1èreC-D TOME2
1èreC-D TOME2
Y Y Y YY Y Y Y Y
Ministère des Enseignements Secondaire, Technique
et de la Formation Professionnelle
Y Y YY Y Y Y Y Y
Enseignement Secondaire Général
À propos de ce document :
Domaine : Sciences de l’éducation et de la formation
Mention : Sciences exactes
Discipline : Mathématiques
Classes : 1èreC-D
TOME 2
.
.G
I SAno2 : ORGANISATION DES DONNES (suite) 6
.E
2 Dérivation (1èreC&D) 18
2.1 Dérivabilité d’une fonction en un point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.2 Fonction dérivée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
30
3.1 Généralités sur les suites numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
BA
5 Trigonométrie (1èreC&D) 48
5.1 Lignes trigonométriques d’un angle orienté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
5.1.1 Sinus, cosinus, tangente et cotangente d’un angle orienté . . . . . . . . . . . . 48
5.1.2 Lignes trigonométriques d’angles associés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
5.1.3 Lignes trigonométriques d’angles remarquables . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
5.2 Formules trigonométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
5.3 Fonctions circulaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
5.4 Équations et inéquations trigonométriques dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
2
CONTENU DU PROGRAMME D’ETUDE Page 3
6 Barycentre (1èreC&D) 59
6.1 Barycentre de deux points pondérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
6.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
6.1.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
6.2 Barycentre de plus de deux points pondérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
6.2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
6.2.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
.
7.2 Équation normale d’une droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
.G
7.2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
7.2.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
7.3 Cercles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
7.3.1 Représentation paramétrique d’un cercle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
.E
7.3.2 Tangente en un point d’un cercle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
p
9.2.4 Fonctions x 7−→ ax + b ; a ∈ R∗ , b ∈ R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
9.2.5 Fonctions trigonométriques simples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
AS
.E
SAno2 : ORGANISATION DES DONNES
A
(suite)
BA
G
SO
AS
6
CONTENU NOTIONNEL No 1
Limites et continuités (1èreC&D)
.
Sommaire
.G
1.1 Limite finie d’une fonction en un point. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2 Extension de la notion de limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
.E
1.1 Limite finie d’une fonction en un point.
Activité 1 : Limite finie d’une fonction en un point.
Melon s’intéresse aux valeurs que peut prendre la longueur du côté du second carré
définie par la fonction f suivante : A
f : 0; 8 −→ R
¤ £
p
x 7−→ 2x 2 − 4x + 64
Il se préoccupe des valeurs de f (x) lorsque x se rapproche de plus en plus de 2.
BA
Consigne 1 : Définition
7
1.1. LIMITE FINIE D’UNE FONCTION EN UN POINT. Page 8
Propriétés
.
R Lorsqu’une fonction f est définie en a et admet une limite en a , alors cette limite est
.G
égale à f (a).
R Lorsqu’une fonction admet une limite en a, alors cette limite est unique.
.E
Définition (Continuité d’une fonction en un point)
Une fonction f est dite continue en a lorsqu’elle est définie en a et admet une limite en a
égale à f (a).
¡ ³ A
f est continue en a ⇐⇒ a ∈ D f et lim f (x) = f (a)
¢
x→a
´
BA
Consigne 2 : Consolidation
2x 2 + x − 3 p
Soit les fonctions définies par : f (x) = x 2 + 2x − 4 ; g (x) = et h(x) = 2x + 5 + 3x .
x +1
Calcule les limites suivantes : lim f (x) ; lim g (x) et lim h(x)
x→1 x→−4 x→2
G
Propriétés
p 1
@ Les fonctions x 7−→ c (c ∈ R) ; x 7−→ ax (a ∈ R) ; x 7−→ x 2 ; x 7−→ x 3 ; x 7−→ x ; x 7−→ ;
x
x 7−→ cos x ; x 7−→ sin x sont continues sur leur ensemble de définition.
@ La somme, le produit ou le quotient de deux quelconques des fonctions élémentaires
définies ci-dessus est continue en tout point de son ensemble de définition.
Conséquence
.
Les fonctions polynômes, rationnelles, tangente et cotangente sont continues en tout point
.G
de leur ensemble de définition.
Consigne 4 : Consolidation
2
On considère les fonctions f , g et h définies par : f (x) = x x−3
−x+1
et g (x) = x 2 cos x .
.E
1. Détermine le domaine de définition de f et g .
2. Justifie que f est continue en 2.
3. Justifie que g est continue sur son ensemble de définition.
Consigne 5 : Propriété
A
Stratégie de travail : TI : 5mns ; TG : 5mns ; TC : 5mns
x 2 − 2x + 1
On considère les fonctions f et g définies par : f (x) = et g (x) = x − 1
BA
x −1
1. Détermine les ensembles de définition respectifs D f et D g de f et g .
2. Justifie que f et g coïncident sur D f .
3. Étudie la continuité de g en 1.
4. Déduis-en lim f (x).
G
x→1
Stratégie de travail : TI : 7mns ; TG : 7mns ; TC : 7mns
O
Propriété
Soit a un nombre réel ; K un intervalle ouvert contenant a ; f une fonction définie sur K −{a}
S
et non définie en a .
Si g est une fonction continue en a qui coïncide avec f sur K − {a}, alors f admet une
AS
Méthode
g
Pour calculer la limite en a de certaines fonctions f du type ; g et h étant des fonctions
h
qui s’annulent en a , on peut procéder comme suit :
• On transforme l’écriture de g (x) et celle de h(x) pour faire apparaître le facteur (x − a).
p(x)
• On simplifie par (x − a) pour obtenir une nouvelle écriture de f (x) sous la forme ;
q(x)
p
p et q étant des fonctions puis on étudie la limite de en a .
q
Consigne 6 : Consolidation
Calcule chacune des limites suivantes :
p p
x 2 − 3x − 4 3x 2 − 5x − 2 2x − 1 − 3 x3 − 8 x + x −6 x3 − 1
lim ; lim ; lim ; lim ; lim p ; lim ;
x→1 x +1 x→2 x −2 x→5 x −5 x→2 x − 2 x→4 x −2 x→1 x 2 − 3x + 2
p p
x −4 x2 − x − 6 x − x +2
lim ; lim p p ; lim p ;
x→16 16 − x x→3 x − 3 x→2 4x + 1 − 3
Stratégie de travail : TI : 10mns ; TG : 10mns ; TC : 10mns
Propriétés
P1 : Soit f et g des fonctions ; a , ` et `0 des nombres réels.
.
S Si lim f (x) = ` et lim g (x) = `0 , alors lim ( f + g )(x) = ` + `0 et lim ( f × g )(x) = ` × `0 .
.G
x→a x→a x→a x→a
.E
Si lim f (x) = ` et lim g (x) = `0 , alors ` ≤ `0 .
x→a x→a
P3 : Soit f , g et h trois fonctions définies sur un intervalle I telles que f ≤ g ≤ h .
Si f et h admettent la même limite ` en a , alors g admet également la limite ` en a .
A
Cette propriété est connue sous le nom du théorème des gendarmes.
Consigne 7 : Consolidation
BA
³ ´
On donne la fonction f définie par : f (x) = x 2 sin x1
1. Détermine l’ensemble de définition de f .
2. Justifie que : ∀x ∈ R∗ , −x 2 ≤ f (x) ≤ x 2 .
3. Déduis-en lim f (x).
G
x→0
Stratégie de travail : TI : 7mns ; TG : 7mns ; TC : 7mns
x 2 − 4x + 3
On considère la fonction f définie par : f (x) = .
|x − 1|
S
x→1
(b) Calcule lim f (x) pour x ∈]1; +∞[.
x→1
Stratégie de travail : TI : 5mns ; TG : 5mns ; TC : 5mns
.
On dit que f admet une limite à gauche en a égale à `, lorsque la restriction de f à
.G
D f ∩] − ∞; a[ admet en a une limite égale à `.
On note x→a
lim f (x) = `.
x<a
.E
D f ∩]a; +∞[ admet en a une limite égale à `0 .
On note x→a
lim f (x) = `0
x>a
Propriétés
A
Soit a et ` des nombres réels ; f une fonction définie sur un intervalle ouvert centré en a
BA
sauf éventuellement en a .
x→a x→a
x<a x>a
x<a x>a
AS
Consigne 9 : Consolidation 2
x −3
, si x ≤ 2
3−x
On considère la fonction f définie par : f (x) =
x 2 − 3x + 2
, si x > 2
x −2
Étudie la limite de f en 2.
Stratégie de travail : TI : 5mns ; TG : 5mns ; TC : 5mns
.
Consigne 10 : Consolidation
.G
s
x3
+ 1, si x ≤ 0
x −1
On considère la fonction f définie par : f (x) =
1−x
.E
, si x > 0
1 + x3
Étudie la continuité de f en 0.
Stratégie de travail : TI : 5mns ; TG : 5mns ; TC : 5mns
Consigne 11 : Consolidation
On considère la fonction g définie par : g (x) =
A x 2 + |x|
|x|
.
Étudie la continuité de g en 0.
BA
Propriété
G
La fonction x 7−→ |x| (fonction « valeur absolue ») est continue en tout élément de R.
O
Propriétés
k La somme de deux fonctions continues en a est une fonction continue en a .
S
Propriétés
Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle I ; a et b deux éléments de I tels
que a < b .
] f est continue sur l’intervalle ]a; b[ si elle est continue en tout point de l’intervalle
]a; b[.
] f est continue sur l’intervalle [a; b[ si elle est continue à droite en a et continue sur
l’intervalle ]a; b[.
] f est continue sur l’intervalle ]a; b] si elle est continue à gauche en b et continue sur
.
l’intervalle ]a; b[.
.G
] f est continue sur l’intervalle [a; b] si elle est continue à droite en a ; continue à gauche
en b et continue sur l’intervalle ]a; b[.
.E
1.2 Extension de la notion de limite
Activité 2 : Extension de la notion de limite
Melon écrit l’inverse de la longueur du carré de côté AI sous forme d’une fonction
définie par f (x) =
8−x
1 A
. Il se préoccupe des valeurs que peut prendre cette fonction quand
x se rapproche de 8. Il consulte un livre de maths et découvre l’illustration graphique ci-
dessous de cette fonction.
BA
G
S O
AS
.
d’équation x = 8 et l’ordonnée f (x) de ce point prend des valeurs de plus en plus
.G
petites.
On dit que −∞ est la limite de f (x) lorsque x tend vers 8 par valeurs supérieures ou
−∞ est la limite de f à droite en 8 et on écrit : lim f (x) = −∞.
x→8
x>8
.E
Interprétation géométrique
³ ´
Le plan est muni d’un repère. Soit f une fonction de représentation graphique C f et a un
nombre réel. µ A
Lorsque f admet une limite infinie en a lim f (x) = −∞ ou +∞ ; x→alim f (x) = −∞ ou +∞ ;
x→a
¶ x<a
Propriétés
G
lim = +∞
x>a
(x − a)n
1 −∞, si n est impair
x→a
lim =
S
x<a
(x − a)n +∞, si n est pair
Propriétés
Soit f une fonction numérique.
q S’il existe une fonction g telle que f ≥ g sur un intervalle ]a; +∞[ et lim g = +∞ alors
+∞
on a lim f = +∞.
+∞
q S’il existe une fonction g telle que f ≤ g sur un intervalle ]a; +∞[ et lim g = −∞ alors
+∞
on a lim f = −∞.
+∞
q S’il existe une fonction g telle que f ≥ g sur un intervalle ] − ∞; a[ et lim g = +∞ alors
−∞
on a lim f = +∞.
.
−∞
.G
q S’il existe une fonction g telle que f ≤ g sur un intervalle ] − ∞; a[ et lim g = −∞ alors
−∞
on a lim f = −∞.
−∞
.E
Consigne 13 : Consolidation
Calcule chacune des limites suivantes :
x −1 x2 + x − 3 −5x + 2
lim ; lim ; lim
x→2 x − 2 x→1 x 2 + 2x − 3 x→3 (x − 3)
8
> < <
• On constate que lorsque x prend dans D f des valeurs de plus en plus petites, f (x)
prend des valeurs très proches de 0.
On dit que 0 est la limite de f (x) lorsque x tend vers −∞ et on écrit : lim f (x) = 0.
x→−∞
• On constate que lorsque x prend dans D f des valeurs de plus en plus grandes, f (x)
prend des valeurs très proches de 0.
On dit que 0 est la limite de f (x) lorsque x tend vers +∞ et on écrit : lim f (x) = 0.
x→+∞
Interprétation géométrique
³ ´
Le plan est muni d’un repère. Soit f une fonction de représentation graphique C f et b un
nombre réel. µ ¶
Lorsque lim f (x) = b resp. lim f (x) = b , on dit que la droite d’équation y = b est
x→−∞ x→+∞
³ ´
asymptote horizontale à la courbe C f au voisinage de −∞ (resp. +∞).
Propriétés
< lim c = c et lim c = c ; (c ∈ R)
.
x→−∞ x→+∞
.G
< lim x 2 = +∞ et lim x 2 = +∞
x→−∞ x→+∞
.E
lim x n = +∞
x→+∞
−∞, si n est impair
lim x n =
x→−∞ +∞, si n est pair
lim
x→−∞ x
1
n
1
= 0 et lim n = 0.
x→+∞ x
A
BA
Propriétés
@ La limite à l’infini d’une fonction polynôme est égale à la limite à l’infini de son
monôme de plus haut degré.
P
@ La limite à l’infini d’une fonction rationnelleest égale à celle du quotient du mo-
G
Q
nôme de plus haut degré de P par le monôme de plus haut degré de Q .
O
f
lim f lim g lim( f + g ) lim( f g ) lim
a a a a a g
AS
+∞ +∞ +∞ +∞ ?
+∞ −∞ ? −∞ ?
`
` ` (` 6= 0)
0 0
`+` 0
``0 `0
`(` > 0) −∞ −∞ −∞ 0
−∞ ` (` < 0)
0 0
−∞ +∞ +∞
`(` 6= 0) 0 ` 0 ∞
0 `0 (`0 6= 0) `0 0 0
0 0 0 0 ?
0 ∞ ∞ ? 0
Remarque
0 ∞
Les cas : ; ; 0 × ∞ et −∞ + (+∞) sont des cas d’indétermination. Ils nécessitent des
0 ∞
transformations appropriées (factorisation, expression conjuguée, division euclidienne, etc
...) avant de pouvoir déterminer les limites.
Consigne 15 : Consolidation
.
Calcule chacune des limites suivantes :
.G
³ ´ 5x 2 − 2x 3 − x + 1 x 2 + 2x − 3 ³ p ´
lim −x 3 +2x −x 6 +1 ; lim ; lim ; lim 3x −1− 2x 2 − x
x→−∞ x→+∞ 8x − 3x 4 + x x→−∞ 2x 2 − x + 2 x→+∞
³ p ´ ³ p ´
lim x +2+ x 2 − 3x + 1 ; lim −x − x2 − x − 2
x→−∞ x→+∞
.E
Stratégie de travail : TI : 10mns ; TG : 10mns ; TC : 10mns
A
BA
G
S O
AS
.
Sommaire
.G
2.1 Dérivabilité d’une fonction en un point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.2 Fonction dérivée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.3 Primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
.E
2.1 Dérivabilité d’une fonction en un point
Activité 3 : Dérivabilité d’une fonction en un point
A
Pour apprécier les chances de réussite de Melon, Pierre se préoccupe d’étudier la va-
riation du nombre N 0 des carrés qu’il doit atteindre au tir par rapport à la variation de sa
distance x du dispositif. À cet effet, il définit la fonction f de R vers R par f (x) = 2x 2 − 3 et
f (x) − f (3)
il pose T3 (x) = avec 3 dam, la distance maximale de chaque agent tireur de son
BA
x −3
dispositif.
18
2.1. DÉRIVABILITÉ D’UNE FONCTION EN UN POINT Page 19
f (x) − f (x 0 )
D f − {x 0 } par : T x (x) = .
0 x − x0
en x 0 .
.
.G
Interprétation géométrique
³ ´
Le plan est muni d’un repère. Soit f une fonction de représentation graphique C f et A un
³ ´
point de C f d’abscisse x 0 .
.E
³ ´
Si f est dérivable en x 0 , alors la courbe C f admet une tangente (T ) en A dont le
coefficient directeur est f 0 x 0 .
¡ ¢
Consigne 17 : Consolidation
A 2x − 1
On considère la fonction f définie de R vers R par : f (x) = .
3x + 2
BA
On considère la fonction f définie par : f (x) =
x 3 − 2x + 3, si x ∈ [1; +∞[
S
Étudie la dérivabilité de f en 1.
f (x) − f (x 0 )
forme x 0 ; x 0 + r avec r ∈ R∗+ et x→x = m 0 (m 0 ∈ R).
£ £
lim
0 x − x0
x>x 0
Propriété
Soit f une fonction définie sur un intervalle K et x 0 un élément de K .
f est dérivable en x 0 si et seulement si elle est dérivable à gauche en x 0 ; à droite en x 0
et f g0 x 0 = f d0 x 0 .
¡ ¢ ¡ ¢
.
.G
Interprétation géométrique
³ ´
Soit f une fonction définie sur un intervalle K ; x 0 un élément de K et C f sa courbe
représentative.
.E
³ ´
7 Si f est dérivable à gauche en x 0 , alors sa courbe C f admet au point M0 x 0 ; f x 0
¡ ¡ ¢¢
¡ ¢ y = f g0 x 0 x − x 0 + f x 0
¡ ¢¡ ¢ ¡ ¢
Tg :
x ≤ x
0
A
BA
G
O
³ ´
7 Si f est dérivable à droite en x 0 , alors sa courbe C f admet au point M0 x 0 ; f x 0
¡ ¡ ¢¢
y = f 0 x x − x + f x
¡ ¢¡ ¢ ¡ ¢
0 0 0
AS
d
(Td ) :
x ≥ x
0
.
.G
f (x) − f (x 0 )
7 Lorsque la limite à gauche ou à droite en x 0 de la fonction x 7−→ est
³ x ´− x 0
infinie, la fonction f n’est pas dérivable en x 0 . Dans ce cas, la courbe C f admet au
.E
point M0 x 0 ; f x 0 une demi-tangente verticale.
¡ ¡ ¢¢
f (x) − f (x 0 ) f (x) − f (x 0 ) ³ ´
! Si x→x
lim = +∞ ou lim
x→x 0
= −∞, alors la courbe C f admet au
0 x − x0 x − x0
x<x 0 x>x 0
¡
¡ ¢¢ A
point M0 x 0 ; f x 0 une demi-tangente verticale définie par :
x = x
0
y ≤ f ¡x ¢
0
.
BA
G
O
f (x) − f (x 0 ) f (x) − f (x 0 ) ³ ´
! Si x→x
lim = −∞ ou lim
x→x 0
= +∞, alors la courbe C f admet au
x − x0 x − x0
S
0
x<x 0 x>x 0
x = x
point M0 x 0 ; f x 0 une demi-tangente verticale définie par : .
AS
¡ ¡ ¢¢ 0
y ≥ f ¡x ¢
0
.
Consigne 19 : Consolidation.
.G
2
x + 3x − 4 , si x ≥ 1
x +1
On considère la fonction f définie par : f (x) =
x 2 − 1, si x < 1
.E
1. Étudie la dérivabilité de f en 1.
2. Donne une interprétation géométrique des résultats obtenus.
Remarque
La réciproque de cette propriété n’est pas toujours vérifiée. Autrement dit, toute fonction
G
Consigne 20 :
On considère la fonction u : x 7−→ |x|.
Étudie la dérivabilité de u en 0.
S
Remarque
La fonction x 7−→ |x| est continue en 0 mais pas dérivable en 0.
.
dérivable sur l’intervalle ]a; b[.
.G
] On dit que f est dérivable sur l’intervalle [a; b] si elle est dérivable à droite en a ;
dérivable à gauche en b et dérivable sur l’intervalle ]a; b[.
.E
2.2 Fonction dérivée
Activité 4 : Fonction dérivée
Melon considère la fonction f définie par f (x) = x 3 et veut définir la fonction notée f 0
A
qui à chaque élément x de l’ensemble de dérivabilité de f associe son nombre dérivé f 0 (x).
Consigne 21 : Définition
BA
f 0 : I −→ R
x 7−→ f 0 (x)
.
x 7−→ ax ; (a ∈ R) x 7−→ a R
.G
R, si n > 0
x 7−→ x n ; (n ∈ Q∗ ) x 7−→ nx n−1
R∗ , si n < 0
1 1
x 7−→ x 7−→ − R∗
x x2
.E
1 n
x 7−→ n ; (n ∈ Q∗+ ) x 7−→ − R∗
x x n+1
p 1
x 7−→ x x 7−→ p ]0; +∞[
2 x
x 7−→ sin x x 7−→ cos x R
x 7−→ cos x
x 7−→ tan x x 7−→ 1 + tan2 x =
A
x 7−→ − sin x
1
R−
©π
R
2 + kπ; k ∈ Z
ª
cos2 x
BA
Propriétés
R Toute fonction polynôme est dérivable sur son ensemble de définition.
R Toute fonction rationnelle est dérivable sur tout intervalle contenu dans son ensemble
G
de définition.
O
¡p ¢0 u0
sur K et on a : u = p .
2 u
Consigne 23 : Consolidation
.
Détermine l’ensemble de dérivabilité et la fonction dérivée de chacune des fonctions
.G
définies par :
p 2x − 3 x 2 + 3x + 2 p
f (x) = x 4 − 2x 3 + 12x − 3 ; g (x) = 2x x − x 2 ; h(x) = ; k(x) = ; u(x) = x 2 − 3x − 4 ;
r 3x + 1 2x − 1
¢5 −2x − 1
v(x) = x − 3x + 1 ; f (x) = et t (x) = sin (2x + 1).
¡ 2
.E
x +2
Stratégie de travail : TI : 15mns ; TG : 15mns ; TC : 15mns
f.
O
Remarque
Si la dérivée de la fonction garde un signe constant sur un intervalle donné sauf peut-être
en un nombre fini de points où elle s’annule, alors la fonction est strictement monotone
sur cet intervalle.
.
.G
.E
f x 0 est le minimum relatif de f sur ]a; b[.
A
¡ ¢
Consigne 25 : Consolidation
On considère la fonction f définie par : f (x) = x 3 + 3x 2 − 9x + 2
AS
Reprends les questions précédentes pour chacune des fonctions g et h définies par :
x2 − x + 2 2x − 3
g (x) = et h(x) = .
x −2 3x + 1
Stratégie de travail : TI : 15mns ; TG : 15mns ; TC : 15mns
2.3 Primitives
Activité 5 : Primitives
Melon considère la fonction f définie sur R par f (x) = 3x 2 − 2x + 4 et se préoccupe de
trouver les fonctions F dérivables sur R telles que F 0 (x) = f (x).
Consigne 26 : Définition
.
3. Donne alors la forme générale des fonctions F dérivables sur R telles que F 0 (x) = f (x).
.G
Stratégie de travail : TI : 5mns ; TG : 5mns ; TC : 5mns
.E
• Les fonctions u et v sont dérivables sur R et sont telles que pour tout réel x , on a :
u 0 (x) = f (x) et v 0 (x) = f (x). On dit alors que les fonctions u et v sont des primitives
sur R de la fonction f .
• Les primitives sur R de la fonction f sont les fonctions F : x 7−→ x 3 − x 2 + 4x + c (c ∈ R).
Consigne 27 : Propriété
S
Soit f une fonction admettant sur un intervalle K une primitive F et c une constante
réelle.
AS
Propriétés
l Soit f une fonction admettant une primitive particulière F sur un intervalle K .
Alors, pour toute constante réelle c , la fonction x 7−→ F (x) + c est une primitive de f
sur K et toute primitive de f sur K , est de la forme x 7−→ F (x) + c .
l f est une fonction continue sur un intervalle K ; x 0 un nombre réel de K et y 0 un
nombre réel. Il existe une et une seule primitive de la fonction f sur K qui prend la
valeur y 0 en x 0 .
.
Consigne 28 : Propriété
.G
Soit f et g deux fonctions continue sur un intervalle K de primitives respectives F et G
sur K puis a et b deux nombres réels.
Démontre que aF + bG est une primitive sur K de a f + bg .
.E
Stratégie de travail : TI : 5mns ; TG : 5mns ; TC : 5mns
Propriété
A
Si F et G sont des primitives respectives des fonctions f et g sur un intervalle K , alors pour
tous nombres réels a et b , la fonction aF +bG est une primitive sur K de la fonction a f +bg .
BA
f (x) = a (a ∈ R)
f (x) = x n (n ∈ N)
1
f (x) = n (n ∈ N∗ − {1})
O
x
1
f (x) = p
x
S
f (x) = cos x
f (x) = sin x
AS
1
f (x) =
sin2 x
1
f (x) =
cos2 x
.
f (x) = sin x R
.G
1
f (x) = R − {kπ; k ∈ Z} F (x) = − cot x + c ; c ∈ R
sin2 x
1
R − π2 + kπ; k ∈ Z F (x) = tan x + c ; c ∈ R
© ª
f (x) =
cos2 x
.E
Consigne 30 : Consolidation
1. Détermine dans chacun des cas suivants les primitives des fonctions définies sur
un ensemble K à préciser.
(a) f (x) = x 5 + 43 x 3 + 3x 2 + 5
.
Sommaire
.G
3.1 Généralités sur les suites numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.2 Suites arithmétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.3 Suites géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.4 Convergence d’une suite numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
.E
FICHE PEDAGOGIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
U : N −→ R
n 7−→ 2n 2 + 1
G
Consigne 31 : Définition
O
Notation et Vocabulaire
Si E désigne l’ensemble de définition d’une suite numérique U , on a les notations suivantes :
30
3.1. GÉNÉRALITÉS SUR LES SUITES NUMÉRIQUES Page 31
_ notation fonctionnelle
U : E −→ N
n 7−→ U (n)
_ notation indicielle
U : E −→ N
n 7−→ Un
La suite numérique est notée (Un )n∈E ou simplement (Un ) si aucune confusion n’est à
craindre.
.
• U (n) ou Un est appelé terme d’indice n ou terme général de la suite (Un ).
.G
• Le n ème terme de la suite est appelé terme de rang n .
Remarques
.E
Une suite (Un ) est définie par :
• une formule explicite donnant directement Un en fonction de n .
2n + 1
Exemple : Soit (Un ) la suite définie par : Un = .
n +3
• le premier terme de la suite et une formule de récurrence exprimant Un+1 en
fonction de Un .
A
Consigne 32 : Consolidation
On considère
les suites numériques (Un )n∈N et (Vn )n∈N définies par :
2n + 1 V0 = 2
G
Un = et
n +2 V 1
n+1 = − 2 Vn + 3
(b) Déduis-en une construction des 5 premiers termes de la suite (Un ) sur l’axe (OI ).
Stratégie de travail : TI : 7mns ; TG : 7mns ; TC : 7mns
.
Stratégie de travail : TI : 7mns ; TG : 7mns ; TC : 7mns
.G
Définition (Suite minorée-majorée et bornée)
Soit (Un )n∈E une suite numérique.
. La suite (Un )n∈E est dite majorée si et seulement si il existe un nombre réel M tel
.E
que pour tout n élément de E , on a : Un ≤ M .
. La suite (Un )n∈E est dite minorée si et seulement si il existe un nombre réel m tel
que pour tout n élément de E , on a : m ≤ Un .
A
. La suite (Un )n∈E est dite bornée si elle est à la fois minorée et majorée.
. La suite (Un )n∈E est dite croissante sur E si et seulement si pour tous entiers naturels
AS
m et n de E , on a : m ≤ n =⇒ Um ≤ Un .
. La suite (Un )n∈E est dite strictement croissante sur E si et seulement si pour tous
entiers naturels m et n de E , on a : m < n =⇒ Um < Un .
. La suite (Un )n∈E est dite décroissante sur E si et seulement si pour tous entiers
naturels m et n de E , on a : m ≤ n =⇒ Um ≥ Un .
. La suite (Un )n∈E est dite strictement décroissante sur E si et seulement si pour tous
entiers naturels m et n de E , on a : m < n =⇒ Um > Un .
. La suite (Un )n∈E est dite constante sur E si tous les termes de la suite ont la même
valeur ; c’est-à-dire pour tout n de E , on a : Un+1 = Un .
. La suite (Un )n∈E est dite strictement monotone sur E lorsqu’elle est strictement crois-
sante ou strictement décroissante sur E .
Remarques
Étudier le sens de variation d’une suite revient à dire si elle est croissante, décroissante,
constante, strictement croissante ou strictement décroissante.
Dans la pratique, pour étudier le sens de variation d’une suite (Un )n∈E , on peut calculer
et étudier le signe de Un+1 −Un .
• Si pour tout n ∈ E , Un+1 −Un ≥ 0, alors Un+1 ≥ Un .
.
Donc la suite (Un ) est croissante sur E .
.G
• Si pour tout n ∈ E , Un+1 −Un ≤ 0, alors Un+1 ≤ Un .
Donc la suite (Un ) est décroissante sur E .
• Si pour tout n ∈ E , Un+1 −Un = 0, alors Un+1 = Un .
Donc la suite (Un ) est constante sur E .
.E
Retenons : Principe du raisonnement par récurrence.
Soit (P n ) ; n ∈ I une proposition. A
Pour démontrer que (P n ) est une proposition vraie pour tout n élément de I , on procède
comme suit :
• On vérifie que P n0 est vraie ; (n 0 étant le plus petit élément de I )
¡ ¢
BA
Consigne 36 : Consolidation
U0 = 0
On considère la suite (Un )n∈N définie par : p
O
U
n+1 = 2Un + 35
1. Démontre que : ∀n ∈ N, 0 ≤ Un ≤ 7.
2. Démontre que la suite (Un ) est croissante.
S
.
On a montré que pour tout entier naturel n , Un+1 = Un + 4. On conclut que la suite (Un )n∈N
.G
est arithmétique et le nombre réel 4 est sa raison.
.E
Soit (Un )n∈E une suite numérique.
La suite (Un ) est dite arithmétique s’il existe un nombre réel r tel que pour tout n
élément de E , on a : Un+1 = Un + r .
Le nombre réel r est appelé la raison de la suite (Un ).
Remarque
A
Pour démontrer qu’une suite (Un )n∈E est arithmétique, on peut établir que la différence de
BA
deux termes consécutifs est un nombre réel r indépendant de n ; c’est-à-dire Un+1 −Un = r .
Propriétés
Soit (Un )n∈E une suite arithmétique de raison r et de premier terme Uk .
G
l ∀n ∈ E , on a : Un = Uk + (n − k)r
l Soit S la somme des termes consécutifs Uk ; Uk+1 ; Uk+2 ; · · · ; U p−1 et U p de la suite
O
S=
2
l Si U a ; Ub et Uc sont dans cet ordre trois termes consécutifs de la suite arithmétique
AS
U a +Uc
(Un ), alors on a : Ub = .
2
Consigne 38 : Consolidation
U0 = 1
On considère la suite (Un )n∈N définie par : 2Un
Un+1 =
Un + 2
1
On désigne par (Vn )n∈N la suite définie par : Vn = .
Un
1. Démontre que la suite (Vn ) est arithmétique puis précise sa raison et son premier
terme.
.
.G
Chaque année, ce prix augmente de 5%. Il veut connaître le prix du dispositif en 2021.
On désigne par U0 le prix du dispositif en 2001 et par Un ce prix au bout de n années.
On pose q = 1, 05.
.E
1. Détermine U1 et U2 puis donne leurs significations.
2. Exprime Un+1 en fonction de Un et q .
3. (a) Exprime U2 et U3 en fonction de U0 et q . A
(b) Déduis-en une conjecture sur l’expression de Un en fonction de n .
4. Réponds donc à la préoccupation de Melon.
BA
Remarque
Pour démontrer qu’une suite (Un )n∈E est géométrique, on peut établir que le quotient de
Un+1
deux termes consécutifs est un nombre réel q indépendant de n ; c’est-à-dire = q.
Un
Propriétés
Soit (Un )n∈E une suite géométrique de raison q et de premier terme Uk .
l ∀n ∈ E , on a : Un = Uk · q n−k .
l Soit S la somme des termes consécutifs Uk ; Uk+1 ; Uk+2 ; · · · ; U p−1 et U p de la suite
(Un ). On a S = Uk +Uk+1 +Uk+2 + · · · +U p−1 +U p .
1 − qN
µ ¶
• si q 6= 1, alors S = Uk · ; où N = p − k + 1 est le nombre de terme de la
1−q
somme S .
• si q = 1, alors S = N ·Uk .
.
.G
l Si U a ; Ub et Uc sont dans cet ordre trois termes consécutifs de la suite géométrique
(Un ), alors on a : Ub 2 = U a ·Uc .
Consigne 40 : Consolidation
.E
U0 = 3
On considère la suite (Un )n∈N définie par : 1
U
n+1 = (Un + 1)
2
On désigne par (Vn )n∈N la suite définie par : Vn = Un − 1.
A
1. Démontre que la suite (Vn ) est géométrique puis précise sa raison et son premier
terme.
2. Exprime Vn puis Un en fonction de n .
BA
n +2
au comportement de chacune de ces suites lorsque n devient de plus en plus grand.
AS
Propriétés
l Toute suite décroissante et minorée est convergente.
l Toute suite croissante et majorée est convergente.
l Soit ` un nombre réel ; f une fonction numérique et (Un ) la suite définie par :
.
.G
Un = f (n).
• Si lim f (x) = `, alors (Un ) converge vers `.
x→+∞
• Si lim f (x) = ∞, alors (Un ) diverge.
x→+∞
.E
Propriété
Soit q un nombre
réel strictement positif.
0, si 0 < q < 1
lim q n =
n→+∞ +∞, si q > 1
A
BA
Consigne 42 : Consolidation
On considère les suites
numériques (Un )n∈N et (Vn )n∈N définies par :
2n + 1 V0 = 0
Un = et p
1 − 3n + n 2 V
n+1 = 2Vn + 35
G
Remarques
• Trois nombres a , b et c sont dans cet ordre en progression arithmétique signifie
a +c
que : b = .
2
• Trois nombres a , b et c sont dans cet ordre en progression géométrique signifie
que : b 2 = ac .
.E
SAno3 : LIEUX GÉOMÉTRIQUES DANS
A
LE PLAN
BA
G
SO
AS
38
Page 39
FICHE PÉDAGOGIQUE
I- ÉLÉMENTS DE PLANIFICATION
1.1 Contenus de formation
1.1.1 Compétences
.
cédures du langage et du raisonnement mathématique.
.G
• Appréhender la mathématique dans ses aspects numériques par l’appropriation des
outils, techniques et procédés conventionnels ainsi que par le traitement des données.
• Appréhender la mathématique dans ses aspects géométriques par l’appropriation
d’outils et de démarches propres à la géométrie.
.E
b) Compétence transdisciplinaire :
• Se préparer à intégrer la vie professionnelle dans une perspective de réalisation de
soi et d’insertion dans la société.
c) Les compétences transversales :
• Exploiter l’information disponible ;
• Résoudre une situation-problème ;
A
• Communiquer de façon précise et appropriée ;
BA
.
Résolution de problèmes
.G
1.2 Durée :
62 heures
.E
1.3 Stratégies d’enseignement / apprentissage :
1.4 Matériels
A
Craie Les activités conçues
BA
II- DÉROULEMENT
G
C’est la rentrée. Les murs de façade du lycée ont été repeints. Des objets d’embellissement
qui suscitent la curiosité des élèves ont été placés à divers endroits de l’établissement. L’un
de ces objets a retenu l’attention de Zoé, élève en classe de 1ère. Cet objet est un disque sur
S
lequel est fixée une plaque transparente ayant la forme d’un triangle équilatéral, inscrit dans
sa bordure. Au centre du disque est fixé une aiguille de longueur égale au rayon du disque.
AS
Cette aiguille est accolée à une autre plaque triangulaire de même nature dont les sommets
coïncident avec les milieux des cotés de la première plaque. Un bouton électrique fait tourner
l’aiguille dans le plan du disque. Celle-ci entraîne dans sa course la petite plaque triangulaire
et déclenche aussitôt la sirène du lycée. Voici une représentation de la position de repos de
l’aiguille :
.
.G
L’aiguille actionnée par le bouton, tourne dans le sens contraire des aiguilles d’une montre
en émettant une jolie brillance circulaire qui évolue régulièrement à partir du centre du disque
.E
vers son bord ; c’est-à-dire que la surface de la brillance évolue à vitesse constante en fonction
du temps. Quand on cesse d’appuyer sur le bouton, l’aiguille revient au repos en sens opposé
et la jolie brillance s’estompe.
Émerveillé par ce dispositif, Zoé se propose de rechercher la variation du rayon de la
A
brillance et le rapport qui lie les triangles du dispositif de la sirène.
.
Sommaire
.G
4.1 Mesure principale d’un angle orienté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
4.2 Somme, différence de deux angles orientés et propriétés . . . . . . . . . . . . . 45
.E
4.1 Mesure principale d’un angle orienté
Activité 10 : Mesure principale d’un angle orienté et propriétés
L’aiguille actionnée par le bouton fait un écart angulaire α avec sa position initiale
u et ~
~
A
puis revient en sens inverse quand on cesse d’appuyer sur le bouton. Zoé caractérise
respectivement la position initiale et la position finale de cette aiguille par les vecteurs
v puis désire étudier les propriétés géométriques liées à cette situation après l’avoir
représenté. Voici une représentation de cette situation :
BA
G
S O
AS
42
4.1. MESURE PRINCIPALE D’UN ANGLE ORIENTÉ Page 43
.
.G
Définition (Mesure d’un angle orienté)
Lorsqu’on choisit un sens de déplacement sur tout cercle du plan, on dit qu’on a orienté le
plan. Il est possible d’orienter le plan et d’utiliser le cercle trigonométrique pour associer
la mesure d’un angle entre deux vecteurs non nuls.
À cet effet, soit ~
u et ~
v deux vecteurs non nuls. À partir du centre O du cercle trigono-
.E
−−→ −−→
métrique (C ), il existe deux points M et N du plan tels que OM = ~ u et ON = ~
v . Supposons
que mes AOB
= α.
A
BA
G
S O
AS
Remarques
? De manière informelle, le nombre k indique le nombre de tour(du cercle trigonométrique)
?
?
? qui a été fait. En pratique, nous allons souvent confondre un angle avec l’une de ses mesures.
?
? Notons aussi que dans l’écriture (~ v ), l’ordre entre les vecteurs ~
u et ~
v est important.
? u ,~
.
Ainsi, si α est la mesure principale d’un angle orienté, alors toutes les autres mesures
.G
de cet angle sont de la forme α + 2kπ ; (k ∈ Z).
Remarques
? Le fait qu’il existe une infinité de nombres réels, mesures d’un même angle orienté ne
.E
?
? permet pas de donner une notation satisfaisante à ces mesures. On écrira donc : « soit
?
?
? v ) un angle orienté de mesure α ».
u ,~
(~
?
?
? Deux mesures quelconques d’un même angle orienté diffèrent d’un multiple entier de
?
? 2π ; on dit qu’elles sont congrues modulo 2π.A
?
Propriété
Pour
³ tous nombres
´ ³ réels x ; y et ´z , on a :
O
x ≡ y[2π] ⇐⇒ x + z ≡ y + z[2π]
S
Consigne 44 : Consolidation
Dans chacun des cas suivants, déterminer la mesure principale α de l’angle orienté
AS
1. x = 69π 4. x = 1004π
19π
2. x = 5. x = −1005π
4
37π 2017π
3. x = 6. x =
3 5
.
.G
Remarque
? La mesure principale de la somme de deux angles orientés n’est pas toujours égale à la
?
? somme des mesures principales de ces angles.
?
.E
Propriétés
O ~
u; ~
v et w
~ étant trois vecteurs non nuls, on a :
u ,~v) + (~
(~
A
~ ) = (~
v, w ~ ) (Relation de Chasles)
u, w
BA
G
O
O ~
u; ~ ~0 et ~
v; u v 0 étant quatre vecteurs non nuls, on a :
S
~0 , ~ ~0 = ~v, ~
³´ ³à´ ³à´ ³´
~
u ,~v = u v 0 ⇐⇒ ~
u, u v0
AS
O ~
u et ~
v étant deux vecteurs non nuls, on a :
u ,~v) = −(~
(~
v,~
u)
O ~
u et ~
v étant deux vecteurs non nuls ; k un nombre réel, on a :
• si k > 0, (k~
à àu , k~v) = (~
u ,~v) = (~ u ,~v)
.
.G
.E
• si k < 0, (k~
à à u ,~v) + π
u , k~v) = (~
u ,~v) = (~ b
A
BA
G
• (k~
áu , k~v) = (~
u ,~v)
S O
AS
Consigne 45 : Consolidation
Le plan orienté est muni du repère (O, I , J ). Sur le cercle ci-dessous, A , B et C sont les
π 5π π
points tels que : ; et − soient les mesures principales respectives des angles orientés :
3 6³ 6
−→ −−→´ ³á
³á −→ −−→´ −→ −−→´
OI , O A , OI , OB et OI , OC .
á
.
.G
−→ −−→´ ³−
³− −→ −−→´ ³−
−→ −−→´
1. Détermine la mesure principale de chacun des angles : O A, OB , OB , OC et O A, OC .
á á á
³−
−→ −−→´ ³−
−→ −−→´ π
2. Vérifie que : O A, OB − OC , OB = − .
á á b
2
.E
Stratégie de travail : TI : 7mns ; TG : 7mns ; TC : 7mns
A
BA
G
S O
AS
.
Sommaire
.G
5.1 Lignes trigonométriques d’un angle orienté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
5.1.1 Sinus, cosinus, tangente et cotangente d’un angle orienté . . . . . . . . . . . 48
5.1.2 Lignes trigonométriques d’angles associés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
5.1.3 Lignes trigonométriques d’angles remarquables . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
.E
5.2 Formules trigonométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
5.3 Fonctions circulaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
5.4 Équations et inéquations trigonométriques dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Définitions
Le plan est muni du repère orthonormé direct(O, I , J ).
u ,~v) un angle orienté de mesure α et M l’image de α sur le cercle trigonométrique
Soit (~
G
(C ). On désigne par P et Q les projetés orthogonaux respectifs de M sur (OI ) et (O J ).
S O
AS
48
5.1. LIGNES TRIGONOMÉTRIQUES D’UN ANGLE ORIENTÉ Page 49
E On appelle cosinus de (~
u ,~v) ou de α, l’abscisse de M .
E
On note cos (~
u ,~v) = cos α = OP .
On appelle sinus de (~
u ,~v) ou de α, l’ordonnée de M .
E
On note sin (~
u ,~v) = sin α = OQ .
u ,~v) n’est pas
Si (~ ³ −droit, on appelle tangente de (~
u ,~v) ou de α, l’abscisse du point T
→´
dans le repère I ; I A de la droite (∆) où T est l’intersection de (OM ) et (∆).
sin α
On note tan (~
u ,~v) = tan α = I T . On a aussi : tan α = .
E
cos α
u ,~v) n’est pas nul ou plat, la cotangente de (~
Si (~ u ,~v) ou de α est donnée par :
.
cos α
cotanα = .
.G
sin α
Propriétés
l ∀x ∈ R, ∀k ∈ Z,
.E
• cos (x + 2kπ) = cos x
• sin (x + 2kπ) = sin x
l ∀x ∈ R,
• cos2 x + sin2 x = 1
• −1 ≤ cos x ≤ 1
A
• −1 ≤ sin x ≤ 1
BA
l ∀x ∈ R − π2 + kπ, k ∈ Z
© ª
Remarques
? • Si α ∈ 0; π2 , alors cos α > 0 et sin α > 0.
¤ £
?
O
?
? • Si α ∈ π2 ; π , alors cos α < 0 et sin α > 0.
¤ £
?
? • Si α ∈ −π; − π2 , alors cos α < 0 et sin α < 0.
¤ £
?
?
? • Si α ∈ − π2 ; 0 , alors cos α > 0 et sin α < 0.
¤ £
S
?
AS
Consigne 46 : Consolidation
3
1. On donne sin x = avec x ∈ π2 ; π .
¤ £
5
Calcule cos x ; tan x et cotanx .
p
2. On donne tan x = − 3 avec x ∈ − π2 ; 0 .
¤ £
.
.G
.E
A
BA
G
Propriétés
O
³π
• sin(−α) = − sin α
´
• sin − α = cos α
• cos(−α) = cos α ³2π ´
AS
• cos − α = sin α
• sin (π − α) = sin α ³ π2 ´
• cos (π − α) = − cos α • sin + α = cos α
³2π
• sin (π + α) = − sin α
´
• cos + α = − sin α
• cos (π + α) = − cos α 2
.
.G
.E
A
BA
π π π π
α 0 6 π
p4 p3 2
1 2 3
sin α 0 1 0
p2 p2 2
3 2 1
cos α 1 0 −1
p2 2
p2
3
tan α 0 1 3 ··· 0
G
3 p
p
cotanα ··· 3 1 3
3
0 ···
S O
Consigne 47 : Consolidation
1. Calcule : sin ; cos et tan − 89π .
¡ 110π ¢ ¡ 110π ¢
AS
¡ ¢
3 3 4
.
.G
.E
A
BA
On veut trouver les expressions de : cos (a − b) ; cos (a + b) ; sin (a − b) et sin (a + b).
Consigne 48 : Propriétés
³−á
−→ −−→´
1. Donne une mesure de l’angle orienté ON , OM .
G
−−→ −−→
2. (a) Calcule de deux manières différentes ON · OM .
(b) Déduis-en l’expression de cos (a − b).
O
• cos (a − b) = cos a cos b + sin a sin b • sin (a − b) = sin a cos b − cos a sin b
• cos (a + b) = cos a cos b − sin a sin b • sin (a + b) = sin a cos b + cos a sin b
Consigne 49 : Propriétés
.
1. (a) En utilisant l’une des formules d’addition, calcule cos (a + a).
.G
(b) Déduis-en une expression de cos 2a . (∗)
2. On rappelle que cos2 a + sin2 a = 1.
En utilisant (∗), montre que : cos 2a = 2 cos2 a − 1 et cos 2a = 1 − 2 sin2 a .
.E
3. (a) En utilisant l’une des formules d’addition, calcule sin (a + a).
(b) Déduis-en une expression de sin 2a .
Stratégie de travail : TI : 7mns ; TG : 7mns ; TC : 7mns
Consigne 50 : Consolidation
7π π π 7π 7π
1. En remarquant que = + , détermine cos et sin .
O
12 4 3 12 12
π π π π π
2. En remarquant que = − , détermine cos et sin .
S
12 3 4 12 12
π π π π
AS
Consigne 51 : Propriétés
1. (a) En utilisant les formules d’addition, calcule : cos (a − b) + cos (a + b).
(b) Déduis-en une expression de cos a cos b .
2. (a) En utilisant les formules d’addition, calcule : cos (a − b) − cos (a + b).
(b) Déduis-en une expression de sin a sin b .
.
.G
Propriétés (Formules de transformation d’un produit en une somme et d’une
somme en un produit.)
P1 : Pour tous nombres réels a et b , on a :
.E
h i
• cos a cos b = 21 cos(a − b) + cos(a + b)
h i
• sin a sin b = 12 cos(a − b) − cos(a + b)
h i
• sin a cos b = 12 sin(a + b) + sin(a − b)
Consigne 52 : Consolidation
O
Consigne 53 : Propriétés
Soit α un nombre réel tel que tan α2 soit définie. En posant tan α2 = t , démontre que :
1− t2 2t 2t
cos α = ; sin α = ; tan α =
1+ t2 1+ t2 1− t2
Stratégie de travail : TI : 10mns ; TG : 10mns ; TC : 10mns
Propriétés
Soit α un nombre réel tel que tan α2 soit définie. On pose tan α2 = t . On a :
1− t2
• cos α =
1+ t2
2t
• sin α =
1+ t2
2t
• si de plus, tan α est définie, tan α =
1− t2
.
.G
5.3 Fonctions circulaires
.E
sin : R −→ R
x7−→ sin x
tan : R −→ R
x7−→ tan x
G
n o
π
Son ensemble de définition est : D = R − 2
+ kπ; k ∈ Z .
cotan : R −→ R
x7−→ cotan x
S
Remarques
? • La fonction cosinus est paire.
?
?
? • Les fonctions sinus, tangente et cotangente sont impaires.
?
? • Si f est une fonction paire ou impaire, on choisit comme domaine d’étude l’ensemble
?
?
? E tel que E = D f ∩R+ ou E = D f ∩R− . La courbe de f sur D f est symétrique par rapport
?
?
? à l’axe des ordonnées si f est paire et symétrique par rapport à l’origine du repère
?
? si f est impaire.
?
.
Soit f une fonction d’ensemble de définition D et T un nombre réel strictement positif.
.G
∀x ∈ D; (x + T ) ∈ D
= T est une période de f si et seulement si :
f (x + T ) = f (x)
.E
de f .
Remarques
?
?
?
?
?
?
A
• Les fonctions sinus et cosinus sont périodiques et de périodes 2π.
• La fonction tangente est périodique et de période π.
• Les fonctions x 7−→ sin(ax + b) et x 7−→ cos(ax + b) sont périodiques et de périodes
?
? 2π
? ; avec a ∈ R∗ et b ∈ R.
BA
? T=
? |a|
? π
? • La fonction x 7−→ tan(ax + b) est périodique et de période T = ; avec a ∈ R∗ et b ∈ R.
? |a|
?
? • Si f est une fonction périodique de période T , on choisit comme domaine d’étude
?
? l’ensemble E tel que E = D f ∩ − T2 ; T2 ou E = D f ∩ [0; T ].
£ ¤
?
G
sin x
• lim =1
x→0 x
1 − cos x 1
• lim =
S
x→0 x2 2
tan x
• lim =1
AS
x→0 x
Consigne 54 : Consolidation
Étudie sur R et tracer la courbe de la fonction f : x 7−→ sin x .
Propriétés
• Pour tout nombre réel t élément de [−1; 1], il existe un nombre réel a de ] − π; π] tel
que : sin a = t .
• Pour tout nombre réel t élément de [−1; 1], il existe un nombre réel a de ] − π; π] tel
que : cos a = t .
• Pour tout nombre réel t , il existe un nombre réel a de − π2 ; π2 tel que : tan a = t .
¤ £
.
.G
Retenons : Résolution des équations trigonométriques.
Équations du type cos x = a ; a ∈ R
Soit l’équation (E ) : cos x = a ; avec a ∈ R. Pour résoudre l’équation (E ), on procède comme
.E
suit :
• Si a ∈] − ∞; −1[∪]1; +∞[, alors (E ) n’admet pas de solution.
• Si a ∈ [−1; 1], alors il existe un nombre réel α tel que cos α = a . On a alors :
A
cos x = a ⇐⇒ cos x = cos α
⇐⇒ x = α + 2kπ ou x = −α + 2kπ; k ∈ Z
BA
• Si b ∈ [−1; 1], alors il existe un nombre réel β tel que sin β = b . On a alors :
O
Consigne 55 : Consolidation
Résous dans R puis dans [0; π] chacune des équations suivantes :
p
3 (E 4 ) : cos x 2 − 3π = 23
¡ ¢
(E 1 ) : cos x = 2
p p
(E 2 ) : sin 2x = − 22 (E 5 ) : tan x = 3
(E 3 ) : sin 2x − π4 = − 12 (E 6 ) : cos (2x − π) = sin x
¡ ¢
.
a , b et c étant des réels, on considère l’équation (E ) : a cos x + b sin x = c .
.G
1. On suppose que a = 0 et b 6= 0. Donne la forme simplifiée de (E ).
2. On suppose que a 6= 0 et b = 0. Donne la forme simplifiée de (E ).
3. On suppose que a 6= 0 et b 6= 0.
.E
p ³ ´
(a) Justifie que a cos x + b sin x = a 2 + b 2 p a cos x + p b
sin x .
a 2 +b 2 a 2 +b 2
³ ´2 ³ ´2
Or p a
+ p b
= 1, donc il existe un nombre réel α tel que cos α = p 2a 2 et
a 2 +b 2 a 2 +b 2 p a +b
sin α = p 2b 2 . On déduit donc que a cos x +b sin x = a 2 + b 2 cos (x − α). Ainsi, l’équation (E )
a +b
devient cos (x − α) = p 2c 2 et on se ramène alors à une équation du type cos x = t ; t ∈ R.
S
a +b
AS
Consigne 57 : Consolidation
Résous dans R chacune des équations suivantes :
p p p
(E 1 ) : cos x + 3 sin x = 1 (E 2 ) : cos 2x + 3 sin 2x = − 2
.
Sommaire
.G
6.1 Barycentre de deux points pondérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
6.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
6.1.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
6.2 Barycentre de plus de deux points pondérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
.E
6.2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
6.2.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
n o A B
On note : G = bar (A, a), (B, b) ou G = bar
a b
S
AS
Remarques
? • On retient de cette définition que G est le barycentre de (A, a) et (B, b) si et seule-
?
? −→ b −→
? ment si AG = a+b AB . (facile à montrer). Cette égalité vectorielle permet en parti-
?
? culier de construire le point G .
?
?
? • Si A et B sont distincts, alors G appartient à la droite (AB ).
?
?
? • Si a = b , on dit que G est l’isobarycentre des points A et B .
?
? • L’isobarycentre de deux points distincts A et B est le milieu de [AB ].
?
59
6.1. BARYCENTRE DE DEUX POINTS PONDÉRÉS Page 60
6.1.2 Propriétés
Remarque
? A et B étant deux points distincts du plan, l’ensemble des barycentres des points A et B
?
.
?
? est la droite (AB ).
.G
−−→ −−→
Propriété (Réduction de la somme a M A + b M B )
Soit (A, a) et (B, b) deux points pondérés. Pour tout point M du plan, on a :
.E
−−→ −−→ −−→
O si a +b 6= 0, alors a M A+b M B = (a +b)MG ; où G est le barycentre des points pondérés
(A, a) et (B, b).
−−→ −−→
O si a + b = 0, alors le vecteur a M A + b M B est indépendant du point M .
Consigne 59 : Consolidation
G
1. Dans chacun des cas suivants, détermine les réels a et b tels que C soit le barycentre
des points pondérés (A, a) et (B, b) :
O
−→ −→ →
−
(a) AB + 2BC = 0
−→ −→
(b) 3 AB = 2BC
S
−→ −−→ −→
(c) AB + 2C A = 3C B
−→ −→ −→
(d) AB − 2BC = 3 AC .
AS
2. Le plan est muni du repère (O, I , J ). On donne les points A(2; 1) et B (5; 2). On désigne
par G le barycentre des points pondérés (A; −1) et (B ; 3).
(a) Place les points A et B dans le repère (O, I , J ).
(b) Sans déterminer ses coordonnées, construis G .
(c) Détermine les coordonnées de G .
6.2.1 Définition
.
.G
Remarques
? • On retient de cette définition que G est le barycentre de (A, a), (B, b) et (C , c) si et
? −→
? b −→ −→
seulement si AG = a+b+c c
AC . (facile à montrer). Cette égalité vectorielle
.E
? AB + a+b+c
?
? permet en particulier de construire le point G .
?
?
?
?
• Si a = b = c , on dit que G est l’isobarycentre des points A , B et C .
? • L’isobarycentre de trois points distincts non alignés A , B et C est le centre de
?
?
? gravité du triangle ABC . A
?
?
? • Cette définition et toutes ces remarques se généralisent à 4 points pondérés (et
?
? plus).
?
BA
6.2.2 Propriétés
Le barycentre de trois (ou plus) points pondérés est inchangé lorsqu’on multiplie tous
les coefficients par un même nombre réel non nul.
O
Consigne 60 : Consolidation
.
Soit A , B et C trois points non alignés et G le barycentre de (A, −3), (B, 1) et (C , 1).
.G
1. Démontre que A est le centre de gravité du triangle GBC .
2. Construis G .
.E
A
BA
G
S O
AS
.
Sommaire
.G
7.1 Droite définie par un point et un vecteur normal . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
7.2 Équation normale d’une droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
7.2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
7.2.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
.E
7.3 Cercles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
7.3.1 Représentation paramétrique d’un cercle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
7.3.2 Tangente en un point d’un cercle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
b
sienne de la forme ax + b y + c = 0 ; où c ∈ R.
S
Remarque
?
AS
à !
? −b
? Pour tout nombre réel c , la droite d’équation cartésienne ax + b y + c = 0 admet ~
u
? a
?
? pour vecteur directeur.
?
l (D ) ∥ (D 0 ) ⇐⇒ ab 0 − a 0 b = 0
l (D ) ⊥ (D 0 ) ⇐⇒ aa 0 + bb 0 = 0
63
7.2. ÉQUATION NORMALE D’UNE DROITE Page 64
7.2.1 Introduction
Soit (D ) une droite, ~
n un vecteur normal à (D ) et θ une mesure de l’angle orienté (~ n ).
ı,~
.
.G
.E
On considère le vecteur ~
donc ~
v
Ã
cos θ
.~
!
v tel que ~
v= 1
n∥
∥~
A
n.
~ Ce vecteur ~
v est unitaire et colinéaire à ~
sin θ
x cos θ + y sin θ + k = 0.
BA
7.2.2 Propriétés
normale de (D ).
S
Méthode
AS
Pour obtenir une équation normale d’une droite ayant pour équation cartésienne
ax + b y + c = 0, il
à suffit
! de diviser les deux membres de cette équation par la norme du
a
vecteur normal ~
n . On obtient : p a x + p 2b 2 y + p 2c 2 = 0.
b a 2 +b 2 a +b a +b
7.3 Cercles
.
.G
7.3.1 Représentation paramétrique d’un cercle
.E
A
BA
x = r cos θ
Le système (θ ∈ R) ; est appelé représentation paramétrique de (C )
G
y = r sin θ
dans le repère O;~ı,~ .
¡ ¢
S O
Exemples
x = r cos θ
AS
.
.G
.E
x = a + r cos θ
Le système (θ ∈ R) ; est appelé représentation paramétrique de (C )
A
y = b + r sin θ
dans le repère O;~ı,~ .
¡ ¢
BA
Exemples à !
−3
• Le cercle de centre A et de rayon 2 a pour représentation paramétrique
G
4
x = −3 + 2 cos θ
(θ ∈ R ).
y = 4 + 2 sin θ
O
• Soit (E ) l’ensemble des points dont les coordonnées (x; y) vérifient l’équation :
¢2
x 2 + y 2 − 2x + y − 1 = 0. Cette équation peut s’écrire : (x − 1)2 + y + 21 = 49 . Donc (E )
¡
S
à !
1 3
est le cercle de centre B et de rayon . Ce cercle a pour représentation
− 12 2
AS
x = 1 + 3 cos θ
paramétrique 2
(θ ∈ R).
y = − 1 + 3 sin θ
2 2
x = 3 cos θ
• Le système (θ ∈ R) ; est une représentation paramétrique du cercle
y = −1 + 3 sin θ
à !
0
de centre C et de rayon 3.
−1
.
.G
Consigne 61 : Consolidation à !
1
Soit (C ) le cercle d’équation : x 2 + y 2 − 3y − 1 = 0 et A .
3
1. Vérifie que A est un point de (C ).
.E
2. Détermine une équation cartésienne de la tangente (T ) à (C ) en A .
A
BA
G
S O
AS
.
Sommaire
.G
8.1 Généralités sur les fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
8.1.1 Parité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
8.1.2 Éléments de symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
8.1.3 Notion d’asymptote . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
.E
8.2 Fonctions associées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
8.2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
8.2.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
8.1.1 Parité
w On dit que la fonction f est paire si D f est symétrique par rapport à zéro et pour
tout élément x de D f , −x élément de D f et on a : f (−x) = f (x).
w On dit que la fonction f est impaire si D f est symétrique par rapport à zéro et
O
68
8.1. GÉNÉRALITÉS SUR LES FONCTIONS Page 69
.
Retenons : Etude de la position d’une courbe et de son asymptote
.G
Soit f une fonction ; (C ) sa courbe représentative et (D ) une asymptote oblique à (C )
d’équation y = ax + b .
Pour étudier la position relative de (C ) et (D ) sur un intervalle I , il suffit d’étudier le
signe de f (x) − (ax + b). En effet :
.E
• si pour tout x de I , f (x) − (ax + b) > 0, alors (C ) est au dessus de (D ) sur l’intervalle I .
• si pour tout x de I , f (x) − (ax + b) < 0, alors (C ) est en dessous de (D ) sur l’intervalle I .
• si pour x = x 0 , f (x) − (ax + b) = 0, alors (C ) et (D ) se coupent au point d’abscisse x 0 .
A
BA
Consigne 62 : Consolidation
2
x2
de la fonction g : x 7−→ .
x −1
S
x −1
(b) Étudie la position relative de (C ) et (∆).
8.2.1 Introduction
Le plan est muni du repère orthogonal (O, I , J ).
Soit f une fonction, (C ) sa représentation graphique, a et b deux nombres réels.
Les fonctions : x 7−→ − f (x) ; x 7−→ f (−x) ; x 7−→ − f (−x) ; x 7−→ | f (x)| ; x 7−→ f (|x|) ;
x 7−→ f (x − a) + b sont dites associées à f .
Le but de cette section est de montrer comment les courbes représentatives des fonctions
associées à f se déduisent de (C ).
.
.G
8.2.2 Propriétés
.E
Soit f une fonction, (C ) sa représentation graphique.
] La courbe représentative de la fonction x 7−→ − f (x) est le symétrique de (C ) par
rapport à l’axe (OI ).
A
] La courbe représentative de la fonction x 7−→ f (−x) est le symétrique de (C ) par
rapport à l’axe (O J ).
] La courbe représentative de la fonction x 7−→ − f (−x) est le symétrique de (C ) par
BA
rapport à O .
Donc la courbe de la fonction x 7−→ | f (x)| est la réunion des parties des courbes
S
des fonctions x 7−→ f (x) et x 7−→ − f (x), situées au-dessus de l’axe (OI ).
f (x), si x ≥ 0
AS
Soit (C1 ) la partie de la courbe de la fonction x 7−→ f (x) dans le demi-plan défini
par x ≥ 0 et (C2 ) la partie de la courbe de la fonction x 7−→ f (−x) dans le demi-plan
défini par x < 0.
La courbe de la fonction x 7−→ f (|x|) est la réunion des courbes (C1 ) et (C2 ).
.
Soit g la fonction polynôme du second degré définie par g (x) = ax 2 + bx + c .
.G
g peut être définie par la forme explicite g (x) = a(x − α)
à !− β. La représentation gra-
2
α
phique de g est l’image par la translation de vecteur ~
u de la parabole d’équation
β
y = ax 2 .
.E
Propriété (Fonction homographique)
Le plan est muni du repère orthonormé (O, I , J ).
A
Soit α et β deux nombres réels et k un nombre réel non nul.
On appelle fonction homographique toute fonction f de R vers R définie par
k
f (x) = + β.
x −α
BA
à !
α
La représentation graphique de f est l’image par la translation de vecteur ~
u de
β
k
l’hyperbole d’équation y = .
x
G
S O
AS
.
Sommaire
.G
9.1 Plan d’étude d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
9.2 Étude de quelques fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
9.2.1 Fonctions polynômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
9.2.2 Fonctions homographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
.E
9.2.3 Fonctions rationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
p
9.2.4 Fonctions x 7−→ ax + b ; a ∈ R∗ , b ∈ R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
9.2.5 Fonctions trigonométriques simples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
72
9.2. ÉTUDE DE QUELQUES FONCTIONS Page 73
Consigne 64 :
x3
.
Étudier et tracer la courbe de la fonction f : x 7−→ − x 2 + 1.
.G
3
Stratégie de travail : TI : 15mns ; TG : 15mns ; TC : 15mns
.E
Consigne 65 :
2x − 4
Étudier et tracer la courbe de la fonction f : x 7−→ .
2x − 3
Stratégie de travail : TI : 15mns ; TG : 15mns ; TC : 15mns
c
4. (a) Détermine les réels a , b et c tels que pour tout x élément de D , f (x) = ax +b + .
x −2
AS
Consigne 67 :
2x 2 − 12x + 18
Soit la fonction f définie par f (x) = .
x 2 − 7x + 10
1. (a) Détermine le domaine de définition D de f .
(b) Calcul les limites de f aux bornes de D et interprète géométriquement les résul-
tats obtenus.
−2x 2 + 4x + 6
2. (a) Montre que pour tout x de D , f 0 (x) = ¡ ¢2 .
x 2 − 7x + 10
(b) Étudie le sens de variation de f .
3. Dresse le tableau de variation de f .
4. Trouve les points remarquables de la courbe (C ) de f et trace (C ) dans un repère
orthonormé (O, I , J ).
Stratégie de travail : TI : 15mns ; TG : 15mns ; TC : 15mns
.
.G
p
9.2.4 Fonctions x 7−→ ax + b ; a ∈ R∗ , b ∈ R
Consigne 68 :
p
Étudier et tracer la courbe de la fonction g : x 7−→ 2x − 4.
.E
Stratégie de travail : TI : 15mns ; TG : 15mns ; TC : 15mns
(b) Étudie le sens de variation de f sur E puis dresse son tableau de variation.
4. Trace la courbe (C ) de f .
O