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Pompage Et de Traitement D'eau - 2016 - Corrige

cpours

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Agrégation externe SII

Éléments de correction de l’épreuve de


conception préliminaire d’un système, d’un
procédé ou d’une organisation
Partie A
Question A.1.1.
La vitesse moyenne d’écoulement est déterminée à partir du débit volumique et de la section interne
Q 200
de la conduite : v = V = =1,132 m ⋅ s-1
S 0,25 2
3600 × π ×
4
v ×D v ×D
On peut ensuite calculer le nombre de Reynolds : Re = = = 2,81× 10 5
ν 1,007 × 10 -6
k 0,1
La rugosité relative vaut : = = 4 × 10-4
D 250
On lit sur le diagramme de Moody λ ≈ 0,018

Question A.1.2.
QV
En remplaçant la vitesse v par , on obtient les pertes de charge linéiques :
S
λ lv2 8 λ l QV 2
HJp = = = 5,29 × 10 -4 QV 2
2 g D g π 2D 5 36002
La charge statique du réseau correspond au dénivelé soit : 230 - 156 = 74 m
On obtient la charge totale en ajoutant la charge statique aux pertes de charge linéiques :
HMT = 74 + 5,29 × 10-4 QV 2

Question A.1.3.
Pour QV = 215 m3h-1 on obtient HMT = 98,4 m , ce qui est compatible avec la zone de fonctionnement
en bleu de la pompe.

Question A.1.4.
Connaissant le débit QV = 250 m3h-1 et la hauteur manométrique HMT = 93,6 m , on calcule la
puissance hydraulique nominale : Ph = ρ g HMT QV = 63650 W
Le rendement nominal de la pompe étant η p = 81,8 % , la puissance mécanique nominale sur
l’arbre s'en déduit :
P
P 2 = h = 77812 W = Pu Moteur (on peut aussi lire directement P2 sur le graphe de P).
ηp
Sur le réseau de courbes de la pompe, P2 atteint 90 kW à son maximum : il faut lui associer un
moteur de puissance utile nominale au moins égale à 90 kW, ce qui correspond au choix du fabricant.

Question A.1.5.
On agit sur la vitesse de rotation de la pompe et donc sur celle de son moteur d’entraînement par
l’intermédiaire d’un variateur « Vacon » visible sur le schéma électrique du Dossier ressources. Le
paramètre de réglage est alors la fréquence des tensions d’alimentation du moteur.
Pour obtenir un débit de 120 m3h-1 pour une hauteur manométrique HMT = 81,6 m , il faut une vitesse
d’entrainement n = 0,87 × 2980 = 2593 tr ⋅ min-1 (Document réponse A), soit une fréquence :

1
2593
f = × 50 = 43,2 Hz (avec compensation de glissement).
3000

Question A.2.1.
-1
Il faut une puissance utile supérieure ou égale à 90 kW à 3000 tr⋅min en High Output et à
-1
1500 tr⋅min en IE4. On obtient à l’aide des documents du Dossier ressources les références
suivantes :
– High output : M3BL 250 SMA4 - 3GBL 252 001 _SB (97 kW, 309 Nm) ;
– IE4 : M3BL 280 SMB4 - 3GBL 282 223 _DC (90 kW, 573 Nm).
Il faut calculer les valeurs « couple / vitesse » pour chaque point de fonctionnement.
Pour le point F1 :
Ph
Ph = ρ g HMT QV = 57546 W ; Pm = = P 2 = 70178 W
η pompe
0,99 × 2980 P2
– High output : n ( % ) =
C
= 98,3 % ; Cu = = 227 N ⋅ m ; u = 73,5 %
3000 Ω Cn
0,99 × 1480
– IE4 : n ( % ) =
C
= 97,7 % ; Cu = 457 N ⋅ m ; u = 79,8 %
1500 Cn
Pour le point F2 :
Ph
Ph = 26635 W ; Pm = = P 2 = 36486 W
η pompe
0,87 × 2980
– High output : n ( % ) =
C
= 86,4 % ; Cu = 134 N ⋅ m ; u = 43,5 %
3000 Cn
0,87 × 1480
– IE4 : n ( % ) =
C
= 85,8 % ; Cu = 270 N ⋅ m ; u = 47,2 %
1500 Cn

Question A.2.2.
Le tableau ci-dessous renseigne les différents rendements (%) :
MMG 280MA High output IE4 SynRM
Pompe
+ variateur VACON SynRM motor-drive motor-drive
F1 82,0 90,9 93,0 93,7
F2 73,0 86,2 91,1 92,9

Le tableau suivant indique le rendement global (incluant celui de la pompe) et la puissance électrique
absorbée en amont du variateur (P1) :
F1 (%) F2 (%) P1_F1 (W) P1_F2 (W)
IE2 74,5 62,9 77204 42328
High output 76,3 66,5 75461 40051
IE4 76,8 67,8 74897 39275

Question A.2.3.
Le calcul du coût en euros est donné par la formule : 0,05 × 8000 × P1kW 

Question A.2.4.
Il n’y a pas de contrainte particulière sur l’encombrement des moteurs (cf. photographie de la
figure A1) : les gains sur la hauteur d’axe (250 mm par rapport à 280 mm) et la puissance (97 kW
contre 90 kW) n’apporteraient rien. Il faut privilégier ici la gamme IE4 de meilleur rendement, de même
puissance et de dimensions identiques au moteur asynchrone équivalent.

2
Partie B
Question B.1.1.
-1
Un moteur synchrone de vitesse de synchronisme ns = 1500 tr⋅min à 50 Hz possède 4 pôles soit 2
paires de pôles : p = 2

Question B.1.2.
Avec 36 encoches, 3 phases et 2p = 4 pôles, on obtient m = 36 / (3 x 2p) = 3 encoches par pôle et par
phase.
On en déduit, en nombre d’encoches :
– le pas polaire : m x 3 x 2p / (2p) = 3m ;
– le décalage angulaire : m x 3 x 2p / (3p) = 2m.

Question B.1.3.
Voir le Document réponse B.

Question B.1.4.
Voir le Document réponse B.

Question B.1.5.
Le décalage entre les deux couches est de 2 encoches soit 2 × 7,5 = 15° ce qui donne :
2 × 15 5
β = 1- =
180 6

Question B.1.6.
La nouvelle valeur de m est égale à : 48 / (3 × 2 × 2) = 4.

rang 1 (fondamental) 5 7
kb 0,9577 0,2053 -0,1576
kr 0,9659 0,2588 0,2588
kb ⋅ k r 0,9250 0,0531 -0,0408

En comparant kb et kb ⋅ k r , on constate que les rangs 5 et 7 sont très atténués sans trop affecter le
fondamental. La répartition spatiale de la force magnétomotrice sera plus proche d’une sinusoïde.

Question B.1.7.
Les principales conséquences de ces harmoniques sont :
– une ondulation du couple,
– des contraintes mécaniques supplémentaires sur le rotor,
– du bruit en haute fréquence ainsi que des pertes par effet Joule additionnelles.
L'intérêt pour les fabricants est de pouvoir utiliser la même chaîne de fabrication que pour des
moteurs asynchrones, ce qui réduit les coûts de production.

Question B.2.1.
L’image correspond à celle d’un rotor de moteur asynchrone à cage dont une partie des encoches ont
été supprimées (fraisées).
Le démarrage direct est toujours possible grâce à la cage résiduelle.

Question B.2.2.

3
Il y a 4 directions de réluctance maximale (minimale) sur le rotor. La réluctance passe donc 4 fois par
une valeur maximale (minimale). Le tout est modulé par la variation de réluctance due à l’alternance
« dent / encoche » du stator avec une période de 360 / 36 = 10°.

ℜe

∆ℜ e

ℜe_min
Longueur (mm)

En se limitant au fondamental, les harmoniques d’espace, de denture et de perméance étant négligés,


on obtient l'expression de la réluctance en fonction de la position angulaire repérée à partir d’un axe
de réluctance maximale :

Question B.2.3.
La différence de réluctance est réalisée en intercalant des zones amagnétiques (ici de l’air) dans les
directions d’axe q.
Ce rotor possède 3 barrières de flux.

Question B.3.1.
Le gain est réalisé sur les pertes Joule du rotor.
Les nouvelles pertes seraient de 60 % de 5 %, soit 3 %, ce qui correspondrait à un gain de 2 points
sur le rendement alors égal à 97 %.

Question B.3.2.
La hauteur d’axe de la gamme High output diffère de celle d’une MAS de même puissance à partir de
2,2 kW (h = 90 mm contre 100 mm).
Pour les puissances extrêmes de la gamme IE4, on obtient les écarts suivants :
Rendement IE4 SynRM Rendement MAS (IE2) Gain
11 kW 93,3 % 90,4 % 2,9 %
315 kW 96,7 % 95,9 % 0,8 %

Question B.3.3.
L’allure du courant de ligne en amont est caractéristique (« oreilles de lapin ») d’un redresseur PD3
sur charge capacitive (bus continu).
L’allure de la tension de sortie est caractéristique d’un onduleur MLI. A partir du relevé de
l’oscillogramme de la figure 11 (a) on obtient VDC ≈ 2,9 × 200 = 580 V

Question B.3.4.
A partir du relevé de l’oscillogramme de la figure 11 (a), on détermine la valeur efficace du courant
dans le moteur :
2,8 × 200
I= = 3,96 A
100 × 2
A partir du tableau de mesures de la figure 11 (c), on détermine le facteur de puissance et le taux de
distorsion harmonique :

4
Pa 1831
FPa = = = 0,57
Sa 3211
2
 FPa 
THDIa = 1 −   = 0,82
 DPF 
L’augmentation de température est de 84,9 - 20 = 64,9 °C. La classe F « autorise » une température
maximale des enroulements de 155 °C.
La marge d’augmentation de température est de 155 – 84,9 ≈ 70 °C ou de 155 – (84,9 + 10) ≈ 60 °C
selon la prise en compte ou non du « Hotspot margin » pour l’estimation fournie par le variateur.

A partir du tableau de mesures de la figure 11 (c), on détermine le rendement de l'ensemble « moteur


– variateur » :
P T ⋅ Ω 9,53 × 1500 × 2π
η= u = r = = 0,82
Pa Pa 60 ×1 831
Cette valeur de rendement correspond à la limite basse de la classe IE2 mais en incluant ici le
rendement du variateur.

PARTIE C
Question C.1.1.
Les tensions induites aux bornes des enroulements sont égales aux variations correspondantes du

flux (Loi de Lenz) : v = R ⋅ i +
dt

Question C.1.2.
En faisant apparaître les composantes de Park de chaque vecteur, on obtient :

P -1 ⋅ v dq 0 = R ⋅ P -1 ⋅ i dq 0 +
(
d P -1 ⋅ ϕdq 0 )
dt
On multiplie ensuite par P . Soit :

P ⋅ P ⋅v dq0 = P ⋅ R ⋅ P ⋅ idq0 + P
-1 -1 (
d P -1 ⋅ ϕ dq0 )
dt
La matrice R étant diagonale, on obtient :
 dP -1 dϕdq 0  dP -1 dϕdq 0
v dq 0 = R ⋅i dq 0 + P  ⋅ ϕdq 0 + P -1  = R ⋅ i dq 0 + P ⋅ ⋅ ϕdq 0 +
 dt dt  dt dt
-1
dP
Le calcul de P ⋅ conduit à :
dt
 3 
 0 − 2 0
   0 −1 0 
dP -1 2 dθ  3 dθ  
P⋅ = ⋅ 0 0 = ⋅  1 0 0
dt 3 dt  2  dt
  0 0 0 
 0 0 0
 
Finalement, la transformation de Park d’angle θe donne :
0 −1 0 
dθ e   dϕdq 0
v dq 0 = R ⋅ idq 0 + ⋅  1 0 0  ⋅ ϕdq 0 +
dt dt
0 0 0 
La composante d’indice 0 est la composante homopolaire. Elle est nulle car les grandeurs sont, par
hypothèse, équilibrées.

5
Question C.1.3.
L’angle de décalage électrique est lié à la vitesse mécanique de rotation : θ e = p ⋅ Ω ⋅ t
Le développement de l’équation matricielle sur chaque axe donne :
di
v d = r i d − pΩ⋅ϕq + Ld ⋅ d
dt
di q
v q = r i q + pΩ ⋅ϕ d + Lq ⋅
dt
On obtient les puissances instantanées en multipliant par les courants :
di
v d ⋅i d = r i d 2 + Ld ⋅i d ⋅ d − pΩ ⋅ϕq ⋅ i d
dt
di
v q ⋅i q = r i q 2 + Lq ⋅i q ⋅ + pΩ ⋅ϕ d ⋅ i q
q

dt
Chaque terme des membres de droite correspond à une forme spécifique d’énergie :
– les puissances dissipées sous forme de chaleur : r i d 2 , r iq 2
did diq
– les dérivées des énergies stockées sous forme magnétique : Ld ⋅id ⋅, Lq ⋅iq ⋅
dt dt
– les puissances électromagnétiques convertibles en puissance mécanique : − pΩ⋅ϕq ⋅ id , pΩ⋅ϕd ⋅ iq

En ajoutant les deux derniers termes, on obtient la puissance électromagnétique totale :


( ) (
pe = pΩ i qϕd - i d ϕq = pΩ i q Ld i d - i d Lq i q )
On en déduit l’expression simplifiée du couple électromagnétique de la MSRV :
(
Ce = p Ld - Lq i d i q )
Question C.1.4.
La transformation de Park d’angle θ e = ω ⋅ t appliquée aux courants donne :
  2π   2π    
 cos (θ e ) cos  θe -  cos  θ e +    
  3   3    I 2 cos (θ e + ϕi ) 
2   2π   2π     2π  
i dq 0 = P (θ e ) ⋅ i = ⋅ - sin (θ e ) - sin  θ e -  - sin  θ e +   ⋅  I 2 cos  θ e + ϕi - 
3   3   3    3  
   2π  
 I 2 cos  θ e + ϕ i +
1 1 1
 
 2 2 2    3  

 3 I cos (ϕi ) 
 
 2 
2  3 I sin (ϕi ) 
Soit, après développement et simplification : idq 0 = 2 
3  2 
 0 
 
 
Ce qui donne sur chaque axe : i d = 3 I cos (ϕi ) et i q = 3 I sin (ϕi )
Ces expressions montrent que l’angle de courant δ est égal à ϕi .
En remplaçant id et iq , on obtient la relation recherchée :
sin ( 2δ )
( ) (
Ce = p Ld - Lq i d i q = p Ld - Lq 3 I 2
2
) =
3
2
( )
p Ld - Lq I 2 sin ( 2δ )

Le couple moteur est ainsi maximal à I donné pour δ = 45°

Question C.1.5.

6
En négligeant r : P ≈ Pe = Ce Ω
di d di
En tenant compte qu’en régime sinusoïdal permanent = 0 et q = 0 , le développement de S
dt dt
conduit à :

( −p Ω L i ) + ( p Ω L i )
2 2
S = v d 2 + v q 2 ⋅ id 2 + iq 2 = q q d d ⋅ 3
Soit :
2
L 
S = p Ω 3 I Lq sin (δ ) + Ld cos (δ ) ⋅ 3 I = 3 p Ω I Lq cos (δ )
2 2 2 2 2
tan ( δ ) +  d
2

 Lq 
 
Après réarrangement, on obtient l’expression du facteur de puissance :
 Ld 
- 1 sin (δ )
C ⋅Ω
3
p L - L (I 2
sin ( 2δ)) Ω 
Lq 
=  
d q
FP = e = 2
S  Ld 
2
 Ld 
2

3 pΩ I Lq cos (δ ) tan (δ ) +  
2 2
tan (δ ) + 
2
 Lq   Lq 
   
L
La figure ci-dessous montre son évolution, en fonction du rapport d , pour δ = 45 ° :
Lq

L 
FP = f  d 
 Lq 

Question C.1.6.
 Ld 
(
Il faut maximiser l’écart Ld - Lq ) pour le couple et le rapport de saillance  L  pour le facteur de

 q
puissance.

Question C.2.1.
Puisque est axial l’est également : Ax = Ay = 0 et Az = cste du fait de la modélisation en deux
dimensions.
On peut aboutir à la même conclusion en notant que le plan de coupe est un plan d’antisymétrie pour
les courants : est perpendiculaire au plan de coupe.

Question C.2.2.
En partant de la définition du flux et en utilisant la formule de Stokes :

Question C.2.3.
Le flux sur une spire est exprimé par : ϕ = Az+ × L - Az- × L

7
Pour N spires, il faut calculer la moyenne de Az sur la surface d’une encoche car les conducteurs ne
sont pas superposés :
1  
ϕN = N L  ∫∫ A+ ⋅ dS - ∫∫ A−
⋅ dS 
S S z S
z

On retrouve le même résultat à partir de l’expression fournie dans le manuel du logiciel :
1 1 1
ϕ N = Lself i = ∫ AJdV = ∫∫ A J L dS = L N ∫∫ A dS
i i S
Il faut sélectionner les deux surfaces (encoches d’entrée et de sortie) puis en faire la soustraction,
pour obtenir le flux de la bobine.

Question C.2.4.
L’effet de la saturation est significatif pour les deux inductances (diminution) et plus prononcé pour Ld
que pour Lq, moins facilement saturable à cause de l’air des barrières de flux.
Pour mettre en évidence l’effet de « cross magnetization », il faut comparer les valeurs déduites de
ces courbes (obtenues avec respectivement iq = 0 A et id = 0 A pour Ld et Lq) avec des points de
fonctionnement où iq et id sont simultanément différents de zéro :
id (A) iq (A) Ld (mH) Lq (mH)
Courbes 4,76 0 340
0 4,76 110
Tableau 4,76 4,76 314 83

L’effet de « cross magnetization » accentue la diminution des valeurs des inductances.


Cet effet existe car les flux d’axes d et q partagent en partie le même circuit magnétique.

Question C.3.1.
Sur la courbe de la figure 10 du Document ressources on lit δ = 55° > 45° (modèle simplifié).
L’écart provient essentiellement des pertes négligées dans le modèle simplifié.

Question C.3.2.
L’ondulation du couple est générée par l’alternance dent / encoche au stator : à angle de charge
constant, les positions relatives des barrières de flux par rapport aux encoches varient selon la
position du rotor. La réluctance fluctue donc à chaque passage d’une encoche. Les harmoniques de
perméance associés sont à l’origine de cette ondulation du couple. Sur la figure C4, on observe 9
-1
périodes sur ¼ de tour (0,01 s à 1500 tr⋅min ), ce qui correspond bien aux 9 encoches.
Pour obtenir un couple constant, les courants ne seront pas constants. La commande devra être
adaptée pour compenser cette ondulation.

8
PARTIE D
Question D.1.1.
3
On dénombre 2 = 8 configurations.
Les expressions des tensions simples sont issues des relations suivantes :
u -u u − uab u − ubc
v a = ab ca ; v b = bc ; v c = ca
3 3 3

Question D.1.2.
Voir le Document réponse C.

Question D.1.3.
Voir le Document réponse C.

Question D.1.4.
Moyenner sur la durée totale impose la limite supérieure : T1 + T2 = TS .
Les deux extrêmes sont :
– T1 = TS et T2 = 0 pour avoir
– T2 = TS et T1 = 0 pour avoir
Pour tous les vecteurs « à l’intérieur » de cette limite on aura T1 + T2 ≤ TS soit T1 + T2 + T0 = Ts où
T0 correspond à la durée d’application d’un vecteur nul : [000] ou [111]

Question D.1.5.
La situation particulière T1 + T2 = TS correspond au segment de droite joignant les extrémités des deux
vecteurs et .
La limite de fonctionnement linéaire correspond au cercle inscrit dans l’hexagone car une grandeur
sinusoïdale est représentée dans le repère (αβ) par un phaseur de module constant tournant à vitesse
constante.

Question D.1.6.

β
r
V2

r
Vref _ β Vref
T2
V2
Ts r
V1
α
T1 Vref _ α
V1
Ts

Par projection respectivement sur les axes α et β :


T T π 
Vref _ α = 1 V1 + 2 V2 cos  
Ts Ts 3
T2 π 
Vref _ β = V2 sin  
Ts 3

9
( )V
Vref _ β 1
On extrait : T2 = 2 Ts et T1 = 3 Vref _ α - Vref _ β Ts
VDC 2
DC

On en déduit :
  Vrefβ    
T0 = Ts − (T1 + T2 ) = Ts  1 − 
  ( 3 Vrefα −Vrefβ )V 1
2
+ 2   = Ts  1 −
VDC    V
1
2
( )
3 Vrefα +Vrefβ 

  DC   DC 

Question D.1.7.
2
La pente du signal triangulaire vaut p =
Ts
En associant les durées de conduction du tableau D1 avec les abscisses correspondant aux
intersections du signal triangulaire avec les niveaux des 3 registres, on a :
1 T0 1 
( )
T0 CMP1 1 
= → CMP1= =  1− 3 Vref + Vref 
4 p 2 Ts 2  V 2 α β

DC

T0 T1 CMP 2 T
+ = → CMP 2 = CMP1 + 1
4 2 p Ts
On en déduit les valeurs à transférer dans les trois registres :
1 
CMP 2 =  1 −

2  VDC 2
1
( ) (
3 Vrefα +Vrefβ  + 3 Vref _ α −Vref _ β

1
VDC 2
)

1 1  3 3 
CMP 2 = +  Vrefα − Vrefβ 
2 VDC 2  2 2 

T2 1 1  3 1 
CMP 3 = CMP 2 + = +  Vrefα + Vrefβ 
Ts 2 VDC 2  2 2 

Les signaux PWM1, PWM2 et PWM3 doivent commander respectivement les cellules S1, S2 et S3.

Question D.2.1.
On établit la représentation d’état du moteur à partir des 3 équations suivantes :
di
v d = r i d − ω Lq i q + Ld d
dt
di q
v q = r i q + ω Ld i d + Lq
dt
dΩ
Jtot = Ce − Cp − Cr
dt
dΩ
Les hypothèses formulées permettent d’admettre la simplification suivante : J ≈ Ce
dt
On en déduit le modèle d’état
 Lq  1 
 did   -r
pΩ 0
 dt   L 0
Ld Ld   d 
    id  
 q 
di Ld -r   1  v d 
 dt  =  - pΩ L 0 ⋅  iq  +  0 ⋅ 
Lq   Lq  v q 
   q
 Ω  
 dΩ   p L - L i
 dt   d ( q q ) 0

0 
0 0

   
 J 

10
dans lequel
i 
id   1 0 0   d 
 =  ⋅ iq  .
 i q  0 1 0   Ω 
 

Question D.2.2.
L’équation s ( x ) = 0 conduit sur chaque axe à :
ed = 0 soit i d = i dref
eq = 0 soit i q = i qref
Les deux surfaces sont des plans dans l’espace d’état défini par les variables i d , i q , Ω

Question D.2.3.

idref -si sign() kd vd

id

Cette commande est à structure variable à cause de la fonction sign() qui engendre des équations
différentielles à second membre discontinu.

Question D.2.4.
Il faut différencier pour faire apparaître :

() ()
−1
 ∂s x  ∂s x
On extrait ueq = − 
 ∂x
⋅ B ⋅
 ∂x
⋅A x ⋅x ()
 

Après le calcul de
∂s x ( ) =  1 0 0  , on aboutit bien à v = r i − ω L i
∂x
deq d q q
 0 1 0 

Question D.2.5.

11
Remplacement de la fonction sign() :
1
ou
-1
Ajout de la commande équivalente :

Question D.2.6.
– l’application d’un échelon de couple résistant constitue une perturbation ;
– la mesure de id a été perturbée par un bruit blanc gaussien.

Question D.3.1.
En appliquant les formules de discrétisation :
 Lq 
 1 − Ts
r
pΩ Ts 0 1 
 Ld Ld   L Ts 0 
   d 
L r  1 
Ak =  − pΩ d Ts 1 − Ts 0  ; Bk =  0 Ts 
 Lq Lq   Lq 
 

(
 p Ld - Lq iq
Ts
)0 1
  0

0 

 J   

Question D.3.2.
L’étape de prédiction est codée à la ligne 24 : xˆ k +1/ k = Ak xˆ k + B uk
kkkk

L’étape de mise à jour est codée à la ligne 29 : xˆ k +1/ k +1 = xˆ k +1/ k + K ( y k − Ck xˆ k +1/ k )

Question D.3.3.
T
Il faut reprendre le modèle d’état en ajoutant le couple résistant : x = i d iq Ω Cr 
t

()
La position et la vitesse sont liées : θ = ∫ Ω t .dt + θ0 , la principale difficulté étant d’estimer la position
0

initiale θ0 du rotor à l’arrêt.

12
DOCUMENT RÉPONSE A
Question A.1.3.

3
[215 m /h ; 98,4 m]

3
[120 m /h ; 81,6 m]
87%

η ≈ 82%

Courbes de rendement eta

3
P2 = 78 kW [250 m /h ; 78 m]

Figure 1 – Hauteur manométrique (H) et rendement (eta) de la pompe (traits fins noirs) pour
différentes vitesses d’entraînement (2980 tr⋅min ↔ 100 %).
-1

P2 : puissance mécanique d’entraînement de la pompe ; P1 : puissance électrique en amont du


variateur pilotant le moteur (MMG 280MA). Les courbes des deux graphes H [m] et P [kW] sont
corrélées.

13
Question A.2.1
Package efficiency [%] for applications with other load characteristics:

[98,3 %; 73,5 %]

[86,4 % ; 43,5 %]

(a) – High output SynRM motor-drive package

[97,7 % ; 79,8 %]

[85,8 %; 47,2 %]

(b) – IE4 SynRM motor-drive package

Figure 2 – Diagrammes des rendements (données ABB)

14
Question A.2.2.
Tableau 1 – Rendements (%)
MMG 280MA + High output IE4 SynRM
Pompe variateur VACON SynRM motor-drive motor-drive package
package

F1 82,0 90,9 93,0 93,7

F2 73,0 86,2 91,1 92,9

Question A.2.3.
Tableau 2 – Coût énergétique en €

Durée totale de fonctionnement : 8000 heures Économie / IE2


Tarif : 0,05 €⋅kW ⋅h
-1 -1
(MMG 280MA
+ VACON 90)

Répartition du temps 100 % F1 100 % F2 30 % F1 30 % F1


de fonctionnement 70 % F2 70 % F2

Asynchrone IE2
MMG 280MA 30882 € 16931 € 21116 €
+ VACON 90

High output SynRM


motor-drive package 30184 € 16020 € 20270 € 847 €

IE4 SynRM
motor-drive package 29958 € 15710 € 19985 € 1132 €

15
DOCUMENT RÉPONSE B
Question B.1.3.

Convention de représentation des conducteurs dans les encoches :

Aller Retour

B2
Enroulement : A, B ou C Bobine : 1, 2, …
e
Exemple : faisceau d’aller de la 2 bobine de l’enroulement B :

C2- B1+

A1+ A1-

+6 (2m)
+9 (3m)

3 encoches / pôle / phase C1+


B2-

B1-
C2+

A2- A2+

B2+ C1-

Diagramme n°1 – Répartition des conducteurs dans les encoches du stator

16
Question B.1.4.

− Le nombre de conducteurs par faisceau sera supposé égal à un pour la


représentation de ε ( θ ) ;

− L’origine est telle que ( ) ampères-tours ;


- - + + + + - - - - + + + + - - - - + + + + - -
B A C B A C B + : Aller
- : Retour
+ + + + - - - - + + + + - - - - + + + + - - - - iA = + 1 A
A C B A C B iB = iC = − 0, 5 A

θ°

Diagramme n°2 – Bobinage à pas raccourci sur deux couches

17
Question B.2.3.

Figure 1 – Coupe transversale du rotor ABB

DOCUMENT RÉPONSE C
Question C.2.2.
Le contour doit être tracé pour une spire diamétrale d’une bobine d’un enroulement tétrapolaire. Le stator possède 36
encoches.

Figure 1 – Calcul du flux à partir du potentiel vecteur

18
DOCUMENT RÉPONSE D
Questions D.1.1. et D.1.2.
Tableau 1 – Expressions des différentes tensions

S1 S2 S3 uab ubc uca va vb vc

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

2VDC −VDC −VDC 2


1 0 0 VDC 0 −VDC VDC 0
3 3 3 3
VDC VDC −2VDC 2 VDC
1 1 0 0 VDC −VDC VDC
3 3 3 3 2

Questions D.1.3. et D.1.5.

Figure 1 – Diagramme des phaseurs spatiaux dans le repère (α,β)

19

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