Limiteur de vitesse et sécurité automobile
Limiteur de vitesse et sécurité automobile
Module M205
Diagnostic des systèmes de confort et
de sécurité automobile
Niveau :Technicien
1
Sommaire :
Sécurité active:
Sécurité passive
Le système air bag
Pretensionneurs
Les sièges électriques
Le système d’aide au parking
Le système d’essuyage
Le système d’éclairage
Le régulateur et le limiteur de vitesse :
Le système de surveillance de la pression des pneumatiques :
Introduction au système antidémarrage :
Le contrôle dynamique de conduite
Navigation par satellite / gps :
2
Les dispositifs de sécurité qui équipent un véhicule relèvent soit de la sécurité ACTIVE soit
de la sécurité PASSIVE.
Définition:
- Sécurité active:
La sécurité active englobe toutes les mesures qui visent à prévenir l’accident. (prévention
des accidents)
Ex: >>> ABS, ESP, Aide au freinage d’urgence, direction assistée, éclairage Xénon,
détecteur de pluie, suspension pilotée, climatisation, détection de sous gonflage, …
- Sécurité passive:
La sécurité passive englobe tous les dispositifs dont le but est d’atténuer la gravité d’un
accident. (protection des occupants pendant l’accident)
Ex: >>> Ceintures de sécurité, airbags, appuie-tête, structure des vitres, renforts
latéraux, zone d’absorption des chocs , …
Ces systèmes permettent d’éviter les impacts à la tête lors d’un choc, par gonflage instantané
d’un sac et par traction de la ceinture de sécurité.
Le système Air bag est un dispositif de sécurité passive à contrôle électronique qui, en cas de
choc frontal et/ou latéral, commande l'activation de dispositifs spécifiques de retenue, qui ne
sont néanmoins efficaces, que s'ils sont utilisés avec les ceintures de sécurité.
Les modules Air Bag et les prétensionneurs sont conçus de façon à offrir un bon niveau de
sécurité passive aux occupants du véhicule. Ils intègrent la protection offerte par les ceintures
de sécurité, en répartissant plus équitablement la charge de l'impact qui pèse sur la tête et le
torse de l'occupant, en réduisant ainsi les conséquences des charges/forces concentrées.
En fait, comme l'occupant touche le bag, le gaz s'écoule à travers les ouvertures en facilitant
l'absorption de l'énergie et donc le corps peut ralentir plus progressivement.
L'intervention du système est garantie en cas de chocs frontaux ou latéraux, de violence
moyenne/haute, pour protéger aussi bien les occupants des sièges AV que ceux des sièges
AR.
Lors d'un accident, lorsque survient l'impact et que le véhicule commence à s'arrêter, les
occupants continuent à se déplacer jusqu'à ce qu'il y ait quelque chose qui arrête leur
course.
Ceux qui ont mis leur ceinture de scéurité, sont graduellement freinés par les ceintures qui
répartissent la force de manière progressive.
Ceux qui n'ont pas agrafé leur ceinture, sont en général arrêtés lors de l'impact, par le
pare-brise, le tableau de bord ou le volant.
Néanmoins, dans des conditions de choc plus graves, même les occupants munis de leur
ceinture peuvent se heurter contre certaines parties de l'habitacle.
3
Constitution:
Centrale électronique
Air bag Frontaux (conducteur et passager)
Ceintures avec prétensionneur (avec ou sans limiteur de charge)
Airbag latéral
Capteur de présence de passager
Airbag rideau
Description :
la centrale électronique gère tout le système en contrôlant les différentes parties. Son rôle
est de reconnaître la situation de choc et d'activer en temps réel et en fonction de la nature
du choc, les différents actionneurs : bags et/ou prétensionneurs.
Montage :7
N.B. : le couple de serrage des boulons doit être scrupuleusement respecté pour
permettre une bonne perception du choc éventuel.
4
Fonctionnement :
Composants du module:
1. Couvercle
2. Bag
3. Anneau de maintien du sac
4. Générateur de gaz
5. Revêtement
6. Ecrous
5
Dispositif de gonflage pyrotechnique:
Le dispositif de gonflage de type pyrotechnique joue son rôle, en générant du gaz, qui se
produit après la combustion violente de la charge.
Dans le dispositif, se trouve un propergol (propulseur), sous forme de petits disques
qu'une unité électrique d'allumage fait exploser.
1. Unité dallumage
2. Chambre de combustions
3. Couvercle
4. Isolant
5. Tube filtre et unité filtre
6. Filtre de la chambre de combustion
7. Propulseur (propergol)
8. Auto-allumage
9. Couvercle du matériel d'auto-enclenchement
10. Collant
11. Feuille de mastic
Description :
Le câble à spirale assure le branchement électrique du module Air Bag côté conducteur,
en permettant la rotation du volant qui le contient.
A travers le câble à spirale, en plus du module Air Bag, on assure également le
raccordement des autres dispositifs qui se trouvent sur le volant : commande avertisseur
sonore, commandes autoradio, commandes selespeed, etc.
Constitué de deux plateaux, ce dispositif est fixé, par le plateau inférieur, au commodo et il
est rendu solidaire du volant, par des emboîtements appropriés, situés sur le plateau
supérieur. A l'intérieur des deux plateaux, les câbles de branchement du module et des
poussoirs des avertisseurs sonores sont enroulés en spirale avec un nombre de spires
suffisant pour permettre de suivre les mouvements du volant dans les deux directions,
sans soumettre le branchement à des tractions
1. Câble à spirale
2. Connexion électrique airbag
3. Connexion électrique avertisseurs sonores
4. Clavette de sécurité
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Fonctionnement :
Le dispositif, vu de l'extérieur, est constitué de deux plateaux : celui inférieur est solidaire
du commodo, alors que celui supérieur est solidaire du volant.
Le nouveau câble à spirale est doté d'une clavette de sécurité qui bloque le mouvement
relatif des deux plateaux, en évitant le développement ou l'enroulement des spirales.
Après le montage du dispositif, il est nécessaire de déposer cette clavette.
Le plateau supérieur est rendu solidaire du volant par des fissures à emboîtement. En
déposant le volant, on libère ces fissures qui sont occupées par des éléments spécifiques
de blocage, poussés par le disque inférieur. Ce système évite la rotation du disque
supérieur, lorsque ce dernier n'est plus lié au volant
1. Siège;
2. Capteur de classification poids passager de la
Fiat Croma, avec sa centrale correspondante;
Le système de capteur O.C.S. (Occupant Classification Sensor) a été conçu pour éviter
d'utiliser, même en cas de chocs très violents, la pleine puissance du Bag, lorsque la
masse de l'occupant, et donc son énergie cinétique est moindre. Le capteur en question
relève et définit une classe de poids de l'occupant du siège, par l'intermédiaire d'un
algorithme, et envoie l'information à la centrale.
Description :
L'airbag côté passager constitue le dispositif de sécurité passive qui, en cas de collision
frontale, protégera le passager AV grâce à un coussin qui viendra s'interposer entre la
personne et la planche de bord ;
Il est constitué d'éléments très semblables à ceux du module conducteur, aussi bien par
les dimensions du coussin (90 litres environ), que par la quantité de gaz nécessaire à son
gonflage.
Habituellement, le dispositif de gonflage est de type hybride, étant donné la quantité de
gaz nécessaire et le temps mis à disposition, légèrement supérieur.
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1. Générateur de gaz HGI P6.0 7. Plaque de fermeture G
2. Revêtement 8. Etrier de fixation D
3. Plaque de fermeture supérieure 9. Etrier de fixation G
4. Ensemble circlip avec sac 10. Câblage
5. Adaptateur à bague 11. Vis
6. Plaque de fermeture D 12. Ecrous de fixation
13. Couvercle
NOTE : Le couvercle du bac qui contient le module Air Bag passager, est doté d'agrafes
de fixation à cassure pré-déterminée et d'une ceinture de maintien qui en empêche la
projection sur le passager
1. Corps du générateur
2. Bouchon diaphragme
3. Allumeur
4. Bague de fermeture soudée
5. Bouchon soudé
6. Clapet de retenue
7. Bille de retenue
8. Mélange de gaz
9. Orifice d'écoulement
10. Aiguille
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PRETENSIONNEURS
Description :
Les prétensionneurs sont des dispositifs intégrés dans le système de retenue qui améliorent
sensiblement l'efficacité des ceintures de sécurité. Leur but est, en fait, de tendre la bretelle
de la ceinture pour maintenir l'occupant le plus solidaire possible de son siège, sans
néanmoins provoquer de dommages, du fait de sa tension excessive.
Ils contiennent un allumeur et une petite charge pyrotechnique, qui peuvent être activés
électriquement par l'intermédiaire d'un signal provenant de la centrale électronique de
contrôle.
Fonctionnement :
Au moment où l'on constate une décélération suffisamment élevée du véhicule, relevé par
les accéléromètres du système, la centrale de commande envoie un signal qui enclenche les
charges pyrotechniques des générateurs de gaz, de la même façon que pour le module Air
Bag. La pression du gaz, engendrée par la combustion du propulseur (propergol) à l'intérieur
du générateur, s'exerce sur la surface du piston en générant une force qui pousse ce dernier
dans le cylindre.
Après l'activation, le prétensionneur qui agit sur l'enrouleur, enroule ensuite la bretelle, alors
que celui qui agit sur l'ancrage de la boucle, en réduit la longueur en récupérant ainsi le
desserrage éventuel.
Le but est de ralentir l'occupant avec le véhicule le plus tôt possible, en le maintenant contre
le dossier et en réduisant son déplacement à l'intérieur de l'habitacle, limitant ainsi les
sollicitations et la gravité des éventuelles lésions.
Les ceintures sont, par ailleurs, équipées de limiteurs dégressifs de charge à double seuil de
charge, qui diminuent la force transmise par les ceintures au thorax;
1. Générateur de gaz
2. Piston
3. Cremaillère
4. Bobine enrouleur
5. Ceinture de sécurité
6. Barre de torsion
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Prétensionneur de la Fiat Croma (AV).
1- Générateur de gaz
2- Piston
3- Cylindre
4- Câble métallique
1. Générateur de gaz
2. Piston
3. Câble d'acier
4. Bobine enrouleur
5. Ceinture de sécurité
Limiteur de charge :
Les prétensionneurs sont dotés d'un dispositif limiteur de charge, qui rend plus progressif
l'action de retenue de la ceinture sur l'épaule de l'occupant.
Le dispositif est constitué d'une petite barre de torsion qui, en fléchissant sous l'effet de la
traction exercée sur la ceinture de sécurité, freine en partie l'action de retenue.
L'effet obtenu est une vitesse de retenue très élevée lorsque la ceinture est lente, et un
ralentissement au fur et à mesure que la tension augmente.
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Le niveau de force auquel se déclenchent les limiteurs, réduit considérablement le risque de
fracture des omoplates et des côtes, même pour les personnes aux os les plus fragiles (par
ex: personnes âgées).
Le système de sécurité peut, sur certains équipements, prévoir également une protection
contre les chocs latéraux. Il a été, en fait, constaté statistiquement que 30 % environ des
chocs qu'un véhicule subi se produisent latéralement.
Pour pouvoir contrôler ce type de chocs, il est donc nécessaire de prévoir des capteurs de
relevé de l'intensité du choc. Ces capteurs, montés solidairement sur les montants
latéraux, sont composé d'une matière piézo-électrique qui fournit une tension
proportionnelle à l'intensité du choc auquel ils sont soumis.
Sur chacun des deux capteurs, est dessiné une flèche indiquant la direction qui doit être
tournée vers l'extérieur du véhicule, pour assurer leur bon fonctionnement.
Le système de protection latérale est constitué non seulement d'airbags, mais aussi de
l'électronique de contrôle qui assure leur bon fonctionnement. Pour mesurer les
accélérations consécutives à un choc latéral, on a installé dans les montants latéraux deux
capteurs satellites renfermant un accéléromètre et une unité électronique de contrôle.
Constitution
Le capteur satellite de choc latéral est constitué d'un corps renfermant le capteur
d'accélération. Sur l'extérieur se trouve un axe de bon positionnement dans son logement.
Sur ce corps se trouve également un point de branchement au circuit électrique.
Fonctionnement :
Dans le cas où la valeur d'accélération relevée par le capteur concerné et traité en son
sein par un algorithme spécifique, donne lieu au dépassement d'un seuil déterminé, le
capteur envoie à la centrale un signal de commande d'activation de son système de
protection latérale correspondant, et l'information est comparée avec le relevé obtenu par
le capteur de sécurité (Safing Sensor), contenu dans la centrale électronique de contrôle
11
du système Air Bag. Si ces valeurs coïncident, la centrale commandera le déclenchement
des airbags latéraux du côté accidenté.
LES SIÈGES ÉLECTRIQUES
1. Le haut dossier.
2. Le bas dossier.
3. L’avance et le recul du siège.
4. La réhausse du siège.
5. Le site (selon le niveau d’équipement du véhicule).
12
Figure 2. Le réglage des rétroviseurs.
Le réglage des rétroviseurs s’effectue selon un axe horizontal et un axe vertical grâce à
deux moteurs situés dans le corps des rétroviseurs. Le troisième moteur permet le repli
simultané de chaque rétroviseur.
Sur certains véhicules, le confort est amélioré par la mémorisation des réglages du siège
conducteur et des rétroviseurs extérieurs.
Le calculateur d’aide au parking interprète les informations provenant des capteurs ultrasons
et décide de la fréquence d’émission du bip sonore (figure6).
Sur certains véhicules, le conducteur peut appuyer sur un interrupteur d’inhibition pour
désactiver le système de manière temporaire ou permanente (figure 7).
Sur les véhicules ne disposant pas d’un interrupteur d’inhibition, l’intervention d’un technicien
peut être nécessaire pour inhiber le système de manière permanente (figure 8).
15
Figure 8. L’inhibition du système d’aide au parking.
LE SYSTÈME D’ESSUYAGE
1. Balais d’essuyage.
2. Détecteur de pluie et de luminosité (selon le niveau d’équipement du véhicule).
3. Moteur d’essuie-vitre (de type électrique ou électronique).
4. UCH.
5. UPC (sur certains véhicules).
6. Manette d’essuyage.
16
Les différents types d’essuyage
et le mouvement antagoniste.
Le mouvement parallèle
Sur un système d’essuie-vitre à mouvement parallèle, les deux balais sont action-
nés simultanément dans la même direction (figure 10).
Le mouvement antagoniste :
17
Le mode manuel :
En mode manuel, les positions de la manette d’essuyage correspondent aux états suivants :
0. Essuie-vitre à l’arrêt.
1. Balayage intermittent.
2. Balayage continu lent.
3. Balayage continu rapide.
4. Bague de réglage (permet de régler la temporisation du balayage intermittent).
Le mode automatique
Sur les véhicules avec détecteur de pluie, le mode automatique active automati-
quement les essuie-vitres et adapte leur vitesse en fonction de la quantité d’eau
détectée (figure 13).
18
En mode automatique, les positions de la manette d’essuyage correspondent aux états
suivants :
0. Arrêt fixe.
1. Balayage automatique.
2. Balayage continu lent.
3. Balayage continu rapide.
4. Bague de réglage (permet de régler la sensibilité du détecteur de pluie).
1. Photodiodes émettrices.
2. Photodiodes réceptrices.
3. Etage électronique du détecteur de pluie.
Le moteur électrique
La plupart des essuie-vitres avant fonctionnent avec un moteur électrique dit classique
(figure 15).
19
Le moteur électrique est un moteur à courant continu. Il effectue une rotation de
360°.
Sur les véhicules non équipés de détecteur de pluie, une fonction essuyage intelligent
permet de réguler la vitesse d’essuyage en fonction de la vitesse du véhicule (figure 17).
20
Figure 18. Le fonctionnement du système en mode automatique.
Pour des raisons de sécurité, lorsque le conducteur commande l’arrêt des essuie-vitres,
ceux-ci continuent leur course jusqu’à la position d’arrêt fixe (figure 19).
Le moteur électronique
Le moteur électronique (figure 20) permet un mouvement plus fluide des balais.
21
Le fonctionnement du système en mode manuel
La détection d’obstacle
22
LE SYSTÈME D’ÉCLAIRAGE
L’éclairage xénon
Pour un même projecteur, l’éclairage xénon est beaucoup plus lumineux que l’éclairage
halogène et consomme environ 30% d’énergie électrique en moins.
Le ballast (figure 38) génère une tension de 20 000 volts à l’allumage de la lampe xénon
puis maintient l’arc électrique avec un courant alternatif de 85 volts.
La correction dynamique
L’éclairage xénon dispose d’un système de correction dynamique (figure 24) qui
oriente le faisceau lumineux en fonction de la vitesse et de la charge du véhicule.
2
La phase de signature
Lorsque le conducteur allume les feux xénon, une phase de signature (figure 25)
permet de s’assurer du bon fonctionnement du système de correction dynamique.
Durant cette phase, les projecteurs effectuent une butée basse correspondant à la
position de référence puis remontent par paliers successifs vers la position de
correction idéale.
Le mode refuge
L’allumage automatique
Certains véhicules équipés d’un détecteur de luminosité disposent d’un
système d’allumage automatique des feux de croisement (figure 27).
3
Figure 27. Le fonctionnement de l’allumage automatique.
La protection thermique
4
L’allumage des feux à distance et l’éclairage d’accompagnement
Les systèmes de limitation et de régulation de vitesse utilisent les mêmes éléments (figure
40), seule la stratégie est différente.
1. Tableau de bord.
2. Bouton de commande.
3. Pédale de frein.
4. Pédale d’accélérateur.
5. Pédale d’embrayage.
6. Calculateur ABS.
7. Calculateur d’injection.
5
8. Boîtier papillon.
9. Calculateur de boîte de vitesse automatique.
10. Interrupteur.
Les commandes
L’interrupteur à trois positions et les commandes sur volant (figure 50) assurent
l’activation et la désactivation des systèmes ainsi que le réglage de la vitesse.
Les pédales
Les différentes pédales (figure 51) permettent au conducteur de désactiver les systèmes
en cas d’urgence.
1. Pédale d’accélérateur.
2. Contacteur de pédale de frein.
3. Contacteur de pédale d’embrayage.
4. Calculateur de boîte de vitesse automatique.
6
Le calculateur d’injection
Le limiteur de vitesse
Le régulateur de vitesse
7
LE SYSTÈME DE SURVEILLANCE DE LA PRESSION DES
PNEUMATIQUES :
Les capteurs
Le capteur est alimenté par une pile incorporée au boîtier. La pile n’est pas remplaçable.
Un capteur de pression est contenu dans une valve instrumentée.
En plus du capteur de pression, la valve instrumentée (figure 54) comporte une antenne
et un ou deux autres capteurs: un capteur d’accélération qui détermine si le véhicule est
arrêté ou s’il roule, et, selon le modèle, un capteur de température qui permet une
correction de la pression.
8
Pour traiter les informations provenant des capteurs de roues, le SSPP a besoin de
connaître la position de chaque valve sur le véhicule. Pour cette raison, une bague de
couleur différente (jaune, rouge, verte ou noire), est montée sur chaque valve
instrumentée. Cette bague de couleur permet d’éviter toute confusion lors du montage
des roues sur le véhicule.
Le mode roulage
Lorsque le véhicule atteint une vitesse d’environ 20 km/h, le capteur est en mode
roulage. En mode roulage, la pression est détectée et l’information est transmise
régulièrement.
Le mode veille
Le récepteur
9
L’afficheur
10
Lorsque les témoins d’alerte sont oranges, le témoin SERVICE s’allume également.
La couleur rouge signale les anomalies de gravité 2 (figure 58), indiquant un défaut de
pression sérieux.
Lorsque le niveau de gravité 2 est atteint, le témoin STOP s’allume exigeant l’arrêt
immédiat du véhicule dès que les conditions de circulation le permettent.
La pression des pneumatiques varie. Cette variation est détectée et analysée par
le système de surveillance de la pression des pneumatiques.
L’analyse de cette variation permet d’identifier les anomalies suivantes:
11
· le pneumatique est sur gonflé (figure 60),
12
· la pression du pneumatique est inadaptée à la vitesse du véhicule (figure 20).
Système antidémarrage :
Il y a encore quelques années, les automobiles étaient protégées par les serrures de
porte et le contacteur de démarrage, lequel bloquait en général la colonne de direction et
coupait le contact batterie.
Mais devant l’ampleur des vols de voiture, les constructeurs ont alors développé des
systèmes permettant d’empêcher le moteur du véhicule de fonctionner. Ces systèmes
électroniques permettent de couper l’allumage ou l’alimentation en carburant du moteur.
Ils sont appelés systèmes antidémarrage.
Définition de l’antidémarrage
Une alarme est un avertisseur d’intrusion par signaux sonores et/ou visuels.
Un système antidémarrage n’avertit pas d’une intrusion mais empêche le moteur de
fonctionner par coupure de l’allumage ou de l’alimentation en carburant du moteur.
Figure 64.
1) Tête de
clé
2) Insert
métallique
13
La clé est l’ensemble constitué de la tête de clé et de l’insert métallique.
— La tête de clé est le boîtier plastique par lequel on tient généralement la clé.
Celui-ci peut contenir, suivant le niveau d’équipement, le système électronique de
commande à distance des ouvrants et/ou une puce électronique pour le système
antidémarrage.
— L’insert métallique est un élément mécanique utilisé pour l’activation du contacteur de
démarrage et le verrouillage/déverrouillage mécanique des ouvrants.
Figure 65.
3) Système électronique de
commande à distance des ouvants
4) Puce électronique
Code
14
Figure 66.
Puce (électronique)
Figure 67.
Marquage
Le marquage est une inscription dans la tête de clé. Ce marquage est utile pour
l’identification fine du système antidémarrage et pour certaines opérations après vente
(commande de clé, affectation de clé etc.)
Figure 68
Crypté (clé)
15
Code de dépannage
Les systèmes antidémarrage, au fil de leur évolution, ont été plus ou moins liés
aux systèmes de gestion des ouvrants; nous allons évoquer brièvement leurs évolutions.
Principe du système
Sous-virage et survirage
16
Sous-virage
Figure 70. Le sous-virage se
caractérise par la perte d’adhérence
du train avant dans un virage. Le
véhicule quitte sa trajectoire et part
vers l’extérieur du virage malgré un
braquage prononcé. Le sous-virage
est souvent causé par une trop grande
vitesse du véhicule.
17
Le capteur angle volant.
Le capteur angle volant (figure 24) mesure l’angle et le sens de braquage du volant.
La vitesse de rotation du volant indique au calculateur s’il s’agit d’une manoeuvre
d’urgence ou de circulation. Ce capteur permet aussi d’indexer le nombre de tours
dans le cas où le volant est tourné plus d’un tour.
Sur certains modèles, il n’y a pas de capteur angle volant indépendant. C’est la
direction à assistance électrique qui fournit l’information sur l’angle volant.
Sur les modèles équipés d’un capteur indépendant, lors du remplacement, il faut
veiller à positionner les roues droites avant la dépose. En effet, le capteur neuf
est livré centré. Il est possible de vérifier le centrage par le biais d’un repère de
couleur visible dans un hublot.
Le capteur combiné
18
Le capteur combiné (figure 74) donne les informations suivantes :
•l’accélération transversale (1),
•la vitesse de lacet (2).
Le capteur de lacet (figure 75) mesure la vitesse de rotation du véhicule sur lui même.
Le capteur envoie un signal électrique au calculateur en fonction du lacet
effectué par la voiture.
Le capteur d’accélération transversale (figure 2675) émet un signal électrique sous
l’action d’une force transversale. Le calculateur détermine l’accélération transversale
en interprétant l’évolution du signal électrique du capteur.
Il faut respecter un sens de montage en cas de remplacement. Toutefois, leur
remplacement ne demande pas d’apprentissage
19
Le bloc (figure 76) est composé d’un calculateur et d’un groupe hydraulique.
Le groupe hydraulique comporte douze électrovannes : les huit électrovannes du
bloc ABS et quatre électrovannes spécifiques (deux électrovannes d’aspiration et
deux électrovannes d’isolement)
REMARQUE
Le bloc assure les mêmes fonctions habituelles (ABS, REF et MSR) en plus des
fonctions contrôle dynamique de conduite, contrôle du sous- virage et
antipatinage.
20
L’interrupteur d’inhibition
Un interrupteur unique (figure 78) est monté au tableau de bord pour permettre au
conducteur de désactiver la fonction contrôle dynamique de conduite.
Mais puisque cette fonction est très proche électroniquement de la fonction ASR,
la désactivation de l’une entraîne la désactivation de l’autre
REMARQUE
Sur certains modèles, la réactivation des fonctions est automatique au-dessus d’un
certain seuil de vitesse.
Sur certains autres, il n’y a réactivation qu’au second appui sur l’interrupteur ou à la
prochaine mise en contact
Cinq voyants situés sur le tableau de bord, en plus des messages, servent à informer
le conducteur du fonctionnement du système.
21
Au démarrage, si le voyant du contrôle dynamique de conduite s’allume pendant
3 secondes (pour l’autodiagnostic) et s’éteint ensuite, ceci est normal
22
Figure 79. Capteurs utilisés lors d’une régulation du contrôle dynamique de conduite.
RAPPEL
L’information sur la trajectoire souhaitée (1) est fournie par le capteur angle volant.
L’information sur la trajectoire réelle (2) est fournie par le capteur combiné.
Selon la situation, les freins peuvent être serrés sans intervention du conducteur.
Lors d’une régulation (figure 80), le calculateur ferme alors l’électrovanne d’isolement (2)
et ouvre l’électrovanne d’aspiration (1). La pompe (3) se met en marche et applique une
pression de freinage sur la roue concernée. Lorsque la roue atteint le point de glissement,
l’électrovanne d’admission (5) se ferme et l’électrovanne d’échappement (4) s’ouvre. Le
calculateur pilote la régulation de la roue autant de fois qu’il le juge nécessaire.
REMARQUE
23
Le contrôle de sous-virage
Fonctionnement du système
REMARQUE
La régulation du couple moteur (figure 82) intervient lors d’un relâchement brusque
de l’accélérateur sur des chaussées offrant une faible adhérence.
24
Figure 82. Régulation du couple moteur.
Dans ce cas, le frein moteur qui apparaît à la coupure des gaz devient trop important par
rapport à l’adhérence disponible.
La régulation du couple moteur permet de limiter ce phénomène par l’augmentation du
couple moteur.
Fonctionnement du système
Principe :
Principe de fonctionnement :
25
simultanément, il peut calculer sa position exacte à + 10 m près.
26