Belharrat SA
Belharrat SA
Thème
Production et gestion de l’énergie solaire
photovoltaïque adaptée à une maison
Promotion : 2010
Remerciements :
encadrées. Je la remercie tout particulièrement pour l’intérêt qu’elle a porté à mon travail,
Je tiens également à remercier les membres du jury qui me feront l’honneur d’évaluer mon
travail
Tous ceux qui, d’une quelconque façon, ont contribué à l’élaboration de ce mémoire.
Cordialement.
Dédicaces
Ma grand-mère,
Sid Amrouche
SOMMAIRE
Introduction générale 01
I.1. Introduction 06
I.5. Conclusion 35
II.1. Introduction 38
II.2.1. Définition 39
II.6. Conclusion 57
III.1. Introduction 60
III.2. Courant électrique 60
III.2.1. définition 60
III.6. Conclusion 70
IV.1. Introduction 73
IV.2. La domotique 73
IV.4. Conclusion 82
Annexe 87
Liste des abréviations
A : Surface du panneau
AC : Courant alternatif
C : Vitesse de la lumière
DC : Courant continu
Eg : Le gap optique
eV : Electron Volt
G : L’irradiance
h : Constante de Planck
PV : Photovoltaïque
Wc : Watt crête
α : Rapport cyclique
λ : Longueur d’onde
ν : La fréquence
2010
Introduction générale
1
Introduction générale 2010
Depuis le début du 21éme siècle, la consommation énergétique mondiale est en très forte
croissance dans toutes les régions du monde. Il semble que tendanciellement, les
consommations d’énergie vont continuer à augmenter, sous l’effet de croissance économique
d’une part, et de l’augmentation de la consommation d’électricité par habitant d’autre part,
quels que soient les cas de figures envisagés. De nos jours, une grande partie de la production
mondiale est à partir de ressources fossiles. La consommation de ces ressources donne lieu à
des émissions de gaz à effet de serre et donc une augmentation de la pollution. Le danger
supplémentaire est qu’une consommation excessive du stock de ressources naturelles réduit
les réserves de ce type d’énergie de façon dangereuse pour les générations futures.
Pour subvenir aux besoins en énergie de la société actuelle, il est nécessaire de trouver
des solutions adaptées et de les diversifier. Actuellement, il y a plusieurs façons d’agir :
2
Introduction générale 2010
On considère qu’une énergie est renouvelable, toute source d'énergie qui se renouvelle
assez rapidement pour être considérée comme inépuisable (d'où son nom). Les énergies
renouvelables sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués
principalement par le Soleil (l'énergie solaire mais aussi hydraulique, éolienne et biomasse...),
la Lune (énergie marémotrice, certains courants : énergie hydrolienne...) et la Terre
(géothermique profonde...).
Villages isolés;
Relais de communication ;
Pompage de l’eau ;
Refuges ;
Maisons.
3
Introduction générale 2010
Dans le début de ce mémoire, nous allons présenter des généralités sur l’exploitation de
l’énergie solaire, plus particulièrement la production de l’électricité photovoltaïque ainsi que
les différents systèmes de consommations et leurs composants. Par la suite, nous évoquerons
le rôle important de l’utilisation d’un étage d’adaptation qui nous permet le suivi du point
MPPT.
Dans le troisième chapitre, nous allons revenir sur un débat qui a eu lieu a la fin du
émé
19 siècle, il a imposé un énorme basculement sur la production, le transport et la
consommation d’énergie électrique. A l’époque l’alternatif l’a emporté grâce a l’invention du
transformateur en France par Lucien Gaulard. Ce débat va-t-il être relancer avec l’avènement
de l’électronique de puissance qui permet d’avoir des courant continu à haute tension ?
Dans le dernier chapitre, nous nous intéresserons sur la bonne gestion de l’énergie
électrique. Pour cela, nous s’solliciterons l’aide d’un système de gestion d’énergie qui est dit
MAHAS (Multi-Agents Home Automation System).
4
Chapitre I 2010
5
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
I.1. Introduction
Jusqu’à présent, cette énergie est utilisée principalement pour l’éclairage naturel et pour
le chauffage. Mais avec le développement de la technologie, il y a eu apparition de trois autres
domaines d’utilisations de cette énergie :
6
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
A présent des programmes de toits photovoltaïques raccordés au réseau ont été lancés
dans plusieurs pays. [3]
A. Un peu de physique
La longueur d’onde d’un faisceau lumineux caractérise sa couleur, telle que la perçois
notre œil. Bien sûr, tous les rayonnements ne sont pas perceptibles par l’œil, mais ils ont aussi
leurs longueurs d’onde, qui dépond de leurs fréquences : fréquence radio, micro-ondes…
Quoi de plus naturel pour les physiciens du siècle dernier que de nommer
« ultraviolette » la lumière plus bleue que le bleu-violet perceptible par l’œil, et « infrarouge »
la lumière moins rouge que celle que notre œil détecte ? En effet, la perception oculaire
moyenne de l’homme s’étend du bleu (longueur d’onde 380nm) au rouge (longueur d’onde
7
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
780nm), en passant par les couleurs que l’arc-en-ciel nous dévoile lorsque les gouttes de pluie
décomposent la lumière blanche.
Cette énergie qui descend en ligne droite vers notre planète ne peut pas nous parvenir
sur terre en intégralité car elle va subir des transformations en traversant l’atmosphère : par
absorption et par diffusion.
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CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
confondre avec la vapeur d’eau, qui elle est un gaz) on aussi leurs importance dans la
diffusion du rayonnement solaire. [2]
A. Masse d’air
Plus le soleil est bas sur l’horizon, plus il va traverser une épaisseur importante
d’atmosphère et plus il va subir des transformations.
𝑂𝐴
𝑂𝑀 = sin (ℎ) (I-1)
𝑂𝑀 1
Donc, l’Air Mass = sin (ℎ)
𝑂𝐴
Exemples :
9
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
10
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
C. spectre solaire
ℎ𝐶
𝐸 = ℎ𝜈 = (I-2)
𝜆
Le spectre du ciel clair, noté AM1,5, sert de référence pour la mesure de cellules
photovoltaïques. Les simulateurs servant à mesurer les modules tentent de la reproduire aussi
fidèlement que possible. On peut également remarquer le spectre de diffusion par beau temps,
nettement renforcé vers les bleus du fait de la diffusion de Rayleigh. [2]
11
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
Il est donc clair qu’un matériau doit avoir des propriétés optiques et électriques
spécifiques pour permettre la conversion photovoltaïque. [2]
Plus généralement, un rayon lumineux qui arrive sur un solide peut subir trois
événements optiques (figure I-5).
12
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
L’absorption : la lumière pénètre dans l’objet et n’en ressort pas, l’énergie est restituée
sous une autre formes.
Prenons l’exemple d’un morceau de verre coloré en rouge. Il transmet la lumière rouge,
puisque notre œil la perçoit. La partie réfléchie s’élèvera à 8% du flux lumineux, toutes
couleurs confondus, du fait de l’indice de réfraction du verre. Le reste de la lumière bleue,
jaune, etc. sera absorbé dans la matière.
Cette absorption sera perceptible au toucher sous éclairement intense car le verre va
s’échauffer. En effet, dans la plupart des matériaux, la part absorbée de la lumière est
convertie en chaleur, c’est-à-dire en rayonnement infrarouge (de longueur d’onde comprise
entre 1µm, limite rouge du spectre visible, et 1mm, début des ondes radio).
Dans un matériau photovoltaïque, une partie du flux lumineux absorbé sera restituée
sous forme d’énergie électrique. Il faut donc au départ que le matériau ait la capacité
d’absorber la lumière visible, puisque c’est ce que l’on cherche à convertir : lumière du soleil
ou des autres sources artificielles. On prendra soin également de minimiser les pertes
purement optiques par réflexion ou par transmission. [2]
Les charges élémentaires qui vont produire le courant électrique sous illumination sont
des électrons, charges négatives élémentaires, contenus dans la matière semi conductrice.
13
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
Tout solide est en effet constitué d’atomes qui comprennent chacun un noyau (constitué de
protons et neutrons) est un ensemble d’électrons gravitant autour.
Les photons absorbés vont tout simplement transférer leur énergie aux électrons
périphériques (les plus éloignés du noyau), leur permettant ainsi de se libérer de l’attraction de
leur noyau. Ces électrons libérés sont susceptible de produire un courant électrique si on les
« attire » ensuite vers l’extérieur.
En régime permanant l’électron libéré laisse un « trou » qui se traduit par une charge
positive. Si cet électron est attiré au dehors, c’est l’électron d’un atome voisin qui va venir
combler ce trou, laissant à nouveau un trou, lui-même comblé par un électron voisin est ainsi
de suite. On génère ainsi une circulation de charges élémentaires, d’électrons dans un sens, et
de trous dans l’autre sens, ce qui donne un courant électrique.
Si un photon a une énergie supérieure ou égale au gap optique, c’est qu’il a une
longueur d’onde inferieure à une certaine valeur, puisque ces deux grandeurs sont
inversement proportionnelles voir la relation (I-2):
Pour le silicium cristallin, le gap optique est de Eg=1,1 eV. Un photon possédant cette
énergie a une longueur d’onde de 1,13 µm (dans le proche infrarouge). Pour le silicium
14
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
amorphe, Eg=1,77 eV. Un photon ayant cette énergie est en lumière rouge, avec une longueur
d’onde de 700 nm (=0,7 µm).
Tous les photons d’énergie supérieure à ces seuils, et donc de longueurs d’onde
inferieures, sont opérationnels pour la conversion photovoltaïque.
Figure I-6 : Spectre solaire AM0 et partition exploitables par le silicium cristallin
La figure I-6 permet de visualiser la portion du spectre solaire qui peut être convertie en
énergie électrique dans le cas du silicium cristallin. La partie du spectre en gris foncé est donc
impossible à convertir car elle n’est pas absorbée dans le matériau.
Pour la portion en gris clair, nous ferons recours à une autre représentation du transfert
énergétique des photons aux particules chargées. La figure I-7 représente les différents états
d’énergie dans le matériau semi-conducteur.
Dans le domaine d’énergie situé sous le gap optique se trouve les électrons de valence
du matériau, c’est-à-dire ceux qui sont liés aux atomes. Dans la bonde de conduction se trouve
ceux qui en été extraits et sont libres de circuler dans le matériau. Elle est donc vide quand le
semi-conducteur n’est pas illuminé. Lorsqu’un photon a une énergie suffisante, il est absorbé
et fait passer un électron de la bonde de valence à la bonde de conduction. Que se passe-t-il
s’il a une énergie supérieure à Eg ? Le photon 2 de la figure I-7 génère une paire électron-trou
à un niveau supérieur, mais l’excédant est perdu par un processus de désexcitation spontanée
qui produit de la chaleur et ramène son énergie à Eg. Donc quelle que soit sont énergie,
pourvu qu’elle soit supérieure à Eg, chaque photon absorbée ne crée qu’une seule paire
électron-trou d’énergie Eg.
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CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
Puisque l’on connait l’énergie disponible à chaque longueur d’onde d’un spectre solaire
donné, on peut quantifier la quantité de photons (énergie solaire totale à cette longueur d’onde
devisée par l’énergie du photon) et en additionnant tous ces photons calculer le courant et la
puissance totale qu’ils peuvent générer, en fonction du gap optique du matériau. Il s’agit de
performances électriques purement théoriques, que l’on pourrait qualifier d’ « ultimes » : elles
ne prennent pas en compte les pertes par réflexion, et supposent que toutes les paire électron-
trou photogénérées sont collectées, ce qui n’est pas le cas réellement.
Pour convertir un taux plus élevé d’énergie lumineuse, il faudrait que tous les photons
de la source de lumière aient la même énergie (un soleil rouge, par exemples !) et que l’on
dispose d’un matériau dont le gap optique correspond exactement à cette énergie. [2]
Pour que les charges libérées par illumination soient génératrices d’énergie, il faut
qu’elles circulent. Il faut donc les « attirer » hors du matériau semi-conducteur dans un circuit
électrique. Sinon, elles se recombinent : l’électron chargé négativement neutralisant le
« trou », chargé positivement. Autrement dit, les électrons libérés retrouveraient leur état
initial à la périphérie de leur atome : cela libérerait de l’énergie thermique (chaleur) mais
aucune énergie électrique.
Cette extraction des charges est réalisée au sein d’une jonction créée volontairement
dans le semi-conducteur. Le but est d’engendrer un champ électrique à l’intérieur du matériau,
qui va entrainer les charges négatives d’un coté et les charges positives de l’autre coté. C’est
16
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
A la figure I-8, en représente une vue schématisée, à plat, des atomes de silicium (a 4
électrons dans la couche externe) qui sont chacun liés à quatre autres atomes de silicium.
En le dopant avec des atomes étrangers de phosphore qui ont 5 électrons dans leur
couche externe, un électron par atome de phosphore ne pourra pas se lier avec ses
correspondants du silicium, il y aura alors un excédant de charges négatives dans le cristal
(figure I-8). Le matériau sera donc potentiellement « donneur » d’électrons, disponibles pour
la conduction électrique, et le silicium ainsi dopé est appelé silicium de type n.
Par symétrie, on peut également doper le silicium avec du bore qui a seulement 3
électrons dans sa bonde de valence. Le résultat est l’apparition d’un excédent de trous, donc
de charges positives, puisqu’il manque un électron à chaque atome de bore pour compléter les
4 électrons du silicium (figure I-8). Le matériau est l’inverse du précédent « accepteur »
d’électrons. Ce matériau ainsi dopé est appelé silicium de type p.
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CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
La cellule solaire est donc le plus souvent une tranche de silicium dopé « p » d’un coté,
et « n » de l’autre, à laquelle on ajoute des contacts électriques pour collecter le courant. Cette
jonction a donc les caractéristiques électriques d’une diode au silicium classique avec, sous
illumination, apparition d’un photocourant indépendant de la tension et proportionnel au flux
lumineux et à la surface de la cellule.
Mais cette simple structure p-n, adaptée au silicium cristallin, n’est pas suffisante dans
tous les cas. Par exemple, un silicium amorphe dopé de type p n’est pas un très bon
photoconducteur, et il est préférable que la conversion photovoltaïque se produit dans un
matériau non dopé, donc intrinsèque, et noté « i ». La cellule au silicium amorphe classique se
compose donc de 3 couches : p-i-n. la couche « i » placés au centre d dispositif est la plus
épaisse, et sert à la conversion des charges. Les couches p et n, quant à elles permettent la
création du champ électrique interne qui s’étend dans toute la couche i, ce qui favorise la
séparation des charges. [2]
18
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
A. Cellule solaire
Les cellules sont souvent réunies dans des modules solaires photovoltaïques ou
panneaux solaires, en fonction de la puissance recherchée. [5]
19
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
Nous résumons ici les propriétés des différents types de photogénérateurs. Le silicium
cristallin et le silicium amorphe représentent à eux seuls plus de 90% du marché mondial des
applications terrestres. Mais d’autres matériaux semi-conducteurs sont également employé
pour la fabrication des photogénérateurs : le CuInSe2 (en abrégé CIS), le CdTe (tellurure de
cadmium) et le GaAs (arséniure de gallium). [4]
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CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
Rendement électrique des panneaux : 5-7% STC (jusqu’à 9% pour les multi-
jonctions).
Puissance des photopiles intérieures : 0 à 1 Wc.
Puissance des panneaux extérieurs : 0,5 à 60 Wc.
Gamme d’éclairement : 20 lux (en intérieur) à 1000 W/m2 (en extérieur).
Usage : électronique professionnelle et grand public (montre, calculettes…),
électronique de faible consommation en extérieur, baies vitrées semi-
transparentes.
21
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
Pour les fabricants, améliorer cette réponse spectrale, c’est chercher des solutions pour
renforcer l’absorption des différentes couleurs dans le dispositif, c'est-à-dire en face avant du
dispositif pour la lumière bleue, absorbée dés les premiers nm du matériau, et pour la lumière
rouge au cœur ou en face arrière du dispositif (lorsqu’il s’agit de couche minces).
Exemples d’améliorations possibles de la réponse spectrale :
La figure I-13 montre les performances d’une cellule au silicium monocristallin et d’une
cellule au silicium amorphe sous éclairement maximal.
22
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
La cellule amorphe, grâce à son gap plus élevé que le silicium cristallin, a une tension
plus élevée. Mais son courant sous fort éclairement est nettement plus faible en raison de sa
moins bonne collecte et de sa faible épaisseur.
Ainsi, les panneaux monocristallins sont les plus performants du marché et atteignent,
en 2004, environ 12 à 14% de rendement STC.
Mais attention, tous ces rendements, sont donnés sous fort ensoleillement, aux
conditions STC (sous 1000W/m2, spectre AM1,5, 25°C). Voyons maintenant l’influence de
l’ensoleillement et de la température
23
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
Figure I-14 : Courbes I(V) sous diverses intensités de rayonnement d’une cellule
monocristalline
La tension perd 2 à 2,5 mV/°C (soit -0,41% /°C), ce qui donne un déficit de 80 à
100 mV entre 10 et 50°C par exemple. Pour d’autres technologies, les variations
de la tension en fonction de la température baissent lorsque le gap augmente :
pour le silicium amorphe, l’effet est réduit de 30% (environ 0,29% /°C).
24
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
Sous l’effet d’une hausse de la température, le courant gagne quant à lui un petit
peu d’intensité. Ceci peut être expliqué par une meilleure absorption de la
lumière, le gap est décroissant lorsque la température augmente. Mais
l’accroissement du courant peut être négligé au point de puissance maximale et
le comportement global de la cellule cristalline en température est une perte de
0,4 à 0,5% par degré. [2]
25
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
importante, le courant produit par une seule cellule augmente régulièrement au fur et à mesure
de l’évolution technologique alors que sa tension reste toujours très faible. L’association série
permet ainsi d’augmenter la tension de l’ensemble et donc d’accroître la puissance de
l’ensemble. Les panneaux commerciaux constitués de cellules de première génération sont
habituellement réalisés en associant 36 cellules en série ( Vco ns = 0.6V*36=21.6V) afin
d’obtenir une tension optimale du panneau Vopt proche de celle d’une tension de batterie de
12V.
D’autre part, une association parallèle de n p cellules est possible et permet d’accroître le
courant de sortie du générateur ainsi créé. Dans un groupement de cellules identiques
connectées en parallèle, les cellules sont soumises à la même tension et la caractéristique
résultant du groupement est obtenue par addition des courants, Figure I-17. L’équation (I-4)
résume à son tour les caractéristiques électriques d’une association parallèle de np cellules.
Icc np = Icc*np avec Vco np = Vco (I-4)
26
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
La caractéristique I(V) d’un générateur solaire peut être considérée comme le fruit
d’une association d’un réseau de ns*np cellules en série/parallèle. La caractéristique globale
peut, en outre, varier en fonction de l’éclairement, de la température, du vieillissement des
cellules et les effets d’ombrage ou d’inhomogénéité de l’éclairement. De plus, il suffit d’une
occultation ou d’une dégradation d’une des cellules mises en série pour provoquer une forte
diminution du courant solaire produit par le module photovoltaïque. Lorsque le courant débité
est supérieur au courant produit par la cellule faiblement éclairée, la tension de celle-ci
devient négative et se comporte comme un élément récepteur. Celle-ci se retrouve à dissiper
une quantité trop importante de puissance électrique qui pourrait aboutir à sa destruction si le
défaut persiste trop longtemps. C'est le phénomène dit de hot spot ou « point chaud ».
Pour remédier à ce phénomène, il faut câbler une diode by-pass en parallèle pour
chaque groupe de cellules, ces diodes ont pour rôle de protéger les cellules qui deviennent
passives Figure I-18-a. La diode by-pass lorsqu’elle se met à fonctionner, court-circuite alors
une partie du panneau comme indiqué en Figure I-18-b, évitant ainsi la circulation de courants
inverses au sein des cellules défectueuses. Par contre, cette solution efficace réduit d’autant la
puissance délivrée ainsi que la tension aux bornes du panneau. La dégradation d’une seule
cellule condamne donc le groupe de cellules associé à la cellule défectueuse et protégée par la
diode by-pass à ne pas produire de puissance. Ce phénomène de perte partielle de puissance
est à comparer à la perte totale d’un panneau entier en cas de problème sur une cellule avec un
panneau fonctionnant sans protections.
Figure I-18 : a) Architecture Classique d’un panneau solaire photovoltaïque avec diodes de
protections. b) Défaillance d’une des cellules du module PV et activation de la diode by-pass
et mise en évidence du courant de circulation Ipv.
27
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
Une autre protection consiste à protéger le module photovoltaïque contre les courants
négatifs qui pourraient être générés lors de différentes connexions en parallèle de plusieurs
panneaux (lorsque le panneau devient récepteur plutôt que générateur). Ainsi, une diode anti-
retour est mise en série avec chaque branche d’un GPV. Le risque est que des chaînes de
cellules fortement éclairées débitent dans des chaînes soumises à moins d’éclairement. Il est à
souligner que la présence de cette diode anti-retour permet d’éviter tous les courants négatifs
y compris provenant de la charge (comme une batterie par exemple fonctionnant tout le temps
et pouvant débiter sur le GPV la nuit). [6]
Les batteries utilisées dans les systèmes solaires autonomes sont en général de type
plomb-acide (Pb). Les batteries cadmium-nickel (NiCd) ne sont plus que rarement utilisées
car leur prix est beaucoup plus élevé et elles contiennent du cadmium (toxique). Leurs
remplaçantes, les batteries nickel-métal-hydrure (NiMH) sont intéressantes, leur emploi étant
plus fréquent dans les applications professionnelles haut gamme, ou de très petite taille (< 2
Ah).
On peut connecter en série/parallèle des batteries solaires exactement identiques et de
même âge. La mise en parallèle n’est pas cependant pas recommandée ; il faut la réserver aux
installations ou la fourniture de grands éléments n’est pas possible. Dans ce cas, il faut veiller
à l’équilibrage des courants par un câblage symétrique.
Pour chaque chaine de batteries (ensemble de batteries câblées en série), il faut monter
un fusible en série dans le câblage. Pour les petits systèmes, il est toujours avantageux de sur
28
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
dimensionner une batterie au départ, la mise en parallèle de batteries d’âges différents étant
fortement déconseillée, la batterie la plus âgée faisant vieillir prématurément la nouvelle. [2]
A ces types de circuits, on ajoute en général un régulateur de décharge pour empêcher les
décharges profonde de la batterie. [2]
Les convertisseurs sont des appareils servant à transformer le courant continu fourni par
les panneaux ou les tensions continues délivrées par les batteries pour l’adapter à des
récepteurs fonctionnant soit à une tension continue différente, soit à une tension alternative.
Les convertisseurs utilisés dans les systèmes PV sont de types DC/DC et DC/AC. [2]
Dans ce point on va citer quelques appareils utilisés dans les systèmes photovoltaïques
autonomes.
29
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
A. L’éclairage
Les lampes représentent les principaux récepteurs des systèmes autonomes. Le type le
plus utilisé est la lampe fluorescente qui présente un des rendements les plus élevés. Les
autres sources de lumières comme les lampes à incandescence et à halogène seront réservées
aux courtes durées d’utilisation. [2]
B. La réfrigération et la ventilation
Le pompage de l’eau est une des priorités du solaire en Afrique. Pour les utilisations en
Europe, les besoins les plus courants sont la mise en pression de l’eau d’une habitation, d’une
caravane ou d’un bateau. [2]
Le choix des téléviseurs se développe, avec l’arrivé des écrans LCD, peu gourmands en
énergie. Mais leur prix est encore élève. Et dans le domaine des appareils 12 ou 24 VDC, le
choix est plus que restreint. En attendant, le plus rationnel est d’utiliser un modèle classique
230V à tube cathodique avec un onduleur, en s’assurant que l’onduleur peut démarrer le
téléviseur qui demande une puissance importante à l’allumage du tube. [2]
30
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
On décrit dans ce point les derniers éléments indispensables au bon fonctionnement d’un
système photovoltaïque autonome tel que les protections contre la foudre, les disjoncteurs et
fusibles et les composants de mesure permettant le suivi de l’installation.
31
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
DC élevée, le matériel le plus adéquat est celui utilisé dans les transports pour l’équipement
de tramway, trolleybus et train.
Interrupteur programmable : Un interrupteur programmable est un
équipement souvent utilisé dans les systèmes automatique : la commande est en général
temporelle mais elle peut aussi être lumineuse ou par détection de personne ou mouvement.
Mesure : On va donner ici quelques recommandations dans le choix
d’appareils et de la méthode permettant de s’assurer du bon fonctionnement d’un système
photovoltaïque autonome.
Ce sont les systèmes les plus simples puisque l’énergie photovoltaïque est utilisée
directement à partir des panneaux. [2]
C’est la configuration la plus courante des systèmes photovoltaïques autonomes que les
anglophones appellent Stand-Alone Systems. La batterie d’un tel système se charge le jour, et
sert de réservoir d’énergie en permanence. Les appareils alimentés sont donc câblés sur la
batterie au travers du régulateur de charge. Lorsque la batterie est pleine, ce dernier coupe sa
charge pour éviter qu’elle ne soufre de surcharge. [2]
32
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
Panneaux solaires
Avoir un système hybride, c’est disposer d’une autre source d’électricité autonome qui
vient compléter l’apport photovoltaïque. Cette autre source peut être un groupe électrogène
(appelé aussi « génératrice »). [2]
Panneaux solaires
Un tel système s’installe sur un site raccordé au réseau. Généralement sur les habitations
ou des entreprises qui souhaitent recourir à une forme d’énergie renouvelable et qui
bénéficient d’un bon ensoleillement.
33
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
Prisés depuis des siècles pour leur dureté, leur éclat et leur résistance à la corrosion, ces
différents matériaux révèlent « une fois réduits à l’échelle du nanomètre » de nouvelles
propriétés susceptibles de révolutionner la fabrication des gadgets électroniques. Niel Fox
passe ici ses journées à manipuler de fragiles films de diamants de l’épaisseur d’un cheveu.
Ses expériences sont tellement minutieuses que la moindre vibration peut tout faire échouer.
L’objectif du physicien : transformer ces films de diamants en cellules photovoltaïques d’un
nouveau genre, capables de produire de l’électricité en absorbant la chaleur plutôt que les
rayonnements lumineux. Pour ce faire, il exploite le phénomène dit : d’émission thermo-
ionique, c’est-à-dire la propension de certains matériaux à libérer des électrons sous l’effet de
la chaleur. Il s’avère que les diamants microscopiques se prêtent particulièrement bien à cette
utilisation. Fox compte utiliser un panneau réflecteur qui concentrerait la lumière du soleil sur
un dispositif composé de deux minces films de diamants, séparés de seulement quelques
centaines de micromètres. A mesure que les rayons solaires chauffent le film du dessus, les
34
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
électrons les plus instables sont arrachés et collectés par l’autre film, générant ainsi un courant
électrique.
D’ordinaire, les appareils servant à capturer la chaleur du soleil concentrent les rayons
lumineux sur des tubes remplis d’eau ou d’huile. Le fluide ainsi chauffé est utilisé pour
produire de la vapeur et actionner une turbine générant de l’électricité. Une cellule
photovoltaïque constituée de diamant est dépourvue de dispositif mécanique devrait être plus
efficace, explique Fox. Cette technologie serait en outre indépendante du soleil puisque ces
cellules pourraient fonctionner avec les rejets calorifiques des centrales électriques, des usines
ou des émissions automobiles ou toute autre source de chaleur. [7]
I.5. Conclusion
35
CHAPITRE I Energie solaire photovoltaïque 2010
[2]: Anne Labouret. Michel Villoz « Energie solaire photovoltaïque » Dunod 3éme édition
2006.
[4]: A Labouret. P Cumunel. J P Braun. B Faraggi « Cellule solaire » Dunod 4éme édition
2005.
[5]: http://fr.wikipedia.org/wiki/Cellule_photovolta%C3%AFque
36
Chapitre II 2010
37
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
II.1. Introduction
Cette évolution constante a été rendue possible grâce aux recherches fondamentales
menées dans le domaine des matériaux photovoltaïques et aussi par l’amélioration progressive
des dispositifs de gestion de cette énergie. En effet, l’électricité photovoltaïque est une source
d’énergie intermittente, à caractère non-linéaire et dépendante de nombreux paramètres
comme l’irradiance et la température. Il a donc fallu adapter cette source d’énergie à notre
mode de consommation, soit en stockant la production solaire dans des batteries, ou dans tout
autre moyen de stockage en cours de développement, soit en la renvoyant sur le réseau
électrique public.
Les premières avancées technologiques ont été réalisées dans l’association des cellules
photovoltaïques afin de créer des panneaux solaires disposant de caractéristiques électriques
susceptibles de répondre à nos besoins et présentant une grande fiabilité permettant une
garantie des caractéristiques au-delà de 25 ans. Plus récemment, avec le développement d’une
électronique de puissance spécifique dédiée aux applications photovoltaïques, beaucoup de
systèmes de conversion innovants ont été conçus, notamment des onduleurs ayant leurs
premiers étages d’adaptation en entrée assurant la recherche de PPM. En effet, ces dispositifs
permettent aujourd’hui d’adapter et d’optimiser la production photovoltaïque par le biais de
convertisseurs de puissance DC-DC insérés entre les modules photovoltaïques et l’entrée de
l’onduleur. Généralement, ces étages disposent de commandes de gestion électrique plus ou
moins complexes permettant d’adapter la tension PV à la tension d’entrée de l’onduleur.
Dans ce contexte, l’objectif de ce chapitre est de présenter un état des lieux actuel des
différentes architectures de gestion de l’énergie photovoltaïque afin de mieux comprendre les
38
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
enjeux et les perspectives à venir de l’électronique de puissance dans ces applications. Nous
développerons ainsi deux structures DC-DC, « le boost élémentaire » et « le boost entrelacé ».
II.2.1. Définition
Convertisseur
Charge R
DC/DC
Panneau
solaire
Commande
MPPT
Figure II-1 : Schéma d'un système PV dont le fonctionnement est contrôlé par une commande
MPPT
Dans le cas d’un convertisseur DC-DC élévateur (boost), les grandeurs électrique de
sorties (VC et IC) sont liées à celles de l’entrées (Vpv et Ipv) en fonction du rapport cyclique du
signal qui commande l’interrupteur du convertisseur par les relations suivantes (les relations
(II-1) et (II-2) serons démontrées dans ce chapitre) :
V pv
VC (II-1)
1
I C 1 I pv (II-2)
A partir de ces deux équations, nous pouvons déduire la résistance apparente de sortie du
panneau PV (RPV) en fonction de α et RC :
R pv Rc 1
2
(II-3)
39
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
R pv
1 (II-4)
Rc
Puisque le rapport cyclique α est inférieur à 1 (α < 1), le convertisseur ne joue le rôle d’un
élévateur que si la charge RC remplit la condition suivante :
Rc R pv
Dans les conditions optimales et pour une charge RC donnés, la résistance interne du panneau
(RPV = ROPT) et le rapport cyclique (α = αopt) obéissent donc à l’équation :
Ropt 1 opt Rc
2
(II-5)
Une normalisation des origines des pertes dans une chaîne de conversion photovoltaïque
est indispensable pour pouvoir en connaître ses performances et envisager de les améliorer.
Ceci se traduit par la définition de plusieurs rendements distincts. Ainsi, le rendement global
de la chaîne de conversion qui en résulte reflète bien l’ensemble des sources de pertes
réparties sur l’ensemble de la chaîne PV.
40
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
aujourd’hui, la précision de ces données sur G est malheureusement faible lorsque l’on essaie
de caractériser un ensoleillement instantané réel arrivant au niveau du sol terrestre (de l’ordre
de 10%). Le débat reste donc ouvert pour améliorer ce domaine de métrologie.
Dans ce contexte et faute de plus de précision, nous prendrons comme définition du
rendement traduisant la capacité maximale d’un GPV ainsi que sa qualité de la conversion
photons-électrons d’un panneau solaire noté ηpv, le rendement défini selon l’équation (II-6)
PMAX
pv (II-6)
G Aeff
Où PMAX est le maximum de puissance potentiellement disponible à la sortie du GPV
dépendant du matériau photovoltaïque, de l’instant et de l’endroit des mesures, des conditions
météorologiques et de la température.
La puissance délivrée par le GPV notée PPV est plus ou moins éloignée du potentiel
productible noté PMAX en fonction de l’étage d’adaptation utilisé pour réaliser la conversion et
le transfert énergétique (Onduleur, convertisseur DC-DC, connexion directe…). La définition
d’un nouveau rendement traduisant les pertes énergétiques est alors nécessaire. Nous
l’associons au point de fonctionnement du GPV et nous le notons ηMPPT. Il correspond à la
capacité de l’étage d’adaptation à exploiter sa puissance maximale (P MAX) disponible aux
bornes du panneau photovoltaïque. Ce rendement ηMPPT est obtenu en divisant la puissance
disponible aux bornes du GPV par la puissance maximale potentiellement dérivable par ce
même GPV. Pour être précis, ce rendement est le fruit de mesures des puissances effectuées,
avec une cellule témoin insérée sur le panneau, sur un intervalle de temps très court (<1s). Il
sera donc représentatif d’un instant donné, de conditions météorologiques précises et de
modes de fonctionnement donnés. En résumé, ce rendement représente un rendement
instantané des performances du GPV.
41
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
PPV
MPPT (II-7)
PMAX
Pour transférer la puissance électrique produite, le mode de transfert utilisé peut
présenter plus ou moins un taux de pertes lié à sa constitution. Nous définissons pour qualifier
ces étages de conversion électrique-électrique et de transfert, le rendement de conversion d’un
étage d’adaptation noté ηconv, défini en (II-8), et permettant d’évaluer les pertes liées à la
conversion de puissance associée à l’étage d’adaptation. Là aussi, ce type de rendement
dépend du temps et des conditions de fonctionnement. Il est nécessaire, pour obtenir une
grande précision sur cette grandeur, d’effectuer les mesures de courant et de tension en entrée
et en sortie de l’étage au même instant garantissant ainsi la connaissance précise du transfert
de puissance effectué à un instant donné.
Pout
conv (II-8)
PPV
42
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
continue qui ne peut être connectée à une charge alternative que via un étage d’adaptation de
type onduleur.
Comme nous l’avons précisé précédemment, les caractéristiques électriques d’un GPV
peuvent changer rapidement en fonction de l’irradiation solaire, de la température et à plus
long terme du vieillissement des cellules. En réalité, la connexion directe est surtout utilisée
en raison de sa simplicité de mise en œuvre, son coût minimal et sa fiabilité. En termes de
43
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
rendement, même si la puissance du GPV est choisie judicieusement par rapport à la charge,
ce type de connexion souffre souvent d’une mauvaise adaptation électrique et présente des
pertes importantes de production d’énergie
Pour l’étude des convertisseurs, il est d’usage de calculer les valeurs moyennes en
supposant les tensions constantes lorsque l’on calcule les courants et les courants constants
lorsque l’on calcule les tensions
L
D
Ve K C Vc R
Lorsque l’interrupteur K est fermé, la diode est polarisée en inverse (vd= -vc); la
charge est donc isolée de la source. La source fournit de l’énergie à l’inductance
L.
44
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
ik id
is ic
VL
Vd
Ve Vk Vc
ik id
is ic
VL
Vd
Ve Vk Vc
id ic 0
(II-10)
vk 0
v d v h Vc Vc
v Ve L di s 0 (II-11)
k dt
i s id ik ik (II-12)
Ve
Donc is ik t I1 (II-13)
L
Ve
I S max T I 1 (II-14)
L
ik i d
is ic
VL
Vd
Ve Vk Vc
ik 0
(II-15)
v d 0
vk vd Vc Vc (II-16)
i s i d ic (II-17)
dis
Vc Ve L (II-18)
dt
Ve Vc
is t I2 (II-19)
L
Détermination de I1 et I2 :
is (0) I 0 I1 I 0 (II-20)
Ve Ve Vc
I 0 I 2 (II-22)
L L
Vc
I2 I0 (II-23)
L
a) Des tensions:
0 t 0,
vk (II-24)
Ve t ,
46
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
Vk
VC
t
αT T (1+α)T 2T
Vkmoy Ve (II-26)
dis dis
Car on a vk Ve L Vkmoy Ve parce que la valeur moyenne de L 0
dt dt
Ve
Vc C’est la démonstration de l’équation (II-1).
1
Vc t 0,
vd (II-27)
0 t ,
Vd
αT T (1+α)T 2T
t
-VC
Figure II-7 : Allure de la tension aux bornes de la diode
47
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
b) Les courants :
Ve Vc
is t I 2 pour t , (II-29)
L
Vc
Avec I 2 I 0 (II-30)
L
is
1 Vc Vc t I
Vc
(II-31)
0
L L
t T I 0 t T I 0
Vc Vc Vc
is (II-32)
L L L
1 L t I 0 t 0,
Vc
is (II-33)
t I 0 t ,
Vc
L
is
Imax
I0
ik t
t
id
t
αT (1+α)T 2T
T
Figure II-8 : Allures des différents courants (is, ik et id)
48
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
p s Ve.is (II-34)
1 1
Ps
TT p s dt Ve.is
TT
(II-35)
Ps Ve.Ismoy (II-36)
pc Vc.ic (II-37)
1
T T
Pc Vc.ic (II-38)
Pc Vc.Icmoy (II-39)
Icmoy
Is moy C’est la démonstration de l’équation (II-2).
1
Ve
∆IL= ∆Is= Imax – Imin = (II-42)
L f
Remarque : On réalité en régime permanant la tension vc n’est pas constante, elle représente
des ondulations.
L id
is D ic iR
Ve K C Vc R
49
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
i d ic I R (II-43)
id Ismoy (II-44)
dvc
ic Is moy I R C (II-45)
dt
IR dv
IR C c (II-46)
1 dt
IR dv
C c (II-47)
1 dt
IR Vc
C (II-48)
1 t
(1 ) T I R
Vc (II-49)
(1 ) C
(1 ) T Vc
Vc (II-50)
(1 ) R C
T Ve
Vc (II-51)
1 R C
Ve
Vc (II-52)
1 R C f
La mise en parallèle des convertisseurs est une structure qui permet de partager le
courant entre plusieurs cellules élémentaires. Le courant traversant chaque cellule est alors
moins important. On diminue ainsi les contraintes en courant des composants.
50
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
D2
D1
i1
is L1
C Vc R
i2 L2
Ve K2 K1
Ve
I L I 1 I 2 (II-53)
L f
Pour un rapport cyclique inferieur à 0,5, la forme du courant de source est représentée
sur la figure II-10.
51
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
is
i
i1
i2
t
αT T/2 (0,5+α)T T
Figure II-10 : Courant dans les deux inductances et courant de source
Pour α < 0.5
i i i
s L1 L2
(II-54)
T
i T i
L2 L1
T
2
(II-58)
Ve VC T 2 Ve
I s max T 2 I 0 (II-59)
L 2 L
T
I s min i s (II-60)
2
52
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
T T T
i 2 i
s L1
iL2
2 2
(II-61)
T
i I 0 (II-62)
2
L2
Ve VC T Ve
I s min T T 2 I 0 (II-63)
L 2 L
1 2 Ve 1 2
Is I L (II-64)
1 L f 1
Nous prenons les mêmes hypothèses que pour le cas du boost élémentaire.
i d 1 i d 2 ic i R (II-65)
T
Pour t T , les diodes D1 et D2 sont conductrices, nous avons :
2
(0,5 ) T I R
Vc (II-67)
(1 ) C
(0,5 ) T Vc
Vc (II-68)
(1 ) R C
(0,5 ) T Ve
Vc (II-69)
(1 ) 2 R C
(0,5 ) Ve
Vc (II-70)
(1 ) 2 R C f
53
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
Pour un rapport cyclique supérieur à 0,5, la forme du courant de source est représentée
sur la figure II-11.
is
i
i1
i2
t
(α-0,5)T T/2 αT T
Figure II-11 : Courant dans les deux inductances et courant de source
T
i T i
L2 L1
T
2
(II-74)
2 Ve Ve
I s max T T 2I 0 (II-75)
L 2 L
T
I s min i s (II-76)
2
54
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
T T T
i 2 i
s L1
iL2
2 2
(II-77)
T
i I 0 (II-78)
2
L2
Ve
I s min T 2I 0 (II-79)
2 L
(2 1) Ve 2 1 Ve 2 1
Is I L (II-80)
L f L f
Is moy
id 1 (II-81)
2
Ismoy
ic i d 1 I R IR (II-82)
2
IR
ic i d 1 I R IR (II-83)
2 (1 )
(2 1) I R dv
ic C c (II-84)
2 (1 ) dt
2 ( 0,5) Vc Vc
(II-85)
2 (1 ) R C t
( 0,5) t Vc
Vc (II-86)
(1 ) R C
( 0,5) (1 ) T Vc
Vc (II-87)
(1 ) R C
55
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
( 0,5) T Ve
Vc (II-88)
(1 ) R C
( 0,5) Ve
Vc (II-89)
(1 ) R C f
Le courant traversant les éléments de chaque cellule du hacheur Boost entrelacée est
moins important que le courant traversant les éléments du hacheur Boost élémentaire. Ainsi,
on diminue les contraintes en courant des composants.
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
56
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
0.5
0.45
0.4
0.35
0.3
0.25
0.2
0.15
0.1
0.05
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Le rapport d’ondulation du courant délivré par la source est compris entre 0 et 1. Donc
cette ondulation est plus petite dans le cas du hacheur Boost entrelacée.
Le rapport d’ondulation de la tension de charge est compris entre 0 et 0,5. Donc cette
ondulation est inférieure de plus de 50% dans le cas du hacheur Boost entrelacée.
II.6. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons vu les différents rendements d’une chaine de conversion
photovoltaïque, l’utilité de rechercher le point de puissance maximum (MPPT) et surtout le
rôle important de l’étage d’adaptation. Pour élever la tension des panneaux photovoltaïques,
les structures BOOST apparaissent les mieux adaptées. La structure BOOST entrelacée
permet de diminuer l’ondulation et doubler la fréquence du courant de source et de la tension
de charge et de diminuer les contraintes en courant pour les composants.
57
CHAPITRE II Adaptation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
[4]: http://fr.wikipedia.org/wiki/Convertisseur_Boost
[5]: www.sitelec.org/cours/hacheurs.pdf
58
Chapitre III 2010
59
CHAPITRE III Consommation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
III.1. Introduction
Dans les chapitres précédents nous avons vu comment produire une énergie électrique à
partir de modules solaires photovoltaïques ainsi que l’adaptation de cette énergie.
Dans ce chapitre nous allons nous intéresser à la façon de consommer cette énergie.
L'énergie électrique est l'énergie fournie sous forme de courant électrique à un système
électrotechnique ou électronique [1]. Le courant électrique existe sous deux formes « courant
continu » et « courant alternatif ». Comme nous l’avons vu, un module solaire génère un
courant continu. La question que nous nous posons est la suivante : est-il préférable de
consommer cette énergie en courant continu ou bien la transformer et la consommer en
courant alternatif ?
III.2.1. définition
Le courant alternatif est un courant électrique qui change de sens. Ce courant est dit
périodique s'il change régulièrement et périodiquement de sens.
Un courant alternatif périodique est caractérisé par sa fréquence, mesurée en hertz (Hz),
c'est le nombre d' « allers-retours » qu'effectue le courant électrique en une seconde. Un
courant alternatif périodique de 50 Hz effectue 50 « allers-retours » par seconde, c'est-à-dire
qu'il change 100 fois (50 allers et 50 retours) de sens par seconde.
60
CHAPITRE III Consommation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
La fréquence du courant électrique distribué par les réseaux aux particuliers est
généralement de 50 Hz en Europe et 60 Hz en Amérique du Nord.
On doit distinguer :
Ces courants sont produits par des générateurs délivrant des tensions également
continues.
Comme nous l’avons indiqué au début de ce chapitre, est il préférable pour certains
récepteurs électriques de consommer du courant sous forme continu ou bien alternatif ?
Pour traiter cette énigme, revenons un peu en arrière plus exactement vers la fin du
éme
19 siècle pour réexaminer la guerre qui a opposée « Thomas Edison » contre « George
Westinghouse » donc « Nikola Tesla », cette confrontation est connue sous le nom de :
« guerre des courants ».
61
CHAPITRE III Consommation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
Si la nécessité d’utiliser des hautes tensions parait très claire, il faut connaitre que le
choix du régime alternatif sinusoïdal n’est pas tout à fait aussi évident. [3]
Si le courant alternatif a séduit les Etats américains puis le monde entier, c’est grâce à sa
grande maturité technique. Lors de l’émergence des réseaux électriques à la fin du 19éme
siècle, le courant continu d’Edison voyait sa puissance chuter rapidement avec la distance. Il
était impossible de distribuer le courant au-delà d’un kilomètre de manière fiable. Les
premiers réseaux installés aux Etats-Unis étaient fréquemment soumis à des coupures de
courant, dues aux pertes importantes par effet Joule dans les réseaux de distribution en basse
tension. Les réseaux de courant continu, ne pouvaient techniquement pas moduler leur
voltage; en restant à de faibles tensions, ils nécessitaient l’implémentation de nombreux
générateurs dans la ville-même. [4]
Quand l’éléphant de cirque Topsy mourut d’une charge de courant alternatif, Thomas
Edison avait déjà perdu la «War of Currents». L’équipe de l’inventeur américain fixa cette
«électrocution» sur pellicule pour montrer les dangers du courant alternatif. La campagne
macabre de 1902 fut sans doute la dernière tentative pour empêcher la percée du transport de
courant alternatif comme solution technique standard aux Etats-Unis. Aux débuts de
l’électrification, la tension continue d’Edison était encore la règle. Mais en 1896 déjà, son
rival George Westinghouse réussit à faire accepter le système de tension alternative selon les
travaux de Nikola Tesla. Jusqu’à aujourd’hui, l’approvisionnement énergétique repose
principalement sur le courant alternatif ou la tension alternative, et cela pour une bonne
raison: «La tension alternative se transforme facilement en niveaux de tension supérieurs.
Ainsi, lors du transport d’électricité, les pertes sont relativement faibles», commente Thilo
Krause de l’Institut pour le transport de l’énergie électrique et la technique haute tension de
l’EPF de Zurich. En effet, à chaque transport, une partie de l’énergie électrique se transforme
en d’autres formes énergétiques, par exemple en chaleur, et est ainsi perdue pour une autre
utilisation. «Plus l’intensité du courant électrique est forte, plus les pertes sont importantes».
[5]
et cela crée des champs électromagnétiques qui contrecarrent le processus de charge. Il faut
donc de l’énergie réactive pour pouvoir transporter de l’énergie utile. A partir d’une certaine
distance, l’énergie réactive est si grande que le transport devient inefficace [5]. Ainsi, le
courant continu est revenu sur les projets de transport électrique dans les cas où les câbles ne
pouvaient être aériens (une liaison aérienne à courant continu est plus cher que l’aérien
alternatif jusqu’à 250 Km environ. [6]) et nécessitaient d’être enterrés ou immergés. En effet,
le courant alternatif est électromagnétique. Suivant le milieu dans lequel il évolue, il accuse
plus ou moins des pertes magnétiques. Dans les cas particuliers où le courant doit passer dans
la terre ou l’eau de mer, les systèmes alternatifs accusent des pertes plus importantes. A
l’image du courant continu qui nécessitait des générateurs disséminés sur tout le réseau, le
passage du courant dans des lignes alternatives non aériennes requerrait de multiples stations
afin de fournir la puissance réactive compensant ces pertes.
Les courants continus ne nécessitent aucune puissance réactive ; ils n’ont de pertes
majeures que par simple effet Joule (échauffement des fils lié à leur résistance), ce qui
représente entre 1 et 3% de pertes tous les 1000 kilomètres suivant la technologie utilisée. Ce
type de ligne présente encore d’autres avantages : il ne nécessite aucune coordination de
fréquence ou de phase des réseaux interconnectés. De plus, à puissance égale, une ligne à
courant continu est moins coûteuse à la construction qu’une ligne à courant alternatif. Le
problème d’investissement ne se situe qu’au niveau des convertisseurs, constituants les
terminaisons, imposants et complexes.
Ainsi fut construite dès 1961 le «Cross Channel» (connue en France sous le nom sobre
d’IFA pour «Interconnexion France Angleterre»), une des premières lignes modernes à haute
tension à courant continu (appelée communément HVDC pour «High Voltage Direct
Current»). Rénovée dans le milieu des années 1980, cette liaison assure aujourd’hui
l’alimentation en électricité de plus de 3 millions de foyers britanniques par les centrales
françaises. Notons que les futures interconnexions entre la France et les pays voisins, l’Italie
et l’Espagne, se feront par des lignes HDVC souterraines.
La particularité de pouvoir interconnecter facilement est souvent mise en avant par les
constructeurs de lignes HVDC. Elles permettent en effet l’indépendance des réseaux entre
pays voisins, ainsi que de sommer des puissances produites dans un parc de centrales multiple
voire diffus. [4]
63
CHAPITRE III Consommation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
De façon tout à fait naturelle, il est possible de comparer les avantages et inconvénients
des régimes alternatif et continu
Avantages :
Production directe par panneau solaire photovoltaïque ;
Elévation et abaissement de la tension avec l’avènement de l’électronique de
puissance ;
Pas d’effets réactifs, le facteur de puissance est unitaire (en dehors de
déformations) ;
Facilite l’interconnexion des réseaux, il suffit d’avoir partout la même tension ;
Pas d’effet de peau, les câbles et les lignes sont simples et moins chers ;
Permet le stockage d’énergie dans des batteries.
Inconvénients :
Difficulté de couper les courants continus, d’où des dispositifs de coupure plus
performants et plus chers ;
Terminaisons très couteuses.
Avantages :
Production directe par alternateur ;
Permet l’utilisation de transformateur pour élever et abaisser la tension ;
Facilite la coupure des courants par le passage naturel par zéro 2 fois par période
c'est-à-dire 100 fois par seconde.
Inconvénients :
Implique un effet de peau, d’où la nécessité de câbles et lignes adaptés et donc
plus chers ;
Difficulté d’interconnexion de plusieurs réseaux (in faut garantir l’identité de
la tension, de la fréquence et de la phase) ;
64
CHAPITRE III Consommation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
Il apparait donc que la pluparts des avantages de l’un correspondent aux inconvénients
de l’autre. Comme nous l’avons vu, la guerre des courants a pris fin en faveur du courant
alternatif et ceux seulement a cause du problème de transport du courant continu. Maintenant
que ce problème est résolu grâce aux lignes HVDC, ce débat va-t-il être relancé ?
La terre tourne au tour du soleil en une année d’environ 365 jours, et autour d’elle-
même en un jour. Ces rotations produisent respectivement ce que nous appelons : « les 4
saisons » et « le jour et la nuit ». Nous distinguons ainsi deux types de consommations :
Compteur de
Réseau
consommation
Compteur de
Onduleur Récepteurs AC
production
Panneaux Armoire
Récepteurs DC
PV électrique
Batterie
65
CHAPITRE III Consommation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
Onduleur Récepteurs AC
Panneaux Armoire
Récepteurs DC
PV électrique
Batterie
Les batteries prendront le relais, elles débiteront sur les récepteurs DC et sur les
récepteurs AC (dans le cas d’un système photovoltaïque isolé).
Compteur de
Réseau Récepteurs AC
consommation
Batterie Armoire
Récepteurs DC
électrique
Onduleur Récepteurs AC
Batterie Armoire
Récepteurs DC
électrique
66
CHAPITRE III Consommation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
Convertisseur
Récepteurs DC
DC/DC
67
CHAPITRE III Consommation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
L'adaptateur permet d'obtenir une basse tension continue à partir du 220V alternatif
de la prise du secteur. Il ya deux types d’adaptateurs :
68
CHAPITRE III Consommation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
La tension redressé et filtré a pour valeur moyenne 300VDC. Cette tension peut être
obtenue à partir du générateur photovoltaïque. Donc pour faire fonctionner notre récepteur, il
suffit de connecter l’entré du hacheur sur notre source de tension continu obtenue à l’aide des
modules solaires (sortie du hacheur entrelacé).
Nous allons nous intéressé sur le deuxième type d’adaptateur. Ce type d’adaptateur
contient trois (3) blocs de transformation :
Réseau 220V U
2 V max
U moy
Avec Vmax 220 2 310V
69
CHAPITRE III Consommation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
Pour faire fonctionner cet adaptateur sur notre source de tension (sortie du hacheur
entrelacé), nous proposons au fabricant de rajouter une entrée en tension continu après le bloc
de filtrage.
III.6. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons évoqués la guerre qui c’est déroulée à la fin du 19éme siècle
entre le courant continu et le courant alternatif. Nous avons vu que le courant continu a fait
son retour principalement dans le domaine du transport et que ce dernier présente plusieurs
avantages par rapport au courant alternatif. Dans le domaine de l’aviation on parle
actuellement de l’avion plus électrique à l’avion tout électrique (le cas de l’Airbus A380 est
souvent cité), plusieurs chercheurs travaillent pour. Pour y arriver les chercheurs envisagent
d’utiliser un réseau principal et de secours en courant continu. Ce dernier permet de supprimer
l’étage redresseur, d’où un gain de masse. De plus, le retour du courant ce fait par la structure
métallique de l’avion ; il y a donc un seul conducteur d’alimentation. Cela diminue la masse
des câbles comparativement au triphasé. Ils citent également le problème de réserve
énergétique, d’où la nécessiter de consommer avec un meilleur rendement, pour cette raison,
ils préconisent le retour au courant continu. Une gestion adéquate de la consommation de
l’énergie électrique est indispensable. Plus récemment, l’éventualité d’un réchauffement
climatique met l’accent sur l’urgence d’un habitat économe en énergie et respectueux de
l’environnement. [8][9]
70
CHAPITRE III Consommation de l’énergie solaire photovoltaïque 2010
[1]: http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_%C3%A9lectrique
[2]: http://fr.wikipedia.org/wiki/Courant_%C3%A9lectrique
[4]: http://energie.sia-conseil.com/20100309-le-retour-du-continu-dans-le-transport-delectricite-
partie-1-la-technologie/
[7]: http://webetab.ac-bordeaux.fr/Pedagogie/Physique/Physico/Electro/e06trans.htm
[8]: Journées 2004 de la section électrotechnique du club EEA, 18-19 mars 2004, Cergy-
Pontoise «de l’avion plus électrique à l’avion tout électrique »
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Chapitre IV 2010
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CHAPITRE IV Gestion de la consommation d’énergie 2010
IV.1. Introduction
Comme nous l’avons vu dans le premier chapitre, un module solaire est un générateur
de courant lorsqu’il est soumis à une source de lumière. Les inconvénients d’une telle
installation sont :
Variation climatique ;
Limitation de la puissance fournie par générateur;
Epuisement de l’énergie stocké le soir.
Nous nous appuierons dans ce chapitre, sur l’approche Systèmes Multi-Agents pour
montrer qu’il est possible dans le contexte de l’habitat d’exploiter des capacités de décision et
de communication embarquées dans les équipements domestiques dans l’habitat et dans les
sources d’énergie afin d’optimiser la consommation d’énergie. Nous proposerons donc un
système de gestion de l’énergie pour l’habitat, capable de trouver dynamiquement une
politique de consommation d’énergie tout en prenant en compte des critères posés par
l’usager, les contraintes diverses des équipements et la disponibilité des sources d’énergie. Ce
système domotique est appelé MAHAS.
IV.2. La domotique
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CHAPITRE IV Gestion de la consommation d’énergie 2010
Ouvert : le nombre de sources et de charges doit pouvoir évoluer sans que cela
ne remette en cause le fonctionnement global du système.
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CHAPITRE IV Gestion de la consommation d’énergie 2010
Pour parvenir à cet ajustement, les charges consommatrices d’énergie de l’habitat, tout
comme les sources de production d’énergie, sont équipées d’agents logiciels dotés de
capacités de décision et de communication et embarqués sur des microcontrôleurs Java. Selon
les conditions météorologiques, les informations en provenance des autres agents, les
habitudes de l’usager et les informations internes (des charges ou des sources). [2]
Un agent est une entité réelle ou virtuelle dont le comportement est autonome, évoluant
dans un environnement qu’il est capable de percevoir et sur lequel il est capable d’agir, et
d’interagir avec les autres agents.
A partir de cette définition, [Ferber (1995)] définit un agent comme une entité physique
ou virtuelle :
Cette définition comprend plusieurs termes qui sont importants. Par exemple, une entité
physique est un objet agissant dans le monde réel comme un robot, une voiture, etc. ; une
entité virtuelle peut être un composant logiciel ou un module informatique et n’existe pas
physiquement.
Les agents n’ont qu’une représentation partielle de ce qui se passe dans leur
environnement. C’est pour cela que les agents doivent coopérer pour atteindre un ou des buts
globaux. [3]
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CHAPITRE IV Gestion de la consommation d’énergie 2010
Un agent (d’une source) détermine quelle est l’énergie qu’il est prêt à fournir ;
Un agent (d’une charge) détermine quels seront ses propres besoins d’énergie en
tenant compte des contraintes de l’usager.
A partir de ces prédictions locales, un «plan de consommation d’énergie» est
conjointement construit par les différents agents. Ce plan est ensuite, soit appliqué tel quel,
soit modifié dynamiquement en cas de perturbations imprévues (par exemple : un pic de
consommation). En domotique, le «confort de l’usager» est un aspect important à prendre en
considération. Dans le système MAHAS, une notion de «préférences de l’usager» est
représentée par une fonction de satisfaction associée à chaque agent. Par exemple, un agent
embarqué dans un radiateur électrique aura une fonction de satisfaction modélisant la plage de
températures acceptable par l’usager. [2]
Figure IV-1 : Structure globale du système MAHAS pour la gestion d’énergie domestique.
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CHAPITRE IV Gestion de la consommation d’énergie 2010
Ce mécanisme travaille sur des valeurs réelles d’énergie sur une période relativement
courte (de l’ordre d’une minute) parce que d’une part, son objectif est de réagir à des
événements imprévus instantanés, et d’autre part, un niveau plus proche de l’équipement est
nécessaire pour prendre en compte les valeurs réelles de consommation et de production
d’énergie. [3]
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CHAPITRE IV Gestion de la consommation d’énergie 2010
Un Système Multi-Agents est dit « réactif » si son comportement repose sur des actions
déclenchées suivant un processus stimulus-réponse. Mais pour que les agents puissent agir, ils
doivent observer leur environnement (y compris leur état). Dans le système MAHAS, le
mécanisme réactif s’appuie sur la notion de satisfaction pour déterminer son état courant et
pour décider d’actions à entreprendre.
Par analogie avec le principe de Système Multi-Agents réactif, les agents du mécanisme
réactif se comportent selon un processus stimulus-réponse avec de capacité de communication
(envoi/réception des messages). Le rôle d’un agent est le suivant :
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CHAPITRE IV Gestion de la consommation d’énergie 2010
Request : ce message initie une négociation et est envoyé quand une situation
d’urgence est détectée. Un agent envoie ce message aux autres agents quand son
niveau de satisfaction tombe en dessous du niveau de satisfaction critique ou quand il
veut démarrer alors que cela n’a pas été planifié.
Propose : ce message est la réponse au message « request » envoyé par un agent. Il
contient l’ensemble des propositions durant l’intervalle demandé.
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CHAPITRE IV Gestion de la consommation d’énergie 2010
Ce mécanisme s’appuie sur le fait qu’il y a, d’une part, certains équipements capables
d’emmagasiner de l’énergie sous forme thermique et, d’autre part, certains services qui
disposent d’un délai variable quant à leur exécution.
La construction d’un plan prédit global d’énergie se base sur le fait que la
consommation d’énergie des services ne doit pas dépasser la production d’énergie des sources
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CHAPITRE IV Gestion de la consommation d’énergie 2010
énergétiques. C’est pour cela que l’agent embarqué de chaque service génère toutes les
possibilités de plans locaux (profils de puissance) en s’appuyant sur la flexibilité de son
service. [3]
La négociation entre les agents se fait par des messages. Au niveau du mécanisme
anticipatif, le protocole de négociation se décompose en deux grandes phases dont les
principes sont les suivants :
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CHAPITRE IV Gestion de la consommation d’énergie 2010
Request : l’agent solving envoie ce message aux autres agents pour qu’ils génèrent
des profils de puissance ;
Propose : ce message est la réponse au message « request » envoyé par l’agent
solving ;
Accept : ce message indique aux agents qu’une solution a été trouvée. L’agent solving
envoie à chaque agent le profil de puissance contenant les futures consignes pour le
sous-problème demandé. [3]
IV.4. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté un système domotique multi-agents de gestion de
l’énergie dans l’habitat.
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CHAPITRE IV Gestion de la consommation d’énergie 2010
[1]: http://fr.wikipedia.org/wiki/Domotique
[3]: Shadi Abras « Système domotique Multi-Agents pour la gestion de l’énergie dans
l’habitat » thèse Doctorat 2009 «Institut polytechnique de Grenoble »
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Chapitre V 2010
Conclusion générale
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CHAPITRE V Conclusion générale 2010
Actuellement, cette technologie coûte cher car elle est très peu utiliser. Mais avec les
données environnementales actuels, cette énergie va être utilisé dans touts les domaines, ce
qui va permettre la fabrication en chaine des produits photovoltaïques ainsi que la création de
plusieurs récepteurs fonctionnant avec du courant continu, cela va permettre la baisse des prix
de tous ces produits et les rendre à la porté de tous le monde afin de les adapter pour leurs
utilisation quotidienne.
Notre travail s’inscrit dans cette problématique, ainsi dans la première partie, nous
avons présenté la technique de production d’énergie électrique à partir du rayonnement
solaire. Par la suite, nous avons vu le rôle important de l’utilisation d’un étage d’adaptation
qui nous permet le suivi du point MPPT. Nous nous sommes alors attachés à l’étude de deux
types d’étages d’adaptation.
Dans le troisième chapitre, nous somme revenu à la « guerre des courants » qui c’est
terminée a l’époque en faveur du courant alternatif à cause de l’invention du transformateur.
Nous avons vu le retour du courant continu dans le domaine du transport d’énergie, pourquoi
ne pas consommer l’énergie en courant continu ?
Dans le dernier chapitre, nous avons vu les différents inconvénients des systèmes
photovoltaïques à savoir l’absence de la lumière sur la moitié de la journée, donc problème de
réserve. La solution que nous avons présenté est basée sur la bonne gestion de l’énergie
électrique à l’aide des systèmes domotique dit MAHAS.
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CHAPITRE V Conclusion générale 2010
Pour conclure, nous espérons que ce travail sera utile pour tous les étudiants qui
voudront le reprendre et améliorer. Nous souhaitons que les étudiants qui vont étudier
l’énergie solaire photovoltaïque auront l’occasion de voir, de toucher et de faire des essais sur
les produits adaptés.
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Annexe
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Annexe 2010
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Annexe 2010
Service commercial
Le service commercial
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Annexe 2010
ENIE SOLAR
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