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Chapitre 2 - Virtualisation

Virtualisation

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MICROSOFT WINDOWS SERVER

TRAORE YAYA

Ingénieur Certifié MICROSOFT et CISCO SYSTEMS

1
Module 2 :
VIRTUALISATION

2
1- Définition

La virtualisation consiste à créer une représentation virtuelle, basée logicielle,


d’un objet ou d’une ressource telle qu’un système d’exploitation, un serveur, un
système de stockage ou un réseau. Ces ressources simulées ou émulées sont en
tous points identiques à leur version physique.
Les machines virtuelles sont exécutées sur une couche d’abstraction
matérielle. Ainsi, les entreprises sont en mesure d’exécuter plusieurs systèmes
d’exploitation et applications simultanément sur un serveur unique.
De plus, la virtualisation permet d’exécuter des programmes de façon isolée pour
effectuer des tests en toute sécurité sans risquer de compromettre les autres
machines virtuelles exécutées sur le même serveur hôte. Pour les particuliers et les
utilisateurs de PC, il est aussi possible d’utiliser la virtualisation pour exécuter des
applications nécessitant différents systèmes d’exploitation sur un seul et même
ordinateur.

Architecture Virtualisée

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2- Les différents domaines de virtualisation

Il existe différents types de virtualisation. On dénombre six principaux domaines


de l’informatique où la virtualisation est couramment utilisée :
La virtualisation de serveur, précédemment évoquée, permet d’exécuter plusieurs
systèmes d’exploitation sur un seul serveur physique sous forme de machines
virtuelles. Elle permet une efficacité accrue, une réduction des coûts, un déploiement
plus rapide des workloads, une augmentation des performances d’application, une
disponibilité de serveur en hausse, et l’élimination des complications liées à la
gestion de serveurs.

2.1- La virtualisation de réseau


Il consiste à reproduire un réseau physique et ses différents composants : ports,
interrupteurs, routeurs, firewalls, équilibreurs de charges… ceci permet d’exécuter
des applications sur un réseau virtuel comme sur un réseau physique, tout en
profitant de l’indépendance matérielle inhérente à toute forme de virtualisation.

2.2- La virtualisation de stockage


Il consiste à assembler la capacité de stockage de multiples appareils de stockage
en réseau sous forme d’un seul appareil de stockage (virtuel) pouvant être géré
depuis une console centrale.

2.3- La virtualisation desktop


Il est similaire à la virtualisation de serveur, mais permet de créer des machines
virtuelles reproduisant des environnements de PC. Ceci permet aux entreprises de
réagir plus rapidement aux changements de besoins et aux nouvelles opportunités.
De plus, les PC virtualisés, tout comme les applications, peuvent être transférés

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rapidement à des sous-traitants ou à des employés travaillant sur des appareils
mobiles comme les tablettes.

2.4- La virtualisation de données


Il repose sur l’abstraction des détails techniques traditionnels des données et du
Data Management : localisation, performance, format… ceci permet d’ouvrir l’accès
aux données et d’accroître la résilience. De plus, la » Data Virtualization » permet
aussi de consolider les données en une source unique afin de simplifier leur
traitement.

2.5- la virtualisation d’application


Il consiste en l’abstraction de la couche application du système d’exploitation. Ceci
permet d’exécuter l’application sous une forme encapsulée, indépendante du
système d’exploitation. Ainsi, il est par exemple possible d’exécuter une application
Windows sur Linux et vice-versa.

3- Les avantages de la virtualisation

Les différentes formes de virtualisation présentent des avantages et des


inconvénients spécifiques. Voici les principaux avantages.

- La baisse de la consommation en énergie


La mise en place de la virtualisation permet de réduire les dépenses, dont les coûts
énergétiques. En effet, utiliser moins de serveurs physiques engendre une
consommation en énergie plus faible. Virtualiser vos serveurs limite donc le nombre
de serveurs physiques nécessaires à l'hébergement de vos applications, sites web
et bases de données. Vous dépenserez alors moins en électricité et en climatisation.

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- Plus de portabilité
Une machine physique considère un serveur virtuel comme une suite de données.
Un serveur virtuel peut donc être déplacé sans problème d'un matériel à un autre,
sans prendre le risque de rencontrer des incompatibilités entre deux systèmes
d'exploitation ou encore deux types de matériels. En virtuel, pas de risque de panne
technique non plus.
Une fois les données considérées comme des fichiers, celles-ci peuvent être
facilement transportées d'un espace de stockage à un autre. En cas de problème
technique, il est alors possible de réinitialiser chaque serveur virtuel en l'installant
sur un nouveau serveur physique.

- Plus de disponibilité
La portabilité des données offre un autre avantage : celui de leur disponibilité. En
créant un environnement virtuel à partir de plusieurs serveurs physiques, les
données restent constamment disponibles. En cas de panne, il suffira alors de
récupérer les serveurs virtuels à partir d'un serveur physique fonctionnel. Le but est
que ce type d'opération soit transparent pour les utilisateurs, puisqu'une totale
disponibilité des données leur est assurée.

- La virtualisation permet de créer un environnement de test


Si vous n'êtes pas encore certain de la manière dont vous allez intégrer la
virtualisation dans votre parc informatique, sachez que la virtualisation crée un
environnement de test quasi-fictif. Avec un serveur virtuel, il est en effet possible de
créer des copies instantanées, afin de revenir en arrière en cas d'erreur. De quoi
vous réorganiser en douceur !

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- Plus d'obligation de réinstaller vos serveurs
Il s'agit probablement de l'avantage le plus probant de la virtualisation, puisqu'il
concerne directement sa mise en place. En effet, au moment de passer du physique
au virtuel, il est facile de récupérer l'entièreté des données stockées sur des
machines physiques pour les transférer vers des serveurs virtuels. Ainsi, pour une
entreprise de taille moyenne, une journée seulement peut suffire pour passer au
virtuel, sans avoir besoin de réinstaller les serveurs.

4- Les inconvénients de la virtualisation


Au-delà des avantages d'intégrer la virtualisation dans l'organisation informatique de
votre entreprise, quelles sont les contraintes ? Voici quelques critères à prendre en
compte avant de virtualiser un serveur, un réseau ou un espace de stockage.

- La nécessité de disposer d'un matériel adapté


Même hébergée sur un serveur virtuel, une base de données a besoin de ressources
multiples et, en particulier, d'une mémoire de grande capacité ainsi que d'un
processeur puissant. Il arrive que les serveurs virtuels ne remplissent pas ces
conditions et que le rendement de la gestion des données s'en trouve affecté. Dans
tous les cas, les machines virtuelles dépendent d'un seul et même hôte physique,
qui doit donc être assez puissant pour supporter tout l'environnement. Enfin, certains
matériels sont tout bonnement incompatibles avec les solutions de virtualisation.

- Une sécurisation immatérielle


La sécurisation des machines virtuelles est effectuée par l'hyperviseur. Sa gestion
n'est donc pas directement entre les mains du propriétaire de la machine. Suivant
son niveau de fiabilité, l'hyperviseur peut remettre en cause tout le processus de

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sécurisation des données. Pour une mise en place efficace de la virtualisation, il faut
être habitué à reconnaître et à gérer des failles de sécurité sur les entités virtuelles.

- La nécessité de former les équipes informatiques


Suivant la solution de virtualisation choisie, il faudra anticiper un coût de formation
afin qu'elle soit bien implémentée dans le quotidien de vos équipes. La gestion de la
sécurité et de l'administration globale du système nécessite également de former les
administrateurs afin de leur donner toutes les clés nécessaires à la résolution
d'éventuelles anomalies.

- Des performances moindres en virtuel qu'en physique


Il est à noter que la virtualisation n'est pas une solution adaptée aux besoins de
toutes les entreprises. À grande échelle, elle peut démontrer des performances
moindres qu'un environnement de serveurs physiques bien conçu, par exemple.
Cela dépend du besoin client, mais pour certains la virtualisation n'est pas une
solution durable. Elle offre globalement moins de performances qu'un
environnement de serveurs physiques bien pensé, par exemple. La virtualisation
n'est donc pas toujours la solution à privilégier, en particulier pour les écosystèmes
complexes.

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5- Les hyperviseurs

Un hyperviseur est une plate-forme de virtualisation qui permet à plu- sieurs


systèmes d’exploitation de travailler sur une même machine physique en
même temps.

5.1- hyperviseur de type 1

Un hyperviseur de Type 1, ou natif, voire "bare metal" (littéralement "métal


nu"), est un logiciel qui s’exécute directement sur une plateforme matérielle
; cette plateforme est alors considérée comme outil de contrôle de système
d’exploitation. Un système d’exploitation secondaire peut, de ce fait, être
exécuté au-dessus du matériel. L’hyperviseur type 1 est un noyau hôte allégé
et optimisé pour ne faire tourner initialement que des noyaux de systèmes
d’exploitation invités adaptés et optimisés à cette architecture spécifique, ces
systèmes invités ayant "conscience" d’être virtualisés. Sur des processeurs
ayant les instructions de virtualisation matérielle (AMD-V et Intel VT), le
système d’exploitation invité n’a plus besoin d’être modifié pour pouvoir être
exécuté dans un hyperviseur de type 1.Quelques exemples de tels hyperviseurs
plus récents sont Xen, Oracle VM, ESX Server de VMware.

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Figure 1.2 – Les types des hyperviseurs

5.2- hyperviseur de type 2

Un hyperviseur de Type 2 est un logiciel qui s’exécute à l’intérieur d’un autre


système d’exploitation. Un système d’exploitation i n v i t é s’exécutera donc en
troisième niveau au-dessus du matériel. Les systèmes d’exploitation invités
n’ayant pas conscience d’être virtualisés, ils n’ont pas besoin d’être adaptés.

Quelques exemples de tels hyperviseurs sont :


VMware Workstation, VMware Fusion, les produits M i c r o s o f t Virtual PC et Virtual
Server, Virtual Box d’Oracle,

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6- Les différents types de la Virtualisation
6.1- Virtualisation Complète

La virtualisation dite complète permet de faire fonctionner n’importe quel


système d’exploitation e n tant qu’invité dans une machine virtuelle. Pour
l’utilisateur fi n a l , ce type de virtualisation est la plus simple à mettre e n place
et est la plus pratique.

Figure 1.3 – Virtualisation Complète

Principe : L’hyperviseur crée un environnement virtuel complet simulant


littéralement un nouvel ordinateur complet, avec du "faux matériel". À quelques
rares exceptions, le système d’exploitation i nv i t é (installé dans la machine virtuelle)
ne communique qu’avec ce faux matériel simulé, rendant étanche l’environnement
virtualisé.

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Limitations : Ce type de virtualisation ne permet de virtualiser que des systèmes
d’exploitation prévus pour la même architecture matérielle que le processeur physique
de l’ordinateur hôte. Par exemple, un ordinateur équipé d’un processeur Intel x86 sera
incapable de virtualiser un système d’exploitation prévu pour fonctionner dans une
architecture PowerPC.

Quelques hyperviseurs de virtualisation complète :


- VirtualBox
- VMWare Player, VMWare Workstation
- Parallels Desktop for Windows et Linux
- KVM

6.2- Para-Virtualisation

La paravirtualisation fait intervenir un hyperviseur. Il s’agit d’un noyau allégé au-


dessus duquel viendront se greffer les systèmes invités.
Contrairement à un système traditionnel de machines virtuelles où la virtualisa- tion
est transparente, avec la para virtualisation, le système invité doit avoir conscience
qu’il tourne dans un environnement virtuel ce qui implique d’em- ployer un noyau modifié.
Ce type de virtualisation permet des performances bien plus importantes que la
virtualisation totale (assistée par matériel, que nous avons vu plus haut)

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Quelques hyperviseurs de virtualisation assisté :
- XEN
- VMWare ESX/ESXi
- Hyper-V (Microsoft)
- xVM

6.3- Les Isolateurs

Un isolateur est un logiciel permettant d’isoler l’exécution des applica- tions


dans ce qui sont appelés des contextes, ou bien zones d’exécution. L’isolateur
permet ainsi de faire tourner plusieurs fois la même application dans un mode
multi-instance (plusieurs instances d’exécution) même si elle n’était pas conçue
pour ça. Cette solution est très performante, du fait du peu d’overhead (temps
passé par un système à ne rien faire d’autre que se gérer), mais les
environnements virtualisés ne sont pas complètement isolés. La performance est
donc au rendez-vous, cependant on ne peut pas vraiment parler de virtualisation
de système d’exploitation.
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Uniquement liés aux systèmes Linux, les isolateurs sont en fait composés de
plusieurs éléments et peuvent prendre plusieurs formes.

Par exemple :

Linux-VServer (isolation des processus en espace utilisa- teur);


OpenVZ : libre, (partitionnement au niveau noyau sous Linux) ;

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7- Les solutions de virtualisation

7.1- XEN

Xen est une solution de virtualisation open source développée initiale- ment
par le département informatique de l’Université de Cambridge. Son dé-
veloppement est aujourd’hui activement sponsorisé par Citrix, qui a racheté
l’éditeur initial XenSource. Citrix distribue une version commerciale de Xen,
nommée Citrix XenServer, particulièrement adaptée à la virtualisation des OS
Microsoft Windows et Linux RHEL

7.2- KVM
KVM, Kernel Virtual Machine, est intégré depuis le noyau 2.6.20 et per- met une
virtualisation matérielle et donc une accélération de la virtualisation de système
dŠexploitation.
C’est un système optimisé pour la virtualisation de serveur. Pour virtualiser des
systèmes de type desktop, on peut lui préférer virtualbox. KVM semble en effet plus
performant en consommation de processeur mais plus lent pour l’émulation du
périphérique graphique. L’utilisation d’un bureau virtualisé dans VirtualBox pourra donc
laisser une meilleure impression à l’utilisateur. Vous pouvez tout de même préférer
KVM pour sa meilleure compatibilité avec des système d’exploitations anciens ou peu
populaires.
Néanmoins, KVM est complètement libre, performant et très facile à installer et à
utiliser. L’interface graphique virt-manager pourra aider à paramétrer KVM et
pourra rendre la vie plus simple aux administrateurs réseaux.Mais Vous ne pouvez
pas utiliser KVM en même temps que VirtualBox. Il faudra en effet fermer KVM pour

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utiliser VirtualBox et vice versa. Ou désactiver le support de la virtualisation
processeur dans VirtualBox.

7.3- VMware ESX


VMware vSphere est un logiciel d’infrastructure de Cloud computing de
l’éditeur VMware, c’est un hyperviseur de type 1 (Bare Metal), basé sur l’ar-
chitecture VMware ESXi.
VMware vSphere nécessite une configuration matérielle restreinte précisée
dans le guide de comptabilité VMware.
La gestion de ce serveur hôte peut se faire via plusieurs possibilités : par le
navigateur Web avec une connexion directe, par une console cliente avec une
connexion directe ou par un outil de gestion centralisée nommé VMware vCenter
Server qui permet d’administrer l’ensemble des machines virtuelles, des hôtes
physiques, de leurs ressources et des options de l’environnement (High
Availability, vMotion, Storage vMotion, Distributed Resource Schedu- ler, Fault
Tolerance) depuis une seule console.

7.4- Hyper-V

Hyper-V, également connu sous le nom de Windows Server Virtualiza- tion,


est un système de virtualisation basé sur un hyperviseur 64 bits de la version
de Windows Server 2008.
Il est possible d’utiliser la console Hyper-V sur Windows 7. Dans le sens in- verse,
de nombreux systèmes d’exploitation peuvent tourner à l’intérieur de Hyper-V :
Bien évidemment pour les systèmes d’exploitation Microsoft Windows 8.1,
Windows 8, Windows 7 (sauf édition familiale), Windows Vista SP1/SP2 (sauf
édition familiale), Windows Server 2008 x64 SP1/SP2 et R2, Windows Server
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2003 x64 SP2 et R2 SP2, Windows 2000 SP4, Windows XP Profes- sionnel
SP2/SP3 et x64 SP2
Pour les systèmes d’exploitation linux :
SUSE Linux Enterprise Server 10 SP1/SP2 et 11
Red Hat Enterprise Linux 5.2 x64 et versions ultérieures
Ubuntu 12.04 LTS et versions ultérieures

8- Conclusion

Dans le prochain chapitre on verra ce que c’est que Le Cloud Compu-


ting.Mais il faut savoir que celui-ci doit son apparition à la virtualisation.En effet
la virtualisation est la pierre angulaire de plusieurs Clouds, puisque l’in-
frastructure virtualisée est indispensable pour assurer la flexibilité et l’évo-
lutivité d’un Cloud

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