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Régime parlementaire : moniste Régime parlementaire dualiste (orléaniste)

(classique/pur)
Existe 1 seule relat° de confiance : Coexistent 2 relat° de confiance : le gouv
responsabilité ministérielle : gouv est est responsable à la fois devant le
responsable de sa politique devant le Parlement et devant le chef de l’État
Parlement qui peut le renverser. - Le gouv peut être renversé par la
- Seul le Parlement peut révoquer le majorité parlementaire ou être
gouv, celui-ci n’ayant pas besoin de révoqué par le chef de l’État et a
la confiance de la majorité donc besoin de la confiance des
parlementaire pour gouverner (et deux institutions pour gouverner
non celle de l’État) - Le chef de l’État joue un rôle actif ds
- La politique est celle du la vie po gouvernementale, le chef
gouvernement, le chef de l’État est du gouvernement a un rôle réduit :
réduit à un rôle de magistrature l’exécutant.
morale » : fct essentiellement
symbolique et honorifique
Monisme de fait : n’a plus de légitimé Le dualisme est source de conflits ds le cas
politique suffisante pour peser sur le où le chef de l’État et la majorité
cabinet : devrait peser sur l’organisation des parlementaire dont émane le
pvs mais en fait a été neutralisé et gouvernement ne sont pas de la même
Monisme de dt : chef de l’État n’existe pas tendance politique
= Prusse sous l’Empire
EX :
EX : Monarchie de juillet avec Louis-Phillipe
Régime parlementaire britannique, d’Orléans : le roi gouverne
Adolphe Tiers « le roi règne mais ne personnellement, son chef de
gouverne pas » : 3R gouvernement disait « Le trône n’est pas un
fauteuil vide »
FICHE CONSTIT

Gouvernement de cabinet Gouvernement d’Assemblée


Prédominance du cabinet et en particulier L’autorité po est aux mains du parlement,
du premier ministre. Le cabinet dans le elle domine et dirige le gouv et détermine la
régime britannique est le trait d’union entre politique législative de façon indépendante
le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif du gouv, le gouv se contente d’exécuter les
disait Bagehot. lois votées par le parlement.
Il est composé des principaux ministres de Une assemblée fait la loi, contrôle les
sa majesté et à comme chef le Prime conditions de son exécution en déléguant le
minister, qui choisit les membres du pv exécutif à un organe qui émane d’elle et
cabinet, détermine et conduit la politique qui lui est subordonnée
de la nation, partage le pouvoir d’initiative
législative avec le Parlement et dispose de
l’initiative exclusive en matière budgétaire.
Propose au Roi la dissolution de la Chambre
des communes (abrogé depuis)
Charte du 4 juin 1814 Charte 14 août 1830
le 1 avril 1814, la déchéance de Napoléon
er
Le peuple avait fait la révolution de 1830
est proclamée et les puissances alliées lors pour renverser la monarchie : ils en
du Congrès de Vienne, replacent la dynastie retrouvèrent une nouvelle car la charte de
des Bourbons sur le trône. Louis XVIII frère 1830 est presque une copie textuelle de la
de Louis XVII est appelé au trône. charte de 1814 : les différences ne portent
que sur des détails.
Différence essentielle par rapport à la Formellement ce n’est qu’une révision un
constitution sénatoriale : le Sénat amendement pas d’adoption d’un nouveau
considérait la monarchie comme appelée texte.
par la nation, et la constitution comme un La plus importante innovation : conception
ensemble de règle imposées au Roi par ses de la monarchie et de la constitution.
représentants : la constitution prenait
l’aspect d’un contrat entre le roi et la
nation.
Pour la Charte, la monarchie existe d’elle- les pouvoirs du Roi diminue et les
même indépendamment de la Nation, en attributions des assemblées s’accroissent : Le
vertu de sa légitimité propre (royale). roi partage désormais avec les chambres sont
La Charte de 1814 est une constitution pouvoir d’initiative des lois, le roi fera des
octroyée : Louis 18 dans sa déclaration de ordonnances « sans jamais pouvoir
Saint Ouen manifeste la volonté lui-même suspendre les lois elles-mêmes, ni dispenser
de faire la Constitution, tt en exposant les leur exécution »
principes sur lesquels elle reposerait : il
accorde certaines libertés et garanties. Mécanismes qui permettent de confirmer
D’où le nom même de charte qui rappelle cette parlementarisation du régime à partir
les chartes d’émancipation communale de 1830 :
octroyées au M-Â, marque l’intention de - Chambre des pairs et des députés qui
rompre avec la tradition révolutionnaire : peuvent proposer les lois :
elle est concédée par le roi à ses sujets. rééquilibre dans la balance des pvs.
- Critère distinctif du régime
(rétabli la noblesse/égalité sociale-fait du parlementaire : c’est la logique de
catholicisme une religion d’État/liberté fusion dont la meilleure traduction
religieuse-réglemente la presse/liberté est le mécanisme de responsabilité :
d’opinion) les chambres peuvent à travers
L’organisation des pvs publics ne diffère pas l’interpellation interroger les
de la charte sénatoriale : ministres sur les objets les plus
Le Roi : possède ttes ls prérogatives de diverses : si on peut interpeller les
l’exécutif, et participe à l’exercice de la fct ministres, on peut leur demander de
législative : à lui seul qu’appartient se justifier, de rendre des comptes :
l’initiative législative, il a la sanction de la c’est une forme de contrôle du
loi : celle-ci devient valable que par son parlement sur l’organe exécutif.
acceptation et complète les lois par
règlements pris pour assurer l’exécution. Différences fondamentales :
Nomme tt les fonctionnaires, notamment
les ministres, qui peuvent être pris au sein
des assemblées. - Ce n’est pas une charte octroyée : La
2 assemblées pour le Parlement : Charte est votée par les chambres et
- Chambre des pairs : membres Louis-Phillipe a dû l’accepter et lui
nommés par le roi, chambre haute juré fidélité avant de recevoir le titre
traduit le caractère aristocratique du de roi. Le monarque n’est plus qu’un
régime. simple représentant de l’État qui
- Chambre des députés : élu au exécute les ordres du peuple. On
suffrage censitaire : suffrage très revient au système de 1791 : la
restreint accentuée par la loi du x2 Constitution est faite par l’assemblée
vote : pas vraiment assemblées et acceptée par le Roi, celui-ci est roi
démocratique puisque sans contact des Français et non roi de France, le
avec la masse populaire. Non roi accepte de se considérer comme
indépendante du roi : pas appelé au trône par eux, l’idée de
permanente et c’est lui qui la souveraineté nationale réapparait.
convoque, il peut la dissoudre. -
La pratique politique suivie pendant la - Mais réapparait avec un éclat
Restauration est d’un intérêt qui dépasse la atténué : on reste très éloigné du
Charte elle-même : le régime introduit pour suffrage universel : on se contente de
la première fois en France le supp le x2 vote. Il y a 200 000
parlementarisme. électeurs sur une pop de 30 millions
La responsabilité des ministres devant la d’hab.
Chambre -trait essentiel du - Retour de la souveraineté nationale ?
parlementarisme- n’est pas expressément il n’y a pas marqué que la nation est
écrite dans la charte : l’art 1 dispose « les souveraine, que la souveraineté
ministres sont responsables » mais sans appartient à la nation ou appartient
préciser devant qui, la pratique au Roi, en réalité si on se contente de
constitutionnelle va tendre à l’introduire, lire le texte on ne sait pas où réside la
sous l’influence du Roi lui-même : Louis 18 souveraineté. Pour certains, c’est la
a vécu en Angleterre. nation qui a rappelé le roi au pouvoir,
Les Chambres purent exercer un contrôle et « le roi règne mais ne gouverne
sur le gouvernement par différents moyens pas » Adolphe Thiers ce sont les
- Le vote de l’Adresse le Parlement ministres qui gouvernent et ces
répondait chaque année au discours ministres sont choisi dans la majorité
du Trône. Le Parlement l’utilisa pour de la chambre des députés mais pour
suppléer au dt d’interpellation qu’ils d’autres dont notamment Guizot on
ne possédaient pas. L’Adresse permis est pas ds cette configuration, cette
de faire connaître au Roi le maxime méconnait le vrai principe de
sentiment de la Chambre sur la la monarchie constitutionnelle « le
conduite du ministère. trône n’est pas un fauteuil vide, le roi
- Les rapports sur les pétitions : est au même titre que la chambre
fournissait l’occasion de faire savoir basse le représentant de la nation » il
au ministre si son attitude était a tjrs une part importante ds la
approuvée ou critiquée. détermination de la politique du pays.
- La discussion du budget permit au
Parlement de contrôler le
fonctionnement de chaque Le roi est tjrs irresponsable en
département ministériel. Disposa revanche sur la question de la
ainsi d’un fort moyen de pression : responsabilité des ministres.
pouvait refuser son concours au roi Procédure de mise en accusation des
= cad refuser le vote du budget, ministres devant la chambre : il n’y a
jusqu’à la démission des ministres pas de précision sur la nature de cette
ou leur révocation. responsabilité, même si on peut
avancer qu’elle apparait dans le texte
Par ces mécanismes la chambre basse de 1830, elle reste « succinctement
parvient à instaurer en fait une forme de formulé » selon la formule d’Armel Le
responsabilité ministérielle, de manière Divellec. Ce n’était pas une
spontanée les ministres démissionnent responsabilité politique tel qu’on la
lorsque la chambre repousse leur projet de connait auj, mais ce mécanisme était
loi : ministère de 1820, 1818, 18,21 et un « début non négligeable de
1828 : embryon de responsabilité politique, garantie de limitation du pouvoir
mais cette responsabilité politique n’est pas gouvernemental laquelle allait
encore responsabilisé, si le régime n’est pas immédiatement susciter des
ds la lettre parlementaire, ds les faits parce discussions. »
qu’on a ces mécanismes on aboutit à une
logique de fusion, pour gouverner le roi a
besoin de l’accord des chambres et de
surtout la chambre basse, il n’est pas
possible d’affirmer que l’instauration du
régime parlementaire se fait grâce à la
lettre de la charte, l’instauration du régime
parlementaire se fait en parallèle de la
charte.

La chambre basse devient libérale, mais


arrive au pv à la mort de louis-Phillipe
Charles X qui règne de 1824 à 1830 et qui
met à la tête de son ministère : Polignac qui
est ultra (royaliste), devant ce ministère
ultra, impose un gouv qui ne correspond
pas à la majorité parlementaire, la majorité
parlementaire lui adresse un texte :
l’adresse des 221, ds cette adresse on
retrouve « la charte fait du concours
permanent des vues politique de votre
gouvernement avec les vœux de votre
peuple, la condition indispensable de la
marche régulière qui lui vient des affaires
publiques » le gouv doit être de la même
couleur po que la majorité parlementaire,
si c gouv n’a pas la même couleur :
parlement bloque tt processus de
législation : blocage du fonctionnement
régulier du régime. Cette idée d’un
parlement qui refuse un gouvernement qui
n’est pas de la même couleur politique que
lui c’est tt simplement le modèle
britannique : c’est une logique de régime
parlementaire.
La chambre basse prévient le roi : votre
ministère n’a pas notre confiance.
Là-dessus Charles X ds sa réponse à la
chambre explique que ce n’est pas son
problème, il dissout la chambre mais perd
les élections législatives de juin de 1830,
celle-ci donne à nouveau une couleur
libérale à la chambre : le roi n’en tient pas
compte, il publie le 26 juillet 1830 les
ordonnances de saint clou, ds lesquels il
suspend la liberté de la presse, il ordonne la
dissolution de la chambre, restreint encore
le suffrage censitaire, et convoque un
nouveau corps électoral pour le mois de
septembre.
Lafayette parle « d’un coup de Charte », ça
sous-entend on revient à une souveraineté
royale sous-entend un abus du pv exécutif
qui ne respecte pas la logique de fusion
des pvs, mène révolution de juillet, les 3
glorieuses, Louis Philipe arrive au pv.

Si le texte de 1830 est quasi identique au texte de 1814, la diff réside ds la conception,
l’interprétation qui en est faite, « pratique à laquelle donna lieu la charte était plus
intéressante que le texte lui-même, elle confirme et accentue le mouvement vers
l’établissement du parlementarisme » Amont-Troper.
Les chartes sont en réalité un cas typique de dépassement du texte, du fait du caractère évasif de la
charte quant aux relations entre l’exécutif et l’assemblée, l’introduction progressive du régime
parlementaire fournit un exemple typique de la manière dont une constitution formelle peut être
complété par la pratique au point même de modifier toute une logique de système de
gouvernement.
Si on se contente de la lecture des chartes, on a pas de représentation fidèle de la pratique politique
entre 1814 et 1830, à partir de là si la pratique peut compléter un texte au point de modifier le
régime, on ne peut pas affirmer qu’un texte suffit à mettre en place un certain régime, en réalité le
fonctionnement réel d’un régime résulte d’un ensemble de facteurs ; c’est pour ça qu’on parle d’un
système de gouvernement c’est car on a un ensemble de facteur qui va définir le fonctionnement réel
du régime donc on a des r formelles qui définissent un cadre auquel se surajoute des interprétations
du texte mais aussi des pratiques en dehors du texte c’est tt ça qui forme le système de
gouvernement.
« un texte juridique ne pose jamais qu’un (début de) cadre formel qui ne peut évidemment
déterminer par lui-même et à lui seul complètement un système constitutionnel effectif. » Armel

« Qu’apportent les Chartes de 1814 et de 1830 ? Elles ne s’appuient certes sur aucune doctrine
nouvelle. Elles ne font que puiser dans le capital de la tradition monarchique ou de la Révolution.
Mais elles fixent le cadre de l’apprentissage réel de la politique moderne. ». Pierre Rosanvallon si le
texte des Chartes répond à un esprit de synthèse entre le leg révolutionnaire et les principes
monarchiques, il fixe surtout un cadre sur lequel les gouvernants vont pouvoir s'appuyer pour
forger une nouvelle pratique politique. Les Chartes ne se résument pas à leur lettre. En effet, ces
Chartes comportent peu d’articles. Les articles sont davantage des principes voire des maximes qui
donnent lieu à des pratiques et des interprétations diverses, ce que A. Le Divellec dans l'article “La
Charte de 1814 dans l’histoire des constitutions politiques libérales. Un tournant du
constitutionnalisme européen continental” a identifié comme le « caractère ouvert » de la Charte.

discours de la flagellation « c‘est en ma personne que réside l’autorité souveraine »


Le présupposé ici semble être qu’à l’Etat de nature, l’Homme est un être insociable et a une
nature mauvaise, et souhaite dominer les autres aux moyens de « ruse ». Cela vient de
l’idée du péché originel, avec lequel l’Homme en désobéissant à Dieu dans le jardin d’Eden
a rendu sa propre nature définitivement mauvaise, alors que dans l’antiquité on cherchait
justement l’accomplissement d’une nature initiale bonne. Notre nature ici n’est plus un
horizon mais une entrave, un handicap que la Politique chercherait à contraindre.

Dans cette « guerre de chacun contre chacun », les Hommes n’ont aucune restrictions,
l’homme est « gouverné par sa raison » et j’ajouterais même que l’Homme est asservi par
ses désirs, il désir ce que les autres possède. En d’autres termes, « L’Homme est un loup
pour l’Homme ».

L’Etat a donc une finalité : empêcher cette guerre de contre tous. Le rôle des lois, du
pouvoir politique serait de mettre un terme à cette violence qui régit nos rapports sociaux.
C’est dans notre propre intérêt qu’on renonce à faire du mal aux autres : c’est un calcul
d’intérêt : la peur de la sanction qu’on pourrait subir nous dissuade de commettre une
injustice. On pourrait aussi dire que c’est la peur de l’injustice qu’on pourrait subir qui nous
dissuade de la commettre à notre tour envers autrui. « Ne fais pas aux autres ce que tu ne
voudrais pas qu’on te fasse ». C’est la sauvegarde de sa vie et de ses biens qui le motive.

La métaphore du Léviathan (monstre biblique capable d'anéantir le monde) permet à


Hobbes de qualifier sa conception de l’État, qui institutionnalise la violence à travers le
Droit, les lois, l’Etat a alors le « Monopole de la contrainte organisée » Georges Vedel
permet de sortir de l’instabilité de l'état de nature. Le droit dans l’état moderne est
l’instrument de l’affirmation de l’Etat comme une puissance de commandement
supérieure, seul l’Etat a le monopole légal de la violence.

Chaque homme passe une sorte de pacte, de contrat avec les autres hommes qui vise à un
accord des Hommes entre eux, pour que la paix dure il est nécessaire que chacun se
dessaisisse de ses droits naturels, leur pouvoir pour le transférer à une seule entité, l’Etat,
le souverain. Caractère consensuel/contractuelle. Les Hommes à l’Etat de nature sont tous
libres, on a donc une nécessité de leur consentement pour la création des institutions
politiques, les individus s’engagent mutuellement à abandonner leur souveraine
individuelle dans le Léviathan.
On comprend ici que l’Etat est une entité qui détient un pouvoir de commandement
institutionnalisé, qui représente chacun des membres de la société et qui le produit d’un
contrat fait par les contractants. Le pouvoir de commandement de l’Etat s’incarne à travers
le Droit. Hobbes nous parle aussi d’un état-souverain absolue, qui dispose de tous pouvoirs
nécessaires au maintien de la sécurité de ces sujets, ce qui entraine l’adhésion des hommes
à un régime absolutiste, qui dispose de la souveraineté absolue.

De plus, les Hommes ont conclu un pacte entre eux, et non avec le souverain. Le souverain
n’est donc soumis à aucun contrat qui le contraindrait à respecter les volontés du peuple.
Les hommes ne peuvent par conséquent pas se révolter contre une autorité qui violerait ses
droits. Il y a aussi l’idée que dès lors que l’on sort de l’Etat de nature, dès lors qu’une
puissance commune est instituée tout individualisme disparait, leur liberté à l’état de nature
disparaissent car en effet, donner un trop grand pouvoir aux sujets c’est prendre le risque
que l’Etat soit renversé, soit l’anarchie. Dissociation entre légitimité politique et la vérité.
« C’est l’autorité et non la vérité qui fait la loi », en instaurant un pouvoir absolu

Selon Locke : Les H sont les juges de leur propre cause en l’absence de puissance commune.
Il y a un droit de préservation. La Liberté est dû, ça veut dire que la liberté précède l’Etat, il
y a des droits et libertés à l’état de nature, l’absence de pouvoir politique rend l’exercice
moins efficace : défaut de garantie mais garantie. Contrat social est un fondement politique,
délégation de pouvoir qui résulte d’un contrat, il a pour objectif le perfectionnement de
l’application de la liberté naturelle, faire exécuter les lois naturelles et Droits et libertés
pré-étatique. N’abandonnent pas tous leurs droits naturelles, la puissance politique est
limitée, n’est pas absolu, limité par ces fondements et sa finalité.

Selon Rousseau : l’Etat de nature : l’Homme est isolé et sauvage : état primitif l’Homme
périrait s’il ne changeait sa manière d’être. l’Etat social : les Hommes n’ont plus d’autre
moyen pour se conserver que de former par agrégation, une somme de force, qui puisse
l’emporté sur la résistance, par une catastrophe naturel par exemple: les H sont poussés au
rassemblement pour leur propre conservation, même dans cet état social on demeure dans
un entre deux : le contrat social devient nécessaire pour sortir de cet état social qui repose
sur la domination et créer selon Rousseau la vraie liberté : liberté civile, compromis entre
vision absolutiste (hobbesienne) et libéral(de lock). « chacun de nous met en commun sa
personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté général », renvoie à
une forme d’égalité au sein du contrat et une assurance de stabilité du pouvoir politique
mais l’abandon se fait à tous : volonté générale, elle est générale car c’est la volonté de tous
elle a un objet général, la loi porte sur ce qu’il y a de commun a un destinataire général ;
s’applique à tous : souveraineté de la volonté générale.
Triples conditions d’existence de l’État :
Il n’y a pas d’État sans territoire : il est un concept nécessaire pour définir l’État, espace
géographique sur lequel l’État exerce ses compétences : produit des r régissant les H et les
biens qui s’y trouvent. C’est un espace à trois dimensions comprend la surface terrestre, la
couche atmosphérique situé au-dessus du sol, pas seulement terrestre comprend la mer
territoriale. On ne peut parler d’État que lorsqu’un ensemble limité d’Hommes est soumis à
un ordre juridique : cet ensemble est la population de l’État : identifiable et dénombrable. Il
faut aussi que la population soit soumise à une forme spécifique de pouvoir politique : c’est
la puissance publique, la souveraineté : il exerce un pouvoir d’une « essence » particulière,
un pouvoir supérieur à tous les autres, un pouvoir souverain. Bodin définie la souveraineté
comme « la puissance de commander et de contraindre sans pouvoir être commandé et
contraint par qui que ce soit », Duguit « sorte de talisman qui explique tout », ou le
témoignage que l’Etat dispose « de la compétence de la compétence » Jellinek. Et Weber. Les
attributs de la souveraineté : pv de droit exercé à titre originaire : il ne détient son pouvoir
d’aucune autre autorité, pv suprême : il n’est subordonné à aucun autre, pv exclusif : aucun
autre concurrent.
Mais définir l’État par la réunion de ces trois conditions c’est affirmer que dès lors qu’on les
constate on constate du même coup qu’il existe un État, c’est impossible de faire cette
constatation car les trois conditions ne correspondent pas à des faits empiriques que l’on
pourrait rencontrer ds la nature. Comment savoir qu’il y a un peuple, le peuple n’est pas un
phénomène naturel, la définition classique de l’Etat présente un caractère tautologique : Il y
a un État lorsqu’il y a un peuple, un territoire et une puissance de commandement et il y a
un peuple, un territoire et une puissance de commandement lorsqu’il y a un État.

Le pouvoir est censé avoir pour titulaire non pas les H qui l’exercent en fait, mais un être
distinct à qui les actes sont attribués : L’État. L’État ne peut vouloir et agir par soi-même. (*),
il y a nécessairement des H pour vouloir et agir mais on présume que leurs actes sont ceux
de l’État. D’où la métaphore : des organes de l’État : un H parle lorsque des sons sortent de
sa bouche = l’État veut lorsque certains H, qui sont ces organes, exprime une volonté. Il
existe plusieurs critères de définition pour caractériser l’État, c’est un terme polysémique,
une notion extrêmement vaste, état est à la fois une idée car il n’existe pas, on ne peut pas
le saisir, on peut saisir son représentant, une abstraction (*) : l’Etat n’existe pas mais aussi
une organisation, il n’y a pas de réalité concrète mais sa présence est sensible dans la vie
de tous les jours. C’est un artifice qui sert de support au pouvoir, qui permet de fonder le
pouvoir en dehors de la personne des gouvernants : dépersonnalisation du pouvoir
politique.

L’État peut correspondre au pouvoir centrale par opposition aux collectivités locales, peut
désigner les gouvernants, les pouvoirs publics. Le domaine de l’État s’oppose à celui de la
société civile. Quand on dit autonomie de la sphère privée c’est l’autonomie par rapport à
l’État.

Problème : il manque de juridicité à la définition. Rôle de l’État : régir la vie en société à


l’aide du droit = état juridicisé, l’Etat institutionnalisé qui s’oppose à aux caractéristiques
matérielles. Définir l’État selon le qu’il est une société politique organisé avec une
population, un territoire et une souveraineté n’est pas suffisant. Opposition :
Caractéristiques juridiques/ caractéristiques matérielles ; L’Etat est-il réductible à la réunion
de ses composantes matérielles ? Une définition qui se contenterait d’agréger les éléments
matériels de l’État est insuffisante. Définition de l’État est un conflit doctrinal immémorial,
on ne s’intéressera pas ici à essayer de définir l’État. En analysant en profondeur le
phénomène étatique, il est possible de constater que celui-ci ne s’épuise pas ds la réunion
de certaines caractéristiques matérielles mais au contraire ne s’accomplit que lorsque
certains critères juridiques sont remplis.

1- Insuffisante définition de l’Etat par ses caractéristiques matérielles

A. D’un pdv matériel, l’État apparait comme la forme ultime de groupement social :
Contrat social.
B. Par laquelle le pouvoir de domination est institutionnalisé : Entité dotée du pouvoir
de contrainte : monopole de la force légitime, pouvoir de fixer des règles et d’en
imposer le respect : c’est la souveraineté, pouvoir normatif. La domination s’est
institutionnalisée par les institutions, elles-mêmes reconnue comme une autorité
de commandement.
C. Nécessité de caractéristiques juridiques pour définir l’Etat

A. Théories de Kelsen : organisation dotée de la personnalité juridique :


dépersonnalisation du pouvoir,
B. Organisation souveraine : il ne reconnait aucun pv au-dessus de lui.

Dans l’État moderne : mouvement de sécularisation du pouvoir : le pouvoir s’est détaché de


la religion : la couronne revendique le pouvoir de commandement absolu sur ses sujets :
revendique sa souveraineté cf Jean Bodin.
Latin « superus » : renvoie idée de supériorité d’une autorité suprême dont la volonté
prime.
Indépendance de l’État sur le plan internationale trouve pour limites : la souveraineté des
autres états, les conventions que l’État accepte de conclure, les transferts de compétences
auxquels il consent.

L'institutionnalisation par le droit du pouvoir politique permet d'assurer la stabilité des


institutions en attribuant le pouvoir politique à une personne juridique fictive appelée Etat,
dont l’action quotidienne sera réalisée par des organes juridiquement habilités à agir en son
nom selon des procédures fixées par le droit : dépersonnalisation du pouvoir politique.

Ainsi, malgré les changements de génération, malgré la pluralité des individus agissants au
nom de l’Etat, ce dernier demeure uni, stable et continu dans le temps. Cela évite la
dispersion du pouvoir et sa division comme cela pouvait exister au Moyen-âge avec la
personnalisation du pouvoir politique.

La différence avec le système antérieur est capitale puisque désormais les gouvernants ne
disposent de compétences qu’en raison de leurs fonctions.

Bien loin d’être maîtres de leurs pouvoirs, ils ne sont, en principe, que les dépositaires
provisoires, les agents d’exercice des compétences qui leur sont confiées. Il existe en dehors
d’eux une légitimité qui les dépasse, un appareil qui leur survit.

CONSTITUTION DE 1791 :

Art 1er de la DDHC : les hommes naissent et demeurent libres et égaux en dt » : idéal d’égalité
et de liberté qui était au cœur de la révolution de 1789 : fin de la société d’ordre. `

17 juin 1789 : députés du Tiers-État revendique le monopole de la représentation d’une


Nation qui existerait indépendamment du Roi.
Première constitution formelle de France
Dans l’AR roi détient tte l’autorité, détenteur de la souveraineté désormais c’est la Nation qui
détient le pouvoir.
Avant société d’ordre où les classes sociales étaient hiérarchisées on a désormais une
séparation très tranchée et hiérarchisées des pv afin de prévenir l’arbitraire gouvernemental.
Souveraineté est conçu comme n’appartenant ni au Monarque, ni aux individus composant la
société mais à la Nation, considéré comme un être distinct des citoyens qui la composent :
ensemble des citoyens présents, passés et futurs : fiction juridique.
Opération de 1789 s’analyse en un simple transfert du titulaire de la souveraineté de la tête
du roi à la nation : même conception absolue et totale de la souveraineté que revendiquaient
les rois. Plus une société d’ordre : individus égaux, la souveraineté n’appartient plus à un
groupe minoritaire de la société mais à la Nation en son entier.
Régime purement représentatif : domination est exercé au moyen de représentants : la
nation dont a décrété qu’elle était la source de la domination, on lui retire en même temps la
faculté de s’exprimer autrement que par ses représentants : elle est absolue mais en même
temps impropre à décider de quoi que ce soit. CQCE : électorat comme une fonction mais
pas un droit, pas un droit car c la nation qui est souveraine : suffrage censitaire restreint bien
loi du suffrage universel. Principe de représentativité est une fiction juridique : on fait
comme si la nation était souveraine, on fait comme si les représentants parlaient au nom de
la nation. Rousseau « La souveraineté ne peut être représentée (…) les députés du peuple ne
sont ni ne peuvent être ses représentants »

SÉPARATION DES PVS :

On résume souvent l’essentiel de la pensée politique de Montesquieu au fameux chapitre


6 du Livre XI, où il examine les principes de la constitution anglaise. En organisant la «
séparation » des pouvoirs, celle-ci serait le modèle de toute constitution : elle préserverait
la liberté des individus de l’arbitraire des pouvoirs ; elle leur reconnaitrait le droit de
participer à l’élaboration des lois en élisant des représentants.

C’est sans tenir compte de ses dernières lignes où Montesquieu écarte explicitement l’idée
d’un modèle : « Je ne prétends point par là ravaler les autres gouvernements, ni dire que
cette liberté politique extrême doive mortifier ceux qui n’ont qu’une modérée ». Qualifier la
liberté des Anglais de « liberté politique extrême », n’est nullement en faire l’éloge («
extrême » s’oppose à « modéré́ »). La « liberté politique extrême » des Anglais est ce qui
expose la nation anglaise au despotisme, bien plus que les monarchies traditionnelles.

le peuple y détient une partie de la puissance législative en étant représenté à la Chambre


des Communes (l’Angleterre est ainsi « une nation où la république se cache sous la forme
de la monarchie », V, 1 9 ). Montesquieu ne fait donc pas de la constitution anglaise un
modèle mais il parle à son propos d’un « miroir » : la nation anglaise reflète les principes
de la liberté politique dans la mesure où sa constitution a cette liberté « pour objet direct »
(XI, 5 ). Par là, il ne s’agit pas de décrire la réalité empirique et d’« examiner si les Anglais
jouissent actuellement de cette liberté ou non» (XI, 6 ), il suffit seulement de montrer que,
selon leur constitution, ils devraient l’être

La liberté n’est pas une propriété naturelle de l’individu que les institutions politiques
auraient pour charge de préserver : pas une seule fois Montesquieu ne parle de liberté dans
le chapitre 2 du Livre 1 qui aborde l’État de nature.

À l’état de nature, les hommes sont des ani- maux craintifs, tous également soumis à la
même faiblesse et à la même détresse. L’état de nature est un état où les lois de nature
suffisent à régler sa conduite (« chacun se sent inferieur ; à peine chacunse sent-il égal. On
ne chercherait donc point à s’attaquer, et la paix serait la première loi naturelle »).
L’intelligence ne peut s’éveiller qu’avec l’acquisition de connaissances qui incitent les
hommes à s’unir mais aussi à se combattre en leur faisant perdre le sentiment de leur
faiblesse. La liberté constitutive de leur « être intelligent » (ce qu’on pourrait appeler leur
libre-arbitre) se manifeste alors comme une puissance ambivalente : elle est à l’origine de
l’état de guerre dans lequel les hommes risquent de sombrer, mais elle peut également lui
trouver un remède par l’établissement de lois. « La liberté politique, écrit Montesquieu, est
cette tranquillité́ d’esprit qui pro vient de l’opinion que chacun a de sa sureté́ » (XI, 6). La
tranquillité́ d’esprit est ce que l’on gagne quand, grâce aux lois, on a l’assurance de ne pas
dépendre du caprice des autres hommes, sentiment de confiance qui résulte de la
protection des lois.

La liberté n’existe donc que par les lois, Si un tel État est libre, il ne le doit pas en réalité́ à sa
nature : il n’est pas libre parce que le peuple y ferait effectivement tout ce qu’il voudrait,
mais parce qu’il est réglé par des lois. Ainsi « dans un État, c’est-à-dire dans une société où il
y a des lois, la liberté ne peut consister qu’à pouvoir faire ce que l’on doit vouloir, et à n’être
point contraint de faire ce que l’on ne doit pas vouloir » (XI, 3).

En déterminant ce qui est obligatoire, les lois désignent en même temps ce qui est
attentatoire à la liberté des citoyens : elles exigent l’exécution de ce qu’elles définissent
comme obligatoire et sanctionnent les actions qui pourraient être mises en œuvre pour l’en
empêcher, mais corrélativement, elles protègent les citoyens contre celles qui les
contraindraient de faire ce qu’elles ne définissent pas comme tel. Montesquieu oppose ainsi
la liberté politique qu’il définit comme « le droit de faire tout ce que les lois permettent », à l’
« indépendance », qui revient à prétendre faire tout ce qu’on veut sans aucune limite. » (cf
Liberté cours PHILO)

Mais, quel que soit le risque, l’objectif est toujours d’éliminer l’arbitraire, sous toutes les
formes où il peut se produire, à commencer par sa forme la plus grossière et la plus
massive, le gouvernement despotique.

« C’est le triomphe de la liberté lorsque les lois criminelles tirent chaque peine de la nature
particulière du crime. Tout l’arbitraire cesse; la peine ne descend point du caprice du
législateur mais de la nature de la chose ; et ce n’est point l’homme qui fait violence à
l’homme. (XII, 4 ). »

« Tout l’arbitraire cesse » en effet quand après avoir éliminé l’arbitraire du pouvoir par une
constitution, on supprime enfin celui qui risque d’affecter les lois pénales ; c’est alors le «
triomphe de la liberté ».

 PRINCIPE POSITIF

« La liberté politique ne se trouve que dans les gouvernements modérés », mais ajoute
Montesquieu, « elle n’est pas toujours dans les États modérés ; elle n’y est que lors qu’on
n’abuse pas du pouvoir » (XI, 4 ). Il y a en effet comme une pente inévitable du pouvoir : celui
qui l’exerce exige toujours plus de pouvoir :

« C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il
va jusqu’à ce qu’il trouve des limites.
Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le
pouvoir arrête le pouvoir. (XI, 4 ). »

Toutefois l’expression « abus de pouvoir » peut susciter un malentendu. Comme le remarque


Charles Eisenmann, elle est équivoque : elle peut tout aussi bien signifier un abus juridique,
celui qui consiste à sortir des limites légales d’une fonction (comme l’agent de la force
publique qui au lieu d’appliquer strictement la loi, profite de sa fonction pour la violer) que
l’expression démesurée d’une force, sans référence à une loi préalable. Montesquieu
l’entend ici au second sens : de l’opposition régulée des pouvoirs les uns aux autres au sein
de l’État dépendront précisément les lois qui seront élaborées et votées.

La constitution d’Angleterre est en ce sens, pour Montesquieu, un objet d’étude privilégié.


Elle permet de comprendre comment, sans qu’il soit besoin de vertu, grâce à une
organisation complexe des pouvoirs de l’État et à un mécanisme de représentation, des
groupes sociaux aux intérêts divergents parviennent à produire des décisions qui donnent
lieu à des lois.

Celles-ci sont ainsi le produit d’un jeu de forces politiques et sociales que les lois
constitutionnelles se bornent à organiser. Pour qui veut comprendre les conditions de la
liberté politique, cette constitution est un « miroir » puisqu’elle fait d’elle « son objet
direct » (XI, 5). Comme nous l’avons dit, « miroir » ne veut pas dire modèle. Par ses
tendances républicaines, la constitution anglaise ne peut pas en effet être considérée
comme un modèle de modération : la participation du peuple au pouvoir législatif expose
l’Angleterre au despotisme. Son équilibre est donc assez fragile. S’il mérite d’être examiné,
ce n’est aucunement parce qu’il repose sur une « séparation » des pouvoirs. C’est là une
idée reçue qui entre en contradiction avec ce que Montesquieu affirme au chapitre 4 du
Livre XI. Si l’on veut en effet que « le pouvoir arrête le pouvoir », il faut que les pouvoirs
soient en mesure de s’opposer.

Ce n’est guère possible s’ils sont séparés et totalement indépendants les uns des autres.
Loin d’envisager une séparation des pouvoirs, Montesquieu formule explicitement la
nécessité de leur liaison, de leur enchaînement, et même encore de leur fusion.
Montesquieu n’utilise le terme de « séparation » qu’à propos du pouvoir judiciaire (à
l’égard des pouvoirs législatif et exécutif). « Le corps législatif y étant composé de deux
parties, l’une enchainera l’autre par sa faculté mutuelle d’empêcher. Toutes les deux
seront liées par la puissance exécutrice, qui le sera elle-même par la législative. »

DONC :

Le premier est celui d’une non-confusion des trois pouvoirs Les pouvoirs d’un État exercent
des puissances spécifiques qui sont au nombre de trois : la puissance législative et deux
puissances exécutrices : « la puissance exécutrice des choses qui dépendent du droit des gens
», et « la puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit civil ». La première est la
puissance de faire les lois, de les corriger, de les abroger. La deuxième est celle qui fait la
paix et la guerre, commande aux armées et conclut les traités : elle établit aussi la « sûreté »
et assure la paix civile en tenant la police. La troisième puissance est ce que nous nommons
habituellement le pouvoir judiciaire. Attention, Montesquieu dit « puissance exécutrice » et
non puissance exécutive (contrairement à Rousseau, pour lequel celle-ci n’est que la force
qui permet d’appliquer les décisions de la puissance législative). : il ne faut pas que deux
des trois pouvoirs étatiques, et à plus forte raison les trois, soient remis à un seul et même
organe, ou ce qui revient au même, qu’un même organe cumule deux des pouvoirs ou les
trois. C’est l'existence d’une pluralité d’organes qui permet la modération dans la prise de
décision, dans la modération du pouvoir politique

Ainsi, en Angleterre, la puissance législative est confiée non pas à une, mais à trois autorités
distinctes.

Le Parlement est composé de deux assemblées distinctes, l’une qui représente les nobles (la
Chambre des Lords), l’autre qui représente le peuple (la Chambre des Communes).

D’autre part, le roi qui détient déjà la puissance exécutrice, dispose aussi d’une part de la
puissance législative, puisqu’il dispose d’une « faculté d’empêcher », c’est-à-dire d’un droit
de veto.

En conséquence, les lois élaborées et votées par le Parlement ne peuvent entrer en vigueur
que si le monarque y consent.

On ne peut donc pas parler d’une indépendance des pouvoirs : non seulement le roi, chef de
l’exécutif, détient une part de la puissance législative, mais à l’inverse, le Parlement peut
exercer un droit de regard sur la puissance exécutrice en contrôlant l’application des lois
qu’il a votées.

Si celui qui fait les lois dispose en même temps du pouvoir de les faire exécuter, il risque
d’être tenté de les faire en vue des hommes auxquels il veut les appliquer, c’est-à-dire de
faire des « lois tyranniques » :
Dénoncer la confusion des puissances législative et exécutrice, c’est bien sûr rejeter la conception absolutiste de Hobbes, pour lequel le souverain institué par le pacte
social doit disposer d’un pouvoir sans partage et concentrer ainsi tous les pouvoirs. Si Rousseau rejoint Montesquieu sur ce point, les deux philosophes n’entendent pas
pour autant la division des pouvoirs de la même façon.

Si Rousseau dénonce bien la conception absolutiste de Hobbes, il est cependant convaincu comme lui de la nécessité de l’unité du pouvoir (exprimée dans le concept de
souveraineté : pour Hobbes l’unité est assurée par la soumission commune au pouvoir souverain extérieur à la pluralité des individus ; pour Rousseau, elle est produite
dans la volonté générale). Montesquieu insiste au contraire sur la nécessité de le diviser et de le pluraliser. Il est ainsi important que la puissance législative soit partagée
entre plusieurs forces sociales et qu’elle soit divisée entre plusieurs organes institutionnels.

On doit donc concevoir que l’entremêlement, l’articulation des pouvoirs c.-à-d., d'une
pluralité d'organes distincts mais non totalement indépendants et une répartition
imbriquée des fonctions, des compétences. Pour Montesquieu, le fait de poids et
contrepoids forcera les organes du pouvoir à aller de concert.

Analyse de séparation des pouvoirs

- Séparation renvoie à une spécialisation, chaque pouvoir a le monopole de sa fonction


sans qu’il n’y ait d’interactions ou de contacts en eux

- Pouvoirs : ambigu : fct ou organe ?

- Des : pluralité
- Isolement : cloisonnement.

Article 16 DDHC : « Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni
la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution. » :

la séparation des pouvoirs se présente comme une norme intangible, un dogme


pratiquement, que l’on retrouve sous une forme ou une autre ds presque toutes les
constitutions des États de droit :

- L'État de droit impose que tout un chacun bénéficie d'une protection égale en vertu
de la loi et prévient l'usage arbitraire du pouvoir par les autorités.
- Il garantit la protection et le respect des droits civils et politiques fondamentaux
ainsi que des libertés civiles

SYSTÈME PRÉSIDNTIEL/PARLEMENTAIRE

Séparation souple Séparation rigide


Séparation souple des pouvoirs. Elle se Séparation rigide des pouvoirs. Elle se
caractérise par une collaboration, voire une caractérise par l'indépendance entre les
fusion entre pouvoirs exécutif et législatif : pouvoirs exécutif et législatif. Ces derniers
la nomination du Premier ministre est sont d'abord indépendants par le mode de
étroitement liée à l'élection des députés, désignation de leurs titulaires : même s'ils
l'initiative des lois est partagée et il existe « découlent de cette même fontaine de
des moyens d'action réciproques - l'organe l'autorité qu'est le peuple », ils sont élus «
législatif et l'organe exécutif peuvent par des canaux n'ayant aucune
chacun mettre en cause l'existence de communication les uns avec les autres »
l'autre. la responsabilité politique collégiale (Madison, Le Fédéraliste).
du gouvernement étant le corollaire du
droit de dissolution appartenant au chef de De surcroît, ni le pouvoir exécutif ni le
l'État. Le régime parlementaire est pouvoir législatif ne peuvent mettre fin à
usuellement décrit comme un régime de l'existence de l'autre. Cette séparation
séparation souple des pouvoirs. organique s'accompagne d'une séparation
fonctionnelle : le pouvoir législatif
appartient au Parlement, le pouvoir
exécutif, au président. Ainsi, par exemple, il
n'y a pas de partage de l'initiative
législative.

Régime parlementaire Régime présidentiel


Originaire d’Angleterre, trouve ses origines Système présidentiel est basé avant tt sur
au M-Â : une logique de collaboration entre les
Le parlement d’Angleterre est l’héritage pouvoirs. L'expression "régime
lointain du droit féodal lorsque le roi présidentiel" ne s'applique avec rigueur
convoquait à sa cour « barons et prélats » qu'au seul régime des Etats-Unis.
pour entendre leurs conseils : c’est le
« magnum concilium » (Grand Conseil, Le principe mis en œuvre par la
Conseil des vaisseaux) qui s’apparente au
« Curia Regis » (Conseil royal ou Cour du constitution de 1787 est que le président
Roi) des français. ne peut agir si un accord n'est pas trouvé
Néanmoins, le Parlement était réuni que entre trois organes élus distinctement et
lorsque le roi avait besoin de ressources entre lesquels n'existent pas de
nouvelles : avait seul le pv d’imposer les procédures de révocabilité mutuelle.
lois nouvelles et suspendre les lois
existantes = prérogative royale L'exécutif n'est pas responsable devant le
législatif qui ne peut lui-même être
dissous.
Bill of right fait disparaitre ce pv consacre le
principe d’annualité du vote de l’impôt et Il y a donc deux expressions de la
supp l’essentiel de la prérogative royale : souveraineté données par l'élection
siège chaque année + adoption de lois présidentielle et les élections législatives.
après vote du parlement et sanction du roi.
L'exécutif n'est donc pas l'émanation du
Sous Edouard 1er, on invite également deux Parlement et la séparation ainsi établie est
chevaliers et deux bourgeois puis des complétée par une règle d'incompatibilité
représentants du clergé vers le 13e s : on absolue qui interdit à tout agent de
commence à ce moment là à parler de l'exécutif d'être membre du Congrès.
Parlement, des groupes se forment et
s’assemblent ce qui donne naissance à la Or, comme le président ne peut gouverner
Chambre haute (la Chambre des Lords) si le Congrès ne lui en donne pas les
composé alors des barons et des prélats et moyens et que les lois votées par le
à la Chambre basse (la Chambre des Congrès ne peuvent être appliquées si le
Communes) composé des chevaliers et des président leur oppose son veto, les
bourgeois. On a bien ici un bicamérisme car pouvoirs sont contraints de collaborer.
le parlement est composé de deux
chambres. Moyens de contrôles mutuels :

Puisque les prélats et les barons était d’une - Impeachment


classe sociale pendant longtemps supérieur
la chambre des Lords exerçait une - Droit de veto
domination pendant un certain temps
toutefois la chambre des communes avait - Droit de nomination de l’exécutif ds
un droit de consentir à l’impôt et un droit l’ordre juridictionnel
de pétition ce qui lui fit gagner en pouvoir.
- Dt de ratification des traités
Les deux chambres agissaient ensemble,
détenait toutes les deux un pouvoir - Contrôle constitutionnel
législatif qu’il partageait avec le roi : celui-
ci devait donner son accord pour la
promulgation des loi set pouvait lui-même
en faire de son propre chef et sans
consultation des chambres : ainsi partage
très souple du pouvoir législatif le partage
des forces donnait des moyens de pressions
aux différents acteurs, chacun est en
mesure de limiter le pouvoir de l’autre ce
qui garantit la modération du
gouvernement et une balance des pouvoirs
car l’exercice de la fonction législative est
réparti entre plusieurs organes.

C’est à partir de ce modèle, qu’a été


élaboré la doctrine de séparation des
pouvoirs

Caractérisé par le dev des prérogatives du


Parlement.
Le régime parlementaire est un régime de
fusion et de dépendance réciproque entre
le gouvernement et le Parlement.
Collaboration : ministres sont choisis au
sein du Parlement et participent au travail
parlementaire : dépôt de projet de loi, dt de
parole, dt d’amendement etc.
Interdépendance organique (dépendance
réciproque) : procédures de révocabilité
mutuelle : mise en jeu de la responsabilité
du gouvernement par les procédures de la q
de confiance et motion de censure, et le dt
de dissolution de la chambre élue par
l’exécutif.
La responsabilité du gouvernement devant
le parlement s’exprime : au moment de son
entrée en fct, le gouv doit être investi par
l’organe exécutif et tt au long de l’exercice
de la fct, le gouv doit bénéficier de la
confiance de l’organe législatif.

Irresponsabilité politique du Chef de l’État :


(vient de la monarchie de droit divin : roi ne
pouvait pas être démis de ses fonctions
donc irresponsable politiquement donc le
chef de l’État a par la suite repris ce
principe d’irresponsabilité) Contreseing : Ce
sont ces derniers qui endossent la
responsabilité politique des actes
présidentiels, et seul le Gouvernement peut
être désavoué par les députés, signatures
apposées au bas d’actes émanant du roi par
le premier ministre : le premier ministre
endosse la responsabilité de l’acte
contresigné.

Structure du pv :
Pouvoir exécutif bicéphale : Chef de l’État
(Monarque ou désigné par voie d’élection +
gouvernement /cabinet qui a pour chef du
gouvernement le Premier ministre
(Président du Conseil, Chancelier)
Pouvoir législatif bicaméral : 2 chambres
partagent diverses fcts mais ne disposent
pas des mêmes pv et pas désignées de la
même manière. Présence de 2 chambres
permet d’assurer une meilleure
représentation : chambre basse (peuple) +
chambre haute.

l’opinion célèbre de Walter Bagehot selon


laquelle la Constitution anglaise se
caractérise par « l’étroite union » et « la
fusion presque complète du pouvoir
exécutif et du pouvoir législatif » .

Armel Le Divellec conclut : « Le système


parlementaire peut être caractérisé par une
structure juridique de solidarité et une
logique de complémentarité de l’exécutif et
du parlement et, par suite, d’unité politique
entre eux »

Conditions essentielles :

- Un chef d’état irresponsable


politiquement
- Un gouvernement (cabinet
ministériel) doté d’un chef
- Un transfert de la responsabilité
politique du chef de l’État par le
mécanisme du contreseing
- Une responsabilité politique ou
ministérielle du gouvernement
(cabinet ministériel) qui répond
collégialement de sa politique
devant le Parlement
- Un droit de dissolution de la
chambre basse ou des deux
chambres composant le Parlement,
confié au pouvoir exécutif

IIe R : la constitution du 4 novembre 1848 IIIe R : les lois de 1875


Instabilité à la fin de la période aboutit à : Une naissance laborieuse (1871-1875) :
mouvement révolutionnaire. adoptée dans la douleur : il a fallu 5 ans à
La révolution de 1789 était une révolution cette assemblée nationale élu après la
bourgeoise, celle de 1848 est la première défaite militaire contre la Prusse : défaite
des révolutions prolétarienne. Elle de sedan ?
s’applique à singer les formes de 89. Plus grand massacre civil du XIXe s en
Décret adopté le 5 mars 1848 : suffrage Occident : exécution sommaire de 20 à 30
universel masculin, la république est 000 parisiens : écrasement de la Commune
proclamée. de Paris (semaine sanglante) :
Louis-Philippe tombé, un gouvernement Les communes insurrectionnelles en
provisoire s’organise et on élit alors une France en 1870-1871 sont des communes
assemblée constituante au suffrage ayant la particularité de refuser à la fois la
universel direct : c’est le décret du 5 mars capitulation française face à Bismarck et la
1848 sui prescrit cette convocation, marque soumission à l'autorité du gouvernement de
une grande date ds notre histoire Versailles, en prônant, contre ce dernier,
constitutionnelle : le suffrage universel. une nouvelle organisation de la République
Élaboration de la Constitution fut française basée sur la démocratie directe
particulièrement soignée. plutôt que la démocratie
représentative aussi qualifiée
de communalisme, elles sont écrasées
militairement par le gouvernement de
Dans le préambule, proclamation de la Versailles
République : donc fin de la monarchie, Facteur de sa longévité (70 ans)
s’inscrit ds la tradition de la révolution fr. - Une constitution de compromis
elle affirme la souveraineté nationale, lui entre Républicains modérés et
donne un but au régime « répartition de Monarchistes modérés
plus en plus équitable des charges et des - Souplesse d’une constitution brève
avantages de la société ». et imprécise : les trois lois qui
forment la constitution ne
Les articles 2 et 3 définissent les bases de la réunissent en tt que 34 articles.
Cette extrême concision laisse un
république démocratique : la liberté, champ d’action immense à la
l’égalité et surtout la fraternité. coutume constitutionnelle qui a dû
suppléer à ttes les lacunes du texte.
État providence ? En tt cas c’est 3 lois constitutionnelles distinctes :
l’affirmation d’un rôle actif de l’État en - La loi du 24 février relative au Sénat,
matière d’assistance : art 8 du Préambule - La loi du 25 février relative à
« assistance fraternelle » Elle est l’organisation des pouvoirs publics et
d’inspiration solidariste et chrétienne elle - la loi du 16 juillet sur les rapports
invoque « Dieu » directement. des pouvoirs publics.
(À la tête du gouvernement provisoire on a
Organisation des pvs : mot d’ordre Adolphe Thiers)
spécialisation : « Article 19. - La séparation L’Assemblée à majorité monarchiste va
des pouvoirs est la première condition d'un vouloir transformer la république
gouvernement libre. » provisoire en monarchie : problème le pays
est en république depuis le 24 sep 1870 et
Confié à une assemblée élue au suffrage, Thiers est devenu partisan de la
confié à un président de la r, élu au suffrage République : elle va donc l’éliminer peu à
universel cependant peu en limitant son pv, il finit par
démissionner)
Une assemblée unique élu au suffrage Mac Mahon (maréchal) monarchiste est son
universel direct exerce la fonction remplaçant on cherche alors un roi pour
législative et en face d’elle un président de faire la monarchie. 2 prétendants : le comte
la République élu par le peuple directement Chambord et le comte de paris : on choisit
pour 4 ans. Chambord : mais intransigeance sur la q du
drapeau donc on rallonge pour 7 ans les pvs
Créat° de deux pvs égaux et rivaux sans du maréchal et on espère que le compte
leur donner les moyens de résoudre les Chambord disparaitra pour laisser comme
conflits qui pouvaient surgir entre eux : successeur le comte de Paris.
président ne peux dissoudre l’Assemblée,
n’a pas le dt de sanctionner les lois et Une commission de 30 membres est
l’Assemblée ne peut pas révoquer le nommée pour l’organisation des institutions
président. (Rejet de l’amendement de du régime provisoire.
Grévy qui voulait un président élu par Amendement Walon : République votée à
l’Assemblée, responsable devant une voix de la majorité
l’Assemblée, institution est faible.) Organisation des pvs :
Pv exécutif :
Peut être traduit devant la Haute Cour, ne - Dualisme des organes exécutif : chef
peut prendre aucune décision régalienne : de l’État + cabinet ministériel
limité : promulgue les lois votées par - Art 2 (25 fev) : Le Président est élu à
l’Assemblée et peut présenter des projets la majorité absolue par le Sénat et la
de lois mais doit avoir l’accord de chambre des députés réunis en
l’Assemblée. Assemblée national, il est
irresponsable sauf pour crimes de
Les ministres pouvaient être choisis ds la haute trahison.
Chambre mais la responsabilité du Chef de Fcts du Président :
l’État rendait difficile la responsabilité - (25 fev) art 3 et 5 + (16 juillet) art
ministérielle. Sont responsables devant
2,6,7 et 8 : dt de convoquer et
l’Assemblée, responsabilité indirecte, d’ajourner les chambres, de
dissoudre la chambre des députés,
La Constitution s’était efforcée d’affaiblir le initiative des lois, prérogative de
président aux dépens de l’Assemblée, elle l’exécutif
étend les pvs de l’Assemblée et limite ceux - Le président est doté de grands pvs
du président. L’élection populaire du afin de contenir le Parlement :
président supprime son infériorité notamment la dissolution. (art 5)
juridique et rétablit l’équilibre à son mais comme Mac Mahon usa de la
profit : il incarne en lui tte la souveraineté dissolution le 16 mai 1877 car le
nationale, qui s’éparpille entre les 750 Parlement était en majorité
membres. républicaine et lui monarchise or les
élections ramenèrent une maj
L’exécutif : membre de l’exécutif doit son républicaine au Parlement : il fut
existence contraint de démissionner : plus
jamais un président n’osera en faire
On a peur du retour de la monarchie. usage, sont alors privés de leur
arme essentielle et sont désormais
Président par le txete est réduit à une fct impuissant devant les chambres.
honorifique, le président du conseil qui va
assurer. Casimir-Perrier « De tous les pvs que la
Constitution reconnaît au président, il n’en
Citation Alexis Tocqueville : dès sa exerce plus qu’un la présidence des
naissance a des problèmes structurels, solennités nationales » = Gouvernement
dispute idéologique, pas de tradition claire d’assemblée
et établie, pq on a on voulait qu’il soit fort
et non pas divisé mais à ce parlement on a Ministres sont nommés et révoqués par le
opposé un président de la R lui-même élu Président.
au suffrage universel direct.
Le président du Conseil est une créat° de la
Double concours de la légitimité : ex. pratique constitutionnelle : besoin d’un
députés qui s’en inquiétait à la rédaction représentant devant le Parlement. Conseil
même : Marasse « on connait le risque… » des ministres rôle essentiellement politique.
Parieux « L’équilibre à deux, faut faire
disparaitre qui font Chambre des députés élu au suffrage
universel direct, partage ses prérogatives
Karl Marx dresse un constat : cette avec un Sénat conservateur.
constitution était vulnérable en un : le
président de l’autre, aucun ne peut Collaboration des pouvoirs :
démettre l’autre de ses fonctions. Tire de - matière législative : parlement et
manière égale leur légitimité du : il peut gouvernement partage l’initiative
s’en servir, avec la légitimité : j’agis au nom des lois, le Parlement les vote,
de la nation, « la constitution propose ainsi L’exécutif les promulgue et les
sa propre … » exécute à travers son pv de faire des
règlements quant à l’application des
Louis-Napoléon Bonaparte écrase lois. (décret-lois)
Lamartine et remporte les élections - En matière diplomatique, l’exécutif
présidentielles, vient rompre avec la
négocie les traités mais ne peut
tradition parlementaire, en choisissant des ratifier les plus importants sans
ministres qui ne sortent pas des bancs. l’autorisation du Parlement.
Action de l’exécutif sur le Parlement :
Conflit de légitimité : napoléon figure aimé. - Les ministres ont le dt d’entrer et de
Problème en 1852 : veut se refaire élire prendre la parole ds les chambres
alors que normalement il a plus droit, il doit (art 6 juillet)
att 4 ans avant l’échéance du mandat Loi du Action du Parlement sur l’exécutif :
31 mai 1850 limitative du suffrage Moyens de contrôle sont des pratiques
« universel » constitutionnelles :
- Question : parlementaire demande
Après le refus d’abroger pour isoler au gouv d’expliquer un point
l’assemblée, ds la nuit du 1er au 2 dec 1951 particulier relevant de la
par décret prononce la dissolution de compétence de l’exécutif.
l’assemblée, invite le peuple à se prononcer - Interpellation : procédure par
sur la de ce coup d’état, « le peuple fr… » laquelle le parlement demande au
gouv d’expliquer sa conduite.
A la simple lecture d’un texte on ne peut Interpellation se termine par un
pas saisir le fonctionnement d’un régime, vote par lequel l’Assemblée précise
un individu qui a vu les failles du texte et son attitude à l’égard du gouv.
qui s’est infiltré dedans. - Ordre du jour : Exprime soit la
confiance soit la méfiance de
l’Assemblée à l’égard du
gouvernement. Le gouvernement y
répond et peut démissionner ?

Responsabilité ministérielle : obligation de


se retirer à la suite d’un vote de méfiance,
ils sont tenus par trois responsabilité
pénale, civile et politique. (art 6 de la loi du
25 fev)
Responsabilité peut être mise en jeu de
deux manières :
- Motion de censure : initiative de la
Chambre : texte par lequel la
Chambre censure le gouvernement,
si le texte est adopté à la majorité, le
gouvernement a l’obligation de
présenter sa démission.
- Question de confiance : initiative du
gouv, engage la responsabilité du
gouvernement dans ce texte, si le
projet n’est pas adopté alors le
gouvernement : la confiance a été
refusé : le gouv est forcé de
démissionner.

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