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SIGLES ET ABREVIATIONS

A
ADSL Asymmetric Digital Subscriber Line

ATM Asynchronous Transfer Mode.

B
BG Border Gateway

C
CDMA Code Division Multiple Access

D
DAB Digital Audio Broadcastions

DVB-S Digital Video Broadcastions Satellite

E
EFC Earth Fixed Cell

EMC Earth Mobile Cell

F
FDMA Frequency Division Multiple Access

FAMA Fixed Assignment Multiple Access

G
GEOS Geostaionary Earth Orbital Satellite

GH Guaranted Handover

GPRS General Packet Radio Service

GSM Global System for Mobile Communication

H
HDBn Haute Densité Binaire d’ordre n

HDCL high-level data link control

I
IEEE Institute of Electrical and Electronics
Engineers

IETF Internet Engineering Task Force

IP Internet Protocol

L
LAN Local Area Network

LEOS Low Erath orbital Satellite

M
MAN Metropolitan Area Network

MIMO Multi Input Multi Output

MEOS Medium Earth orbital Satellite

MPEG Motion Picture Experts Group

N
NTSC National Television Systems Committee

NRZ No Return Zero

O
OFDM Orthogonal Frequency Division Multiplexing

OFDMA Orthogonal Frequency Division Multiple Access

P
PAL Phase Alternating Line.
Q
QAM Quadrature Amplitude Modulation

QoS Quality of Service

QPSK Quadrature Phase Shift Keying

R
RNIS Réseau Numérique à Intégration de
Services

RTC Réseau Téléphonique Commuté

RTCP Real-time Transport Control Protocol

RJ Register Jack

S
STP Shielded Twisted Pair
SDMA Space Division Multiple Access

T
TCP Transmission Control Protocol

TDMA Time Division Multiple Acces

U
UDP User Datagram Protocol

UTP Unishielded Twisted Pair

UIT Union Internationale des Télécommunications

UMTS Universal Mobile Telecommunications System

V
VoIP Voice over IP

W
WCDMA Wide Coding Division Multiple Access
WiFi Wireless Fidelity

WIMAX Worldwide Interoperability for Microwave


Access

INTRODUCTION

1. Problématique
Les communications d’affaires entre les différents points d’une
même société ont commencé à se développer au début des années
1980. Il fallait pour cela des antennes de petit diamètre à des coûts
acceptables pour les utilisateurs. Le vrai démarrage a eu lieu avec
l’utilisation des VSAT (Very Small Aperture Terminal), cette
technologie exploite beaucoup des techniques de transmission en
large bande pour la diffusion des émissions. Pour bien mener notre
étude plusieurs questions sont posées :

 Qu’est-ce le système satellite ?


 Qu’entendez-vous par VSAT ?
 Qu’est – ce qu’une technique d’accès ?
 Quelles sont les techniques d’accès utilisées dans la
transmission par relais satellite ?
Telles sont les questions auxquelles nous essayerons de répondre

2. Hypothèse

Selon pierre Larousse, « l'hypothèse est la proposition de réponses


aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche,
proposition formulée en des termes tel que l'observation et l'analyse
pouvant fournir une réponse ». Certes, il serait nécessaire d'étudier
l'infrastructure existante sur le site de notre investigation afin de
passer à l'étude de faisabilité. Quant aux contraintes liées aux
besoins et à la nouvelle infrastructure.

A ces préoccupations exprimées sous forme des questions au niveau


de la problématique, nous avons proposé les réponses provisoires ci-
dessous :

 Le satellite apporte la possibilité d’atteindre un large public et


fournit des services communément appelés DTH (Direct-To-
Home). Pour les agences de presse, il est notamment devenu
un moyen indispensable de collecte et d’échange de
programme et d’informations auprès des partenaires et des
correspondants partout dans le monde.
 Les réseaux ainsi constitués de points de collecte et de
transmission de données et composé de petites stations sol ne
tarderont pas à être désignés par réseau VSAT (Very Small
Aperture Terminal). Appellation commerciale à l’origine, ce
terme décrit une station terrestre conçue et commercialisée
par Télécom Général, une entreprise américaine. Son utilisation
fut ensuite généralisée pour désigner toute station terrestre
ayant une antenne de moins de 3 mètre. On dénombrait en
2003, 700 000 stations VSAT installées.

3. Choix et Intérêt du sujet

Du point de vue scientifique il nous permet de concilier toutes les


théories acquis dans différente disciplines et plus particulièrement
dans les domaines de l’informatique et des télécommunications.
Du point de vue technique et pratique, il met à la disposition de
chercheurs un outil de travail comme guide qui pourra les aider à
comprendre le monde informatique dans environnement
multidimensionnelle.

4. Méthodes et techniques utilisées

La démarche que nous allons soutenir tout au long de notre travail


nous oblige à faire appel à tout un ensemble des méthodes et des
techniques des recherches.

4.1. Méthodes utilisées

 la méthode analytique : elle nous permettra d’analyser les


données recueillies.
 La méthode comparative : elle aura le but de dégager les
points convergent par la confrontation des différentes
données de la période d’étude et celle-ci étalera le privilège
des critiques et des suppositions à partir à partir de la
comparaison entre les différentes données des années.
2. Techniques utilisées

 la technique documentaire : elle consistera à consulter les


différents documents, ouvrages, notes de cours, internet pour
récolter les données théoriques qui entrent en ligne de
compte de notre sujet.

5. Délimitation

Concernant notre travail, dans le but d’approfondir notre recherche


scientifique et pour des raisons d’efficacité, nous avons pensés
limiter notre étude dans le temps et dans l’espace.

 Dans le temps : ce travail est le fruit des enquêtes que nous


avons effectuées dans une période allant du Février au mois
d’Aout 2022
 Dans l’espace, nous limitons nos recherches sur Analyse
Descriptive sur les Techniques D’Accès Utilisées par Satellite
cas de VSAT.

6. Subdivision du sujet

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en


trois chapitres essentiels qui sont:

 CHAPITRE I : Transmission de données


 CHAPITRE II : Présentation du Relai VSAT
 CHAPITRE III : techniques d’accès au satellite (VSAT)
CHAPITRE I : TRANSMISSION DE DONNEES

I.1. Mode d'exploitation d'un support de transmission1

Une ligne de données peut être exploitée de différentes manières.

 Transmission simple réalisée entre deux équipements. La


transmission ne se réalise que dans un sens et à

1
Claude SEVERIN, Réseaux et Télécoms, Ed DUNOD, P108, Paris 2006
l'initiative de l'émetteur ;
 Transmission serai duplex, réalisée entre deux équipements
dans les deux sens, la transmission se faisant à l'alternat
(non simultanément). Le premier élément qui émet est
souvent le responsable de la communication ainsi que
celui qui l'établit ;
 Transmission full duplex réalisée dans les deux sens et en
simultané. Cette transmission en fonction des supports peut
se réaliser soit de façon numérique, soit de façon analogique.

I.2. La transmission Numérique

Les systèmes de transmission numérique véhiculent de


l'information entre une source et un destinataire en utilisant un
support physique comme le câble, la fibre optique ou, encore, la
propagation sur un canal radioélectrique. Les signaux transportés
peuvent être soit directement d'origine numérique comme dans les
réseaux de données, soit d'origine analogique (parole, image.
Vidéo) Mais convertis sous une forme numérique. La tâche du
système de transmission est d'acheminer le signal de la source
vers le destinataire avec le plus de fiabilité possible.

Cette transmission, également appelée digitale correspond au


codage de l'information , sous forme d'une succession de 1 et de
0. Ces éléments sont transmis sous forme de signaux électriques
dont la valeur est adaptée aux types de composants utilisés.

Le schéma synoptique d'un système de transmission numérique


est donné à la figure I.1. Système de transmission où l'on se
limite aux fonctions de base. La source émet un message
numérique sous la forme suite d'élément binaire. La première,
appelée codage en ligne, associe un support physique adéquat aux
différents éléments abstraits émis par la source. La seconde,
appelée codage correcteur d'erreur, consiste à introduire de la
redondance dans le signal émis en vue de le protéger contre le
bruit et les perturbateurs présents sur le canal de transmission.
La modulation a pour rôle d'adapter le spectre du signal au canal
(milieu physique) sur lequel il sera émis. Enfin, du côté récepteur.
Les fonctions de démodulation et de décodage sont les inverses
respectifs des fonctions de modulation et de codage situés du
coté émetteur.

La qualité d'un système de transmission est évaluée, en général,


cri calculant la probabilité d'erreur par élément binaire transmis.
Celle - ci est fonction de la technique de transmission utilisée, mais
aussi du canal sur lequel le signal est transmis. Une a11tre
caractéristique essentielle est l'occupation spectrale du signal émis.
Pour utiliser efficacement le spectre disponible sur le canal de
transmission. On est contraint d'utiliser de plus en plus des
modulations à grande efficacité spectrale. Le troisième aspect
important d'un système de transmission est la complexité du
récepteur dont la fonction est de restituer le signal émis. Ainsi, les
performances (probabilité d'erreur par bit), l'occupation Spectrale
et la complexité du récepteur constituent les caractéristiques
principales permettant de comparer entre elles les différentes
techniques de transmission.

Source Codeur Modulateur Canal Démodulateur Décodeur Destinataire

Figure I.1. Système de transmission


I.2.1. Le codage de l'information Numérique
Le transcodage, ou codage en ligne, a essentiellement pour objet de
supprimer la composante continue, d’adapter le spectre au canal de
transmission et de maintenir la synchronisation de l’horloge de
réception.
On utilise essentiellement trois types de codes :
– Ceux qui effectuent un codage des 1 et 0 (Manchester...) ;
– Ceux qui ne codent que les 1 ou les 0 (bipolaire...) ;
– Ceux qui substituent à un ensemble de n bits un autre
ensemble de m bits (nBmB).

I.2.2. Les principaux codes utilisés

1. code NRZ (No Return to Zero, non-retour à zéro)


En symétrisant le signal par rapport au potentiel de référence (0
volt), on diminue la composante continue. Pour cela, on représente
les 1 (ou les 0) par une valeur + V et les 0 (ou les 1) par – V.
Ce codage élémentaire connu sous le nom de code NRZ (No Return
to Zero, non-retour à zéro) est à la base de tous les codes (figure ci-
dessous). Cependant, le spectre de ce signal est relativement large.
Il présente un maximum de puissance à la fréquence zéro, ce qui
correspond à une composante continue importante.

Figure 1.2. Codage NRZ


Le codage NRZ symétrise la valeur 1 et la valeur 0 par rapport à un
niveau potentiel nul. Cependant ce codage a une composante
continue non nulle et ne présente aucune transition lors de longues
séquences de 0 ou de 1.
2. le codage Manchester
Avec une transition au milieu de chaque temps bit, le codage
Manchester (figure ci-dessous) remédie à l’absence d’information de
synchronisation. La transition est croissante pour les 0, décroissante
pour les 1. Le sens des transitions est significatif, ce qui pose des
problèmes en cas d’inversion des fils de liaison. Multipliant les
transitions, le codage Manchester a un spectre très large, il est
utilisé dans les réseaux locaux de type Ethernet sur câble coaxial. La
bande passante du support y est importante et gratuite et l’inversion
de fils impossible.

Figure 1.3. Représentation du codage Manchester


3. Le codage Manchester différentiel
(Figure ci-dessous) résout le problème d’inversion des conducteurs.
Chaque transition, au milieu du temps bit, est codée par rapport à la
précédente. Si le bit à coder vaut zéro la transition est de même
sens que la précédente (Dw = 0), si le bit est à 1 on inverse le sens
de la transition par rapport à celui de la précédente (Dw = p). Ce
codage résout la plupart des problèmes posés, mais son spectre est
relativement large. Il est utilisé dans les réseaux locaux de type
Token Ring.
Figure 1.4. Codage Manchester Différentiel
4. le code Delay Mode ou Miller
Pour réduire le spectre on peut, à partir du Manchester simple,
supprimer une transition sur deux, que celle-ci soit ou non
significative, on obtient alors le code dit Delay Mode ou Miller (figure
ci-dessous). En appliquant cette règle, on constate que les 1 ont une
transition au milieu du temps bit et les 0 pas de transition. Mais un 0
suivi d’un 0 a une transition en fin du temps bit.

Figure 1.5. Codage Muller

5. Code bipolaire.
Une réduction encore plus significative du spectre peut être obtenue
en ne codant qu’un type de bit (par exemple les 1) et en alternant
leur polarité pour éliminer la composante continue (figure ci-
dessous). Cependant, lors de longues séquences de 0, ou de 1, il n’y
a pas de transition (risque de perte de l’horloge) ce code est appelé
code bipolaire.
Figure 1.6. Codage Bipolaire
6. les codes HDBn (Haute Densité Binaire d’ordre n)
Pour éviter de longues séquences sans transition (suite de 0), les
codes HDBn (Haute Densité Binaire d’ordre n) sont des codes
bipolaires dans lesquels, si le bit de rang n + 1 est à zéro, on le
remplace par un bit particulier. Ce bit, sans signification numérique
(bit électrique), viole la loi d’alternance des bits (bit de viol). Ce viol
de polarité permet de le distinguer des bits significatifs. Pour
respecter la loi d’alternance du codage (composante continue à
zéro), les bits de viol doivent alternativement être inversés (comme
les bits à 1). De ce fait, les bits de viol peuvent ne plus être en viol
par rapport au dernier bit à 1. Dans ce cas, pour éviter la confusion,
on introduit un bit supplémentaire, dit bit de bourrage, qui rétablit le
viol. Ainsi, en HDB3, les séquences de 4 bits à zéro successifs
peuvent être codées : B00V ou 000V (V signifiant Viol et B Bourrage).
HDB3 est utilisé dans les liaisons spécialisées louées.
I.3. La transmission Analogique 2
Pour transporter les informations on peut utiliser un signal
analogique dans ce cas le support physique de la transmission
doit pouvoir prendre des valeurs continues. La transmission
analogique véhicule l'information sous la forme d'une onde.
L'onde qui transmet cette information est appelée onde
porteuse (d'où le nom de transmission par modulation d'onde

2
MUSAMBILWA JC, Notes de cours de base télécoms II, G3 RTM, Esmicom, 2018 - 2019
porteuse).
En faisant varier les caractéristiques de cette onde (fréquence,
amplitude, phase) on peut transmettre l'information d'un émetteur à
un récepteur. Il faut noter que la transmission par modulation de
phase permet de coder plusieurs bits sur une période. On peut
également utiliser une transmission par modulation hybride (mélange
des différents procèdes) pour augmenter également le nombre de
bits codes sur une période.
On préfère sur de longues distances transmettre les données sous
forme analogique (le signal analogique est moins soumis au
phénomène d'atténuation).

Transmission analogique de données analogiques


Les données à la source sont sous forme analogique, l'ETCD
(équipement terminal de circuit de données, il fait partie avec la
ligne de transmission du circuit de données) va donc associer l'onde
porteuse et le signal à transmettre.
Transmission analogique de données numériques
Il est parfois nécessaire pour transporter information convertir en
signal analogique.

I.3.1. Modulation et Démodulation


Les limites de la transmission en bande sont fixées par les supports
de transmission et par la distance. Au-delà d'un certain seuil, des
dégradations sont observées, ce qui fait que la transmission ne peut
plus être réalisée sans erreurs.
Il apparaît donc nécessaire d'utiliser d'autres types de
transmission. Cet autre type est réalisé par une transformation est
assurée à l'aide d'un outil qui permet la transformation appelés
Modem.

 Emission : Modulation numérique en analogique


Transformation du signal analogique en numérique
 Réception : Démodulation : transformation du signal
analogique en numérique
Cette transformation par Modem est réalisée par modulation du
signal analogique selon trois méthodes possibles :
 Modulation de fréquence
 Modulation d’amplitude
 Modulation de phase

I.3.2. La modulation de Fréquence


Dans ce type de modulation, on associe à une valeur binaire (0,1,
ou 01,10...) une fréquence particulière. En réception, un filtre
permet la restitution de la valeur binaire d’origine. La technique de
la modulation de fréquence est particulièrement simple à mettre
en oeuvre. Elle est très résistante aux bruits, mais la grande
largeur du spectre du signal résultant la limite au faible débit
comme pour le modem V.23 utilisé par le Minitel.

Figure 1.7. Modulation de Fréquence

I.3.3. La Modulation D'amplitude


Cette modulation s'appuie sur l'utilisation de deux amplitudes pour
coder les deux valeurs du signal. Dans ce cas, une seule
fréquence est utilisée pour transmettre l'information. La
modulation d'amplitude s'applique en faisant varier l'amplitude du
signal en fonction des bits à coder.
Notez que la modulation d'amplitude est la seule utilisable sur
fibre optique, car les équipements utilisés actuellement ne sont
pas en mesure d'appliquer une autre modulation sur les ondes
lumineuses. Dans ce cas, la modulation s'effectue par tout ou
rien. Par contre, elle est peu employée sur d'autres supports, car
elle provoque une détérioration du rapport signal sur bruit.

Figure 1.8. Modulation d’amplitude


I.3.4. La modulation de phase
En modulation de phase, on associe une valeur binaire à un
signal dont la phase est fixée par rapport à un signal de
référence. Si la valeur binaire 1 est associée à un signal en
phase avec le signal de référence, et la valeur binaire 0 à un
signal déphasé de 180◦. La représentation est bivalente :
modulation de phase à deux états ou BPSK, Binary Phase Shift
Keying.

Figure 1.9. Modulation de phase


I.4. Les supports filaires de transmission3
Caractéristique du support :
- Rapport signal bruit :
Les signaux transmis sur un canal peuvent être perturbés par des
phénomènes électriques ou électromagnétiques désignés sous le
terme générique de bruit. Le bruit est un phénomène qui
dénature le signal et introduit des erreurs.
Le rapport entre la puissance du signal transmis et celle du signal
de bruit qualifie le canal vis-à-vis du bruit. Ce rapport, appelé

3
Olivier SALMVATOU, Initiation aux réseaux, Ed EYROLLES, Paris 2003
rapport signal sur bruit (S/N avec N pour Noise), s’exprime en dB
(décibel) :

Le décibel ou dB (10e du bel) est une unité logarithmique sans


dimension. Elle exprime le rapport entre deux grandeurs de
même nature. Le rapport Signal/Bruit peut aussi s’exprimer par le
rapport des tensions, la valeur est alors : S/NdB = 20 log10
S/N(en tension).
- Bande passante
On appelle bande passante l’espace de fréquences tel que tout
signal appartenant à cet intervalle, ne subisse, au plus, qu’un
affaiblissement déterminé par rapport à un niveau de référence.
L’affaiblissement, exprimé en décibel (dB), est donné par la
relation :

P1 : puissance du signal en sortie P0 : puissance du signal de


référence
La largeur de bande d’un signal correspond à la bande
passante minimale que le système doit posséder pour restituer
correctement l’information. Ainsi, la bande passante qualifie le
système, et la largeur de bande qualifie le signal. Notons que le
terme de bande passante est utilisé non seulement pour désigner
un espace fréquentiel (Bande Passante ou BP en Hz), mais aussi
pour qualifier le débit binaire d’un système (Bande Passante
exprimée en bit/s).
- Impédance électrique
- Coefficient de vélocité :
Le coefficient de vélocité est une grandeur qui mesure la
vitesse de propagation du signal dans un support. C’est le rapport
entre la vitesse de propagation réelle et la vitesse de la lumière
(c = 3 · 10 8 m/s). Pour les câbles cuivre, il vaut environ 0,7.
Notons que la vitesse de propagation dans un support est une
fonction inverse de la racine carrée de la fréquence.

V : vitesse de propagation réelle du courant en m/s v : coefficient


de vélocité, c : célérité ou vitesse de la lumière
Pour transmettre des informations d'un point à un autre, il faut un
canal qui servira de chemin pour le passage de ces informations. Ce
canal est appelé canal de transmission ou support de transmission.
En réseau informatique, téléinformatique ou télécoms, Nous allons
voir dans cet article différents types de supports de transmission. Les
supports de transmission servent à véhiculer des données entre un
émetteur et un récepteur. L'infrastructure d'un réseau, la qualité de
service offerte, les solutions logicielles à mettre en œuvre dépendent
largement des supports de transmission utilisés. Les supports de
transmission exploitent les propriétés de conductibilité des métaux
(paires torsadées, câble coaxial), celles des ondes
électromagnétique (faisceaux hertziens, guides d'ondes,
satellites) ou encore celles du spectre visible de la lumière
(fibre optique). Généralement on classe les supports en deux
catégories
 Les supports guides (supports cuivre et supports optiques) ;
 Les supports non guides (faisceaux hertziens et liaisons
satellites).
La complexité des systèmes provient généralement du fait qu'une
liaison peut emprunter différents supports. Le système de
transmission devra alors réaliser l'adaptation du signal à
transmettre à chaque changement de type de support utilisé.
Les caractéristiques des supports diffèrent selon la nature
physique de celui-ci et du mode de propagation choisi.
Cependant, certaines caractéristiques sont communes à tous les
types de support (bande passante ... ), d'autres sont spécifiques.
Les supports sont à l'origine de nombreux problèmes de
transmission aussi il est important de bien en connaître les
caractéristiques pour en comprendre l'utilisation et parvenir les
différents problèmes d'exploitation pouvant survenir.
Figure 1.10. Modem
I.4.1. Les câble à paires torsadées
Les câbles à paires torsadées (twisted pair cables) sont des
câbles constitués au moins de deux brins de cuivres entrelacés en
torsade (le cas d'une paire torsadée) et recouverts des isolants. En
réseau informatique, on distingue deux types de câbles à paires
torsadées
 Les câbles STP
 Les câbles UTP
Les câbles STP (Shielded Twisted Pair) sont des câbles blindés.
Chaque est protégée par une gaine blindée comme celle coaxial.
Théoriquement les câbles STP peuvent transporter le signal jusqu'à
environ 150m à 200m. Les câbles UTP (Unlshielded Twiste(l Pair)
sont des câbles non blindées, c’est-à-dire aucune gaine de
protection n'existe entre les paires des câbles. Théoriquement les
câbles UTP peuvent transporter le signal jusqu'à environ -100m. Les
câbles à paires torsadées possèdent quatre paires torsadées. Pour les
utiliser, on utilise les connecteurs RJ 45 (des connecteurs proches
aux RJ 11).

Figure I.11. Câble UTP


I.4.2. Les câbles coaxiaux
Le câble coaxial est composé d'un fil de cuivre successivement
d'une gaine d'isolation, d'un blindage métallique et d'une gaine
extérieur.

On distingue deux types de câbles coaxiaux :


 Les câbles coaxiaux fins
 Les câbles coaxiaux épais
Le câble coaxial fin (Ethernet Net) ou 10 base-2 (le nom 10
bases - 2 est attribué grâce à la norme Ethernet f qui l'emploies)
mesure environ 6mm de diamètre. Il est en mesure de
transporter le signal à une distance de 500m avant que le signal
soit atténué.
Le câble coaxial épais (thick net) appelé aussi 10 base - 5 grâce
à la norme Ethernet qui l'emploie, mesure environ 12mm de
diamètre. Il est en mesure de transporter le signal à une distance
de 500m avant que le signal soit atténué.
Pour le raccordement des machines avec les câbles coaxiaux, on
utilise des connecteurs BNC.

Figure 1.12. Câble Coaxiale


I.4.3. Les câbles à fibre optique
La fibre optique est un fil en verre ou en plastique très fin qui
a la propriété d'être un conducteur de la lumière. La fibre optique
reste aujourd'hui le support de transmission le plus apprécié. Il
permet de transmettre des données sous forme d'impulsions
lumineuses avec un débit nettement supérieur à celui des autres
supports de transmission filaires. La fibre optique est constituée de
la cour, d'une gaine optique et d'une enveloppe protectrice.
On distingue deux sortes des fibres optiques :
 Les fibres multimodes ;
 Les fibres monomodes.

Figure I.13. La fibre Optique


Les fibres multimodes ou (MMF, Multi Mode Fiber) ont été les
premières fibres optiques sur le marché. Le cocu - de la fibre
optique multimode est assez volumineux, ce qui lui permet de
transporter plusieurs trajets lumineux (plusieurs modes)
simultanément. Les fibres multimodes sont souvent utilisées en
réseaux locaux.

Les fibres monomodes ou (SMF, Single Mode Fiber) a une cour si


fine. Elle ne peut pas transporter le signal qu'en un seul trajet.
Elle permet de transporter le signal à une distance beaucoup plus
longue (50 fois plus) que celle de la fibre multimode. Elle utilisé
dans des réseaux à long distance.
I.4.4. Principe de fonctionnement
La fibre optique est un guide d'onde qui exploite les propriétés
réfractrices de la lumière. Elle est habituellement constituée d'un
cœur entour d'une gaine. Le cœur de la fibre a un indice de
réfraction légèrement plus élevé (différence de quelques
millièmes) que la gaine et peut donc confiner la lumière qui se
trouve entièrement réfléchie de multiples fois à l'interface entre
les deux matériaux (en raison du phénomène de réflexion totale
interne). L'ensemble est généralement recouvert d'une gaine
plastique de protection.
I.5. Les supports non guides4
I.5.1. Les liaisons hertziennes
1. Principe
Un conducteur rectiligne alimenté en courant haute fréquence ou
radiofréquence peut être assimilé à un circuit oscillant ouvert. Un tel
circuit ou antenne d’émission rayonne une énergie, ou onde
électromagnétique, qui résulte de la combinaison d’un champ
magnétique et électrostatique. Cette énergie électromagnétique se
propage sans support matériel ; recueillie par un autre conducteur
distant ou antenne de réception, elle est transformée en un courant
électrique similaire à celui d’excitation de l’antenne d’émission
(théorème de réciprocité).
2. Ondes électromagnétiques
L’énergie rayonnante est l’énergie portée par un rayonnement dont
il s’agit, c’est le rayonnement électromagnétique. Les rayonnements
ultraviolets, rayonnement X, laser… Tous ces rayonnements sont de

4
Franck PIGNET, Réseaux Informatiques : Supervision et administrative, Ed ENI 2007
même nature c.à.d. des natures électromagnétiques. En particulier,
elles ont toutes la vitesse de propagation (célérité = 3.10 8Km/s).
Les ondes électromagnétiques se propagent dans tous les milieux et
même dans le vide. Les ondes sont appelées électromagnétiques
parce que surtout pendant leur parcourt elles sont constituent par
deux champs : l’un électrique E et l’autre magnétique H, se
propagent dans deux plans perpendiculaires l’un à l’autre.

Les ondes électromagnétiques se propagent en mouvement


ondulatoire. Toutes les ondes électromagnétiques peuvent donner
lieu aux phénomènes de diffraction, d’interférence, de réflexion et
de réfraction. Les ondes sonores ne sont pas des ondes
électromagnétiques et pour se propagent, elles ont besoin d’un
milieu matériel.
3. Fréquence et Longueur d’ondes
La fréquence d’une onde électromagnétique est égale au nombre
de cycle par seconde exécutée par les champs magnétique et
électrique et s’exprime Hertz(Hz), symbolisé par Fou N.
Il est à noter que la période d’une oscillation s’exprime en seconde
et symbolisée par T. Alors T=1/F.
Longueur d’ondes : La longueur d’onde d’une onde λ est la
distance, sur une direction de propagation, séparant deux points
consécutifs ou encore le trajet parcouru par une onde après une
période d’oscillation et s’exprime en mètre (m).
λ= C/F

Tableau 1.1. Spectre des ondes électromagnétiques


fréquences Longueur Désignation Désignation Utilisation
d’ondes métrique courante principale
30Hz-3KHz 100 Km Ondes à Téléphonie par
fréquences courant
industrielles porteur,
et acoustique transmission
pour sous-marine,
téléphonie sondage des
défauts dans
les solides
3KHz-30 KHz 100 Km- Ondes VLF (très Chauffage à
10 Km myriamètrique basse induction,
s fréquence) radionavigation
30KHz-300 10 Km- 1 Ondes LF(basse Radiodiffusion
KHz Km kilométriques fréquence) (ondes
longues),
radionavigation
300KHz- 1 Km- Ondes MF (moyenne Radiodiffusion
3MHz 1hm hectométrique fréquence) (ondes
s moyenne),
modulation
d’amplitude.
3MHz-30 100m- Ondes HF (haute Radiodiffusion
MHz 1Om décamétriques fréquence) (ondes
courtes),
modulation de
fréquences
30MHz- 10m-1m Ondes VHF (très Radiodiffusion,
300MHz métriques haute télévision,
fréquence) modulation de
fréquence
300MHZ- 1m – 10 Ondes UHF (ultra Télévision,
3GHz cm décimétriques haute système radar
fréquence (bande L),
faisceau
hertzien.
3GHz-30 10cm – 1 Ondes SHF (supra Système radar
GHz cm centimétriques haute (bandes S, C, X,
fréquence) K), maser,
faisceau
hertzien
30 GHz- 1cm- Ondes EHF(extra Maser
300GHz 1mm millimétriques haute
fréquence)
300GHz- 1mm- Rayonnemen Chauffage,
3.10 14
Hz 1µm t infrarouge laser,
photographie
infrarouge
3.1014 Hz- 1µm- 100 Rayonnemen Analyse
3.1015 Hz nm t visible chimique,
photographie,
synthèse
chlorophyllienn
e
3.10 15
Hz- 100 nm- Rayonnemen Analyse
3.10 16
Hz 10nm t ultraviolet chimique,
photographie
ultraviolet
3.1016 Hz- 10nm- Rayons X Radioscopie
3.1019 Hz 0,01 nm (médicale et
industrielle),
radiothérapie,
contrôle des
matériaux, des
surfaces
3.1019 Hz- 0,01nm- Rayons δ Thérapie,
3.1021 Hz 0,001 nm gammascopie,
applications
mettant en jeu
les isotropes
radioactifs
3.10 22
Hz- 0,0001n Rayons δ Recherches
3.1023 Hz m- cosmiques expérimentales
0,00001
nm

On qualifie des ondes hertziennes ou ondes radio ou ondes de


communications des ondes électromagnétiques de fréquences allant
de 3KHz à 300 GHz.
Une antenne est un conducteur dont la longueur est un sous-
multiple entier de la longueur d’onde. Le rayonnement d’une source
ponctuelle est omnidirectionnel, l’énergie se diffuse selon une
sphère. Le rayonnement d’un conducteur rectiligne s’effectue selon
un demi-tore. Afin d’utiliser au mieux l’énergie rayonnée, on réalise
des réflecteurs. Les réflecteurs peuvent être actifs (rideaux
d’antennes) ou passifs (brins, réflecteur plan ou parabolique).
La transmission de données utilise des systèmes d’antenne passifs à
émission directive (faisceaux hertziens) ou à diffusion (liaisons
satellitaires, mobiles en téléphonie mobile...).
Les ondes électromagnétiques subissent peu d’affaiblissement, leur
mise en œuvre est assez aisée et le coût d’infrastructure
généralement faible devant les coûts de génie civil engendrés par le
passage de câbles physiques. Les transmissions par ondes
électromagnétiques sont utilisées chaque fois qu’il est nécessaire :
 De mettre en relation des stations mobiles (réseaux de
messagerie),
 De relier, à haut débit, deux entités éloignées (faisceaux
hertziens) ou très éloignées (satellites de communication).

4. Onde radioélectrique
Les systèmes de transmission de données basés sur des systèmes
radio utilisent des fréquences dont le mode de propagation principal
est la propagation par l’onde directe, c’est-à-dire que l’antenne de
réception doit être visible de l’antenne d’émission. Chaque type de
liaison ou d’application utilise des bandes de fréquences différentes.
L’espace de fréquences utilisables est limité. On appelle canal radio
ou canal de transmission la bande de fréquences réservée à une
communication. Les ondes radioélectriques s’étendent de quelques
dizaines de kilohertz (ondes longues ou grandes ondes) à plus du
térahertz (ondes quasi optiques). Les ondes radioélectriques
peuvent, dans certains cas, remplacer avantageusement les liaisons
filaires (cuivre ou optique). Les faisceaux hertziens ou câbles
hertziens, par analogie avec les réseaux câblés peuvent être
analogiques ou numériques. Les débits peuvent atteindre 140 Mbit/s.
Ils sont principalement utilisés pour des réseaux :
– De téléphonie (multiplexage fréquentiel ou temporel),
– De transmission de données,
– De diffusion d’émissions télévisées.
Les distances franchissables, par les systèmes de transmission
hertzienne, peuvent atteindre 100 km. Pour couvrir des distances
plus importantes, il faut disposer de relais, passifs ou actifs. Les
relais passifs sont utilisés dans les zones où le relief est important ; il
s’agit de simples réflecteurs utilisés pour guider l’onde, par exemple
pour suivre une vallée. Les relais actifs nécessitent une
infrastructure plus complexe, le signal recueilli est remis en forme,
amplifié puis retransmis. Les faisceaux hertziens utilisent les bandes
de 2 à 15 GHz et autorisent des débits de 140 Mbit/s.
Les faisceaux hertziens sont sensibles aux perturbations
atmosphériques et aux interférences électromagnétiques. La fiabilité
d’une infrastructure hertzienne repose sur l’existence de canaux de
secours qu’ils soient hertziens ou filaires. Les liaisons infrarouges et
lasers constituent un cas particulier des liaisons hertziennes. Elles
sont généralement utilisées pour interconnecter des réseaux privés,
sur de courtes distances, de l’ordre de quelques centaines de
mètres.
I.5.2. Liaisons satellitaires
Les offres de connexion bidirectionnelles par satellite gagnent
du terrain : elles ont vu leurs baisser mais elles restent onéreuses
pour des petites structures.
Les offres bidirectionnelles donnent l'occasion pour les entreprises
implantées en province et ne disposant pas de l'ADSL, de profiter
du haut débit sans payer le cout d'une ligne spécifique. En
attendant la venue du WiMax, technologie de réseau sans fil
longue portée, le satellite au champ libre pour s’opposer.
La nouvelle Loi sur l'Economie Numérique (LEN) pourrait également
lui donner un coup de pouce, en donnant aux municipalités la
possibilité de jouer le rôle d'opérateur, ce qui les laissent libres
d'adopter de nouvelles technologies dont le satellite.
Autre élément qui pourrait jour en faveur du satellite : les
distributeurs proposent du matériel pour pallier le temps d'accès
parfois très long sur ce type de connexion.
Les services varient d'un revendeur à l'autre, les plus fréquents
étant des antivirus, des firewalls, de noms de domaines et l'ajout
d'IP fixes. De façon plus marginale, certaines entreprises proposent
de monter des réseaux VPN ou des solutions contre les
intempéries. Les débits proposes varient de 128kb/s à 1024kb/s.
I.6. La Transmission en Large Bande
En transmission large bande, spectre du signal numérique est
translaté autour d'une fréquence centrale appelée porteuse. La
translation de spectre résout les deux problèmes posés par la
transmission de bandes de base dispersion de spectre
(étalement du signal) et la monopolisation du support qui interdit
le multiplexage. Elle est réalisée par un organe appelé modulateur.
En réception signal doit subir une transformation inverse, il est
démodulé. Le modem, contraction de modulation et démodulation,
Est un équipement qui réalise la modulation des signaux en
émission et leur dé modulations en réception.

CHAPITRE II PRESENTATION RELAI VSAT


II.1. Définition5

Le VSAT est un système qui repose sur le principe d'un site


principal (le hub) et d'une multitude de points distants (les stations
VSAT).

Le hub est le point le plus important du réseau, c'est par lui que
transite toutes les données qui circulent sur le réseau. De part
son importance, sa structure est conséquente: une antenne entre
5 et 7 mètres de diamètre, plusieurs baies remplies d'appareils et
un" prix unitaire d'environ 1 million d'euros. C'est aussi lui qui gère
tous Les accès à la bande passante (voir paragraphe suivant)

Les stations VSAT permettent de connecter un ensemble de


ressources au réseau, Dans la mesure où tout est géré par le hub,
les points distants ne prennent aucune décision sur le réseau ce
qui a permis de réaliser des matériels relativement petits et
surtout peu coûteux. Dans la plupart des cas, une antenne
d'environ 1 mètre permet d'assurer un débit de plusieurs
centaines de Kb/s. Une station \VSAT n'est donc pas un
investissement important et l'Implantation d'un nouveau point
dans le réseau ne demande quasiment aucune modification du
réseau existant. Ainsi une nouvelle station peut être implantée en
quelques heures et ne nécessite pas de gros moyens. (Il suffit d'un
technicien spécialisé).

II.2. VSAT, VERY SMALL APERTURE TERMINAL

Pour diffuser des informations (base de données, informations


internet, visioconférence...) on peut utiliser actuellement les
5
Chico ZANDI, Note de cours de base réseau Télécoms, G2 RTM, ESMICOM, 2014
satellites de télédiffusion à la norme DVB (digital vidéo
broadcastions) économique et fournissant un canal pouvant
atteindre 6,5 Mbit/s. la seule difficulté reste le canal montant pour
l'instant unique et qui nécessite alors en cas de multipoints de
ramener (liaison terrestre) les données ou demande vers un centre
unique.

II.3. La boucle locale satellite6

Trois catégories de systèmes satellitaires ont été définies sous


les noms de LEOS, MEOS et GEOS (Low, Medium et Geostationary
Earth Orbital Satellite). Les satellites sont situés respectivement à
environ 1000, 13 000 et 36 000 Km de la Terre. Les cieux premiers
catégories concernent les satellites défilants, et la dernière les
satellites qui semblent fixes par rapport à la Terre. Les
caractéristiques générales des différentes catégories de systèmes
satellitaires sont illustrées aux figures 12.10 et 12.11. Lorsque les
satellites sont défilants, il faut plusieurs satellites les uns derrière les
autres pour arroser un point de la Terre. C'est ce que l'on appelle
une constellation.

Figure 2.1 Distances d la Terre en kilomètre

1. Les réseaux d’accès

La boucle locale satellite concerne l'accès d'un utilisateur, que ce


soit une entreprise ou un particulier, au commutateur d'un opérateur
6
Guy PUJOLLE, Les réseaux édition 2014, EYROLLES, Paris, 2014n page 616 - 629
employant un réseau terrestre. En d'autres termes, le satellite joue
le rôle de boucle locale pour permettre à un utilisateur de se
connecter à un opérateur. Cette boucle locale est destinée aux
clients isolés ou qui n'ont pas la possibilité d'utiliser une boucle
locale terrestre.

Les trois catégories de systèmes satellitaires peuvent jouer le rôle


de boucle locale. Les LEOS adressent des terminaux relativement
légers, ressemblant à des portables de type GSM, mais avec une
antenne un peu plus grande.
Les systèmes iMEOS demandent des antennes plus importantes,
qui peuvent exiger une certaine mobilité sur leur socle. Les
systèmes GEOS demandent des antennes fixes très importantes.

Figure 2.2 Taille des spots des différentes catégories de satellites

La figure 2.2. Illustre la taille du spot, c'est-à-dire la zone éclairée


par une antenne située sur le satellite, que l'on peut obtenir à partir
des différents types de satellites. Plus le satellite est près du sol, plus
la taille du spot est petite. L'avantage offert par les satellites basse
orbite est la réutilisation des fréquences, qui peut atteindre 4 000
pour une constellation de satellites située à 700 km du sol.
Figure 2.3 Tonne des spots des différentes catégories de satellites

II.4. Les protocoles de la boucle locale satellite

La boucle locale satellite demande des trames pour permettre aux


récepteurs de retrouver les débuts et les fins des paquets
transportés. Les paquets sont aujourd'hui essentiellement de type
1P. Ces paquets IP sont encapsulés dans des trames, qui sont soit
de type HDLC, soit de type ATM. Dans ce dernier cas, on parle de
réseau satellite ATM. Un commutateur ATM se trouve dans le
satellite.

Le groupe de normalisation IEEE 802.16 a adopté une autre


démarche.

Il souhaite suivre la voie tracée par le groupe IEEE 802 consistant à


utiliser la trame Ethernet, ce qui permettrait à l'ensemble des
normes IEEE d'être cohérentes en utilisant toutes cette même
trame Ethernet.

Une difficulté rencontrée dans les protocoles de niveau trame


(couche 2) concerne le nombre de trames qui peuvent être émises
sans acquittement. Par exemple, si le protocole HDLC est utilisé, la
limite maximale est de 128 trames, ce qui nécessite une
longueur de trame importante pour remplir un canal satellite de forte
capacité.

Nous verrons au chapitre 26 que des techniques spécifiques


permettent de s'affranchir de cette limite. La solution ATM est
fortement utilisée car elle ne comporte pas cette limitation et
s'adapte bien aux techniques en slots puisque la trame ATM est
de longueur fixe. Une autre particularité des boucles locales satellite
vient du défilement des satellites lors de l'utilisation d'une
constellation.
Le client doit changer de satellite au fur et à mesure du passage
des satellites au-dessus de sa tête. Ce changement s'appelle un
hand over satellite. Il est également possible que les satellites
défilants aient plusieurs antennes et que le terminal de l'utilisateur
ait à effectuer un hand over intra-satellite. Ces hand over peuvent
être de différents types, appartenant à deux grandes catégories :
le soft hand over et les hard-hand over. Le soft-hand over consiste à
se connecter à la fois sur le satellite qui disparaît et sur celui qui
apparaît. Le passage se fait alors en douceur. Dans un hard-hand
over, le passage s'effectue brutalement, la communication devant
passer d'un satellite à l'autre sans recouvrement
II.4.1 Les constellation de satellite

Malgré des échecs fortement relatés par la presse, comme celui


d'Iridium, les constellations de satellites offrent toujours des
promesses alléchantes pour les communications
interpersonnelles, en permettant des communications à tout
moment et à tout endroit avec des terminaux de la taille de
téléphones GSM.

Les constellations LEOS ont l'avantage de présenter un délai


de propagation peu important. Elles requièrent de surcroît une
faible puissance d'émission pour atteindre le terminal, de sorte que
ce dernier peut être employé pour la communication directe d'un
utilisateur mobile avec le satellite. Le retard dû à la propagation
se situe aux alentours de 10 ms, ce qui est peu en comparaison
des 250 ms pour un satellite GEOS.

En revanche, la nécessité d'avoir un grand nombre de


satellites pour recouvrir la Terre, ajoutée à la probabilité plus
importante d'avoir des zones d'ombre et à l'augmentation de
l'effet Doppler constitue des inconvénients certains.

Le problème majeur en matière de communications


multimédias concerne la qualité de service dont les applications
ont besoin. Cette qualité de service est aisément fournie dans un
mode circuit, mais la mauvaise utilisation de la bande passante est
inacceptable clans des systèmes coûteux tels que les
constellations de satellites.

Le réseau mis en place sur la constellation utilise une technique


de transfert de paquets par commutateur ATM ou routeur IP. La
méthode de transfert ATM a été choisie par la plupart des
opérateurs de constellations, mais la question reste ouverte avec
l'arrivée de nouveaux concepts IP, tels que les giga routeurs,
capables de transmettre plusieurs gigabits par seconde, les
techniques de réservation présentées précédemment, les
nouvelles techniques de routage dépendant de la QOS, les
nouveaux contrôles de flux, POS (Packet Over SONET), etc. Il y a de
fortes chances que le monde satellitaire adopte à son tour Les
constellations s'attaquent au problème réseau de deux façons très
différentes, selon que

 Le système n'est qu'un réseau d'accès.


 Le système est un réseau complet en lui-même.

Dans le premier cas, l'utilisateur se connecte au satellite pour


entrer sur le réseau d'un opérateur fixe. Il n'est pas possible de
passer d'un satellite à un autre, et à chaque satellite
Doit correspondre une station au sol connectée à un opérateur local.
Dans la deuxième solution, il est possible de passer directement
de l'émetteur au récepteur, en allant de satellite en satellite.
Quelques stations d'accès à des opérateurs fixes sont également
envisageables, mais surtout pour atteindre les clients fixes.

La configuration de la constellation est importante pour réaliser l'un


ou l'autre type de réseau. Il faut notamment essayer de passer au-
dessus des zones les plus demandées. Plusieurs catégories
d'orbites sont possibles pour cela. Les liaisons inter satellites sont
nécessaires lorsque le système n'est pas seulement un réseau
d'accès. Le nombre de liaisons inter satellites à partir d'un satellite
varie de deux à huit. La figure 26.10 illustre

Figure 2.5. Exemple de liaisons inter satellites


II.4.2. Les hand-over satellitaires

Le hand-over correspond à un changement de cellule à la suite du


déplacement soit du client, soit du satellite, qui, en tournant, finit
par perdre son client de vue. Dans ce dernier cas, un autre satellite
de la constellation prend le relais pour que la communication ne soit
pas interrompue. Dans les constellations basse orbite, le satellite
se déplace à une vitesse très élevée, une vitesse bien supérieure à
celle du client.

Le nombre de hand-over dus à un client qui se déplace peut être


considéré comme négligeable et constitue en cela un avantage
important. Comme la vitesse de défilement d'un satellite est
constante et que le client est assimilé à un point fixe, les handover
sont prévisibles pour autant que le client ne termine pas
brutalement sa communication. En règle générale, on distingue
deux catégories de handover :

 Le handover dur (nard-handover), dans lequel il ne doit y


avoir aucune coupure et où le relais sur la nouvelle cellule
commence juste au moment où se termine la communication
avec la cellule précédente.
 Le handover mou (soft-handover), dans lequel des éléments
de communication commencent à transiter par la nouvelle
cellule tandis que la cellule précédente est toujours en
cours de communication.

Un satellite peut gérer plusieurs cellules jusqu'à une centaine -


grâce à de nombreuses antennes d'émission. Un handover intra
satellite correspond à un handover qui s'effectue entre deux
cellules gérées par le même satellite. En revanche, un handover
inter satellite correspond à un client qui est pris en charge par une
cellule dépendant d'un autre satellite. Le premier type de handover
est assez simple, e ce sens qu'un seul et même satellite gère les
deux cellules. Un handover inter satellite est nettement plus
complexe, car il faut gérer la communication entre les deux satellites
sans interruption.
Comme clans le monde du cellulaire terrestre, l'empreinte d'un
satellite se divise en cellules pour augmenter la capacité globale du
satellite par une amélioration de la réutilisation des fréquences.
Chaque cellule correspond à une fréquence de l'antenne du satellite.
Deux systèmes s'opposent dans la conception des hand-over.

 L'antenne reste fixe sur le satellite, et la zone de couverture


défile à vitesse constante sur la surface terrestre. C'est ce
qu'on appelle un système à cellules défilantes, ou EMC
(Earth-Mobile Cell).
 L'antenne est mobile et pointe vers une cellule fixe sur la
surface terrestre. Lorsque le satellite ne peut plus pointer
vers la cellule, c'est au satellite suivant sur l'orbite de
prendre le relais. C'est la technique EFC (Earth-Fixed Cell).

Dans les systèmes à cellules défilantes, le handover s'effectue en


fonction de la mobilité du satellite et non de la vitesse du mobile, qui
peut être déclarée négligeable. Deux sortes de handover peuvent se
produire : le handover intra satellite, c'est-à-dire entre deux
cellules gérées par le même satellite, et le handover inter satellite,
entre deux cellules gérées par deux satellites distincts. Le nombre
de handover pouvant survenir durant la conversation d'un utilisateur
est déterminé par plusieurs facteurs :

La durée de l'appel bien sûr, mais aussi la taille de la cellule et la


vitesse du satellite, qui dépend de l'altitude.
Si l'on considère une constellation de satellites LEOS à 800 km
d'altitude, dans laquelle l'angle d'élévation est de 10 e, l'utilisateur
effectue un handover intra satellite (variant suivant la taille de la
cellule) approximativement toutes les trente secondes et un handover
inter satellite toutes les trois minutes. Les satellites MEOS ont un
handover inter satellite toutes les heures et un handover intra
satellite environ toutes les dix minutes.
Un problème assez complexe concerne les politiques à choisir pour
assurer qu'un client trouve toujours une place lors d'un handover.
Plusieurs solutions ont été proposées, dont celle consistant à
distinguer des clients GH (Guaranteed Handover) et des clients
ordinaires, qui ne demandent pas cette assurance.

Les réservations des canaux nécessaires à cette garantie est


initialisée lors (le l'ouverture de la demande. Un canal est alors
réservé dans toutes les cellules qui seront visitées par l'utilisateur.
La durée de cette procédure est déterminée par la durée du service
GH, qui doit être connue à l'instant d'ouverture de la
communication. Un canal n'est pas réservé dans toutes les cellules
visitées, mais seulement dans celles que l'utilisateur GI-I visitera
et situées à une distance inférieure à une valeur critique. Si aucun
circuit n'est disponible dans une cellule visitée, l'appel est rejeté.
Sinon, un canal est réservé dans chaque cellule.

Pour l'accès aux cellules dont la distance est supérieure à la


distance critique, l'utilisateur GH attend d'être à la distance critique
pour effectuer une réservation. Si un circuit est disponible, il est
réservé. Sinon le client GH émet une demande de réservation qui
est mise en file d'attente. Cette requête est bien sûr prioritaire par
rapport aux demandes de réservation émanant des clients
ordinaires. Enfin, pour que la probabilité d'échec soit faible, le
nombre global de client GH doit être raisonnable par rapport au
nombre de canaux disponibles.
Une deuxième solution, dite EFC (Earth-Fixed Cell), concerne
les cellules fixes par rapport à la Terre. Dans ce cas, la surface de
la Terre est décomposée en cellules fixes correspondant aux
faisceaux du satellite. Chaque faisceau continue de desservir sa
cellule terrestre durant toute la durée de visibilité. Au moment de
la disparition de la cellule, le satellite demande à un autre satellite
de prendre le relais. En réalité, toutes les cellules sont réaffectées
exactement au même instant à un autre satellite, et tous les
handover sont effectués au même moment.

Dans cette solution, les antennes du satellite sont


directionnelles et doivent suivre la même cellule. Suite à des
limitations physiques, l'angle d'élévation donne le temps exact
pendant lequel la cellule est éclairée par le rayon, c'est-à-dire
atteinte par les émissions provenant du satellite. Dans le cas EFC, il
suffit qu'un client réussisse à s'approprier une fréquence pour la
conserver jusqu'à ce qu'il la relâche. Dans ce cas, on peut
considérer que le système se comporte comme un réseau terrestre
fixe. Si l'on fait abstraction des instants de handovers, le système
global n'est pas modifié.

Deux solutions peuvent être suivies pour réaliser les deux types
de systèmes : mécanique et électronique. Quand le mouvement du
satellite est suffisamment lent, ce qui est le cas des MEOS, la
solution mécanique est acceptable. Pour les satellites LEOS, un suivi
électronique est conseillé, étant donné la vitesse du satellite par
rapport à la Terre.

II.5. Principe généraux

1. Besoins

 Application non satisfaite par un seul réseau terrestre. A


Communications internationales de l'entreprise
 Nombres de sites récepteurs d'informations important.... »
MI, (il. Seuils
 Plus de 1000 stations : propre station maitressé,
 Moins de 1000 station : maitressé de l'opérateur A Moins de
300 station : VSAT peu compétitif

2. Satellites utilises

 Eutelsat (Europe+apique du nord)


 Intelsat (usa. Afrique)
 Telecom
 Bande Ku (14..14,5 GHz montant, 12,5..12,75GHZ
descendant
 Bande c aux usa (6-4Ghz).

3. Architecture décentralisée

 Adapte aux petits réseaux. Maillage possible.


 Station : pas de station maitresse mais station plus
couteuse.

4. Architecture centralisée

 Système éprouve, GFC possible (groupe


ferme d'abonnés). 1. HUB
 Station maitresse, gère plusieurs groupes de réseaux
(plusieurs entreprises), antenne 7 à 8 m.
5. Station

 Micro -stations dépendante, 3 TDM : time division


multiple

II.5.1. Architecture générale

Un réseau satellite fournissant des services interactifs à haut


débits, se compose de trois segments distincts.
Le segment spatial qui consiste en un ou plusieurs satellites
géostationnaires (GEO) assurant le relais, l'amplification et la
transposition du signal transmis et selon les cas, du traitement à
bord
Le segment utilisateur ou site distant ou terminal - l'appellation
diffère selon l'usage - Ce sont les points d'accès au réseau global
pour les utilisateurs finaux. Ces terminaux reçoivent les services
multimédia auxquels ils sont abonnés, et transmettent du trafic ou
des requêtes de bande passante via une voix retour qui peut être
terrestre ou par satellite Le segment opérateur, il est constitué
d'une ou plusieurs Gateway ou passerelles pour former le NCC
network Contrôle Center). Elle comporte généralement l'ensemble
des connexions au réseau extérieur (Internet, téléphonie ...)

Figure 2.6 architecture générale d’un réseau en étoile


II.5.2 Topologies
Architecture générale d'un réseau en étoile
Deux principales topologies existantes. Le recours à l'Line ou
l'autre dépend Cie la taille du réseau (nombre de terminaux), des
services proposés mais aussi des fonctionnalités embarquées ou
non à bord du satellite.

II.5.3 Réseau en étoile

Dans cette configuration la Gateway forme le lien entre les


utilisateurs finaux situés au niveau des terminaux et les fournisseurs
de services. Elle centralise l'ensemble des connexions vers le réseau
Internet, le réseau de téléphonie mobile ou fixe. La passerelle assure
notamment des fonctions de contrôle d'accès des terminaux, de
synchronisation temporelle et d'allocation de ressources

Figure 2.7. Topologie en étoile

La plupart des satellites de télécommunication géostationnaires,


en orbite actuellement, sont transparents puisque leur rôle consiste
à amplifier le signal et transposer sa fréquence sans aucun
traitement à bord. La majorité des réseaux en opération repose sur
une topologie en étoile où tout le traitement « intelligent»
(modulation, codage..) se fait au sol. Un des inconvénients de cette
architecture est justement l'importance critiqua que revêt la
passerelle ou le (NCC). En effet, une panne à ce niveau peut
entraîner un dysfonctionnement global du réseau. Une autre
faiblesse est que dans le cas d'une communication inter-
terminaux tels que la voix sur IP, l'impact du délai sur la qualité
est doublement ressenti en raison du double bond (sol-satellite)
effectué par le signal.
II.5.4. Réseau maillé 7

Dans un réseau maillé ou Mes, des communications


«directes» entre terminaux sont Possibles. Le temps de
transmission est ainsi diminué de moitié. Dans le genre Cie réseau,
le rôle de la passerelle ou du NEC, appelé parfois modérateur se
restreint à la synchronisation temporelle et l'allocation de
bande passante aux terminaux. Les connexions avec les réseaux
extérieurs tels qu'Internet ou téléphonie peuvent être réparties sur
plus d'un terminal.

Cette répartition des fonctionnalités critiques sur plusieurs


terminaux qui -peuvent clans l'absol. LI avoir tous le rôle de
Gateway réel unit considéra blêmet la vue naira bill i té du
système. Toutefois, les réseaux Muesli requièrent des satellites
performants disposant de fonctionnalités avancées telles que le
routage et la commutation à bord. En dépit des avantages qu'il
apporte, ce genre de réseau n'est pas encore très répandu. Les
satellites avec traitement à bord sur lesquels il repose ne sont
toujours pas assez développés pour raisons techniques mais
surtout pour des raisons de coûts. D'autre part, les terminaux Mes
incluant des fonctions avancées et donc onéreuses résistent peu au
passage à l'échelle.

Il est toutefois possible de combiner ces deux topologies pour


aboutir à des configurations mixtes de réseaux satellites. Le groupe
de travail BSM (Broadband Satellite Multimédias de l'ETSI distingue
ainsi plusieurs familles Cie systèmes satellite combinant une
topologie maillée et étoilée définis dans 1=1 ainsi que plusieurs
types de satellite avec ou sans intelligence embarquée.

II.5.5 La couverture du satellite

La majorité des satellites de télécommunications actuellement


en orbite assure une couverture mono faisceau. Conçus pour la
diffusion de programmes TV, l'objectif était Cie s'étendre sur la zone
7
Philippe ATELIN, Les réseaux informatiques : Notions fondamentales, éd. ENI, Paris, 2014, page 157
la plus large -possible puisque le rhème message est envoyé à tout
le monde. Toutefois, le gain était limité par l'angle d'ouverture Cie
l'antenne en plus d'une mauvaise utilisation du spectre de
fréquences allouées. Ceci constitue line contrainte à l'augmentation
du débit nécessaire à la transmission de services interactifs
(Internet, VIP Vod ...). Une couverture mono faisceau avec fine petite
ouverture d'antenne et donc concentrée sur une zone moins
étendue apporte certes un meilleur gain mais ne permet pas de
couvrir une multitude de terminaux géographiquement distants.

Les techniques Rütli faisceaux concilient ces deux solutions.


La couverture du satellite est étendue par la juxtaposition de
plusieurs faisceaux ou spots. Chaque faisceau offre ainsi un gain
d'autant plus élevé que l'ouverture d'antenne est réduite. Ainsi, pour
une taille d'antenne équivalente le terminal bénéficie d'un débit
supérieur. D'autre part, avec un signal de meilleur gain, le recours
aux bandes de fréquences élevées comme la bande Ka se trouve
désormais simplifié. Cette technique permet notamment une
multiplication virtuelle du nombre de fréquences en réutilisant la
même fréquence sur des spots non adjacents pour un usage
optimisé du spectre.

Néanmoins, un système multi faisceau pose des défis


technologiques complexes résidants essentiellement dans les
interférences qu'il pourrait engendrer entre différents - spots en plus
de la difficulté de la mise en place d'un système de saut de
transpondeur shopping) afin de permettre à une Gateway située
dans un spot.}. D'émettre du trafic dans un spot y. Cette complexité
a longtemps contraint le développement et la diffusion de cette
technique qui existe pourtant depuis longtemps (Astra Ih est
composé de ; 52 transpondeurs en bande Ka '-1 NI-;). Elle arrive à
présent à maturité et tend à être implantée sur un grand nombre de
satellites de télécommunications en cours de fabrication.

Le satellite KA-SAT dont le lancement est prévu 2010 par


Eutelsat, totalisera 82 faisceaux différents en bande Ka dont
chacun couvrira une zone de '250 km de diamètre (4 suffiront pour
couvrir la France.

Parmi les systèmes de téléphonie mobile par satellites LEO on


citera iridium qui n'a pas connu le succès commercial escompté
et dont le service a été arrêté peu de temps après la mise en
service. On peut aussi mentionner Global star qui connaît aussi
quelques difficultés commerciales. Ces deux systèmes sont à
couverture mondiale ou quasi mondiale.
II.5.6 La télédiffusion
La transmission vidéo par satellite est la première
application des satellites de télécommunications. Elle est estimée
à 60% de la capacité du secteur spatial. La transmission peut être
faite en utilisant les normes vidéo analogiques (PAL, SECAM,
NTSC) mais dans la plupart des systèmes actuels ce sont les
normes vidéo numériques qui sont utilisées. On utilise
essentiellement la. Norme DVB-S (Digital Vidéo Broadcastions
Satellite) qui utilise un codage MPEG-2 du flux vidéo et permet le
transfert du signal entre les systèmes à satellites, les systèmes
hertziens et les systèmes par câbles.

Tous les bouquets satellites européens utilisent (obligation


réglementaire) la norme DVB-S. La norme numérique audio
correspondante pour la diffusion de radio numérique s'appelle le DAB
(Digital Audio Broadcastions)
Figure 2.6: Architecture d'un système de diffusion par satellite

Le premier système de télédiffusion directe numérique par


satellite Direct TV aux Etats Unis est entré en service en 1994. En
France deux bouquets ont été lancés en 1996 (TPS et Canal
Satellite). Ces systèmes utilisent des satellites géostationnaires
ce qui permet d'utiliser des antennes fixes chez les usagers.
Direct TV possède ses propres satellites alors que Canal
Satellite utilise un satellite. Astra à 19° Est et TPS un satellite
Eutelsat hot BID à] 30 Est. La télédiffusion directe par satellite est
une activité en forte croissance. Fin 97, 70 millions de téléviseurs
dans le monde utilisaient la réception directe par satellite et
certaines estimations prévoient 200 millions d'utilisateurs en 2006.
La transmission de données La transmission de données constitue
la troisième grande application Des satellites de télécommunication.

II.5.7. Les réseaux d’entreprise VSAT

Les réseaux d'entreprise par satellite sont apparus vers 1980 grâce
à la diminution de la taille et donc du coût des stations terriennes.
Cette diminution a permis au satellite de concurrencer
efficacement les infrastructures terrestres pour des réseaux d'au
moins quelques dizaines de sites. On parle de VSAT (Ver Small
Aperture Terminal) pour des stations terriennes dont le diamètre
d'antenne est inférieur à 2.4 mètres.

II.5.8. La radiomessagerie

La radiomessagerie par satellites est un service offert sur


plusieurs satellites GEO comme Intéressât-C et D, Omni Tracs ou
encore EuteFTracs. Elle existe aussi sur des constellations en orbite
basse telle OrbComm

II.5.9. L’Internet par satellite


L'Internet par satellite est un sujet très important
actuellement et le satellite fait partie des solutions d'accès
local au même titre que le LMDS, l'ADSL, les solutions câblés
ou d'autres technologies. Le programme SkyBridge d'Alcatel
actuellement arrêté pour des problèmes de financement fait
partie de ce -type de systèmes.

Dans le cas des liaisons par satellites la gestion de la bande


passante est un élément très important car ce media est
encore relativement cher. Si l'on loue un segment de 2Mhz et
que l'on se rend compte qu'en moyenne on ne consomme
que 1 Mhz et UE bien on gaspille de la bande et par
conséquent, on perd de l’argent. Certains types de liaisons
comme les laissons point à point (s) sont des systèmes ou l'on
ne peut gérer la bande correctement.

Mais ce n'est pas le cas du VSAT. Comme seul le point central


gère l'accès au segment satellite, I est capable multiplexages
temporal et fréquente.

II.5.10. Services à sens unique de VSAT

La livraison de la radiodiffusion de télévision directement à


l'utilisateur par l'utilisation des services de la Diriger-à-maison (DTH)
est l'évidente que chacun sait. Mais il y a d'autres et la liste suivante
est un échantillon d'où le service à sens unique de VSAT sont
employas :

 Marché boursier et toute autre radiodiffusion de l'information


de groupe fermé d'usagers
 Distancez l'éducation et les services continus d'éducation
pour de grandes compagnies de corporation
 La distribution des services financiers d'analyse en temps réel
 La distribution d'information du marché aux bureaux à
distance situés dans des endroits géographiquement
dispersés.
 La mise ù jour du marché a relié l'information, la distribution
des catalogues de-nouveau produit et l'information des prix
aux sorties dans les industries du commerce au dictai].
 la distribution des services de radiodiffusion audio dans les
magasins et les secteurs De public

II.5.11. Les conducteurs

L es conducteurs principaux de l'industrie de VSAT sont tout le marché relié


et sont là parce que le marché exige les besoins d'être adressé. Certains de
ces conducteurs sont:

 Le désir dès gouvernement de s’assurer que tous leurs citoyens


peuvent obtenir des services équivalents d’ICT indépendant de leur
emplacement géographique. Ceci est également piloté par un désir
d’arrêté le processus d’urbanisation qui est si destructif,
particulièrement dans le monde. En voie de développement.
 Le désir par de grandes sociétés pour les réseaux redondants et
alternatifs, indépendants de l’infrastructure terrestre
 Le besoin de connectivité qui est toujours disponible.
Indépendamment des contraintes géographiques et politiques
 Le besoin croissant de services à grande vitesse et de connectivité
de multimédia directement aux endusers
 Les besoins de plus en plus connectivité

Avantages

Les systèmes de communication par satellite ont quelques avantages qui


peuvent être exploités pour la fourniture de connectivité. Ceux-ci sont :

 Coûts peu sensibles à la distance


 La livraison simple de service de plateforme (un-arrêter-faites des
emplettes)
 Flexibilité
 Extensible
 Les coûts de cycle de vie de réseau sont inférieurs à quelques de
rechange déploiement rapide : installer et commissionnez : ½ - 2
jours
 Services fiable 99 % pour des données ; 99,5 % + pour la voix
 Temps moyen entre les pannes (moyenne des temps de bon
fonctionnement)
» LO.UUU
Heures (3ans)
 Avéré dans les pays 100 +
 Assurance omniprésente sans réaction de grandes zones
géographiques par les systèmes simples
 Bas COLItS par accroissement par unité

Inconvénients

Cependant comme tous les systèmes il y a des inconvénients également


certaines de ces derniers sont coûts élevés de mise en train (les pivots et les
éléments de base doivent être en place avant que les services puisse être
fournis)

 Manque d’assurance adéquate dans quelques régions du monde


(l’Afrique est le dernier continent qui n’a pas haut consacré la
largeur de bande satellite de GSO disponible qui permettra la
connectivité satellite simple n’importe où sur le continent).
 Des profils plus haut que normalement de risque
 Les restrictions de normalisation graves ont imposé par pays qui
empêchent des réseaux et des solutions de VSAT d’atteindre la
masse critique et donc la rentabilité
 Quelques limitations de qualité de services tels que le signal élevé
retarde (temps d’attente)
 Limites normales de disponibilité contre lesquelles ne peut pas être
atténué (1 le manque de qualification exigées dans le monde en
voie de installent et mettent à jour des systèmes de communication
par satellite convenablement

II.6. Les principales bandes de fréquences assignées aux


satellites
Tableau 2.1. Bandes de fréquences assignées aux satellites

CHAPITRE III. TECHNIQUE D’ACCES au satellite (VSAT)


III.1. Multiplexage8

Sur une ligne de communication formant une liaison entre deux


points distants, il peut être intéressant de faire transiter en même
temps les données de plusieurs clients. Plutôt que chaque client
dispose de sa propre infrastructure, il est plus économique de n’avoir
qu’une liaison partagée par plusieurs utilisateurs. Un multiplexeur a
pour fonction de recevoir des données de plusieurs terminaux par le
biais de liaisons spécifiques, appelées voies basse vitesse, et de les
transmettre toutes ensemble sur une liaison unique, la voie haute
vitesse.

À l’autre extrémité de la liaison, il faut effectuer la démarche


inverse, c’est-à-dire récupérer, à partir des informations arrivant sur
la voie haute vitesse, les données des différents utilisateurs et les
envoyer sur les bonnes voies de sortie. Cette tâche incombe au
démultiplexeur. La machine qui effectue le multiplexage et le
démultiplexage s’appelle un mux. Il existe un grand nombre de
possibilités de multiplexage. Les sections qui suivent présentent les
principales.

III.1.1. Multiplexages fréquentiel et temporel

Dans le multiplexage en fréquence, chaque voix basse vitesse


possède sa propre bande passante sur la voie haute vitesse. Dans ce
cas, la voie haute vitesse doit avoir la capacité nécessaire pour
absorber toutes les trames qui proviennent des équipements
terminaux raccordés.

Le multiplexage temporel suit le même mécanisme, mais au lieu que


la voie haute vitesse soit découpée en fréquences distinctes, elle est
découpée en tranches de temps, lesquelles sont affectées
régulièrement à chaque voix basse vitesse. On comprend que le
multiplexage temporel soit plus efficace que le précédent puisqu’il
fait une meilleure utilisation de la bande passante. Un problème se
pose cependant : lorsqu’une trame se présente à l’entrée du
multiplexeur et que la tranche de temps qui est affectée à ce
terminal n’est pas exactement à son début, il faut mémoriser
l’information jusqu’au moment approprié.

8
Guy PUJOLLE, Initiation aux réseaux et télécoms, éd. EYROLLES, Paris, 2008, page 245 - 299
Un multiplexeur temporel doit donc être doté de mémoires tampons
pour stocker les éléments binaires qui se présentent entre les deux
tranches de temps. Il est très simple de calculer la taille de cette
mémoire, puisqu’elle correspond au nombre maximal de bit se
présentant entre les deux tranches de temps affectées au terminal.
Cette attente n’est pas toujours négligeable par rapport au temps de
propagation du signal sur une ligne de communication.

III.1.2. Le multiplexage statistique

Dans les deux types de multiplexage précédents, fréquentiel et


temporel, il ne peut y avoir de problème de débit, la voie haute
vitesse ayant une capacité égale à la somme des capacités des
voies basse vitesse raccordées. En règle générale, cela conduit à un
gaspillage de bande passante, puisque les voies basse vitesse ne
transmettent pas en continu, sauf exception. Pour optimiser la
capacité de la voie haute vitesse, il est possible de jouer sur la
moyenne des débits des voies basse vitesse. C’est ce qu’on appelle
le multiplexage statistique. Dans ce cas, la somme des débits
moyens des voies basse vitesse doit être légèrement inférieure au
débit de la voie haute vitesse. Si, pendant un laps de temps, il y a
plus d’arrivées que ne peut en supporter la liaison, des mémoires
additionnelles prennent le relais dans le multiplexeur.

III.2. Présentation des techniques d’accès

Dans un système de transmission, chaque communication


consomme une ressource physique dont le volume dépend de la
quantité d’information à envoyer. Sur l’interface radio, la ressource
est le canal physique. Le système commence par définir ce canal,
puis il planifie la distribution du canal entre les différents utilisateurs
à l’aide de mécanismes d’allocations de ressources. L’ensemble des
ressources disponibles forme la bande passante. Cette bande est
divisée en plusieurs ensembles de canaux radio non interférents.

Ces canaux peuvent être utilisés simultanément, à condition qu’ils


garantissent une qualité acceptable. Le multiplexage de plusieurs
communications sur une même bande passante se fait à l’aide des
techniques FDMA, TDMA, CDMA ou SDMA que nous allons détailler
un peu plus loin.
La principale caractéristique de l’interface radio est l’affaiblissement
de la puissance en fonction de la distance qui sépare l’utilisateur
mobile de sa station de base. La puissance d’émission de chaque
canal doit être optimisée. Cela permet d’assurer une bonne qualité
de service de la communication sur le lien radio. La réutilisation d’un
canal s’appelle l’allocation de ressources. L’allocation de ressources
doit respecter un certain rapport signal sur interférence, ou C/I
(Carrier to Interference Ratio), qui est un paramètre d’optimisation
du réseau. La variable C correspond à la puissance du signal reçu, et
la variable I à la somme de tous les signaux des utilisateurs
naviguant sur le même canal.

III.2.1. Les schémas d’allocation de ressources

En résumé, l’allocation d’un canal est le produit de l’interaction entre


plusieurs paramètres, tels que l’interférence, la distance de
réutilisation, etc., que des schémas d’allocation de ressources
contrôlent à travers le réseau.

Il existe trois grandes familles de schémas d’allocation de ressources


:

 FCA (Fixed Channel Assignment). La plupart des systèmes


existants fonctionnent avec une assignation fixe. Ce schéma a
l’avantage de la simplicité et de la rapidité. Il s’agit d’une
attribution fixe de ressources à toutes les stations. Cette
attribution dépend du dimensionnement du réseau et des
prévisions de trafic. Les limites de ce schéma sont qu’il ne
permet pas de gérer les variations brutales et instantanées du
trafic, telles que les embouteillages et les grandes
manifestations, ce qui rend l’utilisation de la bande passante
peu efficace. Cette situation peut se traduire par un manque de
ressources pour certaines stations et une sous-utilisation pour
d’autres.
 DCA (Dynamic Channel Assignment). Dans le DCA, toutes
les ressources sont concentrées dans un groupe commun, ou
common pool, tandis qu’un système central ou distribué tente
d’allouer les canaux à la demande des utilisateurs. Ce procédé,
qui respecte le taux d’interférences C/I sur le canal, peut
accroître de façon considérable la capacité du système, en
particulier dans le cas d’une distribution du trafic non uniforme
dans le temps. La mise en place de ce schéma requiert en
contrepartie une importante charge de signalisation et une
forte puissance de calcul pour trouver rapidement une solution
d’allocation optimale.
 HCA (Hybrid Channel Assignment). Dans ce schéma, qui
mélange les deux précédents, une partie des ressources est
allouée directement aux stations, le reste étant rassemblé dans
un groupe commun, auquel toutes les stations peuvent accéder
lorsque leur ensemble fixe est complètement alloué.

III.2.2. Les techniques d’accès FCA

Dans les réseaux radio qui partagent le canal radio entre plusieurs
utilisateurs, il faut une technique d’accès qui permette à l’utilisateur
d’émettre ses paquets. Par exemple, le satellite pouvant être vu
comme un miroir qui reflète les signaux reçus, si plusieurs paquets
lui arrivent simultanément, leurs signaux se superposent. Pour éviter
ces collisions, différentes techniques d’accès ont été proposées, des
plus simples aux plus complexes. Comme les stations sont
indépendantes les unes des autres et que le temps aller-retour
permettant à une station de correspondre avec une autre peut
devenir important, il faut pouvoir, dans certains cas, allouer le canal
d’une façon anticipée.

Des méthodes de réservation fixe, ou FAMA (Fixed-Assignment


Multiple Access), allouent la ressource canal à une station
déterminée à un instant donné ou sur un code déterminé à l’avance
ou encore sur un espace dédié. Les quatre principales d’entre elles
sont les suivantes :

 FDMA (Frequency Division Multiple Access), qui divise la


ressource canal en plusieurs bandes de fréquences pouvant
être de largeur variable. Les fréquences sont attribuées aux
différentes stations selon leur besoin.
 TDMA (Time Division Multiple Access), qui consiste à découper
le temps en tranches et à allouer les tranches aux stations. Soit
les tranches sont de taille différente, et les stations terrestres
se voient affecter une tranche correspondant à leur débit, soit
les tranches sont d’une longueur fixe assez petite,
correspondant à un débit de base, les stations qui CDMA (Code
Division Multiple Access), qui consiste à allouer aux différentes
stations la bande passante globale mais avec un code tel que
tous les signaux sont émis en même temps, le récepteur étant
capable de déterminer les signaux à capter en fonction du code
et de la puissance associée.
 SDMA (Space Division Multiple Access), qui consiste à diviser
l’espace en plusieurs secteurs, de sorte qu’une antenne
directive n’émette que sur un espace réduit au lieu de diffuser
ses signaux dans toutes les directions. Cette solution permet
de beaucoup mieux utiliser l’espace hertzien et donne une
forte réutilisation des fréquences. De plus, le signal étant
directif, la portée peut-être bien plus grande.

 L’OFDM : L’OFDM est une des techniques les plus utilisées


aujourd’hui dans les réseaux modernes. Elle utilise la technique
d’allocation FDMA, mais au lieu d’être obligé de séparer les
canaux des différentes fréquences, on utilise des fréquences
orthogonales : lorsque la puissance est maximale sur une
fréquence, elle est nulle sur les fréquences connexes. Cette
solution permet de transporter des éléments binaires différents
sur chaque sous bande, de telle sorte que plusieurs bits voire
octets peuvent être transmis simultanément. Il est possible d’y
associer temporellement un découpage dans le temps, qui
permet d’allouer les sous-bandes à des stations différentes. On
obtient dans ce cas la technique d’accès OFDMA. Cette
technique, utilisée, par exemple, dans le WiMAX

III.2.3. Les méthodes dynamiques DCA

Les méthodes DCA (Dynamical Chanel Assignment) ont pour objectif


de mieux utiliser le canal, mais avec un effort de calcul beaucoup
plus important. Les politiques d’accès aux canaux doivent favoriser
une utilisation maximale du canal, celui-ci étant la ressource
fondamentale du système. Dans les réseaux locaux, le délai de
propagation très court permet d’arrêter les transmissions après un
temps négligeable. Dans le cas de satellites géostationnaires, les
stations terrestres ne découvrent qu’il y a eu chevauchement des
signaux que 0,27 s après leur émission — elles peuvent s’écouter
grâce à la propriété de diffusion —, ce qui représente une perte
importante sur un canal d’une capacité de plusieurs mégabits par
seconde.

Les trois grandes catégories de techniques DCA sont les suivantes :

• méthodes d’accès aléatoires, ou RA (Random Access) ;


• méthodes de réservation par paquet, ou PR (Packet
Reservation) ;
• méthodes de réservation dynamique, ou DAMA (Demand
Assignment Multiple Access).
Les techniques d’accès aléatoires donnent aux utilisateurs la
possibilité de transmettre leurs données dans un ordre sans
corrélation. En revanche, ces techniques ne se prêtent à aucune
qualité de service. Leur point fort réside dans une implémentation
simple et un coût de mise en oeuvre assez bas.

La méthode la plus connue est celle qui est utilisée dans le cadre des
réseaux Ethernet terrestres avec le CSMA/CD. Dans les réseaux
radio, la solution de base ne peut plus être utilisée, car il est
impossible d’émettre et d’écouter en même temps. De ce fait, la
solution a été modifiée en utilisant du CSMA/ CA. Les méthodes de
réservation par paquet évitent les collisions par l’utilisation d’un
schéma de réservation de niveau paquet. Comme les utilisateurs
sont distribués dans l’espace, il doit exister un sous-canal de
signalisation à même de mettre les utilisateurs en communication
pour gérer la réservation. Ces solutions sont surtout utilisées dans
les réseaux satellite, que nous abordons un peu plus loin dans ce
chapitre. Les méthodes dynamiques de réservation ont pour but
d’optimiser l’utilisation du canal. Ces techniques essaient de
multiplexer un maximum d’utilisateurs sur le même canal en
demandant aux utilisateurs d’effectuer une réservation pour un
temps relativement court.

Une fois la réservation acceptée, l’utilisateur vide ses mémoires


tampons jusqu’à la fin de la réservation puis relâche le canal

III.3. Technique d’accès au satellite 9

Les canaux satellite, comme tous les systèmes à canaux partagés,


demandent une technique d’accès. La différence essentielle avec les
interfaces radio des réseaux de mobiles provient du long délai de
propagation entre l’émetteur et le récepteur. Dans les réseaux
cellulaires ou les réseaux locaux, le délai de propagation très court
permet de gérer simplement les instants de transmission. Dans le
cas de satellites géostationnaires, les stations terrestres ne
découvrent qu’il y a eu chevauchement des signaux que 0,27 s
après leur émission — elles peuvent s’écouter grâce à la propriété
de diffusion —, ce qui représente une perte importante sur un canal
d’une capacité de plusieurs mégabits par seconde. Les techniques
d’accès pour les réseaux satellite sont généralement classées en
quatre catégories :

9
http://www.réseaux-telecoms.com 05/08/2019 à 13h23
• les méthodes de réservation fixe, ou FAMA (Fixed-Assignment
Multiple Access) ;
• les méthodes d’accès aléatoires, ou RA (Random Access) ;
• les méthodes de réservation par paquet, ou PR (Packet
Reservation) ;
• les méthodes de réservation dynamique, ou DAMA (Demand
Assignment Multiple
 Access).

Les protocoles de réservation fixe réalisent des accès non


dynamiques aux ressources et ne dépendent donc pas de l’activité
des stations. Les procédures FDMA, TDMA et CDMA forment les
principales techniques de cette catégorie. Ces solutions offrent une
qualité de service garantie puisque les ressources sont affectées une
fois pour toutes. En revanche, l’utilisation des ressources est
mauvaise, comme dans le cas d’un circuit affecté au transport de
paquets. Lorsque le flux est variable, les ressources doivent
permettre le passage du débit crête.

Les techniques d’accès aléatoires donnent aux utilisateurs la


possibilité de transmettre leurs données dans un ordre sans
corrélation. En revanche, ces techniques ne se prêtent à aucune
qualité de service. Leur point fort réside dans une implémentation
simple et un coût de mise en œuvre assez bas.

Les méthodes de réservation par paquet évitent les collisions par


l’utilisation d’un schéma de réservation de niveau paquet. Comme
les utilisateurs sont distribués dans l’espace, il doit exister un sous-
canal de signalisation à même de mettre les utilisateurs en
communication pour gérer la réservation. Les méthodes de
réservation dynamique ont pour fonction d’optimiser l’utilisation du
canal. Ces techniques essaient de multiplexer un maximum
d’utilisateurs sur le même canal en demandant aux utilisateurs
d’effectuer une réservation pour un temps relativement court. Une
fois la réservation acceptée, l’utilisateur vide ses mémoires tampons
jusqu’à la fin de la réservation puis relâche le canal.

Les communications par l’intermédiaire d’un satellite montrent des


propriétés légèrement différentes de celles d’un réseau terrestre.
Les erreurs, en particulier, se produisent de façon fortement
groupée, en raison de phénomènes physiques survenant sur les
antennes d’émission ou de réception. Au contraire des réseaux
locaux, aucun protocole de niveau liaison n’est normalisé pour les
réseaux satellite. Plusieurs procédures ont été proposées, mais
aucune ne fait l’unanimité. Le délai d’accès au satellite constitue le
problème principal, puisque, pour recevoir un acquittement, un
temps égal à deux fois l’aller-retour est nécessaire. À ce délai aller-
retour, il faut encore ajouter le passage dans les éléments extrémité,
qui est loin d’être négligeable. Ce délai dépend bien sûr de la
position de l’orbite sur laquelle se trouve le satellite. Lorsque les
capacités des liaisons sont importantes, les techniques utilisant des
reprises explicites à partir de la trame en erreur ne sont pas
efficaces, la quantité d’information à retransmettre devenant très
grande. Les techniques sélectives posent également des questions
de dimensionnement des mémoires permettant d’attendre
l’information qui n’est pas parvenue au récepteur.

Contrairement aux réseaux locaux, les réseaux satellite n’ont pas


donné lieu à une normalisation spécifique. Plusieurs protocoles ont
été proposés, mais aucun ne s’est vraiment imposé. Un réseau
utilisant un satellite géostationnaire ou un satellite situé sur une
orbite moyenne se caractérise par un très long temps de
propagation, comparativement au temps d’émission d’une trame.
Pour cette raison, il existe des extensions aux procédures classiques,
qui permettent l’émission d’un grand nombre de trames sans
interruption. Si le débit est très élevé et qu’une procédure HDLC
(High-level Data Link Control) avec une méthode SREJ (Selective
REJect) soit adoptée, l’anticipation doit être très importante ou bien
la longueur des trames très grande. Par exemple, si le débit de la
liaison satellite est de 10 Mbit/s, sachant qu’il faut au moins prévoir
d’émettre sans interruption pendant un temps égal à deux allers-
retours (voir figure 26.2), la valeur minimale de la trame est de 20
Ko. Cette quantité est très importante, et la qualité de la ligne doit
être excellente pour qu’un tel bloc de données (160 000 bits) arrive
avec un taux d’erreur bit inférieur à 10–10.

III.3.1. Les politiques de réservation fixe

Les politiques de réservation fixe, ou FAMA (Fixed-Assignment


Multiple Access), utilisées dans les systèmes satellite sont les
mêmes que celles utilisées dans les réseaux de mobiles : FDMA,
TDMA et CDMA. Pour le moment la technique CDMA n’est pas
employée dans les réseaux satellite, mais elle devrait venir en
complément des techniques terrestres de troisième génération,
telles que l’UMTS, le cdma2000, etc.

CONCLUSION

Dans ce travail intitulé Analyse Descriptive sur les Techniques


D’Accès Utilisées par Satellite cas de VSAT, nous avions voulu
présenter le système de relais via le satellite qui est une technologie
de transmission utilisant les ondes radio électriques plus
précisément les hyperfréquences pour la diffusion des informations.
Le VSAT est un Système de transmission par satellite
géostationnaire c’est-à-dire qu’ils décrivent une orbite circulaire
autour de la Terre dans un plan voisin de l’équateur, avec une
vitesse angulaire égale à celle de la rotation de la Terre sur elle-
même. Ils apparaissent ainsi comme sensiblement immobiles pour
un observateur terrien, ce qui permet une exploitation simplifiée du
satellite. Après avoir connu une éclipse éphémère, ces systèmes
géostationnaires reviennent à la mode, sans pour autant relancer
l’environnement spatial pour le transport de données situé à 36 000
km de la Terre, ce qui implique un trajet aller-retour entre la Terre et
le satellite d’approximativement 0,27 s. Ce très long délai de
propagation a un impact important sur les techniques d’accès au
canal satellite, et utilisant des antennes de faible dimension.

Nous avions commencé par présenter la transmission des


informations tout en donnant un aperçu sur les différents supports
de transmission guidé et libre plus précisément les ondes radio
électriques puis la technologie VSAT a été présenté avec toutes ces
bandes de fréquence utilisable tels C, Ku etc et afin nous sommes
focalisé sur les différentes techniques diffusions exploitées par le
relais VSAT.

Nous ne pouvons finir ces notes sans demander votre indulgence


aux erreurs qui seront décelées tout au long de la lecture de ce
travail, car comme tout œuvre humaine, elle est soumise au principe
naturel de la science.

BIBLIOGRAPHIE

1. Ouvrages
[1]. Claude SEVERIN, Réseaux et Télécoms, Ed DUNOD, P108, Paris
2006

[2]. Franck PIGNET, Réseaux Informatiques : Supervision et


administrative, Ed ENI 2007

[3]. Guy PUJOLLE, Initiation aux réseaux et télécoms, éd. EYROLLES,


Paris, 2008

[4]. Guy PUJOLLE, Les réseaux édition 2014, EYROLLES, Paris, 2014

[5]. Olivier SALMVATOU, Initiation aux réseaux, Ed EYROLLES, Paris


2003

[6]. Philippe ATELIN, Les réseaux informatiques : Notions


fondamentales, éd. ENI, Paris, 2014

2. Notes de cours

[7]. Chico ZANDI, Note de cours de base réseau Télécoms, G2 RTM,


ESMICOM, 2014

[8]. MUSAMBILWA JC, Notes de cours de base télécoms II, G3 RTM,


Esmicom, 2018 – 2019

3. Webographie

http://www.réseaux-telecoms.com 05/08/2022 à 13h23

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