui ne peut pas fonctionner avec cette éolienne ?
b) Si on exclut cet appareil, combien de lampes peuvent fonctionner simultanément
quand tous les autres appareils sont connectés.
16 TD 1. PRODUCTION ET TRANSPORT DE L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE

3) Le rapport de la puissance moyenne disponible à la puissance nominale maximale


est appelé le facteur de charge : K = PPND . En France, KD = 0, 25 en tenant compte
des fluctuation de la vitesse du vent durant l’année. Quelle est l’énergie électrique
disponible ED aux bornes de l’éolienne durant une année d’utilisation ?
4) Pour éviter les fluctuations de la production électrique, le particulier installe un
système de batteries qui sont rechargées par l’éolienne et peuvent alimenter à l’aide
d’un convertisseur les appareils électriques. Le rendement de ce dispositif de stockage
et de conversion est de 65%.
Quelle est l’énergie maximale Eannuel que peut consommer le particulier à l’aide de
ce dispositif durant une année ?
5) Si le particulier était raccordé au réseau, l’énergie électrique lui serait facturée au
tarif de 0,25e le kilowattheure. Calculer les économies réalisées au cours d’une année
de fonctionnement de l’éolienne.
6) Le coût total de l’installation est de 8000 e. Au bout de combien de temps l’instal-
lation sera-elle rentabilisée ?

IV. Logement étudiant


Emma, étudiante de L1 EEA, emménage dans un nouvel appartement et elle doit choisir
auprès de son fournisseur d’énergie son type d’abonnement. Son appartement est alimenté
en monophasé sous une tension de 220 V. Son fournisseur propose les tarifs suivants selon
la puissance apparente :

Puissance apparente (kVA) Abonnement par an Prix du KWh


3 97 e 0,1524 e
6 120 e 0,1524 e
9 142 e 0,1555 e
12 165 e 0,1555 e
15 186 e 0,1555 e
18 209 e 0,1555 e
24 261 e 0,1555 e
30 309 e 0,1555 e

Dans l’appartement, sont installés les appareils électriques suivants :


17

Appareils Puissance (W) Durée d’utilisation quotidienne


. moyenne (heures)
3 convecteurs électriques 2000 chacun 3
1 chauffe eau 2000 6
1 machine à laver 3000 0,2
1 plaque de cuisson électrique 2000 1
1 réfrigérateur 50 L 100 12
1 ordinateur + écran plat 150 4
10 ampoules basse consommation 10 chacune 4
1 guitare électrique et son amplificateur 400 0,3

1) Calculer l’énergie électrique consommée en moyenne par jour par l’étudiante.


2) Calculer la puissance maximale qui peut être consommée quand tous les appareils
fonctionnent. Quel est dans ce cas là, l’intensité du courant électrique qui alimente
l’appartement (on suppose que tous les appareils ont un facteur de puissance égal à
1).
3) Quel doit être l’abonnement que doit prendre Emma si elle souhaite pouvoir faire
fonctionner tous ses appareils en même temps.
4) Avec cet abonnement, calculer quelle sera la dépense annuelle d’Emma auprès de
son fournisseur d’énergie. (Tenir compte dans ce cas de l’utilisation quotidienne des
appareils)
5) En fait Emma se servira pas de tous les appareils en même temps. Elle souscrit donc
un abonnement de 9 kVA. Peut-elle faire fonctionner simultanément les 3 convecteurs
électriques, le chauffe eau et la machine à laver ?
6) Que se passera-t-il si, avec cet abonnement de 9 kVA, Emma fait fonctionner tous
les appareils en même temps ?

V. Coût d’un appareil électroménager


Une étudiante de L1 EEA, Emilie, souhaite acheter un réfrigérateur et hésite entre deux
marques A et B.
Les caractéristiques des deux réfrigérateurs sont les suivantes :

Marque A Marque B
Tension d’alimentation 230 V, 50 Hz 230 V, 50 Hz
Puissance du compresseur 140 W 200 W
Facteur de puissance 0, 87 AR 0, 87 AR
Volume 200 L 200 L
Consommation annuelle 206 kWh/an 365, 5 kWh/an
Classe énergétique A F
Prix 450 e 220 e

Emilie souhaite verifier que les deux réfrigérateurs pourront être branchée sur la prise de
sa cuisine qui délivre au maximum 16 A.

1) Calculer les puissances apparentes SA et SB mise en jeu par les compresseurs des
deux appareils quand ils fonctionnent.
18 TD 1. PRODUCTION ET TRANSPORT DE L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE

2) En déduire les courants IA et IB nécessaires aux fonctionnement des deux appareils.


La prise de la cuisine d’Emilie est-elle adaptée ?
Emilie souhaite garder son réfrigérateur au moins 10 ans. Elle se demande quel est
le modèle le plus avantageux. Son fournisseur d’énergie lui facture le prix de 1 kWh
d’énergie électrique 0,206e.
3) Calculer le coût de fonctionnement annuel des deux réfrigérateurs.
4) Au bout de combien d’années le coût de revient (achat + fonctionnement) des deux
réfrigérateurs est-il équivalent ?
5) Calculer le coût de revient des deux réfrigérateurs au bout de 10 ans.
6) Quelle marque doit choisir Emilie ?
TD 2

Dipôles électriques en régime sinusoïdal


permanent

I. Exercice I : Caractérisation d’un dipôle

Une
√ source idéale de tension sinusoïdale e(t) de pulsation ω et d’amplitude
√ constante
E 2 alimente un dipôle linéaire traversé
√ par un courant i(t) = I 2 cos (ωt) et dont
la tension à ses bornes est u(t) = U 2 cos (ωt + ϕ). L’intensité du courant électrique
est choisie comme origine des phases (θi = 0). On cherche à caractériser le dipôle en
effectuant un certain nombre de mesures qui permettront de le modéliser sous forme d’un
circuit équivalent composé d’une résistance R en série avec une réactance X. L’impédance
du dipôle s’écrit : Z = R + jX avec j 2 = −1 . La première manipulation consiste à
mesurer le courant efficace et la tension efficace à l’aide d’un voltmètre idéal de résistance
interne infinie et d’un ampèremètre idéal de résistance interne nulle. Les mesures donnent :
U = 220 V et I = 5 A.

Une deuxième mesure consiste à visualiser l’oscillogramme représentant le courant i(t) et


la tension u(t).

19
20 TD 2. DIPÔLES ÉLECTRIQUES EN RÉGIME SINUSOÏDAL PERMANENT

1) Déterminer la fréquence et la pulsation du courant i(t) et de la tension u(t).


2) Quel est le signe du déphasage ϕ de la tension u(t) par rapport à l’intensité i(t) ?
3) Déterminer la valeur algébrique du déphasage ϕ en degrés et en radians.
4) Calculer la valeur du module de l’impédance |Z|.
5) Exprimer la résistance R en fonction de U, I et ϕ. Calculer la valeur de R.
6) Exprimer la réactance X en fonction de U, I et ϕ. Calculer la valeur algébrique de
X.
Le dipôle d’impédance équivalente Z = R+jX peut être soit une bobine (inductance
en série avec une résistance) soit un condensateur en série avec une résistance de sorte
que la réactance X peut modéliser soit une inductance L soit un condensateur de
capacité C.
7) Donner l’expression de L en fonction de X et ω dans le cas d’une inductance.
8) Donner l’expression de C en fonction de X et ω dans le cas d’un condensateur.
9) A partir des mesures, déterminer si, dans notre cas, la réactance est formée par une
capacité C ou par une inductance L, et calculer sa valeur.
10) Calculer les puissances active P , apparente S et reactive Q du dipôle.

II. Bobine

Une source idéale de tension sinusoïdale u(t) = U 2 cos (2πf t), de valeur efficace U =
220 V, alimente, en régime sinusoïdal permanent, à la fréquence f = 50 Hz une bobine.
La bobine peut être modélisée par une resitance R en serie avec une inductance L. La
puissance consommée par la bobine est P = 40 W. L’intensité du courant qui traverse
21

le dipôle est notée i(t) = I 2 cos (2πf t − ϕ). La tension électrique est choisie comme
origine des phases (θu = 0). Une mesure à l’oscilloscope a permis de mesurer le déphasage
de u(t) par rapport à i(t) : ϕ = 70◦ .
1) Calculer en régime permanent le facteur de puissance de la bobine, sa puissance
apparente S.
2) En déduire l’intensité efficace du courant I qui alimente la bobine et la puissance
réactive Q mises en jeu. Préciser le signe de Q.
3) Déterminer la valeur de la résistance R et de la réactance X de la bobine d’impédance
complexe Z = R + jX.
4) En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
5) Pour modifier le facteur de puissance, un condensateur de capacité C = 4, 7 µF
est placé en dérivation, aux bornes de la bobine (figure ci-dessous). Calculer les
puissances active PC et réactive QC absorbées par le condensateur.
A
I′
L

U I C
R
IC

M
6) Calculer la nouvelle intensité efficace du courant I ′ alimentant l’ensemble bobine et
condensateur.

III. Compensation de puissance √


Une source idéale de tension sinusoïdale u(t) = U 2 cos (2πf t) alimente, en régime si-
nusoïdal permanent, à la fréquence f = 50 Hz un dipôle constitué d’une inductance L
en série √
avec une résistance R. L’intensité du courant qui traverse le dipôle est notée
i(t) = I 2 cos (2πf t − ϕ). La tension électrique est choisie comme origine des phases
(θu = 0). On effectue une mesure de puissance quand le dipôle est alimenté sous une
tension efficace U = 220 V. La puissance active mesurée est P = 8000 W et la puissance
réactive mesurée est Q = 6000 VAR.
1) Faire un schéma du montage
2) Calculer la valeur numérique de la puissance apparente S.
3) Calculer le facteur de puissance du dipôle. En déduire la valeur du déphasage ϕ de
la tension par rapport au courant.
4) Calculer la valeur numérique de I.
5) Déterminer la valeur de la résistance R et celle de la réactance X du dipôle. En
déduire la valeur de L.
Pour modifier le facteur de puissance du dipôle, on place un condensateur de capacité
C aux bornes du dipôle de tel sorte que la puissance réactive Q′ de l’ensemble soit
nulle. Dans ce cas la somme des puissance réactives du dipôle et du condensateur
est nulle.
22 TD 2. DIPÔLES ÉLECTRIQUES EN RÉGIME SINUSOÏDAL PERMANENT

6) Calculer le nouveau facteur de puissance de l’ensemble dipôle et condensateur. En


déduire la valeur du déphasage ϕ de la tension par rapport au courant.
7) Calculer la nouvelle valeur du courant alimentant l’ensemble.
8) Calculer la valeur de la réactance du condensateur et la valeur de sa capacité C.
9) Expliquer l’intérêt de minimiser la puissance réactive d’un dipôle.

IV. Eclairage

Une source idéale de tension sinusoïdale u(t) = U 2 cos (2πf t), de valeur efficace U =
230 V, alimente, en régime sinusoïdal permanent, à la fréquence f = 50 Hz un ensemble
de tubes fluorescents placés en parallèle sur la source. Chaque tube fluorescent et son
ballast a les caractéristiques suivantes : Pt = 40 W, F Pt = 0, 86 AR.
1) Calculer la puissance apparente St et la puissance réactive Qt mise en jeu dans un
tube fluorescent.
2) En déduire l’intensité efficace du courant It qui alimente le tube.
3) Le tube fluorescent est modélisé par une resistance Rt en parallèle sur une inductance
Lt .

A
It

U Rt Lt

Figure 1

Déterminer la valeur de la résistance Rt et de l’inductance Lt du tube fluorescent.


4) Pour faire des économies d’énergie, les tubes fluorescents sont remplacés par des
LEDs qui délivrent la même puissance lumineuse. Chaque LED et son driver a les
caractéristiques suivantes : Pℓ = 18 W, F Pℓ = 0, 30 AV. Calculer la puissance appa-
rente Sℓ et la puissance réactive Qℓ mise en jeu dans une LED.
5) En déduire l’intensité efficace du courant Iℓ qui alimente une LED. Comparer avec
le courant circulant dans la lampe d’origine.
6) Peut-on modéliser la LED par une resistance Rℓ en parallèle sur une inductance Lℓ ?
Proposer un autre modèle avec deux dipôles élémentaires en parallèle. Calculer les
caractéristiques de ces deux dipôles élémentaires.
TD 3

Méthode de Boucherot

I. Bilan de puissance
Une installation, alimentée sous une tension de (230V , 50 Hz), comporte un ensemble
de radiateurs de puissance P1 = 5 kW, un moteur de puissance utile Pu = 3 kW, de
rendement η2 = 85%, de facteur de puissance F P2 = 0, 7 AR et un poste à soudure de
puissance électrique P3 = 4 kW et de facteur de puissance F P3 = 0, 6 AR.
1) Calculer la puissance électrique P2 absorbée par le moteur électrique.
2) Calculer la puissance active totale P lorsque tous les récepteurs sont en fonctionne-
ment.
3) Calculer la puissance réactive totale Q lorsque tous les récepteurs sont en fonction-
nement.
4) Calculer ensuite la puissance apparente totale S et en déduire le facteur de puissance
F P de l’installation ainsi que le courant en ligne I.
5) On désire relever le facteur de puissance F P ′ à 0,93 AR. Calculer la valeur de la
capacité C du condensateur à brancher en parallèle sur cette installation.
6) Calculer l’intensité I ′ en ligne après le relèvement du facteur de puissance.

II. Alimentation d’une installation électrique (7 points)


Une alimentation électrique, modélisée par une source idéale de tension sinusoïdale de
fréquence f = 50 Hz et de valeur efficace sous forme complexe V SO , alimente une instal-
lation électrique à travers une ligne de distribution modélisée par une résistance r et une
inductance ℓ en série. Les valeurs efficaces sous forme complexe de la tension aux bornes
de la charge et de l’intensité du courant qui la traverse courant sont notées respectivement
V CH et I.
On donne :
• r = 0, 1 Ω
• ℓ = 0, 3 mH
• VCH = 240 V
La charge est composée de quatre dipôles placés en parallèle : D1 , D2 , D3 et D4 .
• D1 est le système d’éclairage constitué de 50 tubes fluorescents absorbant chacun
une puissance active de 50 W avec un facteur de puissance F P1 = 0, 75 AR,

23
24 TD 3. MÉTHODE DE BOUCHEROT

I r ℓ

V SO Z CH V CH

Figure 3.1

• D2 est formé par 2 moteurs, délivrant chacun une puissance utile Pu = 1, 5 kW avec
un rendement η2 = 0, 80 et un facteur de puissance F P2 = 0, 85 AR,
• D3 est un four à induction compensée de puissance apparente S3 = 7 kVA et de
facteur de puissance F P3 = 0, 60 AR
• D4 est une batterie de condensateurs de capacité totale C4 = 560 µF
1) Calculer les puissances active et réactive Pi et Qi absorbées par les quatre dipôles
Di .
2) En déduire les puissances active et réactive PCH et QCH absorbées par l’installation
(charge), son facteur de puissance cos ϕCH et le courant en ligne I.
3) Calculer les puissances active Pli et Qli réactive mises en jeu dans la ligne d’alimen-
tation.
4) Déterminer la valeur de la tension de la source VSO et son facteur de puissance
cos ϕSO .
5) Quel est l’intérêt d’avoir placé le dipôle D4 dans l’installation électrique.

III. Bilan de puissance dans un atelier


Un atelier est alimenté par une ligne monophasée (230 V, 50 Hz) . L’éclairage est assuré
par des tubes fluorescents branchés en parallèle entre la phase et le neutre.
1) En fonctionnement normal, chaque tube fluorescent consomme une puissance active
P1 = 60 W sous 230V, avec un facteur de puissance F P1 = 0, 85AR. Calculer la
valeur efficace de l’intensité du courant appelé par un ensemble de 24 tubes fluores-
cents. On rappelle que les tubes fluorescents sont des récepteurs inductifs.
2) A l’allumage des tubes fluorescents, le facteur de puissance des tubes est beaucoup
plus faible, il vaut F P1′ = 0, 30AR. Calculer l’intensité en ligne et la puissance
réactive absorbée au moment de l’allumage des tubes sur le réseau monophasé. (La
puissance active de chaque tube est inchangée, soit : 60 W sous 230 V)
3) Les machines de l’atelier sont entraînées par des moteurs asynchrones monophasées
à quatre pôles.
Chaque moteur a pour caractéristiques :
— tension 230V, fréquence 50 Hz, F P2 = 0, 78AR
— puissance utile : Pu2 = 5, 4 kW à 1440 tr/min en régime nominal ; rendement
η2 = 90%.
25

Calculer la valeur efficace de l’intensité du courant appelé en ligne par un moteur.


4) Calculer les puissances active et réactive absorbées par l’atelier quand 10 moteurs
et les 24 tubes fluorescents fonctionnent normalement.
5) En déduire l’intensité dans les lignes d’alimentation de l’atelier et le facteur de puis-
sance de l’atelier.

IV. Installation électrique


L’ installation électrique d’une P.M.E. alimentée en monophasé (230 V, 50 Hz) comporte
en parallèle :
— 2 fours électriques (chacune purement résistif) de 2 kW chacun
— 1 moteur à induction ayant une puissance utile de 4 kW, un rendement de 85 % et
un facteur de puissance de 0,8 AR
— 20 tubes fluorescents de puissance 60 W et de facteur de puissance 0,55 AR.
L’installation est alimentée par une ligne assimilable à inductance ℓ = 4 mH en série avec
une résistance r = 0, 3 Ω.
1) Faire un schéma de principe faisant intervenir la source, la ligne et les trois consti-
tuants de la charge ainsi que les grandeurs électriques significatives. UCH est la
tension aux bornes de l’installation et USO la tension aux bornes de la source.
2) UCH = 230 V Calculer la puissance active PCH absorbée par l’installation, la puis-
sance réactive QCH de l’installation, la puissance apparente SCH de l’installation, le
courant I qui alimente l’installation et le facteur de puissance F PCH de l’installation.
3) L’installation peut être modélisée par une seule impédance complexe Z CH = RCH +
jXCH . Calculer RCH et XCH .
4) Déterminer la perte de puissance active dans la ligne.
5) Calculer les puissances actives et réactives de la source.
6) Calculer la tension USO aux bornes de la source.
UCH reste inchangée, et on branche en parallèle de l’installation précédente, une
batterie de condensateurs parfaits (capacité totale C) permettant de relever le facteur
de puissance de l’installation globale (installation + condensateurs) à 0,93 AR.
7) Calculer dans ce cas la puissance active PCH′
absorbée par l’installation, la puissance
réactive QCH de l’installation, la puissance apparente SCH
′ ′
de l’installation, le courant
I qui alimente l’installation.

8) Déterminer la nouvelle tension efficace de la source.


9) En calculant la nouvelle puissance active perdue dans la ligne, monter l’intérêt de
relever le facteur de puissance d’une installation électrique.
26 TD 3. MÉTHODE DE BOUCHEROT
TD 4

Bobines, Transformateurs

I. Exercice I : Bobine à noyau de fer


Une bobine à noyau de fer peut être modélisée par une résistance r représentant la résis-
tance de l’enroulement, d’une inductance magnétisante Lµ et d’une résistance RF repré-
sentant les pertes fer.

Pour caractériser la bobine , on effectue une première mesure en courant continu à l’aide
d’un ampèremètre et d’un voltmètre. La bobine est branchée à une source idéale de tension
continue et on relève les mesures suivantes :
— U = 19, 5 V
— I = 1, 50 A
Dans un second temps la bobine est alimentée par une tension sinusoïdale de fréquence
50 Hz et on mesure les puissances active et réactive de la bobine à l’aide d’un wattmètre.
On relève les mesures suivantes :

— U = 230 V
— P = 3, 8 W
— Q = 91, 2 VAR

1) A l’aide de l’essai en continu, déterminer la resistance r du bobinage.


2) A l’aide de l’essai en alternatif, déterminer la resistance RF et Lµ du modèle de la
bobine.
3) Déterminer le facteur de puissance de la bobine.

27
28 TD 4. BOBINES, TRANSFORMATEURS

II. Bobine √
Une source idéale de tension sinusoïdale u(t) = U 2 cos (2πf t), de valeur efficace U =
220 V, alimente, en régime sinusoïdal permanent, à la fréquence f = 50 Hz une bobine.
La puissance consommée par√la bobine est P = 20 W. L’intensité du courant qui traverse
le dipôle est notée i(t) = I 2 cos (2πf t − ϕ). La tension électrique est choisie comme
origine des phases (θu = 0). Une mesure à l’oscilloscope a permis de mesurer le déphasage
de u(t) par rapport à i(t) : ϕ = 60◦ .
1) Calculer en régime permanent le facteur de puissance de la bobine, sa puissance
active S et sa puissance réactive Q. Préciser le signe de Q.
2) En déduire l’intensité efficace du courant I qui alimente la bobine.
3) Déterminer la valeur de la résistance R et de la réactance X de la bobine d’impédance
complexe Z = R + jX.
4) En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
5) Pour modifier le facteur de puissance, un condensateur de capacité C = 2, 3 µF est
placé en dérivation, aux bornes de la bobine.
A
I′
L

U I C
R
IC

Calculer les puissances active PC et réactive QC absorbées par le condensateur.


6) Calculer la nouvelle intensité efficace du courant I ′ alimentant l’ensemble bobine et
condensateur.

III. Caractérisation d’une bobine


Une bobine à noyau de fer sans fuites fonctionnant en régime sinusoïdal permanent à
basses fréquences est modélisée par trois éléments :
• une résistance r,
• une inductance Lµ ,
• une resistance RF en parallèle de l’inductance Lµ ,
selon le schéma de la figure ci-dessous :

i(t) r
A

v(t) RF Lµ

M
29

Une mesure préalable en courant continu a permis de déterminer r = 50, 0 Ω.


Pour caractériser les éléments Lµ et RF , on alimente la bobine sous une tension sinusoïdale
de fréquence f = 50 Hz et de valeur efficace V . A l’aide d’un wattmètre numérique, on
mesure la tension efficace V aux bornes de la bobine, la puissance active et la puissance
réactive absorbées par la bobine :

V = 240 V
P = 114 W
Q = 100 VAR

1) Déterminer la puissance apparente S absorbée par la bobine et la calculer. En déduire


la valeur de l’intensité efficace I.
2) Calculer le facteur de puissance de la bobine.
3) Calculer la puissance Pr dissipée dans la résistance r et en déduire la puissance PRF
dissipée dans RF .
4) Calculer la puissance apparente SAM absorbée par le dipôle AM constitué de RF en
parallèle sur Lµ . En déduire la valeur de la tension VAM .
5) Calculer les valeurs de RF et Lµ .

IV. Transformateur idéal


Un transformateur monophasé est supposé parfait. Il comporte 1600 spires au primaire
et 920 spires au secondaire. Le secondaire alimente un dipôle inductif de résistance R =
39, 8 Ω et d’impédance Z = 53 Ω sous une tension secondaire efficace V2 = 230 V.

1) Calculer la tension efficace V1 au primaire.


2) Calculer la l’intensité efficace I2 au secondaire.
3) Calculer la l’intensité efficace I1 au primaire.
4) Déterminer la puissance apparente S du transformateur.
5) Calculer le facteur de puissance de la charge secondaire cos ϕ2 . Comparer ce résultat
avec R
Z
.
6) Déterminer la puissance active absorbée P2 par la charge.
30 TD 4. BOBINES, TRANSFORMATEURS

V. Transformateur parfait
Un transformateur parfait 380 V / 220 V 50 Hz a une puissance apparente nominale
S = 2 kV · A.
1) Calculer les courants nominaux I1N , I2N et le rapport de transformation m.
2) La charge inductive est constituée d’une résistance R = 20 Ω en série avec une
inductance L = 50 mH. Calculer l’impédance de la charge et son facteur de puissance.
En déduire les courants du transformateur et la puissance active fournie.

VI. Transformateur réel


Un transformateur de distribution possède les caractéristiques nominales suivantes : S2N =
25 kV · A, PJ = 700 W et Pf er = 115 W.
1) Calculer le rendement nominal pour une charge résistive et une charge inductive de
facteur de puissance 0,8
2) Calculer le rendement pour une charge résistive qui consomme la moitié du courant
nominal

VII. Transformateur réel

Un transformateur (220 V/ 44 V, 50 Hz) est modélisé par le modèle de la figure ci-dessous.


On rajoute au transformateur idéal des dipôles élémentaires au transformateur idéal :
— une inductance magnétisante Lµ au primaire
et ses défauts :
— une résistance RF modélisant les pertes fer placée au primaire,
— une résistance r placée au secondaire modélisant les pertes par effet Joule totale.
— une inductance de fuite ℓF placée au secondaire.
Le transformateur alimente une charge résistive modélisée par une resistance R2 .
Afin de caractériser le transformateur réel, on réalise deux essais à vide et en court-circuit
à puissances réduites.
A vide :
— V10 = V1N = 220 V
— P10 = 80 W
— I10 = 1, 0 A
31

En court-circuit :
— V1CC = 40 V
— P1CC = 250 W
— I2CC = 100 A
1) Déterminer le rapport de transformation de tension m et le nombre de spires au
secondaire, si l’on en compte 500 au primaire.
2) Déterminer RF et Lµ à l’aide des mesures de l’essai à vide.
3) Vérifier que l’on peut négliger les pertes fer dans l’essai en court-circuit.
4) Déduire des mesures en court-circuit les valeurs de r et ℓf .
Le transformateur, alimenté au primaire sous sa tension nominale, débite 100 A au
secondaire avec un facteur de puissance égal à 1.
5) Déterminer la puissance P2 délivrée à la charge au secondaire ainsi que la résistance
R2 de la charge. En déduire la tension au secondaire V2 du transformateur.
6) Déterminer la puissance P1 absorbée au primaire (au préalable calculer les pertes
globales). En déduire le facteur de puissance F P1 au primaire et le rendement η.

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