Organisation Comportementale
Organisation Comportementale
com
Organisationnel
Comportement
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Organisationnel
Comportement
ÉDITION
15
Stephen P. Robbins
— Université d'État de San Diego
Timothy A. Judge
— Université de Notre Dame
Directeur de la rédaction :Sally Yagan Directeur artistique :Kenny Beck
Directeur des services éditoriaux : Concepteur de texte et de couverture :Wanda Espagne
Rédacteur en chef des acquisitions :Brian couverture :un rayon de miel et une abeille qui travaille /
Les crédits et remerciements empruntés à d’autres sources et reproduits, avec permission, dans ce manuel
apparaissent sur la page appropriée dans le texte.
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De nombreuses désignations utilisées par les fabricants et les vendeurs pour distinguer leurs produits sont revendiquées comme des marques
commerciales. Lorsque ces désignations apparaissent dans cet ouvrage et que l'éditeur avait connaissance d'une revendication de marque
HD58.7.R62 2012
658.3—dc23
2011038674
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
Préfacexiii
1 Introduction
2 L'individu
3 Le Groupe
v
vi CONTENU BREF
4 L'organisation n Système
16 Culture organisationnelle511
17 Politiques et pratiques en matière de ressources humaines543
18 Changement organisationnel et gestion du stress577
Cas complets623
Index637
Glindex663
Contenu
Préface xiii
1 Introduction
vii
viii CONTENU
2 L'individu
Diversité 40
Caractéristiques démographiques de la main-d'œuvre américaine 41 •
Niveaux de diversité 42 • Discrimination 42
Caractéristiques biographiques 44
Âge 44 • Sexe 46 • Race et origine ethnique 48 • Handicap 48 • Autres
caractéristiques biographiques : statut, religion, orientation sexuelle et
identité de genre 50
Capacité 52
Capacités intellectuelles 52 • Capacités physiques 55 • Le rôle des handicaps 56 Mise en
œuvre de stratégies de gestion de la diversité 56
Attirer, sélectionner, développer et retenir une main-d'œuvre diversifiée
Employés 56 • Diversité dans les groupes 58 • Programmes de diversité efficaces 58
Résumé et implications pour les managers 60
Satisfaction au travail 78
Mesurer la satisfaction au travail 79 • Dans quelle mesure les gens sont-ils satisfaits de leur
travail ? 80 • Quelles sont les causes de la satisfaction au travail ? 81 • L'impact des employés
satisfaits et insatisfaits sur le lieu de travail 82
Un choix éthiqueLes employeurs doivent-ils offrir à leurs employés des emplois plus satisfaisants ? 74
4Émotions et humeurs97
Que sont les émotions et les humeurs ? 98
Les émotions de base 100 • Les humeurs de base : les émotions positives et négatives 100
• La fonction des émotions 102 • Sources des émotions et des humeurs 103
Travail émotionnel 108
Théorie des événements affectifs
Plaidoyer pour l'EI 113 • Plaidoyer contre l'EI 114 • Régulation des émotions 115 OB
Applications des émotions et des humeurs 115
Sélection 116 • Prise de décision 116 • Créativité 116 • Motivation 117
• Leadership 117 • Négociation 117 • Service à la clientèle 118 • Attitudes au travail 119 •
Comportements déviants au travail 119 • Sécurité et blessures au travail 119 •
Comment les gestionnaires peuvent influencer l'humeur 120
Résumé et implications pour les managers 121
Bibliothèque d'auto-évaluationComment vous sentez-vous en ce moment ? 98
S UN L Bibliothèque d'auto-évaluationQuelle est l'intensité de mon affect ? 104
Mythe ou science ?Nous sommes meilleurs pour juger quand les autres sont heureux que quand ils
sont tristes 107
mondialisation !Faut-il s’attendre à un « service avec le sourire » partout dans le monde ? 108
S UN L Bibliothèque d'auto-évaluationQuel est mon score d'intelligence émotionnelle ? 115
Un choix éthiqueSchadenfreude 120
Point/ContrepointParfois, se déchaîner est une bonne chose 122
5Personnalité et valeurs131
Personnalité 133
Qu'est-ce que la personnalité ? 133 • L'indicateur de type Myers-Briggs 135 • Le modèle de
personnalité Big Five 136 • Autres traits de personnalité pertinents pour l'OB 139
x CONTENU
Valeurs 144
L'importance des valeurs 144 • Valeurs terminales et valeurs
instrumentales 144 • Valeurs générationnelles 145
Relier la personnalité et les valeurs d'un individu au lieu de travail 148 Adéquation
150
7Concepts de motivation201
Définition de la motivation 202 Premières
Théorie de la hiérarchie des besoins 203 • Théorie X et théorie Y 205 • Théorie à deux
facteurs 205 • Théorie des besoins de McClelland 207
Théories contemporaines de la motivation 208
Théorie de l'autodétermination 208 • Engagement au travail 211 • Théorie de l'établissement
d'objectifs 212 • Théorie de l'auto-efficacité 215 • Théorie du renforcement 218 • Théorie de
l'équité/Justice organisationnelle 219 • Théorie des attentes 224
Intégration des théories contemporaines de la motivation 226
Résumé et implications pour les managers 228
S UN L Bibliothèque d'auto-évaluationDans quelle mesure ai-je confiance en mes capacités à réussir ? 202
Mythe ou science ?«« Le soutien des autres améliore nos chances d’atteindre nos
objectifs » 204
Un choix éthiqueMotivé à se comporter de manière contraire à l'éthique 209
mondialisation !Les besoins d'autonomie à travers le monde 210
S UN L Bibliothèque d'auto-évaluationQuels sont mes objectifs de performance de cours ? 214
Point/ContrepointLa peur est un puissant facteur de motivation 229
Le modèle des caractéristiques des emplois 240 • Comment les emplois peuvent-ils être
Que payer : établir une structure de rémunération 252 • Comment payer : récompenser les
employés individuellement grâce à des programmes de rémunération variable 253 • Flexible
xii CONTENU
Avantages : Élaboration d'un ensemble d'avantages sociaux 257 • Récompenses intrinsèques : Programmes de
reconnaissance des employés 259
Cas d'incident 1Le multitâche : une bonne utilisation de votre temps ?264 Cas
Incident 2Les bonus peuvent avoir l’effet inverse265
3 Le Groupe
Le modèle en cinq étapes 275 • Un modèle alternatif pour les groupes temporaires
avec des délais 276
Propriétés du groupe : rôles, normes, statut, taille, cohésion et diversité 277
Propriété de groupe 1 : Rôles 277 • Propriété de groupe 2 : Normes 280 • Propriété de
groupe 3 : Statut 285 • Propriété de groupe 4 : Taille 286 • Propriété de groupe 5 :
Cohésivité 288 • Propriété de groupe 6 : Diversité 288
Prise de décision en groupe 290
Groupes contre individu 290 • Pensée de groupe et Groupshift
292 • Techniques de prise de décision en groupe 295
Résumé et implications pour les managers 296
Bibliothèque d'auto-évaluationAi-je une attitude négative envers le travail en groupe ? 272
S UN L
Bibliothèque d'auto-évaluationEst-ce que je fais confiance aux autres ? 280
Sélection : embaucher des joueurs d'équipe 323 • Formation : créer des joueurs
d'équipe 324 • Récompense : fournir des incitations pour être un bon joueur
d'équipe 324
Attention ! Les équipes ne sont pas toujours la solution
S UN L Bibliothèque d'auto-évaluationDans quelle mesure suis-je capable de constituer et de diriger une équipe ? 308
Point/ContrepointNous pouvons en apprendre beaucoup sur les équipes de travail en étudiant les
équipes sportives 326
11Communication335
Fonctions de la communication 336
Le processus de communication 338
Sens de la communication 338
Communication descendante 339 • Communication ascendante 339
• Communication latérale 339
Communication interpersonnelle 340
Communication orale 340 • Communication écrite 341
• Communication non verbale 341
Communication organisationnelle 342
Réseaux formels en petits groupes 343 • The Grapevine 343
• Communications électroniques 345 • Gestion de l'information 349
Choix du canal de communication 350
xiv CONTENU
12Direction367
Qu'est-ce que le leadership ? 368 théories
13Pouvoir et politique411
Une définition du pouvoir 412 Contraste entre
pouvoir 414
Pouvoir formel 414 • Pouvoir personnel 415 • Quelles sont les bases du
pouvoir les plus efficaces ? 416 • Pouvoir et justice perçue 416
La dépendance : la clé du pouvoir 416
Le postulat général de dépendance 416 • Qu'est-ce qui crée la dépendance ? 417 Tactiques
de pouvoir 418
Harcèlement sexuel : l'inégalité des pouvoirs sur le lieu de travail 421
14 Conflit et négociation445
Définition du conflit 446 Transitions
dans la pensée du conflit 447
La vision traditionnelle du conflit 447 • La vision interactionniste du
conflit 447 • La vision du conflit axée sur la résolution 449
Le processus de conflit 449
Stade I : Opposition ou incompatibilité potentielle 450 • Stade II : Cognition et
personnalisation 451 • Stade III : Intentions 452 • Stade IV : Comportement 454 •
Stade V : Résultats 455
Négociation 458
Stratégies de négociation 458 • Le processus de négociation 463
• Différences individuelles dans l'efficacité des négociations 464 • Négociations
avec des tiers 467
Résumé et implications pour les gestionnaires 469
S UN L Bibliothèque d'auto-évaluationQuel est mon style de gestion des conflits préféré ? 446
Mythe ou science ?«« Bien communiquer est plus important dans les négociations
interculturelles » 462
mondialisation !Colère et conflit à travers les cultures 467
S UN L Bibliothèque d'auto-évaluationQuel est mon style de négociation ? 467
Un choix éthiqueUtiliser l'empathie pour négocier de manière plus éthique 468
Point/ContrepointLes conflits entre joueurs et propriétaires sont inutiles 471
4 L'organisation n Système
16 Culture organisationnelle511
Qu'est-ce que la culture organisationnelle ? 512
Contes 523 • Rituels 524 • Symboles matériels 524 • Langage 524 Créer une
culture organisationnelle éthique 525 Créer une culture
organisationnelle positive 527 Spiritualité et culture organisationnelle
529
Qu'est-ce que la spiritualité ? 529 • Pourquoi la spiritualité aujourd'hui ? 530 • Caractéristiques
d'une organisation spirituelle 530 • Atteindre un objectif spirituel
Organisation 531 • Critiques de la spiritualité 531
Conséquences mondiales 532
Mythe ou science ?«« Les hommes subissent plus de stress au travail que les femmes » 596
Cas complets623
Index637
Glindex663
À propos des auteurs
Stephen P. Robbins
Éducation
Ph.D. Université de l'Arizona
Expérience professionnelle
Postes universitaires :Professeur, Université d'État de San Diego, Université du
sud de l'Illinois à Edwardsville, Université de Baltimore, Université Concordia à
Montréal et Université du Nebraska à Omaha.
Recherche:Les intérêts de recherche se sont concentrés sur les conflits, le pouvoir et la politique dans
les organisations, la prise de décision comportementale et le développement de compétences
interpersonnelles efficaces.
Autres intérêts
Dans son « autre vie », le Dr Robbins participe activement aux compétitions d’athlétisme pour les
maîtres. Depuis qu’il a eu 50 ans en 1993, il a remporté 18 championnats nationaux et 12 titres
mondiaux. Il est l’actuel détenteur du record du monde du 100 mètres (12,37 secondes) et du 200
mètres (25,20 secondes) chez les hommes de 65 ans et plus.
xx
À PROPOS DES AUTEURS xxi
Timothy A. Judge
Éducation
Ph.D., Université de l'Illinois à Urbana-Champaign
Expérience professionnelle
Postes universitaires :Franklin D. Schurz, président du département de gestion, Mendoza
College of Business, Université de Notre Dame ; chercheur éminent Matherly-McKethan en
gestion, Warrington College of Business Administration, Université de Floride ; professeur
Stanley M. Howe en leadership, Henry B. Tippie College of Business, Université de l'Iowa ;
professeur associé (titulaire), département d'études des ressources humaines, École des
relations industrielles et du travail, Université Cornell ; chargé de cours, Université Charles,
République tchèque, et Université Comenius, Slovaquie ; chargé de cours, psychologie
industrielle/organisationnelle, département de psychologie, Université de l'Illinois à
Urbana-Champaign.
Recherche:Les principaux domaines de recherche du Dr Judge portent sur (1) la personnalité, les
humeurs et les émotions ; (2) les attitudes au travail ; (3) les comportements de leadership et
d'influence ; et (4) les carrières (adéquation personne-organisation, réussite professionnelle). Le Dr
Judge a publié plus de 140 articles sur ces sujets et d'autres sujets majeurs dans des revues telles que
Journal du comportement organisationnel, Psychologie du personnel, Journal de l'Académie de
gestion, Journal de psychologie appliquée, Journal européen de la personnalité,etRevue européenne
de psychologie du travail et des organisations.
Récompenses :En 1995, le Dr Judge a reçu le prix Ernest J. McCormick pour ses
contributions remarquables en début de carrière de la part de la Society for Industrial and
Organizational Psychology. En 2001, il a reçu le prix Larry L. Cummings pour ses
contributions en milieu de carrière de la part de la division du comportement
organisationnel de l'Academy of Management. En 2007, il a reçu le prix de la pratique
professionnelle de l'Institute of Industrial and Labor Relations de l'Université de l'Illinois.
Autres intérêts
Bien qu'il ne puisse pas suivre (littéralement !) les exploits du Dr Robbin sur la
piste, le Dr Judge aime le golf, la cuisine et la pâtisserie, la littérature (il est un fan
particulier de Thomas Hardy et est membre de la Thomas Hardy Society) et
s'occuper de ses trois enfants, dont l'âge varie de 23 à 9 ans.
Préface
xiii
PRÉFACE xxiii
• NouveauPoint–Contrepoint(«Si l'argent ne vous rend pas heureux, c'est que vous ne le dépensez
pas correctement
• NouveauCas Incident(Les bonus peuvent se retourner contre vous)
• Mis à jourCas Incident(Le multitâche : une bonne utilisation de votre temps ?
Chapitre 11 : Communication
• Entièrement nouveauVignette d'ouverture(Règles Goldman)
• Nouvelle fonctionnalité :mondialisation !
• NouveauMythe ou science ?(«« Nous savons ce qui fait que les bons menteurs sont bons »)
• Nouvelle section surRéseaux sociaux
• Nouvelle section surCommunication persuasivestratégies
• Discussion sur la manière de formuler les messages pour un impact maximal
• Discussion sur les effets de l'autorité, de l'expertise et de la sympathie sur l'efficacité de la
communication
• Discussion actualisée sur le langage corporel dans la communication
• Présente de nouvelles idées sur les effets des communications électroniques
• NouveauPoint–Contrepoint(Les réseaux sociaux sont une bonne affaire
• NouveauUn choix éthique(L'éthique des ragots au travail
• NouveauCas Incident((Utiliser les médias sociaux à votre avantage)
• Mis à jourCas Incident(Les entreprises qui tirent devraient-elles tirer en premier ?)
xxvi PRÉFACE
Chapitre 12 : Leadership
• Entièrement nouveauVignette d'ouverture((Faire les leaders de Google)
• Nouvelle fonctionnalité :mondialisation !
• NouveauMythe ou science ?(«« Le pouvoir aide les dirigeants à mieux performer »)
• Discussion approfondie sur les effets du leader sur les attitudes des employés
• Nouvelles perspectives sur la culture et le leadership
• Nouveau matériel concernant l'intelligence émotionnelle et le leadership
• Prise en compte accrue des théories contemporaines du leadership
• Réflexion sur le « leadership serviteur »
• Discussion sur la façon dont les dirigeants peuvent accroître la créativité des employés
• NouveauPoint–Contrepoint(Les héros sont faits, ils ne naissent pas.)
• NouveauUn choix éthique(Les dirigeants ont-ils la responsabilité de protéger leurs
partisans ?)
• NouveauCas Incident((Le courage du leadership forgé dans la bataille)
• Mis à jourCas Incident((Usines de leadership)
• Discussion actualisée sur les effets des pratiques de travail à haute performance sur les attitudes
et le comportement des employés
• Discussion approfondie sur les effets des décisions en matière de dotation en personnel sur la rotation du
personnel
• Nouvelle section surRendement au travail et civilité au travail
• Nouveau matériel lié aux évaluations de performance et aux objectifs des évaluateurs
• NouveauPoint–Contrepoint(Les médias sociaux sont une excellente source de nouveaux recrutements)
• NouveauUn choix éthique(Recruter les chômeurs
• NouveauCas Incident(La fin de l'évaluation des performances ?)
• Mis à jourCas Incident(Les candidats à un emploi sans bons résultats au SAT ne sont pas autorisés
à postuler)
Bibliothèque d'auto-évaluation
de Pearson (SAL)
Caractéristique de la série Robbins, SAL est un outil d'apprentissage unique qui vous permet d'évaluer
vos connaissances, vos croyances, vos sentiments et vos actions par rapport à un large éventail de
compétences, d'aptitudes et d'intérêts personnels. Des auto-évaluations ont été intégrées à chaque
chapitre, y compris une auto-évaluation au début de chaque chapitre. SAL aide les étudiants à mieux
comprendre leurs compétences interpersonnelles et comportementales en relation avec les concepts
théoriques présentés dans chaque chapitre.
Points forts
• 69 auto-évaluations basées sur la recherche—Les 69 instruments de notre collection
proviennent de sources telles queJournal du comportement social et de la personnalité, Harvard
Business Review, Comportement organisationnel : expériences et cas, Journal de l'éducation
expérimentale, Journal de la mesure appliquée,et plus encore.
• Axé sur le travail, la vie personnelle et la carrière—Toutes les auto-évaluations visent à aider
les individus à mieux gérer leur vie professionnelle ou leur carrière. Organisés en quatre parties,
ces instruments vous offrent une source unique pour en apprendre davantage sur vous-même.
• Choix des formats—La bibliothèque d’auto-évaluation de Prentice Hall est disponible sur CD-
ROM, en ligne ou au format imprimé.
• Fonction de sauvegarde—Les étudiants peuvent effectuer les auto-évaluations un nombre illimité de
fois et peuvent enregistrer et imprimer leurs résultats pour les discuter en classe.
• Clé de notation—La clé des auto-évaluations a été éditée par Steve Robbins pour
permettre aux étudiants de comprendre rapidement les résultats de leur score.
• Manuel de l'instructeur-UnManuel de l'instructeurguide les instructeurs dans l’interprétation des
autoévaluations et contribue à faciliter une meilleure discussion en classe.
Remerciements
Mettre ce livre entre vos mains est le fruit d'un travail d'équipe. Il a fallu des réviseurs universitaires et
un groupe talentueux de concepteurs et de spécialistes de la production, de personnel éditorial et de
personnel de marketing et de vente.
Plus d'une centaine d'instructeurs ont révisé des parties ou la totalité deComportement
organisationnel,Quinzième édition. Leurs commentaires, compliments et suggestions ont
considérablement amélioré le produit final. Les auteurs souhaitent remercier John D.
Kammeyer-Mueller de l'Université de Floride pour son aide sur plusieurs aspects clés de cette
révision. Les auteurs souhaitent également adresser leurs plus sincères remerciements aux
instructeurs suivants :
Au cours des dernières éditions, ce texte s'est enrichi grâce à la contribution et aux
commentaires des instructeurs suivants :
Lucy ArendtUniversité du Wisconsin, Green Bay Dr Jerry Bream, Empire State College/
Centre Niagara Frontier
Anke Arnaud, Université de Floride centrale
Jim BreaughUniversité du Missouri Peggy
Mihran AroianUniversité du Texas, Austin Gary
Brewer, Université de l'Est du Kentucky
Ballinger, Université Purdue
Déborah Brown, Université d'État de Caroline
Déborah Balser, Université du Missouri à
du Nord
Saint-Louis
Réginald Bruce, Université de Louisville
Christophe Barlow, Université DePaul
Jeff Bruns, Collège Bacone Pamela Buckle
Joy Benson, Université du Wisconsin à
Green Bay Université d'Adelphi Patricia Buhler
Université d'État des Appalaches Denise Daniels Goodman, Université du Connecticut Claude
Lund Doyenne, Université d'État de l'Idaho Roger Andra Gumbus, Université du Sacré-Cœur
, École d'ingénierie de Milwaukee Stephen Barbara Low, Université dominicaine Doyle Lucas
Humphrey, Université d'État de Floride Charlotte Université d'Anderson Alexandra Luong, Université
Tulane Alan Jackson, Collège d'État du Pérou Lou Marino, Université de l'Alabama Catherine
Joe Rode, Université de Miami Bob le Whitlock, Université baptiste du Sud-Ouest Dan
Nous sommes redevables à tous ceux qui, chez Pearson Education, ont soutenu ce
texte au cours des 30 dernières années et qui ont travaillé si dur à l'élaboration de cette
dernière édition. Du côté du développement et de la rédaction, nous tenons à remercier
Elisa Adams, rédactrice en chef du développement ; Steve Deitmer, directeur du
développement ; Ashley Santora, directrice des services éditoriaux ; Brian Mickelson,
rédacteur en chef des acquisitions ; et Sally Yagan, directrice de la rédaction. Du côté de la
conception et de la production, Judy Leale, rédactrice en chef principale, a fait un travail
remarquable, tout comme Becca Groves, chef de projet de production, et Nancy Moudry,
rédactrice en chef du développement photo. Enfin, nous tenons à remercier Nikki Ayana
Jones, directrice principale du marketing ; Patrice Lumumba Jones, vice-présidente
directrice du marketing ; et leur personnel de vente, qui ont vendu ce livre au fil de ses
nombreuses éditions. Merci de l'attention que vous avez accordée à ce livre.
Organisationnel
Comportement
LA NOUVELLE NORME ?
S
cott Nicholson est assis seul dans la maison de ses parents dans la banlieue de Boston. Ses
parents sont partis travailler depuis longtemps. Il soulève son ordinateur portable d'une petite
table sur laquelle sa mère avait l'habitude de poser un vase avec des fleurs. Ce jour sera comme
Sur son ordinateur portable, Scott consulte les sites Web des entreprises pour trouver des offres
d'emploi. Aujourd'hui, il en trouve une et envoie un CV et une lettre de motivation. C'est une routine qu'il
APPRENTISSAGE répète presque tous les jours, postulant à quatre ou cinq emplois par semaine, semaine après semaine.
OBJECTIFS
Après avoir étudié ce chapitre, Bien qu'il ait obtenu son diplôme de l'université Colgate avec une moyenne de 4,0, Scott
vous devriez être capable de :
est à la recherche d'un emploi depuis 5 mois. Ses innombrables candidatures n'ont abouti
1Démontrer la qu'à une seule offre : un emploi de 40 000 $ par an en tant qu'expert en sinistres associé
importance des compétences
chez Hanover Insurance Group à Worcester. Il a refusé l'offre. « La conversation que je vais
interpersonnelles sur le lieu de travail.
2Décrivez le manager avoir avec mes parents maintenant que j'ai refusé cet emploi me préoccupe davantage que
3Définirorganisationnel Pourquoi Scott est-il plus préoccupé par la réaction de ses parents que par la recherche d'un
comportement(OB).
emploi ? Dans une certaine mesure, cela reflète l'offre d'emploi (un salaire trop bas, une entreprise
4Afficher la valeur à OB de trop petite, une description de poste trop limitée). Cependant, cela suggère également un
étude systématique.
changement de mentalité générationnel. Alors que le marché du travail pour les nouveaux
5Identifier les principaux
sciences du comportement arrivants est peut-être le plus morose de l'histoire, les nouveaux diplômés universitaires restent
disciplines qui contribuent à déterminés à poursuivre leurs rêves et nourrissent de grands espoirs pour leur carrière.
l'OB.
6Démontrer pourquoi peu
Le père de Scott, David Nicholson, 57 ans, a une carrière de manager bien
les absolus s'appliquent à OB.
7Identifier les défis et établie et son revenu familial s'élève à 175 000 dollars par an. Au début de sa
gestionnaires d'opportunités carrière, David se souciait moins de trouver le bon emploi que son fils
avoir dans l'application des
aujourd'hui. « On manœuvrait sans se soucier de ce qui allait arriver, dit David.
concepts OB.
On savait qu'on allait réussir. » Le grand-père de Scott, William Nicholson, un
8Comparez les trois niveaux
d'analyse dans le modèle OB courtier en bourse à la retraite, a encore plus de mal à comprendre les
de ce livre. difficultés de Scott. « Je suis consterné par ce qui arrive à Scott », dit-il. Bien
qu'il ressente la pression de ses parents pour trouver un emploi (« Je
MonGestionLaboratoire commence à comprendre qu'un refus aura des répercussions »), Scott ne se
Accédez à une multitude d'aides laisse pas décourager : « Je suis absolument certain que ma recherche
d'apprentissage interactives pour vous aider à
d'emploi finira par porter ses fruits. »
renforcer votre compréhension des concepts
du chapitre à Scott n’est pas le seul. Au cours des cinq dernières années, des millions de travailleurs américains ont perdu
www.mymanagementlab.com
leur emploi et des millions de nouveaux arrivants – dont beaucoup, comme Scott, ont moins de 30 ans – ont eu du
Sources:L. Uchitelle, « Une nouvelle génération, un rêve américain insaisissable »Le New York Times(7
juillet 2010), pp. A1, A11 ; B. Levin, « Envoyer un SOS : qui fera l’aumône/le travail ? »Rupture d'accord (7
juillet 2010), http://dealbreaker.com/tag/scott-nicholson/.
2
Qu'est-ce que
1
Organisationnel
Comportement?
3
4 CHAPITRE 1 Qu’est-ce que le comportement organisationnel ?
T
Les détails de cette histoire peuvent être décourageants à lire, mais ils reflètent avec précision
certains des problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs contemporains. L'histoire met
également en évidence plusieurs questions qui intéressent les chercheurs en comportement
organisationnel, notamment la motivation, les émotions, la personnalité et la communication. Au fil de
ce livre, vous apprendrez comment tous ces éléments peuvent être étudiés de manière systématique.
Vous avez probablement fait de nombreuses observations sur le comportement des gens dans
votre vie. D'une certaine manière, vous savez déjà discerner certains des thèmes majeurs du
comportement organisationnel. En même temps, vous n'avez probablement pas eu les outils pour
faire ces observations de manière systématique. C'est là qu'entre en jeu le comportement
organisationnel. Et, comme nous allons le voir, il s'agit de bien plus que du bon sens, de l'intuition et
de la divination.
Pour voir jusqu’où le bon sens peut vous mener, essayez les solutions suivantes de la bibliothèque
d’auto-évaluation.
1 Démontrer l’importance Jusqu’à la fin des années 1980, les programmes des écoles de commerce mettaient l’accent sur les aspects
techniques de la gestion, en mettant l’accent sur l’économie, la comptabilité, la finance et les techniques
importance des compétences
quantitatives. Les cours sur le comportement humain et les compétences interpersonnelles recevaient
interpersonnelles sur le lieu de travail.
relativement moins d’attention. Au cours des trois dernières décennies, cependant, les professeurs de
commerce ont pris conscience du rôle que joue la compréhension du comportement humain dans la
détermination de l’efficacité d’un manager, et des cours obligatoires sur les compétences interpersonnelles
ont été ajoutés à de nombreux programmes. Comme l’a déclaré le directeur du leadership à la Sloan School of
Management du MIT, « les étudiants en MBA peuvent s’en sortir grâce à leurs compétences techniques et
quantitatives les deux premières années après l’école. Mais très vite, les compétences en leadership et en
communication deviennent essentielles pour distinguer les managers dont la carrière décolle réellement. »1
comme de bons endroits où travailler (commeForbes'«« Les 100 meilleures entreprises où travailler en
Amérique » se sont avérées générer des performances financières supérieures.4
Nous avons compris que dans le monde du travail compétitif et exigeant d'aujourd'hui, les
managers ne peuvent pas réussir uniquement grâce à leurs compétences techniques. Ils doivent
également posséder de bonnes compétences relationnelles. Ce livre a été écrit pour aider les
managers et les managers potentiels à développer ces compétences relationnelles.
les autres et qui sont responsables de l’atteinte des objectifs dans ces organisations sont des
gestionnaires (parfois appelésadministrateurs,(en particulier dans les organisations à but non
lucratif).
Fonctions de gestion
Au début du XXe siècle, l’industriel français Henri Fayol écrivait que tous les
managers remplissent cinq fonctions de gestion : planifier, organiser,
commander, coordonner et contrôler.5Aujourd’hui, nous les avons
condensés en quatre : planifier, organiser, diriger et contrôler.
Parce que les organisations existent pour atteindre des objectifs, quelqu'un doit définir ces
objectifs et les moyens pour les atteindre ; la direction est cette personne. planificationLa
fonction de responsable de projet consiste à définir les objectifs d'une organisation, à établir
une stratégie globale pour atteindre ces objectifs et à élaborer un ensemble complet de plans
visant à intégrer et à coordonner les activités. Les données montrent que cette fonction prend
de l'ampleur à mesure que les responsables passent d'un niveau inférieur à un niveau
intermédiaire.6
Les gestionnaires sont également responsables de la conception de la structure d'une
organisation. Nous appelons cette fonctionorganisationIl s’agit de déterminer quelles tâches doivent
être effectuées, qui doit les effectuer, comment les tâches doivent être regroupées, qui rend compte à
qui et où les décisions doivent être prises.
Chaque organisation contient des personnes, et c'est le travail de la direction de diriger et
de coordonner ces personnes.menantfonction. Lorsque les managers motivent les employés,
dirigent leurs activités, sélectionnent les canaux de communication les plus efficaces ou
résolvent les conflits entre les membres, ils s'engagent dans le leadership.
Pour s'assurer que tout se passe comme prévu, la direction doit surveiller les
performances de l'organisation et les comparer aux objectifs fixés précédemment. En cas
d'écarts importants, il incombe à la direction de remettre l'organisation sur les rails. Ce
suivi, cette comparaison et ces éventuelles corrections constituent lescontrôler fonction.
Rôles de gestion
À la fin des années 1960, Henry Mintzberg, alors étudiant diplômé au MIT, a mené une étude
approfondie sur cinq cadres pour déterminer ce qu’ils faisaient dans le cadre de leur travail. Sur
la base de ses observations, Mintzberg a conclu que les managers remplissent dix rôles
différents et étroitement liés, ou ensembles de comportements.7Comme le montre la pièce 1-1,
ces dix rôles sont principalement (1) interpersonnels, (2) informationnels ou (3) décisionnels.
Rôles interpersonnelsTous les managers sont tenus d'accomplir des tâches de nature
cérémonielle et symbolique. Par exemple, lorsque le président d'un collège remet des
diplômes lors d'une cérémonie de remise de diplômes ou qu'un superviseur d'usine fait
visiter l'usine à un groupe d'élèves du secondaire, il agit dans un rôle symbolique.figure de
prouerôle. Tous les managers ont également undirectionrôle. Ce rôle comprend
l'embauche, la formation, la motivation et la discipline des employés. Le troisième rôle au
sein du groupe interpersonnel est celui deliaisonrôle ou contacter d'autres personnes qui
lui fournissent des informations. Le directeur des ventes qui obtient des informations
auprès du responsable du contrôle qualité de sa propre entreprise a une relation de
liaison interne. Lorsque ce directeur des ventes a des contacts avec d'autres directeurs des
ventes par l'intermédiaire d'une association professionnelle de marketing, il a une relation
de liaison externe.
Ce que font les managers 7
Rôle Description
Interpersonnel
Figure de proue Chef symbolique ; tenu d'accomplir un certain nombre de tâches courantes
de nature juridique ou sociale
Chef Responsable de la motivation et de la direction des employés
Liaison Maintient un réseau de contacts extérieurs qui fournissent des faveurs et
des informations
Informatif
Moniteur Reçoit une grande variété d'informations ; sert de centre névralgique
des informations internes et externes de l'organisation
Diffuseur Transmet les informations reçues de l'extérieur ou d'autres
employés aux membres de l'organisation
Porte-parole Transmet des informations aux personnes extérieures sur les plans, les politiques, les
actions et les résultats de l'organisation ; sert d'expert sur le secteur d'activité de
l'organisation
Décisionnel
Source:Adapté deLa nature du travail de gestionpar H. Mintzberg. Copyright © 1973 par H. Mintzberg. MINTZBERG, HENRY, LA NATURE DU
TRAVAIL DE GESTION, 1ère édition, © 1980, pp. 92–93. Réimprimé avec l'autorisation de Pearson Education, Inc., Upper Saddle River, NJ.
Rôles d'informationTous les managers, dans une certaine mesure, recueillent des informations
auprès d'organisations et d'institutions extérieures, généralement en parcourant les médias
d'information (y compris Internet) et en discutant avec d'autres personnes pour connaître les
changements dans les goûts du public, ce que les concurrents peuvent prévoir, etc. Mintzberg a
appelé cela lamoniteurrôle. Les gestionnaires agissent également comme un canal pour transmettre
des informations aux membres de l'organisation. C'est lediffuseurrôle. En outre, les gestionnaires
jouent unporte-parolerôle lorsqu’ils représentent l’organisation auprès des personnes extérieures.
Rôles décisionnelsMintzberg a identifié quatre rôles qui nécessitent de faire des choix.
entrepreneurrôle, les gestionnaires initient et supervisent de nouveaux projets qui amélioreront
la performance de leur organisation.gestionnaires de perturbations,les gestionnaires prennent
des mesures correctives en réponse à des problèmes imprévus.répartiteurs de ressources,
planificationUn processus qui comprend la menantUne fonction qui comprend la contrôlerSuivi des activités pour
définition d’objectifs, l’établissement d’une stratégie motivation des employés, la direction des s’assurer qu’elles sont réalisées comme
et l’élaboration de plans pour coordonner les autres, la sélection des canaux de prévu et correction de tout écart
activités. communication les plus efficaces et la important.
organisationDéterminer quelles tâches résolution des conflits.
doivent être effectuées, qui doit les effectuer,
comment les tâches doivent être regroupées,
qui rend compte à qui et où les décisions
doivent être prises.
8 CHAPITRE 1 Qu’est-ce que le comportement organisationnel ?
Compétences en gestion
Une autre façon d’appréhender le rôle des managers est de s’intéresser aux compétences dont
ils ont besoin pour atteindre leurs objectifs. Les chercheurs ont identifié un certain nombre de
compétences qui différencient les managers efficaces des managers inefficaces.8
44%
29% 11%
la plus grande contribution relative au succès, et les activités de gestion des ressources
humaines ont apporté la plus faible contribution relative.efficaceChez les managers
(définis en termes de quantité et de qualité de leur performance et de satisfaction et
d'engagement des employés), la communication est la contribution relative la plus
importante et le réseautage la moins importante. Des études plus récentes menées en
Australie, en Israël, en Italie, au Japon et aux États-Unis confirment le lien entre le
réseautage et les relations sociales et la réussite au sein d'une organisation.10Le lien entre
communication et efficacité des managers est également évident. Une étude réalisée
auprès de 410 managers américains indique que ceux qui cherchent des informations
auprès de leurs collègues et employés, même si elles sont négatives, et qui expliquent
leurs décisions sont les plus efficaces.11
Cette étude apporte des éclairages importants. Les managers à succès accordent une
importance presque opposée à celle des managers efficaces à la gestion traditionnelle, à la
communication, à la gestion des ressources humaines et au réseautage. Cette découverte
remet en cause l'hypothèse historique selon laquelle les promotions sont basées sur la
performance et illustre l'importance du réseautage et des compétences politiques pour
progresser dans les organisations.
compétences techniquesLa capacité d’appliquer compétences humainesLa capacité de travailler compétences conceptuellesLa capacité mentale
des connaissances ou une expertise spécialisée. avec, de comprendre et de motiver d’autres analyser et diagnostiquer des situations
personnes, tant individuellement qu’en groupe. complexes.
10 CHAPITRE 1 Qu’est-ce que le comportement organisationnel ?
3 Définirorganisationnel Nous avons déjà fait valoir l'importance des compétences interpersonnelles. Mais ni ce livre ni la
discipline sur laquelle il est basé ne s'appellent « compétences interpersonnelles ». Le terme le plus
comportement (OB).
couramment utilisé pour décrire cette discipline estcomportement organisationnel.
Comportement organisationnel(L'OB (souvent abrégé en OB) est un domaine
d'étude qui étudie l'impact que les individus, les groupes et la structure ont sur le
comportement au sein des organisations, dans le but d'appliquer ces connaissances
à l'amélioration de l'efficacité d'une organisation. C'est un sujet long, alors
décomposons-le.
Le comportement organisationnel est un domaine d'étude, c'est-à-dire un domaine
d'expertise distinct doté d'un corpus commun de connaissances. Qu'étudie-t-il ? Il étudie trois
déterminants du comportement dans les organisations : les individus, les groupes et la
structure. De plus, le comportement organisationnel applique les connaissances acquises sur
les individus, les groupes et l'effet de la structure sur le comportement afin de rendre les
organisations plus efficaces.
Pour résumer notre définition, l'OB est l'étude de ce que font les gens dans une
organisation et de la façon dont leur comportement affecte la performance de l'organisation. Et
comme l'OB s'intéresse spécifiquement aux situations liées à l'emploi, vous ne devriez pas être
surpris qu'elle mette l'accent sur le comportement en rapport avec des préoccupations telles
que l'emploi, le travail, l'absentéisme, la rotation du personnel, la productivité, la performance
humaine et la gestion.
Bien qu’il existe un débat sur l’importance relative de chacun, l’OB inclut les thèmes fondamentaux
que sont la motivation, le comportement et le pouvoir du leader, la communication interpersonnelle,
la structure et les processus de groupe, l’apprentissage, le développement et la perception des
attitudes, les processus de changement, les conflits, la conception du travail et le stress au travail.12
4 Montrer la valeur de l’étude Chacun de nous est un observateur du comportement. Que vous y ayez déjà pensé ou non, vous
avez « lu » les gens presque toute votre vie, observé leurs actions et essayé d’interpréter ce que
systématique pour l’OB.
vous voyez ou de prédire ce que les gens pourraient faire dans différentes conditions.
Malheureusement, l’approche désinvolte ou fondée sur le bon sens pour lire les autres peut
souvent conduire à des prédictions erronées. Cependant, vous pouvez améliorer votre capacité
de prédiction en complétant l’intuition par une approche plus systématique.
L'approche systématique de ce livre permettra de découvrir des faits et des relations importants
et de fournir une base à partir de laquelle faire des prévisions comportementales plus précises. Cette
approche systématique repose sur la conviction que le comportement n'est pas aléatoire. Au
contraire, nous pouvons identifier les cohérences fondamentales qui sous-tendent le comportement
de tous les individus et les modifier pour refléter les différences individuelles.
Ces cohérences fondamentales sont très importantes. Pourquoi ? Parce qu'elles permettent
la prévisibilité. Le comportement est généralement prévisible, et laétude systématique du
comportement est un moyen de faire des prédictions raisonnablement précises. Lorsque nous
utilisons le termeétude systématique, nous entendons par là examiner les relations, tenter
d’attribuer des causes et des effets, et fonder nos conclusions sur des preuves scientifiques,
c’est-à-dire sur des données recueillies dans des conditions contrôlées et mesurées et
interprétées de manière raisonnablement rigoureuse. (Voir l’annexe A pour un aperçu de base
des méthodes de recherche utilisées dans les études sur le comportement organisationnel.)
Gestion fondée sur les preuves (EBM)L'EBM complète l'étude systématique en basant les
décisions managériales sur les meilleures preuves scientifiques disponibles. Par exemple, nous
voulons que les médecins prennent des décisions concernant les soins aux patients en fonction des
dernières preuves disponibles, et l'EBM soutient que les managers devraient faire de même, en
devenant plus scientifiques dans leur façon de penser aux problèmes de gestion. Un manager peut
poser une question managériale, rechercher les meilleures preuves disponibles et appliquer les
informations pertinentes à la question ou au cas en question. Vous pourriez penser qu'il est difficile
d'argumenter contre cela (quel manager dirait que les décisions ne devraient pas être basées sur des
preuves ?), mais la grande majorité des décisions managériales sont toujours prises « à la volée », avec
peu ou pas d'étude systématique des preuves disponibles.13
L'étude systématique et l'EBM s'ajoutent àintuition, ou ces « intuitions » sur ce qui fait « tic tac »
aux autres (et à nous-mêmes). Bien sûr, les choses que vous avez fini par croire de manière non
systématique ne sont pas nécessairement fausses. Jack Welch (ancien PDG de GE) a noté : « L’astuce,
bien sûr, est de savoir quand suivre son instinct. » Mais si nous faisonstousLorsque nous prenons des
décisions avec intuition ou instinct, nous travaillons probablement avec des informations incomplètes,
comme lorsque nous prenons une décision d'investissement avec seulement la moitié des données.
Se fier à l'intuition est encore pire, car nous avons tendance à surestimer l'exactitude de ce que nous
pensons savoir. Dans une enquête récente, 86 % des dirigeants pensaient que leur organisation traitait bien
ses employés, mais seulement 55 % des employés le pensaient. Les enquêtes menées auprès des
responsables des ressources humaines ont également révélé que les employés étaient bien traités.
comportement organisationnel (CO)Un champ étude systématiqueRegarder gestion fondée sur des données probantes
d'étude qui examine l'impact que les relations, en essayant d’attribuer des causes (EBM)Fonder les décisions managériales
individus, les groupes et la structure ont sur et des effets et en tirant des conclusions sur les meilleures preuves scientifiques
le comportement au sein des organisations, fondées sur des preuves scientifiques. disponibles.
dans le but d'appliquer ces connaissances à intuitionUne intuition qui n’est pas forcément
l'amélioration de l'efficacité d'une confirmée par la recherche.
organisation.
12 CHAPITRE 1 Qu’est-ce que le comportement organisationnel ?
Mythe ou science ?
T
Cette déclaration est vraie dans le sens large, des victimes de harcèlement sont des femmes. actions plutôt que sentiments. À un moment
car la plupart des recherches indiquent que les Cependant, la quasi-totalité de cette différence entre donné, il peut être nécessaire d'impliquer d'autres
hommes sont plus susceptibles de se livrer à les sexes chez les victimes est due àqui sont les cibles personnes, comme les ressources humaines.
l'intimidation au travail, et des femmes intimidatrices ;dans 80 pour cent des cas, 3. Ignorez-le.C'est souvent plus facile à dire
les femmes sont plus susceptibles d’être la cible de il s'agissait d'autres femmes. Les hommes qui harcèlent les autres sont que de le faire, mais parfois la seule chose que
comportements d’intimidation. en fait plus susceptibles de cibler les membres de leur propre sexe, bien vous pouvez faire est d'essayer d'ignorer
Cependant, le tableau complet du harcèlement que dans une mesure moins dramatique que les femmes qui harcèlent l'intimidateur. « Essayez de ne pas laisser cela
lié au genre et au travail est plus complexe. les autres. toucher votre âme », dit Sutton.
caté que ça. Enfin, il semble que les femmes soient plus 4. Peaufinez votre CV.Les harceleurs s'en
Premièrement, les différences entre les sexes se touchées par le harcèlement. Une étude vont parfois, et parfois ils écoutent. Mais
réduisent. Une étude récente sur le harcèlement au récente menée auprès de 183 victimes de s'ils ne changent pas et ne s'en vont pas,
travail menée par le Workplace Bullying Institute (WBI) harcèlement a révélé que la prévalence du vous devriez peut-être planifier votre
a montré que 60 % des auteurs de harcèlement au traumatisme était plus élevée chez les femmes stratégie de sortie. Prenez votre temps
travail sont des hommes et 40 % des femmes. Il s’agit (49 %) que chez les hommes (35 %). La et ne paniquez pas. Mais tous les lieux
toujours d’une différence significative entre les sexes, complexité de ces relations nous montre que de travail ne sont pas remplis de
mais elle n’est plus aussi importante qu’auparavant. pour bien comprendre les phénomènes de harceleurs, et vous serez probablement
Une partie de la réduction de la répartition des sexes comportement organisationnel, il faut souvent plus heureux si vous en faites partie.
parmi les auteurs de harcèlement est due à l’ascension comprendre que les causes et les
des femmes au sein de leur organisation. conséquences du comportement au travail
Source:L. Petrecca, « Le harcèlement au travail est courant,
sont complexes. mais difficile à résoudre »,USA aujourd'hui(De-
L’étude indique que la grande majorité des cas Pour en revenir à l’intimidation, les experts 28 décembre 2010), pp. 1B–2B; RI Sutton, Bon
d’intimidation au travail sont de type « de haut en suggèrent quelques moyens de faire face aux patron, mauvais patron : comment être le
meilleur... et apprendre du pire(New York :
bas » : le superviseur intimide son subordonné. Le intimidateurs au travail, quel que soit votre sexe.
Business Plus, 2010) ; A. Rodríguez-Muñoz, B.
nombre croissant de femmes qui occupent des Moreno-Jiménez, A. Vergel et EG Hernández, «
postes de supervision modifie quelque peu 1. Parlez à votre intimidateur.«Peut-être que votre Symptômes post-traumatiques chez les victimes
de harcèlement au travail : exploration des
l’équilibre entre les sexes des auteurs patron fait partie de ces personnes qui ne sont pas
différences entre les sexes et des hypothèses
d’intimidation au travail. conscientes de l'image qu'elles donnent à leurs brisées »,Journal de psychologie sociale appliquée
Une deuxième complication est que lorsque les employés », explique Robert Sutton de Stanford, 40, n° 10 (2010), pp. 2616–2635.
femmes intimident les autres au travail, d’autres auteur de plusieurs livres sur
Les femmes sont en grande majorité leurs l'intimidation au travail.
cibles. La même étude du WBI sur le 2. Obtenez de l’aide.Tenez un journal de ce comportement.
Il a été démontré que de nombreux dirigeants ont des opinions de « bon sens » concernant une gestion
efficace qui ont été catégoriquement réfutées par des preuves empiriques.
Nous rencontrons un problème similaire dans la recherche de conseils en gestion dans les médias
d'affaires et populaires. La presse économique a tendance à être dominée par les modes. En tant
qu'écrivain pourLe New Yorker« Tous les deux ou trois ans, de nouvelles entreprises réussissent et on
les examine de près pour découvrir les vérités sous-jacentes qu’elles pourraient révéler. Mais souvent,
il n’y a pas de vérité sous-jacente ; les entreprises se sont simplement trouvées au bon endroit au bon
moment. »14Même si nous essayons de l'éviter, nous risquons de tomber dans ce piège. Ce n'est pas
que les articles de la presse économique soient tous faux ; c'est que sans une approche systématique,
il est difficile de séparer le bon grain de l'ivraie.
Nous ne vous conseillons pas de jeter votre intuition ou toute la presse économique
par la fenêtre. Nous ne prétendons pas non plus que la recherche a toujours raison.
Disciplines qui contribuent au domaine de l'obstétrique 13
Les chercheurs font eux aussi des erreurs. Ce que nous conseillons, c'est d'utiliser autant
que possible des preuves pour éclairer votre intuition et votre expérience. C'est la
promesse de l'OB.
5 Identifier les principales disciplines Le comportement organisationnel est une science comportementale appliquée qui s'appuie sur les
contributions d'un certain nombre de disciplines comportementales, principalement la psychologie et
des sciences du comportement qui
la psychologie sociale, la sociologie et l'anthropologie. Les contributions de la psychologie se situent
contribuent à l’OB.
principalement au niveau individuel ou micro de l'analyse, tandis que les autres disciplines ont
contribué à notre compréhension de concepts macro tels que les processus de groupe et
l'organisation. Le tableau 1-3 présente un aperçu des principales contributions à l'étude du
comportement organisationnel.
Motivation
Personnalité
Émotions
Perception
Entraînement
Efficacité du leadership
Psychologie
Satisfaction au travail
Prise de décision individuelle
Évaluation des performances
Mesure de l'attitude
Sélection des employés
Conception du travail
Stress au travail
Individuel
Changement de comportement
Changement d'attitude
Psychologie sociale Communication
Processus de groupe
Prise de décision en groupe
Communication Étude de
Pouvoir Groupe organisationnel
Conflit comportement
Comportement intergroupe
Sociologie
Théorie de l'organisation formelle
Technologie organisationnelle
Changement organisationnel
Culture organisationnelle
Organisation
Valeurs comparatives système
Attitudes comparatives
Analyse interculturelle
Anthropologie
Culture organisationnelle
Environnement organisationnel
Pouvoir
14 CHAPITRE 1 Qu’est-ce que le comportement organisationnel ?
Psychologie
Psychologiecherche à mesurer, expliquer et parfois modifier le comportement des humains et
d'autres animaux. Ceux qui ont contribué et continuent d'enrichir les connaissances sur le
comportement organique sont des théoriciens de l'apprentissage, des théoriciens de la personnalité,
des psychologues-conseils et, plus important encore, des psychologues industriels et organisationnels.
Les premiers psychologues industriels et organisationnels ont étudié les problèmes de
fatigue, d'ennui et d'autres conditions de travail qui pouvaient entraver l'efficacité du travail.
Plus récemment, leurs contributions se sont élargies pour inclure l'apprentissage, la perception,
la personnalité, les émotions, la formation, l'efficacité du leadership, les besoins et les forces de
motivation, la satisfaction au travail, les processus de prise de décision, les évaluations de
performance, la mesure des attitudes, les techniques de sélection des employés, la conception
du travail et le stress au travail.
Psychologie sociale
Psychologie sociale, généralement considérée comme une branche de la psychologie, mélange des
concepts de la psychologie et de la sociologie pour se concentrer sur l'influence des individus les uns
sur les autres. L'un des principaux domaines d'étude estchangement— comment le mettre en œuvre
et comment réduire les obstacles à son acceptation. Les psychologues sociaux contribuent également
à mesurer, comprendre et changer les attitudes, à identifier les modèles de communication et à
instaurer la confiance. Enfin, ils ont apporté d'importantes contributions à notre étude du
comportement de groupe, du pouvoir et des conflits.
Sociologie
Alors que la psychologie se concentre sur l’individu,sociologieL'OB étudie les individus en
relation avec leur environnement social ou leur culture. Les sociologues ont contribué à l'OB par
leur étude du comportement de groupe dans les organisations, en particulier les organisations
formelles et complexes. Peut-être plus important encore, les sociologues ont étudié la culture
organisationnelle, la théorie et la structure des organisations formelles, la technologie
organisationnelle, les communications, le pouvoir et les conflits.
Anthropologie
AnthropologieL'anthropologie est l'étude des sociétés qui vise à mieux comprendre les êtres humains
et leurs activités. Les travaux des anthropologues sur les cultures et les environnements nous ont
aidés à comprendre les différences de valeurs fondamentales, d'attitudes et de comportements entre
les personnes de différents pays et au sein de différentes organisations. Une grande partie de notre
compréhension actuelle de la culture organisationnelle, des environnements organisationnels et des
différences entre les cultures nationales est le résultat du travail des anthropologues ou de ceux qui
utilisent leurs méthodes.
6 Démontrer pourquoi peu Les lois des sciences physiques (chimie, astronomie, physique) sont cohérentes et s’appliquent à un large
éventail de situations. Elles permettent aux scientifiques de généraliser sur l’attraction gravitationnelle ou
les absolus s'appliquent à OB.
d’envoyer en toute confiance des astronautes dans l’espace pour réparer des satellites. Mais comme l’a
observé un célèbre spécialiste des sciences du comportement, « Dieu a donné tous les problèmes faciles aux
physiciens ». Les êtres humains sont complexes et peu, voire aucun, principe simple et universel explique le
comportement organisationnel. Comme nous ne sommes pas semblables, notre capacité à faire des
généralisations simples, précises et radicales est limitée.
Défis et opportunités pour l'OB 15
Deux personnes se comportent souvent de manière très différente dans la même situation, et le
comportement d'une même personne varie selon les situations. Tout le monde n'est pas motivé par l'argent,
et les gens peuvent se comporter différemment lors d'un service religieux ou lors d'une fête.
Cela ne signifie pas, bien sûr, que nous ne pouvons pas proposer des explications
raisonnablement précises du comportement humain ou faire des prédictions valables. Cela signifie
que les concepts OB doivent refléter des conditions situationnelles ou contingentes. Nous pouvons
direx conduit àet,mais seulement dans les conditions spécifiées dansj-levariables de contingence. La
science de l’OB a été développée en appliquant des concepts généraux à une situation, une personne
ou un groupe particulier. Par exemple, les spécialistes de l’OB éviteraient d’affirmer que tout le monde
aime le travail complexe et stimulant (concept général). Pourquoi ? Parce que tout le monde ne veut
pas d’un travail stimulant. Certaines personnes préfèrent la routine à la variété, ou la simplicité à la
complexité. Un emploi attrayant pour une personne peut ne pas l’être pour une autre ; son attrait
dépend de la personne qui l’occupe.
Au fil de votre lecture de ce livre, vous découvrirez une multitude de théories fondées sur la
recherche concernant le comportement des individus au sein des organisations. Mais ne vous
attendez pas à trouver beaucoup de relations de cause à effet simples. Il n'y en a pas beaucoup !
Les théories du comportement organisationnel reflètent le sujet qu'elles traitent, et les individus
sont complexes et compliqués.
7 Identifier les défis et les opportunités Il n’a jamais été aussi important pour les managers de comprendre le comportement
organisationnel. Jetez un coup d’œil rapide aux changements spectaculaires qui se produisent
auxquels sont confrontés les managers
dans les organisations. L’employé type vieillit, les femmes et les personnes de couleur sont de
dans l’application des concepts OB.
plus en plus nombreuses sur le marché du travail, les réductions d’effectifs et le recours massif
aux travailleurs temporaires brisent les liens de loyauté qui unissaient de nombreux employés à
leurs employeurs, la concurrence mondiale exige des employés qu’ils deviennent plus flexibles
et s’adaptent aux changements rapides. La récession mondiale a mis en évidence les défis liés
au travail avec les gens et à leur gestion en période d’incertitude.
En bref, les défis actuels offrent aux managers des opportunités d'utiliser les concepts de l'OB. Dans cette
section, nous passons en revue certains des problèmes les plus critiques auxquels sont confrontés les
managers pour lesquels l'OB offre des solutions, ou du moins des pistes de solutions significatives.
psychologieLa science qui cherche à psychologie socialeUne zone de anthropologieL'étude des sociétés pour en
mesurer, expliquer et parfois modifier le psychologie qui mélange des concepts de apprendre davantage sur les êtres humains et
comportement des humains et des autres psychologie et de sociologie et qui se leurs activités.
animaux. concentre sur l’influence des gens les uns variables de contingenceSituationnel
sur les autres. facteurs : variables qui modèrent la
sociologieL'étude des personnes en relation entre deux ou plusieurs
relation avec leur environnement social ou variables.
leur culture.
16 CHAPITRE 1 Qu’est-ce que le comportement organisationnel ?
Sondage OBTravailler dans les bons comme dans les mauvais moments
« En pensant à la situation de l’emploi aux États-Unis aujourd’hui, diriez-vous que c’est le bon ou le
mauvais moment pour trouver un emploi de qualité ? »
100
90 Mauvais
86 89 86
80 Bien
70 69
60 57 59
54
50 48
40 47
30 39 38 41
20
26
10 20
0 8 11
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Source:Sondages de suivi Gallup auprès d'échantillons aléatoires d'environ 1 000 adultes âgés de 18 ans et plus, vivant aux États-Unis continentaux,
sélectionnés à l'aide d'un échantillonnage téléphonique aléatoire. Voir F. Newport, « Americans' Views of Job Market Improve; Still Mostly Negative » (18 avril
2011), www.gallup.com.
La différence entre une bonne et une mauvaise gestion reflète la différence entre gagner
beaucoup d’argent et gagner beaucoup plus d’argent. Mais lorsque les temps sont durs, les
managers sont en première ligne avec les employés qui doivent être licenciés, à qui on
demande de se contenter de moins et qui s’inquiètent de leur avenir. La différence entre une
bonne et une mauvaise gestion peut faire la différence entre un profit et une perte ou, en fin de
compte, entre la survie et l’échec.
Prenons l’exemple d’Enterprise Rent-A-Car. L’entreprise se targuait de n’avoir jamais licencié un
seul employé aux États-Unis en 51 ans d’existence. Même pendant la récession de 2001-2002 qui a
suivi les attentats terroristes du 11 septembre, Enterprise a continué à embaucher. En 2008-2009,
cependant, Enterprise a été obligée de licencier plus d’un millier d’employés. « Ce type de baisse est
sans précédent », a déclaré Patrick Farrell, vice-président de la responsabilité d’entreprise d’Enterprise.
Gentex Corp, un fournisseur de pièces détachées automobiles basé dans le Michigan, n’avait jamais
procédé à un seul licenciement en 34 ans d’existence – jusqu’en 2008-2009. « Nous n’avions même pas
de politique de licenciement », a déclaré le vice-président des ressources humaines de Gentex.15
Gérer efficacement ses employés en période difficile est tout aussi difficile que dans les bons moments,
voire plus. Mais les approches de gestion des employés diffèrent parfois. Dans les bons moments, il est
primordial de comprendre comment récompenser, satisfaire et fidéliser les employés. Dans les mauvais
moments, des problèmes tels que le stress, la prise de décision et l’adaptation prennent le dessus.
Répondre à la mondialisation
Les entreprises ne sont plus limitées par les frontières nationales. Burger King appartient à une
société britannique et McDonald's vend des hamburgers à Moscou. ExxonMobil, une société
dite américaine, tire près de 75 % de son chiffre d'affaires de ventes hors des États-Unis. Le
fabricant finlandais de téléphones Nokia recrute de plus en plus de nouveaux employés en Inde,
en Chine et dans d'autres pays en développement. Les non-Finlandais sont désormais plus
nombreux que les Finlandais au centre de recherche renommé de Nokia à Helsinki. Et tous les
grands constructeurs automobiles fabriquent désormais des voitures hors de leurs frontières :
Honda construit des voitures dans l'Ohio, Ford au Brésil, Volkswagen au Mexique et Mercedes et
BMW en Afrique du Sud.
Le monde est devenu un village planétaire. Le métier de manager a
changé.
Défis et opportunités pour l'OB 17
Augmentation des missions à l'étrangerSi vous êtes manager, vous êtes de plus en plus susceptible
de vous retrouver en mission à l'étranger, c'est-à-dire transféré dans la division opérationnelle ou la
filiale de votre employeur dans un autre pays. Une fois sur place, vous devrez gérer une main-d'œuvre
dont les besoins, les aspirations et les attitudes sont très différents de ceux auxquels vous êtes
habitué dans votre pays d'origine.
Travailler avec des personnes de cultures différentesMême dans votre propre pays,
vous serez amené à travailler avec des patrons, des collègues et d'autres employés nés et
élevés dans des cultures différentes. Ce qui vous motive ne les motivera peut-être pas. Ou
bien, votre style de communication peut être direct et ouvert, ce qui peut mettre les autres
mal à l'aise et les menacer. Pour travailler efficacement avec des personnes de cultures
différentes, vous devez comprendre comment leur culture, leur géographie et leur religion
les ont façonnés et comment adapter votre style de gestion à leurs différences.
Les dirigeants d'entreprises mondiales telles que McDonald's, Disney et Coca-Cola ont
pris conscience que les valeurs économiques ne sont pas universellement transférables.
Les pratiques de gestion doivent être modifiées pour refléter les valeurs des différents
pays dans lesquels une organisation opère.
Superviser le déplacement des emplois vers les pays à faible coût de main d'œuvreIl est de plus en plus
difficile pour les dirigeants des pays développés, où le salaire minimum est généralement de 6 dollars ou plus
de l'heure, de rivaliser avec les entreprises qui dépendent de la main-d'œuvre chinoise et d'autres pays en
développement où la main-d'œuvre est disponible pour 30 cents de l'heure. Ce n'est pas un hasard si de
nombreux Américains portent des vêtements fabriqués en Chine, travaillent sur des ordinateurs dont les
puces électroniques viennent de Taiwan et regardent des films tournés au Canada. Dans une économie
mondialisée, les emplois ont tendance à se déplacer là où les coûts plus bas donnent aux entreprises un
avantage comparatif, même si les syndicats, les politiciens et les dirigeants des communautés locales
considèrent que l'exportation d'emplois porte atteinte au marché du travail national. Les dirigeants sont
confrontés à la difficile tâche de trouver un équilibre entre les intérêts de leur organisation et leurs
responsabilités envers les communautés dans lesquelles ils opèrent.
Aujourd'hui, la majorité des employés des pays développés travaillent dans des emplois de
service, dont 80 % aux États-Unis. En Australie, 73 % travaillent dans le secteur des services. Au
Royaume-Uni, en Allemagne et au Japon, les pourcentages sont respectivement de 69, 68 et 65
%. Les emplois de service comprennent les représentants du support technique, les employés
de fast-food, les vendeurs, les serveurs et serveuses, les infirmières, les techniciens en
réparation automobile, les consultants, les représentants en crédit, les planificateurs financiers
et les hôtesses de l'air. La caractéristique commune de ces emplois est une interaction
importante avec les clients d'une organisation. Et parce qu'une organisation ne peut pas exister
sans clients, qu'ils soient américains ou américains,
Défis et opportunités pour l'OB 19
Au fil des chapitres de ce livre, nous vous présenterons des concepts et des théories pertinents qui peuvent
vous aider à expliquer et à prédire le comportement des personnes au travail. De plus, vous acquerrez des
connaissances sur des compétences interpersonnelles spécifiques que vous devez posséder.
Vous pouvez l'utiliser au travail. Par exemple, vous apprendrez des façons de concevoir des emplois
motivants, des techniques pour améliorer vos capacités d'écoute et comment créer des équipes plus
efficaces.
les rédacteurs en chef des médias et les transcripteurs médicaux ne sont que quelques exemples de personnes qui
peuvent travailler à domicile ou dans d’autres lieux non professionnels.
Le travail du manager est différent dans une organisation en réseau. Motiver et diriger les gens et
prendre des décisions collaboratives en ligne nécessitent des techniques différentes que lorsque les
individus sont physiquement présents dans un seul endroit. Comme de plus en plus d'employés font
leur travail en se connectant à d'autres via des réseaux, les managers doivent développer de nouvelles
compétences. OB peut fournir des informations précieuses pour aider à perfectionner ces
compétences.
Aider les employés à équilibrer les conflits entre vie professionnelle et vie privée
Dans les années 1960 et 1970, l'employé type se rendait sur son lieu de travail du lundi au
vendredi et travaillait pendant des périodes de 8 ou 9 heures clairement définies. Ce n'est plus
le cas aujourd'hui pour une grande partie de la main-d'œuvre. Les employés se plaignent de
plus en plus que la frontière entre le temps de travail et le temps libre est devenue floue, ce qui
crée des conflits personnels et du stress.19Dans le même temps, le monde du travail
d’aujourd’hui offre aux travailleurs la possibilité de créer et de structurer leurs propres rôles.
Comment naissent les conflits entre vie professionnelle et vie privée ? Tout d’abord, la création
d’organisations mondiales signifie que le monde ne dort jamais. À tout moment de la journée, des
milliers d’employés de General Electric travaillent quelque part. La nécessité de consulter des
collègues ou des clients situés à huit ou dix fuseaux horaires de distance signifie que de nombreux
employés de sociétés mondiales sont « d’astreinte » 24 heures sur 24. Ensuite, les technologies de
communication permettent à de nombreux employés techniques et professionnels de travailler à
domicile, dans leur voiture ou sur la plage à Tahiti, mais cela signifie aussi que beaucoup ont
l’impression de ne jamais vraiment quitter le bureau. Troisièmement, les entreprises demandent à
leurs employés de travailler plus longtemps. Au cours des dix dernières années, la semaine de travail
moyenne aux États-Unis est passée de 43 à 47 heures et le nombre de personnes travaillant 50 heures
ou plus par semaine est passé de 24 à 37 %. Enfin, l’augmentation du nombre de couples à double
carrière fait qu’il est difficile pour les employés mariés de trouver le temps de remplir leurs
engagements envers leur foyer, leur conjoint, leurs enfants, leurs parents et leurs amis. Des millions
de ménages monoparentaux et de salariés ayant des parents à charge sont confrontés à des
difficultés encore plus importantes pour concilier leurs responsabilités professionnelles et familiales.
22 CHAPITRE 1 Qu’est-ce que le comportement organisationnel ?
Les employés reconnaissent de plus en plus que leur travail empiète sur leur vie personnelle, et ils n'en
sont pas ravis. Des études récentes suggèrent que les employés souhaitent des emplois qui leur offrent une
certaine flexibilité dans leurs horaires de travail afin de mieux gérer les conflits entre travail et vie
personnelle.20En fait, l’équilibre entre les exigences professionnelles et personnelles dépasse désormais la
sécurité de l’emploi en tant que priorité des employés.21La prochaine génération d’employés est susceptible
de manifester des préoccupations similaires.22La plupart des étudiants des collèges et universités affirment
que l'équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle est un objectif de carrière primordial. Ils veulent «
une vie » en plus d'un emploi. Les entreprises qui n'aident pas leurs employés à trouver un équilibre entre vie
professionnelle et vie privée auront de plus en plus de mal à attirer et à retenir les employés les plus
compétents et les plus motivés.
Comme vous le verrez dans les chapitres suivants, le domaine de l’OB offre un certain nombre de suggestions pour guider
les gestionnaires dans la conception de lieux de travail et d’emplois qui peuvent aider les employés à gérer les conflits entre vie
Bien que les études organisationnelles positives ne nient pas la valeur du négatif
(comme le feedback critique), elles incitent les chercheurs à considérer l'OB sous un angle
nouveau et poussent les organisations à exploiter les forces des employés plutôt que de
s'attarder sur leurs limites.
Ce qui constitue un comportement éthique n’a jamais été clairement défini et, ces dernières
années, la frontière entre le bien et le mal s’est estompée. Les employés voient tout autour d’eux des
gens se livrer à des pratiques contraires à l’éthique : des élus gonflent leurs notes de frais ou
acceptent des pots-de-vin ; des dirigeants d’entreprise gonflent leurs profits pour pouvoir encaisser de
lucratives options sur actions ; et des administrateurs d’université ferment les yeux lorsque des
entraîneurs primés encouragent des athlètes boursiers à suivre des cours faciles. Lorsqu’ils se font
prendre, ces gens avancent des excuses telles que « Tout le monde le fait » ou « Il faut profiter de tous
les avantages de nos jours ». Déterminer la manière éthiquement correcte de se comporter est
particulièrement difficile dans une économie mondialisée, car les différentes cultures ont des points
de vue différents sur certaines questions éthiques.25Par exemple, le traitement équitable des
employés en période de crise économique varie considérablement selon les cultures. Comme nous le
verrons au chapitre 2, les perceptions de la diversité religieuse, ethnique et de genre diffèrent selon
les pays. Est-il surprenant que les employés expriment une confiance moindre dans la direction et une
incertitude croissante quant à ce qui constitue un comportement éthique approprié dans leur
organisation ?26
Les managers et leurs organisations répondent au problème des comportements contraires à
l’éthique de plusieurs manières.27Elles rédigent et distribuent des codes d'éthique pour guider les
employés face à des dilemmes éthiques. Elles proposent des séminaires, des ateliers et d'autres
programmes de formation pour tenter d'améliorer les comportements éthiques. Elles fournissent des
conseillers internes qui peuvent être contactés, dans de nombreux cas de manière anonyme, pour
aider à résoudre des problèmes éthiques, et elles créent des mécanismes de protection pour les
employés qui révèlent des pratiques internes contraires à l'éthique.
Le manager d'aujourd'hui doit créer un climat éthique sain pour ses employés, dans lequel ils
peuvent travailler de manière productive avec un minimum d'ambiguïté sur ce que sont les bons et les
mauvais comportements. Les entreprises qui promeuvent une mission éthique forte, encouragent les
employés à se comporter avec intégrité et assurent un leadership éthique fort peuvent influencer les
décisions des employés à se comporter de manière éthique.28Dans les chapitres suivants, nous
aborderons les mesures que les managers peuvent prendre pour créer un climat éthique sain et aider
les employés à faire le tri dans les situations ambiguës sur le plan éthique. Nous présenterons
également des exercices de dilemme éthique à la fin de chaque chapitre qui vous permettront de
réfléchir aux problèmes éthiques et d'évaluer la manière dont vous les géreriez.
8 Comparez les trois niveaux Nous concluons ce chapitre en présentant un modèle général qui définit le domaine de
l’OB, en définit les paramètres et identifie les intrants, les processus et les résultats. Le
d’analyse du modèle OB de
résultat sera les « attractions à venir » des sujets abordés dans le reste de ce livre.
ce livre.
Un aperçu
UNmodèleest une abstraction de la réalité, une représentation simplifiée d'un
phénomène du monde réel. La pièce 1-4 présente le squelette sur lequel nous allons
construire notre modèle OB. Il propose trois types de variables (entrées, processus et
bourse d'études organisationnelle positiveUn dilemmes éthiques et éthiques modèleUne abstraction de la réalité.
domaine de recherche OB qui s'intéresse à la manière choixSituations dans lesquelles les individus sont amenés à Une représentation simplifiée d'un
dont les organisations développent la force humaine, définir ce qui constitue une conduite bonne et une conduite phénomène du monde réel.
favorisent la vitalité et la résilience et libèrent le mauvaise.
potentiel.
24 CHAPITRE 1 Qu’est-ce que le comportement organisationnel ?
Un choix éthique
M
Des problèmes surviennent tout le temps « Si j’avais plus de temps et de ressources, ils « évitent de saisir [le téléphone] dans le coin
dans les affaires, mais la plupart des gens prendrais-je la même décision ? » inférieur gauche ». Steve Jobs a qualifié le
ont une motivation puissante. 2. Reconnaissez que l’échec n’est pas toujours problème de « non-problème ». Ce n’est que
pour essayer de dissimuler leurs erreurs autant mauvais.La plupart d'entre nous s'accordent à plus tard qu’Apple a abordé la cause profonde
que possible. Cependant, ne pas reconnaître et dire que nous avons appris davantage de nos du problème et l’a résolu. Lorsque vous faites
tirer des leçons de ses échecs pourrait être l'échec erreurs que de nos succès. Nous devons donc une erreur, essayez de la corriger.
le plus dangereux de tous, car en prendre conscience. comprendre ce qui l'a causé.
Cela signifie que le problème est susceptible Même si nous ne voulons pas échouer, il recèle un 4. Récompensez le fait d’avouer.Si vous
de se reproduire. Cela signifie que, même s'il don caché si nous sommes prêts à le recevoir : une faites une erreur, soyez prêt à le dire et
peut être difficile de l'admettre, chance d'apprendre quelque chose. Admettons-le. Trop souvent, nous nous creusons la tête
La bonne chose à faire consiste souvent à chose importante. Eli Lilly organise des « fêtes Nous nous enfonçons plus profondément
admettre que l'on a fait quelque chose de mal. La de l’échec » pour honorer les essais et les dans un trou en étant sur la défensive face à
plupart des gens diraient que nous avons expériences de médicaments qui n’atteignent nos erreurs. Cela nous empêche également
l'obligation éthique d'apprendre de nos erreurs, pas les résultats souhaités. La raison d’être de d'apprendre de nos échecs. Si nous faisons
mais comment pouvons-nous y parvenir ? Dans un ces fêtes est de reconnaître que lorsqu’on ne tous des erreurs, pourquoi sommes-nous si
récent numéro spécial deRevue de commerce de risque pas grand-chose, on perd peu, mais on sur la défensive ?
HarvardEn ce qui concerne les échecs, les experts gagne aussi peu. Le PDG de Procter & Gamble,
Étant donné la complexité du comportement
ont soutenu que l’apprentissage des erreurs AG Lafley, affirme que des taux de réussite
humain, nous n'éviterons jamais complètement de
repose sur plusieurs stratégies, parmi lesquelles : très élevés témoignent d’une innovation
commettre des erreurs. En fait, une saine
progressive, mais ce qu’il veut, ce sont des
appréciation de notre propension à commettre
changements de jeu. Il a célébré
1. Tenez compte de la pression.Haute pression de- des erreurs est l'un des points de ce chapitre (et de
Voici les 11 échecs les plus coûteux de P&G, en
Dix ans après, BP a dû faire face à une énorme Chapitre 6). Mais nouspeutfaire un meilleur travail
mettant l'accent sur ce que l'entreprise a
pression en raison des dépassements de coûts en admettant nos erreurs et en en tirant des
appris de chacun d'eux. N'ayez donc pas peur
(environ 1 million de dollars par jour) dans ses leçons lorsqu’elles se produisent.
d'admettre vos erreurs et demandez-vous «
explorations pétrolières en eaux profondes.
Que puis-je apprendre » de chacun d'eux.
Cela a conduit ses dirigeants à ne pas voir les
3. Comprendre et traiter la cause profonde. Sources:AC Edmondson, « Stratégies pour
signes avant-coureurs qui ont conduit à apprendre de l’échec »,Revue de commerce
Lorsque Apple a présenté l'iPhone 4 en
l'explosion catastrophique dans le golfe du de Harvard89, no 4 (2011), pp. 48–55 ; RG
2010, de nombreux clients se sont plaints Mcgrath, « Failing by Design », Revue de
Mexique en 2010. Des contraintes de temps et
de coupures d'appels. Apple a d'abord commerce de Harvard89, no 4 (2011), pp.
de coûts similaires ont précipité les désastres 76–83 ; CH Tinsley, RL Dillon et PM Madsen,
réagi en suggérant que le problème
des pétroliers Challenger et Columbia. « Comment éviter une catastrophe », Revue
résidait dans la façon dont les clients de commerce de Harvard89, n° 4 (2011),
lancements de navettes spatiales. Dans des
les tomers ont tenu les téléphones, ont suggéré pp. 90–97.
situations de haute pression, demandez-vous,
Entrées
EntréesLes variables telles que la personnalité, la structure du groupe et la culture organisationnelle
sont celles qui déterminent les processus. Ces variables définissent le contexte de ce qui se passera
plus tard dans une organisation. Beaucoup sont déterminées avant la relation de travail. Par exemple,
les caractéristiques de diversité individuelles, la personnalité et les valeurs sont façonnées par une
combinaison de l'héritage génétique d'un individu et de son environnement d'enfance. La structure du
groupe, les rôles et les responsabilités de l'équipe sont
Attractions à venir : développement d'un modèle OB 25
En général, les responsabilités sont attribuées immédiatement avant ou après la formation d'un groupe. Enfin, la
structure et la culture organisationnelles sont généralement le résultat d'années de développement et de
changement au cours desquelles l'organisation s'adapte à son environnement et développe des coutumes et des
normes.
Processus
Si les intrants sont comme les noms dans le comportement organisationnel, les processus sont
comme les verbes. ProcessusLes processus sont des actions que les individus, les groupes et les
organisations entreprennent en raison d'apports et qui conduisent à certains résultats. Au niveau
individuel, les processus comprennent les émotions et les humeurs, la motivation, la perception et la
prise de décision. Au niveau du groupe, ils comprennent la communication, le leadership, le pouvoir et
la politique, ainsi que les conflits et les négociations. Enfin, au niveau organisationnel, les processus
comprennent la gestion des ressources humaines et les pratiques de changement.
Résultats
Résultatssont les variables clés que vous souhaitez expliquer ou prédire et qui sont affectées
par d'autres variables. Quels sont les principaux résultats de l'OB ? Les chercheurs ont mis
l'accent sur les résultats au niveau individuel comme les attitudes et la satisfaction, la
performance des tâches, le comportement citoyen et le comportement de retrait. Au niveau du
groupe, la cohésion et le fonctionnement sont les variables dépendantes. Enfin, au niveau
organisationnel, nous examinons la rentabilité et la survie globales. Étant donné que ces
résultats seront abordés dans tous les chapitres, nous en discuterons brièvement ici afin que
vous puissiez comprendre quel sera le « but » de l'OB.
saisirVariables qui conduisent à des processus. processusActions dans lesquelles des RésultatsFacteurs clés qui sont
individus, des groupes et des organisations affectés par d’autres variables.
s’engagent en raison d’intrants et qui
conduisent à certains résultats.
26 CHAPITRE 1 Qu’est-ce que le comportement organisationnel ?
Attitudes et stressLes attitudes des employés sont les évaluations que font les employés, allant de
positives à négatives, sur des objets, des personnes ou des événements. Par exemple, l'affirmation « Je
pense vraiment que mon travail est génial » est une attitude positive au travail, et « Mon travail est
ennuyeux et fastidieux » est une attitude négative au travail. Le stress est un processus psychologique
désagréable qui se produit en réponse aux pressions environnementales.
Certains pourraient penser qu’influencer les attitudes et le stress des employés est une affaire de
pure subtilité, qui n’est pas l’affaire des managers sérieux, mais comme nous allons le montrer, les
attitudes ont souvent des conséquences comportementales directement liées à l’efficacité
organisationnelle. La croyance selon laquelle les employés satisfaits sont plus productifs que les
employés insatisfaits est un principe de base chez les managers depuis des années, même si ce n’est
que maintenant que les recherches commencent à le confirmer. De nombreuses preuves montrent
que les employés plus satisfaits et traités équitablement sont plus disposés à adopter un
comportement citoyen au-delà des attentes, si essentiel dans l’environnement commercial
contemporain. Une étude portant sur plus de 2 500 unités commerciales a également révélé que les
employés qui se classaient dans les 25 % les plus performants de l’enquête d’opinion avaient en
moyenne des ventes supérieures de 4,6 % à leur budget annuel, tandis que ceux qui se situaient dans
les 25 % les moins performants avaient des ventes inférieures de 0,8 % à leur budget. En chiffres réels,
cela représente une différence de ventes de 104 millions de dollars par an entre les deux groupes.
Comportement de retraitNous avons déjà mentionné les comportements qui vont au-delà des
exigences de la tâche, mais qu'en est-il des comportements qui, d'une certaine manière, sont en
deçà des exigences de la tâche ?Comportement de retraitIl s'agit de l'ensemble des actions
que les employés entreprennent pour se démarquer de l'organisation. Il existe de nombreuses
formes de retrait, allant de l'arrivée en retard ou de l'absence aux réunions à l'absentéisme et
au turnover.
Le départ des employés peut avoir un effet très négatif sur une organisation. Le coût
du seul turnover des employés est estimé à plusieurs milliers de dollars, même pour les
postes de débutants. L'absentéisme coûte également aux organisations des sommes
importantes en argent et en temps chaque année. Par exemple, une étude récente a
révélé que le coût direct moyen des absences imprévues pour les employeurs américains
s'élève à 8,7 % de la masse salariale.29En Suède, en moyenne 10 % de la population active
du pays est en arrêt maladie à un moment donné.30
Il est évidemment difficile pour une organisation de fonctionner correctement et d'atteindre ses
objectifs si les employés ne se présentent pas à leur poste de travail. Le flux de travail est perturbé et
des décisions importantes peuvent être retardées. Dans les organisations qui dépendent fortement de
la production à la chaîne, l'absentéisme peut être bien plus qu'une perturbation : il peut réduire
considérablement la qualité de la production, voire entraîner la fermeture de l'usine. Des niveaux
d'absentéisme supérieurs à la normale ont un impact direct sur l'efficacité et l'efficience de toute
organisation. Un taux de rotation élevé peut également perturber le bon fonctionnement d'une
organisation lorsque des employés compétents et expérimentés quittent leur poste et qu'il faut
trouver des remplaçants pour assumer des postes à responsabilité.
Bien entendu, toutes les entreprises connaissent un certain taux de rotation du personnel.
Aux États-Unis, le taux de rotation du personnel est en moyenne de 3 % par mois, soit environ
36 % par an. Cette moyenne varie beaucoup selon les professions, bien entendu ; le taux de
rotation mensuel des emplois publics est inférieur à 1 %, contre 5 à 7 % dans le secteur de la
construction.31Si les « bonnes » personnes quittent l’entreprise (les employés marginaux et
sous-marginaux), le turnover peut en fait être positif. Il peut créer une opportunité de
remplacer un individu peu performant par quelqu’un qui a des compétences ou une motivation
supérieures, ouvrir de nouvelles possibilités de promotions,
et apporter des idées nouvelles et fraîches à l’organisation.32Dans le monde du travail en constante évolution
d’aujourd’hui, des niveaux raisonnables de rotation du personnel à l’initiative des employés améliorent la
flexibilité organisationnelle et l’indépendance des employés, et ils peuvent réduire le besoin de licenciements
à l’initiative de la direction.
Alors pourquoi les employés se retirent-ils du travail ? Comme nous le verrons plus loin dans le livre, les
raisons incluent des attitudes, des émotions et des humeurs négatives au travail, ainsi que des interactions
négatives avec les collègues et les superviseurs.
Cohésion de groupeBien que de nombreux résultats de notre modèle puissent être conceptualisés
comme des phénomènes au niveau individuel, certains sont liés à la manière dont les groupes
fonctionnent.Cohésion de groupeLa cohésion est la mesure dans laquelle les membres d'un groupe
se soutiennent et se valident mutuellement au travail. En d'autres termes, un groupe cohésif est un
groupe qui reste uni. Lorsque les employés se font mutuellement confiance, recherchent des objectifs
communs et travaillent ensemble pour atteindre ces objectifs communs, le groupe est cohésif ;
lorsque les employés sont divisés entre eux quant à ce qu'ils veulent accomplir et ont peu de loyauté
les uns envers les autres, le groupe n'est pas cohésif.
Il existe de nombreuses preuves montrant que les groupes cohésifs sont plus efficaces.33
Ces résultats sont observés aussi bien pour des groupes étudiés dans des conditions de laboratoire
hautement contrôlées que pour des équipes de travail observées sur le terrain. Cela correspond à
notre intuition selon laquelle les gens ont tendance à travailler plus dur dans des groupes qui ont un
objectif commun. Les entreprises tentent d'accroître la cohésion de diverses manières, allant de
brèves séances brise-glace à des événements sociaux comme des pique-niques, des fêtes et des
retraites d'équipe en plein air. Tout au long de l'ouvrage, nous essaierons d'évaluer si ces efforts
spécifiques sont susceptibles d'entraîner une augmentation de la cohésion du groupe. Nous
examinerons également les moyens par lesquels le choix des bonnes personnes pour faire partie de
l'équipe en premier lieu pourrait être un moyen efficace d'améliorer la cohésion.
Fonctionnement du groupeDe la même manière que des attitudes positives au travail peuvent être
associées à des niveaux plus élevés de performance des tâches, la cohésion du groupe devrait conduire à un
fonctionnement positif du groupe.Fonctionnement du groupeLe terme « performance » désigne la quantité
et la qualité du travail d'un groupe. De la même manière que la performance d'une équipe sportive est
supérieure à la somme des performances individuelles des joueurs, le fonctionnement d'un groupe dans une
organisation de travail est supérieur à la somme des performances individuelles.
Que signifie dire qu’un groupe fonctionne efficacement ? Dans certaines organisations, un
groupe efficace est un groupe qui reste concentré sur une tâche principale et atteint ses
objectifs comme prévu. D’autres organisations recherchent des équipes capables de travailler
ensemble de manière collaborative pour fournir un excellent service client. D’autres encore
accordent plus d’importance à la créativité du groupe et à la flexibilité pour s’adapter aux
situations changeantes. Dans chaque cas, différents types d’activités seront nécessaires pour
tirer le meilleur parti de l’équipe.
des attitudes et comportements des employés aux attitudes et comportements des clients, en passant par la
productivité d'une entreprise de services. Sears a soigneusement documenté cette chaîne.34
La direction de l'entreprise a constaté qu'une amélioration de 5 % de l'attitude des employés
entraîne une augmentation de 1,3 % de la satisfaction de la clientèle, ce qui se traduit à son tour
par une amélioration de 0,5 % de la croissance du chiffre d'affaires. En formant les employés à
améliorer l'interaction entre employés et clients, Sears a pu améliorer la satisfaction de la
clientèle de 4 % sur une période de 12 mois, générant un chiffre d'affaires supplémentaire
estimé à 200 millions de dollars.
SurvieLe résultat final que nous allons considérer estsurvie organisationnelle, ce qui est
simplement la preuve que l'organisation est capable d'exister et de croître sur le long terme. La
survie d'une organisation ne dépend pas seulement de sa productivité, mais aussi de la façon
dont elle s'intègre dans son environnement. Une entreprise qui fabrique de manière très
productive des biens et des services de faible valeur pour le marché a peu de chances de
survivre longtemps. La survie tient donc compte de facteurs tels que la perception du marché, la
prise de bonnes décisions sur la manière et le moment de saisir les opportunités, et la mise en
œuvre d'une gestion du changement réussie pour s'adapter aux nouvelles conditions
commerciales.
Après avoir examiné le modèle d'entrée, de processus et de résultat, nous allons
modifier un peu le schéma en regroupant les sujets selon que nous les étudions au niveau
individuel, collectif ou organisationnel. Comme vous pouvez le voir dans la pièce 1-5, nous
traiterons des entrées, des processus et des résultats aux trois niveaux de
cohésion de groupeLa mesure dans laquelle productivitéLa combinaison de efficacitéLa mesure dans laquelle une
les membres d’un groupe se soutiennent et se l’efficacité et de l’efficience d’une organisation peut atteindre ses objectifs à
valident mutuellement au travail. organisation. faible coût.
fonctionnement de groupeLa quantité et efficacité La mesure dans laquelle survie organisationnelleLe degré de
qualité du rendement d'un groupe de travail. une organisation répond aux besoins de sa grâce à laquelle une organisation est capable
clientèle ou de ses clients. d’exister et de croître sur le long terme.
30 CHAPITRE 1 Qu’est-ce que le comportement organisationnel ?
mondialisation !
C
Les entreprises qui opèrent dans plusieurs Les auteurs suggèrent que les managers Dans un même pays, les valeurs et les normes
pays sont confrontées à un dilemme doivent faire un effort concerté pour peuvent varier considérablement. L’élaboration
difficile : dans quelle mesure doivent-elles adapter leur culture organisationnelle à la de pratiques adaptées à une culture est semée
adapter leurs pratiques organisationnelles, culture des pays dans lesquels ils opèrent. d’embûches, de stéréotypes et de
comme le style de leadership, les récompenses et Ces auteurs notent qu'au sein d'un même généralisations excessives quant à la mesure
la communication, à la culture de chaque pays ? pays, il existe une grande similitude dans dans laquelle tous les habitants d’un pays
Dans une certaine mesure, il est nécessaire de les pratiques de gestion, qui résulte donné partagent les mêmes valeurs. Ces
modifier la façon dont une entreprise mène ses probablement de la culture ou des valeurs. auteurs notent également qu’en adaptant les
activités en raison des différences de Si la vision fondamentale d'un pays est très pratiques à chaque pays, une entreprise perd
réglementation, d'institutions et de individualiste, la culture organisationnelle la valeur potentielle d’une culture
caractéristiques de la main-d'œuvre. Par exemple, doit également mettre l'accent sur les organisationnelle unificatrice. De ce point de
une entreprise américaine qui opère en Allemagne contributions et les efforts individuels. vue, les entreprises devraient essayer autant
devra faire face à des lois exigeant une plus Inversement, si la culture nationale valorise que possible de créer une culture forte qui
grande participation des travailleurs à la prise de le collectivisme, la culture organisationnelle fonctionne au-delà des frontières pour créer
décision, et une entreprise australienne qui opère doit mettre l'accent sur les contributions et une main-d’œuvre mondiale unifiée.
en Chine devra s'adapter aux connaissances et aux la cohésion du groupe. De ce point de vue,
compétences de la main-d'œuvre chinoise. Malgré une gestion internationale réussie consiste Sources:D'après B. Gerhart, « Dans quelle
certaines limites imposées par la loi et des facteurs à adapter les pratiques et les valeurs de mesure la culture nationale contraint-elle la
culture organisationnelle ? »Revue de gestion
situationnels, les dirigeants doivent encore gestion aux valeurs culturelles de chaque et d'organisation 5,n° 2 (2009), pp. 241–259 ;
prendre de nombreuses décisions pour adapter pays dans lequel l'entreprise opère. AS Tsui, SS Nifadkar et AY Ou, « Recherches sur
leur culture organisationnelle à la culture des pays le comportement organisationnel
transnational et interculturel : avancées,
dans lesquels ils opèrent. D'un autre côté, certains suggèrent lacunes et recommandations », Journal de
que la culture nationale ne devrait pas Management33, no. 3 (2007), pp. 426-478 ; G.
avoir d'influence sur la culture Johns, « L'impact essentiel du contexte sur le
comportement organisationnel »,Revue de
Il n’existe pas de réponses simples organisationnelle. Ces chercheurs notent l'Académie de Management31, n° 2 (2006), pp.
à ce dilemme. Certains chercheurs que même au sein d'une organisation, 386–408.
Nous avons regroupé les chapitres comme indiqué ici afin de correspondre aux méthodes de
recherche habituelles dans ces domaines. Il est plus facile de comprendre une présentation
unifiée de la manière dont la personnalité conduit à la motivation, qui conduit à la performance,
que de passer d'un niveau d'analyse à l'autre. Étant donné que chaque niveau s'appuie sur celui
qui le précède, après les avoir parcourus dans l'ordre, vous aurez une bonne idée du
fonctionnement du côté humain des organisations.
Les managers doivent développer leurs compétences interpersonnelles pour être efficaces
dans leur travail. Le comportement organisationnel (CO) étudie l'impact que les individus,
les groupes et la structure ont sur le comportement au sein d'une organisation, et
applique ces connaissances pour rendre les organisations plus efficaces. Plus précisément,
le CO se concentre sur la façon d'améliorer la productivité, de réduire l'absentéisme,
Résumé et implications pour les managers 31
INDIQUER CONTREPOINT
L O
Rendez-vous dans votre grande librairie la plus proche. Vous y Les organisations sont toujours à la recherche de leaders, et les
trouverez sans aucun doute un large choix de livres consacrés au managers et les aspirants managers cherchent sans cesse des moyens
management et à la gestion. Considérez les titres récents suivants : de perfectionner leurs compétences en leadership. Les éditeurs
répondent à cette demande en proposant des centaines de titres qui promettent
- Les durs à cuire : ce que 100 ans de Girl Scouts peuvent vous
de comprendre comment gérer les personnes. Des livres comme ceux-ci peuvent
apprendre((Wiley, 2011)
fournir aux gens les secrets du management que d'autres connaissent. De plus,
- Du mouvement des pattes à la richesse : comment les chiens nous apprennent à réussir
n'est-il pas préférable d'apprendre le management auprès de personnes sur le
dans les affaires et dans la vie((Livres BenBella, 2011)
terrain plutôt que de suivre les dernières réflexions ésotériques de la « tour
- Tout ce que je sais sur la gestion, je l'ai appris de mon chien :
d'ivoire » ? La plupart des connaissances les plus importantes que nous tirons de
la véritable histoire d'Angel, un Golden Retriever secouru, qui
la vie ne sont pas nécessairement le produit d'études empiriques minutieuses.
a inspiré les quatre nouvelles règles d'or de la gestion
(Éditions Skyhorse, 2011)
- Mère Teresa, PDG : Des principes inattendus pour un Il est vrai qu’il existe quelques mauvais livres. Mais sont-ils plus
leadership pratique(Berrett-Koehler (Éditeurs, 2011) nombreux que les études de recherche ésotériques publiées chaque
- Les pirates de l'ours polaire et leur quête pour engager les année ? Par exemple, deux études récentes sur le management et le
somnambules : motiver les gens ordinaires à produire des résultats comportement organisationnel ont été publiées en 2011 sous les titres
- Winnie l'ourson et le management : dans lequel un ours - Formation pour favoriser la co-construction des connaissances à partir
très important et ses amis sont initiés à un sujet très de l'inférence-dessin collaboratif
important(Pingouin, 2011) - La structure factorielle et la convergence des tests croisés du
- Chicken Lips, Wheeler-Dealer et le MBA aux yeux perçants : les modèle Mayer-Salovey-Caruso de l'intelligence émotionnelle
aventures sauvages d'un entrepreneur sur la nouvelle route de la soie - Affiner la différenciation fondée sur la valeur dans les relations d’affaires :
(Wiley, 2011) une étude des éléments constitutifs des relations d’ordre supérieur qui
- Culturistes en tutu : et 35 autres observations obscures qui influencent les intentions comportementales
stimulent les affaires((Robinwood Press, 2011) - Une approche dialogique de la création de nouvelles connaissances dans les
- Je vais vous faire une offre que vous ne pourrez pas refuser : conseils organisations
d'affaires d'un ancien chef de la mafia((Thomas Nelson, 2011) Nous ne voulons pas nous moquer de ces études. Nous voulons plutôt souligner qu'on
- L'art de la guerre de SmarterComics : comment réussir dans n'importe ne peut pas juger un livre à sa couverture, pas plus qu'on ne peut juger une étude de
quelle compétition((Les auteurs de la Round Table Press, 2011) recherche à son titre.
Les ouvrages populaires sur le comportement organisationnel ont souvent Il n’existe pas de méthode unique pour apprendre la science et l’art de gérer
des titres sympathiques et sont agréables à lire, mais ils rendent la gestion des les personnes dans les organisations. Les managers les plus éclairés sont ceux
personnes beaucoup plus simple qu'elle ne l'est en réalité. La plupart d'entre eux qui recueillent des informations à partir de sources multiples : leur propre
sont basés sur les opinions de l'auteur plutôt que sur des recherches expérience, les résultats de recherches, les observations d’autrui et, bien sûr, les
approfondies, et il est peu probable que l'expérience d'une personne se traduise ouvrages de presse économique. Si un bon management était le fruit d’une
en pratiques de gestion efficaces pour tous. Pourquoi perdons-nous notre temps analyse minutieuse des résultats d’études de recherche, les universitaires
sur des « futilités » alors qu'avec un peu d'effort, nous pouvons accéder aux seraient les meilleurs managers. Combien de fois voyons-nous cela ?
Il s’agit de réduire le turnover et les comportements déviants sur le lieu de travail, et d’accroître le comportement
citoyen au sein de l’organisation et la satisfaction au travail. Voici quelques implications spécifiques pour les
managers :
- Certaines généralisations fournissent des informations valables sur le comportement humain, mais
beaucoup sont erronées. Le comportement organisationnel utilise une étude systématique pour
améliorer les prévisions du comportement plutôt que la seule intuition.
- Parce que les gens sont différents, nous devons considérer l’OB dans un cadre d’urgence, en
utilisant des variables situationnelles pour expliquer les relations de cause à effet.
- Le comportement organisationnel offre des perspectives spécifiques pour améliorer les compétences
MonGestionLaboratoire
Maintenant que vous avez terminé ce chapitre, revenez àwww.mymanagementlab.compour continuer à
pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
QUESTIONS DE RÉVISION
1Quelle est l’importance des compétences interpersonnelles? 5Quelles sont les principales disciplines des sciences du comportement qui
contribuent à l’OB ?
2Que font les managers en termes de fonctions, de rôles et de
compétences ? 6Pourquoi y a-t-il peu d’absolus dans OB ?
3Qu'est-ce que le comportement organisationnel (CO) ? 7Quels sont les défis et les opportunités pour les
managers dans l’utilisation des concepts OB ?
4Pourquoi est-il important de compléter l’intuition par une
étude systématique ? 8Quels sont les trois niveaux d’analyse du modèle OB de
ce livre ?
But Elle gagne 40 000 $ par an grâce à son travail et reçoit 3 600 $
Pour en apprendre davantage sur les différents besoins d’une main-d’œuvre diversifiée. supplémentaires par an en pension alimentaire de la part de
son ex-mari.
Temps requis
Ethelest une veuve de 72 ans. Elle travaille 25 heures par
Environ 40 minutes.
semaine pour un salaire horaire de 8,50 $ pour compléter sa
Participants et rôles pension annuelle de 8 000 $ et gagne un total de 19 000 $ par
Divisez la classe en six groupes de taille à peu près égale. an.
Attribuez à chaque groupe l'un des rôles suivants : Johnest un homme de 34 ans né à Trinidad qui réside
Nancya 28 ans. Mère divorcée de trois enfants de 3, désormais aux États-Unis. Il est marié et père de deux
5 et 7 ans, elle est chef de service. jeunes enfants. John va à l'université le soir et est
Dilemme éthique 33
Source:Un merci spécial au professeur Penny Wright (Université d’État de San Diego) pour ses suggestions lors du
développement de cet exercice.
producteurs et entreprises locales. Les organisations de commerce équitable Gabriel, un numéro différent de votre numéro « interne » viole-t-il
s'engagent activement à soutenir les producteurs et les pratiques agricoles la culture de transparence de la Jekyll Corporation ? Pourquoi ou
environnementales durables, et les pratiques du commerce équitable interdisent pourquoi pas ?
le travail des enfants ou le travail forcé. 2.Supposons que vous ayez reçu une autre offre, celle-ci de Hyde
Hier, Gabriel Utterson, directeur des ressources humaines chez Associates. Comme le poste de Jekyll, ce poste correspond à votre
Jekyll Corporation, vous a appelé pour discuter des conditions initiales parcours professionnel choisi et se situe dans le secteur des produits
de l’offre, qui semblaient raisonnables et standard pour le secteur. de consommation. Supposons cependant que vous ayez lu dans les
Cependant, un aspect n’a pas été mentionné, votre salaire de départ. nouvelles que«Hyde Associates a été critiquée pour ses pratiques de
Gabriel a déclaré que Jekyll est une organisation transparente en fabrication non durables qui peuvent être néfastes pour
interne, il n’y a pas de secrets. Bien que l’entreprise souhaite vraiment l’environnement. Elle a également été critiquée pour ses pratiques
vous embaucher, il y a des limites à ce qu’elle peut se permettre d’offrir, commerciales déloyales et pour l’emploi d’enfants mineurs. Cela
et avant de faire une offre formelle, il était raisonnable de vous changerait-il votre volonté d'accepter ce poste ? Pourquoi ou pourquoi
demander ce que vous attendiez. Gabriel voulait que vous réfléchissiez pas ?
à cela et que vous rappeliez demain. 3.Ces scénarios sont basés sur des études sur les pratiques de
Avant d'appeler Gabriel, vous avez longuement réfléchi à ce responsabilité sociale des entreprises (RSE) qui montrent que les
qu'il faudrait pour accepter l'offre de Jekyll Corporation. Vous consommateurs facturent généralement une sorte de loyer aux
avez un chiffre en tête, qui peut ou non être le même que celui entreprises qui ne pratiquent pas la RSE. En d’autres termes, ils
que vous donnez à Gabriel. Quel salaire de départ faudrait-il s’attendent généralement à une remise substantielle pour acheter
pour que vous acceptiez l'offre de Jekyll Corporation ? un produit de Hyde plutôt que de Jekyll. Par exemple, si Jekyll et
Hyde vendaient du café, les gens paieraient une prime de 1,40 $
Questions pour acheter du café de Jekyll et exigeraient une remise de 2,40 $
1.Quel salaire de départ donnerez-vous à Gabriel ? Quel pour acheter du café de Hyde. Pensez-vous que cette préférence
salaire représente l'offre minimale que vous accepteriez ? se traduit dans les choix d’emploi ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Si ces deux chiffres sont différents, pourquoi ?
Questions 3.De quelles manières les cadres et autres dirigeants d’entreprise peuvent-ils se
1.Quelles sont les choses que les managers peuvent apprendre en renseigner sur les opérations commerciales quotidiennes, sans passer par une
marchant et en ayant des contacts quotidiens avec les employés de « opération d’infiltration » ?
première ligne et qu'ils ne pourraient pas apprendre en consultant 4.Existe-t-il des dangers dans le recours à une stratégie de gestion
les données et les rapports ? par contournement ? Cette stratégie peut-elle donner aux
2.En tant qu'employé, apprécieriez-vous de savoir que votre superviseur passe employés le sentiment d'être espionnés ? Quelles mesures les
régulièrement du temps avec les travailleurs ? Comment le fait de savoir managers pourraient-ils prendre pour atténuer ces
que les cadres supérieurs interagissent régulièrement avec les employés inquiétudes ?
de première ligne affecterait-il votre attitude envers l'organisation ?
sociaux. Maintenant, ils le font avec les emplois eux-mêmes. Tout est concernant la répartition des effectifs, à la manière dont la sécurité de l’emploi et la
On pourrait supposer que ces opérations d'entreprise interviennent dont les réactions émotionnelles entourent ces questions sont toutes des éléments
en grande partie dans une période de baisse de la rentabilité. essentiels de la recherche sur le comportement organisationnel.
d'histoire de la liste. De plus, bon nombre de ces gains ne semblent pas opposition aux forces économiques) peuvent-elles expliquer la
être le résultat d'augmentations de revenus. Ils reflètent plutôt des détérioration des conditions de travail de nombreux travailleurs ?
baisses spectaculaires des coûts de main-d'œuvre. Un analyste des 2.Les organisations commerciales ont-elles la responsabilité de veiller à ce que les
marchés boursiers a noté : « La plus grande partie de la hausse employés bénéficient d’emplois sûrs et de bonnes conditions de travail ?
36 CHAPITRE 1 Qu’est-ce que le comportement organisationnel ?
conditions de travail, ou leur responsabilité première est-elle envers 4.Selon vous, quel sera l’impact probable de la croissance des
les actionnaires ? relations de travail temporaires sur les attitudes et les
3.Quelles mesures alternatives de la performance comportements des employés ? Comment développeriez-vous
organisationnelle, outre le cours des actions, pourraient, selon un système de mesure pour évaluer l’impact des réductions
vous, changer l’orientation des dirigeants d’entreprise ? d’effectifs et des affectations temporaires sur les employés ?
NOTES DE FIN 11.AS Tsui, SJ Ashford, L. St. Clair et KR Xin, « Gérer les attentes
divergentes : stratégies de réponse et efficacité
1.Cité dans R. Alsop, « Bien jouer avec les autres »,Wall Street managériale »,Journal de l'Académie de Management
Journal(9 septembre 2002). (décembre 1995), pp. 1515–1543.
2.Voir, par exemple, C. Penttila, « Hiring Hardships », 12.Voir, par exemple, C. Heath et SB Sitkin, « Big-B Versus Big-O :
Entrepreneur(octobre 2002), pp. 34–35. qu'est-ce queOrganisationnel« À propos du comportement
3.SE Humphrey, JD Nahrgang et FP Morgeson, « Intégration des organisationnel ? »Journal du comportement organisationnel(
caractéristiques motivationnelles, sociales et contextuelles de la février 2001), pp. 43–58. Pour un aperçu de ce qu'un éminent
conception du travail : résumé méta-analytique et extension chercheur pensedevraitêtre inclus dans le comportement
théorique de la littérature sur la conception du travail »,Journal de organisationnel, sur la base de données d'enquête, voir JB Miner, «
psychologie appliquée92, n° 5 (2007), pp. 1332–1356. The Rated Importance, Scientific Validity, and Practical Usefulness
4.IS Fulmer, B. Gerhart et KS Scott, « Les 100 meilleures entreprises sont-
of Organizational Behavior Theories: A Quantitative Review »,
elles meilleures ? Une étude empirique de la relation entre le fait d'être
Académie de formation et d'éducation en gestion(Septembre
un « excellent endroit où travailler » et la performance de l'entreprise »,
2003), pp. 250–268.
Psychologie du personnel(Hiver 2003), pp. 965–993. 13.DM Rousseau et S. McCarthy, « Former les gestionnaires selon une
5.H. Fayol,Administration industrielle et générale((Paris : Dunod, perspective fondée sur des données probantes »,Académie de
1916). formation et d'éducation en gestion6, no. 1 (2007), pp. 84–101 ; et
6.AI Kraut, PR Pedigo, DD McKenna et MD Dunnette, « Le rôle SL Rynes, TL Giluk et KG Brown, « Les mondes très distincts des
du manager : ce qui est vraiment important dans les revues universitaires et des revues professionnelles en gestion des
différents postes de direction »,Académie de gestion ressources humaines : implications pour la gestion fondée sur des
exécutive19, n° 4 (2005), pp. 122–129. données probantes »,Journal de l'Académie de Management50, n°
7.H. Mintzberg,La nature du travail de gestion((Rivière Upper Saddle, 5 (2007), pp. 987–1008.
New Jersey : Prentice Hall, 1973). 14.J. Surowiecki, « Le mythe du défaut fatal »,Le New Yorker(31 juillet
2006, p. 25.
8.RL Katz, « Les compétences d’un administrateur efficace »,Revue de
15.C. Tuna, « Les politiques anti-licenciements s’effondrent »,Le Wall Street Journal
commerce de Harvard(septembre-octobre 1974), pp. 90-102 ; D.
(29 décembre 2008), p. B2.
Bartram, « Les huit grandes compétences : une approche de la
16.Voir, par exemple, SD Pugh, J. Dietz, JW Wiley et
validation centrée sur les critères »,Journal de psychologie
SM Brooks, « Améliorer l’efficacité du service grâce aux liens
appliquée90, no. 6 (2005), pp. 1185–1203 ; et SE Scullen, MK Mount
employés-clients »,Académie de gestion exécutive(novembre
et TA Judge, « Preuve de la validité conceptuelle des évaluations de
2002), pp. 73–84 ; et H. Liao et A. Chuang, « Une enquête à
développement de la performance managériale »,Journal de
plusieurs niveaux sur les facteurs influençant la performance
psychologie appliquée88, n° 1 (2003), pp. 50–66.
du service des employés et les résultats des clients », Journal
9.F. Luthans, « Managers efficaces et performants », Académie de
de l'Académie de Management(février 2004), pp. 41–58.
gestion exécutive(mai 1988), pp. 127–132 ; et F. Luthans, RM
17.Consultez www.patagonia.com/jobs/retail_asst_mgr.shtml et «
Hodgetts et SA Rosenkrantz, Les vrais managers(Cambridge,
Patagonia donne le ton aux entreprises vertes »Magazine Grist (22
MA : Ballinger, 1988). Voir également F. Shipper et J. Davy, « A
octobre 2004), www.grist.org.
Model and Investigation of Managerial Skills, Employees'
18.Voir, par exemple, M. Workman et W. Bommer, « Rede Signing
Attitudes, and Managerial Performance »,Leadership
Computer Call Center Work: A Longitudinal Field Experiment »,
Trimestriel13 (2002), pp. 95–120.
Journal du comportement organisationnel(Mai 2004), pp. 317–
10.P. Wu, M. Foo et DB Turban, « Le rôle de la personnalité dans la
337.
proximité des relations, l’aide aux développeurs et la réussite
19.Voir, par exemple, V.S. Major, K.J. Klein et M.G. Ehrhart, « Temps de
professionnelle »,Journal du comportement professionnel73,
travail, interférence du travail avec la famille et détresse
no. 3 (2008), pp. 440–448 ; et A. M. Konrad, R. Kashlak, I.
psychologique »,Journal de psychologie appliquée(juin 2002), pp.
Yoshioka, R. Waryszak et N. Toren, « What Do Managers Like to
427–436 ; D. Brady, « Repenser la course aux rats »,BusinessWeek(
Do? A Five-Country Study »,Gestion de groupe et
26 août 2002), pp. 142–143 ; JM Brett et LK Stroh, « Working 61
d'organisation (décembre 2001), pp. 401–433.
Notes de fin 37
« Plus d’heures par semaine : pourquoi les managers le font-ils ? »Journal de « Différences de prise de décision éthique entre les managers
psychologie appliquée(février 2003), pp. 67–78. américains et marocains »,Journal de l'éthique des affaires84, n° 4
20.Voir, par exemple,Étude nationale de 2002 sur l'évolution de la main- (2009), pp. 457–478.
d'œuvre(New York : Families and Work Institute, 2002) ; et WJ 26.J. Merritt, « Pour les titulaires d’un MBA, l’introspection 101 »,
Casper et LC Buffardi, « Avantages travail-vie personnelle et BusinessWeek (16 septembre 2002), pp. 64–66 ; et S.
intentions de recherche d'emploi : le rôle du soutien Greenhouse, « L'humeur au travail : colère et anxiété »,Le New
organisationnel anticipé »,Journal du comportement professionnel York Times (29 octobre 2002), p. E1.
65, n° 3 (2004), pp. 391–410. 27.Voir, par exemple, GR Weaver, LK Trevino et PL Cochran, « Pratiques éthiques
21.Cité dans S. Armour, « Les travailleurs donnent la priorité à la famille malgré la lenteur des entreprises au milieu des années 1990 : une étude empirique des
de l’économie et la peur du chômage » (citation numéro 21) : S. Armour, « Les entreprises du Fortune 1000 »,Journal de l'éthique des affaires (février 1999),
travailleurs donnent la priorité à la famille malgré la lenteur de l’économie et la pp. 283–294 ; et C. De Mesa Graziano, « Promouvoir une conduite éthique :
peur du chômage », USA Today, (6 juin 2002), p. 38. un examen des pratiques des entreprises »,Relations stratégiques avec les
22.S. Shellenbarger, « Ce que les candidats à un emploi veulent vraiment investisseurs(Automne 2002), pp. 29–35.
savoir : aurai-je une vie ? »Le Wall Street Journal(17 novembre 1999), p. 28.D. M. Mayer, M. Kuenzi, R. Greenbaum, M. Bardes et
B1 ; et « Les employeurs américains peaufinent leur image pour séduire R. Salvador, « Jusqu’où peut aller le leadership éthique ? Test d’un
une nouvelle génération exigeante »,Argus de la main d'oeuvre(février modèle de ruissellement »,Comportement organisationnel et
2000), p. 2. processus décisionnels humains108, no 1 (2009), pp. 1–13 ; et A.
23.F. Luthans et CM Youssef, « Émergence d’un comportement Ardichvili, J. A. Mitchell et D. Jondle, « Caractéristiques des cultures
organisationnel positif »,Journal de Management(Juin 2007), pp. d’entreprise éthiques »,Journal de l'éthique des affaires85, n° 4
321–349 ; CM Youssef et F. Luthans, « Comportement (2009), pp. 445–451.
organisationnel positif sur le lieu de travail : l'impact de l'espoir, de 29.«« Les absences imprévues coûtent aux entreprises 8,7 % de leur masse
l'optimisme et de la résilience »,Journal de Management salariale, selon une étude Mercer/Kronos » (28 juin 2010), www .
33, no. 5 (2007), pp. 774–800 ; et JE Dutton et mercer.com/press-releases/1383785.
S. Sonenshein, « Positive Organizational Scholarship », dans 30.W. Hoge, « Le système de protection sociale suédois du berceau à la tombe commence
C. Cooper et J. Barling (éd.),Encyclopédie de la psychologie positive( à se dégrader »,International Herald Tribune(25 septembre 2002, p. 8.
Thousand Oaks, Californie : Sage, 2007). 31.Voir www.bls.gov/data (11 mai 2005).
24.L. M. Roberts, G. Spreitzer, J. Dutton, R. Quinn, 32.Voir, par exemple, MC Sturman et CO Trevor, « Les implications de la
E. Heaphy et B. Barker, « Comment exploiter vos points forts », liaison entre les littératures sur la performance dynamique et le
Revue de commerce de Harvard(janvier 2005), pp. 1–6 ; et LM chiffre d’affaires »,Journal de psychologie appliquée(Août 2001),
Roberts, JE Dutton, GM Spreitzer, ED Heaphy et RE Quinn, « pp. 684–696.
Composer le meilleur autoportrait réfléchi : devenir 33.M. Casey-Campbell et ML Martens, « Coller tout ensemble : une
extraordinaire dans les organisations de travail », Revue de évaluation critique de la littérature sur la cohésion et la
l'Académie de Management30, n° 4 (2005), pp. 712–736. performance du groupe »,Revue internationale des revues de
25.W. Bailey et A. Spicer, « Quand l’identité nationale est-elle gestion11, (2008), pp. 223–246.
importante ? Convergence et divergence dans l’éthique des 34.AJ Rucci, SP Kirn et RT Quinn, « La chaîne employé-client-
affaires internationales »,Journal de l'Académie de Management50, profit chez Sears »,Revue de commerce de Harvard
no. 6 (2007), pp. 1462–1480 ; et AB Oumlil et JL Balloun, (janvier-février 1998), pp. 83-97.
L'ascension et la chute d'Erin Callan
E
Rin Callan était l'une de ces rares personnes qui semblaient maîtriser tout ce
qu'elle entreprenait. Grâce à son intelligence précoce et à ses prouesses
athlétiques (à 13 ans, elle était l'une des meilleures gymnastes de New York),
On l’appelait Wonder Child. Elle a obtenu son diplôme avec mention très bien à Harvard, son
diplôme de droit à l’Université de New York et a commencé à travailler pour l’un des cabinets
d’avocats les plus prestigieux de la ville de New York. En 1995, elle s’est lancée dans le
APPRENTISSAGE secteur bancaire, devenant finalement directrice financière de l’une des plus grandes et
OBJECTIFS prestigieuses banques d’investissement américaines, Lehman Brothers. À 41 ans – jeune
Après avoir étudié ce chapitre, pour une directrice financière d’une si grande organisation – Callan semblait tout avoir. Elle a
vous devriez être capable de :
été la première femme à siéger au comité exécutif de l’entreprise vieille de 158 ans. Un
1Décrivez les deux principaux journal l’a surnommée « l’étoile montante Erin Callan, aujourd’hui l’une des femmes les plus
formes de travail
puissantes de Wall Street ».
diversité.
Callan est désormais au chômage et vit en exil à Long Island. Que
2Reconnaître les stéréotypes
et comprendre comment ils
s'est-il passé ?
fonctionnent dans les contextes L’histoire de la chute d’Erin Callan est étroitement liée à la crise qui a frappé le
organisationnels.
secteur des services financiers. Après tout, Lehman Brothers a fait faillite en 2008
3Identifier la clé et la plupart de ses cadres dirigeants ont perdu leur emploi. La plupart de ses
caractéristiques biographiques et
dirigeants et cadres ont cependant trouvé du travail ailleurs. Pourquoi pas Callan ?
décrire en quoi elles sont
pertinentes pour l'OB. La réponse dépend du récit que l’on accepte. Callan refuse de discuter du sujet
4Définircapacité intellectuelle avec les médias. Pour certains, elle a provoqué sa propre chute avec son ambition
et démontrer son démesurée et son désir d’attirer l’attention. Pour d’autres, elle est la victime d’un
pertinence pour OB.
double standard sexuel qui perdure à Wall Street et ailleurs.
5Contraste intellectuel D'un certain point de vue, Callan a causé sa propre disparition. Elle manquait
et la capacité physique.
d'expérience en comptabilité, en trésorerie ou en opérations, ce qui était inhabituel pour un
6Décrivez comment les organisations directeur financier.Fortune,Beaucoup de gens chez Lehman désapprouvaient son style osé et
gérer la diversité
sa garde-robe provocante. « Je ne sous-estime pas mon côté féminin », dit-elle. « Je le dis
efficacement.
ouvertement. Je n'ai aucun problème à parler de ma tenue ou de ma boutique. » Lorsque
Callan a été nommée directrice financière, l'une des femmes cadres de Lehman est allée voir
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le PDG pour annuler la promotion. Plus tard, au début de la crise financière, les investisseurs
Accédez à une multitude d'aides
d'apprentissage interactives pour vous aider à ont trouvé les réponses de Callan peu impressionnantes. Quelques mois plus tard, elle a été
renforcer votre compréhension des concepts
démise de ses fonctions. Actuellement, la Securities and Exchange Commission (SEC)
du chapitre à
www.mymanagementlab.com. enquête pour savoir si ses « déclarations prospectives » concernant les finances de Lehman
constituent une fraude civile.
Si l'on lit l'histoire de Callan de cette manière, on peut dire qu'il s'agit d'un dirigeant de Wall
Street pris au dépourvu par une crise que ses décisions ont contribué à créer. Mais l'histoire est-
elle si simple ? Après tout, presque tous les homologues masculins de Callan chez Lehman sont
aujourd'hui employés, y compris l'ancien PDG Richard Fuld (aujourd'hui membre directeur de
Matrix Advisors et conseiller chez Legend Securities). Beaucoup ont atterri chez Barclays, la banque
38
dans les organisations
Diversité
2
Je pense que Dieu en créant l'homme a quelque peu
a surestimé ses capacités.
—Oscar Wilde
Photo : Erin Callahan.Source:Jeff Riedel/Getty Images
39
40 CHAPITRE 2 La diversité dans les organisations
Le sexe de Callan a-t-il un rôle à jouer dans tout cela ? Son intérêt pour la mode a-t-il pour effet de
stigmatiser davantage les femmes que les hommes ? Son intérêt pour les médias (« C'était une chienne
médiatique », a déclaré un dirigeant de Lehman Brothers) jette-t-il une lumière plus dure sur les femmes ?
Même la National Public Radio (NPR) semblait mettre l'accent sur l'apparence de Callan plutôt que
sur son intellect. « Blonde, belle et franche, les projecteurs adoraient Erin Callan. Fortune"Le magazine
l'a désignée comme l'une des quatre femmes à surveiller", a déclaré NPR. "Callan a fait une silhouette
saisissante dans sa robe style crochet, ses boucles d'oreilles pendantes en or et ses bottes à talons
hauts."Fortune« Elle est arrivée comme un éclair, une figure brillante et glamour », a-t-on dit. De telles
Quant à Callan, ses amis disent qu'elle est en paix avec elle-même et sa situation. « Je vis une vie
Sources:P. Sellers, « La chute d’un grand investisseur de Wall Street »,Fortune(22 mars 2010), pp. 140–148 ; P. Sellers, «
Erin Callan, ex-directrice financière de Lehman, devient publique »,L'argent de CNN(22 février 2011), www
. cnnmoney.com/; J. Quinn, « Goldman surpasse son rival Bear Stearns »,Le Télégraphe(21 septembre 2007),
www.telegraph.co.uk/ ; et C. Gasparino, « L'enquête sur Lehman commence à se concentrer sur l'ancien directeur
financier »,FOXEntreprise(10 juin 2010), www.foxbusiness.com/.
S
L'expérience n'est qu'une des caractéristiques que les gens apportent avec eux lorsqu'ils rejoignent
une organisation. Dans ce chapitre, nous examinons comment les organisations s'efforcent de
maximiser les contributions potentielles d'une main-d'œuvre diversifiée. Nous montrons également
comment les caractéristiques démographiques telles que l'origine ethnique et les différences individuelles en
termes de capacités affectent la performance et la satisfaction des employés.
Mais consultez d’abord la bibliothèque d’auto-évaluation suivante, où vous pouvez évaluer votre
point de vue sur l’une des caractéristiques que nous aborderons dans ce chapitre : l’âge.
Diversité
1 Décrivez les deux principales formes Nous ne sommes pas tous pareils. C'est assez évident, mais les managers oublient parfois qu'ils
doivent reconnaître et exploiter ces différences pour tirer le meilleur parti de leurs employés.
de diversité de la main-d’œuvre.
Une gestion efficace de la diversité permet à une organisation d'accéder au plus grand nombre
possible de compétences, d'aptitudes et d'idées. Les managers doivent également reconnaître
que les différences entre les personnes peuvent conduire à des problèmes de communication, à
des malentendus et à des conflits. Dans ce chapitre, nous découvrirons comment
Diversité 41
Les caractéristiques individuelles telles que l'âge, le sexe, la race, l'origine ethnique et les capacités peuvent influencer
la performance des employés. Nous verrons également comment les managers peuvent développer une prise de
conscience de ces caractéristiques et gérer efficacement une main-d'œuvre diversifiée.
Niveaux de diversité
Bien que beaucoup ait été dit sur la diversité en termes d’âge, de race, de sexe, d’origine ethnique, de religion
et de statut de handicap, les experts reconnaissent désormais que ces caractéristiques démographiques ne
sont que la pointe de l’iceberg.4La démographie reflète principalementdiversité au niveau de la surface, et
non des pensées et des sentiments, et peuvent amener les employés à se percevoir les uns les autres à
travers des stéréotypes et des suppositions. Cependant, des études ont montré qu'à mesure que les gens
apprennent à se connaître, ils se préoccupent moins des différences démographiques s'ils se considèrent
comme partageant des caractéristiques plus importantes, telles que la personnalité et les valeurs, qui
représententdiversité de niveau profond.5
Pour comprendre cette différence entre diversité superficielle et diversité profonde,
prenons quelques exemples. Luis et Carol sont des collègues qui, à première vue, semblent
avoir peu de choses en commun. Luis est un jeune diplômé universitaire récemment embauché
et titulaire d’un diplôme de commerce, qui a grandi dans un quartier hispanophone de Miami.
Carol est une femme plus âgée et de longue date, qui a grandi dans une zone rurale du Kansas,
et qui a atteint son niveau actuel dans l’organisation en commençant comme diplômée du lycée
et en gravissant les échelons de la hiérarchie. Au début, ces collègues peuvent ressentir des
différences de communication en raison de leurs différences superficielles en termes
d’éducation, d’ethnicité, d’origine régionale et de sexe. Cependant, à mesure qu’ils apprennent à
se connaître, ils peuvent découvrir qu’ils sont tous deux profondément engagés envers leur
famille, partagent une façon commune de penser les problèmes professionnels importants,
aiment travailler en collaboration et sont intéressés par des missions internationales à l’avenir.
Ces similitudes profondes éclipseront les différences plus superficielles entre eux, et les
recherches suggèrent qu’ils travailleront bien ensemble.
Steve et Dave, quant à eux, sont deux célibataires diplômés de l'université de
l'Oregon qui ont récemment commencé à travailler ensemble. En apparence, ils
semblent bien s'entendre. Mais Steve est très introverti, préfère éviter les risques,
sollicite l'avis des autres avant de prendre des décisions et aime le calme du bureau,
tandis que Dave est extraverti, avide de risques, assertif et aime un environnement
de travail animé, actif et énergique. Leur similitude superficielle ne mènera pas
nécessairement à des interactions positives car ils ont des différences fondamentales
et profondes. Ce sera un défi pour eux de collaborer régulièrement au travail et ils
devront faire des compromis pour faire avancer les choses ensemble.
Tout au long de ce livre, nous découvrirons les différences entre la diversité profonde et la diversité
superficielle dans divers contextes. Les différences individuelles de personnalité et de culture façonnent les
préférences en matière de récompenses, les styles de communication, les réactions aux dirigeants, les styles
de négociation et de nombreux autres aspects du comportement au sein des organisations.
Discrimination
2 Reconnaître les stéréotypes Bien que la diversité présente de nombreuses opportunités pour les organisations, une gestion efficace de la
diversité signifie également œuvrer pour éliminer les inégalités.discrimination. Discriminer, c'est remarquer
et comprendre comment ils
une différence entre les choses, ce qui n'est pas forcément mauvais en soi. Il est nécessaire de remarquer
fonctionnent dans les contextes
qu'un employé est plus qualifié pour prendre des décisions d'embauche ; il est nécessaire de remarquer
organisationnels. qu'un autre assume des responsabilités de direction de manière exceptionnelle pour prendre des décisions
de promotion. Cependant, lorsque nous parlons de discrimination, nous entendons généralement que nous
laissons notre comportement être influencé par des stéréotypes sur notre entreprise.groupesdes personnes.
Plutôt que de prendre en compte les caractéristiques individuelles, la discrimination injuste part du principe
que tous les membres d'un groupe sont identiques. Cette discrimination est souvent très préjudiciable aux
organisations et aux employés.
L'annexe 2-1 fournit des définitions et des exemples de certaines formes de discrimination
dans les organisations. Bien que bon nombre de ces actes soient interdits par la loi et ne fassent
donc partie des politiques officielles de presque aucune organisation, des milliers de cas de
discrimination à l'emploi sont documentés chaque année et beaucoup d'autres ne sont pas
signalés. La discrimination étant de plus en plus souvent couverte par les deux
Diversité 43
Harcèlement sexuel Avances sexuelles non désirées et autres Les vendeurs d'une entreprise se rendaient dans des clubs de strip-tease
comportements verbaux ou physiques de nature payés par l'entreprise, faisaient venir des strip-teaseuses au bureau pour
sexuelle qui créent un environnement de travail célébrer des promotions et encourageaient les rumeurs sexuelles
hostile ou offensant généralisées.
Intimidation Menaces manifestes ou intimidation dirigées contre des Dans certaines entreprises, des employés afro-américains ont
membres de groupes spécifiques d'employés découvert des nœuds coulants au-dessus de leur poste de travail.
Moqueries et insultes Blagues ou stéréotypes négatifs ; parfois le On a demandé aux Américains d’origine arabe au travail s’ils
résultat de blagues poussées trop loin transportaient des bombes ou s’ils étaient membres
d’organisations terroristes.
Exclusion Exclusion de certaines personnes des opportunités De nombreuses femmes travaillant dans le secteur financier affirment qu'elles sont
d'emploi, des événements sociaux, des discussions ou du affectées à des postes marginaux ou se voient confier des charges de travail légères qui ne
involontaire
Incivilité Traitement irrespectueux, y compris Les avocates constatent que les avocats masculins les interrompent
se comporter de manière agressive, fréquemment ou ne répondent pas adéquatement à leurs
interrompre la personne ou ignorer commentaires.
ses opinions
Sources:J. Levitz et P. Shishkin, « De plus en plus de travailleurs citent des préjugés liés à l’âge après un licenciement »,Le Wall Street Journal(11 mars 2009), pp. D1–D2 ; WM Bulkeley, « Un géant du stockage de données confronte les
allégations de partialité », Le Wall Street Journal(12 septembre 2007), pp. A1, A16 ; D. Walker, « L'incident avec le nœud coulant réveille de vieux souvenirs »,Actualités commerciales du McClatchy-Tribune(29 juin 2008) ; D. Solis, « Les
histoires d'horreur raciales occupent l'EEOC »,Actualités commerciales du Knight-Ridder Tribune,30 juillet 2005, p. 1; H. Ibish et A. Stewart,Rapport sur les crimes haineux et la discrimination contre les Américains d’origine arabe :
les répercussions du 11 septembre 2001, du 11 septembre au 11 octobre 2001(Washington, DC : Comité américano-arabe contre la discrimination, 2003) ; A. Raghavan, « Wall Street's Disappearing Women »,Forbes(16 mars 2009), pp. 72–
78 ; et LM Cortina, « Injustice invisible : l'incivilité comme discrimination moderne dans les organisations »,Revue de l'Académie de Management33, n° 1 (2008), pp. 55–75.
Sous l’effet du contrôle juridique et de la désapprobation sociale, la plupart des formes manifestes ont
disparu, ce qui a pu entraîner une augmentation de formes plus cachées comme l’incivilité ou l’exclusion.6
Comme vous pouvez le constater, la discrimination peut prendre de nombreuses formes et ses
effets peuvent être tout aussi variés en fonction du contexte organisationnel et des préjugés
personnels de ses membres. Certaines formes, comme l'exclusion ou l'incivilité, sont particulièrement
difficiles à éradiquer car elles sont impossibles à observer et peuvent survenir simplement parce que
l'auteur n'est pas conscient des effets de ses actes. Qu'elle soit intentionnelle ou non, la discrimination
peut entraîner de graves conséquences négatives pour les employeurs, notamment une baisse de la
productivité et du comportement citoyen, des conflits négatifs et une augmentation du taux de
rotation du personnel. La discrimination injuste exclut également les candidats qualifiés des premières
embauches et des promotions. Même si aucune action en justice pour discrimination à l'emploi n'est
jamais intentée, il est possible de présenter de solides arguments commerciaux en faveur d'une action
énergique pour éliminer la discrimination injuste.
Diversitéest un terme large, et l'expressiondiversité en milieu de travailLe terme « égalité »
peut désigner toute caractéristique qui différencie les individus les uns des autres. La section
suivante aborde certaines caractéristiques superficielles importantes qui différencient les
membres de la population active.
Caractéristiques biographiques
3 Identifiez les principales caractéristiques Caractéristiques biographiquesLes différences les plus évidentes entre les employés sont liées à des
facteurs tels que l'âge, le sexe, la race, le handicap et l'ancienneté. Comme nous l'avons vu au chapitre
biographiques et décrivez en quoi elles
1, ce manuel s'intéresse essentiellement à la recherche et à l'analyse des variables qui affectent la
sont pertinentes pour l’OB.
productivité, l'absentéisme, le turnover, la déviance, la citoyenneté et la satisfaction des employés (voir
la pièce 1-4). De nombreux concepts organisationnels (motivation, pouvoir et politique, culture
organisationnelle, par exemple) sont difficiles à évaluer. Commençons donc par examiner les facteurs
qui sont facilement définissables et facilement disponibles (données qui peuvent être obtenues, pour
la plupart, à partir du dossier des ressources humaines (RH) d'un employé). Les variations de ces
caractéristiques superficielles peuvent être à l'origine de discriminations à l'encontre de catégories
d'employés, il est donc utile de savoir dans quelle mesure elles sont réellement liées à des résultats
professionnels importants. Beaucoup ne sont pas aussi importantes qu'on le croit, et les variations
sont bien plus nombreusesdansgroupes partageant des caractéristiques biographiques qu'entre eux.
Âge
La relation entre l’âge et la performance au travail va probablement devenir un enjeu de plus en plus
important au cours de la prochaine décennie, et ce pour au moins trois raisons. Premièrement, il est
largement admis que la performance au travail diminue avec l’âge. Que cette affirmation soit vraie ou
non, beaucoup de gens y croient et agissent en conséquence. Deuxièmement, comme nous l’avons vu
au chapitre 1, la main-d’œuvre vieillit. De nombreux employeurs reconnaissent que les travailleurs
âgés représentent un énorme bassin potentiel de candidats de grande qualité. Des entreprises
comme Borders et Vanguard Group ont cherché à accroître leur attractivité auprès des travailleurs
âgés en leur proposant des formations ciblées qui répondent à leurs besoins et en proposant des
horaires de travail flexibles et du travail à temps partiel pour attirer les semi-retraités.7La troisième
raison est la législation américaine qui, en pratique, interdit la retraite obligatoire. La plupart des
travailleurs américains n’ont plus aujourd’hui l’obligation de prendre leur retraite à 70 ans.
collègues.
Caractéristiques biographiques 45
Quelle est la perception des travailleurs âgés ? Les employeurs ont des sentiments mitigés.8
Les travailleurs âgés sont perçus comme des atouts dans leur travail, comme l’expérience, le
jugement, une solide éthique de travail et un engagement envers la qualité. Mais ils sont
également perçus comme manquant de flexibilité et réticents aux nouvelles technologies. Et
lorsque les entreprises recherchent activement des personnes capables de s’adapter et ouvertes
au changement, les aspects négatifs associés à l’âge freinent clairement l’embauche initiale de
travailleurs âgés et augmentent la probabilité qu’ils soient licenciés lors des réductions
d’effectifs.
Examinons maintenant les faits. Quel est l’effet réel de l’âge sur le turnover, l’absentéisme,
la productivité et la satisfaction ? Plus on vieillit, moins on a tendance à quitter son emploi. Cette
conclusion est fondée sur des études portant sur la relation entre l’âge et le turnover.9Bien
entendu, cela ne devrait pas être trop surprenant. À mesure que les travailleurs vieillissent, ils
ont moins de possibilités d'emploi alternatives car leurs compétences sont devenues plus
spécialisées dans certains types de travail. Leur longue ancienneté tend également à leur
permettre de bénéficier de salaires plus élevés, de congés payés plus longs et de prestations de
retraite plus intéressantes.
Il est tentant de penser que l’âge est également inversement proportionnel à l’absentéisme. Après
tout, si les travailleurs plus âgés sont moins susceptibles de démissionner, ne feront-ils pas également
preuve d’une plus grande stabilité en venant travailler plus régulièrement ? Pas nécessairement. La
plupart des études montrent une relation inverse, mais un examen plus approfondi révèle qu’elle
dépend en partie du caractère évitable ou inévitable de l’absence.10En général, les employés plus âgés
ont des taux d'absentéisme évitable inférieurs à ceux des employés plus jeunes. Cependant, ils ont des
taux égaux d'absentéisme inévitable, comme les absences pour maladie.
Comment l’âge affecte-t-il la productivité ? Beaucoup pensent que la productivité diminue
avec l’âge. On suppose souvent que des compétences comme la vitesse, l’agilité, la force et la
coordination se dégradent avec le temps et que l’ennui prolongé au travail et le manque de
stimulation intellectuelle contribuent à réduire la productivité. Les faits contredisent cependant
ces hypothèses. Pendant une période de trois ans, une grande chaîne de quincaillerie a employé
l’un de ses magasins uniquement avec des employés de plus de 50 ans et a comparé ses
résultats avec ceux de cinq magasins avec des employés plus jeunes. Le magasin avec des
employés de plus de 50 ans était significativement plus productif (en termes de ventes générées
par rapport aux coûts de main-d’œuvre) que deux des magasins et a tenu tête aux trois autres.
11D’autres analyses de la recherche montrent que l’âge et la performance au travail ne sont pas
liés et que les travailleurs plus âgés sont plus susceptibles d’adopter un comportement citoyen.
12
explications peuvent éclairer ces résultats, la plus plausible étant que ces études
mélangent les salariés professionnels et non professionnels. Lorsqu'on sépare les deux
types, la satisfaction tend à augmenter continuellement chez les professionnels avec l'âge,
alors qu'elle diminue chez les non professionnels à l'âge mûr pour ensuite augmenter à
nouveau avec les années.
caractéristiques biographiquesPersonnel
caractéristiques – telles que l’âge, le sexe, la
race et la durée de l’emploi – qui sont
objectives et facilement obtenues à partir des
dossiers du personnel. Ces caractéristiques
sont représentatives de la diversité
superficielle.
46 CHAPITRE 2 La diversité dans les organisations
Quels sont les effets de la discrimination à l’encontre des individus en raison de l’âge ? Une étude
à grande échelle menée auprès de plus de 8 000 salariés dans 128 entreprises a révélé qu’un climat
organisationnel favorisant la discrimination fondée sur l’âge était associé à un niveau d’engagement
plus faible envers l’entreprise. Ce niveau d’engagement plus faible était, à son tour, lié à un niveau de
performance organisationnelle plus faible.15De tels résultats suggèrent que la lutte contre la
discrimination fondée sur l’âge peut être associée à des niveaux plus élevés de performance
organisationnelle.
Sexe
Peu de questions suscitent autant de débats, d’idées fausses et d’opinions non fondées que la question de
savoir si les femmes sont aussi performantes que les hommes au travail.
Le meilleur point de départ pour y réfléchir est de reconnaître que peu, voire aucune, différence
importante entre les hommes et les femmes n’affecte la performance au travail. Il n’existe pas de
différences constantes entre les hommes et les femmes en matière de capacité de résolution de
problèmes, de compétences analytiques, d’esprit de compétition, de motivation, de sociabilité ou de
capacité d’apprentissage.16Des études psychologiques ont montré que les femmes sont plus
avenantes et disposées à se conformer à l’autorité, tandis que les hommes sont plus agressifs et plus
susceptibles d’avoir des attentes de réussite, mais ces différences sont mineures. Étant donné la
participation considérablement accrue des femmes au marché du travail au cours des 40 dernières
années et la redéfinition des rôles masculins et féminins, nous ne pouvons supposer aucune
différence significative en termes de productivité au travail entre les hommes et les femmes.17
Malheureusement, les rôles des sexes continuent d’influencer nos perceptions. Par exemple, les femmes qui
réussissent dans des domaines traditionnellement réservés aux hommes sont perçues comme moins sympathiques,
plus hostiles et moins désirables en tant que superviseurs.18Il est intéressant de noter que les recherches suggèrent
également que les femmes pensent que la discrimination fondée sur le sexe est plus répandue que les employés
masculins, et ces croyances sont particulièrement prononcées chez les femmes qui travaillent avec une grande
proportion d’hommes.19
Une question qui semble différer entre les hommes et les femmes, en particulier lorsque l’employé a des
enfants d’âge préscolaire, est la préférence en matière d’horaires de travail.20Les mères qui travaillent sont
plus susceptibles de préférer le travail à temps partiel, les horaires de travail flexibles et le télétravail afin de
s’adapter à leurs responsabilités familiales. Les femmes préfèrent également les emplois qui favorisent
l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ce qui a pour effet de limiter leurs possibilités d’avancement
professionnel. Une étude par entretien a montré que bon nombre des problèmes de conciliation entre vie
professionnelle et vie privée rencontrés dans les entreprises américaines sont également courants en France,
malgré les subventions gouvernementales pour la garde d’enfants.21
Qu’en est-il des taux d’absentéisme et de rotation du personnel ? Les femmes sont-elles des
employées moins stables que les hommes ? Tout d’abord, les données d’une étude portant sur près de
500 000 salariés professionnels indiquent des différences significatives, les femmes étant plus
susceptibles de changer de personnel que les hommes.22Les femmes ont également des taux
d’absentéisme plus élevés que les hommes.23L’explication la plus logique est que l’étude a été menée
en Amérique du Nord, et que la culture nord-américaine a toujours attribué les responsabilités
domestiques et familiales aux femmes. Lorsqu’un enfant est malade ou que quelqu’un doit rester à la
maison pour attendre le plombier, la femme s’absente traditionnellement du travail. Cependant, cette
étude est sans aucun doute limitée dans le temps.24Le rôle des femmes a considérablement évolué au
cours de la dernière génération. Les hommes partagent de plus en plus la responsabilité de la garde
des enfants et un nombre croissant d’entre eux déclarent ressentir un conflit entre leurs
responsabilités familiales et leur vie professionnelle.25Un résultat intéressant est que, quel que soit le
sexe, les parents étaient moins bien notés en termes d’engagement professionnel, d’efforts de
réussite et de fiabilité que les individus sans enfants, mais les mères étaient particulièrement mal
notées en termes de compétence.26
Là encore, il convient de se demander quelles sont les conséquences de la discrimination sexuelle
pour les individus. Des recherches ont montré que les travailleurs victimes de harcèlement sexuel
Caractéristiques biographiques 47
Plaintes pour harcèlement sexuel déposées par des hommes dans certains États
35
32.2 33.3
30 2007 2009
27.3 26.6
25 24.0 23.0
21,7
20
18.7
16.6
15
10 9.5
0
Utah Virginie-Occidentale Michigan Wyoming Wisconsin
Sources:Commission pour l’égalité des chances en matière d’emploi ; D. Mattioli, « De plus en plus d’hommes portent plainte pour harcèlement »,Le Wall Street Journal(23 mars 2010), p. D4.
ont des niveaux de stress psychologique plus élevés, et ces sentiments sont à leur tour liés à des niveaux
inférieurs d'engagement organisationnel et de satisfaction au travail, et à des intentions plus élevées de
rotation.27Comme dans le cas de la discrimination fondée sur l’âge, les données suggèrent que la lutte contre
la discrimination fondée sur le sexe peut être associée à de meilleures performances pour l’organisation dans
son ensemble.
Mythe ou science ?
T
Sa déclaration est en grande partie fausse. Il s’agit d’une question complexe et les recherches sur le Une mère canadienne qui travaille et qui est
Une étude récente à grande échelle sujet se poursuivent. le principal soutien de famille déclare : «
sur les couples mariés aux États-Unis, au Qu'en est-il de savoir si lemari Travaille-t- Une partie de moi se demande si je peux
Royaume-Uni et en Allemagne a révélé que elle à l'extérieur du foyer ? Historiquement, avoir confiance, si je peux lever le pied de
dans ces trois pays, le fait que la femme c'était assez inhabituel, mais cela devient de l’accélérateur, me retenir et me détendre,
travaille ou non à l’extérieur du foyer et ce plus en plus courant : les femmes sont ne pas penser et travailler tout le temps. »
qu’elle gagne si elle le fait n’a aucun effet sur désormais le principal soutien de famille dans
les taux de divorce. Les auteurs de cette étude 22 % des couples américains, contre 7 % en
Sources:LPP Cooke, « Emploi à temps partiel des
concluent : « Dans aucun pays, l’emploi ou les 1970. Il existe des preuves que les hommes épouses et stabilité conjugale en Grande-
revenus relatifs de la femme n’augmentent de sont en moins bonne santé et que les mariages Bretagne, en Allemagne de l'Ouest et aux États-
manière significative le risque de divorce. » Il sont plus susceptibles d'échouer lorsque les Unis »,Sociologie44, no. 6 (2010), pp. 1091–1108 ;
T. Parker-Pope, « Elle travaille. Ils sont heureux. »
semble donc que les critiques sociales de hommes ne travaillent pas à l'extérieur du Le New York Times (24 janvier 2010), pp. ST1,
gauche (les couples à double carrière ont des foyer, ou lorsqu'ils se retrouvent au chômage ST10 ; et S. Proudfoot, « De plus en plus de
mariages plus sains et plus heureux) et de alors que leur femme continue de travailler. femmes ramènent du bacon à la maison, de plus
en plus d’hommes le cuisinent »,National Post(7
droite (une structure familiale traditionnelle où Comme l'a noté un chercheur, de nombreux octobre 2010), www.canada.com/.
l’homme travaille et la femme reste à la maison hommes mariés se demandent : « Quelle est
est la meilleure) ont tort. Pourtant, ma valeur ici si je ne rapporte pas d'argent ? »
48 CHAPITRE 2 La diversité dans les organisations
Invalidité
Avec l’adoption de l’Americans with Disabilities Act (ADA) en 1990, la représentation des
personnes handicapées sur le marché du travail aux États-Unis a rapidement augmenté.39
Selon l'ADA, les employeurs sont tenus de faire des efforts raisonnables pour
Caractéristiques biographiques 49
des aménagements pour que leurs lieux de travail soient accessibles aux personnes ayant un
handicap physique ou mental.
Il est difficile de tirer des conclusions sur la relation entre le handicap et les résultats en matière
d’emploi, car le termeinvaliditéLa définition de handicap est très large. La Commission américaine
pour l'égalité des chances en matière d'emploi classe comme handicapée une personne qui présente
une déficience physique ou mentale limitant de manière significative une ou plusieurs activités
essentielles de la vie. On peut citer comme exemples l'absence de membres, les crises d'épilepsie, le
syndrome de Down, la surdité, la schizophrénie, l'alcoolisme, le diabète et les douleurs chroniques au
dos. Ces pathologies n'ont pratiquement aucun point commun, il n'y a donc pas de généralisation
quant à la manière dont chaque pathologie est liée à l'emploi. Certains emplois ne peuvent
évidemment pas être adaptés à certains handicaps : la loi et le bon sens reconnaissent qu'une
personne aveugle ne pourrait pas être chauffeur de bus, qu'une personne atteinte de paralysie
cérébrale grave ne pourrait pas être chirurgien et qu'une personne souffrant de graves contraintes de
mobilité ne pourrait probablement pas être agent de police. Cependant, la présence croissante de la
technologie informatique et d'autres dispositifs adaptatifs fait tomber de nombreuses barrières
traditionnelles à l'emploi.
L’un des aspects les plus controversés de l’ADA est la disposition qui oblige les employeurs à
prendre des mesures d’adaptation raisonnables pour les personnes souffrant de troubles
psychiatriques.40La plupart des gens ont des préjugés très forts à l’encontre des personnes atteintes
de maladies mentales et sont donc réticents à divulguer ces informations à leurs employeurs.
Beaucoup de ceux qui le font font état de conséquences négatives.
L’impact des handicaps sur les résultats en matière d’emploi a été étudié sous différents
angles. D’une part, une étude des données probantes suggère que les travailleurs handicapés
bénéficient d’évaluations de rendement plus élevées. Cependant, cette même étude a révélé
que malgré leur rendement supérieur, les personnes handicapées ont tendance à faire face à
des attentes de rendement moins élevées et ont moins de chances d’être embauchées.41Ces
effets négatifs sont beaucoup plus forts pour les personnes souffrant de troubles mentaux, et
certaines données suggèrent que les troubles mentaux peuvent nuire davantage aux
performances que les troubles physiques : les personnes souffrant de problèmes de santé
mentale courants tels que la dépression et l’anxiété sont beaucoup plus susceptibles de
s’absenter du travail.42
50 CHAPITRE 2 La diversité dans les organisations
Plusieurs études ont examiné des participants qui avaient reçu des curriculum vitae identiques,
sauf que certains mentionnaient un handicap. Les curriculum vitae qui mentionnaient une maladie
mentale ou un handicap physique étaient associés à des notes beaucoup plus faibles en matière
d'employabilité perçue, en particulier dans les emplois exigeant beaucoup de contacts personnels
avec le public.43Les notes d’employabilité des personnes atteintes de troubles mentaux étaient
particulièrement faibles. De même, lorsqu’on leur présentait des portfolios académiques manipulés de
manière aléatoire, les étudiants préféraient ne pas travailler avec des personnes souffrant d’un trouble
d’apprentissage, même si le handicap n’avait aucun effet sur les notes de performance ou les attentes.
44
Comparez ces résultats axés sur la sélection avec des études montrant que
les réalisations des personnes handicapées sont souvent jugées plus
impressionnantes que celles des personnes non handicapées. Les participants
ont observé trois personnes accomplir une tâche de menuiserie, dont l'une avait
été récemment hospitalisée pour une maladie mentale débilitante.45
Les évaluateurs ont systématiquement attribué à cette personne des notes de performance plus élevées.
Dans ce cas, il se peut que les personnes handicapées aient été traitées comme un groupe extérieur ayant
besoin d'une aide particulière. De même, lorsque le statut d'invalidité est manipulé de manière aléatoire
parmi des candidats hypothétiques, les personnes handicapées sont considérées comme ayant des qualités
personnelles supérieures comme la fiabilité et la puissance.46
MandatHormis les différences de genre et de race, peu de questions sont autant sujettes à des idées
fausses et à des spéculations que l’impact de l’ancienneté sur la performance au travail.
Des études approfondies ont été menées sur la relation ancienneté-productivité.47Si nous
définissonsanciennetéEn ce qui concerne le temps passé sur un poste particulier, les données
les plus récentes démontrent une relation positive entre l'ancienneté et la productivité au
travail.mandat,exprimée en termes d’expérience professionnelle, semble être un bon indicateur
de la productivité des employés.
Les recherches sur le lien entre l’ancienneté et l’absentéisme sont assez simples. Les études
montrent systématiquement que l’ancienneté est négativement liée à l’absentéisme.48En fait,
tant en termes de fréquence d’absence que de nombre total de jours perdus au travail,
l’ancienneté est la variable explicative la plus importante.49
L’ancienneté est également une variable importante pour expliquer le turnover. Plus une personne
occupe un emploi depuis longtemps, moins elle est susceptible de le quitter.50De plus, conformément aux
recherches suggérant que le comportement passé est le meilleur prédicteur du comportement futur, les
preuves indiquent que l'ancienneté d'un employé dans son poste précédent est un puissant prédicteur du
taux de rotation futur de cet employé.51
Les données montrent que l’ancienneté et la satisfaction au travail sont positivement liées.52En
fait, lorsque l’âge et l’ancienneté sont traités séparément, l’ancienneté apparaît comme un prédicteur
de la satisfaction au travail plus cohérent et plus stable que l’âge.
ReligionLes personnes religieuses et non religieuses ne remettent pas seulement en question leurs
croyances respectives ; il arrive aussi souvent que des personnes de confessions religieuses différentes
entrent en conflit. Comme le montrent la guerre en Irak et le conflit passé en Irlande du Nord, des conflits
violents peuvent éclater entre des sectes d'une même religion. La loi fédérale américaine interdit aux
employeurs de discriminer leurs employés en fonction de leur religion, à quelques rares exceptions près.
Cependant, cela ne signifie pas que la religion n'est pas un problème dans le secteur de l'obstétrique.
Le plus grand problème de diversité religieuse aux États-Unis aujourd’hui
concerne peut-être l’islam. Il y a près de 2 millions de musulmans aux États-Unis,
Caractéristiques biographiques 51
Un choix éthique
Tatouages religieux
C
en considérant le suivant que c'est un péché de les couvrir « Il peut s'agir de croyances et de pratiques
situation . . . intentionnellement car cela signifierait religieuses même si personne d'autre ou peu
un rejet de Râ. de personnes n'y adhèrent. » Cependant, si les
Edward pratique la religion kémétique, Si vous étiez l'employeur d'Edward, tatouages d'Edward n'émanaient pas de
basée sur la foi de l'Égypte ancienne, et comment répondriez-vous à sa demande ? croyances religieuses sincères, l'employeur
s'affilie à une tribu comptant moins de Si plusieurs clients importants s'opposaient pourrait lui demander de les couvrir.
dix membres. Il déclare croire en aux tatouages d'Edward, cela affecterait-il En conclusion, la diversité, l’éthique et le
diverses divinités et suivre le concept de votre réponse ? respect de la loi ne sont pas toujours
Maât, un principe directeur concernant Vous serez peut-être surpris d'apprendre que la synonymes. Parfois, ce qui est légal n’est
la vérité et l'ordre qui représente
Commission pour l'égalité des chances en matière pas ce que vous pourriez faire, et parfois ce
l'équilibre physique et moral dans
d'emploi (EEOC), l'organisme de réglementation que vous pourriez faire n’est pas légal.
l'univers. Au cours d'une cérémonie
principal chargé de faire respecter les lois contre la
religieuse, il a reçu de petits tatouages
discrimination sur le lieu de travail, estime que
autour de son poignet, écrits en langue Source:NC Earp, « Une croyance unique peut
copte, qui expriment sa servitude envers l'employeur d'Edward ne peut pas lui demander de être religieuse »,Manuel de conformité de
Râ, le dieu égyptien du soleil. Lorsque couvrir ses tatouages. L'étrangeté apparente des l'EEOC (téléchargé le 27 avril 2011), www.eeoc .
gov/policy/docs/religion.html.
son employeur lui demande de couvrir opinions religieuses d'Edward n'est pas juridiquement
les tatouages, il explique pertinente. L'EEOC note :
L’islam est l’une des religions les plus populaires dans le monde. Il existe une grande variété de points
de vue sur l’islam. Comme l’a fait remarquer un érudit musulman : « Il n’existe pas de communauté
musulmane américaine unique, tout comme il n’existe pas de communauté chrétienne unique. Les
musulmans varient énormément en termes d’ethnie, de foi, de tradition, d’éducation, de revenu et de
degré de pratique religieuse. »53Dans l’ensemble, les musulmans américains ont des attitudes
similaires à celles des autres citoyens américains (même si les différences tendent à être plus
marquées chez les musulmans américains plus jeunes). Pourtant, il existe des différences à la fois
perçues et réelles. Près de quatre adultes américains sur dix admettent entretenir des sentiments
négatifs ou des préjugés à l’égard des musulmans américains, et 52 % pensent que les musulmans
américains ne respectent pas les femmes. Certains vont plus loin dans ces préjugés généraux. Motaz
Elshafi, un ingénieur informatique de 28 ans travaillant pour Cisco Systems, né et élevé dans le New
Jersey, a reçu un e-mail d’un collègue adressé « Cher terroriste ». Des recherches ont montré que les
candidats portant des vêtements religieux identifiés comme musulmans qui postulaient à des emplois
hypothétiques dans le commerce de détail aux États-Unis avaient des entretiens plus courts et plus
négatifs sur le plan interpersonnel que les candidats qui ne portaient pas de vêtements identifiés
comme musulmans.54
La foi peut être un problème d'emploi lorsque les croyances religieuses interdisent ou
encouragent certains comportements. En raison de leurs croyances religieuses, certains pharmaciens
refusent de distribuer la RU-486, la pilule abortive du lendemain. De nombreux chrétiens estiment
qu'ils ne doivent pas travailler le dimanche et de nombreux juifs conservateurs pensent qu'ils ne
doivent pas travailler le samedi. Les personnes religieuses peuvent également penser qu'elles ont
l'obligation d'exprimer leurs croyances sur le lieu de travail, et celles qui ne partagent pas ces
croyances peuvent s'y opposer. Peut-être en raison de différentes perceptions du rôle de la religion
sur le lieu de travail, les plaintes pour discrimination religieuse sont devenues une source croissante
de plaintes pour discrimination aux États-Unis.
Orientation sexuelle et identité de genreLes employeurs diffèrent considérablement dans leur traitement
de l'orientation sexuelle. La loi fédérale n'interdit pas la discrimination à l'égard des personnes
52 CHAPITRE 2 La diversité dans les organisations
Les employeurs ont tendance à exclure les employés en fonction de leur orientation sexuelle, même si de
nombreux États et municipalités le font. En général, les observateurs notent que même en l'absence de
législation fédérale exigeant la non-discrimination, de nombreuses organisations ont mis en œuvre des
politiques et des procédures protégeant les employés en fonction de leur orientation sexuelle.55
Raytheon, constructeur de missiles de croisière Tomahawk et d'autres systèmes de défense, offre
des avantages aux partenaires domestiques, soutient un large éventail de groupes de défense des
droits des homosexuels et souhaite être un employeur de choix pour les homosexuels. L'entreprise
estime que ces politiques lui confèrent un avantage sur le marché toujours plus compétitif des
ingénieurs et des scientifiques. Raytheon n'est pas la seule. Plus de la moitié desFortune500
entreprises proposent des avantages aux couples homosexuels, dont American Express, IBM, Intel,
Morgan Stanley, Motorola et Walmart. Certaines d'entre elles s'opposent aux avantages accordés aux
conjoints ou aux clauses de non-discrimination pour les employés homosexuels. Parmi elles, on trouve
Alltel, ADM, ExxonMobil, HJ Heinz, Nissan, Nestlé et Rubbermaid.56Malgré certains progrès, de
nombreux employés lesbiens, gays et bisexuels cachent leur identité de genre à leurs collègues par
peur d’être discriminés.57
En ce qui concerne l’identité de genre, les entreprises mettent de plus en plus en place des
politiques pour régir la manière dont leur organisation traite les employés qui changent de genre
(souvent appelésemployés transgenres). En 2001, seulement huit entreprises duFortune500 d'entre
elles disposaient de politiques sur l'identité sexuelle. En 2006, ce nombre était passé à 124. IBM en fait
partie. Brad Salavich, responsable de la diversité chez IBM, déclare : « Nous pensons que l'adoption de
politiques strictes en matière de transgenre et d'identification sexuelle est une extension naturelle de
la culture d'entreprise d'IBM. » La gestion des employés transgenres nécessite des considérations
particulières, comme les toilettes, les noms des employés, etc.58
Capacité
Nous avons jusqu'à présent abordé les caractéristiques superficielles qui, prises isolément, n'ont
probablement pas de lien direct avec la performance professionnelle. Nous nous tournons maintenant
vers les capacités de niveau profond quisontLes performances professionnelles sont étroitement liées.
Contrairement à ce qu’on nous a appris à l’école primaire, nous ne sommes pas tous égaux en termes
de capacités. La plupart des gens se situent à gauche ou à droite de la médiane sur une courbe de
capacité normalement distribuée. Par exemple, quelle que soit votre motivation, il est peu probable
que vous puissiez jouer aussi bien que Scarlett Johansson, jouer au basket aussi bien que LeBron
James, écrire aussi bien que JK Rowling ou jouer de la guitare aussi bien que Pat Metheny. Bien sûr, le
fait que nous ne soyons pas tous égaux en termes de capacités ne signifie pas que certains individus
sont intrinsèquement inférieurs. Tout le monde a des forces et des faiblesses qui le rendent
relativement supérieur ou inférieur aux autres dans l’exécution de certaines tâches ou activités. Du
point de vue de la direction, la question n’est pas de savoir si les gens diffèrent en termes de capacités.
C’est clairement le cas. La question est d’utiliser le fait de savoir que les gens diffèrent pour augmenter
la probabilité qu’un employé accomplisse bien son travail.
Qu'est-ce quecapacitésignifie ? Comme nous utilisons le terme,capacitéIl s'agit de la capacité actuelle d'un
individu à réaliser les différentes tâches d'un emploi. Les capacités globales sont essentiellement constituées de deux
séries de facteurs : les capacités intellectuelles et les capacités physiques.
Capacités intellectuelles
4 Définircapacité intellectuelle Capacités intellectuellesLes capacités intellectuelles sont des capacités nécessaires pour réaliser des activités
mentales : penser, raisonner et résoudre des problèmes. La plupart des sociétés accordent une grande valeur à
et démontrer son
l’intelligence, et pour de bonnes raisons. Les personnes intelligentes gagnent généralement plus d’argent et
pertinence pour OB.
atteignent des niveaux d’éducation plus élevés. Elles sont également plus susceptibles de devenir des leaders
Capacité 53
Aptitude numérique Capacité à effectuer des opérations arithmétiques Comptable : Calcul de la taxe de vente sur un ensemble d'articles
rapides et précises
Compréhension verbale Capacité à comprendre ce qui est lu Directeur d'usine : Suivre les politiques d'entreprise en matière d'embauche
ou entendu et la relation des mots
entre eux
Vitesse de perception Capacité à identifier rapidement les similitudes Enquêteur sur les incendies : identifier des indices pour étayer une accusation d'incendie criminel
Raisonnement inductif Capacité à identifier une séquence logique Étude de marché : Prévision de la demande pour un produit au cours de
dans un problème, puis à résoudre le la période suivante
problème
Raisonnement déductif Capacité à utiliser la logique et à évaluer Superviseur : Choisir entre deux suggestions différentes
les implications d'un argument proposées par les employés
Visualisation spatiale Capacité d'imaginer à quoi ressemblerait Décoratrice d'intérieur : Réaménagement d'un bureau
un objet si sa position dans l'espace était
modifiée
Mémoire Capacité à retenir et à se souvenir des Vendeur : Se souvenir des noms des clients
expériences passées
Les tests de quotient intellectuel (QI), par exemple, sont conçus pour évaluer les capacités
intellectuelles générales d'une personne. Il en va de même pour les tests d'admission à l'université,
comme le SAT et l'ACT, ainsi que les tests d'admission aux études supérieures en commerce (GMAT),
en droit (LSAT) et en médecine (MCAT). Les sociétés de tests ne prétendent pas que leurs tests
évaluent l'intelligence, mais les experts savent qu'ils le font.59Les sept dimensions les plus
fréquemment citées constituant les capacités intellectuelles sont l’aptitude aux nombres, la
compréhension verbale, la vitesse de perception, le raisonnement inductif, le raisonnement déductif,
la visualisation spatiale et la mémoire.60La pièce 2-2 décrit ces dimensions.
Les dimensions de l'intelligence sont positivement liées, donc si vous obtenez un score élevé en
compréhension verbale, par exemple, vous avez plus de chances d'obtenir également un score élevé
en visualisation spatiale. Les corrélations ne sont pas parfaites, ce qui signifie que les individus ont des
capacités spécifiques qui prédisent des résultats importants liés au travail lorsqu'ils sont considérés
individuellement.61Cependant, ils sont suffisamment élevés pour que les chercheurs reconnaissent
également un facteur général d’intelligence,capacité mentale générale (AMG). Des données
probantes soutiennent fortement l’idée selon laquelle les structures et les mesures des capacités
intellectuelles se généralisent d’une culture à l’autre. Ainsi, un Vénézuélien ou un Soudanais n’a pas un
ensemble de capacités mentales différent de celui d’un travailleur américain ou tchèque. Il existe des
données probantes selon lesquelles les scores de QI varient dans une certaine mesure d’une culture à
l’autre, mais ces différences sont bien plus faibles si l’on tient compte des différences d’éducation et de
situation économique.62
Les emplois diffèrent selon les exigences qu'ils imposent en termes de capacités
intellectuelles. Plus un emploi est complexe en termes de traitement de l'information, plus
l'intelligence générale et les capacités verbales seront nécessaires pour réussir.63
capacitéCapacité d’un individu à exécuter capacités intellectuellesLa capacité capacité mentale générale (AMG)Un
les différentes tâches d’un emploi. effectuer des activités mentales : réfléchir, facteur global d’intelligence, comme le
raisonner et résoudre des problèmes. suggèrent les corrélations positives entre les
dimensions spécifiques des capacités
intellectuelles.
54 CHAPITRE 2 La diversité dans les organisations
mondialisation !
UN
m économique mondialisation En Inde, la gestion de la diversité est Les perspectives sur la diversité dans les différents
L’idée même de gestion de la un élément majeur de leurs systèmes pays sont différentes. De nombreux pays exigent
diversité doit s’étendre à une de ressources humaines. En Inde, la des objectifs et des quotas spécifiques pour
diversité de cultures et de situations. Les gestion de la diversité consiste atteindre les objectifs de discrimination positive,
attitudes à l’égard des programmes de souvent à tenir compte des différences alors que le cadre juridique des États-Unis interdit
diversité varient considérablement d’un de classe sociale et de caste qui expressément leur utilisation. Certains pays
pays à l’autre, la notion de « diversité » n’existent pas dans d’autres pays, les interdisent fortement le harcèlement sexuel, alors
de la main-d’œuvre différant selon la programmes de discrimination que dans d’autres pays, les comportements
culture et la démographie du pays. Le positive imposant un nombre limité de inacceptables sur les lieux de travail aux États-Unis
rôle des femmes sur le lieu de travail personnes issues de castes inférieures sont courants. Gérer efficacement la diversité dans
varie également, certains pays valorisant devant être incluses dans les postes de les organisations multinationales est clairement
davantage l’égalité des sexes que direction de certains types un défi du marché mondial.
d’autres. D’autres catégories de diversité, d’organisations.
comme l’orientation sexuelle, ne sont pas
reconnues dans certains pays, mais Sources:D'après DPS Goh, « Les carnavals
constituent des éléments importants de d'État et la subvention du multiculturalisme
la diversité dans d’autres. L’examen de à Singapour »,Revue britannique de
sociologie62 (2011), pages 111 à 133 ; CJC
trois exemples internationaux permet Jabbour, FS Gordono,
d’illustrer à quel point les programmes JHC de Olivera, JC Martinez et
de diversité peuvent être diversifiés. RAG Battistelle, « Gestion de la diversité : défis,
avantages et rôle de la gestion des ressources
À Singapour, la diversité fait désormais humaines dans les organisations brésiliennes
partie de l'agenda national. À l'occasion de la « »,Égalité, diversité et inclusion : une revue
Journée de l'harmonie raciale », des carnavals internationale30 (2011), pp. 58–74 ; et FL Cooke
et DS Saini, « Gestion de la diversité en Inde :
de rue sont organisés pour célébrer le statut une étude des organisations ayant différentes
unique de la nation en tant que carrefour des Les organisations multinationales devront formes de propriété et différents secteurs
cultures chinoise, malaise, indienne et autres. soigneusement réfléchir à la manière de créer des industriels »,Gestion des ressources humaines
49 (2010), pp. 477–500.
En plus d'applaudir ces différences, stratégies de diversité compte tenu de la diversité
Lorsque le comportement des employés est très routinier et qu’il y a peu ou pas d’occasions d’exercer leur
pouvoir discrétionnaire, un QI élevé n’est pas aussi important pour obtenir de bons résultats. Cependant, cela
ne signifie pas que les personnes ayant un QI élevé ne peuvent pas avoir d’impact sur des emplois
traditionnellement moins complexes.
Vous serez peut-être surpris d'apprendre que le test d'intelligence le plus utilisé dans les
décisions d'embauche ne prend que 12 minutes à remplir. Il s'agit du Wonderlic Cognitive Ability
Test. Il existe différents tests, chacun comportant 50 questions. En voici quelques exemples :
- Lorsque la corde se vend à 0,10 $ le pied, combien de pieds pouvez-vous acheter pour 0,60 $ ?
- Supposons que les deux premières affirmations soient vraies. La dernière est-elle :
1.Vrai.
2.FAUX.
3.Pas certain.
un.Le garçon joue au baseball.
b.Tous les joueurs de baseball portent des chapeaux.
Le Wonderlic mesure à la fois la vitesse (presque personne n'a le temps de répondre à toutes les questions) et la
puissance (les questions deviennent plus difficiles au fur et à mesure que vous avancez), donc le
Capacité 55
Le score moyen est assez bas, environ 21/50. Et comme il est capable de fournir des informations
valides à moindre coût (5 à 10 dollars par candidat), de plus en plus d'entreprises utilisent Wonderlic
dans leurs décisions d'embauche. Factory Card & Party Outlet, avec 182 magasins dans tout le pays,
l'utilise. Il en va de même pour Subway, Peoples Flowers, Security Alarm, Workforce Employment
Solutions et bien d'autres. La plupart de ces entreprises n'abandonnent pas d'autres outils de
recrutement, tels que les formulaires de candidature ou les entretiens. Au contraire, elles ajoutent
Wonderlic pour sa capacité à fournir des données valides sur le niveau d'intelligence des candidats.
Il est intéressant de noter que si l’intelligence est d’une grande aide pour bien faire son travail, elle ne
rend pas les gens plus heureux ou plus satisfaits de leur travail. La corrélation entre l’intelligence et la
satisfaction au travail est proche de zéro. Pourquoi ? Les recherches suggèrent que même si les personnes
intelligentes ont de meilleurs résultats et ont tendance à avoir des emplois plus intéressants, elles sont
également plus critiques lorsqu’elles évaluent leurs conditions de travail. Ainsi, les personnes intelligentes ont
une meilleure vie, mais elles attendent aussi plus.64
Capacités physiques
intellectuelles et physiques.
Bien que la nature changeante du travail suggère que les capacités intellectuelles sont de plus
en plus importantes pour de nombreux emplois,capacités physiquesont été et resteront
précieuses. Des recherches sur des centaines d'emplois ont permis d'identifier neuf
compétences de base nécessaires à l'exécution de tâches physiques.65Ces caractéristiques sont
décrites dans la figure 2-3. Les individus diffèrent quant à la mesure dans laquelle ils possèdent
chacune de ces aptitudes. Il n’est pas surprenant qu’il y ait également peu de relation entre
elles : un score élevé dans l’une d’entre elles ne garantit pas un score élevé dans les autres. Un
employé est susceptible d’obtenir un rendement élevé lorsque la direction a déterminé dans
quelle mesure un poste requiert chacune des neuf aptitudes et s’assure ensuite que les
employés de ce poste les possèdent.
Facteurs de force
1. Résistance dynamique Capacité à exercer une force musculaire de manière répétée ou continue au fil du
temps
2. Force du tronc Capacité à exercer une force musculaire en utilisant les muscles du
tronc (en particulier les muscles abdominaux)
3. Résistance statique Capacité à exercer une force contre des objets externes
Facteurs de flexibilité
5. Flexibilité de l'étendue Capacité à bouger les muscles du tronc et du dos aussi loin que possible
Autres facteurs
Après avoir discuté des différentes façons dont les gens diffèrent, nous examinons maintenant
MonGestionLaboratoire comment un manager peut et doit gérer ces différences.Gestion de la diversité rend chacun
Pour une application interactive de ce sujet, plus conscient et plus sensible aux besoins et aux différences des autres. Cette définition met en
consultez l'activité de simulation de ce évidence le fait que les programmes de diversité incluent et sont destinés à tout le monde. La
chapitre à l'adresse diversité a beaucoup plus de chances de réussir si nous la considérons comme l'affaire de tous
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que si nous pensons qu'elle n'aide que certains groupes d'employés.
La ressemblance avec les pairs est plus importante. Une fois encore, les facteurs de diversité de niveau profond
semblent être plus importants pour façonner les réactions des individus les uns envers les autres que les
caractéristiques de niveau superficiel.
Les résultats d’une étude menée auprès de plus de 6 000 travailleurs d’une grande entreprise de
vente au détail ont montré que dans les magasins où le climat de diversité était moins favorable, les
Afro-Américains ou les Hispaniques réalisaient beaucoup moins de ventes que les employés blancs,
mais lorsque le climat de diversité était positif, les Hispaniques et les Blancs vendaient à peu près la
même quantité et les Afro-Américains réalisaient plus de ventes que les Blancs.69Les Blancs ont vendu
à peu près la même quantité de produits, que le climat de diversité soit positif ou non, mais les Afro-
Américains et les Hispaniques ont vendu beaucoup plus lorsque le climat était positif. Cette étude a
des implications évidentes sur le plan financier : les magasins qui ont favorisé un climat de diversité
positif ont pu capitaliser sur la diversité de leur personnel et gagner plus d’argent.
Certaines données suggèrent que les individus qui sont démographiquement différents de leurs
collègues sont plus susceptibles de ressentir un faible engagement et de changer d'emploi : les
femmes sont plus susceptibles de quitter des groupes de travail à prédominance masculine et les
hommes des groupes de travail à prédominance féminine ; les non-Blancs sont plus susceptibles de
quitter des groupes de travail à prédominance blanche et les Blancs des groupes de travail à
prédominance non blanche.70Cependant, ce comportement est plus marqué parmi les nouveaux
embauchés. Une fois que les gens se connaissent mieux, les différences démographiques sont moins
systématiquement liées au turnover. Une étude à très grande échelle a montré qu'un climat de
diversité positif était lié à un engagement organisationnel plus élevé et à des intentions de turnover
plus faibles parmi les Afro-Américains, les Hispaniques, leset Les managers blancs.71En d’autres
termes, tous les travailleurs semblent préférer une organisation qui valorise la diversité.
Quelle que soit la composition du groupe, les différences peuvent être exploitées pour obtenir de
meilleures performances. Le moyen le plus important est de mettre en valeur les similitudes de niveau
supérieur entre les membres.73En d’autres termes, les groupes composés d’individus divers seront
beaucoup plus efficaces si les dirigeants peuvent montrer que leurs membres ont un intérêt commun
dans la réussite du groupe. Les études montrent également que les leaders transformationnels (qui
mettent l’accent sur des objectifs et des valeurs de niveau supérieur dans leur style de leadership) sont
plus efficaces dans la gestion d’équipes diversifiées.74
6 Décrivez comment les organisations Les organisations mettent en œuvre divers moyens pour tirer parti de la diversité, notamment les
politiques de recrutement et de sélection que nous avons déjà évoquées, ainsi que les pratiques de
gèrent efficacement la diversité.
formation et de développement. Les programmes de recrutement efficaces et complets qui
encouragent la diversité comportent trois volets distincts. Tout d’abord, ils enseignent aux
gestionnaires le cadre juridique de l’égalité des chances en matière d’emploi et encouragent le
traitement équitable de toutes les personnes, quelles que soient leurs caractéristiques
démographiques. Ensuite, ils enseignent aux gestionnaires comment une main-d’œuvre diversifiée
sera mieux à même de servir un marché diversifié de clients. Troisièmement, ils encouragent les
pratiques de développement personnel qui font ressortir les compétences et les aptitudes de tous les
travailleurs, en reconnaissant que les différences de point de vue peuvent être un moyen précieux
d’améliorer les performances de chacun.75
Une grande partie des préoccupations concernant la diversité est liée à la question de l’équité de
traitement.76La plupart des réactions négatives à la discrimination à l’embauche sont basées sur l’idée que le
traitement discriminatoire est injuste. Indépendamment de la race ou du sexe, les gens sont généralement
favorables aux programmes axés sur la diversité, y compris la discrimination positive, s’ils estiment que ces
politiques garantissent à chacun une chance équitable de démontrer ses compétences et ses capacités.
Une étude majeure sur les conséquences des programmes de diversité est arrivée à une
conclusion qui pourrait sembler surprenante.77Les organisations qui dispensaient des formations sur
la diversité n’étaient pas systématiquement plus susceptibles d’avoir des femmes et des minorités à
des postes de direction que celles qui n’en dispensaient pas. Cependant, à y regarder de plus près, ces
résultats ne sont pas surprenants. Les experts savent depuis longtemps que les sessions de formation
ponctuelles sans stratégie pour encourager une gestion efficace de la diversité au travail ne sont pas
susceptibles d’être très efficaces. Certains programmes de diversité
Mise en œuvre de stratégies de gestion de la diversité 59
Les responsables du programme organisent des ateliers qui les aident à mettre les questions de
diversité au premier plan lors de leurs réunions du personnel. Ils sont également chargés de fournir
aux participants prometteurs du programme RLD des possibilités de formation et de développement
supplémentaires pour s'assurer qu'ils possèdent les compétences nécessaires pour progresser. Le
programme intègre le type de responsabilisation que nous avons jugé essentiel au succès des efforts
de diversité ; des primes de performance sont versées aux responsables qui atteignent des objectifs
concrets en matière de diversité. Ce programme a connu un réel succès : le nombre de femmes
blanches à la tête des magasins a augmenté de 31 % depuis son lancement, et le nombre de femmes
de couleur à la tête des magasins a augmenté de 92 %.80
MonGestionLaboratoire
Maintenant que vous avez terminé ce chapitre, revenez àwww.mymanagementlab.compour continuer à
pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
Ce chapitre a examiné la diversité sous plusieurs angles. Nous avons accordé une attention
particulière à trois variables : les caractéristiques biographiques, les compétences et les programmes
de diversité. Résumons ce que nous avons découvert et examinons son importance pour un
gestionnaire qui tente de comprendre le comportement organisationnel.
- Nous pouvons facilement observer les caractéristiques biographiques, mais cela ne signifie pas que
nous devrions les utiliser explicitement dans les décisions de gestion. La plupart des recherches
montrent que les caractéristiques biographiques ont des effets assez minimes sur la performance au
travail. Nous devons également être conscients des préjugés implicites que nous ou d'autres
managers pouvons avoir.
- Un processus de sélection efficace améliorera l'adéquation entre les employés et les exigences
du poste. Une analyse de poste fournira des informations sur les emplois actuellement
occupés et les compétences dont les individus ont besoin pour exercer ces fonctions de
manière adéquate. Les candidats peuvent ensuite être testés, interviewés et évalués sur la
mesure dans laquelle ils possèdent les compétences nécessaires.
- Les décisions de promotion et de mutation concernant les personnes déjà employées par
l'organisation doivent tenir compte des capacités des candidats. Comme pour les nouveaux
employés, il convient de veiller à évaluer les capacités essentielles dont les titulaires auront besoin
pour occuper leur poste et de les faire correspondre aux ressources humaines de l'organisation.
- Pour accommoder les employés handicapés, les gestionnaires peuvent améliorer l'adéquation
en ajustant le poste pour mieux correspondre aux capacités du titulaire. Souvent, des
modifications n'ayant pas d'impact significatif sur les activités de base du poste, comme le
changement d'équipement ou la réorganisation des tâches au sein d'un groupe, peuvent
mieux adapter le travail aux talents spécifiques d'un employé donné.
- La gestion de la diversité doit être un engagement permanent qui traverse tous les niveaux de
l'organisation. Les pratiques de gestion de groupe, de recrutement, d'embauche, de rétention
et de développement peuvent toutes être conçues pour tirer parti de la diversité pour
l'avantage concurrentiel de l'organisation.
- Les politiques visant à améliorer le climat de diversité peuvent être efficaces, à condition
qu'elles soient conçues de manière à tenir compte des points de vue de tous les employés. Les
sessions de formation ponctuelles sur la diversité ont moins de chances d'être efficaces que les
programmes complets qui abordent le climat de diversité à plusieurs niveaux.
Résumé et implications pour les managers 61
INDIQUER CONTREPOINT
H L
Larry Summers, de l'université d'Arvard, a été contraint de démissionner de Les femmes représentent environ la moitié des nouveaux entrants
son poste de président de l'université pour avoir affirmé que les femmes dans les professions juridiques, médicales et dentaires. Elles
avaient des capacités différentes de celles des hommes, mais cette constituent la grande majorité des vétérinaires. Pourtant, elles
affirmation est en partie vraie. Les données probantes indiquent des différences restent terriblement sous-représentées dans les postes scientifiques,
significatives entre les sexes dans les résultats aux tests de mathématiques. mathématiques et technologiques. Par exemple, seulement environ un sur cinq
Il est vrai qu’il existe un très grand nombre de femmes dont les prouesses des nouveaux entrants dans les programmes d'études supérieures en ingénierie
mathématiques et scientifiques dépassent de loin celles de nombreux hommes. sont des femmes, et dans les départements de sciences naturelles et
Les répartitions se chevauchent dans une large mesure. d'informatique des meilleures universités, moins d'un professeur titulaire sur dix
Il est également vrai que la plupart des recherches montrent que l'intelligence est une femme. Si les femmes sont si désavantagées en termes de compétences
globale ne diffère pas entre les sexes : les femmes sont aussi intelligentes que les en mathématiques et en sciences, pourquoi sont-elles mieux représentées dans
hommes. Mais le fait est quecheminEn moyenne, les scores d'intelligence des hommes certaines professions que dans d'autres ? La réponse réside dans les motivations
et des femmes sont différents. Les femmes ont tendance à avoir des scores différentes produites par les attentes des enseignants et des parents. Si nous
significativement plus élevés aux mesures de capacité verbale et les hommes ont pensons que les femmes ne sont pas des ingénieures naturelles, alors nous
tendance à avoir des scores significativement plus élevés aux mesures de capacité apprenons à éloigner les filles de ces choix de carrière.
mathématique. Il est vrai qu'il existe des différences entre les sexes dans les résultats aux tests de
De nombreux sociologues et psychologues de l’éducation soutiennent mathématiques, mais ces différences ne sont pas importantes. Et un phénomène
que ces différences s’expliquent par la socialisation : les garçons sont largement documenté est souvent ignoré : parmi les très jeunes, les fillessurpasserLes
socialisés et récompensés pour leurs prouesses mathématiques, tandis garçons ont de meilleurs résultats aux tests de mathématiques (et à d’autres tests). À
que les filles sont orientées vers l’écriture et la lecture et sont censées l’adolescence, cet avantage s’inverse et les garçons obtiennent de meilleurs résultats
exceller dans ces domaines. que les filles. Si la socialisation et les expériences scolaires n’expliquent pas ce résultat,
Ces arguments sur la socialisation ne tiennent cependant pas compte de qu’est-ce qui le fait ?
certaines vérités crues et dures révélées par les dernières recherches. Les De plus, nous savons que la raison pour laquelle moins de femmes accèdent
recherches en imagerie neuronale nous ont appris que le cerveau des hommes aux métiers des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques
et celui des femmes sont différents. Les hommes ont tendance à avoir une (STEM) n’est pas liée aux compétences, mais à la motivation. Les recherches
activation plus importante dans la zone du cerveau responsable des opérations indiquent que les femmes perçoivent les carrières dans les domaines des STEM
mathématiques et spatiales. Les femmes, au contraire, ont tendance à avoir une comme moins épanouissantes sur le plan interpersonnel, ce qui explique leur
meilleure communication bilatérale (les côtés droit et gauche de leur cerveau attirance pour d’autres domaines. Si nous nous inquiétons des différences entre
communiquent mieux), ce qui est essentiel à la compréhension de lecture et à les sexes en termes de participation à ces domaines, nous devons nous
l'expression écrite et orale. Pensons-nous vraiment que l'enseignante d'un enfant préoccuper des effets motivationnels de ces perceptions, et non des différences
en CE2 est à l'origine de ces différences ? présumées entre les compétences des hommes et des femmes.
Aucune personne raisonnable ne suggère que les garçons et les filles
devraient être orientés vers des métiers différents sur la base de ces résultats.
Les hommes et les femmes devraient exercer des métiers qui correspondent à
leurs capacités et qu’ils trouveront gratifiants. Mais notre quête d’égalitarisme
doit-elle nous faire oublier les résultats scientifiques qui suggèrent l’évidence : les
hommes et les femmes ne sont pas exactement pareils ?
Sources:D'après AB Diekman, ER Brown, AM Johnston et EK Clark, « Seek A New Congruence entre les objectifs et les rôles : carrières en
Look at Why Women Opt Out of Science, Technology, Engineering, and Math 21,et mathématiques »,Sciences psychologiques « Champs
sciences psychologiques19, no. 5 (2010), pp. 275–279 ; et J. Tierney, « Législation entre les sexes dans les sciences »,
Le New York Times(14 juin 2010), pp. 1–4.
62 CHAPITRE 2 La diversité dans les organisations
QUESTIONS DE RÉVISION
1Quelles sont les deux principales formes de diversité de la main-d’œuvre ? 4Qu'est-ce quecapacité intellectuelleet en quoi est-ce pertinent pour OB ?
2Que sont les stéréotypes et comment fonctionnent-ils dans les 5Comment peut-on contraster les capacités intellectuelles et physiques ?
contextes organisationnels ?
6Comment les organisations gèrent-elles efficacement la diversité ?
3Quelles sont les principales caractéristiques biographiques et en quoi sont-
elles pertinentes pour l’OB ?
a réagi et comment ils auraient pu améliorer la situation. entreprises pourraient être en mesure d’élaborer des politiques
globales qui encourageront les gens à être sensibles dans leurs
Petits groupes (étapes 3 et 4) interactions les uns avec les autres.
3.Une fois que tout le monde a écrit ses descriptions, divisez la
classe en petits groupes de quatre personnes maximum.
Dire que les femmes sont sous-représentées au sein des conseils Les États-Unis ont instauré des quotas obligatoires pour la représentation des
d’administration est un euphémisme. Aux États-Unis, seulement 15 % des femmes dans les conseils d’administration. La Grande-Bretagne dispose de lignes
membres des conseils d’administration parmi les femmesFortune500 sont directrices et de recommandations. Un rapport officiel du gouvernement
des femmes. Parmi les 100 plus grandes entreprises de Grande-Bretagne, les britannique de 2011 recommandait que les femmes représentent au moins 25 %
femmes occupent environ 12 % des sièges au conseil d’administration, une des conseils d’administration des plus grandes entreprises britanniques. Selon les
représentation qui a peu changé au cours des cinq dernières années. Dans lignes directrices recommandées, les entreprises seraient tenues d’annoncer leurs
l’Union européenne (UE) plus généralement, seulement 9,7 % des objectifs de composition du conseil d’administration à leurs actionnaires et
administrateurs des 300 plus grandes entreprises sont des femmes. En d’indiquer clairement comment elles prévoient de les atteindre. La France a adopté
Chine et en Inde, ce chiffre est environ la moitié de ce chiffre. une loi en 2011 qui oblige les grandes entreprises à pourvoir au moins 40 % des
En réponse à cette sous-représentation, de nombreux sièges de leurs conseils d’administration par des femmes dans les six prochaines
pays de l’UE, dont la France, l’Espagne et la Norvège, ont années. L’Espagne a mis en place un quota similaire.
Cas d'incident 1 63
Questions 3.Au-delà des recours juridiques, que pensez-vous qu’on puisse faire pour
1.Étant donné que les femmes participent au marché du travail dans à accroître la représentation des femmes au sein des conseils
peu près la même proportion que les hommes, pourquoi pensez- d’administration ?
vous que les femmes occupent si peu de sièges dans les conseils 4.Une étude récente n'a trouvé aucun lien entre la représentation des
d’administration ? femmes au sein des conseils d'administration et les politiques de
2.Êtes-vous d'accord avec les quotas mis en place dans de nombreux pays de développement durable ou environnementale de ces entreprises.
l'UE ? Pourquoi ou pourquoi pas ? L'auteur de l'étude s'est dit surpris par ces résultats. Ces résultats vous
surprennent-ils ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Sources:J. Werdigier, « En Grande-Bretagne, un mouvement pour plus de femmes dans les conseils d’administration des
grandes entreprises »,Le New York Times(25 février 2011), p. B3 ; et J. Galbreath, « Existe-t-il des influences liées au genre sur la
durabilité des entreprises ? Une étude sur les femmes au sein des conseils d'administration »,Journal de Management et
d'Organisation17, n° 1 (2011), pp. 17–38.
l’augmentation des scores. Il a publié les résultats en 1984, lorsqu’il a mécanismes susceptibles d’augmenter les scores de QI. Des facteurs tels que les
constaté que presque tous ceux qui avaient passé un test de QI bien exercices cérébraux (même les jeux vidéo) et l’exercice physique régulier semblent
validé dans les années 1970 avaient de meilleurs résultats que ceux qui au moins temporairement stimuler les capacités cérébrales. D’autres recherches
en avaient passé un dans les années 1940. Les résultats semblent se récentes en neurosciences ont eu du mal à identifier les mécanismes physiques
confirmer dans toutes les cultures. Les scores aux tests augmentent qui peuvent conduire à une augmentation du QI, bien que les chercheurs
non seulement aux États-Unis, mais aussi dans la plupart des autres suggèrent qu’une concentration sur les substances chimiques du cerveau comme
pays où cet effet a été testé. la dopamine pourrait conduire, à terme, à la mise au point de médicaments
Comment expliquer l'effet Flynn ? Les chercheurs n'en sont pas tout à fait capables d’augmenter chimiquement le QI.
sûrs, mais certaines des explications proposées sont les suivantes : Questions
1. Éducation.Les étudiants d’aujourd’hui sont mieux éduqués que leurs 1.Croyez-vous que les gens deviennent vraiment plus intelligents ? Pourquoi ou
ancêtres, et l’éducation conduit à des résultats aux tests plus élevés. pourquoi pas ?
2. Familles plus petites.En 1900, un couple avait en moyenne quatre 2.Lequel des facteurs expliquant l’effet Flynn
enfants ; aujourd’hui, ce chiffre est inférieur à deux. Nous savons acceptez-vous ?
que les aînés ont tendance à avoir un QI plus élevé que les autres 3.Si l'effet Flynn est avéré, cela remet-il en cause la théorie selon laquelle le QI
enfants, probablement parce qu’ils reçoivent plus d’attention que est en grande partie héréditaire ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
leurs frères et sœurs nés plus tard.
Sources:D'après S. Begley, « Sexe, race et QI : interdits ? »Newsweek(20 avril 2009), www.newsweek . com ; MA
Mingroni, « Résoudre le paradoxe du QI : l'hétérosis comme cause de l'effet Flynn et d'autres tendances »,Revue
psychologique(juillet 2007), pp. 806–829 ; et S. Begley, « Pouvez-vous construire un meilleur cerveau ? » Newsweek(10
janvier 2011), www.newsweek.com.
64 CHAPITRE 2 La diversité dans les organisations
Sources:D'après D. Stipp, « La révolution anti-âge »,Fortune(14 juin 2010), pp. 124–130 ; RA Posthuma et MA Campion,
« Stéréotypes liés à l'âge sur le lieu de travail : stéréotypes courants, modérateurs et orientations de recherche futures
»,Journal de Management35 (2009), pp. 158–188 ; et H. Perlowski, « Avec une main-d’œuvre vieillissante, un risque
croissant de plaintes pour discrimination »,Gestion des effectifs en ligne((juillet 2008), www.workforce.com.
NOTES DE FIN Les catégories de race, d’ethnicité et de genre ne sont que des
caractéristiques superficielles ?Psychologue américain65 (2010), pp. 934–935.
1.M. DiNatale et S. Boraas, « L’expérience du marché du travail des 5.P. Chattopadhyay, M. Tluchowska et E. George, « Identifier le groupe
femmes de la génération X »,Revue mensuelle du travail(Mars interne : un examen plus approfondi de l’influence de la
2002), pp. 1–15. dissemblance démographique sur l’identité sociale des employés »,
2.Voir, par exemple, F. Welch, « Catching Up: Wages of Black Men Revue de l'Académie de Management29, no. 2 (2004), pp. 180–202 ;
»,La Revue économique américaine93, no. 2 (2003), pp. 320– et P. Chattopadhyay, « Au-delà des effets directs et symétriques :
325 ; A. Sakamoto, H. Wu et JM Tzeng, « Le déclin de l’influence de la dissimilarité démographique sur le comportement
l’importance de la race chez les hommes américains au cours citoyen organisationnel »,Journal de l'Académie de Management
de la seconde moitié du XXe siècle », Démographie37 (janvier 42, n° 3 (1999), pp. 273–287.
2000), pp. 41–51 ; et A. Sakomoto, K. A. Goyette et C. Kim, « 6.LM Cortina, « Injustice invisible : l’incivilité comme discrimination
Réussite socioéconomique des Américains d'origine asiatique moderne dans les organisations »,Revue de l'Académie de
»,Revue annuelle de sociologie35, (2009), pp. 255–276. Management33, n° 1 (2008), pp. 55–75.
7.RJ Grossman, « Suivre le rythme des travailleurs plus âgés »,
3.J. Schram,Prévisions sur le lieu de travail de SHRM(Alexandria, VA : Société pour Magazine RH(Mai 2008), pp. 39–46.
la gestion des ressources humaines, 2006). 8.KA Wrenn et TJ Maurer, « Croyances sur le comportement
4.DA Harrison, KH Price, JH Gavin et AT Florey, « Temps, équipes et d'apprentissage et de développement des travailleurs âgés par rapport
performances des tâches : les effets changeants de la diversité aux croyances sur la malléabilité des compétences, le déclin lié à l'âge
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Notes de fin 65
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Notes de fin 67
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71.PF McKay, DR Avery, S. Tonidandel, MA Morris, internationale de gestion des ressources humaines18, n° 11
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employés : les perceptions du climat de diversité sont-elles la clé ? » 80.A. Pomeroy, « Cultiver des femmes leaders »,Magazine RH
Psychologie du personnel60, n° 1 (2007), pp. 35–62. (février 2007), pp. 44–50.
QUE SIGNIFIE SAS ?
M
La plupart d'entre vous ne connaissent probablement pas le SAS Institute, Inc. Est-ce un
groupe de réflexion ? Un programme éducatif pour apprendre aux enfants les bonnes
www.mymanagementlab.com
Ces avantages sont l’une des raisons pour lesquelles SAS est un lieu de travail agréable.
Cependant, l’engagement de l’entreprise envers ses employés va au-delà des avantages
sociaux. Même en période de crise économique, SAS a refusé de licencier des employés et a
même étendu ses avantages sociaux. « Dans une économie difficile, SAS n’a pas renoncé à
son engagement envers ses employés et à sa culture innovante qui les met au défi et leur
permet de concilier vie professionnelle et vie privée », a déclaré Jenn Mann, vice-présidente
des ressources humaines chez SAS. « Le succès continu de SAS prouve notre conviction
fondamentale : des employés heureux et en bonne santé sont plus productifs. »
Un employé de SAS déclare : « Les gens restent chez SAS en grande partie parce qu'ils sont
heureux, mais pour creuser un peu plus profondément, je dirais que les gens ne partent pas.
68
Attitudes et
Satisfaction au travail 3
L'attitude n'est pas tout, mais elle y est presque.
—Le New York Timestitre, 6 août 2006
Photo : Centre récréatif SAS.Source:Charly Kurz/laif/Redux Pictures
70 CHAPITRE 3 Attitudes et satisfaction au travail
SAS parce qu’ils se sentent considérés, vus, pris en charge et pris en charge. Je suis resté pour
cette raison et j’aime ce que je fais pour cette raison.
Sources:«« Les 100 meilleures entreprises où travailler en 2011 »,Fortune(7 janvier 2011), http://money .
cnn.com/ ; D. Bracken, « SAS à nouveau en tête de la liste Fortune des meilleurs endroits où travailler »,
Charlotte Observer (20 janvier 2011), www.charlotteobserver.com/ ; et S. Rezvani, « Qu'est-ce qui fait un «
meilleur lieu de travail » ? »Washington Post(21 janvier 2011), http://views.washingtonpost.com/.
T
Même si la plupart des entreprises n'iront pas aussi loin que SAS pour promouvoir la satisfaction des
employés, de nombreuses organisations se préoccupent beaucoup de l'attitude de leurs employés.
Dans ce chapitre, nous examinons les attitudes, leur lien avec le comportement et la façon dont la
satisfaction ou l'insatisfaction des employés à l'égard de leur travail affecte le lieu de travail.
Quelle est votre attitude envers votre travail ? Utilisez la bibliothèque d'auto-évaluation suivante
pour déterminer votre niveau de satisfaction à l'égard de votre emploi actuel ou passé.
SAL
Dans quelle mesure suis-je satisfait de mon travail ?
Dans la bibliothèque d'auto-évaluation (disponible sur CD ou en ligne), faites l'évaluation IB3 (Quel est
BIBLIOTHÈQUE D'AUTO-ÉVALUATION mon degré de satisfaction à l'égard de mon emploi ?) puis répondez aux questions suivantes. Si vous
n'avez pas d'emploi actuellement, répondez aux questions concernant votre emploi le plus récent.
1. Comment votre satisfaction au travail se compare-t-elle à celle des autres membres de votre
classe qui ont passé l’évaluation ?
2. Pourquoi pensez-vous que votre satisfaction est supérieure ou inférieure à la moyenne ?
Attitudes
1 Comparez les trois AttitudesCe sont des énoncés évaluatifs, favorables ou défavorables, sur des objets, des personnes
ou des événements. Ils reflètent ce que nous ressentons à propos de quelque chose. Lorsque je dis «
composantes d'une attitude.
J’aime mon travail », j’exprime mon attitude à l’égard du travail.
Les attitudes sont complexes. Si vous demandez aux gens quelle est leur attitude envers la
religion, Lady Gaga ou l’organisation pour laquelle ils travaillent, vous obtiendrez peut-être une
réponse simple, mais les raisons qui la sous-tendent sont probablement complexes. Afin de bien
comprendre les attitudes, nous devons considérer leurs propriétés ou composantes fondamentales.
étroitement liés.
Cognitif = évaluation
Mon superviseur a accordé une promotion à
un collègue qui la méritait moins que moi.
Mon superviseur est injuste.
Négatif
Affectif = sentiment attitude
Je n’aime pas mon superviseur ! vers
superviseur
Comportemental = action
Je cherche un autre travail ; je me suis
plaint de mon superviseur à tous ceux
qui voulaient bien m'écouter.
Relation entre attitudes et comportement. Gardez à l'esprit que ces composantes sont étroitement
liées, et que la cognition et l'affect en particulier sont indissociables à bien des égards. Par exemple,
imaginez que vous vous rendiez compte que quelqu'un vient de vous traiter injustement. N'êtes-vous
pas susceptible d'éprouver des sentiments à ce sujet, qui se produisent pratiquement instantanément
avec cette prise de conscience ? Ainsi, la cognition et l'affect sont étroitement liés.
La pièce 3-1 illustre la relation entre les trois composantes d'une attitude. Dans cet
exemple, un employé n'a pas obtenu la promotion qu'il pensait mériter ; c'est un collègue
qui l'a obtenue à la place. L'attitude de l'employé envers son superviseur est illustrée
comme suit : l'employé pensait mériter la promotion (cognition), il n'aime pas du tout son
superviseur (affect) et il cherche un autre emploi (comportement). Comme nous l'avons
noté, bien que nous pensions souvent que la cognition cause l'affect, qui cause ensuite le
comportement, en réalité ces composantes sont souvent difficiles à séparer.
Dans les organisations, les attitudes sont importantes pour leur composante comportementale. Si les
employés croient, par exemple, que les superviseurs, les auditeurs, les patrons et les ingénieurs en gestion du
temps et des mouvements complotent pour obliger les employés à travailler plus dur pour le même salaire ou
moins, il est logique d'essayer de comprendre comment ces attitudes se sont formées, comment elles se
rapportent au comportement professionnel réel et comment elles pourraient être modifiées.
Cependant, à la fin des années 1960, une revue de la recherche a remis en question cet effet
supposé des attitudes sur le comportement.2Un chercheur, Leon Festinger, a soutenu que les
attitudessuivreAvez-vous déjà remarqué comment les gens changent ce qu'ils disent pour ne
pas contredire ce qu'ils font ? Peut-être qu'un de vos amis a toujours soutenu que la qualité des
voitures américaines n'est pas à la hauteur de celle des importations et qu'il n'achèterait jamais
autre chose qu'une voiture japonaise ou allemande. Mais son père lui donne une Ford Mustang
de modèle récent, et soudain il dit que les voitures américaines ne sont pas si mauvaises.
Festinger a proposé que les cas d'attitude suivant le comportement illustrent les effets de
dissonance cognitive,3toute incompatibilité qu'un individu pourrait percevoir entre deux ou
plusieurs attitudes ou entre un comportement et des attitudes. Festinger a soutenu que toute
forme d'incohérence est inconfortable et que les individus vont donc tenter de la réduire. Ils
chercheront un état stable, qui représente un minimum de dissonance.
Les recherches ont généralement conclu que les gens recherchent une cohérence
entre leurs attitudes et entre leurs attitudes et leur comportement.4Soit ils modifient leurs
attitudes ou leurs comportements, soit ils développent une rationalisation de l'écart. Les
dirigeants de l'industrie du tabac en sont un exemple.5Comment ces gens réagissent-ils
aux révélations constantes sur les dangers du tabac pour la santé ? Ils peuvent nier toute
relation de cause à effet claire entre le tabagisme et le cancer. Ils peuvent se laver le
cerveau en évoquant sans cesse les bienfaits du tabac. Ils peuvent reconnaître les
conséquences négatives du tabagisme mais se dire que les gens vont fumer et que les
fabricants de tabac ne font que promouvoir la liberté de choix. Ils peuvent accepter les
preuves et rendre les cigarettes moins dangereuses ou en réduire l’accès aux groupes
plus vulnérables, comme les adolescents. Ou bien ils peuvent démissionner de leur emploi
parce que la dissonance est trop grande.
Bien entendu, aucun individu ne peut complètement éviter la dissonance. Vous savez que
tricher sur votre déclaration d'impôts est mal, mais vous truquez un peu les chiffres chaque
année en espérant ne pas être contrôlé. Ou bien vous dites à vos enfants de se passer du fil
dentaire, mais vous ne le faites pas vous-même. Festinger a avancé que le désir de réduire la
dissonance dépend de facteurs modérateurs, notamment laimportancedes éléments qui le
créent et du degré deinfluencenous croyons que nous avons le dessus sur eux. Individus
seront plus motivés à réduire la dissonance lorsque les attitudes ou le comportement sont
importants ou lorsqu'ils croient que la dissonance est due à quelque chose qu'ils peuvent
contrôler. Un troisième facteur est larécompensesde dissonance ; les récompenses élevées
accompagnant une dissonance élevée tendent à réduire la tension inhérente à la dissonance.
Tandis que Festinger soutenait que les attitudes découlent du comportement, d'autres chercheurs se
sont demandé s'il existait une quelconque relation. Des recherches plus récentes montrent que les attitudes
prédisent le comportement futur et confirment l'idée de Festinger selon laquelle des « variables modératrices
» peuvent renforcer ce lien.6
3 Comparez et opposez les principales Nous avons tous des milliers d’attitudes, mais l’OB concentre notre attention sur un nombre très
limité d’attitudes liées au travail. Celles-ci font appel aux évaluations positives ou négatives que
attitudes professionnelles.
les employés ont de certains aspects de leur environnement de travail. La plupart des
recherches sur l’OB ont porté sur trois attitudes : la satisfaction au travail, l’implication au travail
et l’engagement organisationnel.9Quelques autres attitudes importantes sont le soutien
organisationnel perçu et l’engagement des employés ; nous en discuterons également
brièvement.
Un choix éthique
Les employeurs doivent-ils plus d'argent aux travailleurs ? Des emplois satisfaisants ?
R
Une étude menée par le Conference Board Les entreprises sont devenues si concentrées La sécurité est passée au second plan par rapport
suggère que la satisfaction au travail des sur le cours des actions et la rentabilité que la à la gestion des réalités du travail.
employés américains est de 23 ans relation personnelle qui existait autrefois entre Que peuvent faire les gestionnaires pour
faible. Cela semble se produire au milieu d'une employeurs et employés a disparu. D'autres s’assurer qu’ils prennent des décisions
croissance spectaculaire des technologies de encore ont avancé que dans un environnement éthiques en vue de protéger la qualité du
l'information qui étaient censées faciliter le travail économique difficile, les employés qui milieu de travail dans leur organisation ?
des employés. Que se passe-t-il ici ? Les souhaitent changer d'emploi ne sont pas Comme nous l’avons montré, les gestionnaires
employeurs ne parviennent-ils pas à prendre en toujours en mesure de trouver des peuvent prendre diverses mesures concrètes,
compte leur responsabilité éthique envers leurs alternatives, ce qui les laisse « otages » d'une notamment améliorer les conditions de travail
employés en leur offrant une expérience de travail situation de travail insatisfaisante. et créer un environnement social positif qui
satisfaisante et enrichissante ? Quelle que soit l'explication, il y a lieu de s'inquiéter. Les rendra le travail plus agréable pour les
Lorsque le professeur James Heskett de données d'enquête de l'étude mondiale sur la main-d'œuvre de employés. Les employeurs peuvent également
Harvard a publié des informations sur ces Towers Watson auprès de 20 000 employés dans 22 marchés à se demander si leurs efforts pour améliorer
faibles taux de satisfaction au travail sur son travers le monde ont révélé que les employés sont l’efficacité et la productivité ne créent pas un
blog, les personnes interrogées ont fourni particulièrement préoccupés par la sécurité de l'emploi et environnement de travail peu satisfaisant pour
diverses explications pour lesquelles les estiment qu'ils sont entièrement responsables de la réussite de les employés.
travailleurs américains sont moins satisfaits leurs perspectives de carrière à long terme. Dans le contexte
qu'ils ne l'étaient par le passé. Parmi elles, les économique actuel, il semble que dans l'emploi, les employés
Sources:D'après J. Heskett, « Pourquoi de moins en
pressions économiques, l'instabilité de soient particulièrement préoccupés par la sécurité de l'emploi et moins d'employés américains sont-ils satisfaits de
l'environnement commercial et la concurrence qu'ils se sentent entièrement responsables de la réussite de leurs
leur travail ? »Connaissances pratiques de la
Harvard Business School(2 avril 2010), hbswk .
accrue pour obtenir les meilleurs résultats. perspectives de carrière à long terme.
hbs.edu; et Towers Watson,Mondial 2010
emplois. D'autres pensent que les entreprises ont l'esprit des employés, le bien-être des employés et Étude sur la main d'oeuvre((New York : Auteur, 2010).
Satisfaction au travailLorsque les gens parlent de l’attitude des employés, ils font généralement référence à
satisfaction au travail, qui décrit un sentiment positif à l'égard d'un emploi, résultant d'une évaluation de
ses caractéristiques. Une personne ayant un niveau élevé de satisfaction au travail éprouve des sentiments
positifs à l'égard de son travail, tandis qu'une personne ayant un niveau faible éprouve des sentiments
négatifs. Étant donné que les chercheurs en OB accordent une grande importance à la satisfaction au travail,
nous examinerons cette attitude en détail plus loin dans le chapitre.
Source:044/Zums Press/Newscom
par une attitude favorable des employés.
engagement organisationnel.
La plupart des recherches se sont concentrées sur l’attachement émotionnel à une organisation et la
croyance en ses valeurs comme « référence absolue » en matière d’engagement des employés.16
Il semble exister une relation positive entre l’engagement organisationnel et la
productivité au travail, mais elle reste modeste.17Un examen de 27 études suggère que la
relation entre l’engagement et la performance est plus forte chez les nouveaux employés
et considérablement plus faible chez les employés plus expérimentés.18
Il est intéressant de noter que les recherches indiquent que les employés qui ont le sentiment
que leur employeur ne tient pas ses promesses se sentent moins engagés, et cette réduction de
l’engagement, à son tour, conduit à des niveaux de performance créative inférieurs.19Et, comme
pour l’implication au travail, les recherches démontrent des relations négatives entre
l’engagement organisationnel et l’absentéisme ainsi que le turnover.20
Les modèles théoriques suggèrent que les employés engagés seront moins
susceptibles de se retirer du travail même s'ils sont insatisfaits, car ils ont un sentiment de
loyauté envers l'organisation. En revanche, les employés qui ne sont pas engagés, qui se
sentent moins fidèles à l'organisation, auront tendance à afficher des niveaux de présence
au travail plus faibles dans l'ensemble. Les recherches confirment cette proposition
théorique.21Il semble que même si les employés ne sont pas actuellement satisfaits de leur
travail, ils sont prêts à faire des sacrifices pour l’organisation s’ils sont suffisamment
engagés.
mondialisation !
T
Les contraintes de temps croissantes Des chercheurs de l'Université McGill ont Dans d’autres cultures, par exemple, la plupart des
imposées par un environnement de travail constaté que les politiques de conciliation études montrent que les sentiments de conflit entre
toujours connecté érodent la frontière entre travail-vie personnelle, comme les congés de vie professionnelle et vie privée sont liés à des niveaux
vie professionnelle et vie privée, et de nombreux maternité et de paternité payés et les congés de satisfaction plus faibles et à des niveaux de tension
individus dans les économies postindustrielles ont payés aux États-Unis, sont beaucoup moins psychologique plus élevés. L’ampleur de ces relations
du mal à équilibrer les deux. Cette recherche d’un généreuses que dans d'autres pays riches. varie selon les pays, mais il semble que les inquiétudes
équilibre entre vie professionnelle et vie privée L'auteur principal de l'étude, Jody Heymann, concernant l’interférence entre le travail et la famille
est-elle propre au contexte nord-américain et note : « De plus en plus de pays offrent des soient présentes partout dans le monde. Il existe
européen, ou s’agit-il d’un phénomène mondial ? protections sur le lieu de travail dont des également des preuves que les enquêtes américaines
millions d'Américains ne peuvent que rêver. » traduites sur les conflits entre vie professionnelle et vie
Les différences de structure et de L'intérêt des chercheurs pour la conciliation privée constituent des mesures tout aussi efficaces des
fonctionnement de la famille peuvent être une des travail-vie personnelle peut au moins en partie conflits entre vie professionnelle et vie privée en
raisons des différences de conciliation entre vie refléter un conflit inhabituellement fort entre Europe et en Asie de l’Est.
professionnelle et vie privée d'un pays à l'autre. le travail et la vie familiale aux États-Unis.
Certaines recherches suggèrent que les pays où Dans le même temps, bon nombre des Malgré la croissance des recherches
les attentes des hommes et des femmes sont les problèmes qui contribuent au déséquilibre entre internationales, la plupart des études menées
plus différentes ont des niveaux et des types de vie professionnelle et vie privéesontLes couples à jusqu’à présent ont été conçues et menées
conflits entre vie professionnelle et vie privée deux revenus sont présents dans d’autres pays. À entièrement aux États-Unis, et de nombreuses
différents. D'autres recherches suggèrent que l’échelle mondiale, l’essor des couples à deux autres ont été menées dans des cultures
l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée revenus signifie que les deux partenaires ont présentant des similitudes marquées avec les
sera différent dans un pays individualiste comme désormais des responsabilités familiales à États-Unis, comme le Canada et la Grande-
les États-Unis que dans un pays à orientation plus assumer. Les technologies toujours connectées Bretagne. À mesure que le nombre d’études
collectiviste. Dans les pays individualistes, les qui brouillent la frontière entre temps personnel internationales continue d’augmenter, nous
employeurs peuvent s'attendre à plus de sacrifices et temps de travail sont devenues la norme pour développerons une meilleure compréhension de la
de la part de leurs employés en termes de vie les managers dans toutes les régions du monde. façon dont les différentes cultures abordent les
familiale, alors que les pays collectivistes où la L’institution de la « sieste », ou pause de midi, était défis liés à la conciliation travail-vie personnelle.
famille a une plus grande priorité auront moins de autrefois beaucoup plus courante dans les
problèmes d'équilibre entre vie professionnelle et cultures hispaniques qu’elle ne l’est aujourd’hui, Sources:D'après GN Powell, AM Francesco
vie privée. À l'inverse, la plus grande valeur car le lieu de travail mondialisé impose de plus et Y. Ling, « Vers des théories de l'interface
travail-famille sensibles à la culture »,
accordée à la famille par les collectivistes peut grandes exigences aux travailleurs. Les Journal du comportement organisationnel
signifier qu'ils se sentent plus en conflit s'il y a des préoccupations concernant le surmenage sont 30 (2009), pp. 597–616 ; « Enquête : le milieu
exigences concurrentes entre le travail et la également devenues très répandues dans la de travail aux États-Unis n’est pas axé sur la
famille. » MSNBC.com, (22 mai 2007), www .
maison. sphère économique en pleine croissance de l’Asie msnbc.msn.com/id/16907584/; et J. Lu,
Il existe d’autres raisons de penser que les de l’Est. Les Japonais ont même un terme,karoshi, O. Siu, PE Spector et K. Shi, « Antécédents et
recherches menées dans le contexte américain ne faisant référence à la mort due au surmenage. résultats d’une taxonomie quadruple de
l’équilibre travail-famille chez les parents
seront pas généralisables à d’autres pays. Les Les recherches menées à ce jour suggèrent que des préoccupations
chinois salariés »,Journal de psychologie de la
données d’une étude menée par Harvard et concernant l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée sont présentes. santé au travail14 (2009), pp. 182–192.
Ces résultats prometteurs ont valu à l’engagement des employés un essor dans de
nombreuses entreprises et sociétés de conseil en gestion. Cependant, le concept est
relativement nouveau et suscite encore un débat actif quant à son utilité. Une analyse de la
littérature a conclu que « la signification de l’engagement des employés est ambiguë, tant parmi
les chercheurs universitaires que parmi les praticiens qui l’utilisent dans leurs conversations
avec les clients ». Un autre examinateur a qualifié l’engagement de « terme générique pour tout
ce que l’on veut qu’il désigne ».28Des recherches plus récentes ont cherché à clarifier les
dimensions de l’engagement des employés. Ces travaux ont démontré que l’engagement est
distinct de la satisfaction et de l’implication au travail et prédit progressivement les
comportements au travail une fois que nous avons pris en compte ces attitudes
professionnelles traditionnelles.
SAL
Suis-je engagé ?
Dans la bibliothèque d'auto-évaluation (disponible sur CD ou en ligne), faites l'évaluation IV.B.1 (Suis-je
BIBLIOTHÈQUE D'AUTO-ÉVALUATION engagé ?). (Remarque : si vous n'avez pas d'emploi actuellement, répondez aux questions correspondant à
votre emploi le plus récent.)
Ces attitudes au travail sont-elles vraiment si différentes ?On peut se demander si ces attitudes au
travail sont vraiment différentes. Si les gens se sentent profondément impliqués dans leur travail
(forte implication au travail), n'est-il pas probable qu'ils l'apprécient aussi (forte satisfaction au travail) ?
Les personnes qui pensent que leur organisation les soutient (forte perception de soutien
organisationnel) ne se sentiront-elles pas également engagées envers elle (fort engagement
organisationnel) ?
Les preuves suggèrent que ces attitudessontIl existe une corrélation très forte, peut-être même à
un degré inquiétant. Par exemple, la corrélation entre le soutien organisationnel perçu et
l'engagement affectif est très forte.29Cela signifie que les variables peuvent être redondantes : si vous
connaissez l’engagement affectif d’une personne, vous connaissez le soutien organisationnel qu’elle
perçoit. Pourquoi la redondance est-elle problématique ? Parce qu’elle est inefficace et source de
confusion. Pourquoi avoir deux volants sur une voiture alors qu’il n’en faut qu’un ? Pourquoi avoir
deux concepts – portant des étiquettes différentes – alors qu’il n’en faut qu’un ?
Bien que nous, chercheurs en OB, aimions proposer de nouvelles attitudes, nous n’avons souvent pas été
très bons pour montrer comment elles se comparent et s’opposent les unes aux autres. Elles se distinguent
certes par certaines différences, mais elles se recoupent largement, pour diverses raisons, notamment la
personnalité de l’employé. Certaines personnes sont prédisposées à être positives ou négatives sur presque
tout. Si quelqu’un vous dit qu’il aime son entreprise, cela ne signifie peut-être pas grand-chose s’il est positif
sur tout le reste dans sa vie. Ou bien, le chevauchement peut signifier que certaines organisations sont tout
simplement de meilleurs endroits où travailler que d’autres. Si vous, en tant que manager, connaissez le
niveau de satisfaction professionnelle d’une personne, vous savez la plupart des choses que vous devez savoir
sur la façon dont cette personne perçoit l’organisation.
Satisfaction au travail
4 Définirsatisfaction au travailet montrer Nous avons déjà évoqué brièvement la satisfaction au travail. Analysons maintenant ce concept plus
en détail. Comment mesure-t-on la satisfaction au travail ? Qu'est-ce qui fait qu'un employé a un
comment nous pouvons le mesurer.
niveau élevé de satisfaction au travail ? Comment les employés insatisfaits et satisfaits affectent-ils une
organisation ?
Satisfaction au travail 79
L'une de ces approches est-elle supérieure ? Intuitivement, il semble que la synthèse des
réponses à un certain nombre de facteurs professionnels permette d'obtenir une évaluation
plus précise de la satisfaction au travail. Cependant, les recherches ne confirment pas cette
intuition.33Il s'agit d'un des rares cas où la simplicité semble fonctionner aussi bien que la
complexité, ce qui rend une méthode aussi valable que l'autre. La meilleure explication est que
le concept de satisfaction au travail est si vaste qu'une seule question en capture l'essence. La
somme des facettes du travail peut également omettre certaines données importantes. Les
deux méthodes sont utiles. La méthode d'évaluation globale unique ne prend pas beaucoup de
temps, ce qui permet de libérer du temps pour d'autres tâches, et la somme des facettes du
travail aide les gestionnaires à se concentrer sur les problèmes et à les traiter plus rapidement
et plus précisément.
Payer 26%
Promotion 21%
Travail 15%
Sécurité 14%
Superviseur 9%
Collègues 3%
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Source:L. Saad, « Le stress au travail est la principale plainte des travailleurs américains »,Sondage Gallup(30 août 2010), www.gallup.com/.
80 CHAPITRE 3 Attitudes et satisfaction au travail
100
90
80
70
60
Pourcentage
50
40
30
20
10
0
Le travail lui-même Payer Supervision des promotions Collègues Dans l'ensemble
Satisfaction au travail 81
5.80
5.68
5.60
5.43
5.40 5.32
5.20 5.20
5.20
5,12 5,08 5,08 5,06 5,06 5,06 5.0 6
5,00
4.84
4.80 4,77 4,74
4.60
4.40
4.20
I
N
U
E-
M
ue
SA
lie
U
on
ne
ie
k
a
ne
ge
YA
si
q
ar
c
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p
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em
tc
Ru
Ja
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l
on
e
m
Po
Fr
or
u
e
Su
Ca
an
iq
le
ss
H
bl
D
Al
pu
i
Su
Ré
Note:Les scores représentent les niveaux moyens de satisfaction au travail dans chaque pays, notés sur une échelle de 1 (très insatisfait) à 10 (très satisfait).
Source:M. Benz et BS Frey, « The Value of Autonomy: Evidence from the Self-Employed in 23 Countries », document de travail 173, Institut
de recherche empirique en économie, Université de Zurich, novembre 2003 (ssrn.com/abstract-475140).
5 Résumez les principales causes de Pensez au meilleur emploi que vous ayez jamais eu. Qu'est-ce qui l'a rendu ainsi ? Il y a de fortes chances que
vous aimiez votre travail et les personnes avec lesquelles vous avez travaillé. Les emplois intéressants qui
satisfaction au travail.
offrent formation, diversité, indépendance et contrôle satisfont la plupart des employés.38
Il existe également une forte corrélation entre la satisfaction des individus vis-à-vis du contexte
social de leur lieu de travail et leur degré de satisfaction globale. L’interdépendance, le
feedback, le soutien social et l’interaction avec les collègues en dehors du lieu de travail sont
étroitement liés à la satisfaction au travail, même après avoir pris en compte les caractéristiques
du travail lui-même.39
Vous avez probablement remarqué que le salaire revient souvent dans les discussions sur la
satisfaction au travail. Pour les personnes pauvres ou qui vivent dans des pays pauvres, le
salaire est en corrélation avec la satisfaction au travail et le bonheur général. Mais une fois
qu'un individu atteint un niveau de vie confortable (aux États-Unis, cela se situe autour de 40
000 dollars par an, selon la région et la taille de la famille), la relation entre le salaire et la
satisfaction au travail disparaît pratiquement. Les personnes qui gagnent 80 000 dollars ne sont,
en moyenne, pas plus satisfaites de leur travail que celles qui gagnent près de 40 000 dollars.
Jetez un œil à la figure 3-4. Elle montre la relation entre le salaire moyen d'un emploi et le niveau
moyen de satisfaction au travail. Comme vous pouvez le constater, il n'y a pas beaucoup de
relation entre les deux. Les emplois bien rémunérés n'ont pas de niveaux de satisfaction
moyens plus élevés que ceux qui paient beaucoup moins. Un chercheur n'a même constaté
aucune différence significative lorsqu'il a comparé le bien-être général des personnes les plus
riches du monde.Forbes400 liste avec celle des éleveurs Massaï d'Afrique de l'Est.40
L’argent motive les gens, comme nous le verrons au chapitre 6. Mais ce qui nous motive
n’est pas nécessairement ce qui nous rend heureux. Un récent sondage réalisé par l’UCLA et
l’American Council on Education a révélé que les étudiants de première année à l’université
classaient « devenir très aisés financièrement » en tête d’une liste de 19 objectifs, devant des
choix tels qu’aider les autres, élever une famille ou devenir compétent dans un domaine
académique. Peut-être que votre objectif n’est pas d’être heureux. Mais si c’est le cas, l’argent ne
vous aidera probablement pas beaucoup à y parvenir.41
82 CHAPITRE 3 Attitudes et satisfaction au travail
90%
70%
60%
50%
40%
15 000 $ 30 000 $ 45 000 $ 60 000 $ 75 000 $ 90 000 $
Paiement en USD — 2002
Source:TA Judge, RF Piccolo, NP Podsakoff, JC Shaw et BL Rich, « Le bonheur peut-il être « gagné » ? La relation entre
salaire et satisfaction au travail », document de travail, Université de Floride, 2005.
La satisfaction au travail ne dépend pas uniquement des conditions de travail. La personnalité joue
également un rôle. Des recherches ont montré que les personnes qui ont une attitude positiveauto-
évaluations de base— qui croient en leur valeur intérieure et en leurs compétences de base — sont plus
satisfaits de leur travail que ceux qui ont une auto-évaluation négative. Non seulement ils considèrent leur
travail comme plus épanouissant et stimulant, mais ils sont plus susceptibles de se tourner vers des emplois
stimulants en premier lieu. Ceux qui ont une auto-évaluation négative se fixent des objectifs moins ambitieux
et sont plus susceptibles d'abandonner lorsqu'ils sont confrontés à des difficultés. Ainsi, ils sont plus
susceptibles de se retrouver coincés dans des emplois ennuyeux et répétitifs que ceux qui ont une auto-
évaluation positive.42
Constructif Destructeur
Mythe ou science ?
T
sa déclaration semble être vraie. Les employés satisfaits sont moins susceptibles de Les auteurs de cette étude concluent : «
Une étude récente menée auprès de 2 démissionner et ils engendrent une plus grande Améliorer la perception du travail des
178 unités commerciales a montré que les fidélité des clients. Un faible taux de rotation du employés peut améliorer la compétitivité des
attitudes au travail mesurées à un moment donné personnel et une forte fidélité des clients contribuent entreprises tout en ayant un impact positif sur
prédisaient la performance financière de tous deux à rendre les organisations plus rentables. le bien-être des employés. »
l'organisation environ six mois plus tard. Dans Cette étude a également trouvé des preuves
cette étude, les attitudes au travail ont été de ce que l’on pourrait appeler un cercle vertueux :
Sources:D'après Anonymous, « Des employés
mesurées à partir des réponses des employés à 12 avoir des employés satisfaits tend à améliorer les heureux peuvent être la clé du succès pour les
questions (par exemple, « Au travail, mon opinion performances financières ultérieures, ce qui tend à organisations »Science Quotidienne(4 août
semble compter ») et la performance financière a améliorer encore davantage la satisfaction 2010), www.sciencedaily.com ; JK Harter et FL
Schmidt, « Qu'est-ce qui motive réellement la
été mesurée en termes de chiffre d'affaires et de ultérieure des employés. réussite financière ? »Journal de gestion Gallup
marge bénéficiaire. Aucune organisation ne peut répondre aux (2 septembre 2010), http://gmj . gallup.com/
Pourquoi la satisfaction au travail des besoins de tous ses employés, mais cette étude content/142733/really-drivesfinancial-
success.aspx.
employés semble-t-elle être payante ? Les auteurs suggère que l’attention portée à l’amélioration des
de cette étude ont découvert deux explications : attitudes des employés est bien récompensée.
auto-évaluations de baseEn résumé voixInsatisfaction exprimée par des loyautéInsatisfaction exprimée par
conclusions que les individus tirent de leurs tentatives actives et constructives l’attente passive d’une amélioration des
capacités, de leurs compétences et de leur valeur pour améliorer les conditions. conditions.
en tant que personne. négligenceInsatisfaction exprimée en
sortieInsatisfaction exprimée par laissant les conditions se détériorer.
un comportement visant à quitter
l’organisation.
84 CHAPITRE 3 Attitudes et satisfaction au travail
Satisfaction et rendement au travailPlusieurs études ont montré que les travailleurs heureux sont
plus susceptibles d’être productifs. Certains chercheurs pensaient autrefois que la relation entre la
satisfaction au travail et la performance professionnelle était un mythe. Mais une analyse de 300
études a montré que la corrélation était assez forte.45À mesure que nous passons du niveau individuel
au niveau organisationnel, nous trouvons également des éléments qui corroborent la relation
satisfaction–performance.46Lorsque nous recueillons des données sur la satisfaction et la productivité
de l’organisation dans son ensemble, nous constatons que les organisations dont les employés sont
plus satisfaits ont tendance à être plus efficaces que celles qui en comptent moins.
décisions.
Satisfaction au travail 85
ils sont également plus satisfaits de leur travail, ce qui les incite à s'engager davantage dans des OCB.51Enfin,
les recherches montrent que lorsque les gens sont de bonne humeur, ils sont plus susceptibles de s’engager
dans des activités de plein air.52
Satisfaction au travail et satisfaction clientComme nous l’avons indiqué au chapitre 1, les employés
des services interagissent souvent avec les clients. Étant donné que les responsables des entreprises
de services doivent se préoccuper de satisfaire ces clients, il est raisonnable de se demander si la
satisfaction des employés est liée à des résultats positifs pour les clients. Pour les employés de
première ligne qui ont des contacts réguliers avec les clients, la réponse est « oui ». Des employés
satisfaits augmentent la satisfaction et la fidélité des clients.53
De nombreuses entreprises ont pris des mesures en fonction de ces faits. La première
valeur fondamentale du détaillant en ligne Zappos, « Offrir un service exceptionnel », semble
assez évidente, mais la manière dont Zappos y parvient ne l’est pas. Les employés sont
encouragés à « créer du plaisir et un peu d’étrangeté » et disposent d’une latitude inhabituelle
pour satisfaire les clients ; ils sont encouragés à faire preuve d’imagination, notamment en
envoyant des fleurs aux clients mécontents, et Zappos offre même un pot-de-vin de 2 000
dollars pour quitter l’entreprise après une formation (pour éliminer les hésitants).54D’autres
organisations semblent adopter une position opposée. Deux rapports indépendants, l’un sur la
Transportation Security Administration (TSA) et l’autre sur les plaintes des passagers des
compagnies aériennes, affirment que le faible moral des employés est un facteur majeur de la
baisse de la satisfaction des passagers. Chez US Airways, des employés ont publié sur des blogs
des commentaires tels que « Nos avions sentent mauvais » et, dans un autre, « Comment puis-je
être fier de ce produit ? »55
Satisfaction au travail et déviance au travailL'insatisfaction au travail et les relations conflictuelles avec les
collègues prédisent une variété de comportements que les organisations trouvent indésirables, notamment
les tentatives de syndicalisation, la toxicomanie, le vol au travail, la socialisation excessive et les retards. Les
chercheurs soutiennent que ces comportements sont des indicateurs d'un syndrome plus large appelé
comportement déviant sur le lieu de travail(ou comportement contreproductifouretrait des employés).60Si les
employés n’aiment pas leur environnement de travail, ils réagiront d’une manière ou d’une autre, même s’il
n’est pas toujours facile de prévoir exactementcommentUn travailleur peut démissionner. Un autre peut
utiliser son temps de travail pour
86 CHAPITRE 3 Attitudes et satisfaction au travail
Les managers ont souvent du mal à comprendreCompte tenu des données que nous venons de
passer en revue, il n’est pas surprenant que la satisfaction au travail puisse avoir une incidence sur les
résultats financiers. Une étude réalisée par un cabinet de conseil en gestion a distingué les grandes
organisations en deux catégories : moral élevé (plus de 70 % des employés se sont déclarés
globalement satisfaits de leur travail) et moral moyen ou faible (moins de 70 %). Le cours des actions
des entreprises du groupe au moral élevé a augmenté de 19,4 %, contre 10 % pour celles du groupe
au moral moyen ou faible. Malgré ces résultats, de nombreux dirigeants ne se soucient pas de la
satisfaction au travail de leurs employés. D’autres encore surestiment le degré de satisfaction des
employés à l’égard de leur travail, de sorte qu’ils ne pensent pas qu’il y a un problème lorsqu’il y en a
un. Dans une étude portant sur 262 grands employeurs, 86 % des cadres supérieurs pensaient que
leur organisation traitait bien ses employés, mais seulement 55 % des employés étaient du même avis.
Une autre étude a révélé que 55 % des dirigeants pensaient que le moral était bon dans leur
organisation, contre seulement 38 % des employés.61
Des enquêtes régulières peuvent réduire les écarts entre ce que les gestionnairespenseles
employés ressentent et ce qu'ilsvraimentJonathan McDaniel, directeur d'un restaurant KFC à
Houston, interroge ses employés tous les trois mois. Certains résultats l'ont amené à apporter
des changements, comme donner plus de pouvoir aux employés sur les jours de congés.
Cependant, McDaniel estime que le processus en lui-même est utile. « Ils aiment vraiment
donner leur avis », dit-il. « C'est l'élément le plus important : qu'ils aient la parole et qu'ils soient
entendus. » Les enquêtes ne sont pas une panacée, mais si les attitudes au travail sont aussi
importantes que nous le pensons, les entreprises doivent trouver les domaines dans lesquels
elles peuvent être améliorées.62
Satisfaction au travail 87
T T
le motloyautéest tellement dépassé qu'il en est presque Il y a des employeurs et des employés qui se respectent peu. Le fait que
ridicule. Il est révolu le temps où un employeur gardait un chacun des deux camps puisse se montrer indifférent ou désinvolte n'est
employé à vie, tout comme celui où un employé travaillait guère surprenant. Il ne fait aucun doute que de telles attitudes cyniques
pour la même entreprise pendant toute sa carrière. sont aussi vieilles que la relation de travail elle-même.
Linda Gratton, spécialiste du monde du travail, déclare : « La fidélité est Mais est-ce la norme ? Et est-ce souhaitable ? La réponse à ces
morte, tuée par le raccourcissement des contrats, l’externalisation, deux questions est « non ».
l’automatisation et les carrières multiples. Face à ce qui pourrait représenter 50 Selon Tom Peters, gourou du management, « la loyauté est
ans de travail, qui a vraiment envie de passer autant de temps dans une seule importante. Très importante. Hier, aujourd’hui et demain. » Dave Ulrich, de
entreprise ? La monogamie en série est à l’ordre du jour. » l’Université du Michigan, déclare : « Les dirigeants qui encouragent la
Que ce soit juste ou non, l’engagement des deux parties est faible. loyauté veulent des employés qui sont non seulement engagés et
Prenons l’exemple de Renault. L’entreprise a mis fin à la carrière de 31 ans impliqués dans leur travail, mais qui y trouvent également un sens. »
de Michel Balthazard (et de deux autres) en l’accusant d’espionnage. Le Il est vrai que la relation employeur-employé a changé. Par
problème ? Les accusations se sont révélées fausses. Lorsque la fausseté exemple, l’époque où les employeurs offraient des pensions de
des accusations a été rendue publique, Renault a proposé sans retraite garanties auxquelles les employés ne cotisent pas est (en
enthousiasme de récupérer les employés et de présenter des excuses grande partie) révolue. Mais est-ce une si mauvaise chose ? Il y a une
lamentables : « Renault les remercie pour la qualité de leur travail au sein grande différence entre demander aux employés de cotiser à leur
du groupe et leur souhaite beaucoup de succès pour l’avenir. » régime de retraite et abandonner complètement leur régime (ou les
licencier sans motif).
Quant à la loyauté des employés envers leur employeur, elle aussi n'a plus En outre, ce n’est pas que la loyauté est morte, mais plutôt que les
guère de valeur aujourd'hui. Un responsable de Deloitte explique que l'attitude employeurs sont loyaux envers un autre type d’employés. L’époque où un
actuelle des employés est la suivante : « Je pars, j'ai vécu une expérience employeur refusait de licencier un employé de longue date mais
formidable et je l'emporte avec moi. » incompétent est révolue. Mais est-ce le genre de loyauté que la plupart des
Les employeurs ont tendance à réduire leurs engagements envers un employés attendent aujourd’hui ? Les entreprises sont fidèles aux
employé et à diminuer ses avantages sociaux dès qu'ils estiment qu'ils peuvent le employés qui font bien leur travail, et c’est tout à fait normal.
faire. Les employés ont tendance à sauter sur la meilleure offre d'emploi En bref, les employés attendent toujours de leurs employeurs
disponible dès qu'ils la voient. certaines normes de décence et de loyauté, et les employeurs veulent
Plus tôt nous verrons l'expérience professionnelle telle qu'elle est en retour des employés engagés et dévoués. C’est une bonne chose,
(essentiellement transactionnelle, à court et moyen terme), mieux nous nous en et pas si différent d’hier. Selon la psychologue du travail Binna
porterons. Le lieu de travail n'est pas un endroit pour les fantasmes. Kandola, « les lieux de travail ont peut-être changé, mais la loyauté
n’est pas morte : les liens entre les gens sont trop forts. »
Sources:P. Korkki, « L’évolution de la définition de la loyauté des travailleurs »,Le New York (24 avril 2011), p. BU8 ; « Is Workplace
Times « La loyauté, un concept dépassé ? »Le Financial Times(8 mars 2011), www.ft.com/; et O. Gough et S. Arkani, « The Impact of the 2
Shifting Pensions Landscape on the Psychological Contract »,Évaluation du personnel40, non. (2011), pp. 173–184.
88 CHAPITRE 3 Attitudes et satisfaction au travail
MonGestionLaboratoire
Maintenant que vous avez terminé ce chapitre, revenez àwww.mymanagementlab.compour continuer à
pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
Les managers devraient s'intéresser aux attitudes de leurs employés, car elles permettent
d'anticiper les problèmes potentiels et d'influencer le comportement. Créer une main-d'œuvre
satisfaite n'est pas forcément une garantie de performance organisationnelle réussie, mais les
faits suggèrent fortement que tout ce que les managers peuvent faire pour améliorer les
attitudes des employés se traduira probablement par une efficacité organisationnelle accrue.
Voici quelques enseignements à retenir de l'étude des attitudes :
- Les employés satisfaits et engagés ont des taux de rotation du personnel, d'absentéisme
et de comportement de retrait plus faibles. Ils sont également plus performants au
travail. Étant donné que les managers veulent réduire les démissions et les absences, en
particulier parmi leurs employés les plus productifs, ils voudront faire des choses qui
génèrent des attitudes positives au travail.
- Les managers voudront également mesurer efficacement les attitudes au travail afin de
savoir comment les employés réagissent à leur travail. Comme l’indique une étude, « une
mesure fiable de l’attitude globale au travail est l’une des informations les plus utiles
qu’une organisation puisse avoir sur ses employés ».63
- La chose la plus importante que les managers peuvent faire pour augmenter la satisfaction
des employés est de se concentrer sur les aspects intrinsèques du travail, comme rendre le
travail stimulant et intéressant.
- Même si le fait de mal payer ses employés n’attirera probablement pas des employés de grande
qualité dans l’organisation ni ne conservera les plus performants, les gestionnaires doivent
comprendre qu’un salaire élevé à lui seul est peu susceptible de créer un environnement de travail
satisfaisant.
QUESTIONS DE RÉVISION
1Quelles sont les principales composantes des attitudes ? Ces 4Comment mesurons-nous la satisfaction au travail ?
composantes sont-elles liées ou non ?
5Quelles sont les causes de la satisfaction au travail ? Pour la plupart des gens, est-ce le salaire
2Le comportement découle-t-il toujours des attitudes ? Pourquoi ou pourquoi pas ? ou le travail lui-même qui est le plus important ?
La plupart d’entre nous souhaitons probablement un emploi qui, selon nous, nous - Relation avec le supérieur immédiat.
satisfera. Mais comme aucun emploi n’est parfait, nous devons souvent faire des - L'œuvre elle-même.
compromis sur les caractéristiques d’un emploi. Un emploi peut bien payer, mais offrir
- La variété du travail.
des possibilités limitées d’avancement ou de développement des compétences. Un
autre peut offrir un travail que nous aimons, mais avec des avantages sociaux Sur une feuille de papier, classez ces facteurs de travail de haut en bas, de
médiocres. Voici une liste de 21 facteurs ou caractéristiques d’un emploi : sorte que le numéro 1 soit le facteur de travail que vous considérez comme le plus
important pour votre satisfaction au travail, le numéro 2 est le deuxième facteur le
- Autonomie et indépendance.
plus important pour votre satisfaction au travail, et ainsi de suite.
- Avantages.
5.Le chapitre indique que le salaire n'est pas vraiment en corrélation avec la
- Mise en réseau.
satisfaction au travail, mais dans l'enquête SHRM, les personnes interrogées
- Possibilités d’utiliser des compétences/capacités.
affirment que c'est relativement important. Votre groupe peut-il suggérer
- L'engagement de l'organisation envers le développement une raison pour cette différence apparente ?
professionnel.
6.Examinez maintenant à nouveau votre propre liste. Votre liste
- Culture d'entreprise globale. concorde-t-elle avec la liste du groupe ? Votre liste concorde-t-elle
- Relation avec les collègues. avec l’étude SHRM ?
Elle a abusé de ses congés maladie. La Cour d'appel des États-Unis a Il a mis au point un plan élaboré pour se déclarer malade et partir en
jugé que de telles enquêtes étaient légales. croisière. « Lorsqu'on lui a montré la vidéo de surveillance que j'avais
Malgré leur légalité, ces enquêtes sont controversées. Oracle et réalisée, il a dit à son patron : "Je n'arrive pas à croire que tu sois aussi
Hewlett-Packard auraient fait appel à des enquêteurs privés pour sournois", a déclaré Raymond. « L'hypocrisie est incroyable. »
traquer des dirigeants ou découvrir la source de fuites. Ces deux
Questions
actions ont suscité une couverture médiatique négative.
1.Si vous aviez des raisons de croire que quelqu’un mentait au
Il ne fait aucun doute, cependant, que certains employés abusent de
sujet d’une absence du travail, pensez-vous qu’il serait
leurs congés de maladie. Dans une affaire antérieure, Raymond a
approprié d’enquêter ?
enquêté sur une employée qui s'était déclarée malade pendant trois
jours à cause de la grippe. Raymond a découvert qu'elle avait en fait 2.Si l’absentéisme excessif est un véritable problème dans une
visité des parcs d'attractions d'Orlando chacun de ces jours. Lorsque organisation, existe-t-il des alternatives à la surveillance ? Si
Raymond lui a montré trois photos horodatées d'elle-même dans des oui, quelles sont-elles et ont-elles leurs propres limites ?
attractions, la première réaction de l'employée a été : « Ce n'est pas
moi ! » Dans une autre affaire, Raymond a arrêté une employée
Sources:E. Spitznagel, « Les chasseurs de primes malades »,Semaine d'affaires(6 décembre 2010), pp. 93–95 ; D. Levine, « Oracle
fait appel à des détectives privés pour trouver le PDG de HP »,Reuters(9 novembre 2010), http://in.reuters
. com/; et K. Gullo, « L'apothicaire de HP, comme Carmen Sandiego, au centre du procès »,Semaine d'affaires
(10 novembre 2010), www.businessweek.com/.
CAS INCIDENT 1De longues heures, des centaines d’e-mails et pas de sommeil :
Est-ce que cela ressemble à un travail satisfaisant ?
Dans les années 1970, les futurologues prédisaient que les progrès Elle ne dort pas toute la nuit depuis des années et se réveille
technologiques allaient considérablement raccourcir la semaine de souvent plusieurs fois pour vérifier l'état du marché
travail de la plupart des gens. Mais dans le monde du travail mondial. Sa semaine de travail moyenne ? 80 heures. « Je
connecté d’aujourd’hui, où les employés peuvent se rendre au « fais ça depuis 10 ans et je peux compter sur les doigts d'une
bureau » où qu’ils soient, de nombreux managers ont beaucoup de main le nombre de jours de ma carrière où je n'ai pas eu
mal à quitter leur travail. En fait, une agence de recrutement a envie de venir travailler. Chaque jour, je me réveille et j'ai
estimé que 30 % des professionnels prenaient moins de vacances hâte d'arriver. »
que leur temps de congés alloué et que 42 % d’entre eux devaient - Tony Kurz est directeur général chez Capital Alliance
annuler régulièrement leurs projets de vacances. Prenons Partners et il lève des fonds pour des investissements
quelques exemples : immobiliers. Mais il ne s’agit pas de propriétés ordinaires. Il
se rend souvent dans des endroits exotiques comme le
- Gian Paolo Lombardo travaille peut-être pour une entreprise qui fabrique Costa Rica et Hawaï pour séduire des clients potentiels. Il
des bagages pour les voyages de luxe, mais il n'a pas eu beaucoup de parcourt plus de 480 000 km par an, dort souvent dans
temps pour prendre des vacances. Lors de ses dernières « fausses l’avion et doit faire face au décalage horaire. Il n’est pas le
vacances », il y a trois ans, il a passé la plupart de son temps dans sa seul à avoir un emploi du temps aussi chargé. Sa petite
chambre d'hôtel dans la station balnéaire de Carmel, en Californie, avec amie, Avery Baker, parcourt environ 640 000 km par an en
son BlackBerry, pendant que sa femme Ellen discutait avec d'autres tant que vice-présidente principale du marketing pour
clients, espérant qu'il en finirait enfin avec le travail. Ellen remarque Tommy Hilfiger. « Ce n’est pas facile d’entretenir une telle
qu'aucun repas ou film ne se passe sans que son mari ne soit penché sur relation », déclare Kurz. Mais Kurz et Baker aiment-ils leur
son smartphone. Elle dit : « Je pense qu'il a besoin d'aller en cure de travail ? Bien sûr.
désintoxication. » Il est d'accord. - David Clark est le vice-président du marketing mondial de
- Irene Tse dirige la division de négociation des obligations d'État MTV. Son travail consiste souvent à voyager dans le monde
chez Goldman Sachs. Depuis 10 ans, elle voit le marché boursier entier pour promouvoir la chaîne et se tenir au courant de la
passer de sommets historiques à des niveaux de récession. De scène musicale mondiale. S'il ne voyage pas (Clark parcourt
telles fluctuations peuvent se traduire par des millions de généralement 200 000 miles par an), une journée typique
dollars de bénéfices ou de pertes. « Il y a des jours où vous consiste à se réveiller à 6 h 30 et à répondre immédiatement
pouvez gagner beaucoup, et d'autres où vous perdez tellement à de nombreux messages qui se sont accumulés au cours de
que vous êtes stupéfait de ce que vous avez fait », explique Tse. la nuit. Il se rend ensuite à
Cas d'incident 2 91
Sources:D'après L. Golden, « Une brève histoire du temps de travail prolongé et des sources contemporaines du
surmenage »,Journal de l'éthique des affaires84, (2009), pp. 217–227 ; L. Tischler, « Les métiers extrêmes (et ceux qui
les aiment) »,Compagnie Rapide,Avril 2005, pp. 55–60, www.glo-jobs.com/article.php?article_no-87 ; M. Conlin, «
Faites-nous plaisir, prenez des vacances »,Bloomberg Businessweek,21 mai 2007, www.businessweek.com.
qu’après une réflexion plus approfondie, elles ont plus de contrôle sur leur propre travail. Les principes de création d'emploi décrits ci-dessus sont-ils
travail qu’elles ne le pensaient. pertinents pour votre travail ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
92 CHAPITRE 3 Attitudes et satisfaction au travail
3.Certains soutiennent que le job crafting semble être une bonne idée en 4.L'approche de création de tâches comporte-t-elle des
principe, mais qu'il n'est pas forcément accessible à tous. Quels types inconvénients potentiels ? Comment ces préoccupations
d'emplois ne se prêtent probablement pas aux activités de job peuvent-elles être minimisées ?
crafting ?
Sources:D'après A. Wrzesniewski, JM Berg et JE Dutton, « Transformez votre emploi actuel en emploi que vous souhaitez » Revue
de commerce de Harvard(juin 2010), pp. 114–117 ; A. Wrzesniewski et J.E. Dutton, « Créer un emploi : revoir les employés en tant
qu'artisans actifs de leur travail »,Revue de l'Académie de Management26 (2010), pp. 179–201 ; et J. Caplan, « Vous détestez
votre travail ? Voici comment le remodeler »,Temps(4 décembre 2009), www.time.com.
pp. 778–822 ; I. Ajzen, « Nature and Operation of Attitudes », dans prédiction des comportements de citoyenneté organisationnelle et des
ST Fiske, DL Schacter et C. Zahn-Waxler (éd.), Revue annuelle de performances professionnelles »,Journal du comportement
psychologie,vol. 52 (Palo Alto, CA : Annual Reviews, Inc., 2001), pp. organisationnel(février 2002), pp. 93–108.
27–58 ; et M. Riketta, « La relation causale entre attitudes et 15.MR Barrick, MK Mount et JP Strauss, « Antécédents de rotation
performances professionnelles : une méta-analyse d'études de involontaire due à une réduction des effectifs », Psychologie
panel »,Journal de psychologie appliquée,93, n° 2 (2008), pp. 472– du personnel47, n° 3 (1994), pp. 515–535.
481. 16.O.N. Solinger, W. van Olffen et RA Roe, « Au-delà du modèle à
7.Ibid. trois composantes de l’engagement organisationnel », Journal
8.DA Harrison, DA Newman et PL Roth, « Quelle est l'importance de psychologie appliquée93 (2008), pp. 70–83.
des attitudes au travail ? Comparaisons méta-analytiques des 17.BJ Hoffman, CA Blair, JP Meriac et DJ Woehr, « Élargir le
résultats comportementaux intégratifs et des séquences domaine des critères ? Une revue quantitative de la
temporelles »,Journal de l'Académie de Management49, n° 2 littérature sur l'OCB »,Journal de psychologie appliquée92,
(2006), pp. 305–325. n° 2 (2007), pp. 555–566.
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motivation au travail : comparaison de la satisfaction au travail, de des employés sur la relation entre l’engagement organisationnel et
l'implication au travail et de l'engagement organisationnel », la performance professionnelle : une méta-analyse »,Journal de
Administration et société39, n° 7 (2007), pp. 803–832. psychologie appliquée(Décembre 2002), pp. 1183–1190.
10.Voir, par exemple, JM Diefendorff, DJ Brown et 19.TWH Ng, DC Feldman et SSK Lam, « Violations de contrat
AM Kamin, « Examen des rôles de l’implication professionnelle et de la
psychologique, engagement organisationnel et comportements
centralité du travail dans la prédiction de la citoyenneté organisationnelle
liés à l'innovation : une modélisation de la croissance latente
Notes de fin 93
Approche,"Journal de psychologie appliquée95 (2010), pp. 30.Pour les problèmes liés au concept de satisfaction au travail, voir
744–751. R. Hodson, « Comportements au travail »,Travail et professions
20.Voir, par exemple, K. Bentein, C. Vandenberghe, (août 1991), pp. 271–290 ; et HM Weiss et R. Cropanzano, «
R. Vandenberg et F. Stinglhamber, « Le rôle du changement Théorie des événements affectifs : une discussion théorique de
dans la relation entre engagement et rotation du personnel : la structure, des causes et des conséquences des expériences
une approche de modélisation de la croissance latente », affectives au travail », dans BM Staw et LL Cummings (dir.),
Journal de psychologie appliquée90 (2005), pp. 468–482 ; et JD Recherche en comportement organisationnel,vol. 18
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rôle des changements temporels dans les processus de 31.L'étude nationale WorkAmerica de 1989 menée par la Wyatt Company a identifié 12
rotation : il est temps. »Journal de psychologie appliquée90 dimensions de satisfaction : l'organisation du travail, les conditions de travail, les
(2005), pp. 644–658. communications, la performance au travail et l'évaluation des performances, les
21.JP Hausknecht, NJ Hiller et RJ Vance, « Absentéisme au sein de l'unité de collègues, la supervision, la gestion de l'entreprise, la rémunération, les avantages
travail : effets de la satisfaction, de l'engagement, des conditions du sociaux, le développement de carrière et la formation, le contenu du travail et la
marché du travail et du temps »,Journal de l'Académie de Management satisfaction, ainsi que l'image de l'entreprise et le changement.
51 (2008), pp. 1223–1245.
22.L. Rhoades, R. Eisenberger et S. Armeli, « Engagement 32.Voir E. Spector,Satisfaction au travail : application, évaluation, causes et
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organisationnel perçu »,Journal de psychologie appliquée 33.J. Wanous, AE Reichers et MJ Hudy, « Satisfaction globale au travail :
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94 CHAPITRE 3 Attitudes et satisfaction au travail
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pp. 195–223. d'engagement de groupe : liens entre l'identité sociale, la
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vers une économie du bien-être »,La science psychologique dans comportement extra-rôle »,Journal de psychologie
l’intérêt public5, no. 1 (2004), pp. 1–31 ; et A. Grant, « L'argent, le appliquée94, n° 2 (2009), pp. 445–464.
bonheur ? C'est riche : voici la science derrière l'axiome »,Le Sun 50.DS Chiaburu et DA Harrison, « Les pairs font-ils le lieu ? Synthèse
Herald (du sud du Mississippi)(8 janvier 2005). conceptuelle et méta-analyse de l'effet des collègues sur les
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évaluations positives de base : un examen et un programme de de psychologie appliquée93, n° 5 (2008), pp. 1082–1103.
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Comportement organisationnel positif(Londres, Royaume-Uni : et comportement citoyen : le rôle médiateur de la satisfaction
Sage Publications, 2007), pp. 159–174. au travail »,Journal de psychologie appliquée94 (2009), pp.
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réponses à l’insatisfaction au travail : une étude 52.R. Ilies, BA Scott et TA Judge, « Les effets interactifs des traits
multidimensionnelle »,Journal de l'Académie de Management( personnels et des états vécus sur les modèles intraindividuels
décembre 1983), pp. 596–606 ; CE Rusbult, D. Farrell, G. Rogers de comportement citoyen »,Journal de l'Académie de
et AG Mainous III, « Impact des variables d'échange sur la Management49 (2006), pp. 561–575.
sortie, la voix, la loyauté et la négligence : un modèle intégratif 53.Voir, par exemple, DJ Koys, « Les effets de la satisfaction des
des réponses à la baisse de la satisfaction au travail »,Journal employés, du comportement citoyen organisationnel et du
de l'Académie de Management(septembre 1988), pp. 599–627 ; roulement du personnel sur l’efficacité organisationnelle : une
MJ Withey et WH Cooper, « Prédire la sortie, la voix, la loyauté étude longitudinale au niveau de l’unité »,Psychologie du
et la négligence »,Trimestriel des sciences administratives( personnel(Printemps 2001), pp. 101–114; et C. Vandenberghe,
décembre 1989), pp. 521–539 ; J. Zhou et JM George, « Quand K. Bentein, R. Michon, J. Chebat, M. Tremblay et J. Fils, « Un
l'insatisfaction au travail mène à la créativité : encourager examen du rôle du soutien perçu et de l'engagement des
l'expression de la voix »,Journal de l'Académie de Management employés dans les rencontres entre employés et clients »,
(août 2001), pp. 682–696 ; JB Olson-Buchanan et WR Boswell, « Journal de psychologie appliquée92, no. 4 (2007), pp. 1177–
Le rôle de la loyauté et de la formalité des employés dans 1187 ; et M. Schulte, C. Ostroff, S. Shmulyian et A. Kinicki, «
l’expression du mécontentement »,Journal de psychologie Configurations du climat organisationnel : relations avec les
appliquée (décembre 2002), pp. 1167–1174 ; et A. Davis-Blake, attitudes collectives, la satisfaction des clients et la
JP Broschak et E. George, « Heureux ensemble ? Comment le performance financière »,Journal de psychologie appliquée94
recours à des travailleurs non standard affecte les départs, la (2009), pp. 618–634.
voix et la fidélité des employés standard »,Journal de 54.JM O'Brien, « Zappos sait comment s'y prendre »,Fortune (2
l'Académie de Management46, n° 4 (2003), pp. 475–485. février 2009), pp. 55–60.
44.RB Freeman, « La satisfaction au travail comme variable économique », 55.T. Frank, « Rapport : le moral bas pourrait nuire à la sécurité des
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efficacité : examen des relations au niveau organisationnel septembre 1985), pp. 599–612 ; et R. Steel et JR Rentsch, «
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Harter, FL Schmidt et TL Hayes, « Relation au niveau de terme de l'absentéisme »,Journal de l'Académie de
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47.Voir P. Podsakoff, SB MacKenzie, JB Paine et DG Bachrach, « l'Académie de Management51, n° 6 (2008), pp. 1123–1245.
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critique de la littérature théorique et empirique et suggestions South-Western Publishing, 1995) ; RW Griffeth, PW Hom et S.
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Notes de fin 95
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Journal de Management26, n° 3 (2000), p. 479. Journal de psychologie appliquée93, n° 5 (2008), pp. 1082–1103.
59.TH Lee, B. Gerhart, I. Weller et CO Trevor, « Comprendre le 61.K. Holland, « Dans l’esprit de vos employés »,Le New York Times(
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selon le parcours et l'importance des offres d'emploi non moral et le prix des actions »,Gestion des effectifs (27 février
sollicitées »,Journal de l'Académie de Management51, n° 4 2006), p. 15 ; et « Le lieu de travail comme système solaire »,Le
(2008), pp. 651–671. New York Times(28 octobre 2006), p. B5.
60.PE Spector, S. Fox, LM Penney, K. Bruursema, A. Goh et S. Kessler, « 62.E. White, « Comment les géomètres peuvent être rentables »,Le Wall
La dimensionnalité de la contre-productivité : tous les Street Journal(18 juin 2007), p. B3.
comportements contre-productifs sont-ils créés égaux ? » Journal 63.Harrison, DA, Newman, DA, & Roth, PL, Quelle est l'importance des
du comportement professionnel68, no. 3 (2006), pp. 446–460 ; et attitudes au travail ? Comparaisons méta-analytiques pour les résultats
DS Chiaburu et DA Harrison, « Do Peers Make the Place ? Synthèse comportementaux intégratifs et les séquences temporelles.Journal de
conceptuelle et méta-analyse de la notion de « collègues » l'Académie de gestion,n° 49 (2006), pp. 320–321.
L'AMOUR AU TRAVAIL : N'EST-IL PLUS TABOU ?
UN
À une certaine époque, les relations amoureuses au travail étaient un sujet tabou.
décrivant la politique contre de telles liaisons entre collègues. Bien que les motivations
derrière ces politiques ne soient pas malveillantes (il s'agissait principalement d'éviter les
poursuites pour harcèlement sexuel émanant de la poursuite amoureuse d'un employé par un
autre), elles ignoraient également un problème réel : un pourcentage élevé de couples se sont
APPRENTISSAGE rencontrés pour la première fois sur le lieu de travail et, pour de nombreuses raisons, le travail est
OBJECTIFS un endroit idéal pour rencontrer un futur partenaire.
Après avoir étudié ce chapitre, vous Dans une enquête réalisée en 2011 auprès de 3 900 salariés, près de 20 % d'entre eux ont
devriez être capable de :
indiqué avoir fréquenté des collègues au moins deux fois au cours de leur carrière professionnelle,
1Différencier les émotions des et environ un tiers d'entre eux ont fini par épouser une personne qu'ils fréquentaient au travail. De
humeurs et énumérer les émotions
plus, 65 % de ceux qui fréquentent quelqu'un au travail déclarent en parler ouvertement au travail.
et les humeurs de base.
3Identifier les sources de demander Maiko en mariage, il a demandé à son patron de l'aider à mettre au point un stratagème. Au
émotions et humeurs. cours d'un faux test d'équipement de téléconférence, la proposition de Nathan est apparue sur l'écran.
4Montrer l'impact émotionnel Maiko a dit oui, et ils sont toujours mariés et travaillent au siège de Cisco à San Jose, en Californie.
le travail a sur les salariés.
5Décrire les événements affectifs Pour Stacie Taylor, qui sort avec Cary Costello, un collègue de travail de Zoot Enterprises
théorie et identifier ses
(un prestataire de services techniques de Bozeman, dans le Montana), depuis plus de trois
applications.
ans, trouver un partenaire au travail est logique. « Les gens passent tellement de temps à
6Comparez les preuves pour
travailler que c'est inévitable », a-t-elle déclaré. Cary ajoute : « Si vous êtes entouré de
et contre l’existence de
l’intelligence émotionnelle. personnes qui partagent les mêmes idées et les mêmes intérêts, cela ne peut qu'arriver. »
vie privée ou par crainte de la réaction de leur entreprise, tentent de garder leur relation secrète.
MonGestionLaboratoire
En général, cela ne fonctionne pas. Lorsque Michelle Walters et Ryan Scholz, collègues de GMR
Accédez à une multitude d'aides
d'apprentissage interactives pour vous aider à Marketing, ont commencé à sortir ensemble, ils ont caché leur relation, pour finalement être
renforcer votre compréhension des concepts
découverts. En fin de compte, ils n'avaient rien à craindre. Leur patron, Gary Reynolds, affirme que
du chapitre à
www.mymanagementlab.com GMR n'a pas de politique en matière de relations amoureuses : « Pourquoi essayer d'imposer un
Sources:S. Shallenbarger, « Pour une romance de bureau, le secret est dévoilé »,Le Wall Street Journal (10 février
2010), pp. D1–D2 ; « Enquête : les relations amoureuses au travail perdent leur stigmatisation »,UPI(13 février
2011), www.upi.com ; RT Sharma, « Comment gérer une histoire d'amour au bureau, surtout après une rupture
difficile »,Le Temps économique(1er mai 2011), http://economictimes.indiatimes.com/.
96
Émotions
et les humeurs 4
Le temps se refroidit, le temps s'éclaircit ; aucune humeur ne peut être
97
98 CHAPITRE 4 Émotions et humeurs
UN
Comme le montrent les histoires précédentes, les émotions peuvent jouer un rôle important dans le
comportement des individus au travail. Étant donné le rôle évident que jouent les émotions dans nos vies,
vous serez peut-être surpris d’apprendre que, jusqu’à récemment, le domaine du travail en équipe n’a
accordé que peu d’attention au sujet des émotions.1Pourquoi ? Nous proposons deux explications possibles.
Le premier est lemythe de la rationalité.2Jusqu'à très récemment, le protocole du monde du travail
étouffait les émotions. Une organisation bien gérée ne permettait pas aux employés d'exprimer leur
frustration, leur peur, leur colère, leur amour, leur haine, leur joie, leur chagrin ou d'autres sentiments
similaires considérés comme l'antithèse de la rationalité. Bien que les chercheurs et les dirigeants
sachent que les émotions font partie intégrante de la vie quotidienne, ils ont essayé de créer des
organisations exemptes d'émotions. Bien entendu, cela n'a pas été possible.
La deuxième explication est que beaucoup pensaient que les émotions de toute sorte étaient
perturbatrices.3Les chercheurs ont étudié les émotions négatives fortes, notamment la colère, qui
interfèrent avec la capacité d'un employé à travailler efficacement. Ils ont rarement considéré les
émotions comme constructives ou comme contribuant à améliorer les performances.
Il est certain que certaines émotions, particulièrement celles qui se manifestent au mauvais moment,
peuvent nuire à la performance. Mais les employés expriment leurs émotions au travail tous les jours, et
aucune étude sur les émotions négatives ne serait complète sans prendre en compte leur rôle dans le
comportement au travail.
1. Quel était le score le plus élevé : votre humeur positive ou votre humeur négative ? Comment
ces scores se comparent-ils à ceux de vos camarades de classe ?
2. Votre score vous a-t-il surpris ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
3. Quels types de choses influencent votre humeur positive, votre humeur négative ?
1 Différencier les émotions des Dans notre analyse, nous aurons besoin de trois termes étroitement liés :affecter,
émotions,ethumeurs.
humeurs et énumérer les émotions
Affecterest un terme générique qui couvre un large éventail de sentiments que les gens éprouvent, y
et les humeurs de base.
compris les émotions et les humeurs.4Émotionssont des sentiments intenses dirigés vers quelqu'un ou
quelque chose.5HumeursCe sont des sentiments moins intenses que les émotions et qui surviennent souvent
(mais pas toujours) sans qu'un événement spécifique agisse comme stimulus.6
La plupart des experts pensent que les émotions sont plus fugaces que les humeurs.7Par exemple, si quelqu'un
se montre impoli envers vous, vous vous sentirez en colère. Ce sentiment intense apparaît et disparaît probablement
assez rapidement, peut-être même en quelques secondes. En revanche, lorsque vous êtes de mauvaise humeur, vous
pouvez vous sentir mal pendant plusieurs heures.
Les émotions sont des réactions à une personne (voir un ami au travail peut vous rendre heureux)
ou à un événement (avoir affaire à un client grossier peut vous frustrer). Vous manifestez vos
émotions lorsque vous êtes « heureux de quelque chose, en colère contre quelqu'un, effrayé par
quelque chose ».8Les humeurs, en revanche, ne sont généralement pas dirigées vers une personne ou
un événement. Mais les émotions peuvent se transformer en humeurs lorsque vous perdez de vue
l'événement ou l'objet qui a déclenché le sentiment. Et, de la même manière, une bonne ou une
mauvaise humeur peut vous rendre plus émotif en réponse à un événement. Ainsi, lorsqu'un collègue
critique la façon dont vous avez parlé à un client, vous pouvez montrer de l'émotion (colère).
Que sont les émotions et les humeurs ? 99
Vous ressentez une émotion envers un objet spécifique (votre collègue). Mais lorsque l'émotion spécifique se
dissipe, vous pouvez vous sentir découragé. Vous ne pouvez pas attribuer ce sentiment à un événement
particulier ; vous n'êtes tout simplement pas vous-même. Vous pouvez alors réagir de manière excessive à
d'autres événements. Cet état affectif décrit une humeur. La figure 4-1 montre les relations entre l'affect, les
émotions et l'humeur.
Premièrement, comme le montre l’illustration, l’affect est un terme large qui englobe les émotions et les
humeurs. Deuxièmement, il existe des différences entre les émotions et les humeurs. Certaines de ces
différences – les émotions sont plus susceptibles d’être provoquées par un événement spécifique et les
émotions sont plus fugaces que les humeurs – sont évoquées ci-dessus. D’autres différences sont plus
subtiles. Par exemple, contrairement aux humeurs, les émotions comme la colère et le dégoût ont tendance à
être plus clairement révélées par les expressions faciales. En outre, certains chercheurs émettent l’hypothèse
que les émotions pourraient être davantage orientées vers l’action – elles pourraient nous conduire à une
action immédiate – tandis que les humeurs pourraient être davantage cognitives, ce qui signifie qu’elles
pourraient nous amener à réfléchir ou à ruminer pendant un certain temps.9
Enfin, l'exposition montre que les émotions et les humeurs sont étroitement liées et
peuvent s'influencer mutuellement. Obtenir l'emploi de vos rêves peut générer une émotion de
joie, qui peut vous mettre de bonne humeur pendant plusieurs jours. De même, si vous êtes de
bonne ou de mauvaise humeur, cela peut vous faire ressentir une émotion positive ou négative
plus intense que d'habitude. De mauvaise humeur, vous pourriez exploser en réponse au
commentaire d'un collègue qui n'aurait normalement généré qu'une réaction modérée.
En théorie, les émotions et les humeurs sont séparables. En pratique, la distinction n'est pas
toujours très claire. Dans certains domaines, les chercheurs ont surtout étudié les humeurs,
dans d'autres domaines, les émotions. Ainsi, lorsque nous examinons les sujets de l'OB sur les
émotions et les humeurs, vous pouvez voir plus d'informations sur les émotions dans un
domaine et sur les humeurs dans un autre. Il s'agit simplement de l'état de la recherche.
Affecter
Émotions Humeurs
• Causé par un événement spécifique • La cause est souvent générale et peu claire
• De très brève durée (secondes ou • Dure plus longtemps que les émotions (heures
minutes) ou jours)
• De nature spécifique et nombreuse • Plus général (deux dimensions principales,
(nombreuses émotions spécifiques telles l’affect positif et l’affect négatif, qui sont
que la colère, la peur, la tristesse, la joie, le composées de multiples émotions
dégoût, la surprise) spécifiques)
• Généralement accompagné • Généralement non indiqué par des expressions
d’expressions faciales distinctes distinctes
• Orienté vers l’action par nature • De nature cognitive
affecterUn large éventail de sentiments que émotionsDes sentiments intenses dirigés humeursSentiments qui ont tendance à être
les gens éprouvent. vers quelqu'un ou quelque chose. moins intenses que les émotions et qui
manquent de stimulus contextuel.
100 CHAPITRE 4 Émotions et humeurs
Affecter Affecter
Nerveux Excité
Enthousiasmé
Stressé
Heureux
Bouleversé
Triste Contenu
Déprimé Serein
Ennuyé
Détendu
Alors, on peut penser àaffect positifen tant que dimension de l'humeur composée
d'émotions positives telles que l'excitation, la confiance en soi et la gaieté à l'extrémité
supérieure et l'ennui, la lenteur et la fatigue à l'extrémité inférieure.Effet négatif est une
dimension de l'humeur composée de nervosité, de stress et d'anxiété à l'extrémité supérieure et
de relaxation, de tranquillité et d'équilibre à l'extrémité inférieure.Note:Affect positif et négatif
sonthumeurs. Nous utilisons ces étiquettes, plutôt quehumeur positiveet humeur négative,
parce que c'est ainsi que les chercheurs les étiquettent.)
Les émotions positives et négatives se manifestent au travail et au-delà, dans la mesure où
elles colorent nos perceptions, et ces perceptions peuvent devenir leur propre réalité. Une
hôtesse de l’air a publié un blog anonyme sur le Web dans lequel elle affirmait : « Je travaille
dans un tube en aluminium sous pression et l’environnement extérieur à mon « bureau » ne
peut pas supporter la vie humaine. Cela étant dit, la vie humaine à l’intérieur ne vaut parfois pas
la peine d’être maintenue… en fait, les passagers peuvent être des imbéciles et des crétins. Je
suis souvent traitée sans respect, personne ne m’écoute… jusqu’à ce que je menace de les
expulser de l’avion. »22De toute évidence, si un agent de bord est de mauvaise humeur, cela va
influencer sa perception des passagers, ce qui, à son tour, influencera son comportement.
Les émotions négatives sont susceptibles de se traduire par des humeurs négatives. Les gens pensent
aux événements qui ont créé de fortes émotions négatives cinq fois plus longtemps qu'aux événements qui
ont créé de fortes émotions positives.23On peut donc s'attendre à ce que les gens se souviennent plus
facilement des expériences négatives que des expériences positives. Peut-être l'une des raisons est que, pour
la plupart d'entre nous, les expériences négatives sont également plus inhabituelles. En effet, les recherches
montrent quedécalage de positivité, ce qui signifie qu'avec un apport nul (quand rien de particulier ne se
passe), la plupart des individus ressentent une humeur légèrement positive.24
Ainsi, pour la plupart des gens, les humeurs positives sont un peu plus courantes que les
humeurs négatives. Le décalage positif semble également fonctionner. Une étude de
affect positifUne dimension de l’humeur effet négatifUne dimension d'humeur décalage de positivitéLa tendance de la plupart
qui se compose d’émotions positives qui se compose d'émotions telles que la nervosité, des individus à ressentir une humeur légèrement
spécifiques telles que l’excitation, la le stress et l'anxiété à l'extrémité supérieure et de positive sans intervention extérieure (quand rien
confiance en soi et la gaieté à l’extrémité relaxation, de tranquillité et d'équilibre à de particulier ne se passe).
supérieure et l’ennui, la lenteur et la fatigue l'extrémité inférieure.
à l’extrémité inférieure.
102 CHAPITRE 4 Émotions et humeurs
Les représentants du service clientèle d'un centre d'appels britannique (un travail où il est
probablement assez difficile de se sentir positif) ont révélé que les gens déclaraient ressentir
une humeur positive 58 % du temps.25
La mesure dans laquelle les gens ressentent ces émotions positives et négatives varie-
t-elle selon les cultures ? Oui. En Chine, les gens déclarent ressentir moins d’émotions
positives et négatives que les personnes d’autres cultures, et les émotions qu’ils
ressentent sont moins intenses. Comparés aux Chinois du continent, les Taïwanais
ressemblent davantage aux travailleurs américains dans leur expérience des émotions : en
moyenne, ils déclarent plus d’émotions positives et moins d’émotions négatives que leurs
homologues chinois.26Dans la plupart des cultures, les gens semblent ressentir certaines
émotions positives et négatives, mais la fréquence et l’intensité varient dans une certaine
mesure.27Malgré ces différences, les gens du monde entier interprètent les émotions
négatives et positives de la même manière. Nous considérons tous les émotions
négatives, comme la haine, la terreur et la rage, comme dangereuses et destructrices, et
nous désirons tous les émotions positives, comme la joie, l’amour et le bonheur.
Cependant, certaines cultures accordent plus d’importance à certaines émotions qu’à
d’autres. La culture américaine valorise l’enthousiasme, tandis que les Chinois considèrent
les émotions négatives comme plus utiles et constructives que les Américains. La fierté est
généralement une émotion positive dans les cultures individualistes occidentales comme
les États-Unis, mais les cultures orientales comme la Chine et le Japon considèrent la fierté
comme indésirable.28
Nous avons besoin d'informations sur la façon dont nous percevons le monde qui nous entoure.
Voudrions-nous vraiment qu'un manager prenne la décision de licencier un employé sans tenir
compte de ses émotions ou de celles de l'employé ? La clé d'une bonne prise de décision est d'utiliser à
la fois la réflexion et la pensée.etle sentiment dans nos décisions.
Les émotions nous rendent-elles éthiques ?Un nombre croissant de recherches ont commencé à
examiner la relation entre les émotions et les attitudes morales.32On pensait autrefois que, comme la
prise de décision en général, la plupart des décisions éthiques reposaient sur des processus cognitifs
d’ordre supérieur, mais les recherches sur les émotions morales remettent de plus en plus en question
cette perspective. Parmi les exemples d’émotions morales, on peut citer la sympathie pour la
souffrance des autres, la culpabilité face à notre propre comportement immoral, la colère face à
Source:BSIP/Chercheurs en photographie, Inc.
l’injustice faite aux autres, le mépris envers ceux qui se comportent de manière contraire à l’éthique et
le dégoût face aux violations des normes morales. De nombreuses études suggèrent que ces réactions
sont en grande partie basées sur des sentiments plutôt que sur une cognition froide.
Vous pouvez réfléchir à cette recherche dans votre propre vie pour voir comment
fonctionne le modèle émotionnel de l’éthique. Pensez au tremblement de terre massif qui a
frappé le Japon en 2011. Lorsque vous en avez entendu parler, avez-vous ressenti un
bouleversement émotionnel face à la souffrance des autres ou avez-vous plutôt fait un calcul
rationnel à propos de leur situation malheureuse ? Pensez à un moment où vous avez fait
quelque chose qui a blessé quelqu’un d’autre. Vous êtes-vous senti en colère ou en colère
En étudiant les lésions cérébrales, telles que contre vous-même ? Ou pensez à un moment où vous avez vu quelqu’un d’autre être traité
celle vécue par Phineas Gage et injustement. Avez-vous ressenti du mépris pour la personne qui a agi injustement ou avez-vous
dont le crâne est illustré fait un calcul rationnel et calme de la justice de la situation ? La plupart des gens qui pensent à
Ici, les chercheurs ont découvert un lien ces situations ressentent au moins un certain émoi émotionnel qui pourrait les inciter à
important entre les émotions et la pensée
s’engager dans des actions éthiques comme donner de l’argent pour aider les autres, s’excuser
rationnelle. Ils ont découvert que la perte de
la capacité à exprimer des émotions
et tenter de réparer les torts, ou intervenir au nom de ceux qui ont été maltraités. En résumé,
entraînait la perte de la capacité à raisonner. nous pouvons conclure que les personnes qui se comportent de manière éthique prennent au
Grâce à cette découverte, les chercheurs ont moins en partie des décisions basées sur leurs émotions et leurs sentiments, et cette réaction
appris que nos émotions nous fournissent des émotionnelle sera souvent une bonne chose.
informations précieuses qui aident notre
processus de réflexion.
Sources d'émotions et d'humeurs
3Identifier les sources de Avez-vous déjà dit « Je me suis levé du mauvais pied aujourd’hui » ? Avez-vous déjà craqué sur
émotions et humeurs. un collègue ou un membre de votre famille sans raison particulière ? Si c’est le cas, vous vous
demandez probablement d’où viennent les émotions et les humeurs. Nous abordons ici
certaines des principales influences.
PersonnalitéLes humeurs et les émotions ont une composante de trait : la plupart des gens ont
des tendances innées à ressentir certaines humeurs et émotions plus fréquemment que
d’autres. Les gens ressentent également les mêmes émotions avec des intensités différentes.
Comparez l’entraîneur de basket-ball de Texas Tech, Bobby Knight, au PDG de Microsoft, Bill
Gates. Le premier est facilement énervé, tandis que l’autre est relativement distant et sans
émotion. Knight et Gates diffèrent probablement enaffecter l'intensité, ou à quel point ils
ressentent leurs émotions.33Les personnes affectivement intenses ressentent plus
profondément les émotions positives et négatives : quand elles sont tristes, elles sont vraiment
tristes, et quand elles sont heureuses, elles sont vraiment heureuses.
affecter l'intensitéDifférences
individuelles dans la force avec laquelle les
individus ressentent leurs émotions.
104 CHAPITRE 4 Émotions et humeurs
MétéoQuand pensez-vous que vous seriez de meilleure humeur : quand il fait 21 degrés et qu'il
fait beau, ou un jour maussade, froid et pluvieux ? Beaucoup de gens pensent que leur humeur
est liée à la météo. Cependant, un ensemble de preuves assez vaste et détaillé mené par
plusieurs chercheurs suggère que la météo n'a que peu d'effet sur l'humeur.35Un expert a
conclu : « Contrairement à l’opinion culturelle dominante, ces données indiquent que les gens
ne déclarent pas être de meilleure humeur les jours clairs et ensoleillés (ou, à l’inverse, être de
moins bonne humeur les jours sombres et pluvieux) ».36Corrélation illusoire explique pourquoi
les gens ont tendance àpenseLe beau temps améliore l'humeur. Cela se produit lorsque les
gens associent deux événements qui en réalité n'ont aucun lien.
Faible
Jour de la semaine
Source : « Notre humeur est affectée par le jour de la semaine » deHumeur et tempérament,par D. Watson. Réimprimé avec l'autorisation de
Guilford Publications, Inc.
Que sont les émotions et les humeurs ? 105
Humeur
Moyenne
Faible
Source : « Notre humeur est affectée par le jour de la semaine » deHumeur et tempérament,par D. Watson. Réimprimé avec l'autorisation de Guilford
Publications, Inc.
StresserComme vous pouvez l’imaginer, les événements stressants quotidiens au travail (un e-mail
désagréable, une échéance imminente, la perte d’une vente importante, une réprimande du patron) ont un
effet négatif sur l’humeur. Les effets du stress s’accentuent également au fil du temps. Comme le soulignent
les auteurs d’une étude, « un régime constant d’événements stressants, même de faible intensité, peut
amener les travailleurs à ressentir progressivement des niveaux de stress croissants au fil du temps ».37Le
stress peut aggraver notre humeur et nous faire ressentir davantage d'émotions négatives. Prenons
l'exemple suivant, tiré du blog d'un travailleur : « Je suis d'humeur un peu morose aujourd'hui...
physiquement, je me sens bizarre, et le temps qu'il fait, combiné à la quantité de tâches personnelles et de
travail que je dois accomplir, me pèsent. » Bien que nous soyons parfois stimulés par le stress, la plupart
d'entre nous, comme ce blogueur, trouvent que le stress a des répercussions sur notre humeur.38
Activités socialesÊtes-vous plus heureux lorsque vous sortez avec des amis ? Pour la plupart des
gens, les activités sociales augmentent l’humeur positive et ont peu d’effet sur l’humeur négative. Mais
les personnes de bonne humeur recherchent-elles les interactions sociales, ou les interactions sociales
les mettent-elles de bonne humeur ? Il semble que les deux soient vrais.39
Est-ce que letaperL’activité sociale est-elle importante ? En effet. Les recherches suggèrent que les
activités physiques (skier ou faire de la randonnée avec des amis), informelles (aller à une fête) ou
épicuriennes (manger avec d’autres) sont plus fortement associées à une amélioration de l’humeur
positive que les événements formels (assister à une réunion) ou sédentaires (regarder la télévision
avec des amis).40
60
55 54
50 50 Sans emploi
Employé
40
36 35
34
30 28 27
25
20
17 16
12
10
0
Prospère Inquiet Triste Stressé En colère Déprimé
Source:E. Mendes et L. Saad, « Pour les chômeurs, la durée et l’ampleur de la recherche d’emploi affectent le bien-être et les évaluations de vie »,Gallup News(25 février 2011),
http://www.gallup.com/. Réimprimé avec permission.
DormirLes adultes américains déclarent dormir moins que les adultes de la génération précédente.41
Le manque de sommeil rend-il les gens plus grincheux ? La qualité du sommeil affecte l’humeur. Les
étudiants et les travailleurs adultes qui manquent de sommeil déclarent ressentir davantage de
fatigue, de colère et d’hostilité.42L’une des raisons est qu’un sommeil de mauvaise qualité ou réduit
altère la prise de décision et rend difficile le contrôle des émotions.43Une étude récente suggère qu’un
mauvais sommeil nuit également à la satisfaction au travail, car les gens se sentent fatigués, irritables
et moins alertes.44
Mythe ou science ?
T
Sa déclaration est généralement vraie. les émotions négatives ressenties par les autres. Le résultat ? Tout d’abord, nous devons
Considérez le scénario suivant : En d’autres termes, les gens se sentent souvent comprendre que dans des situations sociales
supposons que vous travaillez avec trois plus mal que nous le pensons. Dans une certaine comme le travail, les gens se sentent
autres personnes : Jane, Blake et Morgan. Jane mesure, il en va de même pour les émotions probablement moins heureux qu’ils ne le
a reçu plusieurs appels de clients mécontents positives : nous estimons que les gens ressentent paraissent. Ensuite, nous devrions avoir moins
d'un produit fabriqué par sa société. Blake a plus d’émotions positives qu’ils n’en ressentent peur de révéler nos émotions négatives à nos
rompu avec sa fiancée. Morgan a connu une réellement. Pourquoi pensons-nous que les gens amis, à nos proches et à nos proches, compte tenu
récidive de dépression. Pourtant, au déjeuner sont de meilleure humeur qu’ils ne le sont en des conséquences que cela implique. Souvent, les
d'aujourd'hui, tous les trois semblaient plutôt réalité, et quelles en sont les implications ? liens émotionnels les plus forts que nous créons
heureux. Il y avait des sourires, des rires et en Il y a deux raisons pour lesquelles nous avec les autres se forment lorsque quelqu’un nous
général une bonne humeur visible pour tous. considérons que les autres éprouvent plus d’émotions raconte avoir vécu quelque chose de négatif que
Pourtant, chacun, à sa manière, traverse des positives et moins d’émotions négatives qu’eux : nous avons également vécu.
moments difficiles. Si vous deviez évaluer
l'humeur de 1.Les gens ressentent généralement plus Sources:D'après : AH Jordan, B. Monin,
Jane, Blake et Morgan, on pourrait dire qu’ils Les émotions négatives sont ressenties CS Dweck, BJ Lovett, OP John et
étaient de relativement bonne humeur. Si vous lorsqu'elles sont seules plutôt qu'en JJ Gross, « La misère a plus de compagnie que les
gens ne le pensent : sous-estimer la prévalence
leur demandiez à tous, ils attribueraient leur compagnie d'autres personnes. Nous avons des émotions négatives des autres »,Bulletin de
bonne humeur apparente à la gestion des donc tendance à voir les autres non pas à leur personnalité et de psychologie sociale37, no. 1
impressions, à « faire bonne figure » ou aux plus bas niveau, mais à leur plus haut niveau. (2011), pp. 120–135 ; M. Szalavitz, « La misère a
plus de compagnie que vous ne le pensez, surtout
effets de la pandémie. 2.La plupart des gens sont réticents à di- sur Facebook,Temps(27 janvier 2011), http://
l'environnement social. Nous exprimons nos sentiments négatifs dans les situations healthland.time.com; et C. Jarrett, « D’autres
Ce scénario hypothétique reflète un sociales. Ainsi, lorsque nous nous sentons déprimés, nous
personnes peuvent éprouver plus de souffrances
que vous ne le pensez »,Résumé de la recherche(
phénomène que des recherches récentes avons tendance à éviter de montrer aux autres à quel point
24 janvier 2011), http://bps-research-
soutiennent : nous sous-estimons généralement nous nous sentons mal. digest.blogspot . com.
ExerciceOn entend souvent dire que l'exercice physique améliore l'humeur. La « thérapie par la transpiration » est-
elle vraiment efficace ? Il semblerait que oui. Les recherches montrent systématiquement que l'exercice physique
améliore l'humeur positive des gens.45Même si les effets ne sont pas terribles dans l'ensemble, ils sont plus marqués
chez les personnes déprimées. L'exercice peut donc vous aider à vous sentir de meilleure humeur, mais ne vous
attendez pas à des miracles.
ÂgeLes jeunes éprouvent-ils des émotions positives plus intenses (appelées exubérance juvénile) que les
personnes plus âgées ? Si vous avez répondu « oui », vous avez tort. Une étude réalisée auprès de personnes
âgées de 18 à 94 ans a révélé que les émotions négatives semblent moins se manifester à mesure que les
personnes vieillissent. Les périodes d’humeur très positive durent plus longtemps chez les personnes âgées,
et les humeurs négatives disparaissent plus rapidement.46L’étude suggère que l’expérience émotionnelle
s’améliore avec l’âge ; à mesure que nous vieillissons, nous éprouvons moins d’émotions négatives.
SexeBeaucoup pensent que les femmes sont plus émotives que les hommes. Est-ce vrai ?
Les faits confirment que les femmes expriment plus leurs émotions que les hommes.47
elles ressentent leurs émotions plus intensément, elles ont tendance à « conserver » leurs
émotions plus longtemps que les hommes et elles manifestent plus fréquemment des
expressions d’émotions positives et négatives, à l’exception de la colère.48Une étude réalisée
auprès de participants de 37 pays différents a révélé que les hommes ressentent
systématiquement des émotions fortes comme la colère, tandis que les femmes ressentent des
émotions impuissantes comme la tristesse et la peur. Il existe donc des différences entre les
sexes dans l’expérience et l’expression des émotions.49
108 CHAPITRE 4 Émotions et humeurs
mondialisation !
je
Dans la plupart des emplois de service Les résultats ont montré que même si les est perçu comme une expression d'hostilité ou
client aux États-Unis, les employés répondants avaient tendance à exprimer dans laquelle une grimace ou un froncement de
subissent une forte pression sociale leur joie et à réprimer leur colère envers sourcils est perçu comme un signe de convivialité.
pour afficher une attitude positive à tout les clients, il existait des différences dans Il semble également y avoir des réactions
moment, en faisant preuve d'émotions la mesure dans laquelle les personnes systématiquement positives envers les autres qui
joyeuses et amicales afin de mettre les s'engageaient dans ces formes de travail affichent des émotions positives. Cependant, les
clients à l'aise. Les experts en travail émotionnel. Les répondants de entreprises qui opèrent sur plusieurs marchés
émotionnel ont constaté que ces règles Singapour étaient particulièrement doivent s'attendre à voir des différences dans les
encourageant le « service avec le sourire réticents à exprimer leur colère envers types d'émotions que les employés du service
» se retrouvent également dans de les clients, tandis que les Français client afficheront.
nombreux autres pays, mais cela ne trouvaient cela plus acceptable. Les
signifie pas qu'elles sont suivies dans la répondants américains étaient Sources:A. Grandey, A Rafaeli, S. Ravid, J.
même mesure partout. particulièrement susceptibles d'afficher Wirtz et DD Steiner, « Les règles d’affichage
Une étude a examiné les différences leur joie envers les clients, tandis que les des émotions à l’œuvre dans l’économie
mondiale des services : le cas particulier du
internationales dans les manifestations répondants français étaient plus réservés client »,Journal de gestion des services
émotionnelles en demandant à des participants dans leurs expressions de joie. 21, (2010), pp. 388–412 ; et D. Matsumoto, «
d'Israël, de France, de Singapour et des États-Unis Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de Culture et expression émotionnelle », dans
RS Wyer, C. Chiu et Y. Hong (éd.),
d'expliquer comment ils se comporteraient dans similitudes interculturelles dans les attentes du Comprendre la culture : théorie, recherche
diverses situations chargées d'émotions en tant service client et les réactions des clients. Il et application(New York : Taylor et Francis,
qu'agents du service client. n'existe aucune culture dans laquelle le sourire 2009), pp. 271–288.
Les gens ont également tendance à attribuer les émotions des hommes et des femmes d'une manière
qui pourrait être basée sur des stéréotypes de ce que sont les réactions émotionnelles typiques. Une étude a
montré que les participants à l'expérience qui lisaient des textes sur les expressions émotionnelles
interprétaient les réactions des femmes comme étant liées à la disposition (à la personnalité), tandis que les
réactions des hommes étaient interprétées comme étant dues à la situation qui les entourait.50Par exemple,
une photo d’une femme triste laissait penser aux observateurs qu’elle agissait conformément à un type de
personnalité émotionnelle, alors qu’une photo d’un homme triste était plus susceptible d’être attribuée au fait
qu’il avait passé une mauvaise journée. Une autre étude a montré que les participants étaient plus rapides à
détecter les expressions de colère sur les visages masculins et les expressions de joie sur les visages
féminins ; les visages neutres chez les hommes étaient attribués à une plus grande colère et les visages
neutres chez les femmes étaient interprétés comme joyeux.51
Travail émotionnel
4 Montrez l’impact du travail Si vous avez déjà travaillé dans la vente au détail ou servi dans un restaurant, vous savez à quel point il
est important d'afficher une attitude amicale et souriante. Même s'il y avait des jours où vous ne vous
émotionnel sur les employés.
sentiez pas de bonne humeur, vous saviez que la direction s'attendait à ce que vous soyez optimiste
dans vos relations avec les clients. Vous avez donc fait semblant. Chaque employé fournit un travail
physique et mental en mettant son corps et son esprit, respectivement, au service de son travail. Mais
les emplois exigent égalementtravail émotionnel, l'expression par un employé des émotions
souhaitées par l'organisation lors de transactions interpersonnelles au travail.
Travail émotionnel 109
Source:K94/ZUMA Press/Newscom
exige et considère comme approprié
pour leur travail.
Le concept de travail émotionnel est né d’études sur les métiers du service. Les compagnies
aériennes s’attendent à ce que leurs hôtesses de l’air soient joyeuses, les directeurs de pompes
funèbres tristes et les médecins neutres sur le plan émotionnel. Mais le travail émotionnel est
pertinent pour presque tous les métiers. Au minimum, vos responsables s’attendent à ce que vous
soyez courtois, et non hostile, dans vos interactions avec vos collègues. Le véritable défi se pose
lorsque les employés doivent projeter une émotion tout en ressentant une autre.52Cette disparité est
dissonance émotionnelle, et cela peut avoir de lourdes conséquences. Les sentiments de frustration,
de colère et de ressentiment refoulés peuvent éventuellement conduire à l'épuisement émotionnel et
au burnout.53C’est à partir de l’importance croissante du travail émotionnel en tant qu’élément clé de
la performance professionnelle efficace que nous en sommes venus à comprendre la pertinence de
l’émotion dans le domaine de l’OB.
Le travail émotionnel crée des dilemmes pour les employés. Il y a des gens avec qui vous
devez travailler et que vous n'aimez tout simplement pas. Peut-être considérez-vous leur
personnalité comme abrasive. Peut-être savez-vous qu'ils ont dit des choses négatives sur vous
dans votre dos. Quoi qu'il en soit, votre travail vous oblige à interagir régulièrement avec ces
personnes. Vous êtes donc obligé de feindre la gentillesse.
Cela peut vous aider, surtout au travail, si vous séparez les émotions enfeutreouémotions affichées.54
Ressenti des émotionssont les émotions réelles d'un individu. En revanche, émotions affichéesCe sont les
qualités que l'entreprise exige des employés et qu'elle considère comme appropriées pour un emploi donné.
Elles ne sont pas innées, elles sont acquises. « Le regard rituel de joie sur le visage de la première dauphine
lorsque la nouvelle Miss America est annoncée est le résultat de la règle d'affichage selon laquelle les
perdants doivent masquer leur tristesse par une expression de joie pour la gagnante. »55De même, la plupart
d’entre nous savons que nous sommes censés agir avec tristesse lors des funérailles, que nous considérions
ou non la mort de la personne comme une perte, et que nous devons paraître heureux lors des mariages,
même si nous n’avons pas envie de faire la fête.
travail émotionnelUne situation dans dissonance émotionnelleIncohérences émotions affichéesDes émotions qui
par lequel un employé exprime les entre les émotions que les gens ressentent sont exigés par l’organisation et considérés
émotions souhaitées par l’organisation et les émotions qu’ils projettent. comme appropriés dans un emploi donné.
lors de transactions interpersonnelles au ressenti des émotionsLes émotions réelles
travail. d’un individu.
110 CHAPITRE 4 Émotions et humeurs
Les recherches suggèrent que sur les lieux de travail aux États-Unis, on s’attend à ce que nous
manifestions généralement des émotions positives comme le bonheur et l’excitation et que nous
supprimions les émotions négatives comme la peur, la colère, le dégoût et le mépris.56Les managers
efficaces ont appris à être sérieux lorsqu'ils donnent une évaluation négative des performances d'un
employé et à cacher leur colère lorsqu'ils n'ont pas été sélectionnés pour une promotion. Un vendeur
qui n'a pas appris à sourire et à paraître amical, malgré ses véritables sentiments du moment, ne
restera généralement pas longtemps à son poste. Comment nous expérienceune émotion n'est pas
toujours la même que ce que nous ressentonsmontreril.57
Afficher de fausses émotions nous oblige à réprimer les vraies.Surface agissant cache ses
sentiments intérieurs et renonce à exprimer ses émotions en réponse aux règles d'affichage. Un
employé qui sourit à un client même s'il n'en a pas l'impression agit en surface.Action en profondeur
essaie de modifier nos véritables sentiments intérieurs en fonction des règles d'affichage. Un
prestataire de soins de santé qui essaie de ressentir véritablement plus d'empathie pour ses patients
agit en profondeur.58L'action de surface traite deaffichéles émotions et le jeu en profondeur traitent
defeutreLes émotions. Les recherches montrent que le fait de se comporter en surface est plus
stressant pour les employés, car cela implique de nier leurs véritables émotions.59
Exprimer des émotions que nous ne ressentons pas vraiment est épuisant, il est donc important de donner
aux employés qui s'expriment superficiellement une chance de se détendre et de se ressourcer. Une étude
qui a examiné la façon dont les instructeurs de cheerleading passaient leurs pauses a révélé que ceux qui
utilisaient leurs pauses pour se reposer et se détendre étaient des instructeurs plus efficaces après leurs
pauses.60Les enseignants qui effectuaient des tâches ménagères pendant leurs pauses n’étaient pas aussi
efficaces après leur pause qu’avant. Une autre étude a révélé que dans les groupes de travail hospitaliers où
les exigences en matière d’expression émotionnelle étaient élevées, l’épuisement professionnel était plus
élevé que dans les autres groupes de travail hospitaliers.61
5 Décrire la théorie des Nous avons vu que les émotions et les humeurs sont une partie importante de notre vie et de notre
vie professionnelle. Mais comment influencent-elles notre performance et notre satisfaction au
événements affectifs et
travail ? Un modèle appeléthéorie des événements affectifs (TEA)démontre que les employés
identifier ses applications.
réagissent émotionnellement aux choses qui leur arrivent au travail, et que cette réaction influence
leur rendement au travail et leur satisfaction.62
L’illustration 4-5 résume l’AET. La théorie commence par reconnaître que les émotions sont
une réponse à un événement dans l’environnement de travail. L’environnement de travail
comprend tout ce qui entoure le travail : la variété des tâches et le degré d’autonomie, les
exigences du travail et les exigences en matière d’expression du travail émotionnel. Cet
environnement crée des événements professionnels qui peuvent être des tracas, des
événements exaltants ou les deux. Des exemples de tracas sont des collègues qui refusent
d’assumer leur part de travail, des directives contradictoires de différents responsables et des
contraintes de temps excessives. Les événements exaltants comprennent l’atteinte d’un objectif,
l’obtention du soutien d’un collègue et la reconnaissance d’une réussite.63
Ces événements professionnels déclenchent des réactions émotionnelles positives ou négatives,
auxquelles la personnalité et l'humeur des employés les prédisposent à répondre avec plus ou moins
d'intensité. Les personnes qui ont un faible score de stabilité émotionnelle sont plus susceptibles de
réagir fortement aux événements négatifs. Et notre réponse émotionnelle à un événement donné
peut changer en fonction de l'humeur. Enfin, les émotions influencent un certain nombre de variables
de performance et de satisfaction, telles que le comportement citoyen organisationnel, l'engagement
organisationnel, le niveau d'effort, l'intention de démissionner et la déviance au travail.
Théorie des événements affectifs 111
Environnement de travail
• Caractéristiques de
le travail
• Exigences du poste
• Exigences relatives à
travail émotionnel
Satisfaction au travail
Événements de travail Réactions émotionnelles
• Les tracas du quotidien • Positif
• Des améliorations quotidiennes • Négatif
Rendement au travail
Dispositions personnelles
• Personnalité
• Humeur
Source:D'après NM Ashkanasy et CS Daus, « L'émotion sur le lieu de travail : le nouveau défi pour les managers »,Académie de
gestion exécutive(février 2002), p. 77.
surface agissanteCacher ses sentiments action profondeEssayer de modifier ses véritables théorie des événements affectifs (TEA)Un modèle
intérieurs et renoncer à l'expression sentiments intérieurs en fonction des règles cela suggère que les événements sur le lieu de travail
émotionnelle en réponse aux règles d'affichage. provoquent des réactions émotionnelles de la part
d'affichage. des employés, qui influencent ensuite les attitudes et
les comportements sur le lieu de travail.
112 CHAPITRE 4 Émotions et humeurs
En retour, vous créez des hauts et des bas émotionnels. Un jour, vous vous sentez optimiste et pensez
que vous survivrez aux suppressions d'emplois. Le lendemain, vous pouvez être déprimé et anxieux.
Ces sautes d'humeur détournent votre attention de votre travail et réduisent votre rendement et votre
satisfaction au travail. Enfin, votre réaction est amplifiée car il s'agit du quatrième licenciement le plus
important que Boeing ait lancé au cours des trois dernières années.
En résumé, l’AET offre deux messages importants.66Premièrement, les émotions nous permettent
de mieux comprendre comment les tracas et les événements positifs sur le lieu de travail influencent
la performance et la satisfaction des employés. Deuxièmement, les employés et les managers ne
doivent pas ignorer les émotions ou les événements qui les provoquent, même lorsqu'ils semblent
mineurs, car ils s'accumulent.
Intelligence émotionnelle
6 Comparez les preuves pour Diane Marshall est une chef de bureau. Elle n'a pratiquement aucune conscience de ses
émotions et de celles des autres. Elle est lunatique et incapable de susciter beaucoup
et contre l’existence de
d'enthousiasme ou d'intérêt chez ses employés. Elle ne comprend pas pourquoi les employés
l’intelligence émotionnelle.
s'énervent contre elle. Elle réagit souvent de manière excessive aux problèmes et choisit les
réponses les plus inefficaces aux situations émotionnelles.67Diane a une faible intelligence
émotionnelle.Intelligence émotionnelle (IE)Il s'agit de la capacité d'une personne à (1)
percevoir les émotions chez elle-même et chez les autres, (2) comprendre la signification de ces
émotions et (3) réguler ses émotions en conséquence dans un modèle en cascade, comme le
montre la figure 4-6. Les personnes qui connaissent leurs propres émotions et savent bien lire
les signaux émotionnels (par exemple, savoir pourquoi elles sont en colère et comment
s'exprimer sans enfreindre les normes) sont les plus susceptibles d'être efficaces.68
Plusieurs études suggèrent que l’intelligence émotionnelle joue un rôle important dans la
performance au travail. Une étude utilisant la technologie de l’imagerie par résonance
magnétique fonctionnelle (IRMf) a révélé que les étudiants en MBA pour cadres qui obtenaient
les meilleurs résultats dans une tâche de prise de décision stratégique étaient plus susceptibles
d’intégrer les centres émotionnels du cerveau dans leur processus de choix. Les étudiants ont
également moins mis l’accent sur l’utilisation des parties les plus cognitives de leur cerveau.69
Une autre étude a examiné les succès et les échecs de 11 présidents américains, de Franklin
Roosevelt à Bill Clinton, et les a évalués selon six qualités : la communication, l'organisation, les
compétences politiques, la vision, le style cognitif et l'intelligence émotionnelle.
Comprendre la signification de
Cognitif
Émotions
Les arguments en faveur de l’IE incluent son attrait intuitif, le fait qu’il prédit des
critères importants et l’idée qu’il est basé sur la biologie.
Appel intuitifPresque tout le monde s’accorde à dire qu’il est bon de posséder une intelligence
sociale. L’intuition suggère que les personnes capables de détecter les émotions chez les autres, de
contrôler leurs propres émotions et de bien gérer les interactions sociales ont une longueur d’avance
dans le monde des affaires. Les associés d’une société de conseil multinationale qui ont obtenu un
score supérieur à la médiane sur une mesure d’intelligence sociale ont généré 1,2 million de dollars de
plus en affaires que les autres associés.72
L'EI prédit les critères qui comptentLes données suggèrent qu’un niveau élevé d’IE signifie
qu’une personne sera performante au travail. Une étude a montré que l’IE prédisait la
performance des employés d’une usine de cigarettes en Chine.73Une autre étude a révélé que
La capacité à reconnaître les émotions dans les expressions faciales des autres et à « écouter »
émotionnellement (capter des signaux subtils sur les émotions des gens) prédit l'évaluation par les
pairs de la valeur des personnes pour leur organisation.74Enfin, une revue des études a indiqué que,
dans l’ensemble, l’IE était faiblement mais systématiquement corrélée au rendement au travail, même
après que les chercheurs aient pris en compte les capacités cognitives, la conscience professionnelle
et le névrosisme.75
L'IE est basée sur la biologieDans une étude, les personnes atteintes de lésions dans la zone cérébrale qui
régit le traitement des émotions (une partie du cortex préfrontal) n'ont pas obtenu de résultats inférieurs aux
mesures standard d'intelligence par rapport aux personnes sans lésions similaires. Mais leurs résultats aux
tests d'intelligence émotionnelle étaient significativement inférieurs et leur capacité à prendre des décisions
normales était altérée, comme le démontrent leurs faibles performances à un jeu de cartes avec
récompenses monétaires. Cette étude suggère que l'intelligence émotionnelle est basée sur des facteurs
neurologiques qui n'ont aucun rapport avec les mesures standard d'intelligence.76Il existe également des
preuves montrant que l’IE est influencée génétiquement, ce qui renforce l’idée qu’elle mesure un véritable
facteur biologique sous-jacent.77
Les chercheurs de l'EI ne s'entendent pas sur les définitionsPour de nombreux chercheurs, il
n’est pas clair ce qu’est l’IE car les chercheurs utilisent différentes définitions de ce concept.78
Certains chercheurs se sont concentrés sur l’intelligence émotionnelle au moyen de tests à
réponses correctes et incorrectes, évaluant la capacité à reconnaître et à contrôler les émotions.
Il s’agit de la perspective de l’intelligence émotionnelle basée sur les capacités. D’autres se
concentrent sur l’intelligence émotionnelle en tant que vaste gamme de constructions qui
peuvent être mesurées par des auto-évaluations et qui sont liées principalement par le fait
qu’elles ne sont pas redondantes avec l’intelligence cognitive. Non seulement ces deux
définitions sont différentes, mais les mesures utilisées par chaque perspective sont à peine
corrélées entre elles.79
L'IE ne peut pas être mesuréeDe nombreux critiques ont soulevé des questions sur la mesure
de l’IE. Comme l’IE est une forme d’intelligence, soutiennent-ils, il doit y avoir des bonnes et des
mauvaises réponses aux tests. Certains tests ont des bonnes et des mauvaises réponses, même
si la validité de certaines questions est douteuse. Une mesure vous demande d’associer des
sentiments à des couleurs, comme si le violet nous faisait toujours sentir frais et non chaud.
D’autres mesures sont auto-déclarées, comme « Je suis doué pour « lire » les autres », et n’ont
pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Cependant, ces mesures auto-déclarées peuvent
refléter une variété de constructions non liées aux capacités, comme l’estime de soi générale ou
l’auto-efficacité. Les mesures de l’IE sont diverses et les chercheurs ne les ont pas soumises à
une étude aussi rigoureuse qu’ils l’ont fait pour les mesures de la personnalité et de
l’intelligence générale.80
L'EI n'est rien d'autre qu'une personnalité avec une étiquette différenteCertains critiques
soutiennent que l’IE étant étroitement liée à l’intelligence et à la personnalité, une fois ces
facteurs pris en compte, elle n’a rien d’unique à offrir. Cet argument est fondé. L’IE semble être
corrélée à des mesures de la personnalité, en particulier à la stabilité émotionnelle.81Si cela est
vrai, alors les preuves d’une composante biologique de l’IE sont fausses, et les marqueurs
biologiques comme l’activité cérébrale et l’hérédité sont attribuables à d’autres constructions
psychologiques bien connues et beaucoup mieux étudiées. Dans une certaine mesure, les
chercheurs ont résolu ce problème en notant que l’IE est une construction partiellement
déterminée par des traits comme les capacités cognitives.
Applications OB des émotions et des humeurs 115
Dans la bibliothèque d'auto-évaluation (disponible sur CD ou en ligne), passez l'évaluation IE1 (Quel
BIBLIOTHÈQUE D'AUTO-ÉVALUATION est mon score d'intelligence émotionnelle ?).
7 Identifier des stratégies de Dans cette section, nous évaluons comment la compréhension des émotions et des humeurs peut améliorer
notre capacité à expliquer et à prédire le processus de sélection dans les organisations, la prise de décision, la
régulation des émotions et
créativité, la motivation, le leadership, les conflits interpersonnels, la négociation, le service client, les
leurs effets probables.
attitudes au travail et les comportements déviants sur le lieu de travail. Nous examinons également comment
les managers peuvent influencer nos humeurs.
Traduit de Anglais vers Français - www.onlinedoctranslator.com
Sélection
L'une des conclusions des données recueillies jusqu'à présent sur l'IE est que les employeurs devraient en tenir
compte lors de l'embauche d'employés, en particulier dans les emplois qui exigent un degré élevé d'interaction
sociale. En fait, de plus en plus d'employeurssontL'utilisation des mesures de l'EI pour recruter des personnes a
commencé. Une étude sur les recruteurs de l'US Air Force a montré que les recruteurs les plus performants
présentaient des niveaux élevés d'EI. En s'appuyant sur ces résultats, l'US Air Force a remanié ses critères de sélection.
Une enquête de suivi a révélé que les futurs embauchés qui avaient des scores élevés d'EI avaient 2,6 fois plus de
succès que ceux qui n'en avaient pas. Chez L'Oréal, les vendeurs sélectionnés sur la base des scores d'EI ont vendu
plus que ceux embauchés selon l'ancienne procédure de sélection de l'entreprise. Sur une base annuelle, les vendeurs
sélectionnés pour leur compétence émotionnelle ont vendu 91 370 $ de plus que les autres vendeurs, pour une
augmentation nette du chiffre d'affaires de 2 558 360 $.89
Prise de décision
Comme vous le verrez au chapitre 6, les approches traditionnelles de l’étude de la prise de décision
dans les organisations ont mis l’accent sur la rationalité. Mais les chercheurs en OB constatent de plus
en plus que les humeurs et les émotions ont des effets importants sur la prise de décision.
Les humeurs et les émotions positives semblent aider. Les personnes de bonne humeur ou qui ressentent des
émotions positives sont plus susceptibles que les autres d'utiliser des heuristiques ou des règles empiriques.90pour
aider à prendre rapidement de bonnes décisions. Les émotions positives améliorent également les capacités de
résolution de problèmes, de sorte que les personnes positives trouvent de meilleures solutions aux problèmes.91
Les chercheurs en obstétrique continuent de débattre du rôle des émotions et des humeurs négatives
dans la prise de décision. Bien qu'une étude souvent citée suggère que les personnes déprimées parviennent
à des jugements plus précis,92Des données plus récentes suggèrent que les personnes déprimées prennent
de moins bonnes décisions. Pourquoi ? Parce que les personnes déprimées traitent les informations plus
lentement et ont tendance à évaluer toutes les options possibles plutôt que les plus probables.93Ils
recherchent la solution parfaite, alors qu’il y en a rarement une.
Créativité
Les personnes de bonne humeur ont tendance à être plus créatives que les personnes de mauvaise humeur.
94Ils produisent plus d’idées et plus d’options, et d’autres pensent que leurs idées sont originales.95
Il semble que les personnes qui ressentent des humeurs ou des émotions positives soient plus flexibles et
Applications OB des émotions et des humeurs 117
ouverts dans leur réflexion, ce qui peut expliquer pourquoi ils sont plus créatifs.96Les superviseurs
devraient s’efforcer activement de garder les employés heureux, car cela crée une meilleure humeur
(les employés aiment que leurs dirigeants les encouragent et leur fournissent des commentaires
positifs sur un travail bien fait), ce qui à son tour incite les gens à être plus créatifs.97
Certains chercheurs ne croient cependant pas qu'une humeur positive rende les gens plus créatifs. Ils
soutiennent que lorsque les gens sont de bonne humeur, ils peuvent se détendre (« Si je suis de bonne humeur, tout
doit bien se passer et je ne dois pas avoir besoin de penser à de nouvelles idées ») et ne pas s'engager dans la
réflexion critique nécessaire à certaines formes de créativité.98La réponse réside peut-être dans une façon de penser
les humeurs un peu différemment. Plutôt que de considérer les émotions positives ou négatives, il est possible de
conceptualiser les humeurs comme des sentiments actifs comme la colère, la peur ou l'exaltation et de les comparer à
des humeurs désactivantes comme la tristesse, la dépression ou la sérénité. Toutes les humeurs activantes, qu'elles
soient positives ou négatives, peuvent être considérées comme des émotions actives.ouLes humeurs négatives
semblent conduire à plus de créativité, alors que les humeurs désactivantes en conduisent moins.99
Motivation
Plusieurs études ont mis en évidence l’importance de l’humeur et des émotions sur la
motivation. Une étude a demandé à deux groupes de personnes de résoudre des énigmes. Le
premier groupe a vu une vidéo amusante, destinée à mettre les sujets de bonne humeur.
L’autre groupe n’a pas vu la vidéo et a commencé à travailler sur les énigmes tout de suite. Les
résultats ? Le groupe d’humeur positive a déclaré avoir plus d’attentes quant à sa capacité à
résoudre les énigmes, a travaillé plus dur et a ainsi résolu plus d’énigmes.100
La deuxième étude a révélé que donner aux gens un retour sur leurs performances, qu’il
soit réel ou faux, influençait leur humeur, ce qui influençait ensuite leur motivation.101
Il peut donc exister un cycle dans lequel les humeurs positives incitent les gens à être plus créatifs, ce
qui conduit à des retours positifs de la part de ceux qui observent leur travail. Ces retours positifs
renforcent encore davantage l'humeur positive, ce qui peut inciter les gens à être encore plus
performants, et ainsi de suite.
Une autre étude a examiné l’humeur des agents de vente d’assurance à Taiwan.102
Les agents de bonne humeur étaient plus serviables envers leurs collègues et se sentaient également mieux
dans leur peau. Ces facteurs ont à leur tour conduit à des performances supérieures sous la forme de ventes
plus élevées et de meilleurs rapports de performance de la part des superviseurs.
Direction
Les dirigeants efficaces s’appuient sur des appels émotionnels pour transmettre leurs messages.103En
fait, l’expression des émotions dans les discours est souvent l’élément déterminant qui nous fait
accepter ou rejeter le message d’un leader. « Lorsque les dirigeants se sentent excités, enthousiastes
et actifs, ils sont plus susceptibles de dynamiser leurs subordonnés et de transmettre un sentiment
d’efficacité, de compétence, d’optimisme et de plaisir. »104Les hommes politiques, par exemple, ont
appris à faire preuve d’enthousiasme lorsqu’ils parlent de leurs chances de gagner une élection, même
lorsque les sondages suggèrent le contraire.
Les dirigeants d'entreprise savent que le contenu émotionnel est essentiel pour que les employés
adhèrent à leur vision de l'avenir de l'entreprise et acceptent le changement. Lorsque les supérieurs
hiérarchiques proposent de nouvelles visions, en particulier avec des objectifs vagues ou lointains, il
est souvent difficile pour les employés d'accepter les changements qu'elles apporteront. En suscitant
des émotions et en les liant à une vision attrayante, les dirigeants augmentent la probabilité que les
managers et les employés acceptent le changement.105Les dirigeants qui se concentrent sur des
objectifs inspirants génèrent également plus d’optimisme et d’enthousiasme chez les employés, ce qui
conduit à des interactions sociales plus positives avec les collègues et les clients.106
Négociation
La négociation est un processus émotionnel. Cependant, on dit souvent qu'un négociateur compétent
a un « visage de poker ». Le fondateur de la chaîne britannique Poker Channel, Crispin Nieboer, a
déclaré : « C'est un jeu de bluff et il y a une émotion et une tension humaines fantastiques,
118 CHAPITRE 4 Émotions et humeurs
« On verra qui peut bluffer le plus longtemps. »107Plusieurs études ont montré qu’un
négociateur qui feint la colère a un avantage sur son adversaire. Pourquoi ? Parce que lorsqu’un
négociateur fait preuve de colère, son adversaire en conclut qu’il a concédé tout ce qu’il pouvait
et cède donc.108La colère doit être utilisée de manière sélective dans les négociations : les
négociateurs en colère qui ont moins d’informations ou moins de pouvoir que leurs adversaires
obtiennent des résultats nettement moins bons.109Il semble qu’un individu puissant et mieux
informé sera moins disposé à partager des informations ou à affronter un adversaire en colère
à mi-chemin.
L’expression d’une émotion négative (comme la colère) peut être efficace, mais se sentir mal par rapport
à sa performance semble nuire aux négociations futures. Les personnes qui échouent dans une négociation
ressentent des émotions négatives, développent des perceptions négatives de leur interlocuteur et sont
moins disposées à partager des informations ou à coopérer lors de négociations futures.110Il est intéressant
de noter que si les humeurs et les émotions ont des effets bénéfiques au travail, dans la négociation, à moins
que nous ne fassions semblant d'être en colère, les émotions peuvent nuire à la performance du négociateur.
Une étude de 2005 a révélé que les personnes qui ont subi des lésions au niveau des centres émotionnels de
leur cerveau (la même partie qui a été blessée dans l'affaire Phineas Gage) pourraient être les plus
susceptibles de subir des dommages.meilleurnégociateurs, car il est peu probable qu'ils surcorrigent
lorsqu'ils sont confrontés à des résultats négatifs.111
Service client
L’état émotionnel d’un travailleur influence le service client, qui influence les niveaux de
fidélisation et de satisfaction client.112Offrir un service client de qualité est une tâche
exigeante pour les employés, car cela les place souvent dans un état de dissonance
émotionnelle. Au fil du temps, cet état peut conduire à l'épuisement professionnel, à une
baisse des performances et à une baisse de la satisfaction au travail.113
Les émotions des employés peuvent être transmises au client. Des études indiquent un effet
de correspondance entre les émotions des employés et celles des clients, appelécontagion
émotionnelle—la « capture » des émotions des autres.114Comment cela fonctionne-t-il ?
L’explication principale est que lorsque quelqu’un éprouve des émotions positives et rit et vous
sourit, vous avez tendance à réagir positivement. La contagion émotionnelle est importante car
les clients qui ressentent les humeurs ou les émotions positives des employés font leurs achats
plus longtemps. Mais les émotions et les humeurs négatives sont-elles contagieuses ?
Applications OB des émotions et des humeurs 119
aussi ? Absolument. Lorsqu'un employé se sent injustement traité par un client, par
exemple, il lui est plus difficile de manifester les émotions positives que son organisation
attend de lui.115
Attitudes au travail
Vous avez déjà entendu le conseil « Ne ramenez jamais votre travail à la maison », ce qui signifie que
vous devriez oublier le travail une fois rentré chez vous ? C'est plus facile à dire qu'à faire. Plusieurs
études ont montré que les personnes qui ont passé une bonne journée au travail ont tendance à être
de meilleure humeur à la maison le soir même, et vice versa.116Les personnes qui ont une journée de
travail stressante ont également du mal à se détendre après avoir quitté le travail.117Une étude a
demandé à des couples mariés de décrire leur humeur en répondant à des sondages chronométrés
sur leur téléphone portable au cours de la journée. Comme la plupart des lecteurs mariés pourraient
s'en douter, si l'un des membres du couple était de mauvaise humeur pendant la journée de travail,
cette humeur se transmettait à son conjoint le soir.118En d'autres termes, si vous avez eu une
mauvaise journée au travail, votre conjoint passera probablement une soirée désagréable. Même si
les gens emportent émotionnellement leur travail avec eux à la maison, le lendemain, l'effet a
généralement disparu.119
Un choix éthique
Schadenfreu de
E
L'anglais est peut-être une langue à quelqu'un que nous envions ou n'aimons pas, ou, comme Les émotions peuvent corrompre le comparateur. » Peut-
robuste, mais parfois un mot l'a montré une étude récente, à quelqu'un que nous être ne pouvons-nous pas éviter certaines comparaisons
d'une autre langue exprime considérons comme un rival, comme un collègue avec avec nos collègues ou nos amis, mais nous pouvons
quelque chose qui manque à l'anglais. lequel nous entretenons une relation de compétition. contrôler la quantité de comparaisons que nous faisons.
c'est le cas d'un sentiment émotionnel Cet effet a persisté même lorsque les il.Schadenfreudepeut nous empêcher de faire
particulier et intéressant connu sous un chercheurs ont contrôlé le degré preuve d’empathie non seulement envers un
nom allemand. d'appréciation de l'autre par la personne. individu, mais envers ceux qui vivent un
« Prendre plaisir au malheur des autres » Quelles sont les implications éthiques et malheur de manière plus générale.
ou sjoie du chaden,a récemment été étudié par professionnelles dejoie maléfique ?
des psychologues dont les résultats ont des
1.Ne vous jugez pas trop sévèrement pour avoir Sources:W. van Dijk, JW Ouwerkerk, YM
implications pour le travail. La recherche
Wesseling et GM van Koningsbruggen, «
neuropsychologique montre que lorsque nous vécu cette expérience.joie maléfique.Comme Vers une compréhension du plaisir face au
éprouvonsjoie maléfique,Ce sont les centres l’a noté une critique, « cela semble presque malheur des autres : l'impact de la menace
inhérent à l’être social ». Si nous nous d'auto-évaluation sur la Schadenfreude »,
du plaisir de notre cerveau qui s'allument, un
Cognition et émotion
peu comme lorsque nous savourons un bon attendons à ne jamais faire l’expérience joie 25, no 2 (2011), pp. 360–368; RH Smith,
repas ou gagnons un concours. Cela peut maléfiqueenvers un collègue détesté, c'est une CA Powell, DJ Combs et DR Schurtz, «
norme que nous sommes voués à ne pas Exploration du quand et du pourquoi de la
expliquer pourquoi nous nous intéressons
Schadenfreude »,Boussole de psychologie
particulièrement aux malheurs de Bernie respecter. sociale et de personnalité3, no. 4 (2009), pp.
Madoff, Lindsay Lohan, Charlie Sheen et 2.En même temps, essayez de reconnaître que 530–546 ; ST Fiske, « L'envie monte, le mépris
même si les comparaisons sociales sont descend : comment la comparaison nous divise
d'autres.
», Psychologue américain65, no. 8 (2010), pp.
Comme vous pouvez le constater, nous sommes naturelles, elles ne sont pas particulièrement 698–706 ; et D. Rakoff, « When Bad
plus susceptibles de subirjoie saine. Comme l'a noté l'éminente Les choses arrivent aux bonnes personnes »,Le
New York Times(1er mai 2011), p. WK12.
maléfiquequand le malheur arrive psychologue Susan Fiske, « la comparaison
situation. Les humeurs négatives rendent également les gens plus distraits, et les distractions peuvent
évidemment conduire à des comportements imprudents.
8 Appliquer des concepts sur Vous pouvez généralement améliorer l’humeur d’un ami en partageant un clip vidéo amusant, en
offrant à la personne un petit sac de bonbons ou même en lui offrant une boisson agréable.126Mais
émotions et humeurs liées à des
que peuvent faire les entreprises pour améliorer l'humeur de leurs employés ? Les managers peuvent
problèmes OB spécifiques.
utiliser l'humour et donner à leurs employés de petits cadeaux pour les remercier du travail bien fait.
De plus, lorsque les dirigeants eux-mêmes sont de bonne humeur, les membres du groupe sont plus
positifs et, par conséquent, ils coopèrent davantage.127
Enfin, le fait de sélectionner des membres positifs dans une équipe peut avoir un effet de
contagion, car les humeurs positives se transmettent d'un membre à l'autre. Une étude sur les
équipes professionnelles de cricket a révélé que l'humeur positive des joueurs affectait l'humeur
des membres de leur équipe et influençait positivement leur performance.128Il est donc logique
que les managers sélectionnent des membres de l’équipe prédisposés à éprouver des humeurs
positives.
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pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
Questions pour la révision 121
Les émotions et les humeurs sont similaires dans la mesure où elles sont toutes deux de nature affective. Mais elles
sont également différentes : les humeurs sont plus générales et moins contextuelles que les émotions. Et les
événements ont leur importance. L'heure de la journée et le jour de la semaine, les événements stressants, les
activités sociales et les habitudes de sommeil sont quelques-uns des facteurs qui influencent les émotions et les
humeurs. Les émotions et les humeurs se sont révélées pertinentes pour pratiquement tous les sujets de l'OB que
nous étudions, et elles ont des implications pour la pratique managériale.
- De plus en plus d’entreprises sélectionnent des employés dont elles estiment qu’ils possèdent un niveau
élevé d’intelligence émotionnelle. Ces dernières années, la recherche a contribué à affiner la théorie liée à
l’intelligence émotionnelle, ce qui devrait conduire à des outils plus performants pour évaluer l’intelligence
émotionnelle basée sur les capacités.
- Les émotions et les humeurs positives semblent faciliter la prise de décision efficace
et la créativité.
- Des recherches récentes suggèrent que l’humeur est liée à la motivation, notamment par le biais du
feedback.
- Les dirigeants s’appuient sur les émotions pour accroître leur efficacité.
- L’affichage des émotions est important pour le comportement social comme la
négociation et le service client.
- L’expérience des émotions est étroitement liée aux attitudes et aux comportements au travail
qui en découlent, comme les comportements déviants sur le lieu de travail.
- Notre dernière implication managériale est une question : les managers peuvent-ils contrôler
les émotions et l’humeur de leurs collègues et employés ? Il existe certainement des limites,
pratiques et éthiques. Les émotions et l’humeur font partie intégrante de la personnalité d’un
individu. L’erreur des managers est d’ignorer les émotions de leurs collègues et employés et
d’évaluer le comportement des autres comme s’il était totalement rationnel. Comme l’a si bien
dit un consultant : « On ne peut pas dissocier les émotions du lieu de travail, car on ne peut pas
dissocier les émotions des personnes. »129Les managers qui comprennent le rôle des émotions
et des humeurs amélioreront considérablement leur capacité à expliquer et à prédire le
comportement de leurs collègues et employés.
QUESTIONS DE RÉVISION
1Quelle est la différence entre les émotions et les humeurs ? 6Quelles sont les preuves pour et contre l’existence de
Quelles sont les émotions et les humeurs de base ? l’intelligence émotionnelle ?
2Les émotions sont-elles rationnelles ? Quelles fonctions remplissent-elles ? 7Quelles sont les stratégies de régulation des émotions et leurs
effets probables ?
3Quelles sont les sources des émotions et des humeurs ?
8Comment appliquez-vous les concepts sur les émotions et les humeurs à des
4Quel impact le travail émotionnel a-t-il sur les salariés ? problèmes OB spécifiques ?
UN Y
Le doigt est évoqué tout au long de ce chapitre pour une raison : La colère est une émotion courante, mais elle est aussi toxique. L'expérience de
c'est une émotion importante. Mais qu'en est-il de nos réactions la colère et de son corrélat proche, l'hostilité, est liée à de nombreux
face à la colère ? Les cultures du travail nous apprennent à éviter comportements contre-productifs dans les organisations. C'est pourquoi de
de manifester la moindre colère, de peur d'être perçus comme de mauvais nombreuses organisations ont développé des programmes de gestion de la colère, pour
prestataires de services ou, pire, comme des personnes non atténuer les effets néfastes de la colère sur le lieu de travail.
professionnelles, voire déviantes ou violentes. Bien entendu, il existesont Le Bureau of Labor Statistics estime que 16 % des accidents
Dans les cas où l'expression de la colère est nuisible ou non mortels sur le lieu de travail sont dus à la violence au travail. Pensons-
professionnelle, nous avons poussé cette vision jusqu'à apprendre aux nous que les personnes qui ont commis ces actes étaient heureuses
gens à réprimer des émotions parfaitement normales. Il est inapproprié de et satisfaites ?
demander aux gens de se comporter de manière anormale, et il existe Pour réduire la colère au travail, de nombreuses entreprises élaborent des
encore plus de preuves des coûts organisationnels et personnels d'une politiques qui régissent les comportements tels que les cris, les grossièretés et
telle répression. les gestes hostiles. D’autres mettent en place des programmes de gestion de la
Des recherches récentes montrent que le fait de réprimer sa colère a des colère. Par exemple, une organisation a organisé des ateliers internes
conséquences terribles sur les individus. Une étude de l’Université de Stanford a obligatoires qui ont montré aux individus comment gérer les conflits sur le lieu
montré, par exemple, que lorsqu’on demandait à des individus d’afficher un de travail avant qu’ils ne dégénèrent. Le directeur qui a mis en place la formation
visage impassible pendant la projection des bombardements atomiques du a déclaré qu’elle « a donné aux gens des outils spécifiques pour ouvrir un
Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, ils étaient des interlocuteurs dialogue afin de résoudre les problèmes ». MTS Systems, une société d’ingénierie
beaucoup plus stressants une fois la vidéo terminée. D’autres recherches d’Eden Prairie, dans le Minnesota, engage un cabinet de conseil externe pour
montrent que les étudiants qui répriment des émotions comme la colère ont plus mener des programmes de gestion de la colère pour son organisation. En
de mal à se faire des amis et sont plus susceptibles d’être déprimés, et que les général, MTS organise un séminaire de huit heures qui aborde les sources de la
employés qui répriment leur colère se sentent plus stressés par leur travail. colère, les techniques de résolution des conflits et les politiques
organisationnelles. Il est suivi de séances individuelles avec des employés
Il existe une meilleure solution. Une étude récente a montré que même individuels qui se concentrent sur les techniques cognitivo-comportementales
lorsque les employés manifestaient une colère jugée inappropriée par leurs pour gérer leur colère. Le formateur externe facture entre 7 000 et 10 000 dollars
collègues, si ces derniers répondaient de manière encourageante à cette colère pour le séminaire et les séances individuelles. « Vous voulez que les gens
(par exemple en écoutant l’employé en colère), des réactions favorables, telles s’améliorent dans la communication entre eux », explique Karen Borre, directrice
que des changements constructifs au travail, en résultaient. de MTS.
Certes, les managers doivent s’efforcer de maintenir une culture positive, En fin de compte, tout le monde y gagne lorsque les organisations cherchent
respectueuse et non violente. Cependant, demander aux employés de réprimer à atténuer à la fois l’expérience et, bien sûr, l’expression de la colère au travail.
leur colère est non seulement une stratégie inefficace et coûteuse, mais elle peut L’environnement de travail est moins menaçant et moins stressant pour les
aussi se retourner contre eux si les moyens appropriés d’exprimer et de libérer la employés et les clients. Les employés se sentent probablement plus en sécurité.
colère sont bloqués. Et l’employé en colère est souvent également aidé.
Sources:B. Carey, « Les avantages de se défouler »,Le New York Times(6 juillet, « Suppression de la 2010), p. D1; RY Cheung et IJ Park,
colère, auto-interprétation interdépendante et dépression chez les étudiants asiatiques de niveau A », mCollège américain éricien et européen
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sanctions : réponses organisationnelles aux manifestations de colère déviantes, W pp. 201–230 ; et J. ou
Relations humaines64, n° 2 (2011),
Fairley, « Taking Control of Anger Management »,Homme de main d'oeuvre gestion(Octobre 2010), p. 10.
Dilemme éthique 123
négatives de la vie au travail (et du travail à la vie). Une mère qui travaille a de travail ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
découvert qu’une conférence sur le bonheur donnée par Shawn Actor l’a 3.Certains affirment que les coachs du bonheur sont un moyen pour les entreprises
aidée à cesser de se concentrer sur sa vie stressante et à rechercher plutôt d’éviter de résoudre les vrais problèmes du travail – une diversion, en quelque
des occasions de sourire, de rire et d’être reconnaissante. sorte. Comment pouvons-nous prendre cette décision ?
Dans certains cas, les affirmations des coachs du bonheur 4.Dans quelles circonstances, le cas échéant, est-il éthiquement
semblent un peu banales. Jim Smith, qui se qualifie lui-même de « approprié pour un superviseur de suggérer un coach du
coach exécutif du bonheur », demande : « Et si je vous disais bonheur à un subordonné ?
Sources:S. Shellenbarger, « Penser à des pensées heureuses au travail »,Le Wall Street Journal(27 janvier
2010), p. D2 ; S. Sharma et D. Chatterjee, « Les Cos écoutent attentivement 'Happiness Coach' »,Le Temps
économique (16 juillet 2010), http://articles.economictimes.indiatimes.com; et J. Smith,Le coach du bonheur
des cadres, www.lifewithhappiness.com/ (Téléchargé le 3 mai 2011).
124 CHAPITRE 4 Émotions et humeurs
Comme le montre ce chapitre, les émotions font inévitablement partie du Si Laura avait pu exprimer ses sentiments blessés sans crainte, elle
comportement des individus au travail. En même temps, il n'est pas tout à serait beaucoup plus satisfaite de son travail. En d’autres termes, le
fait certain que nous ayons atteint un point où les gens se sentent à l'aise problème de l’organisation de Laura n’est pas que les émotions sont
pour exprimer leurs émotions.tousLes émotions au travail. La raison pourrait affichées, mais que les manifestations émotionnelles sont mal gérées.
être que la culture et l'étiquette des entreprises restent mal adaptées à la D’autres soulignent que l’utilisation de connaissances émotionnelles,
gestion des manifestations émotionnelles manifestes. La question est de comme la capacité à lire et à comprendre les réactions des autres, est
savoir si les organisations peuvent devenir plus intelligentes en matière de cruciale pour les travailleurs, qu’il s’agisse de vendeurs, d’agents du
gestion émotionnelle. Est-il parfois approprié de crier, de rire ou de pleurer service clientèle ou de cadres. Une enquête a même révélé que 88 %
au travail ? des travailleurs estiment qu’être sensible aux émotions des autres est
Certains doutent de l’intérêt de faire preuve d’une plus grande un atout. La consultante en gestion Erika Anderson note : « Pleurer au
émotion au travail. Comme le souligne le chapitre, les émotions sont travail est transformateur et peut ouvrir la porte au changement. » La
des réponses physiologiques automatiques à l’environnement et, par question est alors de savoir si les organisations peuvent prendre des
conséquent, elles peuvent être difficiles à contrôler de manière mesures spécifiques pour mieux permettre les manifestations
appropriée. Laura, une représentante du service clientèle de 22 ans qui émotionnelles sans ouvrir la boîte de Pandore des explosions.
a fait l’objet d’une étude de cas, a noté que la peur et la colère étaient
couramment utilisées comme méthodes pour contrôler les employés, et Questions
que ces derniers étaient profondément contrariés par cette utilisation 1.Selon vous, quels facteurs rendent certaines organisations
des émotions pour les manipuler. Dans un autre cas, le président d’une inefficaces dans la gestion des émotions ?
grande chaîne de télévision avait pris l’habitude de crier sur les
2.Pensez-vous que l’utilisation stratégique et l’affichage des émotions
employés chaque fois qu’il se passait quelque chose de mal, ce qui les
servent à protéger les employés, ou le fait de cacher vos
blessait profondément et entraînait un manque de loyauté envers
véritables émotions au travail entraîne-t-il plus de problèmes qu’il
l’organisation. Comme Laura, les employés de cette organisation
n’en résout ?
hésitaient à montrer leurs véritables réactions face à ces explosions
émotionnelles de peur d’être qualifiés de « faibles » ou « inefficaces ». 3.Avez-vous déjà travaillé dans un environnement où les émotions étaient
On pourrait penser que ces personnes travaillaient dans des milieux de utilisées dans le cadre d'un style de gestion ? Décrivez les avantages
travail très émotifs, mais en fait, seule une gamme étroite d’émotions et les inconvénients de cette approche dans votre
était jugée acceptable. La colère semble être plus acceptable que la expérience.
tristesse dans de nombreuses organisations, et la colère peut avoir de 4.Les recherches montrent que les actes des collègues (37
graves conséquences inadaptées. %) et de la direction (22 %) provoquent plus d’émotions
D'autres pensent que les organisations qui reconnaissent et gèrent négatives chez les employés que les actes des clients (7
efficacement les émotions sont plus créatives, plus satisfaisantes et plus %).130Que peut faire l’entreprise de Laura pour changer
productives. Par exemple, Laura a noté que si elle pouvait son climat émotionnel ?
Sources:A. Kreamer, « Allez-y, pleurez au travail »,Temps(4 avril 2010), www.time.com ; JS Lerner et K. Shonk, «
Comment la colère empoisonne la prise de décision »,Revue de commerce de Harvard(septembre 2010), p. 26; et
J. Perrone et MH Vickers, « Les émotions comme jeu stratégique dans un milieu de travail hostile : un cas exemplaire », Journal
des responsabilités et des droits des employés16, n° 3 (2004), pp. 167–178.
Nous avons mentionné précédemment que certains chercheurs, dont le autour des joues et des yeux : si les yeux de la personne sourient ou
psychologue Paul Ekman est le plus connu, ont étudié si les expressions scintillent, le sourire est authentique. Ekman et ses collègues ont
faciales révélaient de véritables émotions. Ces chercheurs ont distingué développé des méthodes similaires pour détecter d'autres émotions,
les vrais sourires (appelés sourires de Duchenne, du nom du médecin comme la colère, le dégoût et la détresse. Selon Ekman, la clé pour
français Guillaume Duchenne) des « faux » sourires. Duchenne a identifier les émotions réelles est de se concentrer sur les micro-
constaté que les vrais sourires soulevaient non seulement les expressions, ou sur les muscles du visage que nous ne pouvons pas
commissures des lèvres (facilement simulées), mais aussi les muscles manipuler facilement.
des joues et des yeux (beaucoup plus difficiles à simuler). Ainsi, une Dan Hill a utilisé ces techniques pour étudier les expressions faciales
façon de déterminer si une personne est véritablement heureuse ou des PDG et a découvert qu'elles varient considérablement non
amusée est d’observer les muscles seulement dans leurs sourires de Duchenne, mais aussi dans les
Notes de fin 125
Bill Gates, Microsoft 73% positif pas le cas, pourquoi pensez-vous que vos opinions pourraient être en
contradiction avec les siennes ?
Steve Jobs, Apple 48% positif
4.Une étude a montré que l'évaluation par les gens de l'effet positif
Phil Knight, Nike 67% positif
affiché sur le visage des PDG n'avait que très peu de corrélation
Donald Trump, 16% positifs avec les bénéfices de leur entreprise. Cela vous suggère-t-il que
L'organisation Trump l'analyse de Hill n'a aucune importance ?
Il est intéressant de noter que ces individus, qui ont tous 5.En supposant que vous puissiez mieux détecter les émotions
réussi à divers égards, ont des expressions faciales très réelles dans les expressions faciales, pensez-vous que cela
différentes. Cela soulève également la question : le sourire aiderait votre carrière ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
de Larry Ellison vaut-il plus que celui de Bill Gates ?
Sources:D'après P. Ekman,Dire des mensonges : indices sur la tromperie sur le marché, en politique et dans le
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pp. 1119–1139. 130.Kruml et Geddes, « Prendre feu sans s’épuiser ».
CHANGEMENT DE GARDE AU JAPON : EST-
CE L'ÉCONOMIE OU LES VALEURS ?
UN
Parmi les plus grandes économies du monde, aucune n’a été aussi frustrante que
le Japon. Jusqu’en 2010, année où il a été dépassé par la Chine, le Japon était la
deuxième économie mondiale (après les États-Unis). Cependant, il a maintenant
connu deux « décennies perdues » consécutives, de 1990 à 2010, et de nombreux diplômés
récents n’ont aucun souvenir de l’époque bénie des années 1980, lorsque le Japon était
APPRENTISSAGE l’économie la plus enviée au monde. Les terribles conséquences du tremblement de terre et
OBJECTIFS du tsunami qui ont frappé le Japon en mars 2011, qui ont plongé le pays dans une nouvelle
Après avoir étudié ce chapitre, récession, n’ont fait qu’aggraver la situation. Nombreux sont ceux qui craignent désormais
vous devriez être capable de :
que l’économie japonaise ne reste à jamais coincée dans le marasme.
1Définirpersonnalité,décrire
comment elle est mesurée et
Le Japon pourrait peut-être rebondir plus tôt que prévu, le pays ayant été sous-estimé
expliquer les facteurs qui
déterminent la personnalité par le passé. Cependant, deux décennies de croissance économique stagnante semblent
d'un individu. avoir eu un effet durable sur la valeur du travail des nouveaux entrants.
2Décrivez le système Myers-Briggs Autrefois, le Japon était réputé pour le lien psychologique et comportemental étroit
Cadre de personnalité de
qui existait entre l'entreprise et ses employés. La plupart des employés s'attendaient à
l'indicateur de type et évaluation
rester chez leur employeur toute leur carrière, convaincus que s'ils prenaient soin de
de ses forces et de ses faiblesses.
leur entreprise, celle-ci prendrait soin d'eux. Pour ces personnes, démissionner ou
3Identifier les traits clés de la
Modèle de personnalité Big Five. accepter un emploi secondaire serait un acte de déloyauté impensable.
7Comparer les générations n'est pas que je déteste mon travail principal, mais je veux avoir un revenu stable sans
différences de valeurs et identifier dépendre complètement de l'entreprise », explique-t-elle.
les valeurs dominantes
Au début, Kirito Nakano, 28 ans, a suivi le cheminement professionnel traditionnel, espérant
valeurs dans le monde du travail d'aujourd'hui.
rester à vie dans son emploi d’ingénieur Web dans une grande multinationale japonaise. Mais il a
8Identifier les cinq de Hofstede
vite constaté que son salaire et l’absence de croissance de son salaire commençaient à entraver
dimensions de valeur de
culture nationale. son mode de vie. Il a commencé à travailler au noir, à développer des programmes de marketing
d’affiliation. À mesure que son emploi secondaire prenait de l’ampleur, Kirito a quitté son emploi
MonGestionLaboratoire principal. Il avait le sentiment qu’il n’avait pas le choix. « L’économie japonaise n’est pas seulement
Accédez à une multitude d'aides stagnante, elle est en recul », a-t-il déclaré. « Quand les gens croient que l’avenir sera meilleur que
d'apprentissage interactives pour vous aider à
le présent, ils sont heureux. Mais s’ils pensent que l’avenir n’offre aucun espoir, ils deviennent
renforcer votre compréhension des concepts
du chapitre à malheureux. C’est ce malheur que les gens essaient de nier en se trouvant des emplois
www.mymanagementlab.com.
secondaires. »
130
Personnalité
et valeurs 5
Je suis animée par la peur de l’échec.
C’est pour moi une motivation puissante.
— Dennis Manning, PDG de Guardian Life Insurance Co.
Photo : Des étudiants universitaires lors d'un salon de l'emploi dans l'arrondissement de Koto, à Tokyo.Source:Le Yomiuri Shimbun via AP Images.
131
132 CHAPITRE 5 Personnalité et valeurs
60
53,0
50 47,9
10 17.3
0
Collège Collège Collège
Senior 1980 Senior 1995 Senior 2010
Un travail où vous avez plus de Un travail qui vous donne Un travail que la plupart
2 semaines de vacances l'occasion de vous faire des amis les gens respectent
Source:D'après « Ce que veulent les travailleurs du millénaire : comment attirer et retenir les employés de la génération Y », entretiens Web de Robert Half International auprès de 1 007 personnes
Le choix des jeunes Japonais de travailler plus d'heures contraste avec celui des
travailleurs aux États-Unis et en Europe, qui préfèrent travailler moins d'heures. En ce qui
concerne les horaires de travail (en général, son emploi secondaire dure 25 heures par
semaine), Hiroko Yokogawa ne se laisse pas décourager. « Je ne dirais pas que je veux
quitter mon emploi principal, mais plutôt que j'aimerais avoir plusieurs emplois différents
à la fois. »
UN
Comme l'indique la vignette d'ouverture, les employés ayant des valeurs différentes peuvent
adopter des comportements différents pour atteindre leurs objectifs professionnels, et ces
différences peuvent être le reflet de la culture. Dans la première moitié de ce chapitre, nous passons
en revue les recherches sur la personnalité et sa relation avec le comportement. Dans la seconde moitié, nous
examinons comment les valeurs façonnent bon nombre de nos comportements liés au travail.
Bien que nous ayons concentré une grande partie de notre discussion sur les cinq grands traits de
personnalité, ils ne sont pas les seuls traits qui décrivent les gens. L'un des autres traits dont nous parlerons
est le narcissisme. Consultez la bibliothèque d'auto-évaluation pour voir votre score en matière de
narcissisme (n'oubliez pas : soyez honnête !).
Personnalité
1 Définirpersonnalité,décrivez Pourquoi certaines personnes sont-elles calmes et passives, tandis que d’autres sont bruyantes et
agressives ? Certains types de personnalité sont-ils mieux adaptés que d’autres à certains types d’emplois ?
comment elle est mesurée et
Avant de pouvoir répondre à ces questions, nous devons aborder une question plus fondamentale : qu’est-ce
expliquez les facteurs qui
que la personnalité ?
déterminent la personnalité
d'un individu.
Qu'est-ce que la personnalité ?
Lorsque nous parlons de personnalité, nous ne parlons pas d'une personne dotée de charme, d'une attitude
positive envers la vie ou d'un visage constamment souriant. Lorsque les psychologues parlent de
MonGestionLaboratoire personnalité, ils font référence à un concept dynamique décrivant la croissance et le développement de
Pour une application interactive de ce sujet,
l'ensemble du système psychologique d'une personne.
consultez l'activité de simulation de ce
chapitre à l'adresse
www.mymanagementlab.com. Définition de la personnalitéLa définition depersonnalitéLa définition la plus fréquemment
utilisée a été élaborée par Gordon Allport il y a près de 70 ans. Selon lui, la personnalité est «
l’organisation dynamique au sein de l’individu des systèmes psychophysiques qui déterminent
ses adaptations uniques à son environnement ».1Pour nos besoins, vous devriez penser à
personnalitécomme la somme totale des façons dont un individu réagit et interagit avec les
autres. Nous le décrivons le plus souvent en termes de traits mesurables dont une personne fait
preuve.
Mesurer la personnalitéLa raison la plus importante pour laquelle les managers doivent savoir
mesurer la personnalité est que la recherche a montré que les tests de personnalité sont utiles dans
les décisions d’embauche et aident les managers à prévoir qui est le mieux pour un poste.2
Le moyen le plus courant de mesurer la personnalité est l’auto-évaluation, grâce à laquelle les
individus s’évaluent en fonction d’une série de facteurs, comme « Je m’inquiète beaucoup pour
l’avenir ». Bien que les mesures d’auto-évaluation fonctionnent bien lorsqu’elles sont bien
construites, l’une de leurs faiblesses est que le répondant peut mentir ou pratiquer la gestion
des impressions pour créer une bonne impression. Lorsque les gens savent que leurs scores de
personnalité vont être utilisés pour les décisions d’embauche, ils se considèrent comme environ
un demi-écart type plus consciencieux et émotionnellement plus stables que s’ils passaient le
test simplement pour en savoir plus sur eux-mêmes.3Un autre problème est celui de la
précision. Un candidat parfaitement qualifié pourrait avoir été de mauvaise humeur au moment
de répondre à l'enquête, ce qui rendrait les résultats moins précis.
Les enquêtes d'évaluation par observateur fournissent une évaluation indépendante de la
personnalité. Dans ce cas, un collègue ou un autre observateur procède à l'évaluation (parfois avec la
connaissance du sujet, parfois sans). Bien que les résultats des enquêtes d'auto-évaluation et des
enquêtes d'évaluation par observateur soient fortement corrélés, les recherches suggèrent que les
enquêtes d'évaluation par observateur sont un meilleur indicateur de réussite professionnelle.4
Cependant, chacun d'entre eux peut nous révéler quelque chose d'unique sur le comportement d'un individu
sur le lieu de travail. Une analyse d'un grand nombre d'études de personnalité rapportées par des
observateurs montre qu'une combinaison d'auto-évaluations et d'évaluations par des observateurs prédit la
performance mieux que n'importe quel type d'information. L'implication est claire : utilisez à la fois les
évaluations d'observateurs et les évaluations de personnalité auto-rapportées lorsque vous prenez des
décisions importantes en matière d'emploi.
Déterminants de la personnalitéL'un des premiers débats dans la recherche sur la personnalité portait sur
la question de savoir si la personnalité d'un individu était le résultat de l'hérédité ou de l'environnement. Il
semble que ce soit le résultat des deux. Cependant, vous serez peut-être surpris d'apprendre que les
recherches tendent à soutenir l'importance de l'hérédité par rapport à l'environnement.
HéréditéL'hérédité désigne les facteurs déterminés à la conception. La stature
physique, l'attrait du visage, le sexe, le tempérament, la composition musculaire et les
réflexes, le niveau d'énergie et les rythmes biologiques sont généralement considérés
comme étant entièrement ou substantiellement influencés par l'identité de vos parents,
c'est-à-dire par leur constitution biologique, physiologique et psychologique inhérente.
L'approche héréditaire soutient que l'explication ultime de la personnalité d'un individu
est la structure moléculaire des gènes, situés dans les chromosomes.
Des chercheurs de nombreux pays différents ont étudié des milliers de jumeaux
identiques qui ont été séparés à la naissance et élevés séparément.5Si l’hérédité n’avait
que peu ou pas d’influence sur la personnalité des jumeaux, on pourrait s’attendre à
trouver peu de similitudes entre eux. Mais les jumeaux élevés séparément ont beaucoup
en commun, et une part importante de la similitude comportementale entre eux s’avère
être associée à des facteurs génétiques. Des jumeaux séparés pendant 39 ans et élevés à
70 kilomètres l’un de l’autre conduisaient le même modèle et la même couleur de voiture.
Ils fumaient sans arrêt la même marque de cigarettes, possédaient des chiens portant le
même nom et passaient régulièrement leurs vacances à trois pâtés de maisons l’un de
l’autre dans une station balnéaire située à 2 400 kilomètres de là. Les chercheurs ont
découvert que la génétique explique environ 50 % des similitudes de personnalité entre
les jumeaux et plus de 30 % des similitudes dans les intérêts professionnels et de loisirs.
Il est intéressant de noter que des études sur les jumeaux ont montré que les parents n’apportent
pas grand-chose au développement de notre personnalité. Les personnalités de jumeaux identiques
élevés dans des foyers différents sont plus similaires entre elles que celles des frères et sœurs avec
lesquels les jumeaux ont été élevés. Ironiquement, la contribution la plus importante que nos parents
peuvent apporter à notre personnalité est de nous transmettre leurs gènes !
Cela ne signifie pas que la personnalité ne change jamais. Les scores des individus aux mesures
de fiabilité ont tendance à augmenter avec le temps, comme lorsque les jeunes adultes assument des
rôles qui nécessitent de grandes responsabilités, comme fonder une famille ou se lancer dans une
carrière. Cependant, de fortes différences individuelles en matière de fiabilité demeurent ;
tout le monde a tendance à changer à peu près de la même manière, donc leur ordre de classement
reste à peu près le même.6Une analogie avec l’intelligence pourrait rendre ce point plus clair. Les
enfants deviennent plus intelligents en vieillissant, de sorte que presque tout le monde est plus
intelligent à 20 ans qu’à 10 ans. Pourtant, si Madison est plus intelligente que Blake à 10 ans, il est
probable qu’elle le sera aussi à 20 ans. Conformément à l’idée selon laquelle l’adolescence est une
période de grande exploration et de changement, les recherches ont montré que la personnalité est
plus changeante à l’adolescence et plus stable à l’âge adulte.7
Les premiers travaux sur la structure de la personnalité ont tenté d'identifier et d'étiqueter les
caractéristiques durables qui décrivent le comportement d'un individu, notamment la timidité, l'agressivité, la
soumission, la paresse, l'ambition, la loyauté et la timidité. Lorsqu'une personne présente ces caractéristiques
dans un grand nombre de situations, nous les appelonstraits de personnalitéde cette personne.8
Plus une caractéristique est cohérente dans le temps et plus elle apparaît fréquemment
dans des situations diverses, plus ce trait est important pour décrire l’individu.
Premiers efforts pour identifier les principaux traits qui régissent le comportement9Les listes de
traits de personnalité étaient souvent longues et difficiles à généraliser, et ne fournissaient que peu de
conseils pratiques aux décideurs organisationnels. Les deux exceptions sont l'indicateur de type
Myers-Briggs et le modèle Big Five, qui sont aujourd'hui les cadres dominants pour l'identification et la
classification des traits de personnalité.
- Extraverti (E) versus Introverti (I).Les individus extravertis sont extravertis, sociables
et assertifs. Les introvertis sont calmes et timides.
- Détection (S) versus Intuition (N).Les types sensoriels sont pragmatiques et préfèrent la
routine et l’ordre. Ils se concentrent sur les détails. Les intuitifs s’appuient sur des
processus inconscients et ont une vision globale.
- Penser (T) contre Sentiment (F).Les types pensants utilisent la raison et la logique pour résoudre les
problèmes. Les types émotionnels s'appuient sur leurs valeurs et leurs émotions personnelles.
- Juger (J) versus percevoir (P).Les types jugeurs veulent avoir le contrôle et préfèrent
que leur monde soit ordonné et structuré. Les types percepteurs sont flexibles et
spontanés.
Même les forces armées américaines sont concernées. Les preuves sont toutefois mitigées quant à sa validité
en tant que mesure de la personnalité ; la plupart des preuves sont contre.11L'un des problèmes est que le
MBTI force une personne à adopter un type de personnalité ou un autre : soit on est introverti, soit on est
extraverti. Il n'y a pas de juste milieu, même si en réalité on peut être à la fois extraverti et introverti dans une
certaine mesure. Le mieux que l'on puisse dire, c'est que le MBTI peut être un outil précieux pour accroître la
conscience de soi et fournir des conseils de carrière. Mais comme les résultats ont tendance à ne pas être liés
aux performances professionnelles, les managers ne devraient probablement pas l'utiliser comme un test de
sélection pour les candidats à un emploi.
personnes ayant une stabilité émotionnelle positive ont tendance à être calmes, sûres d'elles
et en sécurité. Celles ayant des scores négatifs élevés ont tendance à être nerveuses,
anxieuses, déprimées et peu sûres d'elles.
- Ouverture à l'expérience.Leouverture à l'expérienceLa dimension « ouvert » s'adresse à une gamme
d'intérêts et à une fascination pour la nouveauté. Les personnes extrêmement ouvertes sont
créatives, curieuses et sensibles à l'art. Les personnes à l'autre extrémité de la catégorie sont
conventionnelles et trouvent du réconfort dans ce qui leur est familier.
Andrea Jung, présidente et directrice générale d'Avon, obtient de
dimensions du modèle Big Five. Elle Comment les cinq grands traits prédisent-ils le comportement au travail ?Les recherches ont établi des
est sociable, agréable, consciencieuse, relations entre ces dimensions de la personnalité et la performance au travail.14Comme le soulignent les
émotionnellement stable et ouverte
auteurs de l’étude la plus citée : « La prépondérance des preuves montre que les personnes fiables, dignes de
aux expériences. Ces traits de personnalité ont
confiance, prudentes, minutieuses, capables de planifier, organisées, travailleuses, persévérantes et axées sur
contribué à la performance professionnelle
élevée de Jung et à sa réussite professionnelle. la réussite ont tendance à avoir un rendement professionnel plus élevé dans la plupart, voire dans toutes les
Depuis qu'il a rejoint Avon en 1994, Jung a mené professions. »15De plus, les employés qui obtiennent des résultats plus élevés en matière de conscience
un changement radical professionnelle développent des niveaux plus élevés de connaissances professionnelles, probablement parce
d'une entreprise qui avait une mauvaise image,
que les personnes très consciencieuses apprennent davantage (une étude de 138 études a révélé que la
une croissance lente et une baisse des ventes auprès de
Efficacité Flexibilité/adaptabilité
Compétences analytiques Enthousiasme
Établir des normes élevées Compétences d'écoute
La conscience professionnelle est aussi importante pour les managers que pour les employés de
première ligne. Comme le montre la figure 5-1, une étude des scores de personnalité de 313 candidats
à la direction de sociétés de capital-investissement (dont 225 ont été embauchés et les performances
de leur entreprise ont ensuite été corrélées avec leurs scores de personnalité) a révélé que la
conscience professionnelle – sous la forme de persévérance, d’attention aux détails et de définition de
normes élevées – était plus importante que d’autres traits. Ces résultats attestent de l’importance de la
conscience professionnelle pour la réussite organisationnelle.
Il est intéressant de noter que les personnes consciencieuses vivent plus longtemps parce qu’elles
prennent mieux soin d’elles-mêmes (elles mangent mieux et font plus d’exercice) et adoptent moins de
comportements à risque comme fumer, boire de l’alcool et prendre de la drogue, ainsi que des
comportements sexuels ou de conduite à risque.19Pourtant, probablement parce qu'ils sont très
organisés et structurés, les gens consciencieux ne s'adaptent pas aussi bien aux contextes
changeants. Ils sont généralement orientés vers la performance et ont plus de mal à acquérir des
compétences complexes au début du processus de formation car leur objectif est de bien performer
plutôt que d'apprendre. Enfin, ils sont souvent moins créatifs que les gens moins consciencieux,
notamment sur le plan artistique.20
4 Démontrer comment les cinq grands Bien que la conscience professionnelle soit systématiquement liée à la performance au
travail, les cinq autres traits majeurs sont également liés à des aspects de la performance et ont
traits prédisent le comportement au
d'autres implications pour le travail et la vie. Examinons-les un par un. La figure 5-2 les résume.
travail.
Parmi les cinq traits majeurs, la stabilité émotionnelle est celle qui est la plus étroitement liée à la
satisfaction dans la vie, à la satisfaction au travail et à un faible niveau de stress. Cela est
probablement vrai parce que les personnes ayant un score élevé sont plus susceptibles d’être positives
et optimistes et d’éprouver moins d’émotions négatives. Elles sont plus heureuses que celles qui ont
un score faible. Les personnes ayant un faible score de stabilité émotionnelle sont hypervigilantes (à la
recherche de problèmes ou de signes imminents de danger) et sont particulièrement vulnérables aux
effets physiques et psychologiques du stress. Les extravertis ont tendance à être plus heureux dans
leur travail et dans leur vie en général. Ils ressentent plus d’émotions positives que les introvertis et ils
expriment plus librement ces sentiments. Ils ont également tendance à être plus performants dans les
emplois qui nécessitent une interaction interpersonnelle importante, peut-être parce qu’ils ont plus de
compétences sociales : ils ont généralement plus d’amis et passent plus de temps en société.
Exposition5-2 Modèle de la façon dont les cinq grands traits influencent les critères OB
LES CINQ GRANDES CARACTÉRISTIQUES POURQUOI EST-CE PERTINENT? QU'EST-CE QUE CELA AFFECTE?
• Moins de pensées négatives et • Une plus grande satisfaction au travail et dans la vie
• Moins hyper-vigilant
* Dans les emplois nécessitant un travail d’équipe important ou des interactions interpersonnelles fréquentes.
situations que les introvertis. Enfin, l’extraversion est un prédicteur relativement fort de l’émergence
du leadership dans les groupes ; les extravertis sont des personnes plus dominantes socialement, plus
« en charge » et ils sont généralement plus assertifs que les introvertis.21
L’inconvénient est que les extravertis sont plus impulsifs que les introvertis ; ils sont plus susceptibles de
s’absenter du travail et d’adopter des comportements à risque tels que des rapports sexuels non protégés, de
boire de l’alcool et d’autres actes impulsifs ou de recherche de sensations.22Une étude a également révélé que
les extravertis étaient plus susceptibles que les introvertis de mentir lors des entretiens d’embauche.23
Les personnes qui obtiennent un score élevé en matière d’ouverture à l’expérience sont plus
créatives dans les domaines scientifiques et artistiques que celles qui obtiennent un score faible. La
créativité étant importante pour le leadership, les personnes ouvertes sont plus susceptibles d’être
des leaders efficaces et plus à l’aise avec l’ambiguïté et le changement. Elles s’adaptent mieux aux
changements organisationnels et sont plus adaptables dans des contextes changeants. Des études
récentes suggèrent cependant également qu’elles sont particulièrement exposées aux accidents du
travail.24
On pourrait s’attendre à ce que les personnes agréables soient plus heureuses que les personnes désagréables.
C’est le cas, mais seulement légèrement. Lorsque les gens choisissent des partenaires amoureux, des amis ou des
membres d’une équipe organisationnelle, les personnes agréables sont généralement leur premier choix. Les
personnes agréables sont plus appréciées que les personnes désagréables, ce qui explique pourquoi elles ont
tendance à mieux réussir dans les emplois axés sur les relations interpersonnelles, comme le service client. Elles sont
également plus conformes et respectueuses des règles et moins susceptibles d’avoir des accidents en conséquence.
Les personnes agréables sont plus satisfaites de leur travail et contribuent à la performance de l’organisation en
s’engageant dans des activités citoyennes.
Personnalité 139
comportement du navire.25Ils sont également moins susceptibles de se livrer à des pratiques déviantes au sein de
l’organisation. L’inconvénient est que l’amabilité est associée à des niveaux inférieurs de réussite professionnelle (en
particulier en termes de revenus).
Les cinq facteurs de personnalité identifiés dans le modèle Big Five apparaissent dans
presque toutes les études interculturelles.26Ces études ont porté sur une grande variété de
cultures, comme la Chine, Israël, l’Allemagne, le Japon, l’Espagne, le Nigéria, la Norvège, le
Pakistan et les États-Unis. Les différences sont complexes, mais tendent à se situer
principalement dans le fait que les pays sont à prédominance individualiste ou collectiviste. Les
managers chinois utilisent plus souvent la catégorie de la conscience professionnelle et moins
souvent celle de l’amabilité que les managers américains. Et les Big Five semblent avoir de
meilleures prévisions dans les cultures individualistes que dans les cultures collectivistes.27Mais
il existe un degré de consensus étonnamment élevé, notamment parmi les individus des pays
développés. Une analyse exhaustive des études portant sur les personnes de ce qui était alors la
Communauté européenne à 15 pays a montré que la conscience professionnelle était un
indicateur valable de la performance dans tous les emplois et groupes professionnels.28C’est
exactement ce que des études américaines ont révélé.
IMG a déclaré à propos de lui-même : « Je sais que Dieu m'a donné un cerveau inhabituel. Je ne peux pas le
nier. J'ai un talent donné par Dieu pour voir le potentiel. »34On pourrait dire que les gens comme Forstmann
sont trop sûrs d'eux-mêmes, mais très souvent, nous, les humains, nous sous-estimons et nous sommes
moins heureux et efficaces que nous pourrions l'être. Si nous décidons que nous ne pouvons pas faire
quelque chose, par exemple, nous n'essayons pas, et ne pas le faire ne fait que renforcer nos doutes.
NarcissismeHans aime être le centre de l'attention. Il se regarde souvent dans le miroir, a des
rêves extravagants et se considère comme une personne aux multiples talents. Hans est un
narcissique. Le terme vient du mythe grec de Narcisse, un homme si vaniteux et fier qu'il est
tombé amoureux de sa propre image. En psychologie,narcissismeDécrit une personne qui a un
sens grandiose de sa propre importance, exige une admiration excessive, a le sentiment d'avoir
droit à tout et est arrogante. Les preuves suggèrent que les narcissiques sont plus
charismatiques et donc plus susceptibles d'émerger en tant que leaders, et ils peuvent même
afficher une meilleure santé psychologique (du moins selon leurs propres dires).38
Malgré certains avantages, la plupart des preuves suggèrent que le narcissisme est
indésirable. Une étude a révélé que même si les narcissiques pensaient qu'ils étaientmieux
dirigeants que leurs collègues, leurs superviseurs les ont en fait évalués commepire. Un
dirigeant d’Oracle a décrit le PDG de cette société, Larry Ellison, comme suit : « La différence
entre Dieu et Larry, c’est que Dieu ne croit pas qu’il est Larry. »39Les narcissiques cherchent
souvent à gagner l’admiration des autres et à obtenir la confirmation de leur supériorité. Ils ont
donc tendance à « parler avec condescendance » à ceux qui les menacent, en traitant les autres
comme s’ils étaient inférieurs. Les narcissiques ont également tendance à être égoïstes et
exploiteurs et à croire que les autres existent pour leur bien.40Leurs patrons les considèrent
comme moins efficaces que les autres dans leur travail, notamment lorsqu’il s’agit d’aider les
gens.41Des recherches ultérieures utilisant des données compilées sur 100 ans ont montré que
les PDG narcissiques des organisations de baseball ont tendance à générer des niveaux plus
élevés de rotation des managers, même si curieusement, les membres des organisations
externes les considèrent comme plus influents.42
Personnalité 141
Auto-surveillanceJoyce McIntyre est toujours en difficulté au travail. Bien qu'elle soit compétente,
travailleuse et productive, elle n'est pas mieux notée que la moyenne dans les évaluations de
performance et elle semble avoir fait carrière en irritant ses patrons. Le problème de Joyce est qu'elle
est politiquement incompétente. Elle est incapable d'adapter son comportement aux situations
changeantes. Comme elle le dit elle-même : « Je suis fidèle à moi-même. Je ne me refaçonne pas pour
plaire aux autres. » On pourrait décrire Joyce comme une personne peu capable de se contrôler.
Auto-surveillancefait référence à la capacité d'un individu à ajuster son comportement à des
facteurs externes et situationnels.43Les individus qui ont une bonne capacité d'autosurveillance font
preuve d'une grande adaptabilité et adaptent leur comportement aux facteurs situationnels externes.
Ils sont très sensibles aux signaux extérieurs et peuvent se comporter différemment dans différentes
situations, présentant parfois des contradictions frappantes entre leur personnalité publique et leur
personnalité privée. Les individus qui ont une faible capacité d'autosurveillance, comme Joyce, ne
peuvent pas se déguiser de cette façon. Ils ont tendance à afficher leurs véritables dispositions et
attitudes dans chaque situation ; il existe donc une grande cohérence comportementale entre ce qu'ils
sont et ce qu'ils font.
Les données montrent que les personnes qui ont une bonne maîtrise d’elles-mêmes prêtent une plus grande attention au
comportement des autres et sont plus capables de s’y conformer que celles qui ont une faible maîtrise d’elles-mêmes.44
Ils reçoivent également de meilleures notes de performance, sont plus susceptibles d’émerger
en tant que leaders et font preuve de moins d’engagement envers leur organisation.45De plus,
les managers qui s’autocontrôlent fortement ont tendance à être plus mobiles dans leur
carrière, à recevoir plus de promotions (tant internes qu’internes) et sont plus susceptibles
d’occuper des postes centraux dans une organisation.46
D'un autre côté, la volonté de prendre des risques peut s'avérer un obstacle
majeur pour un comptable qui effectue des activités d'audit.
Mythe ou science ?
T
Sa déclaration est vraie. Les intentions et, plus particulièrement, la Les meilleurs entrepreneurs ne semblent
Des études sur des jumeaux identiques performance entrepreneuriale de l’entreprise. pas être des preneurs de risques
élevés séparément suggèrent des L’ouverture à l’expérience et la conscience effrontés, mais plutôt des entrepreneurs
similitudes frappantes en termes de carrière : si professionnelle étaient particulièrement importantes, méthodiques qui ont la discipline
l’un des jumeaux est devenu entrepreneur, l’autre deux facteurs qui prédisaient également la croissance nécessaire pour concrétiser leur esprit
jumeau a plus de chances de faire de même. de l’entreprise au fil du temps. Il est intéressant de ouvert et leurs idées créatives.
L’explication réside peut-être dans la personnalité. noter que la propension au risque (la tendance à
Une analyse récente de 60 études a établi prendre des risques et à être à l’aise avec cette prise
un lien entre la personnalité des individus et de risque) n’était pas associée à la performance Sources:H. Zhao, SE Seibert et GT Lumpkin, «
leur intention d'entreprendre une carrière entrepreneuriale. La relation entre la personnalité, les intentions
et la performance entrepreneuriales : une
entrepreneuriale, ainsi que la performance de Quelles sont les implications de ces résultats ?
revue méta-analytique », Journal de
leurs entreprises une fois cette décision prise. Traditionnellement, les personnes qui se considéraient Management36, no. 2 (2010), pp. 381–404 ; M.
Les cinq grands traits de personnalité, à comme réticentes au risque étaient dissuadées de se Herper, « Pourrions-nous inventer un anticorps
pour faire de vous un entrepreneur ? » Forbes(
l'exception de l'agréabilité, qui n'avait pas lancer dans l’entrepreneuriat. Cependant, ces résultats
5 mai 2011), téléchargé le 23 mai 2011, depuis
d'importance, prédisaient de manière suggèrent qu’il est plus important d’orienter les http://blogs.forbes.com/.
significative l'esprit d'entreprise personnes ayant de faibles scores vers l’ouverture
Personnalité 143
mondialisation !
UN
Alors que le monde du travail prend de Les personnes ouvertes sont plus susceptibles caractéristiques liées à une meilleure
plus en plus d'ampleur à l'échelle de faire preuve de souplesse culturelle, c’est-à- performance dans les missions
internationale, les managers qui dire de « suivre le courant » lorsque les choses internationales. Les managers devront
réussissent doivent être capables de travailler sont différentes dans un autre pays. Les encourager une perspective ouverte sur les
facilement dans différentes cultures. Bien recherches ne sont pas entièrement autres cultures parmi leurs employés.
entendu, les managers expatriés travaillant dans cohérentes sur la question, mais la plupart
d'autres pays devront posséder des traits de suggèrent que les managers qui obtiennent un
personnalité qui leur permettront de mieux score élevé en matière d’ouverture sont plus Sources:D'après MA Shaffer, DA Harrison et H.
travailler à l'étranger, mais les managers qui performants que les autres dans les missions Gregersen, « Vous pouvez l'emporter avec
vous : différences individuelles et efficacité des
commandent des pièces et des services à internationales. D’autres données suggèrent expatriés »,Journal de psychologie appliquée91
l'étranger ou préparent des plans marketing pour que les employés plus avenants et extravertis ,n° 1 (2006), pp. 109–125 ; M. van Woerkom et
d'autres pays, par exemple, devront également ont plus de facilité à s’acquitter de leurs RSM de Reuver, « Prédire l’excellence des
performances managériales dans un contexte
mener des communications interculturelles. Dans missions internationales. Ils sont peut-être interculturel : une étude de l’influence de la
la main-d'œuvre du futur, tous les employés, des plus aptes à établir de nouvelles relations et à personnalité multiculturelle sur le leadership
mécaniciens aux représentants du service client en développer des réseaux sociaux dans des transformationnel et les performances »,Revue
internationale de gestion des ressources
passant par les publicitaires, devront comprendre contextes inconnus. humaines20, no. 10 (2009), pp. 2013–2029 ; et
le marché mondial. Quelle est la bonne Que signifient ces résultats pour les M. Downes, II Varner et M. Hemmasi, « Les
personnalité pour un lieu de travail international ? organisations ? Compte tenu de la poursuite de la profils individuels comme facteurs prédictifs de
l’efficacité des expatriés »,Bilan de la
Vous pourriez penser que, parmi les cinq mondialisation à l’avenir, les organisations compétitivité 20, n° 3 (2010), pp. 235–247.
grands traits, l’ouverture à l’expérience devraient sélectionner des employés ayant
reflètent différents niveaux d’orientation vers l’autre, un trait de personnalité qui reflète la mesure dans
laquelle les décisions sont affectées par les influences et les préoccupations sociales par rapport à notre
propre bien-être et à nos résultats.58
Quelles sont les conséquences d’un niveau élevé d’orientation vers les autres ? Les
personnes orientées vers les autres se sentent plus obligées d’aider les autres qui les ont
aidés (payez-moi en retour), alors que celles qui sont plus orientées vers elles-mêmes
aideront les autres lorsqu’elles s’attendent à être aidées à l’avenir (payez-moi en avant).59
Les employés ayant une forte orientation vers les autres déploient également des niveaux d’effort
particulièrement élevés lorsqu’ils participent à des travaux d’entraide ou à des comportements
prosociaux.60En résumé, il semble qu’une forte orientation vers l’entraide affecte certains
comportements qui comptent réellement pour les organisations. Cependant, des recherches sont
encore nécessaires pour clarifier ce concept émergent et sa relation avec l’agréabilité.
Après avoir évoqué les traits de personnalité (les caractéristiques durables qui décrivent le
comportement d'une personne), nous nous intéressons maintenant aux valeurs. Les valeurs sont souvent très
spécifiques et décrivent des systèmes de croyances plutôt que des tendances comportementales. Certaines
croyances ou valeurs ne disent pas grand-chose sur la personnalité d'une personne, et nous n'agissons pas
toujours en accord avec nos valeurs.
Valeurs
6 Définirvaleurs,démontrer La peine capitale est-elle juste ou injuste ? Si une personne aime le pouvoir, est-ce bien ou mal ? Les
réponses à ces questions sont chargées de valeurs. Certains pourraient soutenir que la peine capitale
l’importance des valeurs et
est juste parce qu'elle constitue une punition appropriée pour des crimes tels que le meurtre et la
contraster les valeurs
trahison. D'autres pourraient soutenir, tout aussi fermement, qu'aucun gouvernement n'a le droit de
terminales et instrumentales. prendre la vie de quelqu'un.
Valeursreprésentent les convictions fondamentales selon lesquelles « un mode de conduite ou un
état final d’existence spécifique est personnellement ou socialement préférable à un mode de
conduite ou à un état final d’existence opposé ou inverse ».61Elles contiennent un élément de
jugement dans la mesure où elles véhiculent les idées d'un individu sur ce qui est juste, bon ou
souhaitable. Les valeurs ont à la fois des attributs de contenu et d'intensité. L'attribut de contenu
indique qu'un mode de conduite ou un état final d'existence estimportant.L'attribut intensité spécifie
quelle importancec'est vrai. Lorsque nous classons les valeurs d'un individu en fonction de leur
intensité, nous obtenons les valeurs de cette personne.système de valeurs. Nous avons tous une
hiérarchie de valeurs qui constitue notre système de valeurs. Nous la retrouvons dans l’importance
relative que nous accordons à des valeurs telles que la liberté, le plaisir, le respect de soi, l’honnêteté,
l’obéissance et l’égalité.
Les valeurs sont-elles fluides et flexibles ? En règle générale, non. Elles ont tendance à être
relativement stables et durables.62Une grande partie des valeurs que nous avons sont inculquées au
cours de notre petite enfance, par nos parents, nos enseignants, nos amis et d’autres personnes. En
tant qu’enfants, on nous dit que certains comportements ou résultats sonttoujourssouhaitable ou
toujoursLes valeurs sont indésirables et ne comportent que peu de zones grises. On ne vous a jamais
appris à être un tout petit peu honnête ou un tout petit peu responsable, par exemple. C’est cet
apprentissage absolu, ou « noir ou blanc », des valeurs qui assure leur stabilité et leur durabilité. Si
nous remettons nos valeurs en question, elles peuvent bien sûr changer, mais le plus souvent elles
sont renforcées. Il existe également des preuves reliant la personnalité aux valeurs, ce qui implique
que nos valeurs peuvent être en partie déterminées par nos traits génétiques transmis.63
Supposons que vous intégriez une entreprise en considérant que la rémunération basée sur la
performance est une bonne chose, alors que la rémunération basée sur l'ancienneté est une mauvaise chose.
Comment réagiriez-vous si vous découvrez que l'entreprise que vous venez de rejoindre récompense
l'ancienneté et non la performance ? Vous serez probablement déçu, ce qui peut conduire à une insatisfaction
au travail et à une décision de ne pas fournir un niveau d'effort élevé parce que « cela ne va probablement
pas conduire à plus d'argent de toute façon ». Vos attitudes et votre comportement seraient-ils différents si
vos valeurs étaient alignées sur les politiques de rémunération de l'entreprise ? Très probablement.
Enquête sur la valeur de RokeachMilton Rokeach a créé l'enquête Rokeach Value Survey (RVS).
65 Il se compose de deux ensembles de valeurs, chacun contenant 18 éléments de valeur
individuels. Un ensemble, appelévaleurs terminales, fait référence aux états finaux
souhaitables. Il s'agit des objectifs qu'une personne souhaite atteindre au cours de sa vie.
L'autre ensemble, appelévaleurs instrumentales, fait référence aux modes de comportement
préférables ou aux moyens d'atteindre les valeurs terminales. Voici quelques exemples de
valeurs terminales dans l'enquête sur les valeurs de Rokeach : la prospérité et la réussite
économique, la liberté, la santé et le bien-être, la paix mondiale, la reconnaissance sociale et le
sens de la vie. Les types de valeurs instrumentales illustrées dans l'enquête RVS sont
l'amélioration personnelle, l'autonomie et l'autonomie, la discipline personnelle, la gentillesse,
l'ambition et l'orientation vers un objectif.
Plusieurs études confirment que les valeurs RVS varient selon les groupes.66Les personnes
qui exercent les mêmes professions ou catégories (cadres d'entreprise, membres de syndicats,
parents, étudiants) ont tendance à avoir des valeurs similaires. Une étude a comparé des cadres
d'entreprise, des membres du syndicat des métallurgistes et des membres d'un groupe
d'activistes communautaires. Bien qu'il y ait eu de nombreux points communs entre eux,67
Il y avait aussi des différences significatives (voir la pièce 5-3). Les militants ont classé « l'égalité
» comme leur valeur terminale la plus importante ; les cadres et les membres des syndicats ont
classé cette valeur respectivement 12 et 13. Les militants ont classé « l'utilité » comme leur
deuxième valeur instrumentale la plus importante. Les deux autres groupes l'ont classée 14.
Étant donné que les cadres, les membres des syndicats et les militants ont tous un intérêt direct
dans ce que font les entreprises, ces différences peuvent créer de graves conflits lorsque des
groupes se disputent les uns les autres sur les politiques économiques et sociales d'une
organisation.68
7 Comparer les générations
Exposition5-3 Classement des valeurs moyennes des cadres, des membres des syndicats et des militants (cinq premiers seulement)
Source : D’après WC Frederick et J. Weber, « Les valeurs des dirigeants d’entreprise et leurs critiques : une description empirique et des implications normatives », dans WC Frederick et LE Preston (dir.),Éthique des affaires :
questions de recherche et études empiriques(Greenwich, Connecticut : JAI Press, 1990), pp. 123–144.
valeursConvictions fondamentales selon système de valeursUne hiérarchie basée sur valeurs instrumentalesModes préférés
lesquelles un mode de conduite ou un état final un classement des valeurs d’un individu en de comportement ou de moyen
d’existence spécifique est personnellement ou fonction de leur intensité. d’atteindre ses valeurs terminales.
socialement préférable à un mode de conduite ou valeurs terminalesÉtats finaux souhaitables
à un état final d’existence opposé ou inverse. de l’existence ; les objectifs qu’une personne
aimerait atteindre au cours de sa vie.
146 CHAPITRE 5 Personnalité et valeurs
Les baby-boomers 1965–1985 Du milieu de la quarantaine au milieu de la soixantaine Succès, accomplissement, ambition, aversion
pour l'autorité ; loyauté envers la carrière
Xers 1985–2000 De la fin de la vingtaine au début de la quarantaine Équilibre travail/vie personnelle, esprit d'équipe,
aversion pour les règles ; loyauté envers
relations
Les prochains 2000 à aujourd'hui Moins de 30 ans Confiant, réussite financière, autonome
mais axé sur l'équipe ; loyauté envers
soi-même et envers les relations
Un choix éthique
UN
Comme nous l’avons noté, les individus pratiquer la méditation. De plus, de tels l'agréabilité augmente de façon assez
diffèrent en termes de leurs per- efforts peuvent envoyer un message fort de spectaculaire et le névrosisme diminue sous
Les scores de personnalité sont Désapprobation : qui voudrait entendre un manager essentiellement (les résultats pour l’ouverture
différents et ces différences contribuent à une dire : « Nous ne vous aimons pas comme vous êtes, et l’extraversion sont plus complexes).
performance efficace. Il n’est pas toujours vous devez changer ! » Les employés qui sont Alors, que peuvent faire les employeurs pour
possible d’identifier avec succès les traits de contraints de travailler dans un environnement qui ne tenir compte des différences de personnalité des
personnalité au cours du processus de correspond pas à leurs caractéristiques subiront employés tout en obtenant une performance
recrutement, et parfois, il n’y a tout probablement également des niveaux élevés de stress maximale ? Une stratégie consiste à se concentrer
simplement pas assez de personnes ayant les « psychologique. sur les résultats et à permettre aux employés de
bons » traits de personnalité disponibles. Les D'autre part, ilestIl est possible de changer déterminer leur propre façon de les atteindre. Un
organisations devraient-elles donc essayer de la façon dont la personnalité s'exprime. extraverti et un introverti peuvent tous deux être
façonner leurs employés pour les rendre plus L'anthropologue biologique Helen Fisher note capables de produire un rapport de très haute
consciencieux, agréables, ouverts, stables que malgré l'importance de la biologie, « qualité, même si l’extraverti souhaite collaborer et
émotionnellement et extravertis ? L’exercice de l'environnement façonne toujours votre discuter pendant le processus de rédaction tandis
ce type de contrôle sur les travailleurs pose-t-il biologie ». Une personne qui n'est pas que l’introverti préfère résoudre les problèmes
un problème éthique potentiel ? particulièrement ouverte à l'expérience peut seul. Les employeurs peuvent également essayer
Certaines preuves suggèrent que le tempérament être à l'aise avec de nouvelles missions si elles d’assigner les employés aux activités qui
de base des gens est en grande partie fixé par la sont encadrées de manière appropriée, et une correspondent le mieux à leur type de
biologie, et dans ce cas, les tentatives de changement personne qui n'est pas très consciencieuse personnalité.
de personnalité conduiront principalement à la peut faire preuve d'organisation et de sens du
frustration et à l'insatisfaction. devoir si les bonnes compétences sont réunies.
Il est peu probable qu'un employé qui a Des soutiens environnementaux tels que des listes Sources:BW Roberts et D. Mroczek, «
tendance à voir les choses négativement de contrôle et des objectifs formalisés sont en Changement des traits de personnalité à l’âge
devienne soudainement optimiste simplement place. Et la personnalité change quelque peu au fil adulte », Orientations actuelles de la science
psychologique, n° 1, vol. 17 (2008), pp. 31–35 ;
parce qu'un manager le pousse à lire des livres du temps. À mesure que les gens vieillissent, leurs « Cinq façons de changer votre personnalité »,
de développement personnel et à scores en matière de conscience et de CBS News (21 août 2010), www.cbsnews.com.
Les jeunes générations sont enclins à discuter de leur tenue de travail et de leurs communications avec les autres générations.
Ils aiment aussi recevoir des retours d’information. Une étude réalisée par Ernst & Young a révélé que 85 % des Millennials
souhaitent des « retours d’information fréquents et sincères sur leurs performances », contre seulement la moitié des Boomers.
71
Bien qu’il soit fascinant de réfléchir aux valeurs générationnelles, il ne faut pas oublier que ces
classifications manquent de fondements scientifiques solides. Des études récentes suggèrent que de
nombreuses généralisations sont soit exagérées, soit incorrectes.72Les études qui ont mis en évidence
des différences entre générations ne corroborent pas les conceptions populaires selon lesquelles ces
différences existent entre elles, et la plupart d’entre elles sont entachées de problèmes
méthodologiques qui rendent difficile l’évaluation de l’existence réelle de ces différences. Une étude
qui a utilisé une conception longitudinale appropriée a constaté que la valeur accordée aux loisirs a
augmenté au fil des générations, des baby-boomers aux milléniaux, et que la centralité du travail a
diminué, mais elle n’a pas constaté que les milléniaux avaient des valeurs altruistes du travail plus
élevées que prévu.73Les classifications générationnelles peuvent nous aider à mieux comprendre
notre propre génération et celle des autres, mais nous devons également en apprécier les limites.
Il y a trente ans, les organisations se préoccupaient uniquement de la personnalité, car leur objectif
premier était de faire correspondre les individus à des postes spécifiques. Cette préoccupation s'est
élargie pour inclure la qualité de la personnalité de l'individu.etLes valeurs correspondent à
l'organisation. Pourquoi ? Parce que les managers d'aujourd'hui s'intéressent moins à la capacité d'un
candidat à effectuer unespécifiquetravail qu'avec son ou saflexibilitépour faire face aux situations
changeantes et à l’engagement envers l’organisation.
Nous allons maintenant discuter plus en détail de l’adéquation personne-emploi et de l’adéquation personne-organisation.
Adéquation personne-emploi
L'effort visant à faire correspondre les exigences du poste avec les caractéristiques de la
personnalité est mieux exprimé dans l'ouvrage de John Holland.théorie de l'adéquation
personnalité-emploi.74Holland présente six types de personnalité et propose que la satisfaction
et la propension à quitter un poste dépendent de la façon dont les individus adaptent leur
personnalité à un emploi. La figure 5-5 décrit les six types, leurs caractéristiques de personnalité
et des exemples de professions congruentes pour chacun.
Holland a mis au point un questionnaire d'inventaire des préférences professionnelles, qui
contient 160 titres professionnels. Les répondants indiquent ce qu'ils aiment ou n'aiment pas, et
leurs réponses forment des profils de personnalité. Les recherches soutiennent fortement le
diagramme hexagonal obtenu, présenté dans la pièce 5-6.75Plus deux champs ou orientations
sont proches dans l'hexagone, plus ils sont compatibles. Les catégories adjacentes sont assez
similaires, alors que celles qui sont diagonalement opposées sont très différentes.
Que signifie tout cela ? La théorie soutient que la satisfaction est la plus élevée et le taux de rotation le
plus bas lorsque la personnalité et la profession sont en accord. Une personne réaliste dans un emploi
réaliste se trouve dans une situation plus congruente qu'une personne réaliste dans un emploi d'enquête.
Une personne réaliste dans un emploi social se trouve dans la situation la plus incongrue possible. Les points
clés de ce modèle sont les suivants : (1) il semble y avoir une corrélation entre la personnalité et la profession.
Relier la personnalité et les valeurs d'un individu au lieu de travail 149
Réaliste:Préfère les activités physiques qui nécessitent de Timide, authentique, persévérant, stable, conforme, Mécanicien, opérateur de perceuse à
l'habileté, de la force et de la coordination pratique colonne, ouvrier à la chaîne, agriculteur
Enquête :Préfère les activités qui impliquent la Analytique, original, curieux, indépendant Biologiste, économiste, mathématicien,
réflexion, l'organisation et la compréhension journaliste d'actualité
Sociale:Préfère les activités qui impliquent Sociable, amical, coopératif, compréhensif Travailleuse sociale, enseignante, conseillère,
d'aider et de développer les autres psychologue clinicienne
Conventionnel:Préfère les activités Conforme, efficace, pratique, sans imagination, Comptable, gestionnaire d'entreprise, caissier de banque,
Entreprenant:Préfère les activités verbales dans Sûr de soi, ambitieux, énergique, Avocat, agent immobilier, spécialiste des
lesquelles il existe des possibilités d'influencer dominateur relations publiques, gestionnaire de petite
les autres et d'atteindre le pouvoir entreprise
Artistique:Préfère les activités ambiguës Imaginatif, désordonné, idéaliste, émotif, peu Peintre, musicien, écrivain, décorateur
et non systématiques qui permettent pratique d'intérieur
l'expression créative
Il existe des différences intrinsèques de personnalité entre les individus, (2) il existe différents types d'emplois
et (3) les personnes occupant un emploi correspondant à leur personnalité devraient être plus satisfaites et
moins susceptibles de démissionner volontairement que les personnes occupant un emploi non
correspondant. Les données probantes soutiennent l'intérêt d'évaluer les intérêts professionnels dans le
processus de sélection, l'adéquation entre les intérêts et les exigences du poste prédisant les connaissances
professionnelles, les performances et la faible probabilité de rotation du personnel.76
En
qu
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Ré R) (JE
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Conventionnel
Artistique
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Source:Réimprimé avec l'autorisation spéciale de l'éditeur, Psychological Assessment Resources, Inc., à partir de Making Vocational Choices,
copyright 1973, 1985, 1992 par Psychological Assessment Resources, Inc. Tous droits réservés.
Comme on pourrait s’y attendre, les types Holland sont liés à des échelles de personnalité. Une étude a
révélé que les individus les plus ouverts à l’expérience lorsqu’ils étaient enfants étaient plus susceptibles
d’occuper des emplois à forte dimension d’investigation et artistique à l’âge adulte, et que ceux qui étaient les
plus consciencieux lorsqu’ils étaient enfants étaient plus susceptibles d’occuper des emplois conventionnels à
l’âge adulte.77
Adéquation personne-organisation
Nous avons constaté que les chercheurs se sont penchés sur la question de l'adéquation des
personnes aux organisations ainsi qu'aux emplois. Si une organisation fait face à un environnement
dynamique et changeant et a besoin d'employés capables de changer facilement de tâches et de
passer aisément d'une équipe à l'autre, il est plus important que la personnalité des employés
corresponde à la culture globale de l'organisation qu'aux caractéristiques d'un emploi spécifique.
L’adéquation personne-organisation soutient essentiellement que les individus sont attirés et
sélectionnés par des organisations qui correspondent à leurs valeurs, et qu’ils quittent les organisations qui
ne sont pas compatibles avec leur personnalité.78En utilisant la terminologie des Big Five, par exemple, nous
pourrions nous attendre à ce que les personnes très extraverties s’intègrent bien dans des cultures agressives
et axées sur le travail en équipe, que les personnes très agréables s’intègrent mieux dans un climat
organisationnel favorable que dans un climat axé sur l’agressivité, et que les personnes très ouvertes à
l’expérience s’intègrent mieux dans des organisations qui mettent l’accent sur l’innovation plutôt que sur la
standardisation.79Le respect de ces directives au moment de l'embauche devrait permettre d'identifier les
nouveaux employés qui s'intègrent le mieux à la culture de l'entreprise, ce qui devrait, à son tour, se traduire
par une plus grande satisfaction des employés et une réduction du taux de rotation du personnel. Les
recherches sur l'adéquation personne-organisation ont également examiné si les valeurs des individus
correspondent à la culture de l'organisation. Cette adéquation prédit la satisfaction au travail, l'engagement
envers l'organisation et un faible taux de rotation du personnel.80Il est intéressant de noter que certaines
recherches ont montré que l’adéquation personne-organisation était plus importante pour prédire le
turnover dans une nation collectiviste (l’Inde) que dans une nation plus individualiste (les États-Unis).81
Valeurs internationales
MonGestionLaboratoire pouvoir et de richesse existent et sont tolérées dans la culture, comme dans un système de
Pour une application interactive de ce sujet, classes ou de castes qui décourage la mobilité sociale. Une cote faible de distance hiérarchique
consultez l'activité de simulation de ce chapitre caractérise les sociétés qui mettent l'accent sur l'égalité et les opportunités.
à l'adresse - Individualisme contre collectivisme.Individualismec'est la mesure dans laquelle les gens
www.mymanagementlab.com. préfèrent agir en tant qu'individus plutôt qu'en tant que membres de groupes et croient aux
droits individuels avant toute autre chose.Collectivismemet l’accent sur un cadre social étroit
dans lequel les gens s’attendent à ce que les autres membres du groupe dont ils font partie
prennent soin d’eux et les protègent.
- Masculinité contre féminité.La construction de HofstedemasculinitéIl s'agit du degré
auquel la culture favorise les rôles masculins traditionnels tels que la réussite, le pouvoir
et le contrôle, au lieu de considérer les hommes et les femmes comme des égaux. Un
indice de masculinité élevé indique que la culture a des rôles séparés
Valeurs internationales 151
pour les hommes et les femmes, les hommes dominant la société.féminité La notation
signifie que la culture voit peu de différenciation entre les rôles masculins et féminins et
traite les femmes comme les égales des hommes à tous égards.
- Évitement de l'incertitude.La mesure dans laquelle les gens d’un pays préfèrent les
situations structurées aux situations non structurées définit leurévitement de
l'incertitude. Dans les cultures où l’évitement de l’incertitude est élevé, les individus sont
plus anxieux face à l’incertitude et à l’ambiguïté et ont recours à des lois et à des
contrôles pour réduire l’incertitude. Les individus des cultures où l’évitement de
l’incertitude est faible acceptent davantage l’ambiguïté, sont moins orientés vers les
règles, prennent plus de risques et acceptent plus facilement le changement.
- Orientation à long terme versus orientation à court terme.Ce dernier ajout à la typologie de
Hofstede mesure la dévotion d'une société aux valeurs traditionnelles. Les personnes vivant
dans une culture avecorientation à long termeregardons vers l'avenir et valorisons
l'économie, la persévérance et la tradition.orientation à court termeles gens valorisent l’ici et
maintenant ; ils acceptent plus facilement le changement et ne voient pas les engagements
comme des obstacles au changement.
Comment les différents pays se classent-ils selon les dimensions de Hofstede ? Le graphique 5-7
montre les notes des pays pour lesquels des données sont disponibles. Par exemple, la distance
hiérarchique est plus élevée en Malaisie que dans tout autre pays. Les États-Unis sont très
individualistes ; en fait, c'est la nation la plus individualiste de toutes (suivie de près par l'Australie et la
Grande-Bretagne). Les États-Unis ont également tendance à avoir une orientation à court terme et une
faible distance hiérarchique (les Américains ont tendance à ne pas accepter les différences de classe
intrinsèques entre les individus). Ils sont également relativement faibles en ce qui concerne
l'évitement de l'incertitude, ce qui signifie que la plupart des adultes sont relativement tolérants à
l'incertitude et à l'ambiguïté. Les États-Unis obtiennent des résultats relativement élevés en matière de
masculinité ; la plupart des gens mettent l'accent sur les rôles traditionnels des sexes (du moins par
rapport à des pays comme le Danemark, la Finlande, la Norvège et la Suède).
Vous remarquerez des différences régionales. Les pays occidentaux et nordiques comme le
Canada et les Pays-Bas ont tendance à être plus individualistes. Les pays plus pauvres comme le
Mexique et les Philippines ont tendance à avoir une plus grande distance hiérarchique. Les pays
d'Amérique du Sud ont tendance à être plus enclins que les autres pays à éviter l'incertitude, et les
pays asiatiques ont tendance à avoir une orientation à long terme.
Les dimensions culturelles de Hofstede ont eu une influence considérable sur les
chercheurs et les gestionnaires en OB. Néanmoins, ses recherches ont été critiquées. Tout
d'abord, bien que les données aient été mises à jour depuis, le travail original date de plus de 30
ans et était basé sur une seule entreprise (IBM). Beaucoup de choses se sont produites sur la
scène mondiale depuis lors. Parmi les changements les plus évidents, citons la chute de l'Union
soviétique, la transformation de l'Europe centrale et orientale, la fin de l'apartheid en Afrique du
Sud et l'ascension de la Chine en tant que puissance mondiale. Deuxièmement, peu de
chercheurs ont lu attentivement les détails de la méthodologie de Hofstede et sont
distance de puissanceUn attribut de la masculinitéAttribut culturel national qui décrit évitement de l'incertitudeUn ressortissant
culture nationale qui décrit la mesure dans dans quelle mesure la culture favorise les rôles attribut culturel qui décrit la mesure
laquelle une société accepte que le pouvoir professionnels masculins traditionnels de dans laquelle une société se sent
dans les institutions et les organisations soit réussite, de pouvoir et de contrôle. Les valeurs menacée par des situations
réparti de manière inégale. sociétales sont caractérisées par l'affirmation de incertaines et ambiguës et tente de
individualismeUn attribut de la culture soi et le matérialisme. les éviter.
nationale qui décrit le degré auquel les gens féminitéUn attribut de la culture nationale qui orientation à long termeUn ressortissant
préfèrent agir en tant qu’individus plutôt qu’en indique peu de différenciation entre les rôles attribut culturel qui met l’accent sur l’avenir,
tant que membres de groupes. masculins et féminins ; une note élevée indique l’économie et la persévérance.
collectivismeUn attribut de la culture nationale que les femmes sont traitées comme les égales orientation à court termeUn ressortissant
qui décrit un cadre social strict dans lequel les gens des hommes dans tous les aspects de la société. attribut culturel qui met l’accent sur le
s'attendent à ce que les autres membres des passé et le présent, le respect de la
groupes dont ils font partie prennent soin d'eux et tradition et l’accomplissement des
les protègent. obligations sociales.
Exposition5-7 Les valeurs culturelles de Hofstede par nation
Long- versus
Individualisme Masculinité Incertitude À court terme
Distance de puissance contre le collectivisme versus Féminité Évitement Orientation
Pays Indice Rang Indice Rang Indice Rang Indice Rang Indice Rang
Argentine 49 35–36 46 22–23 56 20–21 86 10–15
Australie 36 41 90 2 61 16 51 37 31 22–24
Autriche 11 53 55 18 79 2 70 24–25 31 22–24
Belgique 65 20 75 8 54 22 94 5–6 38 18
Brésil 69 14 38 26–27 49 27 76 21–22 65 6
Canada 39 39 80 4–5 52 24 48 41–42 23 30
Chili 63 24–25 23 38 28 46 86 10–15
Colombie 67 17 13 49 64 11–12 80 20
Costa Rica 35 42–44 15 46 21 48–49 86 10–15
Danemark 18 51 74 9 16 50 23 51 46 10
Équateur 78 8–9 8 52 63 13–14 67 28
Le Salvador 66 18–19 19 42 40 40 94 5–6
Finlande 33 46 63 17 26 47 59 31–32 41 14
France 68 15–16 71 10–11 43 35–36 86 10–15 39 17
Allemagne 35 42–44 67 15 66 9–10 65 29 31 22–24
Grande-Bretagne 35 42–44 89 3 66 9–10 35 47–48 25 28–29
Grèce 60 27–28 35 30 57 18–19 112 1
Guatemala 95 2–3 6 53 37 43 101 3
Hong Kong 68 15–16 25 37 57 18–19 29 49–50 96 2
Inde 77 10–11 48 21 56 20–21 40 45 61 7
Indonésie 78 8–9 14 47–48 46 30–31 48 41–42
L'Iran 58 29–30 41 24 43 35–36 59 31–32
Irlande 28 49 70 12 68 7–8 35 47–48 43 13
Israël 13 52 54 19 47 29 81 19
Italie 50 34 76 7 70 4–5 75 23 34 19
Jamaïque 45 37 39 25 68 7–8 13 52
Japon 54 33 46 22–23 95 1 92 7 80 4
Corée (Sud) 60 27–28 18 43 39 41 85 16–17 75 5
Malaisie 104 1 26 36 50 25–26 36 46
Mexique 81 5–6 30 32 69 6 82 18
Pays-Bas 38 40 80 4–5 14 51 53 35 44 11–12
Nouvelle-Zélande 22 50 79 6 58 17 49 39–40 30 25–26
Norvège 31 47–48 69 13 8 52 50 38 44 11–12
Pakistan 55 32 14 47–48 50 25–26 70 24–25 0 34
Panama 95 2–3 11 51 44 34 86 10–15
Pérou 64 21–23 16 45 42 37–38 87 9
Philippines 94 4 32 31 64 11–12 44 44 19 31–32
Portugal 63 24–25 27 33–35 31 45 104 2 30 25–26
Singapour 74 13 20 39–41 48 28 8 53 48 9
Afrique du Sud 49 35–36 65 16 63 13–14 49 39–40
Espagne 57 31 51 20 42 37–38 86 10–15 19 31–32
Suède 31 47–48 71 10–11 5 53 29 49–50 33 20
Suisse 34 45 68 14 70 4–5 58 33 40 15–16
Taïwan 58 29–30 17 44 45 32–33 69 26 87 3
Thaïlande 64 21–23 20 39–41 34 44 64 30 56 8
Turquie 66 18–19 37 28 45 32–33 85 16–17
États-Unis 40 38 91 1 62 15 46 43 29 27
Uruguay 61 26 36 29 38 42 100 4
Venezuela 81 5–6 12 50 73 3 76 21–22
Yougoslavie 76 12 27 33–35 21 48–49 88 8
Régions :
Pays arabes 80 7 38 26–27 53 23 68 27
Afrique de l'Est 64 21–23 27 33–35 41 39 52 36 25 28–29
Afrique de l'Ouest 77 10–11 20 39–41 46 30–31 54 34 16 33
Les scores varient de 0 (5) extrêmement faible sur la dimension à 100 (5) extrêmement élevé.
Note:1 5 rang le plus élevé. Rangs LTO : 1 5 Chine ; 15-16 5 Bangladesh ; 21 5 Pologne ; 34 5 rang le plus bas.
Source:Copyright Geert Hofstede BV, [email protected] . Reproduit avec autorisation.
152
Valeurs internationales 153
MonGestionLaboratoire
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pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
PersonnalitéQuelle valeur le modèle des Big Five apporte-t-il aux managers ? Du début des années
1900 jusqu’au milieu des années 1980, les chercheurs ont cherché à établir un lien entre la
personnalité et la performance au travail. « Le résultat de ces 80 années de recherche a été que la
personnalité et la performance au travail n’étaient pas significativement liées d’un trait de caractère à
l’autre ou d’une situation à l’autre. »87Toutefois, les vingt dernières années ont été plus prometteuses,
en grande partie grâce aux découvertes sur les Big Five.
ValeursPourquoi est-il important de connaître les valeurs d’un individu ? Les valeurs sous-tendent et
expliquent souvent les attitudes, les comportements et les perceptions. La connaissance du système
de valeurs d’un individu peut donc donner un aperçu de ce qui le fait « vibrer ».
- Les employés seront probablement plus performants et plus satisfaits si leurs valeurs
s'accordent bien avec celles de l'organisation. La personne qui accorde une grande
importance à l'imagination, à l'indépendance et à la liberté risque de ne pas être bien
placée dans une organisation qui recherche la conformité de ses employés.
Résumé et implications pour les managers 155
T S
Les étudiants d’aujourd’hui ont de nombreuses qualités : ils sont plus En musique, cet argument est comme un disque rayé qui
doués en technologie, plus tolérants socialement et plus équilibrés dans semble tourner en boucle : « LA JEUNESSE D'AUJOURD'HUI EST
leurs priorités professionnelles et familiales que les générations PERDUE ! » Chaque génération a tendance à penser que la
précédentes. Ainsi, ceux qui sont prêts à entrer sur le marché du travail nouvelle génération est sans valeurs, et la nouvelle génération pense
aujourd’hui le font avec des vertus importantes. L’humilité, cependant, n’en fait que l'ancienne génération est désespérément critique et déconnectée
pas partie. de la réalité. La « génération du moi » n'était-elle pas censée exister il
Une étude longitudinale à grande échelle a révélé que les y a une génération ? Jetons le disque rayé à la poubelle et examinons
diplômés de l’enseignement supérieur en 2010 étaient plus les preuves.
susceptibles que les générations précédentes d’avoir une opinion Une étude récente qui a suivi près d’un demi-million de jeunes sur des
apparemment exagérée d’eux-mêmes. Les diplômés de 2010 étaient mesures de traits égoïstes tels que l’intelligence perçue, l’estime de soi et
plus susceptibles que ceux de 1980 d’admettre qu’ils seraient de « l’auto-valorisation n’a trouvé que peu de preuves suggérant des
très bons » conjoints (56 % des diplômés de 2010, contre 37 % de changements depuis les années 1970. En bref, les Millennials ne sont pas
ceux de 1980), parents (54 % des diplômés de 2010, contre 36 % de plus narcissiques que les jeunes des années 1970 ou 1980. Les auteurs de
ceux de 1980) et travailleurs (65 % des diplômés de 2010, contre 49 % cette étude concluent : « Les jeunes d’aujourd’hui ne semblent pas plus
de ceux de 1980). égoïstes que les générations précédentes… En fait, les jeunes d’aujourd’hui
Les études sur le narcissisme suggèrent que les scores sont en hausse, semblent avoir des profils psychologiques qui sont remarquablement
en particulier chez les jeunes générations. Par exemple, en proposant un similaires à ceux des jeunes des 30 dernières années. »
choix entre deux affirmations – « J’essaie de ne pas me mettre en valeur »
ou « Je me mettrai généralement en valeur si j’en ai l’occasion » – les Une autre étude a proposé une explication intéressante sur les raisons pour
psychologues ont constaté que le narcissisme est en hausse depuis le lesquelles les genspenseLes millennials sont plus narcissiques. Plus précisément, les
début des années 1980. jeunes en général sont plus centrés sur eux-mêmes, mais à mesure que les gens
Une étude réalisée en 2011 par le Dr Nathan DeWall, chercheur à l'Université vieillissent, ils deviennent plus centrés sur les autres. Nous pensons donc que les jeunes
du Kentucky, a même révélé que les chansons populaires deviennent de plus en sont différents alors qu'en fait, ils sont simplement comme les personnes plus âgées
plus narcissiques. En analysant les paroles des chansons sur leBillboard Hot 100 - lorsqu'elles étaient jeunes.ilsétaient plus jeunes. Comme le concluent ces auteurs, «
ClassementDe 1980 à 2007, DeWall a observé une nette tendance au narcissisme. chaque génération est la génération moi ». Notre niveau de narcissisme semble être
Les mots « je » et « moi » ont remplacé « nous » et « nos ». Deux exemples l’une des nombreuses choses qui changent à mesure que nous vieillissons.
récents :«Je ramène le sexy. Ouais. Ces autres garçons ne savent pas comment se De manière plus générale, les narcissiques existent dans toutes les
comporter. Ouais »(Justin Timberlake) et « Je suis le plus grand homme qui ait générations. Il faut donc être prudent lorsqu’on généralise sur des
jamais vécu. Je suis né pour donner, donner et donner encore. »((Weezer). groupes entiers (qu’il s’agisse d’un sexe, d’une race, d’une culture ou d’une
génération). Si les généralisations ont causé de nombreux problèmes,
La montée du narcissisme est partout autour de nous. Plus tôt nous l'admettrons, nous aimons toujours simplifier le monde, parfois pour de bonnes raisons.
plus tôt nous pourrons commencer à résoudre le problème dans les familles, dans Dans le cas présent, cependant, la bonne raison n’est pas là, surtout au vu
l'éducation et au travail. des dernières preuves.
Sources:N. Wolchover, « Les paroles de la chanson suggèrent que le narcissisme est en haussecet(26 avril 2011), téléchargé le 16 mai
»,LiveScien 2011, de www.livescience.com ; M. Norris, « Study: Narcissism on Rise in Pop Lyrics », "Tout bien considéré(26 avril 2011), « Repenser
téléchargé le 15 mai depuis www.npr.org/ ; KH Trzesniewski et MB Donnellan, de Cohort Effects la « génération moi » : une étude (2010), pp. 58–
from 1976–2006,Perspectives sur la science psychologique5, no. 1 G. Edmonds et E. Grijalva, « 75 ; et BW Roberts, Les changements
C'est le moi développemental, pas le moi générationnel : Changements développementaux et entériques sont plus importants que »
générationnels dans le narcissisme — Commentaire sur Trzesniewski et Donnellon (2010), 5, noPerspectives sur la science psychologique
1 (2010), pp. 97-102.
156 CHAPITRE 5 Personnalité et valeurs
- Les managers sont plus susceptibles d'apprécier, d'évaluer positivement et d'attribuer des
récompenses aux employés qui s'intègrent, et les employés sont plus susceptibles d'être satisfaits
s'ils ont le sentiment qu'ils s'intègrent. Cela plaide en faveur de la recherche par la direction de
candidats qui ont non seulement la capacité, l'expérience et la motivation nécessaires pour être
performants, mais également un système de valeurs compatible avec celui de l'organisation.
QUESTIONS DE RÉVISION
1Qu'est-ce que la personnalité ? Comment la mesure-t-on habituellement ? 5Outre les Big Five, quels autres traits de personnalité sont
Quels facteurs déterminent la personnalité ? pertinents pour l’OB ?
2Qu’est-ce que l’indicateur de type Myers-Briggs (MBTI) 6Que sont les valeurs, pourquoi sont-elles importantes et quelle est
et que mesure-t-il ? la différence entre les valeurs terminales et instrumentales ?
3Quels sont les cinq grands traits de personnalité ? 7Les valeurs diffèrent-elles selon les générations ? Comment ?
4Comment les cinq grands traits prédisent-ils le comportement au travail ? 8Les valeurs diffèrent-elles selon les cultures ? Comment ?
Ces valeurs ne plaisent pas à certains employeurs. « Nous Vous travaillez depuis longtemps au même employeur ? Pensez-vous que
privilégions les employés de longue date, fidèles et fidèles à ces différences, si vous croyez qu’elles existent, sont dues à des réalités
notre entreprise », explique Dave Foster, PDG d’AvreaFoster, économiques changeantes ou à des valeurs de travail en évolution ?
une agence de publicité de Dallas. « Il semble que de 2.Pensez-vous que vous devriez vous sentir libre de « surfer sur les emplois » – c’est-à-
nombreux Millennials ne pensent pas qu’une seule voie soit la dire de passer volontairement d’un emploi à un autre dès que le désir vous
solution. C’est un problème car l’engagement n’est pas là. » prend ? Pensez-vous que les employeurs ont le droit de vous interroger sur vos
À ce genre d’attitude, Thorman rétorque : « Nous n’allons pas nous projets de « surfer sur les emplois » lors de l’entretien ?
contenter de cela. »
3.Si vous aviez une interview avec Foster ou quelqu’un ayant son point
1.D'après votre expérience, les jeunes individus diffèrent-ils des idées préconçues ?
Sources:S. Collins, « Les Millennials s’attaquent au marché du travail »,Magazine SHIFT(3 mai 2011), téléchargé
le 12 mai 2011 sur www.smudailymustang.com ; et R. Wartzman, « Generation Mobility »,Los Angeles Times(
16 juillet 2010), téléchargé le 12 mai 2011, depuis www.dailytidings.com/.
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l'Université de Chicago (2008), faculty.chicagobooth.edu/steven . kaplan/research/kks.pdf ; WF Baker et M. O'Malley,
Diriger avec bienveillance : comment les bonnes personnes obtiennent systématiquement de meilleurs résultats(
Paris : Gallimard, 2008) ; K. Tillquist,Tirer parti de la gentillesse : quand les professionnels du 21e siècle doivent être
gentils(Pompton Plains, NJ : Career Press, 2008) ; D. Brady, « Être méchant, c'est tellement le dernier millénaire »,
BusinessWeek(15 janvier 2007), p. 61 ; et L. Schillinger, « Nice and Ambitious: Either, Neither, or Both? »Le New York
Times(14 janvier 2007, p. 1.
avec des leaders introvertis à être plus efficaces. Ainsi, même s’il leaders plus efficaces que les introvertis ? Quelles capacités
existe des cas où les introvertis réussissent moins bien en tant que uniques des introvertis pourraient les rendre plus efficaces dans
leaders, dans certaines conditions, ils sont plus efficaces. D’autres certaines situations ?
notent que les leaders introvertis peuvent être meilleurs que les 3.Cette étude de cas décrit certains problèmes que les introvertis peuvent
extravertis dans les interactions individuelles, l’empathie et la prise rencontrer dans des situations de leadership. Quelles techniques
de décision délibérée. peuvent-ils employer pour les aider à les surmonter ?
Y a-t-il des dirigeants d'entreprise qui sortent du moule du 4.Quels types d’expériences de développement pensez-vous
leader extraverti ? L'un d'eux est Larry Page, cofondateur de être particulièrement précieux pour les dirigeants
Google, bien connu pour développer un petit nombre de relations introvertis ?
étroites et pour être un excellent auditeur. Colgate-Palmolive
Sources:AM Grant, F. Gino et DA Hofman, « Les avantages cachés des patrons discrets »,Revue de commerce
de Harvard(décembre 2010), p. 28 ; B. O'Keefe et D. Burke, « Rencontrez le PDG de la plus grande entreprise
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Notes de fin 159
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160 CHAPITRE 5 Personnalité et valeurs
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Notes de fin 161
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1079 ; et WC Frederick et J. Weber, « Les valeurs des dirigeants et JR Edwards, DM Cable, IO Williamson, LS Lambert et AJ
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études empiriques(Greenwich, Connecticut : JAI Press, 1990), psychologie appliquée91, n° 4 (2006), pp. 802–827.
pp. 123–144. 79.D'après TA Judge et DM Cable, « Personnalité du candidat,
67.Frederick et Weber, « Les valeurs des dirigeants d’entreprise et culture organisationnelle et attraction organisationnelle »,
leurs critiques », pp. 123–144. Psychologie du personnel50,n° 2 (1997), pp. 359–394.
68.Ibid., p. 132. 80.ML Verquer, TA Beehr et SE Wagner, « Une méta-analyse des
69.Voir, par exemple, NR Lockwood, FR Cepero et relations entre l’adéquation personne-organisation et les
S. Williams,La main-d’œuvre multigénérationnelle(Alexandria, VA : attitudes au travail »,Journal du comportement professionnel
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70.KW Smola et CD Sutton, « Différences générationnelles : SL Boyar, « Expérience professionnelle antérieure, socialisation
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numéro spécial (2002), pp. 363–382 ; et RF Inglehart, « 81.A. Ramesh et MJ Gelfand, « Vont-ils rester ou partir ? Le rôle de
L’évolution des valeurs dans les publics occidentaux de 1970 à l’intégration professionnelle dans la prévision du turnover
2006 »,Politique de l'Europe occidentale31, n° 1 et 2 (2008), pp. dans les cultures individualistes et collectivistes »,Journal de
130–146. psychologie appliquée95, n° 5 (2010), pp. 807–823.
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72.E. Parry et P. Urwin, « Différences générationnelles dans les valeurs culturelles dans les théories de gestion »,Académie de gestion
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d'évaluation psychologique, 1997). and Their Consequences: A Triumph of Faith—A Failure of Analysis
75.Voir, par exemple, JL Holland et GD Gottfredson, « Studies of the »,Relations humaines
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n° 2 (1992), pp. 158–170 ; et TJ Tracey et J. Rounds, « Évaluation dans un test de valeur de sa propre conception »,Revue de
des modèles d'intérêt professionnel de Holland et Gati : une l'Académie de Management33, no. 4 (2008), pp. 885–904 ; MH
méta-analyse structurelle »,Bulletin psychologique113, n° 2 Bond, « Récupérer l'individu à partir de l'analyse écologique
(1993), pp. 229–246. d'Hofstede — Une odyssée de 20 ans : commentaire sur Oyserman
76.CH Van Iddekinge, DJ Putka et JP Campbell, « Reconsidérer les intérêts et al. (2002),Bulletin psychologique128, no. 1 (2002), pp. 73–77 ; et
professionnels pour la sélection du personnel : la validité d'un test de G. Hofstede, « Les pièges de la recherche par sondage
sélection basé sur les intérêts par rapport aux connaissances transnational : une réponse à l'article de Spector et al. sur les
professionnelles, aux performances professionnelles et aux intentions propriétés psychométriques du module d'enquête sur les valeurs
de maintien dans l'emploi »,Journal de psychologie appliquée96, n° 1 de Hofstede de 1994 »,Psychologie appliquée : une revue
(2011), pp. 13–33. internationale51, n° 1 (2002), pp. 170–178.
77.SA Woods et SE Hampson, « Prédire les environnements 84.V. Taras, BL Kirkman et P. Steel, « Examen de l'impact des conséquences
professionnels des adultes à partir du sexe et de l'enfance de la culture : une étude multiniveau sur trois décennies
Notes de fin 163
Revue méta-analytique des dimensions de la valeur culturelle de Journal des études commerciales internationales37, n° 6 (2006),
Hofstede »,Journal de psychologie appliquée95, n° 5 (2010), pp. pp. 897–914.
405–439. 87.LA Witt, « Les effets interactifs de l’extraversion et de la
85.M. Javidan et RJ House, « Acumen culturel pour le manager conscience sur la performance »,Journal de Management
mondial : leçons du projet GLOBE »,Dynamique 28, n° 6 (2002), p. 836.
organisationnelle29, no 4 (2001), pp. 289–305; et RJ House, 88.RP Tett et DD Burnett, « Un modèle interactionniste de performance
PJ Hanges, M. Javidan et PW Dorfman (éd.), Leadership, au travail basé sur les traits de personnalité »,Journal de
culture et organisations : l'étude GLOBE sur 62 sociétés( psychologie appliquée88, n° 3 (2003), pp. 500–517.
Thousand Oaks, Californie : Sage, 2004). 89.B. Adkins et D. Caldwell, « Culture d’entreprise ou de sous-groupe : où
86.PC Early, « Diriger la recherche culturelle dans le futur : une l’intégration est-elle la plus importante ? »Journal du comportement
question de paradigmes et de goût »,Journal des études organisationnel25, no. 8 (2004), pp. 969–978 ; HD Cooper-Thomas, A.
commerciales internationales37, no. 6 (2006), pp. 922–931 ; G. van Vianen et N. Anderson, « Changements dans l’adéquation
Hofstede, « Que mesurait réellement l'enquête GLOBE ? personne-organisation : l’impact des tactiques de socialisation sur
L'esprit des chercheurs par rapport à celui des répondants », l’adéquation P-O perçue et réelle »,Revue européenne de psychologie
Journal des études commerciales internationales37, no. 6 du travail et des organisations13, no. 1 (2004), pp. 52–78 ; et CA O'Reilly,
(2006), pp. 882–896 ; et M. Javidan, RJ House, PW Dorfman, PJ J. Chatman et DF Caldwell, « Les personnes et la culture
Hanges et MS de Luque, « Conceptualisation et mesure des organisationnelle : une approche de comparaison des profils pour
cultures et de leurs conséquences : une analyse comparative évaluer l'adéquation personne-organisation »,Journal de l'Académie de
des approches de GLOBE et de Hofstede », Management34, n° 3 (1991), pp. 487–516.
LES MACHINES PRENENT-ELLES DE MEILLEURES DÉCISIONS ?
H
Les gestionnaires de fonds Edge sont différents des autres personnes de
manière assez évidente. En général, ils sont exceptionnellement orientés
vers la quantité et ne sont pas gênés par l'idée de perdre des milliers ou
Ils peuvent même perdre des millions de dollars sur un pari qui a mal tourné. Leur carrière peut évoluer ou
Même dans ce groupe inhabituel, Spencer Greenberg est un cas à part. Agé de 27 ans
APPRENTISSAGE seulement, il est directeur général et coprésident d'une société d'investissement de
OBJECTIFS Manhattan. Après avoir obtenu son diplôme de la Columbia Business School, Greenberg a
Après avoir étudié ce chapitre, fondé Rebellion Research Technologies avec deux autres diplômés récents de l'Amherst
vous devriez être capable de :
College (Alexander Fleiss et Jonathan Sturges) et un autre associé (Jeremy Newton) qui était
1Définirperceptionet encore à l'université. Greenberg et ses compatriotes sont, bien sûr, très jeunes pour diriger
expliquer les facteurs qui
une société d'investissement new-yorkaise. Ce qui est encore plus intéressant, c'est la façon
l’influencent.
dont ils s'y prennent.
2Expliquer l'attribution
Tous les banquiers d’affaires et les gestionnaires de fonds spéculatifs sont à l’aise avec
théorie et énumérer les trois
déterminants de l’attribution. l’analyse de données. Ce qui rend Rebellion unique, c’est la mesure dans laquelle l’entreprise les a
3Identifier les raccourcis adoptés. L’entreprise utilise des ordinateurs pour prendre des décisions d’achat, de vente ou de
les individus utilisent pour porter conservation et pour apprendre de ses erreurs. « Il est assez clair que les êtres humains ne
des jugements sur les autres.
s’améliorent pas », déclare Greenberg. « Mais les ordinateurs et les algorithmes deviennent de plus
4Expliquez le lien entre en plus robustes. »
perception et prise de
D’autres entreprises, comme Cerebellum Capital et RGM Advisors, ont suivi le
décision.
mouvement en se basant sur les résultats obtenus par Rebellion. Les ordinateurs sont plus
5Appliquer le modèle rationnel
de la prise de décision et la performants que les humains, affirment leurs défenseurs, car ils peuvent traiter les chiffres
contraster avec la rationalité plus rapidement, « apprendre » ce qui fonctionne et s’adapter plus facilement et
limitée et l’intuition.
objectivement. Le programme de Rebellion analyse plus d’une décennie d’activité financière
6Énumérez et expliquez les points communs et les derniers résultats du marché pour évaluer les actions. Lorsque les décisions d’achat, de
biais ou erreurs de décision.
vente ou de conservation ne fonctionnent plus, l’ordinateur s’ajuste en intégrant
7Expliquez comment chaque individu
automatiquement de nouvelles informations. Les dirigeants de Rebellion ont confiance en
les différences et les contraintes
organisationnelles influencent la leur intelligence artificielle (IA). « J’ai appris à ne pas remettre en question l’IA », déclare
prise de décision. Fleiss.
8Comparez les trois éthiques Les machines ne prennent pas seulement en charge la prise de décisions financières.
critères de décision. Qu'il s'agisse de piloter des avions, de prendre des décisions médicales ou de gérer des
9Définircréativitéet discuter centrales nucléaires, les ordinateurs supplantent progressivement, voire remplacent, le
les trois composants
jugement humain.
modèle de créativité.
Tout le monde n’est pas convaincu que l’IA améliore toujours le jugement et la prise de
décision humains. Certains soutiennent que le recours aux ordinateurs rend les systèmes
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complexes plus sujets aux erreurs, car aucun ordinateur ne peut anticiper tous les scénarios
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164
Photo : Jeremy Newton, Jonathan Sturges, Spencer Greenberg et Alexander Fleiss de Rebellion Research.Source:Michael Rubenstein/Redux
et individuel
Prise de décision
165
166 CHAPITRE 6 Perception et prise de décision individuelle
dans laquelle l'IA les transforme. Selon un observateur d'un système complexe, le pilotage d'une ligne
aérienne, « lorsque la personne n'a aucun rôle dans la tâche, le risque de complaisance est beaucoup
plus grand ».
Sources:A. Shell, « Les traders de Wall Street exploitent les tweets pour obtenir un avantage commercial »,USA
aujourd'hui(4 mai 2011), téléchargé le 23 mai 2011, depuis www.usatoday.com/money/ ; « Bientôt, votre ordinateur
aura des émotions comme vous »,Le Temps économique(20 avril 2011), téléchargé le 23 mai 2011, depuis http://
articles.economictimes.indiatimes.com ; S. Patterson, « Laisser les machines décider »,Le Wall Street Journal(14 juillet
2010), p. C1 ; et C. Negroni, « Alors que l’attention s’égare, des réflexions complémentaires sur le pilote automatique »,
Le New York Times(18 mai 2010), pp. B1, B5.
T
L'exemple précédent illustre certains des problèmes qui se posent lorsque les gens recherchent
des techniques pour améliorer leur prise de décision. L'une des raisons pour lesquelles certains
apprécient la prise de décision informatisée est que les décideurs humains peuvent être
incorrects ou biaisés de nombreuses façons. Ce chapitre passera en revue certains de ces biais dans la
prise de décision humaine, mais il explorera également comment les décideurs humains peuvent
surpasser les machines, en particulier dans le domaine de la créativité. L'incident de cas 1 (à la fin du
chapitre) examine plus en détail la prise de décision informatisée.
Dans la bibliothèque d’auto-évaluation suivante, considérez une perception : celle des
rôles de genre appropriés.
4. Des recherches ont montré que les perceptions des rôles de genre des individus deviennent de moins en moins
traditionnelles au fil du temps. Pourquoi pensez-vous qu'il en est ainsi ?
1 Définirperceptionet PerceptionLa perception sensorielle est un processus par lequel les individus organisent et
interprètent leurs impressions sensorielles afin de donner un sens à leur environnement. Cependant,
expliquer les facteurs qui
ce que nous percevons peut être sensiblement différent de la réalité objective. Par exemple, tous les
l’influencent.
employés d'une entreprise peuvent considérer qu'il s'agit d'un endroit où il fait bon travailler
(conditions de travail favorables, missions intéressantes, bon salaire, excellents avantages sociaux,
compréhension et gestion responsable), mais, comme la plupart d'entre nous le savent, il est très rare
de trouver un tel accord.
Pourquoi la perception est-elle importante dans l'étude de l'OB ? Tout simplement parce que le
comportement des individus est basé sur leur perception de la réalité, et non sur la réalité elle-même.Le
monde tel qu’il est perçu est le monde qui est important sur le plan comportemental.
Qu'est-ce que la perception ? 167
Facteurs de la situation
• Temps
Perception
• Milieu de travail
• Cadre social
• Sons
• Taille
• Arrière-plan
• Proximité
• Similitude
Nous passons maintenant à l’application des concepts de perception les plus pertinents pour l’OB :
perception de la personne,ou les perceptions que les gens se font les uns des autres.
Théorie d'attribution
2 Expliquez la théorie de Les objets inanimés tels que les bureaux, les machines et les bâtiments sont soumis aux lois de la nature,
mais ils n'ont ni croyances, ni motivations, ni intentions. Les êtres humains, eux, en ont. C'est pourquoi,
l’attribution et énumérez les trois
lorsque nous observons des personnes, nous essayons d'expliquer pourquoi elles se comportent d'une
déterminants de l’attribution.
certaine manière. Notre perception et notre jugement des actions d'une personne seront donc
considérablement influencés par les hypothèses que nous formulons sur son état intérieur.
Théorie d'attributiontente d'expliquer la manière dont nous jugeons les gens
différemment, en fonction du sens que nous attribuons à un comportement donné.1Cela
suggère que lorsque nous observons le comportement d'un individu, nous essayons de
déterminer si celui-ci est causé par des facteurs internes ou externes. Cette détermination
dépend cependant en grande partie de trois facteurs : (1) le caractère distinctif, (2) le consensus
et (3) la cohérence. Commençons d'abord par clarifier les différences entre la causalité interne
et externe, puis nous développerons chacun des trois facteurs déterminants.
Intérieurementles comportements provoqués sont ceux que nous croyons être sous le
contrôle personnel de l’individu.À l'extérieurLe comportement provoqué est ce que nous
imaginons que la situation a forcé l'individu à faire. Si l'un de vos employés est en retard au
travail, vous pouvez attribuer cela au fait qu'il a fait la fête jusqu'aux petites heures du matin et
qu'il a dormi trop longtemps. Il s'agit d'une attribution interne. Mais si vous attribuez le retard à
un accident de voiture qui a bloqué la circulation, vous faites une attribution externe.
Discutons maintenant des trois facteurs déterminants.Caractère distinctifLe terme « comportement »
renvoie à la question de savoir si un individu affiche des comportements différents dans différentes
situations. L'employé qui arrive en retard aujourd'hui est-il aussi celui qui « néglige » régulièrement ses
engagements ? Ce que nous voulons savoir, c'est si ce comportement est inhabituel. Si c'est le cas, nous
sommes susceptibles de lui attribuer une attribution externe. Si ce n'est pas le cas, nous jugerons
probablement que le comportement est interne.
Si tous ceux qui sont confrontés à une situation similaire réagissent de la même manière, nous
pouvons dire que le comportement montreconsensus.Le comportement de notre employé en retard
répond à ce critère si tous les employés qui ont emprunté le même itinéraire étaient également en
retard. Du point de vue de l'attribution, si le consensus est élevé, vous attribueriez probablement une
cause externe au retard de l'employé, tandis que si d'autres employés qui ont emprunté le même
itinéraire sont arrivés au travail à l'heure, vous attribueriez son retard à une cause interne.
Attribution
Observation Interprétation
de cause
Haut
Externe
Caractère distinctif
Faible
Interne
Haut
Externe
Comportement individuel Consensus
Faible
Interne
Haut
Interne
Cohérence
Faible
Externe
L’une des conclusions les plus intéressantes de la recherche sur la théorie de l’attribution est que
les erreurs ou les biais faussent les attributions. Lorsque nous émettons des jugements sur le
comportement d’autres personnes, nous avons tendance à sous-estimer l’influence des facteurs
externes et à surestimer l’influence des facteurs internes ou personnels.2Ceerreur d'attribution
fondamentaleCela peut expliquer pourquoi un directeur des ventes a tendance à attribuer les
mauvaises performances de ses agents commerciaux à la paresse plutôt qu'à la gamme de produits
innovante introduite par un concurrent. Les individus et les organisations ont également tendance à
attribuer leurs propres succès à des facteurs internes tels que la capacité ou l'effort, tout en imputant
l'échec à des facteurs externes tels que la malchance ou des collègues improductifs. Les gens ont
également tendance à attribuer les informations ambiguës comme relativement flatteuses et à
accepter les commentaires positifs tout en rejetant les commentaires négatifs.biais égoïste.3UN
Actualités américaines et mondialesUne étude a montré son efficacité. Les chercheurs ont demandé à
un groupe de personnes : « Si quelqu’un vous poursuit en justice et que vous gagnez le procès,
devrait-il payer vos frais de justice ? » Quatre-vingt-cinq pour cent ont répondu « oui ». À un autre
groupe, on a demandé : « Si vous poursuivez quelqu’un et perdez le procès, devriez-vous payer ses
frais ? » Seuls 44 pour cent ont répondu « oui ».4
Les preuves sur les différences culturelles dans la perception sont mitigées, mais la plupart
suggèrent qu'il existesontdifférences entre les cultures dans les attributions que font les gens.5
Une étude a révélé que les managers coréens étaient moins susceptibles d’utiliser le biais égoïste : ils
avaient tendance à accepter la responsabilité de l’échec du groupe « parce que je n’étais pas un leader
compétent » au lieu d’attribuer l’échec aux membres du groupe.6En revanche, les dirigeants asiatiques
sont plus susceptibles de blâmer les institutions ou les organisations dans leur ensemble, alors que les
observateurs occidentaux estiment que les dirigeants individuels doivent être blâmés ou félicités.7Cela
explique sans doute pourquoi les journaux américains publient en priorité les noms des dirigeants
individuels lorsque les entreprises se portent mal, alors que les médias asiatiques parlent de l’échec de
l’entreprise dans son ensemble. Cette tendance à attribuer les résultats à des groupes explique
également pourquoi les individus issus de cultures asiatiques sont plus susceptibles d’établir des
stéréotypes de groupe.8La théorie de l’attribution a été développée en grande partie sur la base
Les résultats d'expériences menées auprès de travailleurs américains et d'Europe occidentale suggèrent
toutefois de faire preuve de prudence dans les prédictions fondées sur la théorie de l'attribution dans les
sociétés non occidentales, en particulier dans les pays ayant de fortes traditions collectivistes.
Les différences dans les tendances d'attribution ne signifient pas pour autant que les concepts de
base d'attribution et de blâme diffèrent complètement d'une culture à l'autre. Les préjugés égoïstes
sont peut-être moins courants dans les cultures d'Asie de l'Est, mais les données suggèrent qu'ils sont
toujours présents dans toutes les cultures.9Des études récentes indiquent que les managers chinois
évaluent la responsabilité des erreurs en utilisant les mêmes indices de distinction, de consensus et de
cohérence que les managers occidentaux.10Ils se mettent également en colère et punissent ceux qu’ils
jugent responsables de l’échec, une réaction qui ressort de nombreuses études sur les managers
occidentaux. Cela signifie que le processus d’attribution de base s’applique à toutes les cultures, mais
qu’il faut davantage de preuves aux managers asiatiques pour conclure que quelqu’un d’autre doit
être blâmé.
Perception sélectiveToute caractéristique qui fait ressortir une personne, un objet ou un événement augmentera la
probabilité que nous la percevions. Pourquoi ? Parce qu'il nous est impossible d'assimiler tout ce que nous voyons ;
nous ne pouvons percevoir que certains stimuli. Cela explique pourquoi vous avez plus de chances de remarquer des
voitures comme la vôtre, ou pourquoi un patron peut réprimander certaines personnes et pas d'autres qui font la
même chose. Parce que nous ne pouvons pas observer tout ce qui se passe autour de nous, nous nous engageons
dans des activités qui nous font du mal.perception sélectiveUn exemple classique montre comment les intérêts
particuliers peuvent influencer de manière significative les problèmes que nous observons.
Dearborn et Simon ont demandé à 23 dirigeants d’entreprise (6 dans les ventes, 5 dans la
production, 4 dans la comptabilité et 8 dans diverses fonctions) de lire un cas complet décrivant
l’organisation et les activités d’une entreprise sidérurgique.11Chaque responsable a été invité à
noter le problème le plus important de l'étude. 83 % des directeurs des ventes ont jugé les
ventes importantes, contre seulement 29 % des autres. Les chercheurs ont conclu que les
participants percevaient comme importants les aspects d'une situation spécifiquement liés aux
activités et aux objectifs de leur propre unité. La perception qu'a un groupe des activités
organisationnelles est modifiée de manière sélective pour s'aligner sur les intérêts particuliers
que le groupe représente.
Comme nous ne pouvons pas assimiler tout ce que nous observons, nous en prenons des
bribes. Mais nous ne choisissons pas au hasard, mais en fonction de nos intérêts, de notre
passé, de notre expérience et de nos attitudes. La perception sélective nous permet de lire
rapidement les autres, mais non sans risquer de nous faire une idée erronée. En voyant ce que
nous voulons voir, nous pouvons tirer des conclusions injustifiées d'une situation ambiguë.
Nous trouvons un autre exemple de perception sélective dans l'analyse financière. Entre 2007 et
2009, le marché boursier américain a perdu environ la moitié de sa valeur. Pourtant, pendant cette
période, les notes de vente des analystes (généralement, les analystes évaluent les actions d'une
entreprise avec trois recommandations : acheter, vendre ou conserver) ont en fait été négatives.
diminuéLes analystes sont réticents à attribuer des notes de vente à des actions pour plusieurs
raisons, notamment en raison de leur perception sélective. Lorsque les prix baissent, les analystes se
concentrent souvent sur le passé (ils estiment que l’action est une bonne affaire par rapport à son prix
précédent) plutôt que sur l’avenir (la tendance à la baisse pourrait bien se poursuivre). Comme l’a fait
remarquer un gestionnaire de fonds, « chaque fois que le marché baissait, c’était une nouvelle
occasion d’acheter l’action encore moins cher ».12C’est vrai, bien sûr, mais cela montre les dangers
d’une perception sélective : en ne regardant que le prix passé, les analystes se sont appuyés sur un
faux point de référence et n’ont pas compris que ce qui a baissé peut baisser encore davantage.
Perception de la personne : porter des jugements sur les autres 171
mondialisation !
L
Nous réalisons à quel point nous Même la façon dont nous visualisons le (pertinent), alors que les Nord-Américains
tenons nos perceptions du monde passage du temps diffère selon les cultures. Lera pensent que les événements se déroulent dans
pour acquises lorsque nous Boroditsky, Orly Fuhrman et Kelly McCormick de le temps, de sorte que ce qui appartient au
essayez de voir à travers les yeux de l’Université de Stanford ont étudié la manière dont passé est terminé ? Des recherches plus
quelqu’un qui a grandi dans une culture les anglophones américains et les locuteurs de approfondies devront examiner si c'est le cas,
totalement différente de la nôtre. mandarin (chinois) différaient dans leur perception mais cela reste une possibilité intéressante.
Par exemple, les gens perçoivent le passage du temps. Comme l’anglais utilise des expressions
du temps de manière très différente selon les telles que « attendre avec impatience » les
Sources:L. Ji, Z. Zhang et D. Messervey, «
cultures. Certaines cultures ont tendance à se événements ou « laisser le passé derrière nous », Regard vers le passé : différences culturelles
concentrer davantage sur le passé, d’autres sur les anglophones ont tendance à considérer le dans la perception et la représentation des
l’avenir. Li-Jun Ji et ses collègues ont étudié la temps comme une chronologie horizontale. Le informations passées »,Journal de la
personnalité et de la psychologie sociale
façon dont les Chinois perçoivent les événements mandarin utilise cependant des mots comme Français 96, no. 4 (2009), pp. 761–769 ; L.
par rapport aux Canadiens. Les participants ont lu shanghai(en haut) etxià(vers le bas) pour faire Boroditsky, O. Fuhrman et K. McCormick, «
une description d’un vol, ainsi que des descriptions référence au temps, de sorte que les événements Les anglophones et les mandarins ont-ils une
vision différente du temps ? »Cognition118, no.
d’événements survenus dans un passé lointain, s'accumulent dans une pile. Cette différence dans 1 (2011), pp. 123–129 ; et AJ Shipp, JR Edwards
récent ou présent. Pour tenter de résoudre la structure de la langue pourrait-elle expliquer et LS Lambert, « Conceptualisation et mesure
l’affaire, les participants chinois étaient plus pourquoi les locuteurs chinois accordent plus de la focalisation temporelle : l'expérience
subjective du passé, du présent et du futur »,
susceptibles de s’appuyer sur des événements d'attention à l'histoire lorsqu'ils pensent aux Comportement organisationnel et processus
survenus dans un passé lointain ou récent, tandis événements ? Les Chinois pensent-ils davantage décisionnels humains110, n° 1 (2009), pp. 1–22.
que les Canadiens étaient plus attentifs aux aux événements qui « s'accumulent » les uns sur
événements récents. les autres (ce qui les rend plus
Effet de haloLorsque nous tirons une impression générale d’un individu sur la base d’une seule
caractéristique, telle que l’intelligence, la sociabilité ou l’apparence, une effet de haloest en
fonctionnement.13Si vous critiquez le président Obama, essayez de lister 10 choses que vous admirez
chez lui. Si vous êtes un admirateur, essayez de lister 10 choses que vous n'aimez pas chez lui. Quel
que soit le groupe auquel vous appartenez, il y a de fortes chances que vous ne trouviez pas cet
exercice facile ! C'est l'effet de halo : nos opinions générales contaminent nos opinions spécifiques.
La réalité de l’effet de halo a été confirmée dans une étude classique dans laquelle on a
donné aux sujets une liste de traits tels qu’intelligent, habile, pratique, travailleur, déterminé et
chaleureux et on leur a demandé d’évaluer la personne à laquelle ces traits s’appliquaient.14Les
sujets ont jugé que la personne était sage, drôle, populaire et imaginative. Lorsque la même
liste a été modifiée pour inclure « froid » au lieu de « chaleureux », une image complètement
différente est apparue. De toute évidence, les sujets permettaient à un seul trait de caractère
d’influencer leur impression générale de la personne qu’ils jugeaient.
Effets de contrasteUn vieil adage parmi les artistes dit : « Ne suivez jamais un spectacle dans lequel
participent des enfants ou des animaux. » Pourquoi ? Le public aime tellement les enfants et les
animaux que vous aurez mauvaise mine en comparaison. Cet exemple montre comment uneffet de
contrastepeut déformer les perceptions. Nous n'évaluons pas une personne de manière isolée. Notre
réaction est influencée par d'autres personnes que nous avons récemment rencontrées.
perception sélectiveLa tendance effet de haloLa tendance à tirer une effet de contrasteÉvaluation d'un
interpréter de manière sélective ce que l’on voit impression générale d’un individu sur la Caractéristiques d'une personne qui sont affectées
en fonction de ses intérêts, de son passé, de base d’une seule caractéristique. par des comparaisons avec d'autres personnes
son expérience et de ses attitudes. récemment rencontrées qui se classent plus haut
ou plus bas sur les mêmes caractéristiques.
172 CHAPITRE 6 Perception et prise de décision individuelle
Lors d'une série d'entretiens d'embauche, par exemple, les recruteurs peuvent
déformer l'évaluation d'un candidat en fonction de sa place dans le programme
d'entretien. Un candidat est susceptible de recevoir une évaluation plus favorable s'il est
précédé de candidats médiocres et une évaluation moins favorable s'il est précédé de
candidats forts.
L’un des problèmes des stéréotypes est qu’ilssontLes stéréotypes sont des généralisations
courantes et souvent utiles, même si elles ne contiennent pas forcément une once de vérité
lorsqu'elles sont appliquées à une personne ou à une situation particulière. Nous devons donc
constamment nous contrôler pour nous assurer que nous n'appliquons pas de manière injuste ou
inexacte un stéréotype dans nos évaluations et nos décisions. Les stéréotypes sont un exemple de
l'avertissement « Plus c'est utile, plus il y a de risques d'abus ».
Entretien d'embauchePeu de personnes sont embauchées sans entretien. Mais les recruteurs
émettent des jugements perceptifs qui sont souvent inexacts.20et nous nous faisons une
première impression qui s'ancre rapidement. Des recherches montrent que nous nous faisons
une idée des autres en un dixième de seconde, en fonction de notre premier regard.21Si ces
premières impressions sont négatives, elles ont tendance à être plus lourdes de conséquences
lors de l’entretien que si ces mêmes informations étaient révélées plus tard.22La plupart des
décisions des recruteurs changent très peu après les 4 ou 5 premières minutes d'un entretien.
Par conséquent, les informations obtenues au début de l'entretien ont plus de poids que celles
obtenues plus tard, et un « bon candidat » se caractérise probablement davantage par l'absence
de caractéristiques défavorables que par la présence de caractéristiques favorables.
4 Expliquez le lien entre la Les individus au sein des organisations fontdécisions, choix entre deux ou plusieurs
alternatives. Les cadres supérieurs déterminent les objectifs de leur organisation, les produits
perception et la prise de
ou services à offrir, la meilleure façon de financer les opérations ou l'emplacement d'une
décision.
nouvelle usine de fabrication. Les cadres moyens et inférieurs établissent les calendriers de
production, sélectionnent les nouveaux employés et décident de la répartition des
augmentations de salaire. Les employés non cadres décident de l'effort à fournir au travail et de
la conformité aux demandes d'un patron. Les organisations ont commencé à donner à leurs
employés non cadres un pouvoir de décision historiquement réservé aux seuls cadres. La prise
MonGestionLaboratoire de décision individuelle est donc une partie importante du comportement organisationnel. Mais
Pour une application interactive de ce sujet, la façon dont les individus prennent des décisions et la qualité de leurs choix sont largement
consultez l'activité de simulation de ce chapitre influencées par leurs perceptions.
à l'adresse La prise de décision se produit en réaction à uneproblème.26Autrement dit, il existe un écart
www.mymanagementlab.com. entre l'état actuel des choses et un état souhaité, ce qui nous oblige à envisager des mesures
alternatives. Si votre voiture tombe en panne et que vous comptez sur elle pour vous rendre au
travail, vous avez un problème qui nécessite une décision de votre part. Malheureusement, la
plupart des problèmes ne sont pas clairement étiquetés comme « problème ».problème
appartient à une autre personneétat de fait satisfaisant.Un responsable peut considérer que la
baisse de 2 % des ventes trimestrielles de sa division est un problème grave qui nécessite une
action immédiate de sa part. En revanche, son homologue d'une autre division, qui a également
connu une baisse de 2 % des ventes, pourrait considérer cela comme tout à fait acceptable.
Ainsi, la prise de conscience de l'existence d'un problème et de la nécessité ou non d'une
décision est une question de perception.
Chaque décision nécessite que nous interprétions et évaluions les informations. Nous
recevons généralement des données de plusieurs sources et devons les filtrer, les traiter et les
interpréter. Quelles données sont pertinentes pour la décision et lesquelles ne le sont pas ? Nos
perceptions répondront à cette question. Nous devons également élaborer des alternatives et
évaluer leurs forces et leurs faiblesses. Encore une fois, nos perceptions
Le processus décisionnel aura une incidence sur le résultat final. Enfin, tout au long du processus
décisionnel, des distorsions de perception apparaissent souvent, ce qui peut biaiser l'analyse et les
conclusions.
5 Appliquez le modèle rationnel Les écoles de commerce forment généralement leurs étudiants à suivre des modèles de prise de décision
rationnelle. Bien que ces modèles aient un mérite considérable, ils ne décrivent pas toujours la manière dont
de prise de décision et
les gens prennent réellement des décisions. C'est là qu'entre en jeu la théorie de la décision rationnelle : pour
comparez-le à la rationalité
améliorer la façon dont nous prenons des décisions dans les organisations, nous devons comprendre les
limitée et à l’intuition. erreurs de prise de décision que les gens commettent (en plus des erreurs de perception que nous avons
évoquées). Nous décrivons ensuite ces erreurs, en commençant par un bref aperçu du modèle de prise de
décision rationnelle.
1. Définir le problème.
2. Identifier les critères de décision.
3. Attribuez des poids aux critères.
4. Développer les alternatives.
5. Évaluez les alternatives.
6. Sélectionnez la meilleure alternative.
décisionsChoix effectués parmi deux ou rationnelCaractérisé par des choix modèle de prise de décision rationnelleUN
plusieurs alternatives. cohérents et maximisant la valeur dans le modèle de prise de décision qui décrit
problèmeUn écart entre l’état actuel cadre de contraintes spécifiées. comment les individus devraient se comporter
des choses et un état souhaité. afin de maximiser certains résultats.
176 CHAPITRE 6 Perception et prise de décision individuelle
IntuitionLa manière la moins rationnelle de prendre des décisions est peut-êtreprise de décision
intuitive, un processus inconscient créé à partir d’une expérience distillée.35Cela se produit en dehors
de la pensée consciente ; cela repose sur des associations holistiques ou des liens entre des éléments
d'information disparates ; c'est rapide ; et c'estchargé affectivement,ce qui signifie qu'il fait
généralement appel aux émotions.36
Bien que l’intuition ne soit pas rationnelle, elle n’est pas nécessairement fausse. Elle ne contredit
pas non plus toujours l’analyse rationnelle ; au contraire, les deux peuvent se compléter. Mais
l’intuition n’est pas non plus une superstition, ni le produit d’un sixième sens magique ou paranormal.
Comme l’a fait remarquer une étude récente, « l’intuition est une forme de raisonnement très
complexe et très développée qui repose sur des années d’expérience et d’apprentissage ».37
Pendant la majeure partie du XXe siècle, les experts ont estimé que l'utilisation de
l'intuition par les décideurs était irrationnelle ou inefficace. Ce n'est plus le cas.38Nous
reconnaissons désormais que l’analyse rationnelle a été surestimée et que, dans certains
cas, s’appuyer sur l’intuition peut améliorer la prise de décision.39Mais il ne faut pas trop
s'y fier. Comme elle est si difficile à quantifier, il est difficile de savoir si nos intuitions sont
justes ou fausses. La clé n'est pas d'abandonner ou de se fier uniquement à l'intuition,
mais de la compléter par des preuves et un bon jugement.
Biais d'excès de confianceOn dit qu’« aucun problème de jugement et de prise de décision n’est plus
répandu et potentiellement plus catastrophique que l’excès de confiance ».41Lorsqu'on nous pose des
questions factuelles et qu'on nous demande d'évaluer la probabilité que nos réponses soient
correctes, nous avons tendance à être beaucoup trop optimistes. Lorsque les gens disent qu'ils sont
sûrs à 90 % de l'intervalle qu'un certain nombre pourrait prendre, leurs estimations ne contiennent la
bonne réponse que dans environ 50 % des cas, et les experts ne sont pas plus précis dans la définition
des intervalles de confiance que ne le sont les experts.
Concentrez-vous sur les objectifs.Sans objectifs, vous ne pouvez pas être rationnel, vous ne savez pas de quelles
informations vous avez besoin, vous ne savez pas quelles informations sont pertinentes et lesquelles ne le sont
pas, vous aurez du mal à choisir entre plusieurs alternatives et vous aurez beaucoup plus de chances de regretter
vos choix. Des objectifs clairs facilitent la prise de décision et vous aident à éliminer les options qui ne
correspondent pas à vos intérêts.
Recherchez des informations qui infirment vos croyances.L'un des moyens les plus efficaces pour contrer l'excès de confiance et
les biais de confirmation et de rétrospection consiste à rechercher activement des informations qui contredisent vos croyances et
vos hypothèses. Lorsque nous envisageons ouvertement différentes manières dont nous pourrions nous tromper, nous remettons
en question notre tendance à penser que nous sommes plus intelligents que nous ne le sommes en réalité.
N'essayez pas de donner un sens à des événements aléatoires.L'esprit cultivé a été formé à rechercher des
relations de cause à effet. Quand quelque chose se produit, nous nous demandons pourquoi. Et quand nous ne
parvenons pas à trouver des raisons, nous les inventons souvent. Vous devez accepter qu'il y a des événements
dans la vie qui échappent à votre contrôle. Demandez-vous si les schémas peuvent être expliqués de manière
significative ou s'ils ne sont que des coïncidences. N'essayez pas de donner un sens à une coïncidence.
Augmentez vos options.Peu importe le nombre d'options que vous avez identifiées, votre choix final ne peut être
meilleur que le meilleur de l'ensemble d'options que vous avez sélectionné. Cela plaide en faveur d'un
accroissement de vos alternatives de décision et d'une utilisation créative pour développer une large gamme de
choix variés. Plus vous pouvez générer d'alternatives et plus ces alternatives sont diverses, plus vous avez de
chances de trouver une option exceptionnelle.
Source:SP Robbins, Décider et conquérir :Prendre des décisions gagnantes et prendre le contrôle de votre vie(Rivière Upper Saddle, New Jersey : Financial
Times/Prentice Hall, 2004), pp. 164–168.
novices.42Lorsque les gens disent qu’ils sont sûrs à 100 % d’un résultat, ils ont généralement raison à
70 à 85 %.43Voici un autre exemple intéressant. Dans un sondage national réalisé auprès d'un
échantillon aléatoire, 90 % des adultes américains ont déclaré qu'ils s'attendaient à aller au paradis.
Mais dans un autre sondage national réalisé auprès d'un échantillon aléatoire, seuls 86 % pensaient
que Mère Teresa était au paradis. Parlons d'un biais de confiance excessive !
Les personnes dont les capacités intellectuelles et interpersonnelles sontle plus faiblesont
plus susceptibles de surestimer leurs performances et leurs capacités.44Il existe également une
relation négative entre l’optimisme des entrepreneurs et la performance de leurs nouvelles
entreprises : plus ils sont optimistes, moins ils réussissent.45La tendance à être trop confiant
dans leurs idées peut empêcher certains de planifier comment éviter les problèmes qui
surviennent.
L’excès de confiance des investisseurs se manifeste de diverses manières.46Le professeur de finance
Terrance Odean affirme que « les gens pensent qu’ils en savent plus qu’ils n’en savent, et cela leur coûte ». Les
investisseurs, en particulier les novices, surestiment non seulement leur propre capacité à traiter
l’information, mais aussi la qualité de l’information avec laquelle ils travaillent. Testez votre propre niveau de
confiance en matière d’investissements : comparez les rendements à long terme de vos choix de marché
boursier par rapport aux fonds indiciels. Vous constaterez qu’un indice global se comporte aussi bien, voire
mieux, que des actions soigneusement sélectionnées. La principale raison pour laquelle de nombreuses
personnes résistent aux fonds indiciels est qu’elles pensent être plus douées que la moyenne pour choisir des
actions, mais la plupart des investisseurs ne s’en sortent en réalité qu’aussi bien, voire légèrement mieux, que
le marché dans son ensemble.
Biais d'ancrageLebiais d'ancrageIl s’agit d’une tendance à se focaliser sur les informations
initiales et à ne pas s’adapter correctement aux informations ultérieures.47Cela se produit parce
que notre esprit semble accorder une importance disproportionnée à la première information
qu'il reçoit. Les ancres sont largement utilisées par les personnes exerçant des professions où
les compétences de persuasion sont importantes : publicité, gestion, politique, immobilier et
droit. Supposons que deux pilotes, Jason et Glenda, aient été posés
Prise de décision dans les organisations 179
Les deux pilotes ont quitté leur poste actuel et, après une recherche approfondie, les meilleures offres
leur ont été proposées par Delta Airlines. Chacun d'entre eux gagnerait le salaire annuel moyen des
pilotes de jets à fuselage étroit de Delta : 126 000 $. Jason était pilote pour Pinnacle, une compagnie
aérienne régionale où le salaire annuel moyen est de 82 000 $. Glenda était pilote pour FedEx, où le
salaire annuel moyen est de 200 000 $. Quel pilote est le plus susceptible d'accepter ou d'être le plus
satisfait de l'offre de Delta ? Évidemment Jason, car il est ancré dans le salaire inférieur.48
Chaque fois qu'une négociation a lieu, l'ancrage intervient également. Lorsqu'un employeur
potentiel vous demande combien vous gagniez dans votre emploi précédent, votre réponse
ancre généralement l'offre de l'employeur. (N'oubliez pas cela lorsque vous négociez votre
salaire, mais ne fixez l'ancre qu'à un niveau aussi élevé que possible.) Enfin, plus votre ancre est
précise, plus l'ajustement est faible. Certaines recherches suggèrent que les gens pensent
qu'effectuer un ajustement après avoir fixé un ancrage revient à arrondir un nombre. Si vous
suggérez un salaire cible de 55 000 $, votre patron considérera que 50 000 $ à 60 000 $ est une
fourchette raisonnable pour la négociation, mais si vous mentionnez 55 650 $, votre patron est
plus susceptible de considérer que 55 000 $ à 56 000 $ est la fourchette des valeurs probables.49
Biais de confirmationLe processus de prise de décision rationnelle suppose que nous recueillons des
informations de manière objective. Mais ce n'est pas le cas.sélectivementrassemblez-le. Le biais de
confirmationreprésente un cas spécifique de perception sélective : nous recherchons des
informations qui réaffirment nos choix passés, et nous écartons celles qui les contredisent.50Nous
avons également tendance à accepter sans réserve les informations qui confirment nos opinions
préconçues, tout en étant critiques et sceptiques à l’égard des informations qui les remettent en
cause. Par conséquent, les informations que nous recueillons sont généralement biaisées en faveur
des opinions que nous défendons déjà. Nous avons même tendance à rechercher les sources les plus
susceptibles de nous dire ce que nous voulons entendre, et nous accordons trop de poids aux
informations qui corroborent nos opinions et pas assez aux informations contradictoires. Il est
intéressant de noter que nous sommes plus enclins au biais de confirmation lorsque nous pensons
disposer de bonnes informations et que nous croyons fermement en nos opinions. Heureusement,
ceux qui ressentent un besoin impérieux d’être précis dans leurs décisions sont moins enclins au biais
de confirmation.
Biais de disponibilitéLes gens ont plus peur de prendre l’avion que de conduire une voiture. Mais si
voler sur une ligne aérienne commerciale était aussi dangereux que conduire, l’équivalent de deux 747
remplis à pleine capacité s’écraserait chaque semaine, tuant tous les passagers. Les médias accordant
beaucoup plus d’attention aux accidents aériens, nous avons tendance à surestimer les risques liés à
l’avion et à sous-estimer ceux liés à la conduite.
Lebiais de disponibilitéC'est notre tendance à fonder nos jugements sur des informations
facilement disponibles.51Les événements qui suscitent des émotions, sont particulièrement vivants ou
sont plus récents ont tendance à être plus présents dans notre mémoire, ce qui nous conduit à
surestimer les probabilités d'événements improbables comme un accident d'avion. Le biais de
disponibilité peut également expliquer pourquoi les managers effectuant des évaluations de
performance accordent plus de poids aux comportements récents des employés qu'à ceux des 6 ou 9
mois précédents, ou pourquoi les agences de notation telles que Moody's ou Standard & Poor's
peuvent émettre des notes trop positives en s'appuyant sur les informations présentées par les
émetteurs de dette, qui ont intérêt à fournir des données favorables à leur dossier.52
Escalade de l'engagementUne autre distorsion qui s’insinue dans les décisions est la tendance
à intensifier l’engagement.53Escalade de l'engagementLe fait de s'en tenir à une décision
même lorsqu'il existe des preuves évidentes qu'elle est erronée. Prenons l'exemple d'un ami qui
sort avec une femme depuis plusieurs années. Bien qu'il admette que les choses ne se passent
pas très bien, il dit qu'il va quand même l'épouser. Sa justification : « J'ai beaucoup investi dans
cette relation ! »
Les individus renforcent leur engagement envers un plan d’action voué à l’échec
lorsqu’ils se considèrent comme responsables de cet échec.54Ils « jettent de l’argent par les
fenêtres » pour démontrer que leur décision initiale n’était pas mauvaise et pour éviter
d’admettre qu’ils ont fait une erreur.55En fait, les personnes qui recueillent et examinent
soigneusement les informations conformes au modèle de prise de décision rationnelle
sontplussusceptibles de s’engager davantage que ceux qui passent moins de temps à
réfléchir à leurs choix.56Il se peut qu'ils aient investi tellement de temps et d'énergie dans
la prise de décision qu'ils se sont convaincus qu'ils suivaient la bonne voie et qu'ils n'aient
pas mis à jour leurs connaissances face à de nouvelles informations. De nombreuses
organisations ont souffert parce qu'un dirigeant déterminé à prouver que sa décision
initiale était la bonne a continué à engager des ressources pour une cause perdue.
Erreur de caractère aléatoireLa plupart d'entre nous aiment penser que nous avons un certain contrôle sur notre monde et notre destin.
Notre tendance à croire que nous pouvons prédire l'issue d'événements aléatoires est la principale raison pour laquelle nous ne pouvons
La prise de décision souffre lorsque nous essayons de donner un sens à des événements
aléatoires, en particulier lorsque nous transformons des modèles imaginaires en superstitions.57Ces
comportements peuvent être complètement artificiels (« Je ne prends jamais de décisions importantes
le vendredi 13 ») ou provenir d’un modèle de comportement passé renforcé (Tiger Woods porte
souvent un t-shirt rouge lors de la dernière partie d’un tournoi de golf parce qu’il a remporté de
nombreux tournois juniors en portant un t-shirt rouge). Un comportement superstitieux peut être
débilitant lorsqu’il affecte les jugements quotidiens ou biaise les décisions importantes.
Mythe ou science ?
O
L'article de foi dans la recherche et la les participants pensent de manière Ces résultats ne découragent pas tous
pratique sur la créativité est que, créative, les chercheurs évaluent leur les neuropsychologues. Un
tandis que le cerveau gauche activité cérébrale à l'aide de diverses neuroscientifique, Oshin Vartanian,
gouverne la pensée analytique et rationnelle, techniques, dont l'IRM. résume ainsi la littérature : « Au départ,
le cerveau droit sous-tend la pensée créative. Une étude récente de 72 études a révélé beaucoup de gens cherchaient le Saint
Cependant, à en juger par une récente étude que l’activité du cerveau droit étaitpasassociée Graal. Ils cherchaient le module de
de la recherche en neuropsychologie, cette à la pensée créative. Les auteurs concluent : « créativité dans le cerveau. Aujourd’hui,
idée reçue est fausse. La créativité, ou toute étape présumée de nous savons que c’est plus compliqué. »
Les neuropsychologues étudient la créativité celle-ci, n’est pas particulièrement associée au
en demandant aux gens de s'engager dans une cerveau droit ou à une partie quelconque du
pensée créative, qu'ils mesurent de différentes cerveau droit. » En effet, l’étude a montré qu’il Sources:A. Dietrich et R. Kanso, « Une revue
des études EEG, ERP et neuroimagerie sur la
manières. Dans le test Remote Associates, les était difficile d’isoler la pensée créative dans créativité et la perspicacité »,Bulletin
individus indiquent quel mot relie une série de une région particulière du cerveau. psychologique136, no 5 (2010), pp. 822–848 ; R.
trois mots (comme Falling Actor Dust ; Salt Deep Ardena, RS Chavez, R. Grazioplene et RE Jung, «
Neuroimaging Creativity: A Psychometric View
Foam). D'autres tests demandent aux individus de Une autre étude portant sur 45 études est »,Recherche sur le comportement cérébral214,
composer des histoires créatives, d'écrire des arrivée à la même conclusion, soulignant que no. 2 (2010), pp. 143–156 ; et A. McIlroy, « Les
légendes pour des dessins animés ou de fournir les diverses manières dont la créativité et neuroscientifiques tentent de découvrir les
origines de la créativité »,Globe and Mail(28
des solutions uniques à des problèmes l’activité cérébrale étaient mesurées rendaient janvier 2011), téléchargé le 20 mai 2011,
hypothétiques inhabituels. les généralisations difficiles. depuis www.theglobeandmail.com/.
Les personnes qui ont des problèmes de santé préfèrent perdre 100 $ plutôt que d’accepter une perte certaine de 50 $. Elles
risquent donc de perdre beaucoup d’argent au procès plutôt que de régler le problème à l’amiable. Tenter de dissimuler une
faute au lieu de l’admettre, malgré le risque d’une couverture médiatique véritablement catastrophique ou même d’une peine
de prison, est un autre exemple. Les situations stressantes peuvent renforcer ces préférences en matière de risque. Les
personnes seront plus susceptibles d’adopter un comportement de recherche du risque pour des résultats négatifs et un
comportement d’aversion au risque pour des résultats positifs, lorsqu’elles sont stressées.63
Si l'on avait développé plus tôt et plus efficacement la livraison par Internet, comme le fait
Netflix, et la distribution à bas prix dans les épiceries et supérettes, comme le propose
Redbox, on aurait pu éviter l'échec. Si cela peut paraître évident aujourd'hui, de nombreux
experts bien informés n'ont pas vu ces deux tendances majeures qui bouleverseraient
l'industrie.
Bien sûr, après coup, il est facile de voir qu’une combinaison de distribution automatisée et
de vente par correspondance serait plus performante que le secteur traditionnel de la location
de films en magasin. De même, l’ancien PDG de Merrill Lynch, John Thain – et de nombreux
autres dirigeants de Wall Street – ont été accusés de ne pas avoir vu ce qui semble aujourd’hui
évident (que les prix de l’immobilier étaient gonflés, que trop de prêts risqués étaient accordés
et que la valeur de nombreux « titres » reposait sur des hypothèses fragiles). Bien que ces
critiques puissent être fondées, les choses ne sont souvent que trop claires avec le recul.
Comme le dit Malcolm Gladwell, auteur deClignoteretLe point de basculement,écrit : « Ce qui est
clair avec le recul est rarement clair avant les faits. »66
Le biais rétrospectif réduit notre capacité à tirer des leçons du passé. Il nous fait penser que nous sommes de
meilleurs prédicteurs que nous ne le sommes et peut nous donner une fausse confiance. Si votre précision prédictive
réelle n'est que de 40 pour cent mais que vous pensez qu'elle est de 90 pour cent, vous serez probablement moins
sceptique quant à vos capacités prédictives.
Application : Prise de décision financièreCette discussion sur les erreurs de prise de décision vous
amènera peut-être à réfléchir à la manière dont les organisations et les individus prennent des
décisions financières. Les erreurs de décision ont-elles influencé les marchés financiers et ont-elles
même conduit à des crises comme la crise financière de 2008 ? Comment les décisions financières
sont-elles affectées par les erreurs et les biais ? Les experts ont identifié plusieurs façons dont cela
peut se produire.67
L’un des problèmes fondamentaux à l’origine de la crise financière est que des prêts importants ont été
accordés à des personnes qui ne pouvaient pas les rembourser, et que les sociétés de financement ont
racheté ces créances douteuses sans se rendre compte à quel point les perspectives de remboursement
étaient faibles. Ainsi, les prêteurs et les emprunteurs ont eu un biais de confiance excessif.
80
70 Dépression
60 33% Récession
50 29%
40 12%
30 36%
33%
20 26%
10
0
Février 2008 Septembre 2008 Avril 2011
Source:D'après C. Merkle et M. Weber, « True Overconfidence—The Inability of Rational Information Processing to Account for Apparemment Overconfidence » (mars
2009). Disponible sur SSRN : http://ssrn.com/abstract-1373675
La capacité à rembourser les prêts était clairement un facteur majeur. La plupart des études
suggèrent que les gens sont plus disposés à acheter à crédit et à dépenser plus d'argent
lorsqu'ils se sentent en confiance. Bien que les experts ne soient pas plus précis dans leurs
prévisions financières que les personnes sans connaissances ou compétences en finance, ils
étaientLes investisseurs sont plus confiants dans leurs prévisions. Malheureusement, à mesure
que la confiance diminue face à des données économiques médiocres, les entreprises et les
consommateurs deviennent plus conservateurs dans leurs dépenses. Cela réduit encore
davantage la demande de produits et de services, ce qui aggrave la crise économique dans un
cercle vicieux.
L'excès de confiance n'est pas la seule erreur de décision impliquée dans la crise financière. Les
investisseurs évitent délibérément les informations négatives sur les investissements, ce qui constitue
un exemple de biais de confirmation. Les prêteurs peuvent avoir négligé les problèmes potentiels liés
aux comptes des emprunteurs lors de l'octroi de prêts, et les traders en bourse peuvent avoir ignoré
les informations sur les problèmes potentiels liés aux produits dérivés complexes lors de leurs
décisions d'achat. Une fois un prêt remboursé, les prêteurs ignorent également de manière sélective
les effets négatifs de la dette, ce qui les rend plus susceptibles d'accorder des prêts imprudents à
l'avenir.
Qu'est-ce qui pourrait empêcher que de telles situations se reproduisent à l'avenir ? Les
investisseurs et les consommateurs doivent peut-être se demander plus attentivement si leur
niveau de confiance est en adéquation avec leur capacité de paiement future. Il est également
toujours judicieux de rechercher des informations qui vont à l'encontre de vos inclinations
initiales, afin de vous assurer d'avoir une vue d'ensemble. Veillez à ne pas commettre de biais
rétrospectif et à ne pas conclure, une fois les crises financières dissipées, qu'il aurait dû être
évident que des problèmes allaient survenir.
Nous nous intéressons ici aux facteurs qui influencent la manière dont les individus prennent des
décisions et à leur degré de vulnérabilité aux erreurs et aux biais. Nous discutons des différences
individuelles et des contraintes organisationnelles.
Différences individuelles
7 Expliquez comment chaque individu Dans la pratique, la prise de décision est caractérisée par une rationalité limitée, des biais et des
erreurs courants et le recours à l'intuition. En outre, les différences individuelles créent des
les différences et les contraintes
écarts par rapport au modèle rationnel. Dans cette section, nous examinons deux de ces
organisationnelles influencent la
différences : la personnalité et le sexe.
prise de décision.
GenreLes recherches sur la rumination offrent un aperçu des différences entre les sexes dans la prise de
décision.71RuminationLe terme « réfléchir longuement » désigne le fait de trop réfléchir aux problèmes. En
termes de prise de décision, cela signifie trop réfléchir aux problèmes. Vingt ans d’études ont montré que les
femmes passent beaucoup plus de temps que les hommes à analyser le passé, le présent et l’avenir. Elles sont
plus susceptibles de trop analyser les problèmes avant de prendre une décision et de revenir sur une décision
une fois prise. Cela peut conduire à une réflexion plus attentive sur les problèmes et les choix. Cependant,
cela peut rendre les problèmes plus difficiles à résoudre, accroître les regrets concernant les décisions
passées et aggraver la dépression. Les femmes sont presque deux fois plus susceptibles que les hommes de
développer une dépression.72
On ne sait pas exactement pourquoi les femmes ruminent plus que les hommes. Certains pensent que
les parents encouragent et renforcent davantage l'expression de la tristesse et de l'anxiété chez les filles que
chez les garçons. D'autres pensent que les femmes, plus que les hommes, fondent leur estime de soi et leur
bien-être sur ce que les autres pensent d'elles. Une troisième théorie est que les femmes sont plus
empathiques et plus affectées par les événements de la vie des autres, et qu'elles ont donc plus de choses à
méditer.
À 11 ans, les filles ruminent davantage que les garçons. Mais cette différence entre les sexes
semble s'atténuer avec l'âge. Les différences sont plus marquées au début de l'âge adulte et
plus faibles après 65 ans, lorsque les hommes et les femmes ruminent le moins.73
Influences sur la prise de décision : différences individuelles et contraintes organisationnelles 185
Un choix éthique
UN
Comme nous le constatons dans ce chapitre, Les dirigeants d'entreprises ont tendance à accepter Les dirigeants devraient adhérer aux valeurs
différentes normes identifient le des pots-de-vin lorsqu'ils travaillent en Afrique, mais ils universelles de la vie et du bien-être humains
comportement éthique dans différentes ont d'abord défendu ces pratiques en les considérant comme cœur de leurs codes d'éthique
cultures. Les managers qui travaillent dans des comme conformes aux pratiques commerciales de ces internationaux, et ils notent qu'il existe peu de cas
contextes internationaux se heurtent fréquemment à pays. Ces différences ne signifient pas que l'éthique où les valeurs sont directement en conflit (aucune
des problèmes complexes lorsque le comportement des affaires est « plus élevée » ou « plus basse » dans culture n'encourage activement la corruption
acceptable pour le siège social est inacceptable dans les différents pays. Bien que les dirigeants américains comme étant morale ; c'est juste que certaines
les cultures locales, et vice versa. puissent désapprouver la corruption, ils peuvent sociétés la considèrent comme moins
Est-il difficile d'élaborer une politique mondiale considérer qu'il est éthique et nécessaire de licencier problématique que d'autres).
pour une prise de décision éthique ? Prenons ces des travailleurs en période de crise économique, alors
exemples. Les personnes originaires de pays situés à que d'autres cultures considèrent les licenciements
une distance hiérarchique plus élevée selon Hofstede, comme une trahison de la relation entre les Source:D'après LJ Thompson, « La boussole
morale mondiale pour les chefs d'entreprise »,
comme ceux d'Amérique latine, étaient plus travailleurs et les employeurs.
Journal de l'éthique des affaires93, no. S1
susceptibles de déclarer que la corruption était Comment les managers doivent-ils (2010), pp. 15–32 ; C. Baughn, NL Bodie, MA
acceptable que les personnes originaires de pays décider des normes éthiques à respecter ? Buchanan et MB Bixby, « La corruption dans
les transactions commerciales internationales
situés à une distance hiérarchique plus faible, comme Est-il préférable d'agir en cohérence avec sa », Journal de l'éthique des affaires92, no. 1
les États-Unis et une grande partie de l'Europe. Un propre culture ou d'adopter les normes (2010), pp. 15–32 ; et T. Patel et A. Schaefer, «
scandale international a éclaté après que l'entreprise éthiques des pays dans lesquels on opère ? Comprendre la diversité des prises de décision
éthiques dans les affaires : une illustration du
allemande Siemens a mis de côté de l'argent pour la Il n'est pas facile de répondre à cette contexte indien »,Journal de l'éthique des
corruption. question. Les experts en éthique suggèrent affaires90, n° 2 (2009), pp. 171–186.
Capacité mentaleNous savons que les personnes dotées de capacités mentales supérieures sont capables de
traiter l’information plus rapidement, de résoudre les problèmes avec plus de précision et d’apprendre plus
vite. On pourrait donc s’attendre à ce qu’elles soient également moins sujettes aux erreurs de décision
courantes. Cependant, les capacités mentales semblent aider les gens à éviter seulement certaines d’entre
elles.74Les personnes intelligentes sont tout aussi susceptibles de tomber dans le piège de l'ancrage, de
l'excès de confiance et de l'escalade de l'engagement, probablement parce que le simple fait d'être intelligent
ne vous alerte pas de la possibilité que vous soyez trop confiant ou sur la défensive émotionnelle. Cela ne
signifie pas que l'intelligence n'a jamais d'importance. Une fois averties des erreurs de prise de décision, les
personnes plus intelligentes apprennent plus rapidement à les éviter. Elles sont également mieux à même
d'éviter les erreurs logiques telles que les faux syllogismes ou l'interprétation incorrecte des données.
Différences culturellesLe modèle rationnel ne tient pas compte des différences culturelles, pas
plus que la plupart des travaux de recherche sur la prise de décision en OB. Mais les
Indonésiens, par exemple, ne prennent pas nécessairement leurs décisions de la même
manière que les Australiens. Par conséquent, nous devons reconnaître que le contexte culturel
d'un décideur peut influencer de manière significative la sélection des problèmes, la profondeur
de l'analyse, l'importance accordée à la logique et à la rationalité, et la question de savoir si les
décisions organisationnelles doivent être prises de manière autocratique par un responsable
individuel ou collectivement en groupe.75
Les cultures diffèrent dans leur orientation temporelle, l'importance de la rationalité, leur
croyance dans la capacité des individus à résoudre les problèmes et leur préférence pour la prise de
décision collective. Les différences d'orientation temporelle nous aident à comprendre pourquoi les
managers égyptiens prennent des décisions à un rythme beaucoup plus lent et réfléchi que leurs
homologues américains. Si la rationalité est valorisée en Amérique du Nord, ce n'est pas le cas ailleurs
dans le monde. Un manager nord-américain peut prendre une décision importante de manière
intuitive, mais savoir qu'il est important de donner l'impression de procéder.
186 CHAPITRE 6 Perception et prise de décision individuelle
De manière rationnelle, car la rationalité est très valorisée en Occident. Dans des pays comme
l’Iran, où la rationalité n’est pas aussi primordiale que d’autres facteurs, les efforts pour paraître
rationnels ne sont pas nécessaires.
Certaines cultures mettent l’accent sur la résolution des problèmes, tandis que d’autres se
concentrent sur l’acceptation des situations telles qu’elles sont. Les États-Unis appartiennent à la
première catégorie, tandis que la Thaïlande et l’Indonésie sont des exemples de la seconde. Parce que
les managers qui résolvent les problèmes croient qu’ils peuvent et doivent changer les situations à
leur avantage, les managers américains peuvent identifier un problème bien avant que leurs
homologues thaïlandais ou indonésiens ne choisissent de le reconnaître comme tel. La prise de
décision des managers japonais est beaucoup plus axée sur le groupe qu’aux États-Unis. Les Japonais
valorisent la conformité et la coopération. Ainsi, avant de prendre une décision importante, les PDG
japonais collectent une grande quantité d’informations, qu’ils utilisent pour former un consensus au
sein du groupe. En bref, il existe probablement d’importantes différences culturelles dans la prise de
décision, mais malheureusement, peu de recherches ont encore été menées pour les identifier.
Contraintes organisationnelles
Les organisations peuvent contraindre les décideurs, créant des écarts par rapport au modèle
rationnel. Par exemple, les dirigeants façonnent leurs décisions en fonction du système d'évaluation
des performances et de récompense de l'organisation, pour se conformer à ses réglementations
officielles et pour respecter les contraintes de temps imposées par l'organisation. Les précédents
peuvent également limiter les décisions.
Évaluation des performancesLes managers sont fortement influencés par les critères sur
lesquels ils sont évalués. Si un directeur de division estime que les usines dont il a la
charge fonctionnent de manière optimale lorsqu'il n'entend rien de négatif, il ne faut pas
s'étonner que ses directeurs d'usine passent une bonne partie de leur temps à s'assurer
que des informations négatives ne lui parviennent pas.
Règlements officielsDavid Gonzalez, chef d'équipe dans un restaurant Taco Bell à San Antonio, au
Texas, décrit les contraintes auxquelles il est confronté dans le cadre de son travail : « Je suis soumis à
des règles et des réglementations qui régissent presque toutes les décisions que je prends, de la façon
de préparer un burrito à la fréquence à laquelle je dois nettoyer les toilettes. Mon travail ne m'offre
pas beaucoup de liberté de choix. » La situation de David n'est pas unique. Toutes les organisations, à
l'exception des plus petites, créent des règles et des politiques pour programmer les décisions et
inciter les individus à agir comme prévu. Et bien sûr, ce faisant, elles limitent les choix de décision.
Contraintes de temps imposées par le systèmePresque toutes les décisions importantes sont
assorties d'échéances précises. Un rapport sur le développement d'un nouveau produit peut devoir
être prêt pour examen par le comité exécutif avant le premier du mois. Dans de telles conditions, il est
souvent difficile, voire impossible, pour les dirigeants de rassembler toutes les informations dont ils
pourraient avoir besoin avant de faire un choix définitif.
Précédents historiquesLes décisions ne sont pas prises dans le vide ; elles ont un contexte. En
fait, les décisions individuelles sont des points dans un flux de choix. Celles prises dans le
Qu’en est-il de l’éthique dans la prise de décision ? 187
Source:Newscom
Les événements passés sont comme des fantômes qui hantent et limitent les choix actuels. Il est de notoriété
publique que le plus grand déterminant de la taille du budget d'une année donnée est le budget de l'année
précédente.76Les choix faits aujourd’hui sont en grande partie le résultat de choix faits au fil des ans.
8 Comparez les trois critères de Les considérations éthiques devraient être un critère important dans toute prise de décision
organisationnelle. Dans cette section, nous présentons trois façons de formuler des décisions de
décision éthique.
manière éthique.77
Un troisième critère consiste à imposer et à appliquer des règles de manière juste et impartiale afin de
garantirjusticeou une répartition équitable des avantages et des coûts. Les membres des syndicats sont
généralement favorables à ce point de vue. Il justifie le fait de payer aux gens le même salaire pour un travail
donné, quelles que soient les différences de performance, et d'utiliser l'ancienneté comme critère principal
dans les décisions de licenciement.
Chaque critère présente des avantages et des inconvénients. L’accent mis sur l’utilitarisme
favorise l’efficacité et la productivité, mais il peut mettre de côté les droits de certains individus,
en particulier ceux qui sont représentés par des minorités. L’utilisation des droits protège les
individus contre les préjudices et est compatible avec la liberté et la vie privée, mais elle peut
créer un environnement légaliste qui entrave la productivité et l’efficacité. L’accent mis sur la
justice protège les intérêts des personnes sous-représentées et moins puissantes, mais il peut
encourager un sentiment de droit qui réduit la prise de risque, l’innovation et la productivité.
Les décideurs, notamment dans les organisations à but lucratif, se sentent à l’aise avec
l’utilitarisme. Les « meilleurs intérêts » de l’organisation et de ses actionnaires peuvent justifier
de nombreuses actions douteuses, comme des licenciements massifs. Mais de nombreux
critiques estiment que cette perspective doit changer.78Les préoccupations du public concernant
les droits individuels et la justice sociale suggèrent aux dirigeants d’élaborer des normes
éthiques fondées sur des critères non utilitaires. Cela représente un défi, car la satisfaction des
droits individuels et de la justice sociale crée bien plus d’ambiguïtés que les effets utilitaires sur
l’efficacité et les profits. Cependant, si l’augmentation des prix, la vente de produits aux effets
douteux sur la santé des consommateurs, la fermeture d’usines inefficaces, le licenciement
massif d’employés et la délocalisation de la production à l’étranger pour réduire les coûts
peuvent être justifiés en termes utilitaires, cela ne constitue peut-être plus le seul critère
permettant de juger les bonnes décisions.
9 Définircréativitéet discuter du Bien que le modèle de prise de décision rationnelle améliore souvent les décisions,
un décideur rationnel doit égalementcréativité, la capacité de produire des idées
modèle à trois composantes de
nouvelles et utiles.79Ceux-ci sont différents de ce qui a été fait auparavant mais
la créativité.
adaptés au problème présenté.
La créativité permet au décideur d'évaluer et de comprendre plus précisément le
problème, y compris de voir des problèmes que les autres ne voient pas. L'Oréal soumet
ses managers à des exercices créatifs tels que la cuisine ou la musique, et l'Université de
MonGestionLaboratoire Chicago demande aux étudiants en MBA de réaliser de courts métrages sur leurs
Pour une application interactive de ce sujet, expériences.
consultez l'activité de simulation de ce chapitre
à l'adresse
Potentiel créatifLa plupart des gens ont un potentiel créatif utile. Mais pour l’exploiter, ils doivent
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sortir des ornières psychologiques dans lesquelles beaucoup d’entre nous tombent et apprendre à
aborder un problème de manière divergente.
La créativité exceptionnelle est rare. Nous connaissons tous des génies créatifs dans les
domaines de la science (Albert Einstein), de l’art (Pablo Picasso) et des affaires (Steve Jobs). Mais
qu’en est-il de l’individu moyen ? Les personnes intelligentes et celles qui ont une grande
ouverture à l’expérience (voir chapitre 5) sont plus susceptibles d’être créatives.80D’autres traits
des personnes créatives sont l’indépendance, la confiance en soi, la prise de risque, un lieu de
contrôle interne, la tolérance à l’ambiguïté, un faible besoin de structure et la persévérance.81
L’exposition à une variété de cultures peut également améliorer la créativité.82
Accepter une mission internationale, ou même des vacances à l’étranger, pourrait donc
relancer votre processus créatif.
Une étude sur la créativité au cours de la vie de 461 hommes et femmes a révélé que moins de 1
pour cent d’entre eux étaient exceptionnellement créatifs.83Mais 10 % d’entre eux étaient très créatifs
et environ 60 % étaient quelque peu créatifs. Cela renforce le fait que la plupart d’entre nous ont un
potentiel créatif ; il faut juste apprendre à le libérer.
Qu’en est-il de l’éthique dans la prise de décision ? 189
Modèle de créativité à trois composantesQue peuvent faire les individus et les organisations
pour stimuler la créativité des employés ? La meilleure réponse réside dansmodèle de
créativité à trois composantes,84qui propose que la créativité individuelle nécessite
essentiellement une expertise, des capacités de réflexion créative et une motivation intrinsèque
pour la tâche. Des études confirment que plus le niveau de chacune de ces capacités est élevé,
plus la créativité est élevée.
Compétenceest la base de tout travail créatif. Le scénariste, producteur et réalisateur
Quentin Tarantino a passé sa jeunesse à travailler dans un magasin de location de vidéos, où il a
acquis une connaissance encyclopédique du cinéma. Le potentiel de créativité est renforcé
lorsque les individus ont des capacités, des connaissances, des compétences et une expertise
similaire dans leur domaine d'activité. On ne s'attendrait pas à ce que quelqu'un avec des
connaissances minimales en programmation soit très créatif en tant qu'ingénieur logiciel.
Le deuxième composant estcompétences en matière de pensée créative.Cela englobe les
caractéristiques de personnalité associées à la créativité, la capacité d’utiliser des analogies et le
talent de voir le familier sous un jour différent.
Une méta-analyse de 102 études a révélé que les humeurs positives augmentent la
créativité, mais cela dépend du type d’humeur positive considéré.85Les humeurs telles que la
joie, qui encouragent l'interaction avec le monde, sont plus propices à la créativité que les
humeurs passives telles que le calme. Cela signifie que le conseil courant de se détendre et de
se vider l'esprit pour développer des idées créatives peut être déplacé. Il serait préférable de se
mettre dans une humeur optimiste et de considérer votre travail comme une occasion de vous
amuser et d'expérimenter. Les humeurs négatives n'ont pas toujours les mêmes effets sur la
créativité. Les humeurs négatives passives telles que la tristesse ne semblent pas avoir
beaucoup d'effet, mais les humeurs négatives orientées vers l'évitement telles que la peur et
l'anxiété diminuent la créativité. Se sentir menacé réduit votre envie d'essayer de nouvelles
activités ; l'aversion au risque augmente lorsque vous avez peur. Les humeurs négatives actives,
comme la colère, semblent cependant améliorer la créativité, surtout si vous prenez votre tâche
au sérieux.
Être entouré d’autres personnes créatives peut nous rendre plus inspirés, surtout si nous sommes
« bloqués » sur le plan créatif.86Une étude a révélé qu’avoir des « liens faibles » avec des personnes
créatives – les connaître mais pas bien – facilite la créativité parce que ces personnes sont là comme
une ressource si nous avons besoin d’elles, mais pas assez proches pour ne pas entraver notre propre
réflexion indépendante.87
Les analogies permettent aux décideurs d’appliquer une idée d’un contexte à un autre. L’un des
exemples les plus célèbres est l’observation d’Alexander Graham Bell selon laquelle il serait possible
d’appliquer le fonctionnement de l’oreille à sa « boîte à paroles ». Bell a remarqué que les os de l’oreille
sont actionnés par une membrane fine et délicate. Il s’est demandé pourquoi une membrane plus
épaisse et plus résistante ne pourrait pas déplacer un morceau d’acier. C’est à partir de cette analogie
qu’est né le téléphone. Penser en termes d’analogies est une compétence intellectuelle complexe, ce
qui contribue à expliquer pourquoi les capacités cognitives sont liées à la créativité. Pour démontrer
cet effet, une étude a révélé que les enfants qui obtenaient des résultats élevés aux tests de capacités
cognitives à l’âge de 13 ans étaient significativement plus susceptibles d’avoir accompli des
réalisations créatives dans leur vie professionnelle 25 ans plus tard.88
Certaines personnes développent des compétences créatives parce qu'elles voient les problèmes d'une
nouvelle façon. Elles sont capables de rendre l'étrange familier et le familier étrange.89Par exemple, la plupart
d'entre nous pensent aux poules qui pondent des œufs. Mais combien d'entre nous ont pensé qu'une poule
n'est qu'un moyen pour un œuf de produire un autre œuf ?
Les personnes créatives aiment souvent leur travail, au point de sembler obsédées. Le
dernier élément du modèle à trois composantes de la créativité estmotivation intrinsèque à la
tâche.C'est le désir de travailler sur quelque chose parce que c'est intéressant, engageant,
excitant, satisfaisant ou personnellement stimulant. C'est ce qui fait tourner la créativité
potentieldansréelIdées créatives. Les stimulants environnementaux qui favorisent la créativité
comprennent une culture qui encourage le flux d'idées; un jugement juste et constructif des
idées; des récompenses et une reconnaissance du travail créatif; des ressources financières,
matérielles et informationnelles suffisantes; la liberté de décider du travail à effectuer et de la
manière de le faire; un superviseur qui communique efficacement, fait confiance aux autres et
soutient le groupe de travail; et des membres du groupe de travail qui se soutiennent et se font
confiance.90
Dans la bibliothèque d’auto-évaluation (disponible sur CD ou en ligne), passez l’évaluation IA5 (Quel est mon degré
BIBLIOTHÈQUE D'AUTO-ÉVALUATION de créativité ?).
MonGestionLaboratoire
Maintenant que vous avez terminé ce chapitre, revenez àwww.mymanagementlab.compour continuer à
pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
PerceptionLes individus basent leur comportement non pas sur la manière dont leur
environnement extérieur est réellement, mais plutôt sur ce qu’ils voient ou croient qu’il est.
INDIQUER CONTREPOINT
L C
Bien que la vie et les vies dépendent parfois de grandes Les listes de contrôle fonctionnent bien, sauf quand elles ne fonctionnent pas.
décisions, ce sont souvent les petites qui comptent le plus. Les listes de contrôle présentent un paradoxe qui rend leur
Notre incapacité à suivre les protocoles routiniers et utilité douteuse : plus la prise de décision est complexe, plus
quotidiens rend le monde plus dangereux pour nous-mêmes et pour En fait, plus la liste de contrôle est importante, plus elle est importante. Mais plus
les autres. Quelques exemples... la prise de décision est complexe, moins il est probable qu'une liste de contrôle
Près de 100 000 patients américains meurent chaque année parce que les puisse ou doive être suivie. Les listes de contrôle peuvent prendre un temps
médecins et les infirmières ne suivent pas des instructions simples. Vraiment. Les considérable à suivre. Conduire une automobile est un processus routinier mais
infections contractées à l'hôpital tuent autant de personnes chaque année, et complexe. Gardez-vous une liste de contrôle dans votre voiture à chaque fois que
presque tous ces décès pourraient être entièrement évitables. vous prenez le volant ?
La plupart des accidents d'avion surviennent parce que les pilotes ne respectent pas De plus, de par leur nature même, les tâches complexes peuvent poser
les règles. Le non-respect des protocoles par les pilotes est l'un des principaux facteurs des problèmes qui ne relèvent pas de la liste de contrôle. La dernière
contribuant à la majorité des incidents et des accidents. chose dont nous avons besoin pour résoudre des problèmes imprévus ou
Une manière importante de remédier à ces erreurs est d’utiliser des listes de compliqués est de nous en tenir à une liste de contrôle mal adaptée au
contrôle. problème en question.
Un nouveau livre, intituléLe manifeste de la liste de contrôle. En effet, le problème de nombreuses décisions mal avisées est que les
L’auteur, Atul Gawande, chirurgien à la Harvard Medical School, heuristiques sont trop souvent suivies, sans se soucier de savoir si les hypothèses
note : « Le volume et la complexité de ce que nous savons ont sur lesquelles elles reposent sont toujours valables. Si nous avons appris quelque
dépassé notre capacité à fournir ses bienfaits de manière chose de la crise financière, c’est qu’un modèle ou une heuristique ne vaut que
correcte, sûre et fiable. » À moins, bien sûr, que nous utilisions par ses hypothèses. Supposons que les prix de l’immobilier sont correctement
des listes de contrôle. valorisés et qu’ils vont probablement continuer à augmenter, il est tout à fait
Le Dr Peter Pronovost, spécialiste des soins intensifs à Johns Hopkins, a logique de se montrer agressif dans l’octroi de prêts. Countrywide et Fannie Mae
développé sa propre liste de contrôle pour le bloc opératoire, qui comprenait des avaient toutes sortes de règles, de protocoles et de listes de contrôle qu’ils
« mesures simples » comme se laver les mains avec du savon, couvrir suivaient pour prendre des décisions de prêt catastrophiques.
entièrement le patient de champs opératoires et appliquer un pansement stérile
sur les incisions. Dans l'année qui a suivi l'adoption de la liste de contrôle à Johns Quant à la prise de décision médicale, comme l’a fait remarquer un autre
Hopkins, le taux d'infection postopératoire est passé de 11 % à zéro. médecin et auteur, Sandeep Jauhar, les partisans des listes de contrôle ignorent
Selon Gawande, lorsque nous utilisons des listes de contrôle pour améliorer les souvent les conséquences imprévues. Les assureurs rémunèrent les médecins
décisions, nous devons garder à l’esprit les lignes directrices suivantes : qui cochent des cases sur les listes de contrôle – comme la prescription
d’antibiotiques – même lorsqu’il n’existe aucune preuve que cela soit justifié.
- Incluez toutes les tâches « stupides mais essentielles » afin qu’elles ne soient pas
Comme ce protocole encourage la croissance de bactéries résistantes aux
négligées.
antibiotiques, nous sommes tous mis en danger par ce comportement de
- Rendez obligatoire pour les membres de l’équipe d’informer les autres
respect des listes de contrôle.
lorsqu’un élément de la liste est terminé (ou non).
Nous voulons croire que nous vivons dans un monde où les erreurs de prise
- Donnez aux membres de l’équipe le pouvoir d’interroger leurs supérieurs sur la liste
de décision peuvent être facilement résolues. Nous pouvons atténuer certaines
de contrôle.
décisions en nous renseignant davantage sur les erreurs de prise de décision,
- Permettre l’improvisation dans des circonstances inhabituelles.
mais l'un des principaux enseignements à en tirer est que nous devons mieux
- Testez soigneusement la liste de contrôle avant de la mettre en œuvre.
respecter notre degré de vulnérabilité aux erreurs. Les listes de contrôle donnent
Gawande souligne que les listes de contrôle ne sont pas seulement importantes
un faux sentiment de sécurité et nous empêchent de savoir quand elles causent
pour la prise de décision médicale. L'ingénierie, les affaires, la technologie, la
plus de problèmes qu'elles n'en résolvent.
sécurité et les transports sont autant de secteurs qui bénéficieraient d'un
développement et d'une utilisation accrus des listes de contrôle dans la prise de
décision quotidienne.
Comme l’a fait remarquer un chef de projet, « les listes de contrôle réussies
détaillent à la fois la séquence des activités nécessaires ainsi que les points de
contrôle de communication pour assurer le dialogue entre les participants au
projet. »
Sources:S. Jauhar, « Une chose après l’autre »,Critique de livre du New York Times( 24 juin 2010), p. 7 ; C. Arnst, « Make a List. Le
Janua, vérifie-le deux fois.Bloomberg Businessweek(22 février 2010), pp. 78–79 ; J. Ross,manifeste de la liste de contrôle et le numérique
« Divide »,Forbes(27 juillet 2010), téléchargé le 7 mai 2011, depuis www.forbes.com.
192 CHAPITRE 6 Perception et prise de décision individuelle
Prise de décision individuelleLes individus réfléchissent et raisonnent avant d'agir. C'est pourquoi il
peut être utile de comprendre comment les individus prennent des décisions pour expliquer et prédire
leur comportement. Dans certaines situations, les individus suivent le modèle de prise de décision
rationnelle. Mais peu de décisions importantes sont suffisamment simples ou sans ambiguïté pour
que les hypothèses du modèle rationnel s'appliquent. Nous constatons donc que les individus
recherchent des solutions satisfaisantes plutôt qu'optimisantes, injectant des biais et des préjugés
dans le processus de décision et s'appuyant sur l'intuition.
Que peuvent faire les managers pour améliorer leur prise de décision ? Nous vous proposons quatre
suggestions.
QUESTIONS DE RÉVISION
1Qu’est-ce que la perception et quels facteurs influencent notre 6Quels sont les biais de décision ou les erreurs les plus courants que les
perception ? gens commettent ?
2Qu'est-ce que la théorie de l'attribution ? Quels sont les trois 7Quelles sont les influences des différences individuelles, des
déterminants de l'attribution ? Quelles sont ses implications pour expliquer contraintes organisationnelles et de la culture sur la prise de
le comportement organisationnel ? décision ?
3Quels raccourcis les gens utilisent-ils fréquemment 8Les décisions non éthiques sont-elles davantage une fonction
pour juger les autres ? d'un décideur individuel ou de son environnement de travail ?
Expliquez.
4Quel est le lien entre perception et prise de décision ?
Comment l'une affecte-t-elle l'autre ? 9Qu’est-ce que la créativité et quel est le modèle à trois
composantes de la créativité ?
5Quel est le modèle rationnel de prise de décision ? En quoi est-il
différent de la rationalité limitée et de l'intuition ?
Dilemme éthique 193
Source:Ces problèmes sont basés sur des exemples fournis dans MH Bazerman,Jugement dans la prise de décision
managériale,3e éd. (Paris : Gallimard, 1994).
DILEMME ÉTHIQUELes décisions contraires à l’éthique sont-elles le résultat d’un mauvais caractère ?
Pourquoi l'ancien procureur général de New York et gouverneur de Nous pouvons faire une règle pour aider un collègue, ignorer des informations qui
l'époque, Eliot Spitzer, a-t-il décidé de recourir à un service de pourraient nuire à une cause que nous voulons défendre ou mentir pour éviter une
prostitution ? Pourquoi l'avocat très respecté Marc Dreier, diplômé de conséquence négative, sans nous rendre compte que d’autres pourraient considérer ce
Harvard et de Yale et membre d'un cabinet d'avocats prospère de Park comportement comme contraire à l’éthique.
Avenue, a-t-il décidé de se faire passer pour quelqu'un d'autre afin Pourquoi agissons-nous ainsi ? Il a été démontré que lorsque nous ne
d'escroquer d'autres personnes ? De Tiger Woods à Bernie Madoff, il nous rendons pas compte qu’une décision comporte une composante
n'est pas difficile de trouver des exemples de comportements éthique, nous pouvons agir de manière égoïste sans avoir à nous sentir mal
contraires à l'éthique. Mais qu'est-ce qui pousse les gens à faire des à l’aise. Il n’est donc pas étonnant que les gens aient tendance à croire qu’ils
choix malheureux ? sont plus éthiques qu’ils ne le sont en réalité.
Les recherches en génétique comportementale nous ont appris que Beaucoup pensent que la transparence et la responsabilité
pratiquement toutes les caractéristiques humaines ont des origines génétiques et favorisent un comportement éthique. Les recherches sur l’éthique
que les différences génétiques sont une des principales raisons pour lesquelles les comportementale montrent cependant que ces actions favorisent
individus diffèrent dans leur comportement. Ainsi, certains traits de personnalité souvent les comportements contraires à l’éthique, car elles amènent les
prédisposent probablement les individus à adopter un comportement contraire à individus à penser que la divulgation les libère de leur responsabilité
l’éthique. Une étude sur les criminels en col blanc, par exemple, a montré que leur éthique d’objectivité, ou à nier encore davantage les composantes
niveau de conscience était significativement inférieur à celui de la population éthiques de leurs décisions.
générale. La première étape vers un comportement plus éthique consiste,
D'un autre côté, des recherches récentes montrent que ironiquement, à admettre que nous adhérons moins bien aux normes
nous avons tous, à un certain degré, des comportements éthiques que nous ne l’admettons.
contraires à l'éthique, tout en nous trompant inconsciemment.
194 CHAPITRE 6 Perception et prise de décision individuelle
2.Les auteurs d’une étude ont noté que « les divulgations peuvent exacerber manière contraire à l’éthique, nous serions moins susceptibles de nous comporter de
[les comportements contraires à l’éthique] en amenant les gens à manière contraire à l’éthique à l’avenir ?
Sources:MH Bazerman et AE Tenbrunsel,Angles morts : pourquoi nous ne faisons pas ce qui est juste et que faire pour
y remédier(Princeton, NJ : Princeton University Press, 2011 ; MH Bazerman et AE Tenbrunsel, « Stumbling into Bad
Behavior »,Le New York Times(21 avril 2011), p. A23) ; et S. Jayson, « Qu’est-ce qui nous pousse à faire de mauvaises
choses ? »USA aujourd'hui(3 mai 2011), p. 6D.
motive les décisions, c'est l'urgence plutôt que l'importance. » Les décision ? Les ordinateurs sont-ils susceptibles d'avoir des difficultés
chercheurs ont commencé à découvrir que les personnes qui particulières à prendre des décisions que les humains n'auraient pas ?
Sources:D'après S. Begley, « Je ne peux pas penser ! »Newsweek(7 mars 2011), www.newsweek.com ; A. Bhidé, « Le
déficit de jugement »Revue de commerce de Harvard(Septembre 2010), pp. 44–53 ; et TH Davenport et JH Snabe, « À
quelle vitesse et avec quelle flexibilité voulez-vous vraiment vos informations ? »Évaluation de la direction de Sloan 52
(printemps 2011), pp. 57–62.
Notes de fin 195
Sources:D'après JE Keating, « Les 10 pires prédictions pour 2010 »,Politique extérieure(17 décembre 2010),
www.foreignpolicy.com ; P. Coy, « Les pires prédictions pour 2009 »,Bloomberg Businessweek(15 décembre
2009), www.businessweek.com ; et P. Coy, « Les pires prévisions pour 2008 »,BusinessWeek(12 janvier 2009),
pp. 15–16.
NOTES DE FIN 3.Voir, par exemple, N. Epley et D. Dunning, « Se sentir « plus saint que toi
» : les évaluations égoïstes sont-elles produites par des erreurs d’auto-
prédiction ou d’auto-prédiction sociale ? »Journal de la personnalité et
1.HH Kelley, « Attribution in Social Interaction », dans E. Jones et
al. (éd.),Attribution : percevoir les causes du comportement de la psychologie sociale76,n° 6 (2000), pp. 861–875 ; M. Goerke, J.
Moller, S. Schulz-Hardt, U. Napiersky et D. Frey, « Ce n'est pas ma faute,
(Morristown, NJ : General Learning Press, 1972) ; et MJ
mais je suis la seule à pouvoir changer les choses » : réflexions
Martinko, P. Harvey et MT Dasborough, « La théorie de
contrefactuelles et préfactuelles des managers, »Journal de psychologie
l'attribution dans les sciences organisationnelles : un cas de
potentiel non réalisé »,Journal du comportement appliquée 89,n° 2 (2004), pp. 279–292 ; et EG Hepper, RH Gramzow et C.
Sedikides, « Différences individuelles dans les stratégies d'auto-
organisationnel 32, n° 1 (2011), pp. 144–149.
amélioration et d'auto-protection : une analyse intégrative »,Journal de
2.Voir L. Ross, « Le psychologue intuitif et ses lacunes », dans
la personnalité78, n° 2 (2010), pp. 781–814.
L. Berkowitz (éd.),Progrès en psychologie sociale
expérimentale,vol. 10 (Orlando, FL : Academic Press, 1977), 4.Voir DM Cain et AS Little, « Tout le monde est un peu partial
pp. 174–220 ; et AG Miller et T. Lawson, « L'effet d'une (même les médecins) »,JAMA : Journal de l'Association médicale
option informationnelle sur l'erreur d'attribution américaine299, n° 24 (2008), pp. 2893–2895.
fondamentale »,Bulletin de personnalité et de psychologie 5.Voir, par exemple, AH Mezulis, LY Abramson,
sociale15, n° 2 (1989), pp. 194–204. JS Hyde et BL Hankin, « Existe-t-il une positivité universelle ?
196 CHAPITRE 6 Perception et prise de décision individuelle
Biais dans les attributions : une méta-analyse des différences Journal de psychologie appliquée92, no. 4 (2007), pp. 1169–1176 ;
individuelles, développementales et culturelles dans le biais CE Naquin et RO Tynan, « L’effet de halo des équipes : pourquoi les
d'attribution égoïste »,Bulletin psychologique130, no 5 (2004), équipes ne sont pas tenues responsables de leurs échecs »,Journal
pp. 711–747 ; CF Falk, SJ Heine, M. Yuki et K. Takemura, « de psychologie appliquée88,n° 2 (2003), pp. 332–340 ; et TM
Pourquoi les Occidentaux s’auto-valorisent-ils davantage que Bechger, G. Maris et YP Hsiao, « Détection des effets de halo dans
les Asiatiques de l’Est ? »Journal européen de la personnalité les évaluations basées sur les performances »,Mesures
23, no. 3 (2009), pp. 183–203 ; et FFT Chiang et TA Birtch, « psychologiques appliquées34, n° 8 (2010), pp. 607–619.
Examen des causes perçues de la performance réussie des 14.SE Asch, « Former des impressions de personnalité »,Journal de
employés : une comparaison Est-Ouest »,Revue internationale psychologie anormale et sociale41, n° 3 (1946), pp. 258–290.
de gestion des ressources humaines18, n° 2 (2007), pp. 232– 15.JL Hilton et W. von Hippel, « Stéréotypes »,Revue annuelle de
248. psychologie47 (1996), pp. 237–271.
6.S. Nam, « Cultural and Managerial Attributions for Group 16.Voir par exemple C. Ostroff et L.E. Atwater, « Les personnes avec qui
Performance », thèse de doctorat non publiée, Université vous travaillez sont-elles importantes ? Effets de la composition par
de l'Oregon. Cité dans RM Steers, SJ Bischoff et sexe et par âge du groupe de référence sur la rémunération des
LH Higgins, « Recherche en gestion interculturelle », Journal managers », Journal de psychologie appliquée88, no. 4 (2003), pp.
d'enquête sur la gestion,Décembre 1992, pp. 325–326. 725–740 ; M.E. Heilman, A.S. Wallen, D. Fuchs et M.M. Tamkins, «
7.T. Menon, MW Morris, CY Chiu et YY Hong, « Culture et Pénalités pour réussite : réactions aux femmes qui réussissent à
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LES MOTIVATIONS DES 99ERS
L
Bien que l’économie montre des signes d’amélioration, la lenteur de
la reprise a laissé derrière elle plus de chômeurs de longue durée
que jamais depuis la Grande Dépression.
En règle générale, l’assurance chômage dure 6 mois. Alors que la grande récession se poursuivait, le
Congrès a prolongé ces prestations – jusqu’à 99 semaines pour les personnes vivant dans les 27 États les
5Comparer et contraster nombreuses personnes ont perdu leur emploi sans qu’elles en soient responsables. Les allocations
théorie de l'établissement chômage sont non seulement une forme de compassion, mais elles offrent également la possibilité
d'objectifs et gestion par objectifs. aux personnes de se reconvertir dans un nouveau métier. Elles les motivent donc à se tourner vers
raffinement de la théorie de l’équité. production, et non pas plus ». Payer les gens pour qu’ils ne travaillent pas les incite à ne
pas travailler, selon cet argument.
8Appliquer les principes clés de
théorie de l'espérance Notre pays ne s’accordera probablement jamais sur les effets motivants de
motiver les employés. l’assurance chômage. Cependant, avec ou sans assurance, des éléments
9Comparer contemporain troublants montrent que des individus comme Peter Gordon et Susan Harrell
théories de la motivation.
resteront au chômage pendant très longtemps. « C’est horrible, dit Harrell. C’est
embarrassant et humiliant. »
MonGestionLaboratoire
Accédez à une multitude d'aides
Sources:WM Welch, « Les chômeurs de longue durée voient leurs prestations réduites »,USA aujourd'hui(17 mai
d'apprentissage interactives pour vous aider à
2011), p. A1 ; D. Hunsinger, Les chômeurs de longue durée confrontés à la stigmatisation dans la recherche
renforcer votre compréhension des concepts
d'emploi »,USA aujourd'hui (23 janvier 2011), téléchargé le 2 mai 2011, depuis www.usatoday.com/money/ ; M.
du chapitre à
Thornton, « Les 99ers et les chômeurs de longue durée sont les éléphants dans la salle de relance économique »,
www.mymanagementlab.com.
Huffington Post(15 mai 2011), téléchargé le 25 mai 2011, depuis www.huffingtonpost.com/ ; CB Mulligan, « Do
Jobless Benefits Discourage People From Finding Jobs? »Le New York Times (17 mars 2010), téléchargé le 2 mai
2011, depuis http://economix.blogs.nytimes.com/.
200
Photo : Anne Strauss s'exprime lors d'une manifestation et d'un rassemblement des « 99ers ».Source:b09/ZUMA Press/Newscom
Concepts
— L'Empire contre-attaque
Luke : « Je n'y crois pas. » Yoda :
7
201
202 CHAPITRE 7 Concepts de motivation
D
Les débats sur la motivation peuvent occuper un rôle central dans les débats importants de politique
publique et, comme nous le verrons, ils figurent également parmi les questions les plus importantes
auxquelles les gestionnaires doivent répondre.
Cependant, la motivation ne se résume pas à travailler dur : elle reflète également votre
perception de vos propres capacités. Essayez d’évaluer vous-même votre confiance en votre
capacité à réussir.
La motivation est l’un des sujets les plus fréquemment étudiés en OB.1Un récent sondage
Gallup a révélé une raison : une majorité d’employés américains (54 %) ne sont pas activement
impliqués dans leur travail, et une autre partie (17 %) sont activement désengagés.2Dans une
autre étude, les travailleurs ont déclaré perdre environ 2 heures par jour, sans compter le
déjeuner et les pauses prévues (généralement pour surfer sur Internet et discuter avec leurs
collègues).3Il est clair que la motivation est un problème. La bonne nouvelle est que toutes ces
recherches fournissent des indications utiles sur la manière de l’améliorer.
Dans ce chapitre, nous passerons en revue les bases de la motivation, évaluerons les
théories de la motivation et fournirons un modèle intégratif qui rassemble le meilleur de ces
théories.
1. Quel est votre score par rapport aux autres membres de la classe ? Cela vous surprend-il ?
2. Pensez-vous que la confiance en soi est essentielle à la réussite ? Peut-on être trop
confiant ?
Définition de la motivation
1 Décrivez les trois éléments Certaines personnes semblent déterminées à réussir. Mais le même étudiant qui a du mal à lire
un manuel pendant plus de 20 minutes peut dévorer unHarry Potterlivre en un jour. La
clés de la motivation.
différence réside dans la situation. Ainsi, lorsque nous analysons le concept de motivation, il
faut garder à l'esprit que le niveau de motivation varie à la fois entre les individus et au sein d'un
même individu à différents moments.
Nous définissonsmotivationcomme les processus qui expliquent l’intensité, la
direction et la persistance des efforts d’un individu pour atteindre un objectif.4Alors que la
motivation générale concerne l’effort versn'importe lequelobjectif, nous allons restreindre
la portée àorganisationnelobjectifs afin de refléter notre intérêt singulier pour le
comportement lié au travail.
Les trois éléments clés de notre définition sont l’intensité, la direction et la persistance.Intensité
décrit les efforts d'une personne. C'est l'élément sur lequel la plupart d'entre nous se concentrent
lorsque nous parlons de motivation. Cependant, une intensité élevée est peu susceptible de conduire
à des résultats favorables en matière de performance professionnelle, à moins que l'effort ne soit
canalisé dans undirectionqui profite à l'organisation. Par conséquent, nous prenons en compte la
qualité de l'effort ainsi que son intensité. L'effort dirigé vers les objectifs de l'organisation et cohérent
avec ceux-ci est le type d'effort que nous devrions rechercher. Enfin, la motivation a unpersistance
Dimension. Cette dimension mesure la durée pendant laquelle une personne peut maintenir un effort.
Les individus motivés restent sur une tâche suffisamment longtemps pour atteindre leur objectif.
Les premières théories de la motivation 203
2 Identifier les premières théories Quatre théories de la motivation des employés formulées dans les années 1950, bien que leur validité
soit aujourd'hui discutable, sont probablement encore les plus connues. Nous aborderons plus loin
de la motivation et évaluer leur
des explications plus valables, mais ces quatre théories représentent la base sur laquelle elles se sont
applicabilité aujourd’hui.
développées et les managers en exercice les utilisent toujours, ainsi que leur terminologie.
Bien qu’aucun besoin ne soit jamais pleinement satisfait, un besoin substantiellement satisfait ne
motive plus. Ainsi, à mesure que chaque besoin est substantiellement satisfait, le suivant devient
dominant. Ainsi, si vous voulez motiver quelqu’un, selon Maslow, vous devez comprendre à quel
niveau de la hiérarchie cette personne se trouve actuellement et vous concentrer sur la satisfaction
des besoins à ce niveau ou au-dessus, en gravissant les échelons de la figure 7-1.
Maslow a séparé les cinq besoins en ordres supérieurs et inférieurs. Les besoins physiologiques et
de sécurité, où la théorie dit que les gens commencent, étaientbesoins d'ordre inférieur,
Source : A.H. Maslow,Motivation et personnalité,3e éd., RD Frager et J. Fadiman (éd.).©1997. Adapté avec la permission de Pearson
Education, Inc., Upper Saddle River, New Jersey.
motivationLes processus qui hiérarchie des besoinsAbraham Maslow besoins d'ordre inférieurIl faut que
expliquent l’intensité, la direction et la hiérarchie de cinq besoins — physiologiques, de sont satisfaits de l’extérieur, tels que les
persistance des efforts d’un individu pour sécurité, sociaux, d’estime et de réalisation de soi besoins physiologiques et de sécurité.
atteindre un objectif. — dans laquelle, à mesure que chaque besoin est
substantiellement satisfait, le besoin suivant
devient dominant.
204 CHAPITRE 7 Concepts de motivation
Mythe ou science ?
S
Étonnamment, cette affirmation semble Les conseils des autres sont rarement J'ai besoin de l'aide des autres. Mais
être fausse. adaptés à la réalisation de notre objectif. Si concentrez-vous sur des questions
Certaines recherches ont montré que les vous essayez de respecter un délai de spécifiques et non sur des conseils pour
objectifs d’une équipe favorisent sa performance. travail en utilisant votre approche, il n'est atteindre l'objectif général.
Cependant, jusqu’à récemment, nous savions très peu de pas souvent utile qu'un collègue vous
choses sur la manière dont les autres contribuent ou conseille d'utiliser sa méthode à la place. Sources:HB Kappes et PE Shrout, « Quand le
entravent nos chances individuelles d’atteindre un objectif. Deuxièmement, ces conseils et cette partage d’objectifs génère un soutien qui
En général, qu’il s’agisse d’atteindre assistance nous font généralement sentir n’est pas bienveillant »,Bulletin de
personnalité et de psychologie sociale37, no
un objectif de perte de poids, de réussir moins confiants et positifs quant à la 5 (2011), pp. 662–673; P. E. Shrout, N.
un cours de premier cycle ou d’accomplir réalisation de l'objectif. Plus on nous offre Bolger, M. Iida, C. Burke, M. E. Gleason et
une tâche professionnelle, l’aide et le d'aide, plus nous ressentons de sentiments SP Lane, « Les effets des transactions de soutien
quotidiennes en période de stress aigu : résultats
soutien des autres semblent en réalité négatifs et de stress à l'égard de l'objectif. d’une étude du journal de préparation à l’examen
entraver nos chances et nous faire sentir Le résultat ? En général, vous réussirez du barreau », dans K. Sullivan et J. Davila (éd.),
plus mal plutôt que mieux. mieux à répondre à vos besoins individuels. Processus de soutien dans l'intimité
Relations(Paris : Gallimard, 2009), pp. 175–
Pourquoi ? Tout d’abord, les recherches ont objectifs de travail si vous le faites « tout simplement »
199.
montré que l’aide est souvent, disons, inutile. par vous-même. Bien sûr, parfois vous le faites
Théorie X et théorie Y
Douglas McGregor a proposé deux visions distinctes de l’être humain : l’une fondamentalement
négative, appelée Théorie X, et l’autre fondamentalement positive, appelée Théorie Y.10
Après avoir étudié les relations des managers avec leurs employés, McGregor a conclu que leurs
conceptions de la nature des êtres humains sont basées sur certaines hypothèses qui façonnent
leur comportement.
SousThéorie X, les managers pensent que les employés n'aiment pas leur travail par nature et doivent
donc être dirigés ou même contraints de l'effectuer.Théorie YEn revanche, les managers supposent que les
employés peuvent considérer le travail comme étant aussi naturel que le repos ou le jeu, et donc que la
personne moyenne peut apprendre à accepter, et même à rechercher, la responsabilité.
Pour mieux comprendre, il faut penser en termes de hiérarchie de Maslow. La théorie Y suppose
que les besoins d'ordre supérieur dominent les individus. McGregor lui-même pensait que les
hypothèses de la théorie Y étaient plus valables que celles de la théorie X. Il a donc proposé des idées
telles que la prise de décision participative, des emplois responsables et stimulants et de bonnes
relations de groupe pour maximiser la motivation professionnelle d'un employé.
Malheureusement, aucune preuve ne le confirmesoitL'ensemble des hypothèses est valide ou le
fait d'agir sur la base des hypothèses de la théorie Y conduira à des travailleurs plus motivés. Les
théories OB ont besoin d'un soutien empirique avant que nous puissions les accepter. Les théories X
et Y manquent de ce soutien autant que la hiérarchie des besoins.
réalisation de soiLe trajet vers Théorie XL’hypothèse selon laquelle les théorie à deux facteursThéorie qui relie les
devenir ce qu’une personne est capable employés n’aiment pas le travail, sont paresseux, facteurs intrinsèques à la satisfaction au travail et
de devenir. n’aiment pas les responsabilités et doivent être associe les facteurs extrinsèques à l'insatisfaction.
besoins d'ordre supérieurDes besoins qui sont contraints de travailler. Également appelée théorie de la motivation et de
satisfaits en interne, tels que les besoins Théorie YL’hypothèse selon laquelle les employés l'hygiène.
sociaux, d’estime et de réalisation de soi. aiment travailler, sont créatifs, recherchent des facteurs d'hygièneFacteurs, tels que
responsabilités et peuvent faire preuve d’autonomie. politique et administration de l'entreprise,
supervision et salaire – qui, lorsqu'ils sont
adéquats dans un emploi, apaisent les
travailleurs. Lorsque ces facteurs sont
adéquats, les gens ne seront pas insatisfaits.
206 CHAPITRE 7 Concepts de motivation
45% 40%
40% 35%
30%
35% 25%
30% 20%
25% 15%
10%
20% 5%
15% 0%
10%
Salaire
superviseur
Conditions de travail
Politique et administration
Relation avec
5%
0%
Croissance
Le travail lui-même
Responsabilité
Avancement
Reconnaissance
Réalisation
Source:D'après Harvard Business Review.«Comparaison des éléments satisfaisants et insatisfaisants. » Une exposition deEncore une fois : comment motiver
vos employés ?par Frederick Herzberg, janvier 2003. Droits d'auteur©2003 par la Harvard Business School Publishing Corporation. Tous droits réservés.
Vue traditionnelle
Satisfaction Insatisfaction
Motivateurs
Facteurs d'hygiène
adéquates, les gens ne seront pas insatisfaits, ni satisfaits. Si nous voulonsmotiverEn ce qui
concerne les gens dans leur travail, Herzberg a suggéré de mettre l'accent sur les facteurs
associés au travail lui-même ou aux résultats qui en découlent directement, tels que les
opportunités de promotion, les opportunités de croissance personnelle, la reconnaissance, la
responsabilité et la réussite. Ce sont les caractéristiques que les gens trouvent intrinsèquement
gratifiantes.
Les premières théories de la motivation 207
La théorie des deux facteurs n’a pas été bien étayée dans la littérature et compte de
nombreux détracteurs.12Les critiques incluent les suivantes :
1.La méthodologie de Herzberg est limitée car elle repose sur des auto-évaluations. Lorsque les choses vont
bien, les gens ont tendance à s'attribuer le mérite de l'échec. Au contraire, ils imputent la responsabilité
de l'échec à l'environnement extérieur.
2.La fiabilité de la méthodologie de Herzberg est sujette à caution. Les évaluateurs doivent
faire des interprétations et peuvent donc contaminer les résultats en interprétant une
réponse d'une certaine manière tout en traitant une réponse similaire différemment.
3.Aucune mesure globale de satisfaction n'a été utilisée. Une personne peut ne pas aimer une partie d'un travail tout
en pensant que ce travail est acceptable dans son ensemble.
4.Herzberg a supposé qu'il existait une relation entre satisfaction et productivité, mais il
ne s'est intéressé qu'à la satisfaction. Pour que ses recherches soient pertinentes, il
faut supposer une forte relation entre satisfaction et productivité.
rapporte 8 $ et environ la moitié des personnes qui essaient peuvent l'atteindre. Très peu de personnes
peuvent atteindre la cible D, mais le gain est de 16 $ pour ceux qui y parviennent. Enfin, la cible E rapporte 32
$, mais elle est presque impossible à atteindre. Laquelle tenteriez-vous d'atteindre ? Si vous avez sélectionné
la cible C, vous aurez probablement de grandes chances de réussir. Pourquoi ? Lisez la suite.
La théorie des besoins de McClellanda été développé par David McClelland et ses
associés.13Il s'intéresse à trois besoins :
dent et président d'Archer Daniels - Besoin d'affiliation (nAff)est le désir de relations interpersonnelles amicales
Midland, une entreprise de et étroites.
transformation agroalimentaire. Elle a démarré sa
carrière d'expert-comptable agréé, McClelland et les chercheurs qui ont suivi ont concentré la majeure partie de leur attention sur le
mais a été attiré par le com- nAch. Les personnes très performantes obtiennent de meilleurs résultats lorsqu’elles perçoivent leur
complexité et les opportunités de l'énergie
probabilité de réussite comme étant de 0,5, c’est-à-dire une chance sur deux. Elles n’aiment pas jouer
mondiale. Au cours des 30 années suivantes, elle a
avec des probabilités élevées, car elles ne tirent aucune satisfaction de réussite du succès qui vient du
travaillé pour Gulf Oil et Chevron dans le raffinage, le
marketing, la planification stratégique et pur hasard. De même, elles n’aiment pas les probabilités faibles (probabilité élevée de réussite), car
et des postes financiers. Depuis qu'il a rejoint ADM, elles ne mettent pas leurs compétences à l’épreuve. Elles aiment se fixer des objectifs qui nécessitent
Woertz continue de réorienter les ressources de de se dépasser un peu.
l'entreprise vers les postes de carburant
En nous appuyant sur de nombreuses recherches, nous pouvons prédire certaines relations entre
production dans le but d'accélérer le leadership
le besoin de réussite et la performance au travail. Tout d'abord, lorsque les emplois comportent un
mondial d'ADM dans le domaine des bio-
énergie et a conduit l'entreprise à degré élevé de responsabilité personnelle et de rétroaction et un degré intermédiaire de risque, les
des résultats financiers records. personnes performantes sont fortement motivées. Elles réussissent dans
La théorie des besoins de McClellandUne théorie besoin de puissance (nPow)Le besoin besoin d'affiliation (nAff)Le désir
Cela signifie que la réussite, le pouvoir et faire en sorte que les autres se comportent d’une pour des relations interpersonnelles
l’affiliation sont trois besoins importants qui manière dont ils ne se seraient pas comportés amicales et étroites.
aident à expliquer la motivation. autrement.
besoin d'accomplissement (nAch)Le lecteur
exceller, réussir par rapport à un
ensemble de normes et s'efforcer de
réussir.
208 CHAPITRE 7 Concepts de motivation
activités entrepreneuriales telles que la gestion de leur propre entreprise, par exemple, et la
gestion d’unités autonomes au sein de grandes organisations.14Deuxièmement, un besoin élevé
de réussite ne fait pas nécessairement de quelqu’un un bon manager, surtout dans les grandes
organisations. Les personnes ayant un besoin élevé de réussite s’intéressent à leurs
performances personnelles et non à influencer les autres pour qu’ils réussissent. Les vendeurs
de haut niveau ne font pas nécessairement de bons directeurs des ventes, et le bon directeur
général d’une grande organisation n’a généralement pas un besoin élevé de réussite.15
Troisièmement, les besoins d’affiliation et de pouvoir tendent à être étroitement liés à la
réussite managériale. Les meilleurs managers ont un besoin élevé de pouvoir et un faible
besoin d’affiliation.16En fait, un besoin de pouvoir élevé peut être une condition nécessaire à
l’efficacité managériale.17
L’idée selon laquelle un besoin élevé de réussite agit comme un facteur de motivation
interne présuppose deux caractéristiques culturelles américaines : la volonté d’accepter un
degré modéré de risque (ce qui exclut les pays qui ont de fortes caractéristiques d’évitement de
l’incertitude) et le souci de la performance (ce qui s’applique aux pays qui ont de fortes
caractéristiques de réussite). Cette combinaison se retrouve dans les pays anglo-américains tels
que les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne18et beaucoup moins au Chili et au Portugal.
Parmi les premières théories de la motivation, celle de McClelland a été celle qui a reçu
le plus de soutien de la part des chercheurs. Malheureusement, elle a moins d’effets
pratiques que les autres. Comme McClelland soutient que les trois besoins sont
inconscients (nous pouvons les classer parmi les plus importants sans le savoir), il n’est
pas facile de les mesurer. Dans l’approche la plus courante, un expert formé présente des
images aux individus, leur demande de raconter une histoire sur chacun d’eux, puis note
leurs réponses en fonction des trois besoins. Cependant, le processus est long et coûteux,
et peu d’organisations ont été prêtes à investir dans la mesure du concept de McClelland.
Les premières théories de la motivation n'ont pas résisté à un examen approfondi ou sont
tombées en désuétude. En revanche, les théories contemporaines ont un point commun :
chacune d'elles est appuyée par un certain nombre de documents valables. Cela ne signifie pas
qu'elles sont incontestablement exactes. Nous les appelons « théories contemporaines » car
elles représentent l'état actuel de la pensée en matière d'explication de la motivation des
employés.
Théorie de l'autodétermination
3 Appliquer les prédictions de la « C’est étrange », a déclaré Marcia. « J’ai commencé à travailler à la Humane Society en tant que
bénévole. Je consacrais 15 heures par semaine à aider les gens à adopter des animaux de compagnie.
théorie de l’autodétermination aux
Et j’adorais venir travailler. Puis, il y a trois mois, ils m’ont embauchée à temps plein pour 11 $ l’heure.
récompenses intrinsèques et
Je fais le même travail qu’avant, mais je ne trouve plus cela aussi amusant. »
extrinsèques. La réaction de Marcia vous semble-t-elle contre-intuitive ? Il y a une explication à cela. Elle
s'appellethéorie de l'autodétermination, qui suggère que les gens préfèrent avoir le sentiment
d'avoir le contrôle sur leurs actions, donc tout ce qui fait qu'une tâche auparavant appréciée
ressemble plus à une obligation qu'à une activité librement choisie sape la motivation.19De
nombreuses recherches sur la théorie de l’autodétermination dans l’OB se sont concentrées sur
théorie de l'évaluation cognitive, qui émet l'hypothèse que les récompenses extrinsèques réduiront
l'intérêt intrinsèque pour une tâche. Lorsque les gens sont payés pour leur travail, ils ont moins
l'impression de le réaliser.vouloirà faire et plus comme quelque chose qu'ilsavoir à faire. La théorie de
l'autodétermination propose également qu'en plus d'être motivé
Théories contemporaines de la motivation 209
Un choix éthique
T
La presse populaire fait souvent état de comportement et ont encouragé leurs Les dirigeants doivent-ils d’abord et avant
manquements à l’éthique dans les partisans à faire de même. » tout tenir compte des conséquences
entreprises en mettant l’accent sur les Comment les managers font-ils pression pour que imprévues des systèmes de récompenses ?
employés et les dirigeants qui sont des « canons les gens se comportent de manière contraire à Ensuite, la haute direction doit favoriser une
lâches », qui s’écartent des règles et des normes l’éthique ? Ben Tepper, spécialiste en gestion, note que culture organisationnelle d’honnêteté et de
organisationnelles pour produire de mauvaises les structures en place dans les organisations traitement équitable et la diffuser à tous les
conséquences pour la société et l’entreprise. encouragent souvent les comportements contraires à niveaux de la hiérarchie organisationnelle.
Cependant, il arrive parfois que les l’éthique. Les récompenses peuvent être accordées Enfin, les organisations pourraient même
comportements contraires à l’éthique ne soient aux personnes qui maximisent les ventes sans se envisager de trouver des moyens de
pas simplement ignorés par les dirigeants des soucier de savoir si elles y parviennent honnêtement. récompenser explicitement les employés
organisations, mais activement encouragés par les Les avocats sont souvent payés d’une manière qui les qui se comportent « au-delà des normes »
structures de motivation de l’entreprise. En fait, encourage tacitement à surfacturer leurs clients. Ou d’éthique.
une enquête a révélé que 56 % des travailleurs peut-être que des récompenses peuvent être offertes
américains subissent des pressions de la part de pour la production de produits à faible coût sans tenir
leurs supérieurs pour se comporter de manière compte des impacts sociaux et environnementaux des
contraire à l’éthique. Craig E. Johnson résume le décisions de production. Dans tous ces cas, les Sources:BJ Tepper, « Quand les managers
font pression sur leurs employés pour qu’ils
problème en soulignant : « Examinez presque tous systèmes de récompense en place dans les
se comportent mal : vers une réponse
les scandales d’entreprise – AIG Insurance, Arthur organisations peuvent servir à motiver un globale », Horizons d'affaires53, no 6 (2010),
Andersen, Enron, Health South, Sotheby’s Auction comportement contraire à l’éthique. pp. 591–598; CE Johnson,Relever les défis
éthiques du leadership : jeter la lumière ou
House, Fannie Mae, Hollinger International, Marsh l'ombre,3e éd. (San Francisco : Sage, 2009).
& McLennan, Quest – et vous constaterez Alors, que pouvez-vous faire en tant qu'homme-
dirigeants qui se sont livrés à des activités immorales un agent ou un employé pour faire face à ces
Par besoin d'autonomie, les individus cherchent des moyens d'acquérir des compétences et d'établir des
relations positives avec les autres. De nombreuses études soutiennent la théorie de l'autodétermination.20
Comme nous le montrerons, ses principales implications concernent les récompenses au travail.
Lorsque les entreprises utilisent des récompenses extrinsèques pour récompenser leurs
performances supérieures, les employés ont l’impression de faire du bon travail moins en raison
de leur propre désir intrinsèque d’exceller que parce que c’est ce que l’entreprise veut.
L’élimination des récompenses extrinsèques peut également modifier la perception qu’a un
individu des raisons pour lesquelles il travaille sur une tâche, d’une explication externe à une
explication interne. Si vous lisez un roman par semaine parce que votre professeur de
littérature anglaise vous l’a demandé, vous pouvez attribuer votre comportement de lecture à
une source externe. En revanche, si vous continuez à lire un roman une semaine après la fin du
cours, votre inclination naturelle est de dire : « Je dois aimer lire des romans parce que j’en lis
encore un par semaine. »
Des études examinant la manière dont les récompenses extrinsèques augmentent la motivation pour
certaines tâches créatives suggèrent que nous devrions peut-être placer les prédictions de la théorie de
l’évaluation cognitive dans un contexte plus large.21L'établissement d'objectifs est plus efficace pour améliorer
mondialisation !
M
La plupart des recherches que nous Considérer l'autonomie différemment. Dans une L'autonomie est différente : il semble que
avons présentées sur les besoins enquête menée auprès de 40 pays, les pays les gens de toutes les cultures soient plus
d’autonomie et d’autodétermination collectivistes accordent plus d'importance à l'ordre en forme lorsqu'ils perçoivent qu'ils ont la
ont été menées aux États-Unis et au Canada, social, à l'obéissance et au respect des traditions, alors liberté de choix.
deux pays qui accordent une grande qu'au sein des cultures, les individus qui accordent de
la motivation, par exemple lorsque nous offrons des récompenses pour l’atteinte des objectifs.
Les auteurs originaux de la théorie de l’autodétermination reconnaissent que les récompenses
extrinsèques telles que les éloges verbaux et les commentaires sur les compétences peuvent
améliorer la motivation intrinsèque dans certaines circonstances. Les délais et les normes de travail
spécifiques le font également, si les personnes pensent qu’elles contrôlent leur comportement.22
Cela est cohérent avec le thème central de la théorie de l’autodétermination : les récompenses et les
délais diminuent la motivation si les gens les considèrent comme coercitifs.
Que suggère la théorie de l'autodétermination pour l'octroi de récompenses ? Si un
représentant commercial senior apprécie vraiment de vendre et de conclure des affaires, une
commission indique qu'il fait du bon travail et augmente son sentiment de compétence en
fournissant des commentaires qui pourraient améliorer la motivation intrinsèque. D'un autre
côté, si un programmeur informatique apprécie l'écriture de code parce qu'il aime résoudre des
problèmes, une récompense pour avoir travaillé selon une norme imposée de l'extérieur qu'il
n'accepte pas, comme écrire un certain nombre de lignes de code chaque jour, pourrait lui
sembler coercitive et sa motivation intrinsèque en souffrirait. Il serait moins intéressé par la
tâche et pourrait réduire ses efforts.
Une évolution récente de la théorie de l’autodétermination estauto-concordance, qui prend en compte
la mesure dans laquelle les raisons qui poussent les individus à poursuivre des objectifs sont cohérentes avec
leurs intérêts et leurs valeurs fondamentales. Si les individus poursuivent des objectifs en raison d'un intérêt
intrinsèque, ils ont plus de chances d'atteindre leurs objectifs et sont heureux même s'ils n'y parviennent pas.
Pourquoi ? Parce que le processus qui consiste à les atteindre est amusant. En revanche, les personnes qui
poursuivent des objectifs pour des raisons extrinsèques (argent, statut ou autres avantages) ont moins de
chances d'atteindre leurs objectifs et sont moins heureuses même lorsqu'elles y parviennent. Pourquoi ?
Parce que les objectifs ont moins de sens pour elles.23Les recherches de l’OB suggèrent que les personnes qui
poursuivent des objectifs professionnels pour des raisons intrinsèques sont plus satisfaites de leur travail, ont
le sentiment de mieux s’intégrer dans leur organisation et peuvent être plus performantes.24
Qu'est-ce que tout cela signifie ? Pour les individus, cela signifie choisir son travail pour des raisons
autres que des récompenses extrinsèques. Pour les organisations, cela signifie que les managers doivent
fournir des incitations intrinsèques et extrinsèques. Ils doivent faire en sorte que le travail soit efficace.
Théories contemporaines de la motivation 211
Engagement au travail
Lorsque l'infirmière Melissa Jones arrive au travail, elle a l'impression que tout le reste de sa vie
s'en va et elle est complètement absorbée par ce qu'elle fait. Ses émotions, ses pensées et son
comportement sont tous orientés vers les soins aux patients. En fait, elle peut être tellement
absorbée par son travail qu'elle ne se rend même pas compte du temps qu'elle y passe. Grâce à
cet engagement total, elle est plus efficace dans la prestation des soins aux patients et se sent
revigorée par son temps passé au travail.
Melissa a un niveau élevé deengagement au travail, l’investissement des énergies physiques,
cognitives et émotionnelles d’un employé dans la performance au travail.26Les managers et les
universitaires en exercice s’intéressent depuis peu à la facilitation de l’engagement au travail,
convaincus que des facteurs plus profonds que le simple fait d’aimer un travail ou de le trouver
intéressant stimulent la performance. De nombreuses études tentent de mesurer ce niveau
d’engagement plus profond.
L’organisation Gallup utilise 12 questions pour évaluer dans quelle mesure l’engagement des employés
est lié à des résultats professionnels positifs pour des millions d’employés au cours des 30 dernières années.
27Les employés les plus engagés sont beaucoup plus nombreux dans les organisations très performantes que
dans les organisations moyennes, et les groupes dont les employés sont les plus engagés ont des niveaux de
productivité plus élevés, moins d'incidents de sécurité et un taux de rotation du personnel plus faible. Des
études universitaires ont également constaté des résultats positifs. L'une d'elles a examiné plusieurs unités
commerciales pour déterminer leur niveau d'engagement et a constaté une
Source:A. Fox, « Accroître l’engagement »,Magazine RH(Mai 2010), pp. 35–40 ; « Gallup's Customer Engagement Index » (11
mars 2010), www.smartKPIs.com.
relation positive avec une variété de résultats pratiques.28Une autre étude a examiné 91
enquêtes distinctes et a constaté des niveaux d’engagement plus élevés associés à la
performance des tâches et au comportement citoyen.29
Qu’est-ce qui incite les gens à s’impliquer davantage dans leur travail ? L’un des facteurs clés est le
degré auquel un employé estime qu’il est utile de s’engager dans son travail. Cela est en partie
déterminé par les caractéristiques de l’emploi et l’accès à des ressources suffisantes pour travailler
efficacement.30Un autre facteur est l’adéquation entre les valeurs de l’individu et celles de
l’organisation.31Les comportements de leadership qui inspirent les travailleurs à un plus grand sens de
la mission augmentent également l’engagement des employés.32
L’une des critiques de l’engagement est que ce concept est partiellement redondant avec des
attitudes professionnelles telles que la satisfaction ou le stress.33Cependant, les questionnaires
d'engagement évaluent généralement la motivation et l'assimilation à une tâche, contrairement aux
questionnaires de satisfaction au travail. L'engagement peut également prédire des résultats
professionnels importants mieux que les attitudes professionnelles traditionnelles.34D’autres critiques
notent qu’il peut y avoir un « côté sombre » à l’engagement, comme en témoignent les relations
positives entre l’engagement et le conflit travail-famille.35Les individus peuvent devenir tellement
engagés dans leur travail que les responsabilités familiales deviennent une intrusion indésirable. Des
recherches plus poussées sur la relation entre l’engagement et ces conséquences négatives
pourraient aider à déterminer si certains employés très engagés ne reçoivent pas « trop de bonnes
choses ».
4 Comprendre les implications de Gene Broadwater, entraîneur de l’équipe de cross-country du lycée de Hamilton, a adressé ces
derniers mots à son équipe avant qu’elle ne s’approche de la ligne de départ pour la course au
l’engagement des employés
championnat de la ligue : « Chacun d’entre vous est physiquement prêt. Maintenant, sortez et faites de
pour la gestion.
votre mieux. Personne ne pourra jamais vous demander plus que cela. »
Vous avez vous-même déjà entendu cette phrase à plusieurs reprises : « Faites de votre mieux.
C’est tout ce que l’on peut demander. » Mais que signifie « faites de votre mieux » ? Savons-nous
jamais si nous avons atteint ce vague objectif ? Les coureurs de cross-country auraient-ils enregistré
des temps plus rapides si l’entraîneur Broadwater avait donné à chacun un objectif spécifique ?théorie
de l'établissement d'objectifsen fait, révèle des effets impressionnants de la spécificité des objectifs,
du défi et du feedback sur la performance.
À la fin des années 1960, Edwin Locke a suggéré que l’intention de travailler vers un objectif est
une source majeure de motivation au travail.36Autrement dit, les objectifs indiquent à l’employé ce qui
doit être fait et quel effort est nécessaire.37Les preuves suggèrent fortement que les objectifs
spécifiques augmentent les performances ; que les objectifs difficiles, lorsqu’ils sont acceptés,
entraînent de meilleures performances que les objectifs faciles ; et que le feedback conduit à de
meilleures performances que l’absence de feedback.38
Les objectifs spécifiques produisent un niveau de rendement plus élevé que l’objectif généralisé « faites
de votre mieux ». Pourquoi ? La spécificité elle-même semble agir comme un stimulus interne. Lorsqu’un
camionneur s’engage à effectuer 12 allers-retours entre Toronto et Buffalo, dans l’État de New York, chaque
semaine, cette intention lui donne un objectif spécifique à atteindre. Toutes choses étant égales par ailleurs, il
obtiendra de meilleurs résultats que son homologue sans objectif ou avec l’objectif généralisé « faites de
votre mieux ».
Si des facteurs tels que l'acceptation des objectifs sont maintenus constants, plus l'objectif est difficile,
plus le niveau de performance est élevé. Bien sûr, il est logique de supposer que les objectifs les plus faciles
ont plus de chances d'être acceptés. Mais une fois qu'une tâche difficile est acceptée, on peut s'attendre à ce
que l'employé fournisse un niveau d'effort élevé pour essayer de l'atteindre.
Mais pourquoi les gens sont-ils motivés par des objectifs difficiles ?39Premièrement, les objectifs
ambitieux attirent notre attention et ont donc tendance à nous aider à nous concentrer. Deuxièmement, les
objectifs difficiles nous dynamisent car nous devons travailler plus dur pour les atteindre. Étudiez-vous aussi
dur pour un examen facile que pour un examen difficile ? Probablement pas. Troisièmement, lorsque les
objectifs sont difficiles, les gens persistent à essayer de les atteindre. Enfin, les objectifs difficiles nous
amènent à découvrir des stratégies qui nous aident à accomplir le travail ou la tâche plus efficacement.
Théories contemporaines de la motivation 213
Lorsque nous devons lutter pour résoudre un problème difficile, nous pensons souvent à une meilleure façon
de procéder.
Les gens sont plus efficaces lorsqu’ils reçoivent des commentaires sur leur progression vers
leurs objectifs, car cela permet d’identifier les écarts entre ce qu’ils ont fait et ce qu’ils veulent
faire. Autrement dit, les commentaires guident le comportement. Mais tous les commentaires
n’ont pas la même efficacité. Les commentaires auto-générés, grâce auxquels les employés
peuvent suivre leurs propres progrès, sont plus efficaces que les commentaires générés de
l’extérieur.40
Si les employés peuvent participer à la définition de leurs propres objectifs, feront-ils davantage d’efforts ? Les
résultats sont mitigés.41Dans certains cas, les objectifs fixés de manière participative ont donné lieu à de meilleures
performances ; dans d’autres, les individus ont obtenu de meilleurs résultats lorsque des objectifs leur avaient été
assignés par leur supérieur. Mais l’un des principaux avantages de la participation est peut-être qu’elle accroît
l’acceptation de l’objectif comme un objectif souhaitable vers lequel il faut tendre.42
L'engagement est important. Sans participation, la personne qui assigne
l'objectif doit expliquer clairement son but et son importance.43
Outre le feedback, trois autres facteurs influencent la relation objectifs-performance :
l’engagement envers l’objectif, les caractéristiques de la tâche et la culture nationale.
La théorie de l'établissement d'objectifs part du principe qu'un individu est déterminé à
atteindre son objectif et à ne pas le réduire ni l'abandonner. L'individu (1) croit qu'il peut
atteindre son objectif et (2) veut l'atteindre.44L’engagement envers les objectifs est plus
susceptible de se produire lorsque les objectifs sont rendus publics, lorsque l’individu dispose
d’un lieu de contrôle interne (voir chapitre 4) et lorsque les objectifs sont fixés par lui-même
plutôt qu’assignés.45Les objectifs eux-mêmes semblent affecter plus fortement les
performances lorsque les tâches sont simples plutôt que complexes, bien apprises plutôt que
nouvelles et indépendantes plutôt qu’interdépendantes.46Pour les tâches interdépendantes, les
objectifs de groupe sont préférables.
Enfin, la fixation d’objectifs individuels spécifiques et difficiles peut avoir des effets différents
selon les cultures. La plupart des recherches sur la fixation d’objectifs ont été menées aux États-
Unis et au Canada, où les réalisations et les performances individuelles sont les plus valorisées.
À ce jour, les recherches n’ont pas montré que les objectifs de groupe
Les objectifs sont plus efficaces dans les cultures collectivistes que dans les cultures individualistes. Dans les
cultures collectivistes et à forte distance hiérarchique, des objectifs modérés et réalisables peuvent être plus
motivants que des objectifs difficiles.47Enfin, les objectifs assignés semblent générer un engagement plus
important dans les cultures à forte distance hiérarchique que dans celles à faible distance hiérarchique.48Des
recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer dans quelle mesure les constructions d’objectifs
peuvent différer selon les cultures.
Bien que l’établissement d’objectifs ait des résultats positifs, certains objectifs peuvent êtreaussi
efficace.49Lorsque l’apprentissage est important, les objectifs liés à la performance nuisent à
l’adaptation et à la créativité, car les individus se concentrent trop sur les résultats et ignorent les
conditions changeantes. Dans ce cas, un objectif d’apprentissage et de génération de solutions
alternatives sera plus efficace qu’un objectif de performance. Certains auteurs soutiennent que les
objectifs peuvent amener les employés à se concentrer sur une seule norme et à exclure toutes les
autres. Prenons l’exemple de la focalisation étroite sur la hausse du prix des actions à court terme
dans de nombreuses entreprises : elle peut avoir conduit les organisations à ignorer le succès à long
terme et même à se livrer à des comportements contraires à l’éthique tels que la fraude comptable ou
des investissements excessivement risqués. (Bien entendu, les organisations peuvent établir des
objectifs de performance éthique.) D’autres études montrent que les employés peu consciencieux et
peu stables émotionnellement ressentent un plus grand épuisement émotionnel lorsque leurs
dirigeants fixent des objectifs.50Malgré les divergences d'opinions, la plupart des chercheurs
s'accordent à dire que les objectifs ont un impact puissant sur le comportement. Les managers
doivent s'assurer qu'ils sont en adéquation avec les objectifs de l'entreprise.
Mise en œuvre de la définition d'objectifsEn tant que manager, comment mettre en pratique la
théorie de la définition des objectifs ? Cette tâche est souvent laissée à l'initiative de chacun. Certains
managers fixent des objectifs de performance ambitieux, ce que General Electric appelle des «
objectifs ambitieux ». Certains PDG, comme AG Lafley de Procter & Gamble et Hasso Plattner de SAP
AG, sont connus pour les objectifs de performance exigeants qu'ils fixent. Mais de nombreux
managers ne fixent pas d'objectifs. Lorsqu'on leur a demandé si leur poste avait des objectifs
clairement définis, seule une minorité d'employés dans une enquête récente a répondu par
l'affirmative.52
Une façon plus systématique d’utiliser l’établissement d’objectifs est degestion par
objectifs (MBO), qui met l'accent sur des objectifs définis de manière participative qui
sont tangibles, vérifiables et mesurables. Comme dans la pièce 7-4, les objectifs généraux
de l'organisation sont traduits en objectifs spécifiques pour chaque niveau (divisionnaire,
Théories contemporaines de la motivation 215
Dans l'ensemble
Divisionnaire
Division des produits de consommation Division des produits industriels
Objectifs
Départemental Client
Objectifs Production Ventes Commercialisation Recherche Développement
service
Individuel
Objectifs
(département, individu). Mais comme les responsables des unités inférieures participent
conjointement à la définition de leurs propres objectifs, le MBO fonctionne de bas en haut
comme de haut en bas. Le résultat est une hiérarchie qui relie les objectifs d'un niveau à
ceux du niveau suivant. Et pour chaque employé, le MBO fournit des objectifs de
performance personnels spécifiques.
Quatre ingrédients sont communs aux programmes MBO : la spécificité des objectifs, la participation à la
prise de décision (y compris la définition des buts ou objectifs), une période de temps explicite et un retour
sur les performances.53De nombreux éléments des programmes MBO correspondent aux propositions de la
théorie de la fixation d'objectifs. Par exemple, le fait de fixer un délai explicite pour atteindre les objectifs
correspond à l'accent mis par la théorie de la fixation d'objectifs sur la spécificité des objectifs. De même,
nous avons noté plus haut que le retour d'information sur la progression des objectifs est un élément
essentiel de la théorie de la fixation d'objectifs. Le seul domaine de désaccord possible entre la MBO et la
théorie de la fixation d'objectifs est la participation : la MBO la préconise fortement, alors que la théorie de la
fixation d'objectifs démontre que les objectifs assignés aux managers sont généralement tout aussi efficaces.
Vous trouverez des programmes MBO dans de nombreuses entreprises, organisations de soins de santé,
organisations éducatives, gouvernementales et à but non lucratif.54Leur popularité ne signifie pas qu’ils
fonctionnent toujours.55Lorsque le MBO échoue, les coupables sont généralement des attentes irréalistes, un
manque d’engagement de la part de la haute direction et une incapacité ou une réticence à attribuer des
récompenses en fonction de la réalisation des objectifs.
Théorie de l'auto-efficacité
Auto-efficacité(également connu sous le nomthéorie sociale cognitiveouthéorie de l'apprentissage
social) fait référence à la croyance d’un individu qu’il est capable d’accomplir une tâche.56Plus votre
auto-efficacité est élevée, plus vous avez confiance en votre capacité à réussir. Ainsi, dans les
situations difficiles, les personnes ayant une faible auto-efficacité sont plus susceptibles de réduire
leurs efforts ou d'abandonner complètement, tandis que celles ayant une auto-efficacité élevée
essayez de mieux maîtriser le défi.57L’auto-efficacité peut créer une spirale positive dans laquelle ceux
qui ont une grande efficacité s’impliquent davantage dans leurs tâches et, à leur tour, augmentent
leurs performances, ce qui accroît encore davantage leur efficacité.58Les changements dans l’auto-
efficacité au fil du temps sont également liés aux changements dans la performance créative.59
Les individus ayant une forte auto-efficacité semblent également répondre aux commentaires négatifs avec
davantage d’efforts et de motivation, tandis que ceux ayant une faible auto-efficacité sont susceptibles de
réduire leurs efforts après un commentaire négatif.60Comment les managers peuvent-ils aider leurs employés
à atteindre un niveau élevé d’auto-efficacité ? En réunissant la théorie de l’établissement d’objectifs et la
théorie de l’auto-efficacité.
La théorie de l’établissement d’objectifs et la théorie de l’auto-efficacité ne sont pas en
concurrence, mais se complètent. Comme le montre la figure 7-5, les employés dont le manager leur
fixe des objectifs difficiles auront un niveau d’auto-efficacité plus élevé et se fixeront des objectifs plus
élevés pour leur propre performance. Pourquoi ? En fixant des objectifs difficiles aux gens, vous leur
montrez que vous avez confiance en eux. Imaginez que vous appreniez que votre patron vous fixe un
objectif plus élevé qu’à vos collègues. Comment interpréteriez-vous cela ? Tant que vous n’avez pas
l’impression d’être harcelé, vous vous diriez probablement : « Eh bien, je suppose que mon patron
pense que je suis capable de faire mieux que les autres. » Cela déclenche un processus psychologique
dans lequel vous avez plus confiance en vous-même (auto-efficacité plus élevée) et vous vous fixez des
objectifs personnels plus élevés, ce qui vous permet d’être plus performant à la fois sur le lieu de
travail et en dehors.
Le chercheur qui a développé la théorie de l’auto-efficacité, Albert Bandura, propose
quatre façons d’accroître l’auto-efficacité :61
1.Maîtrise active.
2.Modélisation par procuration.
3.Persuasion verbale.
4.Éveil.
Selon Bandura, la source la plus importante pour accroître l’auto-efficacité estmaîtrise
active—c'est-à-dire acquérir une expérience pertinente pour la tâche ou le poste. Si vous
avez réussi à accomplir le travail dans le passé, vous êtes plus confiant quant à votre
capacité à le faire à l'avenir.
L'individu a
confiance donnée
niveau de performance
sera atteint
(auto-efficacité)
Ensembles individuels
personnel supérieur
(objectif auto-fixé) pour
leurs performances
Source : D'après EA Locke et GP Latham, « Construire une théorie pratique de la définition des objectifs et de la motivation des tâches : une odyssée de
35 ans »,Psychologue américain(Septembre 2002), pp. 705–717.
Théories contemporaines de la motivation 217
Les personnes émotionnellement stables sont tellement plus susceptibles d’avoir une grande auto-efficacité que
certains chercheurs soutiennent que l’auto-efficacité est moins importante que ne le suggèrent les recherches
antérieures.68Ils pensent que c'est en partie un effet secondaire d'une personne intelligente et d'une personnalité
confiante. Bien que Bandura soit en profond désaccord avec cette conclusion, des recherches supplémentaires sont
nécessaires.
Théorie du renforcement
5 Comparer et contraster L'établissement d'objectifs est une approche cognitive, proposant que les objectifs d'un individu
dirigent son action.Théorie du renforcement, au contraire, adopte une approche
théorie de l'établissement
comportementaliste, affirmant que le renforcement conditionne le comportement. Les deux théories
d'objectifs et gestion par objectifs.
sont clairement en désaccord sur le plan philosophique. Les théoriciens du renforcement considèrent
le comportement comme causé par l'environnement. Il n'y a pas lieu de se préoccuper, disent-ils, des
événements cognitifs internes ; ce sont les renforçateurs qui contrôlent le comportement, c'est-à-dire
toutes les conséquences qui, immédiatement après les réponses, augmentent la probabilité que le
comportement se répète.
La théorie du renforcement ignore l’état intérieur de l’individu et se concentre uniquement
sur ce qui se passe lorsqu’il ou elle entreprend une action. Comme elle ne s’intéresse pas à ce
qui déclenche le comportement, elle n’est pas, à proprement parler, une théorie de la
motivation. Mais elle fournit un moyen puissant d’analyser ce qui contrôle le comportement, et
c’est pourquoi nous en tenons généralement compte dans les discussions sur la motivation.69
Vous pouvez voir des illustrations du conditionnement opérant partout où les renforcements dépendent
d'une action de votre part. Votre instructeur vous dit que si vous voulez obtenir une bonne note dans le cours,
vous devez fournir des réponses correctes au test. Un vendeur à la commission qui souhaite gagner un
revenu conséquent constate que cela dépend de la génération de ventes élevées sur son territoire. Bien sûr,
le lien peut également apprendre aux individus à adopter des comportements qui vont à l'encontre des
meilleurs intérêts de l'organisation. Supposons que votre patron vous dise que si vous faites des heures
supplémentaires pendant la prochaine période de pointe de trois semaines, vous serez rémunéré pour cela
lors de votre prochaine évaluation des performances. Cependant, lorsque le moment de l'évaluation des
performances arrive, vous ne recevez aucun renforcement positif pour vos heures supplémentaires. La
prochaine fois que votre patron vous le demandera,
Théories contemporaines de la motivation 219
Si vous devez faire des heures supplémentaires, que ferez-vous ? Vous refuserez probablement ! Votre
comportement peut s'expliquer par le conditionnement opérant : si un comportement n'est pas
renforcé positivement, la probabilité qu'il se répète diminue.
Bien que les renforçateurs tels que la rémunération puissent motiver les gens, le processus est
beaucoup plus compliqué que le stimulus-réponse. Dans sa forme pure, la théorie du renforcement
ignore les sentiments, les attitudes, les attentes et d’autres variables cognitives connues pour affecter
le comportement. En fait, certains chercheurs examinent les mêmes expériences que celles utilisées
par les théoriciens du renforcement pour étayer leur position et interprètent les résultats de manière
plus détaillée.cognitifcadre.72
Le renforcement a sans aucun doute une influence importante sur le comportement, mais peu de
chercheurs sont prêts à affirmer qu'il s'agit du seul facteur. Les comportements que vous adoptez au
travail et la quantité d'efforts que vous consacrez à chaque tâche sont affectés par les conséquences
qui en découlent. Si vous êtes constamment réprimandé pour avoir surpassé vos collègues, vous
réduirez probablement votre productivité. Mais nous pourrions également expliquer votre faible
productivité en termes d'objectifs, d'inégalités ou d'attentes.
Les individus peuvent apprendre en écoutant ou en observant ce qui arrive aux autres, ainsi
qu’à travers des expériences directes. Une grande partie de ce que nous avons appris vient de
l’observation de modèles – parents, enseignants, pairs, acteurs de cinéma et de télévision,
patrons, etc. Cette vision selon laquelle nous pouvons apprendre à la fois par l’observation et
l’expérience directe est appeléethéorie de l'apprentissage social.73
Bien que la théorie de l’apprentissage social soit une extension du conditionnement opérant, c’est-
à-dire qu’elle suppose que le comportement est fonction des conséquences, elle reconnaît également
les effets de l’apprentissage par observation et de la perception. Les individus réagissent à la façon
dont ils perçoivent et définissent les conséquences, et non aux conséquences objectives elles-mêmes.
1. Processus attentionnels.Les gens apprennent d’un modèle seulement lorsqu’ils reconnaissent et prêtent
attention à ses caractéristiques essentielles. Nous avons tendance à être plus influencés par les modèles
qui sont attrayants, disponibles à plusieurs reprises, importants pour nous ou qui nous ressemblent
selon notre opinion.
2. Processus de rétention.L’influence d’un modèle dépend de la façon dont l’individu se
souvient de l’action du modèle après que le modèle n’est plus facilement disponible.
théorie du renforcementUne théorie selon laquelle behaviorismeUne théorie qui soutient que le théorie de l'apprentissage socialLe point de vue selon lequel
dit que le comportement est fonction de ses comportement suit les stimuli d’une manière nous pouvons apprendre à la fois par l’observation
conséquences. relativement irréfléchie. et par l’expérience directe.
220 CHAPITRE 7 Concepts de motivation
le salaire le plus élevé offert à un étudiant en comptabilité à l'Université d'État l'année dernière -
4 550 $ par mois - mais Jane était la meilleure étudiante de sa classe ; elle était articulée et
mature, et elle s'attendait pleinement à recevoir un salaire proportionnel.
Douze mois se sont écoulés. Le travail s'est avéré aussi stimulant et satisfaisant que
Jane l'avait espéré. Son employeur est extrêmement satisfait de ses performances ; en fait,
Jane a récemment reçu une augmentation de 200 $ par mois. Cependant, son niveau de
motivation a chuté de façon spectaculaire au cours des dernières semaines. Pourquoi ?
L'employeur de Jane vient d'embaucher un jeune diplômé de l'Université d'État qui n'a pas
l'année d'expérience que Jane a acquise, pour 4 600 $ par mois, soit 50 $ de plus que ce
que Jane gagne actuellement ! Jane est furieuse. Elle parle même de chercher un autre
emploi.
La situation de Jane illustre le rôle que joue l’équité dans la motivation. Les employés perçoivent ce
qu’ils obtiennent d’une situation professionnelle (niveau de salaire, augmentation, reconnaissance) en
fonction de ce qu’ils y mettent (effort, expérience, éducation, compétence), puis ils comparent leur
ratio résultats/apports à celui d’autres personnes concernées. C’est ce que montre la figure 7-6. Si
nous percevons que notre ratio est égal à celui des autres personnes concernées avec lesquelles nous
nous comparons, nous sommes dans un état d’équité ; nous percevons que notre situation est juste et
que la justice prévaut. Lorsque nous percevons que le ratio est inégal et que nous nous sentons sous-
récompensés, nous ressentons une tension d’équité qui génère de la colère. Lorsque nous nous
considérons comme surrécompensés, la tension crée un sentiment de culpabilité. J. Stacy Adams a
avancé que cet état de tension négatif fournit la motivation pour faire quelque chose pour corriger la
situation.74
Le référent qu'un employé sélectionne ajoute à la complexité dethéorie de l'équité.75
Il existe quatre comparaisons référentes :
Les femmes sont généralement moins bien payées que les hommes à des emplois comparables et ont des
attentes salariales inférieures à celles des hommes pour le même travail.77Ainsi, une femme qui utilise une autre
femme comme référence a tendance à calculer un standard de comparaison inférieur. Bien entendu, les stéréotypes
des employeurs à l'égard des femmes (par exemple, la croyance selon laquelle les femmes sont moins engagées dans
l'organisation ou que le « travail des femmes » a moins de valeur) peuvent également contribuer à l'écart salarial.78
Bien que les hommes et les femmes préfèrent les comparaisons entre personnes du même sexe, les employés
occupant des emplois qui ne sont pas séparés par sexe feront probablement plus de comparaisons entre sexes que
ceux occupant des emplois à prédominance masculine ou féminine.
Les employés ayant peu d'ancienneté dans leur organisation actuelle ont tendance à avoir peu
d'informations sur les autres personnes au sein de l'organisation, ils se fient donc à leurs expériences
personnelles. Les employés ayant une longue ancienneté s'appuient davantage sur leurs collègues
pour établir des comparaisons. Les employés de niveau supérieur, ceux qui occupent des postes
professionnels et ceux qui ont un niveau d'éducation plus élevé ont tendance à avoir de meilleures
informations sur les personnes travaillant dans d'autres organisations et feront davantage de
comparaisons avec l'extérieur.
Selon la théorie de l’équité, les employés qui perçoivent une iniquité feront l’un des six choix
suivants :79
Bien que la plupart des recherches sur la théorie de l’équité se soient concentrées sur la rémunération, certains
employés recherchent également l’équité dans la distribution d’autres récompenses organisationnelles, comme des
titres de poste de haut niveau et des bureaux spacieux et luxueusement meublés.82
Enfin, des recherches récentes ont élargi la signification deéquité,oujustice.83
Historiquement, la théorie de l’équité s’est concentrée surjustice distributive, la perception de l'équité par
l'employémontantrécompenses entre les individus et ceux qui les ont reçues. Maisjustice organisationnelle
dresse un tableau plus large. Les employés perçoivent leurs organisations comme justes lorsqu'ils croient aux
récompenses et à lacheminLes ressources sont réparties de manière équitable. En d'autres termes, l'équité
peut être subjective : ce qu'une personne considère comme injuste peut être considéré comme parfaitement
approprié par une autre personne. En général, les gens considèrent comme équitables les attributions ou les
procédures qui les favorisent.84Dans un récent sondage, 61 % des personnes interrogées ont déclaré payer
leur juste part d’impôts, mais un nombre presque égal (54 %) a estimé que le système dans son ensemble
était injuste, affirmant que certaines personnes le contournaient.85
La plupart des recherches sur la théorie de l'équité que nous avons décrites proposent une
méthode assez rationnelle et calculée pour évaluer ce qui est juste et injuste. Mais peu de gens
font réellement des calculs mathématiques de leurs apports par rapport aux résultats des
autres. Au lieu de cela, ils fondent leurs jugements distributifs sur un sentiment ou une réaction
émotionnelle à la façon dont ils pensent être traités par rapport aux autres, et leurs réactions
sont souvent également émotionnelles.86Notre discussion a également porté sur les réactions
aux mauvais traitements infligés aux autres. Cependant, les gens réagissent également de
manière émotionnelle aux injustices commises contre autrui, ce qui les incite à prendre des
mesures de représailles.87
Au-delà des perceptions d’équité, l’autre élément clé de la justice organisationnelle est l’idée
que la justice est multidimensionnelle. Le montant que nous recevons par rapport à ce que nous
pensons devoir être payés (justice distributive) est évidemment important. Mais, selon les
chercheurs,commentnous sommes payés est tout aussi important. Ainsi, le modèle de justice
organisationnelle présenté dans la pièce 7-7 inclutjustice procédurale—la perception de
l’équité de laprocessusutilisé pour déterminer la distribution des récompenses. Deux éléments
clés de la justice procédurale sont le contrôle du processus et les explications.Contrôle des
processusC'est l'occasion de présenter votre point de vue sur les résultats souhaités aux
décideurs.ExplicationsIl existe des raisons claires que la direction donne pour le résultat. Ainsi,
pour que les employés considèrent un processus comme équitable, ils doivent avoir le
sentiment d'avoir un certain contrôle sur le résultat et d'avoir reçu une explication adéquate sur
les raisons pour lesquelles le résultat s'est produit. Il est également important qu'un
gestionnaire soitcohérent(entre les personnes et au fil du temps), estimpartial,prend des
décisions basées surdes informations précises,et est ouvert aux appels.88
Les effets de la justice procédurale deviennent plus importants lorsque la justice distributive
fait défaut. Cela est logique. Si nous n'obtenons pas ce que nous voulons, nous avons tendance
à nous concentrer surpourquoi.Si votre supérieur hiérarchique donne un bureau confortable à
un collègue plutôt qu'à vous, vous vous préoccuperez bien plus de la façon dont il vous traitera
que si vous aviez obtenu le bureau. Les explications sont bénéfiques lorsqu'elles prennent la
forme d'excuses post hoc (« Je sais que c'est mal et je voulais te donner le bureau, mais ce
n'était pas ma décision ») plutôt que de justifications (« J'ai décidé de donner le bureau à Sam,
mais l'avoir n'est pas un problème »).89
Théories contemporaines de la motivation 223
Justice distributive
Définition:équité perçue du résultat
Exemple:J'ai eu l'augmentation de salaire que je méritais.
pour accorder des augmentations et j'ai reçu une bonne Exemple:Je pense que c'est un endroit
explication des raisons pour lesquelles j'ai reçu équitable pour travailler.
l'augmentation que j'ai reçue.
Justice interactionnelle
Définition:degré perçu dans lequel une
personne est traitée avec dignité et respect
cultures.94Certaines cultures privilégient le statut plutôt que la réussite individuelle pour répartir les
ressources. Les cultures matérialistes sont plus susceptibles de considérer la rémunération et les
récompenses en espèces comme les résultats les plus pertinents du travail, tandis que les cultures
relationnelles considèrent les récompenses sociales et le statut comme des résultats importants. Les
managers internationaux doivent tenir compte des préférences culturelles de chaque groupe
d’employés pour déterminer ce qui est « juste » dans différents contextes.
Des études suggèrent que les managers sont effectivement motivés à favoriser la perception de
justice chez leurs employés parce qu’ils souhaitent garantir la conformité, maintenir une identité
positive et établir l’équité au travail.95Pour améliorer la perception de la justice, les dirigeants doivent
comprendre que les employés sont particulièrement sensibles à l’injustice des procédures lorsqu’il
s’agit de communiquer de mauvaises nouvelles (c’est-à-dire lorsque la justice distributive est faible). Il
est donc particulièrement important de partager ouvertement des informations sur la manière dont
les décisions d’affectation sont prises, de suivre des procédures cohérentes et impartiales et de
s’engager dans des pratiques similaires pour améliorer la perception de la justice procédurale.
Deuxièmement, lorsqu’ils s’attaquent aux injustices perçues, les dirigeants doivent concentrer leurs
actions sur la source du problème.
Si les employés ont le sentiment d’avoir été traités injustement, il a été démontré que le fait
de leur donner la possibilité d’exprimer leur frustration réduit leur désir de représailles.96
Les données méta-analytiques montrent que les individus, tant dans les cultures individualistes
que collectivistes, préfèrent une répartition équitable des récompenses (les travailleurs les plus
efficaces sont les mieux payés) à une division égale (tout le monde est payé de la même manière,
quelle que soit sa performance).97Dans tous les pays, les mêmes principes fondamentaux de justice
procédurale sont respectés, et les travailleurs du monde entier préfèrent les récompenses basées sur
la performance et les compétences plutôt que celles basées sur l’ancienneté.98
Théorie de l'espérance
7 Démontrer comment L'une des explications les plus largement acceptées de la motivation est celle de Victor Vroom. théorie
de l'espérance.99Bien qu’elle ait ses détracteurs, la plupart des preuves la soutiennent.100
La justice organisationnelle est un
La théorie des attentes soutient que la force de notre tendance à agir d'une certaine
raffinement de la théorie de l’équité.
manière dépend de la force de notre attente d'un résultat donné et de son attractivité. En
termes plus pratiques, les employés seront motivés à fournir un niveau d'effort élevé
lorsqu'ils pensent que cela conduira à une bonne évaluation de performance ; qu'une
bonne évaluation mènera à des récompenses organisationnelles telles que des primes,
des augmentations de salaire ou des promotions ; et que les récompenses satisferont les
MonGestionLaboratoire objectifs personnels des employés. La théorie se concentre donc sur trois relations (voir la
Pour une application interactive de ce sujet,
pièce 7-8) :
consultez l'activité de simulation de ce chapitre
à l'adresse 1. Relation effort-performance.La probabilité perçue par l’individu que
www.mymanagementlab.com. l’exercice d’un effort donné conduise à une performance.
2. Relation performance-récompense.La mesure dans laquelle l’individu croit
que la performance à un niveau particulier conduira à l’obtention d’un
résultat souhaité.
1 2 3
Individuel Individuel Organisationnel Personnel
effort performance récompenses objectifs
La théorie des attentes permet d'expliquer pourquoi de nombreux travailleurs ne sont pas
motivés par leur travail et ne font que le minimum nécessaire pour s'en sortir. Considérons les trois
relations de la théorie comme des questions auxquelles les employés doivent répondre par
l'affirmative pour maximiser leur motivation.
D'abord,Si je fais un effort maximal, cela sera-t-il reconnu dans mon évaluation de performance ?
Pour de nombreux employés, la réponse est « non ». Pourquoi ? Leur niveau de compétence est peut-
être insuffisant, ce qui signifie que, quels que soient leurs efforts, ils ne seront probablement pas très
performants. Le système d’évaluation des performances de l’entreprise peut être conçu pour évaluer
des facteurs non liés à la performance, tels que la loyauté, l’initiative ou le courage, ce qui signifie que
des efforts supplémentaires ne se traduiront pas nécessairement par une évaluation plus élevée. Une
autre possibilité est que les employés, à tort ou à raison, ont l’impression que leur patron ne les aime
pas. En conséquence, ils s’attendent à une mauvaise évaluation, quels que soient leurs efforts. Ces
exemples suggèrent qu’une source possible de faible motivation est la conviction des employés que,
quels que soient leurs efforts, la probabilité d’obtenir une bonne évaluation est faible.
Deuxième,Si j’obtiens une bonne évaluation de mes performances, cela me mènera-t-il à des récompenses
organisationnelles ? De nombreuses entreprises récompensent des éléments autres que la performance. Lorsque la
rémunération est basée sur des facteurs tels que l’ancienneté, la coopération ou le fait de « flatter » le patron, les
employés sont susceptibles de considérer la relation entre performance et récompense comme faible et démotivante.
Enfin,Si je suis récompensé, les récompenses sont-elles attrayantes pour moi ?L'employé travaille
dur dans l'espoir d'obtenir une promotion, mais obtient une augmentation de salaire à la place. Ou
bien il veut un travail plus intéressant et stimulant, mais ne reçoit que quelques mots d'éloges.
Malheureusement, de nombreux managers sont limités dans les récompenses qu'ils peuvent
distribuer, ce qui rend difficile l'adaptation des récompenses aux besoins individuels des employés.
Certains supposent à tort que tous les employés veulent la même chose, négligeant ainsi les effets
motivationnels de la différenciation des récompenses. Dans les deux cas, la motivation des employés
est sous-maximisée.
Pour illustrer le fonctionnement de la théorie des attentes, prenons l’exemple des analystes
boursiers. Ils gagnent leur vie en essayant de prévoir le prix futur d’une action ; la précision de leurs
recommandations d’achat, de vente ou de conservation est ce qui les maintient au travail ou les fait
licencier. Mais ce n’est pas aussi simple. Les analystes attribuent peu de notes de vente aux actions,
même si, par définition, dans un marché stable, autant d’actions chutent que de valeurs montent. La
théorie des attentes fournit une explication : les analystes qui attribuent une note de vente aux actions
d’une entreprise doivent mettre en balance les avantages qu’ils reçoivent en étant précis et les risques
qu’ils courent en s’attirant la colère de cette entreprise. Quels sont ces risques ? Ils comprennent la
réprimande publique, la mise à l’index professionnelle et l’exclusion de l’information. Lorsque les
analystes attribuent une note d’achat à une action, ils ne sont pas confrontés à un tel compromis car,
de toute évidence, les entreprises adorent que les analystes recommandent aux investisseurs
d’acheter leurs actions. La structure incitative suggère donc que le résultat attendu des notes d’achat
est supérieur au résultat attendu des notes de vente, et c’est pourquoi les notes d’achat sont
largement plus nombreuses que les notes de vente.102
entreprise.
La théorie des attentes est-elle efficace ? Certains critiques estiment qu’elle n’a qu’une utilité limitée et
qu’elle est plus valable lorsque les individus perçoivent clairement les liens entre effort et performance et
performance et récompense.103Comme peu d’individus le font, la théorie tend à être idéaliste. Si les
organisations récompensaient réellement les individus en fonction de leurs performances plutôt que de leur
ancienneté, de leurs efforts, de leur niveau de compétence et de la difficulté de leur travail, la théorie des
attentes pourrait être beaucoup plus valable. Cependant, plutôt que de l’invalider, cette critique peut
expliquer pourquoi une part importante de la main-d’œuvre fournit peu d’efforts au travail.
Haut nAch
Conception du travail
Justice organisationnelle
O :O
IA IB
Performance
Opportunité Capacité évaluation
critères
Objectif Dominant
Renforcement
performance besoins
évaluation
système
Pour que les efforts pour obtenir de bons résultats soient efficaces, l'individu doit avoir la
capacité de performer et de percevoir le système d'évaluation des performances comme juste
et objectif. La relation entre performance et récompense sera forte si l'individu perçoit que la
performance (plutôt que l'ancienneté, les préférences personnelles ou d'autres critères) est
récompensée. Si la théorie de l'évaluation cognitive était pleinement valable dans le milieu de
travail réel, nous prédirions ici que baser les récompenses sur les performances devrait
diminuer la motivation intrinsèque de l'individu. Le dernier maillon de la théorie des attentes est
la relation récompenses-objectifs. La motivation est élevée si les récompenses pour une
performance élevée satisfont les besoins dominants compatibles avec les objectifs individuels.
Un examen plus approfondi de la figure 7-9 révèle également que le modèle prend en compte la
motivation à la réussite, la conception des tâches, le renforcement et les théories de l'équité/justice
organisationnelle. Un individu très performant n'est pas motivé par l'évaluation de ses performances ou par
les récompenses organisationnelles d'une organisation, d'où le passage de l'effort aux objectifs personnels
pour ceux qui ont un nAch élevé. N'oubliez pas que les personnes très performantes sont motivées par leur
propre motivation tant que leur emploi leur confère une responsabilité personnelle, un retour d'information
et des risques modérés. Elles ne se préoccupent pas des liens entre effort et performance, performance et
récompenses ou récompenses et objectifs.
La théorie du renforcement entre dans le modèle en reconnaissant que les récompenses de
l'organisation renforcent la performance de l'individu. Si les employés considèrent qu'un système de
récompense « récompense » une bonne performance, les récompenses renforceront et
encourageront la bonne performance. Les récompenses jouent également un rôle clé dans
228 CHAPITRE 7 Concepts de motivation
MonGestionLaboratoire
Maintenant que vous avez terminé ce chapitre, revenez àwww.mymanagementlab.compour continuer à
pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
Les théories de la motivation présentées dans ce chapitre diffèrent quant à leur pouvoir prédictif.
Nous (1) passons en revue les plus établies afin de déterminer leur pertinence pour expliquer le chiffre
d'affaires, la productivité et d'autres résultats et (2) évaluons le pouvoir prédictif de chacune d'elles.105
INDIQUER CONTREPOINT
T H
C’est un sujet qui touche au « côté obscur » et que personne n’aime aborder, Quelle cynisme ! La peur est une émotion naturelle, mais elle n’est
mais la peur est un facteur de motivation. Peu d’entre nous aiment l’idée de généralement utile que dans les situations de crise. Ceux qui ont le
ressentir de la peur au travail. Mais ce que nous aimons et ce qui nous motive ne malheur de travailler sous la direction d’un manager qui utilise
sont pas la même chose. consciemment la peur pour « motiver » leur comportement partiront dès qu’ils le
Avez-vous déjà étudié plus dur pour un examen par peur d'avoir une mauvaise note pourront ou prendront leur revanche de manière cachée. La peur ne fonctionne
ou par crainte de faire quelque chose qui attirerait la colère de vos parents ? Si vous jamais comme un outil de motivation. Divers domaines de recherche en
répondez « oui », vous êtes sur le point d'admettre cette vérité essentielle : nous psychologie et en comportement organisationnel le prouvent.
adoptons de nombreux comportements et nous nous abstenons d'en adopter d'autres La peur génère une réaction de type « combat-fuite-paralysie », dans laquelle
par peur. un individu (ou un animal) qui ressent de la peur ou un stress extrême est
Trop souvent, dans le comportement organisationnel, nous chantons cette contraint de choisir l’un de ces comportements. Tout manager sensé ne veut pas
chanson joyeuse selon laquelle lorsque les employés sont heureux, ils feront de de ces comportements. Imaginez superviser Chris, qui fuit le travail lorsqu’il a
leur mieux et l’entreprise naviguera sur des mers paisibles. peur ou est stressé, Sanjay, qui se bat avec les autres lorsqu’il se sent acculé, et
En réalité, lorsqu’un manager adopte cette philosophie, les Mercedes, qui ferme à clé dès qu’elle est réprimandée. Un management efficace
employés se détendent. Ils partent tôt, ils discutent davantage et implique-t-il de susciter ces comportements ?
travaillent un peu moins. George Cloutier, fondateur d’American Un expert en milieu de travail a fait remarquer que « la peur provoque
Management Services, est réaliste à ce sujet. « L’idée selon toujours de la colère et du ressentiment envers la personne qui utilise ces
laquelle si vous aimez vos employés, ils seront performants est à tactiques de peur… La peur est la forme la plus basse de motivation et se traduit
la limite de la folie, dit-il. La peur est la meilleure source de généralement par le fait que « quand le chat n’est pas là, les souris dansent ». Par
motivation. » conséquent, ironiquement, la peur nuit au suivi des performances, car les
Les employés doivent comprendre que dans l'environnement employés se vengent lorsqu’ils savent qu’ils ne peuvent pas être pris. Et ils ne
concurrentiel actuel, ils doivent donner le meilleur d'eux-mêmes au travail feront jamais d’efforts pour aider l’organisation.
chaque jour. Et les managers doivent les surveiller de près pour s'assurer Comme l’a fait remarquer un gestionnaire canadien, « l’exercice unilatéral du
qu'ils le font. Instiller chez les employés la peur que s'ils se dérobent, ils pouvoir [par la peur] peut être efficace pour les dirigeants dont les ambitions
perdront leur emploi est une façon d'accomplir cette surveillance. Sans modestes sont compensées par les succès modestes que de telles tactiques
peur, les gens feraient ce qu'ils veulent, et cela implique rarement de apportent ». Le fondateur de Zappos, Tony Hsieh, qui tente de créer un
travailler dur s'ils estiment qu'ils n'y sont pas obligés. Que cela vous plaise environnement de travail agréable chez Zappos en donnant aux employés le
ou non, c'est la dure réalité de la motivation des employés. sentiment qu’ils font partie de quelque chose de plus grand, soutient que
l’inspiration est un bien meilleur facteur de motivation que la peur.
La peur peut motiver la performance à court terme, mais à long terme, elle
constitue toujours un outil de motivation perdant.
Sources:K. Pattison, « Licenciez vos proches. Faites peur à vos employés. Et arrêtez de vous plaindre ng,”Le New York Times(11 février, ne(23
» (2010), p. B8 ; L. Mignone, « Comment constituer une armée d’abeilles ouvrières heureuses et mai 2011), téléchargé le 25 mai ation”,
occupées » (2010), p.Fortuné 2011, depuis www.fortune.com ; TTI Performance Systems, « Provide a vtéléchargé le 25 mai 2011, à partir de
Climate for Moti » www.nielsongroup.com/ ; et J. Wood, « Stories, Not Data, At Heart of Human Moti » vation”,Vancouver Sun(20 mai 2011),
téléchargé le 25 mai 2011 depuis www.vancouversun.com/.
230 CHAPITRE 7 Concepts de motivation
QUESTIONS DE RÉVISION
1Quels sont les trois éléments clés de la motivation ? 6Quelles sont les similitudes et les différences entre la théorie du
renforcement et la théorie de l’établissement d’objectifs ?
2Quelles sont les premières théories de la motivation ? Dans quelle mesure sont-elles
applicables aujourd'hui ? 7Comment la justice organisationnelle est-elle un raffinement de la théorie de
l’équité ?
3Comment les prédictions de la théorie de l’autodétermination s’appliquent-elles
aux récompenses intrinsèques et extrinsèques ? 8Quels sont les principes clés de la théorie des attentes ?
4Quelles sont les implications de l’engagement des employés pour le 9Quelles sont les théories contemporaines de la motivation et
management ? comment se comparent-elles les unes aux autres ?
But 3.Chaque groupe doit élaborer une liste de cinq objectifs qui, bien qu'ils n'aient
Cet exercice vous aidera à apprendre à rédiger des objectifs pas été établis de manière participative avec votre instructeur, pourraient,
tangibles, vérifiables, mesurables et pertinents qui pourraient selon vous, être développés dans le cadre d'un programme MBO dans votre
découler d’un programme MBO. établissement. Essayez de sélectionner les objectifs qui semblent les plus
essentiels à l'efficacité du travail de votre instructeur.
Temps
Environ 20 à 30 minutes.
4.Chaque groupe choisira un leader qui partagera les objectifs du
Instructions groupe avec toute la classe. Pour les objectifs de chaque groupe, la
1.Divisez-vous en groupes de trois à cinq. discussion en classe doit se concentrer sur les objectifs
2.Passez quelques minutes à discuter du travail de votre professeur. Que (a) spécificité, (b) facilité de mesure,
fait-il ? Qu'est-ce qui définit une bonne performance ? Quels (c) l’importance et (d) les propriétés motivationnelles.
comportements conduisent à une bonne performance ?
performance?
Pourcentage de temps consacré par semaine 3.Selon une étude, les étudiants à temps plein étudiaient en
moyenne 40 heures par semaine en 1961, contre 27 heures
Assister à des cours et à des travaux pratiques
9% aujourd’hui. Cette tendance apparente vous inquiète-t-elle ?
7%
Étudier Pensez-vous que, comme l’affirment certains experts, notre
9%
compétitivité économique augmenterait si les étudiants
51% Travailler, faire du bénévolat,
étudiaient davantage ?
fraternités/sororités, clubs
24%
Dormir
Sources:M. Burns, « Qu’est-il arrivé à la rigueur académique ? »Miller-McCune(8 mars 2011), pp. 47–49 ; et R.
Arum,À la dérive académique : un apprentissage limité sur les campus universitaires((Paris : Gallimard, 2011).
Cas d'incident 2 231
Sources:J. Bizjak, M. Lemmon et T. Nguyen, « Tous les PDG sont-ils au-dessus de la moyenne ? Une analyse empirique des
groupes de pairs en matière de rémunération et de conception des rémunérations »,Journal d'économie financière100, no 3
(2011), pp. 538–555 ; C. Cooper, « Nous sommes tous dans le même bateau »,Directeur64 (février 2011), p. 27 ; et R. Foroohar, «
Se remplir les poches : pour les PDG, une récession lucrative »Newsweek(13 septembre 2010), www.newsweek.com.
sensation de malaise : son patron l’avait ajoutée à ses amis sur s’immiscer dans la vie de la jeune fille », a déclaré Kara. Finalement, Kara a été obligée de
Facebook. Kara ne se sentait pas particulièrement proche de son démissionner. « J’ai l’impression d’avoir retrouvé ma liberté et de pouvoir respirer à
patron et n’aimait pas l’idée de mélanger sa vie sociale et son nouveau », a-t-elle déclaré.
travail. Pourtant, c’était son patron. Kara accepta à contrecœur son Bien que de nombreuses personnes se souviennent des harceleurs de
patron comme ami Facebook. Elle ne savait pas que ses ennuis ne l'école primaire, certains se rendent compte que les harceleurs peuvent aussi
faisaient que commencer. exister sur le lieu de travail. Dans un récent sondage, 37 % des employés
Le patron de Kara a rapidement commencé à utiliser ses informations en déclarent avoir été victimes d'un patron harceleur. Et ces harceleurs ne s'en
ligne pour manipuler sa vie professionnelle. Cela a commencé par des prennent pas seulement aux plus faibles du groupe ; n'importe quel
insinuations inappropriées concernant des photos Facebook. Finalement, le subordonné peut en être la proie. Comme l'a constaté Kara, le harcèlement
patron de Kara a manipulé ses heures de travail, l'a confrontée sur et hors ne se limite pas aux patrons masculins : 40 % des harceleurs sont des
Facebook, et a appelé à plusieurs reprises le téléphone portable de Kara femmes, et les femmes sont leurs cibles 70 % du temps.
pour lui demander où elle se trouvait. « Mon patron était un mégalomane Comment l’intimidation affecte-t-elle la motivation et le comportement des
bavard, dominateur et comploteur, employés ? Étonnamment, les victimes peuvent se sentir moins motivées
232 CHAPITRE 7 Concepts de motivation
Pour aller travailler tous les jours, ils continuent d’accomplir les tâches « Il ou elle a été ennuyeux, ou paresseux, [ou] a fait quelque chose pour
qui leur sont assignées. Cependant, certains sont moins motivés à le mériter », dit-elle.
adopter des comportements extra-sectoriels ou citoyens. Aider les
autres, parler positivement de l’organisation et aller au-delà de ce que Questions
l’on attend de soi sont réduits à cause de l’intimidation. Selon le Dr 1.Comment l’intimidation au travail viole-t-elle les règles de
Bennett Tepper, la peur peut être la raison pour laquelle de nombreux justice organisationnelle ?
travailleurs continuent à travailler. Et tous les individus ne réduisent pas
2.Quels aspects de la motivation le harcèlement au travail pourrait-il
leurs comportements citoyens. Certains continuent à adopter des
réduire ? Par exemple, est-il susceptible d'avoir des effets sur
comportements extra-sectoriels pour se faire passer pour meilleurs que
l'auto-efficacité d'un employé ? Si oui, quels pourraient être ces
leurs collègues. D’autres victimes d’intimidation peuvent être motivées
effets ? Pensez-vous que le harcèlement vous motiverait à
à se venger activement de leur superviseur intimidateur ou à se retirer
riposter ?
du milieu de travail.
Que faire si votre patron vous harcèle ? Ne vous attendez pas forcément 3.Si vous étiez victime de harcèlement au travail, quelles mesures
à ce que vos collègues vous aident. Comme l’a déclaré Emelise Aleandri, une prendriez-vous pour tenter de réduire ce phénomène ? Quelles
actrice et productrice new-yorkaise qui a quitté son emploi après avoir été stratégies seraient les plus efficaces ? Les moins efficaces ?
victime d’intimidation : « Certaines personnes avaient peur de faire quoi que Que feriez-vous si l’un de vos collègues était
ce soit. Mais d’autres ne se souciaient pas du tout de ce qui se passait, car victime ?
elles voulaient mon emploi. » De plus, selon le Dr Michelle Duffy de 4.Selon vous, quels facteurs contribuent à l’intimidation au travail ?
l’Université du Kentucky, les collègues blâment souvent les victimes Les intimidateurs sont-ils le produit de la situation ou ont-ils des
d’intimidation afin de résoudre leur propre sentiment de culpabilité. « Ils le défauts de personnalité ? Quelles situations et quels facteurs de
font en se demandant si la personne méritait peut-être ce traitement, si elle personnalité peuvent contribuer à la présence d’intimidateurs ?
ne méritait pas ce traitement.
Sources:D'après M. Wilding, « Votre patron est-il votre ami ou votre ennemi ? »Le journal Sydney Morning
Herald(19 mai 2009), pp. 1–3 ; C. Benedict, « Le patron tyrannique »,Le New York Times(22 juin 2004), p. F1 ; et
S. Thau et MS Mitchell, « Self-Gain or Self-Regulation Impairment? Tests of Competing Explanations of the
Supervisor Abuse and Employee Deviance Relationship Through Perceptions of Distributive Justice », Journal
de psychologie appliquée95, (2010), pp. 1009–1031.
NOTES DE FIN J.E. Hunter, « Un test du concept de hiérarchie des besoins par un
modèle de Markov de changement de la force des besoins »,Trimestriel
1.Voir, par exemple, GP Latham et CC Pinder, « Work Motivation des sciences administratives25,n° 4 (1980), pp. 654–670.
Theory and Research at the Dawn of the Twenty-First Century », 8.MA Wahba et LG Bridwell, « Maslow reconsidéré : une revue de
Revue annuelle de psychologie56 (2005), pp. 485–516; et C. Pinder, la recherche sur la théorie de la hiérarchie des besoins »,
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(Londres, Royaume-Uni : Psychology Press, 2008). 2 (1976), pp. 212–240.
2.R. Wagner et J.K. Harter,12 : Les éléments d'un bon manager 9.DT Kenrick, V. Griskevicius, SL Neuberg et
(Paris : Gallup Press, 2006). M. Schaller, « Rénover la pyramide des besoins : des
3.«L’enquête de 2008 sur la perte de temps au travail révèle un nombre record extensions contemporaines construites sur des fondations
de personnes qui perdent du temps au travail », Salary.com (2008), anciennes », Perspectives sur la science psychologique5, n° 3
www.salary.com. (2010), pp. 292–314.
4.Voir, par exemple, Pinder,Motivation au travail dans le comportement 10.D. McGregor,Le côté humain de l'entreprise(New York :
organisationnel. McGraw-Hill, 1960). Pour une analyse actualisée des concepts
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américaines s’appliquent-elles à l’étranger ? »Dynamique organisationnel31, n° 2 (2010), pp. 120–135.
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7.Voir, par exemple, EE Lawler III et JL Suttle, « A Causal Correlation travail((Paris : Gallimard, 1959).
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Notes de fin 233
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13.DC McClelland,La Société de la Réussite(Paris : Gallimard, et de psychologie sociale30, n° 7 (2004), pp. 868–877.
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évaluer les besoins de réussite, de pouvoir et d'affiliation( compréhension des effets motivationnels des leaders
(Paris : Gallimard, 1986). transformationnels »,Journal de l'Académie de Management
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est le grand facteur de motivation »,Revue de commerce de 27.www.gallup.com/consulting/52/Employee-Engagement.aspx
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besoin de relations étroites et le travail du manager », dans DA 28.JK Harter, FL Schmidt et TL Hayes, « Relation au niveau de l'unité
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lectures sur le comportement humain dans les organisations, des employés et les résultats commerciaux : une méta-analyse
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16.DG Winter, « Les dimensions motivationnelles du leadership : 29.MS Christian, AS Garza et JE Slaughter, « Engagement au travail : une
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17.J.B. Mineur,Études en éducation en gestion((Paris : dans les exigences et les ressources professionnelles prédisent
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19.E. Deci et R. Ryan (éd.),Manuel de recherche sur l'autodétermination( no. 7 (2009), pp. 893–917 ; ER Crawford, JA LePine et BL Rich, « Lier les
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motivation intrinsèque, du développement social et du bien-être », analytique », Journal de psychologie appliquée95, no 5 (2010), pp. 834–
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Journal du comportement organisationnel26, n° 4 (2005), pp. 331– ressources personnelles et l'engagement au travail », Journal du
362. comportement professionnel74, n° 3 (2009), pp. 235–244.
20.Voir, par exemple, EL Deci, R. Koestner et RM Ryan, « AMeta-Analytic 31.BL Rich, JA LePine et ER Crawford, « Engagement au travail :
Reviewof Experiments Examiningthe Effects of Extrinsic Rewards antécédents et effets sur la performance au travail », Journal
on Intrinsic Motivation »,Bulletin psychologique125, no. 6 (1999), de l'Académie de Management53, n° 3 (2010), pp. 617–635.
pp. 627–668 ; GJ Greguras et JM Diefendorff, « Différentes 32.M. Tims, AB Bakker et D. Xanthopoulou, « Les leaders
adéquations satisfont différents besoins : établir un lien entre transformationnels améliorent-ils l'engagement quotidien de leurs
l'adéquation personne-environnement et l'engagement et la collaborateurs dans leur travail ? »Leadership Trimestriel22, no. 1
performance des employés à l'aide de la théorie de (2011), pp. 121–131 ; et FO Walumbwa, P. Wang, H. Wang, J.
l'autodétermination »,Journal de psychologie appliquée94, no. 2 Schaubroeck et BJ Avolio, « Processus psychologiques reliant le
(2009), pp. 465–477 ; et D. Liu, X. Chen et X. Yao, « De l'autonomie à leadership authentique aux comportements des suiveurs »,
la créativité : une enquête à plusieurs niveaux sur le rôle médiateur Leadership Trimestriel21, n° 5 (2010), pp. 901–914.
de la passion harmonieuse »,Journal de psychologie appliquée96, 33.DA Newman et DA Harrison, « Been There, Bottled That : l'engagement au
n° 2 (2011), pp. 294–309. travail étatique et comportemental est-il une construction nouvelle et
21.R. Eisenberger et L. Rhoades, « Effets différentiels de la récompense utile des « vins » ? »Psychologie industrielle et organisationnelle1, no 1
sur la créativité »,Journal de la personnalité et de la psychologie (2008), pp. 31–35 ; AJ Wefald et RG Downey, « L’engagement au travail
sociale81, no. 4 (2001), 728–741 ; et R. Eisenberger, WD Pierce et J. dans les organisations : mode, phénomène de mode ou mode dépliante
Cameron, « Effets de la récompense sur la motivation intrinsèque – »,Journal du comportement organisationnel30, n° 1 (2009), pp. 141–145.
négative, neutre et positive : commentaire sur Deci, Koestner et
Ryan (1999) »,Bulletin psychologique125, n° 6 (1999), pp. 677–691. 34.Voir, par exemple, Rich, LePine et Crawford, « Job Engagement:
Antecedents and Effects on Job Performance » ;
234 CHAPITRE 7 Concepts de motivation
et GP Latham, « Une expérience exploratoire sur le terrain concernant 63.EC Dierdorff, EA Surface et KG Brown, « Efficacité de la formation basée
l’effet des objectifs subconscients et conscients sur la performance des sur le cadre de référence : effets de l'orientation vers un objectif et de
employés »,Comportement organisationnel et processus décisionnels l'auto-efficacité sur les résultats affectifs, cognitifs, basés sur les
humains109, n° 1 (2009), pp. 9–17. compétences et le transfert »,Journal de psychologie appliquée
52.«Une enquête de KEYGroup révèle que près de la moitié des employés 95, no. 6 (2010), pp. 1181–1191; et R. Grossman, et
n'ont pas d'objectifs de performance définis.Bulletin IPMA-RH (10 mars E. Salas, « Le transfert de formation : ce qui compte vraiment »,
2006), p. 1 ; S. Hamm, « SAP fait miroiter une grosse carotte » Journal international de formation et de développement15, n° 2
BusinessWeek(22 mai 2006), pp. 67–68 ; et « Le PDG de P&G nourrit de (2011), pp. 103–120.
grandes attentes, mais ne fait pas preuve de souplesse »,USA 64.RC Rist, « Classe sociale des étudiants et attentes des enseignants :
aujourd'hui (19 février 2007), p. 3B. la prophétie autoréalisatrice de l’éducation des ghettos »,Revue
53.Voir, par exemple, SJ Carroll et HL Tosi,Gestion par objectifs : pédagogique de Harvard70, n° 3 (2000), pp. 266–301.
applications et recherches(New York : Macmillan, 1973) ; et 65.D. Eden, « Prophéties auto-réalisatrices dans les organisations », dans
R. Rodgers et J.E. Hunter, « Impact de la gestion par J. Greenberg (éd.),Comportement organisationnel : l'état de la
objectifs sur la productivité organisationnelle »,Journal de science,2e éd. (Mahwah, NJ : Lawrence Erlbaum, 2003), pp. 91–
psychologie appliquée76,n° 2 (1991), pp. 322–336. 122.
66.Ibid.
54.Voir, par exemple, TH Poister et G. Streib, « MBO in 67.TA Judge, CL Jackson, JC Shaw, B. Scott et BL Rich, « Auto-
Municipal Government: Variations on a Traditional efficacité et performance au travail : le rôle intégral des
Management Tool »,Revue de l'administration publique( différences individuelles »,Journal de psychologie
janvier/février 1995), pp. 48–56 ; C. Garvey, « Goalsharing appliquée92, n° 1 (2007), pp. 107–127.
Scores », Magazine HRM(avril 2000), pp. 99–106 ; E. 68.Ibid.
Lindberg et TL Wilson, « Management by Objectives: The 69.JL Komaki, T. Coombs et S. Schepman, « Implications
Swedish Experience in Upper Secondary Schools »,Journal motivationnelles de la théorie du renforcement », dans RM Steers,
de l'administration de l'éducation49, no. 1 (2011), pp. 62– LW Porter et G. Bigley (dir.),Motivation et comportement au travail,
75 ; et AC Spaulding, LD Gamm et JM Griffith, « Studer 6e éd. (New York : McGraw-Hill, 1996), pp. 87–107.
Unplugged : identifier les concepts managériaux sous- 70.B.F. Skinner,Contingences de renforcement((East Norwalk,
jacents », Thèmes hospitaliers88, n° 1 (2010), pp. 1–9. Connecticut : Appleton-Century-Crofts, 1971).
55.Voir, par exemple, R. Rodgers, JE Hunter et DL Rogers, « Influence of 71.J.A. Mills,Contrôle : une histoire de la psychologie
Top Management Commitment on Management Program Success comportementale((Paris : Gallimard, 2000).
»,Journal de psychologie appliquée 78,n° 1 (1993), pp. 151–155 ; M. 72.EA Locke, « Latham contre Komaki : l'histoire de deux paradigmes »,
Tanikawa, « Fujitsu décide de faire marche arrière sur la Journal de psychologie appliquée65,n° 1 (1980), pp. 16–23.
rémunération basée sur la performance »,Le New York Times (22 73.A. Bandura,Théorie de l'apprentissage social((Rivière Upper Saddle, New Jersey :
mars 2001), p. W1 ; et WF Roth, « La gestion par objectifs est-elle Prentice Hall, 1977).
obsolète ? »Excellence commerciale et organisationnelle mondiale 74.J.S. Adams, « Inégalité dans les échanges sociaux », dans L.
28 (mai/juin 2009), pp. 36–43. Berkowitz (éd.),Progrès en psychologie sociale expérimentale(
56.A. Bandura,Auto-efficacité : l'exercice du contrôle((Paris : Paris : Gallimard, 1965), pp. 267–300.
Gallimard, 1997). 75.PS Goodman, « Un examen des référents utilisés dans l’évaluation
57.AD Stajkovic et F. Luthans, « Auto-efficacité et performance au des salaires »,Comportement organisationnel et performance
travail : une méta-analyse »,Bulletin psychologique 124,n° 2 humaine12,n° 2 (1974), pp. 170–195 ; W. Scholl, EA Cooper et JF
(1998), pp. 240–261 ; et A. Bandura, « Cultiver l’auto-efficacité McKenna, « Sélection des référents dans la détermination de la
pour l’efficacité personnelle et organisationnelle », dans E. perception de l'équité : effets différentiels sur les résultats
Locke (éd.),Manuel des principes du comportement comportementaux et attitudinaux »,Psychologie du personnel 40,
organisationnel(Malden, MA : Blackwell, 2004), pp. 120–136. n° 1 (1987), pp. 113–127; et ML Williams,
58.M. Salanova, S. Llorens et W.B. Schaufeli, « Oui, je peux, je me sens bien et MA McDaniel et NT Nguyen, « Une méta-analyse des antécédents et des
je le fais ! Sur les cycles de gain et les spirales des croyances en conséquences de la satisfaction à l’égard du niveau de rémunération »,
l’efficacité, de l’affect et de l’engagement »,Psychologie appliquée Journal de psychologie appliquée91, n° 2 (2006), pp. 392–413.
60, n° 2 (2011), pp. 255–285. 76.CT Kulik et ML Ambrose, « Déterminants personnels et
59.P. Tierney et SM Farmer, « Développement de l’auto-efficacité situationnels du choix du référent »,Revue de l'Académie de
créative et performance créative au fil du temps »,Journal de Management17,n° 2 (1992), pp. 212–237.
psychologie appliquée96, n° 2 (2011), pp. 277–293. 77.C. Ostroff et L.E. Atwater, « Les personnes avec qui vous travaillez ont-
60.A. Bandura et D. Cervone, « Engagement différentiel dans les elles de l'importance ? Effets de la composition par sexe et par âge du
influences autoréactives dans la motivation cognitive », groupe de référence sur la rémunération des cadres »,Journal de
Comportement organisationnel et processus décisionnels humains psychologie appliquée88, n° 4 (2003), pp. 725–740.
38,n° 1 (1986), pp. 92–113. 78.Ibid.
61.Bandoura,Auto-efficacité. 79.Voir, par exemple, E. Walster, GW Walster et WG Scott,
62.CL Holladay et MA Quiñones, « Variabilité des pratiques et Équité : théorie et recherche(Boston : Allyn & Bacon, 1978) ;
transfert de la formation : le rôle de la généralité de l'auto- et J. Greenberg, « Réévaluation cognitive des résultats en
efficacité »,Journal de psychologie appliquée88, n° 6 (2003), pp. réponse à l'inégalité des salaires »,Journal de l'Académie de
1094–1103. gestion,Mars 1989, pp. 174–184.
236 CHAPITRE 7 Concepts de motivation
80.PS Goodman et A. Friedman, « Un examen de la théorie de l'inégalité Traitement expérientiel dans les réactions de tiers aux mauvais
d'Adams »,Trimestriel des sciences administratives 16,n° 3 (1971), traitements au travail »,Journal de psychologie appliquée95, n°
pp. 271–288 ; RP Vecchio, « Une interprétation des différences 5 (2010), pp. 944–952.
individuelles des prédictions contradictoires générées par la 88.GS Leventhal, « Que faire de la théorie de l’équité ? Nouvelles
théorie de l'équité et la théorie des attentes », Journal de approches pour l’étude de l’équité dans les relations sociales »,
psychologie appliquée66, no 4 (1981), pp. 470–481 ; RT Mowday, « dans K. Gergen, M. Greenberg et R. Willis (dir.),Échanges
Equity Theory Predictions of Behavior in Organizations », dans R. sociaux : avancées théoriques et scientifiques(New York :
Steers, LW Porter et G. Bigley (dir.),Motivation et comportement au Plénum, 1980), pp. 27–55.
travail,6e éd. (New York : McGraw-Hill, 1996), pp. 111–131 ; RW 89.JC Shaw, E. Wild et JA Colquitt, « Justifier ou excuser ? Une
Griffeth et S. Gaertner, « Un rôle pour la théorie de l'équité dans le méta-analyse des effets des explications »,Journal de
processus de rotation : un test empirique »,Journal de psychologie psychologie appliquée88, n° 3 (2003), pp. 444–458.
sociale appliquée 31,n° 5 (2001), pp. 1017–1037 ; et LK Scheer, N.
Kumar et J.-BEM Steenkamp, « Réactions à l'iniquité perçue dans 90.DP Skarlicki et R. Folger, « Les représailles sur le lieu de travail :
les relations interorganisationnelles aux États-Unis et aux Pays-Bas les rôles de la justice distributive, procédurale et
», Académie de Management46, n° 3 (2003), pp. 303–316. interactionnelle »,Journal de psychologie appliquée82, no. 3
(1997), pp. 434–443 ; et DA Jones, « Se venger de son supérieur
81.Voir, par exemple, RC Huseman, JD Hatfield et EW Miles, « A et de son organisation : relations entre les types d'injustice, les
New Perspective on Equity Theory: The Equity Sensitivity désirs de vengeance et les comportements contre-productifs
Construct »,Journal de l'Académie de Management12, n° 2 au travail »,Journal du comportement organisationnel30, n° 4
(1987), pp. 222–234 ; KS Sauley et AG Bedeian, « Sensibilité à (2009), pp. 525–542.
l'équité : construction d'une mesure et examen de ses 91.R. Cropanzano, CA Prehar et PY Chen, « Utiliser la théorie de
propriétés psychométriques »,Journal de Management26, no. l’échange social pour distinguer la justice procédurale de la
5 (2000), pp. 885–910 ; et J.A. Colquitt, « La justice d'un seul justice interactionnelle »,Gestion de groupe et d'organisation
individu interagit-elle avec la justice de plusieurs ? Réactions à 27, no. 3 (2002), pp. 324–351 ; et SG Roch et LR Shanock, « La
la justice procédurale dans les équipes »,Journal de justice organisationnelle dans un cadre d'échange : clarifier les
psychologie appliquée89, n° 4 (2004), pp. 633–646. dimensions de la justice organisationnelle »,Journal de
82.J. Greenberg et S. Ornstein, « Un poste à statut élevé comme Management32,n° 2 (2006), pp. 299–322.
compensation pour un sous-paiement : un test de la théorie de 92.Colquitt, Conlon, Wesson, Porter et Ng, « La justice au
l'équité », Journal de psychologie appliquée68,n° 2 (1983), pp. 285– millénaire », pp. 425–445.
297 ; et J. Greenberg, « Equité et statut professionnel : une 93.JK Giacobbe-Miller, DJ Miller et VI Victorov, « Une comparaison des
expérience sur le terrain »,Journal de psychologie appliquée73, n° décisions d’allocation des salaires, des jugements de justice
4 (1988), pp. 606–613. distributive et de la productivité dans différentes conditions de
83.Voir, par exemple, J.A. Colquitt, D.E. Conlon, M.J. Wesson, paiement en Russie et aux États-Unis »,Psychologie du personnel
COLH Porter et KY Ng, « La justice au millénaire : une méta- 51,n° 1 (1998), pp. 137–163.
analyse des 25 années de recherche sur la justice 94.MC Bolino et WH Turnley, « Anciens visages, nouveaux lieux : théorie
organisationnelle »,Journal de psychologie appliquée86,n° 3 de l’équité dans les contextes interculturels »,Journal du
(2001), pp. 425–445 ; T. Simons et Q. Roberson, « Pourquoi les comportement organisationnel29, n° 1 (2008), pp. 29–50.
managers devraient se soucier de l’équité : les effets des 95.BA Scott, JA Colquitt et EL Paddock, « Un modèle axé sur l'acteur
perceptions globales de justice sur les résultats pour l'adhésion et la violation des règles de justice : le rôle des
organisationnels »,Journal de psychologie appliquée88,n° 3 motivations et du pouvoir discrétionnaire des dirigeants »,Journal
(2003), pp. 432–443 ; et BC Holtz et CM Harold, « Fair Today, de psychologie appliquée94, n° 3 (2009), pp. 756–769.
Fair Tomorrow? Une enquête longitudinale sur les perceptions 96.LJ Barlcay et DP Skarlicki, « Guérir les blessures de l’injustice
globales de la justice »,Journal de psychologie appliquée94, n° organisationnelle : examen des avantages de l’écriture
5 (2009), pp. 1185–1199. expressive »,Journal de psychologie appliquée94, n° 2
84.K. Leung, K. Tong et SS Ho, « Effets de la justice interactionnelle sur (2009), pp. 511–523.
les préjugés égocentriques dans les décisions d’allocation des 97.R. Fischer et PB Smith, « Récompenses et culture : une méta-
ressources », Journal de psychologie appliquée89, no. 3 (2004), pp. analyse »,Journal de psychologie interculturelle34, n° 3
405–415 ; et L. Francis-Gladney, NR Manger et RB Welker, « La (2003), pp. 251–268.
faveur des résultats affecte-t-elle l'équité procédurale en raison 98.FFT Chiang et T. Birtch, « La transférabilité des pratiques de
d'attributions égoïstes ? »,Journal de psychologie sociale appliquée gestion : examen des différences transnationales dans les
40, n° 1 (2010), pp. 182–194. préférences de récompense »,Relations humaines60, no. 9
85.«Les Américains estiment qu’ils paient leur juste part d’impôts, selon (2007), pp. 1293–1330 ; AE Lind, TR Tyler et YJ Huo, « Contexte
un sondage », NaturalNews.com, 2 mai 2005, www.naturalnews procédural et culture : variation des antécédents des
.com/007297.html. jugements de justice procédurale »,Journal de la personnalité
86.Voir, par exemple, R. Cropanzano, JH Stein et T. Nadisic, La et de la psychologie sociale73, no. 4 (1997), pp. 767–780; MJ
justice sociale et l’expérience des émotions((Paris : Gelfand, M. Erez et Z. Aycan, « Cross-Cultural Organizational
Gallimard/Paris : Gallimard, 2011). Behavior »,Revue annuelle de psychologie58, (2007), pp. 479–
87.DP Skarlicki et DE Rupp, « Traitement double et justice 514.
organisationnelle : le rôle du rationnel par rapport au 99.V.H. Vroom,Travail et motivation((Paris : Gallimard, 1964).
Notes de fin 237
100.Pour les critiques, voir HG Heneman III et DP Schwab, « 103.RJ House, HJ Shapiro et MA Wahba, « La théorie des attentes
Evaluation of Research on Expectancy Theory Prediction of comme prédicteur du comportement et des attitudes au travail :
Employee Performance »,Bulletin psychologique78, no 1 « Une réévaluation des preuves empiriques »,Sciences de la décision5,
(1972), pp. 1–9 ; T. R. Mitchell, « Modèles d'attentes en n° 3 (1974), pp. 481–506.
matière de satisfaction au travail, de préférence 104.Pour d’autres exemples de modèles qui cherchent à intégrer les
professionnelle et d'effort : une évaluation théorique, théories de la motivation, voir HJ Klein, « An Integrated Control
méthodologique et empirique », Bulletin psychologique81,n° Theory Model of Work Motivation »,Revue de l'Académie de
12 (1974), pp. 1053–1077 ; et W. Van Eerde et H. Thierry, « Les Management 14,n° 2 (1989), pp. 150–172 ; EA Locke, « La
modèles d'attentes et les critères liés au travail de Vroom : séquence de motivation, le centre de motivation et le noyau de
une méta-analyse »,Journal de psychologie appliquée81,n° 5 motivation », Comportement organisationnel et processus
(1996), pp. 575–586. Pour plus d'informations, voir LW Porter décisionnels humains50, n° 2 (1991), pp. 288–299 ; et TR Mitchell,
et EE Lawler III,Attitudes et performances managériales( « Faire correspondre les stratégies de motivation aux contextes
Homewood, IL : Irwin, 1968 ; et JJ Donovan, « Work organisationnels », pp. 60–62.
Motivation », dans N. Anderson et al. (éd.),Manuel de 105.Cette section est basée sur FJ Landy et WS Becker, «
psychologie industrielle, du travail et des organisations, vol. 2 Motivation Theory Reconsidered », dans LL Cummings et
(Thousand Oaks, Californie : Sage, 2001), pp. 56–59. BM Staw (éd.),Recherche en comportement organisationnel,vol. 9
101.Vroom fait référence à ces trois variables comme étant respectivement (Greenwich, CT : JAI Press, 1987), pp. 24–35.
l'espérance, l'instrumentalité et la valence.
102.J. Nocera, « L’angoisse d’être analyste »,Le New York Times(
4 mars 2006), pp. B1, B12.
LA MOTIVATION SANS L'ARGENT
L
Lorsque Nancy Jackson a embauché un nouveau vendeur à temps plein pour une
entreprise dont elle est copropriétaire, Architectural Systems, elle a été prise au
dépourvu par les protestations de ses 19 employés. « Je ne pouvais pas croire leur
« Les réactions ont été très fortes », dit-elle. Les employés ont vu leurs heures de travail réduites ou leur salaire
diminué. Pourquoi a-t-elle embauché quelqu'un de nouveau alors que l'entreprise était en proie à des
licenciements ? « Nous avons eu beaucoup de soutien émotionnel ici, ce que nous n'avions jamais eu à faire
APPRENTISSAGE auparavant », explique Jackson.
OBJECTIFS Christopher Mills, copropriétaire de Prime Debt Services, une société de gestion de
Après avoir étudié ce chapitre, dettes de Dallas, a trouvé utile de rencontrer plus souvent ses employés en tête-à-tête. « J’ai
vous devriez être capable de :
constaté que plus je les écoutais, plus ils étaient motivés », dit-il. Mills a même pris l’habitude
1Décrivez le travail de leur préparer un petit-déjeuner composé de gaufres, de bacon et de café tous les
caractéristiques du modèle
mercredis.
et évaluer la manière dont il
motive en changeant En plus de soutenir et de remercier leurs employés pour leurs efforts, certains
l’environnement de travail. employeurs font preuve de plus de créativité dans leurs approches de motivation. Elise
2Comparez et contrastez les Lelong, propriétaire d’une société de conseil à New York, a décidé de revaloriser les
Les principales façons dont les emplois
intitulés de poste de ses employés. « Cela ne coûte rien et cela leur fait du bien »,
peuvent être repensés.
explique-t-elle. « Il faut sortir des sentiers battus pour motiver ses employés dans le
3Identifier trois alternatives contexte économique actuel. » Elise Lelong a également pris d’autres mesures,
modalités de travail et
montrer comment ils pourraient notamment en offrant à ses employés davantage de possibilités de travailler à distance
motiver les employés. et selon des horaires flexibles. Atlassian, une société australienne de logiciels, a motivé
4Donnez des exemples d'employés ses employés en leur permettant de consacrer 20 % de leur temps à n’importe quelle
mesures d'implication idée de logiciel qui leur plaisait.
et montrer comment ils peuvent
Lorsque les augmentations de salaire ne sont pas possibles, des récompenses financières
motiver les employés.
5Démontrer comment le même modestes peuvent faire la différence. Bien que Jennifer Lepird, responsable des ressources
Différents types de programmes de humaines chez Intuit, ait passé plusieurs semaines à travailler de longues heures sur un gros
rémunération variable peuvent projet ponctuel, elle a quand même travaillé plusieurs « nuits blanches » vers la fin. Une fois le
accroître la motivation des employés.
projet terminé, quelle a été sa récompense ? Le chef de l’équipe des acquisitions lui a envoyé un
6Montrez à quel point vous êtes flexible chèque-cadeau d’une valeur de plusieurs centaines de dollars. Jennifer était ravie. « Le fait que
les avantages transforment les avantages en
quelqu’un ait pris le temps de reconnaître ses efforts », a-t-elle déclaré, « a fait disparaître toutes
facteurs de motivation.
avantages intrinsèques Eric Mosley, fondateur et PDG de Globoforce, une société basée à Boston, est un grand fan de
récompenses. cette approche. « Même les plus riches peuvent apprécier une petite récompense si elle est
inattendue », a-t-il déclaré. « Même les milliardaires apprécient un pull de Noël offert par leur
MonGestionLaboratoire mère. »
Accédez à une multitude d'aides
d'apprentissage interactives pour vous aider à
Sources:SE Needleman, « Les propriétaires d’entreprise essaient de motiver leurs employés »,Le Wall
renforcer votre compréhension des concepts
Street Journal (14 janvier 2010), p. B5 ; PD Broughton, « Plus qu’un chèque de paie »,Le Wall Street Journal
du chapitre à
(2 février 2010), p. A17 ; et T. Demos, « Motiver sans dépenser des millions »,Fortune(12 avril 2010), pp. 37–
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38.
238
8
Motivation:
À partir des concepts
aux applications
239
240 CHAPITRE 8 Motivation : des concepts aux applications
T
Bien que le salaire soit l'un des principaux moyens de motivation, nous examinons dans
ce chapitre ce que nous appelons la motivation extrinsèque, ce n'est pas le seul. L'autre
est intrinsèque. L'auto-évaluation suivante fournira des informations sur la manière dont
la motivation intrinsèquetonLe travail pourrait être.
Au chapitre 7, nous nous sommes concentrés sur les théories de la motivation. Dans ce chapitre, nous
commençons à appliquer les concepts de motivation à des pratiques telles que l'implication des employés et la
rémunération basée sur les compétences. Pourquoi ? Parce que c'est une chose de connaître des théories spécifiques ;
c'en est une autre de voir comment, en tant que manager, vous pouvez les utiliser.
Dans la bibliothèque d'auto-évaluation (disponible sur CD ou en ligne), faites l'évaluation IC9 (Quel
BIBLIOTHÈQUE D'AUTO-ÉVALUATION est le potentiel de motivation de mon travail ?) et répondez aux questions suivantes. Si vous n'avez
pas d'emploi actuellement, répondez aux questions concernant votre emploi le plus récent.
1 Décrivez le modèle des De plus en plus, les recherches sur la motivation se concentrent sur des approches qui lient les concepts
motivationnels aux changements dans la manière dont le travail est structuré.
caractéristiques du travail et
Recherche enconception du travailL'article suggère que la manière dont les éléments d'un travail sont
évaluez la manière dont il motive
organisés peut augmenter ou diminuer l'effort et suggère également quels sont ces éléments. Nous
en changeant examinerons d'abord le modèle des caractéristiques du travail, puis discuterons de certaines façons dont les
l'environnement de travail. emplois peuvent être repensés. Enfin, nous explorerons des modalités de travail alternatives.
1. Variété des compétencesIl s'agit de la mesure dans laquelle un emploi requiert une variété d'activités différentes
afin que le travailleur puisse utiliser un certain nombre de compétences et de talents différents. Le travail d'un
propriétaire-exploitant de garage qui effectue des réparations électriques, reconstruit des moteurs, fait de la
carrosserie et interagit avec les clients obtient un score élevé en termes de diversité des compétences. Le travail
d'un carrossier qui pulvérise de la peinture 8 heures par jour obtient un score faible sur cette dimension.
Le vendeur qui travaille chaque jour et décide de l'approche de vente la plus efficace
pour chaque client sans supervision a un travail très autonome. Un vendeur qui reçoit
un ensemble de prospects chaque jour et qui est tenu de suivre un script de vente
standardisé avec chaque client potentiel a un travail peu autonome.
5. CommentairesIl s'agit de la mesure dans laquelle la réalisation d'activités professionnelles
génère des informations directes et claires sur votre propre performance. Un travail avec
un retour d'information élevé consiste à assembler des iPad et à les tester pour voir s'ils
fonctionnent correctement. Un ouvrier d'usine qui assemble des iPad, puis les envoie à un
inspecteur du contrôle qualité pour les tester et les régler, reçoit un retour d'information
faible sur ses activités.
Le tableau 8-1 présente le modèle des caractéristiques du travail (JCM). Notez comment les trois
premières dimensions – diversité des compétences, identité de la tâche et importance de la tâche – se
combinent pour créer un travail significatif que le titulaire considérera comme important, précieux et
utile. Notez également que les emplois avec une grande autonomie donnent aux titulaires un
sentiment de responsabilité personnelle quant aux résultats et que, si un emploi fournit un retour
d’information, les employés sauront dans quelle mesure ils sont efficaces. D’un point de vue
motivationnel, le JCM propose que les individus obtiennent des récompenses internes lorsqu’ils
apprennent (connaissance des résultats) qu’ils ont personnellement (responsabilité)
activités de travail
besoin de force
Source:Adaptation du modèle des caractéristiques de l'emploi, pp. 78–80 de J. Richard Hackman et Greg R. Oldham,Refonte du travail, 1ère
édition, © 1980. Adapté avec la permission de Pearson Education, Inc., Upper Saddle River, NJ.
conception du travailLa façon dont les éléments identité de la tâcheLa mesure dans laquelle retourLa mesure dans laquelle l’exécution
d’un travail sont organisés. un travail nécessite l’achèvement d’une tâche des activités professionnelles requises par
Modèle de caractéristiques d'emploi (JCM)UN entière et identifiable. un emploi permet à l’individu d’obtenir des
modèle qui propose que tout emploi puisse être décrit importance de la tâcheLa mesure dans laquelle informations directes et claires sur l’efficacité
en termes de cinq dimensions fondamentales : la un emploi a un impact substantiel sur la vie de son rendement.
variété des compétences, l’identité de la tâche, ou le travail d’autres personnes.
l’importance de la tâche, l’autonomie et la rétroaction. autonomieLa mesure dans laquelle un emploi
offre une liberté et une discrétion substantielles
variété de compétencesLa mesure dans laquelle un à l'individu dans la planification du travail et
emploi requiert une variété d’activités différentes. dans la détermination des
procédures à suivre pour sa mise en œuvre.
242 CHAPITRE 8 Motivation : des concepts aux applications
avoir bien accompli une tâche qui leur tient à cœur (avoir fait l’expérience d’une expérience significative).2
Plus ces trois états psychologiques sont présents, plus les employés seront motivés,
performants et satisfaits, et moins ils seront absents et moins ils risquent de partir.
Comme le montre également la figure 8-1, les personnes ayant un besoin de
croissance élevé sont plus susceptibles de vivre les états psychologiques critiques
lorsque leur emploi est enrichi – et d’y réagir plus positivement – que leurs
homologues ayant un faible besoin de croissance.
Nous pouvons combiner les dimensions principales en un seul indice prédictif, appelé
score de potentiel de motivation (MPS), et calculé comme suit :
Pour avoir un potentiel de motivation élevé, les emplois doivent être élevés sur au moins un des trois
facteurs qui conduisent à une expérience significative et doivent être élevés à la fois en termes
d'autonomie et de rétroaction. Si les emplois ont un potentiel de motivation élevé, le modèle prédit
que la motivation, la performance et la satisfaction s'amélioreront et que l'absentéisme et le turnover
seront réduits.
De nombreuses preuves soutiennent le concept JCM selon lequel la présence d’un ensemble
de caractéristiques professionnelles (variété, identité, importance, autonomie et rétroaction)
génère des performances professionnelles plus élevées et plus satisfaisantes.3Mais
apparemment, nous pouvons mieux calculer le potentiel de motivation en additionnant
simplement les caractéristiques plutôt qu'en utilisant la formule.4Pensez à votre travail. Avez-
vous la possibilité d'effectuer différentes tâches ou votre journée est-elle plutôt routinière ?
Êtes-vous capable de travailler de manière autonome ou avez-vous constamment un
superviseur ou un collègue qui vous surveille ? Selon vous, que disent vos réponses à ces
questions sur le potentiel de motivation de votre travail ? Revoyez vos réponses à l'auto-
évaluation au début de ce chapitre, puis calculez votre score MPS à partir du modèle des
caractéristiques du travail. Vous pouvez essayer de calculer votre score MPS de deux manières :
en utilisant la formule MPS traditionnelle ou en additionnant simplement les dimensions. Puis
comparez.
Quelques études ont testé le modèle des caractéristiques de l'emploi dans différentes
cultures, mais les résultats ne sont pas très cohérents. Une étude a suggéré que lorsque les
employés sont « orientés vers les autres » (soucieux du bien-être des autres au travail), la
relation entre les caractéristiques intrinsèques de l'emploi et la satisfaction au travail est plus
faible. Le fait que le modèle des caractéristiques de l'emploi soit relativement individualiste
(prenant en compte la relation entre l'employé et son travail) suggère que les stratégies
d'enrichissement du travail peuvent ne pas avoir les mêmes effets dans les cultures
collectivistes que dans les cultures individualistes (comme aux États-Unis).5Cependant, une
autre étude a suggéré que le degré auquel les emplois avaient des caractéristiques
professionnelles intrinsèques prédisait aussi bien la satisfaction au travail et l'implication au
travail pour les employés américains, japonais et hongrois.6
Mythe ou science ?
UN
Tout peut être mesuré. La question est de « On peut presque parier qu’ils ne sont pas que lorsque les options ont été effectivement
savoir si cela peut être mesuréBien.En ce identiques. » accordées. Cette « rétroactivité » a permis à
qui concerne la rémunération du PDG, Pourquoi est-il si difficile d'obtenir une évaluation précise de Jobs de vendre ses options avec un plus grand
il semble que cela ne puisse pas être bien mesuré, ou la rémunération des PDG ? Une grande partie de la réponse est profit lorsqu’il les a encaissées.
du moins d'une manière sur laquelle les experts que, depuis un certain temps, la rémunération d'un PDG est liée à Parce que ce type de compensation est
s'accordent. Il y a presque autant de désaccords la rémunération de l'entreprise. compliqué, les motivations le sont aussi.
Parmi les experts en rémunération, la question se pose de Les performances financières d'une entreprise Les dirigeants ont intérêt à « gérer selon les
savoir comment mesurer la rémunération des PDG, mais et les finances d'une organisation sont assez indicateurs » – par exemple en prenant des
aussi de savoir si les PDG sont trop payés. complexes. La rémunération du PDG peut être décisions qui maximisent le prix des actions
Vous avez peut-être lu que la loi Dodd-Frank de basée sur un certain nombre d'indicateurs à court terme (et augmentent ainsi la valeur
2010 incluait des règles de « say on pay » (se financiers importants : appréciation des des options sur actions) au détriment des
prononcer sur la rémunération), selon lesquelles les actions, rentabilité, part de marché, bénéfice intérêts à long terme de l’entreprise. Bien
actionnaires ont le droit de voter sur la rémunération par action et capitaux propres par action. De entendu, tous les dirigeants ne le font pas,
des dirigeants. Mais quelle rémunération ? Il existe nombreux PDG se voient attribuer des actions mais l’incitation est souvent là.
souvent une grande différence entre la rémunération à un prix courant, ce qui les incite à faire Comme l’a conclu un expert : « Évaluer la
attendue (objectifs de bonus et valeur des options au augmenter le prix des actions. Le principe rémunération des PDG est un peu une sorte
moment de l’octroi) et la rémunération réalisée (bonus principal en jeu ici est d'aligner les intérêts du d’art obscur. »
effectivement reçus et valeur réalisée des options). PDG sur ceux de l'entreprise, de sorte que la
motivation du PDG soit en phase avec les
Eli Lilly a annoncé que le salaire de son PDG John meilleurs intérêts de l'entreprise. Sources:S. Thurm, « En matière de rémunération
Lechleiter s'élèverait à 15,9 millions de dollars. Un autre facteur de complication est le temps : des PDG, un seul chiffre ne dit jamais tout », Le
Wall Street Journal(6 mars 2010),
Le salaire du PDG d'Occidental Petroleum, Ray Irani, a augmenté La valeur des primes d’intéressement des PDG dépend
p. A2; B. McClure, « Guide de la
de 10 % par rapport à l'année précédente. Des experts souvent de paramètres, comme le prix des actions, qui rémunération des PDG »,Chronique de San
indépendants ont toutefois estimé que sa rémunération s'élevait sont sensibles au temps. La valeur d’une option d’achat Francisco (2 mai 2011), téléchargé le 25 mai
2011, depuis www.investopedia.com/ ; et R.
à 20,9 millions de dollars, soit une augmentation de 45 % par d’actions dépend donc du moment où cette option est
Gopalan, T. Milbourn, F. Song et
rapport à l'année précédente. Le salaire attendu du PDG exercée. Le moment est primordial. Lorsqu’Apple a AV Thakor, « La durée optimale de la
d'Occidental Petroleum, Ray Irani, était de 58,3 millions de accordé 7,5 millions d’options d’achat d’actions au PDG rémunération des cadres : théorie et
preuves », document de travail, 15 avril
dollars. Son salaire réel a été de 222,6 millions de dollars. Steve Jobs, quelqu’un a falsifié les registres de sorte
2011, Université de Washington à Saint-
Selon un expert, même si le salaire que le prix de l’action était bas, comme si c’était à une Louis, http://apps.olin.wustl.edu/faculty/mi
des deux PDG est censé être le même, époque antérieure. lbourn/ duration_ver_apr15.pdf.
Les tâches répétitives du travail de Frank Greer à l'usine Jeep n'apportaient que peu de
variété, d'autonomie ou de motivation. En revanche, son travail à l'imprimerie est un défi et
stimulant. Examinons quelques-unes des façons de mettre en pratique la méthode JCM pour
rendre les tâches plus motivantes.
Rotation des postesSi les employés souffrent d’une surroutinisation de leur travail, une alternative est
rotation des postes, ou le déplacement périodique d'un employé d'une tâche à une autre avec des exigences
de compétences similaires au même niveau organisationnel (également appeléformation croisée). Chez
Singapore Airlines, un agent de billetterie peut assumer les tâches d'un manutentionnaire de bagages. La
rotation extensive des postes est l'une des raisons pour lesquelles Singapore Airlines est considérée comme
l'une des meilleures compagnies aériennes au monde et un lieu de travail très prisé. De nombreuses
entreprises manufacturières ont adopté la rotation des postes comme moyen
Source:«Lignes directrices pour enrichir un emploi » Source : JR Hackman et JL Suttle (éd.),Améliorer la vie au travail(Glenview, IL : Scott
Foresman, 1977), p. 138. Réimprimé avec la permission de Richard Hackman et J. Lloyd Suttle.
Motivation par la conception du travail : le modèle des caractéristiques du travail 245
Horaires flexiblesSusan Ross est une personne matinale par excellence. Elle se lève à 5 heures précises
chaque jour, pleine d’énergie. Cependant, comme elle le dit elle-même, « je suis généralement prête à me
coucher juste après le journal de 19 heures ».
enrichissement du travailL’expansion
verticale des emplois, qui augmente le degré
auquel le travailleur contrôle la planification,
l’exécution et l’évaluation du travail.
246 CHAPITRE 8 Motivation : des concepts aux applications
Culture d'entreprise
47%
55%
53%
36%
Programmes de conciliation travail-vie personnelle
Salaire 82%
67%
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Sources:Enquête réalisée auprès de 1 503 employeurs et 1 305 employés à temps plein. MetLife, www.metlife.com ; et « Loyalty Drivers »,Gestion des effectifs(octobre 2010), p. 18.
Annexe 1
Pourcentage de temps : 100% - 40 heures par semaine
Horaires de base : 9h00UN.M.–5:00P.M., du lundi au vendredi (1
heure de déjeuner)
Heure de début des travaux : Entre 8h00UN.M. et 9h00UN.M.
Heure de fin des travaux : Entre 5h00P.M. et 6h00P.M.
Annexe 2
Pourcentage de temps : 100% - 40 heures par semaine
Horaires de travail : 8h00UN.M.–6:30P.M., du lundi au jeudi (1/2 heure
déjeuner)
Vendredi de congé
Annexe 3
Pourcentage de temps : 90% - 36 heures par semaine
Horaires de travail : 8h30UN.M.–5:00P.M., du lundi au jeudi (1/2 heure
déjeuner)
8h00UN.M.–Vendredi midi (pas de déjeuner)
Annexe 4
Pourcentage de temps : 80% - 32 heures par semaine
8h00UN.M.–6:00P.M., du lundi au mercredi (1/2 heure
déjeuner)
Horaires de travail : 8h00UN.M.–11:30UN.M. Jeudi (pas de déjeuner)
Vendredi de repos
Les horaires flexibles permettent aux employés de travailler plus facilement, de réduire les retards et les absences et de
travailler au moment où ils sont les plus productifs. Les horaires flexibles peuvent également aider les employés à équilibrer
leur vie professionnelle et familiale. C'est un critère populaire pour juger du caractère « familial » d'un lieu de travail.
Le principal inconvénient des horaires flexibles est qu'ils ne s'appliquent pas à tous les emplois ni
à tous les travailleurs. Ils sont efficaces pour les tâches administratives pour lesquelles les interactions
d'un employé avec des personnes extérieures à son service sont limitées. Ils ne constituent pas une
option viable pour les réceptionnistes, les vendeurs dans les magasins de détail ou les personnes dont
les emplois de service les obligent à être à leur poste de travail à des heures prédéterminées. Il semble
également que les personnes qui souhaitent davantage séparer leur vie professionnelle et leur vie
familiale soient moins enclines à profiter des possibilités d'horaires flexibles.22Dans l’ensemble, les
employeurs doivent tenir compte de la pertinence du travail et des travailleurs avant de mettre en
œuvre des horaires flexibles.
Les deux ingénieures de Ford, Julie Levine et Julie Rocco, participent par exemple à un
programme de partage de travail qui leur permet de passer du temps avec leur
famille tout en travaillant sur la tâche fastidieuse de refonte du crossover Explorer. En
général, l'une des deux travaille en fin d'après-midi et en soirée, tandis que l'autre
travaille le matin. Elles conviennent toutes deux que le programme a bien fonctionné,
même si la mise en place d'une telle relation nécessite beaucoup de temps et de
préparation.23
Environ 19 % des grandes organisations proposent désormais le partage de travail.24
Les raisons pour lesquelles cette pratique n’est pas plus largement adoptée sont probablement la difficulté de trouver
des partenaires compatibles pour partager un emploi et les perceptions historiquement négatives des individus qui
ne sont pas totalement engagés envers leur travail et leur employeur.
Le partage d’emploi permet à une organisation de faire appel aux talents de plusieurs personnes
pour un poste donné. Un directeur de banque qui supervise deux personnes partageant un poste
décrit cela comme une opportunité d’avoir deux têtes mais de « payer pour une seule ».25Cela ouvre
également la possibilité d’attirer des travailleurs qualifiés – par exemple des femmes avec de jeunes
enfants et des retraités – qui ne sont peut-être pas disponibles à temps plein.26De plus en plus
d’entreprises japonaises envisagent le partage de travail, mais pour une raison très différente.27Les
cadres japonais étant extrêmement réticents à licencier du personnel, le partage d’emploi est
considéré comme un moyen potentiellement humanitaire d’éviter les licenciements dus au sureffectif.
TélétravailCela pourrait être proche du travail idéal pour de nombreuses personnes. Pas de
déplacements, des horaires flexibles, la liberté de s'habiller comme on le souhaite et peu ou pas
d'interruptions de la part des collègues. C'est ce qu'on appelletélétravail, et cela fait référence au
travail à domicile au moins 2 jours par semaine sur un ordinateur relié au bureau de l'employeur.29
(Un terme étroitement lié, lebureau virtuel— décrit le travail à domicile de manière
relativement permanente.)
Motivation par la conception du travail : le modèle des caractéristiques du travail 249
Quels types d'emplois se prêtent au télétravail ? On distingue trois catégories : les tâches
routinières de traitement de l'information, les activités mobiles et les tâches professionnelles et
autres tâches liées au savoir.33Les écrivains, avocats, analystes et employés qui passent la
majeure partie de leur temps devant un ordinateur ou au téléphone, comme les télévendeurs,
les représentants du service clientèle, les agents de réservation et les spécialistes du support
produit, sont des candidats naturels. En tant que télétravailleurs, ils peuvent accéder aux
informations sur leur ordinateur à domicile aussi facilement que dans le bureau de l'entreprise.
Les avantages potentiels du télétravail comprennent un bassin de main-d'œuvre plus large parmi
lequel choisir, une productivité plus élevée, une rotation du personnel plus faible, un meilleur moral et
des coûts d'espace de bureau réduits. Il existe une relation positive entre le télétravail et les
évaluations de performance des superviseurs, mais aucune relation entre le télétravail et une
intention de rotation du personnel potentiellement plus faible n'a été confirmée par les recherches à
ce jour.34Le principal inconvénient du télétravail pour les dirigeants est la diminution de la supervision
directe des employés. Dans le monde du travail d'aujourd'hui, où le travail en équipe est primordial, le
télétravail peut rendre plus difficile la coordination du travail d'équipe et réduire le transfert de
connaissances au sein des organisations.35Du point de vue de l’employé, le télétravail peut offrir une
augmentation considérable de la flexibilité et de la satisfaction au travail, mais pas sans coûts.36Pour
les employés ayant des besoins sociaux importants, le télétravail peut accroître le sentiment
d’isolement et réduire la satisfaction au travail. Et tous les télétravailleurs sont vulnérables à l’effet «
loin des yeux, loin du cœur ».37Les employés qui ne sont pas à leur bureau, qui manquent des
réunions et qui ne participent pas aux interactions informelles quotidiennes sur le lieu de travail
peuvent être désavantagés en matière d'augmentations et de promotions.
Les recherches démontrent que les aspects sociaux et le contexte de travail sont aussi importants que les
autres caractéristiques de conception du travail.38Des politiques telles que la rotation des emplois,
l’autonomisation des travailleurs et la participation des employés ont des effets positifs sur la productivité, au
moins en partie parce qu’elles encouragent davantage de communication et un environnement social positif.
Parmi les caractéristiques sociales qui améliorent les performances au travail, on peut
citer l’interdépendance, le soutien social et les interactions avec d’autres personnes en
dehors du travail. Les interactions sociales sont étroitement liées à l’humeur positive et
donnent aux employés plus d’occasions de clarifier leur rôle au travail et leur
performance. Le soutien social donne aux employés plus d’occasions d’obtenir de l’aide
dans leur travail. Des relations sociales constructives peuvent créer une boucle de
rétroaction positive, les employés s’entraidant dans un « cercle vertueux ».
Le contexte de travail est également susceptible d’avoir une incidence sur la satisfaction des employés.
Un travail dans la chaleur, bruyant et dangereux est moins satisfaisant qu’un travail effectué dans un
environnement climatisé, relativement calme et sûr. C’est probablement la raison pour laquelle la plupart des
gens préfèrent travailler dans un café plutôt que dans une fonderie de métaux. Les exigences physiques
rendent les gens physiquement mal à l’aise, ce qui se traduit probablement par une baisse de la satisfaction
au travail.
Pour déterminer pourquoi un employé ne donne pas le meilleur de lui-même, vérifiez si
l'environnement de travail est favorable. L'employé dispose-t-il d'outils, d'équipements, de matériaux
et de fournitures adéquats ? L'employé bénéficie-t-il de conditions de travail favorables, de collègues
serviables, de règles et de procédures de travail favorables, d'informations suffisantes pour prendre
des décisions liées à son travail et de suffisamment de temps pour faire du bon travail ? Dans le cas
contraire, ses performances en souffriront.
Implication des employésest un processus participatif qui utilise la contribution des employés pour
accroître leur engagement envers le succès de l'organisation. La logique est que si nous engageons
les travailleurs dans les décisions qui les concernent et augmentons leur autonomie
Implication des employés 251
L'autonomisation est une valeur d'entreprise Gestion participativeCommun à tousgestion participativeLe management participatif est un
chez Wegmans Food Markets Inc., une processus de prise de décision conjointe, dans lequel les subordonnés partagent un degré
chaîne de supermarchés régionale qui important de pouvoir de décision avec leurs supérieurs immédiats. La gestion participative a
implique ses employés dans la prise de
parfois été présentée comme une panacée pour le manque de moral et la faible productivité.
décisions qui affectent leur travail et
satisfont leurs clients. Cette entreprise Mais pour qu'elle fonctionne, les employés doivent être impliqués dans des questions qui
familiale responsabilise les employés, concernent leurs intérêts afin d'être motivés, ils doivent avoir les compétences et les
comme le chef montré ici dans un café connaissances nécessaires pour apporter une contribution utile, et la confiance doit exister
au sein d'un magasin Wegmans, pour entre toutes les parties.43
prendre des décisions sur place sans
Les études sur la relation entre participation et performance ont donné des résultats
consulter leurs supérieurs immédiats.
Par exemple, si un client mitigés.44Les organisations qui mettent en place une gestion participative ont des rendements
veut un produit que Wegmans ne stocke boursiers plus élevés, des taux de rotation du personnel plus faibles et une productivité du
pas, n'importe quel employé peut lancer travail estimée plus élevée, bien que ces effets ne soient généralement pas importants.45Un
le processus d'approvisionnement examen attentif des recherches au niveau individuel montre que la participation n'a
article pour le client. Wegmans estime que
généralement qu'une influence modeste sur la productivité, la motivation et la satisfaction au
l'autonomisation des employés conduit à une
plus grande satisfaction au travail travail des employés. Bien entendu, cela ne signifie pas que la gestion participative ne peut pas
et la productivité. être bénéfique dans les bonnes conditions. Cependant, elle ne constitue pas un moyen sûr
d'améliorer les performances.
4Donnez des exemples d'employés Participation représentativePresque tous les pays d’Europe occidentale exigent que les
mesures d’implication et montrent entreprises pratiquentparticipation représentative, appelée « la forme d’implication des
employés la plus largement réglementée au monde ».46Son objectif est de redistribuer le
comment elles peuvent motiver les
pouvoir au sein d’une organisation, en mettant les travailleurs sur un pied d’égalité avec
employés. les intérêts de la direction et des actionnaires en permettant aux travailleurs d’être
représentés par un petit groupe d’employés qui participent réellement.
Les deux formes les plus courantes sont les comités d'entreprise et les délégués au conseil
d'administration.47Les comités d'entreprise sont des groupes de salariés nommés ou élus qui doivent
être consultés lorsque la direction prend des décisions concernant les salariés. Les représentants du
conseil d'administration sont des salariés qui siègent au conseil d'administration d'une entreprise et
représentent les intérêts des salariés.
implication des employésUne démarche participative gestion participativeUn processus participation représentative
processus qui utilise la contribution des dans lequel les subordonnés partagent un Un système dans lequel les travailleurs
employés et qui vise à accroître l’engagement degré important de pouvoir de décision participent à la prise de décision
des employés envers le succès d’une avec leurs supérieurs immédiats. organisationnelle par l’intermédiaire d’un petit
organisation. groupe d’employés représentatifs.
252 CHAPITRE 8 Motivation : des concepts aux applications
5 Démontrer comment le Comme nous l’avons vu au chapitre 3, le salaire n’est pas le facteur principal de satisfaction au travail.
Cependant, il motive les gens et les entreprises sous-estiment souvent son importance pour conserver
Différents types de programmes de
les meilleurs talents. Une étude de 2006 a révélé que si 45 % des employeurs pensaient que le salaire
rémunération variable peuvent
était un facteur clé de la perte des meilleurs talents, 71 % des employés les plus performants le
accroître la motivation des employés.
considéraient comme la principale raison.50
Étant donné l’importance de la rémunération, l’organisation sera-t-elle en avance, égale ou inférieure à celle du
marché en matière de rémunération ? Comment les contributions individuelles seront-elles reconnues ? Dans cette
section, nous examinons (1) le montant à payer aux employés (décidé en établissant une structure de rémunération),
(2) la manière de rémunérer les employés individuellement (décidé par le biais de plans de rémunération variable et
de plans de rémunération basés sur les compétences), (3) les avantages et les choix à offrir (tels que les avantages
flexibles) et (4) comment élaborer des programmes de reconnaissance des employés.
Parmi les fournisseurs mondiaux de Walmart, 80 % sont situés en Chine. En fait, un huitième de
toutes les exportations chinoises vers les États-Unis sont destinées à Walmart.51
Payez plus et vous pourrez recruter des employés plus qualifiés et plus motivés qui
resteront plus longtemps dans l'entreprise. Une étude portant sur 126 grandes entreprises a
révélé que les employés qui estimaient recevoir un niveau de rémunération compétitif avaient
un meilleur moral et étaient plus productifs, et que les clients étaient également plus satisfaits.
52Mais les salaires représentent souvent le coût d'exploitation le plus élevé d'une organisation,
ce qui signifie que payer trop cher peut rendre les produits ou services de l'organisation trop
chers. Il s'agit d'une décision stratégique qu'une organisation doit prendre, avec des compromis
clairs.
Les plans de rémunération variable sont utilisés depuis longtemps pour rémunérer les
commerciaux et les cadres. Selon certaines estimations, plus de 70 % des entreprises américaines
disposent d'une forme de plan de rémunération variable, contre seulement 5 % environ en 1970.55
De plus, des recherches récentes montrent que 26 % des entreprises américaines ont augmenté
ou prévoient d’augmenter la part de la rémunération variable dans les programmes de
rémunération des employés, et 40 % supplémentaires ont déjà récemment augmenté la part de
la rémunération variable.56Malheureusement, la plupart des employés ne voient toujours pas de
lien étroit entre salaire et performance. Seuls 29 % d'entre eux déclarent que leur performance
est récompensée lorsqu'ils font du bon travail.57
La fluctuation de la rémunération variable est ce qui rend ces programmes attractifs pour la direction.
Elle transforme une partie des coûts fixes de main-d'œuvre d'une organisation en coût variable, réduisant
ainsi les dépenses lorsque les performances diminuent. Lorsque l'économie américaine a connu une
récession en 2001 et 2008, les entreprises proposant une rémunération variable ont pu réduire leurs coûts de
main-d'œuvre beaucoup plus rapidement que les autres.58Lorsque la rémunération est liée aux
performances, les gains de l'employé reconnaissent également sa contribution plutôt qu'une forme de droit.
Au fil du temps, la rémunération des employés peu performants stagne, tandis que les employés très
performants bénéficient d'augmentations de salaire proportionnelles à leurs contributions.
Examinons plus en détail les différents types de programmes de rémunération variable.
Rémunération au mériteUNplan de rémunération basé sur le mériteLes plans basés sur le mérite sont rémunérés en
fonction des performances individuelles, en fonction des notes d'évaluation. L'un des principaux avantages est que les
personnes considérées comme très performantes peuvent obtenir des augmentations plus importantes. S'ils sont conçus
correctement, les plans basés sur le mérite permettent aux individus de percevoir une forte relation entre leurs performances et
leurs récompenses.59
La plupart des grandes entreprises ont mis en place des systèmes de rémunération au mérite,
notamment pour les salariés. IBM augmente le salaire de base de ses employés en fonction des évaluations
annuelles de leurs performances. Depuis les années 1990, lorsque l'économie a connu une forte crise, un
nombre croissant d'entreprises japonaises ont abandonné la rémunération basée sur l'ancienneté au profit
d'une rémunération basée sur le mérite. Koichi Yanashita, de Takeda Chemical Industries, a déclaré : « Le
système de rémunération basé sur le mérite est un moyen important d'atteindre les objectifs fixés par la
haute direction de l'entreprise, et pas seulement un moyen de modifier les salaires. »60
Pour motiver et retenir les meilleurs, de plus en plus d’entreprises augmentent l’écart entre
les meilleurs et les moins performants. Le cabinet de conseil Hewitt Associates a constaté qu’en
2006, les employeurs accordaient à leurs meilleurs employés une augmentation d’environ 10 %,
contre 3,6 % pour les employés moyens et 1,3 % pour ceux dont les résultats étaient inférieurs à
la moyenne. Ces différences se sont accentuées au fil du temps. Martyn Fisher, d’Imperial
Chemical au Royaume-Uni, a déclaré que son entreprise avait creusé l’écart de rémunération au
mérite entre les meilleurs et les moyens employés car « autant nous regrettons le départ de nos
employés moyens, autant nous regrettons le départ d’un employé dont les résultats étaient
supérieurs aux objectifs ».61
Utiliser les récompenses pour motiver les employés 255
Malgré leur attrait intuitif, les plans de rémunération au mérite ont plusieurs limites. L’une d’entre elles est qu’ils
sont généralement basés sur une évaluation annuelle des performances et ne sont donc valables que dans la mesure
où les notes de performance sont attribuées. Une autre limite est que la réserve d’augmentation salariale fluctue en
fonction de conditions économiques ou autres qui n’ont pas grand-chose à voir avec les performances individuelles.
Une année, un collègue d’une université de premier plan qui avait de très bons résultats dans l’enseignement et la
recherche a reçu une augmentation salariale de 300 $. Pourquoi ? Parce que la réserve d’augmentation salariale était
très petite. Pourtant, il ne s’agit pas vraiment d’une rémunération au mérite. Enfin, les syndicats sont généralement
réticents aux plans de rémunération au mérite. Relativement peu d’enseignants bénéficient d’une rémunération au
mérite pour cette raison. Au lieu de cela, la rémunération basée sur l’ancienneté, où tous les employés reçoivent les
mêmes augmentations, prédomine.
réductions. Cela est problématique lorsque les bonus représentent un pourcentage élevé de la rémunération.
plan de rémunération à la pièceUn plan de rémunération en plan de rémunération basé sur le mériteUn plan de rémunération primeUn plan de rémunération qui récompense les
dans lesquels les travailleurs reçoivent une somme fixe basé sur les notes d’évaluation du employés pour leurs performances récentes plutôt
pour chaque unité de production réalisée. rendement. que pour leurs performances historiques.
256 CHAPITRE 8 Motivation : des concepts aux applications
Les salaires totaux ou les primes sont perçues comme allant de soi par les employés. « Les gens ont
commencé à vivre comme si les primes n’étaient pas des primes du tout, mais faisaient partie de leur revenu
annuel attendu », a déclaré Jay Lorsch, professeur à la Harvard Business School. KeySpan Corp., une
entreprise de services publics de 9 700 employés basée à New York, a essayé de combiner les primes
annuelles avec une augmentation de salaire au mérite plus modeste. Elaine Weinstein, vice-présidente senior
des RH de KeySpan, attribue à ce plan le mérite d’avoir fait passer la culture du « droit à la méritocratie ».63
Rémunération basée sur les compétencesRémunération basée sur les compétences(aussi appelébasé sur les compétences
ourémunération basée sur les connaissances) est une alternative à la rémunération basée sur l'emploi qui base les niveaux de
rémunération sur le nombre de compétences des employés ou sur le nombre de tâches qu'ils peuvent effectuer.64Pour les
employeurs, l'attrait des systèmes de rémunération basés sur les compétences réside dans la flexibilité accrue de la main-
d'œuvre : la dotation en personnel est plus facile lorsque les compétences des employés sont interchangeables. La
rémunération basée sur les compétences facilite également la communication au sein de l'organisation, car les personnes
acquièrent une meilleure compréhension des tâches des uns et des autres. Une étude a révélé que dans 214 organisations
différentes, la rémunération basée sur les compétences était liée à des niveaux plus élevés de flexibilité de la main-d'œuvre,
d'attitudes positives, de comportements des membres et de productivité.65Une autre étude a révélé que sur une période de cinq
ans, un plan de rémunération basé sur les compétences était associé à des niveaux plus élevés de changement et de maintien
des compétences individuelles.66Ces résultats suggèrent que les plans de rémunération basés sur les compétences sont
Qu'en est-il des inconvénients ? Les employés peuvent atteindre le sommet, c'est-à-dire acquérir
toutes les compétences que le programme leur demande d'acquérir. Cela peut frustrer les employés
après qu'ils aient été mis au défi par un environnement d'apprentissage, de croissance et
d'augmentations salariales continues. IDS Financial Services67L'IDS a fini par abandonner son système
de rémunération basé sur les compétences pour un système qui équilibre de manière égale la
contribution individuelle et les gains de productivité de l'équipe de travail. Enfin, les systèmes de
rémunération basés sur les compétences ne tiennent pas compte du niveau de performance, mais
seulement de la capacité d'une personne à exercer la compétence. Peut-être en raison de ces
faiblesses, une étude réalisée auprès de 97 entreprises américaines utilisant des systèmes de
rémunération basés sur les compétences a révélé que 39 % d'entre elles étaient passées à un système
de rémunération plus traditionnel basé sur le marché sept ans plus tard.68
Partage des bénéficesPartage des bénéfices70Il s'agit d'un plan d'incitation de groupe basé sur une formule
qui utilise les améliorations de la productivité du groupe d'une période à l'autre pour déterminer le montant
total d'argent alloué. Sa popularité semble étroitement concentrée parmi les grandes entreprises
manufacturières, bien que certaines organisations de soins de santé l'aient expérimenté comme mécanisme
de réduction des coûts. Le partage des gains diffère du partage des bénéfices en liant les récompenses aux
gains de productivité plutôt qu'aux bénéfices, de sorte que les employés peuvent recevoir des primes
d'incitation même lorsque l'organisation n'est pas rentable. Étant donné que les avantages reviennent à des
groupes de travailleurs, les plus performants font pression sur les plus faibles pour qu'ils travaillent plus dur,
améliorant ainsi les performances du groupe dans son ensemble.71
Utiliser les récompenses pour motiver les employés 257
Plans d'actionnariat salariéUnPlan d'actionnariat salarié (ESOP) Il s'agit d'un régime d'avantages
sociaux mis en place par l'entreprise, dans le cadre duquel les employés acquièrent des actions,
souvent à des prix inférieurs à ceux du marché, dans le cadre de leurs avantages. Des entreprises
aussi diverses que Publix Supermarkets et WL Gore & Associates sont désormais détenues à plus de 50
% par leurs employés.72Mais la plupart des quelque 10 000 ESOP aux États-Unis se trouvent dans de
petites entreprises privées.73
Les recherches sur les ESOP indiquent qu’ils augmentent la satisfaction des employés et
l’innovation.74Mais leur impact sur la performance est moins évident. Les ESOP ont le potentiel
d’accroître la satisfaction et la motivation au travail des employés, mais les employés doivent
faire l’expérience psychologique d’un tel sentiment d’appartenance.75Autrement dit, en plus de
leur participation financière dans l’entreprise, ils doivent être régulièrement informés de la
situation de l’entreprise et avoir la possibilité de l’influencer afin d’améliorer significativement
les performances de l’organisation.76
Les plans ESOP pour les cadres dirigeants peuvent réduire les comportements contraires à
l'éthique. Les PDG sont plus susceptibles de manipuler les rapports de résultats des entreprises pour
se donner une bonne image à court terme lorsqu'ils ne détiennent pas de parts, même si cette
manipulation finira par entraîner une baisse du cours des actions. Cependant, lorsque les PDG
possèdent un grand nombre d'actions, ils publient leurs résultats avec précision car ils ne veulent pas
subir les conséquences négatives d'une baisse du cours des actions.77
6 Montrez à quel point vous êtes flexible Todd Evans est marié et a trois jeunes enfants ; sa femme est à la maison à plein temps. Sa
collègue de Citigroup, Allison Murphy, est également mariée, mais son mari occupe un
les avantages deviennent des avantages
emploi bien rémunéré au sein du gouvernement fédéral et ils n'ont pas d'enfants.
en facteurs de motivation.
rémunération basée sur les compétencesUn plan de plan de partage des bénéficesUne organisation- plan d'actionnariat salarié
rémunération qui établit les niveaux de rémunération en fonction du un vaste programme qui distribue une (Actions en actions)Un régime d’avantages sociaux établi
nombre de compétences des employés ou du nombre de tâches qu’ils rémunération en fonction d'une formule par l’entreprise dans lequel les employés acquièrent des
peuvent accomplir. établie conçue en fonction de la actions, souvent à des prix inférieurs à ceux du marché, dans
rentabilité de l'entreprise. le cadre de leurs avantages.
Un choix éthique
M
Les managers se retrouvent Max Bazerman, de l'université Harvard, Il existe des biais. Soyez conscient des biais qui
souvent dans l’obligation d’adopter et ses collègues ont étudié les processus peuvent s’infiltrer dans vos perceptions lorsque de
plusieurs points de vue à la fois, psychologiques qui conduisent à la « l’argent est en jeu. Une autre possibilité consiste à
et parfois, ils sont motivés par des récompenses cécité motivée », une tendance à ne voir offrir des récompenses explicites pour des
pour prendre des mesures contraires à l'éthique. que ce que l'on veut voir. Par exemple, comportements tels que la production de rapports
Les auditeurs financiers, les actuaires et les un vendeur de voitures motivé par une critiques ou la détection de problèmes dans les
comptables ont la responsabilité légale de rendre commission pour vendre le plus possible systèmes organisationnels, en particulier si la
compte avec précision des dossiers de leurs peut inconsciemment ignorer les partie responsable a une motivation pour obtenir
clients, mais ils peuvent également être tentés de preuves selon lesquelles un client ne sera un résultat positif.
présenter une image trop positive pour satisfaire pas en mesure de payer. Un chercheur
un client et obtenir des commissions pour des pharmaceutique peut falsifier les
travaux futurs. Avant l'effondrement financier de données d'essais cliniques dans l'espoir Sources:S. Gunz et S. van der Laan, «
Actuaires, conflits d’intérêts et
2008, les agences de notation de crédit ont d'obtenir une prime pour la mise sur le indépendance professionnelle : le cas de
attribué des notes AAA à des titres hypothécaires marché d'un nouveau médicament. Dans James Hardie Industries Limited », Journal
garantis dont la valeur était douteuse, peut-être de tels cas, les récompenses financières de l'éthique des affaires98, no 4 (2011), pp.
583–596 ; MH Bazerman et AE Tenbrunsel, «
parce qu'ils étaient payés par les sociétés mêmes peuvent amplifier les conflits d'intérêts. Ethical Breakdowns », Revue de commerce
qu'elles étaient censées réglementer. Qu'est-ce qui permet de minimiser les de Harvard(avril 2011), pp. 58–65 ; et DA
conflits d'intérêts ? L'étape la plus importante Moore, L. Tanlu et MH Bazerman, « Conflits
d'intérêts et intrusion de préjugés »,
Il est parfois difficile de reconnaître les consiste à se méfier de l'aveuglement motivé Jugement et prise de décision5, n° 1 (2010),
conflits d’intérêts lorsqu’ils surviennent. et à être honnête sur les conflits d'intérêts. pp. 37–53.
Todd se préoccupe de disposer d'un bon plan médical et d'une assurance-vie suffisante pour
subvenir aux besoins de sa famille en cas de besoin. En revanche, le mari d'Allison a déjà
couvert ses besoins médicaux grâce à son plan, et l'assurance-vie n'est pas une priorité. Allison
est davantage intéressée par des vacances supplémentaires et des avantages financiers à long
terme tels qu'un plan d'épargne à impôt différé.
Il est peu probable qu'un ensemble d'avantages sociaux standardisé réponde aux besoins de
Todd et d'Allison. Citigroup pourrait toutefois répondre aux deux besoins grâce à des avantages
sociaux flexibles.
Conformément à la thèse de la théorie des attentes selon laquelle les récompenses
organisationnelles doivent être liées aux objectifs de chaque employé,avantages flexibles
Personnaliser les récompenses en permettant à chaque employé de choisir le régime de rémunération
qui répond le mieux à ses besoins et à sa situation actuelle. Ces régimes remplacent les programmes «
à prestations uniques » conçus pour un homme ayant une femme et deux enfants à la maison qui ont
dominé les organisations pendant plus de 50 ans.83Moins de 10 % des salariés correspondent
aujourd'hui à cette image : environ 25 % sont célibataires et un tiers d'entre eux font partie de familles
à deux revenus sans enfant. Les avantages sociaux flexibles peuvent tenir compte des différences
dans les besoins des salariés en fonction de l'âge, de l'état matrimonial, du statut des prestations du
conjoint et du nombre et de l'âge des personnes à charge.
Les trois types de régimes d’avantages sociaux les plus populaires sont les régimes modulaires, les
options de base plus et les comptes de dépenses flexibles.84Plans modulairesIl s'agit de forfaits ou de
modules d'avantages sociaux prédéfinis, chacun répondant aux besoins d'un groupe spécifique d'employés.
Un module conçu pour les employés célibataires sans personnes à charge peut n'inclure que les avantages
essentiels. Un autre, conçu pour les parents isolés, peut inclure une assurance-vie supplémentaire, une
assurance-invalidité et une couverture santé étendue.Forfaits Coreplusse composent d'un noyau d'avantages
essentiels et d'une sélection d'autres avantages sous forme de menu
Utiliser les récompenses pour motiver les employés 259
parmi lesquels les employés peuvent choisir. En règle générale, chaque employé reçoit des « crédits d’avantages
sociaux », qui lui permettent d’acheter des avantages supplémentaires qui répondent spécifiquement à ses besoins.
Plans de dépenses flexiblespermettent aux employés de mettre de côté des dollars avant impôts jusqu'à concurrence
du montant en dollars offert dans le plan pour payer des avantages particuliers, comme les primes d'assurance
maladie et dentaire. Les comptes de dépenses flexibles peuvent augmenter le salaire net, car les employés ne paient
pas d'impôts sur les dollars qu'ils dépensent à partir de ces comptes.
Source:Owen Brewer / Sacramento Bee / Newscom
Aujourd'hui, presque toutes les grandes entreprises aux États-Unis offrent des avantages sociaux
flexibles. Et ils deviennent également la norme dans d'autres pays. Une enquête récente menée auprès de
211 entreprises canadiennes a révélé que 60 % d'entre elles offrent des avantages sociaux flexibles, contre 41
% en 2005.85Une enquête similaire menée auprès d’entreprises au Royaume-Uni a révélé que presque toutes
les grandes organisations proposaient des programmes d’avantages sociaux flexibles, avec des options allant
de l’assurance médicale complémentaire privée aux échanges de vacances, en passant par les voyages en bus
à prix réduit et les bons de garde d’enfants.86
Exposition8-4
mondialisation !
je
Dans les chapitres précédents, nous avons Les cultures qui privilégient l’orientation Les sociétés comme les États-Unis sont réputées
évoqué les différences entre les cultures en individuelle se caractérisent par la volonté pour leur système d'évaluation des performances
termes de niveau d’individualisme ou de d’atteindre des objectifs personnels et par un individuelles et leurs récompenses individuelles.
collectivisme. Ces différences s’étendent-elles à manque d’attention portée à ce qui profite au Ainsi, les systèmes de gestion peuvent très bien
la motivation ? La plupart des recherches groupe dans son ensemble. Les personnes issues soutenir, voire renforcer, le caractère
suggèrent que c’est le cas, et les différences de ces cultures sont plus susceptibles d’admirer individualiste ou collectiviste d'une culture.
entre les cultures égocentriques et les « stars » et ceux qui parviennent à leurs fins de
collectivistes affecteront le comportement de manière indépendante.
Sources:CKW De Dreu et A. Nauta, « Intérêt
manière significative. Ces différences de motivation
personnel et orientation vers les autres dans le
Les psychologues ont toujours démontré des individuelle ou relationnelle pourraient comportement organisationnel : implications pour
différences dans la manière dont les réalisations même affecter le type de pratiques la performance au travail, le comportement
prosocial et l'initiative personnelle »,Journal de
personnelles ou collectives sont valorisées. Dans observées dans les organisations et la façon
psychologie appliquée94, no. 4 (2009), pp. 913–
les cultures qui mettent l’accent sur l’orientation dont les individus se comportent. Certains 926 ; J.S. Gore, S.E. Cross et C. Kanagawa, « Agir
collective, les individus s’efforcent d’atteindre des auteurs suggèrent que les systèmes de dans notre intérêt : auto-construction relationnelle
et motivation des objectifs dans différentes
objectifs qui profitent à l’ensemble du groupe et ressources humaines peuvent influencer la
cultures »,Motivation et émotion33, no. 1 (2009),
trouvent des processus qui isolent les motivation individualiste ou collectiviste. pp. 75–87 ; et KW Mossholder, HA Richardson et
performances et les réalisations individuelles. Les Les structures de négociation collective et la RP Settoon, « Systèmes de ressources humaines et
aide dans les organisations : une perspective
personnes issues de ces cultures admirent les « prise de décision en groupe sont plus
relationnelle »,Revue de l'Académie de
joueurs d’équipe » et ceux qui s’entraident et se répandues dans les pays collectivistes, Management36, n° 1 (2011),
soutiennent mutuellement. tandis que les pays plus individualistes pp. 33–52.
Résumé et implications pour les managers 261
Les entreprises ont également accru leur recours à des programmes de reconnaissance. Des
programmes centralisés dans plusieurs bureaux situés dans différents pays peuvent contribuer à
garantir que tous les employés, quel que soit leur lieu de travail, peuvent être reconnus pour leur
contribution à l'environnement de travail.90Une autre étude a révélé que les programmes de
reconnaissance sont également courants dans les entreprises canadiennes et australiennes.91
Malgré la popularité croissante des programmes de reconnaissance des employés, les critiques
affirment qu'ils sont très susceptibles d'être manipulés politiquement par la direction. Lorsqu'ils sont
appliqués à des emplois pour lesquels les facteurs de performance sont relativement objectifs, comme
dans la vente, les programmes de reconnaissance sont susceptibles d'être perçus par les employés
comme équitables. Cependant, dans la plupart des emplois, les critères de bonne performance ne
sont pas évidents, ce qui permet aux gestionnaires de manipuler le système et de récompenser leurs
favoris. Les abus peuvent saper la valeur des programmes de reconnaissance et démoraliser les
employés.
MonGestionLaboratoire
Maintenant que vous avez terminé ce chapitre, revenez àwww.mymanagementlab.compour continuer à
pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
Bien qu’il soit toujours dangereux de synthétiser un grand nombre d’idées complexes, les
suggestions suivantes résument ce que nous savons sur la motivation des employés dans
les organisations.
- Reconnaître les différences individuelles.Les managers doivent être attentifs aux
différences individuelles. Par exemple, les employés issus de cultures asiatiques
préfèrent ne pas être considérés comme spéciaux car cela les met mal à l'aise. Prenez le
temps nécessaire pour comprendre ce qui est important pour chaque employé. Cela
vous permet d'individualiser les objectifs, le niveau d'implication et les récompenses en
fonction des besoins individuels. Concevez des emplois en fonction des besoins
individuels et optimisez leur potentiel de motivation.
- Utilisez des objectifs et des commentaires.Les employés doivent avoir des objectifs fermes et
spécifiques, et ils doivent recevoir un retour sur leur progression dans la poursuite de ces objectifs.
- Permettre aux employés de participer aux décisions qui les concernent.Les employés peuvent
contribuer à la définition des objectifs de travail, au choix de leurs propres avantages sociaux et à la
résolution des problèmes de productivité et de qualité. La participation peut accroître la productivité
des employés, leur engagement envers les objectifs de travail, leur motivation et leur satisfaction au
travail.
- Liez les récompenses aux performances.Les récompenses doivent être liées aux
performances et les employés doivent percevoir le lien entre les deux. Quelle que
soit la force de cette relation, si les individus la perçoivent comme faible, les
résultats seront faibles, la satisfaction au travail diminuera et le taux de rotation du
personnel et d'absentéisme augmentera.
- Vérifiez l’équité du système.Les employés doivent comprendre que l’expérience, les
compétences, les capacités, les efforts et d’autres apports évidents expliquent les différences
de performance et donc de salaire, d’affectations professionnelles et d’autres récompenses
évidentes.
262 CHAPITRE 8 Motivation : des concepts aux applications
INDIQUER CONTREPOINT
UN M
Comme nous l'avons vu au chapitre 3, certaines recherches suggèrent L'argent ne contribue pas beaucoup à améliorer le bonheur une fois
que la relation entre le salaire et le bonheur n'est pas très forte. que les besoins de l'existence (nourriture, vêtements et logement)
Pourtant, le salaire peut être un puissant facteur de motivation. C'est sont satisfaits. Pourquoi se soucier des aspects de la dépense
simplement que parfois nous sommes motivés à poursuivre des choses qui ont d'argent qui nous rendent heureux alors que l'argent ne semble pas avoir
une capacité limitée à nous rendre heureux. beaucoup d'importance ? La recherche devrait plutôt s'efforcer de comprendre
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. De nouvelles recherches suggèrent que pourquoi un facteur de motivation aussi puissant est un facteur de satisfaction
c'est ce que nous voulonsfaireL’argent est ce qui compte le plus. Concrètement, aussi pitoyable.
dépenser de l’argent pour des expériences nous rend plus heureux que de le Qu’est-ce qui devrait nous motiver ? Nous savons que les relations
dépenser pour des biens matériels. En d’autres termes, les vacances, les loisirs et sociales sont importantes pour le bonheur et le bien-être. Rester en
le sport rendent les gens plus heureux. L’argent supplémentaire dépensé pour contact avec ses amis, passer du temps de qualité avec sa famille, nouer
des objets matériels (vêtements, bijoux, voitures, meubles) ne rend pas ces des relations positives et encourageantes au travail : voilà ce qui compte
personnes plus heureuses. vraiment, et rien de tout cela n’a rien à voir avec le fait de gagner de
Une étude a révélé que 30 000 $ dépensés en loisirs sur plusieurs l’argent.
saisons avaient un effet aussi positif sur la satisfaction de vie que le fait de L’activité physique contribue également au bonheur, pas seulement l’activité
se marier. physique comme l’exercice physique, mais aussi le fait d’être proactif. Lorsque les gens
L'une des raisons pour lesquelles dépenser de l'argent pour des réfléchissent à leur vie, ils sont beaucoup plus susceptibles de regretter les actions qu’ils
expériences est une dépense judicieuse est que les expériences n’ont jamais entreprises, par opposition à celles qu’ils ont faites.
construisent des relations, et il est prouvé que les relations rendent les L’argent n’est pas un mal. Nous en avons besoin pour acquérir les éléments
gens plus heureux. D'autres recherches montrent que les gens ont de base de la survie. Mais une fois ces besoins de base satisfaits, nous devons
tendance à se souvenir de leurs expériences avec un certain comprendre que notre quête de l’argent pour nous rendre heureux est une
sentimentalisme (on a tendance à oublier cette chambre d'hôtel sale à illusion. Nous pouvons nous souvenir avec autant de tendresse d’un voyage de
Prague et à se souvenir avec tendresse du pont Charles la nuit) ; ils camping bon marché que d’un séjour dans un hôtel cinq étoiles. Nous devrions
n'attachent pas la même sensibilité à leurs biens. donc accepter des emplois intéressants et significatifs, et non ceux qui offrent les
Un chercheur a même prouvé que, en termes de bonheur produit par le fait de salaires les plus élevés. Dans la gestion des autres, nous devrions créer une
dépenser de l’argent pour quelque chose, les expériences surpassent les possessions culture qui motive en établissant des relations, en donnant aux autres autonomie
physiques dans une proportion de trois contre un. et apport, et en poursuivant des travaux que les gens considèrent comme
Il est donc tout à fait normal d'être motivé par l'argent. Il suffit de faire attention à la façon importants et stimulants.
dont vous dépensez ce que vous gagnez.
Source:S. Rosenbloom, « Mais cela vous rendra-t-il heureux ? »Le New York Times(Augus sera-t-t 8, 2010), pp. B1, B4 ; J. Axelrod, « Want 0 »,
il heureux ? Ne restez pas assis là,CBS News(3 mars 2011), téléchargé le 1er mai J. Quoidbach, 2011, de www.cbsnews.com/ ; et Taketh
EW Dunn, KV Petrides et M. Mikolajczak, « L'argent donne, l'argent sur le bonheur »,Sciences Away : Le double effet de la richesse
psychologiques, sous presse.
Exercice expérientiel 263
QUESTIONS DE RÉVISION
1Qu'est-ce que le modèle des caractéristiques de l'emploi ? Comment 4Que sont les programmes de participation des employés ? Comment peuvent-
motive-t-il les employés ? ils accroître la motivation des employés ?
2Quelles sont les trois principales façons de repenser les 5Qu'est-ce que la rémunération variable ? Quels sont les programmes de
emplois ? Selon vous, dans quelles situations l'une de ces rémunération variable utilisés pour motiver les employés ? Quels sont leurs
méthodes serait-elle privilégiée par rapport aux autres ? avantages et leurs inconvénients ?
3Quelles sont les trois formules de travail alternatives : horaires 6Comment les avantages flexibles peuvent-ils motiver les salariés ?
flexibles, partage de poste et télétravail ? Quels sont les avantages et les
inconvénients de chacune d'entre elles ? 7Quels sont les avantages motivationnels des récompenses intrinsèques ?
But Instructions
Cet exercice vous aidera à examiner les résultats du modèle des 1.Divisez-vous en groupes de trois à cinq.
caractéristiques de l’emploi pour différentes professions. 2.Calculez le score MPS pour chacune des professions et
Temps comparez-les. Discutez si vous pensez que ces scores
Environ 30 à 45 minutes. reflètent avec précision vos perceptions du potentiel de
motivation de ces professions.
Arrière-plan
3.Représentez graphiquement la relation entre les dimensions
Des données ont été recueillies auprès de 6 930 employés de 56 organisations
fondamentales de chaque profession et la valeur correspondante
différentes aux États-Unis, à l'aide de l'enquête de diagnostic des emplois. Le
pour la motivation interne et la satisfaction salariale, en utilisant les
tableau suivant contient des données sur les cinq dimensions fondamentales du
dimensions fondamentales de chaque profession comme variables
modèle des caractéristiques des emplois pour plusieurs professions. Sont
indépendantes. Quelles conclusions pouvez-vous tirer sur la
également incluses les forces liées aux besoins de croissance, la motivation
motivation et la satisfaction des employés dans ces professions ?
interne et la satisfaction salariale pour chaque profession. Les valeurs sont des
moyennes basées sur une échelle de 7 points.
Profession
Professionnel/ Machine
Variable Technique Gestion Ventes Service Clérical Métiers
Variété des compétences 5.4 5.6 4.8 5.0 4.0 5.1
Identité de la tâche 5.1 4.7 4.4 4.7 4.7 4.9
Importance de la tâche 5.6 5.8 5.5 5.7 5.3 5.6
Autonomie 5.4 5.4 4.8 5.0 4.5 4.9
Retour 5.1 5.2 5.4 5.1 4.6 4.9
La croissance a besoin de force 5.6 5.3 5.7 5.4 5.0 4.8
Motivation interne 5.8 5.8 5.7 5.7 5.4 5.6
Satisfaction salariale 4.4 4.6 4.2 4.1 4.0 4.2
Source:Adaptation du modèle des caractéristiques de l'emploi, pp. 78–80 de J. Richard Hackman et Greg R. Oldham,Refonte du travail, 1ère édition, © 1980. Adapté avec la permission de Pearson Education, Inc., Upper Saddle River,
NJ.
264 CHAPITRE 8 Motivation : des concepts aux applications
Le chauffeur Raul Morales a été victime de crachats de la part d'un Hudson n’a pas pu retourner au travail trois ans après l’incident.
passager en colère à cause du prix de la course. Après l'incident, Morales En revanche, ses deux collègues hôtesses de l’air, elles, ont pu le
s'est arrêté dans un McDonald's voisin, s'est nettoyé, puis a terminé son faire. Comment évaluer les responsabilités éthiques et élaborer
service. « J'ai continué ma route », dit-il. une politique dans des situations où différentes personnes
Comme tout spectateur de la série téléviséeLes métiers les plus difficiles au réagissent différemment ?
monde sait qu'il existe de nombreux métiers dangereux et que les chauffeurs de 3.Quelle responsabilité éthique la Transit Authority de New
bus sont confrontés à leurs propres dangers. Certains chauffeurs de bus ont été York a-t-elle envers ses chauffeurs de bus ?
Sources:MM Grynbaum, « Quand les passagers en colère crachent, les chauffeurs de bus prennent des mois de congé
»,Le New York Times(25 mai 2010), pp. A1, A20 ; et V. Bishop et H. Hoel, « Le client a toujours raison ? »Journal de la
culture de consommation8, n° 3 (2008), pp. 341–367.
Le multitâche, c’est-à-dire le fait d’effectuer deux ou plusieurs tâches à la fois Le multitâche semble avoir des conséquences néfastes, outre
ou de passer rapidement d’une tâche à une autre, est une caractéristique de l’inefficacité. Une autre étude a montré que les personnes multitâches
la génération Y. Une étude récente a révélé qu’au cours d’une semaine type, assimilent les informations de manière plus superficielle ; elles remarquent
81 % des jeunes déclarent « effectuer plusieurs tâches à la fois sur les médias davantage de choses dans leur environnement, mais sont capables
» au moins une partie du temps. d’apprendre moins en profondeur. « Ce n’est pas qu’elles ne peuvent pas se
Le multitâche illustre bien notre point de vue selon lequel la motivation n’est concentrer », explique un chercheur. « C’est qu’elles se concentrent sur tout.
pas seulement une question d’effort, mais aussi de la manière dont vous dirigez Elles entendent tout, même des choses qu’elles seraient normalement
vos efforts. Cependant, la direction des efforts dans le multitâche est-elle efficace capables de bloquer, car elles sont désormais tellement habituées à
ou inefficace ? s’occuper de plusieurs choses à la fois. » D’autres notent que le multitâche
De nombreuses personnes qui effectuent plusieurs tâches à la fois peut nuire à la productivité et aux relations sociales, car les individus
affirment que cela les rend plus efficaces : « Pourquoi ne pas faire deux consacrent moins de temps et d’attention aux tâches sur lesquelles ils
choses à la fois si je peux accomplir à peu près autant de choses que si travaillent et aux conversations qu’ils ont. Cette attention dispersée est
je n’en faisais qu’une ? » se demandent-elles. Les recherches suggèrent particulièrement préjudiciable pour les tâches qui nécessitent une
cependant que le multitâche est inefficace, qu’il faut en fait plus de compréhension approfondie ou une créativité.
temps pour faire deux choses à la fois que pour faire une chose avant
de passer à l’autre. David Meyer, psychologue à l’Université du Michigan Questions
qui a étudié le multitâche, explique : « Vous finissez par devoir utiliser 1.Un expert qui a étudié le multitâche le qualifie de « grande illusion »,
les mêmes types de ressources mentales et physiques pour effectuer affirmant que les personnes qui font plusieurs tâches à la fois pensent
chacune des tâches. Vous devez passer d’une tâche à l’autre sans jamais qu’elles sont plus motivées et productives même si ce n’est pas le cas.
les effectuer simultanément. » Vous considérez-vous comme un multitâche ? Si
Cas d'incident 2 265
alors, ce cas vous fait-il reconsidérer si le Les données suggèrent que les personnes qui font plusieurs choses à la fois ressentent plus de
multitâche vous rend plus motivé ou productif ? stress dans leur travail. Les personnes qui font plusieurs choses à la fois « ressentent une panique
2.Il a été démontré que les effets du multitâche sont plus 4.Un expert recommande de « recréer des limites » en s’entraînant, tout
négatifs lorsque les tâches sont complexes. Pourquoi en faisant quelque chose, à ne pas regarder d’autres appareils
pensez-vous que c'est le cas ? comme le téléphone portable ou la télévision pendant des périodes
3.Vous pourriez penser que le multitâche vous rend heureux. Bien de plus en plus longues. Pensez-vous que vous pourriez le faire ?
qu'il y ait moins de recherches sur ce sujet, certaines Pendant combien de temps ?
Il peut sembler évident que les gens soient motivés par des primes, mais de et la survie de l'entreprise ; ils peuvent même adopter des
nombreux chercheurs remettent en question cette prémisse. Alfie Kohn comportements illégaux ou contraires à l'éthique pour augmenter leur
suggère depuis longtemps que les travailleurs sont « punis par des rémunération. Une étude sur la rémunération au rendement en
récompenses » et exhorte les entreprises à éviter de lier les récompenses à médecine a révélé que les médecins qui étaient récompensés pour les
la performance en raison des conséquences négatives qui peuvent en résultats des traitements étaient réticents à prendre en charge les cas
résulter. En guise d’alternative aux récompenses, certains experts les plus graves, où le succès était moins probable.
recommandent aux managers de favoriser un environnement de travail Bien que les incitations puissent poser certains problèmes, la grande
positif et optimiste dans l’espoir que l’enthousiasme se traduira par une majorité des recherches citées dans ce chapitre et dans le précédent
motivation. montrent que les individus récompensés pour leur comportement seront
Bien que les récompensespeutBien que les récompenses soient motivantes, plus susceptibles d’adopter les comportements récompensés. Il est
elles peuvent réduire l'intérêt intrinsèque des employés pour les tâches qu'ils également peu probable que les individus engagés dans des tâches très
effectuent. Dans le même ordre d'idées, Mark Lepper de l'Université de Stanford a ennuyeuses et répétitives perdent leur motivation intrinsèque si la tâche est
constaté que les enfants récompensés pour avoir dessiné avec des feutres ne récompensée, car ils n’ont jamais eu de motivation intrinsèque au départ. Le
souhaitaient plus du tout utiliser les stylos lorsque les récompenses étaient véritable problème pour les managers est de trouver une manière
supprimées, alors que les enfants qui n'étaient pas récompensés pour avoir utilisé appropriée de récompenser les comportements de manière à ce que les
les stylos étaient impatients de les utiliser. Des expériences similaires dans comportements souhaités soient augmentés tout en réduisant les
lesquelles les enfants résolvaient des puzzles ont également montré qu'une comportements moins souhaités.
augmentation des récompenses peut diminuer l'intérêt pour la tâche
récompensée. Certains se sont demandé dans quelle mesure ces résultats QUESTIONS
pouvaient s'appliquer aux adultes qui travaillent, mais la crainte que les 1.Pensez-vous qu'en tant que manager, vous utiliseriez
récompenses diminuent la motivation intrinsèque persiste. régulièrement des bonus ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Les récompenses peuvent également conduire à des comportements
2.Pouvez-vous penser à un moment dans votre vie où le fait d’être
répréhensibles de la part des employés. Le psychologue Edward Deci fait
évalué et récompensé pour un objectif spécifique vous a conduit à
remarquer : « Dès que vous commencez à faire dépendre les récompenses des
adopter un comportement négatif ou improductif ?
employés des résultats plutôt que des comportements, il est prouvé que les
employés emprunteront le chemin le plus court pour atteindre ces résultats. » 3.Pensez-vous qu'il serait plus ou moins efficace d'offrir des
Prenons l’exemple des ouvriers d’usine payés uniquement en fonction du nombre bonus de groupe plutôt que des bonus individuels ?
d’unités produites. Comme seule la quantité est récompensée, les employés Pourquoi ou pourquoi pas ?
peuvent négliger la qualité. Les cadres rémunérés uniquement en fonction du 4.Comment concevriez-vous un programme de bonus/récompense
cours trimestriel des actions auront tendance à ignorer la rentabilité à long terme. pour éviter les problèmes mentionnés dans ce cas ?
Sources:D'après N. Fleming, « Le mythe du bonus »Nouveau scientifique210 (2011), pp. 40–43 ; D. Woodward,
« Dynamiser le lieu de travail »,Directeur(février 2011), pp. 33–34 ; et GG Scott, « Comment créer un
environnement motivant »,Monde à but non lucratif28 (septembre/octobre 2010), p. 9.
266 CHAPITRE 8 Motivation : des concepts aux applications
NOTES DE FIN Maintenance : les effets du contact avec les bénéficiaires sur le
comportement de persistance »,Comportement organisationnel et
processus décisionnels humains103, n° 1 (2007), pp. 53–67.
1.JR Hackman et GR Oldham, « Motivation par la conception du 13.AM Grant, JE Dutton et BD Rosso, « Donner de l’engagement : les
travail : test d'une théorie »,Comportement organisationnel et programmes de soutien aux employés et le processus de création
performance humaine16, no 2 (1976), pp. 250–279 ; et JR de sens prosocial »,Journal de l'Académie de Management51, n° 5
Hackman et GR Oldham,Refonte du travail((Lecture, MA : (2008), pp. 898–918.
Addison-Wesley, 1980). 14.Voir, par exemple, RW Griffin, « Effets de la refonte du travail sur les
2.JR Hackman, « Work Design », dans JR Hackman et perceptions, les attitudes et les comportements des employés :
J.L. Suttle (éd.),Améliorer la vie au travail(Santa Monica, Californie : une enquête à long terme »,Journal de l'Académie de Management
Goodyear, 1977), p. 129. 34, no. 2 (1991), pp. 425–435 ; et M. Subramony, « Une étude méta-
3.Voir BT Loher, RA Noe, NL Moeller et MP Fitzgerald, « Une méta-analyse analytique de la relation entre les ensembles de GRH et la
de la relation entre les caractéristiques de l’emploi et la satisfaction au performance de l'entreprise »,Gestion des ressources humaines48,
travail »,Journal de psychologie appliquée70,n° 2 (1985), pp. 280–289 ; n° 5 (2009), pp. 745–768.
S.J. Zaccaro et E. F. Stone, « Validité incrémentale d'une mesure 15.RD Pritchard, MM Harrell, D. DiazGrandos et MJ Guzman, « Le
empirique des caractéristiques d'un emploi », Journal de psychologie système de mesure et d’amélioration de la productivité : une
appliquée73,n° 2 (1988), pp. 245–252 ; JR Rentsch et RP Steel, « Test de méta-analyse »,Journal de psychologie appliquée93, n° 3
la durabilité des caractéristiques d'emploi comme prédicteurs de (2008), pp. 540–567.
l'absentéisme sur une période de six ans »,Psychologie du personnel51, 16.FP Morgeson, MD Johnson, MA Campion, GJ Medsker et TV
n° 2 (1998), pp. 165–190 ; SJ Behson, ER Eddy et SJ Lorenzet, « Mumford, « Comprendre les réactions à la refonte des tâches :
L'importance des états psychologiques critiques dans le modèle des une étude quasi expérimentale des effets modérateurs du
caractéristiques de l'emploi : un examen de modélisation méta- contact organisationnel sur les perceptions du comportement
analytique et structurelle des équations »,Recherches actuelles en de performance »,Psychologie du personnel
psychologie sociale51,n° 12 (2000), pp. 170–189 ; et S. E. Humphrey, J. D. 59, n° 2 (2006), pp. 333–363.
Nahrgang et F. P. Morgeson, « Intégration des caractéristiques 17.FW Bond, PE Flaxman et D. Bunce, « L’influence de la flexibilité
motivationnelles, sociales et contextuelles de la conception du travail : psychologique sur la réorganisation du travail : modération
résumé méta-analytique et extension théorique de la littérature sur la médiatisée d’une intervention de réorganisation du travail »,
conception du travail », Journal de psychologie appliquée92, n° 5 (2007), Journal de psychologie appliquée93, n° 3 (2008), pp. 645–654.
pp. 1332–1356. 18.Cité dans K. Palmer, « The New Mommy Track »,Actualités
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organisations,vol. 2 (Thousand Oaks, CA : Sage Publications, 2002), Pratiques de travail et de famille dans les entreprises japonaises : leur
pp. 25–52. portée, leur nature et leur impact sur la rotation du personnel », Revue
5.BM Meglino et AM Korsgaard, « Le rôle de l’orientation autre internationale de gestion des ressources humaines20, n° 2 (2009), pp.
dans les réactions aux caractéristiques de l’emploi »,Journal de 439–456.
Management33,n° 1 (2007), pp. 57–83. 20.20 S. Westcott, « Au-delà des horaires flexibles : détruire la semaine de
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de groupe et d'organisation28,n° 2 (2003), pp. 188–216. Flextime on Absenteeism and Turnover for Male and Female
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division Coca-Cola renouvelle ses talents en favorisant la diversité sur le TD Allen, « Quand la flexibilité aide : un autre regard sur la
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www.workwork.com. famille »,Journal du comportement professionnel71, no 3 (2007),
9.J. Ortega, « La rotation des postes comme mécanisme d’apprentissage », pp. 479–493; JG Grzywacz, DS Carlson et S. Shulkin, « Flexibilité des
Sciences de gestion47,n° 10 (2001), pp. 1361–1370. horaires et stress : lien entre les aménagements flexibles formels
10.A. Christini et D. Pozzoli, « Pratiques sur le lieu de travail et performance et la flexibilité perçue et la santé des employés ».Communauté,
des entreprises dans le secteur manufacturier : une étude comparative travail et famille11, no. 2 (2008), pp. 199–214 ; et LA McNall, AD
de l’Italie et de la Grande-Bretagne »,Journal international de la main- Masuda et JM Nicklin « Aménagements de travail flexibles,
d'œuvre31, no. 7 (2010), pp. 818–842 ; K. Kaymaz, « Les effets des satisfaction au travail et intentions de rotation : le rôle médiateur
pratiques de rotation des postes sur la motivation : une recherche sur de l'enrichissement du travail pour la famille »,Journal de
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268 CHAPITRE 8 Motivation : des concepts aux applications
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critique et un programme de recherche futur »,Journal de australiennes », Revue internationale de gestion des ressources humaines21,
Management21, n° 3 (1995), pp. 559–609. n° 8 (2010), pp. 1145–1172.
AUX CLICKERS VA LE BUTIN
«UN
La capacité à bien fonctionner en groupe est souvent en tête des compétences recherchées
par les employeurs chez les nouveaux employés. De nouvelles données suggèrent qu’être
populaire ou être capable de « s’entendre » avec ses collègues est plus important
7Comprendre le intéressant de noter que non seulement les employés populaires recevaient plus d'aide de la part
implications de la diversité sur de leurs collègues, mais ils étaient également sujets à des comportements moins incivils au travail.
l'efficacité du groupe.
8Comparez les points forts Que faut-il faire pour être un « clicker » et être populaire auprès des autres membres d'un
et les faiblesses de la prise de
groupe ? Dans une certaine mesure, c'est une question de personnalité. Ceux qui sont agréables,
décision en groupe.
9Comparer l'efficacité qui ont une bonne auto-évaluation et qui savent se surveiller cliquent plus facilement en groupe.
d'interagir, Géographiquement, les clickers ont également tendance à être situés au centre. Une étude sur
brainstorming, réunion l'emplacement des dortoirs a révélé que chaque chambre en dessous du centre du couloir
nominale et électronique
diminuait la popularité de 50 %.
groupes.
Si vous ne pouvez pas changer votre personnalité ou votre bureau, vous pouvez peut-
être faire autre chose. Des chercheurs de Harvard ont découvert que lorsque quelqu’un pose
MonGestionLaboratoire
des questions demandant une révélation plus intime sur lui-même, les répondants se
Accédez à une multitude d'aides
pédagogiques interactives pour vous aider à sentent plus proches de la personne qui a posé la question. Alors, sans devenir trop
renforcer votre compréhension de la
personnel, essayez d’approfondir les conversations avec les autres. Allez au-delà de la
concepts de chapitre à
www.mymanagementlab.com. question « Qu’as-tu fait ce week-end ? »
270
Fondations
du comportement de groupe 9
La folie est l'exception chez les individus
mais la règle en groupe.
—Frédéric Nietzsche
271
272 CHAPITRE 9 Fondements du comportement de groupe
Être populaire dans les groupes et « s’entendre » avec les autres semble être aussi
important au travail qu’à l’école. Plus les choses changent, plus elles restent les mêmes.
Sources:O. Brafman et R. Brafman, « Les vulnérables reçoivent le butin »,Bloomberg Businessweek (20
juin 2010), pp. 71–73 ; et BA Scott et TA Judge, « Le concours de popularité au travail : qui gagne,
pourquoi et que reçoivent-ils ? »Journal de psychologie appliquée94, n° 1 (2009), pp. 20–33.
G
Les groupes ont leur place et leurs pièges. Avant d’en discuter, examinez
votre propre attitude à l’égard du travail en groupe. Réalisez l’auto-évaluation
suivante et répondez aux questions qui l’accompagnent.
Les objectifs de ce chapitre et du chapitre 10 sont de vous présenter les concepts de base
des groupes, de vous fournir une base pour comprendre le fonctionnement des groupes et de
vous montrer comment créer des équipes efficaces. Commençons par définirgroupe et
expliquer pourquoi les gens rejoignent des groupes.
1 Définirgroupeet distinguer les Nous définissons ungroupecomme deux ou plusieurs individus, en interaction et interdépendants, qui
se sont réunis pour atteindre des objectifs particuliers. Les groupes peuvent être formels ou informels.
différents types de groupes.
groupe formel, nous entendons un groupe défini par la structure de l'organisation, avec des
affectations de travail désignées établissant des tâches. Dans les groupes formels, les comportements
que les membres de l'équipe doivent adopter sont stipulés et orientés vers les objectifs
organisationnels. Les six membres d'un équipage de vol d'une compagnie aérienne constituent un
groupe formel. En revanche, ungroupe informelLe travail en groupe n'est ni formellement structuré
ni déterminé par l'organisation. Les groupes informels sont des formations naturelles dans
l'environnement de travail qui apparaissent en réponse au besoin de contact social. Trois employés de
différents services qui déjeunent ou prennent régulièrement un café ensemble constituent un groupe
informel. Ces types d'interactions entre individus, bien qu'informelles, affectent profondément leur
comportement et leur performance.
Source:Søren Andersson/AFP/Getty/Newscom.
participer à des sports et à des exercices
Les activités ne sont ni formellement
structurées ni déterminées par l'organisation.
Cependant, les activités informelles
des groupes comme ceux-ci peuvent répondre aux désirs
interaction au travail.
Les identités sociales nous aident à comprendre qui nous sommes et quelle est notre place par rapport
aux autres, mais elles peuvent aussi avoir un côté négatif.Favoritisme intra-groupe Cela signifie que nous
considérons les membres de notre groupe comme supérieurs aux autres et que les personnes qui ne font pas
partie de notre groupe sont toutes pareilles. Cela ouvre évidemment la voie aux stéréotypes.
À quel moment les gens développent-ils une identité sociale ? Plusieurs caractéristiques rendent l’identité
sociale importante pour une personne :
- Similarité.Sans surprise, les personnes qui ont les mêmes valeurs ou caractéristiques que les
autres membres de leur organisation ont des niveaux d’identification de groupe plus élevés.4
La similitude démographique peut également conduire à des différences plus fortes.
groupeDeux ou plusieurs individus, en groupe informelUn groupe qui est favoritisme de groupePerspective en
interaction et interdépendants, qui se ni formellement structuré, ni dans lequel nous considérons les membres de notre groupe
sont réunis pour atteindre des objectifs déterminé organisationnellement ; comme meilleurs que les autres, et les personnes qui ne font
particuliers. un tel groupe apparaît en réponse au pas partie de notre groupe comme étant toutes identiques.
Source:O44/Zuma Press/Newscom.
haute performance d'un gagnant
équipe. En conséquence, les diplômés
qui ont exclu l'option de retourner à
l'école sont motivés à poursuivre leurs
études en s'inscrivant au GED,
collège communautaire et citoyenneté
classes.
identification pour les nouveaux embauchés, tandis que ceux qui sont démographiquement
différents peuvent avoir du mal à s'identifier au groupe dans son ensemble.5
- Caractère distinctif.Les individus sont plus susceptibles de remarquer les identités qui
montrent en quoi ils sont différents des autres groupes. Les personnes interrogées dans
une étude s’identifiaient plus fortement aux personnes de leur groupe de travail avec
lesquelles ils partageaient des caractéristiques démographiques inhabituelles ou rares.6
Par exemple, les vétérinaires qui travaillent en médecine vétérinaire (où tout le monde
est vétérinaire) s’identifient à leur organisation, et les vétérinaires dans des domaines
non vétérinaires tels que la recherche animale ou l’inspection des aliments (où le fait
d’être vétérinaire est une caractéristique plus distinctive) s’identifient à leur profession.7
- Statut.Les gens utilisent leur identité pour se définir et pour renforcer leur estime de soi.
Il est donc logique qu’ils soient plus enclins à s’associer à des groupes de haut rang. Les
diplômés d’universités prestigieuses ne ménageront aucun effort pour souligner leurs
liens avec leur alma mater et sont également plus susceptibles de faire des dons.8Les
gens sont susceptibles de ne pas s’identifier à une organisation de statut inférieur et
seront plus susceptibles de la quitter afin de laisser cette identité derrière eux.9
- Réduction de l'incertitude.L’appartenance à un groupe aide également certaines personnes à
comprendre qui elles sont et comment elles s’intègrent dans le monde.10Une étude a montré
comment la création d’une entreprise dérivée a soulevé des questions sur la manière dont les
employés devraient développer une identité unique qui corresponde plus étroitement à ce que
la division était en train de devenir.11Les dirigeants ont travaillé à définir et à communiquer
une identité idéalisée pour la nouvelle organisation lorsqu’il est devenu évident que les
employés étaient confus.
2Identifier les cinq étapes Les groupes passent généralement par une séquence prévisible dans leur évolution. Bien que
du développement du groupe. tous les groupes ne suivent pas ce modèle en cinq étapes,12il s'agit d'un cadre utile pour
comprendre le développement de groupe. Dans cette section, nous décrivons le modèle en cinq
étapes et une alternative pour les groupes temporaires avec des délais.
Étapes du développement du groupe 275
développement de groupe en cinq étapes étape d'assautLa deuxième étape du scène de spectacleLa quatrième étape du
modèleLes cinq étapes distinctes par développement du groupe, caractérisée par développement du groupe, au cours de laquelle le
lesquelles passent les groupes : un conflit intragroupe. groupe est pleinement fonctionnel.
formation, assaut, normalisation, stade de normalisationLa troisième étape du étape d'ajournementLa dernière étape de
performance et ajournement. développement du groupe, caractérisée par des développement de groupe pour groupes
étape de formationLa première étape du relations étroites et temporaires, caractérisé par une préoccupation
développement du groupe, caractérisée par cohésion. pour la conclusion des activités plutôt que pour
beaucoup d’incertitude. l'exécution des tâches.
276 CHAPITRE 9 Fondements du comportement de groupe
Les groupes ne passent pas toujours clairement d'une étape à l'autre. Les assauts et les
performances peuvent se produire simultanément, et les groupes peuvent même revenir
à des étapes antérieures.
(Haut)
Performance
Phase 2
Achèvement
D'abord
Réunion
Transition
Phase 1
(Faible) UN (A+B)/2 B
Temps
Propriétés du groupe : rôles, normes, statut, taille, cohésion et diversité 277
3 Montrez comment les exigences de rôle Les groupes de travail ne sont pas des foules désorganisées ; ils ont des propriétés qui façonnent le
comportement de leurs membres et aident à expliquer et à prédire le comportement individuel au
changent dans différentes
sein du groupe ainsi que la performance du groupe lui-même. Certaines de ces propriétés sont les
situations.
rôles, les normes, le statut, la taille, la cohésion et la diversité.
Bill Patterson est directeur d'usine chez EMM Industries, un important fabricant
d'équipements électriques de Phoenix. Il assume plusieurs rôles : employé d'EMM,
cadre intermédiaire, ingénieur électricien et principal porte-parole de l'entreprise
dans la communauté. En dehors du travail, Bill Patterson se retrouve dans d'autres
rôles encore : mari, père, catholique, joueur de tennis, membre du Thunderbird
Country Club et président de son association de propriétaires. Beaucoup de ces rôles
sont compatibles ; certains créent des conflits. Comment l'engagement religieux de
Bill influence-t-il ses décisions de gestion concernant les licenciements, le
remplissage des notes de frais et la fourniture d'informations précises aux agences
gouvernementales ? Une récente offre de promotion oblige Bill à déménager, mais sa
famille veut rester à Phoenix. Les exigences de son poste peuvent-elles être
conciliées avec celles de son rôle de mari et de père ?
Comme Bill Patterson, nous sommes tous appelés à jouer un certain nombre de rôles, et notre
comportement varie selon chacun d'entre eux. Ainsi, différents groupes imposent des exigences différentes
aux individus en matière de rôles.
Perception du rôleNotre vision de la façon dont nous sommes censés agir dans une situation donnée est une
perception du rôle. Nous percevons les rôles à partir de stimuli tout autour de nous, par exemple, des amis,
des livres, des films, la télévision, comme lorsque nous nous faisons une idée du travail des médecins en les
regardant.L'anatomie de Grey.Bien sûr, la principale raison pour laquelle les programmes d’apprentissage
existent dans de nombreux métiers et professions est de permettre aux débutants d’observer un expert afin
qu’ils puissent apprendre à agir comme ils le devraient.
modèle d'équilibre ponctuéUn ensemble rôleUn ensemble de modèles de comportement perception du rôleLe point de vue d’un
des phases que traversent les groupes attendus attribués à une personne occupant une individu sur la manière dont il est censé agir dans
temporaires et qui impliquent des position donnée dans une unité sociale. une situation donnée.
transitions entre l'inertie et l'activité.
278 CHAPITRE 9 Fondements du comportement de groupe
Source:David Maialetti/Mct/Newscom.
Cette photo le montre en train de plonger
pour un premier essai dans son rôle de large
récepteur.
Attentes liées au rôleAttentes liées au rôleLes règles sont la manière dont les autres pensent que vous devriez agir
dans un contexte donné. Le rôle d'un juge fédéral américain est considéré comme ayant de la bienséance et de la
dignité, tandis qu'un entraîneur de football est considéré comme agressif, dynamique et inspirant pour ses joueurs.
Sur le lieu de travail, nous examinons les attentes en matière de rôle du point de vue
de l'contrat psychologique:un accord tacite qui existe entre les employés et l'employeur.
Cet accord établit les attentes mutuelles : ce que la direction attend des travailleurs et vice
versa.18La direction est censée traiter les employés de manière équitable, leur offrir des
conditions de travail acceptables, leur communiquer clairement ce qui constitue une
journée de travail équitable et leur fournir un retour sur leurs performances. Les employés
sont censés réagir en faisant preuve d'une bonne attitude, en suivant les instructions et en
faisant preuve de loyauté envers l'organisation.
Que se passe-t-il si la direction ne respecte pas sa part du marché ? On peut s’attendre à des effets
négatifs sur la performance et la satisfaction des employés. Une étude réalisée auprès de directeurs
de restaurants a révélé que les violations des règles de contact psychologique étaient liées à une plus
grande intention de quitter son emploi, tandis qu’une autre étude portant sur divers secteurs d’activité
a révélé qu’elles étaient associées à des niveaux de productivité plus faibles, à des niveaux de vol plus
élevés et à un retrait plus important du travail.19
Conflit de rôleLorsque le respect d’une exigence de rôle peut rendre difficile le respect
d’une autre, le résultat est le suivant :conflit de rôle.20À l’extrême, deux ou plusieurs
attentes de rôle sont mutuellement contradictoires.
Bill Patterson a dû faire face à des conflits de rôles, comme sa tentative de
concilier les attentes placées sur lui en tant que mari et père avec celles placées sur
lui en tant que cadre chez EMM Industries. La femme et les enfants de Bill veulent
rester à Phoenix, tandis qu'EMM s'attend à ce que ses employés soient réceptifs aux
besoins et aux exigences de l'entreprise. Bien qu'il puisse être dans l'intérêt financier
et professionnel de Bill d'accepter une relocalisation, le conflit se résume à choisir
Propriétés du groupe : rôles, normes, statut, taille, cohésion et diversité 279
entre les attentes en matière de rôle familial et professionnel. En effet, de nombreuses recherches
démontrent que le conflit entre les rôles professionnels et familiaux est l'une des sources de stress les
plus importantes pour la plupart des employés.21
La plupart des employés appartiennent simultanément à des professions, des groupes de
travail, des divisions et des groupes démographiques, et ces différentes identités peuvent
entrer en conflit lorsque les attentes de l’un entrent en conflit avec celles de l’autre.22Lors de
fusions et d’acquisitions, les employés peuvent être tiraillés entre leur identité en tant que
membres de leur organisation d’origine et celle de la nouvelle société mère.23
Il a également été démontré que les organisations structurées autour d’opérations
multinationales conduisent à une double identification, les employés faisant la distinction
entre la division locale et l’organisation internationale.24
L'expérience carcérale de ZimbardoL’une des expériences les plus éclairantes sur le rôle et l’identité
a été réalisée il y a quelques années par le psychologue Philip Zimbardo de l’Université de Stanford et
ses associés.25Ils ont créé une « prison » au sous-sol du bâtiment de psychologie de Stanford ; ont
embauché pour 15 dollars par jour deux douzaines d’étudiants émotionnellement stables, en bonne
santé physique et respectueux des lois qui obtenaient des résultats « normaux » à des tests de
personnalité approfondis ; leur ont assigné au hasard le rôle de « gardien » ou de « prisonnier » ; et
ont établi quelques règles de base.
Il a fallu peu de temps aux « prisonniers » pour accepter la position d’autorité des « gardiens
» ou aux faux gardiens pour s’adapter à leur nouveau rôle d’autorité. Conformément à la théorie
de l’identité sociale, les gardiens ont fini par considérer les prisonniers comme un groupe
extérieur négatif, et leurs commentaires aux chercheurs ont montré qu’ils avaient développé
des stéréotypes sur le type de personnalité « typique » du prisonnier. Après que les gardiens ont
écrasé une tentative de rébellion le deuxième jour, les prisonniers sont devenus de plus en plus
passifs. Tout ce que les gardiens « leur ont donné », les prisonniers l’ont pris. Les prisonniers ont
commencé à croire et à agir comme s’ils étaient inférieurs et impuissants, comme les gardiens
le leur rappelaient constamment. Et chaque gardien, à un moment donné pendant la
simulation, s’est livré à un comportement abusif et autoritaire. L’un d’eux a déclaré : « J’étais
surpris de moi-même… Je les ai fait s’insulter et nettoyer les toilettes à mains nues. Je
considérais pratiquement les prisonniers comme du bétail, et je n’arrêtais pas de penser : « Je
dois faire attention à eux au cas où ils essaieraient quelque chose. » « Étonnamment, pendant
toute l’expérience, même après plusieurs jours de maltraitance, aucun prisonnier n’a dit : «
Arrêtez ça. Je suis un étudiant comme vous. Ce n’est qu’une expérience ! »
La simulation a effectivement prouvétrop réussipour démontrer la rapidité avec laquelle les
individus apprennent de nouveaux rôles. Les chercheurs ont dû arrêter l'expérience au bout de 6 jours
seulement en raison des réactions pathologiques des participants. Et rappelez-vous, ces individus ont
été choisis précisément pour leur normalité et leur stabilité émotionnelle.
Que pouvons-nous conclure de cette simulation de prison ? Comme nous tous, les
participants avaient appris des conceptions stéréotypées des rôles de gardien et de
prisonnier à travers les médias et leurs propres expériences personnelles de relations
de pouvoir et d’impuissance acquises à la maison (parents-enfants), à l’école
(professeur-élève) et dans d’autres situations. Ce contexte leur a permis d’assumer
facilement et rapidement des rôles très différents de leur personnalité inhérente et,
sans pathologie de la personnalité ni formation préalable dans les rôles qu’ils
jouaient, d’exécuter des formes extrêmes de comportement conformes à ces rôles.
Une émission de télé-réalité de suivi menée par la BBC, qui utilisait un environnement
carcéral simulé de moindre fidélité, fournit quelques informations sur ces résultats.26Le
attentes du rôleComment les autres contrat psychologiqueUn non écrit conflit de rôleUne situation dans laquelle
croire qu’une personne devrait agir dans une accord qui définit ce que la un individu est confronté à des attentes de
situation donnée. direction attend d’un employé et rôle divergentes.
vice versa.
280 CHAPITRE 9 Fondements du comportement de groupe
Les résultats étaient radicalement différents de ceux de l’expérience de Stanford. Les « gardiens »
étaient beaucoup plus prudents dans leur comportement et limitaient le traitement agressif des «
prisonniers ». Ils exprimaient souvent leurs inquiétudes quant à la façon dont leurs actions pourraient
être perçues. En bref, ils n’assumaient pas pleinement leur rôle, peut-être parce qu’ils savaient que
leur comportement était observé par des millions de téléspectateurs. À mesure que l’identité
commune augmentait parmi les « prisonniers », ils s’apportaient des niveaux plus élevés de soutien
social et un système égalitaire s’est développé entre eux et les gardiens. Philip Zimbardo a soutenu
que l’étude de la BBC n’était pas une réplique de la sienne pour plusieurs raisons, mais il reconnaît que
les résultats démontrent comment les gardiens et les prisonniers agissent différemment lorsqu’ils
sont étroitement surveillés. Ces résultats suggèrent que l’abus de rôle peut être limité lorsque les gens
sont rendus conscients de leur comportement.
Dans la bibliothèque d'auto-évaluation (disponible sur CD ou en ligne), effectuez l'évaluation II.B.3 (Est-ce que je fais confiance aux
BIBLIOTHÈQUE D'AUTO-ÉVALUATION autres ?). Vous pouvez également consulter l'évaluation II.B.4 (Est-ce que les autres me considèrent comme quelqu'un qui fait
confiance ?).
4 Démontrer comment les normes Avez-vous déjà remarqué que les golfeurs ne parlent pas pendant que leurs partenaires jouent sur le
green ou que les employés ne critiquent pas leurs patrons en public ? Pourquoi pas ? La réponse est
et le statut exercent une influence sur
les normes.
le comportement d'un individu.
Tous les groupes ont établinormes—des normes de comportement acceptables partagées
par leurs membres qui expriment ce qu'ils devraient ou ne devraient pas faire dans certaines
circonstances. Lorsqu'elles sont acceptées par le groupe, les normes influencent le
comportement des membres avec un minimum de contrôles externes. Différents groupes,
communautés et sociétés ont des normes différentes, mais ils en ont tous.27
Les normes peuvent couvrir pratiquement tous les aspects du comportement d’un groupe.28Le plus
courant est probablement unnorme de performance,fournir des indications explicites sur la manière dont les
membres doivent travailler, sur le niveau de rendement à atteindre, sur la manière d'accomplir le travail, sur
le niveau de retard approprié, etc. Ces normes sont extrêmement puissantes et sont capables de modifier de
manière significative une prévision de performance basée uniquement sur la capacité et le niveau de
motivation personnelle. D'autres normes incluentnormes d'apparence(codes vestimentaires, règles tacites
sur le moment où il faut avoir l’air occupé),normes d'organisation sociale(avec qui déjeuner, s'il faut nouer des
amitiés au travail et en dehors), etnormes d'allocation des ressources (attribution de tâches difficiles,
répartition de ressources comme le salaire ou le matériel).
Les normes établies par le groupe comprenaient un certain nombre de choses à ne pas faire.Ne le
faites pasêtre un casse-tête, produire trop de travail.Ne le faites pasêtre un ciseleur, produire trop peu
de travail.Ne le faites pasdénoncer ses pairs. Comment le groupe a-t-il fait respecter ces normes ? Les
méthodes utilisées comprenaient le sarcasme, les insultes, le ridicule et même des coups de poing sur
le bras de tout membre qui violait les normes du groupe. Les membres ont également ostracisé les
individus dont le comportement était contraire aux intérêts du groupe.
normesNormes de comportement
acceptables au sein d’un groupe qui sont
partagées par les membres du groupe.
282 CHAPITRE 9 Fondements du comportement de groupe
ConformitéEn tant que membre d'un groupe, vous désirez être accepté par le groupe. Vous êtes donc
susceptible de vous conformer aux normes du groupe. De nombreuses preuves suggèrent que les
groupes peuvent exercer de fortes pressions sur les membres individuels pour qu'ils modifient leurs
attitudes et leurs comportements afin de se conformer aux normes du groupe.30
Les raisons du conformisme sont nombreuses, et des recherches récentes soulignent
l’importance du désir de se forger une perception précise de la réalité basée sur un
consensus de groupe, de développer des relations sociales significatives avec les autres et
de maintenir une image de soi favorable.
L'impact des pressions du groupe pourconformitéL'impact que peut avoir un jugement
individuel a été démontré dans des études désormais classiques de Solomon Asch.31Asch a
formé des groupes de sept ou huit personnes à qui il a été demandé de comparer deux cartes
tenues par l'expérimentateur. Une carte comportait une ligne et l'autre trois lignes de longueur
variable, dont l'une était identique à la ligne de la carte à une ligne, comme le montre la pièce
9-3. La différence de longueur de ligne était assez évidente ; en fait, dans des conditions
normales, les sujets faisaient moins de 1 % d'erreurs en annonçant à haute voix laquelle des
trois lignes correspondait à la ligne unique. Mais que se passe-t-il si les membres du groupe
commencent à donner des réponses incorrectes ? La pression pour se conformer amènera-t-elle
un sujet sans méfiance (USS) à modifier une réponse ? Asch a organisé le groupe de manière à
ce que seul le USS ne sache pas que l'expérience était truquée. Les places étaient préétablies de
manière à ce que le USS soit l'un des derniers à annoncer une décision.
X UN B C
Propriétés du groupe : rôles, normes, statut, taille, cohésion et diversité 283
Les individus se conforment-ils aux pressions de tous les groupes auxquels ils
appartiennent ? Évidemment non, car les gens appartiennent à de nombreux groupes et leurs
normes varient et sont parfois contradictoires. Alors que font les gens ? Ils se conforment aux
groupes importants auxquels ils appartiennent ou espèrent appartenir. Ces groupes importants
sontgroupes de référence, dans lequel une personne est consciente de l'existence des autres
membres, se définit comme membre ou souhaite en être membre et estime que les membres
du groupe sont importants pour elle. Cela implique donc que tous les groupes n'imposent pas
les mêmes pressions de conformité à leurs membres.
Comportement déviant sur le lieu de travailLeBron Hunt est frustré par un collègue qui
répand constamment des rumeurs malveillantes et infondées à son sujet. Debra Hundley en a
assez d'un membre de son équipe de travail qui, lorsqu'il est confronté à un problème, exprime
sa frustration en criant et en hurlant sur elle et sur les autres membres. Et Mi-Cha Kim a
récemment quitté son emploi d'hygiéniste dentaire après avoir été constamment harcelée
sexuellement par son employeur.
Quel est le point commun entre ces trois épisodes ? Ils représentent des employés exposés à des
comportements déviants au travail.33Comportement déviant sur le lieu de travail (également
appelécomportement antisocialouincivilité au travail) est un comportement volontaire qui viole des
normes organisationnelles importantes et, ce faisant, menace le bien-être de l'organisation ou de ses
membres. La pièce 9-4 fournit une typologie des comportements déviants sur le lieu de travail, avec
des exemples de chacun.
Peu d’organisations admettent créer ou cautionner des conditions qui encouragent et
maintiennent des normes déviantes. Pourtant, elles existent. Les employés signalent une
augmentation de l’impolitesse et du mépris envers les autres de la part de leurs patrons et collègues
ces dernières années. Et près de la moitié des employés qui ont subi cette incivilité déclarent
Catégorie Exemples
Propriété Sabotage
Mentir sur les heures travaillées
Voler l'organisation
rumeurs
Source:D'après SL Robinson et RJ Bennett, « A Typology of Deviant Workplace Behaviors: A Multidimensional Scaling Study », Academy
of Management Journal, avril 1995, p. 565. Copyright 1995 par Academy of Management (NY) ; SH Appelbaum, GD Iaconi et
A. Matousek, « Comportements déviants positifs et négatifs sur le lieu de travail : causes, impacts et solutions », Corporate Governance 7, no 5
(2007), pp. 586–598 ; et RW Griffin et A. O'Leary-Kelly, The Dark Side of Organizational Behavior. (Wiley, New York : 2004).
Cela les a amenés à penser à changer d'emploi ; 12 % d'entre eux ont effectivement démissionné à
cause de cela.34Une étude menée auprès de près de 1 500 personnes a révélé qu’en plus d’accroître les
intentions de départ, l’incivilité au travail augmentait les signalements de stress psychologique et de
maladie physique.35
Comme les normes en général, les comportements antisociaux des employés sont façonnés par le
contexte de groupe dans lequel ils travaillent. Les faits démontrent que les comportements déviants sur le
lieu de travail sont susceptibles de se développer lorsqu'ils sont soutenus par des normes de groupe.36
Les travailleurs qui socialisent au travail ou en dehors du travail avec des personnes qui s’absentent
fréquemment du travail sont plus susceptibles d’être eux-mêmes absents.37Pour les managers, cela
signifie que lorsque des normes déviantes sur le lieu de travail font surface, la coopération,
l’engagement et la motivation des employés risquent d’en souffrir.
Quelles sont les conséquences des écarts de comportement sur le lieu de travail pour les
équipes ? Certaines recherches suggèrent qu’une réaction en chaîne se produit dans un groupe
présentant des niveaux élevés de comportements dysfonctionnels.38Le processus commence par des
comportements négatifs comme l’esquive, le fait de saper les collègues ou le manque de coopération.
En conséquence de ces comportements, l’équipe commence à avoir une humeur négative. Cette
humeur négative se traduit ensuite par une mauvaise coordination des efforts et une baisse des
performances du groupe, en particulier lorsqu’il y a beaucoup de communication négative non verbale
entre les membres.
Une étude suggère que les personnes travaillant en groupe sont plus susceptibles de
mentir, de tricher et de voler que les personnes travaillant seules. Comme le montre la figure
9-5, dans cette étude, aucune personne travaillant seule n’a menti, mais 22 % de celles
travaillant en groupe l’ont fait. Elles étaient également plus susceptibles de tricher lors d’une
tâche (55 % contre 23 % des personnes travaillant seules) et de voler (29 % contre 10 % des
personnes travaillant seules).39Les groupes offrent un bouclier d’anonymat, de sorte qu’une
personne qui aurait peur de se faire prendre peut compter sur le fait que d’autres membres du
groupe ont eu la même chance, créant ainsi un faux sentiment de confiance qui peut se traduire
par un comportement plus agressif. Ainsi, le comportement déviant dépend des normes
acceptées par le groupe, voire même du fait qu’un individu fasse partie d’un groupe.40
En groupe
22
Couché Seul
0
55
Tricherie
23
29
Vol
10
Source:Extrait de « Lying, Cheating, Stealing: It Happens More in Groups » par A. Erez, H. Elms et E. Fong, article présenté à la conférence annuelle
du Réseau européen d’éthique des affaires, Budapest, 30 août 2003. Réimprimé avec l’autorisation de l’auteur.
Propriétés du groupe : rôles, normes, statut, taille, cohésion et diversité 285
Qu'est-ce qui détermine le statut ?Selonthéorie des caractéristiques du statut, le statut tend à
provenir de l’une des trois sources suivantes :41
1. Le pouvoir qu’une personne exerce sur les autres.Parce qu’ils contrôlent probablement les ressources
du groupe, les personnes qui contrôlent les résultats ont tendance à être perçues comme ayant un
statut élevé.
2. La capacité d’une personne à contribuer aux objectifs d’un groupe.Les personnes dont la
contribution est essentielle au succès du groupe ont tendance à avoir un statut élevé. Certains
pensaient que la star de la NBA Kobe Bryant avait plus son mot à dire sur les décisions des
joueurs que ses entraîneurs (mais pas autant que Bryant le souhaitait !).
3. Les caractéristiques personnelles d’un individu.Une personne dont les caractéristiques
personnelles sont valorisées positivement par le groupe (beauté, intelligence, argent ou
personnalité amicale) a généralement un statut plus élevé qu’une personne dont les
attributs sont moins valorisés.
Statut et normesLe statut a des effets intéressants sur le pouvoir des normes et des pressions
pour se conformer. Les individus de statut élevé ont souvent plus de liberté pour s’écarter des
normes que les autres membres du groupe.42Les médecins résistent activement aux décisions
administratives prises par les compagnies d'assurance de rang inférieur
employés.43Les personnes de statut social élevé sont également plus à même de résister aux pressions du
conformisme que leurs pairs de statut social inférieur. Un individu qui est très apprécié par un groupe mais
qui n'a pas besoin ou ne se soucie pas des récompenses sociales du groupe est particulièrement capable de
faire fi des normes de conformité.44
Ces résultats expliquent pourquoi de nombreux sportifs vedettes, célébrités, vendeurs très
performants et universitaires remarquables semblent indifférents à l'apparence et aux normes
sociales qui limitent leurs pairs. En tant qu'individus de haut rang, ils bénéficient d'une plus
grande marge de manœuvre tant que leurs activités ne nuisent pas gravement à la réalisation
des objectifs du groupe.45
Statut et interaction de groupeLes personnes ayant un statut élevé ont tendance à être des
membres du groupe plus affirmés.46Ils s'expriment plus souvent, critiquent plus, donnent plus
d'ordres et interrompent plus souvent les autres. Mais les différences de statut freinent en réalité la
diversité des idées et la créativité au sein des groupes, car les membres de statut inférieur ont
tendance à participer moins activement aux discussions de groupe. Lorsqu'ils possèdent une expertise
et des connaissances qui pourraient aider le groupe, le fait de ne pas les utiliser pleinement réduit la
performance globale du groupe.
Inégalité de statutIl est important que les membres du groupe croient que la hiérarchie des statuts
est équitable. L’inégalité perçue crée un déséquilibre, qui inspire divers types de comportements
correctifs. Les groupes hiérarchiques peuvent engendrer du ressentiment chez ceux qui se trouvent à
l’extrémité inférieure du continuum des statuts. De grandes différences de statut au sein des groupes
sont également associées à des performances individuelles plus faibles, à une santé plus faible et à
une plus forte intention de quitter le groupe.47
Le concept d’équité que nous avons présenté au chapitre 6 s’applique au statut. Les gens
s’attendent à ce que les récompenses soient proportionnelles aux coûts engagés. Si Dana et
Anne sont les deux finalistes pour le poste d’infirmière en chef dans un hôpital et que Dana a
clairement plus d’ancienneté et une meilleure préparation, Anne considérera que le choix de
Dana est équitable. En revanche, si Anne est choisie parce qu’elle est la belle-fille du directeur de
l’hôpital, Dana croira qu’une injustice a été commise.
Les groupes s'accordent généralement sur les critères de statut ; il y a donc généralement
une forte convergence dans le classement des individus au sein du groupe. Les managers qui
occupent des positions centrales dans leurs réseaux sociaux sont généralement considérés
comme ayant un statut plus élevé par leurs subordonnés, et cette position se traduit par une
plus grande influence sur le fonctionnement du groupe.48Cependant, les individus peuvent se
retrouver en conflit lorsqu'ils évoluent entre des groupes dont les critères de statut sont
différents ou lorsqu'ils rejoignent des groupes dont les membres ont des origines hétérogènes.
Les dirigeants d'entreprise peuvent utiliser le revenu personnel ou le taux de croissance de leur
entreprise comme déterminants du statut. Les bureaucrates du gouvernement peuvent utiliser
la taille de leur budget et les années d'ancienneté des ouvriers. Lorsque des groupes sont
hétérogènes ou lorsque des groupes hétérogènes doivent être interdépendants, les différences
de statut peuvent être à l'origine de conflits lorsque le groupe tente de réconcilier les
différentes hiérarchies. Comme nous le verrons au chapitre 10, cela peut poser problème
lorsque la direction crée des équipes d'employés de fonctions variées.
Les différences culturelles ont-elles une influence sur le statut et les critères qui le définissent ? La
réponse est un « oui » retentissant.49Les Français accordent une grande importance au statut social.
Les Latino-Américains et les Asiatiques tirent leur statut de leur position familiale et de leur rôle officiel
au sein des organisations. Aux États-Unis et en Australie, le statut est plus souvent accordé en fonction
des réalisations.50
5 Montrez comment la taille du groupe affecte La taille d'un groupe affecte-t-elle le comportement général du groupe ? Oui, mais l'effet dépend des
variables dépendantes que nous examinons. Les petits groupes accomplissent les tâches plus
les performances du groupe.
rapidement que les grands, et les individus sont plus performants dans les groupes plus petits.
Propriétés du groupe : rôles, normes, statut, taille, cohésion et diversité 287
Source:Images.
Propriété du groupe 5 : Cohésivité
6 Comparez les avantages et les Les groupes diffèrent dans leurcohésion—le degré d'attirance des membres les uns
inconvénients des groupes envers les autres et de motivation pour rester dans le groupe. Certains groupes de travail
cohésifs. sont soudés parce que les membres ont passé beaucoup de temps ensemble, ou parce
que la petite taille du groupe facilite une interaction élevée, ou parce que des menaces
extérieures ont rapproché les membres.
La cohésion affecte la productivité du groupe.58Les études montrent
systématiquement que la relation entre cohésion et productivité dépend des normes de
performance du groupe.59Si les normes de qualité, de rendement et de coopération avec
les intervenants extérieurs sont élevées, par exemple, un groupe cohésif sera plus
productif qu’un groupe moins cohésif. Mais si la cohésion est élevée et les normes de
performance faibles, la productivité sera faible. Si la cohésion est faible et les normes de
performance élevées, la productivité augmente, mais moins que dans la situation de
cohésion élevée/normes élevées. Lorsque la cohésion et les normes liées à la performance
sont toutes deux faibles, la productivité a tendance à tomber dans la fourchette faible à
modérée. Ces conclusions sont résumées dans la figure 9-6.
Que pouvez-vous faire pour encourager la cohésion du groupe ? (1) Réduire la taille du groupe,
(2) encourager l'accord avec les objectifs du groupe, (3) augmenter le temps que les membres
passent ensemble, (4) augmenter le statut du groupe et la difficulté perçue d'obtenir l'adhésion,
(5) stimuler la compétition avec d'autres groupes, (6) donner des récompenses au groupe plutôt
qu'aux membres individuels, et (7) isoler physiquement le groupe.60
Quelles sont les causes de l’agacement et du stress lorsque l’on travaille en groupe ?
40
35
37% 36%
30
25
20
15 19% 18% 18%
10
5
0
Grincheux ou Lent Banalités/ Utilisation du bureau Membres du groupe
groupe lunatique ordinateurs potins dans jargon-parler parler fort
membres bureau au téléphone
Source:«« Le bureau : un lieu de travail pénible », Opinium Research LLP (24 février 2010), téléchargé le 26 mai 2011 depuis http://news.opinium.co.uk.
Reproduit avec l'autorisation de The Gallup Organization.
Cohésivité
Haut Faible
Normes de performance
Faible
Faible Modéré à
productivité faible productivité
(même pays). Lors d'un exercice de survie en milieu sauvage (qui n'est pas sans rappeler
l'exercice expérientiel présenté à la fin de ce chapitre), les groupes ont obtenu des résultats
équivalents, mais les groupes divers étaient moins satisfaits de leurs groupes, étaient moins
cohésifs et avaient plus de conflits.61Une autre étude a examiné l’effet des différences
d’ancienneté sur la performance de 67 groupes de recherche et développement en ingénierie.62
Lorsque la plupart des personnes avaient à peu près le même niveau d'ancienneté, les performances étaient
élevées, mais à mesure que la diversité des postes augmentait, les performances diminuaient. Il y avait une
condition importante : des niveaux plus élevés de diversité des postes n'étaient pas liés à des performances
plus faibles pour les groupes où il y avait des pratiques efficaces de ressources humaines axées sur l'équipe.
Les équipes dans lesquelles les valeurs ou les opinions des membres diffèrent ont tendance à
cohésionLe degré auquel les membres diversitéLa mesure dans laquelle les
du groupe sont attirés les uns par les membres d’un groupe sont semblables ou
autres et sont motivés à rester dans le différents les uns des autres.
groupe.
290 CHAPITRE 9 Fondements du comportement de groupe
de vivre davantage de conflits, mais les dirigeants qui parviennent à amener le groupe à se concentrer sur la
tâche à accomplir et à encourager l’apprentissage en groupe sont capables de réduire ces conflits et
d’améliorer la discussion sur les problèmes du groupe.63Il semble que la diversité puisse nuire à la
performance, même au sein d’équipes créatives, mais un soutien organisationnel et un leadership appropriés
pourraient compenser ces problèmes.
Cependant, les groupes culturellement et démographiquement divers peuvent s’en sortir mieux
au fil du temps, s’ils parviennent à surmonter leurs conflits initiaux. Pourquoi en est-il ainsi ?
La diversité superficielle, qui se manifeste par des caractéristiques observables telles que l’origine
nationale, la race et le sexe, alerte les gens sur une possible diversité profonde, qui se manifeste par
des attitudes, des valeurs et des opinions sous-jacentes. Un chercheur affirme que « la simple
présence d’une diversité visible, comme la race ou le sexe d’une personne, indique en fait à une équipe
qu’il est probable qu’il y ait des différences d’opinion ».64Bien que ces différences puissent conduire à
des conflits, elles offrent également l’occasion de résoudre les problèmes de manière unique.
Une étude sur le comportement des jurys a révélé que les jurys diversifiés étaient plus susceptibles de délibérer
plus longtemps, de partager plus d’informations et de commettre moins d’erreurs factuelles lors de l’examen des
preuves. Deux études sur des groupes d’étudiants en MBA ont révélé que la diversité superficielle conduisait à une
plus grande ouverture, même sans diversité profonde. Ici, la diversité superficielle peut inciter inconsciemment les
membres de l’équipe à être plus ouverts d’esprit dans leurs points de vue.65
L’impact de la diversité sur les groupes est mitigé. Il est difficile de faire partie d’un groupe
diversifié à court terme. Cependant, si les membres parviennent à surmonter leurs différences, la
diversité peut, au fil du temps, les aider à être plus ouverts d’esprit et créatifs et à faire mieux. Mais
même les effets positifs ne sont probablement pas particulièrement forts. Comme l’a indiqué une
étude, « l’argument commercial (en termes de résultats financiers démontrables) en faveur de la
diversité reste difficile à soutenir sur la base des recherches existantes ».66
7 Comprendre les implications de la La croyance, véhiculée par les jurys, selon laquelle deux têtes valent mieux qu’une est depuis
longtemps acceptée comme une composante fondamentale du système juridique américain et de
diversité pour le groupe
nombreux autres pays. Aujourd’hui, de nombreuses décisions au sein des organisations sont prises
efficacité.
par des groupes, des équipes ou des comités.67
Faiblesses de la prise de décision en groupeLes décisions de groupe prennent du temps car les
groupes mettent généralement plus de temps à parvenir à une solution.pressions de conformité.Le
désir des membres du groupe d'être acceptés et considérés comme un atout pour le groupe peut
étouffer tout désaccord manifeste. La discussion de groupe peut êtredominé
Prise de décision en groupe 291
mondialisation !
UN
À mesure que de plus en plus d’organisations deviennent Les équipes virtuelles peuvent nouer des relations Cela conduit à une meilleure performance. Plus
des entités mondiales, il devient nécessaire de disposer de étroites avec leurs collègues et développer des surprenant encore, les efforts des dirigeants pour
groupes de travail capables de collaborer. relations personnelles qui peuvent faciliter la construire des relations personnelles et inspirantes
La collaboration au-delà des frontières nationales performance. Pour être efficaces, les équipes peuvent aider même les équipes qui ne se rencontrent
se développe. Les progrès technologiques qui ont virtuelles doivent faciliter ces relations malgré de pas en face à face.
accompagné la mondialisation nous conduisent à nombreux obstacles. Il est facile de mal interpréter Bien que les équipes virtuelles mondiales
un nouveau type de relations de travail :équipes les messages sans indices tels que l'expression du soient confrontées à de nombreux défis, les
virtuelles mondialesIl s’agit de groupes de visage et le ton de la voix. Ces problèmes peuvent entreprises qui les mettent en œuvre efficacement
personnes qui travaillent ensemble au-delà des être encore plus prononcés chez les individus issus peuvent obtenir d’énormes récompenses grâce
frontières nationales par le biais de médias de de cultures différentes. aux diverses connaissances qu’elles acquièrent.
communication électroniques. Les ingénieurs en Comment les équipes virtuelles mondiales
Allemagne peuvent communiquer avec des peuvent-elles être plus efficaces ? Alcoa a constaté qu’il
Sources:D'après A. Joshi, MB Lazarova et H.
équipes de production en Chine pour produire des était important de mettre en place des routines de Liao, « Getting Everyone joign: The Role of
composants destinés à être assemblés et réunion régulières pour faciliter la collaboration. Les Inspirational Leadership in Geographically
Dispersed Teams », Sciences de
commercialisés par des membres de l’équipe au groupes ont également été encouragés à examiner les
l'organisation20, no. 1 (2009), pp. 240–252 ;
Canada. Bien que certaines équipes mondiales se progrès de leur propre équipe et des autres équipes J. Cordery, C. Soo, B. Kirkman, B. Rosen et J.
réunissent occasionnellement en personne, les afin d’identifier les « meilleures pratiques » qui ont Mathieu, « Diriger des équipes virtuelles
mondiales parallèles : leçons d'Alcoa »,
gestionnaires dispersés géographiquement fonctionné dans diverses situations. Sans surprise, des
Dynamique organisationnelle38, no. 3
doivent souvent collaborer virtuellement. niveaux plus élevés de communication et de cohésion (2009), pp. 204–216 ; et RL Algesheimer, UM
Les équipes mondiales virtuelles ont certaines entre les membres des équipes virtuelles mondiales Dholakia et C. Gurau, « Virtual Team
Performance in a Highly Competitive
responsabilités. Les équipes traditionnelles offrent de sont associés à des objectifs de performance partagés,
Environment »,Gestion de groupe et
multiples possibilités de travailler en étroite collaboration ce qui d'organisation36, n° 2 (2011), pp. 161–190.
Efficacité et efficienceLa question de savoir si les groupes sont plus efficaces que les individus
dépend de la façon dont vous définissez l'efficacité. Les décisions de groupe sont généralement
plus efficaces que les individus.précisque les décisions de l’individu moyen dans un groupe,
mais moins précises que les jugements des plus précis.69En termes devitesse,les individus sont
supérieurs. Sicréativitéest important, les groupes ont tendance à être plus efficaces. Et si
l'efficacité signifie le degré deacceptationla solution finale est atteinte, le feu vert revient à
nouveau au groupe.70
Mais nous ne pouvons pas considérer l’efficacité sans évaluer également l’efficience. À
quelques exceptions près, la prise de décision en groupe nécessite plus d’heures de travail
qu’une personne s’attaquant seule au même problème. Les exceptions sont généralement les
cas où, pour obtenir des quantités comparables de données diverses, le décideur seul doit
passer beaucoup de temps à examiner des dossiers et à discuter avec d’autres personnes. Pour
décider s’il convient de recourir à des groupes, les gestionnaires doivent donc évaluer si les
gains d’efficacité sont plus que suffisants pour compenser les pertes d’efficience.
Mythe ou science ?
« Les Asiatiques ont moins de préjugés liés à leur groupe que les autres. « Les Américains »
T
Cette affirmation est vraie. Mais voyons Américains. Une étude a demandé aux étudiants (yin et yang), le changement (rien n'est
d'abord ce que signifie le biais de groupe. chinois de l'Université de Pékin et des États-Unis permanent) et l'holisme (tout a
Lorsqu'ils forment des groupes, les Des étudiants de l’Université de Californie à (à la fois bon et mauvais). Comme l'a fait
membres présentent généralement unebiais Berkeley ont décrit dans quelle mesure un remarquer un étudiant chinois : « Si vous me
d'endogroupe— ils ont tendance à favoriser les ensemble de 16 caractéristiques favorables/ posez des questions sur la politique chinoise, la
membres de leur groupe, qu’ils le méritent ou défavorables (intelligent/idiot, loyal/peu culture, le peuple, je peux passer des heures à
non. La race, le sexe et la nationalité sont des fiable) décrivait le membre de la famille parler de tout ce qui est négatif. Mais j'aime
causes fréquemment étudiées de biais dont ils étaient les plus proches. Les toujours cet endroit. » Cette tendance peut aider
d’appartenance au groupe. Cependant, étudiants chinois ont décrit les membres de les Asiatiques à voir à la fois les bons et les
presque n’importe quelle identité peut activer leur famille les plus proches de manière mauvais côtés de leurs propres groupes.
un biais d’appartenance au groupe, même significativement moins favorable que les
lorsque les individus sont assignés au hasard à étudiants américains. Dans une autre Sources:C. Ma-Kellams, J. Spencer-Rodgers et K. Peng,
« Je suis contre nous ? Décrypter les différences
des groupes et qu’on leur attribue une identité étude, lorsqu’on a demandé aux Chinois et culturelles dans le favoritisme intragroupe via le
de groupe (« lions », « ours », etc.). aux Américains d’évaluer les stéréotypes dialectisme »,Bulletin de personnalité et de
Le biais de groupe se produit parce que culturels des Chinois et des Américains en psychologie sociale37, no. 1 (2011), pp. 15–27 ; AE
Giannakakis et I. Fritsche, « Identités sociales, normes
lorsque l'identité de groupe est importante général (intelligent, travailleur, leader, etc.), de groupe et menace : sur la malléabilité des préjugés
pour les gens - ce qui est souvent le cas - ils ont les Américains étaient plus susceptibles de liés à l'appartenance au groupe », Bulletin de
tendance à simplifier ; ils se voient comme plus favoriser leur groupe que les Chinois. personnalité et de psychologie sociale37, no 1 (2011),
pp. 82–93; et TE DiDonato,
semblable aux autres membres du groupe, et Pourquoi les Asiatiques semblent-ils moins faire preuve
J. Ullrich et JI Krueger, « La perception sociale comme
moins semblable aux membres de l’exogroupe, de préjugés en groupe ? Une explication probable est que induction et inférence : un modèle intégratif de
que ce n’est réellement le cas. les Asiatiques obtiennent des résultats plus élevés
différenciation intergroupe, de favoritisme intragroupe
et de précision différentielle »,
Des recherches récentes suggèrent que les Asiatiques surdialectisme—la tendance à être Journal de la personnalité et de la psychologie sociale
présentent moins de préjugés liés au groupe que les plus à l’aise avec la contradiction 100, n° 1 (2011), pp. 66–83.
Une fois la solution finale adoptée, le nombre de personnes qui la soutiennent et la mettent en œuvre
est plus élevé dans le groupe. Ces avantages peuvent toutefois être plus que compensés par le temps
que prennent les décisions de groupe, les conflits internes qu’elles suscitent et les pressions qu’elles
génèrent en faveur du conformisme. Dans certains cas, on peut donc s’attendre à ce que les individus
prennent de meilleures décisions que les groupes.
Pensée de groupeAvez-vous déjà eu envie de prendre la parole lors d'une réunion, d'une salle de classe ou
d'un groupe informel, mais avez décidé de ne pas le faire ? L'une des raisons peut être la timidité. Ou vous
avez peut-être été victime de la pensée de groupe, qui se produit lorsque la norme pour
Prise de décision en groupe 293
Le consensus prend le pas sur l'évaluation réaliste des alternatives et sur la pleine expression des
opinions déviantes, minoritaires ou impopulaires. L'efficacité mentale de l'individu, sa capacité à
évaluer la réalité et son jugement moral se détériorent sous l'effet des pressions du groupe.71
Nous avons tous vu les symptômes de la pensée de groupe :
1.Les membres du groupe rationalisent toute résistance aux hypothèses qu'ils ont formulées.
Peu importe à quel point les preuves peuvent contredire leurs hypothèses de base, ils se
comportent de manière à les renforcer.
2.Les membres exercent des pressions directes sur ceux qui expriment momentanément des doutes
sur l’un des points de vue partagés par le groupe ou qui remettent en question la validité des
arguments soutenant l’alternative privilégiée par la majorité.
3.Les membres qui ont des doutes ou des points de vue divergents cherchent à éviter de
s’écarter de ce qui semble être le consensus du groupe en gardant le silence sur leurs
doutes et même en minimisant pour eux-mêmes l’importance de leurs doutes.
4.Il y a une illusion d'unanimité. Si quelqu'un ne parle pas, on suppose qu'il est
totalement d'accord. L'abstention devient un vote « oui ».72
La pensée de groupe semble étroitement liée aux conclusions tirées par Solomon Asch dans
ses expériences avec un dissident solitaire. Les individus qui ont une position différente de celle
de la majorité dominante sont contraints de réprimer, de dissimuler ou de modifier leurs
véritables sentiments et croyances. En tant que membres d’un groupe, nous trouvons plus
agréable d’être d’accord – d’être un élément positif du groupe – que d’être une force
perturbatrice, même si la perturbation est nécessaire pour améliorer l’efficacité des décisions
du groupe. Les groupes qui se concentrent davantage sur la performance que sur
l’apprentissage sont particulièrement susceptibles d’être victimes de la pensée de groupe et de
réprimer les opinions de ceux qui ne sont pas d’accord avec la majorité.73
La pensée de groupe s’attaque-t-elle à tous les groupes ? Non. Elle semble se produire le plus
souvent lorsqu’il existe une identité de groupe claire, lorsque les membres ont une image positive de
leur groupe qu’ils souhaitent protéger et lorsque le groupe perçoit une menace collective envers cette
image positive.74La pensée de groupe n'est donc pas un mécanisme de répression des dissidents,
mais plutôt un moyen pour un groupe de protéger son image positive. Une étude a également montré
que les personnes influencées par la pensée de groupe étaient plus confiantes quant à leur ligne de
conduite dès le début.75Les groupes qui croient trop fermement à la justesse de leur ligne de conduite
sont plus susceptibles de réprimer la dissidence et d’encourager la conformité que les groupes qui
sont plus sceptiques quant à leur ligne de conduite.
Que peuvent faire les managers pour minimiser la pensée de groupe ?76Premièrement, ils
peuvent surveiller la taille du groupe. Les gens deviennent plus intimidés et hésitants à mesure que la
taille du groupe augmente, et bien qu'il n'existe pas de chiffre magique qui éliminera la pensée de
groupe, les individus sont susceptibles de se sentir moins responsables personnellement lorsque les
groupes dépassent environ 10 membres. Les gestionnaires doivent également encourager les chefs
de groupe à jouer un rôle impartial. Les chefs doivent rechercher activement l'avis de tous les
membres et éviter d'exprimer leurs propres opinions, en particulier dans les premières étapes de la
délibération. En outre, les gestionnaires doivent désigner un membre du groupe pour jouer le rôle
d'avocat du diable, en contestant ouvertement la position majoritaire et en offrant des perspectives
divergentes. Une autre suggestion consiste à utiliser des exercices qui stimulent la discussion active
de diverses alternatives sans menacer le groupe ou intensifier la protection de l'identité. Demandez
aux membres du groupe de retarder la discussion sur les gains possibles afin qu'ils puissent d'abord
parler des dangers ou des risques inhérents à une décision.
Un choix éthique
L
Nous avons tous déjà subi la pression comportement. La pression des pairs peut En encourageant les individus à travailler en vue d'atteindre
de nos pairs et il peut être difficile de accroître toutes sortes de comportements les objectifs de l'équipe et à se comporter de manière
se comporter différemment de nos éthiques, allant du don à des œuvres caritatives au cohérente avec les valeurs de l'organisation, cela peut
amis et collègues. Dans la mesure où le travail au travail pour l'Armée du Salut. améliorer les performances éthiques. Mais il faut mettre
sein des organisations s'effectue de plus en plus Cependant, comme le montre ce chapitre, la l'accent sur l'acceptation et la récompense des
en groupe et en équipe, les risques et les écueils pression exercée par les pairs peut aussi être plus comportements positifs, plutôt que sur le rejet et
d'une telle pression sont devenus un problème destructrice. Elle peut créer un sentiment l'exclusion, comme moyen d'amener chacun à se comporter
éthique de plus en plus important pour les d'exclusion chez ceux qui ne se conforment pas de manière cohérente au sein d'un groupe.
Si les membres se concentrent d’abord sur les aspects négatifs d’une alternative, cela rend le groupe moins
susceptible d’étouffer les opinions dissidentes et plus susceptible d’obtenir une évaluation objective.
Changement de groupe ou polarisation de groupeIl existe des différences entre les décisions
de groupe et les décisions individuelles des membres du groupe.77Il semble que la discussion
au sein d'un groupe amène les membres à adopter une position plus extrême par rapport à
celle qu'ils défendaient déjà. Les conservateurs deviennent plus prudents et les plus agressifs
prennent davantage de risques. La discussion de groupe tend à exagérer la position initiale du
groupe.
La polarisation de groupe peut être considérée comme un cas particulier de pensée de groupe. La
décision du groupe reflète la norme dominante de prise de décision qui se développe au cours de la
discussion. Le changement de décision du groupe vers une plus grande prudence ou vers une plus grande
prise de risque dépend de la norme dominante avant la discussion.
Le glissement vers la polarisation a généré plusieurs explications.78Certains ont avancé, par
exemple, que la discussion permet aux membres d'être plus à l'aise les uns avec les autres et
donc d'être plus disposés à exprimer des versions extrêmes de leurs positions initiales. Un autre
argument est que le groupe diffuse la responsabilité. Les décisions prises en groupe libèrent
chaque membre de la responsabilité du choix final du groupe, ce qui permet d'adopter une
position plus extrême. Il est également probable que les gens adoptent des positions extrêmes
parce qu'ils veulent montrer à quel point ils sont différents du groupe extérieur.79Les personnes
en marge des mouvements politiques ou sociaux adoptent des positions de plus en plus
extrêmes simplement pour prouver qu’elles sont réellement engagées dans la cause, tandis que
celles qui sont plus prudentes ont tendance à adopter des positions exceptionnellement
modérées pour démontrer à quel point elles sont raisonnables.
Comment utiliser les résultats de l'étude sur le changement de groupe ? Reconnaître que les
décisions du groupe exagèrent la position initiale des membres individuels, que le changement s'est
avéré plus souvent aller dans le sens d'un risque plus élevé et que la direction dans laquelle un groupe
va évoluer est fonction des inclinations des membres avant la discussion.
Prise de décision en groupe 295
Nous nous intéressons maintenant aux techniques de prise de décision en groupe. Celles-ci
permettent de réduire certains aspects dysfonctionnels de la prise de décision en groupe.
Le principal avantage de la technique du groupe nominal est qu'elle permet à un groupe de se réunir de
manière formelle sans restreindre la réflexion indépendante, comme le fait un groupe en interaction. Les
recherches montrent généralement que les groupes nominaux sont plus performants que les groupes de
brainstorming.83
L’approche la plus récente en matière de prise de décision de groupe combine la technique du
groupe nominal avec une technologie informatique sophistiquée.84C'est ce qu'on appelle un groupe
assisté par ordinateur, ou unréunion électronique. Une fois la technologie requise en place
groupes en interactionGroupes typiques technique du groupe nominalUn groupe réunion électroniqueUne réunion à
dans lequel les membres interagissent les uns avec méthode de prise de décision dans laquelle les dont les membres interagissent sur des
les autres en face à face. membres individuels se réunissent face à face pour ordinateurs, permettant l'anonymat des
Remue-méningesUn processus de mettre en commun leurs jugements de manière commentaires et l'agrégation des votes.
génération d’idées qui encourage systématique mais indépendante.
spécifiquement toutes les alternatives
tout en retenant toute critique de ces
alternatives.
296 CHAPITRE 9 Fondements du comportement de groupe
Type de groupe
Le concept est simple. Jusqu'à 50 personnes sont assises autour d'une table en forme de fer à
cheval, vide à l'exception d'une série d'ordinateurs portables en réseau. Les problèmes leur sont
présentés et ils tapent leurs réponses sur leurs ordinateurs. Ces commentaires individuels mais
anonymes, ainsi que les votes agrégés, sont affichés sur un écran de projection. Cette technique
permet également aux gens d'être brutalement honnêtes sans pénalité. Et c'est rapide car les
bavardages sont éliminés, les discussions ne s'égarent pas et de nombreux participants peuvent
« parler » en même temps sans se marcher sur les pieds. Cependant, les premières preuves
suggèrent que les réunions électroniques n'atteignent pas la plupart des avantages proposés.
Elles conduisent en fait àdiminuéefficacité du groupe, exigerplusle temps nécessaire pour
accomplir les tâches et aboutir àréduitsatisfaction des membres par rapport aux groupes en
face à face.85Néanmoins, l’enthousiasme actuel pour les communications assistées par
ordinateur suggère que cette technologie est là pour rester et qu’elle est susceptible de gagner
en popularité à l’avenir.
9 Comparez l’efficacité des groupes Chacune des quatre techniques de décision de groupe a ses propres forces et
faiblesses. Le choix dépend des critères que vous souhaitez mettre en avant et du
d’interaction, de brainstorming,
rapport coût-bénéfice. Comme l'indique la figure 9-7, un groupe interactif est bon
nominaux et de réunion
pour obtenir un engagement envers une solution, le brainstorming développe la
électronique. cohésion du groupe, la technique du groupe nominal est un moyen peu coûteux de
générer un grand nombre d'idées et les réunions électroniques minimisent
pressions et conflits sociaux.
MonLaboManagement
Maintenant que vous avez terminé ce chapitre, revenez àwww.mymanagementlab.compour continuer à
pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
Plusieurs conclusions peuvent être tirées de notre analyse des groupes. Le chapitre
suivant examinera plus en détail certaines d’entre elles.
- La perception du rôle et l’évaluation des performances d’un employé sont positivement
liées.86Le degré de congruence entre la perception du poste de l'employé et celle du
supérieur hiérarchique influence le degré auquel le supérieur jugera l'efficacité de
l'employé. Un employé dont la perception du rôle correspond aux attentes du supérieur
hiérarchique recevra une évaluation de performance plus élevée.
Questions pour la révision 297
- Les normes contrôlent le comportement en établissant des critères de bien et de mal. Les normes
d'un groupe donné peuvent aider les managers à expliquer le comportement des membres. Lorsque
les normes favorisent une productivité élevée, les managers peuvent s'attendre à des performances
individuelles nettement supérieures que lorsqu'elles visent à restreindre la productivité. Les normes
qui favorisent un comportement antisocial augmentent la probabilité que les individus s'engagent
dans des activités professionnelles déviantes.
- Les inégalités de statut créent de la frustration et peuvent avoir une influence négative sur la
productivité et la volonté de rester dans une organisation. L’incongruité est susceptible de réduire la
motivation et d’inciter à rechercher des moyens d’instaurer l’équité (par exemple, en acceptant un
autre emploi). Étant donné que les personnes de statut inférieur ont tendance à moins participer aux
discussions de groupe, les groupes présentant de fortes différences de statut sont susceptibles de
limiter la participation des membres de statut inférieur et de réduire leur potentiel.
- L'impact de la taille sur la performance d'un groupe dépend du type de tâche. Les groupes plus
grands sont plus efficaces pour les activités de recherche d'informations, les groupes plus petits pour
les tâches d'action. Notre connaissance de la paresse sociale suggère que les managers qui utilisent
des groupes plus grands devraient également fournir des mesures de performance individuelle.
- La plupart des gens préfèrent communiquer avec d’autres personnes ayant leur propre statut ou un
statut supérieur plutôt qu’avec des personnes en dessous d’eux.89Par conséquent, nous devrions
nous attendre à ce que la satisfaction soit plus grande parmi les employés dont le travail minimise les
interactions avec des individus de statut inférieur au leur.
- La relation entre la taille du groupe et la satisfaction est celle à laquelle nous nous attendrions
intuitivement : les groupes plus grands sont associés à une satisfaction plus faible.90À mesure
que la taille du groupe augmente, les possibilités de participation et d'interaction sociale
diminuent, tout comme la capacité des membres à s'identifier aux réalisations du groupe.
Parallèlement, l'augmentation du nombre de membres entraîne également des dissensions,
des conflits et la formation de sous-groupes, qui contribuent tous à rendre le groupe moins
agréable à intégrer.
QUESTIONS DE RÉVISION
1Définirgroupe.Quels sont les différents types de groupes ? 6Quels sont les avantages et les limites des groupes
cohésifs ?
2Quelles sont les cinq étapes du développement d’un groupe ?
7Quelles sont les implications de la diversité sur l’efficacité
3Les exigences du rôle changent-elles selon les situations ? Si oui, du groupe ?
comment ?
8Quelles sont les forces et les faiblesses de la prise de décision en groupe
4Comment les normes et le statut du groupe influencent-ils le (par rapport à la prise de décision individuelle) ?
comportement d’un individu ?
9Dans quelle mesure les groupes d’interaction, de brainstorming, nominaux et de
5Comment la taille du groupe affecte-t-elle la performance du groupe ? réunion électronique sont-ils efficaces ?
298 CHAPITRE 9 Fondements du comportement de groupe
INDIQUER CONTREPOINT
E E
Les groupes de ressources pour les employés (GRE), également appelés Les RG peuvent sembler être une bonne idée avec peu d'inconvénients,
groupes d'affinité, font désormais partie de la culture de presque toutes mais ce n'est pas le cas. Ils présentent de réels problèmes, dont peu sont
les grandes organisations. Les GRE sont des groupes de réseautage évoqués dans la presse à sensation, la plupart étant mis en avant par les
volontaire qui offrent aux employés des forums pour se réunir socialement et services de relations publiques des entreprises.
partager des idées en dehors de leurs unités commerciales particulières. De Tout d’abord, il y a le coût. Ces groupes d’affinité peuvent coûter très
nombreux GRE sont organisés autour de caractéristiques superficielles telles que cher. Une étude a estimé que le budget des groupes d’affinité était de 7
le sexe, l'âge, le handicap, l'orientation sexuelle, la race et l'origine ethnique. 203 $ pour 100 membres. Ce montant n’inclut même pas le coût de la
Cependant, ils peuvent être formés autour de n'importe quel problème. technologie, des installations et du personnel de soutien (en moyenne,
La raison d'être des ERG est évidente. Les grandes organisations sont environ 1,5 employé par groupe). Le temps que les membres de l’ERG
souvent très décentralisées, ce qui conduit de nombreux employés à se sentir consacrent à leurs groupes, à l’encadrement, à la formation, aux réunions
déconnectés et isolés. C'est particulièrement vrai pour les employés qui sont ou et à la planification d’événements destinés à une très petite partie des
se sentent différents. Ainsi, de grandes entreprises telles que Best Buy, Ford, effectifs de l’entreprise, soit en moyenne 8 % seulement des employés
Intuit, Prudential, Wells Fargo, Johnson & Johnson et Macy's ont constaté que d’une organisation, est encore plus coûteux. En ces temps de concurrence,
leurs ERG favorisent un plus grand sentiment d'inclusion. Lorsque les employés cela ne semble pas être l’utilisation la plus efficace et la plus équitable des
d'une grande organisation se rendent compte qu'ils ne sont pas seuls, les ERG ressources d’une organisation.
sont un excellent moyen de favoriser l'engagement en associant les employés Il y a ensuite les questions juridiques. Les groupes d’affinité ont fait l’objet
aux autres membres de l'organisation, souvent d'une manière indépendante de d’actions en justice importantes, souvent de la part d’employés exclus. La plupart
leur unité de travail. Pourquoi ne pas lier les employés les uns aux autres de des employeurs ne se rendent pas compte non plus que les groupes d’affinité
toutes les manières possibles ? peuvent être considérés comme des « syndicats favoris » par le National Labor
Enfin, de nombreux ERG résolvent les problèmes organisationnels de Relations Board. « La loi nationale sur les relations de travail régit les actions
manière unique. Le réseau d'affinité asiatique de Cisco a joué un rôle clé dans la collectives entre employeurs et employés, qu’un syndicat soit présent ou non »,
création d'un lien entre Cisco et Shui On Group, la plus grande société explique un expert en droit du travail. La plupart des entreprises résistent aux
immobilière cotée en bourse en Chine, en proposant à Cisco d'organiser un syndicats qui tentent d’organiser leurs employés. Pourquoi les créent-elles de
événement de développement commercial lors d'une visite dans la Silicon Valley leur propre main ?
du fondateur et président du groupe Shui On. Les organisations doivent faire tout ce qu'elles peuvent pour
Beaucoup pensaient que le déclin de l'économie et la croissance des encourager tous les employés à se sentir inclus et entendus. Le réseautage
sites de réseaux sociaux sonneraient le glas des ERG. Or, il semble que ce est un excellent moyen d'y parvenir. Mais les organisations qui
soit le contraire. Les ERG sont en pleine croissance. Lorsqu'une entreprise soutiennent, créent et financent des groupes segmentés qui excluent
comme Northrop Grumman compte 125 000 employés répartis dans 25 certains employés s'attirent des ennuis. La meilleure façon de lutter contre
pays et 50 États, elle doit trouver un moyen de les rassembler. C'est le sentiment d'isolement est d'impliquer les employés et de leur donner la
précisément ce que les ERG font le mieux. parole. Il ne s'agit pas de découper les organisations en groupes, en
Les ERG sont une excellente idée commerciale. Rosalind Cox, directrice générale de incluant certains et en excluant d'autres.
Ford, déclare à propos des ERG de Ford : « En fin de compte, nous souhaitons créer une
Sources:RR Hastings, « Les groupes de ressources pour les employés génèrent des résultats commerciaux », téléchargé le 10 juin "Magazine RH(15 février 2011), « Les groupes
2011 sur www.shrm.org/ ; RR Hastings, « Les groupes de ressources pour les employés génèrent des résultats commerciaux », ou
sources peuvent créer des problèmes de travail
téléchargé le 10 juin 2011 sur www.shrm.org/ ; Magazine RH(25 juin 2009), téléchargé le 10 juin 2011, depuis www.shrm.org/; Le » et « Groupes d'affinité et de réseautage »
réponse. Notez vos réponses sur une feuille de papier. Vous avez b. Il est attiré par la lumière.
et de la perceuse ? a. Un bâton sec et doux est frotté entre les mains éclairci et vous décidez d'essayer de retrouver votre chemin vers le
contre une planche de bois vert souple. camp de base. Vous pensez que vous devez voyager vers le nord et que
b. Un bâton vert tendre est frotté entre les mains contre vous pouvez utiliser l'étoile polaire pour vous orienter. Comment
c. Un bâton de bois droit est rapidement frotté d'avant en a. Tenez votre main droite aussi haut que possible et
arrière contre un arbre mort. regardez entre votre index et votre majeur.
d. Deux bâtons (l'un étant l'arc, l'autre la perceuse) sont b. Trouvez Sirius et regardez à 60 degrés au-dessus et vers la
d. Cela dépend de l'altitude. dans vos vêtements. Vous ne ressentez aucune douleur, mais vous savez que
mangez chaque composant, un à la fois. b. Chenilles et insectes qui dégagent une odeur piquante
c. Celles qui sont velues ou aux couleurs vives
5.Ensuite, vous décidez de construire un abri pour la soirée. En
d. Tout ce qui précède
choisissant un site, que faites-vouspasa. Il doit contenir le matériel
nécessaire pour fabriquer le type d'abri dont vous avez besoin. Tâche de groupe
Décision. Une fois que le groupe est parvenu à un accord, écrivez la C. Score individuel moyen du groupe ______________
décision sur la même feuille de papier que celle que vous avez D. Meilleur score individuel du groupe ______________
utilisée pour vos réponses individuelles. Vous disposerez d'environ
20 minutes pour la tâche de groupe. Questions de discussion
1.Comment votre groupe (B) s'est-il comporté par rapport
Noter vos réponses à vous-même (A) ?
Votre instructeur vous fournira les bonnes réponses, qui sont 2.Comment votre groupe (B) s'est-il comporté par rapport
basées sur des jugements d'experts dans ces situations. Une au score individuel moyen du groupe (C) ?
fois que vous avez reçu les réponses, calculez (A) votre score 3.Comment votre groupe (B) s'est-il comporté par rapport
individuel, (B) le score de votre groupe, au meilleur score individuel du groupe (D) ?
(C) le score individuel moyen du groupe ; et 4.Comparez vos résultats avec ceux des autres groupes.
(D) le meilleur score individuel du groupe. Notez-les et Certains groupes ont-ils mieux réussi que d’autres à
consultez votre groupe pour vous assurer que ces surpasser les individus ?
scores sont exacts. 5.Que vous disent ces résultats sur l’efficacité de la prise
de décision en groupe ?
A. Votre score individuel ______________ 6.Que peuvent faire les groupes pour rendre la prise de décision
B. Le score de votre groupe ______________ collective plus efficace ?
Comme vous le savez maintenant, la paresse sociale est l’un des Questions
inconvénients du travail en groupe. Quel que soit le type de tâche (des 1.Si les membres du groupe finissent par « contourner » les
jeux de tir à la corde au travail sur un projet de groupe), les recherches embêtants, pensez-vous que cette information devrait être
suggèrent que lorsqu’ils travaillent en groupe, la plupart des individus communiquée à l'instructeur afin que la contribution de chaque
contribuent moins que s’ils travaillaient seuls. On pourrait qualifier ceux individu au projet soit jugée de manière plus équitable ? Si oui, le
qui se livrent à la paresse sociale de « tire-au-flanc », car ils n’assument groupe a-t-il la responsabilité éthique de communiquer cette
pas leurs responsabilités en tant que membres du groupe. information au membre du groupe qui se soustrait au projet ?
La plupart d’entre nous ont déjà fait l’expérience de la paresse sociale, ou de 2.Pensez-vous que la paresse sociale est toujours une forme de fuite (le fait de ne pas
l’esquive, au sein d’un groupe. Et nous pouvons même admettre que nous nous assumer ses responsabilités) ? La paresse sociale est-elle toujours contraire à
sommes parfois esquivés. Nous avons évoqué plus haut dans ce chapitre certaines l'éthique ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
façons de décourager la paresse sociale, comme limiter la taille des groupes, tenir
3.On a constaté que la paresse sociale est plus élevée dans les
les individus responsables de leurs contributions, fixer des objectifs de groupe et
pays occidentaux, plus individualistes, que dans les autres
proposer des incitations « hybrides » qui récompensent à la fois les performances
pays. Pensez-vous que cela signifie que nous devrions tolérer
individuelles et celles du groupe. Bien que ces tactiques puissent être efficaces,
davantage l'esquive des étudiants et des travailleurs
d’après notre expérience, de nombreux étudiants contournent simplement les
américains que si elle se produisait avec quelqu'un d'Asie ?
esquiveurs. « Nous l’avons fait nous-mêmes, c’était plus facile comme ça »,
explique un membre du groupe.
Que peuvent donc faire les managers pour minimiser ces biais ? Les Questions
problèmes de coordination et de collaboration suggèrent que nous ne 1.Pensez à un moment où vous avez fait partie d'un groupe qui a
devrions recourir à la prise de décision en groupe que lorsqu'il apparaît dû prendre une décision collective qui n'a pas abouti. Pouvez-
que la mise en commun des informations conduira à de meilleures vous identifier des erreurs de décision spécifiques commises
décisions que la prise de décision individuelle. Les experts conseillent par l'équipe ?
aux décideurs qui reçoivent des conseils de la part d'équipes de 2.Dans la situation que vous avez rencontrée, pouvez-vous penser à des
toujours se demander si les recommandations de l'équipe contiennent stratégies qui auraient pu contribuer à rendre le processus de prise
des biais égoïstes. Il est également important de voir si l'équipe a de décision du groupe plus efficace et plus précis ?
développé un attachement émotionnel à une ligne de conduite ou a
3.Pouvez-vous penser à un type de décision qui serait probablement
succombé à la pensée de groupe. Enfin, passez en revue une liste de
mieux pris par un individu plutôt que par un groupe ? Quels types
contrôle des heuristiques et des biais que nous avons décrits plus haut
de décisions doivent être prises par des groupes ?
dans le livre pour voir si le groupe pourrait être enclin à commettre ces
erreurs de décision.
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caché : la dissidence comme facilitateur de la qualité des décisions », l'Académie de Management(Juin 1981), pp. 417–424 ; et PL
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91, n° 6 (2006), pp. 1080–1093. Neutraliser les facteurs de stress au travail : les compétences
77.Voir DJ Isenberg, « Polarisation de groupe : une revue critique et une politiques comme antidote aux conséquences dysfonctionnelles
méta-analyse »,Journal de la personnalité et de la psychologie des conflits de rôles »,Journal de l'Académie de Management(
sociale (décembre 1986), pp. 1141–1151 ; JL Hale et FJ Boster, « février 2004), pp. 141–152.
Comparaison des modèles codés par effet des changements de 89.Shaw,Dynamique de groupe.
choix », Rapports de recherche en communication(avril 1988), pp. 90.B. Mullen, C. Symons, L. Hu et E. Salas, « Taille du groupe,
180–186 ; et PW Paese, M. Bieser et ME Tubbs, « Effets de cadrage comportement des dirigeants et satisfaction des subordonnés »,
et changements de choix dans la prise de décision en groupe », Journal de psychologie générale(avril 1989), pp. 155–170.
TUER BEN LADEN
T
La décision prise par le gouvernement américain le 1er mai 2011 d'envoyer la sixième équipe des
SEAL pour traquer et capturer ou tuer Oussama ben Laden n'a pas été, de l'avis général, une décision
facile à prendre. Comprendre la dynamique d'équipe qui sous-tend cette décision nous aide à
La décision d’un gouvernement de déployer des forces militaires pour capturer ou tuer des gens est
évidemment l’une des décisions les plus graves et souvent les plus controversées que les dirigeants et les
APPRENTISSAGE équipes puissent prendre. Gardez à l’esprit que nous ne nous intéressons pas ici au bien-fondé de la
OBJECTIFS décision, mais à la manière dont elle a été prise.
Après avoir étudié ce chapitre, En 2010, les services secrets américains ont identifié et localisé un homme que des
vous devriez être capable de :
agents d’Al-Qaïda capturés avaient présenté comme le messager d’Oussama ben Laden.
1Analyser la croissance Après avoir passé des mois à le traquer et à analyser le complexe au Pakistan, les analystes
popularité des équipes dans
de la CIA étaient convaincus qu’il y avait une « forte possibilité » que ben Laden s’y cache
les organisations.
également. À ce moment-là, les équipes de Navy SEAL ont commencé à s’entraîner pour
2Contraster les groupes et les équipes.
prendre le contrôle du complexe. Mais personne ne savait avec certitude si ben Laden s’y
3Comparez et contrastez quatre trouvait réellement.
types d'équipes.
La mission comportait des risques considérables. Les membres de l'équipe de sécurité
4Identifier les caractéristiques
nationale de l'administration ont évoqué des missions passées qui ont échoué : la bataille de
des équipes efficaces.
l'armée américaine à Mogadiscio, en Somalie (représentée dans le film,La chute du faucon noir), et
5Montrer comment les organisations
peut créer des joueurs d'équipe. la tentative de libération d’otages américains en Iran. « Il n’y a pas eu une seule réunion sans que
6Décidez quand utiliser quelqu’un n’évoque la « chute du faucon noir », a déclaré un membre de l’équipe. Les États-Unis
des individus au lieu de pourraient envoyer des troupes en territoire hostile sans aucune preuve que la cible de leurs
équipes.
efforts s’y trouve. Le président a déclaré plus tard que les commandants militaires estimaient les
7Montrez comment notre chances de réussite d’une mission à 55 contre 45.
compréhension des équipes
Au cours des deux mois qui ont suivi, l'équipe de sécurité nationale de l'administration
diffère dans un contexte global.
s'est réunie au moins six fois. Certains membres étaient contre l'opération, dans l'attente de
preuves plus définitives de la présence de Ben Laden. Aucun ne s'est présenté. Après une
MonGestionLaboratoire
dernière réunion entre le président et son équipe de sécurité nationale à 2 heures du matin,P
Accédez à une multitude d'aides
d'apprentissage interactives pour vous aider à .MLe dimanche 1er mai, les 40 commandos d’élite de la SEAL Team Six ont décollé à bord de
renforcer votre compréhension des concepts
quatre hélicoptères d’un lieu tenu secret en Afghanistan, dont la frontière orientale se trouve
du chapitre à
www.mymanagementlab.com. à environ 190 kilomètres à l’ouest du camp de Ben Laden. Une photo de la Maison Blanche
montre Obama et son équipe de sécurité nationale regardant avec anxiété la mission se
dérouler sur l’écran de la salle de situation. Obama est sans cravate et le visage grave, les
yeux fixés sur l’écran. Hillary Clinton, la main sur la bouche, et Robert Gates, les bras croisés
sur la poitrine, regardent le même point. Après que « les minutes se soient écoulées comme
des jours », l’équipe a reçu la confirmation que la mission était terminée. « Geronimo » – le
306
Compréhension
Équipes de travail 10
Nous allons redresser cette équipe
360 degrés.—Jason Kidd
308 CHAPITRE 10 Comprendre les équipes de travail
« C’était plus clair, cela signifiait que nous avions réfléchi à toutes nos options, cela signifiait que
lorsque j’ai finalement pris une décision, je l’ai prise sur la base des meilleures informations
possibles. »
T
Les équipes sont de plus en plus le principal moyen d'organiser le travail dans les
entreprises contemporaines. En fait, il existe peu d'insultes plus dommageables que « ne
pas être un joueur d'équipe ». Pensez-vous être un joueur d'équipe ? Répondez à l'auto-
évaluation suivante pour le savoir.
SAL Dans quelle mesure suis-je capable de constituer et de diriger une équipe ?
Dans la bibliothèque d’auto-évaluation (disponible sur CD ou en ligne), répondez à l’évaluation II.B.6 (Quel
BIBLIOTHÈQUE D'AUTO-ÉVALUATION est mon niveau de compétence pour constituer et diriger une équipe ?) et répondez aux questions
suivantes.
1. Avez-vous obtenu le score que vous pensiez obtenir ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
2. Pensez-vous pouvoir améliorer votre score ? Si oui, comment ? Si non, pourquoi ?
3. Pensez-vous qu'il existe des joueurs d'équipe ? Si oui, quels sont leurs
comportements ?
1 Analyser la croissance Il y a quelques décennies, lorsque des entreprises comme WL Gore, Volvo et General Foods ont
introduit des équipes dans leurs processus de production, cela a fait la une des journaux car personne
popularité des équipes dans
d'autre ne le faisait. Aujourd'hui, c'est tout le contraire. L'organisation quin'a pasL'utilisation des
les organisations.
équipes est devenue un sujet d'actualité. Les équipes sont partout.
Comment expliquer la popularité actuelle des équipes ? Les organisations se sont restructurées
pour être plus compétitives et plus efficientes, et se sont tournées vers les équipes pour mieux
exploiter les talents de leurs employés. Les équipes sont plus flexibles et plus réactives aux
événements changeants que les départements traditionnels ou d’autres formes de groupements
permanents. Elles peuvent se constituer, se déployer, se recentrer et se dissoudre rapidement. Mais
ne négligez pas les propriétés motivationnelles des équipes. Conformément à notre discussion au
chapitre 7 sur l’implication des employés en tant que facteur de motivation, les équipes facilitent la
participation des employés aux décisions opérationnelles. Une autre explication de leur popularité est
donc qu’elles constituent un moyen efficace pour la direction de démocratiser les organisations et
d’accroître la motivation des employés.
Le fait que les organisations se tournent vers le travail en équipe ne signifie pas nécessairement qu'elles sont
toujours efficaces. Les décideurs, en tant qu'êtres humains, peuvent être influencés par les modes et la mentalité
grégaire. Les équipes sont-elles vraiment efficaces ? Quelles conditions affectent leur potentiel ? Comment les
membres travaillent-ils ensemble ? Voici quelques-unes des questions auxquelles nous répondrons dans ce chapitre.
Différences entre les groupes et les équipes 309
2 Contraster les groupes et les équipes. Les groupes et les équipes ne sont pas la même chose. Dans cette section, nous définissons et clarifions la
différence entre les groupes de travail et les équipes de travail.1
Au chapitre 9, nous avons défini ungroupecomme deux ou plusieurs individus, en interaction et
interdépendants, qui se sont réunis pour atteindre des objectifs particuliers. groupe de travailest un
groupe qui interagit principalement pour partager des informations et prendre des décisions pour
aider chaque membre à exercer ses fonctions dans son domaine de responsabilité.
Les groupes de travail n'ont ni besoin ni possibilité de s'engager dans un travail
collectif qui nécessite un effort conjoint. Leur performance n'est donc que la somme des
contributions individuelles de chaque membre du groupe. Il n'existe aucune synergie
positive qui créerait un niveau global de performance supérieur à la somme des apports.
UNéquipe de travail, d'autre part, génère une synergie positive grâce à un effort
coordonné. Les efforts individuels aboutissent à un niveau de performance supérieur à la
somme de ces apports individuels. La figure 10-1 met en évidence les différences entre les
groupes de travail et les équipes de travail.
Ces définitions aident à clarifier pourquoi tant d'organisations ont récemment restructuré
leurs processus de travail autour des équipes. La direction recherche une synergie positive qui
permettra aux organisations d'accroître leurs performances. L'utilisation intensive des équipes
crée lapotentielpour qu'une organisation génère davantage de résultats sans augmentation des
intrants. Notez cependant que nous avons dit potentiel.Il n’y a rien de magique en soi qui
garantisse la réalisation d’une synergie positive dans la création d’équipes. Le simple fait
d’appeler unegroupeunéquipeL'efficacité d'une équipe n'améliore pas automatiquement ses
performances. Comme nous le verrons plus loin dans ce chapitre, les équipes efficaces ont
certaines caractéristiques communes. Si la direction espère obtenir des gains de performance
organisationnelle grâce à l'utilisation d'équipes, ses équipes doivent posséder ces
caractéristiques.
groupe de travailUn groupe qui interagit équipe de travailUn groupe dont les efforts
principalement pour partager des informations et individuels génèrent des performances
prendre des décisions pour aider chaque membre du supérieures à la somme des apports
groupe à accomplir son travail dans son domaine de individuels.
responsabilité.
310 CHAPITRE 10 Comprendre les équipes de travail
Types d'équipes
3 Comparez et opposez quatre Les équipes peuvent fabriquer des produits, fournir des services, négocier des accords, coordonner
des projets, offrir des conseils et prendre des décisions.2Dans cette section, nous décrivons les quatre
types d’équipes.
types d’équipes les plus courants dans une organisation :équipes de résolution de problèmes, équipes
de travail autogérées, équipes interfonctionnelles, etéquipes virtuelles((voir la pièce 10-2).
Technologie
?
affirment que les équipes autogérées ont de meilleurs résultats que les équipes traditionnelles dotées d’un
pouvoir de décision moindre.8
Équipes interfonctionnelles
Starbucks a créé une équipe composée de personnes issues de la production, des relations publiques
mondiales, de la communication mondiale et du marketing aux États-Unis pour développer sa marque
de café instantané Via. Les suggestions de l'équipe ont abouti à un produit rentable à produire et à
distribuer, et qui a été commercialisé grâce à une stratégie multidimensionnelle étroitement intégrée.
9Cet exemple illustre l'utilisation deéquipes interfonctionnelles, constitué d'employés provenant à
peu près du même niveau hiérarchique mais de domaines de travail différents, qui se réunissent pour
accomplir une tâche.
De nombreuses entreprises ont recours à des groupes horizontaux et transversaux depuis des
décennies. Dans les années 1960, IBM a créé un important groupe de travail composé d’employés de
différents services pour développer son très réussi System 360. Aujourd’hui, les équipes
interfonctionnelles sont si largement utilisées qu’il est difficile d’imaginer une entreprise
organisationnelle d’envergure sans elles. Tous les grands constructeurs automobiles (Toyota, Honda,
Nissan, BMW, GM, Ford et Chrysler) utilisent actuellement ce type d’équipe pour coordonner des
projets complexes. Cisco s’appuie sur des équipes interfonctionnelles spécifiques pour identifier et
capitaliser sur les nouvelles tendances dans plusieurs domaines du marché des logiciels. Ces équipes
sont l’équivalent de groupes de réseaux sociaux qui collaborent en temps réel pour identifier de
nouvelles opportunités commerciales dans le domaine et les mettre en œuvre de manière ascendante.
10
Les équipes interfonctionnelles sont un moyen efficace de permettre à des personnes de différents
domaines au sein d’une même organisation, voire entre des organisations, d’échanger des informations, de
développer de nouvelles idées, de résoudre des problèmes et de coordonner des projets complexes. Bien
entendu, les équipes interfonctionnelles ne sont pas une sinécure à gérer. Leurs premières étapes de
développement sont souvent longues, car les membres apprennent à travailler dans la diversité et la
complexité. Il faut du temps pour instaurer la confiance et le travail d’équipe, en particulier entre des
personnes d’horizons différents, ayant des expériences et des perspectives différentes.
Équipes virtuelles
Les équipes décrites dans la section précédente effectuent leur travail en face à face.Équipes virtuelles
utiliser la technologie informatique pour unir les membres physiquement dispersés et atteindre un objectif
commun.11Les équipes collaborent en ligne, en utilisant des moyens de communication tels que les réseaux
étendus, la vidéoconférence ou le courrier électronique, qu'elles se trouvent dans une pièce ou sur des
continents différents. Les équipes virtuelles sont si répandues et la technologie a tellement progressé qu'il est
probablement un peu erroné de les qualifier de « virtuelles ». Presque toutes les équipes d'aujourd'hui
effectuent au moins une partie de leur travail à distance.
Malgré leur omniprésence, les équipes virtuelles sont confrontées à des défis particuliers. Elles
peuvent souffrir du manque de relations sociales et d’interactions directes entre leurs membres. Des
données issues de 94 études portant sur plus de 5 000 groupes ont montré que les équipes virtuelles
sont plus efficaces pour partager des informations uniques (informations détenues par des membres
individuels mais pas par l’ensemble du groupe), mais qu’elles ont tendance à partager moins
d’informations dans l’ensemble.12En conséquence, un faible niveau de virtualité au sein des équipes se
traduit par un niveau plus élevé de partage d'informations, mais un niveau élevé de virtualité l'entrave.
Pour que les équipes virtuelles soient efficaces, la direction doit s'assurer que (1) la confiance est
établie entre les membres (une remarque incendiaire dans un e-mail peut gravement miner la
confiance au sein de l'équipe), (2) les progrès de l'équipe sont suivis de près (afin que l'équipe ne
perde pas de vue ses objectifs et qu'aucun membre de l'équipe ne « disparaisse »), et (3) les efforts et
les résultats de l'équipe sont rendus publics dans toute l'organisation (afin que l'équipe ne devienne
pas invisible).13
4 Identifier les caractéristiques Plusieurs personnes ont tenté d’identifier les facteurs liés à l’efficacité de l’équipe.14Cependant,
certaines études ont organisé ce qui était autrefois une « véritable liste de caractéristiques »15
des équipes efficaces.
dans un modèle relativement focalisé.16L'illustration 10-3 résume ce que nous savons
actuellement sur ce qui rend les équipes efficaces. Comme vous le verrez, elle s'appuie sur de
nombreux concepts de groupe introduits au chapitre 9.
La discussion suivante est basée sur le modèle de la pièce 10-3. Gardez à l’esprit deux points. Tout
d’abord, les équipes diffèrent en termes de forme et de structure. Le modèle tente de généraliser à
toutes les variétés d’équipes, mais évite d’appliquer de manière rigide ses prédictions à toutes les
équipes.17Utilisez-le comme guide. Deuxièmement, le modèle suppose que le travail d’équipe est
préférable au travail individuel. Créer des équipes « efficaces » lorsque les individus sont capables de
faire le travail mieux revient à résoudre parfaitement le mauvais problème.
Nous pouvons organiser les éléments clés des équipes efficaces en trois catégories
générales. Tout d'abord, il y a les ressources et autrescontextuelinfluences qui rendent les
équipes efficaces. La deuxième concerne l'équipecomposition.Enfin,processusLes variables sont
des événements au sein de l'équipe qui influencent l'efficacité. Qu'est-ce queefficacité de
l'équipeQue signifie ce modèle ? En général, il inclut des mesures objectives de la productivité
de l'équipe, les évaluations des performances de l'équipe par les managers et des mesures
globales de la satisfaction des membres.
Créer des équipes efficaces 313
Contexte
• Des ressources adéquates
• Leadership et structure
• Climat de confiance
• Systèmes d’évaluation des
performances et de récompense
Composition
• Compétences des membres
• Personnalité
• Attribution des rôles
Efficacité de l'équipe
• Diversité
• Taille des équipes
• Flexibilité des membres
• Préférences des membres
Processus
• Objectif commun
• Objectifs spécifiques
• Efficacité de l’équipe
• Niveaux de conflit
• Paresse sociale
Des ressources adéquatesLes équipes font partie d’un système organisationnel plus vaste ; chaque
équipe de travail dépend de ressources extérieures au groupe pour assurer sa pérennité. La pénurie
de ressources réduit directement la capacité d’une équipe à accomplir efficacement son travail et à
atteindre ses objectifs. Comme l’a conclu une étude après avoir examiné 13 facteurs liés à la
performance du groupe, « l’une des caractéristiques les plus importantes d’un groupe de travail
efficace est peut-être le soutien que le groupe reçoit de l’organisation ».18
Ce soutien comprend des informations opportunes, un équipement approprié, un personnel adéquat,
des encouragements et une assistance administrative.
Leadership et structureLes équipes ne peuvent pas fonctionner si elles ne parviennent pas à s'entendre sur qui doit
faire quoi et à s'assurer que tous les membres partagent la charge de travail. S'entendre sur les spécificités du travail
et sur la manière dont elles s'articulent pour intégrer les compétences individuelles nécessite un leadership et une
structure, soit de la part de la direction, soit de la part des membres de l'équipe eux-mêmes. Il est vrai que dans les
équipes autogérées, les membres de l'équipe absorbent une grande partie des tâches
mondialisation !
UN
Comme vous pouvez vous en douter, les Les équipes collectivistes sont sensibles à l'humeur indépendance. Les managers peuvent
chercheurs ont accordé une grande attention de leurs collègues, de sorte que la motivation et également trouver utile de promouvoir une
aux différences entre individualistes et l'humeur positive d'un membre du groupe sont orientation collectiviste des processus
collectivistes en termes d’orientation vers le travail en susceptibles de se répercuter sur la motivation et d'équipe, même lorsqu'ils travaillent avec des
équipe. Comme nous l’avons appris au chapitre 5 sur la l'humeur positive des autres. Les équipes groupes d'individualistes.
personnalité et les valeurs, les personnes issues de collectivistes ont également déjà une forte
sociétés collectivistes – comme celles que l’on trouve prédisposition à travailler ensemble en groupe, il
dans une grande partie de l’Asie de l’Est, de l’Amérique est donc moins nécessaire de renforcer le travail Sources:D'après R. Ilies, DT Wagner et FP
Morgeson, « Expliquer les liens affectifs dans
latine et de l’Afrique – sont généralement plus enclines d'équipe. D'autres recherches suggèrent que les les équipes : différences individuelles dans la
à considérer les objectifs du groupe comme équipes orientées vers le collectif sont plus à sensibilité à la contagion et l'individualisme-
importants et à mettre l’accent sur les processus même de mettre en commun leurs ressources et collectivisme »,Journal de psychologie
appliquée92, no. 4 (2007), pp. 1140–1148 ; EC
collaboratifs. Les cultures individualistes comme celles de corriger les erreurs des autres que les équipes Dierdorff, ST Bell et JA Belohlav, « Le pouvoir
des États-Unis, du Canada et du Royaume-Uni, en orientées vers l'individu. du « nous » : effets du collectivisme
revanche, mettent l’accent sur la réussite et la Quelle leçon pour les managers ? Les psychologique sur la performance des équipes
au fil du temps »,Journal de psychologie
performance individuelles. managers des cultures individualistes doivent appliquée96, no. 2 (2011), pp. 247–262 ; et J.E.
Les cultures individualistes peuvent avoir peut-être redoubler d'efforts pour renforcer la Driskell, E. Salas et S. Hughes, « Orientation
plus de difficultés à mettre en œuvre des cohésion de l'équipe. Une façon d'y parvenir est de collective et performance d'équipe :
développement d'une mesure des différences
processus de travail en équipe pour diverses confier aux équipes des tâches plus stimulantes et individuelles »,Facteurs humains52, n° 2 (2010),
raisons. Les collectivistes semblent plus de leur fournir plus de ressources. pp. 316–328.
fonctions généralement assumées par les managers. Cependant, le travail d'un manager devient alors
la gestiondehors((plutôt qu'à l'intérieur) de l'équipe.
Le leadership est particulièrement important danssystèmes multi-équipes, dans lequel
différentes équipes coordonnent leurs efforts pour produire un résultat souhaité. Ici, les dirigeants
doivent responsabiliser les équipes en leur déléguant des responsabilités et ils jouent le rôle de
facilitateur, en s'assurant que les équipes travaillent ensemble plutôt que les unes contre les autres.19
Les équipes qui établissent un leadership partagé en le déléguant efficacement sont plus efficaces que
les équipes avec une structure traditionnelle à leader unique.20
Climat de confianceLes membres d’une équipe efficace se font mutuellement confiance. Ils font également
confiance à leurs dirigeants.21La confiance interpersonnelle entre les membres d'une équipe facilite la
coopération, réduit la nécessité de surveiller le comportement des autres et lie les membres autour de la
conviction que les autres membres de l'équipe ne profiteront pas d'eux. Les membres d'une équipe sont plus
susceptibles de prendre des risques et d'exposer leurs vulnérabilités lorsqu'ils pensent pouvoir faire
confiance aux autres membres de leur équipe. Et, comme nous le verrons au chapitre 12, la confiance est le
fondement du leadership. Elle permet à une équipe d'accepter et de s'engager envers les objectifs et les
décisions de son leader.
Un choix éthique
M
de nombreuses équipes d’organisations Comment minimiser l'impact environnemental de Il est possible de choisir des méthodes
géographiquement dispersées se sont votre organisation sur les voyages d'affaires ? responsables, comme voyager en classe
tournées vers les médias électroniques pour Plusieurs conseils peuvent vous aider à réfléchir économique plutôt qu'en classe affaires. Vérifiez
améliorer la communication entre les sites. Cependant, aux moyens par lesquels les équipes virtuelles également le profil environnemental des hôtels
il peut y avoir uneéthiqueArgument en faveur du mondiales peuvent être exploitées pour une plus avant de réserver une chambre.
recours à des équipes virtuelles mondiales : il peut grande durabilité : 4.Présentez les arguments commerciaux en faveur
s’agir d’un choix plus responsable sur le plan d’alternatives de voyage d’affaires durables. La
environnemental que de faire voyager les membres de 1.Encouragez tous les membres de plupart des experts s’accordent à dire que les
l’équipe à l’étranger lorsqu’ils ont besoin de l’équipe à réfléchir à la nécessité téléconférences et les voyages respectueux de
communiquer. Une très grande partie des transports réelle d’une réunion en face à face et l’environnement sont non seulement
aériens, ferroviaires et automobiles sont effectués à à essayer d’utiliser des méthodes de bénéfiques pour l’environnement, mais aussi
des fins professionnelles et contribuent grandement communication alternatives chaque plus rentables.
aux émissions mondiales de dioxyde de carbone. fois que possible.
Lorsque les équipes peuvent se réunir virtuellement 2.Communiquez autant d’informations que
plutôt qu’en face à face, elles réduisent possible par des moyens virtuels, notamment Sources:P. Tilstone, « Réduire les émissions de
considérablement la quantité d’énergie consommée. par courrier électronique, par appels carbone… et les factures »,Directeur(mai 2009),
p. 54 ; et LC Latimer, « 6 stratégies pour des
téléphoniques et par téléconférence. voyages d’affaires durables »,Éco-biz(11 février
Dans un monde connecté à l’échelle mondiale, 3.Lorsque vous vous rendez à des réunions d'équipe, choisissez le moyen 2011), www.greenbiz.com.
quels types d’actions pourriez-vous entreprendre pour de transport le plus respectueux de l'environnement.
Composition de l'équipe
La catégorie de composition de l'équipe comprend des variables liées à la manière dont les équipes
doivent être composées : la capacité et la personnalité des membres de l'équipe, la répartition des
rôles et la diversité, la taille de l'équipe et la préférence des membres pour le travail en équipe.
Compétences des membresUne partie de la performance d’une équipe dépend des connaissances,
des compétences et des capacités de ses membres individuels.23Il est vrai que nous lisons parfois
l'histoire d'une équipe sportive composée de joueurs médiocres qui, grâce à un excellent
entraînement, à la détermination et à la précision du travail d'équipe, ont battu un groupe bien plus
talentueux. Mais de tels cas font la une des journaux précisément parce qu'ils sont inhabituels. La
performance d'une équipe ne se résume pas à la somme des capacités individuelles de ses membres.
Cependant, ces capacités fixent des limites à ce que les membres peuvent faire et à l'efficacité avec
laquelle ils joueront au sein d'une équipe.
Les recherches révèlent quelques informations sur la composition et la performance des équipes. Tout
d’abord, lorsque la tâche nécessite une réflexion considérable (résoudre un problème complexe
(comme la réingénierie d’une chaîne de montage), les équipes à haut potentiel, composées en majorité de
membres intelligents, réussissent mieux que les équipes à faible potentiel, en particulier lorsque la charge de
travail est répartie de manière égale. De cette façon, la performance de l’équipe ne dépend pas du maillon le
plus faible. Les équipes à haut potentiel s’adaptent également mieux aux situations changeantes ; elles
peuvent appliquer plus efficacement les connaissances existantes à de nouveaux problèmes.
Enfin, les compétences du leader de l'équipe sont également importantes. Les leaders intelligents aident
les membres moins intelligents de l'équipe lorsqu'ils ont des difficultés à accomplir une tâche. Mais un leader
moins intelligent peut neutraliser l'effet d'une équipe hautement compétente.24
ce qui rend les équipes composées de personnes ouvertes plus créatives et innovantes.27
Supposons qu'une organisation doive créer 20 équipes de 4 personnes chacune
et qu'elle compte 40 personnes très consciencieuses et 40 personnes peu
consciencieuses. L'organisation serait-elle mieux lotie (1) en formant 10 équipes de
personnes très consciencieuses et 10 équipes de membres peu consciencieux, ou
(2) « Répartir » chaque équipe avec 2 personnes ayant obtenu un score élevé et 2 personnes
ayant obtenu un score faible en matière de conscience ? Étonnamment, les données suggèrent
que l’option 1 est le meilleur choix ; les performances des équipes seront plus élevées si
l’organisation forme 10 équipes très consciencieuses et 10 équipes peu consciencieuses.28
Attribution des rôlesLes équipes ont des besoins différents et les membres doivent être sélectionnés de
manière à ce que tous les rôles soient remplis. Une étude portant sur 778 équipes de baseball de la ligue
majeure sur une période de 21 ans souligne l'importance d'attribuer les rôles de manière appropriée.29
Comme on pouvait s’y attendre, les équipes composées de membres plus expérimentés et plus compétents
ont obtenu de meilleurs résultats. Cependant, l’expérience et les compétences de ceux qui occupent des rôles
clés, qui gèrent une plus grande partie du flux de travail de l’équipe et qui sont au cœur de tous les processus
de travail (dans ce cas, les lanceurs et les receveurs), se sont avérées particulièrement vitales. En d’autres
termes, placez vos travailleurs les plus compétents, les plus expérimentés et les plus consciencieux aux
postes les plus centraux d’une équipe.
Nous pouvons identifier neuf rôles potentiels au sein d'une équipe (voir la pièce 10-4). Les équipes de
travail performantes ont sélectionné des personnes pour jouer tous ces rôles en fonction de leurs
compétences et de leurs préférences.30(Dans de nombreuses équipes, les individus joueront plusieurs rôles.)
Pour augmenter la probabilité que les membres de l'équipe travaillent bien ensemble, les managers doivent
comprendre les forces individuelles que chaque personne peut apporter à une équipe, sélectionner les
membres en tenant compte de leurs forces et attribuer des tâches qui leur conviennent.
avec les styles préférés des membres.
Diversité des membresAu chapitre 9, nous avons discuté des recherches sur l'effet de la
diversité sur les groupes. Commentéquipela diversité affecteéquipePerformance ? La mesure
dans laquelle les membres d'une unité de travail (groupe, équipe ou service) partagent un
attribut démographique commun, tel que l'âge, le sexe, la race, le niveau d'éducation ou
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Combats externes
Mainteneur Équipe
batailles Off
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Ex iq
pl
u
nit
ap
une dir
et
Contrôleur
e r
Fournit
et suiv
Organisateur
Producteur
318 CHAPITRE 10 Comprendre les équipes de travail
Taille des équipesLa plupart des experts s’accordent à dire que garder des équipes de petite taille est
essentiel pour améliorer l’efficacité du groupe.37En règle générale, les équipes les plus efficaces sont
composées de cinq à neuf membres. Les experts suggèrent d’utiliser le plus petit nombre de
personnes capables d’accomplir la tâche. Malheureusement, les managers ont souvent tort de créer
des équipes trop grandes. Il suffit de quatre ou cinq membres pour développer la diversité des points
de vue et des compétences, alors que les problèmes de coordination peuvent augmenter de manière
exponentielle à mesure que l’équipe s’agrandit. Lorsque les équipes comptent trop de membres, la
cohésion et la responsabilité mutuelle diminuent, la paresse sociale augmente et les gens
communiquent moins. Les membres des grandes équipes ont du mal à se coordonner entre eux,
surtout sous la pression du temps. Si une unité de travail naturelle est plus grande et que vous
souhaitez un effort d’équipe, envisagez de diviser le groupe en sous-équipes.38
Préférences des membresTous les employés ne sont pas des joueurs d’équipe. Si on leur en donne la
possibilité, de nombreux employés choisiront eux-mêmesdehorsde la participation de l'équipe.
Lorsque des personnes qui préfèrent travailler seules sont obligées de travailler en équipe, le moral de
l'équipe et la satisfaction de chaque membre sont directement menacés.39Ce résultat suggère
Créer des équipes efficaces 319
Lors de la sélection des membres de l'équipe, les managers doivent tenir compte des préférences
individuelles ainsi que des capacités, des personnalités et des compétences. Les équipes les plus
performantes sont généralement composées de personnes qui préfèrent travailler en groupe.
Processus d'équipe
La dernière catégorie liée à l'efficacité de l'équipe est constituée de variables de processus telles que
l'engagement des membres envers un objectif commun, l'établissement d'objectifs d'équipe
spécifiques, l'efficacité de l'équipe, un niveau de conflit maîtrisé et une paresse sociale minimisée. Ces
variables seront particulièrement importantes dans les équipes plus grandes et dans les équipes
fortement interdépendantes.40
Pourquoi les processus sont-ils importants pour l'efficacité d'une équipe ? Revenons au sujet de la
paresse sociale. Nous avons constaté que 1 - 1 - 1 ne fait pas nécessairement 3. Lorsque la
contribution de chaque membre n'est pas clairement visible, les individus ont tendance à diminuer
leurs efforts. En d'autres termes, la paresse sociale illustre une perte de processus due à l'utilisation
d'équipes. Mais les équipes devraient créer des extrants supérieurs à la somme de leurs intrants,
comme lorsqu'un groupe diversifié développe des alternatives créatives. La figure 10-5 illustre
comment les processus de groupe peuvent avoir un impact sur l'efficacité réelle d'un groupe.41
Les équipes sont souvent utilisées dans les laboratoires de recherche car elles peuvent s’appuyer sur les
compétences diverses de différentes personnes pour produire des recherches plus significatives que les
chercheurs travaillant de manière indépendante, c’est-à-dire qu’elles produisent une synergie positive et que
leurs gains de processus dépassent leurs pertes de processus.
démographie organisationnelleLe
mesure dans laquelle les membres d’une unité de
travail partagent un attribut démographique
commun, tel que l’âge, le sexe, la race, le niveau
d’éducation ou l’ancienneté dans une
organisation, et l’impact de cet attribut sur le
roulement du personnel.
320 CHAPITRE 10 Comprendre les équipes de travail
Mythe ou science ?
T
En règle générale, sa déclaration est Les équipes étaient motivées et obtenaient les « Si vous volez haut et que la pression est très
fausse. Cependant, ilsontsituations où les meilleurs résultats lorsque leur chef manifestait de la faible, vous n'obtenez pas de résultats. » Pour
équipes donnent le meilleur d’elles- joie, tandis que les équipes composées de membres certains types d'équipes (celles composées de
mêmes lorsque leur leader est en colère. relativement désagréables étaient les plus motivées et membres aussi désagréables que leur leader),
Si vous avez déjà vu un épisode de l'une obtenaient les meilleurs résultats lorsque leur chef il semble qu'il ait raison. L'amour dur semble
des émissions de télé-réalité du célèbre chef exprimait de la colère. fonctionner mieux avec des équipes difficiles.
Gordon Ramsay(La cuisine de l'enfer, Le mot Pourquoi les équipes désagréables font-
en F,Cauchemars en cuisine) — où Ramsay elles de leur mieux lorsque leur leader est en
terrorise régulièrement les équipes de cuisine colère ? Si vous vous souvenez de notre
Sources:GA Van Kleef, AC Homan, B. Beersma et D.
avec des accès de colère, des menaces et des discussion sur l’agréabilité au chapitre 5, les van Knippenberg, « À propos des dirigeants en
intimidations — vous avez vu comment les individus désagréables sont plus directs, plus colère et des suiveurs agréables : comment les
dirigeants en colère motivent. Mais cette argumentatifs et moins réticents aux conflits émotions des dirigeants et la personnalité des
suiveurs façonnent la motivation et la
approche donne-t-elle vraiment des résultats ? que leurs homologues plus agréables. Les performance de l'équipe »,Sciences
Beaucoup d’entre nous seraient sceptiques. équipes désagréables peuvent mieux réagir à psychologiques21, non. 12 (2010), pages 1827 à
Une approche dure et capricieuse pour diriger un leader en colère parce que ce dernier parle 1834 ; GA Van Kleef, AC Homan, B. Beersma,
D. van Knippenberg, B. van Knippenberg et F.
des équipes semblerait systématiquement une langue que l’équipe peut comprendre, ou Damen, « Sentiment brûlant ou calcul froid ?
contre-productive. Qui voudrait travailler pour les membres désagréables de l’équipe peuvent Les effets des manifestations émotionnelles
un tel leader ? être moins sensibles aux comportements des dirigeants sur la performance de l'équipe
dépendent de la motivation épistémique des
Il s'avère que le chef d'équipe en inconsidérés (dont l’expression de la colère est suiveurs », Journal de l'Académie de
colère a peut-être raison. Une étude un parfait exemple). Management52, no. 3 (2009), pp. 562–580 ; et
récente a révélé que Invité à réfléchir sur son attitude colérique- S. Lyall, « Le terrible chef étoilé de Londres »,Le
New York Times(23 février,
alors que les équipes composées de membres En ce qui concerne la direction des équipes, Ramsay a
2005), téléchargé le 3 juin 2011, depuis
relativement agréables étaient les plus déclaré : « Quand il n'y a pas d'adrénaline http://select.nytimes.com/.
atteindre les objectifs. Les équipes qui obtiennent de meilleurs résultats de manière constante ont une idée
claire de ce qui doit être fait et de la manière de le faire.42
Les membres d'une équipe performante consacrent énormément de temps et d'efforts à discuter,
à définir et à convenir d'un objectif qui leur appartient à la fois collectivement et individuellement. Cet
objectif commun, une fois accepté par l'équipe, devient ce que la navigation céleste est pour le
capitaine d'un navire : elle fournit une direction et des conseils dans toutes les conditions. Comme un
navire qui suit la mauvaise route, les équipes qui ne disposent pas de bonnes compétences en matière
de planification sont condamnées ; exécuter parfaitement le mauvais plan est une cause perdue.43Les
équipes doivent également s’entendre sur la question de savoir si leur objectif est d’apprendre et de
maîtriser une tâche ou simplement d’exécuter la tâche ; les preuves suggèrent que des perspectives
différentes sur l’apprentissage par rapport aux objectifs de performance conduisent à des niveaux de
performance globale de l’équipe inférieurs.44Il semble que ces différences d’orientation des objectifs
ont pour effet de réduire la discussion et le partage.
Source:Brandon Wade/MCT/Newscom.
L'équipe de ravitaillement a une tâche
spécifique et une idée claire de ce qui
doit être fait. Et chaque membre continue
Il peaufine son travail pour gagner du temps
lors des arrêts aux stands, qui sont si importants
car ils peuvent permettre de gagner ou de
perdre une course.
d'informations. En résumé, il faut que tous les employés d'une équipe s'efforcent d'atteindre le même objectif.taper
du but est important.
Les équipes efficaces montrent égalementréflexivité, ce qui signifie qu'ils réfléchissent et ajustent
leur plan directeur lorsque cela est nécessaire. Une équipe doit avoir un bon plan, mais elle doit
également être prête et capable de s'adapter lorsque les conditions l'exigent.45Il est intéressant de
noter que certaines données suggèrent que les équipes ayant une forte réflexivité sont mieux à même
de s’adapter aux plans et aux objectifs contradictoires de leurs membres.46
Efficacité de l'équipeLes équipes efficaces ont confiance en elles-mêmes ; elles croient qu'elles
peuvent réussir. Nous appelons celaefficacité de l'équipe.48Les équipes qui ont réussi renforcent
leur confiance en leurs futurs succès, ce qui, à son tour, les motive à travailler plus dur. Que
peut faire la direction pour accroître l'efficacité de l'équipe ? Deux options sont possibles : aider
l'équipe à obtenir de petits succès qui renforcent la confiance et proposer une formation pour
améliorer les compétences techniques et interpersonnelles des membres. Plus les compétences
des membres de l'équipe sont grandes, plus l'équipe a de chances de développer sa confiance
et sa capacité à la concrétiser.
Lors de la guerre en Irak, par exemple, de nombreux chefs militaires ont déclaré avoir sous-estimé la
puissance de l'insurrection et les luttes intestines entre les sectes religieuses irakiennes. La similitude
des modèles mentaux des membres d'une équipe est également importante. Si les membres d'une
équipe ont des idées différentes sur la façon de faire les choses, l'équipe se battra sur les méthodes
plutôt que de se concentrer sur ce qui doit être fait.51Une revue de 65 études indépendantes sur la
cognition en équipe a révélé que les équipes partageant des modèles mentaux interagissaient plus
fréquemment entre elles, étaient plus motivées, avaient des attitudes plus positives envers leur travail
et avaient des niveaux de performance évalués objectivement plus élevés.52
Niveaux de conflitLes conflits au sein d'une équipe ne sont pas nécessairement mauvais.
Comme nous le verrons au chapitre 15, les conflits ont une relation complexe avec la
performance de l'équipe. Les conflits relationnels, ceux basés sur des incompatibilités
interpersonnelles, des tensions et de l'animosité envers les autres, sont presque toujours
dysfonctionnels. Cependant, lorsque les équipes effectuent des activités non routinières, des
désaccords sur le contenu des tâches (appelésconflits de tâches) stimulent la discussion,
favorisent l'évaluation critique des problèmes et des options et peuvent conduire à de
meilleures décisions d'équipe. Une étude menée en Chine a révélé que des niveaux modérés de
conflits entre tâches au cours des phases initiales de performance de l'équipe étaient
positivement liés à la créativité de l'équipe, mais que des niveaux très faibles et très élevés de
conflits entre tâches étaient négativement liés à la performance de l'équipe.53En d’autres
termes, trop ou trop peu de désaccord sur la manière dont une équipe doit initialement réaliser
une tâche créative peut nuire à la performance.
La manière dont les conflits sont résolus peut également faire la différence entre des équipes
efficaces et inefficaces. Une étude des commentaires en cours effectués par 37 groupes de travail
autonomes a montré que les équipes efficaces résolvaient les conflits en discutant explicitement des
problèmes, tandis que les équipes inefficaces avaient des conflits davantage axés sur les personnalités
et la façon dont les choses étaient dites.54
Paresse socialeComme nous l'avons déjà mentionné, les individus peuvent se laisser aller à la paresse sociale
et se reposer sur les efforts du groupe parce que leurs contributions particulières ne peuvent pas être
identifiées. Les équipes efficaces atténuent cette tendance en rendant les membres individuellement et
conjointement responsables de la finalité, des objectifs et de l'approche de l'équipe.55
Par conséquent, les membres doivent être clairs sur ce dont ils sont individuellement responsables et
sur ce dont ils sont conjointement responsables au sein de l’équipe.
5 Montrez comment les organisations peuvent Nous avons démontré avec force la valeur et la popularité croissante des équipes. Mais beaucoup de gens ne
sont pas des joueurs d'équipe par nature, et de nombreuses organisations ont historiquement encouragé les
créer des joueurs d’équipe.
réalisations individuelles. Enfin, les équipes s'intègrent bien dans les pays qui obtiennent un score élevé en
matière de collectivisme. Mais qu'en est-il si une organisation veut
Transformer les individus en joueurs d'équipe 323
Pourcentage indiquant que le travail d'équipe est une compétence hautement prioritaire sur le lieu de travail
80
70 79%
60
50 58%
40
30
20
10
0
Employeurs Employés
Source:D'après « Une nouvelle étude met en lumière le paysage de l'emploi à Chicago », PR Newswire (4 mai 2011). Réimprimé avec l'autorisation de The Gallup Organization.
Comment intégrer des équipes dans une population de travail composée d'individus nés
et élevés dans une société individualiste ? Un employé chevronné d'une grande entreprise,
qui avait bien travaillé dans une entreprise individualiste dans un pays individualiste, a
décrit l'expérience de rejoindre une équipe : « J'apprends ma leçon. Je viens de recevoir ma
première évaluation négative en 20 ans. »56
Alors, que peuvent faire les organisations pour améliorer l’efficacité de leurs équipes, pour transformer les
contributeurs individuels en membres de l’équipe ? Voici quelques options pour les managers qui cherchent à
transformer les individus en joueurs d’équipe.
recrutez des membres d'équipe, assurez-vous que les candidats sont capables de remplir leurs rôles au sein de l'équipe ainsi que de
Face à des candidats qui n'ont pas les compétences nécessaires pour travailler en équipe, les managers
ont trois options. D'abord, ne pas les embaucher. Si vous devez les embaucher, assignez-leur des tâches ou
des postes qui ne nécessitent pas de travail en équipe. Si cela n'est pas possible, les candidats peuvent suivre
une formation pour en faire des joueurs d'équipe. Dans les organisations établies qui décident de repenser
les emplois en fonction des équipes, certains employés ne veulent pas devenir des joueurs d'équipe et
peuvent être impossibles à former. Malheureusement, ils deviennent généralement les victimes de l'approche
d'équipe.
Créer des équipes implique souvent de résister à l'envie d'embaucher les meilleurs talents, quoi
qu'il arrive. L'équipe de football professionnel Los Angeles Galaxy a payé des sommes astronomiques
pour les talents de la star britannique David Beckham, apparemment sans se soucier de savoir s'il était
un joueur d'équipe.58Le résultat a été un faible niveau de coordination et de coopération au sein de
l'équipe. Les traits de personnalité semblent également faire de certaines personnes de meilleurs
candidats pour travailler dans des équipes diversifiées. Les équipes composées de membres qui
aiment résoudre des énigmes mentales difficiles semblent également plus efficaces et capitalisent sur
les points de vue multiples qui découlent de la diversité d'âge et d'éducation.59
324 CHAPITRE 10 Comprendre les équipes de travail
Employés de Cigna, une société de santé mondiale Récompenser : offrir des incitations pour
société de services, apprenez comment
être un bon joueur d'équipe
devenez des joueurs d’équipe en
participant à des compétitions de WhirlyBall. Le système de récompense d’une organisation doit être repensé pour encourager les efforts de
Des organisations comme Cigna utilisent le sport coopération plutôt que de compétition.61Hallmark Cards Inc. a ajouté à son système de primes
d’équipe comme un exercice de renforcement d’équipe.
individuelles de base un bonus annuel basé sur la réalisation des objectifs d'équipe. Whole Foods
jeu dans lequel deux équipes manœuvrent des
oriente la plupart de ses récompenses basées sur la performance vers la performance de l'équipe. Par
WhirlyBugs sur un terrain tout en utilisant des
pelles pour lancer une balle d'avant en arrière conséquent, les équipes sélectionnent soigneusement les nouveaux membres afin qu'ils contribuent à
entre les membres de l'équipe en essayant de l'efficacité de l'équipe (et donc aux bonus d'équipe).62Il est généralement préférable d'instaurer un ton
marquer un but. WhirlyBall est l'une des coopératif le plus tôt possible dans la vie d'une équipe. Comme nous l'avons déjà noté, les équipes qui
nombreuses activités de team-building qui
passent d'un système compétitif à un système coopératif ne partagent pas immédiatement les
les employés participent à renforcer leurs
informations et ont toujours tendance à prendre des décisions hâtives et de mauvaise qualité.63
compétences en travail d'équipe et à ressentir
la satisfaction que procure le travail d'équipe Apparemment, la faible confiance typique du groupe compétitif ne sera pas facilement remplacée par
peut fournir. une confiance élevée avec un changement rapide des systèmes de récompense. Ces problèmes ne se
rencontrent pas dans les équipes qui ont des systèmes de coopération permanents.
Les promotions, les augmentations de salaire et autres formes de reconnaissance doivent être accordées
aux personnes qui travaillent efficacement en équipe en formant de nouveaux collègues, en partageant des
MonGestionLaboratoire informations, en aidant à résoudre les conflits au sein de l'équipe et en maîtrisant les nouvelles compétences
Pour une application interactive de ce sujet, nécessaires. Cela ne signifie pas que les contributions individuelles doivent être ignorées ; elles doivent plutôt
consultez l'activité de simulation de ce être contrebalancées par des contributions désintéressées à l'équipe.
chapitre à l'adresse Enfin, n'oubliez pas les récompenses intrinsèques, comme la camaraderie, que les employés
www.mymanagementlab.com. peuvent tirer du travail d'équipe. C'est passionnant et satisfaisant de faire partie d'une équipe
performante. L'opportunité de développement personnel pour soi et ses coéquipiers peut être
une expérience très satisfaisante et enrichissante.
6 Décidez quand utiliser des Le travail en équipe nécessite plus de temps et souvent plus de ressources que le travail
individuel. Les équipes ont des exigences de communication accrues, des conflits à gérer et des
individus plutôt que des équipes.
réunions à organiser. Les avantages du travail en équipe doivent donc dépasser les coûts, et ce
n'est pas toujours le cas.64Avant de vous précipiter pour mettre en place des équipes, évaluez
soigneusement si le travail nécessite ou bénéficiera d’un effort collectif.
Comment savoir si le travail de votre groupe serait mieux réalisé en équipe ? Vous
pouvez appliquer trois tests.65Premièrement, le travail peut-il être mieux réalisé par plus
d'une personne ? Un bon indicateur est la complexité du travail et la nécessité
Résumé et implications pour les managers 325
Les tâches simples qui ne nécessitent pas de contributions diverses sont probablement mieux confiées
à des individus. Deuxièmement, le travail crée-t-il un objectif commun ou un ensemble d'objectifs pour
les personnes du groupe qui dépasse la somme des objectifs individuels ? De nombreux services
après-vente de concessionnaires de véhicules neufs ont mis en place des équipes qui relient le
personnel du service clientèle, les mécaniciens, les spécialistes des pièces détachées et les
représentants commerciaux. De telles équipes peuvent mieux gérer la responsabilité collective de
garantir que les besoins des clients sont correctement satisfaits.
Le test final consiste à déterminer si les membres du groupe sont interdépendants. Le
recours aux équipes est logique lorsqu’il existe une interdépendance entre les tâches : le
succès de l’ensemble dépend du succès de chacun.etle succès de chacun dépend du
succès des autres. Le football, par exemple, est un exemple évidentéquipeSport. La
réussite exige une grande coordination entre des joueurs interdépendants. A l'inverse, à
l'exception peut-être des relais, les équipes de natation ne sont pas vraiment des équipes.
Ce sont des groupes d'individus qui s'exécutent individuellement, et dont la performance
totale n'est que la somme de leurs performances individuelles.
MonGestionLaboratoire
Maintenant que vous avez terminé ce chapitre, revenez àwww.mymanagementlab.compour continuer à
pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
7 Montrez comment notre Peu de tendances ont autant influencé l’emploi que le mouvement massif d’introduction du
travail en équipe sur le lieu de travail. Le passage du travail individuel au travail en équipe exige
compréhension des équipes diffère
des employés qu’ils coopèrent avec les autres, partagent des informations, affrontent les
dans un contexte mondial.
différences et subliment leurs intérêts personnels pour le bien de l’équipe.
- Les équipes efficaces ont des caractéristiques communes. Elles disposent de ressources adéquates,
d'un leadership efficace, d'un climat de confiance et d'un système d'évaluation et de récompense des
performances qui reflète les contributions de l'équipe. Ces équipes sont composées de personnes
possédant une expertise technique ainsi que des compétences en résolution de problèmes, en prise
de décision et en relations interpersonnelles et les qualités requises, notamment la conscience
professionnelle et l'ouverture d'esprit.
- Les équipes efficaces ont également tendance à être petites, avec moins de 10
personnes, de préférence d’horizons divers. Elles sont composées de membres qui
remplissent les exigences du poste et qui préfèrent faire partie d’un groupe. Et le travail
que font les membres offre liberté et autonomie, la possibilité d’utiliser des compétences
et des talents différents, la capacité de réaliser une tâche ou un produit complet et
identifiable, et un travail qui a un impact substantiel sur les autres.
- Enfin, les équipes efficaces ont des membres qui croient aux capacités de l’équipe
et s’engagent envers un plan et un objectif communs, un modèle mental partagé
précis de ce qui doit être accompli, des objectifs d’équipe spécifiques, un niveau de
conflit gérable et un degré minimal de paresse sociale.
- Les organisations et sociétés individualistes attirent et récompensent les réalisations individuelles. Il peut
donc être difficile de créer des équipes de travail efficaces dans ces environnements. Pour y parvenir, les
dirigeants doivent s'efforcer de sélectionner des personnes possédant les compétences interpersonnelles
nécessaires pour être des membres efficaces d'une équipe, de leur fournir une formation pour développer
leurs compétences en matière de travail en équipe et de récompenser les individus pour leurs efforts de
coopération.
326 CHAPITRE 10 Comprendre les équipes de travail
je S
Dans presque tous les pays du monde, les équipes sportives sont L'histoire d'Usie Wee est intéressante, mais le fait qu'elle ait trouvé
considérées comme des exemples de travail d’équipe et de réussite son expérience sportive utile ne prouve pas grand-chose, car cette
collective. Nous célébrons les victoires de nos équipes favorites et expérience peut être spécifique à Susie Wee. Beaucoup de choses se
compatissons avec les autres lorsqu’elles perdent. Les sports individuels gâtent dans notre compréhension du comportement organisationnel
comme le golf ou le tennis en simple peuvent être agréables à pratiquer et, lorsque les gens essaient de généraliser à outrance à partir de leur
selon vos goûts, à regarder, mais rien n’est comparable à l’euphorie de voir expérience passée.
des équipes – qu’il s’agisse de football (soccer ou football américain), de Il ne manque pas d’athlètes et d’entraîneurs qui proposent des livres qui
basket-ball ou de baseball – s’unir et réussir. auraient des implications organisationnelles. En fait, ces livres sont une véritable
Bien sûr, il est tout à fait logique que nous cherchions à tirer des leçons industrie artisanale pour les entraîneurs actuels et anciens de la NFL. Tony Dungy
de ces équipes en matière de leadership. Après tout, elles ont gagné au peut vous dire comment devenir un « leader mentor » pour votre équipe. Rex
plus haut niveau de compétition et, parfois, elles peuvent nous offrir une Ryan peut vous dire comment utiliser la passion et l’humour pour diriger des
fenêtre unique sur la dynamique d’équipe, car leurs actions sont très équipes. Même Bill Walsh (décédé en 2007) a publié en 2010 un livre sur le
visibles. Il n’y a rien de mal à voir ce que nous pouvons apprendre de ces leadership d’équipe dont le thème est « le score prend soin de lui-même ». Vince
équipes pour rendre nos équipes plus efficaces au travail. Nous apprenons Lombardi (décédé en 1970) semble publier un livre sur le leadership d’équipe
des exemples, et si les exemples sont bons, l’apprentissage est bon aussi. chaque année. Dans tous ces livres, les entraîneurs passent beaucoup de temps
à discuter de la pertinence de leur approche dans le monde des affaires. Ce sont
Il est intéressant de noter que certaines recherches suggèrent que, plus que tous de bons entraîneurs, certains d’entre eux sont d’excellents entraîneurs, mais
dans d’autres cultures, les Américains ont tendance à utiliser des métaphores il y a peu de raisons de croire que les équipes sportives fonctionnent comme des
d’équipe plutôt que des références à la famille, à l’armée ou à d’autres équipes de travail. Combien d’entraîneurs poursuivent une carrière réussie dans
institutions. Susie Wee, de Hewlett-Packard, écrit : des organisations en dehors du contexte sportif ?
De temps en temps, on me demande ce que j’ai appris à l’université et qui m’a aidé
dans le monde du travail. Je peux dire que la plupart des leçons les plus importantes En fait, certains reportages approfondis sur l’équipe olympique
que j’ai apprises à l’université sont venues de la pratique de sports d’équipe. Mon américaine d’hiver de 2010, qui a remporté plus de médailles à Vancouver
école avait une équipe féminine de hockey sur glace dans laquelle j’ai joué pendant que n’en a jamais remportées aucune autre équipe américaine,
10 ans (en tant qu’étudiante de premier cycle et de deuxième cycle). Au cours de ces démontrent qu’il ne s’agissait pas vraiment d’une équipe. L’équipe de
10 années, mon rôle au sein de l’équipe a évolué de remplaçante… à joueuse… à
hockey n’avait pas grand-chose à voir avec l’équipe de patinage artistique,
capitaine… à nouveau à joueuse… et à entraîneure adjointe. Beaucoup de mes
qui n’avait pas beaucoup d’interaction avec l’équipe de curling. Cependant,
expériences quotidiennes avec l’équipe se sont transformées en apprentissages qui
même au sein des équipes organisées par sport, il n’y avait souvent aucun
m’ont accompagné et m’ont aidé au travail.
effort d’équipe au sens propre du terme. Le patineur de vitesse Shani
Un apprentissage peut-être plus subtil vient de la façon dont vous vous
Davis, médaillé d’or et d’argent, n’a ni vécu ni pratiqué avec l’équipe. Il n’a
intégrez à l’équipe lorsque vous êtes le joueur le moins doué ou que vous êtes sur le
banc. Vous pouvez toujours apporter une contribution importante en ayant une
même pas permis que sa biographie soit publiée sur le site Web de
bonne attitude et en travaillant dur pour améliorer vos compétences. Cela l’équipe. La skieuse Lindsey Vonn, le planchiste Shaun White et bien
s’applique directement au monde du travail, car quel que soit votre niveau de d’autres étaient eux aussi, et plutôt provocateurs, « livrés à eux-mêmes ».
compétence ou d’expérience, vous pouvez toujours trouver un moyen d’apporter Il n’existe pas beaucoup d’organisations dans lesquelles un membre d’une
une contribution importante à votre équipe. équipe pourrait se permettre ce genre de comportement. Cela arrive souvent, et
Mon conseil aux gens ? Étudiants, impliquez-vous dans un sport d’équipe ! Travailleurs, peut-être même la norme, dans les équipes sportives où la victoire est la seule
considérez votre carrière comme un sport d’équipe !
chose qui compte. C’est l’une des nombreuses différences entre les équipes
sportives et les équipes de travail.
Source:GB Gibson et DM McDaniel, « Aller au-delà des théories conventionnelles du dom : Progrès dans le domaine interculturel
leadership, des conflits et des équipes »,Perspectives sur la psychologie sociale science5, n° 4 (2010), pp. 450–462;
K. Thomas, « La gloire olympique américaine grâce à des stars qui ne font pas partie de l’équipe »,Le New York Times men(28 février 2010), pp. 1, 4 et 010),
S. Schomer, « Susie Wee de HP et le « mur du toucher »,Compagnie rapide(1er mai, 2téléchargé le 3 juin 2011, à partir de
www.fastcompany.com/.
Dilemme éthique 327
QUESTIONS DE RÉVISION
1Comment expliquez-vous la popularité croissante des équipes dans les 5Comment les organisations peuvent-elles créer des joueurs d’équipe ?
organisations ?
6Quand le travail effectué par des individus est-il préféré au travail
2Quelle est la différence entre un groupe et une équipe ? effectué par des équipes ?
3Quels sont les quatre types d’équipes ? 7Quelles sont les trois façons dont notre compréhension des
équipes diffère dans un contexte mondial ?
4Quelles conditions ou facteurs contextuels déterminent
l’efficacité des équipes ?
par AJet, une jeune compagnie aérienne basée à Saint-Louis. Votre équipe a été pendant le reste de l'année. (En revanche, un équipage de vol fixe est composé du
formée pour examiner les avantages et les inconvénients de l'utilisation même groupe de pilotes et d'agents qui volent ensemble pendant une période
l'opportunité de suivre cette pratique du secteur chez AJet. Pour déterminer s’il faut recourir à des équipages de vol variables,
Les équipages de vol variables sont des équipages formés lorsque les votre équipe doit répondre aux questions suivantes :
pilotes, les copilotes et les agents de bord soumissionnent généralement
1.Quels sont les principaux avantages des équipages de vol
pour des horaires sur des avions spécifiques (par exemple, des Boeing 737,
variables ?
757 ou 767) en fonction de l'ancienneté. Ils reçoivent ensuite un horaire
2.Si vous deviez recommander une version d’équipages de vol
mensuel composé de voyages de 1 à 4 jours. Ainsi, un équipage de vol
fixes, en vous basant sur les éléments de ce chapitre, sur
donné sur un avion est rarement ensemble plus de quelques jours à la fois.
quels critères attribueriez-vous les équipages d’AJet ?
Un système compliqué est nécessaire pour compléter les horaires. En
raison de ce système, il n'est pas inhabituel pour un pilote senior d'une Lorsque votre équipe aura examiné les avantages et les
grande compagnie aérienne de voler avec un copilote différent à chaque inconvénients des équipages de vol variables et répondu à ces
voyage au cours d'un mois donné. Et un pilote et un copilote qui travaillent questions, soyez prêt à présenter à la classe vos
ensemble pendant 3 jours dans un avion recommandations et votre justification.
Nous pensons souvent que les comportements contraires à l’éthique sont Combien d'équipes ont décidé de tricher ? Environ 37 % ont
des comportements individuels. Pourtant, dans de nombreux cas, ces décidé d'utiliser l'ancien projet.
comportements sont le fruit d’un travail d’équipe. Les scandales d’Enron, Comme cet exercice était hypothétique, les auteurs ont
d’Adelphia et de WorldCom ont été fomentés par des membres des équipes également étudié la tricherie en équipe d’une autre manière : en
de direction de ces entreprises. La catastrophe pétrolière de BP a impliqué permettant aux équipes d’auto-noter un devoir « leurre » (un
plusieurs équipes qui n’ont pas respecté les consignes de construction et de aspect de leur devoir qui n’existait pas en réalité) qui comptait pour
sécurité. Ces exemples montrent-ils que les comportements contraires à 2 % de leur note de cours. Combien d’équipes ont triché ici ?
l’éthique se limitent aux équipes de direction ou peuvent-ils également se Environ une sur quatre.
produire au sein d’équipes de travail « ordinaires » ? Cette étude a révélé que la tricherie au sein d’une équipe était plus fréquente
Une étude réalisée auprès de 126 équipes de trois étudiants de premier lorsque celle-ci était composée de membres utilitaristes (ceux qui pensent que la
cycle suggère que les comportements d'équipe non éthiques peuvent fin justifie les moyens). Cependant, les attitudes utilitaristes étaient plus
survenir au-delà des équipes de direction. Dans cette étude, les équipes ont susceptibles de se traduire par une tricherie au sein de l’équipe lorsque les
reçu un problème sur lequel travailler, avec les instructions suivantes : membres de l’équipe se sentaient « en sécurité » sur le plan interpersonnel, c’est-à-
dire lorsqu’ils estimaient qu’il y avait peu de risques au sein de l’équipe d’être
On vous confie un projet d'équipe dans le cadre d'un de vos cours de
finance. Votre équipe attend la dernière minute pour commencer à attaqués ou ridiculisés pour des propositions ou des arguments qu’ils avaient
travailler. Pour gagner du temps, un ami vous suggère d'utiliser un ancien avancés.
projet issu de ses archives de fraternité. Votre équipe accepte-t-elle ce Le résultat ? Il semble que dans certaines circonstances, tous les types
plan ? d’équipes soient capables de se comporter de manière contraire à l’éthique.
328 CHAPITRE 10 Comprendre les équipes de travail
En tenant les membres de l’équipe individuellement responsables et en 2.Pensez-vous que la nature collective de la décision rend plus ou moins
créant un climat de « voix » où les membres dissidents de l’équipe se sentent probable que les individus choisissent de se comporter de manière
libres de s’exprimer, les managers peuvent décourager les comportements contraire à l’éthique ?
contraires à l’éthique de l’équipe. 3.Dans cette étude, tous les membres de l'équipe ont dû signer un
1.Savez-vous avec certitude que vous auriez refusé d’accepter le décision. Pensez-vous que les résultats changeraient si le
comportement contraire à l’éthique dans le cadre de l’expérience ? consensus ou la signature n'étaient pas requis ?
Sources:MJ Pearsall et APJ Ellis, « Comme larrons en foire : les effets de l’orientation éthique et de la sécurité
psychologique sur le comportement contraire à l’éthique des équipes »,Journal de psychologie appliquée96, no. 2
(2011), pp. 401–411 ; et DW White et E. Lean, « L’impact de l’intégrité perçue du leader sur les subordonnés dans un
environnement de travail en équipe »,Journal de l'éthique des affaires81, n° 4 (2008), pp. 765–778.
CAS INCIDENT 1Pourquoi les équipes ne fonctionnent-elles pas comme elles sont censées le faire ?
Malgré les promesses faites depuis des années que le travail d’équipe En raison de turbulences excessives et d'un manque de vision
est la panacée pour tous les problèmes des entreprises, de nombreux stratégique, le transporteur aérien de 40 ans, qui était autrefois un
managers ont constaté que même les équipes composées de membres emblème du pays, a fait faillite.
très motivés, compétents et engagés peuvent ne pas atteindre les Ces faiblesses signifient-elles que les équipes ne sont jamais la
résultats escomptés. Le professeur Richard Hackman de l’Université de solution à un problème commercial ? Il est évident qu’il est souvent
Harvard étudie les équipes depuis des années et estime que, le plus nécessaire de réunir et de coordonner des individus dotés d’un
souvent, l’incapacité à établir les bases d’une performance efficace de ensemble de compétences et d’aptitudes diverses pour résoudre un
l’équipe conduit les équipes à être moins efficaces que si le leader se problème. Il serait impossible que toutes les tâches de gestion d’une
contentait de répartir les tâches et de faire travailler chaque individu organisation complexe comme Ghana Airways soient effectuées par des
sur la partie qui lui est attribuée. Comme le fait remarquer Hackman, « individus déconnectés. Et souvent, il y a plus de travail à faire dans un
je ne doute pas qu’une équipe puisse faire de la magie. Mais n’y laps de temps comprimé que ce qu’une seule personne peut accomplir.
comptez pas ». Dans ces cas, il est judicieux de réfléchir à la meilleure façon de tenir
Quels sont les principaux facteurs identifiés par Hackman pour créer compte des conseils fournis ci-dessus et de s’assurer que votre équipe
des équipes efficaces ? Les équipes doivent être petites et avoir des ne soit pas moins que la somme de ses parties.
membres cohérents afin de minimiser les types de tâches de
Questions
coordination qui prennent un temps précieux. Trop souvent, les
1.Quels sont, selon vous, les éléments d'un travail d'équipe
organisations créent des équipes basées sur des projets, puis les
réussi identifiés par Hackman ? Pensez-vous que ces
reconfigurent, sans tenir compte des étapes de développement du
éléments sont nécessaires à une performance efficace de
groupe qui peuvent devoir se produire avant que l'équipe ne puisse
l'équipe ?
atteindre sa pleine performance. Des mesures de soutien doivent être
2.Pouvez-vous penser à d’autres conditions nécessaires pour que les
mises en place, comme des récompenses de groupe et des
équipes soient efficaces ?
responsabilités de groupe clairement définies. Étonnamment, dans son
étude sur 120 équipes de direction, Hackman a constaté que moins de 3.Imaginez que l'on vous demande de constituer et de diriger une équipe
10 % des membres étaient d'accord sur la composition de l'équipe ! de nouveaux employés à fort potentiel pour travailler sur le
Les équipes qui réussissent ont également des dirigeants développement d'une campagne marketing internationale. Quelles
courageux et affirmés, capables d’invoquer l’autorité même lorsque mesures spécifiques pourriez-vous prendre au début de la vie de
l’équipe résiste à la direction. Des leçons similaires ont été tirées de l'équipe pour vous assurer que la nouvelle équipe est en mesure
l’échec de Ghana Airways, une organisation publique qui a connu d'éviter certains des problèmes identifiés par Hackman ? Existe-t-il un
des changements fréquents au sein de sa direction, ce qui a moyen de décomposer l'objectif global du groupe en sous-tâches afin
perturbé la mise en place d’une équipe de direction cohérente. de renforcer la responsabilité individuelle ?
Sources:D. Coutu, « Pourquoi les équipes ne fonctionnent pas »Revue de commerce de Harvard(mai 2009), pp. 99–
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Notes de fin 329
Il ne s'agit pas vraiment d'altruisme. IBM est convaincu que ces équipes multiculturelles et
impermanente et axée sur l’équipe ?
multinationales sont de bons investissements. Tout d'abord, elles aident à jeter les bases de la 3.Vous souhaitez travailler dans l'une des équipes de projet multiculturelles et
découverte d'opportunités commerciales dans les économies émergentes, dont beaucoup multinationales d'IBM ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
devraient connaître une croissance future supérieure à celle des marchés matures. Stanley Litow,
4.Les équipes de projet multiculturelles sont souvent confrontées à
le vice-président d'IBM qui supervise les équipes multiculturelles et multinationales, explique que
des problèmes de communication, d’attentes et de valeurs.
ces équipes sont des investissements rentables.
Comment pensez-vous pouvoir surmonter certains de ces défis ?
Sources:D'après C. Hymowitz, « IBM combine le service bénévole et le travail d'équipe pour cultiver les marchés
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332 CHAPITRE 10 Comprendre les équipes de travail
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62.T. Erickson et L. Gratton, « Ce que cela signifie de travailler ici », 65.AB Drexler et R. Forrester, « Le travail d’équipe n’est pas nécessairement
BusinessWeek(10 janvier 2008), www.businessweek.com. la solution »,Magazine HRM(Janvier 1998), pp. 55–58.
RÈGLES DE GOLDMAN
L
Les grandes entreprises ont des politiques qui régissent de nombreux aspects du comportement de leurs employés, y
compris la communication par courrier électronique. Mais rares sont celles qui ont des règles plus élaborées en matière
Goldman Sachs est l'une des banques d'investissement les plus anciennes, les plus
importantes et les plus respectées des États-Unis. Alors que certains de ses concurrents ont
fait faillite lors de la récente crise des subprimes (Lehman Brothers, Bear Stearns) ou ont eu
APPRENTISSAGE besoin d'une aide gouvernementale massive (notamment Citigroup, Bank of America,
OBJECTIFS JPMorgan Chase et Wells Fargo), Goldman s'en est mieux sorti. Elle a en effet prélevé 10
Après avoir étudié ce chapitre, milliards de dollars du Troubled Asset Relief Program (TARP) du gouvernement, mais elle a
vous devriez être capable de :
remboursé cet argent (avec un intérêt de 23 %) avant toute autre banque d'investissement.
1Identifier les fonctions principales Qu'est-ce qui fait la grandeur de Goldman ? L'un des facteurs qui fait sa grandeur est sans aucun doute son
de communication.
management. BusinessWeekGoldman Sachs a classé Goldman Sachs au sixième rang de sa liste 2010 des
2Décrivez la communication meilleurs endroits où commencer une carrière. Un commentaire a commenté : « Les MBA classent
processus et faire la
systématiquement Goldman Sachs comme l'un des endroits les plus désirables où travailler, et c'est le premier
distinction entre formel et
communication informelle. parmi les sociétés de services financiers. Une fois la porte franchie, les gens aiment toujours l'entreprise. »
3Contraste vers le bas, Mais aiment-ils ses politiques de courrier électronique ? Le manuel de courrier électronique de
vers le haut et latéralement Goldman, au titre inquiétantPolitiques des États-Unis relatives à la préparation, à la supervision, à la
communication, et
distribution et à la conservation des communications écrites et électroniques, est si complexe qu’il existe
Donnez des exemples de chacun.
5Analyser les avantages - «Le niveau de détail ou d’explication nécessaire pour rendre une
et les défis de
communication claire, précise et compréhensible dépendra, en partie,
communication électronique.
de l’étendue et de la sophistication du public visé… le manque de
6Montrez comment la richesse des chaînes
sous-tend le choix du
sophistication financière du destinataire justifiera souvent une
canal de communication. présentation plus détaillée.
7Différencier entre - «« Toute correspondance commerciale provenant ou destinée aux employés travaillant à
traitement automatique et domicile doit être acheminée par les bureaux régionaux à des fins d’examen,
contrôlé de messages
d’approbation, de distribution et de conservation. »
persuasifs.
- «La correspondance de chaque individu doit être échantillonnée au moins une fois
8Identifier les obstacles courants à
par an.
communication efficace.
9Montrez comment surmonter les Aussi élaborées que soient les règles de Goldman, elles n’ont pas épargné à la société les
problèmes potentiels dans la
ennuis qu’elle ait pu constater lorsqu’il est apparu que Goldman recommandait à ses clients de
communication interculturelle.
faire des placements hypothécaires alors que la société elle-même pariait contre ces mêmes
334
Communication 11
Parler constamment n'est pas nécessairement
communiquer. —Joël dansSoleil éternel
de l'esprit sans tache
336 CHAPITRE 11 Communication
Il est peu probable que ces messages soient conformes aux politiques de courrier électronique
Source:M. Abelson et C. Winter, « Les règles Goldman »,Bloomberg Businessweek(25 avril 2011), pp. 90–91 ; L
Lavelle, « Meilleurs endroits pour lancer une carrière »,Bloomberg Businessweek(juin 2010), téléchargé le 10
juin 2011, depuis http://images.businessweek.com/ ; et L. Story et S. Chan, « Goldman a cité des bénéfices «
sérieux » sur les prêts hypothécaires »,Le New York Times(25 avril 2010), pp. Y1, Y25.
T
Cet exemple illustre les conséquences profondes de la communication. Dans ce chapitre, nous
analyserons le pouvoir de la communication et les moyens par lesquels elle peut être plus
efficace. L'un des sujets que nous aborderons est celui des ragots. Réfléchissez à l'auto-
évaluation suivante et voyez quel est votre score en ce qui concerne vos attitudes à l'égard des ragots
au travail.
La mauvaise communication est probablement la source de conflit interpersonnel la plus fréquemment
citée.1Étant donné que les individus passent près de 70 % de leur temps éveillé à communiquer (écrire, lire,
parler, écouter), il semble raisonnable de penser que l’un des plus grands freins à la performance en groupe
est le manque de communication efficace. De bonnes compétences en communication sont essentielles à la
réussite professionnelle. Les sondages réalisés auprès des recruteurs montrent presque toujours que les
compétences en communication font partie des caractéristiques les plus recherchées.2
Aucun individu, groupe ou organisation ne peut exister sans partager de sens entre
ses membres. C'est seulement ainsi que nous pouvons transmettre des informations et
des idées. Communiquer, cependant, ne se résume pas à transmettre un sens ; ce sens
doit également être compris. Si un membre du groupe ne parle qu'allemand et que les
autres ne connaissent pas la langue, le locuteur allemand ne sera pas entièrement
compris. Par conséquent,communicationdoit inclure à la fois lele transfert et la
compréhension du sens.
La communication parfaite, si elle existait, se produirait lorsqu'une pensée ou une idée serait
transmise de telle sorte que le récepteur perçoive exactement la même image mentale que l'émetteur.
Bien que cela semble élémentaire, la communication parfaite n'est jamais atteinte dans la pratique,
pour des raisons que nous verrons plus loin dans ce chapitre.
Commençons d’abord par passer brièvement en revue les fonctions de la communication et décrivons le
processus de communication.
Fonctions de la communication
1 Identifier les principales fonctions La communication remplit quatre fonctions principales au sein d’un groupe ou d’une organisation : le
contrôle, la motivation, l’expression émotionnelle et l’information.3
de la communication.
La communication agit pourcontrôleLe comportement des membres se manifeste de plusieurs manières.
Les organisations ont des hiérarchies d'autorité et des directives formelles pour les employés.
Fonctions de la communication 337
Source:o44/ZUMA Press/Newscom.
événement, la communication
joyeuse entre les employés leur a permis
d'exprimer leurs émotions de bonheur
et gratitude.
sont tenus de suivre. Lorsque les employés doivent communiquer à leur supérieur
immédiat un grief lié à leur travail, suivre leur description de poste ou se conformer aux
politiques de l'entreprise, la communication remplit une fonction de contrôle. La
communication informelle contrôle également le comportement. Lorsque des groupes de
travail taquinent ou harcèlent un membre qui produit trop (et fait passer le reste du
groupe pour un mauvais), ils communiquent de manière informelle et contrôlent le
comportement de ce membre.
La communication favorisemotivationEn expliquant clairement aux employés ce qu'ils doivent
faire, dans quelle mesure ils le font bien et comment ils peuvent s'améliorer si leurs performances
sont médiocres. Nous avons vu cela à l'œuvre dans notre examen de la théorie de la fixation des
objectifs au chapitre 7. La définition d'objectifs spécifiques, le retour d'information sur les progrès
réalisés vers les objectifs et la récompense du comportement souhaité stimulent la motivation et
nécessitent une communication.
Le groupe de travail est une source principale d'interaction sociale pour de nombreux
employés. La communication au sein du groupe est un mécanisme fondamental par
lequel les membres expriment leur satisfaction et leurs frustrations. La communication
permet doncexpression émotionnelledes sentiments et de la satisfaction des besoins
sociaux.
La fonction finale de la communication est de faciliter la prise de décision. La
communication fournit lesinformationles individus et les groupes doivent prendre des
décisions en transmettant les données nécessaires pour identifier et évaluer les choix.
Presque toutes les interactions de communication qui ont lieu dans un groupe ou une
organisation remplissent une ou plusieurs de ces fonctions, et aucune des quatre n'est plus
importante que les autres. Pour fonctionner efficacement, les groupes doivent maintenir une
certaine forme de contrôle sur leurs membres, les stimuler à agir, leur permettre d'exprimer
leurs émotions et de prendre des décisions.
communicationLe transfert et la
compréhension du sens.
338 CHAPITRE 11 Communication
Expéditeur Récepteur
Message
Codage Canal Message Message
être message reçu décodage
envoyé
Bruit
Retour
Le processus de communication
2 Décrivez le processus de Pour qu'une communication puisse avoir lieu, il faut un objectif, un message à transmettre
entre un émetteur et un récepteur. L'émetteur code le message (le convertit en une forme
communication et faites la
symbolique) et le transmet par un moyen (un canal) au récepteur, qui le décode. Le
distinction entre formel et
résultat est un transfert de sens d'une personne à une autre.4
communication informelle. La pièce 11-1 illustre celaprocessus de communicationLes éléments clés de ce
modèle sont (1) l'expéditeur, (2) le codage, (3) le message, (4) le canal, (5) le
décodage, (6) le récepteur, (7) le bruit et (8) la rétroaction.
Leexpéditeurinitie un message en codant une pensée.messageest le produit physique
réel de l'expéditeurcodage.Quand nous parlons, le discours est le message. Quand nous
écrivons, l'écriture est le message. Quand nous faisons des gestes, les mouvements de
nos bras et les expressions de nos visages sont le message.canalest le moyen par lequel le
message circule. L'expéditeur le sélectionne, en déterminant s'il doit utiliser un canal
formel ou informel.Canaux formelssont établis par l'organisation et transmettent des
messages liés aux activités professionnelles des membres. Ils suivent traditionnellement la
chaîne d'autorité au sein de l'organisation. D'autres formes de messages, tels que les
messages personnels ou sociaux, suiventcanaux informels, qui sont spontanées et
émergent en réponse à des choix individuels.5Lerécepteurest la ou les personnes à qui le
message est adressé, qui doivent d'abord traduire les symboles en une forme
compréhensible. Cette étape est ladécodagedu message. Bruitreprésente les barrières de
communication qui faussent la clarté du message, comme les problèmes de perception, la
surcharge d'informations, les difficultés sémantiques ou les différences culturelles. Le
dernier maillon du processus de communication est une boucle de rétroaction. Retour
C'est le contrôle de la réussite de la transmission de nos messages comme prévu à
l'origine. Il détermine si la compréhension a été obtenue.
Direction de la communication
3 Contraste vers le bas, La communication peut se faire verticalement ou latéralement. Nous subdivisons ensuite la
dimension verticale en directions descendante et ascendante.6
vers le haut et latéralement
communication, et
Donnez des exemples de chacun.
Direction de la communication 339
Communication descendante
La communication qui circule d’un niveau d’un groupe ou d’une organisation à un niveau inférieur est
communication descendanteLes chefs de groupe et les gestionnaires l'utilisent pour attribuer des
objectifs, fournir des instructions de travail, expliquer les politiques et les procédures, signaler les
problèmes qui nécessitent une attention particulière et offrir des commentaires sur les performances.
Lorsqu'ils s'engagent dans une communication descendante, les managers doivent en expliquer
les raisons.pourquoiUne décision a été prise. Une étude a révélé que les employés étaient deux fois
plus susceptibles de s’engager dans des changements lorsque les raisons qui les sous-tendaient
étaient pleinement expliquées. Bien que cela puisse sembler relever du bon sens, de nombreux
managers ont le sentiment qu’ils sont trop occupés pour expliquer les choses ou que les explications «
ouvriront une grande boîte de Pandore ». Les preuves indiquent cependant clairement que les
explications augmentent l’engagement des employés et leur soutien aux décisions.7De plus, même si
les managers peuvent penser qu’envoyer un message une seule fois suffit à atteindre les employés de
niveau inférieur, la plupart des recherches suggèrent que les communications managériales doivent
être répétées plusieurs fois et via différents médias pour être véritablement efficaces.8
Un autre problème de la communication descendante est son caractère unidirectionnel : en général, les
managers informent les employés mais sollicitent rarement leurs conseils ou leurs opinions. Une étude a
révélé que près des deux tiers des employés affirment que leur patron leur demande rarement ou jamais leur
avis. L'étude a noté que « les organisations s'efforcent toujours d'accroître l'engagement des employés, mais
les faits montrent qu'elles commettent inutilement des erreurs fondamentales. Les gens doivent être
respectés et écoutés. » Des entreprises comme le fabricant de téléphones portables Nokia écoutent
activement les suggestions des employés, une pratique que l'entreprise considère comme particulièrement
importante pour l'innovation.9
Les meilleurs communicateurs expliquent les raisons qui motivent leurs communications
descendantes, mais sollicitent également la communication des employés qu'ils supervisent.
Cela nous amène à la direction suivante : la communication ascendante.
Communication ascendante
Communication ascendanteLa communication ascendante se transmet à un niveau supérieur dans le groupe ou
l'organisation. Elle est utilisée pour fournir un retour d'information aux supérieurs, les informer des progrès réalisés
par rapport aux objectifs et leur transmettre les problèmes actuels. La communication ascendante permet aux
managers de savoir ce que les employés pensent de leur travail, de leurs collègues et de l'organisation en général. Les
managers comptent également sur la communication ascendante pour trouver des idées sur la manière d'améliorer
les conditions de travail.
Étant donné que les responsabilités professionnelles de la plupart des managers se sont élargies,
la communication ascendante est de plus en plus difficile car les managers sont débordés et
facilement distraits. Pour engager une communication ascendante efficace, essayez de réduire les
distractions (réunissez-vous dans une salle de conférence si vous le pouvez, plutôt que dans le bureau
ou le box de votre patron), communiquez par titres et non par paragraphes (votre objectif est d'attirer
l'attention de votre patron, pas de vous engager dans une discussion sinueuse), étayez vos titres par
des éléments concrets (ce que vous pensez devoir se produire) et préparez un ordre du jour pour vous
assurer de bien utiliser l'attention de votre patron.10
Communication latérale
Lorsque la communication a lieu entre les membres d’un même groupe de travail, les membres
de groupes de travail de même niveau, les gestionnaires de même niveau ou tout autre
travailleur horizontalement équivalent, nous la décrivons commecommunication latérale.
Source:s70/ZUMA Press/Newscom.
entrepôts propres et des étagères bien approvisionnées,
Communication interpersonnelle
4 Comparez la communication Comment les membres d'un groupe transmettent-ils du sens entre eux ? Ils
s'appuient essentiellement sur la communication orale, écrite et non verbale.
orale, écrite et non verbale.
Communication orale
Le principal moyen de transmission des messages est la communication orale. Les discours, les
discussions formelles en tête-à-tête ou en groupe, ainsi que les rumeurs informelles sont des
formes courantes de communication orale.
Les avantages de la communication orale sont la rapidité et la rétroaction. Nous pouvons transmettre un
message verbal et recevoir une réponse en un minimum de temps. Si le destinataire n’est pas sûr du
message, une rétroaction rapide permet à l’expéditeur de le détecter et de le corriger rapidement. Comme l’a
déclaré un professionnel, « la communication en face à face sur une base régulière reste le meilleur moyen de
transmettre des informations aux employés et de les faire parvenir ».11
Le principal inconvénient de la communication orale apparaît dès qu'un message doit
passer par plusieurs personnes : plus il y a de personnes, plus la distorsion potentielle est
grande. Si vous avez déjà joué au jeu « Téléphone », vous connaissez le
Communication interpersonnelle 341
Communication écrite
Les communications écrites comprennent les notes de service, les lettres, les transmissions par télécopieur, les
courriers électroniques, la messagerie instantanée, les périodiques organisationnels, les avis placés sur les babillards
électroniques (y compris les babillards électroniques) et tout autre appareil transmettant des mots ou des symboles
écrits.
Pourquoi un expéditeur choisirait-il la communication écrite ? Elle est souvent tangible et
vérifiable. L'expéditeur et le destinataire ont tous deux une trace de la communication et le
message peut être stocké pendant une période indéterminée. En cas de doute sur son contenu,
le message est physiquement disponible pour référence ultérieure. Cette caractéristique est
particulièrement importante pour les communications complexes et longues. Le plan marketing
d'un nouveau produit, par exemple, est susceptible de contenir un certain nombre de tâches
étalées sur plusieurs mois. En le mettant par écrit, ceux qui doivent initier le plan peuvent
facilement s'y référer tout au long de sa durée de vie. Un dernier avantage de toute
communication écrite vient du processus lui-même. Les gens sont généralement obligés de
réfléchir plus en profondeur à ce qu'ils veulent transmettre dans un message écrit que dans un
message oral. Ainsi, les communications écrites sont plus susceptibles d'être bien pensées,
logiques et claires.
Bien sûr, les messages écrits ont des inconvénients. Ils prennent du temps. Vous pouvez
transmettre beaucoup plus d'informations à un professeur d'université au cours d'un examen
oral d'une heure qu'au cours d'un examen écrit d'une heure. En fait, ce que vous pouvez dire en
10 à 15 minutes peut vous prendre une heure à écrire. L'autre inconvénient majeur est
l'absence de mécanisme de rétroaction intégré. La communication orale permet au récepteur
de répondre rapidement à ce qu'il pense entendre. Mais l'envoi d'un mémo par courrier
électronique ou d'un message instantané ne garantit pas qu'il a été reçu ou que le destinataire
l'interprétera comme l'a voulu l'expéditeur.
Pourquoi ne pasjeJe t'emmène dîner ce soir ? Au lieu du gars avec qui tu sortais.
Pourquoine le faites pasJe t'emmène dîner ce soir ? J'essaie de trouver une raison pour laquelle je
ne devrait past'emmener.
Source:D'après M. Kiely, « quand « non » signifie « oui »,Commercialisation(octobre 1993), pp. 7–9. Reproduit dans A. Huczynski et D. Buchanan,
Comportement organisationnel, 4e éd. (Essex, Royaume-Uni : Pearson Education, 2001), p. 194.
Communication organisationnelle
5 Analyser les avantages Dans cette section, nous passons de la communication interpersonnelle à la communication
organisationnelle. Nous nous attacherons d'abord à décrire et à distinguer les réseaux formels
et les défis de la
et le bouche-à-oreille. Nous aborderons ensuite les innovations technologiques en matière de
communication électronique.
communication.
Communication organisationnelle 343
La Vigne
Le réseau de communication informel dans un groupe ou une organisation est appelé
vigne.16Même si les rumeurs et les ragots transmis par le bouche à oreille peuvent être
informels, ils constituent néanmoins une source importante d'informations.
Réseaux
Critères Chaîne
Roue Toutes les chaînes
vigneRéseau de communication
informel d'une organisation.
344 CHAPITRE 11 Communication
Une enquête a révélé que c'est là que 75 % des employés entendent les nouvelles en premier.17Un
rapport récent montre que les informations recueillies par le bouche-à-oreille auprès des pairs au
sujet d’une entreprise ont des effets importants sur la décision des candidats à un emploi de rejoindre
une organisation.18
L’une des études les plus célèbres a examiné les modèles de communication parmi 67
managers d’une petite entreprise manufacturière.19L’étude a demandé à chaque destinataire de
la communication comment il avait reçu une information donnée et comment il avait ensuite
retracé sa source. Bien que le bouche-à-oreille ait été important, seulement 10 % des cadres ont
agi comme personnes de liaison (c’est-à-dire qu’ils ont transmis l’information à plus d’une autre
personne). Lorsqu’un cadre a décidé de démissionner pour se lancer dans le secteur des
assurances, 81 % des autres l’ont su, mais seulement 11 % l’ont dit à quelqu’un d’autre. Ce
manque de diffusion de l’information par le bouche-à-oreille est intéressant à la lumière de la
fréquence à laquelle les individus affirment recevoir des informations de cette manière.
On pense souvent que les rumeurs naissent parce qu'elles sont bonnes à entendre.
C'est rarement le cas. Les rumeurs naissent en réponse à des situations qui sontimportant
pour nous, quand il y aambiguïté,et dans des conditions qui suscitentanxiété.20
Le fait que les situations de travail comportent souvent ces trois éléments explique
pourquoi les rumeurs prospèrent dans les organisations. Le secret et la concurrence qui
règnent généralement dans les grandes organisations – autour de la nomination de
nouveaux patrons, du déménagement des bureaux, des décisions de réduction des
effectifs ou de la réorganisation des tâches – encouragent et entretiennent les rumeurs.
Une rumeur persistera jusqu’à ce que les désirs et les attentes à l’origine de l’incertitude
soient satisfaits ou que l’anxiété soit atténuée.
Que pouvons-nous conclure de la conversation téléphonique ? Il s'agit certainement d'un élément
important du réseau de communication de tout groupe ou organisation et il est utile de le
comprendre. Elle permet aux gestionnaires d'avoir une idée du moral de leur organisation, d'identifier
les problèmes que les employés considèrent comme importants et de mettre à profit les angoisses des
employés. La conversation téléphonique répond également aux besoins des employés : les
conversations informelles créent un sentiment de proximité et d'amitié entre ceux qui partagent des
informations, même si les recherches suggèrent qu'elles le font souvent aux dépens de ceux qui font
partie du groupe « extérieur ».21Il existe également des preuves montrant que les ragots sont
largement alimentés par les réseaux sociaux des employés, que les managers peuvent étudier pour en
savoir plus sur la manière dont les informations positives et négatives circulent dans leur organisation.
22Ainsi, même si les rumeurs ne sont pas autorisées ou contrôlées par l’organisation, elles peuvent
être comprises.
Les managers peuvent-ils éliminer complètement les rumeurs ? Non. Ils devraient
cependant minimiser les conséquences négatives des rumeurs en limitant leur portée et leur
impact. La figure 11-5 propose quelques suggestions pratiques.
1.Fournirinformation – à long terme, la meilleure défense contre les rumeurs est une bonne attaque
(en d’autres termes, les rumeurs ont tendance à prospérer en l’absence de communication
formelle).
2.Expliquerdes actions et des décisions qui peuvent paraître incohérentes, injustes ou secrètes.
3.S'abstenirde tirer sur le messager : les rumeurs sont une réalité naturelle de la vie organisationnelle, alors
répondez-y calmement, rationnellement et respectueusement.
4.Maintenirouvrir les canaux de communication : encouragez constamment les employés à venir vous faire part de
leurs préoccupations, suggestions et idées.
Source : D’après L. Hirschhorn, « Managing Rumors », dans L. Hirschhorn (éd.),Réduire(San Francisco : Jossey-Bass, 1983), pp. 54–56.
Communication organisationnelle 345
Un choix éthique
E
Les experts définissent les ragots « Les ragots aident les employés à réduire leur anxiété Deuxièmement, ne partagez pas
comme « l'échange d'informations entre et à faire face à l’incertitude. » Comment ? Labianca et d'informations personnelles sensibles sur
deux personnes au sujet d'une troisième ses collègues ont découvert que les ragots permettent quelqu'un d'autre qui violeraient la vie privée
personne absente ». Il est tentant de bavarder aux employés de nouer des liens personnels avec leurs de cette personne. Enfin, dans la mesure du
sur les autres au travail. Nous voulons tous collègues et facilitent le soutien social. Les managers possible, laissez à la personne dont vous parlez
savoir ce qui se passe avec nos collègues, ont tendance à ne pas aimer les ragots parce qu’ils la possibilité d'intervenir ultérieurement dans
même si cela ne nous concerne pas sapent leur autorité, mais en même temps, ils peuvent la discussion afin que son point de vue puisse
nécessairement. Mais il est tout à fait possible égaliser les chances pour ceux qui n’ont pas accès au être explicitement pris en compte.
que les ragots passent d'une conversation pouvoir autrement. Les ragots peuvent également être
inoffensive sur la vie des autres à des paroles un moyen d’identifier les individus qui sont des
vraiment destructrices qui peuvent semer profiteurs, des tyrans ou des personnes avec qui il est Sources:D'après G. Michelson, A. van Iterson et
K. Waddington, « Les ragots dans les
l'animosité et la colère. difficile de travailler. De cette façon, les ragots peuvent
organisations : contextes, conséquences et
Les ragots sont-ils donc nécessairement même faciliter la performance productive. controverses »,Gestion de groupe et
mauvais ? Pas selon Joe Labianca de d'organisation35, no. 4 (2010), pp. 371–390 ;
KM Kniffin et DS Wilson, « Perspectives
l'Université du Kentucky. Il note : « Si quelques Cela signifie-t-il que tout est permis en
évolutionnaires sur les ragots au travail :
personnes savent ce qui se passe réellement, matière de ragots ? Pas du tout. Il existe pourquoi et comment les ragots peuvent servir
les ragots deviennent le moyen de diffuser plusieurs règles à suivre pour que les ragots les groupes »,Gestion de groupe et
d'organisation35, no. 2 (2010), pp. 150–176 ; et
cette information à tout le monde. De plus, les restent une source d'information positive. Tout
J. Labianca, « Ce n'est pas « non professionnel »
recherches montrent que les ragots réduisent d'abord, ne transmettez aucune information de bavarder au travail », Revue de commerce
souvent la confiance des individus. sans vérifier qu'elle est authentique. de Harvard(Septembre 2010), pp. 28–29.
Communications électroniques
L'électronique est aujourd'hui un moyen de communication indispensable, et dans environ 71 % des
cas, le principal, dans les organisations. Les communications électroniques comprennent le courrier
électronique, la messagerie texte, les logiciels de mise en réseau, les blogs et la vidéoconférence.
Examinons chacun de ces moyens.
E-mailLe courrier électronique utilise Internet pour transmettre et recevoir des textes et des
documents générés par ordinateur. Sa croissance a été spectaculaire et son utilisation est désormais si
répandue qu'il est difficile d'imaginer la vie sans lui. Les messages électroniques peuvent être rédigés,
modifiés et stockés rapidement. Ils peuvent être distribués à une personne ou à des milliers d'autres
en un seul clic de souris. Et le coût d'envoi de messages électroniques officiels aux employés est une
fraction du coût d'impression, de duplication et de distribution d'une lettre ou d'une brochure
comparable.23
Le courrier électronique n’est pas sans inconvénients. Voici quelques-unes de ses principales
limites et les mesures que les organisations devraient prendre pour les réduire ou les éliminer :
- Risque de mauvaise interprétation du message.Il est vrai que nous avons souvent tendance à mal
interpréter les messages verbaux, mais le risque de mal interpréter les e-mails est encore plus grand.
Une équipe de recherche de l'Université de New York a découvert que nous ne pouvons décoder avec
précision l'intention et le ton d'un e-mail que dans 50 % des cas. Pourtant, la plupart d'entre nous
surestiment largement notre capacité à envoyer et à interpréter des messages clairs. Si vous envoyez
un message important, assurez-vous de le relire pour plus de clarté.24
- Inconvénients de la communication de messages négatifs.Le courrier électronique n'est peut-être
pas le meilleur moyen de communiquer des informations négatives. Lorsque Radio Shack
346 CHAPITRE 11 Communication
L'entreprise a décidé de licencier 400 salariés, mais a suscité une avalanche de critiques à l'intérieur
comme à l'extérieur de l'entreprise en le faisant par courrier électronique. Les employés doivent
également faire preuve de prudence lorsqu'ils communiquent des messages négatifs par courrier
électronique. Justen Deal, 22 ans, a écrit un courrier électronique critiquant certaines décisions
stratégiques prises par son employeur, le géant pharmaceutique Kaiser Permanente, et remettant en
question le financement de plusieurs projets informatiques. En quelques heures, l'ordinateur de Deal
a été saisi ; il a ensuite été licencié.25
- Nature chronophage.On estime que 62 000 milliards d’e-mails sont envoyés
chaque année, dont environ 60 %, soit 36 000 milliards, sont des messages non-
spam auxquels quelqu’un doit répondre !26Certaines personnes, comme le capital-
risqueur et propriétaire des Dallas Mavericks Mark Cuban, reçoivent plus d'un
millier de messages par jour (Cuban dit que 10 pour cent sont du type « Je veux »).
Bien que vous ne receviez probablement pasqueLa plupart d'entre nous ont du mal
à suivre tous les e-mails, surtout à mesure que nous avançons dans notre carrière.
Les experts suggèrent les stratégies suivantes :
- Ne vérifiez pas vos e-mails le matin.Occupez-vous des tâches importantes avant de vous
laisser submerger par les e-mails. Sinon, vous risquez de ne jamais pouvoir les accomplir.
- Vérifiez vos e-mails par lots.Ne consultez pas vos e-mails en permanence tout au long de la journée.
Certains experts recommandent de le faire deux fois par jour. « Vous ne voudriez pas faire une nouvelle
machine à laver chaque fois que vous avez une paire de chaussettes sales », explique un expert.
Autre point : il est important de ne pas laisser le côté informel des messages texte (« oh mon dieu !
tu es sérieux ? brb ») déborder sur les e-mails professionnels. Beaucoup préfèrent garder une
communication professionnelle relativement formelle. Une enquête menée auprès des employeurs a
révélé que 58 % d'entre eux considèrent la grammaire, l'orthographe et la ponctuation comme « très
importantes » dans les messages électroniques.34En vous assurant que vos communications
professionnelles sont professionnelles, vous montrerez que vous êtes mature et sérieux. Évitez le
jargon et l'argot, utilisez des titres formels, utilisez des adresses e-mail formelles pour vous-même
(oubliez [email protected] ) et veillez à ce que votre message soit concis et bien écrit. Bien
Source:Teh Eng Koon/AP Images.
entendu, rien de tout cela ne signifie que vous devez abandonner la messagerie instantanée ou la
messagerie instantanée ; vous devez simplement maintenir les différences entre la façon dont vous
communiquez avec vos amis et la façon dont vous communiquez professionnellement.
Réseaux sociauxNulle part ailleurs la communication n’a été autant transformée qu’avec l’essor
des réseaux sociaux. Vous connaissez sans doute les plateformes de réseaux sociaux telles que
Facebook et LinkedIn, et vous en êtes peut-être un utilisateur. Plutôt que d’être un site unique et
gigantesque, Facebook, qui compte plus de 600 millions d’utilisateurs actifs, est en fait composé
La compagnie aérienne malaisienne AirAsia
de réseaux distincts basés sur des écoles, des entreprises ou des régions. Les personnes de plus
profite de la flexibilité des SMS pour faciliter
la réservation de vols pour les voyageurs. de 25 ans constituent désormais le groupe d’utilisateurs qui connaît la plus forte croissance.
Les hôtesses de l'air d'AirAsia sont ici Dans le désir de garder le contrôle sur l’utilisation des réseaux sociaux par les employés à des
représentées avec un panneau d'affichage fins professionnelles, de nombreuses organisations ont développé leurs propres applications de
pour téléphone portable
réseautage social en interne. Le cabinet de recherche et de conseil Gartner Inc. estime que les
lors du lancement de la première
réseaux sociaux remplaceront bientôt le courrier électronique comme principale forme de
réservation aérienne au monde via un court
service de messagerie (SMS) sur les communication professionnelle pour 20 % ou plus des utilisateurs professionnels.35
téléphones portables. Le SMS facilite la tâche
les voyageurs peuvent réserver leurs Pour tirer le meilleur parti des réseaux sociaux et éviter d’irriter vos contacts, réservez-les
sièges puisque le service leur permet de uniquement aux éléments à forte valeur ajoutée, et non pas comme un outil quotidien ou même
choisir leurs vols, de confirmer leur
hebdomadaire. N’oubliez pas qu’un employeur potentiel peut consulter vos entrées Facebook.
réservation et de payer leurs sièges par
SMS depuis le confort de leur téléphone Certains entrepreneurs ont développé des logiciels qui exploitent ces sites Web pour le compte
portable, où qu'ils se trouvent. d’entreprises (ou de particuliers) qui souhaitent vérifier l’état d’un candidat à un emploi.
348 CHAPITRE 11 Communication
25 24%
20 20%
15
10 10%
0
2009 2010 2011
(ou date potentielle). Gardez donc à l'esprit que ce que vous publiez peut être lu par des
personnes autres que vos contacts prévus.36
BlogsUNblog (journal Web)Il s'agit d'un site Web consacré à une seule personne ou entreprise. Les
experts estiment qu'il existe aujourd'hui plus de 156 millions de blogs. Des millions de travailleurs
américains ont des blogs. Et, bien sûr, de nombreuses organisations et leurs dirigeants ont des blogs
qui parlent au nom de l'organisation.
Source:Deshakalyan Chowdhury/Getty Images.
Gazouillementest un service de réseautage social hybride qui permet aux utilisateurs de publier des
entrées de « microblog » à destination de leurs abonnés sur n’importe quel sujet, y compris le travail. De
nombreux dirigeants d’entreprise envoient des messages Twitter (« tweets »), mais ils peuvent également
provenir de n’importe quel employé sur n’importe quel sujet professionnel, ce qui laisse aux organisations
moins de contrôle sur la communication d’informations importantes ou sensibles.
Bien que certaines entreprises aient mis en place des politiques régissant le contenu des blogs et
des flux Twitter, beaucoup n'en ont pas, et de nombreux utilisateurs affirment avoir publié des
commentaires sur leur blog ou leur Twitter qui pourraient être interprétés comme préjudiciables à la
réputation de leur entreprise. Beaucoup pensent que leurs blogs personnels ne relèvent pas de la
compétence de leur employeur, mais si quelqu'un d'autre dans l'entreprise lit par hasard un article ou
une entrée de blog critique ou négatif, rien ne l'empêche de partager cette information avec d'autres,
et l'employé peut être licencié en conséquence.
Sunita Williams, astronaute de la NASA Un expert juridique fait remarquer que « les blogueurs salariés croient à tort que le Premier
commandant et la femme qui a Amendement leur donne le droit de dire ce qu’ils veulent sur leurs blogs personnels. C’est faux ! »
passé le plus de temps dans l'espace, Méfiez-vous également de la publication d’articles de blog personnels depuis votre travail. Plus des
ont utilisé la vidéoconférence pour
trois quarts des employeurs surveillent activement les connexions des employés aux sites Web. En
parler aux étudiants et aux journalistes
du Centre américain de Calcutta, en Inde. bref, si vous envisagez de tenir un blog personnel, maintenez un « pare-feu » professionnel et
La technologie de la vidéoconférence a personnel strict.37
permis aux étudiants et aux journalistes
pour interagir avec Williams alors qu'elle dis-
VidéoconférenceVidéoconférencepermet aux employés d'une organisation d'avoir des réunions en
a juré ses expériences à bord du
Station spatiale Atlantis. La réunion interactive temps réel avec des personnes situées à différents endroits. Les images audio et vidéo en direct
a donné à Williams l'occasion de répondre à permettent aux participants de se voir, de s'entendre et de discuter entre eux sans être physiquement
des questions sur son travail en tant que au même endroit.
pilote d'essai expérimental de la marine
Peter Quirk, responsable de programme chez EMC Corporation, utilise la vidéoconférence
américaine et en tant que pilote d'hélicoptère
pilote pendant la guerre du Golfe.
pour organiser des réunions mensuelles d'employés sur différents sites et de nombreux
Communication organisationnelle 349
Il est également possible d'organiser d'autres réunions. Cela permet d'économiser des frais de déplacement
et du temps. Quirk souligne toutefois qu'il est particulièrement important de susciter des questions et
d'impliquer tous les participants afin d'éviter que quelqu'un soit connecté mais désengagé. Karen Rhode de
Sun Microsystems convient qu'il faut faire des efforts particuliers pour impliquer les participants à distance,
suggérant : « Vous pouvez interroger les gens, les gens peuvent poser des questions, vous pouvez faire une
présentation engageante. »38
Faire face à la surcharge d'informationsVous vous sentez bombardé d'informations (e-mails, blogs,
navigation sur Internet, messageries instantanées, téléphones portables et téléviseurs) ? Vous n'êtes
pas le seul. Basex, une entreprise qui étudie l'efficacité des travailleurs, a constaté que la plus grande
partie de la journée d'un travailleur moyen (43 %) est consacrée à des tâches qui ne sont ni
importantes ni urgentes, comme répondre à des e-mails non essentiels et surfer sur le Web. (Pour être
juste avec les e-mails, Basex a également constaté que 25 % du temps d'un employé est consacré à la
rédaction et à la réponse à des messages.importante-mail.)
Intel a conçu une expérience de 8 mois pour voir à quel point cette limitationsurcharge
d'informationsCela pourrait améliorer la productivité. Un groupe d’employés a été invité à limiter les
contacts numériques et en personne pendant 4 heures le mardi, tandis qu’un autre groupe a suivi sa
routine habituelle. Le premier groupe s’est montré plus productif et 75 % de ses membres ont suggéré
que le programme soit étendu. « C’est énorme. Nous nous attendions à moins », a fait remarquer
Nathan Zeldes, un ingénieur d’Intel qui a dirigé les expériences. « Lorsque les gens ne sont pas
interrompus, ils peuvent s’asseoir, concevoir des puces et vraiment réfléchir. »39
Nous avons déjà évoqué quelques moyens de réduire le temps passé à consulter les e-mails. De manière
plus générale, comme le montre l’étude d’Intel, il peut être judicieux de se connecter moins fréquemment aux
technologies pour, selon les termes d’un article, « éviter de laisser le rythme des messages numériques
bouleverser et réorganiser en permanence les listes de tâches à accomplir ». Lynaia Lutes, responsable de
compte dans une petite entreprise du Texas, a pu réfléchir de manière beaucoup plus stratégique en faisant
une pause quotidienne dans l’information numérique. Par le passé, elle a déclaré : « J’ai essentiellement
terminé une tâche » mais je ne l’ai pas abordée de manière stratégique. En vous accordant de telles pauses,
vous serez peut-être mieux en mesure d’établir des priorités, de réfléchir à la situation dans son ensemble et,
par conséquent, d’être plus efficace.40
Les technologies de l'information et la communication instantanée étant devenues une
composante de plus en plus répandue de la vie des entreprises modernes, de plus en plus d'employés
se rendent compte qu'ils ne peuvent jamais se déconnecter. Certains voyageurs d'affaires ont été
déçus lorsque les compagnies aériennes ont commencé à proposer des connexions Internet sans fil
en vol, car ils ne pouvaient plus profiter de leur temps de voyage pour se détendre sans être
constamment bombardés de communications organisationnelles. Les effets négatifs de ces appareils
de communication peuvent également se répercuter sur la vie personnelle des employés. Les
travailleurs et leurs conjoints associent l'utilisation des technologies de communication électronique
en dehors du travail à des niveaux plus élevés de conflit entre la vie professionnelle et la vie privée.41
Les employés doivent équilibrer le besoin de communication constante avec leur propre
blog (journal Web)Un site Web où les GazouillementUn service de blogging et de surcharge d'informationsUne condition dans
entrées sont écrites, et généralement réseautage gratuit où les utilisateurs envoient et dont le flux d’informations dépasse la
affichées dans l'ordre chronologique inverse, lisent des messages appelés tweets, dont beaucoup capacité de traitement d’un individu.
sur l'actualité, les événements et les entrées concernent des problèmes d'OB.
de journal personnel.
350 CHAPITRE 11 Communication
besoin personnel de pauses au travail, sinon ils risquent de s’épuiser en étant de garde 24
heures sur 24.
Menaces à la sécurité de l'informationLa sécurité est une préoccupation majeure pour presque toutes les
entreprises qui disposent d’informations privées ou exclusives sur leurs clients, leurs clients et leurs employés. Une
enquête de Merrill Lynch auprès de 50 dirigeants a révélé que 52 % d’entre eux considéraient les fuites d’informations
de l’entreprise comme leur principale préoccupation en matière de sécurité des informations, devant les virus et les
pirates informatiques. La plupart des entreprises surveillent activement l’utilisation d’Internet et les enregistrements
de courrier électronique de leurs employés, et certaines ont même recours à la vidéosurveillance et enregistrent les
conversations téléphoniques. Bien que nécessaires, ces pratiques peuvent sembler invasives aux yeux des employés.
Une entreprise peut apaiser les inquiétudes de ses employés en les impliquant dans la création de politiques de
sécurité des informations et en leur donnant un certain contrôle sur la manière dont leurs informations personnelles
sont utilisées.42
6 Montrer comment la richesse des Pourquoi les gens choisissent-ils un canal de communication plutôt qu’un autre, par exemple un appel
téléphonique plutôt qu’une conversation en face à face ? Un modèle de richesse médiatique permet
canaux sous-tend le choix du
d’expliquer le choix des canaux par les managers.43
canal de communication.
Les canaux diffèrent dans leur capacité à transmettre des informations. Certains sontricheen ce
sens qu'ils peuvent (1) gérer plusieurs signaux simultanément, (2) faciliter une rétroaction rapide et (3)
être très personnels. D'autres sontmaigredans la mesure où ils obtiennent de faibles scores sur ces
facteurs. Comme l'illustre la pièce 11-6, les conversations en face à face obtiennent les scores les plus
élevésrichesse des canauxcar il transmet le plus d'informations par épisode de communication : de
multiples signaux d'information (mots, postures, expressions faciales, gestes, intonations), une
rétroaction immédiate (à la fois verbale et non verbale) et
Faible Haut
canal canal
richesse richesse
Source:D'après RH Lengel et RL Daft, « La sélection des médias de communication comme compétence exécutive »,Académie de gestion exécutive(août 1988),
pp. 225–232 ; et RL Daft et RH Lengel, « Organizational Information Requirements, Media Richness, and Structural Design »,Sciences de gestion(mai 1996), pp.
554–572. Reproduit par RL Daft et RA Noe,Comportement organisationnel(Fort Worth, Texas : Harcourt, 2001), p. 311.
Communications persuasives 351
La touche personnelle de la présence. Les médias écrits impersonnels tels que les rapports officiels et
les bulletins sont ceux qui ont la plus faible richesse.
Le choix du canal dépend du caractère routinier ou non du message. Les messages
routiniers ont tendance à être simples et présentent une ambiguïté minimale ; les canaux peu
riches peuvent les véhiculer efficacement. Les communications non routinières sont
susceptibles d'être compliquées et d'être mal comprises. Les responsables ne peuvent les
communiquer efficacement qu'en sélectionnant des canaux riches.
Lorsque les temps difficiles ont frappé Manpower Business Solutions lors de la récente
contraction économique, l'entreprise a choisi de communiquer quotidiennement avec ses
employés dans divers médias pour s'assurer que tout le monde reste informé.44Les employés
ont été informés des mesures prises par l'entreprise pour faire face aux problèmes
économiques, notamment en prévenant les licenciements. L'entreprise estime que sa stratégie
consistant à utiliser des canaux de communication riches pour les informations non routinières
a porté ses fruits en réduisant l'anxiété des employés et en augmentant leur engagement
envers l'organisation.
Communications persuasives
7 Différencier entre Nous avons déjà évoqué plusieurs méthodes de communication. Nous allons maintenant
nous intéresser à l'une des fonctions de la communication et aux caractéristiques qui
traitement automatique et
peuvent rendre les messages plus ou moins convaincants pour un public.
contrôlé de messages
persuasifs.
Traitement automatique et contrôlé
Pour comprendre le processus de communication, il est utile de considérer deux manières
relativement différentes dont nous traitons l’information.45Pensez à la dernière fois où vous avez
acheté une canette de soda. Avez-vous soigneusement recherché les marques et effectué votre propre
test de dégustation en double aveugle pour voir quels types vous préférez réellement ? Ou avez-vous
opté pour la canette qui avait les images publicitaires les plus attrayantes ? Pour être honnête, nous
admettons que les publicités tape-à-l'œil et les slogans accrocheurs ont effectivement une influence
sur nos choix en tant que consommateurs. Nous nous appuyons souvent surtraitement
automatique, une considération relativement superficielle des preuves et des informations faisant
appel à des heuristiques comme celles dont nous avons parlé au chapitre 6. Le traitement
automatique prend peu de temps et ne demande que peu d'efforts, il est donc logique de l'utiliser
pour traiter des messages persuasifs liés à des sujets qui ne vous intéressent pas beaucoup.
L'inconvénient est qu'il nous permet d'être facilement trompés par une variété d'astuces, comme un
jingle mignon ou une photo glamour.
Maintenant, pensez à la dernière fois où vous avez choisi un endroit où vivre. Pour cette
décision plus importante, vous avez probablement fait des recherches indépendantes auprès
d'experts qui connaissent quelque chose de la région, rassemblé des informations sur les prix
auprès de diverses sources et considéré les coûts et les avantages de la location par rapport à
l'achat. Ici, vous comptez sur des efforts plus importantstraitement contrôlé, un examen
détaillé des preuves et des informations s'appuyant sur des faits, des chiffres et de la logique.
Un traitement contrôlé exige des efforts et de l'énergie, mais il est plus difficile de le tromper
richesse des canauxLe montant de traitement automatiqueUn relativement traitement contrôléUn détail
informations pouvant être transmises examen superficiel des preuves et des examen des preuves et des informations en
lors d'un épisode de communication. informations à l’aide d’heuristiques. s’appuyant sur des faits, des chiffres et la
logique.
352 CHAPITRE 11 Communication
quelqu'un qui a pris le temps et fait l'effort de s'y engager. Alors qu'est-ce qui pousse
quelqu'un à s'engager dans un traitement superficiel ou profond ? Il existe quelques
règles empiriques pour déterminer les types de traitement qu'un public utilisera.
Niveau d'intérêt
L’un des meilleurs indicateurs permettant de savoir si les gens utiliseront un processus automatique
ou contrôlé pour réagir à un message persuasif est leur niveau d’intérêt à son égard.46Les niveaux
d'intérêt reflètent l'impact qu'une décision va avoir sur votre vie. Lorsque les gens sont très intéressés
par le résultat d'une décision, ils sont plus susceptibles de traiter l'information avec soin. C'est
probablement la raison pour laquelle les gens recherchent beaucoup plus d'informations lorsqu'ils
décident de quelque chose d'important (comme l'endroit où vivre) que de quelque chose de
relativement peu important (comme le soda à boire).
Connaissances préalables
Les personnes très bien informées sur un sujet sont également plus susceptibles
d'utiliser des stratégies de traitement contrôlées. Elles ont déjà réfléchi à divers
arguments pour ou contre une ligne de conduite spécifique et ne changeront donc
pas facilement de position à moins que des raisons très bonnes et réfléchies ne leur
soient fournies. En revanche, les personnes peu informées sur un sujet peuvent
changer d'avis plus facilement, même face à des arguments assez superficiels
présentés sans beaucoup de preuves. En d'autres termes, un public mieux informé
sera probablement beaucoup plus difficile à convaincre.
Personnalité
Êtes-vous le genre de personne qui aime toujours lire au moins cinq critiques d'un film avant de
décider de le voir ou non ? Considérez-vous soigneusement plusieurs films avant de faire un
choix ? Peut-être même recherchez-vous des films récents des mêmes stars et du même
réalisateur. Si c'est le cas, vous êtes probablement très bien placébesoin de cognition,un trait de
personnalité des individus les plus susceptibles d’être persuadés par des preuves et des faits.47
Les personnes ayant un besoin cognitif moindre sont plus susceptibles d’utiliser des stratégies de
traitement automatique, s’appuyant sur l’intuition et l’émotion pour guider leur évaluation des
messages persuasifs.
Caractéristiques du message
Un autre facteur qui influence le choix d’une stratégie de traitement automatique ou
contrôlée est la nature du message lui-même. Les messages transmis par des canaux de
communication relativement simples, qui offrent peu de possibilités aux utilisateurs
d’interagir avec le contenu du message, ont tendance à encourager le traitement
automatique. Par exemple, la plupart des publicités télévisées passent trop vite pour que
nous puissions réellement réfléchir ; nous les traitons automatiquement. À l’inverse, les
messages transmis par des canaux de communication plus riches, comme un long article
de magazine, ont tendance à encourager un traitement plus délibératif.
La conclusion la plus importante de toutes ces recherches est d’adapter votre
message persuasif au type de traitement que votre public est susceptible d’utiliser.
Lorsque le public n’est pas particulièrement intéressé par un sujet de message
persuasif, lorsqu’il est mal informé, lorsqu’il a peu besoin de cognition et lorsque
l’information est transmise par des canaux relativement peu nombreux, il sera plus
susceptible d’utiliser le traitement automatique. Dans ces cas, utilisez des messages
plus chargés d’émotion et associez des images positives à votre résultat préféré. En
revanche, lorsque le public est intéressé par un sujet, lorsqu’il a un besoin élevé de
cognition ou lorsque l’information est transmise par des canaux riches, il est alors
préférable de se concentrer sur des arguments rationnels et des preuves pour
défendre votre point de vue.
Obstacles à une communication efficace 353
8 Identifier les obstacles courants à Un certain nombre d'obstacles peuvent retarder ou fausser une communication efficace. Dans cette
section, nous soulignons les plus importants.
une communication efficace.
Filtration
Filtrationfait référence à la manipulation délibérée des informations par un expéditeur afin que le
destinataire les perçoive d'un œil plus favorable. Un manager qui dit à son patron ce qu'il pense que
ce dernier veut entendre filtre les informations.
Plus les niveaux hiérarchiques d'une organisation sont élevés, plus les possibilités de
filtrage sont nombreuses. Mais un certain filtrage se produit partout où il existe des différences
de statut. Des facteurs tels que la peur de transmettre de mauvaises nouvelles et le désir de
plaire au patron conduisent souvent les employés à dire à leurs supérieurs ce qu'ils pensent
vouloir entendre, faussant ainsi les communications ascendantes.
Perception sélective
Nous avons déjà évoqué la perception sélective dans ce livre. Elle apparaît à nouveau ici parce
que les récepteurs dans le processus de communication voient et entendent de manière
sélective en fonction de leurs besoins, de leurs motivations, de leur expérience, de leur passé et
d'autres caractéristiques personnelles. Les récepteurs projettent également leurs intérêts et
leurs attentes dans les communications lorsqu'ils les décodent. Un recruteur qui s'attend à ce
qu'une candidate fasse passer sa famille avant sa carrière est susceptible de voir cela chez
toutes les candidates, qu'elles le ressentent ou non. Comme nous l'avons dit au chapitre 6, nous
ne voyons pas la réalité ; nous interprétons ce que nous voyons et l'appelons réalité.
Surcharge d'informations
Les individus ont une capacité limitée de traitement des données. Lorsque les informations dont
nous disposons excèdent notre capacité de traitement, il en résulte une surcharge
d'informations. Nous avons vu que la gestion de cette surcharge est devenue un énorme défi
pour les individus et les organisations. C'est un défi que vous pouvez relever, dans une certaine
mesure, en suivant les étapes décrites plus haut dans ce chapitre.
Que se passe-t-il lorsque les individus disposent de plus d'informations qu'ils ne peuvent en trier et en
utiliser ? Ils ont tendance à sélectionner, ignorer, ignorer ou oublier. Ou bien ils peuvent reporter le
traitement ultérieur jusqu'à ce que la situation de surcharge prenne fin. Dans tous les cas, il en résulte une
perte d'informations et une communication moins efficace, ce qui rend d'autant plus importante la gestion
efficace de la surcharge.
Émotions
Vous pouvez interpréter le même message différemment lorsque vous êtes en colère ou
bouleversé que lorsque vous êtes heureux. Par exemple, les personnes de bonne humeur sont
plus confiantes dans leurs opinions après avoir lu un message convaincant, donc des arguments
bien conçus ont un impact plus fort sur leurs opinions.48Les personnes d’humeur négative sont
plus susceptibles d’examiner les messages plus en détail, tandis que celles d’humeur positive
ont tendance à accepter les communications au pied de la lettre.49Extrême
Source:Bernd Thissen/dpa/picture-alliance/Newscom.
espagnole Actividades de Construccion &
Servicios (ACS), la direction de Hochtief
axée sur les preuves rationnelles
et des arguments pour présenter sa
défense contre l'offre publique d'achat
et ses plans pour la repousser. Le
niveau d'intérêt des employés pour la
tentative de rachat est élevé, car
ils craignent qu'une reprise par
ACS n'entraîne une réduction
importante des effectifs de Hochtief et
mettre leur emploi en danger.
Les émotions telles que la jubilation ou la dépression sont celles qui sont les plus susceptibles de nuire
à une communication efficace. Dans de tels cas, nous sommes plus enclins à ignorer nos processus de
pensée rationnels et objectifs et à les remplacer par des jugements émotionnels.
Langue
Même lorsque nous communiquons dans la même langue, les mots ont des significations
différentes pour différentes personnes. L'âge et le contexte sont deux des principaux facteurs
qui influencent ces différences.
Lorsque Michael Schiller, consultant en affaires, parlait à sa fille de 15 ans de l’endroit où
elle allait avec ses amis, il lui a dit : « Tu dois reconnaître tes indicateurs clés de performance et
les mesurer. » Schiller a déclaré qu’en réponse, sa fille « l’a regardé comme s’il venait de
l’espace. » (Pour mémoire, KPI signifie indicateurs de performance clés.) Ceux qui ne
connaissent pas le jargon des entreprises trouveront peut-être des acronymes tels que
Indicateurs de performance clés,des mots tels quelivrables(résultats vérifiables d'un projet) et
des expressions telles querécolter les fruits à portée de main((Il faut d'abord traiter les parties
les plus faciles) déroutant, de la même manière que les parents peuvent être déconcertés par
l'argot des adolescents.50
En bref, notre utilisation du langage est loin d'être uniforme. Si nous savions comment chacun de nous
modifie le langage, nous pourrions minimiser les difficultés de communication, mais nous ne le savons
généralement pas. Les expéditeurs ont tendance à supposer que les mots et les termes qu'ils utilisent ont la
même signification pour le destinataire que pour eux. Cette hypothèse est souvent erronée.
Silence
Il est facile d'ignorer le silence ou le manque de communication, précisément parce qu'il se
définit par l'absence d'information. Pourtant, les recherches suggèrent que le silence et le refus
de communiquer sont à la fois courants et problématiques.51Une enquête a révélé que plus de
85 % des managers ont déclaré garder le silence sur au moins un sujet de préoccupation
majeur.52Le silence des employés signifie que les dirigeants manquent d’informations sur les
problèmes opérationnels en cours. Et le silence sur la discrimination, le harcèlement, la
corruption et les fautes professionnelles signifie que la haute direction ne peut pas prendre de
mesures pour éliminer ces comportements. Enfin, les employés qui gardent le silence sur des
questions importantes peuvent également subir un stress psychologique.
Obstacles à une communication efficace 355
Le silence est moins probable lorsque les opinions minoritaires sont traitées avec respect,
que l’identification au groupe de travail est élevée et que la justice procédurale prévaut.53
Concrètement, cela signifie que les managers doivent veiller à se comporter de manière
encourageante lorsque les employés expriment des opinions ou des préoccupations
divergentes, et ils doivent en tenir compte. Le simple fait d’ignorer ou de rabaisser un employé
qui exprime ses préoccupations peut très bien l’amener à refuser des communications futures
importantes.
Appréhension de la communication
On estime que 5 à 20 % de la population souffre de maladies débilitantes.appréhension de la
communication, ou anxiété sociale.54Ces personnes ressentent une tension et une anxiété
excessives lors de la communication orale, écrite ou les deux.55Il peut leur être extrêmement
difficile de parler avec d’autres personnes en face à face ou devenir extrêmement anxieux
lorsqu’ils doivent utiliser le téléphone, se fiant à des mémos ou à des courriers électroniques
alors qu’un appel téléphonique serait plus rapide et plus approprié.
Des études montrent que les personnes qui ont peur de la communication orale évitent les situations,
comme l’enseignement, pour lesquelles la communication orale est une exigence dominante.56
Mais presque tous les emplois nécessitentquelquesCommunication orale. Il est plus inquiétant de
constater que les personnes qui appréhendent fortement la communication orale déforment les
exigences de communication de leur travail afin de minimiser le besoin de communication. Sachez
donc que certaines personnes limitent considérablement leur communication orale et rationalisent
leurs actions en se disant que la communication n'est pas nécessaire pour qu'elles puissent faire leur
travail efficacement.
Couché
Le dernier obstacle à une communication efficace est la déformation pure et simple des
informations, ou le mensonge. Les gens diffèrent dans leur définition de ce qui constitue un
mensonge. Par exemple, le fait de cacher délibérément des informations sur une erreur que
vous avez commise est-il un mensonge, ou faut-il nier activement son rôle dans l’erreur pour
franchir le seuil de la tromperie ? Si la définition du mensonge continue de dérouter les
éthiciens et les spécialistes des sciences sociales, on ne peut nier la prévalence du mensonge.
Dans une étude basée sur un journal intime, une personne moyenne a déclaré dire un à deux
mensonges par jour, certains individus en disant beaucoup plus.57Si l'on considère l'ensemble
d'une grande organisation, cela représente une énorme quantité de tromperies qui se
produisent chaque jour ! Les faits montrent également que les gens sont plus à l'aise pour
mentir au téléphone que face à face et plus à l'aise pour mentir dans des e-mails que lorsqu'ils
doivent écrire avec un stylo et du papier.58
Pouvez-vous détecter les menteurs ? Malgré de nombreuses recherches, les recherches suggèrent
généralement que la plupart des gens ne sont pas très doués pour détecter la tromperie chez les autres.59Le
problème est qu’il n’existe pas de signaux verbaux ou non verbaux propres au mensonge : détourner le
regard, marquer une pause et changer de posture peuvent également être des signes de nervosité, de
timidité ou de doute. De plus, la plupart des menteurs prennent un certain nombre de mesures pour ne pas
être détectés. Ils peuvent donc regarder délibérément une personne dans les yeux lorsqu’ils mentent, car ils
savent que le contact visuel direct est (à tort) considéré comme un signe de véracité. Enfin, de nombreux
mensonges sont intégrés dans des vérités ; les menteurs donnent généralement une version relativement
vraie, en modifiant juste assez de détails pour éviter d’être détectés.
En résumé, la fréquence des mensonges et la difficulté de détecter les menteurs font de cette situation
un obstacle particulièrement important à une communication efficace au sein des organisations.
appréhension de la communicationIndu
tension et anxiété liées à la communication
orale, à la communication écrite ou aux deux.
356 CHAPITRE 11 Communication
Mythe ou science ?
T
Cette affirmation est vraie, même si nous imitez les gestes de votre cible et plus tard, nous découvrirons que beaucoup d’entre eux
avons encore beaucoup à apprendre sur les évitez les « euh » et les « euh ». croient que leurs mensonges initiaux sont vrais.
caractéristiques des menteurs compétents. 2.Ils font leurs devoirs : ils ont imaginé
La triste vérité du comportement organisationnel est
Comme nous l'avons noté dans ce chapitre, il des histoires de couverture
que les gens sont de meilleurs menteurs que nous le
n'est pas facile de détecter si les menteurs disent plausibles avant d’être sollicités.
pensons, et que nous sommes moins doués pour les
la vérité. Nous avons passé en revue certaines des 3.Ils ne laissent pas leurs émotions prendre le dessus :
dévoiler que nous le pensons.
raisons à cela, mais des recherches récentes ont les bons menteurs sont exceptionnellement
mis au jour une explication évidente mais calmes et sereins lorsqu'ils mentent.
récemment testée de la difficulté à attraper un 4.Ils sont beaux – les bons menteurs sont Sources:A. Vrij, PA Granhag et S. Porter, «
menteur : certaines personnes sont tout Pièges et opportunités dans la détection de
physiquement attirants ; nous sommes plus mensonges non verbaux et verbaux »,La
simplement douées pour mentir, et nous susceptibles de croire les histoires racontées science psychologique dans l’intérêt public11,
commençons à comprendre pourquoi. par des personnes attirantes. no 3 (2010), pp. 89–121 ; EF Loftus, « Catching
Qu'est-ce qui fait que les gens sont de bons Liars »,La science psychologique dans l’intérêt
5.Ils ont une bonne compréhension des public11, no. 3 (2010), pp. 87–88 ; et A. Vrij, PA
menteurs ? Une vaste étude de la littérature a Granhag et S. Mann, « Good Liars », manuscrit
processus de pensée des autres.
identifié six caractéristiques des bons menteurs : non publié, Université de Portsmouth, 2011,
6.Ils ont tendance à croire leurs propres
www.port.ac.uk/departments/academic/
1.Leur comportement naturel est désarmant : mensonges – cela a été établi par des études psychology/staff/downloads/
ils sourient, établissent un contact visuel, qui demandent aux gens de mentir et filetodownload,89132,en.pdf.
Conséquences mondiales
9 Montrer comment surmonter les Même dans les meilleures conditions, il est difficile de communiquer efficacement. Les
facteurs interculturels peuvent accroître les problèmes de communication. Un geste bien
problèmes potentiels dans la
compris et acceptable dans une culture peut être dénué de sens ou obscène dans une
communication interculturelle.
autre. Seules 18 % des entreprises ont des stratégies documentées pour communiquer
avec leurs employés dans différentes cultures, et seulement 31 % exigent que les
messages de l'entreprise soient personnalisés pour être entendus dans d'autres cultures.
Procter & Gamble semble faire exception : plus de la moitié des employés de l'entreprise
n'ont pas l'anglais comme langue maternelle, c'est pourquoi l'entreprise se concentre sur
des messages simples pour s'assurer que tout le monde sache ce qui est important.60
Barrières culturelles
Les chercheurs ont identifié un certain nombre de problèmes liés aux difficultés linguistiques
dans les communications interculturelles.61
Tout d'abord,barrières causées par la sémantique.Les mots ont des significations différentes pour
différentes personnes, en particulier pour les personnes issues de cultures nationales différentes.
Certains mots ne se traduisent pas d'une culture à l'autre. Le mot finlandaissisusignifie quelque chose
qui s'apparente à « courage » ou « persévérance obstinée », mais qui est essentiellement intraduisible
en anglais. Les nouveaux capitalistes en Russie peuvent avoir du mal à communiquer avec leurs
homologues britanniques ou canadiens parce que des termes anglais tels queefficacité, marché libre,
et règlementn’ont pas d’équivalents russes directs.
Deuxièmement,barrières causées par les connotations des mots.Les mots ont des
significations différentes dans différentes langues. Les négociations entre les dirigeants
américains et japonais peuvent être difficiles car le mot japonaisSalutse traduit par « oui », mais
sa connotation est « Oui, j'écoute » plutôt que « Oui, je suis d'accord ».
Conséquences mondiales 357
Contexte culturel
Les cultures ont tendance à différer dans la mesure dans laquelle le contexte influence le sens que les
individus donnent à la communication.62Danscultures à contexte élevéDans des pays comme la
Chine, la Corée, le Japon et le Vietnam, les gens s'appuient fortement sur des signaux situationnels
non verbaux et subtils pour communiquer avec les autres, et le statut officiel d'une personne, sa place
dans la société et sa réputation ont un poids considérable.pasdit peut être plus significatif que ce que
estEn revanche, les gens d'Europe et d'Amérique du Nord reflètent leur cultures à faible contexteIls
s’appuient essentiellement sur les mots parlés et écrits pour transmettre un sens ; le langage corporel
et les titres officiels sont secondaires (voir la pièce 11-7).
Ces différences contextuelles ont en réalité une grande importance en termes de communication.
Dans les cultures à contexte élevé, la communication implique une confiance beaucoup plus grande
de la part des deux parties. Ce qui peut sembler être une conversation informelle et insignifiante
reflète en fait le désir de construire une relation et de créer la confiance. Les accords oraux impliquent
des engagements forts dans les cultures à contexte élevé. Et qui vous êtes (votre âge, votre
ancienneté, votre rang dans l'organisation) est très valorisé et influence fortement votre crédibilité.
Mais dans les cultures à faible contexte, les contrats exécutoires ont tendance à être écrits, rédigés
avec précision et très légalistes. De même, les cultures à faible contexte valorisent la franchise. On
attend des managers qu'ils soient explicites et précis dans la transmission du message voulu. C'est
tout à fait différent dans les cultures à contexte élevé, dans lesquelles les managers ont tendance à «
faire des suggestions » plutôt qu'à donner des ordres.
Haut
contexte Chinois
coréen
japonais
vietnamien
arabe
grec
Espagnol
italien
Anglais
Amérique du Nord
scandinave
suisse
Faible
Allemand
contexte
cultures à contexte élevéLes cultures qui cultures à faible contexteDes cultures qui comptent
s’appuient fortement sur des indices situationnels on accorde beaucoup d’importance aux mots pour transmettre du
mondialisation !
Comment Direct Sh ou
Serais-tu?
T
Il est souvent conseillé aux personnes Des modèles cohérents de communication ont accord et faible désaccord dans la
ayant voyagé ou fait des affaires à pu être trouvés. Un groupe de pays d'Asie de communication.
l’étranger de faire attention à la manière l'Est, dont la Chine, Taiwan, Singapour et le Les résultats de ce type d’études doivent
dont elles communiquent directement avec Japon, étaient marqués par un biais en faveur toujours être considérés avec prudence, à la
des personnes de cultures différentes. Selon de faibles niveaux d'accordetdésaccord dans la lumière des grandes différences que l’on trouve
les conseils les plus répandus, les citoyens communication, préférant des discussions également au sein des cultures. Certains Indiens
américains préfèrent une communication modérées avec des répondants ne prenant pas peuvent très bien apprécier les opinions négatives
positive et optimiste ; les Anglais préfèrent une parti sur une question. À l’inverse, des pays et les désaccords actifs des autres, alors que
communication formelle ; les Européens comme le Maroc, l’Irak, Israël et l’Arabie certains Allemands peuvent préférer se concentrer
centraux sont plus intéressés par une saoudite préfèrent des niveaux élevés d’accord sur des domaines de valeurs communes.
communication directe, même si l’information et de désaccord dans leurs communications ; Cependant, certaines caractéristiques des
est négative ; et les Asiatiques de l’Est dans ces pays, le style de communication réponses selon les cultures indiquent une réelle
préfèrent minimiser les désaccords et mettre préféré signifiait prendre directement position différence dans les préférences en matière de
l’accent sur les points de vue communs. Bien sur des questions, qu’elles soient positives ou styles de communication.
qu’il existe plus de conseils que de recherches négatives. Les cultures « dissidentes » comme
sur cette question particulière, certains travaux l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Suède et la Sources:PB Smith, « Les styles de communication
préliminaires suggèrent des différences fiables Grèce ont favorisé des niveaux élevés de comme dimensions de la culture nationale »,
Journal de psychologie interculturelle42, no. 2
dans la façon dont les cultures valorisent la désaccord dans la communication avec des (2011), pp. 216–233 ; et MG Kittler, D. Rygl et A.
communication directe et indirecte. niveaux relativement faibles d’accord. Le Mackinnon, « Au-delà de la culture ou au-delà du
Une étude a examiné les différences Nigéria, l’Inde et le Vietnam se sont révélés contrôle ? Examen de l'utilisation du concept de
contexte élevé/faible de Hall », Journal
culturelles en matière de valeurs, de croyances être des pays à haut taux de désaccord dans la international de gestion interculturelle11, n° 1
et de données de personnalité pour voir si communication. (2011), pp. 63–82.
Un guide culturel
Lorsque vous communiquez avec des personnes d'une culture différente, que pouvez-vous faire pour réduire
les erreurs d'interprétation ? Commencez par essayer d'évaluer le contexte culturel. Vous aurez probablement
moins de difficultés s'il est similaire au vôtre. Les règles suivantes peuvent être utiles :63
1. Supposons des différences jusqu’à ce que la similitude soit prouvée.La plupart d’entre nous
présument que les autres nous ressemblent plus qu’ils ne le sont en réalité. Vous risquez moins de vous
tromper si vous présumez qu’ils sont différents de vous jusqu’à preuve du contraire.
2. Mettez l’accent sur la description plutôt que sur l’interprétation ou l’évaluation. Interpréter
ou évaluer ce que quelqu'un a dit ou fait repose davantage sur votre propre culture et votre
propre parcours que sur la situation observée. Attendez donc d'avoir eu suffisamment de temps
pour observer et interpréter la situation sous l'angle des différents points de vue de toutes les
personnes concernées avant de porter un jugement.
3. Pratiquez l’empathie.Avant d'envoyer un message, mettez-vous à la place du
destinataire. Quelles sont ses valeurs, ses expériences et ses cadres de référence ?
Que savez-vous de son éducation, de son éducation et de son passé qui pourraient
vous éclairer ? Essayez de voir l'autre personne telle qu'elle est réellement.
4. Traitez vos interprétations comme une hypothèse de travail.Une fois que vous avez
développé une explication pour une situation nouvelle ou que vous pensez comprendre
une personne d'une culture étrangère, considérez votre interprétation comme une
hypothèse qui doit être testée plus avant plutôt que comme une certitude. Évaluez
soigneusement les commentaires que vous recevez pour voir s'ils confirment votre
hypothèse. Pour les décisions ou les communiqués importants, vérifiez auprès d'autres
collègues étrangers et nationaux pour vous assurer que vos interprétations sont exactes.
Conséquences mondiales 359
F T
Ce n'est pas pour rien qu'acebook a dépassé le demi-milliard d'utilisateurs. Il ne fait aucun doute que les réseaux sociaux ont explosé. Il existe cependant
C'est une idée inspirée qui répond à de nombreux objectifs utiles pour les un doute sérieux quant au fait que cette explosion soit bénéfique pour les
organisations et les employés. D'autres sites de réseaux sociaux et de employés et les organisations. Bien que les réseaux sociaux comportent de
médias comme Twitter ne sont pas loin derrière. nombreux dangers, concentrons-nous sur trois d'entre eux.
Les employeurs peuvent en apprendre beaucoup sur les candidats potentiels Premièrement, les entreprises peuvent se retrouver dans une situation
en examinant leur page Facebook (ou tout autre réseau social). UPS a délicate en consultant les profils des candidats sur les réseaux sociaux. Les lois
récemment intensifié son utilisation des réseaux sociaux pour recruter. « Nous sur l’égalité des chances en matière d’emploi exigent que les entreprises
utilisons les réseaux sociaux parce que nous pensons que c'est là que se trouvent embauchent sans distinction de race, de sexe, d’âge, de religion, d’origine
les candidats », explique un responsable UPS en charge du recrutement. Les nationale ou de handicap. Pourtant, le profil d’une personne peut vous
candidats peuvent également en apprendre beaucoup sur une entreprise en apprendre toutes ces choses. Et ce n’est pas le seul champ de mines juridique.
analysant sa présence en ligne. Récemment, lorsqu’une employée de la région de Chicago a été réprimandée
Facebook et les autres réseaux sociaux sont également d’excellents moyens pour avoir publié sur sa page Facebook ses frustrations envers son patron, le
de communication entre employés, en particulier lorsqu’ils travaillent dans des National Labor Relations Board a statué contre l’entreprise.
endroits géographiquement dispersés et effectuent de plus en plus de travail à Deuxièmement, les réseaux sociaux sont également risqués pour les
distance. Interdire ou décourager les employés d’utiliser les réseaux sociaux employés et les candidats. Ils ont été créés à l’origine pour mettre en relation des
place inutilement chaque employé dans un silo de communication. Un expert des amis et cela reste leur objectif principal. Lorsque les employeurs fouillent la page
médias sociaux a déclaré que la génération du millénaire « est horrifiée par le Facebook d’un employé ou d’un candidat, à juste titre ou non, ils ne jugeront pas
manque de connexion entre les personnes dans de nombreuses organisations ». l’information et son caractère informel comme un dialogue entre amis. Au
De nombreuses entreprises, comme UPS, adoptent néanmoins les réseaux contraire, ils l’utiliseront pour tirer de mauvaises conclusions. Comme le dit un
sociaux. IBM a développé son propre logiciel de réseautage social, appelé w3, expert en emploi : « Bien que les employeurs ne devraient pas utiliser les
pour relier ses 400 000 employés à travers le monde. John Rooney, directeur affiliations aux réseaux sociaux ou vos publications personnelles comme des
d’IBM, a déclaré que le logiciel « contribue à l’intégration de notre entreprise à raisons de ne pas vous embaucher, pourquoi prendre le risque ? »
l’échelle mondiale. Il est considéré comme faisant partie de notre capacité à Enfin, et c’est peut-être le plus important, nous souffrons presque tous
réussir ». aujourd’hui d’une surcharge de communication, et les réseaux sociaux ne
Dans certaines entreprises, les équipes créent des groupes Facebook autour font qu’aggraver la situation. « Il y a tellement de choses qui nous arrivent
de leurs projets pour favoriser le travail d’équipe et ouvrir les voies de », explique Jose Huitron, un manager de 29 ans. « Parfois, on peut être
communication. Poussés à leur plein potentiel, les réseaux sociaux peuvent submergé », explique Ben Yarmis, étudiant à l’université George
même changer la culture d’une entreprise en raison de leur nature ouverte, Washington. De nombreuses études montrent que le développement des
démocratique et transparente. « Il faut croire qu’ils peuvent démocratiser une réseaux sociaux a limité la capacité d’attention des gens et augmenté les
entreprise », a déclaré un expert en milieu de travail. N’est-ce pas ce que nous distractions. Un neuroscientifique qui a étudié l’effet des réseaux sociaux
souhaitons ? sur le fonctionnement de l’esprit déclare : « Nous exposons notre cerveau à
un environnement et lui demandons de faire des choses pour lesquelles
nous n’avons pas nécessairement évolué. Nous savons déjà qu’il y a des
conséquences. »
Sources:JA Segal, « Danser au bord d'un volcan »,Magazine RH(Avril 2011) Social- , pp. 83–86 ; TL Griffith, « Tapping Into » De plus en
Media Smarts »,Le Wall Street Journal(25 avril 2011), p. R6 ; L. Petrecca, Hunt, » plus de diplômés utilisent les médias sociaux pour
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vous regarde peut-être »,Gainesville Sun(19 février 2011), pp. 1B, 5B.
360 CHAPITRE 11 Communication
Dans la bibliothèque d’auto-évaluation (disponible sur CD ou en ligne), effectuez l’évaluation II.A.2 (Quelle est la
BIBLIOTHÈQUE D'AUTO-ÉVALUATION qualité de mes compétences d’écoute ?).
MonGestionLaboratoire
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pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
QUESTIONS DE RÉVISION
1Quelles sont les principales fonctions du processus de communication 4Quels sont les défis uniques de la communication orale,
dans les organisations ? écrite et non verbale ?
2Quels sont les éléments clés du processus de communication et comment 5Quels sont les avantages et les défis de la communication
distinguez-vous la communication formelle de la communication informelle ? électronique ?
3Quelles sont les différences entre la communication 6Quelles sont les principales formes de communication électronique ?
descendante, ascendante et latérale ? Quels sont leurs avantages et leurs défis spécifiques ?
Dilemme éthique 361
non verbale dans les relations interpersonnelles. communications pour obtenir un résultat favorable.
1.La classe doit être divisée en binômes (groupe A et groupe B). 3.La partie B doit choisir une position sur ce sujet (par exemple,
en argumentantcontre(le point de vue « certains conflits
2.La partie A doit sélectionner un sujet dans la liste suivante :
dans une organisation sont bons »). La partie A doit alors
a. La gestion au Moyen-Orient est très différente
automatiquement adopter la position opposée.
de la gestion en Amérique du Nord.
b. Le roulement du personnel dans une organisation peut être 4.Les deux parties ont 10 minutes pour débattre de leur sujet. Le
c. Certains conflits dans une organisation sont une bonne chose. verbalement. Ils peuventpasUtilisez des gestes, des mouvements
d. Les lanceurs d’alerte font plus de mal que de bien à une du visage, des mouvements du corps ou toute autre forme de
organisation. communication non verbale. Il peut être utile que chaque partie
e. Un employeur a la responsabilité de fournir à s'assoie sur ses mains pour lui rappeler ses restrictions et pour
stimulant. 5.Une fois le débat terminé, formez des groupes de six à huit et
f. Tout le monde devrait s’inscrire pour voter. passez 15 minutes à discuter des points suivants :
g. Les organisations devraient exiger que tous les employés se soumettent a. Dans quelle mesure la communication a-t-elle été efficace au cours de ces
h. Les personnes qui se sont spécialisées en commerce ou en b. Quels obstacles à la communication existaient ?
économie sont de meilleurs employés que celles qui se sont c. À quoi sert la communication non verbale ?
spécialisées en histoire ou en anglais.
i. L'endroit où vous obtenez votre diplôme universitaire d. Reliez les leçons apprises dans cet exercice aux problèmes qui
est plus important pour déterminer votre réussite pourraient survenir lors d’une communication par téléphone
professionnelle que ce que vous y apprenez. ou par courrier électronique.
Si le courrier électronique peut être un moyen de communication très utile, Ce que Cochran a fait ensuite – appuyer sur la touche Envoyer – semblait
voire indispensable, dans les entreprises, il comporte néanmoins des limites si anodin. Mais c’était une frappe qu’il allait bientôt souhaiter pouvoir
et des dangers. En effet, le courrier électronique peut vous attirer des ennuis annuler. Peu de temps après avoir envoyé le courriel, une collègue, Wendy
avec plus de personnes, plus rapidement, que presque toute autre forme de Mayes, lui a écrit : « Oh mon Dieu… Bill. Tu viens d’appuyer sur RÉPONDRE À
communication. TOUS ! »
Demandez à Bill Cochran. Cochran, 44 ans, est directeur chez
Questions
Richmond Group, une agence de publicité basée à Dallas. Alors que
1.Après avoir réalisé ce qu’il avait fait, comment
Richmond se préparait à produire une publicité pour le Superbowl pour
Cochran aurait-il dû réagir à cette situation ?
l'un de ses clients, Bridgestone, le patron de Cochran a envoyé un e-
mail à 200 personnes décrivant la compétition interne pour déterminer 2.Après l'incident, Mayes dit de Cochran : « Son nom est rapidement
quelle idée publicitaire serait présentée. Cochran a saisi l'occasion pour devenu synonyme de "comportement idiot" tel que "ne vous
donner un discours d'encouragement à son équipe. En utilisant le « moquez pas de Cochran". » Est-il contraire à l'éthique de participer
langage du vestiaire », il a rédigé un e-mail critiquant les autres équipes à de telles taquineries ?
de Richmond, nommant les employés qui, selon lui, leur constitueraient 3.Kaspar Rorsted, PDG de Henkil, une entreprise de produits de consommation et
une véritable concurrence – et ceux qui ne le seraient pas. industriels basée en Allemagne, affirme que la mise en copie d'autres
« C’est une perte de temps », a-t-il déclaré. « S’ils veulent m’écrire, « leur dos ». Êtes-vous d’accord ? Comment pouvez-vous décider si copier
ils peuvent m’écrire. Les gens me copient souvent pour couvrir les autres est nécessaire ou si c’est « une perte de temps » ?
Sources:E. Bernstein, « Répondre à tous : le bouton que tout le monde adore détester »,Le Wall Street Journal(8 mars 2011), pp.
D1, D4 ; et A. Bryant, « Pas besoin d'appuyer sur la touche « Envoyer ». Parlez-moi simplement »,Le New York Times (29 août
2010), p. 2.
Sources:S. Dutta, « Quelle est votre stratégie personnelle sur les réseaux sociaux ? »Revue de commerce de Harvard(
novembre 2010), pp. 127–130 ; et G. Connors, « 10 commandements des médias sociaux pour les employeurs »,
Gestion des effectifs en ligne(Février 2010), www.workforce.com.
Au cours des récessions du début des années 1990 et après les Lorsque Starbucks a licencié des employés en 2008 et 2009,
attentats terroristes de 2001, les licenciements étaient une affaire le site Web StarbucksGossip.com a reçu une avalanche de
relativement privée. Les informations fuyaient souvent dans les médias messages d’employés mécontents. Un employé en poste
locaux et nationaux, mais les entreprises faisaient de leur mieux pour depuis 10 ans a écrit : « Cette entreprise va perdre tous ses
les garder secrètes. Compte tenu de la croissance d'Internet en général excellents partenaires. J’en ai assez d’être accusé de ne pas
et des sites de réseaux sociaux en particulier, cela n'est plus possible. respecter mon budget alors que l’économie est en récession. »
Notes de fin 363
« J’étais fier de mon entreprise… maintenant, je suis gêné et je me « Nous nous efforçons de faire en sorte que ces communications personnelles se fassent le plus
sens physiquement malade chaque fois que je dois aller travailler. » rapidement possible », a-t-il déclaré. Tara Connell, porte-parole de Gannett, a répondu : « Nous essayons de
faire en sorte que ces communications personnelles se fassent le plus rapidement possible. »
Certaines entreprises adoptent une approche proactive. Andy Sernovitz, expert en blogging, déclare : « Certaines entreprises récalcitrantes
Lorsque Tesla Motors a licencié des employés, son PDG Elon Musk souhaiteraient encore pouvoir exercer un contrôle traditionnel des relations publiques sur leur
a publié un article de blog à ce sujet juste avant d’annoncer les message, mais cette époque est révolue depuis longtemps. »
quelqu’un d’autre écrire l’histoire à votre place. » lorsqu'ils bloguent sur leur entreprise ? Pourquoi ou pourquoi
géant de la presse Gannett a annoncé qu'il licenciait 10 % de ses 3.Pensez-vous que les employés qui bloguent sur leur
employés, il n'a publié aucun article de blog et n'a fait aucune entreprise ont la responsabilité éthique de divulguer leur
déclaration. Jim Hopkins, un vétéran de 20 ans qui a quitté identité ?
l'entreprise juste avant les licenciements, écrit le blog non officiel 4.Comment une entreprise peut-elle élaborer une politique de gestion de la
de Gannett. « J'essaie de dire la vérité sans fard. Je ne pense pas communication sur des questions sensibles à l’intérieur et à l’extérieur de
que l'entreprise offre le même niveau de franchise l’entreprise ?
Sources:D'après CC Miller, « À l'ère du blogging, les entreprises tirent en premier »,Le New York Times (5
novembre 2008), pp. B1, B11 ; M. Allison, « D’autres licenciements sont attendus chez Starbucks »,Le Seattle
Times (24 janvier 2009), seattletimes.nwsource.com ; et C. Hirschman, « Donner voix aux préoccupations des
employés »,Magazine RH(Août 2008), pp. 51–53.
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de leurs résultats est important »,Psychologie du personnel(Été 1999), pp.
393–424 ; et JW Smither et AG Walker, « Les caractéristiques des
1.Voir, par exemple, RS Lau et AT Cobb, « Comprendre les liens entre
commentaires narratifs sont-elles liées à l'amélioration des notes de
les conflits relationnels et la performance : les rôles intermédiaires
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364 CHAPITRE 11 Communication
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choix professionnels en fonction de l’appréhension de la conférence annuelle de l'Académie de gestion,Detroit, 1980,
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4 (1975), pp. 309–313 ; et TL Rodebaugh, « J'ai peut-être l'air Across Occupational Communities: The Transformation of
d'aller bien, mais je suis toujours sceptique, anxieux et évitant : Understanding on a Production Floor », Sciences de
les effets mixtes du retour vidéo amélioré sur l'organisation14, no 3 (mai-juin 2003), pp. 312-330.
DEVENIR LEADERS DE GOOGLE
je
En 14 ans d'existence, Google a établi une culture forte autour de quelques
principes simples : embaucher des gens intelligents, les laisser tranquilles, laisser
les ingénieurs et les programmeurs faire leur travail, et s'ils sont bloqués, ils
peuvent se tourner vers leur patron, dont l'expertise technique l'a placé dans cette
position.
Ces dernières années, Google a toutefois étudié ses programmes de sélection et de
APPRENTISSAGE développement de dirigeants. Les résultats de cette étude, baptisée Project Oxygen,
OBJECTIFS remettent en cause certains des principes fondateurs de Google.
Après avoir étudié ce chapitre, Le projet Oxygen a analysé plus de 10 000 observations sur les managers à travers
vous devriez être capable de :
plus de 100 variables. Michelle Donovan et Prasad Setty y ont participé de près, tout
1Définirdirectionet comme le vice-président de Google pour les opérations RH, Laszio Bock. « Nous
Contraste entre
leadership et gestion. voulons comprendre ce qui fonctionne chez Google plutôt que ce qui fonctionne dans
des théories des traits Mais il y avait une raison plus stratégique. « Le point de départ était que nos
de leadership. meilleurs managers ont des équipes plus performantes, mieux retenues, plus
3Identifier les principes fondamentaux heureuses, qui font tout mieux », explique Bock. « Le facteur le plus contrôlable que
et les principales limites des
nous pouvions voir était la qualité du manager et la façon dont il faisait en sorte que les
théories comportementales.
choses se passent bien. »
4Évaluer les imprévus Le projet Oxygen a permis de mettre en évidence huit compétences qui distinguent les dirigeants
théories du leadership selon
leur niveau de soutien. efficaces des dirigeants inefficaces. Le fait que la compétence technique soit l'une de ces huit
5Comparer et contraster compétences n'a pas surpris Google. En revanche, le fait qu'elle soit arrivée dernière sur la liste l'a été.
charismatiqueet Quelles sont les compétences qui ont terminé en premier ? Les trois principales compétences en leadership étaient :
leadership transformationnel.
1. Soyez un bon entraîneur.Donnez des commentaires précis et constructifs et organisez régulièrement des
6Définirleadership authentique
entretiens individuels.
et montrez pourquoi les dirigeants
efficaces incarnent l’éthique et la 2. Donnez du pouvoir à votre équipe et ne faites pas de microgestion.Trouver un équilibre entre donner de la liberté
confiance.
et être disponible pour donner des conseils.
7Démontrer le rôle 3. Exprimez votre intérêt pour la réussite des membres de l’équipe et leur bien-être personnel.Apprenez à connaître vos
Le mentorat joue un rôle
employés en tant que personnes et faites en sorte que les nouveaux membres se sentent les bienvenus.
notre compréhension de
direction. Que fait Google avec sa liste ? L'entreprise l'utilise à la fois pour la sélection et le
8Relever les défis développement des dirigeants. Certains dirigeants de Google estiment déjà que la formation
efficacité du leadership.
les a aidés à devenir de meilleurs dirigeants. Pour faire valoir leur point de vue, l'équipe du
projet Oxygen a trouvé une approche analytique inestimable. « Ce qui fait bouger ou
MonGestionLaboratoire
pousser Google, ce sont les faits ; ils aiment l'information », explique Donovan.
Accédez à une multitude d'aides
d'apprentissage interactives pour vous aider à
renforcer votre compréhension des concepts Sources:A. Bryant, « La quête de Google pour créer un meilleur patron »,Le New York Times(13
du chapitre à mars 2011), p. BU1–BU6 ; EA Cevallos, « Projet Oxygène : Former de meilleurs patrons »,BIZ-
www.mymanagementlab.com. PENSER(13 avril 2011), téléchargé depuis http://biz-think.blogspot.com/2011/04/project-oxygen-
buildingbetter-bosses.html le 26 juillet 2011 ; et RL Brandt, « Google Project Oxygen : Rules for
Good Management »,Observatoire des entrepreneurs(12 mars 2011), téléchargé le 26 juillet 2011,
depuis http://richardbrandt.blogs.com/entrepreneurwatch/2011/03/google-project-oxygen-rules-
forgood-management.html.
366
Direction 12
J'ai plus peur d'une armée de 100 moutons
dirigé par un lion qu'une armée de 100 lions
conduit par un mouton.—Talleyrand
368 CHAPITRE 12 Direction
UN
Comme le montre l'exemple de Google, les styles de leadership diffèrent considérablement.
Alors, quels styles et quelles personnes sont les plus efficaces ? Ce sont quelques-unes des
questions que nous aborderons dans ce chapitre. Pour vous évaluer sur un ensemble
spécifique de qualités que nous aborderons sous peu, faites l'auto-évaluation suivante.
Dans ce chapitre, nous examinons ce qui fait un leader efficace et ce qui différencie les
leaders des non-leaders. Nous présentons d’abord les théories des traits, qui ont dominé l’étude
du leadership jusqu’à la fin des années 1940. Nous discutons ensuite des théories
comportementales, populaires jusqu’à la fin des années 1960. Nous introduisons ensuite les
théories de la contingence et de l’interaction. Enfin, nous discutons des approches les plus
contemporaines : le leadership charismatique, transformationnel et authentique. La plupart des
recherches présentées dans ce chapitre ont été menées dans des pays anglophones. Nous
savons très peu de choses sur la façon dont la culture peut influencer la validité des théories, en
particulier dans les cultures orientales. Cependant, l’analyse du projet de recherche Global
Leadership and Organizational Behavior Effectiveness (GLOBE) a produit quelques aperçus
préliminaires utiles que nous examinons tout au long du chapitre.1
Mais d’abord, clarifions ce que nous entendons pardirection.
2 Résumer les conclusions des Tout au long de l’histoire, les dirigeants forts – Bouddha, Napoléon, Mao, Churchill, Roosevelt,
Reagan – ont été décrits en fonction de leurs traits de caractère.Théories des traits de
théories des traits de
leadershipNous nous concentrons donc sur les qualités et les caractéristiques personnelles.
direction.
Nous reconnaissons des leaders comme Nelson Mandela d'Afrique du Sud, Richard Branson,
PDG du groupe Virgin, Steve Jobs, cofondateur d'Apple, et Ken Chenault, président d'American
Express.charismatique, enthousiaste,etcourageux.La recherche des attributs personnels,
sociaux, physiques ou intellectuels qui différencient les leaders des non-leaders remonte aux
premières étapes de la recherche sur le leadership.
Les premières recherches visant à isoler les traits de leadership ont abouti à un certain nombre
d’impasses. Une analyse de 20 études différentes réalisée à la fin des années 1960 a permis d’identifier
près de 80 traits de leadership, mais seulement 5 étaient communs à 4 ou plus des études.2
Dans les années 1990, après de nombreuses études et analyses, le mieux que l’on pouvait
dire était que la plupart des dirigeants « ne sont pas comme les autres », mais les traits
particuliers qui les caractérisaient variaient beaucoup d’une étude à l’autre.3C’était une
situation assez confuse.
Une sorte de percée s’est produite lorsque les chercheurs ont commencé à organiser les traits
autour du cadre de personnalité Big Five (voir chapitre 5).4La plupart des dizaines de traits de
caractère présents dans diverses évaluations de leadership s’inscrivent dans l’un des Big Five
(l’ambition et l’énergie font partie de l’extraversion, par exemple), ce qui confirme fortement que les
traits sont des prédicteurs du leadership.
Un examen complet de la littérature sur le leadership, organisé autour des Big Five, a révélé
que l’extraversion était le trait le plus important des dirigeants efficaces,5Mais cela est plus
étroitement lié à la manière dont les leaders émergent qu'à leur efficacité. Les personnes
sociables et dominantes sont plus susceptibles de s'affirmer dans des situations de groupe,
mais les dirigeants doivent veiller à ne pas être trop assertifs - une étude a révélé que les
dirigeants qui obtenaient un score très élevé en matière d'affirmation de soi étaient moins
efficaces que ceux qui obtenaient un score modérément élevé.6
Contrairement à l’agréabilité et à la stabilité émotionnelle, la conscience
professionnelle et l’ouverture à l’expérience ont également montré des liens étroits avec le
leadership, bien que pas aussi forts que l’extraversion. Dans l’ensemble, l’approche par les
traits a quelque chose à offrir. Les dirigeants qui aiment être entourés d’autres personnes
et sont capables de s’affirmer (extravertis), qui sont disciplinés et capables de tenir leurs
engagements (consciencieux) et qui sont créatifs et flexibles (ouverts) ont un avantage
évident en matière de leadership, ce qui suggère que les bons dirigeants ont des traits
clés en commun.
L’une des raisons est que la conscience professionnelle et l’extraversion sont positivement liées à
l’auto-efficacité des dirigeants, ce qui explique la majeure partie de la variance dans les évaluations
des performances des dirigeants par les subordonnés.7Les gens sont plus susceptibles de suivre
quelqu’un qui est sûr d’aller dans la bonne direction.
Un autre trait qui peut indiquer un leadership efficace est l’intelligence émotionnelle (IE), abordée
au chapitre 4. Les partisans de l’IE soutiennent que sans elle, une personne peut avoir une formation
exceptionnelle, un esprit très analytique, une vision convaincante et une réserve infinie d’idées
géniales, sans pour autant devenir un grand leader. Cela peut être particulièrement vrai lorsque les
individus progressent dans une organisation.8Pourquoi l'IE est-elle si essentielle à un leadership
efficace ? L'empathie est un élément essentiel de l'IE. Les dirigeants empathiques peuvent ressentir les
besoins des autres, écouter ce que leurs subordonnés disent (et ne disent pas) et lire les réactions des
autres. Un dirigeant qui affiche et gère efficacement ses émotions aura plus de facilité à influencer les
sentiments de ses subordonnés, à la fois en exprimant une sympathie et un enthousiasme sincères
pour les bonnes performances et en utilisant l'irritation envers ceux qui ne sont pas performants.9
Le lien entre l’IE et l’efficacité du leadership mériterait peut-être d’être étudié plus en détail.
10Des recherches récentes ont démontré que les personnes ayant un IE élevé ont plus de
chances d’émerger en tant que leaders, même après avoir pris en compte les capacités
cognitives et la personnalité, ce qui contribue à répondre à certaines des critiques les plus
importantes de cette recherche.11
Sur la base des dernières découvertes, nous proposons deux conclusions.
Premièrement, contrairement à ce que l’on croyait il y a 20 ans et grâce aux Big Five, nous
pouvons dire que les traits peuvent prédire le leadership. Deuxièmement, les traits
prédisent mieux l’émergence des leaders et l’apparition du leadership que la distinction
entre les leaders. efficaceetinefficacedirigeants.12Le fait qu’un individu présente des traits
et que les autres le considèrent comme un leader ne signifie pas nécessairement que le
leader réussit à amener le groupe à atteindre ses objectifs.
Théories comportementales
3 Identifier les principes centraux et Les échecs des premières études sur les traits ont conduit les chercheurs de la fin des années 1940 jusqu'aux
années 1960 à se demander s'il y avait quelque chose d'unique dans la façon dont les dirigeants efficacesse
les principales limites des théories
comporter.La recherche sur les traits fournit une base poursélectionles bonnes personnes pour le leadership.
comportementales.
En revanche,théories comportementales du leadershipimpliquait que nous pourrionsformer les gens
doivent être des leaders.
Théories comportementales 371
Source:o44/ZUMA Press/Newscom.
employés, Smith sert de leur
leader, formateur, modèle et conseiller.
Il assure également une formation
trimestrielle aux employés et comprend
eux en examinant le restaurant
compte de résultat.
Les théories les plus complètes sont issues des Ohio State Studies à la fin des années
1940,13qui cherchaient à identifier les dimensions indépendantes du comportement des
dirigeants. En commençant par plus d'un millier de dimensions, les études ont réduit la
liste à deux qui représentaient en grande partie la plupart des comportements de
leadership décrits par les employés :structure initiatriceetconsidération.
Structure initiatriceIl s’agit de la mesure dans laquelle un leader est susceptible de définir
et de structurer son rôle et celui de ses employés dans la recherche de l’atteinte d’objectifs. Cela
inclut le comportement qui tente d’organiser le travail, les relations de travail et les objectifs. Un
leader qui initie une structure est quelqu’un qui « assigne des membres du groupe à des tâches
particulières », « attend des travailleurs qu’ils maintiennent des normes de performance définies
» et « met l’accent sur le respect des délais ».
ConsidérationIl s'agit de la mesure dans laquelle les relations professionnelles d'une personne
sont caractérisées par la confiance mutuelle, le respect des idées des employés et la considération de
leurs sentiments. Un dirigeant qui a beaucoup de considération aide ses employés à résoudre leurs
problèmes personnels, est amical et accessible, traite tous les employés sur un pied d'égalité et
exprime sa reconnaissance et son soutien. Dans une enquête récente, lorsqu'on leur a demandé
d'indiquer ce qui les motivait le plus au travail, 66 % des employés ont mentionné la reconnaissance.14
Les études sur le leadership menées au Survey Research Center de l'Université du Michigan
avaient des objectifs similaires : localiser les caractéristiques comportementales des dirigeants
qui semblaient liées à l'efficacité de la performance. Le groupe du Michigan a également
identifié deux dimensions comportementales :leader axé sur les employéssouligné
théories comportementales du leadership considérationLa mesure dans laquelle leader axé sur les employésUn leader
Théories proposant que des comportements dans lequel un leader est susceptible d'avoir des qui met l’accent sur les relations
spécifiques différencient les leaders des non- relations de travail caractérisées par la confiance interpersonnelles, s’intéresse
leaders. mutuelle, le respect des idées de ses subordonnés et personnellement aux besoins des employés
structure initiatriceLa mesure dans laquelle la considération de leurs sentiments. et accepte les différences individuelles entre
dans lequel un leader est susceptible de les membres.
définir et de structurer son rôle et celui de
ses subordonnés dans la recherche de
l'atteinte d'objectifs.
372 CHAPITRE 12 Direction
Théories de la contingence
4 Évaluer les théories contingentes du Certains dirigeants déterminés semblent gagner beaucoup d'admirateurs lorsqu'ils prennent la
relève d'entreprises en difficulté et les aident à sortir du marasme. Home Depot et Chrysler
leadership en fonction de leur niveau
n'ont pas embauché l'ancien PDG Bob Nardelli pour sa personnalité de vainqueur. Cependant,
de soutien.
ces dirigeants semblent également être rapidement licenciés lorsque la situation se stabilise.
L'ascension et la chute de leaders comme Bob Nardelli montrent que prédire le succès d'un
leadership est plus complexe que d'isoler quelques traits ou comportements. Dans leur cas, ce qui a
fonctionné dans les périodes très difficiles et dans les périodes très favorables ne semble pas se
traduire par un succès à long terme. Lorsque les chercheurs ont examiné les situations
Théories de la contingence 373
Le modèle Fiedler
Fred Fiedler a développé le premier modèle d’urgence complet pour le
leadership.17LeModèle de contingence de Fiedlerpropose que la performance
efficace du groupe dépend de la bonne adéquation entre le style du leader et le
degré auquel la situation lui donne le contrôle.
Identifier le style de leadershipFiedler estime qu'un facteur clé de la réussite du leadership est
le style de leadership de base de l'individu. Il a créé leQuestionnaire sur le collègue le moins
préféré (LPC)pour identifier ce style en mesurant si une personne est orientée vers les tâches
ou les relations. Le questionnaire LPC demande aux répondants de penser à tous les collègues
qu'ils ont eus et de décrire celui qu'ils ontle moins appréciétravailler avec en évaluant cette
personne sur une échelle de 1 à 8 pour chacun des 16 ensembles d'adjectifs contrastés (tels que
agréable-désagréable, efficace-inefficace, ouvert-surveillé, solidaire-hostile). Si vous décrivez la
personne avec laquelle vous êtes le moins capable de travailler en termes favorables (un score
LPC élevé), Fiedler vous étiquetteraitorienté vers la relation. Si vous voyez votre collègue le
moins préféré en des termes défavorables (un score LPC faible), vous êtes principalement
intéressé par la productivité etorienté vers la tâche.Environ 16 % des répondants obtiennent un
score moyen18et se situent donc en dehors des prédictions de la théorie. Le reste de notre
discussion porte sur les 84 pour cent qui obtiennent un score élevé ou bas du questionnaire
LPC.
Fiedler part du principe que le style de leadership d'un individu est fixe. Cela signifie
que si une situation exige un leader axé sur les tâches et que la personne qui occupe le
poste de leader est axée sur les relations, la situation doit être modifiée ou le leader doit
être remplacé pour atteindre une efficacité optimale.
leader orienté vers la productionUn leader collègue le moins préféré (LPC) relations entre dirigeants et membresLe degré
qui met l’accent sur les aspects techniques ou questionnaireUn instrument qui vise à de confiance, de confiance et de respect que
liés aux tâches du travail. mesurer si une personne est orientée vers les subordonnés ont envers leur chef.
Modèle de contingence de FiedlerLa théorie une tâche ou une relation.
que l'efficacité des groupes dépend d'une
adéquation adéquate entre le style
d'interaction d'un leader avec ses
subordonnés et le degré auquel la situation
donne contrôle et influence au leader.
374 CHAPITRE 12 Direction
2. Structure des tâchesest le degré auquel les affectations de travail sont procédurisées (c'est-
à-dire structurées ou non structurées).
3. Positionner le pouvoirest le degré d’influence qu’un leader a sur les variables de pouvoir telles que
l’embauche, le licenciement, la discipline, les promotions et les augmentations de salaire.
Associer les dirigeants et les situationsLa combinaison des trois dimensions de contingence
permet d'obtenir huit situations possibles dans lesquelles les dirigeants peuvent se trouver
(pièce 12-1). Le modèle de Fiedler propose de faire correspondre le score LPC d'un individu et
ces huit situations pour atteindre une efficacité maximale du leadership.19
Fiedler a conclu que les leaders axés sur les tâches sont plus performants dans des situations
qui leur sont très favorables et très défavorables. Ainsi, face à une situation de catégorie I, II, III,
VII ou VIII, les leaders axés sur les tâches sont plus performants. Les leaders axés sur les
relations, en revanche, sont plus performants dans des situations modérément favorables de
catégories IV, V et VI. Ces dernières années, Fiedler a condensé ces huit situations en trois.20Il
dit maintenant que les dirigeants axés sur les tâches sont plus performants
Bien
Performance
Pauvre
Relations entre dirigeants et membres Bien Bien Bien Bien Pauvre Pauvre Pauvre Pauvre
Structure des tâches Haut Haut Faible Faible Haut Haut Faible Faible
Positionner le pouvoir Fort Faible Fort Faible Fort Faible Fort Faible
Théories de la contingence 375
situations de contrôle élevé et faible, tandis que les dirigeants axés sur les relations obtiennent de meilleurs résultats
dans des situations de contrôle modéré.
Comment appliqueriez-vous les conclusions de Fiedler ? Vous associeriez les leaders, en
termes de scores LPC, au type de situation, en termes de relations entre le leader et ses
membres, de structure des tâches et de pouvoir de position, pour laquelle ils sont les mieux
adaptés. Mais n'oubliez pas que Fiedler considère que le style de leadership d'un individu est
fixe. Par conséquent, il n'existe que deux façons d'améliorer l'efficacité d'un leader.
Premièrement, vous pouvez changer le leader pour l'adapter à la situation, comme un
manager de baseball place un lanceur droitier ou gaucher dans le jeu en fonction du frappeur.
Si une situation de groupe est très défavorable mais est actuellement dirigée par un manager
axé sur les relations, la performance du groupe pourrait être améliorée sous un manager axé
sur les tâches. La deuxième alternative est de changer la situation pour l'adapter au leader en
restructurant les tâches ou en augmentant ou en diminuant le pouvoir du leader sur des
facteurs tels que les augmentations de salaire, les promotions et les mesures disciplinaires.
ÉvaluationLes études testant la validité globale du modèle de Fiedler trouvent des preuves
considérables à l’appui de certaines parties substantielles de celui-ci.21Si nous utilisons
seulement trois catégories au lieu des huit originales, de nombreuses preuves soutiennent les
conclusions de Fiedler.22Mais la logique sous-jacente au questionnaire LPC n’est pas bien
comprise et les scores des répondants ne sont pas stables.23Les variables contingentes sont
également complexes et difficiles à évaluer pour les praticiens.24
structure des tâchesLe degré auquel les positionner le pouvoirInfluence découlant de la position
affectations de travail sont procédurisées. structurelle formelle d'une personne au sein de
l'organisation ; comprend le pouvoir d'embaucher, de
licencier, de discipliner, de promouvoir et d'accorder des
augmentations de salaire.
376 CHAPITRE 12 Direction
La théorie de la relation de pouvoir a un attrait intuitif. Elle reconnaît l’importance des suiveurs et
s’appuie sur la logique selon laquelle les leaders peuvent compenser leurs capacités et leur motivation
limitées. Pourtant, les efforts de recherche visant à tester et à étayer cette théorie se sont
généralement révélés décevants.25Pourquoi ? Les explications possibles incluent des ambiguïtés et des
incohérences internes au modèle lui-même ainsi que des problèmes de méthodologie de recherche
dans les tests. Ainsi, malgré son attrait intuitif et sa grande popularité, toute approbation doit être
prudente pour l'instant.
Il n’a pas été facile de tester la théorie du cheminement et de l’objectif. Une analyse des données a
révélé que l’idée selon laquelle l’élimination des obstacles est une composante d’un leadership efficace
était partagée. Une autre analyse a conclu que le manque de soutien était « choquant et décevant ».27
D’autres soutiennent que des tests adéquats de la théorie n’ont pas encore été réalisés.28Le jury n’a
donc pas encore tranché. La théorie du cheminement et du but étant si complexe à tester, cela
pourrait rester le cas pendant un certain temps.
Dans une étude menée auprès de 162 travailleurs d'une entreprise de traitement de documents, les
chercheurs ont découvert que la conscience professionnelle des travailleurs était liée à des niveaux de
performance plus élevés uniquement lorsque les superviseurs fixaient des objectifs et définissaient les rôles,
les responsabilités et les priorités.29D’autres recherches ont montré que le leadership axé sur les objectifs
peut conduire à des niveaux plus élevés d’épuisement émotionnel chez les subordonnés qui manquent de
conscience et de stabilité émotionnelle.30Ces études démontrent que les dirigeants qui fixent des objectifs
permettent aux employés consciencieux d’atteindre de meilleures performances et peuvent être source de
stress pour les travailleurs peu consciencieux.
Modèle de participation des dirigeantsLa dernière théorie de contingence que nous abordons soutient que
le cheminle leader prend des décisions est aussi important quequoic'est elle ou il qui décide.
Théorie de l'échange leader-membre (LMX) 377
Les recherches testant à la fois les modèles originaux et révisés de participation des
dirigeants n’ont pas été encourageantes, bien que le modèle révisé soit plus efficace.32Les
critiques portent sur la complexité du modèle et sur les variables qu’il omet.33
Bien que Vroom et Jago aient développé un programme informatique pour guider les gestionnaires à
travers toutes les branches de décision du modèle révisé, il n'est pas très réaliste d'attendre des
gestionnaires en exercice qu'ils prennent en compte 12 variables d'urgence, huit types de problèmes
et cinq styles de leadership pour sélectionner le processus de décision pour un problème.
Comme l’a fait remarquer un spécialiste du leadership, « les leaders n’existent pas dans le vide » ; le
leadership est une relation symbiotique entre les leaders et leurs adeptes.34Mais les théories que nous avons
abordées jusqu'à présent supposent que les dirigeants utilisent un style assez homogène avec tous les
membres de leur unité de travail. Pensez à vos expériences au sein de groupes. Les dirigeants ont-ils souvent
agi de manière très différente envers différentes personnes ? Notre prochaine théorie prend en compte les
différences dans les relations que les dirigeants nouent avec différents adeptes.
Pensez à un leader que vous connaissez. Ce leader avait-il des favoris qui composaient son
groupe ? Si vous avez répondu « oui », vous reconnaissez le fondement de la théorie de
l’échange entre leader et membre.35Théorie de l'échange leader-membre (LMX) soutient que,
en raison des contraintes de temps, les dirigeants établissent une relation spéciale avec un petit
groupe de leurs partisans. Ces individus constituent le groupe restreint, ils sont dignes de
confiance, reçoivent une attention disproportionnée du leader et sont plus susceptibles de
recevoir des privilèges spéciaux. Les autres partisans font partie du groupe restreint.
La théorie propose que, dès le début de l’interaction entre un leader et un suiveur
donné, le leader catégorise implicitement ce dernier comme « entrant » ou « sortant » et
que cette relation soit relativement stable dans le temps. Les leaders induisent le LMX en
récompensant les employés avec lesquels ils souhaitent entretenir des liens plus étroits et
en punissant ceux avec lesquels ils ne le souhaitent pas.36Mais pour que la relation LMX
reste intacte, le leader et le suiveur doivent investir dans la relation.
On ne sait pas exactement comment le leader choisit qui entre dans chaque catégorie, mais il
existe des preuves que les membres du groupe ont des caractéristiques démographiques, d'attitude
et de personnalité similaires à celles de leur leader ou un niveau de compétence plus élevé.
théorie du leadership situationnel (SLT)UN modèle de participation des dirigeantsUN Échange de dirigeants et de membres (LMX)
théorie de contingence qui se concentre sur l'état théorie du leadership qui fournit un théorieUne théorie qui soutient la création par les
de préparation des adeptes. ensemble de règles pour déterminer la dirigeants de groupes internes et de groupes externes ; les
théorie du cheminement et du butUne forme et le montant de la prise de décision subordonnés ayant un statut de groupe interne auront des
théorie qui stipule qu'il incombe au leader participative dans différentes situations. notes de performance plus élevées, moins de rotation du
d'aider ses adeptes à atteindre leurs objectifs et personnel et une plus grande satisfaction au travail.
mondialisation !
L
Bien que l’on ait beaucoup parlé des Les leaders efficaces et les échanges positifs Le comportement n'est pas efficace auprès de
différences internationales dans les entre les dirigeants et les membres sont certaines populations d'employés. Des entreprises
styles de leadership et de leurs également associés à une performance élevée comme PepsiCo et Ford demandent à leurs dirigeants
En plus de l'efficacité, une autre question est dans une variété de cultures. Les leaders mondiaux les plus efficaces d'organiser des séminaires
probablement plus importante pour la plupart des culturellement intelligents sont flexibles et pour les dirigeants émergents afin qu'ils puissent
organisations : comment pouvons-nous former des adaptables, adaptant leur style de leadership décrire les pratiques qui se sont révélées
dirigeants efficaces au-delà des frontières culturelles ? aux besoins spécifiques et changeants de la particulièrement efficaces.
Est-il possible de créer un style de leadership main-d'œuvre mondiale.
véritablement mondial qui s'étendra à travers les Les chercheurs s’accordent à dire qu’apprendre à
cultures ? Certaines incursions récentes dans le être un leader mondial nécessite d’acquérir une Sources:K. Ng, L. Van Dyne et S. Ang, « De l’expérience
à l’apprentissage expérientiel : l’intelligence culturelle
domaine du leadership interculturel mettent en expérience active dans la gestion simultanée de
comme capacité d’apprentissage pour le
évidence les possibilités de progrès que pourraient plusieurs cultures. Ces expériences donnent aux développement des leaders mondiaux »,Académie de
envisager les organisations mondiales. dirigeants l’occasion d’observer comment différents formation et d'éducation en gestion
9, no. 4 (2009), pp. 511–526 ; CB Gibson et
Certains des styles de leadership que nous avons styles de leadership fonctionnent avec différents
DM McDaniel, « Au-delà des idées reçues :
décrits dans ce chapitre semblent se généraliser à groupes de personnes et de renforcer la confiance progrès dans les théories interculturelles du
travers les cultures. Par exemple, les recherches dans le travail au-delà des frontières culturelles. Les leadership, des conflits et des équipes »,
Perspectives sur la science psychologique5,
suggèrent que le leadership charismatique est efficace programmes de développement du leadership
no. 4 (2010), pp. 450–462 ; et D. Simmonds
dans une variété de contextes nationaux. Dans de peuvent également utiliser le feedback à 360 degrés et O. Tsui, « Conception efficace d’un
nombreuses cultures, des termes tels quevisionnaire, des superviseurs, des collègues et des subordonnés programme de leadership mondial »,
Développement des ressources humaines à
symbolisateur,et sacrifiant de soiapparaissent comme pour aider les dirigeants à reconnaître quand leurs
l'international13, n° 5 (2010), pp. 519–540.
des descripteurs de
que les membres du groupe externe37(voir la pièce 12-2). Les leaders et les partisans du même
sexe ont tendance à avoir des relations plus étroites (LMX plus élevé) que ceux de sexes
différents.38Même si c'est le leader qui fait le choix, les caractéristiques des suiveurs
déterminent la décision de catégorisation.
Les recherches visant à tester la théorie LMX ont été généralement favorables, avec des preuves
substantielles selon lesquelles les dirigeants font effectivement des distinctions entre leurs adeptes ; ces
disparités sont loin d’être aléatoires ; et les adeptes ayant un statut d’appartenance au groupe auront des
notes de performance plus élevées, adopteront davantage de comportements d’entraide ou de « citoyenneté
» au travail et se déclareront plus satisfaits de leur supérieur.39Une étude menée au Portugal
Compatibilité personnelle,
compétence subordonnée et/ou Chef
personnalité extravertie
Officiel
Confiance
rapports
Interactions élevées
et les États-Unis ont constaté que les échanges entre dirigeants et membres étaient
particulièrement étroitement associés à l’engagement des adeptes envers l’organisation lorsque
les dirigeants étaient considérés comme incarnant les valeurs et l’identité de l’organisation.40
Ces résultats positifs pour les membres du groupe ne devraient pas être surprenants, compte tenu de notre
connaissance de la prophétie autoréalisatrice (voir chapitre 6). Les dirigeants investissent leurs ressources
auprès de ceux dont ils attendent qu'ils soient les plus performants. Et, croyant que les membres du groupe
sont les plus compétents, les dirigeants les traitent comme tels et accomplissent sans le savoir leur prophétie.
À l'inverse, une étude menée en Turquie a démontré que lorsque les dirigeants établissaient de fortes
différences entre leurs adeptes en termes de relations (certains adeptes avaient des échanges très positifs
entre dirigeants et membres, d'autres très médiocres), les employés réagissaient avec des attitudes de travail
plus négatives et des niveaux plus élevés de comportement de retrait.41Les relations entre dirigeants et
subordonnés peuvent être plus fortes lorsque ces derniers jouent un rôle plus actif dans la définition de leur
propre performance au travail. Une étude menée auprès de 287 développeurs de logiciels et 164 superviseurs
a montré que les relations entre dirigeants et membres ont un impact plus fort sur la performance et
l’attitude des employés lorsque ces derniers bénéficient d’un niveau d’autonomie plus élevé et d’un lieu de
contrôle plus interne.42
5 Comparer et contraster Dans cette section, nous présentons deux théories contemporaines du leadership – le leadership
charismatique et le leadership transformationnel – avec un thème commun : elles considèrent les
charismatiqueetleadership
leaders comme des individus qui inspirent leurs adeptes par leurs paroles, leurs idées et leurs
transformationnel.
comportements.
Leadership charismatique
John F. Kennedy, Martin Luther King Jr., Ronald Reagan, Bill Clinton, Mary Kay Ash
(fondatrice de Mary Kay Cosmetics) et Steve Jobs (cofondateur d'Apple
Computer) sont souvent cités comme des leaders charismatiques. Qu'ont-ils en
commun ?
1.Vision et articulation.A une vision – exprimée sous la forme d’un objectif idéalisé – qui propose un
avenir meilleur que le statu quo ; et est capable de clarifier l’importance de la vision en termes
compréhensibles pour les autres.
2.Risque personnel.Prêt à prendre des risques personnels élevés, à engager des coûts élevés et à faire des sacrifices
personnels pour atteindre la vision.
3.Sensibilité aux besoins des adeptes.Sensible aux capacités des autres et réceptif à leurs besoins et à leurs
sentiments.
4.Comportement non conventionnel.Adopte des comportements perçus comme nouveaux et contraires aux
normes.
Source:D'après JA Conger et RN Kanungo,Leadership charismatique dans les organisations(Thousand Oaks, Californie : Sage, 1998), p. 94.
ils prennent des risques pour atteindre cette vision, ils sont sensibles aux besoins des adeptes et ils
présentent des comportements extraordinaires45(voir pièce 12-3).
Les leaders charismatiques naissent-ils ou se font-ils ?Les leaders charismatiques naissent-ils avec leurs
qualités ? Ou peut-on réellement apprendre à être des leaders charismatiques ? Oui, et oui.
IndividussontLes personnes nées avec des traits qui les rendent charismatiques. En fait, des
études sur des jumeaux identiques ont montré qu'ils obtenaient des résultats similaires aux mesures
de leadership charismatique, même s'ils avaient été élevés dans des foyers différents et ne s'étaient
jamais rencontrés. La personnalité est également liée au leadership charismatique ; les leaders
charismatiques sont susceptibles d'être extravertis, sûrs d'eux et orientés vers la réussite.46Prenons
l’exemple des présidents Barack Obama et Ronald Reagan : qu’on les aime ou non, ils sont souvent
comparés parce qu’ils possèdent tous deux les qualités de leaders charismatiques.
La plupart des experts pensent que les individus peuvent être entraînés à adopter des comportements
charismatiques.47Après tout, ce n'est pas parce que nous héritons de certaines tendances que nous ne
pouvons pas apprendre à changer. Un groupe d'auteurs propose un processus en trois étapes.48
Premièrement, développez une aura de charisme en gardant une vision optimiste, en utilisant la passion
comme catalyseur pour générer de l’enthousiasme et en communiquant avec tout le corps, pas seulement
avec des mots. Deuxièmement, attirez les autres en créant un lien qui les incite à vous suivre. Troisièmement,
faites ressortir le potentiel des suiveurs en exploitant leurs émotions.
L’approche semble fonctionner, selon les chercheurs qui ont demandé aux étudiants en
commerce de « jouer » le charisme.49Les étudiants ont appris à formuler un objectif global, à
communiquer des attentes élevées en matière de performance, à faire preuve de confiance
dans la capacité de leurs suiveurs à répondre à ces attentes et à faire preuve d’empathie envers
les besoins de leurs suiveurs. Ils ont appris à projeter une présence puissante, confiante et
dynamique et ils se sont entraînés à utiliser une voix captivante et engageante. Ils ont
également été entraînés à évoquer des caractéristiques non verbales charismatiques : ils
alternaient entre faire les cent pas et s’asseoir sur les bords de leur bureau, se penchaient vers
les sujets, maintenaient un contact visuel direct et avaient des postures détendues et des
expressions faciales animées. Leurs suiveurs avaient une meilleure performance dans la tâche,
une meilleure adaptation à la tâche et une meilleure adaptation au leader et au groupe que les
suiveurs de leaders non charismatiques.
Comment les leaders charismatiques influencent leurs adeptesComment les leaders charismatiques
influencent-ils réellement leurs adeptes ? Les faits suggèrent un processus en quatre étapes.50Cela
commence par l’articulation d’un message attrayantvision, une stratégie à long terme pour atteindre un
objectif en liant le présent à un avenir meilleur pour l'organisation. Les visions souhaitables s'adaptent aux
temps et aux circonstances et reflètent le caractère unique de l'organisation. Steve Jobs a défendu l'iPod chez
Apple, en notant : « C'est aussi Apple que n'importe quoi d'autre
Leadership charismatique et leadership transformationnel 381
Apple n’a jamais fait ça. » Les gens au sein de l’organisation doivent également croire que la vision est
ambitieuse mais réalisable.
Deuxièmement, une vision est incomplète sans un accompagnement.énoncé de vision, une articulation
formelle de la vision ou de la mission d'une organisation. Les dirigeants charismatiques peuvent utiliser des
énoncés de vision pour imprimer à leurs collaborateurs un objectif et un but primordiaux. Ils renforcent
l'estime de soi et la confiance des collaborateurs en leur donnant des attentes de performance élevées et en
les persuadant qu'ils peuvent les atteindre. Ensuite, par leurs paroles et leurs actes, le leader transmet un
nouvel ensemble de valeurs et donne l'exemple aux collaborateurs. Une étude réalisée auprès d'employés de
banque israéliens a montré que les dirigeants charismatiques étaient plus efficaces parce que leurs employés
s'identifiaient personnellement à eux. Les dirigeants charismatiques donnent également le ton de la
coopération et du soutien mutuel. Une étude réalisée auprès de 115 employés du gouvernement a révélé
qu'ils avaient un sentiment d'appartenance personnelle plus fort au travail lorsqu'ils avaient des dirigeants
charismatiques, ce qui augmentait leur volonté de s'engager dans un comportement d'entraide et de
conformité.51
Enfin, le leader charismatique adopte un comportement souvent non conventionnel et
générateur d’émotions pour faire preuve de courage et de conviction quant à sa vision. Les
adeptes « captent » les émotions que leur leader transmet.52
Le leadership charismatique efficace dépend-il de la situation ?Les recherches montrent des corrélations
impressionnantes entre un leadership charismatique et des performances élevées ainsi qu’une grande
satisfaction parmi les adeptes.53Les personnes qui travaillent pour des dirigeants charismatiques sont
motivées à fournir des efforts supplémentaires et, parce qu'elles apprécient et respectent leur leader, elles
expriment une plus grande satisfaction. Les organisations ayant des PDG charismatiques sont également plus
rentables et les professeurs d'université charismatiques bénéficient de meilleures évaluations de cours.54
Cependant, le charisme semble plus efficace lorsque la tâche du suiveur comporte une composante
idéologique ou lorsque l'environnement comporte un degré élevé de stress et d'incertitude.55Même dans les
études en laboratoire, lorsque les gens sont psychologiquement excités, ils sont plus susceptibles de
répondre aux leaders charismatiques.56Cela peut expliquer pourquoi, lorsque des leaders charismatiques font
leur apparition, c'est généralement dans le monde politique ou religieux, ou en temps de guerre, ou encore
lorsqu'une entreprise en est à ses débuts ou est confrontée à une crise qui met sa vie en danger. Franklin D.
Roosevelt a proposé une vision pour sortir les États-Unis de la Grande Dépression dans les années 1930. En
1997, alors qu'Apple Computer était en difficulté et manquait de direction, le conseil d'administration a
persuadé le cofondateur charismatique Steve Jobs de revenir en tant que PDG par intérim et de ramener
l'entreprise à ses racines innovantes.
Un autre facteur situationnel qui semble limiter le charisme est le niveau dans
l'organisation. Les cadres dirigeants créent une vision ; il est plus difficile d'utiliser les qualités
de leadership charismatique d'une personne dans des postes de direction de niveau inférieur
ou d'aligner sa vision sur les objectifs plus vastes de l'organisation.
Enfin, les gens sont particulièrement réceptifs au leadership charismatique
lorsqu’ils sentent une crise, lorsqu’ils sont stressés ou lorsqu’ils craignent pour leur
vie. Les leaders charismatiques sont capables de réduire le stress de leurs employés,
peut-être parce qu’ils contribuent à rendre le travail plus significatif et intéressant.57
Et certaines personnalités sont particulièrement réceptives au leadership charismatique.58
Pensez à l'estime de soi. Une personne qui manque d'estime de soi et qui remet en
question sa valeur personnelle est plus susceptible d'absorber les directives d'un leader
plutôt que d'établir sa propre façon de diriger ou de penser.
Des célébrités comme David Beckham et Madonna. Toutes les entreprises voulaient un PDG charismatique et,
pour les attirer, les conseils d’administration leur ont donné une autonomie et des ressources sans
précédent : l’utilisation de jets privés et de penthouses à plusieurs millions de dollars, des prêts sans intérêt
pour acheter des maisons de plage et des œuvres d’art, des agents de sécurité et d’autres avantages
similaires dignes de la royauté. Une étude a montré que les PDG charismatiques étaient capables d’obtenir
des salaires plus élevés même lorsque leurs performances étaient médiocres.59
Malheureusement, les dirigeants charismatiques qui sont plus grands que nature n’agissent pas
nécessairement dans le meilleur intérêt de leur organisation.60Beaucoup ont laissé leurs objectifs
personnels prendre le pas sur ceux de l'organisation. Les résultats obtenus dans des entreprises
comme Enron, Tyco, WorldCom et HealthSouth ont été des dirigeants qui ont utilisé de manière
imprudente les ressources de l'organisation à leur avantage personnel et des cadres qui ont violé les
lois et les limites éthiques pour faire gonfler le prix des actions et permettre aux dirigeants d'encaisser
des millions de dollars en options sur actions. Il n'est pas étonnant que des recherches aient montré
que les individus narcissiques présentent également des comportements plus élevés associés au
leadership charismatique.61
Ce n’est pas que le leadership charismatique ne soit pas efficace ; dans l’ensemble, il l’est. Mais un
leader charismatique n’est pas toujours la solution. Le succès dépend, dans une certaine mesure, de la
situation et de la vision du leader. Certains leaders charismatiques, comme Hitler par exemple,
réussissent très bien à convaincre leurs partisans de poursuivre une vision qui peut s’avérer
désastreuse.
Leadership transformationnel
Un courant de recherche s’est concentré sur la distinction entre les leaders transformationnels
et transactionnels.62Les études de l'État de l'Ohio, le modèle de Fiedler et la théorie du
cheminement et du but décriventleaders transactionnels, qui guident leurs partisans vers des
objectifs établis en clarifiant les exigences en matière de rôle et de tâches.Des leaders
transformateurs Les leaders qui incitent les employés à transcender leurs intérêts personnels
pour le bien de l'organisation peuvent avoir un effet extraordinaire sur leurs employés. Andrea
Jung chez Avon, Richard Branson du groupe Virgin et Jim McNerney de Boeing sont tous des
leaders transformationnels. Ils prêtent attention aux préoccupations et aux besoins de leurs
employés individuels ; ils changent leur perception des problèmes en les aidant à considérer les
problèmes anciens sous un nouvel angle ; et ils motivent et inspirent les employés à fournir des
efforts supplémentaires pour atteindre les objectifs du groupe. Le tableau 12-4 identifie et
définit brièvement les caractéristiques qui différencient ces deux types de leaders.
Le leadership transactionnel et le leadership transformationnel se complètent ; ce ne sont
pas des approches opposées pour faire avancer les choses.63Leadership transformationnel
s'appuie surLe leadership transactionnel produit des niveaux d'effort et de performance chez
les suiveurs qui vont au-delà de ce que le leadership transactionnel seul peut faire. Mais
l'inverse n'est pas vrai. Donc, si vous êtes un bon leader transactionnel mais que vous n'avez pas
de qualités de transformation, vous ne serez probablement qu'un leader médiocre. Les
meilleurs leaders sont des leaders transactionnelsettransformationnel.
Gamme complète de modèles de leadershipLa figure 12-5 montre l'éventail complet des modèles de
leadership. Le laissez-faire est le comportement le plus passif et donc le moins efficace des dirigeants.
64Le management par exception, actif ou passif, est légèrement meilleur, mais il est toujours considéré
comme inefficace. Les dirigeants qui pratiquent le management par exception ne sont généralement
disponibles que lorsqu'un problème survient, ce qui est souvent trop tard. Le leadership basé sur les
récompenses conditionnelles peut être un style de leadership efficace, mais il n'incitera pas les
employés à aller au-delà de leurs obligations.
Leadership charismatique et leadership transformationnel 383
Leader transactionnel
Récompense conditionnelle :Les contrats échangent des récompenses pour les efforts, promettent des récompenses pour les
bonnes performances, reconnaissent les réalisations.
Gestion par exception (active) :Surveille et recherche les écarts par rapport aux règles et aux normes, et
prend les mesures appropriées.
Gestion par exception (passive) :N'intervient que si les normes ne sont pas respectées.
Leader transformationnel
Influence idéalisée :Fournit une vision et un sens de la mission, inspire la fierté, gagne le respect et la
confiance.
Motivation inspirante :Communique des attentes élevées, utilise des symboles pour concentrer les efforts,
exprime des objectifs importants de manière simple.
Considération individualisée :Accorde une attention personnelle, traite chaque employé individuellement,
coache, conseille.
Source:D'après AH Eagly, MC Johannesen-Schmidt et M. L. Van Engen, « Transformational, Transactional, and Laissez-faire Leadership
Styles: AMeta-Analysis ComparingWomen and Men », Psychological Bulletin 129, n° 4 (2003), pp. 569–591 ; et TA Judge et JE Bono, «
Five Factor Model of Personality and Transformational Leadership », Journal of Applied Psychology 85, n° 5 (2000), pp. 751–765.
Seuls les quatre autres styles (tous les aspects du leadership transformationnel) permettent aux
dirigeants de motiver leurs collaborateurs à dépasser les attentes et à transcender leur intérêt
personnel au profit de l’organisation. La considération individualisée, la stimulation intellectuelle, la
motivation inspirante et l’influence idéalisée se traduisent toutes par des efforts supplémentaires de la
part des travailleurs, une productivité accrue, un moral et une satisfaction plus élevés, une efficacité
organisationnelle plus élevée, un taux de rotation du personnel plus faible, un absentéisme plus faible
et une plus grande adaptabilité organisationnelle. Sur la base de ce modèle, les dirigeants sont
généralement plus efficaces lorsqu’ils utilisent régulièrement chacun des quatre comportements
transformationnels.
Efficace
Idéalisé
Influence
Inspirant
Motivation
el
nn
Intellectuel
io
at
Stimulation
rm
fo
ns
a
Personnalisé
Tr
Considération
Contingent
Passif Actif
Récompense
Gestion
el
nn
par exception
io
ct
sa
an
Laissez-faire Tr
Inefficace
que les leaders transformationnels améliorent les performances en créant un consensus parmi les
membres du groupe.69Les leaders transformationnels sont capables d’accroître l’auto-efficacité de
leurs adeptes, donnant au groupe un esprit « je peux le faire ».70Les adeptes sont plus susceptibles de
poursuivre des objectifs ambitieux, d’être d’accord sur les objectifs stratégiques de l’organisation et de
croire que les objectifs qu’ils poursuivent sont personnellement importants.71
Tout comme la vision permet d’expliquer le fonctionnement du leadership charismatique,
elle explique aussi en partie l’effet du leadership transformationnel. Une étude a révélé que la
vision était encore plus importante qu’un style de communication charismatique (effusion,
dynamisme, vivacité) pour expliquer le succès des entreprises entrepreneuriales.72Enfin, le
leadership transformationnel suscite l’engagement des collaborateurs et insuffle une plus
grande confiance au leader.73
Le leadership transformationnel n'est pas aussi efficace dans toutes les situations. Il a un impact
plus important sur les résultats des petites entreprises privées que dans les organisations plus
complexes.77La nature personnelle du leadership transformationnel peut être plus efficace lorsque les
dirigeants peuvent interagir directement avec les employés et prendre des décisions plutôt que
lorsqu’ils rendent compte à un conseil d’administration externe ou traitent avec une structure
bureaucratique complexe. Une autre étude a montré que les leaders transformationnels étaient plus
efficaces pour améliorer la puissance du groupe dans les équipes ayant une distance hiérarchique et
un collectivisme plus élevés.78D’autres recherches récentes utilisant un échantillon d’employés en
Chine et aux États-Unis ont révélé que le leadership transformationnel avait une relation plus positive
avec la justice procédurale perçue chez les individus dont l’orientation vers la distance hiérarchique
était plus faible, ce qui à son tour était lié à une relation plus forte entre le leadership
transformationnel et le comportement citoyen chez ceux dont la distance hiérarchique était plus
élevée.79Les leaders transformationnels obtiennent également des niveaux de confiance plus élevés,
ce qui réduit le stress des adeptes.80En bref, le leadership transformationnel fonctionne à travers un
certain nombre de processus différents.
Une étude a examiné comment différents types de leadership transformationnel peuvent être
efficaces selon que le travail est évalué au niveau de l’équipe ou au niveau individuel.81Le leadership
transformationnel axé sur l’individu est un comportement qui permet aux collaborateurs de se
développer, d’améliorer leurs capacités et d’accroître leur auto-efficacité. Le leadership
transformationnel axé sur l’équipe met l’accent sur les objectifs du groupe, les valeurs et les croyances
partagées et les efforts unifiés. Des données recueillies auprès d’un échantillon de 203 membres
d’équipe et de 60 dirigeants d’une unité commerciale ont montré que le leadership transformationnel
individuel était associé à une meilleure performance au niveau individuel, tandis que le leadership
transformationnel axé sur l’équipe générait une meilleure performance au niveau du groupe.
La théorie du leadership transformationnel n'est pas parfaite. Le leadership basé sur des
récompenses conditionnelles ne caractérise pas uniquement les leaders transactionnels. Et
contrairement à l'ensemble des modèles de leadership, les quatre I du leadership transformationnel
ne sont pas toujours supérieurs en efficacité au leadership transactionnel (le leadership basé sur des
récompenses conditionnelles fonctionne parfois aussi bien que le leadership transformationnel).
En résumé, le leadership transformationnel est plus fortement corrélé que le leadership transactionnel
avec des taux de rotation du personnel plus faibles, une productivité plus élevée, un stress et un épuisement
professionnel moindres des employés et une plus grande satisfaction des employés.82Comme le charisme, le
charisme s’apprend. Une étude menée auprès de directeurs de banques canadiennes a révélé que les
succursales gérées par des personnes ayant suivi une formation en leadership transformationnel obtenaient
des résultats nettement meilleurs que celles dont les directeurs n’avaient pas suivi de formation. D’autres
études montrent des résultats similaires.83
L’étude GLOBE, menée auprès de 18 000 dirigeants de 825 organisations dans 62 pays,
établit un lien entre un certain nombre d’éléments du leadership transformationnel et un
leadership efficace, quel que soit le pays.84Cette conclusion est très importante car elle remet en
cause la théorie contingente selon laquelle le style de leadership doit s’adapter aux différences
culturelles.
Quels sont les éléments du leadership transformationnel qui semblent universels ? La vision, la
prévoyance, l’encouragement, la fiabilité, le dynamisme, la positivité et la proactivité figurent en tête
de liste. L’équipe GLOBE a conclu que « les dirigeants d’entreprise efficaces dans n’importe quel pays
sont censés, par leurs subordonnés, fournir une vision puissante et proactive pour guider l’entreprise
vers l’avenir, de solides compétences en matière de motivation pour stimuler tous les employés à
concrétiser la vision et d’excellentes compétences en matière de planification pour aider à la mise en
œuvre de la vision. »85
Une vision est importante dans toutes les cultures, mais la façon dont elle est formulée et
communiquée peut varier selon les cultures. Un dirigeant de GE qui a utilisé son style de
leadership américain au Japon se souvient : « Rien ne s’est passé. J’ai rapidement compris que je
devais adapter mon approche, me comporter davantage comme un consultant auprès de mes
collègues et adopter un processus de prise de décision motivant basé sur le travail d’équipe
plutôt que le style plus vocal qui tend à être courant en Occident. Au Japon, le silence d’un
dirigeant vaut bien plus que mille mots prononcés par quelqu’un d’autre. »86
386 CHAPITRE 12 Direction
6 Définirleadership authentique et Bien que les théories aient permis d’améliorer notre compréhension du leadership efficace, elles
n’abordent pas explicitement le rôle de l’éthique et de la confiance, qui, selon certains, sont
montrez pourquoi les dirigeants
essentiels pour compléter le tableau. Nous examinons ici ces deux concepts sous la rubrique du
efficaces incarnent l’éthique et la
leadership authentique.87
confiance.
Éthique et leadership
Ce n’est que récemment que les chercheurs ont commencé à considérer les implications
éthiques du leadership.90Pourquoi maintenant ? L’intérêt croissant pour l’éthique dans le
domaine du management est peut-être dû en partie à la découverte que de nombreux
dirigeants, comme Martin Luther King Jr., John F. Kennedy et Thomas Jefferson, ont souffert de
manquements à l’éthique. Certaines entreprises, comme Boeing, lient la rémunération des
dirigeants à l’éthique pour renforcer l’idée que, selon les mots du PDG Jim McNerney, « il n’y a
pas de compromis entre faire les choses correctement et la performance ».91
L’éthique et le leadership se croisent à plusieurs moments. On peut considérer que les leaders
transformationnels favorisent la vertu morale lorsqu’ils tentent de changer les attitudes et les
comportements de leurs adeptes.92Le charisme a lui aussi une composante éthique. Les dirigeants
peu éthiques utilisent leur charisme pour renforcer leur pouvoir sur leurs partisans, à des fins
égoïstes. Les dirigeants éthiques l’utilisent de manière socialement constructive pour servir les autres.
93Les dirigeants qui traitent leurs partisans avec équité, notamment en leur fournissant des
informations honnêtes, fréquentes et précises, sont considérés comme plus efficaces.94Les dirigeants
considérés comme hautement éthiques ont tendance à avoir des adeptes qui s'engagent dans
Leadership authentique : éthique et confiance 387
des comportements plus citoyens au niveau organisationnel et qui sont plus disposés à porter
les problèmes à l’attention des dirigeants.95Parce que les cadres supérieurs donnent le ton
moral d’une organisation, ils doivent établir des normes éthiques élevées, les démontrer par
leur propre comportement et encourager et récompenser l’intégrité des autres tout en évitant
les abus de pouvoir tels que s’accorder de fortes augmentations et des primes tout en
cherchant à réduire les coûts en licenciant des employés de longue date.
Le leadership n’est pas dénué de valeurs. Pour évaluer son efficacité, nous devons tenir compte
desmoyensun leader utilise pour essayer d'atteindre des objectifs, ainsi que le contenu de ces
objectifs. Les chercheurs ont essayé d'intégrer le leadership éthique et charismatique en faisant
avancer l'idée deleadership charismatique socialisé—un leadership qui véhicule des valeurs
centrées sur les autres (et non sur eux-mêmes) par des dirigeants qui modélisent une conduite
éthique.96Les leaders charismatiques socialisés sont capables d’aligner les valeurs des employés sur
leurs propres valeurs par leurs paroles et leurs actions.97
Leadership de service
Les chercheurs ont récemment envisagé le leadership éthique sous un nouvel angle en examinantleadership de
service.98Les leaders au service des autres vont au-delà de leur propre intérêt personnel et se concentrent sur les
opportunités qui permettent à leurs subordonnés de grandir et de se développer. Ils n'utilisent pas le pouvoir pour
atteindre leurs objectifs ; ils mettent l'accent sur la persuasion. Les comportements caractéristiques comprennent
l'écoute, l'empathie, la persuasion, l'acceptation de la responsabilité et le développement actif du potentiel des
subordonnés. Étant donné que le leadership au service des autres se concentre sur la satisfaction des besoins des
autres, la recherche s'est concentrée sur ses résultats pour le bien-être des subordonnés.
Quels sont les effets du leadership de service ? Une étude menée auprès de 123 superviseurs a révélé
que ce type de leadership se traduisait par des niveaux plus élevés d’engagement envers le supérieur, d’auto-
efficacité et de perception de la justice, tous ces éléments étant liés au comportement citoyen de
l’organisation.99Cette relation entre le leadership serviteur et l’OCB des suiveurs semble être plus forte
lorsque les suiveurs se concentrent sur le devoir et la responsabilité.100Deuxièmement, le leadership serviteur
augmente la puissance de l’équipe (la conviction que son équipe possède des compétences et des capacités
supérieures à la moyenne), ce qui conduit à son tour à des niveaux de performance de groupe plus élevés.101
Troisièmement, une étude menée auprès d’un échantillon national représentatif de 250 travailleurs a révélé
que des niveaux plus élevés de citoyenneté étaient associés à une concentration sur la croissance et
l’avancement, qui à leur tour étaient associés à des niveaux plus élevés de performance créative.102
Le leadership serviteur peut être plus répandu et plus efficace dans certaines cultures.103
Lorsqu'on leur demande de dessiner des images de dirigeants, les Américains ont tendance à les
dessiner devant le groupe, donnant des ordres à leurs partisans. Les Singapouriens ont tendance à
dessiner les dirigeants à l'arrière du groupe, agissant davantage pour rassembler les opinions d'un
groupe et les unifier ensuite depuis l'arrière. Cela suggère que le prototype est-asiatique ressemble
davantage à un leader serviteur, ce qui pourrait signifier que le leadership serviteur est plus efficace
dans ces cultures.
Confiance et leadership
ConfianceC'est un état psychologique qui existe lorsque vous acceptez de vous
rendre vulnérable à un autre parce que vous avez des attentes positives sur la façon
dont les choses vont se passer.104Même si vous n'avez pas le contrôle total de la
des leaders authentiquesDes dirigeants qui savent leadership charismatique socialiséUN leadership de serviceUn style de leadership
Ils savent qui ils sont, ce en quoi ils croient et ce à quoi ils Concept de leadership qui stipule que les caractérisé par le fait d'aller au-delà de l'intérêt
accordent de la valeur, et ils agissent en fonction de ces dirigeants véhiculent des valeurs centrées sur les personnel du leader et de se concentrer plutôt sur
valeurs et de ces croyances de manière ouverte et sincère. autres plutôt que sur eux-mêmes et qui sont des les opportunités d'aider les adeptes à grandir et à
Leurs partisans les considèrent comme des personnes modèles de conduite éthique. se développer.
éthiques. confianceUne attente positive selon laquelle
l’autre n’agira pas de manière opportuniste.
388 CHAPITRE 12 Direction
Un choix éthique
L
Les chefs sont censés surveiller les que des niveaux plus élevés de leadership de ces sources inutiles de luttes politiques
performances et attribuer des tâches. service sont associés à un comportement plus intestines, de distraction et de retard.
Mais ont-ils également la responsabilité citoyen, à des performances plus élevées et à une 2.Évaluez les contributions des employés de manière
de protéger leurs subordonnés ? plus grande créativité dans les groupes de travail. réaliste. Essayez de séparer vos sentiments
De même ? Devraient-ils « prendre la pression » Notre revue de la littérature montre que les Les informations concernant un employé
pour que les employés puissent être plus mesures prises pour protéger les travailleurs découlent de votre désir de le protéger des
productifs ? William Coyne, ancien directeur de la ont un impact démontré sur les performances regards extérieurs.
recherche et du développement chez 3M, estimait efficaces dans le monde réel. 3.Parfois, la meilleure chose à faire est de
que l’une de ses contributions les plus importantes Cependant, il n'est pas toujours dans laisser un employé gérer les problèmes de
en tant que manager d’employés créatifs était l'intérêt de l'entreprise de protéger ses manière autonome et d’attendre qu’il
d’éviter qu’ils soient bombardés de questions et de employés. Des relations personnelles étroites demande de l’aide. Cela peut être
suggestions de la part de leurs supérieurs. En avec des subordonnés peuvent rendre difficile étonnamment difficile pour de nombreux
particulier dans les domaines créatifs, les de fournir des commentaires négatifs lorsque dirigeants qui ont l’habitude de se voir
dirigeants doivent créer un environnement sûr cela est nécessaire. Un dirigeant peut dorloter dans un rôle proactif.
pour que les employés puissent exprimer leurs un employé peu performant au lieu de le
idées, même si cela signifie générer des conflits protéger d'un contrôle excessif. Les dirigeants
avec les niveaux supérieurs de l’organisation. Les doivent donc faire preuve de prudence Sources:D'après RI Sutton, « Le patron comme
bouclier humain »,Revue de commerce de
dirigeants peuvent également avoir besoin de lorsqu'ils exercent leur rôle de protection et Harvard(Septembre 2010), pp. 106–109 ; J. Hu
protéger les employés prometteurs des employés être objectifs quant à la fonction qu'ils et RC Liden, « Antécédents de la puissance et
plus anciens. remplissent. de l'efficacité de l'équipe :
« Un examen de la clarté des objectifs et des
des employés qui les voient comme une menace. Alors, que devraient faire les dirigeants processus et du leadership de service »,Journal
Les éléments importants du leadership au service pour protéger efficacement les travailleurs de psychologie appliquée, Première
des autres sont de donner la priorité aux subordonnés, sans tomber dans le piège de protéger les publication en ligne (14 février 2011), doi :
10.1037/a0022465 ; et FO Walumbwa, CA
de les aider à se développer et de leur donner les incompétents ? Voici quelques suggestions : Hartnell et A. Oke, « Leadership de service,
moyens d'agir. On peut donc s'attendre à ce que les climat de justice procédurale, climat de service,
leaders au service des autres protègent leurs 1.Essayez d’identifier les obstacles à une attitudes des employés et comportement de
citoyenneté organisationnelle : une enquête à
subordonnés des pressions négatives au sein de performance efficace dans l’environnement de plusieurs niveaux », Journal de psychologie
l'organisation. Des études montrent également travail et de protéger les employés contre appliquée95, n° 3 (2010), pp. 517–529.
situation dans laquelle vous êtes prêt à prendre le risque que l'autre personne vienne à
votre secours.
La confiance est un attribut essentiel associé au leadership ; la briser peut avoir de graves
conséquences négatives sur les performances d’un groupe.105Comme l’a fait remarquer un auteur, «
une partie de la tâche du leader a consisté et consiste toujours à travailler avec les gens pour identifier
et résoudre des problèmes, mais la capacité des dirigeants à accéder aux connaissances et à la pensée
créative dont ils ont besoin pour résoudre les problèmes dépend de la confiance que les gens leur
accordent. La confiance et la fiabilité modulent l’accès du leader aux connaissances et à la coopération.
»106
Les partisans qui font confiance à un leader sont sûrs que leurs droits et leurs intérêts ne seront
pas bafoués.107Les leaders transformationnels suscitent le soutien de leurs idées en partie en faisant
valoir que leur orientation sera dans l'intérêt de tous. Les gens sont peu susceptibles d'admirer ou de
suivre quelqu'un qu'ils perçoivent comme malhonnête ou susceptible de profiter d'eux. Ainsi, comme
on pourrait s'y attendre, les leaders transformationnels génèrent des niveaux de confiance plus élevés
de la part de leurs adeptes, ce qui est lié à leur tour
Leadership authentique : éthique et confiance 389
vers des niveaux plus élevés de confiance dans l’équipe et, en fin de compte, des niveaux plus élevés de performance
de l’équipe.108
Dans un simple échange contractuel de biens et de services, votre employeur est légalement tenu
de vous payer pour l'exécution de votre description de poste. Mais les réorganisations rapides, la
diffusion des responsabilités et le style de travail collaboratif en équipe d'aujourd'hui signifient que les
relations de travail ne sont pas des contrats stables à long terme avec des conditions explicites. Au
contraire, elles sont plus fondamentalement basées sur des relations de confiance que jamais
auparavant. Vous devez avoir confiance que si vous montrez à votre superviseur un projet créatif sur
lequel vous avez travaillé, il ne volera pas le mérite dans votre dos. Vous devez avoir confiance que le
travail supplémentaire que vous avez effectué sera reconnu dans votre évaluation de performance.
Dans les organisations contemporaines, où le travail est moins documenté et spécifié de manière
précise, la contribution volontaire des employés basée sur la confiance est absolument nécessaire. Et
seul un leader de confiance sera en mesure d'encourager les employés à se dépasser pour atteindre
un objectif de transformation.
Fiabilité du dirigeant
Intégrité
Prise de risque
Efficacité du groupe
Capacité
Productivité
Propension à faire confiancefait référence à la probabilité qu'un employé particulier fasse confiance à un dirigeant.
Certaines personnes sont simplement plus susceptibles de croire que les autres sont dignes de confiance.113Les
personnes qui documentent soigneusement chaque promesse ou conversation avec leurs supérieurs ne sont pas très
enclines à faire confiance aux autres et ne prendront probablement pas au mot un dirigeant. Ceux qui pensent que la
plupart des gens sont fondamentalement honnêtes et francs seront beaucoup plus susceptibles de rechercher des
preuves que leurs dirigeants se sont comportés de manière digne de confiance. La propension à faire confiance est
étroitement liée au trait de personnalité qu'est l'agréabilité, tandis que les personnes ayant une faible estime de soi
sont moins susceptibles de faire confiance aux autres.114
Le temps est l’ingrédient final de la recette de la confiance. Nous en arrivons à faire confiance aux gens
en observant leur comportement sur une période donnée.115Les dirigeants doivent démontrer leur intégrité,
leur bienveillance et leurs compétences dans les situations où la confiance est importante, par exemple
lorsqu'ils pourraient se comporter de manière opportuniste ou décevoir les employés mais ne le font pas. La
confiance peut également être gagnée dans le domaine des compétences simplement en démontrant sa
compétence.
Les dirigeants qui brisent le contrat psychologique avec les travailleurs, démontrant ainsi qu'ils ne sont
pas dignes de confiance, constateront que les employés sont moins satisfaits et moins engagés, ont une plus
grande intention de rotation, adoptent un comportement moins citoyen et ont une performance
professionnelle inférieure.116Les dirigeants qui trahissent la confiance sont particulièrement susceptibles
d’être évalués négativement par leurs partisans s’il existe déjà un faible niveau d’échange entre les membres
du dirigeant.117Une fois violée, la confiance peut être regagnée, mais seulement dans certaines situations qui
dépendent du type de violation.118Si la cause est un manque de compétence, il est généralement préférable
de s’excuser et de reconnaître que l’on aurait pu faire mieux. Mais lorsque le problème est un manque
d’intégrité, les excuses ne servent pas à grand-chose. Quelle que soit la violation, se contenter de ne rien dire
ou de refuser de confirmer ou de nier la culpabilité n’est jamais une stratégie efficace pour regagner la
confiance. La confiance peut être restaurée lorsque nous observons un comportement cohérent et digne de
confiance de la part du transgresseur. Cependant, si le transgresseur a eu recours à la tromperie, la confiance
ne revient jamais complètement, même après des excuses, des promesses ou un comportement cohérent et
digne de confiance.119
- Les groupes de confiance sont plus efficaces.Lorsqu’un leader donne le ton à un groupe, les
membres sont plus disposés à s’entraider et à fournir des efforts supplémentaires, ce qui
renforce encore la confiance. À l’inverse, les membres de groupes méfiants ont tendance à se
méfier les uns des autres, à se protéger constamment de l’exploitation et à restreindre la
communication avec les autres membres du groupe. Ces actions ont tendance à affaiblir et
finalement à détruire le groupe.
- La confiance améliore la productivité.L’intérêt des entreprises pour leurs résultats financiers
semble également être influencé positivement par la confiance. Les employés qui font confiance à
leurs supérieurs ont tendance à recevoir de meilleures notes de performance.121Les gens réagissent
à la méfiance en dissimulant des informations et en poursuivant secrètement leurs propres intérêts.
Diriger l'avenir : le mentorat 391
7 Démontrer le rôle Les dirigeants assument souvent la responsabilité de former les futurs dirigeants.
Examinons ce qui rend le mentorat utile ainsi que ses écueils potentiels.
Le mentorat joue un rôle dans notre
compréhension du leadership.
Mentorat
UNmentorLe mentor est un employé expérimenté qui parraine et soutient un employé moins expérimenté,
un protégé. Les mentors efficaces sont de bons enseignants. Ils présentent leurs idées clairement, écoutent
bien et comprennent les problèmes de leurs protégés. Les relations de mentorat remplissent à la fois des
fonctions professionnelles et des fonctions psychosociales (voir la pièce 12-7).122
Les relations de mentorat informelles traditionnelles se développent lorsque les dirigeants
identifient un employé moins expérimenté et de niveau inférieur qui semble avoir un potentiel
de développement futur.123Le protégé sera souvent testé avec une tâche particulièrement
difficile. S'il ou elle s'en sort de manière acceptable, le mentor développera la relation, en
montrant de manière informelle au protégé comment l'organisationvraiment travaille en
dehors de ses structures et procédures formelles.
Pourquoi un leader voudrait-il devenir un mentor ?124Beaucoup d’entre eux ont le sentiment d’avoir
quelque chose à partager avec la jeune génération et souhaitent laisser un héritage. Le mentorat permet
également d’avoir un accès sans filtre aux attitudes des employés de rang inférieur, et les protégés peuvent
être une excellente source de signaux d’alerte précoces qui permettent d’identifier d’éventuels problèmes
organisationnels.
Tous les employés d’une organisation sont-ils également susceptibles de participer à une relation
de mentorat ? Malheureusement, non.125Aux États-Unis, les cadres supérieurs de la plupart des
organisations sont traditionnellement des hommes blancs, et comme les mentors ont tendance à
sélectionner des protégés similaires à eux en termes d'origine, d'éducation, de sexe,
• Faire du lobbying pour que le protégé obtienne des • Conseiller le protégé pour renforcer
missions stimulantes et visibles sa confiance en soi
• Coacher le protégé pour l'aider à développer ses • Partage d’expériences personnelles
compétences et à atteindre ses objectifs de travail avec le protégé
• Offrir une visibilité aux personnes influentes au • Offrir amitié et acceptation
sein de l’organisation
• Protéger le protégé des risques possibles • Agir comme un modèle
pour sa réputation
• Parrainer le protégé en le nommant pour des
avancées ou des promotions potentielles
• Agir comme caisse de résonance pour les idées
que le protégé pourrait hésiter à partager avec
un superviseur direct
Mythe ou science ?
S
Étonnamment, cette affirmation Les dirigeants étaient plus efficaces. Pourquoi ? Bien sûr, nous ne savons pas vraiment si
semble être en partie vraie. Le pouvoir donne aux dirigeants un plus grand ces résultats expérimentaux peuvent être
Bien sûr, tous les dirigeants ont un certain sens des responsabilités envers leur groupe. généralisés à des situations plus réalistes, ou si
pouvoir (nous aborderons le pouvoir dans le prochain Par conséquent, les dirigeants puissants le pouvoir a des effets corrupteurs à long
chapitre). Mais comment les différences de pouvoir étaient plus susceptibles de faire des efforts et terme. Mais les résultats suggèrent que
entre les dirigeants affectent-elles la façon dont ils font des sacrifices que ceux qui avaient moins de donner plus de pouvoir aux dirigeants n'est
leur travail ? La plupart d'entre nous pensent pouvoir. Si vous êtes impuissant (ou pense(tu pas toujours une mauvaise idée.
probablement que lorsque les dirigeants obtiennent es impuissant), après tout, pourquoi
pluspouvoir, ils se relâchent et « se reposent sur leurs s'embêter ?
Source:CN DeWall, RF Baumeister, NL Mead
lauriers » — ou pire, ils en abusent. Il est intéressant de noter que l'étude suggère et KD Vohs, « Comment les dirigeants
Plusieurs études récentes suggèrent également que si les dirigeants considèrent autorégulent leur performance au travail :
cependant que ce n’est pas tout à fait le cas. Le qu'une tâche est insignifiante pour eux, ils preuve que le pouvoir favorise la diligence,
l'épuisement et le dédain »,Journal de la
pouvoir peut en fait aider un dirigeant à faire son l'ignoreront. Ainsi, si les dirigeants se voient personnalité et de la psychologie sociale
travail plus efficacement. Dans une série accorder plus de pouvoir, il est important qu'ils ne 100, n° 1 (2010), pp. 47–65.
d’expériences, les chercheurs ont découvert que l'utilisent pas pour rejeter comme insignifiantes
lorsque les individus se voyaient confier le pouvoir des tâches qui comptent vraiment.
Selon la race, l’origine ethnique et la religion, les minorités et les femmes sont moins susceptibles d’être
choisies. « Les gens se tournent naturellement vers le mentorat et peuvent communiquer plus facilement
avec ceux avec lesquels ils s’identifient le plus. »126Les cadres supérieurs masculins peuvent également
sélectionner des protégés masculins pour minimiser les problèmes tels que l’attirance sexuelle ou les ragots.
De nombreuses organisations ont créé des programmes formels pour garantir que les relations
de mentorat soient également accessibles aux minorités et aux femmes.127Même si elles sont initiées
avec les meilleures intentions, ces relations formelles ne sont pas aussi efficaces que les relations
informelles.128
Une planification et une conception déficientes peuvent souvent en être la cause. L'engagement du
mentor est essentiel à l'efficacité d'un programme ; les mentors doivent considérer la relation comme
bénéfique pour eux-mêmes et pour le protégé. Le protégé doit également avoir le sentiment d'avoir son mot
à dire dans la relation ; une personne qui a l'impression que cette relation lui est imposée se contentera de
suivre le mouvement.129Les programmes de mentorat formels ont également plus de chances de réussir s’ils
correspondent de manière appropriée au style de travail, aux besoins et aux compétences du protégé et du
mentor.130
On pourrait penser que le mentorat est utile pour obtenir des résultats objectifs comme la
rémunération et les performances professionnelles, mais les recherches suggèrent que les avantages
sont principalement psychologiques. Une étude a conclu : « Bien que le mentorat ne soit pas à
proprement parler un concept totalement inutile pour la carrière, on ne peut pas non plus affirmer
qu’il est aussi important que les principaux effets d’autres influences sur la réussite professionnelle,
comme les capacités et la personnalité. »131Il se peut quesentirIl est agréable d'avoir un mentor, mais
il ne semble pas qu'avoir un bon mentor, ou n'importe quel mentor, soit essentiel à votre carrière. Les
mentors peuvent être efficaces non pas en raison des fonctions qu'ils fournissent, mais en raison des
ressources qu'ils peuvent obtenir : un mentor connecté à un réseau puissant peut établir des relations
qui aideront le protégé à progresser. La plupart des études suggèrent que les liens de réseau, qu'ils
soient établis par l'intermédiaire d'un mentor ou non, sont un indicateur significatif de la réussite
professionnelle.132Si un mentor n’a pas de bonnes relations ou n’est pas très performant, le meilleur
conseil de mentorat au monde ne sera pas très bénéfique.
Les défis de la construction du leadership 393
8 Relever les défis liés à « Au XVIe siècle, les gens attribuaient à Dieu tous les événements qu’ils ne comprenaient pas.
Pourquoi les récoltes étaient-elles mauvaises ? Dieu. Pourquoi quelqu’un mourait-il ? Dieu. Aujourd’hui,
l’efficacité du leadership.
notre explication passe-partout est le leadership. »133Mais une grande partie du succès ou de l'échec
d'une organisation est due à des facteurs extérieurs à l'influence du leadership. Parfois, il s'agit
simplement d'être au bon ou au mauvais endroit à un moment donné. Dans cette section, nous
présentons deux perspectives et un changement technologique qui remettent en question les
croyances acceptées sur la valeur du leadership.
se.138Une étude menée auprès de plus de 3 000 employés d’Europe occidentale, des États-Unis
et du Moyen-Orient a révélé que les personnes qui avaient tendance à « romancer » le
leadership en général étaient plus susceptibles de croire que leurs propres dirigeants étaient
transformateurs.139
En 2008, lorsque Merrill Lynch a commencé à perdre des milliards de dollars à cause de ses
investissements dans les titres hypothécaires, son PDG Stan O’Neal n’a pas tardé à perdre son poste. Il
a comparu devant la commission de surveillance et de réforme du gouvernement du Congrès
américain pour ce qu’un membre de la commission a qualifié de « flagellation publique ». Certains l’ont
qualifié de « criminel » et d’autres encore ont suggéré que les pertes de Merrill représentaient une «
tentative de destruction ».140
Il est difficile de savoir si O'Neal est responsable des pertes de Merrill ou s'il
mérite son indemnité de départ à neuf chiffres. Cependant, il n'est pas difficile de
soutenir qu'il a probablement très peu changé entre 2004 et 2008. FortuneIl a été
décrit comme un « génie du redressement » et a été licencié en 2009. Ce qui a
changé, c'est la performance de l'organisation qu'il dirigeait. Il n'est pas forcément
mal de licencier un PDG en raison de ses résultats financiers décevants. Cependant,
l'histoire d'O'Neal illustre le pouvoir de l'approche d'attribution du leadership : héros
et génie quand les choses vont bien, méchant quand elles ne vont pas bien.
Nous formulons également des hypothèses démographiques sur les dirigeants. Les personnes
interrogées dans le cadre d'une étude ont supposé qu'un dirigeant décrit sans information raciale identifiable
était blanc dans une proportion supérieure au taux de base des employés blancs d'une entreprise. Dans des
scénarios où des situations de leadership identiques sont décrites mais où la race des dirigeants est
manipulée, les dirigeants blancs sont jugés plus efficaces que les dirigeants d'autres groupes raciaux.141Une
étude récapitulative à grande échelle (une méta-analyse) a révélé que de nombreuses personnes ont des
stéréotypes selon lesquels les hommes ont plus de caractéristiques de leader que les femmes, même si,
comme on pouvait s’y attendre, cette tendance à assimiler le leadership à la masculinité a diminué au fil du
temps.142D'autres données suggèrent que la perception du succès des femmes en tant que leaders
transformationnels peut être basée sur des caractéristiques démographiques. Les équipes préfèrent les
hommes aux dirigeants lorsqu'elles sont en compétition agressive avec d'autres équipes, mais elles préfèrent
les femmes aux dirigeants lorsque la compétition se déroule au sein des équipes et nécessite d'améliorer les
relations positives au sein du groupe.143
La théorie de l'attribution suggère que ce qui est important est de projeter laapparenced'être un
leader plutôt que de se concentrer surréalisations réelles.Les aspirants leaders qui parviennent à
façonner l'image d'eux-mêmes comme des personnes intelligentes, aimables, habiles à l'oral,
agressives, travailleuses et cohérentes dans leur style peuvent augmenter la probabilité que leurs
patrons, collègues et employés les considèrent comme des leaders efficaces.
Relation- Tâche-
Orienté Orienté
Caractéristiques déterminantes Direction Direction
Individuel
Expérience/formation Aucun effet sur Substituts pour
Professionnalisme Substituts pour Substituts pour
Indifférence aux récompenses Neutralise Neutralise
Emploi
Source:D'après S. Kerr et JM Jermier, « Substituts au leadership : leur signification et leur mesure »,Comportement organisationnel et
performance humaine(Décembre 1978), p. 378.
L'importance de la tâche sera moindre car elle-même fournit suffisamment de motivation. Mais
cela signifie-t-il que les tâches intrinsèquement agréables neutralisent les effets du leadership,
les remplacent, ou les deux ? Un autre problème est que si les substituts du leadership (tels que
les caractéristiques des employés, la nature de la tâche, etc.) ont une incidence sur la
performance, cela ne signifie pas nécessairement que le leadership n'a pas d'importance.145
Leadership en ligne
Comment diriger des personnes qui sont physiquement séparées de vous et avec lesquelles
vous communiquez par voie électronique ? Cette question mérite l'attention des chercheurs en
obstétrique.146Aujourd’hui, les managers et les employés sont de plus en plus liés par des
réseaux plutôt que par une proximité géographique.
Nous suggérons que les dirigeants en ligne doivent réfléchir soigneusement aux actions
qu’ils souhaitent susciter par leurs messages numériques. Ils sont confrontés à des défis
uniques, dont le plus important semble être de développer et de maintenir la confiance.
Confiance basée sur l’identification, fondée sur une compréhension mutuelle des intentions
de chacun et une appréciation des désirs et des envies de l’autre, est particulièrement difficile à
réaliser sans interaction en face à face.147Les négociations en ligne peuvent également être
entravées car les parties expriment des niveaux de confiance plus faibles.148
Nous concluons provisoirement que les bonnes compétences en leadership comprendront bientôt la
capacité à communiquer soutien, confiance et inspiration par le biais de mots écrits au clavier et à lire avec
précision les émotions dans les messages des autres. Dans la communication électronique, les compétences
rédactionnelles sont susceptibles de devenir une extension des compétences interpersonnelles.
remplaçantsDes attributs, tels que l’expérience neutralisantsAttributs qui font qu’il est impossible confiance fondée sur l'identificationBasé sur la confiance
et la formation, qui peuvent remplacer le besoin que le comportement du leader ait une quelconque sur une compréhension mutuelle des
du soutien d’un leader ou sa capacité à créer une influence sur les résultats des suiveurs. intentions de chacun et une appréciation
structure. des désirs et des envies de chacun.
396 CHAPITRE 12 Direction
Comment les organisations peuvent-elles trouver ou créer des leaders efficaces ? Essayons de répondre à cette
question.
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Source:G. Kranz, « Rapport spécial : Développement du leadership »,Gestion des effectifs(mai 2011), pp. 28–32 ; et PJ Kiger, « The Leadership Formula »,
Gestion des effectifs(Mai 2010), pp. 25–31.
MonGestionLaboratoire
Maintenant que vous avez terminé ce chapitre, revenez àwww.mymanagementlab.compour continuer à
pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
9 Évaluer si le charisme Le leadership joue un rôle central dans la compréhension du comportement du groupe, car
c'est le leader qui nous oriente généralement vers nos objectifs. Connaître ce qui fait un bon
Le leadership automatique et
leader devrait donc être utile pour améliorer les performances du groupe.
transformationnel se généralise à
INDIQUER CONTREPOINT
F O
Du PDG d'Apple Steve Jobs au PDG de Microsoft Bill Gates en passant par le pilote Bien sûr, les héros ne sont pas comme les autres. C'est ce qui fait
de ligne américain Sully Sullenberger et le fondateur de Walmart Sam Walton, d'eux des héros.
nous attribuons souvent des qualités héroïques à nos dirigeants. Ils sont Une génération de preuves issues de la génétique comportementale
courageux face à de grands risques. Ils ont persévéré là où peu l'auraient fait. Ils révèle que « tout est génétique », ce qui signifie que nous n'avons pas encore
agissent là où la plupart restent les bras croisés. Les héros sont des personnes découvert un comportement humain important qui n'ait pas d'origine génétique.
exceptionnelles qui affichent un comportement exceptionnel. Bien que nous n'ayons pas connaissance d'une telle étude concernant
Mais certains psychologues sociaux remettent en question cette idée reçue. l'héroïsme, il serait surprenant que le comportement courageux ne soit pas au
Ils notent que l’héroïsme peut se manifester dans de nombreux domaines de la moins en partie génétique.
vie, notamment dans le comportement des lanceurs d’alerte, des explorateurs, Il est insensé de penser que les personnes courageuses ne sont pas exceptionnelles
des chefs religieux, des scientifiques, des bons samaritains et de ceux qui ont en raison de ce qu'elles sont. Tout comme nous savons qu'il existe une personnalité
surmonté les obstacles. À un moment donné de notre vie, nous faisons tous entrepreneuriale et une personnalité de leader, il existe une personnalité héroïque. Les
preuve d’héroïsme lorsque la situation nous le permet. Si nous voulons voir recherches suggèrent, par exemple, que les personnes qui ont un score élevé en
davantage de comportements héroïques, nous devons créer davantage de matière de conscience professionnelle sont plus susceptibles d'adopter un
Le psychologue de Stanford, Phil Zimbardo, va même plus loin en affirmant Tous les dirigeants ne sont pas des héros, mais beaucoup ont fait
que notre vision romantique, innée et fondée sur les traits du comportement preuve de courage. Lorsque Richard Branson lance sa dernière
héroïque est déplacée : tentative de record du monde de vol en ballon ou de voile autour du
« La banalité du mal s’accompagne de la banalité de l’héroïsme. Aucune de ces deux monde, il est le même dirigeant qui fait preuve de courage en tant
banalités n’est la conséquence de tendances dispositionnelles. . . . Elles émergent toutes que PDG du groupe Virgin. Le groupe Virgin comprend aujourd’hui
deux dans des situations particulières à des moments particuliers, lorsque les forces plus de 400 entreprises, dont Virgin Galactic, une société de tourisme
situationnelles jouent un rôle déterminant pour faire passer les individus de l’inaction à spatial, et Virgin Fuels, dont l’objectif est de révolutionner l’industrie
l’action. » en fournissant des carburants durables pour les automobiles et les
Les gens font preuve de courage tous les jours. Les ouvriers qui ont risqué leur vie avions. Même dirigeant, même comportement héroïque – au travail
pour contenir les réacteurs nucléaires ravagés par le tremblement de terre au Japon en et dans la vie.
sont un parfait exemple. Nous avons donc tort de penser que les dirigeants sont les Devons-nous vraiment croire que Richard Branson et d’autres
seuls à pouvoir se comporter de manière héroïque. Nous pouvons tous être des héros dirigeants courageux sont comme tout le monde ?
dans les situations qui s'y prêtent.
l'action et de l'altruisme »,Revue de psychologie générale15, no 2 (2011), pp. O. USA l'usine nucléaire, les héros émergent », « Variétés
Today(25 mars 2011), pp. 1A, 2A ; LJ Walker, JA Frimer et WL Dunlop, la banalité de de personnalité morale : au-delà de . Lehrer, «
l'héroïsme »,Journal de la personnalité78, no 3 (2010), pp. 907–942 ; et J Be Made ?Le Les héros sont-ils nés ou peuvent-ils
QUESTIONS DE RÉVISION
1Le leadership et la gestion sont-ils différents l’un de l’autre ? 6Qu’est-ce qu’un leadership authentique ? Pourquoi l’éthique et la confiance sont-elles
Si oui, en quoi ? importantes pour le leadership ?
2Quelle est la différence entre les théories des traits et celles du 7En quoi le mentorat est-il utile au leadership ? Quelles sont les
comportement ? Ces théories sont-elles valables ? clés d’un mentorat efficace ?
3Quelles sont les principales limites des théories comportementales du 8Comment les organisations peuvent-elles sélectionner et développer des dirigeants
leadership ? efficaces ?
1.Travaillez seul et écrivez 12 adjectifs qui décrivent 3.Chaque porte-parole doit présenter la liste du groupe à la
un chef d’entreprise efficace. classe.
2.Divisez-vous en groupes de quatre ou cinq. Désignez un preneur 4.Y a-t-il de nombreuses similitudes entre les listes ? Qu'est-
de notes et un porte-parole. Comparez vos listes d'adjectifs, en ce que cela vous apprend sur la nature du leadership ?
créant une nouvelle liste de ceux qui sont communs à deux ou
plusieurs personnes. (Comptez les synonymes, par exemple
constant et inébranlable, comme étant identiques.)
qu'ils sont devant la caméra, donc chaque mot et chaque expression faciale passer pour un agent secret dans son organisation ? Pourquoi
sont destinés aux caméras. De nombreux employés savent qu'ils ou pourquoi pas ?
400 CHAPITRE 12 Direction
2.Pensez-vous que les dirigeants qui travaillent sous couverture sont 3.Soutenez-vous un programme gouvernemental qui inciterait les
réellement transformés par leurs expériences ? entreprises à envoyer leurs dirigeants sous couverture ?
Sources:K. Jones, « Les PDG se font discrets pour assurer la sécurité au travail »,Blog sur la sécurité au travail(5 février
2011), téléchargé le 10 juin 2011, depuis http://safetyatworkblog.wordpress.com/ ; W. Kern, « The Fakery of CEOs
Undercover »,Bloomberg Businessweek(15 février 2010), pp. 78–79.
Sources:B. O'Keefe, J. Birger et D. Burke, « Testé au combat »,Fortune(22 mars 2010), p. 108–118 ; B.
Whitmore, « Embaucher des vétérans militaires est une bonne affaire »,Huntington WV Herald-Dispatch(6
novembre 2010), www.herald-dispatch.com ; et B. Wansink, CR Payne et K. van Ittersum, « Profil du leader
héroïque : leçons empiriques des vétérans décorés au combat de la Seconde Guerre mondiale »,Leadership
Trimestriel19, n° 5 (2008), pp. 547–555.
Certaines entreprises n’ont pas eu autant de succès, (travailleurs débutants). Dans quelle mesure pensez-vous que la
comme Citigroup (cote : 30 180:1), AT&T (cote : 23 220:1) et composition de la main-d'œuvre joue un rôle important dans la
Johnson & Johnson (cote : 15 275:1). probabilité de produire un PDG ?
Si certains pourraient sous-estimer les résultats, il n’est pas surprenant que les 2.Pensez-vous que les soi-disant « usines à leadership » sont également de
entreprises en tête de liste ne le fassent pas. « Nous sommes un moteur de meilleurs endroits où travailler pour les non-leaders ? Pourquoi ou pourquoi
leadership et une machine à talents », a déclaré AG Lafley, PDG de Procter & pas ?
Gamble sur le point de prendre sa retraite.
3.Supposons que vous ayez reçu des offres d'emploi de deux entreprises qui
Questions ne diffèrent que par la fréquence à laquelle elles forment des PDG. Cette
1.Les cabinets de conseil en gestion ont obtenu de très bons résultats différence pourrait-elle influencer votre décision ?
par employé, en partie parce qu'ils sont principalement constitués 4.Ces données confirment-elles l’importance de la sélection et du
de cadres (par opposition aux ouvriers ou aux développement des dirigeants ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Source:D'après D. McCarthy, « Les meilleures entreprises pour les dirigeants en 2008 »,Un grand leadership(17 février
2009), www.greatleadership bydan.com/2009/02/2008-best-companies-for-leaders.html ; D. Jones, « Le sol fertile de
certaines entreprises fait pousser des récoltes de futurs PDG »,USA Today(9 janvier 2008), pp. 1B, 2B ; et P. O'Connell, «
Comment les entreprises développent de grands leaders »,Bloomberg Businessweek(16 février 2010),
www.businessweek.com.
Perspectives de l'Académie de Management(Février 2011), pp. 23.Voir, par exemple, RW Rice, « Propriétés psychométriques
45–59. de l’échelle d’estime du collègue le moins préféré (LPC) »,
11.S. Côté, PN Lopez, P. Salovey et CTH Miners, « Intelligence Revue de l'Académie de Management(janvier 1978), pp.
émotionnelle et émergence du leadership dans les petits 106–118 ; CA Schriesheim, BD Bannister et WH Money, «
groupes »,Leadership Trimestriel21 (2010), pp. 496–508. Propriétés psychométriques de l'échelle LPC : une
extension de l'étude de Rice »,Revue de l'Académie de
12.RG Lord, CL DeVader et GM Alliger, « Une méta-analyse de la Management(avril 1979), pp. 287–290 ; et JK Kennedy, JM
relation entre les traits de personnalité et les perceptions du Houston, MA Korgaard et DD Gallo, « Construct Space of
leadership : une application des procédures de généralisation the Least Preferred Coworker (LPC) Scale »,Mesures
de la validité »,Journal de psychologie appliquée (août 1986), éducatives et psychologiques(Automne 1987), pp. 807–814.
pp. 402–410 ; et JA Smith et RJ Foti, « Une approche par 24.Voir EH Schein,Psychologie organisationnelle,3e éd. (Upper
modèles pour l’étude de l’émergence des leaders », Leadership Saddle River, NJ : Prentice Hall, 1980), pp. 116–117 ; et
Trimestriel(Été 1998), pp. 147–160. B. Kabanoff, « Une critique de la recherche sur le leadership et ses
13.RM Stogdill et AE Coons (éd.),Comportement du leader : sa implications pour la recherche sur le leadership »,Psychologie du
description et sa mesure,Monographie de recherche n° 88 personnel (Hiver 1981), pp. 749–764.
(Columbus : Ohio State University, Bureau of Business 25.Voir, par exemple, Ibid., pp. 67–84 ; CL Graeff, « Evolution of
Research, 1951). Cette recherche est mise à jour dans CA Situational Leadership Theory: A Critical Review »,
Schriesheim, CC Cogliser et LL Neider, « Is It 'Trustworthy'? Leadership Trimestriel8, no. 2 (1997), pp. 153–170 ; et RP
A Multiple-Levels-of-Analysis Reexamination of an Ohio Vecchio et KJ Boatwright, « Préférences pour des styles de
State Leadership Study, with Implications for Future supervision idéalisés »,Leadership Trimestriel(Août 2002),
Research »,Leadership Trimestriel (Été 1995), pp. 111–145 ; pp. 327–342.
et TA Judge, RF Piccolo et R. Ilies, « Les oubliés ? La validité 26.RJ House, « Une théorie du cheminement et des objectifs de
de la considération et de la structure initiatrice dans la l’efficacité des dirigeants », Trimestriel des sciences administratives
recherche sur le leadership »,Journal de psychologie (septembre 1971), pp. 321–338 ; RJ House et TR Mitchell, « Path-
appliquée(février 2004), pp. 36–51. Goal Theory of Leadership »,Journal des affaires contemporaines
(Automne 1974), pp. 81–97 ; et RJ House, « Théorie du leadership
14.D. Akst, « Les récompenses de la reconnaissance d’un travail bien fait »,Le chemin-objectif : leçons, héritage et théorie reformulée »,
Wall Street Journal(31 janvier 2007), p. D9. Leadership Trimestriel(Automne 1996), pp. 323–352.
15.Judge, Piccolo et Ilies, « Les oubliés ? » 27.JC Wofford et LZ Liska, « Théories du leadership en termes de
16.M. Javidan, PW Dorfman, MS de Luque et RJ House, « Dans cheminement et d’objectifs : une méta-analyse »,Journal de
l’œil du spectateur : leçons interculturelles en leadership Management (hiver 1993), pp. 857–876 ; et PM Podsakoff, SB
du projet GLOBE »,Perspectives de l'Académie de MacKenzie et M. Ahearne, « À la recherche d’une aiguille dans une
Management(février 2006), pp. 67–90. botte de foin : essayer d’identifier les modérateurs illusoires des
17.F.E. Fiedler,Une théorie de l'efficacité du leadership((Paris : comportements de leadership »,Journal de Management21 (1995),
Gallimard, 1967). pp. 423–470.
18.S. Shiflett, « Y a-t-il un problème avec le score LPC dans 28.JR Villa, JP Howell et PW Dorfman, « Problèmes de détection des
LEADER MATCH ? »Psychologie du personnel(Hiver 1981), modérateurs dans la recherche sur le leadership à l'aide de la
pp. 765–769. régression multiple modérée »,Leadership Trimestriel14 (2003), pp.
19.F.E. Fiedler, M.M. Chemers et L. Mahar,Améliorer l'efficacité 3–23 ; CA Schriesheim et L. Neider, « La théorie du leadership
du leadership : le concept de Leader Match((Paris : chemin-objectif : la route longue et sinueuse », Leadership
Gallimard, 1977). Trimestriel7 (1996), pp. 317–321 ; et MG Evans, « La théorie de
20.Cité dans RJ House et RN Aditya, « L’étude scientifique sociale du l'efficacité des dirigeants fondée sur les objectifs et les chemins de
leadership »,Journal de Management23, n° 3 (1997), p. 422. RJ House », Leadership Trimestriel7 (1996), pp. 305–309.
29.AE Colbert et LA Witt, « Le rôle du leadership axé sur les
21.LH Peters, DD Hartke et JT Pohlmann, « La théorie de la objectifs pour permettre l’expression de la conscience »,
contingence du leadership de Fiedler : une application des Journal de psychologie appliquée94, n° 3 (2009), pp. 790–
procédures de méta-analyse de Schmidt et Hunter », 796.
Bulletin psychologique(mars 1985), pp. 274–285 ; CA 30.SJ Perry, LA Witt, LM Penney et L. Atwater, « Les inconvénients
Schriesheim, BJ Tepper et LA Tetrault, « Score du collègue du leadership axé sur les objectifs : le rôle de la personnalité
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déni pour répondre aux violations de la confiance fondées développementales : le rôle modérateur de la durée de la
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mentorat : comment faciliter un processus de mentorat efficace, »,Journal du comportement professionnel68, n° 2 (2006),
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408 CHAPITRE 12 Direction
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Bloomberg Businessweek(24 novembre 2010), www . leadership transformationnel sur les résultats comportementaux
businessweek.com. et financiers ».
LES APPARENCES PEUVENT ÊTRE TROMPEUSES
H
Il a dirigé l'un des cabinets de conseil les plus fiables et les plus prestigieux au
4Identifiez neuf pouvoirs ou McKinsey l’admiraient pour l’importance qu’il accordait à la famille. Il se décrivait lui-même comme
tactiques d’influence et leurs un « leader au service de ses proches ».Bloomberg Businessweeka souligné qu’il était « cet homme
contingences. d’affaires rare dont l’intégrité était irréprochable ».
5Montrer la connexion Pourtant, cet homme, Rajat Gupta, semble avoir mené une double vie. Lorsque le FBI et
entre harcèlement sexuel
la SEC enquêtaient sur le fondateur et PDG du groupe Galleon, Raj Rajaratnam
et abus de pouvoir.
(condamné en 2011 pour 14 chefs d’accusation de fraude et de délit d’initié), ils ont
6Identifier les causes et
découvert une « vague » de conversations téléphoniques entre Rajaratnam et Gupta. Lors
conséquences du
comportement politique. d’appels mis sur écoute, Gupta semble avoir alerté Rajaratnam d’un prochain investissement
7Appliquer l'empreinte de 5 milliards de dollars dans Goldman par Berkshire Hathaway. À une autre occasion, 23
techniques de gestion. secondes après avoir raccroché lors d’une conférence téléphonique de Goldman, Gupta a
8Déterminer si un appelé Rajaranam pour lui annoncer que Goldman allait annoncer une perte trimestrielle.
L'action politique est éthique.
Pendant ce temps, Gupta investissait dans Galleon et en tirait profit sur ces transactions et
d’autres. Rajaratnam a également « prêté » des millions à Gupta pour qu’il puisse augmenter
MonGestionLaboratoire ses investissements dans Galleon.
Accédez à une multitude d'aides
Lorsque ces faits ont été rendus publics en 2010 et 2011, les entreprises avec lesquelles
d'apprentissage interactives pour vous aider
à renforcer votre compréhension des Gupta entretenait des relations – de McKinsey à Goldman Sachs en passant par Proctor &
concepts du chapitre à Gamble – ont discrètement mis fin à leurs relations avec lui. À la mi-2011, plus aucune
www.mymanagementlab.com.
entreprise ni université ne mentionnait Gupta comme conseiller.
Au moment où nous écrivons ces lignes, Gupta n’a pas encore été condamné
pour délit d’initié. Même s’il est acquitté, le mal est fait. Gupta, un PDG qui était
autrefois aussi puissant, réseauté et admiré que n’importe qui d’autre que Gates,
Buffett ou Jobs, est désormais un paria et son pouvoir a disparu.
410
Pouvoir et politique 13
La puissance ne se révèle pas en frappant fort
ou souvent, mais en frappant juste.
— Honoré de Balzac
412 CHAPITRE 13 Pouvoir et politique
Pourquoi un homme doté d'un tel pouvoir a-t-il décidé de tout risquer ? Seul Gupta le sait avec
certitude.
Source:S. Andrews, « Comment Gupta s'est effondré »,Bloomberg Businessweek(19 mai 2011), pp. 56–
63 ; M. Gordon et L. Neumeister, « Rajat Gupta, ancien directeur de Goldman Sachs, accusé de délit
d’initié »,Washington Post(1er mars 2011), téléchargé le 18 juin 2011 depuis www.washingtonpost .
com/ ; W. Pavlo, « Goldman's Boardroom Meetings—Less Proprietary Than Computer Code? » Forbes(
17 mars 2011), téléchargé le 21 juin 2011, depuis http://blogs.forbes.com/.
je
Tant dans la recherche que dans la pratique,pouvoiretpolitiqueont été décrits comme les
derniers gros mots. Il est plus facile pour la plupart d'entre nous de parler de sexe ou
d'argent que de pouvoir ou de comportement politique. Les gens qui ont du pouvoir le nient,
ceux qui le veulent essaient de ne pas avoir l'air de le rechercher, et ceux qui réussissent à
l'obtenir gardent le secret sur la façon dont ils y parviennent.1Pour savoir si vous pensez que
votre environnement de travail est politique, répondez à l’auto-évaluation ci-jointe.
L’un des principaux thèmes de ce chapitre est que le pouvoir et le comportement politique sont des
processus naturels dans tout groupe ou organisation. Il est donc nécessaire de savoir comment le pouvoir est
acquis et exercé pour bien comprendre le comportement organisationnel. Bien que vous ayez peut-être
entendu dire que « le pouvoir corrompt et que le pouvoir absolu corrompt absolument », le pouvoir n’est pas
toujours mauvais. Comme l’a fait remarquer un auteur, la plupart des médicaments peuvent tuer s’ils sont
pris en mauvaise quantité et des milliers de personnes meurent chaque année dans des accidents de la route.
Mais nous n’abandonnons pas les produits chimiques ou les voitures à cause des dangers qui y sont associés.
Nous considérons plutôt le danger comme une incitation à suivre une formation et à obtenir des informations
qui nous aideront à utiliser ces forces de manière productive.2
Il en va de même pour le pouvoir. C'est une réalité de la vie organisationnelle et elle ne va pas
disparaître. En apprenant comment fonctionne le pouvoir dans les organisations, vous serez mieux à
même d'utiliser vos connaissances pour devenir un manager plus efficace.
1. Comment votre score se compare-t-il à celui de vos camarades de classe ? Pensez-vous que votre
score est exact ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
2. Pensez-vous qu'un lieu de travail politique est une mauvaise chose ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi pas ?
3. Quels facteurs font que votre lieu de travail est politique ?
1 Définirpouvoiret contraster Pouvoirfait référence à une capacité quiUNdoit influencer le comportement deBdoncBagit
conformément àUNLes souhaits de.3
leadership et pouvoir.
Quelqu'un peut donc avoir du pouvoir mais ne pas l'utiliser ; c'est une capacité ou un
potentiel. L'aspect le plus important du pouvoir est probablement qu'il est une fonction de
dépendance. Le plus grandBla dépendance deUN,le plus grandUNle pouvoir de la
relation. La dépendance, à son tour, est basée sur des alternatives quiBperçoit et
Leadership et pouvoir contrastés 413
La recherche sur le pouvoir met l'accent sur le style. Elle cherche à répondre à des questions telles que : Dans
quelle mesure un leader doit-il apporter son soutien ? Dans quelle mesure la prise de décision doit-elle être
partagée avec ses subordonnés ? En revanche, la recherche sur le pouvoir se concentre sur les tactiques
permettant d'obtenir la conformité. Elle va au-delà de l'individu en tant qu'exerçant le pouvoir, car les groupes
comme les individus peuvent utiliser le pouvoir pour contrôler d'autres individus ou groupes.
2 Comparez les cinq bases D’où vient le pouvoir ? Qu’est-ce qui donne à un individu ou à un groupe une influence sur les
autres ? Nous répondons à cette question en divisant les bases ou sources du pouvoir en deux
du pouvoir.
groupes généraux – formel et personnel – puis en décomposant chacune de ces bases ou
sources en catégories plus spécifiques.6
Pouvoir formel
Le pouvoir formel est fondé sur la position d'un individu au sein d'une organisation. Il peut
provenir de la capacité de contraindre ou de récompenser, ou de l'autorité formelle.
Pouvoir de récompenseLe contraire du pouvoir coercitif estpouvoir de récompense, auquel les gens se
conforment parce qu'il en résulte des avantages positifs ; une personne capable de distribuer des
récompenses que les autres considèrent comme précieuses aura du pouvoir sur eux. Ces récompenses
peuvent être financières (comme le contrôle des taux de rémunération, des augmentations et des primes) ou
non financières (comme la reconnaissance, les promotions, des missions intéressantes, des collègues
sympathiques et des horaires de travail ou des territoires de vente préférés).7
Pouvoir légitimeDans les groupes et organisations formels, l’accès le plus courant à une ou
plusieurs des bases du pouvoir se fait probablement par l’intermédiairepouvoir légitimeIl
représente l’autorité formelle de contrôle et d’utilisation des ressources organisationnelles en
fonction de la position structurelle dans l’organisation.
Le pouvoir légitime est plus large que le pouvoir de coercition et de récompense. Il inclut
notamment l'acceptation par les membres de l'autorité d'un poste. Nous associons si étroitement le
pouvoir au concept de hiérarchie que le simple fait de tracer des lignes plus longues dans un
organigramme conduit les gens à déduire que les dirigeants sont particulièrement puissants, et
lorsqu'un dirigeant puissant est décrit, les gens ont tendance à placer cette personne à un poste plus
élevé lors de l'élaboration d'un organigramme.8Lorsque les directeurs d’école, les présidents de
banque ou les capitaines d’armée parlent (en supposant que leurs directives soient considérées
comme relevant de l’autorité de leur poste), les enseignants, les caissiers et les premiers lieutenants
écoutent et s’exécutent généralement.
Les bases du pouvoir 415
Pouvoir personnel
La plupart des concepteurs de puces les plus compétents et les plus productifs d'Intel ont du
pouvoir, mais ils ne sont pas des managers et n'ont aucun pouvoir formel. Ce qu'ils ont, c'est
pouvoir personnel, qui découle des caractéristiques uniques d'un individu. Le pouvoir
personnel repose sur deux bases : l'expertise et le respect et l'admiration des autres.
Pouvoir expertPouvoir expertL'influence est le résultat d'une expertise, d'une compétence ou d'un
savoir particulier. À mesure que les emplois deviennent plus spécialisés, nous devenons de plus en
plus dépendants des experts pour atteindre nos objectifs. Il est généralement reconnu que les
médecins ont une expertise et donc un pouvoir d'expert : la plupart d'entre nous suivent les conseils
de leur médecin. Les informaticiens, les comptables fiscaux, les économistes, les psychologues
industriels et d'autres spécialistes exercent leur pouvoir en raison de leur expertise.
Pouvoir référentPouvoir référentest basé sur l'identification à une personne qui a des
ressources ou des traits personnels désirables. Si je t'aime, te respecte et t'admire, tu peux
exercer un pouvoir sur moi parce que je veux te plaire.
Le pouvoir de référence se développe à partir de l’admiration que l’on éprouve pour une autre personne
et du désir de lui ressembler. Cela permet d’expliquer, par exemple, pourquoi les célébrités sont payées des
millions de dollars pour promouvoir des produits dans des publicités. Des études de marché montrent que
des gens comme LeBron James et Tom Brady ont le pouvoir d’influencer votre choix de chaussures de sport et
de cartes de crédit. Avec un peu de pratique, vous et moi pourrions probablement faire un discours de vente
aussi efficace que ces célébrités, mais le public acheteur ne s’identifie pas à vous et à moi. Certaines
personnes qui n’occupent pas de postes de direction officiels ont néanmoins un pouvoir de référence et
exercent une influence sur les autres en raison de leur dynamisme charismatique, de leur sympathie et de
l’effet émotionnel qu’elles ont sur nous.
pouvoir coercitifUne base de pouvoir qui pouvoir légitimeLe pouvoir d'une personne pouvoir expertInfluence basée sur des
dépend de la peur des conséquences reçoit en raison de sa position dans la compétences ou des connaissances particulières.
négatives du non-respect des règles. hiérarchie formelle d’une organisation. pouvoir référentInfluence basée sur
pouvoir de récompenseLa conformité est obtenue l’identification à une personne qui possède des
grâce à la capacité à distribuer des récompenses que pouvoir personnelInfluence dérivée ressources ou des traits personnels souhaitables.
d’autres considèrent comme précieuses. des caractéristiques d’un individu.
416 CHAPITRE 13 Pouvoir et politique
L’aspect le plus important du pouvoir est qu’il est fonction de la dépendance. Dans cette section, nous
montrons comment la compréhension de la dépendance nous aide à comprendre le pouvoir lui-
même.
L’aspect le plus important du pouvoir est qu’il est fonction de la dépendance. Dans cette section, nous
montrons comment la compréhension de la dépendance nous aide à comprendre le pouvoir lui-
même.
ImportanceSi personne ne veut ce que vous avez, cela ne va pas créer de dépendance.
Parce que les organisations, par exemple, cherchent activement à éviter l'incertitude,14
Il faut s'attendre à ce que les individus ou les groupes capables d'absorber l'incertitude soient perçus
comme contrôlant une ressource importante. Une étude sur les organisations industrielles a révélé
que leurs services marketing étaient systématiquement considérés comme les plus puissants.15Les
chercheurs ont conclu que l'incertitude la plus critique à laquelle ces entreprises étaient confrontées
était la vente de leurs produits, ce qui suggère que les ingénieurs, en tant que groupe, seraient plus
puissants chez l'entreprise technologique Matsushita que chez le géant des produits de
consommation Procter & Gamble. Ces conclusions semblent être globalement valables. Matsushita,
qui est fortement orientée vers la technologie, dépend fortement de ses ingénieurs pour maintenir les
avantages techniques et la qualité de ses produits, et ils constituent donc un groupe puissant. Chez
Procter & Gamble, le marketing est le maître mot, et les spécialistes du marketing sont le groupe
professionnel le plus puissant.
RaretéFerruccio Lamborghini, créateur des supercars exotiques qui portent encore son nom, a
compris l'importance de la rareté et l'a utilisée à son avantage pendant la Seconde Guerre
mondiale. Lamborghini était à Rhodes avec l'armée italienne. Ses supérieurs ont été
impressionnés par ses compétences en mécanique, car il a fait preuve d'une capacité presque
surnaturelle à réparer des chars et des voitures que personne d'autre ne pouvait réparer. Après
la guerre, il a admis que son talent était en grande partie dû au fait qu'il avait été la première
personne sur l'île à recevoir les manuels de réparation, qu'il a mémorisés puis détruits pour
devenir indispensables.16
Nous voyons la relation de rareté et de dépendance dans le pouvoir des catégories professionnelles.
Lorsque l’offre de travail est faible par rapport à la demande, les travailleurs peuvent négocier des
rémunérations et des avantages sociaux bien plus attrayants que ceux qu’ils pourraient obtenir.
Les postes à pourvoir sont très nombreux. Les administrateurs d'universités n'ont aujourd'hui aucun
mal à trouver des professeurs d'anglais. Le marché des analystes de systèmes de réseaux, en
revanche, est relativement serré, avec une demande élevée et une offre limitée. Le pouvoir de
négociation des professeurs d'ingénierie informatique leur permet de négocier des salaires plus
élevés, des charges d'enseignement plus légères et d'autres avantages.
Tactiques de pouvoir
3 Expliquer le rôle de la Quoitactiques de pouvoirComment les gens traduisent-ils leurs bases de pouvoir en actions
concrètes ? Quelles options ont-ils pour influencer leurs patrons, leurs collègues ou leurs employés ?
dépendance au pouvoir
Dans cette section, nous passons en revue les options tactiques les plus courantes et les conditions qui
relations.
peuvent rendre l'une plus efficace que l'autre.
La recherche a identifié neuf tactiques d’influence distinctes :17
- Légitimité.S’appuyer sur votre position d’autorité ou dire qu’une demande est conforme
aux politiques ou aux règles de l’organisation.
- Persuasion rationnelle.Présenter des arguments logiques et des preuves factuelles pour
démontrer qu’une demande est raisonnable.
- Appels inspirants.Développer un engagement émotionnel en faisant appel aux valeurs,
aux besoins, aux espoirs et aux aspirations d’une cible.
- Consultation.Augmenter le soutien de la cible en l’impliquant dans la décision sur
la manière dont vous allez réaliser votre plan.
- Échange.Récompenser la cible avec des avantages ou des faveurs en échange du
suivi d'une demande.
- Appels personnels. Demander la conformité basée sur l'amitié ou la loyauté. Utiliser des
- Ingratiation. flatteries, des éloges ou un comportement amical avant de faire
une demande.
- Pression. Utiliser des avertissements, des demandes répétées et des menaces.
- Coalitions. Solliciter l'aide ou le soutien d'autrui pour persuader la cible
être d'accord.
Certaines tactiques sont plus efficaces que d’autres. La persuasion rationnelle, les appels
inspirants et la consultation sont généralement les plus efficaces, en particulier lorsque le public
est très intéressé par les résultats d’un processus de décision. La pression a tendance à se
retourner contre elle et est généralement la moins efficace des neuf tactiques.18Vous pouvez
également augmenter vos chances de succès en utilisant deux ou plusieurs tactiques ensemble
ou séquentiellement, à condition que vos choix soient compatibles.19Utiliser à la fois l’attirance
et la légitimité peut réduire les réactions négatives lorsque vous semblez dicter les résultats,
mais seulement lorsque le public ne se soucie pas vraiment du résultat d’un processus de
décision ou que la politique est de routine.20
Voyons quelle est la manière la plus efficace d'obtenir une augmentation. Vous pouvez
commencer par une persuasion rationnelle : comparez votre salaire à celui de vos pairs ou obtenez
Tactiques de pouvoir 419
une offre d'emploi concurrente ou montrez des résultats objectifs qui témoignent de votre performance. Kitty
Dunning, vice-présidente chez Don Jagoda Associates, a obtenu une augmentation de 16 % lorsqu'elle a
envoyé par e-mail à son patron des chiffres montrant qu'elle avait augmenté ses ventes.21
Vous pouvez également utiliser des calculateurs de salaire tels que Salary.com pour comparer votre salaire
avec celui d'autres personnes comparables.
Mais l’efficacité de certaines tactiques d’influence dépend de la direction de l’influence.22
Comme le montre la pièce 13-1, la persuasion rationnelle est la seule tactique efficace à tous les
niveaux de l'organisation. Les appels inspirants fonctionnent mieux comme tactique d'influence
descendante auprès des subordonnés. Lorsque la pression fonctionne, elle ne fonctionne
généralement que vers le bas. Les appels personnels et les coalitions sont les plus efficaces
comme influence latérale. D'autres facteurs qui affectent l'efficacité de l'influence comprennent
l'enchaînement des tactiques, la capacité d'une personne à utiliser la tactique et la culture
organisationnelle.
Vous aurez plus de chances d'être efficace si vous commencez par des tactiques « douces » qui
s'appuient sur le pouvoir personnel, comme les appels personnels et inspirants, la persuasion
rationnelle et la consultation. Si ces tactiques échouent, vous pouvez passer à des tactiques plus «
dures », comme l'échange, les coalitions et la pression, qui mettent l'accent sur le pouvoir formel et
entraînent des coûts et des risques plus élevés.23Il est intéressant de noter qu’une seule tactique
douce est plus efficace qu’une seule tactique dure, et que la combinaison de deux tactiques douces ou
d’une tactique douce et d’une persuasion rationnelle est plus efficace que n’importe quelle tactique
unique ou combinaison de tactiques dures.24L’efficacité des tactiques dépend du public visé.25Les
personnes les plus susceptibles de se conformer aux tactiques de soft power ont tendance à être plus
réfléchies et intrinsèquement motivées ; elles ont une haute estime d’elles-mêmes et un plus grand
désir de contrôle. Les personnes susceptibles de se conformer aux tactiques de hard power sont plus
orientées vers l’action et motivées de manière extrinsèque et s’attachent davantage à s’entendre avec
les autres qu’à obtenir ce qu’elles veulent.
Les gens de différents pays préfèrent différentes tactiques de pouvoir.26Les habitants des
pays individualistes ont tendance à considérer le pouvoir en termes personnalisés et comme un
moyen légitime de faire avancer leurs intérêts personnels, tandis que ceux des pays
collectivistes le voient en termes sociaux et comme un moyen légitime d’aider les autres.27Une
étude comparant les managers aux États-Unis et en Chine a révélé que les managers américains
préféraient les approches rationnelles, tandis que les managers chinois préféraient les tactiques
de coalition.28Ces différences tendent à être cohérentes avec les valeurs de ces deux pays. La
raison est cohérente avec la préférence américaine pour la confrontation directe et la
persuasion rationnelle pour influencer les autres et résoudre les différends, tandis que les
tactiques de coalition correspondent à la préférence chinoise pour la rencontre.
mondialisation !
T
Tout au long de ce livre, vous avez sans doute Les entreprises ont constaté que les mécanismes de Cela reflète probablement la préférence plus
remarqué que de nombreuses recherches contrôle et les règles strictes dans les organisations à marquée des travailleurs et des dirigeants
internationales ont été menées sur les grande distance hiérarchique étaient associés à des pour les relations sociales hiérarchiques.
différences entre les pays individualistes et niveaux plus faibles d'échange d'informations et Cependant, cela peut avoir un prix, car le
collectivistes. Les différences de distance hiérarchique d'expérimentation. Cela implique moins de possibilités partage du pouvoir et les pratiques favorisant
entre les pays sont également susceptibles de création de nouvelles connaissances lorsque la l'autonomie sont les plus susceptibles de
d'influencer le comportement organisationnel. distance hiérarchique est grande. conduire à une plus grande innovation.
Distance de puissanceIl s'agit de la mesure dans La distance hiérarchique peut également limiter la
laquelle les personnes ayant un faible niveau de mise en œuvre de nouvelles pratiques sur le lieu de
Source:D'après A. Ollo-López, A. Bayo-
pouvoir dans la société acceptent et s'attendent à ce travail. Une étude menée dans 16 pays européens
Moriones et M. Larraza-Kintana, « L'impact des
que le pouvoir soit distribué de manière inégale. Les présentant différents niveaux de distance hiérarchique facteurs nationaux sur l'utilisation de nouvelles
cultures où la distance hiérarchique est élevée tendent a montré que les pratiques de travail innovantes telles pratiques de travail »,Journal des affaires
mondiales46, no. 3 (2011), pp. 394–403 ; D.
à avoir une plus grande différenciation entre les que la rotation des postes, les équipes autonomes,
Wang, Z. Su et D. Yang, « Culture
dirigeants et les suiveurs dans les organisations, et un l'autonomie professionnelle et la communication organisationnelle et capacité de création de
partage du pouvoir moindre entre les employés et la ascendante étaient moins courantes dans les pays où connaissances »,Journal de la gestion des
connaissances15, no. 3 (2011), pp. 363–373 ; et
haute direction. la distance hiérarchique était plus élevée. Des résultats
ND Cakar et A. Ertürk, « Comparaison de la
Comment la distance hiérarchique affecte-t- similaires ont été obtenus dans une étude portant sur capacité d'innovation des petites et moyennes
elle le développement et la mise en œuvre de 743 travailleurs en Turquie. Cette tendance à une entreprises : examen des effets de la culture
organisationnelle et de l'autonomisation »,
nouvelles idées dans les organisations ? Une étude moindre autonomisation dans les cultures à forte
Journal de gestion des petites entreprises48, n°
qui a examiné les données de 212 Chinois distance hiérarchique 3 (2010), pp. 325–359.
4 Identifiez neuf tactiques de Le harcèlement sexuel est inacceptable. Il peut également coûter cher aux employeurs. Il suffit de demander
aux dirigeants de Walmart, de la Banque mondiale et des Nations Unies.33Mitsubishi a payé 34 millions de
pouvoir ou d’influence et leurs
dollars pour régler une affaire de harcèlement sexuel. Une ancienne responsable d'UPS a gagné un procès de
éventualités.
80 millions de dollars contre UPS, qui prétendait que l'entreprise avait créé un environnement de travail
hostile en refusant d'écouter ses plaintes pour harcèlement sexuel. Bien entendu, les grandes entreprises ne
sont pas les seules à avoir des problèmes : un jury a accordé à Janet Bianco, une infirmière de l'hôpital
Flushing de New York, 15 millions de dollars pour le harcèlement qu'elle a subi de la part du Dr Matthew
Miller. Après le verdict, Bianco a déclaré : « Je pense que les gens prennent cela à la légère quand vous parlez
de harcèlement sexuel. Ils ne comprennent pas comment cela affecte votre vie, non seulement dans votre
travail, mais aussi dans votre foyer, avec vos amis. »34
Outre les dangers juridiques liés au harcèlement sexuel, celui-ci peut aussi avoir un
impact négatif sur l'environnement de travail. Le harcèlement sexuel affecte négativement
les attitudes au travail et conduit les personnes qui se sentent harcelées à quitter
l'entreprise. Dans de nombreux cas, le signalement du harcèlement sexuel n'améliore pas
la situation car l'entreprise réagit de manière négative ou inutile. Lorsque les dirigeants de
Source:Bill Greeblatt/UPI/Newscom.
l'entreprise font des efforts sincères pour mettre fin au harcèlement, les résultats sont
beaucoup plus positifs.35
Harcèlement sexuelLe harcèlement sexuel est défini comme toute activité non désirée de nature
sexuelle qui affecte l'emploi d'une personne et crée un environnement de travail hostile. La Cour
suprême des États-Unis a contribué à clarifier cette définition en ajoutant un critère clé pour
déterminer si un harcèlement sexuel a eu lieu : lorsque des commentaires ou un comportement dans
un environnement de travail « pourraient raisonnablement être perçus, et sont perçus, comme
hostiles ou abusifs ».36Mais le désaccord persiste sur ce quespécifiquementLe harcèlement sexuel est
un acte qui constitue un harcèlement sexuel. Les organisations ont généralement fait des progrès
pour limiter les formes manifestes de harcèlement sexuel. Cela comprend les attouchements
Un jury fédéral a accordé à cette jeune femme un
physiques non désirés, les demandes récurrentes de rendez-vous alors qu'il est clair que la personne
jugement de 95 millions de dollars dans une affaire
poursuite pour harcèlement sexuel contre
n'est pas intéressée et les menaces coercitives de perdre son emploi si la personne refuse une
son employeur Aaron's Rents. Elle a signalé proposition sexuelle. Aujourd'hui, les problèmes sont susceptibles de faire surface autour de formes
que son superviseur, le directeur général du plus subtiles de harcèlement sexuel : regards ou commentaires indésirables, blagues de mauvais goût,
magasin, avait des relations sexuelles avec objets sexuels comme des pin-ups affichés sur le lieu de travail ou interprétations erronées de la limite
l'a harcelée avec un comportement hostile et
entre l'amitié et le harcèlement.
abusif qui comprenait des propositions
obscènes et des messages non désirés
Une étude récente a conclu que 58 % des femmes déclarent avoir subi des comportements
contact sexuel physique. Elle a potentiellement harcelants et 24 % déclarent avoir subi du harcèlement sexuel au travail.37D’autres
allégué qu'elle avait appelé une entreprise recherches suggèrent que malgré une attention médiatique et une formation accrues, les niveaux de
ligne d'assistance téléphonique contre le
perception du harcèlement sexuel sont restés relativement stables depuis les années 1990.38L’un des
harcèlement, mais qu'aucun enquêteur ne l'a jamais
problèmes liés au signalement des cas de harcèlement sexuel est que, dans une certaine mesure, le
contactée et qu'on lui a refusé une promotion.
tion pour s'être plainte du comportement harcèlement sexuel est une question de perception. Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de
de son patron. Dans leurs verdicts, considérer un comportement ou un ensemble de comportements comme constituant du harcèlement sexuel.
les jurés ont reconnu le superviseur Les hommes sont moins susceptibles de considérer comme du harcèlement des comportements tels
coupable d'agression et de coups et blessures
qu’embrasser quelqu’un, demander un rendez-vous ou faire des blagues stéréotypées sur le sexe. Comme le
et l'entreprise responsable de négligence dans
soulignent les auteurs d’une étude, « bien que des progrès aient été réalisés dans la définition du
la supervision, de harcèlement sexuel et
infliction intentionnelle de harcèlement sexuel, on ne sait toujours pas clairement à quel point de vue il convient de se référer ».39
détresse émotionnelle. Les témoins qui témoignent de harcèlement sexuel constatent également que les victimes qui ont pris
Les victimes qui adoptaient un ton agressif ou passif dans la formulation de leur plainte étaient
considérées comme moins plausibles que celles qui adoptaient un ton plus neutre.40Cette étude
suggère que les gens ne sont pas toujours en mesure d’être totalement objectifs lorsqu’ils écoutent
des plaintes pour harcèlement sexuel, en tenant compte du ton de la victime pour porter un jugement
plutôt que de se fier simplement aux faits de l’affaire en question. La meilleure approche consiste à
faire preuve de prudence et à s’abstenir de tout comportement pouvant être considéré comme du
harcèlement, même si ce n’était pas l’intention. Sachez que ce que vous considérez comme une blague
ou un câlin innocent peut être perçu comme du harcèlement par l’autre partie.
La plupart des études confirment que le concept de pouvoir est central pour comprendre le
harcèlement sexuel.41Cela semble vrai que le harcèlement provienne d’un supérieur, d’un
collègue ou d’un employé. Le harcèlement sexuel est plus susceptible de se produire lorsque les
différences de pouvoir sont importantes. La dyade superviseur-employé caractérise le mieux
une relation de pouvoir inégale, où le pouvoir formel donne au superviseur la capacité de
récompenser et de contraindre. Comme les employés veulent des évaluations de performance
favorables, des augmentations de salaire et autres, les superviseurs contrôlent des ressources
que la plupart des employés considèrent comme importantes et rares. Ainsi, le harcèlement
sexuel par le patron crée généralement la plus grande difficulté pour les personnes harcelées.
S’il n’y a pas de témoins, c’est la parole de la victime contre celle du harceleur. Ce patron a-t-il
harcelé d’autres personnes et, si oui, vont-elles se manifester ou craindre des représailles ? Les
hommes interrogés dans une étude menée en Suisse qui étaient très hostiles au sexisme ont
déclaré avoir plus d’intentions de harceler sexuellement dans les organisations où le niveau de
justice était faible, ce qui suggère que l’absence de politiques et de procédures cohérentes pour
tous les employés pourrait en fait accroître les niveaux de harcèlement sexuel.42
Les femmes qui occupent des postes de pouvoir dans une organisation peuvent être victimes de
harcèlement sexuel de la part d'hommes qui occupent des postes moins importants, même si cette
situation ne suscite pas autant d'attention que le harcèlement de la part d'un supérieur. L'employé
dévalorise la femme qui occupe le poste en mettant en avant les stéréotypes sexistes traditionnels qui
la mettent en valeur (comme l'impuissance, la passivité ou le manque d'engagement professionnel),
généralement dans le but de prendre le dessus sur elle ou de minimiser les différences de pouvoir. On
constate également de plus en plus de cas de femmes occupant des postes de pouvoir qui harcèlent
des employés masculins.
Harcèlement sexuel : inégalité de pouvoir sur le lieu de travail 423
Un choix éthique
T
la difficulté de surveiller et de Que dit la recherche sur le comportement 2.L'organisation a-t-elle le droit de
définir le harcèlement sexuel organisationnel à ce sujet ?consensuel déterminer activement ce qui
Le travail a conduit certaines organisations Comportement sexuel au travail ? Une étude types de comportements auxquels les employés
à aller au-delà de la simple dissuasion des réalisée auprès de plus de 1 000 personnes a consentants se livrent en dehors de
comportements de harcèlement sexuel révélé que 40 % d'entre elles avaient été exposées l’environnement de travail ?
manifestes. Des entreprises allant de Walmart à à un comportement sexuel sous une forme ou une 3.La politique pourrait-elle être rédigée de
Staples en passant par Xerox ont sanctionné des autre au cours de l'année écoulée. Contrairement manière moins restrictive, par exemple
employés pour des relations amoureuses sur le à l'idée selon laquelle tout comportement sexuel en interdisant aux employés qui
lieu de travail et ont maintenu des politiques au travail est négatif, certaines femmes et de travaillent en étroite collaboration
interdisant les relations amoureuses nombreux hommes interrogés ont déclaré d'avoir des relations amoureuses sur le
hiérarchiques, comme celles entre un superviseur apprécier l'expérience. Cependant, l'exposition au lieu de travail ? De cette façon,
et un subordonné. L'idée est que de telles comportement sexuel au travail était l'organisation pourrait être en mesure
relations sont si susceptibles d'abuser du pouvoir négativement liée à la performance et au bien-être de transférer les employés qui sont en
qu'elles ne peuvent pas être consensuelles psychologique. Les personnes peuvent déclarer y couple afin qu'ils ne travaillent pas
pendant de longues périodes. Des enquêtes avoir pris plaisir, mais cela peut de toute façon directement ensemble, et ainsi, ils
menées par la Society of Human Resource nuire à leur productivité et à leur bien-être. pourraient rester dans l'organisation et
Management suggèrent que les préoccupations Lorsque vous réfléchissez à une politique de leur vie privée serait respectée.
concernant le harcèlement sexuel potentiel et la harcèlement sexuel pour votre propre
baisse de productivité ont motivé l'interdiction des organisation qui pourrait interdire toutes les
Source:D'après JL Berdahl et K. Aquino, «
relations amoureuses sur le lieu de travail. relations amoureuses sur le lieu de travail, posez-
Comportement sexuel au travail : plaisir ou
Cependant, les éthiciens et les vous les questions suivantes : folie ? »Journal de psychologie appliquée94,
Les juristes ont remis en question certaines n° 1 (2009), pp. 34–47 ; et C. Boyd, « Le débat sur
1.Existe-t-il des problèmes potentiels l'interdiction des relations amoureuses sur le lieu
politiques de « non-romance » au motif qu’elles
dans le suivi et l’application d’une de travail »,Journal de l'éthique des affaires
sont condescendantes ou qu’elles portent atteinte 97, n° 2 (2010), pp. 325–338.
politique aussi complète à tous les
à la vie privée des employés.
employés ?
Une récente revue de la littérature montre les dommages causés par le harcèlement
sexuel. Comme on pouvait s’y attendre, les victimes rapportent une baisse de leur
satisfaction au travail et un engagement organisationnel diminué. Le harcèlement sexuel
nuit à leur santé mentale et physique, et réduit la productivité du groupe dans lequel elles
travaillent. Les auteurs de cette étude concluent que le harcèlement sexuel « est
significativement et substantiellement associé à une multitude de préjudices ».43
Le harcèlement sexuel peut avoir des conséquences désastreuses sur une organisation, sans
parler des victimes elles-mêmes, mais il peut être évité. Le rôle du gestionnaire est essentiel. Voici
quelques moyens par lesquels les gestionnaires peuvent se protéger et protéger leurs employés
contre le harcèlement sexuel :
En fin de compte, les managers ont la responsabilité de protéger leurs employés d’un
environnement de travail hostile, mais ils doivent également se protéger eux-mêmes. Les
managers peuvent ne pas être au courant que l’un de leurs employés est victime de
harcèlement sexuel. Mais le fait de ne pas être au courant ne les protège pas, ni leur
organisation. Si les enquêteurs pensent qu’un manager aurait pu être au courant du
harcèlement, le manager et l’entreprise peuvent tous deux être tenus responsables.
5 Montrer la connexion Lorsque les gens se rassemblent en groupes, ils exercent leur pouvoir. Les gens veulent se tailler une
place à partir de laquelle ils peuvent exercer leur influence, gagner des récompenses et faire
entre harcèlement sexuel
progresser leur carrière. Lorsque les employés d’une organisation convertissent leur pouvoir en
et abus de pouvoir.
action, nous les décrivons comme étant engagés en politique. Ceux qui ont de bonnes compétences
politiques ont la capacité d’utiliser efficacement leurs bases de pouvoir.44
Cette définition englobe ce que la plupart des gens entendent par politique organisationnelle. Le
comportement politique ne fait pas partie des exigences professionnelles spécifiées. Il nécessite une
certaine tentative d’utiliser les bases du pouvoir. Il comprend les efforts visant à influencer les
objectifs, les critères ou les processus utilisés pour la prise de décision. Notre définition est
suffisamment large pour inclure divers comportements politiques tels que la dissimulation
d’informations clés aux décideurs, l’adhésion à une coalition, la dénonciation, la propagation de
rumeurs, la divulgation d’informations confidentielles aux médias, l’échange de faveurs avec d’autres
membres de l’organisation pour un bénéfice mutuel et le lobbying en faveur ou contre un individu ou
une alternative de décision particulière.
D'après le policier Toshiro Semba
(au centre) a dénoncé ses supérieurs au
sein du département de police, ils lui ont La réalité de la politique
confisqué son arme, affirmant qu'il était
Les entretiens avec des managers expérimentés montrent que la plupart d’entre eux considèrent que le
trop instable émotionnellement pour
comportement politique constitue une part importante de la vie d’une organisation.47De nombreux managers
porter une arme, et l'ont réaffecté comme
répartiteur. Semba a révélé que pendant des estiment que certains comportements politiques sont à la fois éthiques et nécessaires, tant qu'ils ne portent pas
décennies, ses supérieurs ont écrit directement préjudice à autrui. Ils décrivent la politique comme un mal nécessaire et croient que quelqu'un quijamais
fausses déclarations pour sécuriser les fonds publics
Les personnes qui utilisent le comportement politique auront du mal à faire avancer les choses. La plupart indiquent
et ont ensuite utilisé les fonds à leur
également qu'elles n'ont jamais été formées à utiliser efficacement le comportement politique. Mais pourquoi, vous
profit personnel. Un tribunal de district au
Japon a jugé que le traitement de Semba demandez-vous peut-être, la politique doit-elle exister ? N'est-il pas possible pour une organisation d'être exempte de
était une mesure de représailles pour avoir politique ?possible—mais c'est peu probable.
dénoncé la corruption. Traditionnellement, les Les organisations sont constituées d’individus et de groupes ayant des valeurs, des objectifs
lanceurs d'alerte au Japon ont été considérés
et des intérêts différents.48Cela crée un risque de conflit concernant l’allocation de ressources
comme des traîtres, et leur dénonciation
de méfaits comme une trahison de leur
limitées, telles que les budgets départementaux, l’espace, les responsabilités des projets et les
supérieurs. Mais cette perception de la ajustements salariaux.49Si les ressources étaient abondantes, toutes les parties prenantes de
dénonciation comme un comportement politique l'organisation pourraient atteindre leurs objectifs. Mais comme elles sont limitées, les intérêts
La situation évolue, car les employés comme
de tous ne peuvent pas être satisfaits. De plus, les gains d'un individu ou d'un groupe sont
Semba sont désormais reconnus pour avoir fait
souvent limités.perçucomme s'exerçant aux dépens d'autres membres de l'organisation (qu'ils
ce qu'il fallait en étant exposés.
illégal, corrompu ou contraire à l'éthique le soient ou non). Ces forces créent une véritable concurrence entre les membres pour les
conduite sur le lieu de travail. ressources limitées de l'organisation.
Politique : le pouvoir en action 425
Le facteur le plus important qui conduit à la politique au sein des organisations est peut-être la
prise de conscience que la plupart des « faits » utilisés pour allouer les ressources limitées sont
ouverts à l’interprétation. Qu’est-ce que, par exemplebienperformance ? Qu'est-ce qu'unadéquat
amélioration ? Qu'est-ce qui constitue uneinsatisfaisantL'effort désintéressé d'une personne pour
bénéficier à l'organisation est perçu par une autre comme une « tentative flagrante de promouvoir ses
propres intérêts ».50Le manager de n’importe quelle équipe de baseball des ligues majeures sait qu’un
frappeur de . 400 est un joueur performant et qu’un frappeur de . 125 est un joueur médiocre. Il n’est
pas nécessaire d’être un génie du baseball pour savoir que vous devez faire jouer votre frappeur de .
400 et renvoyer celui de . 125 dans les ligues mineures. Mais que se passe-t-il si vous devez choisir
entre des joueurs qui frappent . 280 et . 290 ? Des facteurs moins objectifs entrent alors en jeu :
l’expertise défensive, l’attitude, le potentiel, la capacité à performer dans un match décisif, la loyauté
envers l’équipe, etc. Les décisions de gestion ressemblent davantage au choix entre un frappeur de .
280 et un frappeur de . 290 qu’entre un frappeur de . 125 et un frappeur de . 400. C’est dans ce vaste
et ambigu terrain intermédiaire de la vie organisationnelle que les faits se jouent. ne le faites pas
parlent d’elles-mêmes – que la politique prospère (voir pièce 13-2).
Un comportement qu’une personne qualifie de « politique organisationnelle » peut très bien être perçu comme
une « gestion efficace » par une autre personne. En réalité, une gestion efficace n’est pas nécessairement
politique, même si dans certains cas elle peut l’être. En fait, c’est le point de référence d’une personne qui
détermine ce qu’elle considère comme une politique organisationnelle. Par exemple, une étude expérimentale a
montré qu’un comportement axé sur le pouvoir adopté par un employé permanent et titulaire est considéré
comme plus légitime et moins dur que le même comportement adopté par un employé temporaire.43Jetez un
œil aux étiquettes suivantes utilisées pour décrire le même phénomène. Elles suggèrent que la politique,
comme la beauté, est une question d’appréciation.
Source:D'après TC Krell, ME Mendenhall et J. Sendry, « Doing Research in the Conceptual Morass of Organizational Politics », article
présenté à la Western Academy of Management Conference, Hollywood, CA, avril 1987.
Enfin, comme la plupart des décisions doivent être prises dans un climat d'ambiguïté où les
faits sont rarement totalement objectifs et donc ouverts à l'interprétation, les membres des
organisations useront de toute l'influence dont ils disposent pour dénaturer les faits afin de
soutenir leurs objectifs et leurs intérêts. Cela, bien sûr, crée les activités que nous appelons
politiquement.
Par conséquent, pour répondre à la question de savoir s’il est possible pour une organisation
d’être libre de toute politique, nous pouvons répondre « oui » – si tous les membres de cette
organisation ont les mêmes objectifs et intérêts, si les ressources organisationnelles ne sont pas rares
et si les résultats de performance sont parfaitement clairs et objectifs. Mais cela ne décrit pas le
monde organisationnel dans lequel la plupart d’entre nous vivons.
Facteurs individuelsAu niveau individuel, les chercheurs ont identifié certains traits
de personnalité, besoins et autres facteurs susceptibles d’être liés à la politique.
Facteurs individuels
• Auto-surveillance élevée
• Lieu de contrôle interne
• Personnalité à haut pouvoir de frappe
• Investissement organisationnel
• Alternatives d’emploi perçues
• Attentes de réussite Résultats favorables
Comportement politique
• Récompenses
Faible Haut • Sanctions évitées
Facteurs organisationnels
• Réaffectation des ressources
• Opportunités de promotion
• Faible confiance
comportement. En termes de traits, nous constatons que les employés qui ont une grande capacité
d'autosurveillance, qui possèdent un locus de contrôle interne et qui ont un grand besoin de pouvoir sont
plus susceptibles de s'engager dans un comportement politique.51Les individus dotés d’un locus de contrôle
interne sont plus sensibles aux signaux sociaux, font preuve d’un plus haut niveau de conformité sociale et
sont plus susceptibles d’être compétents en matière de comportement politique que les individus dotés d’un
locus de contrôle interne. Parce qu’ils croient pouvoir contrôler leur environnement, les individus dotés d’un
locus de contrôle interne sont plus enclins à adopter une position proactive et à tenter de manipuler les
situations en leur faveur. Il n’est pas surprenant que la personnalité machiavélique, caractérisée par la
volonté de manipuler et le désir de pouvoir, se sente à l’aise dans l’utilisation de la politique comme moyen de
promouvoir ses intérêts personnels.
En outre, l’investissement d’un individu dans l’organisation, les alternatives perçues et
les attentes de réussite influencent la mesure dans laquelle il ou elle poursuivra des
moyens illégitimes d’action politique.52Plus une personne s’attend à des avantages futurs
accrus de la part de l’organisation, plus elle a à perdre si elle est forcée de partir et moins
elle est susceptible d’utiliser des moyens illégitimes. Plus une personne a d’autres
possibilités d’emploi – en raison d’un marché du travail favorable ou de la possession de
compétences ou de connaissances rares, d’une réputation importante ou de contacts
influents en dehors de l’organisation – plus elle est susceptible de prendre le risque
d’actions politiques illégitimes. Enfin, une personne qui a peu d’espoir de succès par des
moyens illégitimes est peu susceptible de les utiliser. Les attentes élevées à l’égard de
telles mesures sont le plus souvent le fait d’individus expérimentés et puissants, dotés de
compétences politiques pointues, et d’employés inexpérimentés et naïfs qui évaluent mal
leurs chances.
Facteurs organisationnelsBien que nous reconnaissions le rôle que peuvent jouer les
différences individuelles, les faits suggèrent plutôt que certaines situations et cultures
favorisent la politique. Plus précisément, lorsque les ressources d'une organisation diminuent,
lorsque la répartition actuelle des ressources change et lorsqu'il existe des possibilités de
promotion, la politique est plus susceptible de faire surface.53Lorsque les organisations
réduisent leurs effectifs pour améliorer leur efficacité, les ressources doivent être réduites et les
gens peuvent s'engager dans des actions politiques pour préserver ce qu'ils ont.n'importe
lequel Les changements, en particulier ceux qui impliquent une réaffectation importante des
ressources au sein de l'organisation, sont susceptibles de stimuler les conflits et d'accroître les
manœuvres politiques. Il a été constaté que les possibilités de promotion ou d'avancement
encouragent systématiquement la concurrence pour une ressource limitée, les personnes
essayant d'influencer positivement le résultat de la décision.
Les cultures caractérisées par un manque de confiance, une ambiguïté des rôles, des systèmes
d’évaluation des performances peu clairs, des pratiques d’attribution de récompenses à somme nulle,
une prise de décision démocratique, de fortes pressions en matière de performance et des cadres
supérieurs égoïstes créeront également un terreau fertile pour la politique.54Moins la confiance au
sein de l’organisation est grande, plus le comportement politique est élevé et plus il est probable qu’il
soit illégitime. Ainsi, un niveau élevé de confiance devrait réprimer le comportement politique en
général et inhiber les actions illégitimes en particulier.
L'ambiguïté des rôles signifie que les comportements prescrits aux employés ne sont pas
clairs. Il y a donc moins de limites à la portée et aux fonctions des actions politiques des
employés. Étant donné que les activités politiques sont définies comme celles qui ne font pas
partie du rôle officiel de l'employé, plus l'ambiguïté des rôles est grande, plus les employés
peuvent s'engager dans des activités politiques inaperçues.
L’évaluation des performances est loin d’être une science exacte. Plus les organisations utilisent
des critères subjectifs dans l’évaluation, mettent l’accent sur une seule mesure de résultat ou laissent
passer un délai important entre le moment où une action est effectuée et son évaluation, plus il est
probable qu’un employé puisse s’en tirer en faisant de la politique. Les critères de performance
subjectifs créent de l’ambiguïté. L’utilisation d’une seule mesure de résultat encourage les individus à
faire tout ce qui est nécessaire pour « bien paraître » sur le marché du travail.
428 CHAPITRE 13 Pouvoir et politique
Mythe ou science ?
T
sa déclaration semble être vraie. Les syndicats qui se font normalement concurrence pour (Le PDG de GE, Jeff Immelt, préside le Conseil
Le comportement d'influence recruter des membres peuvent faire de même. pour l'emploi et la compétitivité du président
politique semble certainement payant Une analyse de 78 études sur le lien entre Obama). Le porte-parole de GE, Gary Sheffer, a
dans certaines situations. Selon une récente l’activité politique organisationnelle et la défendu l'activité politique de l'entreprise en
revue de la littérature, cela s'applique à performance des entreprises a révélé une relation déclarant : « Nous voulons être sûrs que notre
organisationnell'influence politique également. positive significative. Les auteurs concluent que voix soit entendue. »
Une grande partie de l’activité politique leurs résultats « expliquent pourquoi les intérêts
organisationnelle prend la forme d’échanges, commerciaux sont plus nombreux à s’engager
Sources:S. Lux, TR Crook et DJ Woehr, «
par exemple lorsqu’un traitement favorable du dans [l’activité politique] qu’à n’importe quel autre Mélanger affaires et politique : une méta-
gouvernement est échangé contre un soutien moment de l’histoire ». analyse des antécédents et des résultats de
politique ou des dons à des candidats En 2011, il est apparu que General Electric (GE) l’activité politique des entreprises »,Journal de
Management37, no. 1 (2011), pp. 223– 247 ; JD
politiques. Un autre type d’activité politique se n'avait payé aucun impôt en 2010, malgré des McKinnon, « Une nouvelle lutte se prépare au
produit lorsque des concurrents s’entendent bénéfices mondiaux de 14,2 milliards de dollars, sujet des impôts sur les sociétés »,Le Wall
contre un adversaire commun. Par exemple, dont 5,1 milliards de dollars provenant des Street Journal (26 mai 2011), téléchargé le 17
juin 2011, depuis http://blogs.wsj.com/ ; et D.
les propriétaires d’équipes sportives de ligues opérations américaines. Bien que GE conteste Kocieniewski, « Les stratégies de GE lui
majeures unissent souvent leurs forces pour cette accusation, beaucoup ont attribué son image permettent d'éviter totalement les impôts »,Le
obtenir des accords de travail plus favorables. favorable aux activités politiques de l'entreprise. New York Times(24 mars 2011), p. A1.
se livrer à des manœuvres politiques. L’approche à somme nulle considère que le « gâteau » des
récompenses est fixe, de sorte que tout gain obtenu par une personne ou un groupe doit se faire aux
dépens d’une autre personne ou d’un autre groupe. Si 15 000 $ d’augmentation annuelle doivent être
répartis entre cinq employés, tout employé qui obtient plus de 3 000 $ prend de l’argent à un ou
plusieurs des autres. Une telle pratique encourage à faire passer les autres pour des imbéciles et à
accroître la visibilité de ce que vous faites.
Enfin, lorsque les employés voient les personnes qui sont au sommet de l’organisation se livrer à des
activités politiques, en particulier lorsqu’elles y parviennent avec succès et sont récompensées pour cela, un
climat favorable à la politique est créé. La politique menée par la haute direction donne en quelque sorte aux
personnes qui sont au bas de l’échelle l’autorisation de faire de la politique en laissant entendre qu’un tel
comportement est acceptable.
Emploi diminué
satisfaction
Augmenté
Organisationnel
la politique peut
anxiété et stress
menacer
employés.
Augmenté
chiffre d'affaires
Réduit
performance
430 CHAPITRE 13 Pouvoir et politique
à d’autres qui sont des politiciens actifs ou, à l’inverse, parce qu’ils ressentent des pressions
supplémentaires dues à leur entrée et à leur participation à l’arène politique.57La politique peut
conduire à une baisse autodéclarée des performances des employés, peut-être parce que les
employés perçoivent les environnements politiques comme injustes, ce qui les démotive.58Il
n’est pas surprenant que lorsque la politique devient trop difficile à gérer, elle puisse conduire
les employés à démissionner.59
Dans une étude récente réalisée au Nigéria, les employés de deux agences ont déclaré que
leur environnement de travail était politique et qu’ils ressentaient davantage de détresse au
travail et étaient moins enclins à aider leurs collègues. Ainsi, même si les pays en
développement comme le Nigéria sont peut-être des environnements de travail plus ambigus et
plus politiques, les conséquences négatives de la politique semblent être les mêmes qu’aux
États-Unis.60
Les chercheurs ont également relevé plusieurs éléments intéressants. Tout d’abord, la
relation entre politique et performance semble être modérée par la compréhension qu’a
l’individu du « comment » et du « pourquoi » de la politique organisationnelle. « Un individu qui
comprend clairement qui est responsable de la prise de décision et pourquoi ces personnes ont
été choisies pour être les décideurs comprendra mieux comment et pourquoi les choses se
passent comme elles le font qu’une personne qui ne comprend pas le processus de prise de
décision dans l’organisation. »61Lorsque les compétences politiques et la compréhension sont
élevées, les performances sont susceptibles d’augmenter car l’individu perçoit les actions
politiques comme une opportunité. Cela correspond à ce que l’on pourrait attendre d’individus
dotés de compétences politiques bien aiguisées. Mais lorsque la compréhension est faible, les
individus sont plus susceptibles de considérer la politique comme une menace, ce qui peut avoir
un effet négatif sur les performances professionnelles.62
Deuxièmement, le comportement politique au travail atténue les effets du leadership
éthique.63Une étude a révélé que les employés masculins étaient plus réceptifs au leadership
éthique et montraient le plus de comportement citoyen lorsque les niveaux de politique et de
leadership éthique étaient élevés. Les femmes, en revanche, semblent plus susceptibles de
s'engager dans un comportement citoyen lorsque l'environnement est systématiquement
éthique etapolitique.
Troisièmement, lorsque les employés voient la politique comme une menace, ils réagissent
souvent par comportements défensifs—comportements réactifs et protecteurs pour éviter l’action, le
blâme ou le changement.64(La pièce 13-5 fournit quelques exemples de ces comportements.) Les
comportements défensifs sont souvent associés à des sentiments négatifs envers l’emploi et
l’environnement de travail.65À court terme, les employés peuvent penser que la défensive protège
leurs intérêts personnels, mais à long terme, elle les épuise. Les personnes qui se contentent
constamment d’une attitude défensive finissent par se rendre compte que c’est la seule façon dont
elles savent se comporter. À ce stade, elles perdent la confiance et le soutien de leurs pairs, de leurs
patrons, de leurs employés et de leurs clients.
Éviter l'action
Surconformité.Interpréter strictement votre responsabilité en disant des choses comme « Les règles
indiquent clairement... » ou « C'est comme ça que nous avons toujours fait. »
Passage de responsabilité. Transférer la responsabilité de l’exécution d’une tâche ou d’une décision à
quelqu'un d'autre.
Jouer à l'idiot. Éviter une tâche non désirée en plaidant faussement l’ignorance ou l’incapacité.
Étirage.Prolonger une tâche de façon à ce qu’une personne semble occupée, par exemple transformer une tâche de
deux semaines en un emploi de quatre mois.
Stabulation.Sembler plus ou moins solidaire en public tout en faisant peu ou rien en privé.
Polissage.Il s’agit d’une belle façon de désigner le fait de « se couvrir les arrières ». Elle décrit la pratique consistant
à documenter rigoureusement une activité pour projeter une image de compétence et de minutie.
Jouer la sécurité.Éviter les situations qui peuvent se révéler défavorables. Cela implique de n'accepter que des
projets ayant une forte probabilité de succès, de faire approuver les décisions risquées par les supérieurs, de nuancer
les expressions de jugement et d'adopter une position neutre dans les conflits.
Justifier.Développer des explications qui diminuent sa responsabilité face à un résultat négatif et/ou
s’excuser pour démontrer des remords, ou les deux.
Bouc émissaire.Attribuer la responsabilité d’un résultat négatif à des facteurs externes qui ne sont pas
entièrement responsables.
Déformer.Manipulation de l’information par distorsion, embellissement, tromperie,
présentation sélective ou obscurcissement.
Éviter le changement
Conformité
Être d'accord avec l'opinion de quelqu'un d'autre pour obtenir son approbation est uneforme
d'ingratiation.
Exemple:Un responsable dit à son patron : « Vous avez tout à fait raison concernant votre plan de
réorganisation du bureau régional de l’Ouest. Je suis tout à fait d’accord avec vous. »
Faveurs
Faire quelque chose de gentil pour quelqu'un pour gagner l'approbation de cette personne est uneforme
d'ingratiation.
Exemple:Un vendeur dit à un client potentiel : « J'ai deux billets pour le théâtre ce soir que je ne peux pas
utiliser. Prenez-les. Considérez cela comme un remerciement pour avoir pris le temps de discuter avec
moi. »
Excuses
Les explications d’un événement générateur de situation difficile visant à minimiser la gravité apparente de
la situation difficile sont unetechnique défensive de MI.
Exemple:Une directrice des ventes dit à son patron : « Nous n’avons pas réussi à publier l’annonce dans le journal à temps, mais
personne ne répond à ces annonces de toute façon. »
Excuses
Admettre sa responsabilité pour un événement indésirable et chercher simultanément à obtenir un
pardon pour l’acte est unetechnique défensive de MI.
Exemple:Un employé dit à son patron : « Je suis désolé d'avoir fait une erreur dans le rapport. Veuillez me
pardonner. »
Auto-promotion
Mettre en valeur ses meilleures qualités, minimiser ses défauts et attirer l’attention sur
ses réalisations est unetechnique IM centrée sur soi.
Exemple:Un commercial dit à son patron : « Matt a travaillé sans succès pendant trois ans pour essayer d'obtenir ce
compte. J'ai réussi à le décrocher en six semaines. Je suis le meilleur agent de vente de cette entreprise. »
Renforcement
Prétendre que quelque chose que vous avez fait est plus précieux que ce que la plupart des autres membres
de l'organisation pourraient penser est unetechnique IM centrée sur soi.
Exemple:Un journaliste dit à son rédacteur en chef : « Mon travail sur cette histoire de divorce de
célébrités a vraiment stimulé nos ventes » (même si l’histoire n’a atteint que la page 3 de la section
divertissement).
Flatterie
Complimenter les autres sur leurs vertus dans le but de se faire paraître perspicace et
sympathique est unetechnique IM assertive.
Exemple:Une nouvelle stagiaire commerciale dit à son collègue : « Vous avez traité la plainte de ce client avec
beaucoup de tact ! Je n'aurais jamais pu gérer cela aussi bien que vous. »
Exemplification
Faire plus que nécessaire pour montrer à quel point vous êtes dévoué et travailleur est une
technique IM assertive.
Exemple:Un employé envoie des courriels depuis son ordinateur de travail lorsqu'il travaille tard afin que son
superviseur sache depuis combien de temps il travaille.
Source:D'après BR Schlenker, Impression Management s (Monterey, CA : Brooks/Cole, 1980) ; MC Bolino, KM Kacmar, WH Turnley et JB
Gilstrap, « A Multi-Level Review of Impression Management Motives and Behaviors »,Journal de Management34, no. 6 (2008), pp. 1080–
1109 ; et RB Cialdini, « Tactiques indirectes de gestion de l’image au-delà du basking », dans RA Giacalone et P. Rosenfeld (éd.), Gestion des
impressions dans l'organisation(Hillsdale, NJ : Lawrence Erlbaum, 1989), pp. 45–71.
ils aimaient généralement les confédérés qui disaient simplement qu'ils étaient fans.71Une autre étude
a révélé que lorsque les managers attribuaient les comportements citoyens d'un employé à la gestion
de l'impression, ils se sentaient en fait en colère (probablement parce qu'ils se sentaient manipulés) et
donnaient à leurs subordonnés des notes de performance inférieures. Lorsque les managers
attribuaient les mêmes comportements à des valeurs prosociales et à une préoccupation pour
l'organisation, ils se sentaient heureux et donnaient des notes de performance plus élevées.72En
résumé, les gens n’aiment pas avoir l’impression que les autres les manipulent par le biais de la
gestion des impressions, donc de telles tactiques doivent être employées avec prudence.
Y a-t-ilsituationsDans quelles situations les individus sont-ils plus susceptibles de se présenter
sous un faux jour ou de s’en tirer impunément ? Oui, les situations caractérisées par une grande
incertitude ou ambiguïté fournissent relativement peu d’informations pour contester une réclamation
frauduleuse et réduisent les risques associés aux fausses déclarations.73
Le recours croissant au télétravail pourrait entraîner une augmentation du recours à la messagerie instantanée. Les personnes qui
travaillent à distance de leurs supérieurs hiérarchiques ont recours à des niveaux plus élevés de messagerie instantanée que celles qui
La plupart des études menées pour tester l'efficacité des techniques de MI l'ont liée à
deux critères : la réussite de l'entretien et les évaluations de performance. Examinons
chacun de ces critères.
Les preuves indiquent que la plupart des candidats à un emploi utilisent des techniques de messagerie instantanée lors des entretiens75
et que ça marche.76Dans une étude, par exemple, les enquêteurs ont estimé que les candidats à un poste de
représentant du service clientèle qui utilisaient des techniques de messagerie instantanée avaient de
meilleurs résultats à l’entretien et ils semblaient un peu plus enclins à embaucher ces personnes.77De plus,
lorsque les chercheurs ont examiné les qualifications des candidats, ils ont conclu que c'étaient les techniques
de messagerie instantanée à elles seules qui influençaient les intervieweurs, c'est-à-dire que le fait que les
candidats soient bien ou mal qualifiés ne semblait pas avoir d'importance. S'ils utilisaient des techniques de
messagerie instantanée, ils obtenaient de meilleurs résultats à l'entretien.
Certaines techniques de messagerie instantanée fonctionnent mieux que d’autres lors des entretiens. Les
chercheurs ont comparé les candidats dont les techniques de messagerie instantanée visaient à promouvoir
leurs réalisations (appeléesauto-promotion) à ceux qui se sont concentrés sur le fait de complimenter
l'intervieweur et de trouver des points d'accord (appelésingratitude). En général, les candidats semblent avoir
davantage recours à l’autopromotion qu’à la complaisance.78De plus, les tactiques d'autopromotion peuvent
être plus importantes pour réussir un entretien. Les candidats qui s'efforcent de créer une apparence de
compétence en mettant en valeur leurs réalisations, en s'attribuant le mérite de leurs succès et en expliquant
leurs échecs réussissent mieux lors des entretiens. Ces effets vont au-delà de l'entretien : les candidats qui
utilisent davantage de tactiques d'autopromotion semblent également obtenir plus de visites de suivi sur le
lieu de travail, même après ajustement en fonction de la moyenne générale, du sexe et du type d'emploi. La
complaisance fonctionne également bien lors des entretiens ; les candidats qui complimentent l'examinateur,
sont d'accord avec ses opinions et mettent l'accent sur les points qui leur conviennent réussissent mieux que
ceux qui ne le font pas.79
En termes d’évaluation des performances, la situation est tout autre. L’empathie est positivement liée aux
évaluations des performances, ce qui signifie que ceux qui se mettent dans les bonnes grâces de leurs
supérieurs obtiennent de meilleures évaluations de performance. Cependant, l’autopromotion semble se
retourner contre eux : ceux qui se mettent en avant semblent en réalité recevoir de meilleures évaluations de
performance.inférieurévaluations de performance.80Ce résultat général comporte une nuance importante. Il
semble que les individus dotés de grandes compétences politiques soient capables de traduire la MI en de
meilleures évaluations de performance, alors que ceux qui ont moins de compétences politiques sont plus
susceptibles d’être lésés par leurs tentatives de MI.81Une autre étude portant sur 760 conseils
d’administration a révélé que les personnes qui s’attirent les bonnes grâces des membres actuels du conseil
(expriment leur accord avec le directeur, soulignent les attitudes et opinions partagées, complimentent le
directeur) augmentent leurs chances d’être élues au conseil d’administration.82
Comment expliquer ces résultats ? Si vous y réfléchissez, ils sont logiques. Se faire bien
voir fonctionne toujours, car tout le monde, les intervieweurs comme les superviseurs,
aime être bien traité. Cependant, l'autopromotion peut ne fonctionner que lors des
entretiens et se retourner contre vous au travail, car, alors que l'intervieweur a peu de
434 CHAPITRE 13 Pouvoir et politique
Si vous ne faites que vanter vos mérites, votre supérieur le saura, car c'est son travail de
vous observer. Ainsi, si vous envisagez de vous mettre en avant, n'oubliez pas que ce qui
fonctionne lors d'un entretien ne fonctionnera pas toujours une fois que vous serez en
poste.
Nos conclusions sur les réactions à la politique dans le monde entier sont-elles valables ? Devons-
nous nous attendre à ce que les employés israéliens, par exemple, réagissent de la même manière à la
politique sur leur lieu de travail que leurs collègues américains ? Presque toutes nos conclusions sur
les réactions des employés à la politique organisationnelle sont basées sur des études menées en
Amérique du Nord. Les quelques études qui ont inclus d’autres pays suggèrent quelques
modifications mineures.83Une étude menée auprès de managers de cultures américaine et chinoise
(République populaire de Chine, Hong Kong et Taiwan) a révélé que les managers américains
considéraient les tactiques de « persuasion douce », telles que la consultation et l’appel inspirant,
comme plus efficaces que leurs homologues chinois.84D’autres recherches suggèrent que les
dirigeants américains efficaces acquièrent de l’influence en se concentrant sur les objectifs personnels
des membres du groupe et sur les tâches à accomplir (une approche analytique), tandis que les
dirigeants influents d’Asie de l’Est se concentrent sur les relations entre les membres du groupe et sur
la satisfaction des demandes des personnes qui les entourent (une approche holistique).85
À titre d’exemple, les Israéliens et les Britanniques semblent généralement réagir comme le
font les Nord-Américains : leur perception de la politique organisationnelle est liée à une
diminution de la satisfaction au travail et à une augmentation du taux de rotation du personnel.
86Mais dans les pays politiquement plus instables, comme Israël, les employés semblent faire
preuve d’une plus grande tolérance face aux processus politiques intenses sur le lieu de travail,
peut-être parce qu’ils sont habitués aux luttes de pouvoir et ont plus d’expérience pour y faire
face.87Cela suggère que les personnes originaires de pays politiquement turbulents du Moyen-
Orient ou d’Amérique latine pourraient être plus réceptives à la politique organisationnelle, et
même plus disposées à utiliser des tactiques politiques agressives sur le lieu de travail, que les
personnes originaires de pays comme la Grande-Bretagne ou la Suisse.
8 Déterminer si Bien qu’il n’existe pas de moyen clair de différencier la politique éthique de la politique contraire à
l’éthique, il y a quelques questions à se poser. Par exemple, quelle est l’utilité de faire de la politique ?
une action politique est éthique.
Parfois, nous le faisons sans raison valable. Le joueur de baseball Al Martin a prétendu avoir joué au
football à l’USC alors qu’en fait, il n’a jamais joué. En tant que joueur de baseball, il n’avait pas grand-
chose à gagner en prétendant avoir joué au football. Des mensonges éhontés comme celui-ci peuvent
être un exemple assez extrême de gestion de l’impression, mais beaucoup d’entre nous ont au moins
déformé l’information pour faire bonne impression. Il faut se demander si cela vaut vraiment la peine
de prendre ce risque. Une autre question à se poser est la suivante : comment l’utilité de s’engager
dans un comportement politique compense-t-elle le préjudice (ou le préjudice potentiel) que cela
pourrait causer aux autres ? Complimenter un superviseur sur son apparence afin de s’attirer ses
faveurs est probablement beaucoup moins nocif que de s’attribuer le mérite d’un projet que d’autres
méritent.
Enfin, l’activité politique est-elle conforme aux normes d’équité et de justice ? Il est
parfois difficile de peser le pour et le contre d’une action politique, mais son caractère
éthique est évident. Le chef de service qui gonfle l’évaluation de performance d’un
employé favorisé et dégonfle celle d’un employé défavorisé – et qui utilise ensuite ces
évaluations pour justifier l’octroi d’une forte augmentation au premier et rien au
second – a traité l’employé défavorisé de manière injuste.
Malheureusement, les personnes puissantes peuvent devenir très douées pour expliquer les comportements
égoïstes en termes d'intérêts supérieurs de l'organisation. Elles peuvent argumenter de manière convaincante que les
actions injustes sont en réalité justes et équitables. Notre point de vue est que les actes immoraux
Résumé et implications pour les managers 435
Les gens peuvent justifier presque n’importe quel comportement. Ceux qui sont puissants, éloquents
et persuasifs sont les plus vulnérables aux manquements à l’éthique, car ils sont susceptibles de
réussir à se permettre des pratiques contraires à l’éthique. Lorsque vous êtes confronté à un dilemme
éthique concernant la politique organisationnelle, essayez de déterminer si le jeu politique vaut la
peine et si d’autres personnes pourraient en souffrir. Si vous avez une base de pouvoir solide,
reconnaissez la capacité du pouvoir à corrompre. N’oubliez pas qu’il est beaucoup plus facile pour les
personnes démunies d’agir de manière éthique, ne serait-ce que parce qu’elles ont généralement très
peu de pouvoir politique à exploiter.
MonGestionLaboratoire
Maintenant que vous avez terminé ce chapitre, revenez àwww.mymanagementlab.compour continuer à
pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
Si vous voulez faire avancer les choses au sein d’un groupe ou d’une organisation, il est utile d’avoir du
pouvoir. Voici quelques suggestions sur la façon de gérer le pouvoir dans votre vie professionnelle :
- En tant que manager qui souhaite maximiser son pouvoir, vous souhaiterez accroître la
dépendance des autres à votre égard. Vous pouvez, par exemple, accroître votre pouvoir
vis-à-vis de votre patron en développant des connaissances ou des compétences dont il a
besoin et pour lesquelles il ne perçoit aucun substitut. Mais vous ne serez pas seul à
tenter de renforcer vos bases de pouvoir. D'autres, en particulier vos employés et vos
collègues, chercheront à accroître votre dépendance à leur égard, tandis que vous
tenterez de la minimiser et d'accroître leur dépendance à votre égard. Le résultat est une
bataille continuelle.
- Peu d’employés apprécient de ne pas avoir de pouvoir dans leur travail et dans leur entreprise. Essayez
d’éviter de mettre les autres dans une situation où ils ont l’impression de n’avoir aucun pouvoir.
- Les individus réagissent différemment aux différentes bases de pouvoir. Le pouvoir d’expert et
de référence découle des qualités personnelles d’un individu. En revanche, la coercition, la
récompense et le pouvoir légitime découlent essentiellement de l’organisation. La compétence
en particulier semble être très prisée et son utilisation comme base de pouvoir se traduit par
une performance élevée des membres du groupe. Le message pour les managers semble être
« Développez et utilisez votre base de pouvoir d’expert ! »
- Un gestionnaire efficace accepte la nature politique des organisations. En évaluant le
comportement dans un cadre politique, vous pouvez mieux prévoir les actions des
autres et utiliser ces informations pour formuler des stratégies politiques qui vous
apporteront des avantages, à vous et à votre unité de travail.
- Certaines personnes sont nettement plus avisées politiquement que d’autres, ce qui signifie qu’elles
sont conscientes des enjeux politiques sous-jacents et savent gérer les impressions. Les personnes
qui savent jouer la politique peuvent s’attendre à obtenir de meilleures évaluations de performance
et, par conséquent, des augmentations de salaire plus importantes et davantage de promotions que
les personnes politiquement naïves ou incompétentes. Les personnes avisées politiquement sont
également susceptibles d’afficher une plus grande satisfaction au travail et de mieux neutraliser les
facteurs de stress liés au travail.
- Les employés qui ont de faibles compétences politiques ou qui ne sont pas disposés à jouer le jeu politique
associent généralement la politique organisationnelle perçue à une satisfaction au travail et à une
performance autodéclarée inférieures, à une anxiété accrue et à un taux de rotation du personnel plus élevé.
436 CHAPITRE 13 Pouvoir et politique
INDIQUER CONTREPOINT
L P
Ord Acton a écrit : « Tout pouvoir tend à corrompre et le pouvoir absolu Le pouvoir peut aider les dirigeants à accomplir certains aspects de leur
corrompt absolument. » La plupart d’entre nous pensent probablement travail plus efficacement, mais ce n'est pas tout.
que les dirigeants qui ont plus de pouvoir sont plus susceptibles d’abuser La plupart des grands actes de l’histoire ont nécessité de grandes
de leur pouvoir au détriment des autres et, en fin de compte, de l’entité qu’ils Le pouvoir. Pensez-vous vraiment que George Washington aurait été plus
dirigent. Pour cette raison, la plupart des organisations, y compris les utile à l'armée continentale s'il avait été simple soldat plutôt que général ?
gouvernements et les entreprises, mettent en place des freins et contrepoids Steven Jobs aurait-il eu plus d'impact sur les innovations en matière de
pour empêcher les dirigeants d’accumuler trop de pouvoir. Si nous examinons technologie informatique s'il était resté technicien chez Atari, fabricant de
l’histoire de la corruption et des malversations parmi les dirigeants jeux vidéo ? Nous voulons que nos meilleurs éléments soient placés là où
gouvernementaux, d’entreprises et d’autres organisations, nous concluons leurs qualités peuvent faire le plus de bien, et cela signifie que nous
rarement que la principale raison de la corruption est que le dirigeant n’a pas voulons qu'ils soient au pouvoir.
suffisamment de pouvoir.trop peupouvoir. Lorsque Bill Gates a utilisé sa richesse et son pouvoir pour créer la
Pourquoi le pouvoir est-il si toxique ? Comme le dit clairement un expert, « le Fondation Bill & Melinda Gates, et lorsque Warren Buffett a annoncé son
pouvoir nous transforme rapidement en hypocrites ». Dans une étude, des chercheurs intention de donner 85 % de sa fortune à la fondation, ils utilisaient leur
ont découvert que plus les gens se sentaient puissants, plus ils étaient susceptibles de richesse et leur pouvoir pour faire des actes de bien dont nous autres ne
considérer que la fausse déclaration des frais de déplacement était contraire à l’éthique. pouvons que rêver. Vous ne pensez peut-être pas que Gates ou Buffett
Mais ces chercheurs ont ensuite étudié comment ces mêmes personnes déclaraient sont meilleurs que nous tous, mais pouvez-vous imaginer créer votre
elles-mêmes les résultats d’un jeu de hasard, alors qu’il était dans leur intérêt de mentir propre fondation philanthropique ou donner 85 % de votre fortune ? Oui, il
sur leurs résultats. Qu’ont-ils découvert ? Vous l’avez deviné : plus les gens se sentaient leur est plus facile de faire le bien parce qu'ils sont riches et puissants,
puissants, plus ils étaient susceptibles de déclarer eux-mêmes des résultats bien mais c'est là le problème : ils pourraient toujours faire le bien sans leur
meilleurs que le hasard. Le pouvoir semble vraiment engendrer l’hypocrisie. Les richesse et leur pouvoir, mais ils ne pourraient pas faire autant de bien.
puissants sont plus susceptibles de considérer un comportement comme contraire à
l’éthique, mais plus susceptibles de se comporter eux-mêmes de manière contraire à Oui, l’électricité est dangereuse. Mais l’électricité l’est aussi. Ce n’est
l’éthique. Les chercheurs supposent que le pouvoir permet aux gens de mieux pas parce qu’une chose peut être mal utilisée entre de mauvaises mains
rationaliser les manquements à l’éthique. « Ce sont des personnes importantes, avec des que nous devons l’abandonner. Il ne faut pas non plus se méprendre sur la
choses importantes à faire », déclare un expert. véritable cause de la corruption. La seule différence entre un petit voleur et
l’escroc milliardaire Bernie Madoff est l’échelle – un petit voleur à la place
L’étude des effets corrupteurs du pouvoir ne se limite pas aux études de Madoff et doté des talents de Madoff ferait la même chose que Madoff.
en laboratoire. Une étude fascinante portant sur 1 000 décisions de la Cour Le pouvoir est donc un vecteur de bonnes et de mauvaises intentions.
suprême a révélé qu’à mesure que les juges gagnaient en pouvoir, leurs
opinions tendaient à devenir moins complexes et moins nuancées. Ils La plupart des grands actes de l'histoire ont été commis par des gens qui avaient du
prenaient en compte moins de perspectives et de résultats possibles. La pouvoir. Et, oui, beaucoup des actes les plus odieux ont été commis par des gens qui
mauvaise nouvelle est qu’à mesure que leur pouvoir augmentait, leurs avaient du pouvoir. Mais le problème n'est pas le pouvoir en lui-même, mais ce que nous
Sources:J. Lehrer, « Le voyage du pouvoir »,Le Wall Street Journal(14 août 2010), pp. Le L 1–2 ; J. Lehrer, « Comment le pouvoir corrompt »,
cortex frontal(18 mai 2011), téléchargé le 7 juin 2011, depuis www.wired Le siège de la . com/; et K. Heim, « Les nouvelles portes
Fondation reflète les racines et la portée de la charité »,Le Seattle Times(Mai depuis 21, 2011), téléchargé le 7 juin 2011,
http://seattletimes.nwsource.com/.
Exercice expérientiel 437
QUESTIONS DE RÉVISION
1Qu'est-ce quepouvoirEn quoi le leadership est-il différent du pouvoir ? 6Quelles sont les causes et les conséquences du comportement
politique ?
2Quelles sont les similitudes et les différences entre les cinq
bases du pouvoir ? 7Quels sont quelques exemples de techniques de gestion des
impressions ?
3Quel est le rôle de la dépendance dans les relations de pouvoir ?
8Quelles normes pouvez-vous utiliser pour déterminer si une
4Quelles sont les neuf tactiques de pouvoir ou d’influence les action politique est éthique ?
plus souvent identifiées et leurs éventualités ?
Lors d'une conférence téléphonique avec des investisseurs et des analystes activités, Nestlé a payé d'anciens agents des services secrets pour corrompre
financiers, le directeur financier d'une grande entreprise expose les les éboueurs afin de pouvoir acquérir les déchets de l'entreprise Mars et
bénéfices positifs attendus de la société pour le prochain trimestre, malgré contre-espionner.
de graves difficultés économiques. À l'insu du directeur financier, un ancien Des entreprises chinoises ont piraté le site Internet de Google et ont
interrogateur de la CIA, formé à l'« évaluation comportementale tactique », pu accéder à ses locaux grâce à des lunettes de vision nocturne volées à
participe à cette conférence téléphonique. L'enquêteur détecte de la un sous-traitant militaire américain. Hewlett-Packard a utilisé le «
nervosité et des manières évasives dans les réponses hâtives du directeur pretexting » (se faire passer pour des membres du conseil
financier aux questions. Dans son rapport, il conclut que le directeur d'administration de HP) pour obtenir leurs relevés téléphoniques afin
financier ment probablement. d'enquêter sur ses propres membres du conseil d'administration.
À qui s'adresse le rapport ? Un fonds spéculatif. Sur la base du Ces histoires sont toutes vraies.
rapport, le fonds vend à découvert les actions de la société en
Questions
vendant des actions empruntées en prévision d'une baisse du prix.
1.Un espion d’entreprise a déclaré : « Les entreprises font cela pour
Lorsque les bénéfices de la société sont inférieurs aux attentes, le
anticiper les problèmes. » Pouvez-vous imaginer un problème
fonds spéculatif rachète les actions à un prix inférieur et réalise un
commercial si dangereux que vous approuveriez une mission
profit considérable.
d’espionnage si vous en étiez le responsable ?
Quelle que soit la confiance que l'on peut accorder à la capacité des
2.Existe-t-il des circonstances dans lesquelles l’espionnage
enquêteurs à détecter les mensonges, ce type d'espionnage existe. Et
d’entreprise est éthique ? Si oui, quelles sont-elles ?
cela va plus loin. Lorsque le chocolatier suisse Nestlé a essayé de
vendre un jouet recouvert de chocolat aux États-Unis, son concurrent 3.Récemment, LinkedIn a republié un tweet qui remettait en
américain, Mars, a secrètement fait appel à des consultants pour inciter question le fait que Facebook soit approprié pour les écoles
les responsables gouvernementaux à mentir sur le fait que le jouet publiques. Est-il éthique pour une entreprise de tenter de nuire à
présentait un danger pour la sécurité. La stratégie a fonctionné. une autre de cette manière ?
Source:JJ Fialka, « Hugger-Mugger dans la suite exécutive »,Le Wall Street Journal(5 février 2010), p. W10; E. Javers,
Courtier, commerçant, avocat, espion(New York : Harper, 2010) ; et J. Scott, « L’espionnage d’entreprise est-il légal ? »
Forbes(31 mai 2011), téléchargé le 15 juin 2011, depuis http://blogs.forbes.com/.
ces projets, et je crains qu’ils ne considèrent ma surveillance contrôler les projets et se tenir au courant des décisions
et mon autorité comme une interférence avec leur processus importantes juste pour pouvoir rester aux commandes ?
créatif. » Comment peut-elle gérer ces préoccupations sans 4.Quelles sont les tâches d’une organisation qu’un cadre
renoncer à trop de contrôle ? supérieur ne devrait jamais déléguer à d’autres ?
3.Les dirigeants doivent-ils essayer de contrôler les projets pour
maintenir leur position d'autorité ? Ont-ils le droit de le faire ?
Avec le temps, le changement arrive. L'organisation dominée par les Cialdini, psychologue social qui étudie la persuasion depuis des décennies,
hommes et le harcèlement sexuel endémique sont représentés dansDes cite l’autorité comme l’une de ses clés pour influencer. La « preuve sociale »
hommes fousest beaucoup moins répandue qu’elle ne l’était dans les années est peut-être encore plus importante : Cialdini et d’autres ont découvert que
1960. Des lois et des politiques sont en place pour mieux protéger les les gens sont souvent profondément persuadés en observant ce que font les
employés contre les caprices parfois capricieux des superviseurs. autres. D’après ses recherches, aucun message n’incite plus efficacement les
Un autre signe de l’évolution des valeurs culturelles est la façon dont les clients d’un hôtel à réutiliser leurs serviettes que le fait de citer des
managers utilisent leur pouvoir. Les commandements sont dépassés. La statistiques indiquant que d’autres personnes réutilisent leurs serviettes.
Source:D'après E. White, « L'art de la persuasion devient la clé »,Le Wall Street Journal(19 mai 2008), p. B5 ; B.
Tsui, « Greening with Envy »,L'Atlantique(juillet/août 2009), www.theatlantic.com ; et R. Cialdini, Influence : la
psychologie de la persuasion((Paris : Gallimard, 2007).
440 CHAPITRE 13 Pouvoir et politique
localisation verticale et les jugements sur le pouvoir des dirigeants sont 23.Ibid.
interdépendants »,Comportement organisationnel et processus 24.Falbe et Yukl, « Conséquences pour les managers de l’utilisation de
décisionnels humains104, n° 1 (2007), pp. 30–44. tactiques d’influence unique et de combinaisons de tactiques. »
9.PM Podsakoff et CA Schriesheim, « Études de terrain sur les 25.AW Kruglanski, A. Pierro et ET Higgins, « Mode réglementaire et
fondements du pouvoir français et de Raven : critique, styles de leadership préférés : comment l’adéquation augmente la
réanalyse et suggestions pour des recherches futures », satisfaction au travail »,Psychologie sociale fondamentale et
Bulletin psychologique (mai 1985), pp. 387–411 ; TR Hinkin et appliquée29, no. 2 (2007), pp. 137–149 ; et A. Pierro, L. Cicero et BH
CA Schriesheim, « Développement et application de nouvelles Raven, « Motivated Compliance with Bases of Social Power »,
échelles pour mesurer les fondements français et Raven (1959) Journal de psychologie sociale appliquée38, no 7 (2008), pp. 1921–
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d’autorité dans l’explication des effets de l’équité procédurale », l'efficacité des tactiques d'influence pour initier ou résister au
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442 CHAPITRE 13 Pouvoir et politique
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56.WA Hochwarter, C. Kiewitz, SL Castro, PL Perrewe et Carlson et VK Bratton, « Effets interactifs de la gestion des
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entre la politique, la détresse au travail et le comportement évitant les images indésirables : exploration du rôle de
agressif dans les organisations »,Journal du comportement l'autosurveillance dans la gestion des impressions »,Journal de
organisationnel(Août 2002), pp. 571–591. psychologie appliquée(avril 2001), pp. 351–360.
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59.C. Kiewitz, WA Hochwarter, GR Ferris et SL Castro, « Le rôle du climat motivations comportementales de la citoyenneté
psychologique dans la neutralisation des effets de la politique organisationnelle. »Examen de la gestion des ressources
organisationnelle sur les résultats au travail », Journal de humaines20, n° 4 (2010), pp. 309–316.
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évaluations de rétention des managers »,Journal du comportement 72.JRB Halbesleben, WM Bowler, MC Bolino et W. H Turnley, «
professionnel(avril 2003), pp. 357–369. Préoccupation organisationnelle, valeurs prosociales ou
Notes de fin 443
Entretiens : une fonction du type de questions ?Journal de psychologie homme de race blanche) : comment l’assiduité, le comportement au sein du conseil
appliquée(Décembre 2002), pp. 1200–1208. d’administration et le statut de minorité démographique affectent les nominations
76.CK Stevens et AL Kristof, « Faire bonne impression : une étude sur le supplémentaires au conseil d’administration des entreprises américaines », Journal
terrain de la gestion de l’impression des candidats lors des entretiens de l'Académie de Management50, n° 2 (2007), pp. 267–288.
d’embauche »,Journal de psychologie appliquée80 (1995), pp. 587–606 ; 83.Voir T. Romm et A. Drory, « Comportement politique dans les
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gestion des impressions selon les méthodes d’évaluation »,Journal de international de gestion basée sur la valeur1 (1988), pp. 97–113 ; et
Management29, no. 5 (2003), pp. 641–661 ; CA Higgins et TA Judge, « E. Vigoda, « Réactions à la politique organisationnelle : un examen
L’effet des tactiques d’influence des candidats sur les perceptions des interculturel en Israël et en Grande-Bretagne »,Relations humaines
recruteurs quant à l’adéquation et aux recommandations d’embauche : (novembre 2001), pp. 1483–1518.
une étude sur le terrain »,Journal de psychologie appliquée89, no. 4 84.JLT Leong, MH Bond et PP Fu, « Efficacité perçue des
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limites des effets des tactiques de gestion de l'impression des candidats chinoises »,Journal international de la Croix-Rouge
lors des entretiens d'embauche », Journal de Management(Février 2005, Gestion culturelle(Mai 2006), pp. 101–120.
pp. 108– 125. 85.Y. Miyamoto et B. Wilken, « Cognition située et
77.DC Gilmore et GR Ferris, « Les effets des tactiques de gestion de culturellement contingente : influencer les autres favorise
l’impression des candidats sur les jugements des intervieweurs », la perception analytique aux États-Unis, mais pas au Japon
Journal de Management15, no 4 (1989), pp. 557–564 », Sciences psychologiques21, n° 11 (2010), pp. 1616–1622.
78.Stevens et Kristof, « Faire bonne impression ». 86.E. Vigoda, « Réactions à la politique organisationnelle », p. 1512.
79.CA Higgins, TA Judge, et GR Ferris, « Tactiques d’influence et 87.Ibid., p. 1510.
résultats du travail : une méta-analyse »,Journal du
comportement organisationnel(Mars 2003), pp. 89–106.
PAS DE CONFLIT À LA POSTE... C'EST BIEN ?
D
Vous souvenez-vous d'une grève des employés du service postal américain (USPS) ?
ans, en 1970. La direction de l'USPS et les syndicats qui représentent ses employés
sont fiers de leur coopération. En mars 2011, l'USPS a conclu un accord avec
l'American Postal Workers Union (APWU) qui, entre autres choses :
APPRENTISSAGE
OBJECTIFS - Prévoit une augmentation annuelle de 3,5 pour cent pour les travailleurs de l’APWU.
5Contraste distributif et généralement le signe d'une relation saine, n'est-ce pas ? Non, disent de nombreux experts,
négociation intégrative. y compris l'homme chargé de contrôler l'USPS, Phillip Herr du Government Accountability
6Appliquez les cinq étapes de la Office (GAO).
processus de négociation.
Le problème, selon ces experts, est que le modèle économique de l'USPS est irrémédiablement
7Montrez à quel point l'individu défectueux. L'USPS perd des milliards de dollars presque chaque année de fonctionnement. L'USPS
les différences influencent
a emprunté 12 milliards de dollars au Trésor américain et est sur le point de ne pas honorer un
négociations.
8Évaluer les rôles et paiement de 5,5 milliards de dollars destiné à couvrir les frais de santé des futurs retraités. L'USPS
fonctions des négociations demande au Congrès de renoncer à ses obligations en matière de dette (en 2006, le Congrès avait
avec des tiers. déjà libéré l'USPS d'une obligation de retraite de 27 milliards de dollars, transférant la dette aux
services postaux, qui se sont adaptés plus rapidement. Le système postal suédois, largement
privatisé, offre aux destinataires la possibilité de recevoir leur courrier sous forme de copie
numérisée, conserve une archive numérique du courrier remontant à sept ans et a récemment
lancé une application permettant aux utilisateurs de transformer les photos de leur téléphone
portable en cartes postales. USPS continue de facturer le même tarif par once pour la livraison
n’importe où, que ce soit dans la rue ou par mule jusqu’au fond du Grand Canyon. La majorité des
revenus d’USPS provient du courrier indésirable, qui est, bien sûr, principalement du courrier que
444
Conflit et
Négociation 14
Ne négocions jamais par peur.
Mais n’ayons jamais peur de négocier.—John F. Kennedy
446 CHAPITRE 14 Conflit et négociation
Enfin, USPS n’est pas particulièrement compétitif face à Federal Express (FedEx) et
United Parcel Service (UPS), ses rivaux dans le secteur lucratif du transport de nuit et
terrestre. Bien que USPS soit beaucoup plus important (il emploie 571 566 salariés à temps
plein, ce qui en fait le plus grand employeur du pays après Walmart), FedEx et UPS
détiennent 84 % du marché du transport express et terrestre. L’une des raisons pour
lesquelles USPS n’est pas compétitif ? Plus de 80 % de son budget est consacré aux salaires
et aux avantages sociaux des employés, contre 43 % pour FedEx et 61 % pour UPS.
Pour être honnête, l’USPS fait bien des choses, elle compte de nombreux employés dévoués et ses
dirigeants continuent de parler de changement. Mais le changement est rarement facile et il se fait
rarement sans froisser quelques plumes. En attendant, l’USPS continue de suivre la voie de la moindre
résistance. Selon un expert : « Très bientôt, ce sera un service [de courrier indésirable] géré par le
Sources:D. Leonard, « La fin du courrier »,Bloomberg Businessweek(30 mai 2011), pp. 60–65 ; G.
Easterbrook, « La Poste – Retour à l'expéditeur »,Reuters(1er juin 2011), téléchargé le 30 juin 2011,
depuis http://blogs.reuters.com/ ; et E. O'Keefe, « Postal Union Contract Ratified »,Washington Post(12
mai 2011), téléchargé le 10 juillet 2011, depuis www.washingtonpost.com/.
UN
Comme nous le voyons dans l'exemple de l'USPS, la présence et l'absence de conflit et
de négociation sont souvent des processus interpersonnels complexes et controversés.
Bien que nous considérions généralement le conflit comme un sujet négatif et la
négociation comme un sujet positif, chacun peut générer des résultats positifs et négatifs, et ce
que nous considérons comme positif ou négatif dépend souvent de notre point de vue.
Commençons par évaluer votre façon de gérer les conflits. Réalisez l'auto-évaluation suivante.
1Définirconflit. Les définitions deconflit,1Mais la plupart des gens ont en commun l'idée que le conflit est une
perception. Si personne n'est conscient d'un conflit, alors il est généralement admis qu'il
n'existe pas de conflit. Pour déclencher le processus de conflit, il faut également une opposition
ou une incompatibilité et une certaine forme d'interaction.
Nous pouvons définirconflit, alors, comme un processus qui commence lorsqu'une partie
perçoit qu'une autre partie a ou est sur le point d'avoir un impact négatif sur quelque chose qui
lui tient à cœur.2Cette définition est volontairement large. Elle décrit ce point dans
Transitions dans la pensée conflictuelle 447
Toute activité en cours lorsqu'une interaction se transforme en conflit entre parties. Elle
englobe la vaste gamme de conflits auxquels les individus sont confrontés au sein des
organisations : incompatibilité des objectifs, différences d'interprétation des faits,
désaccords fondés sur les attentes comportementales, etc. Enfin, notre définition est
suffisamment souple pour couvrir toute la gamme des niveaux de conflit, des actes
manifestes et violents aux formes subtiles de désaccord.
2 Faire la différence entre les Il est tout à fait approprié de dire qu'il y a eu des conflits sur le rôle du conflit dans les
groupes et les organisations. Une école de pensée a soutenu que le conflit doit être évité,
visions traditionnelles,
qu'il indique un dysfonctionnement au sein du groupe. Nous appelons cela letraditionnel
interactionnistes et gérées du
Une autre perspective propose non seulement que le conflit peut être une force positive
conflit. dans un groupe, mais qu'un certain conflit est absolument nécessaire pour qu'un groupe
fonctionne efficacement. Nous appelons cela leinteractionnisteEnfin, des recherches
récentes soutiennent qu'au lieu d'encourager les « bons » conflits ou de décourager les «
mauvais » conflits, il est plus important de résoudre les conflits naturels de manière
productive. Cette perspective est laconflit gérévue. Regardons de plus près chaque vue.
conflitUn processus qui commence vision interactionniste du conflitLe conflit fonctionnelConflit qui
lorsqu’une partie perçoit qu’une autre croyance que le conflit n’est pas seulement une force soutient les objectifs du groupe et
partie a affecté négativement, ou est sur le positive dans un groupe, mais aussi une nécessité améliore ses performances.
point d’affecter négativement, quelque absolue pour qu’un groupe fonctionne efficacement.
chose qui lui tient à cœur.
vision traditionnelle du conflitLa croyance
que tout conflit est néfaste et doit être
évité.
448 CHAPITRE 14 Conflit et négociation
et constitue donc une forme constructive de conflit. Un conflit qui entrave la performance du
groupe est une forme de conflit destructrice ouconflit dysfonctionnel. Qu'est-ce qui différencie
un conflit fonctionnel d'un conflit dysfonctionnel ? Les données indiquent que nous devons
examiner lataperde conflit, qu'il soit lié à une tâche, à une relation ou à un processus.4
Conflit de tâchesconcerne le contenu et les objectifs du travail.Conflit relationnel se concentre
sur les relations interpersonnelles.Conflit de processusIl s'agit de la manière dont le travail est
effectué. Des études démontrent que les conflits relationnels sont presque toujours dysfonctionnels.5
Pourquoi ? Il semble que les frictions et les hostilités interpersonnelles inhérentes aux conflits
relationnels accentuent les conflits de personnalité et diminuent la compréhension mutuelle, ce qui
entrave l'accomplissement des tâches organisationnelles. Malheureusement, les managers consacrent
beaucoup d'efforts à résoudre les conflits de personnalité entre les membres du personnel ; une
enquête a révélé que cette tâche leur prend 18 % du temps.6
En revanche, de faibles niveaux de conflit de processus et des niveaux faibles à modérés de conflit de
tâches peuvent être fonctionnels, mais seulement dans des cas très spécifiques. Des études récentes ont
montré que les conflits de tâches sont généralement tout aussi perturbateurs que les conflits relationnels.7
Pour que le conflit soit productif, il doit être limité à certaines limites. Par exemple, une étude réalisée
en Chine a montré que des niveaux modérés de conflits entre tâches au début du développement
pouvaient accroître la créativité des groupes, mais que des niveaux élevés de conflits entre tâches
diminuaient la performance de l'équipe, et que les conflits entre tâches n'étaient plus liés à la
performance une fois que le groupe avait atteint les stades avancés de développement.8
Les disputes intenses sur qui doit faire quoi deviennent dysfonctionnelles lorsqu'elles créent une
incertitude sur les rôles des tâches, augmentent le temps nécessaire pour terminer les tâches et
conduisent les membres à travailler à contre-courant. Des niveaux faibles à modérés de conflits de
tâches stimulent la discussion des idées. Cela signifie que les conflits de tâches sont liés positivement à
la créativité et à l'innovation, mais qu'ils ne sont pas liés à l'exécution des tâches de routine. Les
groupes effectuant des tâches de routine qui ne nécessitent pas de créativité ne bénéficieront pas des
conflits de tâches. De plus, si le groupe est déjà engagé dans une discussion active des idées de
manière non conflictuelle, l'ajout de conflits ne contribuera pas à générer plus d'idées. Les conflits de
tâches ne sont également liés à ces résultats positifs que lorsque tous les membres partagent les
mêmes objectifs et ont des niveaux élevés de confiance.9Une autre façon de dire cela est que les
conflits de tâches sont liés à une performance accrue uniquement lorsque tous les membres croient
que l’équipe est un endroit sûr pour prendre des risques et que les membres ne vont pas
délibérément saper ou rejeter ceux qui s’expriment.10
À la lumière de ces résultats, les chercheurs ont commencé à s’intéresser davantage à la gestion
de l’ensemble du contexte dans lequel les conflits surviennent, à la fois avant et après la phase
comportementale du conflit. Un nombre croissant de recherches, que nous examinons plus loin,
suggèrent que nous pouvons minimiser les effets négatifs des conflits en nous concentrant sur la
préparation des personnes aux conflits, en élaborant des stratégies de résolution et en facilitant une
discussion ouverte. Les chercheurs qui s’intéressent aux conflits interculturels ont également
encouragé les individus à reconnaître les obstacles à l’accord, comme les attachements émotionnels
cachés à une ligne de conduite particulière et les identités sociales qui placent les gens dans des «
camps » différents d’un problème en fonction de variables nationales ou culturelles. La résolution des
conflits interculturels commence par répondre à ces préoccupations émotionnelles et identitaires et
par la création de liens entre les parties par le biais d’intérêts communs.16
En résumé, la vision traditionnelle a fait preuve d’une vision à court terme en supposant que tous
les conflits devaient être éliminés. La vision interactionniste selon laquelle les conflits peuvent stimuler
une discussion active sans dégénérer en émotions négatives et perturbatrices est incomplète. La
perspective du conflit géré reconnaît que les conflits sont probablement inévitables dans la plupart
des organisations et se concentre davantage sur la résolution productive des conflits. Le pendule de la
recherche est passé de l’élimination des conflits à l’encouragement de niveaux limités de conflits, pour
maintenant à la recherche de méthodes constructives pour résoudre les conflits de manière
productive afin de minimiser leur influence perturbatrice.
Le processus de conflit
3Décrivez le processus de conflit. Leprocessus de conflitLe processus comporte cinq étapes : opposition ou incompatibilité
potentielle, cognition et personnalisation, intentions, comportement et résultats. Le schéma du
processus est présenté dans la pièce 14-1.
conflit dysfonctionnelConflit qui conflit relationnelConflit basé sur processus de conflitUn processus qui a
entrave la performance du groupe. relations interpersonnelles. cinq étapes : opposition ou incompatibilité
conflit de tâchesConflit sur le contenu et les conflit de processusConflit sur la façon dont potentielle, cognition et personnalisation,
objectifs du travail. le travail est fait. intentions, comportement et résultats.
450 CHAPITRE 14 Conflit et négociation
Les commentaires de Susan illustrent que la communication peut être une source de
conflit.17Elles représentent les forces opposées qui naissent des difficultés sémantiques,
des malentendus et du « bruit » dans les canaux de communication. Rappelons nos
commentaires sur la communication au chapitre 11.
Un examen des recherches suggère que les différentes connotations des mots, le
jargon, l'échange insuffisant d'informations et le bruit dans le canal de communication
sont tous des obstacles à la communication et des conditions préalables potentielles au
conflit. La recherche a en outre démontré une découverte surprenante : le potentiel de
conflit augmente lorsque trop peu ou pas detropLa communication a lieu. Apparemment,
une augmentation de la communication est fonctionnelle jusqu'à un certain point, après
quoi il est possible de surcommuniquer, ce qui entraîne une augmentation du potentiel de
conflit.
StructureCharlotte et Mercedes travaillent toutes les deux chez Portland Furniture Marta, un
grand détaillant de meubles à prix réduits. Charlotte est vendeuse sur le terrain et Mercedes est
la responsable du crédit de l'entreprise. Les deux femmes se connaissent depuis des années et
ont beaucoup de points communs : elles vivent à deux pâtés de maisons l'une de l'autre et leurs
filles aînées fréquentent le même collège et sont les meilleures amies du monde. Si Charlotte et
Mercedes avaient des emplois différents, elles seraient peut-être les meilleures amies du
monde, mais elles se battent constamment l'une contre l'autre.
Le processus de conflit 451
Le travail de Mercedes consiste à vendre des meubles, et elle le fait bien. Mais la plupart de ses
ventes se font à crédit. Comme le travail de Mercedes consiste à s'assurer que l'entreprise
minimise les pertes de crédit, elle doit régulièrement refuser la demande de crédit d'un client
avec lequel Charlotte vient de conclure une vente. Il n'y a rien de personnel entre les deux
femmes ; les exigences de leur travail les mettent simplement en conflit.
Les conflits entre Charlotte et Mercedes sont de nature structurelle. Le termestructuredans
ce contexte, cela inclut des variables telles que la taille du groupe, le degré de spécialisation
dans les tâches assignées aux membres du groupe, la clarté juridictionnelle, la compatibilité
entre les membres et les objectifs, les styles de leadership, les systèmes de récompense et le
degré de dépendance entre les groupes.
La taille et la spécialisation peuvent favoriser les conflits. Plus le groupe est grand et plus
ses activités sont spécialisées, plus le risque de conflit est élevé. Il a été démontré que
l'ancienneté et les conflits sont inversement liés : le risque de conflit est plus élevé lorsque les
membres du groupe sont jeunes et que le taux de rotation du personnel est élevé.
Plus l’ambiguïté sur la responsabilité des actes est grande, plus le risque de conflit est
grand. De telles ambiguïtés juridictionnelles augmentent les luttes intergroupes pour le
contrôle des ressources et du territoire. La diversité des objectifs entre groupes est également
une source majeure de conflit. Lorsque des groupes au sein d’une organisation poursuivent des
objectifs différents, dont certains – comme les ventes et le crédit chez Portland Furniture Mart –
sont intrinsèquement opposés, les possibilités de conflit augmentent. Les systèmes de
récompense, eux aussi, créent des conflits lorsque le gain d’un membre se fait aux dépens d’un
autre. Enfin, si un groupe dépend d’un autre groupe (au lieu que les deux soient mutuellement
indépendants), ou si l’interdépendance permet à un groupe de gagner aux dépens d’un autre,
des forces opposées sont stimulées.
Variables personnellesAvez-vous déjà rencontré quelqu'un pour lequel vous ressentiez une aversion
immédiate ? Vous étiez en désaccord avec la plupart des opinions qu'il exprimait. Même des
caractéristiques insignifiantes – le son de sa voix, le sourire narquois qu'il exprimait, sa personnalité –
vous agaçaient. Nous avons tous rencontré des personnes comme ça. Lorsque vous devez travailler
avec de telles personnes, le risque de conflit surgit.
La dernière catégorie de sources potentielles de conflit est celle des variables personnelles, qui
incluent la personnalité, les émotions et les valeurs. La personnalité semble jouer un rôle dans le
processus de conflit : certaines personnes ont simplement tendance à entrer souvent en conflit. En
particulier, les personnes qui présentent des traits de personnalité tels que le caractère désagréable,
le névrosisme ou l’autosurveillance ont tendance à se heurter plus souvent aux autres et à mal réagir
lorsque des conflits surviennent.18Les émotions peuvent également être source de conflits. Une
employée qui arrive au travail en colère après son trajet du matin peut emporter cette colère avec elle
jusqu'à sa réunion de 9 heures. Le problème ? Sa colère peut agacer ses collègues, ce qui peut donner
lieu à une réunion pleine de tension.19
Sondage OBLes différences entre générations sont à l'origine de certains conflits sur le lieu de travail
Dans quelle mesure les conflits intergénérationnels sont-ils un problème sur votre lieu de travail ?
50
44%
40
30 28%
25%
20
10
3%
0
Pas du tout Dans une certaine mesure Dans une certaine mesure Dans une large mesure
Source:D’après « Conflits intergénérationnels sur le lieu de travail », SHRM News (29 avril 2011).
Notre deuxième point est que les émotions jouent un rôle majeur dans la formation des
perceptions.22Les émotions négatives nous permettent de trop simplifier les problèmes, de
perdre confiance et d’interpréter négativement le comportement de l’autre partie.23En
revanche, les sentiments positifs augmentent notre tendance à voir des relations potentielles
entre les éléments d’un problème, à adopter une vision plus large de la situation et à
développer des solutions plus innovantes.24
Collaborer
Assertif
En compétition
Assurance
Compromis
Peu assertif
Éviter Accommodant
Source:Figure tirée de « Conflict and Negotiation Processes in Organizations » de K. Thomas dansManuel de psychologie industrielle et
organisationnelle, 2/e, Vol. 3, éd. par MD Dunnette et LM Hough, p. 668 (Palo Alto, CA : Consulting Psychologists Press, 1992). Utilisé avec
permission.
(la mesure dans laquelle une partie tente de satisfaire ses propres préoccupations) —
nous pouvons identifier cinq intentions de gestion des conflits :en compétition(assertif et
peu coopératif),collaborer(assertif et coopératif),éviter(peu assertif et peu coopératif),
accommodant(peu assertif et coopératif), etcompromettant (milieu de gamme à la fois en
termes d’affirmation de soi et de coopération).26
ÉviterUne personne peut reconnaître l'existence d'un conflit et vouloir s'en retirer ou le
supprimer. Exemples deéviterCela inclut le fait d’essayer d’ignorer un conflit et d’éviter les
autres avec lesquels vous n’êtes pas d’accord.
AccommodantUne partie qui cherche à apaiser un adversaire peut être disposée à placer
les intérêts de l'adversaire au-dessus des siens, sacrifiant ainsi le maintien de la relation.
Nous appelons cette intentionaccommodantSoutenir l’opinion de quelqu’un d’autre
malgré vos réserves à son égard, par exemple, est une attitude conciliante.
Stade IV : Comportement
Lorsque la plupart des gens pensent aux situations de conflit, ils ont tendance à se concentrer sur la
phase IV, car c'est à ce stade que les conflits deviennent visibles. La phase comportementale
comprend les déclarations, les actions et les réactions des parties en conflit, généralement sous forme
de tentatives manifestes de mettre en œuvre leurs propres intentions. En raison d'erreurs de calcul ou
de mises en œuvre maladroites, les comportements manifestes s'écartent parfois de ces intentions
initiales.28
Il est utile de considérer la quatrième étape comme un processus dynamique d’interaction. Par
exemple, vous me faites une demande, je réponds en argumentant, vous me menacez, je vous
menace en retour, etc. L’illustration 14-3 permet de visualiser le comportement conflictuel. Tous les
conflits se situent quelque part le long de ce continuum. Dans la partie inférieure se trouvent les
conflits caractérisés par des formes de tension subtiles, indirectes et hautement contrôlées, comme
un étudiant qui remet en question en classe un point que l’instructeur vient de soulever. L’intensité
des conflits s’intensifie à mesure qu’ils progressent le long du continuum jusqu’à devenir extrêmement
destructeurs. Les grèves, les émeutes et les guerres se situent clairement dans cette partie supérieure.
Les conflits qui atteignent les limites supérieures du continuum sont presque toujours
dysfonctionnels. Les conflits fonctionnels sont généralement confinés à la partie inférieure du
continuum.
Si un conflit est dysfonctionnel, que peuvent faire les parties pour le désamorcer ? Ou, à l’inverse,
quelles sont les options qui existent si le conflit est trop faible et doit être intensifié ? Cela nous amène
aux techniques degestion des conflits. La figure 14-4 énumère les principales techniques de
résolution et de stimulation qui permettent aux managers de contrôler les niveaux de conflit. Nous en
avons déjà décrit plusieurs comme des intentions de gestion des conflits. Cela ne devrait pas être
surprenant. Dans des conditions idéales, les intentions d'une personne devraient se traduire par des
comportements comparables.
Menaces et ultimatums
Aucun conflit
Sources:Basé sur SP Robbins,Gérer les conflits organisationnels : une approche non traditionnelle(Upper Saddle River, NJ :
Prentice Hall, 1974), pp. 93–97 ; et F. Glasi, « Le processus d'escalade des conflits et le rôle des tiers », dans GBJ Bomers et R. Peterson
(éd.),Gestion des conflits et relations industrielles(Boston : Kluwer-Nijhoff, 1982), pp.
Le processus de conflit 455
Résolution de problèmes Rencontre face à face des parties en conflit dans le but d’identifier le problème et de le résoudre
par une discussion ouverte.
Objectifs supérieurs Créer un objectif commun qui ne peut être atteint sans la coopération de chacune des parties
en conflit.
Expansion des ressources Lorsqu’un conflit est causé par la rareté d’une ressource (par exemple, de l’argent, une promotion, des
opportunités, un espace de bureau), l’expansion de la ressource peut créer une solution gagnant-gagnant.
Modification des variables structurelles Modifier la structure organisationnelle formelle et les modèles d’interaction des parties en conflit par le
biais d’une refonte des tâches, de transferts, de la création de postes de coordination, etc.
Techniques de stimulation des conflits
Communication Utiliser des messages ambigus ou menaçants pour augmenter les niveaux de conflit.
Faire appel à des personnes extérieures Ajouter des employés à un groupe dont les antécédents, les valeurs, les attitudes ou les styles de gestion
diffèrent de ceux des membres actuels.
Restructurer l'organisation Réaligner les groupes de travail, modifier les règles et les réglementations, accroître l’interdépendance et apporter
des changements structurels similaires pour perturber le statu quo.
Nommer un avocat du diable Désigner un critique pour argumenter volontairement contre les positions majoritaires du groupe.
Source:Basé sur SP Robbins,Gérer les conflits organisationnels : une approche non traditionnelle(Rivière Upper Saddle, New Jersey : Prentice Hall, 1974), pp. 59–89.
Étape V : Résultats
L'interaction action-réaction entre les parties en conflit entraîne des conséquences.
Comme le montre notre modèle (voir la figure 14-1), ces conséquences peuvent être
fonctionnelles, si le conflit améliore la performance du groupe, ou dysfonctionnelles, s'il
entrave la performance.
Résultats fonctionnelsComment le conflit peut-il agir comme une force pour augmenter la
performance du groupe ? Il est difficile d'imaginer une situation dans laquelle une agression ouverte
ou violente pourrait être fonctionnelle. Mais il est possible de voir comment des niveaux de conflit
faibles ou modérés pourraient améliorer l'efficacité d'un groupe. Examinons quelques exemples, puis
examinons les données de recherche. Notez que tous nos exemples se concentrent sur les conflits de
tâches et de processus et excluent les conflits relationnels.
Le conflit est constructif lorsqu’il améliore la qualité des décisions, stimule la créativité
et l’innovation, encourage l’intérêt et la curiosité des membres du groupe, fournit un
moyen d’exprimer les problèmes et de relâcher les tensions, et favorise un environnement
propice à l’auto-évaluation et au changement. Les données suggèrent que le conflit peut
améliorer la qualité de la prise de décision en permettant de peser tous les points, en
particulier ceux qui sont inhabituels ou défendus par une minorité.29Le conflit est un
antidote à la pensée de groupe. Il ne permet pas au groupe d'approuver passivement des
décisions qui peuvent être basées sur des hypothèses faibles.
Les conflits peuvent être dus à une prise en compte insuffisante des alternatives pertinentes ou
à d’autres faiblesses. Les conflits remettent en cause le statu quo et favorisent donc la création
de nouvelles idées, encouragent la réévaluation des objectifs et des activités du groupe et
augmentent la probabilité que le groupe réagisse au changement. Une discussion ouverte axée
sur des objectifs d’ordre supérieur peut rendre ces résultats fonctionnels plus probables. Les
groupes extrêmement polarisés ne gèrent pas efficacement leurs désaccords sous-jacents et
ont tendance à accepter des solutions sous-optimales, ou évitent complètement de prendre des
décisions plutôt que de résoudre le conflit.30
Des études menées dans des contextes divers confirment l'efficacité de la discussion active. Les
groupes dont les membres ont des intérêts différents ont tendance à produire des solutions de
meilleure qualité à une variété de problèmes que les groupes homogènes.31Les membres d’une
équipe ayant des styles de travail et des expériences plus différents ont également tendance à
partager davantage d’informations entre eux.32
Ces observations nous conduisent à prédire que les organisations tireront profit de la
diversité culturelle croissante de leurs effectifs. Et c'est ce que montrent les données, dans la
plupart des cas. L'hétérogénéité des membres d'un groupe ou d'une organisation peut accroître
la créativité, améliorer la qualité des décisions et faciliter le changement en améliorant la
flexibilité des membres.33Les chercheurs ont comparé des groupes de prise de décision
composés uniquement d’individus caucasiens avec des groupes comprenant également des
membres d’ethnies asiatiques, hispaniques et noires. Les groupes ethniquement diversifiés ont
produit des idées plus efficaces et plus réalisables, et les idées uniques qu’ils ont générées ont
tendance à être de meilleure qualité que les idées uniques produites par le groupe entièrement
caucasien.
de luttes intestines entre les membres. Toutes les formes de conflit, même les plus
fonctionnelles, semblent réduire la satisfaction et la confiance des membres du groupe.35
Lorsque les discussions actives se transforment en conflits ouverts entre les membres, le
partage d’informations entre les membres diminue considérablement.36Dans les cas extrêmes,
le conflit peut paralyser le fonctionnement du groupe et menacer sa survie.
Nous avons constaté que la diversité peut généralement améliorer les performances du groupe et
la prise de décision. Cependant, si des différences d’opinion apparaissent le long des lignes de fracture
démographiques, des conflits néfastes en résultent et le partage d’informations diminue.37Par
exemple, si les différences d'opinions au sein d'une équipe mixte se traduisent par une tendance à ce
que les hommes aient tous une opinion et les femmes une autre, les membres du groupe ont
tendance à cesser de s'écouter les uns les autres. Ils tombent dans le favoritisme intra-groupe et ne
prennent pas en considération le point de vue de l'autre. Les managers dans cette situation doivent
prêter une attention particulière à ces lignes de fracture et mettre l'accent sur les objectifs communs
de l'équipe.
La disparition d'une organisation à cause d'un trop grand nombre de conflits n'est pas aussi
inhabituelle qu'on pourrait le penser. L'un des cabinets d'avocats les plus connus de New York, Shea &
Gould, a fermé ses portes uniquement parce que ses 80 associés ne parvenaient tout simplement pas
à s'entendre.38Comme l'a déclaré un consultant juridique familier de l'organisation : « Il s'agissait d'un
cabinet où les associés avaient des divergences fondamentales et de principe qui étaient
fondamentalement irréconciliables. » Ce même consultant s'est également adressé aux associés lors
de leur dernière réunion : « Vous n'avez pas de problème économique, a-t-il déclaré. Vous avez un
problème de personnalité. Vous vous détestez ! »
Gestion des conflits fonctionnelsSi les dirigeants reconnaissent que dans certaines situations, les
conflits peuvent être bénéfiques, que peuvent-ils faire pour gérer efficacement les conflits dans leurs
organisations ? Examinons quelques approches que les organisations utilisent pour encourager leurs
employés à remettre en question le système et à développer de nouvelles idées.
L’une des clés pour minimiser les conflits contreproductifs est de savoir reconnaître les
désaccords. De nombreux conflits apparents sont dus à des personnes qui utilisent des termes
différents pour discuter de la même ligne de conduite générale. Par exemple, un membre du service
marketing peut se concentrer sur les « problèmes de distribution », tandis qu’un membre du service
des opérations parlera de « gestion de la chaîne logistique » pour décrire essentiellement le même
problème. Une gestion de conflit réussie reconnaît ces différentes approches et tente de les résoudre
en encourageant une discussion ouverte et franche axée sur les intérêts plutôt que sur les problèmes
(nous en dirons plus sur ce sujet lorsque nous comparerons les styles de négociation distributive et
intégrative). Une autre approche consiste à demander aux groupes opposés de choisir les parties de la
solution qui sont les plus importantes pour eux, puis de se concentrer sur la manière dont chaque
partie peut satisfaire ses principaux besoins. Aucune des deux parties n’obtiendra exactement ce
qu’elle veut, mais les deux parties obtiendront les parties les plus importantes de son programme.39
Les groupes qui résolvent les conflits avec succès discutent ouvertement de leurs
différences d’opinion et sont prêts à gérer les conflits lorsqu’ils surviennent.40Les conflits les
plus perturbateurs sont ceux qui ne sont jamais abordés directement. Une discussion ouverte
facilite grandement le développement d'une perception commune des problèmes en jeu ; elle
permet également aux groupes de travailler à une solution mutuellement acceptable. Les
managers doivent mettre l'accent sur les intérêts communs dans la résolution des conflits, afin
que les groupes en désaccord ne se retranchent pas dans leurs points de vue et ne
commencent pas à prendre les conflits personnellement. Les groupes qui ont un style de conflit
coopératif et une forte identification sous-jacente aux objectifs généraux du groupe sont plus
efficaces que les groupes qui ont un style compétitif.41
Les différences entre les pays en matière de stratégies de résolution des conflits peuvent être fondées sur des
tendances et des motivations collectivistes.42Les cultures collectivistes considèrent les individus comme profondément
intégrés dans les situations sociales, tandis que les cultures individualistes les considèrent comme autonomes. Par
conséquent, les collectivistes sont plus susceptibles de chercher à préserver les relations
458 CHAPITRE 14 Conflit et négociation
et promouvoir le bien du groupe dans son ensemble. Ils éviteront l’expression directe des
conflits, préférant des méthodes indirectes pour résoudre les divergences d’opinion. Les
collectivistes peuvent également être plus intéressés par des démonstrations de préoccupation
et par le recours à des tiers pour résoudre les conflits, tandis que les individualistes seront plus
susceptibles d’affronter les divergences d’opinion directement et ouvertement.
Certaines recherches soutiennent cette théorie. Comparés aux négociateurs japonais
collectivistes, leurs homologues américains plus individualistes sont plus susceptibles de
considérer les offres de leurs homologues comme injustes et de les rejeter. Une autre étude a
révélé que, alors que les managers américains étaient plus susceptibles d’utiliser des tactiques
concurrentes face aux conflits, le compromis et l’évitement sont les méthodes de gestion des
conflits les plus préférées en Chine.43Les données d’entretien suggèrent cependant que les
équipes de direction des entreprises chinoises de haute technologie préfèrent encore plus la
collaboration que le compromis et l’évitement.44
Après avoir examiné le conflit – sa nature, ses causes et ses conséquences – nous nous tournons
maintenant vers la négociation, qui résout souvent le conflit.
Négociation
4Définirnégociation. La négociation imprègne les interactions de presque tout le monde dans les groupes et les
organisations. Il y a les plus évidentes : les négociations avec la direction. Il y a les moins
évidentes : les managers négocient avec les employés, leurs pairs et leurs patrons ; les vendeurs
négocient avec les clients ; les acheteurs négocient avec les fournisseurs. Et il y a les plus
subtiles : un employé accepte de remplacer un collègue pendant quelques minutes en échange
d'un avantage passé ou futur. Dans les organisations actuelles à la structure souple, dans
lesquelles les membres travaillent avec des collègues sur lesquels ils n'ont aucune autorité
directe et avec lesquels ils ne partagent peut-être même pas le même patron, les compétences
en négociation deviennent essentielles.
Nous pouvons définirnégociationcomme un processus qui se produit lorsque deux ou
plusieurs parties décident de la manière d’allouer des ressources rares.45Même si nous pensons
généralement aux résultats d’une négociation en termes économiques ponctuels, comme la
négociation du prix d’une voiture, chaque négociation au sein des organisations affecte
également la relation entre les négociateurs et la façon dont ils se perçoivent eux-mêmes.46
En fonction de la fréquence des interactions entre les parties, il peut être tout aussi important
de maintenir la relation sociale et de se comporter de manière éthique que d'obtenir un résultat
immédiat de la négociation. Notez que nous utilisons les termesnégociationetnégociationDans
cette section, nous comparons deux stratégies de négociation, fournissons un modèle du
processus de négociation, évaluons le rôle des humeurs et des traits de personnalité dans la
négociation, examinons les différences de genre et de culture dans la négociation et examinons
brièvement les négociations avec des tiers.
Stratégies de négociation
5 Comparez la négociation distributive Il existe deux approches générales de la négociation :négociation distributiveet négociation
intégrative.47Comme le montre la pièce 14-5, ils diffèrent dans leur objectif et leur motivation,
et la négociation intégrative.
leur objectif, leurs intérêts, le partage d'informations et la durée de la relation. Définissons
chacun d'eux et illustrons les différences.
Négociation distributiveVous voyez une voiture d'occasion en vente en ligne. Elle semble être
exactement ce que vous cherchez à acheter. Vous sortez pour voir la voiture. Elle est superbe et
vous la voulez. Le propriétaire vous indique le prix demandé. Vous ne voulez pas payer autant.
Vous négociez ensuite tous les deux. La stratégie de négociation que vous utilisez
Négociation 459
But Obtenez la plus grande part possible Élargissez le gâteau pour que les deux
du gâteau parties soient satisfaites
Se concentrer Positions (« Je ne peux pas aller au- Centres d’intérêt (« Pouvez-vous expliquer
delà de ce point sur cette question. pourquoi ce sujet est si important pour vous ? »)
»)
négociationUn processus dans lequel deux négociation distributiveNégociation tarte fixeLa croyance selon laquelle il
ou plusieurs parties échangent des biens ou des qui cherche à diviser une quantité fixe de n’existe qu’une quantité déterminée de biens
services et tentent de s'entendre sur le taux de ressources ; une situation gagnant-perdant. ou de services à répartir entre les parties.
change pour ceux-ci.
460 CHAPITRE 14 Conflit et négociation
négociations plutôt que d'accepter un règlement moins favorable. La zone entre ces deux points
constitue la plage d'aspirations de chaque partie. Tant qu'il existe un certain chevauchement entreUN
'sableBLes aspirations de chacun sont diverses, il existe une gamme de peuplement dans laquelle les
aspirations de chacun peuvent être satisfaites.
Lorsque vous vous engagez dans une négociation distributive, les recherches montrent
systématiquement que l’une des meilleures choses que vous puissiez faire est de faire la première offre et de
la rendre agressive. Faire la première offre montre que vous avez du pouvoir ; les personnes qui ont du
pouvoir sont beaucoup plus susceptibles de faire des offres initiales, de parler en premier lors des réunions et
d’obtenir ainsi l’avantage. Une autre raison pour laquelle cette stratégie est efficace est le biais d’ancrage,
mentionné au chapitre 6. Les gens ont tendance à se focaliser sur les informations initiales. Une fois ce point
d’ancrage établi, ils ne parviennent pas à l’ajuster de manière adéquate en fonction des informations
ultérieures. Un négociateur avisé établit un point d’ancrage avec l’offre initiale, et de nombreuses études sur
la négociation montrent que de tels points d’ancrage favorisent grandement la personne qui les établit.48
Imaginons que vous avez reçu une offre d'emploi et que votre employeur potentiel vous demande
quel type de salaire de départ vous souhaiteriez. Vous venez de recevoir un cadeau formidable : vous
avez la possibilité de fixer le seuil, ce qui signifie que vous devez demander le salaire le plus élevé que
l'employeur pourrait raisonnablement vous offrir. Demander un million de dollars ne fera que
ridiculiser la plupart d'entre nous, c'est pourquoi nous vous suggérons de vous situer dans la
fourchette haute de ce que vous pensez être le salaire le plus élevé.raisonnable.Trop souvent, nous
privilégions la prudence, de peur d'effrayer l'employeur et de nous contenter ainsi de trop peu.est Il
est possible d'effrayer un employeur, et il est vrai que les employeurs n'aiment pas que les candidats
soient affirmatifs lors des négociations salariales, mais aimer n'est pas la même chose que faire ce
qu'il faut pour embaucher ou retenir quelqu'un.49Ce qui arrive beaucoup plus souvent, c’est que nous
demandons moins que ce que nous aurions pu obtenir.
Une autre tactique de négociation distributive consiste à révéler une date limite. Erin
est responsable des ressources humaines. Elle négocie son salaire avec Ron, un nouvel
employé très recherché. Comme Ron sait que l'entreprise a besoin de lui, il décide de jouer
dur et de demander un salaire extraordinaire et de nombreux avantages. Erin dit à Ron
que l'entreprise ne peut pas répondre à ses exigences. Ron dit à Erin qu'il va devoir
réfléchir. Craignant que l'entreprise perde Ron au profit d'un concurrent, Erin décide de
dire à Ron qu'elle est pressée par le temps et qu'elle doit conclure un accord avec lui
immédiatement, sinon elle devra offrir le poste à un autre candidat. Considérez-vous Erin
comme une négociatrice avisée ? Eh bien, elle l'est. Pourquoi ? Les négociateurs qui
révèlent les dates limites accélèrent les concessions de leurs homologues négociateurs,
les obligeant à reconsidérer leur position. Et même si les négociateurs ne le font pas,
pensecette tactique fonctionne, en réalité, les négociateurs qui révèlent les délais s'en
sortent mieux.50
Négociation intégrativeJake est une boutique de luxe de Chicago fondée il y a cinq ans et
détenue par Jim Wetzel et Lance Lawson. Au début de l’activité, Wetzel et Lawson n’avaient
aucun mal à écouler des millions de dollars de marchandises de nombreux créateurs
prometteurs. Ils ont développé une telle relation que de nombreux créateurs envoyaient des
lots à Jake sans exiger de paiement anticipé. Lorsque l’économie s’est détériorée en 2008, Jake a
eu du mal à écouler ses stocks et les créateurs ont constaté qu’ils n’étaient pas payés pour ce
qu’ils avaient expédié au magasin. Malgré le fait que de nombreux créateurs étaient prêts à
travailler avec le magasin sur un plan de paiement différé, Wetzel et Lawson ont cessé de les
rappeler. L’un des créateurs, Doo-Ri Chung, a déploré : « On ressent une certaine familiarité
avec les gens qui vous ont soutenu pendant si longtemps. Lorsqu’ils ont des problèmes de
trésorerie, vous voulez vous assurer que vous êtes également là pour eux. »51L’attitude de Mme
Chung montre la promesse denégociation intégrative. Contrairement à la négociation
distributive, la négociation intégrative repose sur l'hypothèse selon laquelle un ou plusieurs
accords possibles peuvent créer une solution gagnant-gagnant. Bien entendu, comme le
montre l'exemple de Jake et comme nous le soulignerons plus tard, la négociation intégrative
nécessite « deux personnes pour danser » : les deux parties doivent être impliquées pour qu'elle
fonctionne.
Négociation 461
défis.
négociation intégrativeNégociation
qui recherche un ou plusieurs règlements susceptibles
de créer une solution gagnant-gagnant.
462 CHAPITRE 14 Conflit et négociation
Mythe ou science ?
T
Sa déclaration est vraie. vue, mais il a également donné des détails importants La qualité de la communication étant
Jamais dans l’histoire de l’humanité les sur ce qui est nécessaire pour bien communiquer dans mesurée à la fin de la négociation, cette
contacts entre membres de cultures les négociations interculturelles : étude ne permet pas de déterminer les
différentes n’ont été aussi nombreux. Les chaînes relations de cause à effet (il est possible que
Clarté—Est-ce que chaque partie s’est
d’approvisionnement sont de plus en plus des les résultats de la négociation incitent les
comprise ?
réseaux multinationaux. Les grandes parties à percevoir la communication de
Réactivité—chaque partie a-t-elle réagi
organisations commercialisent leurs produits et manière plus favorable). Cependant, elle
rapidement et en douceur ? Confort—Est-
services dans de nombreux pays. Des équipes suggère que les négociations
ce que chaque partie se sentait à l’aise et
virtuelles mondiales travaillent pour rendre leurs interculturelles ne doivent pas toujours
faisait confiance à l’autre ?
organisations compétitives à l’échelle mondiale. La aboutir à des résultats inférieurs si les
plupart de ces relations fournisseur/client/ Les auteurs ont constaté que les négociations parties s'engagent à communiquer
manager/employé impliquent des négociations interculturelles avaient une qualité de communication clairement, de manière réactive et de
sur un sujet. Seules les organisations les plus inférieure en ce qui concerne ces trois caractéristiques manière à mettre l'autre partie à l'aise.
petites et les plus locales sont à l’abri des que les négociations intraculturelles.
il faut négocier de manière interculturelle. Ils ont également constaté que des niveaux
La négociation étant un processus de de communication de meilleure qualité Source:D'après LA Liu, CH Chua et GK Stahl,
communication intense, on pourrait penser que la contribuaient au succès des négociations « Qualité de l'expérience de
mondialisation a mis l’accent sur la qualité de la interculturelles, tant en termes de gains communication : définition, mesure et
implications pour les négociations
communication lors des négociations. Une étude communs obtenus par les parties que de interculturelles », Journal of Applied
récente a confirmé cette hypothèse. leur satisfaction à l’égard des accords. Psychology 95, n° 3 (2010), pp. 469–487.
crée de meilleurs résultats pour chaque partie que si elles négociaient chaque question
individuellement.55Un dernier conseil est de se concentrer sur les intérêts sous-jacents des deux
parties plutôt que sur les problèmes. En d'autres termes, il est préférable de se concentrer sur
pourquoiun employé veut une augmentation plutôt que de se concentrer uniquement sur le montant
de l'augmentation. Des résultats intégratifs potentiels invisibles peuvent survenir si les deux parties se
concentrent sur ce qu'elles veulent vraiment plutôt que sur les éléments spécifiques sur lesquels elles
négocient. En règle générale, il est plus facile de se concentrer sur les intérêts sous-jacents lorsque les
parties à une négociation se concentrent sur des objectifs généraux plutôt que sur les résultats
immédiats d'une décision spécifique.56Les négociations qui ont lieu lorsque les deux parties se
concentrent sur l’apprentissage et la compréhension de l’autre partie ont également tendance à
produire des résultats communs plus élevés que celles dans lesquelles les parties sont davantage
intéressées par leurs résultats financiers individuels.57
Enfin, reconnaissez que le compromis peut être votre pire ennemi dans la négociation d'un
accord gagnant-gagnant. Le compromis réduit la pression de négocier de manière intégrée.
Après tout, si vous ou votre adversaire cédez facilement, personne n'a besoin de faire preuve de
créativité pour parvenir à un accord. Ainsi, les gens finissent par se contenter de moins que ce
qu'ils auraient pu obtenir s'ils avaient été obligés de prendre en compte les intérêts de l'autre
partie, de faire des compromis et de faire preuve de créativité.58Pensez à l’exemple classique
dans lequel deux sœurs se disputent pour savoir qui aura une orange. Sans qu’elles le sachent,
l’une veut l’orange pour boire le jus, tandis que l’autre veut la peau d’orange pour faire un
gâteau. Si l’une des sœurs capitule simplement et donne l’orange à l’autre, elles ne seront pas
obligées d’explorer les raisons pour lesquelles elles veulent l’orange, et elles ne trouveront donc
jamais la solution gagnant-gagnant : elles pourraientchaque ils ont l'orange parce qu'ils en
veulent des parties différentes !
Négociation 463
Le processus de négociation
6 Appliquer les cinq étapes du La pièce 14-7 présente un modèle simplifié du processus de négociation. Il considère que
la négociation se compose de cinq étapes : (1) préparation et planification, (2) définition
processus de négociation.
des règles de base, (3) clarification et justification, (4) négociation et résolution des
problèmes, et (5) clôture et mise en œuvre.59
Les relations changeront à la suite d’une négociation, c’est donc un autre résultat à
prendre en considération. Si vous pouvez « gagner » une négociation mais pousser l’autre
partie au ressentiment ou à l’animosité, il pourrait être plus sage d’adopter un style plus
conciliant. Si le maintien de la relation vous fait paraître faible et facilement exploitable,
vous pouvez envisager un style plus agressif. Pour illustrer l’importance du ton d’une
relation dans le cadre de négociations, pensez aux personnes qui se sentent bien dans la
relation.processusd'une négociation d'offre d'emploi sont plus satisfaits de leur emploi et
moins susceptibles de changer d'emploi un an plus tard, quelle que soit leur situation
réelle.Résultatsde ces négociations.60
Une fois que vous avez rassemblé vos informations, utilisez-les pour développer une
stratégie. Par exemple, les joueurs d'échecs experts savent à l'avance comment ils réagiront à
Exposition14-7 La négociation
Préparation et
planification
Définition de
règles de base
Clarification et
justification
Négociation et
résolution de problèmes
Fermeture et
mise en œuvre
464 CHAPITRE 14 Conflit et négociation
toute situation donnée. Dans le cadre de votre stratégie, vous devez déterminer votre position
et celle de l'autre partie.bHNEunalternativetouaisnégociéunaccord, ouBATNA.61Votre BATNA
détermine la valeur la plus basse que vous pouvez accepter pour un accord négocié. Toute offre
supérieure à votre BATNA est préférable à une impasse. Inversement, vous ne devez pas
espérer réussir dans vos efforts de négociation si vous n'êtes pas en mesure de faire à l'autre
partie une offre qu'elle trouve plus attrayante que sa BATNA. Si vous entamez vos négociations
en ayant une bonne idée de ce qu'est la BATNA de l'autre partie, même si vous n'êtes pas en
mesure de l'atteindre, vous pourrez peut-être obtenir un changement. Réfléchissez bien à ce
que l'autre partie est prête à abandonner. Les personnes qui sous-estiment la volonté de leur
adversaire de céder sur des questions clés avant même le début des négociations finissent par
obtenir des résultats inférieurs à ceux de la négociation.62
Définition des règles de baseUne fois que vous avez fait votre planification et élaboré
une stratégie, vous êtes prêt à commencer à définir avec l'autre partie les règles de base
et les procédures de la négociation elle-même. Qui négociera ? Où se déroulera-t-elle ?
Quelles contraintes de temps s'appliqueront, le cas échéant ? À quelles questions la
négociation sera-t-elle limitée ? Suivrez-vous une procédure spécifique en cas d'impasse ?
Au cours de cette phase, les parties échangeront également leurs propositions ou
demandes initiales.
Clarification et justificationUne fois que vous avez échangé vos positions initiales,
vous et l'autre partie expliquez, développez, clarifiez, renforcez et justifiez vos
demandes initiales. Cette étape n'a pas besoin d'être conflictuelle. Il s'agit plutôt
d'une occasion de vous informer mutuellement sur les problèmes, sur leur
importance et sur la manière dont vous êtes arrivé à vos demandes initiales.
Fournissez à l'autre partie tout document qui permet d'étayer votre position.
Lorsque les intérêts sont opposés. Ainsi, le meilleur négociateur distributif semble être un
introverti désagréable, quelqu’un qui s’intéresse davantage à ses propres résultats qu’à
faire plaisir à l’autre partie et à avoir un échange social agréable. Les personnes qui sont
très intéressées par des relations positives avec les autres, et qui ne se soucient pas
beaucoup de leurs propres résultats, sont des négociateurs particulièrement médiocres.
Ces personnes ont tendance à être très anxieuses face aux désaccords et prévoient de
céder rapidement pour éviter les conflits désagréables avant même le début des
négociations.63
Les recherches suggèrent également que l’intelligence prédit l’efficacité des négociations, mais,
comme pour la personnalité, les effets ne sont pas particulièrement forts.64En un sens, ces maillons
faibles sont une bonne nouvelle car ils signifient que vous n'êtes pas gravement désavantagé, même
si vous êtes un extraverti agréable, au moment de négocier. Nous pouvons tous apprendre à être de
meilleurs négociateurs. En fait, les personnes qui pensent ainsi ont plus de chances de réussir dans les
négociations car elles persistent dans leurs efforts même face à des revers temporaires.65
L’anxiété semble également avoir un impact sur la négociation. Par exemple, une étude a révélé
que les personnes qui ressentaient plus d’anxiété à l’idée d’une négociation avaient davantage recours
à la tromperie dans leurs relations avec les autres.68Une autre étude a révélé que les négociateurs
anxieux s’attendent à des résultats inférieurs des négociations, répondent plus rapidement aux offres
et quittent le processus de négociation plus rapidement, ce qui les conduit à obtenir des résultats
moins bons.69
Toutes ces découvertes concernant les émotions sont liées aux négociations distributives. Dans
les négociations intégratives, en revanche, les humeurs et les émotions positives semblent conduire à
des accords plus intégratifs (niveaux plus élevés de gain commun). Cela peut se produire parce que,
comme nous l’avons noté au chapitre 4, l’humeur positive est liée à la créativité.70
La culture dans les négociations Une étude a comparé les négociateurs américains et japonais
et nous avons découvert que les négociateurs japonais, qui évitent généralement les conflits, ont tendance à
communiquer indirectement et à adapter leur comportement à la situation. Une étude de suivi a montré que,
alors que les premières offres des managers américains ont conduit à l'effet d'ancrage que nous avons noté
lors de la discussion sur la négociation distributive, pour les négociateurs japonais,
BATNALebHNEunalternativetouais n
égociéunaccord ; le minimum que
l’individu devrait accepter.
466 CHAPITRE 14 Conflit et négociation
les premières offres ont conduit à un meilleur partage d’informations et à de meilleurs résultats en matière d’intégration.71
Dans une autre étude, les dirigeants dotés d’un pouvoir économique élevé et originaires de Hong Kong, un
pays où la distance hiérarchique est élevée, se sont montrés plus coopératifs dans les négociations sur une
ressource partagée que les dirigeants allemands et américains, dont la distance hiérarchique était plus faible.
72Cela suggère que dans les pays où la distance hiérarchique est élevée, les personnes occupant des postes
de pouvoir pourraient faire preuve de davantage de retenue.
Une autre étude a examiné les différences entre les négociateurs américains et indiens.73
Les répondants indiens ont déclaré avoir moins confiance dans leurs interlocuteurs que les
répondants américains. Ces niveaux de confiance plus faibles étaient associés à une moindre
découverte d'intérêts communs entre les parties, ce qui s'est produit parce que les négociateurs
indiens étaient moins disposés à divulguer et à solliciter des informations. Dans les deux
cultures, l'utilisation de méthodes de négociation par questions-réponses était associée à de
meilleurs résultats de négociation. Ainsi, bien qu'il existe certaines différences culturelles dans
les styles de négociation, il semble que certaines tactiques de négociation produisent de
meilleurs résultats dans toutes les cultures.
Différences entre les sexes dans les négociationsLes hommes et les femmes négocient-ils
différemment ? Et le genre a-t-il une influence sur les résultats des négociations ? La réponse à la
première question semble être non.74La réponse à la deuxième question est un oui mitigé.75
Selon un stéréotype répandu, les femmes sont plus coopératives et plus agréables dans les
négociations que les hommes. Les faits ne corroborent pas cette croyance. Cependant, il a été
démontré que les hommes négocient mieux que les femmes, même si la différence est
relativement faible. On a avancé l’hypothèse que les hommes et les femmes accordent une
valeur inégale aux résultats. « Il est possible que quelques centaines de dollars de plus en
salaire ou un bureau de quartier soient moins importants pour les femmes que l’établissement
et le maintien d’une relation interpersonnelle. »76
Parce que l’on attend des femmes qu’elles soient « gentilles » et des hommes « durs », les recherches
montrent que les femmes sont pénalisées lorsqu’elles entament des négociations.77De plus, lorsque les
femmes et les hommes se conforment effectivement à ces stéréotypes (les femmes se comportent «
gentiment » et les hommes « durement »), cela devient une prophétie autoréalisatrice, renforçant les
différences de genre stéréotypées entre les négociateurs hommes et femmes.78Ainsi, l'une des raisons pour
lesquelles les négociations favorisent les hommes est que les femmes sont « damnées si elles le font,
damnées si elles ne le font pas ». Négociez durement et elles seront pénalisées pour avoir violé un stéréotype
de genre. Négociez gentiment et cela ne fera que renforcer et permettre aux autres d'exploiter ce stéréotype.
mondialisation !
L
Nous avons déjà évoqué la colère Ils ont commencé à négocier plus durement Les individus issus de cultures d'Asie de l'Est
comme tactique de négociation, mais une fois qu'ils ont vu que leur partenaire de estiment que le recours à la colère pour obtenir
les différentes cultures perçoivent-elles négociation devenait en colère, alors que les gain de cause dans une négociation n'est pas une
l'expression de la colère différemment ? Les faits négociateurs américains ont en fait quelque tactique légitime, ils réagissent donc en refusant
suggèrent que c'est le cas, ce qui signifie que le peu capitulé face à des demandes furieuses. de coopérer lorsque leurs adversaires s'énervent.
recours à la colère n'est pas toujours une stratégie Pourquoi les négociateurs d'Asie de l'Est
Les données suggèrent également que les attitudes et les comportements des femmes elles-
mêmes leur portent préjudice lors des négociations. Les femmes cadres font preuve de moins de
confiance que les hommes avant de négocier et sont moins satisfaites de leur performance par la
suite, même lorsque leur performance et les résultats obtenus sont similaires à ceux des hommes.79
Les femmes sont également moins susceptibles que les hommes de considérer une situation ambiguë
comme une occasion de négociation. Il semble que les femmes se pénalisent indûment en ne
s’engageant pas dans des négociations qui seraient dans leur meilleur intérêt. Certaines recherches
suggèrent que les femmes sont moins agressives dans les négociations parce qu’elles craignent les
réactions négatives des autres. Il y a une nuance intéressante à ce résultat : les femmes sont plus
susceptibles de s’engager dans une négociation assertive lorsqu’elles négocient au nom de quelqu’un
d’autre que lorsqu’elles négocient en leur nom propre.80
Un choix éthique
Y
Vous avez peut-être remarqué que nos émotions. Pour reprendre les termes que par extension, se sentir coupable dans une
conseils pour négocier efficacement vous connaissez bien de la recherche sur la négociation peut signifier que vous adoptez un
dépendent en grande partie de la personnalité, il semble que les individus qui comportement que vous regretterez plus tard.
compréhension du point de vue et des sont plus agréables seront des
objectifs de la personne avec laquelle vous négociateurs plus éthiques. 3.Attention à ne pas trop vous montrer
négociez. Il a été démontré que la préparation Lorsque vous réfléchissez à la manière compatissant au point d’aller à l’encontre
de listes de contrôle des intérêts de votre d’améliorer votre comportement de négociation de vos propres intérêts. Ce n’est pas parce
interlocuteur, des tactiques probables et des éthique, suivez ces lignes directrices : que vous essayez de comprendre les
BATNA améliore les résultats des négociations. motivations et les réactions émotionnelles
Ces étapes peuvent-elles également faire de 1.Essayez de comprendre le point de vue de de l’autre personne que vous devez
vous un négociateur plus éthique ? Des études votre partenaire de négociation, non supposer qu’elle sera honnête et juste en
suggèrent que c'est possible. seulement en comprenant cognitivement retour. Soyez donc sur vos gardes.
Les chercheurs ont demandé aux répondants ce que l’autre personne veut, mais en
d'indiquer dans quelle mesure ils avaient tendance faisant preuve d’empathie envers la
à penser aux sentiments et aux émotions des réaction émotionnelle qu’il ou elle aura face Sources:D'après TR Cohen, « Émotions morales et
autres et de décrire les types de tactiques qu'ils aux résultats possibles. négociation non éthique : les effets différentiels de
2.Soyez conscient de vos propres émotions, car l'empathie et de la prise de perspective pour
utilisaient au cours d'un exercice de négociation.
dissuader les négociations trompeuses »,Journal
Les individus les plus empathiques se sont de nombreuses réactions morales sont de l'éthique des affaires94, no. 4 (2010), pp. 569–
systématiquement livrés à moins de fondamentalement émotionnelles. Une 579 ; et R. Volkema, D. Fleck et A. Hofmeister, «
étude a révélé que l'adoption de stratégies Prédire les comportements de négociation
comportements de négociation contraires à
concurrentiels et non éthiques et leurs
l'éthique, comme faire de fausses promesses. de négociation contraires à l'éthique conséquences »,Journal de négociation
et manipuler l’information, et sentiments accrus de culpabilité, donc 26, n° 3 (2010), pp. 263–286.
Les médiateurs sont largement utilisés dans les négociations entre employeurs et salariés
et dans les litiges devant les tribunaux civils. Leur efficacité globale est assez
impressionnante. Le taux de règlement est d'environ 60 %, et la satisfaction des
négociateurs est d'environ 75 %. Mais la situation est la clé du succès de la médiation : les
parties en conflit doivent être motivées à négocier et à résoudre leur conflit. De plus,
l'intensité du conflit ne doit pas être trop élevée ; la médiation est plus efficace dans des
situations de conflit modéré. Enfin, la perception du médiateur est importante ; pour être
efficace, le médiateur doit être perçu comme neutre et non coercitif.
UnarbitreL'arbitrage est une tierce partie qui a le pouvoir de dicter un
accord. L'arbitrage peut être volontaire (demandé par les parties) ou
obligatoire (imposé par la loi ou le contrat). Le gros avantage de l'arbitrage
par rapport à la médiation est qu'il aboutit toujours à un accord. La présence
d'un aspect négatif dépend de la sévérité de l'arbitre. Si l'une des parties se
sent vaincue, elle sera certainement insatisfaite et le conflit pourra refaire
surface plus tard.
UNconciliateurest un tiers de confiance qui assure un lien de communication informel
entre le négociateur et l'adversaire. Ce rôle a été rendu célèbre par Robert Duval dans le
premierParrainEn tant que fils adoptif de Don Corleone et avocat de formation, Duval
servait d'intermédiaire entre les Corleone et les autres familles mafieuses. Comparer la
conciliation à la médiation en termes d'efficacité s'est avéré difficile car les deux se
chevauchent beaucoup. Dans la pratique, les conciliateurs agissent généralement comme
plus que de simples canaux de communication. Ils participent également à la recherche
des faits, interprètent les messages et persuadent les parties en conflit de conclure des
accords.
Résumé et implications pour les managers 469
MonGestionLaboratoire
Maintenant que vous avez terminé ce chapitre, revenez àwww.mymanagementlab.compour continuer à
pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
Bien que de nombreuses personnes pensent que les conflits réduisent la performance du
groupe et de l’organisation, cette hypothèse est souvent erronée. Les conflits peuvent être
constructifs ou destructeurs pour le fonctionnement d’un groupe ou d’une unité. Comme le
montre la figure 14-8, les niveaux de conflit peuvent être soit trop élevés, soit trop faibles pour
être constructifs. L’un ou l’autre extrême nuit à la performance. Le niveau optimal est celui qui
empêche la stagnation, stimule la créativité, permet de relâcher les tensions et de faire germer
les graines du changement sans perturber ni empêcher la coordination des activités.
Quels conseils pouvons-nous donner aux managers confrontés à des conflits excessifs et à la
nécessité de les réduire ? Ne partez pas du principe qu'une seule stratégie de gestion des conflits sera
toujours la meilleure ! Choisissez une stratégie adaptée à la situation. Voici quelques lignes
directrices :81
(Haut)
Performances de l'unité
UN B C
Apathique
Stagnant
Faible
Ne répond pas
UN ou Dysfonctionnel Faible
changer
aucun
Manque de nouveauté
idées
Viable
B Optimal Fonctionnel Autocritique Haut
Novateur
Perturbateur
C Haut Dysfonctionnel Chaotique Faible
Peu coopératif
- Utilisercompromislorsque les objectifs sont importants mais ne valent pas la peine de faire l’effort de
perturber potentiellement des approches plus affirmées, lorsque des adversaires ayant un pouvoir
égal sont engagés dans des objectifs mutuellement exclusifs, lorsque vous recherchez des solutions
temporaires à des problèmes complexes, lorsque vous avez besoin de solutions rapides sous la
pression du temps, et comme solution de secours lorsque la collaboration ou la concurrence échoue.
- La négociation distributive peut résoudre les conflits, mais elle réduit souvent la
satisfaction d’un ou plusieurs négociateurs car elle est conflictuelle et axée sur le
court terme. La négociation intégrative, au contraire, tend à produire des résultats
qui satisfont toutes les parties et à établir des relations durables.
- Assurez-vous de fixer des objectifs de négociation ambitieux et essayez de trouver des moyens
créatifs pour atteindre les objectifs des deux parties, en particulier lorsque vous accordez de
l'importance à la relation à long terme avec l'autre partie. Cela ne signifie pas que vous devez sacrifier
votre intérêt personnel ; cela signifie plutôt que vous devez essayer de trouver des solutions créatives
qui donnent aux deux parties ce qu'elles veulent vraiment.
Résumé et implications pour les managers 471
INDIQUER CONTREPOINT
je S
Il semble qu'il y ait toujours une ligue sportive majeure sur le point de Les équipes portuaires sont une cible facile.
déclencher une grève. Ces dernières années, la Ligue majeure de Il est vrai que la plupart des joueurs des ligues majeures sont bien
baseball (MLB), la National Basketball Association (NBA), la Ligue récompensés pour leur talent exceptionnel et les risques qu’ils prennent. Il est
nationale de hockey (NHL) et la National Football League (NFL) ont connu également vrai que les propriétaires qui sont en mesure d’investir dans les équipes sont
d'importants conflits du travail. Quand la cupidité rencontre la cupidité, riches – les investisseurs le sont généralement. Mais les ressources dont disposent les
devinez qui perd ? Oui, les fans. deux parties signifient-elles que leur conflit doit simplement disparaître ? La raison pour
Il y a quelques années, une saison entière de la LNH a été annulée en raison laquelle ces conflits surviennent est que de véritables intérêts et de l’argent réel sont en
d'un conflit de travail (les propriétaires de la LNH ont organisé un arrêt de travail jeu.
ou « lock-out » qui a duré 311 jours). Le principal problème ? Comment répartir Le fonctionnement des ligues majeures de sport est une affaire complexe.
les plus de 2 milliards de dollars de revenus générés par la ligue. Le joueur Les propriétaires et les joueurs peuvent être caricaturés, mais si l’on creuse un
moyen de la LNH gagne un salaire annuel de 1,35 million de dollars, sans peu plus, on s’aperçoit que leurs conflits sont assez naturels. Prenons le cas du
compter les revenus provenant des contrats de parrainage, des apparitions, des hockey. Les clubs de la LNH ont dépensé 76 % de leurs revenus bruts en salaires
produits dérivés, etc. Les propriétaires ne souffrent pas non plus. La plupart sont de joueurs et ont collectivement perdu 273 millions de dollars l’année précédant
millionnaires à plusieurs reprises. Le propriétaire des Kings de Los Angeles, Philip le lock-out. La LNH a essayé de convaincre les joueurs d’accepter une structure
Anschutz, aurait une valeur nette de 7 milliards de dollars. salariale qui liait les salaires des joueurs aux revenus de la ligue, garantissant aux
La NFL est une variante du même thème. Pendant le lock-out de 2011, au clubs une « certitude des coûts ». Naturellement, le syndicat des joueurs a
cours duquel le syndicat des joueurs s'est temporairement dissous pour pouvoir résisté, arguant que la « certitude des coûts » n’était rien d’autre qu’un autre
prétendre qu'il n'était pas un syndicat, les propriétaires et les joueurs se sont terme pour désigner un plafond salarial. Il a plaidé en faveur du maintien du
disputés sur la façon de partager 9 milliards de dollars de revenus. Le joueur système « basé sur le marché » dans lequel les joueurs négociaient
moyen gagne 1,9 million de dollars par an. La valeur nette moyenne d'un individuellement les contrats avec les équipes et les équipes avaient un contrôle
propriétaire de la NFL est de 1,4 milliard de dollars. Et chaque partie se dispute total sur le montant qu’elles dépensaient pour les joueurs.
pour obtenir plus. Le lock-out de la NFL a été provoqué par un certain nombre de problèmes qui ont
Oui, les joueurs se blessent. Certaines vies sont brisées de façon divisé les propriétaires et les joueurs, notamment le souhait des propriétaires d'une
permanente. Mais pensez-vous qu’être ouvrier du bâtiment, agriculteur, saison de 18 matchs (sans augmentation de la rémunération des joueurs), la manière
policier, pêcheur ou employé de quai de chargement est une chose facile ? dont les coûts sont pris en compte dans le partage des revenus et les pensions des
À quelle fréquence ces groupes font-ils grève ? Ils gagnent beaucoup joueurs retraités. Ces questions ne sont pas anodines et ne sont pas non plus
moins que les athlètes professionnels (le pêcheur moyen gagne 2 % du totalement différentes des problèmes qui se posent dans d'autres conflits entre les
salaire moyen d’un joueur de la LNH !), mais ils travaillent toute l’année, ce travailleurs et la direction.
qui est beaucoup plus dangereux. Enfin, il est facile de prétendre que les ligues majeures de sport connaissent
Pendant ce temps, le prix des billets pour les événements sportifs continue un nombre inhabituel de conflits de travail, mais ce n’est pas nécessairement
de grimper. Au cours des 20 dernières années, le prix des billets pour les ligues exact. Avez-vous entendu parler de la grève de la Fédération des enseignants de
majeures a augmenté deux fois plus vite que l’inflation. Mais à quoi se la Saskatchewan en 2011 ? Le sport nous intéresse (c’est pourquoi il y a tant
concentrent les propriétaires et les joueurs ? Comment se remplir encore plus les d’argent en jeu), et nous sommes donc plus susceptibles de remarquer les
poches. Est-ce une surprise lorsque le running back des Vikings du Minnesota conflits de travail dans les ligues majeures de sport, mais cela ne prouve pas
Adrian Peterson, furieux à cause du conflit, a qualifié les joueurs de la NFL d’« qu’ils soient plus fréquents.
esclaves des temps modernes » ? (Il gagne plus de 10 millions de dollars par an.) Oui, les propriétaires sont riches et les joueurs gagnent beaucoup d'argent. C'est
Des milliardaires en conflit avec des millionnaires. Ce sont des nous qui les avons aidés à y parvenir, et nous ne devrions pas leur reprocher de vouloir
Sources:A. Benoit, « Jets 2010 : ce que le film a révélé »,Le New York Times(Avril de 14, 2011), téléchargé le 1er juillet 2011, tration
http://fifthdown.blogs.nytimes.com/ ; D. Farrar, « Adrian Peterson exprime sa msur les questions de travail »,Yahoo! Sports
frustration (15 mars 2011), téléchargé le 30 juin 2011, depuis http://sports.yahoo.com/d JZ Klein et S. Hackel, « SLAP SHOT ; téléchargé le
nfl/ ; un conflit de travail façonne toujours la LNH, »Le New York Times(3 janvier 2010), 2 juillet 2011, depuis http://query.
dow nytimes.com/.
472 CHAPITRE 14 Conflit et négociation
QUESTIONS DE RÉVISION
1Qu’est-ce qu’un conflit ? 6Quelles sont les cinq étapes du processus de négociation ?
2Quelles sont les différences entre les visions 7Comment les différences individuelles de personnalité et de genre
traditionnelles, interactionnistes et gérées des conflits ? influencent-elles les négociations ?
3Quelles sont les étapes du processus de conflit ? 8Quels sont les rôles et les fonctions des négociations avec
des tiers ?
4Qu'est-ce que la négociation ?
5Quelles sont les différences entre la négociation distributive et la
négociation intégrative ?
Source:R. Cohen, « L’éthicien »,Magazine du New York Times(18 juillet 2010), p. 19.
Sources:D'après SA Joni et D. Beyer, « Comment choisir un bon combat »,Revue de commerce de Harvard (décembre
2009), pp. 48–57 ; et BH Bradley, BE Postlewaite, AC Klotz, MR Hamdani et KG Brown., « Tirer parti des avantages des
conflits de tâches au sein des équipes : le rôle essentiel du climat de sécurité psychologique au sein des équipes »,
Journal de psychologie appliquée,Publication anticipée (4 juillet 2011), doi: 10.1037/a0024200.
474 CHAPITRE 14 Conflit et négociation
- De nombreux États ont expérimenté la médiation comme alternative aux Knicks Eddy Curry, a poursuivi Curry pour harcèlement sexuel,
procès traditionnels pour résoudre les litiges juridiques. L'État du discrimination et non-paiement de 93 000 $ de salaires et de
Maryland a constaté, dans le cadre d'un programme pilote, que 58 % des remboursements, les parties ont convenu d'une médiation.
affaires en appel pouvaient être résolues par la médiation et que la Cependant, après que les parties n'ont pas réussi à parvenir à un
médiation était à la fois moins coûteuse et plus rapide qu'une résolution accord au cours de la médiation, Kuchinsky a rétabli sa plainte et
contribué à cette baisse. » médiation pour régler leurs plaintes, mais que les employeurs
acceptent de le faire seulement dans 30 % des cas. Pourquoi pensez-
Cependant, la médiation ne fonctionne pas toujours : vous qu'il existe une telle disparité ?
Sources:D'après M. Kapko, « Le syndicat des acteurs cherche à obtenir un vote de grève après l'échec de la médiation
fédérale »,Forbes (23 novembre 2008), www.forbes.com ; K. Tyler, « Médiation pour un meilleur résultat »,Magazine
RH (novembre 2007), pp. 63–66 ; K. O'Brien, « The Closer »,Boston Globe(12 avril 2009), www.boston.com ; et S. Lash, «
Appel à la médiation en appel dans le Maryland »,Le Daily Record(4 juillet 2011), www . thedailyrecord.com.
NOTES DE FIN vol. 3 (Palo Alto, CA : Consulting Psychologists Press, 1992), pp.
651–717.
1.Voir, par exemple, D. Tjosvold, « Définir le conflit et faire des 3.Pour une revue complète de l'approche interactionniste, voir C. De
choix concernant sa gestion : éclairer le côté obscur de la vie Dreu et E. Van de Vliert (éd.),L'utilisation des conflits dans les
organisationnelle »,Journal international de gestion des organisations(Londres : Sage, 1997).
conflits17, no. 2 (2006), pp. 87–95 ; et MA Korsgaard, SS Jeong, 4.Voir KA Jehn, « Un examen multiméthode des avantages et des
DM Mahony et AH Pitariu, « Une vision multiniveau du conflit inconvénients des conflits intragroupes »,Trimestriel des sciences
intragroupe »,Journal de Management34, n° 6 (2008), pp. administratives(juin 1995), pp. 256–282 ; KA Jehn, « Une analyse
1222–1252. qualitative des types et des dimensions des conflits dans les groupes
2.KW Thomas, « Processus de conflit et de négociation dans les organisationnels »,Trimestriel des sciences administratives(septembre
organisations », dans MD Dunnette et LM Hough (éd.), Manuel 1997), pp. 530–557 ; KA Jehn et EA Mannix, « La nature dynamique du
de psychologie industrielle et organisationnelle, 2e éd., conflit : une étude longitudinale des conflits intragroupes
Notes de fin 475
Conflit et performance de groupe »,Journal de l'Académie de Effets »,Journal de l'Académie de Management46, no. 4 (2003),
Management(avril 2001), pp. 238–251 ; et CKW De Dreu et LR pp. 486–496 ; et V. Venkataramani et RS Dalal, « Qui aide et
Weingart, « Conflits entre tâches et relations, performance de nuit à qui ? Aspects relationnels de l'entraide et du tort
l'équipe et satisfaction des membres de l'équipe : une méta- interpersonnels dans les organisations »,Journal de
analyse »,Journal de psychologie appliquée(Août 2003), pp. psychologie appliquée92, n° 4 (2007), pp. 952–966.
741–749. 19.R. Friedman, C. Anderson, J. Brett, M. Olekalns, N. Goates et CC
5.J. Yang et KW Mossholder, « Découplage des conflits entre Lisco, « Les effets positifs et négatifs de la colère sur la
tâches et relations : le rôle du traitement émotionnel résolution des conflits : preuves issues des conflits résolus par
intragroupe »,Journal du comportement organisationnel25, voie électronique »,Journal de psychologie appliquée(avril
no. 5 (août 2004), pp. 589–605 ; et N. Gamero, V. González- 2004), pp. 369–376.
Romá et JM Peiró, « L'influence des conflits intra-équipes sur le 20.LR Pondy, « Conflits organisationnels : concepts et modèles »,
climat affectif des équipes de travail : une étude longitudinale Trimestriel des sciences administratives(Septembre 1967), p.
»,Journal de psychologie du travail et des organisations 302.
81, n° 1 (2008), pp. 47–69. 21.Voir, par exemple, RL Pinkley, « Dimensions of Conflict
6.«Une enquête montre que les managers ont du pain sur la planche pour Frame: Disputant Interpretations of Conflict »,Journal de
résoudre les conflits de personnalité de leurs employés.Bulletin IPMA- psychologie appliquée(avril 1990), pp. 117–126 ; et RL
RH (3 novembre 2006). Pinkley et GB Northcraft, « Cadres de référence des
7.De Dreu et Weingart, « Conflits entre tâches et relations, conflits : implications pour les processus et les résultats
performance de l’équipe et satisfaction des membres de l’équipe ». des conflits »,Journal de l'Académie de Management(février
8.J. Farh, C. Lee et CIC Farh, « Conflits entre tâches et créativité en 1994), pp. 193–205.
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10.BH Bradley, BE Postlewaite, AC Klotz, MR Hamdani et KG Brown, « visuel sur la découverte de solutions intégratives dans les
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matière à réflexion (pessimiste) »,Journal du 27.Voir RA Baron, « Personnalité et conflit organisationnel : effets du modèle
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476 CHAPITRE 14 Conflit et négociation
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coopératif lors d'une tâche de groupe »,Journal de l'Académie de un test empirique »,Journal international de gestion
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523–526, pour des preuves à l’appui de l’argument selon 279–314.
lequel le conflit est presque uniformément dysfonctionnel. 46.Voir, par exemple, DR Ames, « Assertiveness Expectancies: How Hard
Voir également PJ Hinds et DE Bailey, « Out of Sight, Out of People Push Depends on the Consequences They Predict »,Journal
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35.Jehn, Greer, Levine et Szulanski, « Les effets des types de domaine de la valeur subjective dans la négociation », Journal de la
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utilisation de l’information »,Journal de l'Académie de Management négocier et agir en premier dans les interactions compétitives
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39.J. Fried, « Je sais que tu l’es, mais que suis-je ? »Inc.(Juillet/août inattendus de la révélation des délais finaux dans les négociations
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Notes de fin 477
55.CE Naquin, « L’agonie de l’opportunité dans la négociation : nombre ou un débordement ?Journal de psychologie sociale expérimentale46, n° 5
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voyez, maintenant vous ne le voyez plus : intérêts, enjeux et distance 69.AW Brooks et ME Schweitzer, « Nervous Nellie Can Negotiate? How
psychologique dans la négociation intégrative »,Journal de la Anxiety Incite Negotiators to Faire de Faibles Offres Initiales,
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57.FS Ten Velden, B. Beersma et CKW De Dreu, « Il faut être un pour danser organisationnel et processus décisionnels humains115, n° 1 (2011),
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Échange : Le journal d'enseignement du comportement 385 ; et WL Adair, L. Weingart et J. Brett, « Le calendrier et la
organisationnel6, n° 2 (1981), pp. 39–40. fonction des offres dans les négociations américaines et japonaises
60.JR Curhan, HA Elfenbein et GJ Kilduff, « Partir du bon pied : valeur », Journal de psychologie appliquée92, n° 4 (2007), pp. 1056–1068.
subjective et valeur économique dans la prédiction des résultats 72.S. Kopelman, « L’effet de la culture et du pouvoir sur la coopération dans
longitudinaux en matière d’emploi à partir des négociations les dilemmes des biens communs : implications pour la gestion des
d’offres d’emploi »,Journal de psychologie appliquée94, n° 2 (2009), ressources mondiales »,Comportement organisationnel et processus
pp. 524–534. décisionnels humains108, n° 1 (2009), pp. 153–163.
61.MH Bazerman et MA Neale,Négocier de manière rationnelle 73.BC Gunia, JM Brett, AK Nandkeolyar et D. Kamdar, « Payer
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62.RP Larrick et G. Wu, « Réclamer une grande part d’un petit gâteau : la négociations »,Journal de psychologie appliquée96, n° 4
non-confirmation asymétrique dans la négociation »,Journal de la (2010), pp. 774–789.
personnalité et de la psychologie sociale93, n° 2 (2007), pp. 212–233. 74.C. Watson et LR Hoffman, « Les managers en tant que négociateurs : un
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donnent trop : communion sans faille, anxiétés relationnelles sentiments, du comportement et des résultats »,Leadership Trimestriel(
et coûts économiques dans la négociation distributive et Printemps 1996, pp. 63–85.
intégrative »,Journal de la personnalité et de la psychologie 75.AE Walters, AF Stuhlmacher et LL Meyer, « Genre et compétitivité des
sociale95, no. 3 (2008), pp. 723–738 ; et DS DeRue, DE Conlon, négociateurs : une méta-analyse », Comportement organisationnel
H. Moon et HW Willaby, « Quand la franchise est-elle un et processus décisionnels humains(octobre 1998), pp. 1–29 ; et AF
handicap dans les négociations ? Le rôle du potentiel Stuhlmacher et AE Walters, « Différences entre les sexes dans les
intégrateur et du pouvoir structurel »,Journal de psychologie résultats des négociations : une méta-analyse »,Psychologie du
appliquée94, no 4 (2009), pp. 1032–1047. personnel(Automne 1999), pp. 653–677.
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négociation distributive et intégrative »,Journal de la personnalité résultats des négociations », p. 655.
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65.LJ Kray et MP Haselhuhn, « Croyances et performances des propension à prendre des initiatives dans les négociations ».
négociations implicites : preuves expérimentales et longitudinales 78.L.J. Kray, A.D. Galinsky et L. Thompson, « Inverser l’écart entre les sexes
»,Journal de la personnalité et de la psychologie sociale93, n° 1 dans les négociations : une exploration de la régénération des
(2007), pp. 49–64. stéréotypes »,Comportement organisationnel et processus décisionnels
66.GA Gan Kleef et S. Côté, « Exprimer sa colère dans un conflit : quand humains(Mars 2002), pp. 386–409.
cela aide et quand cela fait mal »,Journal de psychologie appliquée 79.DA Small, M. Gelfand, L. Babcock et H. Gettman, « Qui va à la
92, no. 6 (2007), pp. 1157–1569 ; JM Brett, M. Olekalns, R. Friedman, table des négociations ? L’influence du genre et du cadrage sur
N. Goates, C. Anderson, CC Lisco, « Des bâtons et des pierres : le lancement des négociations »,Journal de la personnalité et
langage, visage et résolution des conflits en ligne »,Journal de de la psychologie sociale93, n° 4 (2007), pp. 600–613.
l'Académie de Management50, no. 1 (2007), pp. 85–99 ; et JR 80.ET Amanatullah et MW Morris, « Négocier les rôles de genre : les
Overbeck, MA Neale et CL Govan, « Je ressens, donc tu agis : effets différences de genre dans la négociation assertive sont atténuées
intrapersonnels et interpersonnels de l'émotion sur les par la peur des femmes de subir des contrecoups et atténuées
négociations en tant que fonction du pouvoir social », lorsqu'elles négocient au nom d'autrui »,Journal de la personnalité
Comportement organisationnel et processus décisionnels humains et de la psychologie sociale98, n° 2 (2010), pp. 256–267.
112, n° 2 (2010), pp. 126–139. 81.KW Thomas, « Vers des valeurs multidimensionnelles dans
67.GA Van Kleef et CKW De Dreu, « Conséquences à long terme de l’enseignement : l’exemple des comportements conflictuels »,Revue de
l’expression de la colère dans les négociations : représailles l'Académie de Management(Juillet 1977), p. 487.
DÉMANTÈLEMENT D'UNE BUREAUCRATIE
T
Bien qu'elle ait été à une époque la plus grande, la plus prospère et la plus admirée des
entreprises du monde, General Motors (GM) rappelle aujourd'hui à beaucoup qu'il s'agit
7Analyser le comportement l’entreprise. En 1988 déjà, alors que l’entreprise dominait encore le marché automobile
implications des différentes mondial, un cadre supérieur de GM avait émis une mise en garde contre la bureaucratie de
conceptions organisationnelles.
GM, mais elle n’avait pas été entendue : « Nous n’avons pas obtenu le succès que nous
aurions dû en raison des graves limitations imposées à la capacité de notre organisation à
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agir dans les délais. »
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Woychowski s’est engagé à changer cette situation. Par le passé, toute modification de
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renforcer votre compréhension des concepts conception d’une voiture nécessitait l’examen de 70 responsables, et les décisions prenaient
du chapitre à
souvent des mois, voire des années, à être prises par la bureaucratie. Un allié de Woychowski, Jon
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Lauckner, responsable de la planification mondiale des produits, a considérablement simplifié ce
processus. Les décisions qui prenaient auparavant des mois ne prennent désormais que quelques
semaines.
D’autres aspects de la structure de GM ont été modifiés. Auparavant, les managers devaient
classer leurs tâches en vert, jaune ou rouge, selon que le travail était terminé, nécessitait des
travaux ou devait être gelé jusqu’à ce qu’un problème majeur soit résolu. Mark Reuss, responsable
du groupe d’ingénierie mondial de GM, explique : « Si vous aviez un problème rouge et que vous
vous leviez, c’était très punitif. » Les managers de GM ont donc développé une attitude d’aversion
478
Fondations
de l'organisation
Structure 15
Chaque révolution s’évapore et ne laisse derrière elle
que la vase d’une nouvelle bureaucratie.—Franz Kafka
480 CHAPITRE 15 Fondements de la structure organisationnelle
Avant d'agir, il faut recueillir des informations auprès d'autant de sources que possible. Woychowski,
Lauckner et Reuss travaillent d'arrache-pied pour rendre GM moins bureaucratique, plus informel, moins
GM parviendra-t-elle à se relever ? Ce n’est pas la première fois que l’entreprise tente une transformation.
Ironiquement, le père de Reuss a été démis de ses fonctions de président de GM lors d’une vaste
restructuration en 1992. « C’est une opportunité que mon père n’a jamais eue », déclare Reuss. « Je ne veux
pas la gâcher. »
Sources:B. Vlasic, « Le choc culturel »,Le New York Times(13 novembre 2009), pp. BU1, BU4 ; P. Brown,
« Selon Bob : comment les voitures GM se sont améliorées »,AutoWeek(23 mai 2011), téléchargé le 30
juin 2011 sur www.autoweek.com/ ; et A. Taylor, « GM vs. Ford : la guerre de cent ans », Fortune(23
mars 2011), téléchargé le 29 juin 2011, depuis http://money.cnn.com/.
S
Les décisions structurelles telles que la reconfiguration de la DG sont sans doute les plus
fondamentales qu'un dirigeant doit prendre. Avant de nous pencher sur les éléments de la
structure d'une organisation et sur la manière dont ils peuvent affecter le comportement,
réfléchissons à la manière dont vous pourriez réagir à un type de structure organisationnelle, la
structure bureaucratique, en procédant à l'auto-évaluation suivante.
1. À en juger par les résultats, dans quelle mesure êtes-vous prêt à travailler dans une organisation
bureaucratique ?
2. Pensez-vous que les résultats obtenus à cette mesure sont importants ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
3. Pensez-vous que les personnes qui obtiennent un score très faible (ou même très élevé) sur cette
mesure devraient essayer d’ajuster leurs préférences en fonction de leur lieu de travail ?
1 Identifier les six éléments de la Unstructure organisationnelledéfinit la manière dont les tâches professionnelles sont formellement
divisées, regroupées et coordonnées. Les gestionnaires doivent tenir compte de six éléments clés
structure d’une organisation.
lorsqu'ils conçoivent la structure de leur organisation : la spécialisation du travail, la
départementalisation, la chaîne de commandement, l'étendue du contrôle, la centralisation et la
décentralisation, et la formalisation.1La pièce 15-1 présente chacun de ces éléments comme des
réponses à une question structurelle importante, et les sections suivantes les décrivent.
Spécialisation du travail
Au début du XXe siècle, Henry Ford s'est enrichi en construisant des automobiles à la
chaîne. Chaque ouvrier de Ford se voyait confier une tâche spécifique et répétitive, comme
monter la roue avant droite ou installer la portière avant droite. En divisant les tâches en
petites tâches standardisées pouvant être effectuées à plusieurs reprises, Ford était
capable de produire une voiture toutes les 10 secondes, avec des employés aux
compétences relativement limitées.
Qu’est-ce que la structure organisationnelle ? 481
Ford a démontré que le travail peut être effectué plus efficacement si les employés sont
autorisés à se spécialiser. Aujourd'hui, nous utilisons le termespécialisation du travail, ou
division du travail,décrire le degré auquel les activités de l'organisation sont subdivisées en
tâches distinctes. L'essence de la spécialisation du travail est de diviser une tâche en un certain
nombre d'étapes, chacune exécutée par une personne distincte. En substance, les individus se
spécialisent dans l'exécution d'une partie d'une activité plutôt que de l'ensemble.
À la fin des années 1940, la plupart des emplois dans le secteur manufacturier des pays
industrialisés étaient très spécialisés. Comme tous les employés d'une entreprise n'avaient pas
les mêmes compétences, les dirigeants considéraient la spécialisation comme un moyen
d'utiliser au mieux les compétences de leurs employés et même de les améliorer par la
répétition. Ils passaient moins de temps à changer de tâche, à ranger les outils et l'équipement
d'une étape précédente et à se préparer pour une autre. Il est tout aussi important de noter
qu'il est plus facile et moins coûteux de trouver et de former des travailleurs pour effectuer des
tâches spécifiques et répétitives, en particulier dans les opérations très sophistiquées et
complexes. Cessna pourrait-il produire un jet Citation par an si une seule personne devait
construire l'avion tout seul ? C'est peu probable ! Enfin, la spécialisation du travail augmente
l'efficacité et la productivité en encourageant la création d'inventions et de machines spéciales.
Ainsi, pendant une grande partie de la première moitié du XXe siècle, les dirigeants ont considéré
la spécialisation du travail comme une source inépuisable d’augmentation de la productivité. Et ils
avaient probablement raison. Lorsque la spécialisation n’était pas largement pratiquée, son
introduction générait presque toujours une productivité plus élevée. Mais dans les années 1960, il est
apparu de plus en plus que cette bonne chose pouvait être poussée trop loin. Les déséconomies
humaines résultant de la spécialisation ont commencé à faire surface sous la forme d’ennui, de
fatigue, de stress, de faible productivité, de mauvaise qualité, d’absentéisme accru et de rotation
élevée du personnel, qui ont plus que compensé les avantages économiques (voir la figure 15-2). Les
dirigeants pouvaient désormais accroître la productivité en élargissant, plutôt qu’en réduisant, le
champ des activités professionnelles. En donnant aux employés une variété d’activités à effectuer, en
leur permettant d’effectuer un travail complet et en les plaçant dans des équipes aux compétences
interchangeables, on obtenait souvent un rendement nettement plus élevé et une plus grande
satisfaction des employés.
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Productivité
t
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pu
jem
Départementalisation
Une fois que les tâches ont été divisées par spécialisation, elles doivent être regroupées afin que les
tâches courantes puissent être coordonnées. La base sur laquelle les tâches sont regroupées s'appelle
départementalisation.
L’une des façons les plus populaires de regrouper des activités est defonctionsUn
directeur de production peut organiser une usine en départements d'ingénierie, de
comptabilité, de fabrication, de personnel et de spécialistes de l'approvisionnement. Un
hôpital peut avoir des départements consacrés à la recherche, à la chirurgie, aux soins
intensifs, à la comptabilité, etc. Une franchise de football professionnel peut avoir des
départements intitulés personnel des joueurs, vente de billets, voyages et hébergement.
Le principal avantage de ce type de départementalisation fonctionnelle est l'efficacité
obtenue en regroupant des spécialistes similaires.
Nous pouvons également compartimenter les emplois par type deproduitouservice
L'entreprise produit. Procter & Gamble place chaque produit majeur (comme Tide,
Pampers, Charmin et Pringles) sous la responsabilité d'un responsable qui en a la
responsabilité globale. Le principal avantage est ici une plus grande responsabilisation en
matière de performance, car toutes les activités liées à un produit ou service spécifique
sont placées sous la direction d'un seul responsable.
Lorsqu'une entreprise est départementalisée sur la base degéographie,ou territoire, la
fonction commerciale, par exemple, peut avoir des régions ouest, sud, centre-ouest et est,
chacune étant en fait un département organisé autour de la géographie. Cette forme est
utile lorsque les clients d'une organisation sont dispersés sur une vaste zone
géographique et ont des besoins similaires en fonction de leur localisation.
Qu’est-ce que la structure organisationnelle ? 483
Chaîne de commandement
Alors que la chaîne de commandement était autrefois une pierre angulaire de la conception des
organisations, elle a beaucoup moins d’importance aujourd’hui.3Mais les gestionnaires contemporains
devraient toujours prendre en compte ses implications.chaîne de commandementIl s’agit d’une ligne
d’autorité ininterrompue qui s’étend du sommet de l’organisation jusqu’à l’échelon le plus bas et qui
clarifie qui rend compte à qui.
Les temps changent, tout comme les principes de base de la conception organisationnelle.
Aujourd’hui, un employé subalterne peut accéder en quelques secondes à des informations qui
n’étaient accessibles qu’aux cadres supérieurs il y a une génération. Les employés opérationnels sont
désormais habilités à prendre des décisions auparavant réservées à la direction. Ajoutez à cela la
popularité des équipes autogérées et interfonctionnelles et la création de nouvelles structures qui
incluent plusieurs chefs, et vous comprendrez pourquoi l’autorité et l’unité de commandement ont
moins d’importance. De nombreuses organisations estiment encore qu’elles peuvent être plus
productives en appliquant la chaîne de commandement. En effet, une enquête menée auprès de plus
de 1 000 cadres a révélé que 59 % d’entre eux étaient d’accord avec l’affirmation suivante : « Il existe
une ligne imaginaire dans l’organigramme de mon entreprise. La stratégie est créée par les personnes
situées au-dessus de cette ligne, tandis que la stratégie est exécutée par les personnes situées en
dessous. »4Cependant, cette même enquête a révélé que l'adhésion des employés de niveau inférieur
à la stratégie de l'organisation était entravée par une trop grande dépendance à la hiérarchie pour la
prise de décision.
Étendue du contrôle
Combien d'employés un manager peut-il diriger efficacement ? Cette question de
étendue du contrôleest important car il détermine en grande partie le nombre de
niveaux et de responsables d'une organisation. Toutes choses étant égales par
ailleurs, plus l'étendue est large, plus l'organisation est efficace.
Supposons que deux organisations comptent chacune environ 4 100 employés de niveau opérationnel.
L'une a une envergure uniforme de quatre employés et l'autre une envergure de huit. Comme l'illustre la
pièce 15-3, l'envergure la plus large aura deux niveaux de moins et environ 800 gestionnaires de moins. Si le
gestionnaire moyen gagne 50 000 $ par an, l'envergure la plus large permettra d'économiser
poêle de 4 poêle de 8
Niveau organisationnel
16 4
4 512
, 096
56
, 024 poêle de 8:
opératives 4 096
, 096
Gestionnaires (Niveaux 1 ) 585
poêle de 4:
Agents 4 096
Gestionnaires (Niveaux 1 à 6) 1 365
Qu’est-ce que la structure organisationnelle ? 485
40 millions de dollars par année en salaires de gestion! Évidemment, des amplitudes plus larges
sont plus efficaces en termes de coûts. Cependant, à un moment donné, lorsque les
superviseurs n'ont plus le temps d'assurer le leadership et le soutien nécessaires, ils réduisent
leur efficacité et la performance des employés en souffre.
Les postes de travail restreints ont leurs partisans. En limitant le nombre de collaborateurs à cinq
ou six, un manager peut maintenir un contrôle étroit.5Mais les postes à responsabilités restreintes
présentent trois inconvénients majeurs. Tout d'abord, elles sont coûteuses car elles ajoutent des
niveaux de gestion. Ensuite, elles rendent la communication verticale au sein de l'organisation plus
complexe. Les niveaux hiérarchiques supplémentaires ralentissent la prise de décision et tendent à
isoler la haute direction. Troisièmement, les postes à responsabilités restreintes encouragent une
supervision trop stricte et découragent l'autonomie des employés.
La tendance de ces dernières années est à l’élargissement des marges de contrôle.6Ces changements
s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par les entreprises pour réduire les coûts, diminuer les frais
généraux, accélérer la prise de décision, accroître la flexibilité, se rapprocher des clients et responsabiliser les
employés. Toutefois, pour éviter que les performances ne pâtissent de ces écarts de responsabilités plus
importants, les entreprises ont investi massivement dans la formation des employés. Les dirigeants
reconnaissent qu'ils peuvent mieux gérer ces écarts de responsabilités lorsque les employés connaissent
parfaitement leur travail ou peuvent se tourner vers leurs collègues lorsqu'ils ont des questions.
Centralisation et décentralisation
Centralisationfait référence au degré auquel la prise de décision est concentrée en un
seul point de l'organisation.centraliséDans les organisations, les cadres supérieurs
prennent toutes les décisions et les cadres de niveau inférieur se contentent d'exécuter
leurs directives. Dans les organisations à l'autre extrême,décentraliséla prise de décision
est transférée aux gestionnaires les plus proches de l’action.
Le concept de centralisation ne comprend que l'autorité formelle, c'est-à-dire les droits
inhérents à un poste. Une organisation caractérisée par la centralisation est structurellement
différente d'une organisation décentralisée. Une organisation décentralisée peut agir plus
rapidement pour résoudre les problèmes, davantage de personnes participent aux décisions et
les employés sont moins susceptibles de se sentir aliénés par ceux qui prennent les décisions
qui affectent leur vie professionnelle.
Les efforts de la direction pour rendre les organisations plus flexibles et plus réactives ont
récemment donné lieu à une tendance à la décentralisation des prises de décision au profit des
cadres de niveau inférieur, qui sont plus proches de l’action et ont généralement une
connaissance plus détaillée des problèmes que les cadres supérieurs. Sears et JCPenney ont
donné à leurs directeurs de magasin beaucoup plus de latitude dans le choix des marchandises
à stocker. Cela permet à ces magasins de concurrencer plus efficacement les commerçants
locaux. De même, lorsque Procter & Gamble a donné à de petits groupes d’employés le pouvoir
de prendre de nombreuses décisions concernant le développement de nouveaux produits,
indépendamment de la hiérarchie habituelle, l’entreprise a pu augmenter rapidement la
proportion de nouveaux produits prêts à être commercialisés.7Une étude portant sur un grand
nombre d’organisations finlandaises démontre que les entreprises disposant de bureaux de
recherche et développement décentralisés dans plusieurs endroits étaient plus efficaces en
matière d’innovation que les entreprises centralisant toute la recherche et le développement
dans un seul bureau.8
Dans la bibliothèque d’auto-évaluation (disponible sur CD et en ligne), effectuez l’évaluation III.A.2 (Dans
BIBLIOTHÈQUE D'AUTO-ÉVALUATION quelle mesure suis-je prêt à déléguer ?).
Formalisation
FormalisationLe terme « standardisation » désigne le degré de standardisation des tâches au sein de
l’organisation. Si une tâche est hautement formalisée, le titulaire a un minimum de pouvoir
discrétionnaire sur ce qu’il doit faire, quand et comment le faire. On peut s’attendre à ce que les
employés traitent toujours les mêmes données exactement de la même manière, ce qui se traduit par
un résultat cohérent et uniforme. Il existe des descriptions de poste explicites, de nombreuses règles
organisationnelles et des procédures clairement définies couvrant les processus de travail dans les
organisations où la formalisation est élevée. Lorsque la formalisation est faible, les comportements au
travail sont relativement peu programmés et les employés ont une grande liberté pour exercer leur
discrétion dans leur travail. La standardisation élimine non seulement la possibilité pour les employés
d’adopter des comportements alternatifs, mais elle supprime même la nécessité pour les employés
d’envisager des alternatives.
Le degré de formalisation peut varier considérablement d'une organisation à l'autre et au sein
d'une même organisation. Les représentants des maisons d'édition qui font appel à des professeurs
d'université pour les informer des nouvelles publications de leur entreprise jouissent d'une grande
liberté dans leur travail. Ils ne disposent que d'un argumentaire de vente général, qu'ils adaptent en
fonction des besoins, et les règles et procédures régissant leur comportement peuvent se résumer à
l'obligation de soumettre un rapport de vente hebdomadaire et des suggestions sur les points à
souligner concernant les prochains titres. À l'autre extrême, les employés de bureau et de rédaction
des mêmes maisons d'édition peuvent être tenus d'être à leur bureau à 8 heures du matin et de suivre
un ensemble de procédures précises dictées par la direction.
2 Identifier les caractéristiques Nous nous tournons maintenant vers trois des modèles d’organisation les plus courants :
structure simple,lebureaucratie,et lestructure matricielle.
d’une bureaucratie.
La structure simple
Qu'ont en commun un petit magasin de détail, une entreprise d'électronique dirigée par un
entrepreneur déterminé et la « cellule de guerre » d'une compagnie aérienne en pleine grève des
pilotes ? Ils utilisent probablement tous lestructure simple.
Nous pouvons penser à la structure simple en termes de ce qu'elle estpasplutôt que ce
qu'elle est. La structure simple n'est pas élaborée.9Il s’agit d’une organisation peu
compartimentée, aux larges compétences, à l’autorité centralisée chez une seule personne et
peu formalisée. Il s’agit d’une organisation « plate » ; elle ne comporte généralement que deux
ou trois niveaux verticaux, un corps peu structuré d’employés et une seule personne au sein de
laquelle l’autorité décisionnelle est centralisée.
La structure simple est la plus largement adoptée dans les petites entreprises où le gérant
et le propriétaire sont une seule et même personne. La pièce 15-4 est un organigramme d'un
magasin de détail pour hommes détenu et géré par Jack Gold. Bien qu'il emploie cinq vendeurs
à temps plein, un caissier et du personnel supplémentaire pour les week-ends et les jours fériés,
Jack « dirige les opérations ». Les grandes entreprises, en temps de crise, simplifient souvent
leurs structures afin de concentrer leurs ressources. Lorsque Anne Mulcahy
Modèles d'organisation courants 487
Jack Gold,
propriétaire-gérant
Johnny Moore, Edna Joiner, de Munson, Norma Sloman, Jerry Plotkin, Elen Wright,
vendeur vendeur vendeur vendeur vendeur cendré
Lorsqu'elle a repris Xerox, son offre de produits et sa structure de gestion étaient trop
complexes. Elle a simplifié les deux, réduisant les frais généraux de l'entreprise de 26 pour cent.
« Il s'agit de miser sur quelques domaines », dit-elle.10
La force de la structure simple réside dans sa simplicité. Elle est rapide, flexible et peu
coûteuse à mettre en œuvre, et la responsabilité est évidente. L’une de ses principales faiblesses
est qu’elle devient de plus en plus inadéquate à mesure que l’organisation grandit, car sa faible
formalisation et sa forte centralisation ont tendance à créer une surcharge d’informations au
sommet. À mesure que la taille augmente, la prise de décision devient généralement plus lente
et peut finir par s’arrêter, car le dirigeant unique essaie de continuer à prendre toutes les
décisions. Cela prouve la ruine de nombreuses petites entreprises. Si la structure n’est pas
modifiée et rendue plus élaborée, l’entreprise perd souvent son élan et peut finir par faire
faillite. L’autre faiblesse de la structure simple est qu’elle est risquée : tout dépend d’une seule
personne. Une seule maladie peut littéralement détruire le centre d’information et de décision
de l’organisation.
La bureaucratie
La normalisation ! C'est le concept clé qui sous-tend toutes les bureaucraties. Pensez à la
banque où vous gardez votre compte courant, au grand magasin où vous achetez des
vêtements, ou aux bureaux gouvernementaux qui collectent vos impôts, appliquent les
réglementations sanitaires ou assurent la protection locale contre les incendies. Ils s'appuient
tous sur des processus de travail standardisés pour la coordination et le contrôle.
Lebureaucratiese caractérise par des tâches opérationnelles très routinières, réalisées grâce à la
spécialisation, des règles et réglementations très formalisées, des tâches regroupées en
départements fonctionnels, une autorité centralisée, des limites de contrôle étroites et une prise de
décision qui suit la chaîne de commandement. Comme l'atteste la citation d'ouverture de ce chapitre,
bureaucratieest un mot grossier dans l'esprit de beaucoup de gens. Pourtant, il présente des
avantages. Son principal atout est sa capacité à réaliser des activités standardisées de manière très
efficace. Le regroupement de spécialités similaires dans des départements fonctionnels permet de
réaliser des économies d'échelle, de minimiser la duplication des personnes et des équipements et
d'avoir des employés qui peuvent parler « la même langue » avec leurs pairs. Les bureaucraties
peuvent s'en sortir avec moins de talents, et donc moins de ressources.
Coûteux – les cadres intermédiaires et inférieurs, car les règles et les réglementations
remplacent le pouvoir discrétionnaire des dirigeants. Les opérations standardisées et le haut
degré de formalisation permettent de centraliser la prise de décision. Il n’y a guère besoin de
décideurs innovants et expérimentés en dessous du niveau des cadres supérieurs.
Écoutez un dialogue entre quatre dirigeants d'une même entreprise : « Vous savez, rien ne
se passe ici jusqu'à ce que nousproduirequelque chose », a déclaré le directeur de la production.
« Faux », a commenté le directeur de la recherche et du développement. « Rien ne se passe tant
que nous n'avons pasconceptionquelque chose ! » « De quoi parlez-vous ? » demanda le
responsable marketing. « Rien ne se passe ici jusqu'à ce que nousvendre"Quelque chose !" Le
responsable comptable exaspéré a répondu : "Peu importe ce que vous produisez, concevez ou
vendez. Personne ne sait ce qui se passe jusqu'à ce que nousadditionnez les résultats !« Cette
conversation met en évidence que la spécialisation bureaucratique peut créer des conflits dans
lesquels les objectifs des unités fonctionnelles prennent le pas sur les objectifs généraux de
l’organisation.
L'autre grande faiblesse de la bureaucratie est quelque chose dont nous avons tous été témoins : le souci
obsessionnel de suivre les règles. Lorsque les cas ne correspondent pas exactement aux règles, il n'y a
aucune marge de manœuvre pour les modifier. La bureaucratie n'est efficace que tant que les employés sont
confrontés à des problèmes familiers avec des règles de décision programmées.
La structure de la matrice
3 Décrire une matrice Vous trouverez lestructure matricielledans les agences de publicité, les entreprises
aérospatiales, les laboratoires de recherche et développement, les entreprises de construction,
organisation.
les hôpitaux, les agences gouvernementales, les universités, les cabinets de conseil en gestion
et les sociétés de divertissement.11Elle combine deux formes de compartimentation :
fonctionnelle et produit. Parmi les entreprises qui utilisent des structures de type matriciel, on
trouve ABB, Boeing, BMW, IBM et Procter & Gamble.
L'avantage de la départementalisation fonctionnelle est de regrouper des spécialistes similaires,
ce qui minimise le nombre nécessaire tout en permettant la mise en commun et le partage de
ressources spécialisées entre les produits. Son inconvénient majeur est la difficulté de coordonner les
tâches de divers spécialistes fonctionnels dans les délais et dans le respect du budget. La
départementalisation des produits présente exactement les avantages et les inconvénients opposés.
Elle facilite la coordination entre les spécialités pour atteindre l'achèvement dans les délais et
respecter les objectifs budgétaires. Elle fournit une responsabilité claire pour tous
mondialisation !
L'organisation mondiale
O
L’une des tendances les plus Les dirigeants sont issus de différents Les bureaux exercent un contrôle maximal sur
significatives en matière de structure horizons nationaux et sont placés là où leur leurs propres domaines particuliers et tirent le
organisationnelle est l’émergence expertise fonctionnelle sera la plus meilleur parti des connaissances spécialisées et
d’organisations véritablement mondiales avec des précieuse. Reckitt Benckiser (fabricant de locales des marchés.
fonctions de leadership et de développement Clearasil, Lysol et Woolite) affecte des On ne sait pas encore clairement s'il est
situées partout dans le monde. responsables à divers bureaux préférable de poursuivre une stratégie basée
Dans les organisations qui délocalisent de internationaux pour s'assurer qu'ils ont une sur la délocalisation, les sociétés apatrides ou
nombreuses fonctions, un siège social situé dans idée des tendances transfrontalières les organisations cosmopolites, mais il est
un pays envoie des processus opérationnels vers susceptibles de produire des innovations probable qu'il n'existe pas de configuration
des installations situées dans un autre pays, dans d'autres pays. Ainsi, un Italien dirige idéale universelle. La meilleure structure
comme une société informatique américaine l'activité britannique, un Américain l'activité dépendra probablement fortement du type de
(pensez à Dell ou Apple) qui conçoit des allemande, un Indien l'activité chinoise et produits et du marché ciblé par l'entreprise.
ordinateurs en Californie, fabrique tous les un Néerlandais l'activité américaine.
composants en Chine et les assemble au Texas. Bien que ces stratégies internationales puissent
Sources:D'après J. Lampel et A. Bhalla, «
Ces entreprises sont mondiales dans le sens où produire des avantages tels que des économies de
Vivre avec la délocalisation : l'impact de la
leurs opérations s'étendent sur plusieurs pays, coûts et la centralisation de la prise de décision, délocalisation sur l'évolution des
mais la culture centrale de l'organisation est basée certains observateurs estiment que l'avenir est plus configurations organisationnelles »,Journal
des affaires mondiales46, (2011), pp. 346–
dans le pays d'origine. susceptible d'appartenir à des organisations
358 ; P. Gehmawat, « The Cosmopolitan
Dans une entreprise « sans État », en véritablement cosmopolites qui produisent et Corporation »,Revue de commerce de
revanche, toutes les divisions partagent une commercialisent des produits et des services Harvard (mai 2011), pp. 92–99 ; et B. Becht,
« Construire une entreprise sans frontières
culture de gestion commune et les opérations spécifiques à chaque pays dans lequel elles opèrent.
», Revue de commerce de Harvard(avril
sont standardisées pour tous les sites. Cette stratégie donne aux entreprises locales 2010), pp. 103–106.
activités liées à un produit, mais avec duplication des activités et des coûts. La
matrice tente de tirer parti des points forts de chacun tout en évitant leurs faiblesses.
La caractéristique structurelle la plus évidente de la matrice est qu'elle brise le concept
d'unité de commandement. Les employés de la matrice ont deux chefs : leurs
responsables de département fonctionnel et leurs chefs de produit.
La pièce 15-5 montre la structure matricielle d'une faculté d'administration des affaires. Les
départements universitaires de comptabilité, de systèmes décisionnels et d'information, de
marketing, etc. sont des unités fonctionnelles. Des programmes spécifiques (c'est-à-dire des
produits) leur sont superposés. Ainsi, les membres d'une structure matricielle ont une double
chaîne de commandement : vers leur département fonctionnel et vers leurs groupes de
produits. Un professeur de comptabilité qui enseigne un cours de premier cycle peut rendre
compte au directeur des programmes de premier cycle ainsi qu'au président du département
de comptabilité.
La force de la matrice réside dans sa capacité à faciliter la coordination lorsque l'organisation a un
certain nombre d'activités complexes et interdépendantes. Des contacts directs et fréquents entre les
différentes spécialités de la matrice peuvent permettre à l'information de se diffuser dans
l'organisation et d'atteindre plus rapidement les personnes qui en ont besoin. La matrice réduit les «
bureaucratopathies » : les doubles lignes d'autorité réduisent la tendance des gens à devenir si
occupés à protéger leur petit monde qu'ils ne peuvent pas le faire.
Programmes
Exécutif
Académique étudiant de premier cycle aster HD Recherche communauté service
développement
les pièces
comptabilité
Financement
décision et
Informations
systèmes
gestion
marketing
Les cadres supérieurs de nombreuses organisations ont développé de nouvelles options structurelles
comportant moins de niveaux hiérarchiques et mettant davantage l’accent sur l’ouverture des frontières de
l’organisation.13Dans cette section, nous décrivons deux de ces conceptions :organisation virtuelleet le
organisation sans frontières.Nous discuterons également de la manière dont les efforts visant à réduire la
bureaucratie et à accroître la concentration stratégique ont fait de la réduction des effectifs une routine.
L'organisation virtuelle
4 Identifier les caractéristiques Pourquoi être propriétaire quand on peut louer ? Cette question résume l'essence même de la
organisation virtuelle(aussi parfois appelé leréseau,oumodulaire,organisation), généralement
d’une organisation virtuelle.
une petite organisation centrale qui externalise ses principales fonctions commerciales.14
En termes structurels, l’organisation virtuelle est hautement centralisée, avec peu ou pas
de départementalisation.
Nouvelles options de conception 491
indépendant
recherche et Publicité
développement
urgence
consultation
IRM
exécutif
groupe
acteurs omis
dans bières
En substance, les gestionnaires des structures virtuelles passent la majeure partie de leur temps à
coordonner et à contrôler les relations externes, généralement par le biais de liaisons de réseau
informatique.
Le principal avantage de l'organisation virtuelle est sa flexibilité, qui permet aux individus
ayant une idée innovante et peu d'argent de rivaliser avec succès avec des organisations plus
grandes et mieux établies. Les organisations virtuelles permettent également d'économiser
beaucoup d'argent en éliminant les bureaux permanents et les rôles hiérarchiques.17
Les inconvénients des organisations virtuelles sont devenus de plus en plus évidents à mesure
que leur popularité a augmenté.18Les organisations virtuelles sont en perpétuel changement et
réorganisation, ce qui signifie que les rôles, les objectifs et les responsabilités ne sont pas clairs, ce qui
ouvre la voie à un comportement politique. L'alignement culturel et les objectifs communs peuvent
être perdus en raison du faible degré d'interaction entre les membres. Les membres de l'équipe qui
sont géographiquement dispersés et communiquent peu fréquemment ont du mal à partager des
informations et des connaissances, ce qui peut limiter l'innovation et ralentir le temps de réponse.
Ironiquement, certaines organisations virtuelles sont moins adaptables et innovantes que celles qui
disposent de réseaux de communication et de collaboration bien établis. Une présence de la direction
qui renforce la raison d'être de l'organisation et facilite la communication est donc particulièrement
précieuse.
Les cadres supérieurs, les cadres intermédiaires, les superviseurs et les employés opérationnels,
les pratiques de prise de décision participative et l'utilisation d'évaluations de performance à
360 degrés (dans lesquelles les pairs et les autres personnes au-dessus et en dessous de
l'employé évaluent la performance) sont des exemples de ce que GE fait pour briser les
barrières verticales. Chez Oticon A/S, un fabricant danois d'appareils auditifs de 160 millions de
dollars par an, toute trace de hiérarchie a disparu. Tout le monde travaille à des postes de
travail mobiles uniformes et les équipes de projet, et non des fonctions ou des départements,
coordonnent le travail.
Les départements fonctionnels créent des frontières horizontales qui entravent les interactions
entre les fonctions, les lignes de produits et les unités. Pour les réduire, il faut remplacer les
départements fonctionnels par des équipes interfonctionnelles et organiser les activités autour de
processus. Xerox développe désormais de nouveaux produits par le biais d'équipes multidisciplinaires
qui travaillent sur un processus unique plutôt que sur des tâches fonctionnelles étroites. Certaines
unités d'AT&T préparent des budgets annuels basés non pas sur des fonctions ou des départements
mais sur des processus, comme la maintenance d'un réseau mondial de télécommunications. Une
autre façon de réduire les barrières horizontales consiste à faire tourner les personnes dans différents
domaines fonctionnels en utilisant des transferts latéraux. Cette approche transforme les spécialistes
en généralistes.
Lorsqu'elle est pleinement opérationnelle, l'organisation sans frontières fait également
tomber les barrières géographiques. Aujourd'hui, la plupart des grandes entreprises
américaines se considèrent comme des sociétés mondiales ; beaucoup, comme Coca-Cola et
McDonald's, font autant d'affaires à l'étranger qu'aux États-Unis, et certaines ont du mal à
intégrer les régions géographiques dans leur structure. L'organisation sans frontières offre une
solution car elle considère la géographie comme une question tactique et logistique plutôt que
structurelle. En bref, l'objectif est de faire tomber les barrières culturelles.
Une façon d’y parvenir est de conclure des alliances stratégiques.21Des entreprises comme
NEC Corporation, Boeing et Apple ont chacune conclu des alliances stratégiques ou des
partenariats avec des dizaines d’entreprises. Ces alliances brouillent les distinctions entre une
organisation et une autre, car les employés travaillent sur des projets communs. Certaines
entreprises permettent à leurs clients d’effectuer des tâches auparavant effectuées par la
direction. Certaines unités d’AT&T reçoivent des primes basées sur les évaluations des clients
des équipes qui les servent. Enfin, le télétravail brouille les frontières organisationnelles.
L’analyste en sécurité de Merrill Lynch qui travaille dans son ranch du Montana ou le concepteur
de logiciels de Boulder, dans le Colorado, qui travaille pour une entreprise de San Francisco ne
sont que deux des millions de travailleurs qui travaillent en dehors des limites physiques des
locaux de leur employeur.
Votre organisation a-t-elle procédé à des licenciements au cours des six derniers mois ?
60
52%
50 48%
43%
40
36%
30
20
10
0
2008 2009 2010 2011
Source:D’après E. Frauenheim, « The Thought Police? », Workforce Management (mars 2010), pp. 28-31 ; « Companies Grapple with Viral Vents », Workforce
Management (décembre 2010), p. 6.
La taille de l'effectif a un effet positif immédiat sous la forme d'une baisse des coûts salariaux. Les entreprises
qui réduisent leurs effectifs pour améliorer leur orientation stratégique voient souvent des effets positifs sur
le cours des actions après l'annonce. En revanche, parmi les entreprises qui se contentent de licencier des
employés sans procéder à une restructuration, les bénéfices et le cours des actions baissent généralement.
Une partie du problème réside dans l'effet de la réduction des effectifs sur l'attitude des employés. Ceux qui
restent s'inquiètent souvent des licenciements futurs et peuvent être moins engagés envers l'organisation.25
Les réactions de stress peuvent conduire à une augmentation des absences pour maladie, à une baisse de la
concentration au travail et à une baisse de la créativité. Dans les entreprises qui n'investissent pas beaucoup
dans leurs employés, les réductions d'effectifs peuvent également entraîner davantage de départs
volontaires, ce qui entraîne une perte de capital humain vital. Le résultat est une entreprise plus anémique
qu'allégée.
Les entreprises peuvent réduire les impacts négatifs en se préparant à l’avance, atténuant
ainsi le stress des employés et renforçant le soutien à la nouvelle orientation.26Voici quelques
stratégies efficaces pour réduire les effectifs. La plupart sont étroitement liées aux principes de
justice organisationnelle que nous avons évoqués précédemment :
- Investissement.Les entreprises qui réduisent leurs effectifs pour se concentrer sur leurs
compétences de base sont plus efficaces lorsqu’elles investissent ensuite dans des pratiques de
travail à forte implication.
- Communication.Lorsque les employeurs s’efforcent de discuter de la réduction des effectifs
avec les employés dès le début, ces derniers sont moins inquiets des conséquences et ont le
sentiment que l’entreprise prend en compte leur point de vue.
- Participation.Les employés s'inquiètent moins s'ils peuvent participer au processus d'une manière
ou d'une autre. Des programmes de retraite anticipée volontaire ou des indemnités de départ
peuvent aider à réduire les effectifs sans licenciements.
- Assistance.Les indemnités de départ, les prestations de soins de santé complémentaires et
l’aide à la recherche d’emploi démontrent qu’une entreprise se soucie de ses employés et
honore leurs contributions.
En bref, les entreprises qui se rationalisent peuvent être plus agiles, efficaces et productives,
mais seulement si elles procèdent aux réductions avec soin et aident les employés tout au long
du processus.
496 CHAPITRE 15 Fondements de la structure organisationnelle
Un choix éthique
E
En particulier en période de crise La réputation d’une organisation peut également être évitez les conflits ou les rencontres conflictuelles, mais
économique, les entreprises peuvent être importante pour l’embauche de nouveaux employés la plupart des recherches suggèrent que les employés
amenées à réduire leurs effectifs. Les effets lorsque les perspectives économiques s’améliorent. préfèrent être informés d'une perte d'emploi de cette
négatifs sur ceux qui restent sont bien Voici quelques suggestions pour minimiser manière (plutôt que par courrier électronique).
documentés et comprennent une augmentation l’impact négatif de la réduction des effectifs sur 3.Recherchez des moyens d'aider, par exemple en
des absences pour maladie, un retrait des tâches les employés : offrant une aide à la recherche d'emploi ou
professionnelles, des intentions de poursuivre une indemnité de départ. Cela n'est pas
l'entreprise en justice, du stress, de l'insatisfaction 1.Les dirigeants sont souvent réticents à toujours financièrement réalisable, mais il est
et une perte d'engagement. communiquer des informations sur les éthiquement responsable de faire tout ce que
Les employeurs ont-ils la responsabilité d'aider projets futurs de l’entreprise, mais les vous pouvez pour aider les employés qui
à amortir le choc des licenciements ? Alors que les recherches montrent clairement qu’un partent à se remettre sur pied.
éthiciens débattent de la mesure dans laquelle les préavis suffisant avant une réduction des
organisations devraient aider les employés effectifs peut réduire le stress des
Sources:B. Weinstein, « Réduction des
licenciés, ils conviennent généralement que les employés. Une communication ouverte effectifs 101 » Bloomberg Businessweek(12
entreprises quipeutLes employés qui ont les permet aux employés de planifier plus septembre 2008), www.businessweek.com ;
moyens de faire quelque chose devraient facilement la manière dont ils réagiront. S. Randall, « Attirer les Millennials soucieux
des licenciements », Gestion des effectifs en
probablement le faire. En effet, cette aide peut 2.Annoncez les licenciements de manière ligne(février 2010), www.workforce.com ; et
fonctionner dans l'intérêt de l'organisation, en personnelle et pleine de compassion. DK Datta, JP Guthrie, D. Basuil et A. Pandey,
augmentant l'engagement de ceux qui restent et Informez les employés en face à face de « Causes et effets de la réduction des
effectifs : examen et synthèse », Journal de
en réduisant le stress et la tension pour tous. leur licenciement. Cela peut être difficile Management36, n° 1 (2010), pp. 281–348.
Gérer les licenciements en gardant à l'esprit les pour les managers qui préfèrent
6 Démontrer comment les structures Nous avons décrit des modèles d'organisation allant de la bureaucratie hautement structurée à
l'organisation amorphe sans frontières. Les autres modèles que nous avons évoqués se situent
organisationnelles diffèrent et
quelque part entre les deux.
contraster les modèles structurels
La pièce 15-7 résume nos discussions en présentant deux modèles extrêmes de conception
mécanistes et organiques.
organisationnelle. L'un d'eux sera appelé lemodèle mécaniste. Elle est généralement
synonyme de bureaucratie dans la mesure où elle a des processus de travail hautement
standardisés, une formalisation élevée et une hiérarchie managériale plus importante. L'autre
extrême, lamodèle organique, ressemble beaucoup à l'organisation sans frontières. Elle est
plate, comporte moins de procédures formelles pour la prise de décision, dispose de plusieurs
décideurs et privilégie les pratiques flexibles.27
En gardant ces deux modèles à l'esprit, posons-nous quelques questions : pourquoi certaines
organisations sont-elles structurées selon des lignes plus mécanistes alors que d'autres suivent des
caractéristiques organiques ? Quelles forces influencent le choix de la conception ? Dans cette section,
nous présentons les principales causes ou déterminants de la structure d'une organisation.28
Stratégie organisationnelle
Étant donné que la structure est un moyen d'atteindre des objectifs et que ces derniers
découlent de la stratégie globale de l'organisation, il est logique que la structure suive la
stratégie. Si la direction modifie considérablement la stratégie de l'organisation,
Pourquoi les structures diffèrent-elles ? 497
la structure doit changer pour s'adapter.29La plupart des cadres stratégiques actuels se concentrent
MonGestionLaboratoire sur trois dimensions stratégiques (l’innovation, la minimisation des coûts et l’imitation) et sur la
Pour une application interactive de ce sujet, conception structurelle qui fonctionne le mieux avec chacune d’elles.30
consultez l'activité de simulation de ce Dans quelle mesure une organisation introduit-elle de nouveaux produits ou services
chapitre à l'adresse
majeurs ?stratégie d'innovationL'innovation est une innovation qui a du sens et qui est
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unique. Bien entendu, toutes les entreprises ne cherchent pas à innover. Apple et 3M le font,
mais pas le détaillant conservateur Marks & Spencer. Les entreprises innovantes utiliseront des
salaires et des avantages compétitifs pour attirer les meilleurs candidats et motiver les
employés à prendre des risques. Un certain degré de structure mécaniste peut réellement
favoriser l'innovation. Des canaux de communication bien développés, des politiques visant à
renforcer l'engagement à long terme et des canaux d'autorité clairs peuvent tous faciliter la
mise en place de changements rapides et en douceur.
Une organisation poursuivant unstratégie de minimisation des coûtscontrôle étroitement
les coûts, évite les dépenses inutiles et réduit les prix de vente d'un produit de base. C'est la
stratégie suivie par Walmart et les fabricants de produits d'épicerie génériques ou de marques
de distributeurs. Les organisations qui minimisent les coûts mettent en œuvre moins de
politiques destinées à développer l'engagement de leur personnel.
Les organisations qui suivent unestratégie d'imitationessayer à la fois de minimiser les risques
et de maximiser les opportunités de profit, en commercialisant de nouveaux produits ou en entrant
sur de nouveaux marchés seulement après que les innovateurs ont prouvé leur viabilité.
modèle mécanisteUne structure stratégie d'innovationUne stratégie qui stratégie d'imitationUne stratégie qui
caractérisée par une met l’accent sur l’introduction de nouveaux cherche à s’introduire dans de nouveaux produits
départementalisation poussée, une forte produits et services majeurs. ou de nouveaux marchés seulement après que leur
formalisation, un réseau d’information stratégie de minimisation des coûtsUne stratégie viabilité a déjà été prouvée.
limité et une centralisation. qui met l’accent sur un contrôle strict des
modèle organiqueUne structure plate, qui coûts, l’évitement des dépenses d’innovation
utilise des équipes interhiérarchiques et ou de marketing inutiles et la réduction des
interfonctionnelles, qui présente une faible prix.
formalisation, qui possède un réseau
d’information complet et qui repose sur une
prise de décision participative.
498 CHAPITRE 15 Fondements de la structure organisationnelle
Les fabricants qui copient les styles des designers suivent cette stratégie, comme le font des
entreprises comme Hewlett-Packard et Caterpillar. Ils suivent des concurrents plus petits et plus
innovants qui proposent des produits de qualité supérieure, mais seulement après que ces derniers
ont démontré que le marché existe.
Le tableau 15-8 décrit l'option structurelle qui correspond le mieux à chaque stratégie. Les innovateurs
ont besoin de la flexibilité de la structure organique, tandis que ceux qui minimisent les coûts recherchent
l'efficacité et la stabilité de la structure mécaniste. Les imitateurs combinent les deux structures. Ils utilisent
une structure mécaniste pour maintenir des contrôles stricts et des coûts faibles dans leurs activités actuelles,
mais créent des sous-unités organiques dans lesquelles ils peuvent s'appuyer.
poursuivre de nouvelles entreprises.
Taille de l'organisation
La taille d’une organisation affecte considérablement sa structure.31Les organisations qui
emploient 2 000 personnes ou plus ont tendance à avoir plus de spécialisation, plus de
départementalisation, plus de niveaux verticaux et plus de règles et de réglementations que les
petites organisations. Cependant, la taille devient moins importante à mesure qu'une
organisation se développe. Pourquoi ? Avec environ 2 000 employés, une organisation est déjà
assez mécaniste ; 500 employés supplémentaires n'auront pas beaucoup d'impact. Mais l'ajout
de 500 employés à une organisation de seulement 300 est susceptible de la faire évoluer
considérablement vers une structure plus mécaniste.
Technologie
Technologiedécrit la manière dont une organisation transforme les intrants en extrants. Chaque
organisation dispose d'au moins une technologie pour convertir les ressources financières, humaines
et physiques en produits ou services. Ford Motor Company utilise un processus de chaîne de montage
pour fabriquer ses produits. Les universités peuvent utiliser un certain nombre de technologies
pédagogiques : la méthode toujours populaire des cours magistraux, l'analyse de cas, l'exercice
expérientiel, l'apprentissage programmé, l'enseignement en ligne et l'apprentissage à distance. Quoi
qu'il en soit, les structures organisationnelles s'adaptent à leur technologie.
De nombreuses études ont examiné la relation entre technologie et structure.32
Ce qui différencie les technologies, c'est leurdegré de routine.Les activités de routine sont
caractérisées par des opérations automatisées et standardisées. On peut citer comme exemples la
production de boutons en plastique par moulage par injection, le traitement automatisé des
transactions de vente et l'impression et la reliure de ce livre. Les activités non routinières sont
personnalisées et nécessitent des révisions et des mises à jour fréquentes. Elles comprennent la
restauration de meubles, la fabrication de chaussures sur mesure, la recherche génétique et la
rédaction et l'édition de ce livre. En général, les organisations engagées dans des activités non
routinières ont tendance à préférer les structures organiques, tandis que celles qui effectuent des
activités de routine préfèrent les structures mécanistes.
Pourquoi les structures diffèrent-elles ? 499
Environnement
Une organisationenvironnementLes entreprises comprennent des institutions ou des forces
extérieures qui peuvent influer sur leurs performances, comme les fournisseurs, les clients, les
concurrents, les organismes de réglementation gouvernementaux et les groupes de pression publics.
Les environnements dynamiques créent beaucoup plus d'incertitude pour les dirigeants que les
environnements statiques. Pour minimiser l'incertitude, les dirigeants peuvent élargir leur structure
afin de détecter et de réagir aux menaces. Par exemple, la plupart des entreprises, dont Pepsi et
Southwest Airlines, ont ajouté des services de réseaux sociaux pour contrer les informations négatives
publiées sur les blogs. Les entreprises peuvent également former des alliances stratégiques, comme
lorsque Microsoft et Yahoo! ont uni leurs forces pour mieux concurrencer Google.
L’environnement de toute organisation comporte trois dimensions : la capacité, la volatilité et la
complexité.33Capacitéfait référence à la mesure dans laquelle l'environnement peut soutenir la
croissance. Les environnements riches et en croissance génèrent des ressources excédentaires, qui
peuvent protéger l'organisation en période de pénurie relative.
Volatilitédécrit le degré d'instabilité de l'environnement. Un environnement
dynamique avec un degré élevé de changement imprévisible rend difficile pour la
direction de faire des prévisions précises. En raison de l'évolution rapide des
technologies de l'information, par exemple, les environnements des organisations
deviennent de plus en plus volatils.
Enfin,complexitéest le degré d’hétérogénéité et de concentration des éléments
environnementaux. Les environnements simples, comme l’industrie du tabac, sont
homogènes et concentrés. Les environnements caractérisés par l’hétérogénéité et la
dispersion, comme l’industrie du haut débit, sont complexes et diversifiés, avec de
nombreux concurrents.
Mythe ou science ?
S
étonnamment, cette déclaration raisons ; certaines entreprises peuvent entreprendre Les auteurs émettent l’hypothèse que les employés
semble être faux. les trois. Toutes ces mesures entraînent des pertes pourraient considérer l’externalisation d’un œil moins
Deux manières relativement nouvelles ou- d'emplois pour l'organisation. négatif, car ils la considèrent comme une menace moins
les organisations se restructurent sont Pourtant, une étude récente menée auprès de importante pour leur emploi. Des recherches ultérieures
externalisation((déplacer le travail vers une 13 683 salariés américains (tous ayant conservé sont nécessaires pour vérifier cette explication.
autre entreprise nationale) etdélocalisation leur emploi) suggère que les salariés réagissent
(délocalisation du travail vers un autre pays). différemment à ces trois mesures de
Sources:CP Maertz, JW Wiley, C. LeRouge et MA
Par exemple, une entreprise basée à Denver restructuration. Comme on pouvait s'y attendre, là Campion, « Effets de la réduction des effectifs
qui conclut un contrat avec un fournisseur de où des réductions d'effectifs et des délocalisations sur les survivants : licenciements,
centre d'appels à Cleveland externalise ces ont eu lieu, les salariés ont réagi négativement, délocalisation et externalisation »,Relations
industrielles49, no. 2 (2010), pp. 275–285 ; et
opérations. Si la même entreprise décide de déclarant une satisfaction au travail et un L.H. Nishii, D.P. Lepak et B. Schneider, « Les
contacter un centre d'appels à Bangalore, en engagement organisationnel nettement inférieurs attributions des employés au « pourquoi » des
Inde, elle procède à une délocalisation. à ceux des entreprises comparables où ces pratiques RH : leurs effets sur les attitudes et
les comportements des employés et sur la
Tout comme la réduction des effectifs, l’externalisation et la mesures n'ont pas eu lieu. Étonnamment, cette satisfaction des clients »,Psychologie du
délocalisation sont des efforts de restructuration principalement étude n'a cependant constaté aucun effet négatif personnel61, n° 3 (2008), pp. 503–545.
poursuivis dans un but de réduction des coûts. de l'externalisation sur ces attitudes.
Le tableau 15-9 résume notre définition de l’environnement selon ses trois dimensions. Les
flèches indiquent une évolution vers une plus grande incertitude. Ainsi, les organisations qui
opèrent dans des environnements caractérisés comme rares, dynamiques et complexes sont
confrontées au plus grand degré d’incertitude car elles présentent une grande imprévisibilité,
une faible marge d’erreur et un ensemble diversifié d’éléments de l’environnement à surveiller
en permanence.
Étant donné cette définition tridimensionnelle deenvironnement,Nous pouvons
proposer quelques conclusions générales sur l'incertitude environnementale et les
arrangements structurels. Plus l'environnement est rare, dynamique et complexe,
plus la structure doit être organique. Plus l'environnement est abondant, stable et
simple, plus la structure mécaniste sera préférée.
mais
implémenter complexe
et
Modèles organisationnels et comportement des employés 501
7 Analyser le comportement Nous avons ouvert ce chapitre en suggérant que la structure d'une organisation peut avoir des
effets importants sur ses membres. Quels pourraient être ces effets ?
implications des différentes
L'examen des données probantes conduit à une conclusion assez claire : on ne peut pas
conceptions organisationnelles.
généraliser ! Tout le monde n'apprécie pas la liberté et la flexibilité des structures organiques.
Différents facteurs se distinguent également selon les structures. Dans les organisations hautement
formalisées, fortement structurées et mécanistes, le niveau d'équité des politiques et procédures
formelles est un indicateur très important de la satisfaction. Dans les organisations organiques plus
personnelles et plus adaptatives individuellement, les employés accordent plus d'importance à la
justice interpersonnelle.34Certaines personnes sont plus productives et plus satisfaites lorsque les
tâches sont standardisées et l'ambiguïté minimisée, c'est-à-dire dans des structures mécanistes. Par
conséquent, toute discussion sur l'effet de la conception organisationnelle sur le comportement des
employés doit tenir compte des différences individuelles. Pour ce faire, examinons les préférences des
employés en matière de spécialisation du travail, d'étendue du contrôle et de centralisation.35
Les preuves indiquent généralement quespécialisation du travailLa spécialisation des tâches
contribue à accroître la productivité des employés, mais au prix d’une baisse de la satisfaction au
travail. Cependant, la spécialisation du travail n’est pas une source inépuisable d’augmentation de la
productivité. Les problèmes commencent à apparaître et la productivité commence à souffrir lorsque
les déséconomies humaines liées à l’exécution de tâches répétitives et limitées prennent le pas sur les
économies de spécialisation. À mesure que la main-d’œuvre est devenue plus instruite et désireuse
d’emplois intrinsèquement gratifiants, nous semblons atteindre le point où la productivité commence
à décliner plus rapidement que par le passé.
Il existe encore une partie de la population active qui préfère la routine et la répétitivité des
emplois hautement spécialisés. Certains individus veulent un travail qui exige peu de travail
intellectuel et offre la sécurité de la routine ; pour eux, une spécialisation professionnelle élevée
est une source de satisfaction professionnelle. La question est bien sûr de savoir s’ils
représentent 2 % ou 52 % de la population active. Étant donné qu’une certaine autosélection
intervient dans le choix des carrières, nous pouvons conclure que les conséquences
comportementales négatives d’une spécialisation élevée sont plus susceptibles de se faire sentir
dans les emplois professionnels occupés par des personnes ayant de grands besoins de
développement personnel et de diversité.
On peut probablement dire sans risque de se tromper qu’aucune preuve ne soutient une relation
entreétendue du contrôleet la satisfaction ou la performance des employés. Bien qu'il soit
intuitivement attrayant d'affirmer que de larges plages de contrôle pourraient conduire à une
meilleure performance des employés parce qu'elles offrent une supervision plus distante et plus
d'opportunités d'initiative personnelle, la recherche ne parvient pas à soutenir cette idée. Certaines
personnes aiment être laissées tranquilles ; d'autres préfèrent la sécurité d'un patron qui est
rapidement disponible à tout moment. Conformément à plusieurs des théories de contingence du
leadership abordées au chapitre 12, nous nous attendons à ce que des facteurs tels que les
expériences et les capacités des employés et le degré de structure de leurs tâches expliquent quand
des plages de contrôle larges ou étroites sont susceptibles de contribuer à leur performance et à leur
satisfaction au travail. Cependant, certaines preuves indiquent qu'unedu directeurla satisfaction au
travail augmente à mesure que le nombre d’employés supervisés augmente.
Nous trouvons des preuves assez solides établissant un liencentralisationet la satisfaction au
travail. En général, les organisations moins centralisées bénéficient d'une plus grande autonomie. Et
l'autonomie semble positivement liée à la satisfaction au travail. Mais, encore une fois, alors qu'un
employé peut valoriser la liberté, un autre peut trouver les environnements autonomes frustrants et
ambigus.
Notre conclusion : pour maximiser la performance et la satisfaction des employés, les managers
doivent tenir compte des différences individuelles, telles que l'expérience, la personnalité et la tâche à
accomplir. La culture doit également être prise en compte.
502 CHAPITRE 15 Fondements de la structure organisationnelle
Nous pouvons en tirer une conclusion évidente : toutes choses égales par ailleurs, les gens ne
choisissent pas leurs employeurs au hasard. Ils sont attirés par les organisations qui correspondent à
leurs caractéristiques personnelles, sont sélectionnés par elles et y restent.36Les candidats qui
privilégient la prévisibilité sont susceptibles de rechercher et d’accepter un emploi dans des structures
mécanistes, tandis que ceux qui recherchent l’autonomie sont plus susceptibles de se retrouver dans
une structure organique. Ainsi, l’effet de la structure sur le comportement des employés est sans
aucun doute réduit lorsque le processus de sélection facilite la bonne adéquation des caractéristiques
individuelles avec les caractéristiques organisationnelles.
Bien que les recherches soient rares, elles suggèrent que la culture nationale influence la
préférence pour la structure.37Les entreprises qui travaillent avec des personnes issues de
cultures à forte distance hiérarchique, comme la Grèce, la France et la plupart des pays
d’Amérique latine, constatent que leurs employés acceptent beaucoup mieux les structures
mécanistes que les employés des pays à faible distance hiérarchique. Il faut donc tenir compte
des différences culturelles ainsi que des différences individuelles pour prévoir l’impact de la
structure sur les performances et la satisfaction des employés.
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pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
Causes associé
Conceptions structurelles
• Stratégie détermine avec Performance
• Mécaniste
• Taille et
• Organique
• Technologie satisfaction
• Environnement
Modéré par
individuel
différences et
normes culturelles
Résumé et implications pour les managers 503
La fin du management
INDIQUER CONTREPOINT
M T
La gestion, du moins telle que nous la connaissons, est en train de mourir. Il n'existe pas de solution universelle en matière de structure
Les structures organisationnelles formelles cèdent la place à des organisationnelle. Le degré de planéité, d'informalité et de
structures plus plates, moins bureaucratiques et moins formelles. collaboration d'une organisation dépend de nombreux facteurs.
une bonne chose. Considérons deux cas.
Aujourd'hui, les dirigeants sont célébrés pour leur triomphesur Les gens ont loué la façon informelle et souple avec laquelle Warren Buffett
Les entreprises innovantes comme Apple, Google, Facebook, Twitter a structuré sa société d’investissement, Berkshire Hathaway. Buffett passe la
et Groupon sont nées et prospèrent non pas grâce à une majeure partie de sa journée à lire et à discuter de manière informelle « avec des
bureaucratie à plusieurs niveaux, mais grâce à une idée innovante gens très doués en qui il a confiance et qui lui font confiance ». Tout cela semblait
mise en œuvre de manière créative par un groupe flexible de merveilleux jusqu’à ce qu’on découvre que le directeur financier et héritier
personnes collaborant librement. La direction de ces entreprises présomptif de Buffett, David Sokol, était corrompu. Sokol a gagné 3 millions de
existe pour faciliter, plutôt que pour contrôler. dollars en faisant pression avec succès pour que Berkshire Hathaway acquière
Seulement 100 exemplaires d'aujourd'huiFortuneEn 1957, il y avait 500 entreprises. une société dans laquelle il avait secrètement acquis une participation
Pourtant, la théorie et la pratique du management continuent de s'en tenir à un mode importante. Ses manœuvres d’initié ont été découvertes, Sokol a été contraint de
de pensée de 1957. Comme l'a fait remarquer un expert tourné vers l'avenir, « la démissionner. Buffett n’aurait-il pas su que Sokol était compromis s’il avait
principale raison pour laquelle les entreprises échouent est qu'elles investissent trop supervisé de plus près ou s’il avait mis en place des structures pour contrôler une
dans ce qui est, plutôt que dans ce qui pourrait être ». Comment une structure telle « liberté » ? Il est difficile de contester les succès passés de Berkshire
bureaucratique traditionnelle et formelle peut-elle favoriser la réflexion sur « ce qui Hathaway, mais ils ne prouvent pas que l’entreprise est idéalement structurée.
pourrait être » ? Ce n'est pas le cas.
L'inertie peut conduire même les entreprises les plus innovantes à se Berkshire Hathaway est un exemple édifiant des dangers d'une
bureaucratiser. Le cofondateur de Google, Larry Page, a remplacé l'ancien PDG structure quiaussiL'avion est plat et informel. Pour les avantages d'une
Eric Schmidt lorsque « son désir d'avancer rapidement sur des idées ambitieuses structure formelle et complexe, ne cherchez pas plus loin que Boeing. Le
a été étouffé par la bureaucratie de l'entreprise ». Page et le cofondateur Sergey 787 « Dreamliner » de Boeing, construit en matériaux composites et 20 %
Brin savent que les structures bureaucratiques traditionnelles constituent les plus économe en carburant que les avions de ligne comparables, est l'un
plus grandes menaces pour Google. des produits les plus innovants de l'histoire de l'aviation et celui qui s'est
Certains dirigeants éclairés ont appris de leurs erreurs. Au début de sa vendu le plus rapidement. Comment le Dreamliner a-t-il été inventé et
carrière, Cristóbal Conde, président et directeur général de la société fabriqué ? Par un processus de planification, de conception, d'ingénierie,
informatique SunGard, explique : « J’étais très autoritaire, très autoritaire. de production et de test extrêmement complexe. Pour construire le
Je pensais que j’étais intelligent et que mes décisions seraient meilleures. » Dreamliner, Boeing a passé des contrats avec 40 fournisseurs différents
Après le départ de certains de ses meilleurs éléments, qui se sentaient sur 135 sites à travers le monde, un exploit qu'il n'aurait pas pu accomplir
limités, Conde a décidé d’aplanir et d’assouplir la structure. Il explique : « sans une structure organisationnelle pour le soutenir. La structure
Un PDG doit se concentrer davantage sur la plateforme qui permet la organisationnelle de Boeing est assez formelle, complexe et même
collaboration. […] En ayant des technologies qui permettent aux gens de bureaucratique. Le Dreamliner prouve que l'innovation ne doit pas
voir ce que font les autres, de partager des informations, de collaborer, de nécessairement provenir de structures organisationnelles radicales.
se vanter de leurs succès, c’est ce qui aplanit l’organisation. »
Sources:A. Bryant, « Structure ? Plus c'est plat, mieux c'est »,Le New York Times(Oui, « 17 janvier 2010), p. BU2 ; AR Sorkin,
Délégataire en chef »,Le New York Times(24 avril 2011), p. B4 ; A. Murray, « Le Journal( End of Management, »Wall Street «
21 août 2010), p. W3 ; et A. Efrati et S. Morrison, « Chief Seeks More » (22 janvier 2011), Google agile »,Le Wall Street Journal
pp. B1, B4.
504 CHAPITRE 15 Fondements de la structure organisationnelle
- Les hiérarchies formelles offrent des avantages tels que l'unification de la mission et des objectifs, alors que
les employés appartenant à des hiérarchies trop rigides peuvent avoir le sentiment de ne disposer d'aucun
pouvoir ni d'aucune autonomie. Comme pour la spécialisation, la clé est de trouver le bon équilibre.
QUESTIONS DE RÉVISION
1Quels sont les six éléments clés qui définissent la 5Comment les managers peuvent-ils créer une organisation sans frontières ?
structure d’une organisation ?
6Pourquoi les structures organisationnelles diffèrent-elles et quelle
2Qu’est-ce qu’une bureaucratie et en quoi diffère-t-elle d’une est la différence entre une structure mécaniste et une structure
structure simple ? organique ?
3Qu'est-ce qu'une organisation matricielle ? 7Quelles sont les implications comportementales des différentes
conceptions organisationnelles ?
4Quelles sont les caractéristiques d’une organisation virtuelle ?
tandis que l’autre personne explique pourquoi les changements pourraient être « Devenir virtuel » pourrait être une mauvaise idée, car la perte de
perturbateurs. contrôle et le mauvais échange d’informations pourraient constituer
L’équipe commencera par se diviser en deux sous-groupes et des obstacles potentiels. Ces deux membres parviendront à un
travaillera dans ces groupes de manière indépendante pendant consensus sur la manière de rendre l’organisation aussi légère que
environ 10 minutes. Un membre aura la responsabilité d’identifier des possible sans nuire à la productivité et à l’efficacité de l’organisation.
mécanismes alternatifs qui pourraient remplacer la structure
bureaucratique actuelle tout en conservant les mêmes fonctions « en Enfin, les quatre membres de l'équipe se réuniront pour parvenir
interne » en créant une organisation sans frontières. Comment les à un consensus sur la manière de limiter la bureaucratie, soit (1) en
organisations peuvent-elles obtenir les mêmes résultats mais avec un utilisant de nouveaux systèmes compatibles avec une organisation
ensemble différent de systèmes de contrôle ? Un autre membre sans frontières, soit (2) en utilisant des éléments d'une organisation
identifiera les raisons pour lesquelles il pourrait être difficile de passer virtuelle allégée pour éliminer les couches bureaucratiques inutiles. Ce
d’une bureaucratie au système que vous avez préconisé au point 2. processus de combinaison final devrait prendre environ 10 minutes.
Quelles sont les sources potentielles de résistance au changement ?
Ces deux membres devraient travailler ensemble pour parvenir à un
Compte rendu
consensus sur la manière dont la bureaucratie pourrait être minimisée
Une fois que chaque groupe est parvenu à un consensus sur la manière de limiter
sans nuire à la productivité et à l’efficacité de l’organisation.
la bureaucratie, l'instructeur dirigera une discussion avec toute la classe au cours
de laquelle chaque groupe décrira son approche éventuelle pour minimiser la
Parallèlement, le deuxième groupe de deux personnes travaillera
bureaucratie dans son organisation. Votre instructeur fournira des informations
sur une tâche différente. Un membre examinera comment chaque
supplémentaires sur les raisons pour lesquelles il peut être difficile de changer
organisation peut adopter des éléments d'une organisation virtuelle
une bureaucratie, ainsi que des suggestions sur les domaines dans lesquels la
afin de devenir moins bureaucratique. Identifier les éléments de
bureaucratie peut être efficacement limitée, soit par l'absence de frontières, soit
l'organisation qui pourraient être réduits ou externalisés. Un autre
par la virtualité.
membre identifiera les raisons pour lesquelles
2.Pourquoi pensez-vous que la structure du conseil d’administration ne semble pas avoir 3.Pensez-vous que les rôles de PDG et de président du conseil
d’importance pour la performance de l’entreprise ? d'administration devraient toujours être séparés ? Pourquoi
ou pourquoi pas ?
Sources:DR Dalton et CM Dalton, « Intégration des études micro et macro dans la recherche sur la gouvernance : dualité des
PDG, composition du conseil d'administration et performance financière »,Journal de Management37, no. 2 (2011), pp. 404–411 ;
TJ Neff et R. Charan, « Séparer les rôles de PDG et de président du conseil d'administration »,Bloomberg Businessweek (15
janvier 2010), téléchargé le 5 juillet 2011, depuis www.businessweek.com/ ; B. Keoun, « Citigroup versera 350 000 dollars à son
directeur pour des semaines de conseil »,Actualités Bloomberg(10 mai 2010), téléchargé le 5 juillet 2011, depuis
www.bloomberg.com/news/.
produits les plus réussis que ces entreprises aient jamais fabriqués. d’être créative avec une structure fortement hiérarchique, alors
Faire « comme d'habitude » peut devenir un tel impératif dans une que d’autres entreprises trouvent la hiérarchie limitative ?
organisation hiérarchique que les nouvelles idées sont considérées 4.Pensez-vous que le succès d'Apple dépend
comme des menaces plutôt que comme des opportunités de entièrement du rôle de Steve Jobs à la tête de la
développement. hiérarchie ? Quelles sont les responsabilités
Il n’est pas immédiatement évident de comprendre pourquoi la prise de décision potentielles d'une entreprise qui est si étroitement
descendante fonctionne si bien pour une entreprise hautement créative comme liée à la prise de décision d'un seul individu ?
Sources:C. Mainemelis, « Voler le feu : la déviance créatrice dans l’évolution des idées nouvelles »,Revue de
l'Académie de Management35, no 4 (2010), pp. 558–578 ; et A. Lashinsky, « Inside Apple »,Fortune(23 mai
2011), pp. 125–134.
Dans le monde entier, l'entreprise est réputée depuis longtemps Il a également annoncé son intention de regrouper davantage de
pour ses prouesses techniques, mais elle est aussi décriée pour sa divisions et de réorganiser géographiquement les activités de
lenteur et sa structure mécaniste. Ainsi, lorsque Kleinfeld a pris ses l'entreprise. « La vitesse à laquelle les activités évoluent dans le monde
fonctions de PDG, il a cherché à restructurer l'entreprise, en entier s'est considérablement accélérée et nous orientons Siemens en
rendant la structure moins bureaucratique afin que les décisions conséquence », a déclaré M. Löscher.
soient prises plus rapidement. Il a scindé les activités sous- Sous la direction de Löscher, Siemens a connu des hauts et
performantes et simplifié la structure de l'entreprise. des bas. En 2008, le cours de l'action de Siemens a chuté de 26
L'un des défis de la transformation des entreprises européennes est % à la Bourse européenne et de 31 % à la Bourse de New York.
la participation habituelle des salariés aux décisions exécutives. La En 2009, les bénéfices de Siemens ont augmenté de 32 %,
moitié des sièges du conseil d'administration de Seimens sont attribués malgré la récession mondiale en cours, et la plupart des
à des représentants des travailleurs. Il n'est pas surprenant que les indicateurs laissaient penser que 2011 serait une année tout
syndicats n'aient pas réagi positivement aux efforts de restructuration aussi rentable.
de Kleinfeld et que des piquets de grève soient apparus en permanence Bien que les efforts de restructuration de Löscher aient suscité beaucoup
devant ses bureaux. Dans ses efforts pour accélérer la restructuration, moins de controverses que ceux de Kleinfeld, ils n’ont pas été bien accueillis
Kleinfeld aurait, selon les groupes syndicaux, financé en secret un par tous les intéressés. Werner Neugebauer, directeur régional d’un syndicat
groupe de travailleurs favorable aux entreprises pour tenter de saper le représentant de nombreux salariés de Siemens, a déclaré à propos des
principal syndicat industriel allemand. suppressions d’emplois de 2008 : « Les suppressions d’emplois prévues sont
En raison de ces accusations et d’autres, Kleinfeld a été contraint de incompréhensibles et inacceptables pour ces raisons, et dans cette mesure,
démissionner en juin 2007 et remplacé par Peter Löscher. Löscher a rencontré les complètement exagérées. »
mêmes tensions entre l’inertie et la nécessité d’une restructuration. Seulement un
mois après être devenu PDG, il a dû décider s’il fallait ou non scinder la division de Questions
pièces détachées automobiles VDO, qui ne fonctionnait pas bien, avec une valeur 1.Que vous apprennent les efforts de Kleinfeld chez Siemens sur les
de 10 milliards d’euros. Il a dû peser les forces en faveur de la stabilité, qui veulent difficultés de restructuration des organisations ?
protéger les intérêts des travailleurs, contre les pressions à l’américaine en faveur 2.Pourquoi pensez-vous que les décisions de restructuration de Löscher
des performances financières. L’un des acheteurs potentiels de VDO était une ont généré moins de controverses que celles de Kleinfeld ?
société américaine, TRW, dont la participation majoritaire est détenue par
3.Supposons qu'un collègue lise cette affaire et conclut : « Cette affaire
Blackstone, une société de capital-investissement américaine. Les représentants
prouve que les efforts de restructuration n'améliorent pas
des travailleurs allemands méprisent ces entreprises, les qualifiant de « sauterelles
nécessairement les performances financières d'une entreprise. »
». Lorsque Löscher a décidé de vendre VDO au géant allemand des pneumatiques
Comment réagiriez-vous ?
Continental Corporation, Continental a rapidement commencé à réduire et à
restructurer les opérations de la division. 4.Pensez-vous qu’un PDG qui décide de restructurer ou de
réduire la taille de son entreprise prenne en compte le bien-
Löscher a poursuivi la restructuration de Siemens. Mi-2008, être de ses employés ? Doit-il le faire ? Pourquoi ou
il a annoncé la suppression de près de 17 000 emplois pourquoi pas ?
Sources:D’après A. Davidson, « Peter Löscher rend Siemens moins allemand »Le Sunday Times(29 juin 2008),
business.timesonline.co.uk ; M. Esterl et D. Crawford, « Le PDG de Siemens mis à l'épreuve en amont »,Le Wall
Street Journal(23 juillet 2007), p. A8 ; J. Ewing, « Le choc culturel de Siemens »,BusinessWeek(29 janvier 2007),
pp. 42–46 ; et CC Williams, « Similde Siemens, un modèle de croissance simplifié »,Barron's(29 novembre
2010), pp. 26–27.
9.H. Mintzberg,Structure en cinq étapes : concevoir des organisations La nature changeante du travail(San Francisco : Jossey-Bass, 1995),
efficaces(Rivière Upper Saddle, New Jersey : Prentice Hall, 1983), p. pp. 112–138 ; RL Cross, A. Yan et MR Louis, « Activités de frontière
157. dans les organisations « sans frontières » : une étude de cas d'une
10.WM Bulkeley, « De retour du bord du gouffre »,Le Wall Street Journal transformation vers une structure basée sur l'équipe », Relations
(24 avril 2006), pp. B1, B3. humaines(juin 2000), pp. 841–868 ; et R. Ashkenas, D. Ulrich, T. Jick
11.LR Burns et DR Wholey, « Adoption et abandon des programmes de et S. Kerr,L'organisation sans frontières : briser les chaînes de la
gestion matricielle : effets des caractéristiques organisationnelles structure organisationnelle, révisé et mis à jour (San Francisco :
et des réseaux interorganisationnels »,Journal de l'Académie de Jossey-Bass, 2002).
Management(février 1993), pp. 106–138; JR Galbraith,Concevoir 21.Voir, par exemple, U. Wassmer, « Alliance Portfolios: A Review
des organisations matricielles qui fonctionnent réellement : and Research Agenda »,Journal de Management36, no. 1
comment IBM, Procter & Gamble et d'autres conçoivent pour (2010), pp 141–171 ; AM Hess et FT Rothaemel, « Quand les
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the Matrix »,Magazine HRM(avril 2011), pp. 69–71. alliances stratégiques et innovation dans l'industrie
12.Voir, par exemple, T. Sy et LS D'Annunzio, « Défis et stratégies des pharmaceutique », Journal de gestion stratégique32, no. 8
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13.N. Anand et RL Daft, « Quelle est la bonne conception 2007), pp. 13–16.
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(2007), pp. 329–344. Downsizing on Firm Performance as Moderated by Industry
14.Voir, par exemple, RE Miles et CC Snow, « The New Network Conditions »,Sciences de l'organisation19,n° 1 (2008), pp. 108–
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94-96 ; B. Hedberg, G. Dahlgren, J. Hansson et N. Olve, managériales16, n° 2 (2004), pp. 155–177.
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Contractor, S. Wasserman et K. Faust, « Test d'hypothèses effectifs lorsque tout le monde perd les leurs : réduction des
multithéoriques et multiniveaux sur les réseaux effectifs, taux de rotation volontaire et rôle modérateur des
organisationnels : un cadre analytique et un exemple pratiques RH »,Journal de l'Académie de Management51, no 2
empirique »,Revue de l'Académie de Management31, no. 3 (2008), pp. 259–276 ; TM Probst, SM Stewart, ML Gruys et BW
(2006) pp. 681–703 ; et Y. Shin, « Un modèle d'adéquation Tierney, « Productivité, contre-productivité et créativité : les
personne-environnement pour les organisations virtuelles », hauts et les bas de l’insécurité de l’emploi »,Journal de
Journal de Management (octobre 2004), pp. 725–743. psychologie du travail et des organisations80, no 3 (2007), pp.
15.J. Bates, « Faire des films et passer à autre chose »,Los Angeles Times 479–497 ; et CP Maertz, JW Wiley, C. LeRouge et MA Campion, «
(19 janvier 1998), p. A1. Downsizing Effects on Survivors: Layoffs, Offshoring, and
16.D. Dahl, « Vous cherchez un emploi ? Que les enchères commencent »,Inc.(Mars Outsourcing »,Relations industrielles49, n° 2 (2010), pp. 275–
2011), pp. 94–96. 285.
17.J. Schramm, « Au travail dans un monde virtuel »,Magazine RH 26.CD Zatzick et RD Iverson, « Gestion à forte implication et
(juin 2010), p. 152. réduction des effectifs : avantage ou inconvénient
18.CB Gibson et JL Gibbs, « Décrypter le concept de virtualité : les concurrentiel ? »Journal de l'Académie de Management49, no 5
effets de la dispersion géographique, de la dépendance (2006), pp. 999–1015 ; A. Travaglione et B. Cross, « Diminution
électronique, de la structure dynamique et de la diversité du réseau social dans les organisations : faut-il un phénomène
nationale sur l'innovation en équipe »,Trimestriel des sciences tel que le « syndrome du survivant » après une réduction des
administratives51, no. 3 (2006), pp. 451–495 ; HM Latapie et VN effectifs ? »Changement stratégique15, no. 1 (2006), pp. 1–13 ;
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équipes régionales dans les organisations virtuelles »,La revue effectifs et performance organisationnelle : une revue de la
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19.«GE : Juste une épicerie familiale moyenne de 60 milliards de dollars au organiques et mécanistes »,Journal de l'Académie de
quotidien »,Semaine de l'industrie(2 mai 1994), pp. 13–18. Management (décembre 1989), pp. 773–802.
20.Ce qui suit est basé sur DD Davis, « Forme, fonction et stratégie dans 28.Cette analyse est appelée approche contingente de la conception
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Notes de fin 509
« Théorie de la contingence : une réévaluation », dans BM Staw « Structure sociale et objectifs organisationnels »,Trimestriel des
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L. Sheppard, COLH Porter et JA Wagner III, « Théorie de la théories méta-analytiques »,Journal de l'Académie de Management
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approche de contingence structurelle »,Journal du 49, n° 1 (2006), pp. 121–132.
comportement organisationnel28, n° 4 (2007), pp. 423–450. 33.GG Dess et DW Beard, « Dimensions des environnements de
29.La thèse de la stratégie-structure a été initialement proposée en travail organisationnels »,Trimestriel des sciences
AD Chandler Jr.,Stratégie et structure : chapitres de l'histoire administratives (mars 1984), pp. 52–73 ; EA Gerloff, NK Muir et
de l'entreprise industrielle(Cambridge, MA : MIT Press, 1962). WD Bodensteiner, « Trois composantes de l'incertitude
Pour une analyse actualisée, voir TL Amburgey et T. Dacin, « As environnementale perçue : une analyse exploratoire des effets
the Left Foot Follows the Right? The Dynamics of Strategic and de l'agrégation »,Journal de Management(décembre 1991), pp.
Structural Change »,Journal de l'Académie de Management( 749–768 ; et O. Shenkar, N. Aranya et T. Almor, « Construire les
Décembre 1994), pp. 1427–1452. dimensions dans le modèle de contingence : une analyse
30.Voir RE Miles et CC Snow,Stratégie, structure et processus comparant les instruments multivariés métriques et non
organisationnels(New York : McGraw-Hill, 1978) ; DC Galunic et métriques »,Relations humaines(Mai 1995), pp. 559–580.
KM Eisenhardt, « Renouveler le paradigme stratégie-structure- 34.CS Spell et TJ Arnold, « Une analyse à plusieurs niveaux de la justice
performance », dans BM Staw et LL Cummings (dir.),Recherche organisationnelle et du climat, de la structure et de la santé
en comportement organisationnel,vol. 16 (Greenwich, CT : JAI mentale des employés »,Journal de Management33, no. 5 (2007),
Press, 1994), pp. 215–255 ; et SM Toh, FP Morgeson et MA pp. 724–751 ; et ML Ambrose et M. Schminke, « La structure
Campion, « Configurations des ressources humaines : étude organisationnelle comme modérateur de la relation entre la justice
de l'adéquation avec le contexte organisationnel »,Journal de procédurale, la justice interactionnelle, le soutien organisationnel
psychologie appliquée93, n° 4 (2008), pp. 864–882. perçu et la confiance de la supervision »,Journal de psychologie
appliquée88, n° 2 (2003), pp. 295–305.
31.Voir, par exemple, PM Blau et RA Schoenherr,La structure des 35.Voir, par exemple, Spell et Arnold, « Une analyse à plusieurs niveaux du
organisations(New York : Basic Books, 1971) ; DS Pugh, « Le climat de justice organisationnelle, de la structure et de la santé
programme de recherche Aston : rétrospection et perspective mentale des employés » ; JD Shaw et N. Gupta, « Complexité du travail,
», dans AH Van de Ven et WF Joyce (dir.), Perspectives sur la performance et bien-être : quand l’adéquation fournitures-valeurs est-
conception et le comportement des organisations(New York : elle importante ?Psychologie du personnel57, no. 4 (2004), 847–879 ; et
Wiley, 1981), pp. 135–166 ; RZ Gooding et JA Wagner III, « Une C. Anderson et CE Brown, « Les fonctions et les dysfonctionnements de
méta-analyse de la relation entre la taille et la performance : la la hiérarchie »,Recherche en comportement organisationnel30 (2010),
productivité et l'efficacité des organisations et de leurs sous- pp. 55–89.
unités »,Trimestriel des sciences administratives(décembre 36.Voir, par exemple, RE Ployhart, JA Weekley et
1985), pp. 462–481 ; et AC Bluedorn, « Pilgrim's Progress : K. Baughman, « La structure et la fonction de l’émergence du
tendances et convergence dans la recherche sur la taille et les capital humain : un examen à plusieurs niveaux du modèle
environnements organisationnels »,Journal de Management( d’attraction-sélection-attrition »,Journal de l'Académie de
Été 1993), pp. 163–192. Management49, n° 4 (2006), pp. 661–677.
32.Voir C. Perrow, « Un cadre pour l’analyse comparative des 37.Voir, par exemple, PR Harris et RT Moran,Gérer les
organisations »,Revue américaine de sociologie(avril 1967), différences culturelles,5e éd. (Houston, TX : Gulf
pp. 194–208 ; J. Hage et M. Aiken, « Routine Technology, Publishing, 1999).
Ursula M. Burns
ET LA CULTURE DE XEROX
Tu
rsula M. Burns n'est pas une PDG typique. Elle est inhabituellement discrète,
évitant les feux de la rampe que beaucoup de ses collègues PDG, de l'ancien
PDG d'Apple Steve Jobs à Jeffrey Immelt de GE, semblent apprécier.
Lorsqu’on lui a demandé ce qui l’avait surprise en premier lieu dans son rôle de PDG, elle a mentionné le
flot d’attention qu’elle avait reçu. « Les éloges que je reçois pour ne rien faire du tout sont incroyables.
APPRENTISSAGE
Qu’ai-je fait ? », a-t-elle demandé. « La véritable histoire n’est pas celle d’Ursula Burns. Il se trouve
OBJECTIFS simplement que je suis la personne qui se lève pour représenter Xerox à ce stade. »
Après avoir étudié ce chapitre, Nous ne sommes pas d’accord avec elle. Burns est en effet remarquable en tant que première
vous devriez être capable de :
femme afro-américaine à diriger une entreprise du S&P 100. Mais la véritable histoire est la façon
1Définirorganisationnel dont elle remodèle discrètement la culture du géant industriel.
culture,et décrire ses
Historiquement, Xerox était une entreprise de photocopie, si prospère que son nom est devenu un
caractéristiques communes.
2Comparer les fonctions verbe. Cependant, dans les années 1980 et 1990, le déclin de ce modèle économique a entraîné le déclin
et les effets dysfonctionnels de des bénéfices de Xerox. Lorsqu'Anne Mulcahy a pris la tête de Xerox en 2001, certains ont dit qu'elle avait
la culture organisationnelle sur décroché le poste dont personne ne voulait. Elle et Burns ont planifié une transformation audacieuse qui
les personnes et l'
comprenait des suppressions d'emplois, mais aussi des investissements dans de nouvelles technologies.
organisation.
4Montrer comment la culture est 2011, Xerox a lancé Xerox Cloud, un ensemble de services professionnels qui comprend
transmis aux salariés. l’impression mobile et la gestion des processus métier.
5Démontrer comment un L'autre initiative de Burns est d'ordre culturel : elle estime que la culture de Xerox lui fait
une culture éthique peut obstacle. Burns souhaite que les 130 000 employés de Xerox adoptent la prise de risque, l'initiative
être créée.
et la franchise. « La gentillesse ultime » est la façon dont Burns décrit un principe clé de l'ancienne
6Décrivez un positif culture de Xerox, qui, selon elle, est souvent contreproductif pour la croissance et l'innovation.
culture organisationnelle.
manière dont la culture nous pouvons être francs, c’est parce que nous sommes tous dans la même famille. »
organisationnelle est transportée
Cet équilibre délicat entre civilité et franchise requiert de l’humilité. Après tout, l’une des
dans un autre pays.
meilleures façons d’amener les autres à être francs est d’être honnête quant à ses propres
limites. C’est ce que fait Burns. « Je ne peux pas être considérée comme la solution à tous les
MonGestionLaboratoire
problèmes de cette entreprise », fait-elle remarquer. Elle n’attend pas la perfection d’elle-
Accédez à une multitude d'aides
d'apprentissage interactives pour vous aider à même ou des autres. « Les gens croient réellement qu’avant de venir vous voir, ils doivent
renforcer votre compréhension des concepts
être parfaits », déplore Burns. Elle préférerait de loin que les gens soient honnêtes, ouverts
du chapitre à
www.mymanagementlab.com. et décisifs. « Décidez », implore-t-elle. « Faites les choses. »
Burns a grandi dans un quartier de New York infesté de gangs, sans père dans sa
vie. Elle attribue à sa mère le mérite d'avoir élevé ses ambitions et d'avoir inspiré son
humilité. Sa mère lui disait souvent sans détour d'essayer de s'améliorer.
510
Organisationnel
Culture 16
Quand j’entends le mot culture,
Je prends mon Browning.
— Hanns Johst
512 CHAPITRE 16 Culture organisationnelle
Comme tous les grands PDG, Burns est millionnaire. Pourtant, elle fait toujours ses courses. Elle se
rend elle-même au travail en voiture. Elle fait le ménage chez elle. « L’endroit où vous êtes ne définit
pas qui vous êtes », lui répétait souvent sa mère. Burns semble avoir vécu selon ce credo. Avec une
détermination tranquille, elle essaie de faire en sorte que la culture de Xerox reflète en quelque sorte
Sources:A. Bryant, « Nous sommes une famille, nous pouvons donc être en désaccord »,Le New York Times(21 février
2010), pp. BU1, BU9 ; K. Damore, « Burns : ouvrir une nouvelle voie »,CRN(23 mai 2011), téléchargé le 15 juillet 2011, à
partir de www.crn.com/ ; et D. Mattioli, « Xerox fait pression pour une croissance plus rapide des services »,Le Wall
Street Journal(11 mai 2011), téléchargé le 15 juillet 2011, depuis http://online.wsj.com/.
UN
Une culture organisationnelle forte apporte de la stabilité à une organisation. Mais
comme le montre l'exemple d'ouverture du chapitre, elle ne convient pas à tout le
monde. Et pour certaines organisations, elle peut également constituer un obstacle
majeur au changement. Dans ce chapitre, nous montrons que chaque organisation a une
culture qui, selon sa force, peut avoir une influence significative sur les attitudes et les
comportements de ses membres. Commençons par déterminer quel type de culture
organisationnelle vous préférez. Faites l'auto-évaluation pour le savoir.
1. Innovation et prise de risque.La mesure dans laquelle les employés sont encouragés à être
innovants et à prendre des risques.
2. Attention aux détails.La mesure dans laquelle les employés sont censés faire preuve
de précision, d’analyse et d’attention aux détails.
Qu’est-ce que la culture organisationnelle ? 513
3. Orientation vers les résultats.La mesure dans laquelle la direction se concentre sur
les résultats ou les effets plutôt que sur les techniques et les processus utilisés pour
les atteindre.
4. Orientation vers les personnes.La mesure dans laquelle les décisions de gestion prennent
en compte l’effet des résultats sur les personnes au sein de l’organisation.
5. Orientation de l'équipe.La mesure dans laquelle les activités de travail sont organisées
autour d’équipes plutôt que d’individus.
6. Agressivité.Le degré auquel les gens sont agressifs et compétitifs plutôt
que faciles à vivre.
7. Stabilité.La mesure dans laquelle les activités organisationnelles mettent l’accent sur le maintien
du statu quo par opposition à la croissance.
Chacune de ces caractéristiques existe sur un continuum allant du plus bas au plus élevé. L'évaluation
de l'organisation en fonction de ces caractéristiques donne alors une image composite de sa culture et
une base pour la compréhension commune que les membres ont de l'organisation, de la façon dont
les choses s'y passent et de la façon dont ils sont censés se comporter. Pièce 16-1
Organisation A
Cette entreprise est une entreprise de fabrication. Les dirigeants sont censés documenter toutes leurs décisions et les «
bons dirigeants » sont ceux qui peuvent fournir des données détaillées pour étayer leurs recommandations. Les décisions
créatives qui impliquent des changements ou des risques importants ne sont pas encouragées. Étant donné que les
dirigeants de projets qui échouent sont ouvertement critiqués et pénalisés, les dirigeants essaient de ne pas mettre en
œuvre des idées qui s'écartent beaucoup du statu quo. Un dirigeant de niveau inférieur a cité une phrase souvent utilisée
dans l'entreprise : « Si ce n'est pas cassé, ne le réparez pas. »
Dans cette entreprise, les employés sont tenus de respecter des règles et des règlements très stricts. Les
responsables supervisent étroitement les employés pour s'assurer qu'il n'y a pas d'écarts. La direction se
préoccupe d'une productivité élevée, quel que soit l'impact sur le moral ou le taux de rotation des employés.
Les activités professionnelles sont conçues autour des individus. Il existe des services et des lignes hiérarchiques
distincts, et les employés sont censés minimiser les contacts formels avec d'autres employés en dehors de leur domaine
fonctionnel ou de leur ligne de commandement. Les évaluations de performance et les récompenses mettent l'accent sur
l'effort individuel, même si l'ancienneté tend à être le facteur principal dans la détermination des augmentations de
salaire et des promotions.
Organisation B
Cette entreprise est également une entreprise de fabrication. Cependant, la direction encourage et récompense
la prise de risque et le changement. Les décisions fondées sur l’intuition sont aussi valorisées que celles qui sont
bien rationalisées. La direction est fière de son expérience en matière de nouvelles technologies et de son succès
dans l’introduction régulière de produits innovants. Les dirigeants ou les employés qui ont une bonne idée sont
encouragés à « la concrétiser ». Les échecs sont traités comme des « expériences d’apprentissage ». L’entreprise
est fière d’être axée sur le marché et de répondre rapidement aux besoins changeants de ses clients.
Les règles et règlements à suivre par les employés sont peu nombreux et la supervision est relâchée
car la direction estime que ses employés sont travailleurs et dignes de confiance. La direction est
soucieuse d'une productivité élevée, mais estime que cela passe par un traitement correct de ses
employés. L'entreprise est fière de sa réputation d'être un bon endroit où travailler.
Les activités professionnelles sont conçues autour d'équipes de travail et les membres de ces équipes sont encouragés
à interagir avec des personnes de tous niveaux hiérarchiques et de toutes fonctions. Les employés parlent positivement de
la compétition entre les équipes. Les individus et les équipes ont des objectifs et les primes sont basées sur la réalisation
de ces résultats. Les employés bénéficient d'une autonomie considérable dans le choix des moyens par lesquels les
objectifs sont atteints.
montre comment ces caractéristiques peuvent être mélangées pour créer des organisations
très diversifiées.
D’autres recherches ont conceptualisé la culture en quatre types différents basés sur des
valeurs concurrentes :3le collaboratif et cohésifclan,l'innovant et adaptableadhocratie,le contrôlé
et cohérenthiérarchie,et l'esprit compétitif et axé sur le clientmarché.Un examen de 94 études a
révélé que les attitudes à l’égard du travail étaient particulièrement positives dans les cultures
fondées sur le clan, que l’innovation était particulièrement forte dans les cultures de marché et
que les performances financières étaient particulièrement bonnes dans les cultures de marché.4
Bien que le cadre des valeurs concurrentes ait reçu un certain soutien dans cette revue, les
auteurs ont noté que des travaux théoriques supplémentaires doivent garantir qu'il est
cohérent avec les valeurs culturelles réelles trouvées dans les organisations.
mondialisation !
UN
comme nous l'avons discuté opinions. Dans une culture de la dignité, en leur valeur. Ainsi, les cultures
tout au long du livre,cultureLes revanche, les individus sont plus désireux de se organisationnelles des pays de la face sont
organisations internationales définir en fonction de leurs propres jugements susceptibles de mettre l’accent sur les rôles et
doivent tenir compte des différences internes et peuvent être plus résistants aux efforts les titres pour définir les employés et leur
culturelles entre les pays afin de extérieurs visant à les définir. Bien que des fournir un sentiment de sécurité. Les cultures
déterminer les pratiques de gestion les recherches supplémentaires soient nécessaires organisationnelles des pays de la dignité
plus efficaces auprès des différentes pour préciser quelles cultures accordent plus seront plus flexibles dans la définition des
populations d'employés. d’importance à la dignité sociale qu’à la dignité rôles, permettant aux individus d’utiliser
personnelle dans la définition de soi, la plupart se l’expression de soi pour déterminer qui ils sont.
sont concentrées sur les pays d’Asie de l’Est
Récemment, les psychologues sociaux comme cultures de la dignité et les pays Sources:D'après Y. Kim, D. Cohen et W. Au, « Le
ont commencé à explorer la différence européens, les États-Unis et le Canada comme jury et l'abjuration de mes pairs : le moi dans les
entre les cultures nationales de « face » et cultures de la dignité. cultures du visage et de la dignité », Journal de la
personnalité et de la psychologie sociale
de « dignité ». Dans une culture de la face, Quelles sont les implications de ces 98, no. 6 (2010), pp. 904–916 ; et Y. Liao et
les individus utilisent les informations des différences ? Les individus issus de cultures MH Bond, « La dynamique de la perte de la face
autres pour déterminer qui ils sont, se faciales seront plus préoccupés par les suite à un préjudice interpersonnel chez les
Chinois et les Américains »,Journal de psychologie
laissant définir par les critères sociaux. implications des jugements hiérarchiques sur interculturelle42, n° 1 (2011), pp. 25–38.
Les attentes des consommateurs sont incertaines quant à ce qu'on attend d'eux, et ces attentes
influencent grandement leur comportement. En revanche, Macy's, concurrent de Nordstrom,
qui traverse une crise d'identité, s'efforce de remodeler sa culture.
Une culture forte devrait réduire le taux de rotation du personnel car elle démontre
une forte entente sur ce que représente l'organisation. Une telle unanimité autour
d'objectifs renforce la cohésion, la loyauté et l'engagement organisationnel. Ces qualités, à
leur tour, réduisent la propension des employés à partir.11Une étude a révélé que plus les
employés d’une organisation de services étaient d’accord sur l’orientation client, plus la
rentabilité de l’unité commerciale était élevée.12Une autre étude a révélé que lorsque les
chefs d’équipe et les membres de l’équipe étaient en désaccord sur la perception du
soutien organisationnel, l’humeur était plus négative parmi les membres de l’équipe et la
performance des équipes était plus faible.13Ces effets négatifs sont particulièrement forts
lorsque les managers estiment que l’organisation offre plus de soutien que ce que les
employés pensent.
culture dominanteUne culture qui sous-culturesMinicultures au sein d'une une culture forteUne culture dans laquelle les valeurs
exprime les valeurs fondamentales organisation, généralement définies par fondamentales sont intensément défendues et largement
partagées par la majorité des des désignations de département et une partagées.
membres de l'organisation. séparation géographique.
valeurs fondamentalesLes valeurs principales
ou dominantes qui sont acceptées dans toute
l’organisation.
Traduit de Anglais vers Français - www.onlinedoctranslator.com
mondialisation !
UN
comme nous l'avons discuté opinions. Dans une culture de la dignité, en leur valeur. Ainsi, les cultures
tout au long du livre,cultureLes revanche, les individus sont plus désireux de se organisationnelles des pays de la face sont
organisations internationales définir en fonction de leurs propres jugements susceptibles de mettre l’accent sur les rôles et
doivent tenir compte des différences internes et peuvent être plus résistants aux efforts les titres pour définir les employés et leur
culturelles entre les pays afin de extérieurs visant à les définir. Bien que des fournir un sentiment de sécurité. Les cultures
déterminer les pratiques de gestion les recherches supplémentaires soient nécessaires organisationnelles des pays de la dignité
plus efficaces auprès des différentes pour préciser quelles cultures accordent plus seront plus flexibles dans la définition des
populations d'employés. d’importance à la dignité sociale qu’à la dignité rôles, permettant aux individus d’utiliser
personnelle dans la définition de soi, la plupart se l’expression de soi pour déterminer qui ils sont.
sont concentrées sur les pays d’Asie de l’Est
Récemment, les psychologues sociaux comme cultures de la dignité et les pays Sources:D'après Y. Kim, D. Cohen et W. Au, « Le
ont commencé à explorer la différence européens, les États-Unis et le Canada comme jury et l'abjuration de mes pairs : le moi dans les
entre les cultures nationales de « face » et cultures de la dignité. cultures du visage et de la dignité », Journal de la
personnalité et de la psychologie sociale
de « dignité ». Dans une culture de la face, Quelles sont les implications de ces 98, no. 6 (2010), pp. 904–916 ; et Y. Liao et
les individus utilisent les informations des différences ? Les individus issus de cultures MH Bond, « La dynamique de la perte de la face
autres pour déterminer qui ils sont, se faciales seront plus préoccupés par les suite à un préjudice interpersonnel chez les
Chinois et les Américains »,Journal de psychologie
laissant définir par les critères sociaux. implications des jugements hiérarchiques sur interculturelle42, n° 1 (2011), pp. 25–38.
Les attentes des consommateurs sont incertaines quant à ce qu'on attend d'eux, et ces attentes
influencent grandement leur comportement. En revanche, Macy's, concurrent de Nordstrom,
qui traverse une crise d'identité, s'efforce de remodeler sa culture.
Une culture forte devrait réduire le taux de rotation du personnel car elle démontre
une forte entente sur ce que représente l'organisation. Une telle unanimité autour
d'objectifs renforce la cohésion, la loyauté et l'engagement organisationnel. Ces qualités, à
leur tour, réduisent la propension des employés à partir.11Une étude a révélé que plus les
employés d’une organisation de services étaient d’accord sur l’orientation client, plus la
rentabilité de l’unité commerciale était élevée.12Une autre étude a révélé que lorsque les
chefs d’équipe et les membres de l’équipe étaient en désaccord sur la perception du
soutien organisationnel, l’humeur était plus négative parmi les membres de l’équipe et la
performance des équipes était plus faible.13Ces effets négatifs sont particulièrement forts
lorsque les managers estiment que l’organisation offre plus de soutien que ce que les
employés pensent.
culture dominanteUne culture qui sous-culturesMinicultures au sein d'une une culture forteUne culture dans laquelle les valeurs
exprime les valeurs fondamentales organisation, généralement définies par fondamentales sont intensément défendues et largement
partagées par la majorité des des désignations de département et une partagées.
membres de l'organisation. séparation géographique.
valeurs fondamentalesLes valeurs principales
ou dominantes qui sont acceptées dans toute
l’organisation.
516 CHAPITRE 16 Culture organisationnelle
des chemins différents vers une destination commune. Plus la culture d'une organisation
est forte, moins la direction doit se soucier d'élaborer des règles et des réglementations
formelles pour guider le comportement des employés. Ces règles seront intégrées aux
employés lorsqu'ils accepteront la culture de l'organisation.
2 Comparer les fonctions Examinons le rôle que joue la culture et si elle peut constituer un handicap pour une
organisation.
et les effets dysfonctionnels de la
Mon entreprise . . .
est une méritocratie comprend ce que excelle dans se déplace plus rapidement
motive les employés collaboration que notre concurrence
Enquête auprès de 479 cadres supérieurs en Asie, en Amérique du Nord, en Europe, en Amérique latine et en Afrique.
Note:Enquête auprès de 479 cadres supérieurs en Asie, en Amérique du Nord, en Europe, en Amérique latine et en Afrique.
Source:Basé surLes entreprises mondiales en 2020(Economist Intelligence Unit, 2010). Téléchargé le 2 juillet 2011 depuis www.shrm.org/.
Des dizaines de dimensions du climat ont été étudiées, notamment la sécurité, la justice, la
diversité et le service client.20Une personne qui rencontre un climat positif pour la performance
pensera plus souvent à faire du bon travail et croira que les autres soutiennent sa réussite. Une
personne qui rencontre un climat positif pour la diversité se sentira plus à l’aise pour collaborer
avec ses collègues, quelle que soit leur origine démographique. Les climats peuvent interagir les
uns avec les autres pour produire un comportement. Par exemple, un climat positif pour
l’autonomisation des travailleurs peut conduire à des niveaux de performance plus élevés dans
les organisations qui ont également un climat de responsabilité personnelle.21Le climat
influence également les habitudes adoptées par les individus. Si le climat de sécurité est positif,
tout le monde porte un équipement de sécurité et suit les procédures de sécurité, même si
individuellement, on ne pense pas souvent à la sécurité. En effet, de nombreuses études ont
montré qu'un climat de sécurité positif diminue le nombre de blessures enregistrées au travail.
22
et même si cela n'est pas entièrement négatif, cela signifie que des comportements et des
habitudes qui devraient être remis en question et analysés deviennent évidents, ce qui peut
étouffer l'innovation et faire du maintien de la culture de l'organisation une fin en soi.
Mythe ou science ?
T
Cette affirmation est en grande partie Les équipes autogérées et l'autonomie des La relation entre la satisfaction client et le
vraie. Deux études utilisant différentes employés ont créé un meilleur climat de service interne est relativement forte lorsque le
méthodes pour opérationnaliser le service à la clientèle et si ce climat de service interne est élevé, ce qui signifie qu'un
traitement organisationnel ont montré que service était lié à des niveaux de climat positif pour le service conduit à des
lorsque les employés sont bien traités, ils sont performance organisationnelle plus élevés. niveaux de satisfaction client plus élevés, en
susceptibles de bien traiter les clients, mais Les pratiques de prestation de services aux particulier lorsqu'une entreprise fournit un
que lorsque les employés sont mal traités, ils employés ont effectivement conduit à une service interne positif à ses employés.
traitent mal les clients. Ainsi, une culture qui meilleure performance grâce à un meilleur
montre un traitement positif pour les climat de service à la clientèle.
employés est susceptible de créer une culture La deuxième étude a porté sur le « service Sources:H. Liao, K. Toya, D. Lepak et Y. Hong, «
positive pour le traitement des clients. interne », c'est-à-dire la mesure dans laquelle Est-ce qu'ils sont d'accord ? Perspectives de la
direction et des employés sur les systèmes de
les employés estiment que leur unité de travail travail à haute performance et les processus
La première étude a recueilli des données est bien traitée par l'organisation dans son d'influence sur la qualité du service », Journal
auprès de 292 managers, 830 employés ensemble. Plus de 600 employés de de psychologie appliquée94, n° 2
(2009), pp. 371–391 ; et KH Ehrhart, LA Witt, B.
ees et 1 772 clients bancaires au Japon. Les Une société de services financiers des Caraïbes Schneider et SJ Perry, « Les employés du
chercheurs ont examiné si les entreprises a décrit son service interne, puis des données service donnent ce qu'ils reçoivent : le service
qui proposaient des pratiques de travail à de qualité ont été collectées auprès de près de interne comme modérateur du lien entre le
climat du service et les résultats du service »,
haute performance telles que la formation 2 000 clients. Les résultats ont montré que le Journal de psychologie appliquée96, n° 2
au service, le partage d'informations, climat de service était plus positif. (2011), pp. 423–431.
Créer et maintenir la culture 519
3 Identifier les facteurs qui La culture d'une organisation ne surgit pas de nulle part et, une fois établie, elle disparaît
rarement. Qu'est-ce qui influence la création d'une culture ? Qu'est-ce qui la renforce et la
créent et soutiennent la
maintient une fois qu'elle est en place ?
culture d’une organisation.
Trois forces jouent un rôle particulièrement important dans le maintien d'une culture : les pratiques de
sélection, les actions de la haute direction et les méthodes de socialisation. Examinons chacune d'elles.
personnes dont les valeurs sont essentiellement cohérentes avec au moins une bonne partie de
celles de l'organisation.32La sélection fournit également des informations aux candidats. Ceux
qui perçoivent un conflit entre leurs valeurs et celles de l'organisation peuvent se retirer du
bassin de candidats. La sélection devient ainsi une voie à double sens, permettant à l'employeur
ou au candidat d'éviter une inadéquation et de préserver la culture d'une organisation en
sélectionnant ceux qui pourraient attaquer ou saper ses valeurs fondamentales.
WL Gore & Associates, le fabricant du tissu Gore-Tex utilisé dans les vêtements d'extérieur,
Gore est fière de sa culture démocratique et de son esprit d'équipe. Il n'y a pas de titres de poste chez
Tony Hsieh, PDG de Zappos.com, est Gore, ni de patrons ou de chaînes de commandement. Tout le travail se fait en équipe. Dans le cadre
également l'architecte de l'entreprise
du processus de sélection de Gore, des équipes d'employés soumettent les candidats à des entretiens
culture. Hsieh a invité tous les employés
à participer à la création de dix valeurs approfondis pour s'assurer qu'ils peuvent gérer le niveau d'incertitude, de flexibilité et de travail
fondamentales qui définissent la culture d'équipe qui est normal dans les usines Gore. Sans surprise, WL Gore apparaît régulièrement sur
de Zappos et servent de cadre à partir FortuneListe des « 100 meilleures entreprises où travailler » (numéro 31 en 2011).33
duquel toutes les décisions sont prises.
Les valeurs fondamentales sont : offrir
Impressionnez par le service ; acceptez et
conduisez le changement ; créez du plaisir La haute directionLes actions de la haute direction ont également un impact majeur sur la culture de
et un peu d'étrangeté ; soyez aventureux,
l’organisation.34Par leurs paroles et leur comportement, les cadres supérieurs établissent des normes qui
créatif et ouvert d'esprit ; poursuivez
filtrent dans l’organisation et qui concernent, par exemple, la question de savoir si la prise de risque est
croissance et apprentissage ; construire des
relations ouvertes et honnêtes avec les com- souhaitable, le degré de liberté que les managers accordent aux employés, la tenue vestimentaire appropriée
communication ; bâtir un esprit d'équipe et les actions qui permettent d’obtenir des augmentations de salaire, des promotions et d’autres
et de famille positif ; faire plus avec moins ; récompenses.
être passionné et déterminé ; et être La culture de la chaîne de supermarchés Wegmans, qui considère que des employés motivés,
humble. Hsieh maintient la culture
heureux et fidèles sont plus désireux de s'entraider et de fournir un service client exemplaire, est le
grâce au recrutement de l'entreprise
processus et programmes de formation résultat direct des convictions de la famille Wegman. La chaîne a vu le jour en 1930 lorsque les frères
pour garantir l'engagement des employés John et Walter Wegman ont ouvert leur première épicerie à Rochester, dans l'État de New York. Son
attaché aux valeurs fondamentales. orientation vers les produits fins l'a rapidement différenciée des autres épiceries, une orientation
maintenue par les employés de l'entreprise, dont beaucoup sont embauchés en fonction de leur
intérêt pour la nourriture. En 1950, le fils de Walter, Robert, est devenu président et a ajouté de
généreux avantages sociaux aux employés, tels que la participation aux bénéfices et une couverture
médicale entièrement payée. Aujourd'hui, le fils de Robert, Danny, est président et il a perpétué la
tradition de Wegmans de prendre soin des employés. À ce jour, Wegmans a versé plus de 54 millions
de dollars en bourses d'études universitaires à ses employés, à temps plein et à temps partiel. Les
salaires sont bien supérieurs à la moyenne du marché, ce qui fait que le taux de rotation annuel des
employés à temps plein n'est que de 6 %, selon le Food Marketing Institute. (La moyenne du secteur
est de 24 %). Wegman apparaît régulièrement surFortuneégalement dans la liste (numéro 3 en 2011).
Productivité
Chiffre d'affaires
application de réseautage qui relie les nouveaux travailleurs aux membres plus établis de
l'entreprise et contribue à garantir que la culture soit transmise au fil du temps.36
Nous pouvons considérer la socialisation comme un processus comportant trois étapes :
l’arrivée, la rencontre et la métamorphose.37Ce processus, illustré dans la pièce 16-2, a un
impact sur la productivité au travail du nouvel employé, sur son engagement envers les
objectifs de l’organisation et sur sa décision éventuelle de rester dans l’organisation.
Leétape préalable à l'arrivéereconnaît que chaque individu arrive avec un ensemble de
valeurs, d'attitudes et d'attentes à l'égard du travail et de l'organisation. L'un des principaux
objectifs d'une école de commerce, par exemple, est de socialiser les étudiants en commerce
aux attitudes et comportements que les entreprises recherchent. Les nouveaux arrivants dans
des organisations de premier plan avec une forte position sur le marché feront leurs propres
suppositions sur ce que cela doit être d'y travailler.38La plupart des nouvelles recrues
s’attendent à ce que Nike soit dynamique et passionnante, qu’un cabinet d’avocats prestigieux
soit synonyme de pression et de récompenses, et que le Corps des Marines exige à la fois
discipline et courage. Peu importe la façon dont les managers pensent pouvoir socialiser les
nouveaux arrivants, le meilleur indicateur du comportement futur est le comportement passé.
Ce que les gens savent avant de rejoindre l’entreprise et leur personnalité proactive sont des
indicateurs essentiels de leur capacité à s’adapter à une nouvelle culture.39
Une façon de tirer parti des caractéristiques de pré-embauche dans la socialisation est
d’utiliser le processus de sélection pour informer les employés potentiels sur l’organisation
dans son ensemble. Nous avons également vu comment le processus de sélection garantit
l’inclusion du « bon type » – ceux qui s’intégreront. « En effet, la capacité de l’individu à
présenter le visage approprié pendant le processus de sélection détermine en premier lieu
sa capacité à intégrer l’organisation. Ainsi, le succès dépend de la mesure dans laquelle le
membre aspirant a correctement anticipé les attentes et les désirs des personnes de
l’organisation chargées de la sélection. »40
Lors de son entrée dans l'organisation, le nouveau membre entre dans leétape de la rencontre
et confronte la possibilité que les attentes – concernant le poste, les collègues, le patron et
l’organisation en général – puissent différer de la réalité. Si les attentes étaient assez précises, l’étape
de la rencontre ne ferait que consolider les perceptions antérieures. Cependant, ce n’est souvent pas
le cas. Dans le pire des cas, un nouveau membre peut être suffisamment désillusionné pour
démissionner. Un recrutement et une sélection appropriés devraient réduire considérablement ce
résultat, tout en encourageant les liens d’amitié au sein de l’entreprise.
socialisationUn processus qui adapte étape préalable à l'arrivéeLa période de étape de la rencontreLa scène dans la
les employés à la culture de l’apprentissage dans le processus de processus de socialisation dans lequel un
l'organisation. socialisation qui se produit avant qu’un nouvel nouvel employé voit à quoi ressemble
employé rejoigne l’organisation. réellement l’organisation et est confronté à la
possibilité que les attentes et la réalité
divergent.
522 CHAPITRE 16 Culture organisationnelle
Formel vs. InformelPlus un nouvel employé est isolé du milieu de travail et différencié de manière à
rendre explicite son rôle de nouvel employé, plus la socialisation est formelle. Des programmes
spécifiques d'orientation et de formation en sont des exemples. La socialisation informelle met le nouvel
employé directement dans le travail, avec peu ou pas d'attention particulière.
Individuel vs. CollectifLes nouveaux membres peuvent être socialisés individuellement. C'est ainsi que cela se passe
dans de nombreux bureaux professionnels. Ils peuvent également être regroupés et traités à travers un ensemble
identique d'expériences, comme dans un camp d'entraînement militaire.
Fixe ou variableIl s’agit du calendrier de transition des nouveaux arrivants, qui passent du statut
d’outsider à celui d’initié. Un calendrier fixe établit des étapes de transition standardisées. Cela caractérise
les programmes de formation par rotation. Il comprend également des périodes probatoires, comme le
statut d’« associé » de 8 à 10 ans utilisé par les cabinets d’expertise comptable et d’avocats avant de
décider si un candidat devient associé ou non. Les calendriers variables ne donnent aucun préavis de leur
calendrier de transition. Ils décrivent le système de promotion typique, dans lequel on ne passe pas à
l’étape suivante tant qu’on n’est pas « prêt ».
Sériel vs. AléatoireLa socialisation en série se caractérise par l'utilisation de modèles qui forment et encouragent
le nouveau venu. Les programmes d'apprentissage et de mentorat en sont des exemples. Dans la socialisation
aléatoire, les modèles sont délibérément omis. Les nouveaux employés sont laissés à eux-mêmes pour
comprendre les choses.
Investiture vs. DessaisissementLa socialisation d'investiture part du principe que les qualités et les qualifications du
nouveau venu sont les ingrédients nécessaires à la réussite professionnelle, de sorte que ces qualités et qualifications
sont confirmées et soutenues. La socialisation de désinvestissement tente de dépouiller la recrue de certaines
caractéristiques. Les « promesses » des fraternités et des sororités passent par la socialisation de désinvestissement
pour les façonner dans le rôle approprié.
organisation : les nouveaux arrivants sont plus engagés lorsque leurs amis et collègues les aident à «
apprendre les ficelles du métier ».41
Enfin, pour résoudre les problèmes découverts lors de la phase de rencontre, le nouveau membre
change ou passe par lastade de métamorphoseLes options présentées dans la pièce 16-3 sont des
alternatives conçues pour provoquer la métamorphose souhaitée. La plupart des recherches
suggèrent qu'il existe deux « groupes » majeurs de pratiques de socialisation. Plus la direction
s'appuie sur des programmes de socialisation formels, collectifs, séquentiels, fixes et en série et met
l'accent sur le désinvestissement, plus il est probable que les différences des nouveaux arrivants
seront éliminées et remplacées par des comportements prévisibles et standardisés.institutionnelLes
pratiques de ce type sont courantes dans les services de police, les services d'incendie et d'autres
organisations qui valorisent le respect des règles et l'ordre. Les programmes informels, individuels,
aléatoires, variables et disjonctifs qui mettent l'accent sur l'investiture sont plus susceptibles de
donner aux nouveaux arrivants un sens novateur de leur rôle et de leurs méthodes de travail. Les
domaines créatifs, tels que la recherche et le développement, la publicité et la réalisation
cinématographique, s'appuient sur ces pratiques.individuelpratiques. La plupart des recherches
suggèrent que des niveaux élevés de pratiques institutionnelles encouragent l’adéquation personne-
organisation et des niveaux élevés d’engagement, tandis que les pratiques individuelles produisent
davantage d’innovation de rôle.42
Le processus de socialisation en trois étapes est achevé lorsque les nouveaux
membres ont intériorisé et accepté les normes de l'organisation et de leur groupe de
travail, ont confiance en leurs compétences et se sentent en confiance et valorisés par
leurs pairs. Ils comprennent le système, non seulement leurs propres tâches, mais aussi
les règles, les procédures et les pratiques acceptées de manière informelle. Enfin, ils
savent ce qu'on attend d'eux et quels critères seront utilisés pour mesurer et évaluer leur
travail. Comme le montre la figure 16-2, une métamorphose réussie devrait avoir un
impact positif sur la productivité des nouveaux employés et sur leur engagement envers
l'organisation, et réduire leur propension à quitter l'organisation.
Comment les employés apprennent la culture 523
Haut
gestion
Philosophie de
Sélection Organisation
organisation
critères culture
fondateurs
Socialisation
Les chercheurs ont commencé à examiner comment les attitudes des employés changent au
cours de la socialisation en effectuant des mesures à plusieurs moments au cours des premiers mois.
Une étude a documenté des schémas de « lunes de miel » et de « gueule de bois » pour les nouveaux
employés, montrant que la période d’adaptation initiale est souvent marquée par une baisse de la
satisfaction au travail lorsque leurs espoirs idéalisés entrent en contact avec la réalité de la vie
organisationnelle.43D’autres recherches suggèrent que les conflits de rôle et la surcharge de rôle chez
les nouveaux arrivants augmentent avec le temps, et que les travailleurs qui connaissent les plus
grandes augmentations de ces problèmes de rôle connaissent les plus fortes baisses d’engagement et
de satisfaction.44Il se peut que la période d’adaptation initiale des nouveaux arrivants présente des
exigences et des difficultés croissantes, du moins à court terme.
4 Montrer comment la culture est La culture est transmise aux employés sous de nombreuses formes, les plus puissantes étant
les histoires, les rituels, les symboles matériels et le langage.
transmise aux collaborateurs.
Histoires
Lorsque Henry Ford II était président de la Ford Motor Company, il était difficile de
trouver un manager qui n'avait pas entendu comment il rappelait à ses dirigeants,
lorsqu'ils étaient trop arrogants, « C'est mon nom qui est sur le bâtiment. » Le
message était clair : Henry Ford II dirigeait l'entreprise.
Un certain nombre de cadres supérieurs de Nike passent une grande partie de leur temps à
raconter des histoires d’entreprise.45Quand ils racontent comment Bill Bowerman, cofondateur et
entraîneur d'athlétisme de l'Oregon, s'est rendu dans son atelier et a versé du caoutchouc dans le
gaufrier de sa femme pour créer une meilleure chaussure de course, ils parlent de l'esprit d'innovation
de Nike. Quand les nouveaux employés entendent les récits des combats de Steve Prefontaine, la star
de la course à pied de l'Oregon, pour faire de la course à pied un sport professionnel et obtenir un
meilleur équipement de performance, ils découvrent l'engagement de Nike à aider les athlètes.
Rituels
Rituelssont des séquences répétitives d’activités qui expriment et renforcent les
valeurs clés de l’organisation : quels objectifs sont les plus importants, quelles
personnes sont importantes et lesquelles sont superflues.48L'un des rituels les plus
connus est le chant d'entreprise de Walmart. Initié par le fondateur de l'entreprise,
feu Sam Walton, comme moyen de motiver et d'unifier ses employés, « Gimme a W,
gimme an A, gimme an L, gimme a squiggle, give me an M, A, R, T ! » est devenu un
rituel qui lie les travailleurs et renforce la conviction de Walton quant à la contribution
de ses employés au succès de l'entreprise. Des chants d'entreprise similaires sont
utilisés par IBM, Ericsson, Novell, Deutsche Bank et PricewaterhouseCoopers.49
Symboles matériels
Le siège social d'Alcoa ne ressemble pas à un siège social typique. Il y a peu de bureaux
individuels, même pour les cadres supérieurs. L'espace est essentiellement constitué de
bureaux à cloisons, d'espaces communs et de salles de réunion. Ce caractère informel montre
aux employés qu'Alcoa valorise l'ouverture, l'égalité, la créativité et la flexibilité. Certaines
entreprises mettent à disposition de leurs cadres supérieurs des limousines avec chauffeur et
un jet d'affaires. D'autres PDG conduisent eux-mêmes la voiture de société et voyagent en
classe économique.
L'agencement des sièges sociaux des entreprises, les types d'automobiles utilisés par les
cadres supérieurs et la présence ou l'absence d'avions d'entreprise sont quelques exemples
symboles matériels. D’autres facteurs incluent la taille des bureaux, l’élégance du mobilier, les
avantages sociaux et la tenue vestimentaire.50Ces messages indiquent aux employés qui est
important, le degré d’égalitarisme souhaité par la haute direction et les types de comportement
appropriés, comme la prise de risque, le conservatisme, l’autoritarisme, la participation,
l’individualisme ou le comportement social.
Langue
De nombreuses organisations et sous-unités utilisent le langage pour aider les membres à
s'identifier à la culture, attester de leur acceptation de celle-ci et contribuer à la préserver. Des
termes uniques décrivent l'équipement, les dirigeants, les personnes clés, les fournisseurs, les
clients ou les produits liés à l'entreprise. Les nouveaux employés peuvent au début être
submergés par les acronymes et le jargon qui, une fois assimilés, agissent comme un
dénominateur commun pour unir les membres d'une culture ou d'une sous-culture donnée.
Créer une culture organisationnelle éthique 525
5 Démontrer comment une culture La culture organisationnelle la plus susceptible de façonner des normes éthiques élevées parmi ses
membres est celle qui présente une tolérance au risque élevée, une agressivité faible à modérée et qui
éthique peut être créée.
est axée sur les moyens ainsi que sur les résultats.51Ce type de culture adopte une perspective à long
terme et équilibre les droits de multiples parties prenantes, notamment les employés, les actionnaires
et la communauté. Les dirigeants sont encouragés à prendre des risques et à innover, découragés de
s'engager dans une concurrence effrénée et guidés pour tenir compte non seulement desquoiles
objectifs sont atteints mais aussicomment.
Si la culture est forte et soutient des normes éthiques élevées, elle devrait avoir une influence très
puissante et positive sur le comportement des employés. Les médias peuvent trouver des exemples
d'organisations qui n'ont pas réussi à établir des codes de conduite éthiques appropriés presque tous
les jours. Certaines trompent activement les clients. D'autres fabriquent des produits qui nuisent aux
consommateurs ou à l'environnement, ou harcèlent ou discriminent certains groupes d'employés.
D'autres sont plus subtiles et dissimulent ou omettent de signaler les actes répréhensibles. Les
conséquences négatives d'une culture systématique de comportement contraire à l'éthique peuvent
être graves et inclure le boycott des clients, des amendes, des poursuites judiciaires et la
réglementation gouvernementale des pratiques d'une organisation.
Que peuvent faire les managers pour créer une culture plus éthique ? Ils peuvent adhérer
aux principes suivants :52
Le travail visant à établir un climat éthique positif doit commencer au sommet de l’organisation.53Une
étude réalisée auprès de 195 managers a démontré que lorsque la direction met l’accent sur des valeurs
éthiques fortes, les superviseurs sont plus susceptibles de pratiquer un leadership éthique. Les attitudes
éthiques positives se transmettent aux employés de première ligne, qui affichent des niveaux de
comportement déviant moins élevés et des niveaux de coopération et d’entraide plus élevés. Une étude
réalisée auprès d’auditeurs a révélé que la pression perçue par les dirigeants de l’organisation pour se
comporter de manière contraire à l’éthique était associée à une intention accrue de s’engager dans des
pratiques contraires à l’éthique.54Il s'agit clairement du mauvais type d'organisation
Un choix éthique
M
De nombreuses recherches ont mis l'accent 1.Il faut surmonter le silence. Les employés surveillance et formation pour garantir que les
sur la manière dont les organisations qui savent que quelque chose ne va pas employés sont conscients des valeurs
établissent des principes éthiques peuvent ne pas le dire par crainte de fondamentales de l'entreprise et peuvent discuter
Les employés sont censés respecter ces représailles. Les mesures officielles et du comportement éthique dans la pratique.
principes. Des travaux plus récents examinent officieuses doivent encourager les
comment les organisations peuvent exploiter employés à signaler les manquements à
le sens inné du bien et du mal des employés, l’éthique à la direction et les Sources:M. Kaptein, « Programmes d’éthique et
afin que ces derniers s'expriment lorsqu'ils récompenser pour ce faire. culture éthique : une nouvelle étape dans la
estiment que les actions de l'organisation ne 2.Encouragez les employés à vérifier en compréhension de leur relation multiforme »,
Journal de l'éthique des affaires89, no 2 (2009),
sont pas conformes à leurs propres principes permanence si leur comportement est pp. 261–281 ; P. Verhezen, « Donner la parole
éthiques. conforme aux valeurs de l’organisation. dans une culture du silence. D'une culture de
Il est facile de dire que les entreprises De nombreux manquements à l’éthique conformité à une culture d'intégrité », Journal
de l'éthique des affaires96, no. 2 (2010), pp.
doivent instaurer une culture de ne sont pas tant des actes malhonnêtes 187–206 ; et M. Kaptein, « De l’inaction à la
comportement éthique, mais développer une ou malveillants que l’incapacité à dénonciation externe : l’influence de la culture
culture dans laquelle les employés se sentent reconnaître l’enjeu moral. éthique des organisations sur les réponses des
employés aux actes répréhensibles observés »,
habilités à s'exprimer est beaucoup plus 3.Développer des rôles formels pour les responsables
Journal de l'éthique des affaires
délicat. Voici quelques suggestions : de la conformité éthique, qui fournissent 98, n° 3 (2011), pp. 513–530.
Créer une culture organisationnelle positive 527
La culture peut avoir une influence négative sur le comportement éthique des employés. Enfin, les
employés dont les valeurs éthiques sont similaires à celles de leur service ont plus de chances d'être
promus. On peut donc considérer que la culture éthique se transmet également de bas en haut.55
6 Décrivez un positif À première vue, créer une culture positive peut sembler désespérément naïf ou relever d’une
conspiration à la Dilbert. Ce qui nous fait croire que cette tendance est là pour durer, ce sont les
culture organisationnelle.
signes de convergence entre les pratiques de gestion et les recherches en gestion
organisationnelle.
UNculture organisationnelle positivemet l’accent sur le renforcement des points forts des
employés, récompense plus qu’il ne punit et met l’accent sur la vitalité et la croissance
individuelles.56Considérons chacun de ces domaines.
S’appuyer sur les points forts des employésBien qu’une culture organisationnelle positive n’ignore
pas les problèmes, elle met l’accent sur la nécessité de montrer aux employés comment tirer parti de
leurs points forts. Comme l’a dit le gourou du management Peter Drucker : « La plupart des
Américains ne savent pas quels sont leurs points forts. Quand vous leur posez la question, ils vous
regardent avec un regard vide ou vous répondent en termes de connaissances du sujet, ce qui est une
mauvaise réponse. » Ne serait-il pas préférable d’évoluer dans une culture organisationnelle qui vous
aide à découvrir vos points forts et à apprendre à en tirer le meilleur parti ?
Larry Hammond a adopté cette approche au moment où on s’y attendait le moins : pendant
les jours les plus sombres de son entreprise. Hammond est PDG d’Auglaize Provico, une
entreprise agroalimentaire basée dans l’Ohio. Au milieu des pires difficultés financières de
l’entreprise, lorsqu’elle a dû licencier un quart de ses employés, Hammond a décidé d’essayer
une approche différente. Plutôt que de s’attarder sur ce qui n’allait pas, il a tiré parti de ce qui
allait bien. « Si vous voulez vraiment [exceller], vous devez vous connaître vous-même, vous
devez savoir dans quoi vous êtes bon et dans quoi vous êtes moins bon », explique Hammond.
Avec l’aide du consultant de Gallup Barry Conchie, Hammond s’est concentré sur la découverte
et l’utilisation des points forts des employés et a aidé l’entreprise à se redresser. « Si vous
demandez à Larry [Hammond] quelle est la différence, il vous répondra que ce sont les individus
qui utilisent leurs talents naturels », explique Conchie.57
Récompenser plutôt que punirBien que la plupart des entreprises accordent suffisamment d'importance
aux récompenses extrinsèques telles que le salaire et les promotions, elles oublient souvent le pouvoir des
récompenses plus modestes (et moins chères) telles que les félicitations. Pour créer une culture
organisationnelle positive, il faut « surprendre les employés en train de faire quelque chose de bien ». De
nombreux managers se gardent de féliciter les employés parce qu'ils ont peur qu'ils se laissent aller ou parce
qu'ils pensent que les félicitations ne sont pas valorisées. En général, les employés ne demandent pas de
félicitations et les managers ne se rendent pas compte des conséquences de leur refus.
Employés de Pricewaterhouse
Coopers travaille dans une culture
organisationnelle positive qui met
l'accent sur la vitalité et la croissance
des individus. L'un des plus grands
cabinets comptables mondiaux, PwC propose
Les employés peuvent bénéficier de possibilités
d'apprentissage professionnel et individuel sur le
lieu de travail, sur les lieux de travail des clients et
dans le cadre de programmes de formation officiels.
Le groupe Formation et éducation de PwC propose
donne accès aux informations les plus récentes sur
les normes et les meilleures pratiques de l'industrie et
propose des cours pour aider les employés à
développer leurs compétences techniques. Les
coachs et mentors de l'entreprise guident les
« C'est un spécialiste pour le Luxembourg, celui qui est capable de construire une relation solide
avec les clients luxembourgeois », explique Lescornez. Ce qui est bon pour Brynaert l'est aussi,
bien sûr, pour Lescornez, à qui l'on doit le mérite d'avoir aidé Brynaert à grandir et à se
développer.59
Les limites de la culture positiveUne culture positive est-elle la panacée ? Bien que des entreprises comme
GE, Xerox, Boeing et 3M aient adopté certains aspects d’une culture organisationnelle positive, il s’agit d’une
idée suffisamment nouvelle pour que nous ne sachions pas exactement comment et quand elle fonctionne le
mieux.
Toutes les cultures n’accordent pas autant d’importance à la positivité que la culture américaine, et
même au sein de la culture américaine, il existe certainement des limites à ce que nous devons faire pour
préserver une culture positive. Par exemple, Admiral, une compagnie d’assurance britannique, a créé un
ministère du divertissement dans ses centres d’appels pour organiser des séances d’écriture de poèmes, des
parties de baby-foot, des conker (un jeu britannique avec des châtaignes) et des journées costumées. À quel
moment la recherche d’une culture positive commence-t-elle à sembler coercitive, voire orwellienne ? Comme
le fait remarquer un critique, « la promotion d’une orthodoxie sociale de la positivité se concentre sur une
constellation particulière d’états et de traits désirables, mais, ce faisant, peut stigmatiser ceux qui ne
correspondent pas au modèle ».60Il peut y avoir des avantages à établir une culture positive, mais une
organisation doit également être objective et ne pas chercher à atteindre cet objectif au-delà du point
d’efficacité.
Source:m42/ZUMA Press/Newscom.
joie et la satisfaction qui découlent de
aider les autres en faisant du bénévolat dans des
programmes de services sociaux qui nourrissent les
affamés, préviennent la violence familiale,
donner un abri aux sans-abri et
fournir des secours en cas de catastrophe.
Comme nous l'avons souligné dans notre discussion sur les émotions au chapitre 4, le mythe de la
rationalité supposait qu'une organisation bien gérée éliminait les sentiments. Le souci de la vie
intérieure d'un employé n'avait aucun rôle dans le modèle parfaitement rationnel. Mais tout comme
nous avons maintenant compris que l'étude des émotions améliore notre compréhension du
comportement organisationnel, une prise de conscience de la spiritualité peut nous aider à mieux
comprendre le comportement des employés au XXIe siècle.
Bien sûr, les employés ont toujours eu une vie intérieure. Alors pourquoi la recherche d’un
sens et d’un but dans le travail est-elle apparue aujourd’hui ? Nous résumons les raisons dans la
pièce 16-5.
• La spiritualité peut contrebalancer les pressions et le stress d’un rythme de vie turbulent. Les modes de vie
contemporains – familles monoparentales, mobilité géographique, nature temporaire des emplois, nouvelles
technologies qui créent de la distance entre les gens – accentuent le manque de communauté que ressentent de
nombreuses personnes et accroissent le besoin d’engagement et de connexion.
• La religion formalisée n’a pas fonctionné pour beaucoup de gens, et ils continuent à chercher des ancres pour
remplacer le manque de foi et pour combler un sentiment croissant de vide.
• Les exigences du travail ont fait du lieu de travail une place dominante dans la vie de nombreuses personnes, mais elles continuent
de remettre en question le sens du travail.
• Les gens veulent intégrer les valeurs de leur vie personnelle à leur vie professionnelle.
Dans la bibliothèque d'auto-évaluation (disponible sur CD et en ligne), faites l'évaluation IV.A.4 (Quel est
BIBLIOTHÈQUE D'AUTO-ÉVALUATION mon niveau de spiritualité ?). Remarque : les résultats obtenus par les personnes à cette mesure varient
de temps à autre. Il faut donc en tenir compte lors de l'interprétation des résultats.
Critiques de la spiritualité
7 Identifier les caractéristiques Les critiques du mouvement de spiritualité dans les entreprises se sont concentrées sur trois
questions. La première est la question du fondement scientifique. Qu'est-ce que la spiritualité au
d’une culture spirituelle.
travail ? Est-ce simplement un nouveau mot à la mode dans le management ? Deuxièmement, les
organisations spirituelles sont-elles légitimes ? Plus précisément, les organisations ont-elles le droit
d'imposer des valeurs spirituelles à leurs employés ? Troisièmement, la question économique est la
suivante : la spiritualité et les profits sont-ils compatibles ?
Premièrement, comme vous pouvez l'imaginer, il existe relativement peu de recherches sur la spiritualité
au travail. Nous ne savons pas si le concept aura une certaine longévité. Les caractéristiques culturelles que
nous venons d'identifier distinguent-elles vraiment les organisations spirituelles ? La spiritualité a été définie
de manière si large dans certaines sources que des pratiques allant de la rotation des postes aux retraites
d'entreprise dans des centres de méditation ont été qualifiées de spirituelles. Il faut répondre à certaines
questions avant que le concept n'acquière toute sa crédibilité.
Sur le deuxième point, l’accent mis sur la spiritualité peut clairement mettre mal à l’aise certains
employés. Les critiques ont fait valoir que les institutions laïques, en particulier les entreprises, n’ont
pas vocation à imposer des valeurs spirituelles à leurs employés.65Cette critique est sans aucun doute
valable lorsque la spiritualité est définie comme l’introduction de la religion et de Dieu dans le milieu
de travail. Cependant, elle semble moins cinglante lorsque l’objectif se limite à aider les employés à
trouver un sens et un but à leur vie professionnelle. Si les préoccupations énumérées dans la pièce
16-5 caractérisent vraiment une grande partie de la main-d’œuvre, alors peut-être que les
organisations peuvent y parvenir.
532 CHAPITRE 16 Culture organisationnelle
Enfin, la question de savoir si la spiritualité et les profits sont des objectifs compatibles est
certainement pertinente pour les dirigeants et les investisseurs en affaires. Les preuves, bien que
limitées, indiquent qu'elles le sont. Les organisations qui ont offert à leurs employés des opportunités
de développement spirituel ont obtenu de meilleurs résultats que celles qui ne l'ont pas fait.66D’autres
études indiquent que la spiritualité dans les organisations est positivement liée à la créativité, à la
satisfaction des employés, à l’implication au travail et à l’engagement organisationnel.67
Conséquences mondiales
8 Montrez à quel point le national Nous avons étudié les valeurs culturelles mondiales (collectivisme-individualisme, distance
hiérarchique, etc.) au chapitre 5. Nous nous concentrons ici sur un sujet un peu plus restreint :
La culture peut affecter la
comment la culture organisationnelle est-elle affectée par un contexte mondial ? La culture
manière dont la culture
organisationnelle est si puissante qu'elle transcende souvent les frontières nationales. Mais cela ne
organisationnelle est transportée signifie pas que les organisations doivent, ou peuvent, ignorer la culture locale.
dans un autre pays. Les cultures d'entreprise reflètent souvent la culture nationale. La culture d'AirAsia, une
compagnie aérienne basée en Malaisie, met l'accent sur une tenue vestimentaire informelle afin
de ne pas créer de différences de statut. La compagnie organise de nombreuses fêtes, a un
management participatif et n'a pas de bureaux privés, ce qui reflète la culture relativement
collectiviste de la Malaisie. La culture d'US Airways ne reflète pas le même degré d'informalité. Si
US Airways devait s'implanter en Malaisie ou fusionner avec AirAsia, elle devrait tenir compte de
ces différences culturelles.
L’une des premières choses que les managers américains peuvent faire est de faire preuve de
sensibilité culturelle. Les États-Unis sont une force dominante dans le monde des affaires et dans la
culture, et cette influence s’accompagne d’une réputation. « Nous sommes largement perçus dans le
monde entier comme des gens arrogants, totalement égocentriques et bruyants », déclare un
dirigeant américain. Des entreprises comme American Airlines, Lowe’s, Novell, ExxonMobil et
Microsoft ont mis en place des programmes de formation pour sensibiliser leurs managers aux
différences culturelles. Les managers américains peuvent notamment faire preuve de sensibilité
culturelle en parlant à voix basse, en parlant lentement, en écoutant davantage et en évitant les
discussions sur la religion et la politique.
La gestion du comportement éthique est un domaine où la culture nationale peut se heurter à la
culture d’entreprise.68Les dirigeants américains approuvent la suprématie des forces anonymes du
marché et considèrent implicitement ou explicitement la maximisation des profits comme une
obligation morale pour les entreprises. Cette vision du monde considère la corruption, le népotisme et
le fait de favoriser les contacts personnels comme hautement contraires à l’éthique. Toute action qui
s’écarte de la maximisation des profits peut indiquer un comportement inapproprié ou corrompu. En
revanche, les dirigeants des économies en développement sont plus susceptibles de considérer les
décisions éthiques comme ancrées dans un environnement social. Cela signifie que rendre des
services spéciaux à la famille et aux amis est non seulement approprié, mais peut-être même une
responsabilité éthique. Les dirigeants de nombreux pays considèrent également le capitalisme avec
scepticisme et pensent que les intérêts des travailleurs doivent être mis sur un pied d’égalité avec ceux
des actionnaires.
Les employés américains ne sont pas les seuls à devoir faire preuve de sensibilité culturelle.
Trois fois par semaine, les employés de la filiale canadienne de l’éditeur japonais de jeux vidéo
Koei commencent la journée en se tenant debout à côté de leur bureau, face à leur patron, et en
disant « Bonjour » à l’unisson. Les employés prononcent ensuite de courts discours sur des
sujets allant des principes de l’entreprise aux moteurs de jeu 3D. Koei demande également aux
employés de pointer et demande à des femmes de servir le thé aux invités de la haute direction.
Bien que ces pratiques soient conformes à la culture de Koei, elles ne s’intègrent pas très bien à
la culture canadienne. « C’est un peu comme l’école », dit un employé canadien.69
Résumé et implications pour les managers 533
MonGestionLaboratoire
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pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
La figure 16-6 montre que la culture organisationnelle est une variable intermédiaire. Les
employés se font une perception subjective globale de l'organisation en fonction de facteurs
tels que le degré de tolérance au risque, l'importance accordée au travail d'équipe et le soutien
des personnes. Cette perception globale devient en fait la culture ou la personnalité de
l'organisation et affecte la performance et la satisfaction des employés, les cultures les plus
fortes ayant un impact plus important.
- Tout comme les personnalités des individus tendent à rester stables dans le temps, les cultures
fortes le sont aussi. Il est donc difficile pour les managers de modifier une culture forte si elle
n'est plus adaptée à son environnement. Changer la culture d'une organisation est un
processus long et difficile. C'est pourquoi, au moins à court terme, les managers doivent
considérer la culture de leur organisation comme relativement fixe.
- L'une des implications managériales les plus importantes de la culture organisationnelle
concerne les décisions de sélection. L'embauche de personnes dont les valeurs ne
correspondent pas à celles de l'organisation risque de produire des employés manquant
de motivation et d'engagement et insatisfaits de leur travail et de l'organisation.70Sans
surprise, les « inadaptés » ont des taux de rotation du personnel considérablement plus
élevés.
- La performance d'un employé dépend également dans une large mesure de sa capacité
à savoir quoi faire et ne pas faire. Comprendre la bonne façon d'effectuer un travail
indique une socialisation adéquate.
- En tant que manager, vous pouvez façonner la culture de votre environnement de travail,
parfois autant qu’elle vous façonne. Tous les managers peuvent notamment faire leur part
pour créer une culture éthique et prendre en compte la spiritualité et son rôle dans la création
d’une culture organisationnelle positive.
O T
Les organisations devraient faire tout ce qu’elles peuvent pour établir Il existe de nombreuses questions sans réponse sur les mérites de l'utilisation de
une culture positive, car cela fonctionne. De nombreuses études la recherche organisationnelle positive pour créer des cultures organisationnelles
récentes ont montré que les personnes qui se trouvent dans un état positives. Concentrons-nous sur trois d'entre elles.
d’esprit positif au travail et dans la vie mènent une vie plus heureuse, plus Qu’est-ce qu’une culture positive ?Les relations de travail peuvent être
productive et plus épanouissante. Compte tenu des preuves de plus en plus amicales et même mutuellement bénéfiques. Cependant, dissimuler des
nombreuses, les chercheurs étudient maintenant les moyens d’y parvenir. différences naturelles d’intérêts sous le couvert d’une culture positive est
Dans une récenteRevue de commerce de HarvardDans un article, Adam intellectuellement malhonnête et potentiellement nuisible. De temps à
Grant, membre du corps professoral de Wharton, discute d'un concept autre, toute organisation doit prendre des mesures impopulaires. Peut-on
intéressant :inspiration pour l'externalisation. Que veut-il dire par là ? Grant licencier un employé de manière positive (et honnête) ou expliquer à
écrit : « Un nombre croissant de recherches montrent que les utilisateurs finaux quelqu’un pourquoi d’autres ont reçu une augmentation ? Il y a un danger
(clients, patients et autres personnes qui bénéficient des produits et services à essayer d’édulcorer les choses. Les relations positives se développeront –
d’une entreprise) sont étonnamment efficaces pour motiver les gens à travailler ou non – d’elles-mêmes. Nous ferions mieux de prêcher l’honnêteté et la
plus dur, plus intelligemment et de manière plus productive. » justice des personnes et des cultures d’entreprise plutôt que d’être
Quelques exemples concrets de la manière dont cela peut fonctionner : ouvertement positifs.
- Chez Wells Fargo, les dirigeants montrent aux banquiers des vidéos de
Construire une culture positive est-il une manipulation ?La psychologue Lisa
Aspinwall parle de « terrorisme sucré », où les employés sont contraints
personnes décrivant comment des prêts à faible taux d’intérêt les ont sauvés
d’adopter un état d’esprit positif par des coachs du bonheur. Vous pensez peut-
d’un endettement important, ce qui rappelle clairement aux banquiers qu’ils
être que c’est une exagération, mais des entreprises comme UBS, American
s’efforcent de servir leurs clients, et non leurs dirigeants.
Express, KPMG, FedEx, Adobe et IBM utilisent des coachs du bonheur pour faire
Bien sûr, il existe d’autres moyens de créer une culture organisationnelle
exactement cela. Comme l’a fait remarquer un critique, « encourager les gens à
positive, notamment en s’appuyant sur les points forts et en récompensant
garder une attitude positive face à des conditions loin d’être idéales est un bon
plutôt qu’en punissant.
moyen de garder les citoyens sous contrôle malgré de graves problèmes
Créer une culture organisationnelle positive n’est pas magique, mais
sociétaux, ou de maintenir la productivité des employés tout en maintenant les
elle tend à avoir des effets extrêmement positifs pour les organisations qui
salaires et les avantages sociaux à un niveau bas. »
l’adoptent.Inspiration pour l'externalisationest un excellent moyen pour les
employés de se sentir appréciés, de faire preuve d’empathie et de voir
l’impact de leur travail – autant de résultats motivants qui conduiront les
organisations à être plus efficaces et les individus plus épanouis dans leur
travail.
Sources:B. Azar, « La psychologie positive progresse, mais connaît des difficultés de croissance »,Moniteur ou
n Psychologie(avril 2011), pp. 32–36 ;
A. Grant, « Comment les clients peuvent mobiliser vos troupes »,Revue de commerce de e 2011), téléchargé le 12 juillet 2011,
Harvard(Jun de http://hbr.org/; et J. McCarthy, « 5 gros problèmes avec la pensée positive (et L (pourquoi tu devrais le faire quand même)”,
QUESTIONS DE RÉVISION
1Qu’est-ce que la culture organisationnelle et quelles sont ses 5Comment créer une culture éthique ?
caractéristiques communes ?
6Qu’est-ce qu’une culture organisationnelle positive ?
2Quels sont les effets fonctionnels et dysfonctionnels de la
culture organisationnelle ? 7Quelles sont les caractéristiques d’une culture
spirituelle ?
3Quels facteurs créent et soutiennent la culture d’une
organisation ? 8Comment la culture nationale influence-t-elle la manière dont la culture
organisationnelle est transportée dans un autre pays ?
4Comment la culture est-elle transmise aux collaborateurs ?
Fortement
Tout à fait d'accord Accepter Neutre Être en désaccord Être en désaccord
Calculez votre score total en additionnant les nombres que vous avez Cela donne un score de 50. Sachez également qu'aucune culture n'est
entourés. Votre score sera compris entre 14 et 70. préférable à une autre. La « bonne » culture dépend de vous et de vos
Un score élevé (49 ou plus) décrit une culture ouverte, prenant des préférences en matière d'environnement d'apprentissage.
risques, solidaire, humaniste, axée sur l'équipe, facile à vivre et axée Formez des équipes de cinq à sept membres chacune. Comparez
sur la croissance. Un score faible (35 ou moins) décrit une culture vos résultats. Dans quelle mesure sont-ils cohérents ? Discutez et
fermée, structurée, axée sur les tâches, individualiste, tendue et axée résolvez les divergences éventuelles. En fonction de l'analyse de votre
sur la stabilité. Notez que les différences comptent, donc un score de équipe, quel type d'étudiant serait le plus performant dans ce cours ?
60 correspond à une culture plus ouverte qu'une
Sources:D. Carr, « Chez Debt-Ridden Tribune, une culture déchaînée »,Le New York Times(6 octobre 2010), pp. A1, A22 ; M. Oneal
et P. Rosenthal, « Le PDG de Tribune Co., Randy Michaels, démissionne suite à des accusations de comportement grossier »,
Chicago Tribune(22 octobre 2010), téléchargé le 12 juillet 2011, depuis http://articles.chicagotribune . com/ ; et P. Whoriskey, «
D'anciens dirigeants et rédacteurs de Tribune et du Times Mirror poursuivent des actionnaires »,Washington Post(2 juin 2011),
téléchargé le 11 juillet 2011, depuis www.washingtonpost.com/.
CAS INCIDENT 1Les fusions ne conduisent pas toujours à des conflits culturels
De nombreuses fusions conduisent à des conflits culturels et, en fin de La culture de MBNA était caractérisée par un esprit
compte, à l’échec. Ainsi, en 2005, lorsque le géant bancaire Bank of America d'entreprise libre et discret. Les employés de MBNA étaient
(BOA) a annoncé l’acquisition du géant des cartes de crédit MBNA pour 35 également habitués à la grande vie. Leur siège social à
milliards de dollars, beaucoup ont pensé que dans quelques années cette Wilmington, dans le Delaware, pouvait être décrit comme
fusion viendrait s’ajouter à celles qui ont été détruites par des différences somptueux, et les employés de toute l'entreprise bénéficiaient
culturelles. de salaires élevés et d'avantages généreux, allant de
Cas d'incident 2 537
du parcours de golf privé de son siège social à sa flotte de jets Dans d'autres cas, les cultures se sont adaptées. Par exemple, le
d’affaires et de yachts privés. code vestimentaire de MBNA était beaucoup plus formel que celui
Bank of America, en revanche, a grandi grâce à l'épargne. C'était une de BOA, plus décontracté. Au final, un code hybride a été adopté :
opération peu coûteuse et pragmatique. Contrairement à MBNA, elle le costume était obligatoire dans les bureaux de la division des
estimait que la taille et l'intelligence étaient plus importantes que la rapidité. cartes de crédit et devant les clients, mais le costume décontracté
C'était une machine à acquisition que certains ont comparée àStar TrekLe était la norme dans le reste du temps.
collectif Borg implacable de. Même si la plupart des dirigeants estiment que la fusion a été un succès, des
En bref, les cultures des deux entreprises étaient très, très tensions subsistent. Certains dirigeants de la BOA considèrent les dirigeants de
différentes. MBNA comme arrogants et autocrates. Certains dirigeants de MBNA considèrent
Même si ces différences culturelles semblaient vouées à un leurs homologues de la BOA comme des bureaucrates.
désastre, il semble, à en juger par les réactions des employés de Bien sûr, BOA a réalisé une autre acquisition plus récente et
BOA et de MBNA, que la fusion ait fonctionné. Comment est-ce beaucoup plus importante : Merrill Lynch. Après des débuts
possible ? difficiles, la plupart des éléments suggèrent que cette méga-fusion
BOA a su anticiper les pratiques de MBNA à modifier et a sauvé Merrill de la faillite et semble bien fonctionner, ce qui
celles à conserver. L'appréciation et le respect de la culture de pourrait laisser penser que BOA a trouvé le secret des méga-
MBNA par BOA ont été particulièrement importants. « Dès le fusions réussies.
premier jour, on m'a fait comprendre que ce n'était pas comme
ce à quoi je suis habitué », a déclaré Clifford Skelton, qui avait
aidé à gérer l'acquisition de FleetBoston Financial par BOA Questions
avant de rejoindre MBNA. 1.Dans quelle mesure les cultures de Bank of America et de MBNA
Pour tenter de gérer la transition culturelle, les dirigeants des deux étaient-elles incompatibles ?
entreprises ont commencé par comparer des milliers de pratiques couvrant
2.Pourquoi pensez-vous que leurs cultures semblent s’harmoniser
tout, du recrutement aux opérations de centre d'appels. Dans de nombreux
plutôt que de s’affronter ?
cas, BOA a choisi de conserver les pratiques culturelles de MBNA. Dans
d'autres cas, BOA a imposé sa volonté à MBNA. Par exemple, comme les taux 3.Pensez-vous que la culture est importante pour la réussite d'une
de rémunération de MBNA étaient bien supérieurs au marché, de nombreux fusion/acquisition ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
dirigeants de MBNA ont été contraints d'accepter une forte baisse de salaire. 4.Selon vous, dans quelle mesure cette transition en douceur, le cas échéant,
Certains employés de MBNA sont partis, mais la plupart sont restés. est-elle due au fait que les deux entreprises ont passé sous silence de
réelles différences dans le but de faire fonctionner la fusion ?
Sources:D'après E. Dash, « Un choc des cultures évité »Le New York Times(20 février 2007), pp. B1, B3 ; L.
Moyer, « Bank of America Lewis doit attendre son sort »,Forbes(29 avril 2009), www.forbes.com ; et K.
MacFadyen, « De la part des gens qui vous ont apporté BofA »,Fusions et acquisitions(Octobre 2009, pp. 38–
40.
Vous connaissez peut-être les problèmes qui ont récemment frappé « Le gouvernement est tombé amoureux de lui-même et est devenu trop insulaire
Toyota. Cependant, vous ne connaissez peut-être pas toute l’histoire. pour gérer correctement une crise comme celle que nous traversons actuellement.
Commençons par les faits. En 2010, Toyota a émis une série de rappels » Le secrétaire aux Transports Ray LaHood a décrit la culture de Toyota comme «
pour divers modèles. Le plus grave concernait un défaut appelé « sourde à la sécurité ».
accélération involontaire », qui se produit lorsqu’une voiture accélère Mais est-ce la réalité ? De plus en plus d’éléments suggèrent que la
sans intervention apparente du conducteur. Les enquêtes ont révélé culture de Toyota – ou même les voitures qu’elle produit – ne sont pas à
que l’accélération involontaire des voitures Toyota a été la cause de 37 l’origine du problème.
décès depuis 2000. Lorsque les problèmes sont apparus pour la Un rapport de 2011 publié par la National Highway Traffic Safety
première fois, Toyota a nié en être la cause. Finalement, Toyota a Administration (NHTSA) des États-Unis a conclu que l’accélération
présenté ses excuses et rappelé plus de 9 millions de voitures. involontaire n’était pas causée par des problèmes dans les circuits
électroniques.Le Wall Street Journala écrit que « les régulateurs de sécurité,
Pour beaucoup, la cause profonde des problèmes de Toyota était sa les experts en erreurs humaines et les constructeurs automobiles affirment
culture insulaire et arrogante.Fortune« Comme GM avant lui, Toyota est que l’erreur du conducteur est la principale cause d’accélération soudaine ».
devenu suffisant. Elle croit que la méthode Toyota est la seule voie possible ForbesetL'Atlantiquea commenté que la plupart des incidents d'accélération
», a-t-il expliqué.Tempsa rapporté « une équipe de direction de Toyota soudaine dans les voitures Toyota se sont produits
538 CHAPITRE 16 Culture organisationnelle
avec des conducteurs âgés, et les conducteurs âgés sont connus pour être Toyota a-t-elle une culture d'entreprise insulaire et endémique ?
plus enclins à confondre les pédales. De nombreuses autres enquêtes Probablement. Mais c'est ainsi depuis longtemps et il est loin d'être
indépendantes, y compris celles menées par des experts automobiles à évident que la culture, ou même les véhicules de l'entreprise,
Mécanique populaireetVoiture et chauffeur, sont arrivés à la même soient responsables des problèmes d'accélération soudains.
conclusion : la principale cause d’accélération involontaire était que les
conducteurs confondaient la pédale d’accélérateur avec la pédale de frein. Questions
1.Si Toyota n’est pas la cause de l’accélération involontaire, pourquoi
Il existe une longue histoire de fausses informations sur cette question. en a-t-on tenu rigueur ?
Audi a failli faire faillite lorsque60 minutes a diffusé un reportage intitulé «
2.Des enquêtes ont montré qu'après la publication d'histoires
Out of Control » (hors de contrôle), qui aurait prouvé que des défauts dans la
d'accélération involontaire, le nombre d'incidents signalés
voiture étaient à l’origine de six accidents mortels dus à une accélération
augmente pour tous les constructeurs automobiles. Pourquoi en
soudaine.60 minutesDes ingénieurs ont été payés pour manipuler la voiture,
est-il ainsi ?
en remplissant une bouteille d'air comprimé reliée à la transmission, afin de
provoquer l'accélération soudaine observée dans le segment. Des enquêtes 3.Est-il possible d’avoir une culture forte, voire arrogante, et de
plus poussées n'ont jamais permis de découvrir des preuves que des défauts produire néanmoins des véhicules sûrs et de haute qualité ?
dans les voitures Audi étaient à l'origine des incidents. 4.Si vous aviez été le PDG de Toyota lorsque l’histoire a été rendue
publique pour la première fois, comment auriez-vous réagi ?
Sources:A. Taylor, « Comment Toyota s’est égarée »,Fortune(26 juillet 2010), pp. 108–117 ; P. Allen, « Anatomie de la
pédale problématique de Toyota : journal du mécanicien »,Mécanique populaire(3 mars 2010), téléchargé le 11 juillet
2011 depuis www.popularmechanics.com/ ; B. Saporito, « Derrière les problèmes de Toyota »,Temps(11 février 2010),
téléchargé le 11 juillet 2011 sur www.time.com/ ; et B. Simon, « LaHood exprime ses inquiétudes sur la culture Toyota
»,Le Financial Times(24 février 2010), téléchargé le 11 juillet 2011, depuis www.ft.com/.
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organisationnelle, adéquation personne-culture et rotation du de diversité organisationnelle »,Journal de psychologie appliquée
personnel : une réplication dans le secteur des soins de santé 93, no 6 (2008), pp. 1422–1428 ; JC Wallace, E. Popp et S. Mondore,
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travail et du climat psychologique sur la performance au travail », 28.SF Gale, « Mémo à AOL Time Warner : Pourquoi les fusions
Journal du comportement professionnel66, échouent – Études de cas »,Gestion des effectifs(février 2003),
540 CHAPITRE 16 Culture organisationnelle
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symbolisme (Mahwah, NJ : Lawrence Erlbaum, 2006), pp. 279–288. affaires84, n° 4 (2009), pp. 577–588.
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TEST DES QUARTIERS DE LA NFL
je
On dit souvent que la fonction des ressources humaines dans les entreprises a pour but de
corriger les erreurs commises au moment du recrutement. Il y a une part de vérité dans
cette affirmation, mais il est également vrai que la prise de décisions d'embauche
judicieuses est en soi l'aspect le plus important des ressources humaines. Et aucun aspect de la
sélection n'est peut-être plus intéressant ou surprenant que celui-ci : un test papier-crayon de 12
minutes pourrait bien être la meilleure méthode pour sélectionner des employés dans la plupart
des professions, y compris, peut-être, les quarterbacks de la National Football League (NFL).
APPRENTISSAGE
Nous parlons du test d’aptitude cognitive Wonderlic, l’un des tests les plus largement
OBJECTIFS
validés à ce jour (nous en avons parlé pour la première fois au chapitre 2). Le Wonderlic a été
Après avoir étudié ce chapitre,
appliqué à des centaines de professions, mais nulle part son utilisation n’est plus intrigante
vous devriez être capable de :
que dans la NFL. Comme le savent les fans de la NFL, chaque année, avant la draft de
1Définirsélection initiale, football, les candidats potentiels passent par un « combine » où leurs compétences sont
et identifier les méthodes
les plus utiles. testées : ils courent, font du développé couché, font des mêlées – et ils passent également le
2Définirsélection substantielle, Wonderlic. Bien que les joueurs et les membres des médias expriment souvent un certain
et identifier les méthodes scepticisme quant à la validité du test, les faits suggèrent qu’il fonctionne.
les plus utiles. Les scores varient de 0 à 50. Le chimiste moyen obtient un score de 31, contre 26 pour un
3Définirsélection contingente, journaliste, 22 pour un caissier de banque et 15 pour un employé d'entrepôt. Parmi les joueurs de
et comparer les arguments pour et
football, les scores varient selon le poste. Les joueurs de ligne offensive et les quarterbacks ont
contre les tests de dépistage de drogues.
généralement des scores beaucoup plus élevés que les running backs, les cornerbacks ou les
4Comparez les quatre principaux
linebackers centraux.
types de formation.
5Contraste formel et Voici un échantillon choisi de la façon dont certains quarterbacks de la NFL ont marqué sur le
méthodes de formation informelles. Wonderlic (les scores d'autres comme Matt Cassel, Troy Smith et Jon Kitna n'étaient pas
disponibles) :
6Contraste sur le lieu de travail et
formation hors du travail.
30 ans et plus (très intelligent)Ryan Fitzpatrick : 48 ans, Alex Smith : 40 ans, Eli
7Décrivez les objectifs de Manning : 39 ans, Matthew Stafford : 38 ans, Tony Romo : 37 ans, Sam Bradford : 36 ans,
évaluation des performances et
Aaron Rodgers : 35 ans, Christian Ponder : 35 ans, Tom Brady : 33 ans, Matt Ryan : 32 ans,
énumérer les méthodes par
lesquelles elle peut être réalisée. Brian Brohm : 32 ans, Matt Schaub : 30 ans, Philip Rivers : 30 ans
8Montrez comment les gestionnaires peuvent 25–29 (intelligent)Matt Hasselbeck : 29 ans, Marc Bulger : 29 ans, Peyton Manning :
améliorer les performances 28, Drew Brees : 28, Mark Sanchez : 28, Joe Flacco : 27, Jason Campbell : 27,
évaluations.
Josh Freeman : 27, Jay Cutler : 26, Carson Palmer : 26, Kyle Orton : 26, Colt
9Décrivez comment les organisations McCoy : 25, Shaun Hill : 25, Ben Roethlisberger : 25
peut gérer le travail et la famille
20–24 (au-dessus de la moyenne)Jimmy Clausen : 23 ans, Chad Henne : 22 ans, Brett Favre : 22 ans,
conflits.
Tim Tebow : 22 ans, Cam Newton : 21 ans, Michael Vick : 20 ans, Jake Locker : 20 ans
entre les quarterbacks prédisent-elles le succès ? Ce n'est pas clair. Au cours des dernières années, plusieurs
542
Ressources humaines
Politiques et
Pratiques 17
Pour bien gérer les personnes, les entreprises devraient...
élever les RH à une position de pouvoir et de primauté
dans l'organisation.—Jack Welch
Photo : Aaron Rodgers, quart-arrière des Packers de Green Bay.Source:q78/ZUMA Press/Newscom.
543
544 CHAPITRE 17 Politiques et pratiques en matière de ressources humaines
Au cours des dernières saisons, il n’y a pas eu de corrélation forte entre les scores Wonderlic et les
notes des quarterbacks (un indice composite évaluant les performances des quarterbacks). Un
journaliste qui a examiné ces résultats a qualifié cela d’« examen inutile ».
T
Le message de ce chapitre est que les politiques et pratiques en matière de ressources
humaines (RH) – telles que la sélection des employés, la formation et la gestion des
performances – influencent l’efficacité d’une organisation.1Cependant, des études montrent
que les managers, y compris les responsables RH, ne savent souvent pas quelles pratiques RH
fonctionnent et lesquelles ne fonctionnent pas. Pour savoir ce que vous savez (avant de connaître les
bonnes réponses dans ce chapitre), faites l'auto-évaluation.
Pratiques de sélection
Nous venons de dire que la fonction RH la plus importante est de recruter les bonnes
personnes. Comment savoir qui elles sont ? Identifier les bonnes personnes est l'objectif
du processus de sélection, qui fait correspondre les caractéristiques individuelles
(aptitudes, expérience, etc.) aux exigences du poste.2Lorsque la direction ne parvient pas à
trouver le candidat idéal, la performance et la satisfaction des employés en pâtissent. En
raison de la Grande Récession et du taux de chômage toujours élevé, il y a désormais de
nombreux candidats pour presque tous les postes vacants. Il est donc plus important que
jamais de veiller à ce que votre organisation dispose d'une méthode efficace pour séparer
les candidats les plus qualifiés du grand nombre de candidats.
Sélection initiale
But:Utiliser pour les « ébauches » préliminaires
afin de décider si un candidat répond aux Les candidats qui ne répondent pas aux
qualifications de base pour un emploi. qualifications de base sont rejetés.
Exemples:Formulaires de candidature,
vérifications des antécédents
Sélection substantielle
But:Déterminer les candidats les plus Les candidats qui répondent aux qualifications
qualifiés parmi ceux qui répondent aux de base, mais qui sont moins qualifiés
qualifications de base. que d’autres, sont rejetés.
Exemples : Tests écrits, tests de
performance, entretiens
avant de faire une offre aux candidats. sélection contingente (test positif au médicament)
Les candidatures sont présentées dans l'exposition, au cours de laquelle elles peuvent être rejetées à tout
moment. Dans la pratique, certaines organisations renoncent à certaines de ces étapes pour gagner du
temps. (Une usine de conditionnement de viande peut embaucher quelqu'un qui franchit la porte, mais il n'y a
pas une longue file de personnes qui veulent « fileter » des intestins de porc pour gagner leur vie.) Mais la
plupart des organisations suivent un processus qui ressemble à ce que montre cette exposition. Examinons
un peu plus en détail chaque étape.
Sélection initiale
1 Définirsélection initiale,et Les outils de sélection initiale sont les premières informations que les candidats soumettent et
sont utilisés pour les premières ébauches afin de décider si le candidat répond aux
identifier les méthodes les
qualifications de base pour un emploi. Les formulaires de candidature (y compris les lettres de
plus utiles.
recommandation) sont des outils de sélection initiale. Nous classons les vérifications des
antécédents comme étant soit un outil de sélection initiale, soit un outil de sélection
contingente, selon la manière dont l'organisation les gère. Certaines organisations préfèrent
examiner immédiatement les antécédents d'un candidat. D'autres attendent que le candidat
soit sur le point d'être embauché, sous réserve que tout le reste soit vérifié.
Formulaires de demandeVous avez sans doute déjà soumis votre part de candidatures. En soi,
les informations fournies sur un formulaire de candidature ne sont pas très utiles.
546 CHAPITRE 17 Politiques et pratiques en matière de ressources humaines
Le facteur prédictif de la performance peut toutefois constituer un bon premier critère. Par
exemple, il est inutile de perdre du temps à interviewer un candidat pour un poste d'infirmière
autorisée s'il n'a pas les qualifications requises (formation, certification, expérience). De
nombreuses organisations encouragent les candidats à postuler en ligne. Cela ne prend que
quelques minutes et le formulaire peut être transmis aux personnes chargées de prendre la
décision d'embauche. La plupart des grandes entreprises disposent d'une page carrière sur leur
site Web où les employés potentiels peuvent rechercher les postes disponibles par lieu ou par
type d'emploi, puis postuler en ligne.
Les responsables doivent être prudents quant aux questions qu'ils posent dans les candidatures. Il est assez
évident que les questions sur la race, le sexe et la nationalité ne sont pas autorisées. Cependant, vous serez peut-être
surpris d'apprendre que d'autres questions mettent également les entreprises en danger sur le plan juridique. Par
exemple, il n'est généralement pas permis de poser des questions sur les antécédents judiciaires ou même sur les
condamnations, à moins que la réponse ne soit liée à l'emploi.
Sélection substantielle
2 Définirsélection substantielle,
Si un candidat passe avec succès les premières étapes de sélection, il doit ensuite passer aux méthodes de
et identifier les méthodes les sélection approfondies. Celles-ci constituent le cœur du processus de sélection et comprennent des tests
plus utiles. écrits, des tests de performance et des entretiens.
Pratiques de sélection 547
Tests écritsLongtemps populaires comme outils de sélection, les tests écrits – appelés « tests papier-
crayon », bien que la plupart soient désormais disponibles en ligne – ont vu leur utilisation décliner
entre la fin des années 1960 et le milieu des années 1980, en particulier aux États-Unis. Ils étaient
souvent qualifiés de discriminatoires et de nombreuses organisations ne les avaient pas validés
comme étant liés à l’emploi. Ces 20 dernières années, cependant, ont connu une résurgence, et
aujourd’hui, plus de 60 % de toutes les organisations américaines et la plupart des Fortune1 000
personnes utilisent un type de test d’emploi.5Les gestionnaires reconnaissent que des tests valides
peuvent aider à prédire qui réussira au travail.6Les candidats ont cependant tendance à considérer les
tests écrits comme moins valables et moins équitables que les entretiens ou les tests de performance.
7Les tests écrits typiques comprennent (1) des tests d’intelligence ou de capacité cognitive, (2) des tests
de personnalité, (3) des tests d’intégrité et (4) des inventaires d’intérêts.
Les tests d'aptitudes intellectuelles, d'aptitudes spatiales et mécaniques, de précision perceptive et
d'aptitudes motrices se sont depuis longtemps révélés être des prédicteurs valables pour de nombreux
emplois qualifiés, semi-qualifiés et non qualifiés dans les organisations.8Les tests d’intelligence se sont avérés
être des indicateurs particulièrement efficaces pour les emplois qui incluent des tâches cognitivement
complexes (comme l’apprentissage des manuels de jeu de plus en plus complexes de la NFL).9De nombreux
experts affirment que les tests d’intelligence sont lesmeilleur singlemesure de sélection entre les emplois, et
qu’elles sont au moins aussi valables dans les pays de l’Union européenne (UE) qu’aux États-Unis.10
Les tests de personnalité sont peu coûteux et simples à administrer, et leur utilisation s'est accrue au
cours de la dernière décennie. Les traits qui prédisent le mieux la performance professionnelle sont la
conscience professionnelle et une image positive de soi.11Cela est logique dans la mesure où les personnes
consciencieuses ont tendance à être motivées et fiables, tandis que les personnes positives sont orientées
vers le « tout » et la persévérance. Cependant, des inquiétudes subsistent quant à la falsification des
candidats, car il est assez facile pour les candidats de prétendre qu'ils sont travailleurs, motivés et fiables
lorsqu'on leur demande de l'aide dans le cadre d'une candidature à un emploi.12Deux revues d’études
comparant la personnalité autodéclarée à la personnalité évaluée par l’observateur ont révélé que les
évaluations des observateurs sont de meilleurs prédicteurs de la performance au travail et d’autres
comportements.13Ainsi, les employeurs pourraient envisager de demander des références professionnelles
sur la personnalité du candidat dans le cadre du processus de sélection.
Les problèmes éthiques se multipliant dans les organisations, les tests d'intégrité
gagnent en popularité. Ces tests papier-crayon mesurent des facteurs tels que
548 CHAPITRE 17 Politiques et pratiques en matière de ressources humaines
fiabilité, prudence, responsabilité et honnêteté; ils se sont révélés être de puissants prédicteurs des
évaluations de la performance professionnelle par les superviseurs, ainsi que des vols, des problèmes
de discipline et de l'absentéisme excessif.14
Tests de simulation de performanceQuelle meilleure façon de savoir si les candidats sont capables
d'effectuer un travail avec succès que de les faire exécuter ? C'est précisément la logique des tests de
simulation de performance.
Bien qu'ils soient plus compliqués à développer et à administrer que les tests écrits, les tests
de simulation de performance ont des scores plus élevés.validité apparente((qui évalue si les
candidats perçoivent les mesures comme étant exactes) et leur popularité a augmenté. Les trois
plus connus sont les échantillons de travail, les centres d'évaluation et les tests de jugement
situationnel.
Tests d'échantillons de travailLes tests de performance professionnelle sont des simulations pratiques d'une
partie ou de la totalité du travail que doivent effectuer les candidats à des emplois de routine. Chaque élément de
l'échantillon de travail est associé à un élément de performance professionnelle afin de mesurer les connaissances, les
compétences et les capacités des candidats avec plus de validité que les tests d'aptitude et de personnalité écrits.15Les
échantillons de travail sont largement utilisés dans le cadre du recrutement de travailleurs qualifiés, tels que les
soudeurs, les machinistes, les charpentiers et les électriciens. Les candidats à des emplois de production disposent
souvent d'un temps limité pour effectuer diverses tâches de travail typiques sur une chaîne de montage simulée
spécialement construite.16
Un ensemble plus élaboré de tests de simulation de performance, spécifiquement conçus
pour évaluer le potentiel managérial d'un candidat, est administrécentres d'évaluationLes
cadres supérieurs, les superviseurs et/ou les psychologues qualifiés évaluent les candidats au
cours d’un ou plusieurs jours d’exercices qui simulent des problèmes réels auxquels ils seraient
confrontés au travail.17Un candidat pourrait être amené à jouer le rôle d'un manager qui doit
décider comment répondre à dix mémos dans une boîte de réception dans un délai de deux
heures.
Pour réduire les coûts des simulations d’emploi, de nombreuses organisations ont commencé à
utiliser des tests de jugement situationnel, qui demandent aux candidats comment ils se
comporteraient dans diverses situations de travail et comparent leurs réponses à celles des employés
les plus performants.18Une étude comparant les tests de jugement situationnel aux centres
d’évaluation a révélé que le centre d’évaluation était un meilleur prédicteur des performances
professionnelles, même si la différence n’était pas grande.19En fin de compte, le coût moindre du test
de jugement situationnel peut en faire un meilleur choix pour certaines organisations qu’un
échantillon de travail ou un centre d’évaluation plus élaboré.
EntretiensDe tous les dispositifs de sélection utilisés par les organisations du monde entier
pour différencier les candidats, l’entretien reste le plus courant.20L’influence de l’entretien est
également souvent disproportionnée. Le recours excessif aux entretiens est problématique, car
de nombreuses études montrent que les techniques de gestion de l’impression, comme
l’autopromotion, ont un effet important sur les préférences de l’examinateur, même lorsqu’elles
ne sont pas liées au poste.21À l’inverse, le candidat qui obtient de mauvais résultats lors de
l’entretien d’embauche est susceptible d’être écarté du bassin de candidats, indépendamment
de son expérience, de ses résultats aux tests ou de ses lettres de recommandation.
Ces résultats sont pertinents en raison du caractère typique de l’entretien.22
L’entretien populaire non structuré – court, informel et composé de questions aléatoires – n’est
tout simplement pas un outil de sélection très efficace.23Les données recueillies sont
généralement biaisées et n’ont souvent qu’un lien modeste avec les performances
professionnelles futures. Pourtant, les gestionnaires hésitent à les utiliserentretiens structurésà
la place de leurs questions préférées, telles que « Si vous pouviez être n’importe quel animal,
lequel seriez-vous et pourquoi ? »24
Sans structure, les intervieweurs ont tendance à favoriser les candidats qui partagent leurs
attitudes, à accorder un poids excessif aux informations négatives et à permettre à l’ordre dans
lequel les candidats sont interviewés d’influencer leurs évaluations.25Pour réduire ces biais
Pratiques de sélection 549
Aucun
1–2
3–4
5+
20%
37%
2%
41%
Source:D'après J. Yang et A. Gonzalez, « Enquête Charles Schwab auprès de 1 000 adultes »,USA aujourd'hui(9 mars 2011), p. 1B.
Pour améliorer la validité des entretiens, les responsables doivent adopter un ensemble de questions
standardisées, une méthode uniforme de recueil des informations et des évaluations standardisées des
qualifications des candidats. Former les enquêteurs à se concentrer sur des dimensions spécifiques de la
performance professionnelle, pratiquer l'évaluation d'échantillons de candidats et leur donner un retour
d'information sur la façon dont ils se sont concentrés sur les caractéristiques pertinentes pour l'emploi
améliore considérablement la précision de leurs évaluations.26L’efficacité des entretiens s’améliore également
lorsque les employeurs utilisententretiens comportementaux structurés, probablement parce que ces
évaluations sont moins influencées par les préjugés des intervieweurs.27
Les candidats doivent décrire la manière dont ils ont géré des problèmes et des situations spécifiques
dans leurs emplois précédents, en partant du principe que le comportement passé constitue le
meilleur indicateur du comportement futur. Les entretiens de groupe minimisent également
l'influence des préjugés individuels et ont une validité plus élevée.
Dans la pratique, la plupart des organisations utilisent les entretiens comme bien plus qu’un
simple outil de prédiction des performances.28Des entreprises aussi diverses que Southwest Airlines,
Disney, Bank of America, Microsoft, Procter & Gamble et Harrah's Entertainment les utilisent pour
évaluer l'adéquation entre le candidat et l'entreprise. Ainsi, en plus d'évaluer des compétences
spécifiques liées à l'emploi, les managers examinent les caractéristiques de la personnalité et les
valeurs personnelles pour trouver des individus qui correspondent à la culture et à l'image de
l'entreprise.
Sélection contingente
3 Définirsélection contingente, et comparer Si les candidats réussissent les méthodes de sélection de fond, ils sont prêts à être embauchés,
sous réserve d'une vérification finale. Une méthode contingente courante est un test de
les arguments pour et contre les tests de
dépistage de drogue. Les épiceries Publix font une offre provisoire aux candidats sous réserve
dépistage de drogues.
qu'ils réussissent un tel test et qu'ils se déclarent sans drogue.
Les tests de dépistage de drogues sont controversés. De nombreux candidats estiment que les tests
effectués sans suspicion raisonnable sont intrusifs ou injustes et estiment qu'ils devraient être évalués sur des
facteurs de performance au travail, et non sur des choix de vie qui peuvent ne pas être pertinents. Les
employeurs pourraient rétorquer que la consommation et l'abus de drogues sont extrêmement coûteux, non
seulement en termes financiers, mais aussi en termes de sécurité des personnes. Ils ont la loi de leur côté. La
Cour suprême des États-Unis a conclu que les tests de dépistage de drogues sont des procédures de sélection
« minimalement invasives » qui, en règle générale, ne violent pas les droits des individus.
En vertu de l'Americans with Disabilities Act, les entreprises ne peuvent pas exiger que leurs employés
passent un examen médical avant de leur proposer un emploi. Cependant, elles peuvent procéder à des
examens médicaux.aprèsFaire une offre conditionnelle – pour déterminer si un candidat est physiquement ou
mentalement capable d’effectuer le travail. Les employeurs ont également parfois recours à des examens
médicaux pour déterminer s’ils peuvent accommoder les employés handicapés et comment ils peuvent le
faire. Pour les emplois exigeant une exposition à de lourdes exigences physiques ou psychologiques, comme
les contrôleurs aériens ou les pompiers, les examens médicaux sont évidemment un indicateur important de
la capacité à accomplir le travail.
Les employés compétents ne le restent pas éternellement. Les compétences se dégradent et peuvent devenir
obsolètes, et de nouvelles compétences doivent être acquises. C'est pourquoi les entreprises américaines
comptant une centaine d'employés ou plus ont dépensé plus de 125 milliards de dollars en formation
formelle au cours d'une année récente.32
Types de formation
4 Comparez les quatre principaux La formation peut couvrir tous les aspects, de l’apprentissage des compétences de base en lecture à la
conduite de cours avancés en leadership exécutif. Nous abordons ici quatre catégories générales de
types de formation.
compétences (alphabétisation de base, compétences techniques, compétences interpersonnelles et
compétences en résolution de problèmes) et la formation à l’éthique.
Compétences de baseUne enquête menée auprès de plus de 400 professionnels des ressources
humaines a révélé que 40 % des employeurs estiment que les diplômés du secondaire manquent de
compétences de base en compréhension de lecture, en écriture et en mathématiques.33À mesure que
le travail est devenu plus sophistiqué, le besoin de ces compétences de base a considérablement
augmenté, créant un écart entre les exigences des employeurs en matière de compétences et les
compétences disponibles sur le marché du travail.34Le défi n’est pas propre aux États-Unis. Il s’agit
d’un problème mondial, des pays les plus développés aux moins développés.35Pour de nombreux pays
sous-développés, l’analphabétisme généralisé signifie qu’il n’y a pratiquement aucun espoir de
concurrence dans l’économie mondiale.
Les entreprises doivent de plus en plus enseigner à leurs employés les compétences de base en lecture
et en mathématiques. Une étude sur l'alphabétisation a montré que les employés du fabricant d'armes Smith
& Wesson devaient avoir au moins un niveau de lecture de huitième année pour effectuer des tâches
courantes sur le lieu de travail.36Pourtant, 30 % des 676 employés de l'entreprise sans diplôme ont obtenu des
résultats inférieurs à la huitième année en lecture ou en mathématiques. Après la première série de cours de
compétences de base, payés par l'entreprise et dispensés sur les heures de travail, 70 % des participants ont
amélioré leurs compétences au niveau visé, ce qui leur a permis de faire un meilleur travail. Ils ont montré
une meilleure capacité à utiliser les fractions et les décimales, une meilleure communication générale, une
plus grande facilité à écrire et à lire des tableaux, des graphiques et des tableaux d'affichage, ainsi qu'une
augmentation significative de leur confiance en eux.
Compétences techniquesLa plupart des formations visent à mettre à niveau et à améliorer les compétences
techniques des employés, ce qui devient de plus en plus important pour deux raisons : les nouvelles technologies et
les nouvelles conceptions structurelles de l'organisation.
Les entreprises indiennes ont été confrontées à une augmentation spectaculaire de la demande
de travailleurs qualifiés dans des domaines tels que l’ingénierie pour les technologies émergentes,
mais de nombreux diplômés en ingénierie récents manquent des connaissances actualisées requises
pour effectuer ces tâches techniques.37Des entreprises comme Tata et Wipro offrent aux nouveaux
employés jusqu'à 3 mois de formation pour s'assurer qu'ils ont les connaissances nécessaires pour
effectuer le travail technique demandé. En outre, ces organisations tentent de former des partenariats
avec des écoles d'ingénieurs pour s'assurer que leurs programmes répondent aux besoins des
employeurs contemporains.
À mesure que les organisations aplatissent leurs structures, développent leur recours aux
équipes et brisent les barrières départementales traditionnelles, les employés doivent maîtriser
une plus grande variété de tâches et une meilleure connaissance du fonctionnement de leur
organisation. La restructuration des emplois autour d'équipes autonomes chez Miller Brewing a
conduit la direction à introduire un programme complet d'alphabétisation commerciale pour
aider les employés à mieux comprendre la concurrence, l'état de l'industrie de la bière, où
552 CHAPITRE 17 Politiques et pratiques en matière de ressources humaines
d'où proviennent les revenus de l'entreprise, comment les coûts sont calculés et où les employés
s'intègrent dans la chaîne de valeur de l'entreprise.38
Compétences en résolution de problèmesLa formation à la résolution de problèmes pour les managers et autres
employés peut inclure des activités visant à améliorer leur logique, leur raisonnement et leurs compétences en
matière de définition de problèmes, ainsi que leurs capacités à évaluer les relations de cause à effet, à développer et à
analyser des alternatives et à sélectionner des solutions. La formation à la résolution de problèmes fait désormais
partie intégrante de presque tous les efforts organisationnels visant à mettre en place des équipes autogérées ou à
mettre en œuvre des programmes de gestion de la qualité.
Compétences interpersonnellesPresque tous les employés appartiennent à une unité de travail et leur
performance au travail dépend de leur capacité à interagir efficacement avec leurs collègues et leur patron.
Certains employés ont d'excellentes aptitudes interpersonnelles, mais d'autres ont besoin d'une formation
pour améliorer leurs compétences en matière d'écoute, de communication et de travail en équipe. Bien que
les professionnels soient très intéressés par la formation aux compétences interpersonnelles, la plupart des
données suggèrent que les compétences acquises lors de cette formation ne sont pas facilement
transférables sur le lieu de travail.39
diminué.41Ainsi, les données suggèrent que des interventions délibérées visant à améliorer le
climat de travail en vue d’un comportement positif peuvent effectivement minimiser les
problèmes d’incivilité.
Formation à l'éthiqueUn pourcentage important d'employés travaillant dans les 1 000 plus grandes
entreprises américaines reçoivent une formation en éthique42soit lors de l’orientation des nouveaux
employés, dans le cadre de programmes de développement continu ou comme renforcement périodique des
principes éthiques.43Mais le jury n’a pas encore tranché sur la question de savoir si l’on peut réellement
enseigner l’éthique.44
Les critiques soutiennent que l'éthique est basée sur des valeurs et que les systèmes de valeurs
s'apprennent par l'exemple dès le plus jeune âge. Au moment où les employés sont embauchés, leurs valeurs
éthiques sont fixées. Certaines recherches suggèrent que la formation à l'éthique n'a pas d'effet significatif à
long terme sur les valeurs des participants et même sur leur exposition aux programmes d'études
commerciales et juridiques.diminueniveau de valeurs éthiques prosociales des étudiants.45
Les partisans de la formation à l'éthique affirment que les valeurspeutLes règles d'éthique peuvent être
apprises et modifiées dès la petite enfance. Et même si ce n'est pas le cas, la formation à l'éthique aide les
employés à reconnaître les dilemmes éthiques et à prendre davantage conscience des enjeux éthiques qui
sous-tendent leurs actions. Elle réaffirme également les attentes d'une organisation selon lesquelles ses
membres agiront de manière éthique. Les personnes qui sont davantage exposées aux codes d'éthique
organisationnels et à la formation à l'éthique ont tendance à être plus satisfaites et à percevoir leur
organisation comme plus responsable socialement. La formation à l'éthique a donc des effets positifs.46
Méthodes de formation
5 Comparez les méthodes de formation Historiquement,entraînementsignifie « formation formelle », planifiée à l’avance et ayant un format
structuré. Cependant, les données indiquent que 70 % de l’apprentissage en milieu de travail se
formelles et informelles.
déroule dansformation informelle—non structuré, non planifié et facilement adaptable aux situations
et aux individus—pour enseigner des compétences et maintenir les employés à jour.47En réalité, la
plupart des formations informelles ne se résument qu’à une entraide entre employés, à un partage
d’informations et à la résolution de problèmes liés au travail. C’est pourquoi de nombreux managers
sont aujourd’hui favorables à ce que l’on considérait autrefois comme des « bavardages inutiles ».
6 Comparez la formation sur le lieu de travail et la Formation en cours d'emploiLes méthodes comprennent la rotation des postes, les apprentissages, les
missions de doublure et les programmes de mentorat formels. Mais comme ils perturbent souvent le lieu de
formation hors du lieu de travail.
travail, les organisations investissent également dansformation hors du travail.Les 125 milliards de dollars
que nous avons cités pour la formation ont été en grande partie dépensés pour des formations formelles
hors du lieu de travail, la méthode la plus populaire étant les cours magistraux en présentiel. Mais cela
MonGestionLaboratoire comprend également des séminaires publics, des programmes d'auto-apprentissage, des cours sur Internet,
Pour une application interactive de ce sujet, des webinaires, des podcasts et des activités de groupe qui utilisent des jeux de rôle et des études de cas.
consultez l'activité de simulation de ce Le moyen de formation qui connaît la croissance la plus rapide est probablement la formation assistée par
chapitre à l'adresse ordinateur, ou formation en ligne.48Les systèmes d'apprentissage en ligne privilégient le contrôle par l'apprenant du
www.mymanagementlab.com. rythme et du contenu de l'enseignement, permettent aux apprenants d'interagir via des communautés en ligne et
intègrent d'autres techniques telles que des simulations et des discussions de groupe. La formation assistée par
ordinateur qui permet aux apprenants de participer activement à des exercices et à des questionnaires s'est avérée
plus efficace que l'enseignement traditionnel en classe.49Des recherches récentes ont également mis en évidence les
moyens par lesquels la formation assistée par ordinateur peut être améliorée en fournissant aux apprenants des
invites régulières pour définir des objectifs d’apprentissage, utiliser des stratégies d’étude efficaces et mesurer les
progrès vers leurs objectifs d’apprentissage.50
L'aspect positif de la formation en ligne est qu'elle augmente la flexibilité, car les organisations
peuvent fournir des supports n'importe où et à tout moment. Elle semble également rapide et
efficace. En revanche, il est coûteux de concevoir des supports en ligne adaptés à chaque apprenant,
les employés n'ont pas accès aux interactions sociales d'une salle de classe, les apprenants en ligne
sont plus sensibles aux distractions et le fait de cliquer sur la formation sans s'engager dans des
activités pratiques ne garantit pas que les employés ont réellement appris quelque chose.51
554 CHAPITRE 17 Politiques et pratiques en matière de ressources humaines
Source:Abel Uribe/MCT/Newscom.
compétences. La formation assistée par ordinateur
est rapide et efficace et donne aux apprenants
contrôle du rythme et du contenu
d'instruction.
Évaluation de l'efficacité
LeefficacitéLe rendement d’un programme de formation peut faire référence au niveau de satisfaction des
étudiants, à la quantité d’apprentissage qu’ils acquièrent, à la mesure dans laquelle ils transfèrent le contenu
de la formation à leur travail ou au retour financier sur investissement dans la formation.52
Ces résultats ne sont pas toujours liés. Certaines personnes qui ont une expérience positive dans un
cours dynamique et amusant apprennent très peu ; d’autres qui apprennent beaucoup ont du mal à
comprendre comment utiliser leurs connaissances au travail ; et les changements de comportement
des employés ne sont souvent pas assez importants pour justifier le coût de la formation. Cela signifie
qu’une mesure rigoureuse de multiples résultats de formation doit faire partie de chaque effort de
formation.
Le succès d’une formation dépend aussi de l’individu. Si les individus ne sont pas motivés, ils
apprendront très peu. Qu’est-ce qui crée la motivation pour la formation ? La personnalité est
importante : ceux qui ont un locus de contrôle interne, une grande conscience professionnelle, de
grandes capacités cognitives et une grande auto-efficacité apprennent davantage. Le climat est
également important : lorsque les stagiaires pensent qu’il existe des opportunités et des ressources
pour leur permettre d’appliquer les compétences nouvellement acquises, ils sont plus motivés et
réussissent mieux dans les programmes de formation.53Enfin, le soutien post-formation des
superviseurs et des collègues a une forte influence sur la manière dont les employés transfèrent leur
apprentissage vers un nouveau comportement.54Pour qu’un programme de formation soit efficace, il
ne suffit pas d’enseigner les compétences, mais également de modifier l’environnement de travail
pour soutenir les stagiaires.
7 Décrivez les objectifs de l’évaluation Étudieriez-vous différemment ou fourniriez-vous un niveau d’effort différent pour un cours universitaire noté
sur la base de la réussite ou de l’échec que pour un cours donnant droit à des notes allant de A à F ? Les
des performances et énumérez les
étudiants nous disent généralement qu’ils étudient plus dur lorsque les notes sont en jeu. Lorsqu’ils suivent
méthodes par lesquelles elle peut être
un cours sur la base de la réussite ou de l’échec, ils ont tendance à faire juste assez d’efforts pour s’assurer
réalisée.
d’obtenir la note de passage.
Évaluation des performances 555
Ce qui s'applique au contexte universitaire s'applique également aux employés au travail. Dans cette
section, nous montrons comment le choix d'un système d'évaluation du rendement et la manière dont il est
administré peuvent être une force importante influençant le comportement des employés.
La plupart des managers pensent qu’une bonne performance consiste à bien performer sur les deux
premières dimensions et à éviter la troisième.55Une personne qui accomplit très bien les tâches principales de
son travail, mais qui est impolie et agressive envers ses collègues ne sera pas considérée comme un bon
employé dans la plupart des organisations, et même le travailleur le plus agréable et le plus optimiste qui
n’est pas capable d’accomplir correctement les tâches principales de son travail ne sera pas un bon employé.
Qu'évaluons-nous ?
Les critères que la direction choisit d'évaluer auront une influence majeure sur les activités des
employés. Les trois séries de critères les plus populaires sont les résultats des tâches individuelles, les
comportements et les traits de caractère.
Résultats des tâches individuellesSi la fin compte plutôt que les moyens, la direction doit
évaluer la tâche d'un employé en fonction de résultats tels que la quantité produite, les
déchets générés et le coût par unité de production pour un directeur d'usine ou sur
ComportementsIl est difficile d'attribuer des résultats spécifiques aux actions des employés
occupant des postes de conseil ou de soutien ou des employés dont les tâches font partie d'un
effort collectif. Nous pouvons facilement évaluer la performance du groupe, mais s'il est difficile
d'identifier la contribution de chaque membre du groupe, la direction évaluera souvent le
comportement de l'employé. Un directeur d'usine peut être évalué sur la rapidité avec laquelle il
soumet ses rapports mensuels ou sur son style de leadership, et un vendeur sur le nombre
moyen d'appels de contact effectués par jour ou de jours de congé maladie utilisés par an.
Les comportements mesurés ne doivent pas nécessairement se limiter à ceux qui sont
directement liés à la productivité individuelle. Comme nous l'avons souligné dans notre étude sur le
comportement citoyen organisationnel (voir les chapitres 1 et 3), aider les autres, proposer des
améliorations et se porter volontaire pour des tâches supplémentaires rendent les groupes de travail
et les organisations plus efficaces et sont souvent intégrés dans les évaluations de performance des
employés.
CaractéristiquesLes critères les plus faibles, car les plus éloignés de la performance
professionnelle réelle, sont les traits individuels.57Avoir une bonne attitude, montrer de la
confiance, être fiable, avoir l'air occupé ou posséder une riche expérience peut ou non être
fortement corrélé à des résultats de tâches positifs, mais il est naïf d'ignorer la réalité que les
organisations utilisent toujours de tels traits pour évaluer les performances au travail.
Dans la plupart des situations, il est en effet fortement recommandé d'utiliser plusieurs
sources d'évaluation. Toute évaluation de performance individuelle peut en dire autant sur
l'évaluateur que sur la personne évaluée. En faisant la moyenne des évaluateurs, nous pouvons
obtenir une évaluation de performance plus fiable, impartiale et précise.
Une autre approche populaire de l’évaluation des performances est l’évaluation à 360 degrés.60Ces évaluations
permettent de recueillir des informations sur les performances de l'ensemble des contacts quotidiens de l'employé,
depuis les employés du service du courrier jusqu'aux clients, en passant par les supérieurs et les collègues (voir la
pièce 17-2). Le nombre d'évaluations peut être aussi faible que 3 ou 4 ou aussi élevé que 25 ; la plupart des
organisations en recueillent 5 à 10 par employé.
Quel est l'intérêt de l'évaluation à 360 degrés ? En s'appuyant sur les commentaires des
collègues, des clients et des subordonnés, les organisations espèrent donner à chacun le
sentiment de participer au processus d'évaluation et obtenir des indications plus précises sur
les performances des employés.
Les preuves de l’efficacité de l’évaluation à 360 degrés sont mitigées.61Cela donne aux employés une
perspective plus large sur leurs performances, mais de nombreuses organisations ne consacrent pas le temps
nécessaire à la formation des évaluateurs pour qu'ils puissent donner des avis constructifs.
La haute direction
(Client interne)
Directeur Fournisseurs
Employé
Subordonnés Clients
(Client interne) (Client externe)
mondialisation !
T
Le processus d’évaluation des Les attitudes des managers chinois étaient assez Le feedback était plus fréquent dans les
performances est complexe et similaires à celles des managers aux États-Unis, où cultures très assertives, peu collectivistes
nécessite à la fois d’évaluer les la plupart des recherches sur l'évaluation des et évitant l'incertitude comme aux États-
activités des employés et de leur performances ont été réalisées. Cependant, les Unis, au Royaume-Uni et au Canada.
communiquer ces informations. Ces deux managers chinois estimaient qu'une personne en Enfin, les évaluations étaient de nature
processus sont très sociaux et dépendent position de pouvoir et de contrôle devait diriger plus collaborative aux États-Unis et au
du contexte. On peut donc s’attendre à ce l'entretien d'évaluation, contrairement aux Canada, et plus formelles et
que l’évaluation des performances varie préférences plus informelles des managers descendantes à Hong Kong et à
considérablement d’un pays à l’autre. Des américains. Singapour.
recherches préliminaires suggèrent que les Une étude à plus grande échelle a comparé
pratiques de gestion liées à l’évaluation des les pratiques d'évaluation aux États-Unis, au
performances varient effectivement d’un Canada, au Royaume-Uni, en Finlande, en Source:D'après KHC Cheng et W. Cascio, «
Croyances en matière d'évaluation des
pays à l’autre. Suède, à Hong Kong et à Singapour en utilisant performances des employés chinois à Hong Kong
Une étude d'entretiens structurés a examiné les dimensions de la culture identifiées dans et dans le delta de la rivière des Perles »,Revue
les croyances des managers chinois sur l'enquête GLOBE. Les évaluations étaient plus internationale de sélection et d'évaluation17, no. 3
(2009), pp. 329–333 ; et FFT Chiang et TA Birtch, «
l'évaluation des performances. La plupart des fréquemment utilisées pour la communication Évaluation des performances au-delà des
répondants ont trouvé que c'était un bon moyen et le développement dans des pays comme la frontières : un examen empirique des objectifs et
de renforcer la communication et ont estimé que Suède et la Finlande qui présentaient de faibles des pratiques de l’évaluation des performances
dans un contexte multi-pays »,Revue des études
les niveaux de performance étaient fonction des niveaux d'affirmation de soi et de distance de gestion
attributs individuels de chaque personne. hiérarchique. 47, n° 7 (2010), pp. 1365–1393.
Les critiques. Certains permettent aux employés de choisir les pairs et les subordonnés qui les évaluent, ce
qui peut gonfler artificiellement les commentaires. Il est également difficile de concilier les désaccords entre
les groupes d'évaluateurs. Il est clairement démontré que les pairs ont tendance à donner des notes
beaucoup plus indulgentes que les superviseurs ou les subordonnés, et que les pairs ont également tendance
à commettre plus d'erreurs dans l'évaluation des performances.
Essais écritsLa méthode la plus simple consiste probablement à rédiger un texte décrivant les
points forts, les points faibles, les performances passées, le potentiel et les suggestions
d'amélioration d'un employé. La rédaction d'un texte ne nécessite pas de formulaires complexes
ni de formation approfondie. Mais, avec cette méthode, une évaluation utile peut être
déterminée autant par les compétences rédactionnelles de l'évaluateur que par le niveau de
performance réel de l'employé. Il est également difficile de comparer les textes rédigés par
différents employés (ou par différents responsables pour les mêmes employés) car il n'existe
pas de grille de notation standardisée.
Échelles d'évaluation graphiquesL’une des méthodes d’évaluation les plus anciennes et les plus populaires
estéchelles d'évaluation graphiques. L'évaluateur passe en revue un ensemble de facteurs de performance,
tels que la quantité et la qualité du travail, la profondeur des connaissances, la coopération, l'assiduité et
l'initiative, et évalue chacun d'eux sur des échelles incrémentales. Les échelles peuvent spécifier, par exemple,
cinq points,connaissances professionnellesLes échelles d'évaluation graphiques peuvent être notées de 1 («
est mal informé sur les tâches du travail ») à 5 (« maîtrise parfaitement toutes les phases du travail »). Bien
qu'elles ne fournissent pas la profondeur d'information que les essais ou les incidents critiques, les échelles
d'évaluation graphiques prennent moins de temps à développer et à administrer et permettent une analyse
et une comparaison quantitatives.
incidents critiquesUne façon d'évaluer échelles d'évaluation ancrées dans le comportement classement par ordre de groupeUne évaluation
les comportements qui sont essentiels (BARRES)Échelles combinant les principaux méthode qui place les employés dans une
pour faire la différence entre l’exécution éléments des approches d'évaluation des incidents classification particulière, telle que les
efficace d’un travail et son exécution critiques et des graphiques. L'évaluateur évalue les quartiles.
inefficace. employés en fonction d'éléments situés le long classement individuelUne évaluation
échelles d'évaluation graphiquesUne évaluation d'un continuum, mais les points sont des exemples méthode qui classe les employés du
méthode dans laquelle l’évaluateur évalue les de comportement réel dans le cadre d'un travail meilleur au pire.
facteurs de performance sur une échelle donné plutôt que des descriptions ou des traits
progressive. généraux.
comparaison forcéeMéthode de
évaluation du rendement où le rendement d'un
employé est effectué en comparaison explicite
avec celui des autres (par exemple, un employé
peut être classé troisième sur 10 employés dans
son unité de travail).
560 CHAPITRE 17 Politiques et pratiques en matière de ressources humaines
Exposition17-3 Répartition des notes dans les universités et collèges américains en fonction du temps
Répartition des notes dans les universités et collèges américains en fonction du temps
45
40
35
30 UN
Note en pourcentage
B
25 C
D
20 F
15
10
0
1940
1960
1962
1964
1966
1968
1970
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
Année
des évaluations plus élevées des étudiants. Il est également vrai que donner des notes plus élevées peut aider
les étudiants à devenir des candidats plus compétitifs pour les études supérieures et les emplois.
En réponse à l’inflation des notes, certaines universités ont instauré une répartition forcée des
notes, selon laquelle les professeurs doivent attribuer un certain pourcentage de A, de B et de C. C’est
exactement ce qu’a fait récemment Princeton : chaque département peut désormais attribuer des A à
un maximum de 35 % de ses étudiants. Natasha Gopaul, une étudiante en dernière année de
Princeton, a commenté : « On a vraiment l’impression de faire partie de ceux qu’ils viennent de virer. »
Un choix éthique
UN
Alors que l'économie continue de mal La Commission a exprimé ses 2.Si vous craignez qu'une période d'inactivité ne
se porter depuis le début de la Grande inquiétudes quant à cette pratique, le soit mentionnée dans votre CV, posez-la
Récession, un grand nombre de chômage n'étant pas un statut protégé directement. Ne présumez pas qu'elle reflète
personnes ont rejoint les rangs des chômeurs comme l'âge, la race ou le sexe. En raison un manque d'initiative ou d'intérêt pour le
de longue durée. Les difficultés liées au de lacunes dans la loi, certains États travail.
chômage sont aggravées par le fait que de comme le New Jersey, New York et le 3.Envisagez d’offrir une formation supplémentaire
nombreux employeurs préfèrent ouvertement Michigan ont envisagé ou mis en œuvre à ceux qui n’ont pas pu bénéficier de certaines
ou secrètement les candidats qui n'ont pas de des lois interdisant les annonces qui avancées dans le domaine pendant leur
périodes de chômage dans leur parcours découragent les chômeurs de postuler. période de chômage. Même si cela peut
professionnel. Par exemple,Le New York Times Que peuvent faire les employeurs pour entraîner des dépenses supplémentaires,
La journaliste Catherine Rampell a constaté garantir qu’ils donnent une chance équitable votre organisation pourrait tirer profit de
que dans des centaines d'offres d'emploi aux personnes qualifiées qui sont au chômage l’embauche d’une personne que d’autres
publiées sur Monster . com, CareerBuilder et pour les postes vacants ? Quelques principes employeurs négligeraient.
Craigslist, les employeurs préfèrent les peuvent aider à garantir un recrutement
personnes qui sont actuellement employées éthique :
ou qui viennent d'être licenciées. Il est donc Sources:D'après C. Rampell, « Le panneau
extrêmement difficile pour les personnes 1.Essayez toujours d'évaluer le candidat « Demande d'aide » est accompagné d'un
astérisque frustrant »,Le New York Times(25 juillet
qualifiées de trouver du travail car cela dans son ensemble, y compris son 2011), www.nytimes.com ; et S. Kelly, « Les
constitue un préjugé à l'encontre des expérience antérieure, ses capacités et chômeurs ne sont pas recherchés ? L'EEOC
chômeurs. sa personnalité. Ne vous concentrez pas examine si le fait que les entreprises ne recrutent
que des candidats déjà embauchés pourrait être
Bien que les régulateurs fédéraux en trop sur un seul détail de son emploi. discriminatoire. »Trésorerie et Risques(Avril
l'égalité des chances en matière d'emploi histoire. 2011), www.treasuryandrisk.com.
Évaluer de manière sélectivePour accroître la concordance entre eux, les évaluateurs devraient
évaluer uniquement les domaines dans lesquels ils possèdent une certaine expertise.65Ils doivent donc
être aussi proches que possible, au niveau organisationnel, de l'individu évalué. Plus les niveaux qui
les séparent sont nombreux, moins l'évaluateur a l'occasion d'observer
562 CHAPITRE 17 Politiques et pratiques en matière de ressources humaines
Offrir aux employés une procédure régulièreLe concept deprocédure régulièrepeut être appliqué
aux évaluations pour accroître la perception que les employés sont traités équitablement.67Trois
caractéristiques caractérisent les systèmes de procédure régulière : (1) les individus sont informés de
manière adéquate de ce que l’on attend d’eux ; (2) toutes les preuves relatives à une violation
proposée sont présentées lors d’une audience équitable afin que les individus concernés puissent
réagir ; et (3) la décision finale est fondée sur les preuves et exempte de tout parti pris.
Les entreprises pourraient envisager de publier les évaluations en ligne pour que les
employés puissent voir leurs notes de performance exactement au moment où leur
supérieur les saisit. Une entreprise qui a procédé ainsi a constaté que les employés
estimaient que la responsabilité de l'évaluateur et la participation des employés étaient
plus élevées lorsque les informations d'évaluation étaient disponibles en ligne avant les
entretiens d'évaluation.68Il se peut que les évaluateurs soient plus attentifs à fournir des
notes précises lorsqu’ils savent que les employés peuvent voir directement leurs propres
informations.
Les performances globales sont beaucoup plus faciles à améliorer dans des domaines spécifiques. En
outre, l'évaluation des performances doit être une activité de conseil plutôt qu'un processus de
jugement, la meilleure façon d'y parvenir étant de la laisser évoluer à partir de l'auto-évaluation de
l'employé.
Une étude récente axée sur le secteur bancaire a révélé des différences significatives entre
les pays dans les pratiques d’évaluation des performances.74Les évaluations formelles de
performance étaient plus fréquemment utilisées dans les pays où l’on observait une forte
assertivité, une forte évitement de l’incertitude et un faible collectivisme au sein du groupe. En
d’autres termes, les pays assertifs qui considèrent la performance comme une responsabilité
individuelle et qui souhaitent avoir une certitude sur la position des gens étaient plus
susceptibles d’utiliser des évaluations formelles de performance. D’un autre côté, dans les
cultures où l’on évite fortement l’incertitude, les évaluations de performance étaient également
plus fréquemment utilisées à des fins de communication et de développement (par opposition à
des fins de récompense et de promotion). Une autre étude a révélé que les individus qui avaient
une forte distance hiérarchique et un fort collectivisme avaient tendance à donner des
évaluations de performance plus indulgentes.75
SAL Dans quelle mesure suis-je capable de donner du feedback sur mes performances ?
Dans la bibliothèque d’auto-évaluation (disponible sur CD et en ligne), effectuez l’évaluation III.A.3 (Dans quelle
BIBLIOTHÈQUE D'AUTO-ÉVALUATION mesure suis-je capable de donner une rétroaction sur les performances ?).
Gérer les conflits entre la vie professionnelle et la vie privée dans les organisations
9 Décrivez comment les organisations peuvent Nous avons abordé la question de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée au chapitre 1 et évoqué la frontière de plus
en plus floue entre vie professionnelle et vie privée. Nous nous concentrons ici spécifiquement sur ce que les organisations
gérer la conciliation travail-famille
peuvent faire pour aider leurs employés à réduire les conflits.
conflits.
Les conflits entre vie professionnelle et vie privée ont attiré l'attention des dirigeants dans les années 1980, en
grande partie en raison de l'entrée accrue sur le marché du travail de femmes ayant des charges de famille.
564 CHAPITRE 17 Politiques et pratiques en matière de ressources humaines
En réponse à cela, la plupart des grandes organisations ont pris des mesures pour rendre leurs lieux
de travail plus propices à la vie de famille.76Les entreprises ont mis en place des garderies sur place,
des camps de jour d’été, des horaires flexibles, le partage de poste, des congés pour les activités
scolaires, le télétravail et le travail à temps partiel. Mais elles ont vite compris que les conflits entre vie
professionnelle et vie privée ne se limitaient pas aux employées ayant des enfants. Les hommes et les
femmes sans enfants étaient également confrontés à ce problème. Les lourdes charges de travail et
les exigences accrues en matière de déplacements, par exemple, ont rendu de plus en plus difficile
pour de nombreux employés de concilier leurs responsabilités professionnelles et personnelles. Une
enquête du Boston College auprès de près de 1 000 pères de famille ayant une carrière
professionnelle a montré que les participants accordaient plus d’importance à la sécurité de l’emploi et
à des horaires de travail flexibles et adaptés à la famille qu’à un revenu élevé et à des possibilités
d’avancement.77
Les entreprises adaptent leurs espaces de travail en proposant des options d'horaires et des avantages sociaux
pour répondre aux besoins variés d'une main-d'œuvre diversifiée. Les employés de NestléPurina peuvent amener leur
chien au bureau, SAS Institute dispose d'une garderie sur place, d'un centre de soins de santé et d'un centre de remise
en forme ; et d'autres entreprises offrent des avantages allant de la blanchisserie sur place aux services de
restauration et de garde d'enfants gratuite.78La pièce 17-4 énumère certaines initiatives visant à aider les employés à
réduire les conflits entre vie professionnelle et vie privée.
Les contraintes de temps ne constituent pas le problème principal à l’origine de ces conflits.
79 Il s'agit de l'intrusion psychologique du travail dans la sphère familiale, et vice versa, lorsque
les gens s'inquiètent de problèmes personnels au travail et pensent à leurs problèmes
professionnels à la maison. Ainsi, le père peut rentrer à la maison à temps pour le dîner, mais
son esprit est ailleurs. Cela suggère que les organisations devraient consacrer moins d'efforts à
aider les employés à gérer leur temps et davantage à les aider à segmenter clairement leur vie.
Maintenir des charges de travail raisonnables, réduire les déplacements liés au travail,
Mythe ou science ?
T
sa déclaration est vraie. Il est intéressant de noter que les recherches Pour y parvenir, vous pouvez prendre les
Expliquons-le. indiquent que notre activité physique pendant nos escaliers quand vous le pouvez, garer votre
Deux tiers des adultes américains loisirs n'a pas beaucoup changé au cours des 50 voiture à bonne distance du travail et aller
sont en surpoids, voire obèses, et l’évolution dernières années. Nous brûlons donc autant de marcher pendant la pause déjeuner. Et, bien
de la nature du travail en est l’une des calories dans nos activités non professionnelles sûr, faire plus d’exercice en dehors du travail.
principales raisons. En fait, c’est peut-être la qu'avant : c'est le travail qui nous tue. Comme l’a fait remarquer un expert à propos
principale explication de la raison pour laquelle Il y a cinquante ans, environ la moitié des de la nature de plus en plus sédentaire du
l’obésité est devenue le premier problème de emplois du secteur privé impliquaient une travail : « Il faut simplement trouver le temps
santé publique aux États-Unis et dans de forme de travail physique (agriculture, mines, de le faire. »
nombreuses autres économies avancées. construction, fabrication). Aujourd’hui, c’est
Notre travail a évolué pour devenir moins de 20 % qui le font, grâce à la croissance
Sources:T. Parker-Hope, « Le travail sédentaire cité
davantage mental que physique. Cela le des emplois dans le commerce de détail, les comme facteur de l’augmentation de l’obésité »,Le
rend plus intéressant, mais aussi plus technologies de l’information, l’éducation et le New York Times(26 mai 2011), pp. A1, A3 ; A.
sédentaire. Pourquoi est-ce un problème ? commerce. Gardner, « Les emplois sédentaires contribuent à
l'épidémie d'obésité »,Actualités américaines et
On estime que les changements dans le Quelles en sont les conséquences ? « Nous mondiales(26 mai 2011), téléchargé le 11 juillet
travail signifient qu'en moyenne, les devons encourager encore plus l’activité 2011, à partir de http://health.usnews.com/ ; et TS
travailleurs brûlent 120 à 150 calories de physique, d’autant plus que nous passons plus Church et al., « Tendances sur 5 décennies en
matière d'activité physique liée à l'occupation aux
moins par jour qu'il y a 50 ans. Cela peut de temps assis pendant la journée qu’il y a 100 États-Unis et leurs associations avec l'obésité »,
sembler peu, mais cela équivaut à un gain ans », a déclaré Keri Gans, porte-parole de PLoS ONE6, n° 5 (2011), doi:10.1371/
de poids potentiel de 11 kg par an. l’American Dietetic Association. journal .pone.0019657.
Gérer les conflits entre la vie professionnelle et la vie privée dans les organisations 565
Basé sur le temps - Horaires flexibles Chez Abbott, 89 % des employés occupaient des postes qui leur permettaient de modifier leurs
stratégies - Partage d'emploi horaires ; chez Lego, 90 % des employés le font.
- Congé pour les nouveaux parents Cisco propose des services de partage de travail et de vidéoconférence pour minimiser les besoins de
- Transport déplacement loin de la famille.
- Télétravail Deloitte offre à ses employés 4 semaines sabbatiques non rémunérées ou 3 à 6 mois de congé partiellement
payés pour faire du bénévolat.
- Congés payés
La Deutsche Bank offre aux parents 20 jours de garde d'appoint gratuite par enfant et par an,
qu'ils peuvent échanger dans les garderies locales.
Chez DuPont, 15 % des employés télétravaillent ; chez Eli Lilly, 30 % des employés
télétravaillent.
Information - Soutien à la conciliation travail-vie personnelle Blue Cross Blue Shield of North Carolina propose des cours et des séminaires ParentLife.
stratégies basées sur - Aide à la réinstallation Capital One propose un groupe de réseautage et de conseil pour les parents d'enfants
- Ressources pour les soins aux personnes âgées autistes.
- Services de consultation Genetech propose un CareerLab, qui propose des conseils de carrière, des ateliers de compétences et des
séances de réseautage.
Hallmark propose à ses employés des réunions mensuelles pour discuter de la gestion de carrière
des femmes.
Johnson and Johnson propose des webinaires sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée couvrant des sujets tels que la
Basé sur l'argent - Subventions d'assurance Accenture offre une aide à l’adoption de 5 000 $.
stratégies - Avantages flexibles Les entreprises Carlson offrent à leurs employés des bourses allant jusqu'à 20 000 $ pour
- Aide à l'adoption fréquenter la Carlson School of Management de l'Université du Minnesota.
- Réductions pour les frais de Les employés de Citi peuvent économiser jusqu'à 5 000 $ par an sur des comptes de garde d'enfants
garde d'enfants avant impôts, avec une contribution pouvant atteindre 30 % de la part de l'entreprise.
- Aide financière directe Colgate-Palmolive fournit jusqu'à 10 000 $ par an en aide annuelle aux frais de scolarité pour les
- Prestations pour les partenaires de vie cours liés à l'emploi.
- Bourses d'études, remboursement IBM fournit des tests médicaux et des thérapies aux enfants ayant des besoins spéciaux, jusqu'à un
des frais de scolarité maximum à vie de 50 000 $.
Les employés de Prudential peuvent bénéficier de réductions allant jusqu’à 15 % sur les services de garde d’enfants.
Services directs - Garde d'enfants sur place Allstate et SAS proposent des garderies sur place au siège social de l'entreprise. Des entreprises
- Centre de remise en forme comme AOL et Verizon disposent de centres de fitness sur place et de réductions dans les salles
- Garde d'enfants en été de sport du pays.
- Commodités sur place Bristol-Myers Squibb propose des services de garde à temps plein, à temps partiel et de secours pour les enfants
- Services de conciergerie jusqu'à 5 ans, ainsi que des camps d'été pour les enfants plus âgés.
- Produits d'entreprise Discovery Communications fournit des services de conciergerie à faible coût pour vous aider à gérer vos listes
gratuits ou à prix réduit de tâches.
Turner Broadcasting dispose d'un centre de bien-être au siège social qui propose des examens gratuits, des
vaccinations, des injections contre les allergies et un coaching de santé.
Les employés de REI peuvent participer à un programme qui offre des rabais importants sur les
produits de l'entreprise.
Changement de culture - Établir une culture d’équilibre entre vie Chez American Express, 80 % des managers ont reçu une formation sur la manière de superviser
stratégies professionnelle et vie privée ; les employés ayant des horaires de travail flexibles.
former les managers pour aider Le programme My Work de Bank of America permet aux mères de se connecter depuis leur domicile ou
les salariés à faire face un bureau satellite.
conflits entre vie professionnelle et vie privée General Mills dispose d'un gestionnaire de flexibilité pour améliorer l'équilibre entre vie professionnelle et vie
- Lier la rémunération du manager à privée. Pearson a développé des options de travail flexibles.
la satisfaction des employés Guide de responsabilisation qui forme les gestionnaires à l'utilisation de l'horaire flexible pour leurs
- Se concentrer sur la performance employés.
réelle des employés,
pas de « temps de face »
Sources:«« 100 meilleures entreprises 2010 »Mère qui travaille(17 août 2011), www.workingmother.com ; « Les 100 meilleures entreprises où travailler »CNNMoney,(17 août 2011), www.money.cnn.com ; et J. Goudreau, « Les meilleures
entreprises pour l’équilibre travail-vie personnelle »,Forbes(13 mai 2011), www.forbes.com.
566 CHAPITRE 17 Politiques et pratiques en matière de ressources humaines
et offrir des services de garde d’enfants de qualité sur place sont des exemples de pratiques qui peuvent aider dans
cette démarche.
Sans surprise, les gens diffèrent dans leurs préférences en matière d’options de planification et
d’avantages.80Certains préfèrent des initiatives organisationnelles qui séparent mieux le travail de la vie
personnelle, comme les horaires flexibles, le partage de poste et les horaires à temps partiel, qui permettent
aux employés d’organiser leurs heures de travail de manière à ce qu’elles soient moins susceptibles d’entrer
en conflit avec leurs responsabilités personnelles. D’autres préfèrent des moyens d’intégrer travail et vie
personnelle, comme la garde d’enfants sur place, les salles de sport et les pique-niques familiaux organisés
par l’entreprise. En moyenne, cependant, la plupart des gens préfèrent une organisation qui offre davantage
de soutien à la conciliation entre vie professionnelle et vie privée. Une étude a même révélé que les employés
potentiels, en particulier les femmes, sont plus attirés par les organisations qui ont la réputation de favoriser
la conciliation entre vie professionnelle et vie privée.81
MonGestionLaboratoire
Maintenant que vous avez terminé ce chapitre, revenez àwww.mymanagementlab.compour continuer à
pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
Les politiques et pratiques de ressources humaines d'une organisation créent des forces importantes
qui façonnent le comportement et les attitudes des employés. Dans ce chapitre, nous avons
spécifiquement abordé l'influence des pratiques de sélection, des programmes de formation et de
développement et des systèmes d'évaluation des performances.
- Si elles sont bien conçues, les pratiques de sélection d'une organisation permettront d'identifier les
candidats compétents et de les associer avec précision au poste et à l'organisation. Bien que la
sélection des employés soit loin d'être une science, certaines organisations ne parviennent pas à
concevoir un système de sélection capable d'assurer l'adéquation parfaite entre la personne et le
poste.
- L’effet le plus évident des programmes de formation est l’amélioration directe des
compétences nécessaires pour mener à bien le travail. L’augmentation des capacités
améliore donc le potentiel, mais la réalisation de ce potentiel est en grande partie une
question de motivation.
- Le deuxième avantage de la formation est qu’elle augmente l’auto-efficacité de
l’employé, c’est-à-dire ses attentes quant à sa capacité à exécuter avec succès les
comportements requis pour produire un résultat (voir le chapitre 7). Les employés ayant
une auto-efficacité élevée ont de fortes attentes quant à leur capacité à s’acquitter de
leurs tâches dans des situations nouvelles. Ils sont confiants et s’attendent à réussir. La
formation est donc un moyen d’influencer positivement l’auto-efficacité, car les employés
peuvent être plus disposés à entreprendre des tâches professionnelles et à fournir un
niveau d’effort élevé.
- L'un des principaux objectifs de l'évaluation des performances est d'évaluer avec précision les
performances d'un individu afin de pouvoir lui attribuer des récompenses. Si l'évaluation est
inexacte ou met l'accent sur les mauvais critères, les employés seront sur- ou sous-
récompensés. Comme nous l'avons démontré au chapitre 7 de notre discussion sur la théorie
de l'équité, les évaluations perçues comme injustes peuvent entraîner une réduction des
efforts, une augmentation de l'absentéisme ou une recherche d'autres possibilités d'emploi.
Résumé et implications pour les managers 567
INDIQUER CONTREPOINT
S UN
Les sites de médias sociaux tels que Facebook, LinkedIn et Twitter, ainsi De nombreux employeurs réduisent leur présence sur les sites
que les sites d'emploi comme Monster.com, sont indispensables sur le d'emploi en ligne comme Monster.com et sur les réseaux sociaux
marché actuel pour les meilleurs talents. comme Facebook et LinkedIn, car il y a trop de paille pour le bon
Il est vrai qu'une présence en ligne sur les réseaux sociaux est un bon grain. Par exemple, Science Applications International Corporate (SAIC),
moyen de détecter les fraudes. Des études révèlent que 45 % des CV basée à McLean en Virginie, a réduit le nombre de sites d'emploi qu'elle
actuels contiennent au moins une fausse information. L'exploitation des utilise de 15 à 6. SAIC a constaté qu'elle ne parvenait tout simplement pas
réseaux sociaux est un excellent moyen d'obtenir une image plus complète à joindre suffisamment de candidats suffisamment tôt pour pourvoir ses
et plus précise d'un candidat. postes d'ingénieur et d'analyste. « Nous devons contacter les candidats
Une étude a révélé qu’aujourd’hui 63 % des employeurs utilisent les plus tôt, avant qu'ils ne soient recherchés par nos concurrents », a déclaré
réseaux sociaux pour prendre des décisions de recrutement et l'entreprise.
d’embauche. Une autre étude a révélé que 80 % des employeurs prévoient L'entreprise de restauration Sodexo, détenue par Paris, a réduit de moitié sa
d’accroître leur présence sur Facebook et LinkedIn à l’avenir. présence en ligne. Pourquoi ? Parce que si le recrutement via les réseaux sociaux a
Les réseaux sociaux peuvent non seulement vous aider à prendre des augmenté le nombre de candidatures, la quasi-totalité de cette augmentation
décisions de sélection plus éclairées, mais ils peuvent également vous aider à concernait des candidats non qualifiés. « Les recruteurs ont dû consacrer tout ce temps
recruter davantage de candidats et de meilleurs candidats. Dawn Mitchell, supplémentaire à la lecture des candidatures, mais nous n'en avons pas tiré profit », a
recruteuse pour la société de logiciels d'entreprise Red Hat, explique qu'il s'agit déclaré Arie Ball, vice-président en charge de l'acquisition de talents de l'entreprise.
de « vivre là où se trouvent les candidats ». Elle précise que presque toutes ses
récentes embauches proviennent de contacts sur les réseaux sociaux. PNC a également réduit ses activités en raison du faible rapport signal/bruit. « Nous
avions l’habitude de tout publier », explique la société de banque en ligne. « Mais il faut
De plus en plus, les agences de recrutement qui mettent en relation les penser de manière stratégique. »
candidats avec les entreprises considèrent également les médias sociaux comme Il y a aussi le problème non négligeable des erreurs d’identité. De nombreuses
essentiels à leur activité. « Les médias sociaux sont au cœur de tout ce que nous décisions d’embauche erronées ont été prises parce qu’une entreprise a utilisé le
faisons », a déclaré Bill Peppler de Kavaliro Staffing Services. « Nous effectuons mauvais profil Facebook ou LinkedIn. Les candidats peuvent également publier de
de nombreux placements que nous n’aurions jamais pu faire sans Facebook », a- fausses informations sur les sites de médias sociaux.
t-il déclaré. Le plus gros problème est peut-être l’objectivité. Selon un expert en
Accenture, le cabinet de conseil basé à New York, maîtrise parfaitement l'art emploi, « une fois qu’un recruteur ou un administrateur RH a pris
d'utiliser les médias sociaux pour recruter. John Campagnino, directeur mondial connaissance du profil d’un candidat sur les réseaux sociaux, il est difficile
du recrutement chez Accenture, affirme que ces outils sont devenus « une pièce de rester objectif et de ne prendre en compte que les informations
maîtresse de notre stratégie d'acquisition de talents ». Selon lui, Accenture pertinentes pour le poste ».
interagit avec les candidats potentiels sur Facebook, LinkedIn et Twitter, publie Un autre responsable du recrutement a exprimé son scepticisme à l’égard
des offres d'emploi sur ces sites quotidiennement et crée des « communautés de des réseaux sociaux : « J’adorerais boire du Kool-Aid si cela me faisait quelque
talents » en rejoignant des groupes professionnels. chose. »
Recruter sans s’appuyer fortement sur les médias sociaux est un acte
rétrograde et une occasion manquée.
Sources:J. Light, « Les recruteurs repensent le manuel de jeu en ligne »,Le Wall Street un
18 janvier 2011), p. B7 ; R. Pyrillis, « Les tendances en
Journal(Débat sur J Bait »,Gestion des effectifs(février 2011), pp. 16–22 ; et J. Bos, « Five matière de sélection des employés : votre
QUESTIONS DE RÉVISION
1Qu'est-ce quesélection initialeQuelles sont les méthodes les plus 6Quelles sont les similitudes et les différences entre la formation en milieu de
utiles ? travail et la formation hors du travail ?
2Qu'est-ce quesélection de fondQuelles sont les méthodes les plus 7Quels sont les objectifs de l'évaluation des performances ?
utiles ? Quelles sont les méthodes permettant de la réaliser ?
3Qu'est-ce quesélection contingenteQuels sont les arguments pour et contre 8Comment les managers peuvent-ils améliorer les évaluations de performance ?
les tests de dépistage de drogues ?
9Comment les organisations peuvent-elles gérer les conflits entre travail et famille ?
4Quelles sont les similitudes et les différences entre les quatre
principaux types de formation ?
Est-il contraire à l'éthique, voire illégal, pour une organisation qui La Commission des opportunités d'emploi (EEOC)
recrute de vérifier les antécédents de crédit d'un candidat ? semble le penser. Elle poursuit Kaplan Higher Education
Cas d'incident 1 569
L’EEOC a accusé la société de procéder à des vérifications de solvabilité, Elle avait des conférences de planification et un bon dossier scolaire. Mais
affirmant que le fait de se baser sur des antécédents de crédit médiocres quand Price a découvert que la candidate avait plusieurs saisies de voiture,
pour rejeter des candidats avait un impact négatif sur les candidats issus de des factures de cartes de crédit extrêmement élevées et des agences de
minorités, sans aucun objectif légitime justifiant son utilisation. Justine recouvrement à ses trousses, elle l'a rejetée. « Un rapport de solvabilité ne
Lisser, porte-parole de l’EEOC, a déclaré : « Les antécédents de crédit n’ont ment pas », a déclaré Price.
pas été compilés pour démontrer la responsabilité. Ils ont été compilés pour
montrer si quelqu’un payait ou non les factures, ce qui n’est pas toujours la
Questions
même chose. »
1.Pensez-vous que les entreprises devraient être autorisées à enquêter sur
Pour sa défense, Kaplan a affirmé qu'elle effectuait généralement des
les antécédents de crédit des candidats lors du processus d'embauche ?
vérifications de solvabilité : « Les vérifications sont liées à l'emploi et sont
Pourquoi ou pourquoi pas ?
nécessaires à notre organisation pour garantir que le personnel chargé des
questions financières, y compris l'aide financière, est correctement contrôlé. 2.Pensez-vous que Joey Price, de Seamon, était dans son droit de rejeter le
Une enquête réalisée en 2011 auprès des employeurs a révélé que 21 % d'entre eux les problèmes financiers de ce candidat pourraient avoir une
effectuaient des vérifications de solvabilité sur tous les candidats. Ce chiffre représente incidence sur son emploi ?
une augmentation par rapport aux 15 % de l'année précédente. Deux tiers d'entre eux 3.Certains employeurs choisissent de révéler leurs raisons aux candidats
effectuent des vérifications de solvabilité sur certains candidats, contre 61 % en 2010. refusés en raison d’un mauvais dossier de crédit. Un responsable du
recrutement explique : « Si la vérification de crédit révèle un mauvais
Joey Price, de BL Seamon, pensait avoir trouvé le candidat dossier, le candidat a une semaine pour contester et corriger les
idéal pour un poste de planificateur de conférence. Le candidat erreurs. » Quels sont les avantages et les inconvénients d’une telle
venait de sortir de l'université mais avait de l'expérience politique ?
Sources:J. Zappe, « Une enquête révèle que de plus en plus d’entreprises vérifient la solvabilité des candidats »,ERE.net
(16 mai 2011), téléchargé le 11 juillet 2011, depuis www.ere.net/2011/ ; S. Greenhouse, « Hiring Suit Takes on Bias
Based on Credit »,Le New York Times(22 décembre 2010), pp. B1, B4 ; J. Fairley, « Les employeurs sont confrontés à
des défis dans la sélection des candidats »,Gestion des effectifs(novembre 2010), pp. 7–9 ; et B. Roberts, « Gros plan
sur le dépistage »,Magazine RH(Février 2011), p. 23–29.
Sources:D'après R. Pyrillis, « Votre évaluation de performance est-elle sous-performante ? »Gestion des effectifs (mai
2011), pp. 20–25; SA Culbert et L. Rout,Débarrassez-vous de l’évaluation des performances !(New York : Business Plus,
2010) ; et J. Pfeffer, « Faibles notes pour les évaluations de performance »,BusinessWeek(3 août 2009, p. 68.
Beaucoup de lycéens pensent probablement qu’une fois qu’ils identifier les individus ayant des niveaux plus élevés de capacité cognitive
entrent à l’université, leurs résultats au SAT sont de l’histoire dans le processus d'embauche, mais il n'utilise pas non plus de seuil absolu.
ancienne. Pourtant, de nombreux demandeurs d’emploi
découvrent que leurs employeurs potentiels demandent leurs Certains, comme Kristin Carnahan, porte-parole du College Board,
résultats au SAT dans le cadre du processus de sélection. Donna estiment que les entreprises devraient utiliser d’autres mesures des
Chan, une diplômée de 23 ans du Wagner College de New York, a capacités cognitives, comme les notes obtenues à l’université, qui sont
appris que l’une des exigences minimales pour de nombreux également des indicateurs plus récents que les scores SAT. Google
emplois de premier échelon dans les services financiers qu’elle utilise les notes en plus des scores SAT car il estime que les notes
recherchait était un score combiné de 1 300 au SAT. Selon le reflètent la motivation et la discipline ainsi que les capacités
College Board, l’organisme qui administre l’examen, la moyenne intellectuelles. Cependant, les notes ne sont pas standardisées d’une
combinée des scores en mathématiques et en expression orale de institution à l’autre, elles ne peuvent donc pas être comparées comme
la classe de première année de 2005 (la dernière classe à passer le font les scores SAT. L’inflation des notes peut également rendre plus
l’ancienne version du SAT) était de 1 028. Le score de Donna Chan difficile pour les recruteurs d’évaluer la moyenne générale d’un
était « dans les 1 200 » – un bon score certes, mais pas suffisant candidat. Comme les recherches sur l’OB ont montré que les capacités
pour obtenir l’un des postes qu’elle convoitait, même si elle a cognitives sont un bon indicateur des performances professionnelles
obtenu une moyenne de 3,9 à l’université. « Je pense que c’est un (et que le SAT est censé être une mesure des capacités cognitives), de
peu trop demander », dit Chan. « C’est quelque chose dont les nombreuses entreprises peuvent continuer à l’utiliser comme référence
lycéens doivent se soucier. » Après quatre ans de travail acharné, je pour les candidats.
pense que vous avez payé vos cotisations, et à moins que vous ne
Questions
postuliez àRevue de Princetonou un travail analytique lié aux
1.Est-il juste que les entreprises qui recrutent exigent des notes
mathématiques, je ne vois pas l'intérêt.
minimales aux tests standardisés tels que le SAT ? Pourquoi ou
Apparemment, certains recruteurs le font. Alan Sage, vice-président
pourquoi pas ?
de la société de logiciels de gestion de systèmes Configuresoft Inc.,
affirme que les scores SAT sont un bon indicateur de réussite dans son 2.En tant que recruteur devant choisir entre deux individus ayant
entreprise et il demande régulièrement aux candidats de soumettre des scores SAT différents, auriez-vous des difficultés à donner
leurs scores lorsqu'ils postulent à des postes de vente. Il a fixé la note à le poste au candidat ayant le score le plus bas ?
De quels facteurs supplémentaires votre choix pourrait-il
1 200, soit un score inférieur à celui de Donna Chan, mais néanmoins
dépendre ?
bien supérieur à la moyenne. Selon Sage, « d'après mon expérience, les
personnes ayant des scores SAT élevés ont tendance à mieux réussir ». 3.Quels autres indicateurs de performance professionnelle, outre les
Il ajoute cependant que « nous n'exclurions pas quelqu'un d'un scores SAT, pourriez-vous utiliser pour sélectionner les candidats à un
entretien s'il n'a pas obtenu de bons résultats ». De même, Google a emploi ? Quels sont les avantages et les inconvénients de chacun ?
utilisé les scores SAT pour
Notes de fin 571
4.Supposons que vous travailliez dans une entreprise qui utilisait les des candidats divers, comme ceux d’un pays étranger qui
scores SAT à des fins de recrutement. Comment géreriez-vous n’ont peut-être pas passé le SAT ?
Sources:D'après S. Foss, « Vérification des antécédents – Recherche d'antécédents »,Chronique américaine(12 juillet 2007) ; KJ
Dunham, « Career Journal : De plus en plus d'employeurs demandent aux demandeurs d'emploi leurs scores SAT »,Le Wall
Street Journal (28 octobre 2003), p. B1 ; et M. LaChapelle, « Embauchez-vous des gens à la manière de Google ? »Le Times Union
(13 juillet 2011), www.timesunion.com.
13.I. Oh, G. Wang et MK Mount, « Validité des évaluations des « Une revue complète et une méta-analyse »,Journal de
observateurs du modèle à cinq facteurs des traits de personnalité : psychologie appliquée(août 1994), pp. 599–616 ; MA Campion, DK
Une méta-analyse »,Journal de psychologie appliquée96, no. 4 Palmer et JE Campion, « A Review of Structure in the Selection
(2011), pp. 762–773 ; et BS Connelly et DS Ones, « Une autre Interview »,Psychologie du personnel(Automne 1997), pp. 655–
perspective sur la personnalité : intégration méta-analytique de la 702 ; AI Huffcutt et DJ Woehr, « Analyse plus approfondie de la
précision et de la validité prédictive des observateurs »,Bulletin validité des entretiens d'embauche : une évaluation quantitative
psychologique136, n° 6 (2010), pp. 1092–1122. des méthodes de structuration liées à l'intervieweur »,Journal du
14.DS Ones, C. Viswesvaran et FL Schmidt, « Méta-analyse comportement organisationnel (juillet 1999), pp. 549–560 ; et M.
complète des validités des tests d'intégrité : résultats et Ziegler, E. Dietl, E. Danay, M. Vogel et M. Bühner, « Prédire le
implications pour la sélection du personnel et les théories de la succès de la formation grâce aux tests d'aptitudes mentales
performance professionnelle »,Journal de psychologie générales, aux tests d'aptitudes spécifiques et aux entretiens (non)
appliquée (août 1993), pp. 679–703 ; DS Ones, C. Viswesvaran structurés : une méta-analyse avec des échantillons uniques »,
et FL Schmidt, « Personnalité et absentéisme : une méta- Revue internationale de sélection et d'évaluation19, n° 2 (2011), pp.
analyse des tests d'intégrité »,Journal européen de la 170–182.
personnalité (mars-avril 2003), supplément 1, pp. S19-S38 ; et 24.van der Zee, Bakker et Bakker, « Pourquoi les entretiens structurés sont-
CM Berry, PR Sackett et S. Wiemann, « A Review of Recent ils si rarement utilisés dans la sélection du personnel ? »
Developments in Integrity Test Research »,Psychologie du 25.TW Dougherty, DB Turban et JC Callender, « Confirmer les
personnel60, n° 2 (2007), pp. 271–301. premières impressions lors de l’entretien d’embauche : une
15.PL Roth, P. Bobko et LA McFarland, « Une méta-analyse de la validité étude de terrain sur le comportement de l’intervieweur »,
des tests d'échantillons de travail : mise à jour et intégration de Journal de psychologie appliquée(octobre 1994), pp. 659–665 ;
certaines publications classiques »,Psychologie du personnel58, n° et MR Barrick, BW Swider et GL Stewart, « Évaluations initiales
4 (2005), pp. 1009–1037. lors de l'entretien : relations avec les évaluations ultérieures de
16.P. Carbonara, « Embaucher pour l’attitude, former pour les compétences »,Compagnie l'intervieweur et les offres d'emploi »,Journal de psychologie
Rapide,Les plus grands succès, vol. 1 (1997), p. 68. appliquée95, n° 6 (2010), pp. 1163–1172.
17.Voir, par exemple, AC Spychalski, MA Quinones, 26.KG Melchers, N. Lienhardt, M. von Aarburg et
BB Gaugler et K. Pohley, « Une enquête sur les pratiques des M. Kleinmann, « Est-ce qu'une structure plus importante est vraiment
centres d’évaluation dans les organisations aux États-Unis », meilleure ? Une comparaison entre la formation basée sur le cadre de
Psychologie du personnel(Printemps 1997), pp. 71–90; C. référence et les échelles d'évaluation ancrées de manière descriptive pour
Woodruffe,Centres de développement et d'évaluation : améliorer la qualité de l'évaluation des intervieweurs »,Psychologie du
identifier et évaluer les compétences(Londres : Institut du personnel64, n° 1 (2011), pp. 53–87.
personnel et du développement, 2000) ; et J. Schettler, « 27.FL Schmidt et RD Zimmerman, « Une hypothèse contre-
Building Bench Strength »,Entraînement(Juin 2002), pp. 55–58. intuitive sur la validité des entretiens d’embauche et
18.F. Lievens, H. Peeters et E. Schollaert, « Tests de jugement quelques preuves à l’appui »,Journal de psychologie
situationnel : une revue de la recherche récente »,Évaluation appliquée89, n° 3 (2004), pp. 553–561.
du personnel37, n° 4 (2008), pp. 426–441. 28.Voir GA Adams, TC Elacqua et SM Colarelli, « L’entretien
19.F. Lievens et F. Patterson, « La validité et la validité incrémentale des tests d’embauche comme technique de sélection sociométrique »,
de connaissances, des simulations à faible fidélité et des simulations à Journal de psychothérapie de groupe(Automne 1994), pp. 99–
haute fidélité pour prédire les performances professionnelles dans la 113 ; RL Dipboye, « Entretiens de sélection structurés et non
sélection à enjeux élevés de niveau avancé »,Journal de psychologie structurés : au-delà du modèle d'adéquation à l'emploi »,
appliquée,Première publication en ligne (11 avril 2011), doi: 10.1037/ Recherche en gestion des ressources humaines12 (1994), pp.
a0023496. 79–123 ; B. Schneider, DB Smith, S. Taylor et J. Fleenor, «
20.RA Posthuma, FP Moregeson et MA Campion, « Au-delà de la validité Personnalité et organisations : un test de l'hypothèse
des entretiens d’embauche : un examen narratif complet des d'homogénéité de la personnalité »,Journal de psychologie
recherches récentes et des tendances au fil du temps », appliquée(juin 1998), pp. 462–470 ; et M. Burke, « Funny
Psychologie du personnel(Printemps 2002), p. 1 ; et S. L. Wilk et P. Business »,Forbes(9 juin 2003), p. 173.
Cappelli, « Comprendre les déterminants de l’utilisation des 29.AM Ryan, L. McFarland, H. Baron et R. Page, « Un regard
méthodes de sélection par les employeurs »,Psychologie du international sur les pratiques de sélection : la nation et la
personnel (Printemps 2003), p. 111. culture comme explications de la variabilité des pratiques »,
21.BW Swider, MR Barrick, TB Harris et AC Stoverink, « Gérer et Psychologie du personnel(Été 1999), pp. 359–392.
créer une image lors de l’entretien ; le rôle des impressions 30.Ibid., p. 386.
initiales de la personne interrogée »,Journal de psychologie 31.N. Anderson et C. Witvliet, « Réactions d’équité aux méthodes de
appliquée,Première publication en ligne, (30 mai 2011), doi: sélection du personnel : une comparaison internationale entre
10.1037/a0024005. les Pays-Bas, les États-Unis, la France, l’Espagne, le Portugal et
22.KI van der Zee, AB Bakker et P. Bakker, « Pourquoi les entretiens Singapour »,Revue internationale de sélection et d'évaluation
structurés sont-ils si rarement utilisés dans la sélection du 16, n° 1 (2008), pp. 1–13.
personnel ? »Journal de psychologie appliquée(février 2002), 32.Société américaine pour la formation et le développement,Rapport sur
pp. 176–184. l'état de l'industrie 2010,www.astd.org/content/research.
23.Voir MA McDaniel, DL Whetzel, FL Schmidt et 33.T. Minton-Eversole et K. Gurchiek, « Les nouveaux travailleurs ne sont pas prêts pour
SD Maurer, « La validité des entretiens d’embauche : les heures de grande écoute »,Magazine RH(Décembre 2006), pp. 28–34.
Notes de fin 573
34.P. Galagan, « Combler le déficit de compétences : de nouveaux facteurs 46.S. Valentine et G. Fleischman, « Programmes d’éthique, perception de la
aggravent la pénurie croissante de compétences »,T-D, (février 2010), responsabilité sociale des entreprises et satisfaction au travail », Journal
pp. 44–49. de l'éthique des affaires77, n° 2 (2008), pp. 159–172.
35.M. Smulian, « L’Angleterre échoue en matière de calcul et 47.K. Dobbs, « Le ministère du Travail des États-Unis estime que 70 %
d’alphabétisation », Finances publiques(6 février 2009), p. 13 ; EK de l’apprentissage sur le lieu de travail se déroule de manière
Sharma, « Cultiver une nouvelle génération de talents : India Inc. se informelle », Gestion des ventes et du marketing(Novembre 2000),
tourne de plus en plus vers les zones rurales »,Entreprises aujourd'hui( pp. 94–98.
28 juin 2009), http://businesstoday.intoday.in/ ; et G. Paton, « Près de la 48.Voir, par exemple, RE Derouin, BA Fritzsche et E. Salas, « E-Learning
moitié des employeurs sont obligés d'enseigner aux adolescents des in Organizations »,Journal de Management31, no. 3 (2005), pp.
compétences de base en lecture, écriture et calcul »,Télégraphe(9 mai 920–940 ; et KA Orvis, SL Fisher et ME Wasserman, « Power to the
2011), www.telegraph.com. People : utiliser le contrôle de l'apprenant pour améliorer les
36.D. Baynton, « Le problème des 60 milliards de dollars de l’Amérique », Training, réactions et l'apprentissage des stagiaires dans les
(mai 2001) p. 52. environnements pédagogiques basés sur le Web »,Journal de
37.G. Anand, « L’Inde forme des millions de diplômés, mais peu sont aptes à être psychologie appliquée94, n° 4 (2009), pp. 960–971.
embauchés », Le Wall Street Journal(5 avril 2011), www.online.wsj.com. 49.T. Sitzman, K. Kraiger, D. Stewart et R. Wisher, « L’efficacité
38.J. Barbarian, « Mark Spear : directeur de la gestion et du comparative de l’enseignement en ligne et en classe : une
développement organisationnel, Miller Brewing Co. », méta-analyse »,Psychologie du personnel59, n° 3 (2006),
Entraînement (octobre 2001), pp. 34–38. pp. 623–664.
39.Voir, par exemple, PJ Taylor, DF Russ-Eft et H. Taylor, « 50.T. Sitzmann, BS Bell, K. Kraiger et AM Kanar, « Une analyse à
Transfer of Management Training from Alternative plusieurs niveaux de l’effet de l’incitation à l’autorégulation dans
Perspectives »,Journal de psychologie appliquée94, n° 1 l’enseignement dispensé par la technologie »,Psychologie du
(2009), pp. 104–121. personnel62 n° 4 (2009), pp. 697–734.
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574 CHAPITRE 17 Politiques et pratiques en matière de ressources humaines
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Notes de fin 575
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80.JS Michel et MB Hargis, « Mécanismes de liaison entre le organisationnelle sur l’attraction et le recrutement des candidats à
conflit travail-famille et la segmentation »,Journal du un emploi »,Journal des affaires et de la psychologie25, (2010), pp.
comportement professionnel73, no 3 (2008), pp. 509–522; 649–662.
DE BONS CHANGEMENTS CHEZ CADBURY ?
H
Les rachats ostiles ne sont jamais faciles, surtout pour ceux qui travaillent dans
l'entreprise acquise. Mais certains rachats sont plus hostiles que d'autres.
L'acquisition de Cadbury par Kraft en est un parfait exemple. Après son acquisition initiale,
L'offre d'acquisition du confiseur britannique a été jugée « dérisoire », Kraft a adouci l'accord et le
PDG de Cadbury a déclaré qu'il s'agissait d'un « bon rapport qualité-prix pour les actionnaires de
Cadbury ». Les dirigeants et les employés de Cadbury continuent cependant d'avoir du mal à
s'adapter au changement.
APPRENTISSAGE
L’un des problèmes résidait dans la manière dont Kraft avait géré l’acquisition. Peu après
OBJECTIFS
la signature de l’accord, Kraft avait renié sa promesse de maintenir ouverte l’usine Cadbury
Après avoir étudié ce chapitre,
de Somerdale, en Angleterre. Les Britanniques, furieux, avaient exigé que la PDG de Kraft,
vous devriez être capable de :
Irene Rosenfeld, comparaisse devant le Parlement. Rosenfeld avait refusé, déclarant que « ce
1Identifier les forces qui agissent
n’était pas la meilleure utilisation de son temps personnel ». Les députés avaient alors
comme stimulants au changement,
et contrastent les changements menacé de porter plainte pour outrage au tribunal. Rosenfeld avait rétorqué : « Cette
planifiés et non planifiés. attaque incessante est quelque peu surprenante. »
2Décrivez les sources de L'aspect relations publiques de la fermeture de l'usine finira probablement par
résistance au changement.
disparaître avec le temps. Cependant, un problème plus profond et potentiellement plus
3Comparez les quatre principaux grave est la différence de culture entre les deux organisations.
approches de gestion
Kraft, de loin la plus grande entreprise, est connue pour sa culture formelle et relativement
changement organisationnel.
hiérarchique. Ses réunions ont tendance à être longues, la plupart des décisions nécessitant
4Démontrer deux façons
l'approbation des cadres supérieurs.
de créer une culture du
changement. Cadbury était connu pour sa culture plus informelle et plus égalitaire. Son ancien PDG était
5Définirstresser,et identifier souvent vu dans l’atelier en train de discuter de manière informelle avec les ouvriers. Ses dirigeants
ses sources potentielles. avaient le sentiment d’avoir l’autonomie nécessaire pour être créatifs. Son équipe marketing a
6Identifier les conséquences remporté des prix pour la production de la publicité « Cadbury Gorilla » (disponible sur YouTube).
de stress.
7Comparez l’individu et Certains employés qui ont travaillé chez Cadbury se sont plaints de la gestion «
approches organisationnelles
orwellienne » de Kraft. Les dirigeants de Cadbury se plaignent que Kraft « dirige les
de la gestion du stress.
opérations avec une précision militaire… les directives ou les propositions passent par
une hiérarchie de niveaux ». Un autre dirigeant anonyme déclare : « Ce côté plus
MonGestionLaboratoire
entrepreneurial des choses a été étouffé parce qu’il y a beaucoup plus de niveaux de
Accédez à une multitude d'aides
d'apprentissage interactives pour vous aider à contribution et de discussion ». Et selon un ancien employé, « Cadbury a une
renforcer votre compréhension des concepts
compréhension de pointe du consommateur et de ses clients de détail. Nous avons
du chapitre à
www.mymanagementlab.com. passé des années à développer cela chez Cadbury, et cela a été perdu ».
LeLe Financial Timesa commenté : « La tension atteint tous les niveaux des anciens
employés de Cadbury, de la division commerciale jusqu'à l'usine. » D'un autre côté, certains
soutiennent que Cadbury a réagi de manière puérile.Bloomberg Businessweeka commenté :
« Pour de nombreux Britanniques, se plaindre est un sport national. »
S'agit-il d'une histoire de choc culturel où une entreprise sympathique et entrepreneuriale est
576
18
Organisationnel
Changement et stress
Gestion
Ce n'est pas le plus fort de l'espèce qui
survit, ni le plus intelligent, mais celui
le plus réactif au changement.—Charles Darwin
577
578 CHAPITRE 18 Changement organisationnel et gestion du stress
des employés d’une petite entreprise fière de ses moyens qui refusent de s’adapter à de nouvelles conditions
Sources:L. Lucas, « Les gens de Cadbury continuent de mâcher de la culture Kraft »,Le Financial Times(15
janvier 2011), p. 13 ; L. Lucas et A. Rappeport, « Fusions et acquisitions : un goût amer »,Le Financial Times (23
mai 2011), téléchargé le 19 juillet 2011 depuis www.ft.com/ ; et M. Scott, « Pourquoi la Grande-Bretagne
survivra au rachat de Cadbury par Kraft »,Bloomberg Businessweek(21 janvier 2010), téléchargé le 8 juillet
2011, depuis www.businessweek.com/.
T
Ce chapitre porte sur le changement et le stress. Nous décrivons les forces environnementales qui
obligent les entreprises à changer, les raisons pour lesquelles les personnes et les organisations
résistent souvent au changement et comment cette résistance peut être surmontée. Nous passons en
revue les processus de gestion du changement organisationnel. Nous abordons ensuite le sujet du stress, ses
sources et ses conséquences. En conclusion, nous discutons de ce que les individus et les organisations
peuvent faire pour mieux gérer les niveaux de stress.
Tout d’abord, voyez dans quelle mesure vous gérez le changement en effectuant l’auto-évaluation suivante.
Dans la bibliothèque d’auto-évaluation (disponible sur CD et en ligne), effectuez l’évaluation III.C.1 (Dans
BIBLIOTHÈQUE D'AUTO-ÉVALUATION quelle mesure est-ce que je réagis bien aux changements turbulents ?) et répondez aux questions
suivantes.
Forces du changement
1 Identifiez les forces qui agissent Aucune entreprise ne se trouve aujourd'hui dans un environnement particulièrement stable.
Même celles qui dominent le marché doivent changer, parfois radicalement. Même si Apple a
comme stimulants du changement et
connu le succès avec son iPad, le nombre croissant de concurrents dans le domaine des
comparez les changements planifiés
tablettes électroniques suggère qu'Apple devra continuellement se mettre à jour et innover
et non planifiés. pour garder une longueur d'avance sur le marché.
« Changer ou mourir ! » est le cri de ralliement des managers du monde entier. Le
tableau 18-1 résume six forces spécifiques qui stimulent le changement.
Dans plusieurs passages de ce livre, nous avons discuté de lanature changeante de la main-
d’œuvre.Presque toutes les organisations doivent s’adapter à un environnement multiculturel,
aux changements démographiques, à l’immigration et à l’externalisation.TechnologieLes
emplois et les organisations changent constamment. Il n’est pas difficile d’imaginer que l’idée
même d’un bureau deviendra un concept désuet dans un avenir proche.
Les secteurs du logement et de la finance ont récemment connu des changements
extraordinaires. chocs économiques,conduisant à l’élimination, à la faillite ou à l’acquisition de certains
Forces du changement 579
Forcer Exemples
Nature de la main d'oeuvre Plus de diversité culturelle
Vieillissement de la population
Récession mondiale
Les entreprises américaines les plus connues, parmi lesquelles Bear Stearns, Merrill Lynch,
Lehman Brothers, Countrywide Financial, Washington Mutual et Ameriquest, ont perdu des
dizaines de milliers d'emplois qui pourraient ne jamais être rétablis. Après des années de baisse
du nombre de faillites, la récession mondiale a provoqué la faillite des constructeurs
automobiles General Motors et Chrysler, des détaillants Borders et Sharper Image, et d'une
myriade d'autres organisations.
ConcoursLes entreprises évoluent. Les concurrents peuvent aussi bien venir de l'autre côté
de l'océan que de l'autre côté de la ville. Les entreprises qui réussissent sont rapides, capables
de développer rapidement de nouveaux produits et de les commercialiser rapidement. En
d'autres termes, elles sont flexibles et ont besoin d'une main-d'œuvre tout aussi flexible et
réactive. Aux États-Unis et en Europe, le gouvernement réglemente de plus en plus les pratiques
commerciales, y compris la rémunération des dirigeants.
Tendances socialesLes entreprises ne restent pas statiques. Les consommateurs, qui sont jusqu'alors des
inconnus, se rencontrent et partagent désormais des informations sur les produits dans des forums de
discussion et des blogs. Les entreprises doivent continuellement ajuster leurs stratégies de produits et de
marketing pour être sensibles aux tendances sociales changeantes, comme l'a fait Liz Claiborne lorsqu'elle a
vendu des marques de mode (comme Ellen Tracy), réduit l'importance des gros fournisseurs comme Macy's,
rationalisé ses opérations et réduit ses effectifs. Les consommateurs, les employés et les dirigeants des
entreprises sont plus sensibles aux préoccupations environnementales. Les pratiques « vertes » deviennent
rapidement attendues plutôt qu'optionnelles.
Même les plus fervents partisans de la mondialisation n’auraient pas pu imaginer à quel point politique
mondialeLes choses ont changé ces dernières années. Nous avons assisté à une série de crises financières
majeures qui ont secoué les marchés mondiaux, à une montée en puissance et à une influence spectaculaires
de la Chine, ainsi qu'à des bouleversements radicaux au sein des gouvernements du monde arabe. Dans
l'ensemble du monde industrialisé, les entreprises, en particulier dans les secteurs bancaire et financier, font
l'objet d'une surveillance accrue.
580 CHAPITRE 18 Changement organisationnel et gestion du stress
Changement prévu
Un groupe d'employés de ménage travaillant dans un petit hôtel a confronté le propriétaire : « Il est
très difficile pour la plupart d'entre nous de maintenir des horaires de travail rigides de 7 à 16 heures
», a déclaré leur porte-parole. « Chacun d'entre nous a des responsabilités familiales et personnelles
importantes. Et les horaires rigides ne nous conviennent pas. Nous allons commencer à chercher un
autre endroit où travailler si vous ne mettez pas en place des horaires de travail flexibles. » Le
propriétaire a écouté attentivement l'ultimatum du groupe et a accepté sa demande. Le lendemain, un
plan d'horaires flexibles pour ces employés a été mis en place.
Un grand constructeur automobile a dépensé plusieurs milliards de dollars pour installer une
Source:Emmanuel Dunand/AFP/Getty Images/Newscom.
robotique de pointe. L'un des domaines qui allait recevoir ce nouvel équipement était le contrôle
qualité, où des ordinateurs sophistiqués allaient améliorer considérablement la capacité de
l'entreprise à détecter et corriger les défauts. Étant donné que le nouvel équipement allait
radicalement changer les tâches dans le domaine du contrôle qualité et que la direction s'attendait à
une résistance considérable des employés à son égard, les dirigeants ont mis au point un programme
pour aider les gens à se familiariser avec ce nouvel équipement et à gérer les éventuelles angoisses
qu'ils pourraient ressentir.
Ces deux scénarios sont des exemples dechangement, ou rendre les choses différentes. Cependant, seul
le deuxième scénario décrit unechangement planifié. De nombreux changements sont semblables à celui
qui s'est produit à l'hôtel : ils se produisent tout simplement. Certaines organisations traitent tout
changement comme un événement accidentel. Dans ce chapitre, nous abordons le changement comme une
activité intentionnelle et orientée vers un objectif.
Quels sont les objectifs d’un changement planifié ? Tout d’abord, il vise à améliorer la capacité de
l’organisation à s’adapter aux changements de son environnement. Ensuite, il vise à modifier le
Jeff Bezos est l'agent du changement comportement des employés.
chez Amazon.com. Il a fondé l'entreprise Qui, dans les organisations, est responsable de la gestion des activités de changement ? La réponse est
en tant que librairie en ligne en 1994, puis l'a agents de changement.1Ils voient un avenir pour l'organisation que d'autres n'ont pas identifié et ils sont
transformée en une grande
capables de motiver, d'inventer et de mettre en œuvre cette vision. Les agents du changement peuvent être
le plus grand détaillant sur le Web qui vend
de tout, des produits d'épicerie à l'électronique.
des gestionnaires ou des non-gestionnaires, des employés actuels ou nouveaux, ou des consultants externes.
électronique. Amazon est passé
d'un vendeur d'électronique à un DuPont a deux principaux agents du changement : la PDG Ellen Kullman et le directeur
développeur de produits lorsqu'il a créé de l'innovation Thomas Connelly.2En prenant les rênes de l’entreprise en 2010, Kullman a
l'appareil de lecture Kindle et le service
poussé l’organisation vers un niveau de réussite supérieur en se concentrant sur un
Kindle pour télécharger des livres en
moins de 60 secondes. Dans sa volonté de principe que Connelly appelle « lancer fort et monter en puissance rapidement ». Cela
changement chez Amazon, Bezos signifie que l’organisation cherchera à tirer le plus possible de ses revenus de nouveaux
combine une orientation à long terme produits. L’objectif est de faire passer DuPont d’une culture relativement calme à une
avec l'identification d'un besoin client. culture axée sur la science axée sur le marché et sur la fourniture des produits dont les
Bezos est montré ici dévoilant le
clients ont besoin. Le processus n’a pas toujours été facile, mais il est nécessaire pour que
Kindle DX, une version grand écran
du Kindle original conçue pour DuPont reste en tête du marché concurrentiel.
lire des journaux, des magazines, De nombreux agents de changement échouent parce que les membres de l’organisation résistent au changement. Dans la section
et des manuels scolaires. suivante, nous aborderons la résistance au changement et les mesures que les managers peuvent prendre pour y remédier.
Résistance au changement
2 Décrivez les sources de Notre égo est fragile et nous percevons souvent le changement comme une menace. Une étude récente a
montré que même lorsque les employés sont confrontés à des données qui suggèrent qu'ils doivent changer,
résistance au changement.
ils s'accrochent à toutes les données qu'ils peuvent trouver qui suggèrent qu'ils vont bien et qu'ils n'ont pas
besoin de changer.3Les employés qui ont des sentiments négatifs à l’égard d’un
Résistance au changement 581
Les gens réagissent au changement en n'y pensant pas, en augmentant leur recours aux congés maladie et
MonGestionLaboratoire en démissionnant. Toutes ces réactions peuvent saper l'énergie vitale de l'organisme au moment où elle en a
Pour une application interactive de ce sujet, le plus besoin.4
consultez l'activité de simulation de ce La résistance au changement peut être positive si elle conduit à une discussion et un débat
chapitre à l'adresse
ouverts.5Ces réponses sont généralement préférables à l’apathie ou au silence et peuvent indiquer
www.mymanagementlab.com.
que les membres de l’organisation sont engagés dans le processus, ce qui donne aux agents du
changement l’occasion d’expliquer l’effort de changement. Les agents du changement peuvent
également utiliser la résistance pour modifier le changement afin de l’adapter aux préférences des
autres membres de l’organisation. Lorsqu’ils traitent la résistance uniquement comme une menace,
plutôt que comme un point de vue à discuter, ils peuvent accroître les conflits dysfonctionnels.
La résistance ne se manifeste pas nécessairement de manière standardisée. Elle peut être
manifeste, implicite, immédiate ou différée. Il est plus facile pour la direction de gérer une
résistance manifeste et immédiate, comme une plainte, un ralentissement du travail ou une
menace de grève. Le plus grand défi consiste à gérer une résistance implicite ou différée. Ces
réactions – perte de loyauté ou de motivation, augmentation des erreurs ou de l’absentéisme –
sont plus subtiles et plus difficiles à reconnaître pour ce qu’elles sont. Les actions différées
brouillent également le lien entre le changement et la réaction à celui-ci et peuvent faire surface
des semaines, des mois, voire des années plus tard. Ou bien un seul changement ayant peu
d’impact intrinsèque peut être la goutte d’eau qui fait déborder le vase, car la résistance aux
changements antérieurs a été différée et accumulée.
Le tableau 18-2 résume les principales forces de résistance au changement, classées par sources.
Les sources individuelles résident dans les caractéristiques humaines telles que les perceptions, les
personnalités et les besoins. Les sources organisationnelles résident dans la composition structurelle
des organisations elles-mêmes.
Il convient de noter que tous les changements ne sont pas bons. La rapidité peut conduire à de
mauvaises décisions et, parfois, ceux qui initient le changement ne parviennent pas à mesurer
l'ampleur des effets ou leurs coûts réels. Un changement rapide et transformateur est risqué et
25 24%
20 20%
15
10 10%
0
2009 2010 2011
Source:D'après J. Yang et P. Trap, « Society for Human Resource Management Survey »,USA aujourd'hui(2 juin 2011), p. 1B.
changementRendre les choses différentes. changement planifiéChangez les activités qui sont agents de changementPersonnes qui agissent
intentionnelles et orientées vers un objectif. comme catalyseurs et assument la responsabilité de
gérer les activités de changement.
582 CHAPITRE 18 Changement organisationnel et gestion du stress
Sources individuelles
Habitude—Pour faire face aux complexités de la vie, nous nous appuyons sur des habitudes ou des
réponses programmées. Mais face au changement, cette tendance à réagir de la manière habituelle
devient une source de résistance.
Sécurité—Les personnes ayant un grand besoin de sécurité sont susceptibles de résister au changement
parce qu’il menace leur sentiment de sécurité.
Facteurs économiques—Les changements dans les tâches professionnelles ou dans les routines de travail établies
peuvent susciter des craintes économiques si les gens craignent de ne pas être en mesure d’exécuter les nouvelles tâches
ou routines selon leurs normes antérieures, en particulier lorsque le salaire est étroitement lié à la productivité.
Portée limitée du changement—Les organisations sont constituées d'un certain nombre de sous-systèmes
interdépendants. On ne peut pas modifier l'un d'entre eux sans affecter les autres. Ainsi, les changements limités apportés
aux sous-systèmes ont tendance à être annulés par le système plus vaste.
Inertie de groupe—Même si les individus souhaitent changer leur comportement, les normes du groupe peuvent agir
comme une contrainte.
Menace sur l'expertise—Les changements dans les modèles organisationnels peuvent menacer l’expertise des
groupes spécialisés.
Menace pour les relations de pouvoir établies—Toute redistribution du pouvoir décisionnel peut
menacer les relations de pouvoir établies de longue date au sein de l’organisation.
ParticipationIl est difficile de résister à une décision de changement à laquelle nous avons participé. En
supposant que les participants aient l'expertise nécessaire pour prendre une décision significative
Résistance au changement 583
Renforcer le soutien et l’engagementLorsque les employés sont très inquiets et angoissés, des
conseils et une thérapie, une formation à de nouvelles compétences ou un congé de courte durée
payé peuvent faciliter l'adaptation. Lorsque les dirigeants ou les employés ont peu d'engagement
émotionnel envers le changement, ils privilégient le statu quo et y résistent.11Les employés acceptent
également davantage les changements lorsqu’ils s’engagent envers l’organisation dans son ensemble.
12Ainsi, motiver les employés et souligner leur engagement envers l’organisation dans son ensemble
peut également les aider à s’engager émotionnellement dans le changement plutôt que d’accepter le
statu quo.
Développer des relations positivesLes gens sont plus disposés à accepter les changements
s’ils font confiance aux gestionnaires qui les mettent en œuvre.13Une étude a été menée auprès
de 235 employés d’une grande société de logement aux Pays-Bas qui était en train de fusionner.
Ceux qui avaient une relation plus positive avec leurs supérieurs et qui avaient le sentiment que
l’environnement de travail favorisait le développement étaient beaucoup plus positifs quant au
processus de changement.14Une autre série d’études a révélé que les individus qui étaient
disposés à résister au changement se sentaient plus positifs à l’égard du changement s’ils
faisaient confiance à l’agent du changement.15Cette recherche suggère que si les managers sont
capables de faciliter des relations positives, ils peuvent être en mesure de surmonter la
résistance au changement, même parmi ceux qui n’aiment généralement pas les changements.
Mettre en œuvre les changements de manière équitableLes organisations peuvent minimiser l'impact
négatif de leurs changements en veillant à ce qu'ils soient mis en œuvre de manière équitable. Comme nous
l'avons vu au chapitre 7, l'équité procédurale est particulièrement importante lorsque les employés
perçoivent un résultat comme négatif. Il est donc essentiel que les employés comprennent la raison du
changement et perçoivent sa mise en œuvre comme cohérente et équitable.16
Sélectionner les personnes qui acceptent le changementLes recherches suggèrent la capacité d’accepter
et de s’adapter facilement àchangementest lié à la personnalité : certaines personnes ont simplement une
attitude plus positive à l’égard du changement que d’autres.17Ces individus sont ouverts à l’expérience,
adoptent une attitude positive face au changement, sont prêts à prendre des risques et sont flexibles dans
leur comportement. Une étude réalisée auprès de managers aux États-Unis, en Europe et en Asie a montré
que ceux qui avaient une image positive d’eux-mêmes et une tolérance au risque élevée s’adaptaient mieux
aux changements organisationnels. Une étude réalisée auprès de 258 policiers a montré que ceux qui avaient
une plus grande force de développement, un meilleur locus de contrôle interne et une plus grande
motivation au travail avaient des attitudes plus positives à l’égard des efforts de changement organisationnel.
18Les personnes ayant des capacités mentales générales plus élevées sont également plus capables
584 CHAPITRE 18 Changement organisationnel et gestion du stress
apprendre et s’adapter aux changements sur le lieu de travail.19En résumé, un ensemble impressionnant de
preuves montre que les organisations peuvent faciliter le changement en sélectionnant des personnes
prédisposées à l’accepter.
Outre la sélection d’individus prêts à accepter les changements, il est également possible de
sélectionner des équipes plus adaptables. Des études ont montré que les équipes fortement motivées
par l’apprentissage et la maîtrise des tâches sont plus à même de s’adapter à des environnements
changeants.20Cette recherche suggère qu’il peut être nécessaire de prendre en compte non seulement
la motivation individuelle, mais également la motivation du groupe lorsque l’on tente de mettre en
œuvre des changements.
La politique du changement
Aucune discussion sur la résistance ne serait complète sans une brève mention des politiques de
changement. Parce que le changement menace invariablement le statu quo, il implique
intrinsèquement une activité politique.
Les politiques suggèrent que l’impulsion du changement est plus susceptible de venir d’agents de
changement extérieurs, d’employés nouveaux dans l’organisation (qui ont moins investi dans le statu
quo) ou de gestionnaires légèrement éloignés de la structure de pouvoir principale. Les gestionnaires
qui ont passé toute leur carrière dans une seule organisation et ont atteint un poste élevé dans la
hiérarchie sont souvent des obstacles majeurs au changement. C’est une menace très réelle pour leur
statut et leur position. Pourtant, on peut s’attendre à ce qu’ils mettent en œuvre des changements
pour montrer qu’ils ne sont pas de simples gardiens. En agissant comme agents de changement, ils
peuvent faire comprendre aux actionnaires, aux fournisseurs, aux employés et aux clients qu’ils
s’attaquent aux problèmes et s’adaptent à un environnement dynamique. Bien sûr, comme vous
pouvez l’imaginer, lorsqu’ils sont obligés d’introduire un changement, ces détenteurs de pouvoir de
longue date ont tendance à mettre en œuvre des changements progressifs. Un changement radical
est trop menaçant. Cela explique pourquoi les conseils d’administration qui reconnaissent l’impératif
d’un changement rapide et radical se tournent souvent vers des candidats extérieurs pour un nouveau
leadership.21
3 Comparez les quatre principales Nous nous tournons maintenant vers plusieurs approches de gestion du changement : le modèle classique en
trois étapes du processus de changement de Lewin, le plan en huit étapes de Kotter, la recherche-action et le
approches de gestion
développement organisationnel.
changement organisationnel.
Voulu
État
Restriction
forces
Statut
quo
Conduite
forces
Temps
doit se produire de l'une des trois manières suivantes (voir la pièce 18-4).forces motrices, qui
orientent le comportement loin du statu quo, peuvent être augmentés.forces de retenue, qui
entravent le mouvement en dehors de l'équilibre, peuvent être réduits. Une troisième alternative
consiste à combiner les deux premières approches. Les entreprises qui ont réussi dans le passé sont
susceptibles de se heurter à des forces restrictives parce que les gens remettent en question la
nécessité du changement.23De même, les recherches montrent que les entreprises dotées d’une
culture forte excellent dans les changements progressifs, mais sont confrontées à des forces
restrictives qui les empêchent de réaliser des changements radicaux.24
Prenons l’exemple d’une grande compagnie pétrolière qui a décidé de regrouper ses trois
bureaux de marketing divisionnaires de Seattle, San Francisco et Los Angeles en un seul bureau
régional à San Francisco. La décision a été prise à New York et les personnes concernées n’ont
eu aucun droit de regard sur le choix. La réorganisation a nécessité le transfert de plus de 150
employés, la suppression de certains postes de direction en double et l’instauration d’une
nouvelle hiérarchie de commandement.
La direction de la compagnie pétrolière pourrait s'attendre à une résistance des employés à la
consolidation. Ceux de Seattle ou de Los Angeles pourraient ne pas vouloir être transférés dans une autre
ville, retirer les jeunes de l'école, se faire de nouveaux amis, s'adapter à de nouveaux collègues ou subir une
réaffectation des responsabilités. Des incitations positives telles que des augmentations de salaire, des frais
de déménagement généreux et des fonds hypothécaires à faible coût pour de nouvelles maisons à San
Francisco pourraient encourager les employés à accepter le changement. La direction pourrait également
débloquer l'acceptation du statu quo en supprimant les forces restrictives. Elle pourrait conseiller les
employés individuellement, écouter et clarifier les préoccupations et les appréhensions spécifiques de chaque
employé. En supposant que la plupart soient
déblocageChanger pour surmonter les recongélationStabiliser une intervention de forces de retenueForces qui
pressions de la résistance individuelle et de changement en équilibrant les forces motrices et entraver le mouvement par rapport à
la conformité du groupe. restrictives. l’équilibre existant.
mouvementUn processus de forces motricesForces qui orientent le
changement qui transforme l’organisation comportement loin du statu quo.
du statu quo vers un état final souhaité.
586 CHAPITRE 18 Changement organisationnel et gestion du stress
Si la résistance est injustifiée, le conseiller pourrait assurer aux employés qu'ils n'ont rien à
craindre et leur fournir des preuves tangibles que les mesures de restriction ne sont pas
justifiées. Si la résistance est extrêmement élevée, la direction devra peut-être recourir à la fois
à la réduction de la résistance et à l'augmentation de l'attrait de l'alternative pour que le dégel
soit réussi.
Les recherches sur le changement organisationnel ont montré que, pour être efficace, le changement
doit se produire rapidement.25Les organisations qui se préparent au changement réussissent moins bien que
celles qui parviennent rapidement à la phase de mouvement et la traversent.
Une fois le changement mis en œuvre, pour que la situation soit réussie, il faut la
recongeler afin qu'elle puisse perdurer dans le temps. Sans cette dernière étape, le
changement sera probablement de courte durée et les employés tenteront de revenir à
l'état d'équilibre précédent. L'objectif du recongel est donc de stabiliser la nouvelle
situation en équilibrant les forces motrices et les forces restrictives.
Comment la direction de la compagnie pétrolière pourrait-elle geler à nouveau son
changement de consolidation ? En remplaçant systématiquement les forces temporaires par des
forces permanentes. La direction pourrait imposer une augmentation permanente des salaires.
Les règles et réglementations formelles régissant le comportement des personnes concernées
par le changement devraient également être révisées pour renforcer la nouvelle situation. Au fil
du temps, bien sûr, les normes du groupe de travail évolueront pour soutenir le nouvel
équilibre. Mais jusqu'à ce que ce point soit atteint, la direction devra s'appuyer sur des
mécanismes plus formels.
1. Établissez un sentiment d’urgence en créant des raisons convaincantes pour lesquelles un changement est nécessaire.
. créer une nouvelle vision directe et des stratégies pour atteindre la vision.
. communiquer la vision dans toute l’organisation.
5. Donner aux autres les moyens d’agir sur la vision en supprimant les obstacles au changement et en encourageant la prise de
risques et la résolution créative des problèmes.
Planifiez ou créez et récompensez les « victoires » à court terme qui font avancer l’organisation vers la
nouvelle vision.
. consolider les améliorations, évaluer les changements et apporter les ajustements nécessaires aux nouveaux
programmes.
« recongélation ». La contribution de Kotter consiste donc à fournir aux gestionnaires et aux agents du
changement un guide plus détaillé pour mettre en œuvre avec succès le changement.
Recherche-action
Recherche-actionest un processus de changement basé sur la collecte systématique de données et la
sélection d'une action de changement en fonction de ce qu'indiquent les données analysées.27Son intérêt
réside dans la mise à disposition d'une méthodologie scientifique pour gérer le changement planifié. La
recherche-action se compose de cinq étapes (notez à quel point elles sont proches de la méthode
scientifique) : le diagnostic, l'analyse, le retour d'information, l'action et l'évaluation.
L'agent de changement, souvent un consultant externe en recherche-action, commence par
recueillir des informations sur les problèmes, les préoccupations et les changements nécessaires
auprès des membres de l'organisation.diagnosticLa recherche-action est analogue à la recherche d'un
médecin pour déterminer précisément ce qui afflige un patient. Dans la recherche-action, l'agent de
changement pose des questions, examine les dossiers, interroge les employés et écoute leurs
préoccupations.
Le diagnostic est suivi paranalyse.Quels sont les problèmes que les gens remarquent ? Quelles tendances
semblent suivre ces problèmes ? L'agent de changement synthétise ces informations en énumérant les
principales préoccupations, les domaines problématiques et les actions possibles.
La recherche-action nécessite que les personnes qui participeront à tout programme de
changement contribuent à identifier le problème et à déterminer la solution. La troisième étape
consiste donc à :retour—exige de partager avec les employés les résultats des première et
deuxième étapes. Les employés, avec l’aide de l’agent de changement, élaborent des plans
d’action pour réaliser les changements nécessaires.
Maintenant leactionUne partie de la recherche-action est mise en œuvre. Les collaborateurs et
l'agent de changement mettent en œuvre les actions spécifiques qu'ils ont identifiées pour corriger le
problème.
L’étape finale, conforme aux fondements scientifiques de la recherche-action, est
évaluationde l’efficacité du plan d’action, en utilisant les données initiales recueillies
comme référence.
La recherche-action présente au moins deux avantages spécifiques. Tout d’abord, elle est axée sur le
problème. L’agent de changement recherche objectivement les problèmes, et le type de problème détermine
le type d’action de changement. Bien que cela puisse sembler intuitivement évident, de nombreuses activités
de changement ne sont pas traitées de cette manière. Elles sont plutôt centrées sur la solution. L’agent de
changement a une solution préférée (par exemple, la mise en œuvre d’horaires flexibles, d’équipes ou d’un
programme de réingénierie des processus) et recherche ensuite les problèmes auxquels la solution
correspond.
Deuxièmement, comme la recherche-action implique les employés de manière si approfondie
dans le processus, elle réduit la résistance au changement. Une fois que les employés ont participé
activement à l’étape de rétroaction, le processus de changement prend généralement son élan sous la
pression constante des employés pour le mettre en œuvre.
Développement organisationnel
Développement organisationnel (DO)est un ensemble de méthodes de changement qui visent
à améliorer l’efficacité organisationnelle et le bien-être des employés.28
Les méthodes OD valorisent la croissance humaine et organisationnelle, les processus
collaboratifs et participatifs et l’esprit d’enquête.29L'OD contemporain emprunte
s'inspire fortement de la philosophie postmoderne en mettant l'accent sur les manières subjectives dont les
gens perçoivent leur environnement. L'accent est mis sur la façon dont les individus perçoivent leur
environnement de travail. L'agent de changement peut prendre les devants dans le développement
organisationnel, mais l'accent est fortement mis sur la collaboration. Voici les valeurs sous-jacentes à la
plupart des efforts de développement organisationnel :
De nombreux participants ont trouvé ces groupes non structurés intimidants, chaotiques et
préjudiciables aux relations de travail. Bien qu'extrêmement populaires dans les années 1960, leur utilisation
a diminué dans les années 1970 et a pratiquement disparu. Cependant, les interventions organisationnelles
telles que la formation à la diversité, le coaching des cadres et les exercices de renforcement d'équipe sont les
descendantes de cette première technique d'intervention en matière de développement organisationnel.
Approches de gestion du changement organisationnel 589
Commentaires sur l'enquêteUn outil permettant d’évaluer les attitudes des membres de
l’organisation, d’identifier les divergences entre les perceptions des membres et de résoudre ces
différences est leCommentaires sur l'enquêteapproche.31
Tous les membres d’une organisation peuvent participer à l’enquête de satisfaction, mais la
« famille » organisationnelle, c’est-à-dire le responsable d’une unité donnée et les employés qui
lui sont directement rattachés, est particulièrement importante. Tous remplissent généralement
un questionnaire sur leurs perceptions et attitudes sur une série de sujets, notamment les
pratiques de prise de décision, l’efficacité de la communication, la coordination entre les unités
et la satisfaction à l’égard de l’organisation, de son poste, de ses pairs et de son supérieur
immédiat.
Les données de ce questionnaire sont compilées avec des données relatives à la « famille »
d'un individu et à l'ensemble de l'organisation, puis distribuées aux employés. Ces données
servent de tremplin pour identifier les problèmes et clarifier les points qui peuvent créer des
difficultés pour les personnes. Une attention particulière est accordée à l'encouragement de la
discussion et à la garantie qu'elle se concentre sur les problèmes et les idées et non sur les
attaques contre les individus. Par exemple, les gens écoutent-ils ? De nouvelles idées sont-elles
générées ? La prise de décision, les relations interpersonnelles ou les affectations de travail
peuvent-elles être améliorées ? Les réponses doivent amener le groupe à s'engager à adopter
diverses solutions aux problèmes identifiés.
Consultation de processusLes managers ont souvent le sentiment que les performances de leur
unité peuvent être améliorées, mais ils sont incapables d'identifier ce qui doit être amélioré et
comment. consultation de processus (PC)Il s'agit d'un consultant externe chargé d'aider un client,
généralement un gestionnaire, à « percevoir, comprendre et agir sur les événements de processus »
auxquels le gestionnaire doit faire face.32Ces événements peuvent inclure le flux de travail, les
relations informelles entre les membres de l’unité et les canaux de communication formels.
La formation à la sensibilité est similaire à la formation à la sensibilité dans la mesure où
elle part du principe que nous pouvons améliorer l’efficacité organisationnelle en traitant les
problèmes interpersonnels et en mettant l’accent sur l’implication. Mais la formation à la
sensibilité est davantage axée sur les tâches et les consultants sont là pour « donner au client
un « aperçu » de ce qui se passe autour de lui, en lui et entre lui et les autres ».33Ils ne résolvent
pas les problèmes de l'organisation mais guident ou coachent plutôt le client pour résoudre ses
propres problèmes après.conjointement diagnostiquer ce qui doit être amélioré. Le client
développe la capacité d'analyser les processus au sein de son unité et peut continuer à s'en
servir longtemps après le départ du consultant. Comme le client participe activement au
diagnostic et à l'élaboration des alternatives, il parvient à une meilleure compréhension du
processus et du remède et est moins réticent au plan d'action choisi.
Création d'équipeNous avons constaté tout au long de ce livre que les organisations s’appuient de plus en
plus sur les équipes pour accomplir leurs tâches.Création d'équipeutilise des activités de groupe à forte
interaction pour accroître la confiance et l’ouverture entre les membres de l’équipe, améliorer les efforts de
coordination et augmenter les performances de l’équipe.34Ici, nous mettons l’accent sur le niveau
intragroupe, c’est-à-dire les familles organisationnelles (groupes de commandement) ainsi que les comités,
les équipes de projet, les équipes autogérées et les groupes de travail.
formation à la sensibilitéGroupes d'entraînement consultation de processus (PC)Une rencontre renforcement d'équipeForte interaction entre les
qui cherchent à changer le comportement par le biais dans lequel un consultant aide un client à membres de l’équipe pour accroître la confiance et
d’interactions de groupe non structurées. comprendre les événements de l’ouverture.
Commentaires sur l'enquêteL'utilisation processus auxquels il doit faire face et à
des questionnaires visant à identifier les identifier les processus qui doivent être
divergences entre les perceptions des améliorés.
membres ; une discussion s’ensuit et des
solutions sont suggérées.
590 CHAPITRE 18 Changement organisationnel et gestion du stress
Source:c51/ZUMA Press/Newscom.
construction d'Habitat augmente la confiance
et l'ouverture entre les employés et se traduit
par une meilleure communication.
tion et une plus grande coopération
sur le lieu de travail.
Développement intergroupeL’un des principaux sujets de préoccupation du trouble obsessionnel compulsif est le
conflit dysfonctionnel entre les groupes.Développement intergroupecherche à changer les attitudes, les stéréotypes
et les perceptions des groupes les uns envers les autres. Ici, les séances de formation ressemblent beaucoup à la
formation à la diversité (en fait, la formation à la diversité a largement évolué à partir du développement intergroupe
dans le domaine du développement organisationnel), sauf qu'au lieu de se concentrer sur les différences
démographiques, elles se concentrent sur les différences entre les professions, les départements ou les divisions au
sein d'une organisation.
Dans une entreprise, les ingénieurs ont estimé que le service de comptabilité était
composé de personnes timides et conservatrices et que le service des ressources
humaines était composé d’« ultra-libéraux plus préoccupés par le fait qu’un groupe
protégé d’employés puisse être blessé que par le fait que l’entreprise réalise des bénéfices
». De tels stéréotypes peuvent avoir un impact négatif évident sur les efforts de
coordination entre les services.
Parmi les nombreuses approches visant à améliorer les relations intergroupes, l’une des plus
populaires met l’accent sur la résolution de problèmes.35Chaque groupe se réunit de manière
indépendante pour dresser la liste de ses perceptions de lui-même et de l'autre groupe, ainsi que de la
façon dont il pense que l'autre groupe le perçoit. Les groupes partagent leurs listes, discutent des
similitudes et des différences et cherchent les causes des disparités. Les objectifs des groupes sont-ils
contradictoires ? Les perceptions sont-elles déformées ? Sur quelle base les stéréotypes ont-ils été
formulés ? Certaines différences ont-elles été causées par une mauvaise compréhension des
intentions ? Les mots et les concepts ont-ils été définis différemment par chaque groupe ? Les
réponses à ces questions clarifient la nature exacte du conflit.
Une fois les causes de la difficulté identifiées, les groupes passent à la phase d’intégration,
c’est-à-dire à l’élaboration de solutions pour améliorer les relations entre eux.
Créer une culture du changement 591
Des sous-groupes peuvent être formés de membres de chacun des groupes en conflit pour
mener un diagnostic plus approfondi et formuler des solutions alternatives.
Enquête appréciativeLa plupart des approches OD sont centrées sur le problème. Elles identifient un
problème ou un ensemble de problèmes, puis cherchent une solution.Enquête appréciative (IA)au
contraire, il accentue le positif.36Plutôt que de chercher à résoudre des problèmes, l'IA cherche à
identifier les qualités uniques et les points forts d'une organisation, sur lesquels ses membres peuvent
s'appuyer pour améliorer ses performances. Autrement dit, l'IA se concentre sur les succès d'une
organisation plutôt que sur ses problèmes.
Le processus d’IA se compose de quatre étapes (découverte, rêve, conception et découverte),
souvent réalisées lors d’une réunion de grand groupe sur une période de 2 ou 3 jours et supervisées
par un agent de changement formé.Découvertevise à identifier ce que les gens pensent être les points
forts de l'organisation. Les employés racontent les moments où ils ont eu l'impression que
l'organisation fonctionnait le mieux ou quand ils se sentaient particulièrement satisfaits de leur travail.
rêver,les employés utilisent les informations de la phase de découverte pour spéculer sur des futurs
possibles, comme par exemple à quoi ressemblera l'organisation dans 5 ans.conception,Les
participants trouvent une vision commune de ce à quoi l'organisation ressemblera dans le futur et
s'accordent sur ses qualités uniques. Pour la quatrième étape, les participants cherchent à définir les
caractéristiques de l'organisation.destinou comment réaliser leur rêve, et ils rédigent généralement
des plans d’action et élaborent des stratégies de mise en œuvre.
L'IA s'est avérée être une stratégie de changement efficace dans des organisations telles
que GTE, Roadway Express et la marine américaine. American Express a utilisé l'IA pour
revitaliser sa culture pendant une période de crise économique. Lors d'ateliers, les employés ont
décrit leur fierté de travailler chez American Express et ont été encouragés à créer une vision du
changement en décrivant comment la société pourrait s'améliorer à l'avenir. Ces efforts ont
conduit à des améliorations très concrètes. Les cadres supérieurs ont pu utiliser les
informations des employés pour améliorer leurs méthodes de prévision financière, améliorer
les investissements informatiques et créer de nouveaux outils de gestion des performances
pour les managers. Le résultat final a été une culture renouvelée axée sur des attitudes et des
comportements gagnants.37
4 Démontrer deux façons Nous avons réfléchi à la manière dont les organisations peuventadapterchanger. Mais récemment, certains
chercheurs en OB se sont concentrés sur une approche plus proactive : comment les organisations peuvent
de créer une culture du
embrasserLes entreprises peuvent changer en transformant leur culture. Dans cette section, nous examinons
changement.
deux de ces approches : stimuler une culture innovante et créer une organisation apprenante.
Les entreprises américaines développent une gamme de produits divers, notamment des cordes de guitare,
du fil dentaire, des appareils médicaux et des piles à combustible.
Quel est le secret du succès de Gore ? Que peuvent faire les autres organisations pour
reproduire son palmarès en matière d’innovation ? Bien qu’il n’existe pas de formule sûre,
certaines caractéristiques apparaissent régulièrement lorsque les chercheurs étudient les
organisations innovantes. Nous les avons regroupées en catégories structurelles, culturelles et
de ressources humaines. Les agents du changement devraient envisager d’introduire ces
caractéristiques dans leur organisation pour créer un climat d’innovation. Mais avant
d’examiner ces caractéristiques, clarifions ce que nous entendons par innovation.
Définition deInnovationNous avons dit que le changement signifie rendre les choses différentes.Innovation
, un type de changement plus spécialisé, est une nouvelle idée appliquée au lancement ou à l'amélioration
d'un produit, d'un processus ou d'un service.39Ainsi, toutes les innovations impliquent des changements, mais
elles n'apportent pas nécessairement de nouvelles idées ou n'entraînent pas nécessairement des
améliorations significatives. Les innovations peuvent aller de petites améliorations progressives, comme les
ordinateurs portables, à des avancées radicales, comme la voiture électrique Leaf de Nissan.
Qu'est-ce qu'une organisation apprenante ?Tout comme les individus apprennent, les
organisations aussi.organisation apprenantea développé une capacité continue d’adaptation
et de changement. « Toutes les organisations apprennent, qu’elles le choisissent consciemment
ou non – c’est une condition fondamentale pour leur survie. »48Certaines organisations le font
tout simplement mieux que d’autres.
La plupart des organisations s’engagent dansapprentissage en boucle unique.49Lorsqu'elles
détectent des erreurs, leur processus de correction s'appuie sur les routines passées et les politiques
actuelles. En revanche, les organisations apprenantes utilisentapprentissage en double boucleIls
corrigent les erreurs enmodifierObjectifs, politiques et routines standards. L'apprentissage en double
boucle remet en question des hypothèses et des normes profondément ancrées. Il offre des
possibilités de solutions radicalement différentes aux problèmes et de progrès spectaculaires.
Le tableau 18-6 résume les cinq caractéristiques fondamentales d'une organisation apprenante. C'est une
organisation dans laquelle les gens mettent de côté leurs anciennes façons de penser, apprennent à être ouverts les
uns aux autres, comprennent comment fonctionne réellement leur organisation, élaborent un plan ou une vision sur
laquelle tout le monde peut s'entendre et travaillent ensemble pour réaliser cette vision.50
Les partisans de l’organisation apprenante la considèrent comme un remède à trois
problèmes fondamentaux des organisations traditionnelles : la fragmentation, la concurrence et
la réactivité.51D'abord,fragmentationLa spécialisation crée des « murs » et des « cheminées » qui
séparent les différentes fonctions en fiefs indépendants et souvent en guerre. Deuxièmement,
une sur-accentuationconcoursLa collaboration est souvent compromise. Les managers
rivalisent pour montrer qui a raison, qui en sait plus ou qui est le plus persuasif. Les divisions
rivalisent alors qu'elles devraient coopérer et partager leurs connaissances. Les chefs d'équipe
rivalisent pour montrer qui est le meilleur manager. Et troisièmement,réactivitéL'attention de la
direction est détournée vers la résolution de problèmes plutôt que vers la création. Celui qui
résout un problème essaie de faire disparaître quelque chose, tandis que le créateur essaie de
faire naître quelque chose de nouveau. L'accent mis sur la réactivité fait obstacle à l'innovation
et à l'amélioration continue et, à la place, encourage les gens à courir partout pour « éteindre
les incendies ».
Gestion de l'apprentissageQue peuvent faire les dirigeants pour faire de leur entreprise une
organisation apprenante ? Voici quelques suggestions :
1. Il existe une vision partagée sur laquelle tout le monde est d’accord.
2. Les gens abandonnent leurs anciennes façons de penser et les routines standard qu’ils utilisent pour résoudre des
problèmes ou faire leur travail.
3. Les membres considèrent tous les processus organisationnels, activités, fonctions et interactions avec
l’environnement comme faisant partie d’un système d’interrelations.
4. Les gens communiquent ouvertement entre eux (au-delà des frontières verticales et horizontales) sans
crainte de critique ou de punition.
5. Les gens subliment leur intérêt personnel et leurs intérêts départementaux fragmentés pour travailler
ensemble à la réalisation de la vision partagée de l’organisation.
5 Définirstresseret identifier ses Les amis disent qu'ils sont stressés par les charges de travail plus lourdes et les horaires plus longs
dus aux réductions d'effectifs dans leurs entreprises. Les parents s'inquiètent du manque de stabilité
sources potentielles.
de l'emploi et se souviennent de l'époque où un emploi dans une grande entreprise signifiait une
sécurité à vie. Nous lisons des enquêtes dans lesquelles les employés se plaignent du stress qu'ils
ressentent lorsqu'ils tentent de concilier travail et responsabilités familiales.53En effet, comme le
montre la figure 18-7, le travail est, pour la plupart des gens, la principale source de stress dans la vie.
Quelles sont les causes et les conséquences du stress, et que peuvent faire les individus et les
organisations pour le réduire ?
organisation apprenanteUne organisation apprentissage en double boucleUn processus de stresserUn processus psychologique
qui a développé une capacité continue corriger les erreurs en modifiant les désagréable qui se produit en réponse aux
d’adaptation et de changement. objectifs, les politiques et les routines pressions environnementales.
apprentissage en boucle uniqueUn processus de standard de l'organisation.
corriger les erreurs en utilisant les routines passées
et les politiques actuelles.
596 CHAPITRE 18 Changement organisationnel et gestion du stress
Bien que le stress soit généralement évoqué dans un contexte négatif, il n’est pas nécessairement
mauvais en soi ; il a également une valeur positive.55C'est une opportunité lorsqu'elle offre un gain
potentiel. Prenons par exemple la performance supérieure d'un athlète ou d'un artiste de scène dans
une situation difficile. Ces personnes utilisent souvent le stress de manière positive pour se montrer à
la hauteur et donner le meilleur d'elles-mêmes. De même, de nombreux professionnels voient les
pressions liées à une lourde charge de travail et à des délais serrés comme des défis positifs qui
améliorent la qualité de leur travail et la satisfaction qu'ils retirent de leur travail.
Récemment, des chercheurs ont soutenu quedéfier les facteurs de stress—ou les facteurs de stress associés à la charge
de travail, à la pression pour terminer les tâches et à l’urgence du temps—fonctionnent de manière assez différentefacteurs de
stress entravants— ou des facteurs de stress qui vous empêchent d’atteindre vos objectifs (par exemple, la bureaucratie, les
politiques de bureau, la confusion quant aux responsabilités professionnelles). Bien que les recherches commencent tout juste
à s’accumuler, les premières données suggèrent que les facteurs de stress qui constituent des défis produisent moins de
Mythe ou science ?
« Les hommes subissent plus de stress au travail que les hommes. une femme”
T
Cette affirmation est fausse. Une Il se peut que, comme le montrent de manière fiable les elle ne l'est pas. » Le premier ne diffère
récente étude de la littérature a enquêtes, lorsque le mari et la femme travaillent tous les pas entre les sexes, mais le second le fait
conclu que « peu, voire aucune, deux à temps plein à l'extérieur du foyer, la femme assume clairement.
n’existe entre le niveau de stress des responsabilités ménagères considérablement plus
professionnel ressenti par les hommes et importantes (nettoyage, courses, gestion des finances).
les femmes ». Une autre étude de 183 Ainsi, si les deux conjoints travaillent le même nombre
Sources:SB Watson, YW Goh et S. Sawang, «
Influence du genre sur le processus de gestion
études a révélé que les hommes et les d'heures, il est probable que la charge totale de travail
du stress lié au travail », Journal des
femmes ne différaient que très peu quant à rémunéré et de tâches ménagères/familiales de la femme différences individuelles32, no. 1 (2011), pp.
39–46 ; RK Purvanova et JP Muros, «
l’épuisement professionnel qu’ils subissent. soit plus importante, et donc plus stressante en général,
Différences entre les sexes dans le burnout :
Même s’il ne semble pas que les hommes même si son stress au travail n'est pas plus important à lui
une méta-analyse »,Journal du comportement
et les femmes diffèrent dans le stress au travail seul. Selon un expert, « les principaux facteurs de stress professionnel77, no. 2 (2010), pp. 168–185 ; et
M. Casserly, « Épuisement estival : éviter la
qu’ils déclarent, la réalité est plus complexe. d'une femme proviennent à la fois du travail pour lequel
surcharge cette saison »,Forbes(26 mai 2011),
Les femmes qui travaillent ont tendance à déclarer elle est payée et du travail qu'elle effectue ».
téléchargé le 20 juillet 2011, depuis http://
être plus stressées que les hommes. La raison blogs.forbes.com/meghancasserly/.
Le stress au travail et sa gestion 597
défier les facteurs de stressFacteurs de stress demandesResponsabilités, pressions, ressourcesÉléments sous le contrôle d’un individu
associé à la charge de travail, à la pression pour obligations et même incertitudes auxquelles les qui peuvent être utilisés pour résoudre des
accomplir les tâches et à l’urgence du temps. individus sont confrontés sur le lieu de travail. demandes.
facteurs de stress entravantsLes facteurs de stress qui
vous empêcher d’atteindre vos objectifs (par exemple, la
bureaucratie, la politique de bureau, la confusion
concernant les responsabilités professionnelles).
598 CHAPITRE 18 Changement organisationnel et gestion du stress
leur sécurité d'emploi.Incertitudes politiquesLes changements politiques ne sont pas une source de stress
pour les Nord-Américains, contrairement à ce qu'ils sont pour les employés de pays comme Haïti ou le
Venezuela. La raison évidente est que les États-Unis et le Canada ont des systèmes politiques stables, dans
lesquels les changements sont généralement mis en œuvre de manière ordonnée. Pourtant, les menaces et
les changements politiques, même dans des pays comme les États-Unis et le Canada, peuvent être source de
stress. Les menaces terroristes dans les pays développés et en développement, ou les difficultés de
réintégration de l'Allemagne de l'Est dans l'Allemagne de l'Ouest, entraînent une incertitude politique qui
devient stressante pour les habitants de ces pays.63Parce que les innovations peuvent rendre les
compétences et l'expérience d'un employé obsolètes en très peu de temps, les ordinateurs, la robotique,
l'automatisation et d'autres formes similaires dechangement technologiqueconstituent également une
menace pour de nombreuses personnes et leur causent du stress.
Facteurs organisationnelsAu sein d'une entreprise, les facteurs susceptibles de provoquer du stress
ne manquent pas. La pression pour éviter les erreurs ou terminer les tâches dans un temps limité, la
surcharge de travail, un patron exigeant et insensible et des collègues désagréables en sont quelques
exemples. Nous avons classé ces facteurs en fonction des tâches, du rôle et des exigences
interpersonnelles.64
Exigences de la tâcheLes facteurs de risque sont liés au travail d'une personne. Ils comprennent la
conception du travail (degrés d'autonomie, variété des tâches, degré d'automatisation), les conditions
de travail et l'aménagement physique du lieu de travail. Les chaînes de montage peuvent exercer une
pression sur les employés lorsqu'ils perçoivent la vitesse de la chaîne comme excessive. Travailler dans
une pièce surpeuplée ou dans un endroit visible où le bruit et les interruptions sont constants peut
augmenter l'anxiété et le stress.65Alors que le service client devient de plus en plus important, le travail
émotionnel devient une source de stress.66Imaginez-vous être hôtesse de l'air pour Southwest Airlines
ou caissière chez Starbucks. Pensez-vous que vous pourriez afficher un visage heureux lorsque vous
passez une mauvaise journée ?
Exigences du rôleLes conflits de rôles sont liés aux pressions exercées sur une personne en
fonction du rôle particulier qu'elle joue dans l'organisation. Les conflits de rôles créent des attentes
qui peuvent être difficiles à concilier ou à satisfaire. La surcharge de rôles se produit lorsque l'employé
doit faire plus que ce que le temps lui permet. L'ambiguïté des rôles signifie que les attentes liées aux
rôles ne sont pas clairement comprises et que l'employé ne sait pas quoi faire. Les personnes
confrontées à des contraintes situationnelles élevées (comme des horaires de travail fixes ou des
responsabilités professionnelles exigeantes) sont également moins capables d'adopter des
comportements d'adaptation proactifs qui réduisent les niveaux de stress.67Face aux tracas au travail,
Non seulement ils ressentiront des niveaux de détresse plus élevés à ce moment-là, mais ils seront également moins
susceptibles de prendre des mesures pour éliminer les facteurs de stress à l'avenir.
Exigences interpersonnellesLes pressions exercées par les autres employés sont un facteur de stress. Le
manque de soutien social de la part des collègues et les mauvaises relations interpersonnelles peuvent être
source de stress, en particulier chez les employés ayant un besoin social élevé. Un nombre croissant de
recherches ont également montré que les comportements négatifs des collègues et des superviseurs,
notamment les bagarres, l'intimidation, l'incivilité, le harcèlement racial et le harcèlement sexuel, sont
particulièrement étroitement liés au stress au travail.68
Facteurs personnelsL'individu type travaille environ 40 à 50 heures par semaine. Mais les expériences et les
problèmes rencontrés par les personnes pendant les 120 heures restantes peuvent avoir des répercussions
sur leur emploi. Notre dernière catégorie concerne donc les facteurs liés à la vie personnelle de l'employé :
problèmes familiaux, problèmes économiques personnels et caractéristiques de personnalité inhérentes.
Les enquêtes nationales montrent systématiquement que les gens détiennentfamilleet les
relations personnelles, chérie. Les difficultés conjugales, la rupture d'une relation proche et les
problèmes de discipline avec les enfants créent des tensions que les employés ne peuvent souvent pas
laisser à la porte d'entrée lorsqu'ils arrivent au travail.69
Quel que soit le niveau de revenu (les personnes qui gagnent 100 000 $ par an
semblent avoir autant de mal à gérer leurs finances que celles qui gagnent 20 000 $),
certaines personnes gèrent mal leur argent ou ont des désirs qui dépassent leur capacité
de gain.économiqueLes problèmes de ressources financières excessives créent du stress
et détournent l’attention du travail.
Des études menées dans trois organisations différentes ont révélé que les participants qui ont
signalé des symptômes de stress avant de commencer un emploi représentaient la majeure partie de
la variation des symptômes de stress signalés 9 mois plus tard.70Les chercheurs ont conclu que
certaines personnes peuvent avoir une tendance inhérente à accentuer les aspects négatifs du
monde. Si cela est vrai, alors un facteur individuel important qui influence le stress est la disposition de
base d'une personne. Autrement dit, les symptômes de stress exprimés au travail peuvent en fait
provenir de la disposition de la personne.personnalité.
Les facteurs de stress sont additifsLorsque nous examinons les facteurs de stress
individuellement, il est facile d’oublier que le stress est un phénomène additif : il
s’accumule.71Chaque nouveau facteur de stress persistant accroît le niveau de stress d'un
individu. Ainsi, un facteur de stress peut être relativement insignifiant en soi, mais ajouté à
un niveau de stress déjà élevé, il peut être la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Pour
évaluer le niveau de stress total auquel un individu est soumis, nous devons additionner
ses stress d'opportunité, de contrainte et de demande.
Différences individuelles
Certaines personnes s'épanouissent dans des situations stressantes, tandis que d'autres se sentent
dépassées par elles. Qu'est-ce qui différencie les gens en termes de capacité à gérer le stress ? Quelles
variables individuelles modèrent la relation entrepotentielfacteurs de stress et expérimentéLe stress ?
Au moins quatre facteurs sont pertinents : la perception, l’expérience professionnelle, le soutien social
et la personnalité.
Au chapitre 6, nous avons démontré que les employés réagissent en réponse à leur perception de
la réalité, plutôt qu’à la réalité elle-même.Perception,Ainsi, le potentiel de stress ne dépend pas de
conditions objectives, mais plutôt de l'interprétation que fait l'employé de ces conditions. Les
licenciements peuvent amener une personne à craindre de perdre son emploi, tandis qu'une autre y
voit une occasion d'obtenir une indemnité de départ importante et de créer sa propre entreprise. Le
potentiel de stress ne réside donc pas dans des conditions objectives, mais plutôt dans l'interprétation
que fait l'employé de ces conditions.
ExpérienceLe fait de travailler au travail tend à être négativement lié au stress au travail.
Pourquoi ? Deux explications ont été avancées.72Le premier est le retrait sélectif. Volontaire
600 CHAPITRE 18 Changement organisationnel et gestion du stress
Le taux de rotation du personnel est plus élevé chez les personnes qui subissent plus de stress. Par
conséquent, les personnes qui restent plus longtemps dans une organisation sont celles qui ont les traits les
plus résistants au stress ou qui sont les plus résistantes aux caractéristiques de stress de leur organisation.
Deuxièmement, les gens finissent par développer des mécanismes d'adaptation pour faire face au stress.
Comme cela prend du temps, les membres les plus expérimentés de l'organisation sont plus susceptibles
d'être pleinement adaptés et devraient subir moins de stress.
Soutien social—les relations collégiales avec les collègues ou les superviseurs—peuvent
atténuer l’impact du stress.73Il s’agit de l’une des relations les mieux documentées dans la
littérature sur le stress. Le soutien social agit comme un palliatif, atténuant les effets négatifs
même des emplois à forte tension.
Peut-être le plus largement étudiépersonnalitéLe trait le plus caractéristique du stress est le
névrosisme, dont nous avons parlé au chapitre 5. Comme on pouvait s'y attendre, les individus
névrosés sont plus susceptibles de subir une tension psychologique.74Les études suggèrent que les
personnes névrosées ont plus tendance à croire que leur environnement de travail est source de
stress. Le problème vient donc en partie du fait qu'elles croient que leur environnement est plus
menaçant. Elles ont également tendance à choisir des mécanismes d'adaptation moins adaptatifs, en
s'appuyant sur l'évitement pour faire face aux problèmes plutôt que de tenter de les résoudre.75
Le workaholicisme est une autre caractéristique personnelle liée au niveau de stress. Les
workaholic sont des personnes obsédées par leur travail ; elles y consacrent énormément d’heures,
pensent au travail même quand elles ne travaillent pas et créent des responsabilités professionnelles
supplémentaires pour satisfaire une compulsion intérieure à travailler plus. D’une certaine manière, ils
peuvent sembler être des employés idéaux. C’est probablement pourquoi, lorsque l’on demande à la
plupart des gens en entretien quelle est leur plus grande faiblesse, ils répondent instinctivement : « Je
travaille trop dur. » Cependant, il y a une différence entre travailler dur et travailler de manière
compulsive. Les workaholic ne sont pas nécessairement plus productifs que les autres employés,
malgré leurs efforts extrêmes. La pression que représente le fait de fournir un tel niveau d’effort au
travail finit par peser sur le workaholic, ce qui entraîne des niveaux plus élevés de conflit entre le
travail et la vie personnelle et d’épuisement psychologique.76
Différences culturelles
Les recherches suggèrent que les conditions de travail qui causent du stress présentent des
différences selon les cultures. Une étude a révélé que les employés américains étaient stressés par le
manque de contrôle, tandis que les employés chinois étaient stressés par les évaluations
professionnelles et le manque de formation. Il ne semble cependant pas que les effets de la
personnalité sur le stress soient différents selon les cultures. Une étude réalisée auprès d'employés en
Hongrie, en Italie, au Royaume-Uni, en Israël et aux États-Unis a révélé que les traits de personnalité
de type A (voir chapitre 5) prédisaient le stress de la même manière dans tous les pays.77Une étude
menée auprès de 5 270 managers de 20 pays a révélé que les individus provenant de pays
individualistes comme les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni subissaient des niveaux de stress
plus élevés en raison de l’interférence du travail avec la famille que les individus provenant de pays
collectivistes d’Asie et d’Amérique latine.78Les auteurs ont suggéré que cela pourrait se produire parce
que, dans les cultures collectivistes, travailler des heures supplémentaires est considéré comme un
sacrifice pour aider la famille, alors que dans les cultures individualistes, le travail est considéré
comme un moyen d’accomplissement personnel qui prive la famille.
Les données suggèrent que les facteurs de stress sont associés au stress ressenti et aux tensions
ressenties par les employés dans différents pays. En d’autres termes, le stress est tout aussi néfaste
pour les employés de toutes les cultures.79
Dans la bibliothèque d’auto-évaluation (disponible sur CD et en ligne), effectuez l’évaluation III.C.2 (À quel
BIBLIOTHÈQUE D'AUTO-ÉVALUATION point ma vie est-elle stressante ?).
Le stress au travail et sa gestion 601
Conséquences du stress
6 Identifier les conséquences Le stress se manifeste de différentes manières : hypertension artérielle, ulcères, irritabilité,
difficulté à prendre des décisions de routine, perte d'appétit, tendance aux accidents, etc.
du stress.
Ces symptômes se répartissent en trois grandes catégories : symptômes physiologiques,
psychologiques et comportementaux.
Symptômes physiologiquesAu début, les chercheurs se sont surtout intéressés aux symptômes
physiologiques du stress, car ils étaient en majorité des spécialistes des sciences médicales et de la
santé. Leurs travaux ont conduit à la conclusion que le stress pouvait provoquer des changements
dans le métabolisme, augmenter le rythme cardiaque et respiratoire ainsi que la pression artérielle,
provoquer des maux de tête et induire des crises cardiaques.
Il existe aujourd’hui des preuves claires qui suggèrent que le stress peut avoir des effets physiologiques
nocifs. Une étude a établi un lien entre les exigences professionnelles stressantes et une susceptibilité accrue
aux maladies des voies respiratoires supérieures et à un mauvais fonctionnement du système immunitaire,
en particulier chez les personnes ayant une faible auto-efficacité.80Une étude à long terme menée au
Royaume-Uni a révélé que le stress au travail était associé à des niveaux plus élevés de maladie coronarienne.
81Une autre étude menée auprès de travailleurs des services sociaux danois a révélé que des niveaux plus
élevés d’épuisement psychologique au niveau de l’unité de travail étaient liés à des niveaux significativement
plus élevés d’absentéisme pour cause de maladie.82De nombreuses autres études ont montré des résultats
similaires reliant le stress au travail à divers indicateurs de mauvaise santé.
Un choix éthique
UN
Bien qu'une grande partie des recherches Le niveau de stress au travail comprend les éléments montre que les travailleurs qui peuvent se
que nous avons examinées dans ce chapitre suivants : détacher de leur travail pendant leur temps
traitent de la manière dont les organisations libre ressentent beaucoup moins de stress
Les employés ont également une certaine 1. Faites des pauses.Si vous vous sentez que ceux qui ne le font pas.
responsabilité dans la gestion de leur propre épuisé au travail, prendre un peu de
stress. Au-delà du fait que des niveaux élevés temps loin de vos tâches peut réduire
de stress sont désagréables, les employés qui considérablement votre niveau de Sources:D'après MM Krischer, LM Penney et
EM Hunter, « Les comportements de travail
en souffrent ont du mal à se concentrer au tension psychologique.
contre-productifs peuvent-ils être productifs ?
travail, font plus d'erreurs, manquent plus de 2. Faites savoir à votre superviseur que Le CWB comme stratégie d'adaptation axée sur
jours de travail et utilisent davantage vous êtes stressé.Dans de nombreux les émotions »,Journal de psychologie de la
d'assurance maladie. Cela suggère qu'il peut santé au travail15, no 2 (2010), pp. 154–166 ; V.
cas, les gestionnaires voudront apporter
C. Hahn, C. Binnewies, S. Sonnentag, et
être de votre responsabilité éthique en tant de l’aide aux travailleurs qui subissent EJ Mojza, « Apprendre à se remettre du stress au
qu'employé de veiller à ce que vos niveaux de du stress, mais s’ils ne savent pas qu’il y travail : effets d’un programme de formation au
stress ne soient pas suffisamment élevés pour rétablissement sur le rétablissement, l’auto-
a un problème, ils ne peuvent pas aider
efficacité liée au rétablissement et le bien-être »,
interférer avec votre capacité à travailler à le résoudre. Journal de psychologie de la santé au travail16, no.
efficacement pour les clients, les 3. Détachez-vous du travail pendant votre 2 (2011), pp. 202–216 ; et S. Sonnentag, C.
consommateurs et les collègues. Voici Binnewies et EJ Mojza, « Rester en bonne santé et
temps libre.Essayez de ne pas ramener du
engagé lorsque les exigences sont élevées : le rôle
quelques exemples de stratégies que vous travail à la maison et faites de votre temps du détachement psychologique »,Journal de
pourriez vouloir employer pour réduire votre libre une période où vous pouvez vraiment psychologie appliquée95, n° 5 (2010), pp. 965–976.
stress. récupérer des tensions de la journée.
602 CHAPITRE 18 Changement organisationnel et gestion du stress
Symptômes comportementauxDes recherches sur le comportement et le stress ont été menées dans
plusieurs pays et au fil du temps, et les relations semblent relativement cohérentes. Les symptômes de stress
liés au comportement comprennent une baisse de la productivité, de l'absentéisme et du turnover, ainsi que
des changements dans les habitudes alimentaires, une augmentation du tabagisme ou de la consommation
d'alcool, une élocution rapide, une agitation et des troubles du sommeil.88
De nombreuses recherches ont été consacrées à la relation entre le stress et la
performance. Le modèle de cette relation le plus étudié est le U inversé illustré dans la figure
18-9.89La logique qui sous-tend ce modèle est la suivante : des niveaux de stress faibles à
modérés stimulent le corps et augmentent sa capacité de réaction. Les individus accomplissent
alors souvent leurs tâches mieux, plus intensément ou plus rapidement. Mais trop de stress
impose des exigences inatteignables à une personne, ce qui se traduit par une baisse de ses
performances. Malgré la popularité et l'attrait intuitif du modèle en U inversé, il ne bénéficie pas
d'un grand soutien empirique.90Nous devons donc être prudents avant de supposer que cela
décrit avec précision la relation entre stress et performance.
Comme nous l’avons mentionné plus haut, les chercheurs ont commencé à différencier les facteurs de stress liés
aux défis et aux obstacles, montrant que ces deux formes de stress ont des effets opposés sur les comportements au
travail, en particulier sur la performance au travail. Une méta-analyse des réponses de plus de 35 000 personnes a
montré que l’ambiguïté des rôles, les conflits de rôles, la surcharge de rôles, l’insécurité de l’emploi, l’incertitude
environnementale et les contraintes situationnelles étaient tous systématiquement liés négativement à la
performance au travail.91Il existe également des preuves montrant que le stress lié au défi améliore les performances
au travail dans un environnement de travail favorable, tandis que le stress lié à l’obstacle réduit les performances au
travail dans tous les environnements de travail.92
Gérer le stress
7 Comparez les approches
Étant donné que des niveaux de stress faibles à modérés peuvent être fonctionnels et conduire à des
individuelles et organisationnelles
performances plus élevées, la direction peut ne pas s'inquiéter lorsque les employés éprouvent des difficultés.
de gestion du stress.
Haut
Performance
Faible
mondialisation !
S
Les études montrent à maintes reprises que En fait, la grande majorité des études sur le stress Le lieu et le moment où le travail est effectué
les conflits entre la vie professionnelle et la vie dû au conflit entre vie professionnelle et vie privée sont liés au niveau de stress des employés. Les
privée, en particulier les conflits entre les ont été menées entièrement aux États-Unis. Les résultats ont clairement montré que les deux
responsabilités professionnelles et familiales, sont des recherches portant sur plusieurs cultures formes de flexibilité (comme le télétravail et les
facteurs de stress importants. Parmi les exemples de suggèrent que les cultures collectivistes ont des horaires flexibles) étaient liées à des niveaux
conflits entre la vie professionnelle et la vie privée, on niveaux de conflit entre vie professionnelle et vie plus faibles de conflit entre vie professionnelle
peut citer les nuits et les week-ends passés au travail privée plus faibles parce que les collectivistes sont et vie privée dans les pays riches et en
plutôt qu’en famille, les horaires de travail si chargés plus susceptibles d’obtenir le soutien social des développement de l’Est et de l’Ouest. En
que les vacances ne peuvent pas avoir lieu et les autres. Les différences dans les attentes culturelles d’autres termes, il semble que les horaires
obligations professionnelles qui nécessitent de prévoir envers les hommes et les femmes dans différentes flexibles peuvent aider à réduire les niveaux de
la garde des enfants à la dernière minute. Comme cultures signifient également que les femmes de stress des employés dans le monde entier.
nous l’avons noté au chapitre 17, de nombreuses certains pays connaîtront davantage de conflits C’est une bonne nouvelle pour les
organisations ont expérimenté des politiques telles entre vie professionnelle et vie privée parce organisations qui tentent d’élaborer des
que les horaires flexibles ou le travail à domicile pour qu’elles ont plus de responsabilités dans le politiques et des procédures qui s’appliquent
réduire les conflits entre la vie professionnelle et la vie domaine familial, alors que dans les cultures plus de la même manière à tous leurs employés.
privée et aider les employés à réduire leur niveau de égalitaires, les hommes et les femmes connaîtront
stress. La question est de savoir si ces politiques ont des niveaux similaires de conflits entre vie Sources:D'après EJ Hill, JJ Erickson, EK Holmes
les mêmes effets dans différentes cultures, qui ont des professionnelle et vie privée. et M. Ferris, « Flexibilité au travail, horaires de
valeurs et des normes différentes concernant les Ces différences culturelles signifient-elles que les travail et conflit entre vie professionnelle et vie
privée : trouver un jour ou deux de plus »,
responsabilités familiales et personnelles. organisations doivent utiliser des politiques différentes
Journal de psychologie familiale24, no 3 (2010),
pour lutter contre les conflits entre vie professionnelle pp. 349–358 ; et GN Powell, AM Francesco et Y.
Les examinateurs ont critiqué la littérature sur la et vie privée ? Une étude menée auprès de près de 25 Ling, « Vers des théories de l’interface travail-
famille sensibles à la culture »,Journal du
tension liée au conflit entre le travail et la vie personnelle 000 employés d'IBM dans 75 pays a examiné comment
comportement organisationnel30, n° 5 (2009),
pour ne pas avoir pris en compte la culture des politiques telles que la flexibilité concernant pp. 597–616.
de tension musculaire.98Une relaxation profonde de 15 à 20 minutes par jour permet de relâcher la tension et
d’obtenir une sensation de paix prononcée, ainsi que des changements significatifs dans le rythme cardiaque,
la tension artérielle et d’autres facteurs physiologiques. De plus en plus de recherches montrent que le simple
fait de faire des pauses au travail à intervalles réguliers peut faciliter la récupération psychologique et réduire
considérablement le stress et peut améliorer les performances au travail. Ces effets sont encore plus
importants si des techniques de relaxation sont utilisées.99
Comme nous l'avons noté, les amis, la famille ou les collègues de travail peuvent constituer
un exutoire lorsque les niveaux de stress deviennent excessifs.réseau de soutien socialpermet à
quelqu'un d'entendre vos problèmes et d'offrir une perspective plus objective sur une situation
stressante que la vôtre.
locus interne, mais ces individus peuvent mieux s'adapter aux emplois à haut stress et
effectuer ces tâches plus efficacement.entraînementpeut accroître l’auto-efficacité d’un
individu et ainsi réduire le stress au travail.
Nous avons discutéétablissement d'objectifsChapitre 7. Les individus sont plus performants lorsqu'ils ont
des objectifs précis et ambitieux et qu'ils reçoivent un retour sur leurs progrès vers ces objectifs. Les objectifs
peuvent réduire le stress et fournir de la motivation.100Les employés qui sont très engagés dans leurs
objectifs et qui voient un but dans leur travail subissent moins de stress car ils sont plus susceptibles de
percevoir les facteurs de stress comme des défis plutôt que comme des obstacles. Des objectifs spécifiques
perçus comme atteignables clarifient les attentes en matière de performance. De plus, le retour d'information
sur les objectifs réduit les incertitudes concernant les performances réelles au travail. Il en résulte moins de
frustration, d'ambiguïté des rôles et de stress pour les employés.
Repenser les emploisDonner aux employés plus de responsabilités, un travail plus significatif, plus d’autonomie
et un meilleur feedback peut réduire le stress, car ces facteurs donnent aux employés un plus grand contrôle sur leurs
activités professionnelles et réduisent leur dépendance vis-à-vis des autres. Mais comme nous l’avons noté dans notre
discussion sur la conception du travail, tous les employés ne souhaitent pas des emplois enrichis. La bonne refonte
pour les employés ayant un faible besoin de croissance pourrait consister à réduire les responsabilités et à accroître la
spécialisation. Si les individus préfèrent la structure et la routine, la réduction de la diversité des compétences devrait
également réduire les incertitudes et les niveaux de stress.
Le stress lié au rôle est préjudiciable dans une large mesure, car les employés ne sont pas sûrs de
leurs objectifs, de leurs attentes, de la manière dont ils seront évalués, etc. En donnant à ces employés
la possibilité de participer aux décisions qui affectent directement leur performance au travail, la
direction peut accroître le contrôle des employés et réduire le stress lié au rôle. Les gestionnaires
doivent donc tenir compte de ces facteurs.accroître l'implication des salariésdans la prise de décision,
car les preuves montrent clairement que l’augmentation de l’autonomie des employés réduit la
tension psychologique.101
De plus en plus formelcommunication organisationnelleLes communications avec les
employés réduisent l’incertitude en atténuant l’ambiguïté et le conflit de rôle. Étant donné
l’importance des perceptions dans la modération de la relation stress-réponse, la direction peut
également utiliser des communications efficaces comme moyen de façonner les perceptions
des employés. N’oubliez pas que ce que les employés classent comme des exigences, des
menaces ou des opportunités au travail est une interprétation et que cette interprétation peut
être affectée par les symboles et les actions communiqués par la direction.
Certains employés ont besoin de s'évader de temps en temps du rythme effréné de leur travail. Des
entreprises comme Genentech, American Express, Intel, General Mills, Microsoft, Morningstar, DreamWorks
Animation et Adobe Systems ont commencé à proposer des congés volontaires prolongés.102Cescongés
sabbatiquesLes congés de courte durée, d’une durée de quelques semaines à plusieurs mois, permettent aux
employés de voyager, de se détendre ou de se consacrer à des projets personnels qui prennent du temps au-
delà des vacances normales. Selon leurs partisans, ils peuvent revitaliser et rajeunir les travailleurs qui,
autrement, pourraient se diriger vers l’épuisement professionnel.
Notre dernière suggestion est soutenue par l’organisationprogrammes de bien-être. Ces ateliers
proposent généralement des ateliers pour aider les gens à arrêter de fumer, à contrôler leur consommation
d'alcool, à perdre du poids, à mieux manger et à développer un programme d'exercice régulier ; ils se
concentrent sur la condition physique et mentale globale de l'employé.103Certains programmes aident
également les employés à améliorer leur santé psychologique. Une méta-analyse de 36 programmes conçus
pour réduire le stress (y compris des programmes de bien-être) a montré que les interventions visant à aider
les employés à recadrer les situations stressantes et à utiliser des stratégies d’adaptation actives réduisaient
sensiblement les niveaux de stress.104La plupart des programmes de bien-être supposent que les employés
doivent assumer personnellement la responsabilité de leur santé physique et mentale et que l’organisation
n’est qu’un moyen pour y parvenir.
La plupart des entreprises qui ont mis en place des programmes de bien-être en ont tiré des bénéfices
considérables. Une étude menée auprès de huit organisations canadiennes a révélé que chaque dollar investi
dans des programmes de bien-être complets générait un rendement de 1,64 $ et que, pour les employés à
risque élevé, comme les fumeurs, le rendement atteignait près de 4 $.105
MonGestionLaboratoire
Maintenant que vous avez terminé ce chapitre, revenez àwww.mymanagementlab.compour continuer à
pratiquer et à appliquer les concepts que vous avez appris.
La nécessité du changement est implicite dans tout ce texte. « Une réflexion superficielle sur le
changement devrait indiquer qu’il englobe presque tous les concepts que nous trouvons dans la
littérature sur le comportement organisationnel. »106Par exemple, pensez aux attitudes, à la
motivation, aux équipes de travail, à la communication, au leadership, aux structures
organisationnelles, aux pratiques en matière de ressources humaines et aux cultures
organisationnelles. Le changement a fait partie intégrante de notre discussion sur chacun de ces
sujets. Si les environnements étaient parfaitement statiques, si les compétences et les aptitudes des
employés étaient toujours à jour et ne pouvaient pas se détériorer, et si demain était toujours
exactement le même qu'aujourd'hui, le changement organisationnel n'aurait que peu ou pas
d'importance pour les gestionnaires. Mais le monde réel est turbulent, ce qui oblige les organisations
et leurs membres à subir des changements dynamiques s'ils veulent être compétitifs.
- Dans la plupart des organisations, les managers sont les principaux agents du
changement. Par leurs décisions et leurs comportements exemplaires, ils façonnent la
culture du changement de l'organisation.
Résumé et implications pour les managers 607
O je
L’une des raisons pour lesquelles la reprise économique a Il n'est pas difficile de trouver des employés qui pensent être surmenés
été lente est que les employeurs ont hésité à remplacer et sous-payés. Si une entreprise gérait ses activités en fonction des
ceux qu’ils ont licenciés. Si vous pouvez produire la même plaintes de ses employés, les roues les plus grinçantes seraient
quantité ou fournir le même service avec moins d’employés, c’est toujours graissées. Bien sûr, les employés travailleraient moins d'heures et
efficace, bien sûr. Mais est-ce une façon de gérer les choses à court se sentiraient moins stressés, mais cela compromettrait la capacité d'une
terme ? Les faits montrent que les employés ont atteint leur point de organisation à être compétitive et à récompenser ses employés les plus
rupture et que les employeurs en paieront le prix, tout comme les travailleurs et les plus productifs.
employés qu’ils stressent. La main-d'œuvre représente souvent le poste de dépenses le plus important
Les employés sont très stressés. On travaille de plus en plus avec moins de pour un employeur. Pour être compétitive, l'entreprise doit donc générer
personnel. Les travailleurs se demandent s’ils seront les prochains à être davantage de revenus par employé. Pas besoin d'être un génie des
licenciés. Dans une enquête récente réalisée auprès des managers, 81 % d’entre mathématiques pour comprendre qu'une façon d'y parvenir est de prêter
eux ont convenu que le stress et la fatigue des employés constituaient un attention au dénominateur. C'est cette chose magique que nous appelons la «
problème plus grave que par le passé. productivité », un indicateur central qui nous permet de mesurer les
« Je ne me souviens pas de la dernière fois où je suis sortie déjeuner, performances de l'organisation. Les organisations productives aujourd'hui
confie une employée de Sacramento, en Californie. J’apporte mon déjeuner bénéficient de revenus plus élevés plus tard.
et je mange à mon bureau », dit-elle. Elle ne peut même pas se plaindre Prenons l’exemple de la Deutsche Bank. Le nombre d’employés de
auprès de son mari, car il est dans le même cas : il travaille 10 heures par front office dans la division banque d’investissement de la Deutsche Bank a
jour et « rentre tard et épuisé ». chuté de 12 % par rapport aux niveaux d’avant la crise, alors que le revenu
Certains employeurs sont suffisamment prévoyants pour s’attaquer au net par employé a augmenté de 20 %. Cela ressemble à une entreprise
problème. bien gérée, n’est-ce pas ? Pourtant, les employés de la Deutsche Bank ont
Tony Schwartz, PDG d'une société de conseil, a décidé de mettre en place un probablement le sentiment de travailler plus dur. C’est le cas. Que
programme intitulé « Take Back Your Lunch ». Il encourage ses employés à penseriez-vous d’une entreprise si l’histoire disait plutôt : « Le revenu net
prendre une pause déjeuner et les encourage même à organiser des rencontres par employé a chuté de 20 %, mais les employés se sentent beaucoup
à l'heure du déjeuner sur le site de réseautage social Meetup.com. moins stressés au travail » ? Nous ne vivons pas dans un monde où les
entreprises peuvent se permettre de faire moins avec plus.
Le cabinet d'expertise comptable Ernst & Young est une autre entreprise qui Les managers ne devraient pas chercher à stresser leurs employés, ni
se distingue par sa gestion progressiste. Sur les 23 000 employés de l'entreprise, à fermer les yeux sur l'épuisement professionnel. Mais il est réaliste de
environ 10 % travaillent selon des modalités flexibles qui leur permettent de penser que dans l'environnement concurrentiel mondial actuel, les
travailler moins ou d'adopter un horaire plus flexible en dehors des heures de entreprises qui survivront sont celles qui peuvent faire plus avec moins. Si
pointe. cela signifie que les employés sont stressés par des charges de travail plus
Ces entreprises ont constaté qu'adopter une vision à long terme et lourdes, eh bien, c'est mieux que le taux de chômage, n'est-ce pas ?
privilégier l'équilibre permet aux bons employés d'être plus productifs à
long terme et d'être plus susceptibles de rester en poste. « Nous écoutons
nos employés et ils nous disent très régulièrement que la flexibilité est
extrêmement importante pour eux et leur famille », a déclaré James Turley,
PDG d'Ernst & Young.
Sources:S. Greenhouse, « La prime de rétention ? Le temps, »Le New York Times(Janvier, le et8, 2011), pp. B1, B7 ; MV Rafter, « Le
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608 CHAPITRE 18 Changement organisationnel et gestion du stress
- Les décisions de gestion liées à la conception structurelle, aux facteurs culturels et aux
politiques de ressources humaines déterminent en grande partie le niveau d’innovation au
sein de l’organisation.
- Les politiques et pratiques de gestion détermineront le degré auquel l’organisation
apprend et s’adapte aux facteurs environnementaux changeants.
- L’existence d’un stress au travail n’implique pas nécessairement une baisse de
performance. Les données montrent que le stress peut avoir une influence positive
ou négative sur la performance des employés.
- Un niveau de stress faible à modéré permet à de nombreuses personnes de mieux accomplir
leur travail en augmentant l’intensité de leur travail, leur vigilance et leur capacité de réaction.
Cela est particulièrement vrai si le stress survient en raison de difficultés au travail plutôt que
d’obstacles qui empêchent les employés de faire leur travail efficacement.
- Cependant, un niveau de stress élevé, ou même modéré, maintenu sur une longue
période, finit par faire des ravages et les performances diminuent.
QUESTIONS DE RÉVISION
1Quelles forces stimulent le changement et quelle est la différence 5Qu’est-ce que le stress et quelles sont les sources possibles de
entre un changement planifié et un changement non planifié ? stress ?
2Quelles forces agissent comme sources de résistance au changement ? 6Quelles sont les conséquences du stress ?
3Quelles sont les quatre principales approches de gestion du 7Quelles sont les approches individuelles et organisationnelles
changement organisationnel ? pour gérer le stress ?
4.Compte tenu de la croissance des terrains de golf dans d’autres 2.Les équipes doivent lire chaque scénario et identifier les cinq
pays (notamment en Inde, en Chine et en Asie du Sud-Est), membres dont le pouvoir augmentera le plus à la lumière des
l’entreprise prévoit de s’internationaliser dans les 12 à 18 conditions environnementales externes décrites.
prochains mois. 3.Les équipes doivent ensuite répondre à cette question : en supposant
5.La Commission américaine pour l'égalité des chances en matière que les cinq changements environnementaux se produisent en
d'emploi exerce des pressions pour équilibrer la proportion même temps, quels sont les cinq membres de l’organisation qui
d'hommes et de femmes dans la haute hiérarchie de l'organisation en auront désormais le plus de pouvoir ?
menaçant de rendre publique la prédominance des hommes dans les 4.Après 20 à 30 minutes, des représentants de chaque équipe
hautes sphères de l'entreprise. seront désignés pour présenter et justifier leurs conclusions
La procédure devant l'ensemble de la classe. La discussion débutera par le
1.Divisez la classe en équipes de trois à quatre élèves scénario 1 et se poursuivra par le scénario 5 et le scénario «
chacune. tout à la fois ».
des gens de la WPAC n'étaient même pas au courant des opinions religieuses géré la situation différemment ? Comment ?
de Madison. 3.En s’appuyant sur le plan en huit étapes de Kotter pour mettre en œuvre
Devereaux était troublé par les changements annoncés dans la le changement, comment WPAC aurait-il pu gérer différemment le
programmation de WPAC, mais n'a pas pris la parole lors de la changement prévu ?
Sources:D'après C. Edelhart, « La position du météorologue contre l'histoire coûte son travail »,californien(16
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610 CHAPITRE 18 Changement organisationnel et gestion du stress
de Starbucks étaient devenues médiocres, des centaines être plus facile à mettre en œuvre pour Starbucks que pour
centaines d'autres étant fermées. 3.Une grande partie du retour à une culture d'origine est due à
Schultz a donc pris la décision radicale de revenir en tant que PDG et Howard Schultz, qui a fait office de défenseur de cette idée.
de s'engager dans un effort global pour changer la culture d'entreprise Expliquez comment les efforts de Schultz pour changer la
à ce qu'elle était avant son expansion. Les 7 000 magasins Starbucks culture de Starbucks s'inscrivent dans notre discussion sur le
ont été fermés pendant un seul après-midi dans le cadre d'un effort de changement de culture plus tôt dans le chapitre.
formation de 135 000 baristas. Le contrôle de la qualité était une 4.L'initiative de changement de Schultz pourrait réussir dans une autre
mission primordiale ; les baristas avaient pour instruction de verser entreprise qui valorise la personnalisation et des niveaux élevés de
chaque verre d'espresso comme du miel à la cuillère, pour préserver la service client, mais en quoi devrait-elle être différente dans une
saveur. Cette priorité donnée à la qualité plutôt qu'à la rapidité allait à entreprise qui met l'accent sur la rapidité et l'efficacité du service ?
l'encontre des principes de la production de masse, mais c'était
exactement ce que l'entreprise voulait.
Sources:D'après H. Schultz, « Comment Starbucks a retrouvé son mojo »,Newsweek,(21 mars 2011), www .
newsweek.com ; A. Ignatius, « Nous avons dû reconnaître nos erreurs »,Revue de commerce de Harvard(juillet/août
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La technologie et la compétitivité sont en tête des priorités de Selon les chercheurs, cela les empêche d'avoir une relation avec leurs
chacun. enfants. Et 46 % des hommes et des femmes qui occupent un emploi
Aussi extrêmes que puissent paraître les emplois d'Agoglia et Buck, les extrême déclarent que leur emploi les empêche d'avoir une relation solide
travailleurs américains ont peut-être la vie facile. La plupart des enquêtes avec leur conjoint. Environ la moitié des membres de chaque groupe disent
indiquent que les emplois extrêmes sont pires dans les pays en que cela interfère avec leur vie sexuelle. « Je ne peux même pas imaginer
développement.Revue de commerce de HarvardUne étude menée auprès de avoir un petit ami », déclare un occupant d'un emploi extrême. Un autre,
managers de 33 entreprises mondiales a montré que, par rapport aux Chris Cicchinelli, était tellement préoccupé par le fait de ne pas avoir de
managers américains, les managers des pays en développement étaient contact avec son travail pendant sa lune de miel qu'il s'est acheté un
deux fois plus susceptibles d'occuper des emplois extrêmes. téléphone satellite. Même cela ne l'a pas aidé. Il a fini par réduire sa lune de
Pour ceux qui occupent des emplois extrêmes, la vie personnelle passe miel de 10 jours à 5 jours. « J'étais très anxieux », a-t-il déclaré.
souvent au second plan. Quarante-quatre pour cent d’entre eux prennent moins Le problème du surmenage est devenu si grave en Corée du
de dix jours de vacances par an. De nombreuses personnes occupant des emplois Sud que de nombreux employeurs obligent leurs employés à
extrêmes voient la société évoluer vers un modèle où « le gagnant rafle la mise », prendre des congés et les empêchent d'accéder à leur ordinateur
où ceux qui sont prêts à faire un effort supplémentaire récolteront une part pendant les périodes de vacances prévues. Les dirigeants se
disproportionnée des récompenses intrinsèques et extrinsèques. plaignent que les travailleurs coréens sont devenus relativement
Pourquoi les gens acceptent-ils des emplois extrêmes (ou laissent-ils improductifs pendant leurs heures de travail, en partie parce qu'ils
leur travail devenir extrême) ? Une étude de 2006 a montré que pour sont tellement épuisés qu'ils ne peuvent pas travailler
les hommes comme pour les femmes, la principale raison des longues efficacement. Une autorité en la matière estime que les employés
heures de travail stressantes n’est pas le salaire. C’est plutôt l’excitation craignent que s'ils ne travaillent pas des heures excessives, leurs
que procure un travail stimulant ou exigeant. Comme l’a déclaré un employeurs les considèrent comme inutiles.
manager asiatique : « Développer cette activité sur des marchés où
Questions
personne n’a jamais rien fait de tel auparavant est extrêmement
1.Pensez-vous que vous aurez un jour un travail extrême ? En êtes-
passionnant. Et important. Nous avons construit des centres de
vous sûr ? Expliquez.
distribution qui sont essentiels à la croissance de la Chine – ils
contribuent aux perspectives globales de notre économie. » 2.Pourquoi pensez-vous que le nombre d’emplois extrêmes a
Bien que tout cela semble bien, la situation est plus compliquée lorsque l'on augmenté ?
demande aux titulaires d'emplois extrêmes ce que leur emploi leur coûte. Parmi 3.Pensez-vous que les organisations devraient encourager les
eux, 66 % des hommes et 77 % des femmes déclarent que leur travail interfère emplois extrêmes, les décourager ou les laisser complètement
avec leur capacité à entretenir un foyer. Parmi ceux qui ont des emplois extrêmes à la discrétion de l’employé ?
et qui ont des enfants, 65 % des hommes et 33 % des femmes déclarent que leur 4.Pourquoi pensez-vous que les gens acceptent des emplois extrêmes en
travail interfère avec leur capacité à entretenir un foyer. premier lieu ?
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professionnelle et les comportements de citoyenneté organisationnelle rétablissement et le bien-être »,Journal de psychologie de la santé au
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Traduit de Anglais vers Français - www.onlinedoctranslator.com
Pour chaque problème complexe, il existe une solution simple, claire et erronée.
—HL Mencken
Il y a quelques années, un de mes amis était tout excité parce L'évolution des attitudes à l'égard du sexe chez les étudiants, par
qu’il avait lu les résultats d’une étude qui avait enfin résolu, une exemple, est un exemple. La plupart de ces études sont
fois pour toutes, la question de savoir ce qu’il fallait pour soigneusement conçues, avec une grande prudence pour prendre
atteindre le sommet d’une grande entreprise. Je doutais qu’il y en compte les implications et les limites des résultats. Mais
ait une réponse simple à cette question mais, ne voulant pas certaines études sont mal conçues, ce qui rend leurs conclusions
refroidir son enthousiasme, je lui ai demandé de me dire ce au mieux suspectes, et au pire dénuées de sens.
qu’il avait lu. La réponse, selon mon ami, était la suivante : Plutôt que de tenter de faire de vous un chercheur, l'objectif de
participation aux sports universitairesDire que j’étais sceptique cette annexe est de vous sensibiliser davantage en tant que
quant à ses affirmations serait un euphémisme, alors je lui ai consommateur de recherche comportementale. Une connaissance des
demandé de m’en dire plus. méthodes de recherche vous permettra d'apprécier plus pleinement le
L'étude a porté sur 1 700 cadres supérieurs des 500 plus soin apporté à la collecte des données qui sous-tend les informations et
grandes entreprises américaines. Les chercheurs ont découvert les conclusions présentées dans ce texte. De plus, une compréhension
que la moitié d'entre eux avaient pratiqué des sports des méthodes de recherche fera de vous un évaluateur plus compétent
universitaires de niveau universitaire.1Mon ami, qui est doué des études sur le comportement que vous rencontrerez dans les revues
en statistiques, m'a informé que, comme moins de 2 % des commerciales et professionnelles. Une appréciation de la recherche
étudiants participent à des activités sportives comportementale est donc importante car (1) elle constitue le
interuniversitaires, la probabilité que cette découverte se fondement sur lequel sont construites les théories de ce texte et (2) elle
produise par pur hasard est inférieure à 1 sur 10 millions ! Il a vous sera utile dans les années à venir lorsque vous lirez des rapports
conclu son analyse en me disant que, sur la base de cette de recherche et tenterez d'évaluer leur valeur.
recherche, je devrais encourager mes étudiants en gestion à se
mettre en forme et à intégrer l'une des équipes universitaires.
Mon ami a été quelque peu perturbé lorsque j’ai suggéré que
ses conclusions étaient probablement erronées. Ces cadres étaient Objectifs de la recherche
tous des hommes qui avaient fréquenté l’université dans les
RechercheLa théorie de la communication s'intéresse à la collecte systématique
années 1940 et 1950. Ses conseils auraient-ils un sens pour les
d'informations. Son but est de nous aider dans notre recherche de la vérité. Bien
femmes du XXIe siècle ? Ces cadres n’étaient pas non plus des
que nous ne puissions jamais trouver la vérité ultime dans notre cas, cela
étudiants ordinaires. Pour la plupart, ils avaient fréquenté des
consisterait à savoir précisément comment une personne ou un groupe se
universités privées d’élite comme Princeton et Amherst, où une
comporterait dans un contexte organisationnel donné. Les recherches en cours
grande partie des étudiants participaient à des sports
enrichissent notre corpus de connaissances en matière de théorie de la
interuniversitaires. Et ces « sportifs » n’avaient pas nécessairement
communication en soutenant certaines théories, en en contredisant d'autres et en
joué au football ou au basket-ball ; beaucoup avaient pratiqué le
suggérant de nouvelles théories pour remplacer celles qui ne parviennent pas à
golf, le tennis, le baseball, la course de fond, l’aviron, le rugby et
obtenir de soutien.
d’autres sports mineurs similaires. De plus, les chercheurs avaient
peut-être confondu le sens de la causalité. Autrement dit, peut-être
que les individus ayant la motivation et la capacité d’atteindre le
sommet d’une grande entreprise sont attirés par des activités
Terminologie de la recherche
compétitives comme le sport universitaire.
Mon ami a fait un usage abusif des données de recherche. Bien Les chercheurs ont leur propre vocabulaire pour communiquer entre
sûr, il n'est pas le seul. Nous sommes tous continuellement eux et avec des personnes extérieures. Voici une brève définition de
bombardés de rapports d'expériences liant certaines substances au certains des termes les plus courants que vous êtes susceptible de
cancer chez la souris et d'enquêtes qui montrent que rencontrer dans les études en sciences du comportement.2
616
APPENDICERecherche en comportement organisationnel 617
Il y a une forte corrélation, mais il faut se garder de des mois plus tard, nous nous attendons à ce que les résultats soient très
conclure à l'existence d'une relation de cause à effet similaires, à condition que rien ne change entre-temps qui pourrait affecter de
entre les deux. Dans ce cas, la forte corrélation est plus manière significative la satisfaction des employés.
fortuite que prédictive. Est-ce généralisable ?Les résultats de l’étude de recherche sont-
ils généralisables à d’autres groupes d’individus que ceux qui ont
Théorie participé à l’étude initiale ? Soyez conscient, par exemple, des
limites qui peuvent exister dans les recherches qui utilisent des
Le dernier terme que nous introduisons dans cette section estthéorie. La
étudiants comme sujets. Les résultats de telles études sont-ils
théorie décrit un ensemble de concepts ou d'hypothèses systématiquement
généralisables aux employés à temps plein dans des emplois
interdépendants qui prétend expliquer et prédire les phénomènes. Dans
réels ? De même, dans quelle mesure les résultats d’une étude qui
l'OB, les théories sont également fréquemment appeléesmodèlesNous
évalue le stress au travail chez 10 ingénieurs de centrale nucléaire
utilisons les deux termes de manière interchangeable.
dans le hameau de Mahone Bay, en Nouvelle-Écosse, sont-ils
Les théories en OB ne manquent pas. Par exemple, nous avons
généralisables à l’ensemble de la population active ?
des théories pour décrire ce qui motive les gens, les styles de
leadership les plus efficaces, la meilleure façon de résoudre les
conflits et la façon dont les gens acquièrent le pouvoir. Dans
Conception de la recherche
certains cas, nous avons une demi-douzaine ou plus de théories
distinctes qui prétendent expliquer et prédire un phénomène Faire de la recherche est un exercice de compromis. La richesse des
donné. Dans de tels cas, l’une est-elle juste et les autres fausses ? informations s'accompagne généralement d'une moindre
Non ! Elles ont tendance à refléter la science à l’œuvre : les généralisabilité. Plus un chercheur cherche à contrôler les variables
chercheurs testent les théories précédentes, les modifient et, le cas confondantes, moins ses résultats sont susceptibles d'être réalistes.
échéant, proposent de nouveaux modèles qui peuvent s’avérer Une grande précision, une généralisabilité et un contrôle élevés se
avoir des pouvoirs explicatifs et prédictifs plus élevés. Les multiples traduisent presque toujours par des coûts plus élevés. Lorsque les
théories qui tentent d’expliquer des phénomènes courants ne font chercheurs font des choix concernant les personnes qu'ils étudieront, le
qu’attester que l’OB est une discipline active, en constante lieu où leurs recherches seront menées, les méthodes qu'ils utiliseront
croissance et évolution. pour collecter les données, etc., ils doivent faire certaines concessions.
Les bons modèles de recherche ne sont pas parfaits, mais ils reflètent
soigneusement les questions abordées. Gardez ces faits à l'esprit
lorsque nous examinons les points forts et les points faibles de cinq
Évaluation de la recherche modèles de recherche populaires : les études de cas, les enquêtes sur le
terrain, les expériences en laboratoire, les expériences sur le terrain et
En tant que consommateur potentiel de recherche
les examens quantitatifs agrégés.
comportementale, vous devez suivre le principecaveat emptor—
que l’acheteur se méfie ! Pour évaluer une étude de recherche,
vous devez vous poser trois questions.4 Étude de cas
Est-ce valable ?L'étude mesure-t-elle réellement ce qu'elle Vous prenez un exemplaire de l'autobiographie de Soichiro
prétend mesurer ? Un certain nombre de tests psychologiques ont Honda. Il y décrit son enfance pauvre, ses décisions d'ouvrir un
été abandonnés par les employeurs ces dernières années parce petit garage, d'assembler des motos et de construire des
qu'ils ne se sont pas révélés être des mesures valides de la capacité automobiles, et comment cela a conduit à la création de l'une
des candidats à accomplir un travail donné avec succès. Mais la des plus grandes et des plus prospères entreprises du monde.
question de la validité est pertinente pour toutes les études de Ou bien, vous êtes dans un cours de commerce et l'instructeur
recherche. Ainsi, si vous trouvez une étude qui établit un lien entre distribue un document de 50 pages sur deux entreprises : Wal-
des équipes de travail soudées et une productivité accrue, vous Mart et Kmart. Le document détaille l'histoire des deux
devez savoir comment chacune de ces variables a été mesurée et si entreprises, décrit leurs stratégies d'entreprise, leurs
elle mesure réellement ce qu'elle est censée mesurer. philosophies de gestion et leurs plans de marchandisage, et
Est-ce fiable ?La fiabilité fait référence à la cohérence de la inclut des copies de leurs bilans et comptes de résultat récents.
mesure. Si vous mesuriez votre taille tous les jours avec un L'instructeur demande aux membres de la classe de lire le
mètre en bois, vous obtiendriez des résultats très fiables. En document, d'analyser les données et de déterminer pourquoi
revanche, si vous étiez mesuré chaque jour avec un mètre Wal-Mart a eu beaucoup plus de succès que Kmart ces
ruban élastique, il y aurait probablement une disparité dernières années.
considérable entre vos mesures de taille d'un jour à l'autre. L'autobiographie de Soichiro Honda et les brochures
Votre taille, bien sûr, ne change pas d'un jour à l'autre. La distribuées par Wal-Mart et Kmart sont des études de cas. Tirées de
variabilité est due au manque de fiabilité de l'appareil de situations réelles, les études de cas présentent une analyse
mesure. Ainsi, si une entreprise demandait à un groupe de ses approfondie d'un contexte. Ce sont des descriptions complètes,
employés de remplir un questionnaire fiable sur la satisfaction riches en détails sur un individu, un groupe ou une organisation. La
au travail, puis de répéter le questionnaire six fois par semaine, principale source d'information des études de cas est
APPENDICERecherche en comportement organisationnel 619
obtenues par l’observation, parfois complétée par des les sentiments des gens à propos de certains problèmes ou la façon dont ils disent se comporter.
entretiens et un examen des dossiers et des documents. Ces données peuvent ensuite être facilement quantifiées.
Les études de cas ont leurs inconvénients. Elles sont sujettes Mais l'enquête sur le terrain présente un certain nombre de faiblesses
aux biais de perception et aux interprétations subjectives de potentielles. Tout d'abord, les questionnaires envoyés par courrier
l'observateur. Le lecteur d'une étude de cas est captif de ce que obtiennent rarement 100 % de réponses. Les faibles taux de réponse
l'observateur/auteur de l'étude de cas choisit d'inclure et d'exclure. remettent en question la généralisation des conclusions basées sur les
Les études de cas sacrifient également la généralisabilité à la réponses des répondants aux non-répondants. Ensuite, le format permet de
profondeur des informations et à la richesse des détails. Comme il mieux cerner les attitudes et les perceptions des répondants que leurs
est toujours dangereux de généraliser à partir d'un échantillon, les comportements. Troisièmement, les réponses peuvent souffrir de
études de cas rendent difficile la preuve ou le rejet d'une désirabilité sociale, c'est-à-dire que les personnes disent ce qu'elles pensent
hypothèse. D'un autre côté, on ne peut ignorer l'analyse que le chercheur veut entendre. Quatrièmement, comme les enquêtes sur le
approfondie que les études de cas fournissent souvent. Elles terrain sont conçues pour se concentrer sur des questions spécifiques, elles
constituent un excellent outil pour la recherche exploratoire initiale constituent un moyen relativement peu efficace d'acquérir des informations
et pour évaluer les problèmes réels des organisations. approfondies. Enfin, la qualité des généralisations dépend en grande partie
de la population choisie. Réponses des dirigeants deFortune500 entreprises,
par exemple, ne nous disent rien sur les petites et moyennes entreprises ou
Enquête sur le terrain les organisations à but non lucratif. En résumé, même une enquête de
Un long questionnaire a été créé pour évaluer l'utilisation des politiques terrain bien conçue sacrifie la profondeur des informations à l'étendue, à la
d'éthique, des structures d'éthique formelles, des activités formalisées généralisabilité et à l'efficacité économique.
telles que la formation à l'éthique et l'implication des dirigeants dans
les programmes d'éthique au sein des sociétés d'un milliard de dollars.
Le bureau des affaires publiques ou des communications d'entreprise
de toutes les sociétésFortuneCinq cents entreprises industrielles et cinq Expérience en laboratoire
cents sociétés de services ont été contactées pour obtenir le nom et L’étude suivante est un exemple classique d’expérience en
l’adresse du « responsable le plus chargé des questions d’éthique et de laboratoire. Un chercheur, Stanley Milgram, s’est demandé
conduite » dans chaque entreprise. Le questionnaire, accompagné jusqu’où les individus iraient en suivant des ordres. Si les sujets
d’une lettre d’accompagnement expliquant la nature de l’étude, a été étaient placés dans le rôle d’un enseignant dans une
envoyé par courrier à ces mille responsables. Sur le total, 254 ont expérience d’apprentissage et qu’un expérimentateur leur
renvoyé un questionnaire rempli, ce qui représente un taux de réponse demandait d’administrer un choc à un apprenant chaque fois
légèrement supérieur à 25 %. Les résultats de l’enquête ont révélé, que celui-ci faisait une erreur, les sujets suivraient-ils les ordres
entre autres, que 77 % d’entre elles disposaient de codes d’éthique de l’expérimentateur ? Leur volonté d’obéir diminuerait-elle à
officiels et que 54 % d’entre elles avaient un responsable mesure que l’intensité du choc augmenterait ?
spécifiquement chargé des questions d’éthique et de conduite.5 Pour tester ces hypothèses, Milgram a recruté un groupe
L’étude précédente illustre une enquête de terrain typique. Un de sujets. Chacun d’eux a été amené à croire que l’expérience
échantillon de répondants (dans ce cas, 1 000 dirigeants visait à étudier l’effet de la punition sur la mémoire. Leur tâche
d’entreprises des plus grandes sociétés cotées en bourse aux États- consistait à jouer le rôle d’enseignant et à administrer une
Unis) a été sélectionné pour représenter un groupe plus large punition chaque fois que l’élève faisait une erreur lors du test
étudié (des entreprises américaines d’un milliard de dollars). Les d’apprentissage.
répondants ont ensuite été interrogés à l’aide d’un questionnaire La punition était administrée par un choc électrique. Le
ou interviewés pour recueillir des données sur des caractéristiques sujet était assis devant un générateur de choc avec 30
particulières (le contenu et la structure des programmes et niveaux de choc, commençant à zéro et progressant par
pratiques d’éthique) qui intéressaient les chercheurs. La incréments de 15 volts jusqu'à un maximum de 450 volts.
standardisation des éléments de réponse permet de quantifier, Les délimitations de ces positions allaient de « choc léger »
d’analyser et de résumer facilement les données, et permet aux à 15 volts à « danger : choc grave » à 450 volts. Pour
chercheurs de tirer des conclusions à partir de l’échantillon augmenter le réalisme de l'expérience, les sujets recevaient
représentatif sur la population plus large. un échantillon de choc de 45 volts et voyaient l'élève, un
L'enquête sur le terrain permet de réaliser des économies en homme agréable et doux d'environ 50 ans attaché sur une «
matière de recherche. Il est moins coûteux d'échantillonner une chaise électrique » dans une pièce adjacente. Bien sûr,
population que d'obtenir des données auprès de chaque membre de l'élève était un acteur et les chocs électriques étaient
cette population. (Il existe, par exemple, plus de 5 000 entreprises factices, mais les sujets ne le savaient pas.
américaines dont le chiffre d'affaires dépasse un milliard de dollars ; et Prenant place devant le générateur de choc, le sujet
comme certaines d'entre elles sont privées et ne divulguent pas leurs était invité à commencer par le niveau de choc le plus bas et
données financières au public, elles sont exclues de l'enquête.) Fortune à augmenter l'intensité du choc au niveau suivant chaque
De plus, comme l’illustre l’étude sur l’éthique, les enquêtes sur le terrain fois que l'apprenant faisait une erreur ou ne répondait pas.
constituent un moyen efficace de découvrir comment
620 APPENDICERecherche en comportement organisationnel
Au début du test, l'intensité du choc augmentait Les effectifs. Deux d'entre eux ont été choisis pour l'expérience, tous
rapidement car l'élève faisait de nombreuses erreurs. Le deux situés dans la région métropolitaine de Cleveland. De toute
sujet recevait des commentaires verbaux de l'élève : à 75 évidence, il ne serait pas approprié de comparer deux usines de taille
volts, l'élève commençait à grogner et à gémir ; à 150 similaire si l'une se trouve dans une zone rurale du Mississippi et l'autre
volts, il exigeait d'être libéré de l'expérience ; à 180 volts, dans une zone urbaine de Copenhague, car des facteurs tels que la
il criait qu'il ne pouvait plus supporter la douleur ; et à culture nationale, les transports et la météo pourraient être plus
300 volts, il insistait pour qu'on le laisse sortir, criait à susceptibles d'expliquer les différences constatées que les
propos de son problème cardiaque, hurlait, puis ne changements dans le nombre de jours travaillés par semaine.
répondait plus aux questions. Dans une usine, l'expérience a été mise en place dès que les
La plupart des sujets protestèrent et, craignant de tuer l'élève travailleurs ont commencé à travailler quatre jours par semaine.
si les chocs électriques accrus devaient provoquer une crise Dans l'autre usine, qui est devenue le groupe témoin, aucun
cardiaque, ils insistèrent pour dire qu'ils ne pouvaient pas changement n'a été apporté à la semaine de cinq jours des
continuer leur travail. Les hésitations ou les protestations du sujet employés. Les données sur les absences ont été recueillies à partir
furent accueillies par la déclaration de l'expérimentateur : « Vous des dossiers de l'entreprise dans les deux usines pendant une
n'avez pas le choix, vous devez continuer ! Votre travail consiste à période de 18 mois. Cette période prolongée a réduit le risque que
punir les erreurs de l'élève. » Bien sûr, les sujets avaient le choix. les résultats soient faussés par la simple nouveauté des
Tout ce qu'ils avaient à faire était de se lever et de partir. changements mis en œuvre dans l'usine expérimentale. Au bout de
La majorité des sujets n'ont pas donné leur accord. Mais la 18 mois, la direction a constaté que l'absentéisme avait diminué de
dissension n'est pas synonyme de désobéissance. Soixante-deux pour 40 % dans l'usine expérimentale et de seulement 6 % dans l'usine
cent des sujets ont augmenté le niveau de décharge jusqu'à un témoin. En raison de la conception de cette étude, la direction a
maximum de 450 volts. Le niveau moyen de décharge administré par estimé que la plus forte baisse des absences dans l'usine
les 38 pour cent restants était de près de 370 volts.6 expérimentale était due à l'introduction de la semaine de travail
Dans une expérience de laboratoire comme celle menée comprimée.
par Milgram, le chercheur crée un environnement artificiel. L’expérience sur le terrain est similaire à l’expérience en
Il manipule ensuite une variable indépendante dans des laboratoire, sauf qu’elle est menée dans une organisation réelle. Le
conditions contrôlées. Enfin, toutes choses étant égales par cadre naturel est plus réaliste que le cadre de laboratoire, ce qui
ailleurs, le chercheur est en mesure de conclure que tout renforce la validité mais entrave le contrôle. De plus, à moins que des
changement dans la variable dépendante est dû à la groupes de contrôle ne soient maintenus, il peut y avoir une perte de
manipulation ou au changement imposé à la variable contrôle si des forces extérieures interviennent, par exemple une grève
indépendante. Il faut noter que, grâce aux conditions des employés, un licenciement massif ou une restructuration
contrôlées, le chercheur est en mesure d'impliquer une d’entreprise. Le plus grand problème des études sur le terrain est peut-
causalité entre les variables indépendantes et dépendantes. être lié au biais de sélection organisationnelle. Toutes les organisations
ne vont pas autoriser des chercheurs extérieurs à venir étudier leurs
L’expérience en laboratoire troque le réalisme et la employés et leurs activités. Cela est particulièrement vrai pour les
généralisabilité contre la précision et le contrôle. Elle permet organisations qui ont de graves problèmes. Par conséquent, comme la
un degré élevé de contrôle sur les variables et une mesure plupart des études publiées en OB sont réalisées par des chercheurs
précise de ces variables. Mais les résultats des études en extérieurs, le biais de sélection pourrait favoriser la publication d’études
laboratoire sont souvent difficiles à généraliser au monde du menées presque exclusivement dans des organisations performantes
travail réel. En effet, le laboratoire artificiel reproduit rarement et bien gérées.
les subtilités et les nuances des organisations réelles. En outre, Notre conclusion générale est que, parmi les quatre modèles de
de nombreuses expériences en laboratoire portent sur des recherche que nous avons discutés jusqu'à présent, l'expérience sur le
phénomènes qui ne peuvent être reproduits ou appliqués à terrain fournit généralement les résultats les plus valables et les plus
des situations réelles. généralisables et, à l'exception de son coût élevé, est celle qui offre le moins
de compromis pour obtenir le plus.7
découvrir l'impact d'OB Mod sur la performance des tâches sur une L'université a envoyé une lettre commune sur papier à en-tête à
période de 20 ans.8Après avoir écarté les rapports qui contenaient 240 restaurants de New York, dans laquelle il expliquait comment il
des informations inadéquates, des données non quantitatives ou avait mangé dans ce restaurant avec sa femme pour célébrer leur
qui ne répondaient pas à toutes les conditions associées aux anniversaire de mariage, comment il avait eu une intoxication
principes de modification comportementale, les chercheurs ont alimentaire et qu'il avait passé la nuit dans sa salle de bain à vomir.
réduit leur ensemble à 19 études qui comprenaient des données 11La lettre se terminait ainsi : « Bien que je n’aie pas l’intention de
sur 2 818 personnes. En utilisant une technique d'agrégation déposer des rapports auprès du Better Business Bureau ou du
appeléeméta-analyse,les chercheurs ont pu synthétiser les études ministère de la Santé, je veux que vous compreniez ce que j’ai vécu
de manière quantitative et conclure que la performance moyenne en prévision de votre réponse. J’attends votre réponse. » La lettre
d'une personne aux tâches passera du 50e percentile au 67e fictive faisait partie de l’étude du professeur visant à déterminer la
percentile après une intervention OB Mod. manière dont les restaurants réagissaient aux plaintes. Mais elle a
L’évaluation des performances de la tâche OB Mod réalisée par créé un chaos culinaire chez de nombreux propriétaires, gérants et
ces chercheurs illustre l’utilisation de la méta-analyse, une forme chefs de restaurant alors qu’ils examinaient les menus et
quantitative d’analyse de la littérature qui permet aux chercheurs préparaient les livraisons de nourriture potentiellement avariée, et
d’examiner les résultats de validité d’un ensemble complet d’études interrogeaient les employés de cuisine sur d’éventuels
individuelles, puis de leur appliquer une formule pour déterminer manquements. Une lettre d’excuses de suivi de l’université pour «
si elles produisent systématiquement des résultats similaires.9Si les une erreur de jugement flagrante d’un membre junior du corps
résultats se révèlent cohérents, les chercheurs peuvent conclure enseignant » n’a pas fait grand-chose pour compenser la détresse
avec plus de confiance que la validité est généralisable. La méta- qu’elle a créée pour les personnes concernées.
analyse est un moyen de surmonter les interprétations
potentiellement imprécises des revues qualitatives et de Des associations professionnelles comme l'American
synthétiser les variations dans les études quantitatives. En outre, Psychological Association, l'American Sociological Association et
cette technique permet aux chercheurs d'identifier les variables l'Academy of Management ont publié des directives officielles pour
modératrices potentielles entre une variable indépendante et une la conduite de la recherche. Pourtant, le débat éthique continue.
variable dépendante. D'un côté, on trouve ceux qui soutiennent que des contrôles
Au cours des 25 dernières années, cette méthode de recherche éthiques stricts peuvent nuire à la validité scientifique d'une
a connu un regain de popularité. Pourquoi ? Elle semble offrir un expérience et paralyser les recherches futures. La tromperie, par
moyen plus objectif de réaliser des revues de littérature exemple, est souvent nécessaire pour éviter de contaminer les
traditionnelles. Bien que l'utilisation de la méta-analyse exige des résultats. De plus, les partisans d'une minimisation des contrôles
chercheurs qu'ils fassent un certain nombre de choix, ce qui peut éthiques notent que peu de sujets ont été sensiblement lésés par
introduire une part considérable de subjectivité dans le processus, des expériences trompeuses. Même dans l'expérience hautement
il est indéniable que les revues de méta-analyse sont désormais manipulatrice de Milgram, seulement 1,3 pour cent des sujets ont
largement répandues dans la littérature sur l'OB. fait part de sentiments négatifs à propos de leur expérience.
L'autre côté de ce débat se concentre sur les droits des
participants. Les partisans de contrôles éthiques stricts soutiennent
qu'aucune procédure ne devrait jamais être émotionnellement ou
L'éthique dans la recherche
physiquement pénible pour les sujets et qu'en tant que
Les chercheurs ne font pas toujours preuve de tact ou de franchise avec les professionnels, les chercheurs sont obligés d'être complètement
sujets lorsqu’ils mènent leurs études. Par exemple, les questions posées honnêtes avec leurs sujets et de protéger leur vie privée à tout prix.
dans les enquêtes de terrain peuvent être perçues comme embarrassantes
par les répondants ou comme une atteinte à la vie privée. De plus, il est
arrivé que des chercheurs menant des études en laboratoire trompent les
participants sur le véritable objectif de leur expérience « parce qu’ils
pensaient que la tromperie était nécessaire pour obtenir des réponses
Résumé
honnêtes ».10 Le sujet du comportement organisationnel est composé d'un grand
Les « expériences d’apprentissage » menées par Stanley nombre de théories basées sur la recherche. Les études de recherche,
Milgram, il y a plus de 30 ans, ont été largement critiquées par lorsqu'elles sont intégrées de manière cumulative, deviennent des
les psychologues pour des raisons éthiques. Il a menti aux théories, et les théories sont proposées et suivies d'études de recherche
sujets en leur disant que son étude portait sur l’apprentissage, conçues pour les valider. Les concepts qui composent le comportement
alors qu’en fait, il s’intéressait à l’obéissance. La machine à organisationnel ne sont donc valables que dans la mesure où les
décharge qu’il a utilisée était une fausse. Même l’« apprenant » recherches les soutiennent.
était un complice de Milgram qui avait été entraîné à agir Les sujets et les problématiques abordés dans ce livre sont
comme s’il était blessé et souffrait. Pourtant, les manquements pour la plupart issus de la recherche. Ils représentent le résultat
à l’éthique continuent. Par exemple, en 2001, un professeur de d'une collecte systématique d'informations plutôt que de simples
comportement organisationnel à Columbia intuitions, intuitions ou opinions. Cela ne signifie pas, bien sûr, que
622 APPENDICERecherche en comportement organisationnel
Nous avons toutes les réponses aux problèmes de comportement 5.GR Weaver, LK Trevino et PL Cochran, « Pratiques éthiques des
organisationnel. Beaucoup nécessitent des preuves beaucoup plus entreprises au milieu des années 1990 : une étude empirique des
corroborantes. La généralisabilité des autres est limitée par les entreprises du Fortune 1000 »,Journal de l'éthique des affaires,Février
1999, pp. 283–294.
méthodes de recherche utilisées. Mais de nouvelles informations sont
6.S. Milgram,Obéissance à l'autorité(New York : Harper & Row, 1974).
créées et publiées à un rythme accéléré. Pour vous tenir au courant des
Pour une critique de cette recherche, voir T. Blass, « Understanding
dernières découvertes, nous vous encourageons vivement à consulter
Behavior in the Milgram Obedience Experiment: The Role of
régulièrement les dernières recherches sur le comportement
Personality, Situations, and Their Interactions »,Journal de la
organisationnel. D'autres travaux universitaires peuvent être trouvés personnalité et de la psychologie sociale,Mars 1991, pp. 398–413.
dans des revues telles queRevue de l'Académie de gestion, Revue de
l'Académie de gestion, Revue trimestrielle des sciences administratives, 7.Voir, par exemple, WN Kaghan, AL Strauss, SR Barley,
Relations humaines, Revue de psychologie appliquée, Revue de gestion, MY Brannen et RJ Thomas, « La pratique et les utilisations de la
Revue du comportement organisationnel, etLeadership TrimestrielPour recherche sur le terrain dans les organisations du 21e siècle »,Journal
des interprétations plus pratiques des résultats de la recherche OB, d'enquête sur la gestion,Mars 1999, pp. 67–81.
vous pouvez lire le Académie de gestion, California Management 8.AD Stajkovic et F. Luthans, « Une méta-analyse des effets de la
modification du comportement organisationnel sur la performance
Review, Harvard Business Review, Dynamique organisationnelle, et le
des tâches, 1975-1995 »,Journal de l'Académie de gestion, Octobre
Évaluation de la direction de Sloan.
1997, pp. 1122–1149.
9.Voir, par exemple, K. Zakzanis, « The Reliability of Meta Analytic
Review »,Rapports psychologiques,Août 1998, pp. 215–222 ; C.
Notes de fin Ostroff et DA Harrison, « Méta-analyse, niveau d'analyse et
1.J.A. Byrne, « La sueur des dirigeants »,Forbes, 20 mai 1985, pp. meilleures estimations des corrélations de population :
198–200. précautions à prendre pour interpréter les résultats de la méta-
2.Voir DP Schwab,Méthodes de recherche sur le comportement analyse dans le comportement organisationnel »,Journal de
organisationnel(Mahwah, NJ : Lawrence Erlbaum Associates, 1999) ; et psychologie appliquée,Avril 1999, pp. 260–270 ; R. Rosenthal et MR
SG Rogelberg (éd.),Manuel Blackwell des méthodes de recherche en DiMatteo, « Méta-analyse : développements récents des méthodes
psychologie industrielle et organisationnelle((Malden, Massachusetts : quantitatives pour les analyses documentaires », dans ST Fiske, DL
Blackwell, 2002). Schacter et C. Zahn-Wacher (dir.),Revue annuelle de psychologie,
3.BM Staw et GR Oldham, « Reconsidérer nos variables vol. 52 (Palo Alto, CA : Annual Reviews, 2001), pp. 59–82 ; et FL
dépendantes : une critique et une étude empirique »,Journal Schmidt et JE Hunter, « Meta-Analysis », dans N. Anderson, DS
de l'Académie de gestion,Décembre 1978, pp. 539–559 ; et BM Ones, HK Sinangil et C. Viswesvaran (éd.),Manuel de psychologie
Staw, « Organizational Behavior: A Review and Reformulation industrielle, du travail et des organisations,vol. 1 (Thousand Oaks,
of the Field's Outcome Variables », dans MR Rosenzweig et LW CA : Sage, 2001), pp. 51–70.
Porter (éd.),Revue annuelle de psychologie,vol. 35 (Palo Alto, 10.Pour en savoir plus sur les questions éthiques dans la recherche, voir TL Beauchamp,
CA : Annual Reviews, 1984), pp. 627–666. RR Faden, RJ Wallace, Jr., et L. Walters (éd.),Questions éthiques dans la
4.RS Blackburn, « Conception expérimentale dans les contextes recherche en sciences sociales(Baltimore, MD : Johns Hopkins University
organisationnels », dans JW Lorsch (éd.),Manuel de comportement Press, 1982) ; et JG Adair, « Éthique de la recherche psychologique :
organisationnel(Upper Saddle River, NJ : Prentice Hall, 1987), pp. nouvelles politiques, problèmes persistants, nouvelles préoccupations
127–128 ; et FL Schmidt, C. Viswesvaran, DS Ones, « La fiabilité »,Psychologie canadienne,Février 2001, pp. 25–37.
n'est pas la validité et la validité n'est pas la fiabilité », Psychologie 11.J. Kifner, « Un chercheur déclenche une fausse alerte gastronomique »,Le
du personnel,Hiver 2000, pp. 901–912. New York Times,8 septembre 2001, p. A1.
Cas complets
1
Californie SE
Les employés étaient de plus en plus mécontents. Leur insécurité face à leur
Objectifs d'apprentissage emploi avait des répercussions sur leur comportement. La réduction des effectifs
Dans ce cas, vous aurez l'occasion d'évaluer un programme de de l'entreprise était une grande nouvelle et les employés n'aimaient pas ce qu'ils
difficulté. Agissant au nom du conseil d'administration de l'entreprise, Les médias ont fait état de la fermeture des magasins Morgan-
vous évaluerez la stratégie actuelle du conseil d'administration en vous Moe en raison de l'absence de préavis ou de communication de la
basant sur les données d'enquête. Vous conseillerez également les part des bureaux de l'entreprise, ainsi que du manque
membres du conseil sur l'amélioration de l'efficacité de ce programme d'indemnités de départ pour les employés qui partent. En l'absence
en vous basant sur ce que vous avez appris sur la définition d'objectifs d'informations officielles, les rumeurs et les commérages se sont
et la motivation dans les organisations. répandus comme une traînée de poudre parmi les employés
restants. Quelques blogs en colère créés par des employés
licenciés, comme IHateMorganMoe.blogspot.com, ont encore
aggravé la situation et les relations publiques.
Principaux domaines thématiques Morgan-Moe évolue également sur d’autres plans. L’âge moyen
● L’évolution de la nature du travail de ses employés augmente rapidement. Plusieurs facteurs ont
● Diversité et âge contribué à cette évolution. Tout d’abord, il y a moins de jeunes
● Définition d'objectifs
qualifiés, car de nombreuses familles ont déménagé dans le sud
● Réduction des effectifs organisationnels pour trouver du travail. Ensuite, les magasins ont été activement
● Justice organisationnelle encouragés à embaucher des travailleurs plus âgés, comme des
retraités à la recherche d’un revenu supplémentaire. Les directeurs
sont très réceptifs à ces travailleurs plus âgés, car ils sont plus
623
624 CAS COMPLETS
Les gens qui avaient une raison de vivre étaient plus Ostremski, un autre promoteur du programme I, a ajouté : « Il est
susceptibles de persévérer face à des souffrances presque normal que les employés se sentent un peu incertains. S’ils pensent que
indescriptibles. Quelque chose dans ce livre, et son plaidoyer nous sommes en sécurité, ils vont se relâcher. S’ils pensent que nous
pour trouver un sens et une direction comme moyen de sommes en difficulté, ils vont abandonner. »
triompher de l'adversité, a vraiment marqué Claussen. Il Cal Martins s'interroge également sur la nécessité de
pensait qu'il pourrait peut-être appliquer ses leçons à ses fournir des informations à toute l'équipe, mais il a choisi le
employés. Il a proposé l'idée d'une nouvelle direction pour la programme II. « Une personne doit savoir où elle se situe dans
gestion au comité exécutif de l'entreprise, et ils ont accepté à son poste, mais elle n'a pas besoin de connaître les autres. Cela
contrecœur d'essayer ses suggestions. crée des tensions inutiles. »
Au cours des six derniers mois, les magasins de l’entreprise ont C'est un peu la même raison qui a poussé Cindy Ang à choisir le
utilisé un système de gestion des performances qui, comme le dit programme V. « Lorsque nous tenons nos réunions de
Claussen, « incite les gens à adhérer à l’idée de performance afin brainstorming, je sais ce qu'ils [les employés] pensent être le plus
qu’ils puissent voir des résultats concrets dans leurs magasins. Il urgent, et non ce que dit une feuille de calcul. Cela me permet de
s’agit de voir que votre travail sert un objectif plus large. J’ai lu que mieux comprendre ce qui se passe dans mon magasin. Les chiffres
certaines entreprises partageaient les informations sur les comptent, bien sûr, mais ils ne disent pas tout. J'avais aussi un peu
performances des magasins avec leurs employés pour leur peur que les employés soient contrariés s'ils voyaient que nous
permettre de comprendre ce que signifie réellement leur travail et n'obtenions pas de bons résultats. »
de participer aux changements, et j’ai pensé que c’était quelque
chose que nous serions en mesure de faire. »
L'équipe RH a proposé cinq options pour le système de gestion. Résultats à ce jour
Le programme Corporate a permis aux managers de choisir
l'option qui leur semblait la plus adaptée à leurs employés afin Claussen est convaincu que la procédure la plus élaborée
qu'ils n'aient pas l'impression qu'un changement rapide leur était (Programme IV) est la plus efficace, mais tous les membres du
imposé. Le programme I a abandonné la nouvelle idée, en comité exécutif ne sont pas convaincus par son plaidoyer. Bien
maintenant le cap et en fournissant aux employés peu ou pas qu'ils aient soutenu la mise en œuvre test du système parce
d'informations ou de possibilités de participation. Le programme II qu'il semble avoir des coûts relativement faibles, d'autres
suit les absences et les congés maladie des employés et partage membres du comité veulent voir des résultats. La PDG Jean
ces informations avec les employés individuels, leur donnant des Masterson a demandé une analyse complète des performances
commentaires sur les éléments qu'ils peuvent contrôler. La des différents magasins au cours des quatre dernières années.
direction ne prend aucune autre mesure. Le programme III suit les Elle est particulièrement intéressée de voir comment les
ventes et les taux de remplacement des stocks sur les quarts de chiffres de vente et les taux de rotation ont été affectés par le
travail. Comme dans le programme II, les informations sont nouveau programme.
partagées avec les employés, mais sans leur fournir de L'entreprise a collecté des données sur les ventes et les taux de
commentaires sur les absences et les congés maladie. Le rotation dans des feuilles de calcul et a préparé le rapport suivant, qui
programme IV, le plus complet, suit les mêmes informations que estime également le coût en dollars du temps de travail du personnel
les programmes II et III. Les managers les communiquent lors de dans chaque méthode. Ces coûts sont basés sur le nombre d'heures
séances de brainstorming hebdomadaires, au cours desquelles les que les employés passent à travailler sur le programme multiplié par
employés essaient de déterminer ce qu'ils peuvent améliorer à leur taux de salaire. Les estimations du chiffre d'affaires, du bénéfice et
l'avenir et font des suggestions pour améliorer les performances du temps de travail du personnel sont collectées par magasin. Les
du magasin. Le programme V conserve l'idée du brainstorming données sur le bénéfice et le chiffre d'affaires comprennent les
mais ne fournit pas aux employés d'informations sur leur moyennes et les écarts types entre les sites ; le bénéfice est net du coût
comportement ou les bénéfices de l'entreprise. mensuel du temps. Les informations sur le chiffre d'affaires font
référence au pourcentage d'employés qui démissionnent ou sont
Depuis la mise en place du système, Claussen a discuté avec licenciés au cours d'un mois.
plusieurs responsables pour savoir ce qui les a motivés à choisir le Pour voir si des tendances se dégageaient dans le choix des
programme qu'ils ont choisi. Artie Washington, qui a choisi le programmes par les managers, l'entreprise a calculé les relations entre
programme IV, a déclaré : « Je veux que mes employés aient leur avis le choix des programmes et diverses caractéristiques des magasins. Le
sur la façon de faire fonctionner le magasin sans problème. Tout le programme I a été choisi le plus souvent par les magasins les plus
monde s'inquiète de la sécurité de son emploi dans cette situation anciens et ceux situés dans les zones les plus défavorisées
économique. Les tenir au courant de ce qui se passe et leur donner les économiquement. Les programmes II et III ont été choisis le plus
moyens de changer les choses les incite à s'impliquer. » souvent par les magasins des zones urbaines et dans les zones où la
Betty Alvarez ne pouvait pas être plus en désaccord. Elle a main-d'œuvre était en moyenne plus jeune. Les programmes IV et V ont
choisi le Programme I. « Je préfère que mes employés fassent été choisis le plus souvent dans les magasins des zones rurales, et
leur travail plutôt que d'aller à des réunions pour parler de leur surtout dans ceux où la main-d'œuvre est en moyenne plus âgée.
travail. C'est à cela que sert la gestion. » Michael
CAS 1 Gérer la motivation dans une économie difficile 625
Programme Méthodes des magasins Chiffre d'affaires par mois Coût en temps
Votre mission (qui perpétue le statu quo) affecte-t-il les conclusions que
vous pouvez tirer sur le succès du programme ?
Votre tâche consiste à préparer un rapport destiné au comité c.Quels sont les avantages d’attribuer aléatoirement
exécutif de l'entreprise sur l'efficacité de ces programmes. différentes conditions aux magasins au lieu d’utiliser
Assurez-vous qu'il s'agit d'un document professionnel. Votre ce processus d’autosélection ?
public ne connaîtra pas nécessairement les principes 5.Comment l'évolution de la main-d'œuvre et de l'économie,
organisationnels que vous décrivez, veillez donc à fournir des décrite dans votre manuel et dans l'étude de cas, influence-t-
explications détaillées que quelqu'un dans une véritable elle vos conclusions sur la manière de gérer les employés du
entreprise peut comprendre. commerce de détail ? La participation d'une main-d'œuvre
Lorsque vous écrivez, assurez-vous d’aborder les points plus expérimentée aide-t-elle ou nuit-elle à ces programmes ?
suivants : Pourquoi ces programmes pourraient-ils fonctionner
1.Considérez les cinq systèmes de gestion comme des différemment dans une économie qui ne se porte pas si mal ?
variables dans une expérience. Identifiez les variables 6.Claussen a essentiellement conçu le programme lui-même, avec très
indépendantes et dépendantes et expliquez comment elles peu de recherches sur la définition des objectifs et la motivation.
sont liées les unes aux autres. D'après votre manuel, comment a-t-il réussi ? Quelles parties du
2.Sur la base de la discussion sur les variables indépendantes programme semblent bien correspondre aux données de
et dépendantes dans le manuel, y a-t-il autre chose que recherche sur la définition des objectifs ? Quelles parties
vous aimeriez mesurer comme résultat ? changeriez-vous pour obtenir des améliorations plus
3.Examinez les données et décidez quelle méthode de gestion substantielles de la motivation des employés ?
semble la plus efficace pour générer des revenus et 7.Décrivez les sentiments que les employés pourraient ressentir
réduire le chiffre d'affaires, et pourquoi. Quelles méthodes lorsque ces systèmes sont mis en œuvre et qui pourraient
semblent les moins efficaces, et pourquoi ? favoriser ou entraver la réussite du programme. Quels conseils
4.Avez-vous des inquiétudes concernant ces données ? donneriez-vous aux responsables sur la manière de mettre en
un.Une comparaison du nombre de magasins œuvre les programmes afin qu'ils correspondent aux principes de
utilisant chaque méthode influence-t-elle vos justice organisationnelle décrits dans votre manuel ?
conclusions ?
b.Le fait que les gestionnaires sélectionnent le programme
spécifique à utiliser (y compris le programme I,
626 CAS COMPLETS
ASE
Cela s'est terminé par une rencontre avec le service client qui a entraîné « Nous utilisons un formulaire de sondage, donc ils pensent que nous pouvons
d'autres problèmes. répondre à toutes leurs questions. La plupart d’entre nous n’en savons pas plus
Les plaintes les plus fréquentes que Lee a relevées dans les sur la plomberie que l’appelant. S’ils n’utilisent pas les termes du sondage, nous ne
enquêtes auprès des clients concernaient le temps de réponse et le comprenons pas de quoi ils parlent. Un plombier le ferait, mais nous ne sommes
coût, en particulier lorsque la mauvaise personne était envoyée pas des plombiers ; nous ne faisons que répondre aux appels. »
pour une tâche. L'assistant d'un plombier ne peut pas terminer un Les problèmes de service client concernent également les agents
travail techniquement plus complexe. Le rendez-vous doit être de facturation. Ce sont eux qui doivent constamment contacter les
reprogrammé, et le temps du client et du personnel a été gaspillé. clients pour obtenir un paiement. « Ce n’est pas de ma faute si le
Le retard qui en résultait incitait souvent les clients dans ces mauvais technicien a été envoyé », explique Elizabeth Monty. « Si deux
situations à refuser tout contact ultérieur avec DrainFlow. techniciens sont venus, cela fait deux déplacements. Si un plombier a
Beaucoup d'entre eux ont décidé de faire appel à Lightning fait le travail, vous payez le tarif d’un plombier. Certains de ces clients
Plumber. ne comprennent pas que je n’ai pas répondu à leur premier appel, et je
« Quand j'arrive sur un chantier dont je ne peux me fais donc engueuler. » Les agents de facturation se plaignent
pas m'occuper », explique Jim Larson, l'assistant également de ne voir que la fin du processus, de sorte qu’ils ne savent
plombier, « le client s'énerve. Il pensait avoir affaire à pas ce que l’appel initial impliquait. Le travail est assez impersonnel et
un plombier agréé, puisqu'il appelait un plombier. Lui une grande partie du travail consiste à enregistrer les plaintes des
dire qu'il doit faire appel à quelqu'un d'autre ne passe clients. N’oubliez pas que 40 % des clients ne sont pas satisfaits et que
pas bien. » ce sont les agents de facturation qui subissent le plus gros des
En revanche, lorsqu'un plombier s'occupe d'un travail réactions négatives au téléphone.
facilement effectué par un assistant plombier, le client est Comme vous pouvez probablement le constater, tous les employés
toujours facturé au tarif plus élevé du plombier. Luis Berger, doivent s'engager dans un travail émotionnel, comme décrit dans votre
plombier agréé, n'aime pas non plus être dans la position manuel, et beaucoup d'entre eux n'ont pas les compétences ou les traits de
d'annoncer de mauvaises nouvelles aux clients. « Si on me personnalité nécessaires pour mener à bien la partie interaction avec la
demande de faire quelque chose comme nettoyer un drain, le clientèle de leur travail. Ils ne sont pas formés pour fournir un service à la
client ne s'attend pas à une facture salée. Je suis pris entre le clientèle et ils voient leur travail principalement en termes techniques ou
marteau et l'enclume : je ne fixe pas les tarifs ni ne prends les mécaniques. Un bon nombre d'entre eux sont en fait anxieux à l'idée de
rendez-vous, mais c'est moi qui l'obtiens du client. » Les parler directement avec les clients. Le personnel de bureau (processeurs de
plombiers n'apprécient pas non plus d'être envoyés pour faire commandes et représentants de facturation) sait que le service à la clientèle
des travaux aussi simples. fait partie de son travail, mais il trouve également éprouvant de devoir gérer
Susie McCarty est l'une des responsables du traitement des commandes les commentaires négatifs des clients et des collègues.
de DrainFlow. Elle est également frustrée lorsque la mauvaise personne est Il y a quelques années, une société de conseil en gestion a été
envoyée pour une tâche, mais elle estime qu'elle et les autres responsables chargée d'enquêter sur les attitudes des employés de DrainFlow.
du traitement des commandes font de leur mieux. « Nous avons une Les résultats ont montré qu'ils étaient moins satisfaits que les
enquête que nous sommes censés suivre avec les appels pour découvrir quel employés d'autres emplois comparables. Le tableau suivant fournit
est le problème et qui doit prendre le travail », explique-t-elle. « Les clients ne une répartition des niveaux de satisfaction des répondants dans
savent pas que nous avons une norme plusieurs catégories :
ASE
3
C
Construire une coalition
Conflit et accord
Principaux domaines thématiques dans l'équipe de développement
● Dynamique de groupe Il serait certes souhaitable que tous les groupes puissent travailler
● Maximiser la performance de l'équipe ensemble pour améliorer les résultats des élèves, mais il ne fait
● Culture organisationnelle aucun doute que des conflits importants surgiront. Chaque groupe
● Négociation intégrative a ses propres intérêts, qui dans certains cas sont directement
opposés les uns aux autres.
Les représentants des districts scolaires veulent s'assurer que les
s'engage à célébrer la diversité selon les catégories raciales, de « Ils savent ce qui est le mieux pour eux. Les parents, au moins, ont plus d’intérêt
genre, ethniques et de handicap. Ses membres s'intéressent dans cette affaire. »
surtout au processus par lequel les changements sont apportés, en « Le plus important, ce sont les enfants », affirme Ari Kaufman,
veillant à ce que chacun ait la possibilité de s'exprimer. enseignant en deuxième année. Il est apprécié de ses élèves, mais ne
Certains problèmes de diversité démographique s’entend pas bien avec les autres membres du corps enseignant. Il est
compliquent la situation de l'équipe. La plupart des élèves du perçu comme un « rouage qui grince ». « Les écoles ont vraiment
district scolaire de Washington DC sont afro-américains, ainsi besoin de changement. Et comment en sont-elles arrivées là ? À cause
que de nombreux Caucasiens et Hispaniques. La composition d’une trop faible implication extérieure. »
du NCPIE correspond généralement à la diversité Mason Dupree, organisateur communautaire, n’apprécie pas non
démographique des zones desservies par les écoles publiques. plus le niveau de bureaucratie. Il craint que la réponse de l’école à ses
La fondation Woodson, basée dans le nord de la Virginie, est problèmes soit de leur injecter plus d’argent. « Je connais ces enfants.
composée en majorité de professionnels caucasiens. Certains J’ai grandi dans ces quartiers. Mes parents connaissaient tous les
craignent qu'un nouveau groupe qui ne comprend pas les professeurs que j’ai eus. Les écoles voulaient notre participation à
préoccupations démographiques de la communauté soit l’époque. Aujourd’hui, tout ce qu’elles veulent, c’est notre argent. Et je
impliqué à ce point dans un changement majeur de n’hésiterais pas à le leur donner si je pensais qu’il serait utilisé de
l'administration scolaire. La direction du nouveau programme manière responsable, et non dépensé en augmentations pour des gens
devra être capable de présenter un message efficace pour qui n’ont pas montré qu’ils étaient capables de faire le travail. »
susciter l'enthousiasme pour le programme auprès des divers Meredith Watson, de la Woodson Foundation, reconnaît
groupes de parties prenantes. que les écoles se concentrent moins sur les familles. Ancienne
Bien que ces groupes diffèrent sur des points importants, il enseignante, elle a quitté le monde de l’éducation après avoir
convient également de considérer ce qu'ils ont en commun. Tous enseigné pendant six ans. « Il y a tellement de gaspillage dans
souhaitent répondre aux besoins des élèves. Tous souhaitent le système », déplore-t-elle. « Les tâches sont inutilement
améliorer l'apprentissage des élèves. Le système scolaire bénéficie dupliquées, les processus de changement sont inutilement
de tout ce qui peut améliorer les résultats des élèves aux tests. Et la compliqués. À moins d’être déjà au courant, vous ne pouvez
Fondation Woodson et le NCPIE sont unis dans leur désir de voir rien faire. Ces parents veulent être impliqués. Ce sont eux qui
davantage de parents s'impliquer dans le système. connaissent le mieux leurs enfants. »
Contrairement à ses collègues du NCPIE, Candace Sharpe
pense que les écoles font de leur mieux. Elle est assistante
Les candidats à la sociale dans le comté, relativement nouvelle dans la région de
DC. « Les parents disent qu'ils veulent s'impliquer, mais ne
Équipe de développement donnent pas suite.Nousil faut intensifier les choses,nous« Il
faut montrer la voie. Le changement durable ne vient pas de
L’équipe de développement sera composée de trois personnes –
l'extérieur, il vient de la maison. »
des représentants des ressources humaines de la Fondation
Victor Martinez travaille à la Fondation Woodson depuis 10 ans.
Woodson, des écoles et du NCPIE – qui ont préparé la liste suivante
Il a débuté comme stagiaire dès sa sortie de l’université. « Il est
de candidats potentiels à prendre en considération.
parfois difficile de voir une situation lorsqu’on est au cœur de
Victoria Adams est la directrice des écoles de Washington, DC.
l’action », explique-t-il. « Personne n’aime se faire dire qu’il fait
Elle a été à l’origine de la communication initiale avec la Fondation
quelque chose de mal, mais il faut parfois le dire. Nous savons tous
Woodson et a réussi à obtenir le soutien des enseignants et des
que le système présente des failles. Nous ne pouvons pas
directeurs d’école. Elle pense que les écoles et la fondation doivent
maintenir le statu quo. Ce n’est tout simplement pas suffisant. »
jouer un rôle plus important que celui des parents et des
communautés. « Bien sûr, nous souhaitons leur implication et leur
soutien, mais en tant que professionnels, nous devrions avoir
davantage notre mot à dire lorsqu’il s’agit de prendre des décisions Stratégies pour
et de mettre en œuvre des programmes. Nous ne voulons exclure
L'équipe du programme
personne, mais nous devons être réalistes quant à ce que les
parents peuvent faire. » Une fois que les membres et les principes de base de l’équipe
Duane Hardy est directeur d'école dans la région de Washington de développement auront été définis, l’équipe du programme
depuis plus de 15 ans. Il pense également que les écoles devraient avoir souhaitera également élaborer un manuel destiné à ceux qui
le plus de pouvoir. « C'est nous qui travaillons avec ces enfants tous les dirigeront le nouveau programme. Idéalement, cet ensemble
jours. J'ai vu les classes s'agrandir et les résultats et les taux d'obtention de principes peut aider à former les nouveaux dirigeants à
de diplômes baisser. Oui, nous devons régler ce problème, mais ces créer un message inspirant qui facilitera la réussite. Le contenu
groupes extérieurs ne peuvent pas comprendre les limites auxquelles réel du programme et la nature du message seront définis par
nous sommes confrontés. Nous avons la communauté, les politiciens, l’équipe de développement, mais il est toujours possible de
les contribuables, tout le monde regarde ce que nous faisons, tout le générer certains principes fondamentaux pour l’équipe du
monde pense programme avant ces décisions.
CAS 4 Organisations sans frontières 631
Votre mission la recherche sur les groupes et les équipes dans le manuel
pour défendre vos choix.
La Fondation Woodson, le NCPIE et les écoles vous ont demandé de 3.En utilisant les principes des chapitres sur les groupes et les
fournir des informations sur la manière de former efficacement des équipes, décrivez comment vous conseillerez l’équipe pour
équipes. Ils souhaiteraient que votre réponse explique ce qui doit être gérer efficacement les conflits.
fait à chaque étape du processus, de la sélection des membres 4.Décrivez comment les stratégies de négociation intégratives pourraient
appropriés à l'équipe à la définition des priorités et des objectifs du atteindre des objectifs communs pour l’équipe de développement.
groupe, en passant par la fixation des délais et la description des
méthodes efficaces pour résoudre les conflits qui surviennent. Après Les points suivants devraient vous aider à formuler un message
cela, ils souhaiteraient que vous prépariez un bref ensemble de pour l’équipe du programme :
principes à l'intention des responsables du programme nouvellement 1.Les dirigeants de la nouvelle organisation fusionnée
créé. Cela signifie que vous aurez deux publics : l'équipe de doivent avoir une bonne idée de la culture du district
développement, qui recevra un rapport sur la manière dont elle peut scolaire, du NCPIE et de la Fondation Woodson, car ils
concevoir efficacement le programme, et l'équipe du programme, qui devront gérer les relations avec les trois groupes de
recevra un rapport sur la manière dont elle peut diriger efficacement le manière continue. Comment décririez-vous la culture
nouveau programme. de ces différentes organisations parties prenantes ?
Les points suivants devraient vous aider à formuler un Utilisez les concepts du chapitre sur la culture
message complet pour l’équipe de développement : organisationnelle pour décrire en quoi elles diffèrent et
1.L'équipe de développement sera plus efficace si ses membres en quoi elles se ressemblent.
ont une idée de la manière dont les groupes et les équipes 2.Réfléchissez à la manière dont les dirigeants du nouveau programme
fonctionnent généralement. Passez en revue les points de vue peuvent générer un message transformateur et encourager la
dominants sur la formation et la performance des équipes confiance des employés et des parents. À l’aide des éléments du
dans les chapitres du livre pour que le comité sache à quoi chapitre sur le leadership, décrivez comment vous conseilleriez
s'attendre. aux dirigeants d’atteindre ces objectifs.
2.Compte tenu des profils des candidats pour l'équipe de développement, 3.Compte tenu du risque de fractures démographiques dans la
proposez des suggestions sur ceux qui seraient susceptibles d'être un négociation de ces changements, quelle stratégie
bon membre du groupe et ceux qui pourraient être moins efficaces recommanderiez-vous aux responsables de programme pour
dans cette situation. Assurez-vous d'utiliser gérer les problèmes de diversité ?
ASE
4
C
Organisations sans frontières
● Culture organisationnelle
Objectifs d'apprentissage ● Ressources humaines
Les entreprises multinationales sont devenues un élément de plus en
● Socialisation organisationnelle
plus courant et important de l'économie. Cette étude de cas vous
emmène dans le monde d'une entreprise de logiciels musicaux de
pointe qui cherche à réussir dans trois cultures nationales et
Le scénario
organisationnelles très différentes. Ses dirigeants doivent prendre des
décisions importantes sur la manière de structurer les processus de Newskool Grooves est une société transnationale qui développe des
travail afin que les employés puissent être satisfaits et productifs dans logiciels de musique. Le logiciel est utilisé pour composer de la
l'exécution de tâches très différentes. musique, diffuser des enregistrements dans des clubs et produire des
albums. Le fondateur et PDG Gerd Finger est, à juste titre, le plus grand
fan de l'entreprise. « J'ai lancé cette entreprise à partir de rien, avec
moi-même, mes idées et mon ordinateur. J'aime la musique, j'aime
Principaux domaines thématiques
jouer de la musique, j'aime écrire des programmes pour faire de la
● Structure organisationnelle et organisations sans musique, j'aime écouter de la musique, et l'argent est également
frontières intéressant. » Gerd dit qu'il n'a jamais voulu travailler
632 CAS COMPLETS
pour quelqu'un d'autre, pour donner ses idées et laisser quelqu'un qui intègrent sa technologie informatique. Réaliser ce changement
d'autre en profiter. Il voulait garder le contrôle sur eux et sur leur de marché massif peut être un défi pour certaines entreprises,
image. « Newskool Grooves a toujours une longueur d'avance. mais pour une organisation qui se réinvente tous les 2 ou 3 ans
Dans ce secteur, si vous n'arrivez pas à suivre, vous êtes éliminé. Et comme le fait Newskool, le plus grand combat est une guerre
nous sommes l'entreprise que tout le monde doit suivre. Tout le constante contre la stagnation et la rigidité.
monde sait que lorsqu'ils reçoivent quelque chose de nous, ils L'entreprise a une culture très décentralisée. Avec seulement
reçoivent uniquement le meilleur et le plus récent. » 115 employés, la philosophie de gestion originale qui permet à
Le siège social de la société est à Berlin, le centre névralgique tous les employés de participer à la prise de décision et à
de l'organisation, où de nouveaux produits sont développés et la l'innovation reste l'élément vital de la culture de l'entreprise. Un
stratégie organisationnelle établie. Newskool sous-traite une développeur remarque : « Chez Newskool, ils veulent que vous
grande partie de son travail de codage à des programmeurs de participiez au processus. Si vous êtes une personne qui veut faire
Kiev, en Ukraine. Ses efforts de marketing sont de plus en plus ce qu'on vous dit au travail, vous avez des problèmes. La plupart du
basés dans ses bureaux de Los Angeles. Cette division du travail temps, ils ne peuvent pas vous dire ce qu'ils veulent que vous
repose au moins en partie sur l'expertise technique et les fassiez ensuite – ils ne savent même pas ce qui va suivre ! C'est
problèmes de coûts. L'équipe allemande excelle dans les tâches de pourquoi ils embauchent des employés créatifs, des gens qui
conception et de production. Comme la plupart des clients de peuvent essayer de faire en sorte que la prochaine étape se réalise.
Newskool sont anglophones, le bureau de Los Angeles est le C'est un défi, mais beaucoup d'entre nous pensent que c'est un
meilleur groupe pour rédiger des publicités et commercialiser des environnement très stimulant. »
produits. Les bureaux de Kiev sont remplis de programmeurs
exceptionnels qui n'exigent pas les taux de rémunération très
élevés que l'on trouve dans les bureaux allemands ou américains.
La combinaison de logiciels de haute technologie, de
Le Sans Frontières
réorganisation rapide et d'externalisation fait de Newskool la Environnement
définition même d'une organisation sans frontières.
Gerd prend également la décision finale concernant le recrutement Comme une grande partie du travail peut être effectuée sur ordinateur,
de chaque employé de l'entreprise et accorde une grande importance Gerd a décidé très tôt de permettre aux employés de travailler en
aux styles de travail indépendants. « Pourquoi voudrais-je confier mon dehors du bureau. Les cadres supérieurs de Berlin et de Los Angeles
entreprise à des personnes sur lesquelles je ne peux pas compter ? », sont tous deux très satisfaits de cet arrangement. Comme certaines
demande-t-il en riant. « Il faut qu'elles croient en ce que nous faisons ici, tâches de marketing nécessitent un contact en face à face, le bureau de
qu'elles comprennent vraiment notre orientation et qu'elles soient Los Angeles organise des réunions hebdomadaires en personne. Les
capables de la suivre. Je ne suis pas la baby-sitter, je ne suis pas le employés qui aiment Newskool sont plus heureux lorsqu'ils peuvent
maître d'école qui donne des devoirs. L'école est finie. Nous sommes travailler toute la nuit et dormir la majeure partie de la journée, en
dans le monde réel. » allumant leur ordinateur pour terminer leur travail à la moindre
occasion. Les discussions sur les projets se font souvent via les réseaux
sociaux sur l'intranet de l'entreprise.
La culture du travail Les bureaux de Kiev sont moins enclins à travailler avec un
modèle sans frontières. Les responsables disent que leurs
Les employés veulent travailler pour cette entreprise parce qu'elle programmeurs informatiques trouvent plutôt inconfortable de
est à la pointe de la technologie. Le logiciel de Newskool est utilisé travailler avec si peu de structure. Ils sont plus habitués à l'idée
par un certain nombre de musiciens de danse et de DJ, qui d'une structure de direction forte et de processus de travail bien
constituent le marché principal de l'entreprise, car ils le considèrent définis.
comme une marque relativement chère mais de très haute qualité « Quand j’ai commencé », raconte un manager, « Gerd m’a dit que
et innovante. Chaque fois que le reste du marché des logiciels de le contacter ne poserait aucun problème, que contacter LA ne poserait
musique va dans une direction, il semble que Newskool s'oriente aucun problème. « Nous sommes une petite entreprise, nous sommes
dans une direction complètement différente dans un effort pour se une famille », a-t-il dit. Eh bien, c’est un problème. Quand j’appelle LA, ils
démarquer du lot. Cette stratégie a tendance à porter ses fruits. me disent d’attendre le jour de leur réunion. Je ne peux pas toujours
Alors que les concurrents développent des produits similaires et attendre qu’ils décident de se réunir. J’appelle Gerd et il me dit : «
doivent donc constamment baisser leurs prix pour se faire Trouve une solution. » Et quand je le fais, il me dit que ce n’est pas bien
concurrence, Newskool a maintenu ses revenus élevés en créant et que nous devons tout recommencer. S’il me l’avait dit dès le départ,
des types de produits entièrement nouveaux qui ne sont pas nous l’aurions fait. »
confrontés à ce type de concurrence des prix. Certains événements récents ont également bouleversé la manière
Malheureusement, le piratage informatique a érodé la capacité de habituelle de faire des affaires de l'entreprise. Les développeurs des
Newskool à gagner de l'argent avec de simples outils musicaux basés bureaux de l'entreprise ont connu une panne de communication
sur des logiciels, et l'entreprise a dû se lancer dans la production de majeure au sujet de leur contrôleur DJ matériel, ce qui a nécessité de
matériel, comme des boîtes à rythmes et des amplificateurs. nombreuses heures de discussion pour être résolu.
CAS 4 Organisations sans frontières 633
Les gens qui se rencontraient rarement en personne ont Les défis auxquels sont confrontés tant de travailleurs qui se dirigent
tous fait des progrès, mais ils ont évolué dans des dans des directions si différentes. Vous devrez préparer un rapport
directions opposées ! Pour tester et concevoir les produits pour le comité exécutif de l'entreprise. Votre rapport doit se lire comme
matériels de l'entreprise, les employés doivent une proposition adressée à un dirigeant d'entreprise qui a une grande
apparemment faire plus que s'envoyer du code ; ils doivent connaissance des aspects techniques de son entreprise, mais qui n'a
parfois collaborer en face à face. Certains désaccords vifs peut-être pas beaucoup de connaissances en matière de comportement
ont été exprimés au sein de l'organisation sur la manière organisationnel.
d'avancer dans ce nouvel environnement. Lorsque vous écrivez, assurez-vous d’aborder les points
Les bureaux rencontrent des difficultés supplémentaires. Depuis le suivants :
passage à des produits plus récents, Sandra Pelham, du bureau de Los
1.Identifiez certains des problèmes susceptibles de se produire
Angeles, se montre plus critique envers l’entreprise. « Avec le logiciel,
dans une organisation sans frontières comme Newskool
nous étions plus limités dans les types de supports publicitaires
Grooves. Quels sont les avantages des organisations sans
auxquels nous pouvions accéder. Alors maintenant, avec le matériel –
frontières ?
de vrais instruments – nous avons finalement pensé : « Très bien, c’est
2.Pensez à certains des problèmes culturels qui affecteront
quelque chose avec lequel nous pouvons travailler ! » Nous avions toute
une entreprise opérant dans des régions du monde si
une liste de musiciens, de DJ et de producteurs à contacter pour des
différentes et dont les employés ne sont peut-être pas
recommandations, mais Gerd a dit : « Pas question. » Il ne voulait pas
représentatifs des cultures nationales de chaque pays. Les
de clients qui se souciaient uniquement du fait qu’une célébrité nous
conflits que vous observez sont-ils liés aux différents types
apprécie. Il a abandonné toute la campagne. Il dit que nous sommes
de travail que les gens doivent effectuer ?
avant tout créatifs et que nous faisons notre propre truc – jusqu’à ce
3.En fonction de ce que vous savez sur la motivation et la personnalité,
que nous ne voulions plus faire les choses à sa manière. »
quels types de personnes sont susceptibles d'être satisfaites dans
Même si l’entreprise n’est pas exempte de problèmes, il ne fait
chaque domaine de l'entreprise ? Utilisez les concepts de la théorie
aucun doute que Newskool a connu un succès remarquable dans le
des caractéristiques de l'emploi et la perspective des relations
secteur des logiciels de musique assistée par ordinateur. Alors que
sociales émergentes sur le travail pour décrire ce qui pourrait
de nombreuses entreprises ferment leurs portes, Newskool utilise
devoir changer pour accroître la satisfaction des employés dans
sa puissance commerciale pour faire avancer la prochaine
tous les domaines.
génération d’outils de création musicale électronique. Comme le dit
4.Quels types de pratiques de ressources humaines doivent être mis en
Gerd Finger, « une fois que le reste de l’industrie se sera réuni et
œuvre dans ce type d'organisation ? Quels principes de sélection et
aura compris comment elle va faire face au changement, elle
d'embauche sont susceptibles d'être efficaces ? Quelles sont les cinq
regardera autour d’elle et verra que nous avons déjà trois
grandes caractéristiques et capacités que les superviseurs de Newskool
kilomètres d’avance sur elle sur la voie de l’avenir ».
pourraient vouloir utiliser pour la sélection ?
ASE
L’un des changements les plus constants dans la structure du de la part du gouvernement à la suite d'enquêtes qui ont révélé des cas
travail au cours des dernières décennies a été le passage d’une généralisés de maltraitance des patients et de fraude à la facturation.
économie manufacturière à une économie de services. De plus en Parkway a toujours fourni des soins de qualité aux patients et aucune plainte
plus de travailleurs occupent désormais des emplois qui incluent la fondée pour maltraitance ou négligence dans aucune de ses maisons n'a
prestation de soins et d’assistance, en particulier dans l’éducation jamais été déposée, mais la nécessité d'une documentation accrue aura
et la médecine. Ce travail est satisfaisant pour certaines personnes, toujours des répercussions sur l'entreprise. Alors que le gouvernement
mais il peut également être très stressant. Dans le scénario suivant, fédéral tente de réduire les dépenses de Medicare, Parkway pourrait être
examinez comment une entreprise du secteur des soins infirmiers confronté à une réduction de son financement.
Le problème
Malgré la croissance continue de l'entreprise, Parkway a continué
Principaux domaines thématiques
de s'engager à assurer la dignité et la santé de tous les résidents
● Stresser de ses installations. Le conseil d'administration souhaite voir un
● Changement organisationnel engagement renouvelé envers la mission et les valeurs
● Émotions fondamentales de l'entreprise, et non une diffusion de sa culture.
● Direction Ses membres craignent qu'il y ait des problèmes à régler. Les
entretiens avec les employés suggèrent qu'il y a de quoi s'inquiéter.
Maxine Vernon, chef d'équipe, travaille chez Parkway depuis 15 ans. «
Le scénario Maintenant que le gouvernement surveille de plus près nos niveaux de dotation en
personnel, j'ai vu la direction faire ce qu'elle pouvait pour garder les postes
Parkway Nursing Care est une organisation confrontée à un occupés, et je ne suis pas toujours d'accord avec les personnes embauchées.
changement radical. L'entreprise a été fondée en 1972 avec Certaines des compétences professionnelles de base peuvent être enseignées,
seulement deux maisons de retraite à Phoenix, en Arizona. bien sûr, mais comment les acquérir ?soinspour nos patients, beaucoup de ces
L'entreprise a connu un grand succès et, tout au long des années nouveaux enfants ne s'en rendent pas compte.
1980, elle a continué à générer des bénéfices réguliers tout en « Le problème ne vient pas du personnel, mais de l’accent mis par
acquérant ou en construisant lentement 30 unités Parkway sur le remplissage des lits », explique Bobby Reed, aide-
supplémentaires. Cette approche discrète a changé pour toujours soignant. « Lorsque j’ai commencé ici, la réputation de Parkway reposait
en 1993 lorsque le capital-risqueur Robert Quine a décidé de faire encore sur le service. Aujourd’hui, c’est une question de chiffres.
un investissement majeur dans l'expansion de Parkway en échange Personne ne fait exprès de négliger le service, il y a simplement trop de
d'une partie de ses bénéfices au cours des années suivantes. Le patients à voir. »
nombre de maisons de retraite a explosé et Parkway en exploitait Dalton Manetti, un jeune diplômé en psychologie,
180 en l'an 2000. est plus stressé qu'il ne l'aurait cru. « Ce ne sont pas
L'entreprise compte aujourd'hui 220 établissements dans le sud- les gentilles grand-mères que l'on voit dans les films.
ouest des États-Unis, avec une moyenne de 115 lits par établissement et Nos patients sont exigeants. Ils se plaignent de tout,
un total de près de 30 000 employés. En plus des établissements de même d'être appelés patients, probablement parce
soins de santé, elle fournit également des soins infirmiers spécialisés à que la plupart d'entre eux pensent qu'ils ne devraient
domicile. Parkway est considérée comme l'un des meilleurs pas être là. Souvent, leurs plaintes ne servent à rien,
établissements de soins de la région et a remporté de nombreux prix mais nous devons les enregistrer quand même. »
pour ses réalisations dans ce domaine.
À mesure que les membres de la génération du baby-boom Carmen Frank travaille chez Parkway depuis près d'un an et
deviennent des personnes âgées, le besoin de soins spécialisés ne envisage déjà de trouver un nouvel emploi. « Je savais que ce
fera qu'augmenter. Parkway veut s'assurer d'être en bonne travail comporterait des aspects physiques et je pensais que je
position pour répondre à ce besoin croissant. Cela signifie que serais capable de le gérer. Ce n'est pas comme si je cherchais un
l'entreprise doit poursuivre son expansion rapide. travail de bureau, vous savez ? Je rentre chez moi après chaque
CAS 5 Le stress des soins 635
Année Patients Membre du personnel par patient par personnel par personnel Taux
2000 21 200 3.32 4,98 4.55 3.14 0,31
2001 22 300 3,97 5.37 5.09 3.31 0,29
2002 22 600 4.87 5.92 4.71 3.47 0,28
2003 23 100 4.10 6.36 5.11 3.61 0,35
2004 23 300 4.21 6.87 5.66 4.03 0,31
2005 23 450 5.03 7.36 5.33 3.45 0,28
2006 23 600 5.84 7,88 5.28 4.24 0,36
2007 24 500 5.62 8.35 5.86 4.06 0,33
2008 24 100 7.12 8.84 5.63 3,89 0,35
2009 25 300 6,95 9.34 6.11 4.28 0,35
« Je me déplace avec des douleurs partout : dans le dos, dans les bras, Le chapitre sur le changement organisationnel explique que les procédures
dans les jambes. Je n'ai jamais dû m'absenter du travail aussi longtemps d'IA collectent systématiquement les commentaires des employés, puis
parce que j'ai mal. Et quand je reviens, j'ai l'impression que le reste du utilisent ces informations pour créer un message de changement que tout le
personnel pense que je suis faible. » monde peut soutenir. Le service des ressources humaines a organisé des
« J’ai commencé à travailler ici dès la fin de mes études secondaires, car groupes de discussion, demandant aux employés de décrire certaines de
c’était le travail le mieux payé que je pouvais obtenir », explique Niecey leurs préoccupations et suggestions pour l'avenir. Les groupes de discussion
Wilson. « Je n’avais aucune idée de ce dans quoi je m’embarquais. ont mis en évidence un certain nombre de suggestions, même si elles ne
Maintenant, j’aime vraiment mon travail. L’année prochaine, je vais suggèrent pas toutes une évolution dans la même direction.
commencer à suivre des cours du soir pour pouvoir changer de poste. Mais
certains membres du personnel considèrent ce travail comme n’importe quel De nombreuses suggestions portaient sur la flexibilité des horaires.
autre. Ils ne voient pas les patients comme des personnes, mais plutôt Un représentant a fait le commentaire suivant : « La plus grande partie
comme des stocks. S’ils veulent travailler avec des stocks, ils devraient du stress lié à ce travail vient du fait que nous ne pouvons pas prendre
trouver un emploi dans le commerce de détail. » congé quand nous en avons besoin. Les infirmières auxiliaires
Le mois dernier, le service des ressources humaines de autorisées (IAA), qui fournissent la plupart des soins, et les aides-
l'entreprise a extrait les informations suivantes de ses dossiers soignants ne peuvent pas prendre congé quand ils en ont besoin, mais
à la demande du conseil d'administration. Ces chiffres bon nombre d’entre elles sont des parents seuls ou les principales
apportent un certain soutien quantitatif aux inquiétudes personnes qui s’occupent de leurs propres enfants. Lorsqu’elles doivent
exprimées par le personnel. s’absenter pour s’occuper de leurs enfants, le travail en souffre et il n’y a
Les blessures du personnel sont principalement dues aux tensions dorsales aucun plan d’urgence pour aider à arranger les choses. Tous ceux qui
causées par le soulèvement des patients. Les incidents impliquant des patients restent doivent alors travailler encore plus fort. La personne qui prend
sont des blessures causées par des glissades, des chutes, des erreurs de congé se sent coupable et il peut y avoir des conflits à ce sujet. Si nous
médication ou d'autres accidents. Les absences certifiées sont des jours d'absence avions un moyen de compenser ces absences d’urgence, nous serions
du travail en raison de maladies ou de blessures médicalement constatées. Les tous beaucoup plus heureux et je pense que les soins seraient bien
autres absences sont des jours manqués qui ne sont pas dus à des blessures ou à meilleurs. »
des maladies ; il s'agit d'absences justifiées (les absences non justifiées sont des D'autres ont proposé une meilleure méthode de communication
motifs de licenciement immédiat). des informations entre les équipes. La plupart des documents relatifs
au travail par équipes sont rédigés dans de grands cahiers à spirale.
Lorsqu'un nouveau quart de travail commence, les membres du
Utilisation de l'organisation personnel disent qu'ils n'ont pas beaucoup de temps pour vérifier ce
qui s'est passé pendant le quart précédent. Certains soignants plus
Développement pour combattre jeunes aimeraient avoir une méthode qui leur permette de documenter
les résultats des patients par voie électronique, car ils tapent plus vite
Stress et amélioration qu'ils n'écrivent. Les soignants plus âgés sont plus attachés au
Performance processus sur papier, en partie parce qu'ils pensent que le changement
de système demanderait beaucoup de travail. (La réglementation
L'entreprise souhaite utiliser des méthodes de développement gouvernementale sur les rapports sur les soins de santé exige que
organisationnel telles que l'enquête appréciative (IA) pour créer toute documentation soit rédigée sous une forme qui ne puisse pas
un changement et redynamiser son sens de la mission. être modifiée après coup, afin d'éviter de la dissimuler)
636 CAS COMPLETS
(abus, des systèmes logiciels spécialisés doivent donc être utilisés pour 1.Que vous suggèrent les données sur les blessures, les incidents,
la documentation électronique.) les absences et le taux de rotation du personnel ? Y a-t-il des
Enfin, le personnel soignant estime que son point de raisons de s'inquiéter de l'orientation de l'entreprise ?
vue sur les soins aux patients est rarement entendu comme 2.L'entreprise va procéder à des changements importants
il se doit. « C'est nous qui sommes le plus souvent aux côtés basés sur le processus d'IA, et la plupart des efforts de
des patients, mais quand il s'agit de faire les choses changement sont associés à une résistance. Quelles sont
correctement, notre point de vue se perd. Nous pourrions les formes de résistance les plus courantes et lesquelles
vraiment économiser beaucoup d'argent en éliminant vous attendez-vous à voir chez Parkway ?
certaines de ces routines et programmes inutiles, mais la 3.Compte tenu de la volonté du conseil d'administration de
direction dit toujours qu'elle va y réfléchir. » Les membres redynamiser le personnel, quels conseils donneriez-vous pour
du personnel semblent vouloir proposer des moyens créer une stratégie de leadership ? Quels comportements de
d'améliorer les choses, mais ils ne savent pas quelle leadership les directeurs et les superviseurs des maisons de
méthode ils préféreraient. retraite devraient-ils adopter ?
4.Quelles sont les principales sources de stress au travail chez
Votre mission Parkway ? Selon les recherches sur le stress des employés,
Parkway a fait quelques premiers pas vers une nouvelle direction, que devriez-vous faire pour réduire au minimum la tension
mais il reste encore beaucoup de travail à faire. Vous avez été psychologique ressentie par les employés ? Élaborez un
engagé comme consultant en gestion du changement pour aider plan pour réduire le stress des employés.
l'entreprise à changer sa culture et à répondre au stress que 5.En vous basant sur les informations recueillies lors des groupes
subissent les employés. N'oubliez pas de rédiger votre rapport de discussion, concevez un sondage à distribuer aux
comme si vous étiez destiné à la direction d'une grande entreprise. employés. Quel type de données le sondage doit-il recueillir ?
Quels types de méthodes d'analyse de données souhaitez-
Lorsque vous rédigez vos recommandations, assurez- vous utiliser pour ces données ?
vous d’aborder les points suivants :
Index
Index des noms Almeida, JG, 612n Arnold, T.J., 509n
Almond, S., 66n Arnst, C., 191n
Les références suivies de b indiquent des cases ; e, des pièces à
Almor, T., 509n Arrington, K., 267n
conviction ; f, une figure ; n, des notes
Alsop, R., 36n Arthur, MB, 404n
Alutto, JA, 613n Amabile, Arthur, O., 539n
UN
TM, 199n Amanatullah, ET, Arthur, W., Jr., 162n, 332n
À Kearney, 519
477n Amankwah-Amoah, J., Arum, R., 230n
Abelson, M., 336n
328n Amarel, D., 614n Arvey, RD, 159n, 508n Aryee,
Abosch, KS, 268n
S., 267n, 407n, 442n Asch,
Abrams, D., 302n
Ambady, N., 65n, 125n, 127n, 128n SE, 196n, 303n Asch,
Abramson, LY, 195n, 198n
Ambrose, ML, 235n, 509n, 541n Salomon, 282, 293 Ash, Mary
Ackerman, PL, 234n
Amburgey, TL, 509n Kay, 379
Ackman, William, 448f
Acton, Seigneur, 436b
Ames, DR, 161n, 401n, 476n Ashford, J., 36n
Amis, J., 612n Ashford, SJ, 365n, 611n
Adair, W. L., 365n, 477n
Amstad, FT, 303n Ashforth, BE, 125n, 126n, 129n, 302n,
Adam, H., 467n
Anand, G., 573n 365n, 442n
Adams, Géorgie, 572n
Adams, GL, 441n, 443n Anand, N., 508n Ashkanasy, Nouveau-Mexique, 111e, 125n, 127n,
Anand, R., 67n 162n, 401n
Adams, JS, 235n
Anand, V., 365n Ashkenas, R., 508n
Adams, J. Stacy, 220 Addae,
Andersen, I., 614n Ashmos, DP, 267n, 541n
HM, 614n Addison, JT, 268n
Andersen, J.A., 197n Aspinwall, LG, 126n
Adegbesan, JA, 508n Aditya,
Anderson, C., 441n, 475n, 477n, 509n Aspinwall, Lisa, 534b
RN, 402n, 403n, 404n Adkins,
Anderson, N., 65n, 66n, 129n, 163n, Atkinson, JW, 233n
B., 163n
266n, 363n, 403n, 571n, 572n, Atwater, L., 234n, 402n
612n, 613n Atwater, LE, 196n, 235n, 408n, 574n
Adler, N., 365n
Andersson, LM, 303n Au, O., 515n
Adler, NJ, 199n
Ando, J., 160n Audia, PG, 611n, 612n
Agle, BR, 408n
Andrews, JP, 403n Augier, M., 197n
Agnvall, E., 364n
Andrews, M., 615n Austin, N., 35n
Aguinis, H., 329n, 573n
Andrews, M. C., 441n, 442n Austin, S., 614n
Aguirre, F., 35n
Andrews, S., 412n Auto, E., 612n
Ahearne, M., 304n, 402n
Ang, S., 378n, 401n, 574n Avallone, F., 612n
Ahlburg, D., 93n
Angell, LC, 331n Avery, DR, 65n, 66n, 67n, 302n
Ahlfinger, N. Richardson, 305n
Ansberry, C., 266n Avolio, BJ, 92n, 233n, 404n, 405n,
Ahmad, AS, 66n
Anstey, K. J., 65n 406n, 408n, 409n
Aiken, M., 509n
Anthony, SD, 507n Awamleh, R., 403n
Ailon, G., 162n
Anthony, WP, 442n Awong, T., 210n
Aimé, F., 330n
Antonakis, J., 401n Axelrod, J., 262n
AirAsia, vol 347f, vol 532
Applebaum, E., 267n Axtell, RE, 365n Aycan, Z.,
Ajzen, I., 92n
Applebaum, SH, 283e 93n, 236n, 267n Ayman,
Akerlof, GA, 198n
Aquino, K., 423n R., 402n
Akst, D., 402n
Aranya, N., 509n Azar, B., 534n
Albarracín, D., 92n, 197n
Aleandri, Emelise, 232 Arbaugh, JB, 573n
Alge, BJ, 364n Ardena, R., 181n B
Algesheimer, RL, 291n Ardichvili, A., 37n, 541n Baas, M., 128n, 199n
Allen, D., 330n Argyris, C., 613n Babcock, L., 476n, 477n
Allen, DG, 615n Allen, Ariely, D., 36 ans Babkoff, H., 126n
NJ, 129n, 331n Allen, Arita, E., 268n Bacdayan, P., 573n
P., 538n Arkani, S., 87n Bacharach, SB, 441n Bachiochi,
Allen, TD, 266n, 407n, 408n, 614n Armeli, S., 93n PD, 93n Bachrach, DG, 94n,
Allen, WR, 573n Armenakis, AA, 305n, 330n 406n, 442n Backstrom, I., 35n
Alliger, GM, 402n, 408n, 573n Armour, S., 37n, 574n, 611n, 613n
Allison, M., 363n Arnau, RC, 159n Badal, J., 440n
Allouf, M., 442n Arnold, D., 541n Bader, P., 408n
Alliage, LB, 128n Arnold, J., 475n Baer, M., 160n
Allport, GW, 159n Arnold, JA, 129n Bagsby, PG, 128n Bailey,
Allport, Gordon, 133 Arnold, T., 613n, 615n DE, 330n, 476n
637
638 INDICES
Bailey, J., 94n, 197n Bashchour, MR, 539n Benoit, A., 471n
Bailey, W., 37n Bass, BM, 404n, 408n, 409n, 440n Bentein, K., 93n, 94n, 540n
Bailyn, L., 574n Basuil, D., 496n Benz, M., 81e, 93n
Boulanger, Avery, 90 Bateman, TS, 161n Ben-Ze'ev, A., 126n
Baker, P., 308n Bates, J., 508n Berdahl, JL, 423n
Baker, R., 610n Batey, M., 160n Berg, JM, 92n
Baker, WF, 157, 158n Bakker, Battistelle, RAG, 54b Berger, J., 303n
AB, 233n, 572n, 615n Bakker, Bauer, CC, 305n Bergman, ME, 441n, 539n
P., 572n Bauer, TN, 403n, 540n Bergmann, TJ, 475n, 508n
Baldwin, TT, 65n, 365n Baughman, K., 509n Berkowitz, L., 195n, 235n
Balkundi, P., 330n Baughn, C., 185n Berlo, DK, 363n
Balle, Ariée, 567b Baum, JR, 405n Bernard, DS, 269n
Ballinger, GA, 364n Baumann, MR, 305n Bernerth, JB, 332n
Balloun, JL, 37n Ball- Baumeister, RF, 392n Bernstein, E., 362n
Rokeach, SJ, 161n Baltes, Baxter, Steve, 530f Berry, CM, 159n, 303n, 572n
BB, 266n, 305n Baynton, D., 573n Berson, Y., 404n, 405n
Balthazard, P., 160n, 404n Bayo-Moriones, A., 269n, 420n Bertua, C., 66n, 571n
Balzer, WK, 93n Bazerman, M., 234n Bess, L., 159n
Bamberger, P., 303n Bazerman, MH, 193n, 194n, 197n, Beus, JM, 539n
Bamberger, PA, 330n 258n, 476n, 477n Beyer, D., 473n
Banaji, M., 126n Bazerman, Max, 258b Beyer, JM, 196n
Banaji, MR, 128n Beal, DJ, 127n, 304n Bezos, Jeff, 580f
Bandelli, AC, 160n Beard, DW, 509n Bezuijen, XM, 197n
Bandura, A., 235n Beccalli, N., 405n Bhalla, A., 489n
Bandura, Albert, 216–217 Bechara, A., 127n, 129n Bhappu, A.D., 476n
Banques, WC, 303n Becherer, RC, 161n Bhatia, P., 92n, 405n
Bannister, BD, 402n Bechger, TM, 196n Bhawe, NM, 196n
Barbarian, J., 573n Bechky, BA, 365n Bhidé, A., 194n
Barber, LK, 128n Becht, B., 489n Bhidé, Amar, 194
Barber, N., 66n Becker, A., 573n Blanc, Janet, 421
Barbuto, JE, Jr., 609n Becker, B., 571n Bieser, M., 305n
Barclays, 38 ans Becker, DV, 127n Becker, Bigley, G., 235n, 236n
Barden, J., 365n TE, 233n, 403n Becker, Bilotta, JG, 302n Ben
Bardes, M., 37n, 406n, 541n WS, 237n Laden, Oussama, 306
Bardi, A., 161n Beckham, David, 323 Bing, MN, 541n
Barge, JK, 612n Beckhard, R., 540n Binnewies, C., 601n, 615n
Barker, B., 37n Beckman, C., 125n Binney, E., 364n
Barker, PB, 129n Bedeian, AG, 129n, 236n, 305n Binns, A., 439n
Barlcay, LJ, 236n Beehr, TA, 162n, 540n Birdi, K., 571n
Barling, J., 37n, 93n, 304n, 405n, Beem, AL, 614n Beersma, B., Birger, J., 400
406n, 409n 320n, 477n Begley, S., 63n, Birkeland, SA, 159n
Barnes-Farrell, JL, 267n 194n Behfar, KJ, 332n, 475n, Birkinshaw, J., 611n
Baron, H., 572n 476n Behson, SJ, 266n Biron, M., 303n
Bar-On, R., 127n Birtch, T., 236n
Baron, RA, 197n, 441n, 475n Beimel, S., 403n, 404n Birtch, TA, 196n, 558n, 574n
Baron, RS, 305n Belau, L., 331n Bischoff, SJ, 196n
Barr, Anthony J., 68 Belfield, CR, 268n Évêque, V., 264n
Barrett, F., 612n Belkin, LY, 365n Bixby, MB, 185n
Barrett, LF, 127n Bell, Alexander Graham, 189 Bizer, GY, 365n
Barrick, MR, 66n, 92n, 159n, 330n, Bell, BS, 66n, 573n Bizjak, J., 231
331n, 405n, 571n, 572n Bell, J., 198n Noir, MM, 65n
Barringer, M. W., 269n Barron, F. Cloche, ST, 67n, 162n, 302n, 314n, Blackmon, K., 365n
X., 199n Barry, B., 476n, 477n 331n, 332n Blackwell, KC, 127n
Barsade, S. G., 125n, 128n Belohlav, JA, 66n, 302n, 314n Blader, SL, 94n
Barsness, Z. I., 267n, 443n Benbow, CP, 199n Blair, Californie, 92n,
Bartol, K. M., 269n, 330n, 405n Benoît, C., 232n 94n Blair, ES, 234n
Bartram, D., 36n Bennett, N., 304n Blank, H., 408n
Bennett, RJ, 129n, 303n Blankenship, KL, 364n
Bartz, Carol, 375f Bennett, W., 573n, 574n Blasi, J., 269n
Basch, J., 127n Bennis, W., 403n Blass, FR, 440n
INDICES 639
Blau, G.J., 92n Bowen, F., 365n Brown, D., 269n, 615n
Blau, K., 398n Bowler, WM, 442n Brown, DJ, 92n, 161n
Blau, PM, 509n Bowles, HR, 476n, 477n Brown, ER, 61n
Blickle, G., 440n Bowman, K., 93n Brown, JD, 196n
Bliese, PD, 571n, 612n Boyar, SL, 162n, 575n Brun, KG, 36n, 235n, 473n,
Bligh, MC, 408n Boyatzis, RE, 233n 475n, 573n
Bliss-Moreau, E., 127n Boyd, C., 423n Brown, M., 406n
Blonk, RWB, 615n Bozeman, B., 408n Brown, ME, 406n, 541n
Bleu, L., 615n Bozeman, DP, 441n, 442n Brown, P., 480n
Bluedorn, AC, 509n Bozionelos, N., 408n Brown, PD, 197n Brown,
Blum, TC, 199n Bracken, D., 70n TJ, 539n Brown-Radford,
Blume, BD, 365n Bracker, JS, 233n JA, 405n Bruch, H., 65n,
Boal, KR, 92n Bradley, JC, 129n, 571n 303n
Boatwright, K.J., 402n Brunner, E., 614n
Bobko, P., 65n, 572n Bradlow, ET, 407n Bruursema, K., 95n
Bock, Laszio, 366 Brady, D., 36n, 157, 158n, 364n, 409n Bryant, A., 362n, 366n, 503n, 512n
Bock, W., 540n Brady, député, 305n Bryant, FB, 198n
Bode, N., 441n Brafman, O., 272n Bryant, P., 198n
Bodensteiner, DEO, 509n Brafman, R., 272n Brymer, RA, 128n Brynaert,
Bodie, T.-N.-L., 185n Brandt, RL, 366n Didier, 528–529 Bryon, K.,
Bodinson, G., 329n Brannick, MT, 159n 363n
Bodner, T., 540n, 574n Branson, Holly, 134f Buchanan, DA, 441n
Boehm, SA, 65n Branson, Richard, 134f, 369, 382, Buchanan, MA, 185n
Boerner, S., 404n 398, 519 Buchanan, NT, 614n
Bogan, S., 439n Branzei, O., 440n Buchko, AA, 269n
Bogg, T., 160n Cuivres, DJ, 161n, 302n Buckley, MR, 67n, 405n
Boje, DM, 540n Bolger, N., Bratko, D., 128n Budhwar, PS, 442n
204n, 614n Bolino, MC, 67n, Bratton, VK, 442n Buffardi, LC, 37n
234n, 236n, Brauer, M., 305n Buffett, Warren, 436b, 503b
432n, 442n Bravo, J., 407n Bühner, M., 572n
Bolman, L., 437n Brésil, DM, 403n Bulger, CA, 575n
Bomers, GBJ, 454n Brechan, I., 197n Bulkeley, WM, 508n
Bommer, W., 36n Breckler, S.J., 92n Bültmann, U., 614n
Bommer, WH, 403n Bond, FW, Brett, J., 475n, 477n Bunce, D., 93n, 266n
93n, 266n Bond, MH, 162n, Brett, J.F., 574n Bunch, R., 329n
443n, 515n Bond, R., 303n Brett, JM, 36n, 365n, 477n Burack, EH, 541n
Breugelmans, SM, 126n Burgess, M., 233n
Bonett, DG, 92n Bridoux, F., 267n Burke, C., 204n
Bonner, BL, 305n Bridwell, LG, 232n Burke, CS, 332n Burke, D.,
Bono, JE, 94n, 129n, 160n, 233n, 234n, Bref, AP, 539n 158n, 400n, 611n Burke, LA,
383e, 401n, 405n Briggs, AL, 331n 197n, 573n Burke, M., 572n
Boomsma, DI, 614n Briggs, TE, 266n
Boraas, S., 64n Brin, Sergey, 503b Burke, MJ, 304n Burke,
Frontières, 579 Briñol, P., 364n, 365n, 440n RJ, 574n, 614n Burnett,
Bordia, P., 302n Brion, S., 611n, 612n DD, 163n Burnham,
Borg, MR, 305n Borman, Broadwater, Gene, 212 DH, 233n Burns, GN,
WC, 160n, 574n Brockner, J., 267n 268n
Boroditsky, L., 171n Brockway, JH, 198n Burns, JM, 406n
Borre, Karen, 122b Brodbeck, FC, 305n Burns, LR, 508n
Borritz, M., 614n Broersen, JPJ, 615n Burns, M., 230n
Bos, J., 567n Brookbank, Renee, 337f Burns, T., 508n
Patron, AD, 407n Bosson, JK, Brooks, AW, 477n Burns, Ursula M., 510, 511f
364n Boster, FJ, 305n, 365n Brooks, SM, 36n Burris, ER, 407n
Boswell, WR, 94n, 364n, 540n, Broschak, JP, 94n Bursik, K., 441n
Brotheridge, CM, 127n Burson, KA, 197n
574n, 613n Brotherton, P., 267n Burt, RS, 406n
Bouchard, TJ, 159n Brouer, RL, 440n Burton, CM, 197n
Bouchard, TJ, Jr., 159n Broughton, PD, 238n Bushman, BJ, 198n
Boudreau, JW, 613n Brown, B., 507n Buss, AH, 159n
Bowen, DE, 540n, 571n Brun, CE, 509n Butalid, L., 126n
640 INDICES
Butterfield, DA, 65n Cartwright, S., 539n Chiang, FFT, 196n, 236n, 558n, 574n
Butts, M., 407n Caruso, DR, 127n Child, J., 507n
Butts, MM, 267n, 615n Cascio, W., 558n Menton, JL, 64n
Butz, DA, 198n Cascio, WF, 573n Casey- Chiu, C., 108b, 199n, 406n
Byrne, ZS, 127n, 539n, 615n Campbell, M., 37n Chiu, CY, 196n
Casper, WJ, 37n, 573n Chiu, SF, 443n Choi,
Byron, C., 364n Casserly, M., 596n CC, 539n Choi, JN,
Cassidy, J., 408n 305n Chonko, LB,
C Castro, SL, 403n, 442n 406n Chow Hou, W.,
Câble, DM, 162n, 302n, 540n Catanzaro, D., 575n 199n Christensen,
Caceda, R., 127n Cath, DC, 614n Cattell, H., 65n
Cacioppo, JT, 126n RB, 159n Cavanagh, GF, Christensen, KB, 614n Christian,
Cadsby, CB, 269n 199n Cavanaugh, MA, MS, 233n, 234n, 330n Christian,
Cain, DM, 195n 613n Cawley, BD, 574n S., 441n
Cakar, ND, 420n Ceci, SJ, 61n Christie, AM, 304n
Caldwell, D., 163n Christie, R., 160n
Caldwell, DF, 163n, 538n Cepero, FR, 162n Christini, A., 266n
Caldwell, S., 612n Cervone, D., 235n Chua, CH, 462n
Caldwell, SD, 612n Callan, Erin, Cevallos, EA, 366n Chuang, A., 36n
38, 39f, 40 Callender, JC, 572n Cha, SE, 405n Chun, JU, 129n
Callister, RR, 127n, 304n, 476n Chakra, Al, 329 Chung, Doo-Ri, 540n
Camerer, C., 406n Chakraborty, A., 198n Chung Ju-Yung, 519
Chamarro-Premuzix, T., 160n Chung Mong-koo, 213f
Cameron, CF, 539n Chambers, John, 5f Chung-Yan, GA, 615n
Cameron, J., 233n Chan, Donna, 570 Église, AT, 160n Église,
Cameron, KS, 538n, 541n Chan, K., 401n, 574n TS, 564n Churchill,
Campagnino, John, 567b Chan, S., 336n John, 439
Campbell, Ann-Marie, 340f Chandler, AD, Jr., 509n Cialdini, R., 439n
Campbell, EM, 266n Chang, A., 302n Cialdini, RB, 303n, 432n
Campbell, JP, 162n Chao, GT, 408n Cialdini, Robert, 439
Campbell, SM, 162n Charan, R., 506n Cianci, AM, 159n
Campbell, WK, 160n, 198n Charles, AC, 574n Charles, MA, Cicéron, DC, 197n
Campion, JE, 572n 364n Chatman, J., 163n, 538n Cicéron, L., 440n
Campion, MA, 64n, 65n, 196n, 266n, Chatman, JA, 538n, 539n, 541n Claessens, BJC, 615n
330n, 500n, 508n, 509n, 572n Chatterjee, D., 123n Clark, A., 359n
Caplan, J., 92n Clark, David, 90–91
Cappelli, P., 35, 572n Chattopadhyay, P., 64n, 196n, Clark, EK, 61n Clark,
Capraro, MM, 159n 302n, 304n KD, 571n Clark, LA,
Capraro, RM, 159n Chavez, RS, 181n 126n Clark, RD, III,
Carbonara, P., 572n Chay, YW, 407n 305n Clarke, S., 160n
Carey, B., 122n Chebat, J., 93n, 94n
Carl, DE, 405n Chelte, AF, 93n Clay, RA, 265n Clegg,
Carlson, DS, 266n, 406n, 442n Chemers, MM, 402n C., 126n, 571n Clegg,
Carlson, KA, 197n Chen, C., 128n SR, 612n Clinton, Bill,
Carmeli, A., 302n Chen, CC, 196n, 443n Chen, G., 379
Carnahan, Kristin, 570 92n, 266n, 330n, 405n Chen, J., Clinton, Hillary, 306
Carnevale, PJD, 475n 614n Clouthier, George, 229b
Carney, D., 440n Chen, PY, 236n Cobb, AT, 363n
Charpentier, MA, 302n, 540n Chen, X., 233n Cober, RT, 161n
Carr, D., 536n Chen, Z., 403n, 442n Cochran, Bill, 361
Carr, JC, 162n Carr, JZ, Chen, ZX, 267n, 405n Cochran, PL, 37n, 573n
539n Carretta, TR, 65n Chenault, Ken, 369 Cody, MJ, 363n
Carroll, GR, 540n, 611n Cheng, KHC, 558n Cogliser, CC, 402n
Carroll, SJ, 235n Cherniss, C., 127n Cohen, BP, 304n
Cheung, RY, 122n Cohen, D., 515n
Carson, JB, 330n Cheung, YH, 160n Cohen, F., 404n
Carson, KD, 440n Chew, J., 407n Cohen, JD, 126n
Carson, PP, 440n Chi, N., 268n, 304n Cohen, R., 473n
Carstensen, LL, 126n Chi, SS, 196n Cohen, RR, 304n
Carter, A., 406n Chiaburu, DS, 93n, 94n, 95n, 573n Cohen, SG, 330n
INDICES 641
Delgado, MR, 198n Dixon, MR, 269n Dyer, JH, 612n Dyer,
DeMatteo, JS, 333n Dobbin, F., 67n WG, 612n Dyer,
Demerouti, E., 233n Dobbins, GH, 407n WWG, 612n
Démos, T., 238n Dobbins, K., 573n
Den Hartog, DN, 332n, 403n, 404n Dolan, SL, 539n E
Denburg, NL, 127n Dominguez, A., 476n Eagly, AH, 64n, 197n, 364n, 383e, 408n
Denis, M., 364n Donnellan, MB, 155n Earley, PC, 163n, 234n, 331n
DeNisi, AS, 66n, 302n Donnelly, JH, Jr., 304n Earp, Caroline du Nord, 51b
Denison, D., 539n Donovan, JJ, 159n, 237n Eaton, Caroline du Sud, 267n
Denissen, JJA, 126n Donovan, Michelle, 366 Eberhardt, JL, 196n Eby, ET,
Denton, EA, 541n DePater, Dorell, O., 398n 407n
IE, 614n DePaulo, BM, Dorfman, P., 405n Eby, L., 407n
127n, 365n Derouin, RE, Dorfman, P.W., 163n, 401n, 402n, 408n Eby, LT, 333n, 407n, 408n
573n Dormann, C., 613n Eddy, ER, 266n
DeRue, DS, 302n, 477n, 571n Dorsey, Jack, 592f Edelhart, C., 609n
Descartes, R., 125n Doucouliagos, C., 267n Eden, C., 612n
DeShon, RP, 304n, 305n, 332n, Dougherty, TW, 407n, 572n Eden, D., 196n, 235n, 405n, 409n
443n, 539n Douglas, C., 440n Eder, P., 93n
Desivilya, HS, 476n Douglas, Caroline du Sud, Edlund, JE, 365n
Dess, GG, 509n 129n Doverspike, D., 162n Edmonds, G., 155n
DeSteno, D., 196n Downes, M., 143b Edmonson, AC, 24n Edwards,
Detert, JR, 407n DeVader, Downey, RG, 233n BD, 332n, 613n, 615n Edwards,
CL, 402n, 408n Devaro, J., Drach-Zahavy, A., 509n JE, 612n
330n Drasgow, F., 441n Edwards, JR, 162n, 171n, 302n
DeVoe, SE, 197n Drasgow, R., 267n Effland, VS, 305n
DeVore, CJ, 129n Dreher, GF, 365n Efrati, A., 503n
DeWall, CN, 392n Drexler, AB, 333n Egan, TD, 67n Ehrhart, KH, 518n,
DeWall, Nathan, 155b Driskell, JE, 314n 539n Ehrhart, MG, 36n, 303n, 404n,
Dewe, PJ, 613n Driver, Donald, 278f 614n Ehrlich, SB, 408n
Dholakia, UM, 291n Drory, A., 441n, 443n
DiazGrandos, D., 266n Duchenne, Guillaume, 124 Eid, M., 126n
Dickens, WT, 65n Duchon, D., 267n, 403n, 541n Eisenbeiss, SA, 404n
Dickmann, KA, 267n Duck, J., 302n Eisenberger, R., 93n, 233n, 403n
Dickson, MW, 305n Duffy, MK, 304n, 332n, 475n Eisenhardt, KM, 509n
Dickson, WJ, 303n Duffy, Michelle, 232 Eisner, Michael, 381
Dickter, DN, 127n Dufresne, RL, 541n Ekman, P., 125n, 127n
DiDonato, TE, 292n Duke, AB, 441n, 443n Ekman, Paul, 124
Didreichsen, F., 614n Duke, Mike, 158 Elacqua, TC, 572n Elfenbein,
Diefendorff, JM, 92n, 127n, 233n Dukerich, JM, 408n HA, 127n, 128n,
Diekman, AB, 61n Dulye, L., 363n 476n, 477n
Diekmann, KA, 443n Dumaine, B., 613n Elfering, A., 303n, 615n
Diener, E., 94n, 126n, 128n Dunford, R., 198n Elias, M., 66n, 198n Elias,
Diener, M., 94n Dungy, Tony, 326 SM, 612n
Dierdorff, CE, 235n, 268n, Dunham, KJ, 571n Elliott, AJ, 233n
302n, 314n Dunlop, WL, 398n Elliott, EK, 128n
Diestel, S., 615n Dunn, EW, 262n Ellis, AD, 65n
Dietl, E., 572n Dunnette, MD, 36n, 66n, 161n, 303n, Ellis, APJ, 328n, 330n, 331n, 332n,
Dietrich, A., 181n 453n, 474n 443n, 476n, 509n
Dietz, J., 36n, 539n Dunning, D., 195n, 197n Ellison, Larry, 140, 256
Digh, P., 199n Durlach, P., 129n, 475n Ellison, ML, 66n
Aneth, F., 304n Dutta, S., 362n Elman, NS, 407n Elms, H.,
Dillon, RL, 24n Dutta, Soumitra, 362 284e, 303n, 330n Elshafi, M.,
DiMaggio, PJ, 539n Dutton, J., 37n 51
Dimotakis, N., 614n Dutton, JE, 37n, 92n, 266n, 541n, 611n Ely, K., 573n
DiNatale, M., 64 ans Duval, Robert, 468 Emerson, RE, 440n
Dionne, SD, 408n Dvir, T., 405n, 409n Dvorak, P., Ensher, EA, 573n
Dipboye, RL, 572n 363n, 408n, 541n Dweck, CS, Enzle, ME, 233n
Dirks, K., 406n 107b Epley, N., 195n
Dirks, KT, 330n, 407n Dwyer, DJ, 613n Epstein, JA, 365n
DiTomaso, N., 538n Dyck, B., 539n, 613n Erdogan, B., 304n, 403n, 540n, 574n
INDICES 643
Erez, A., 128n, 160n, 284e, 303n, Ferris, GR, 65n, 305n, 403n, 407n, Forgas, JP, 128n
330n, 404n 440n, 441n, 442n, 443n Fornaciari, CJ, 541n
Erez, M., 93n, 234n, 236n Ferris, M., 267n, 604n Ferzandi, Foroohar, R., 231
Erezand, A., 160n L., 332n Forrester, R., 333n
Ergeneli, A., 92n Festinger, L., 92n Forrester, RH, 331n
Erickson, JJ, 604n Festinger, Léon, 72–73 Forret, ML, 408n
Erickson, RJ, 127n Fialka, JJ, 438n Forstmann, Teddy, 139
Erickson, T., 333n Fiedler, F., 402n Foss, D.J., 304n
Ertürk, A., 420n Fiedler, FE, 402n Foss, S., 571n
Erwin, P.J., 129n Fiedler, Fred, 373 Foster, CA, 160n Foster, RD,
Esser, J.K., 305n Champ, HS, 67n, 615n 612n Foti, RJ, 160n, 401n,
Esterl, M., 507n Champ, RHG, 402n, 403n 402n Foulkes, N., 440n
Estes, B., 573n Fiksenbaum, L., 615n
Ettling, JT, 403n Fils, J., 93n, 94n Finch, Renard, A., 211n
Euwema, MC, 476n DM, 613n, 615n Fine, Fox, M.L., 613n
Evans, DP, 574n GA, 364n Fox, S., 95n
Evans, JM, 476n Fineman, S., 541n Frager, RD, 203n
Evans, MG, 402n Finschilescu, G., 612n Francesco, AM, 76b, 604n
Evans, R., 405n Fiorina, Carly, 381 Francis-Gladney, L., 236n
Ewing, J., 363n, 507n Fischer, AH, 127n Franco, ZE, 398n
Fischer, R., 210n, 236n Frank, T., 94n
F Fischoff, B., 197n Frauenheim, E., 364n, 495n, 571n
Fabrigar, LR, 92n, 365n Fisek, MH, 303n Fisher, Frazier, ML, 613n, 615n
Facchin, S., 441n CD, 125n, 127n Fisher, Frédéric, WC, 145e, 162n
Facteau, JD, 574n GG, 126n Fredrickson, BL, 126n
Fadiman, J., 203n Pêcheur, Martyn, 254 Freedman, SM, 615n
Fai, K., 198n Fisher, SL, 573n Fiske, Freeman, R., 269n
Fairhurst, GT, 508n ST, 92n, 120b Fiss, PC, Freeman, RB, 94n Français,
Fairley, J., 122n, 569n 611n JRP, Jr., 440n Frese, M.,
Falbe, CM, 440n Falk, Fitzgerald, LF, 441n, 614n 403n, 404n, 613n Freund,
CF, 196n Fitzgerald, MP, 266n A., 509n
Falk, DW, 232n Fandt, Flanagan, MF, 266n Frey, BS, 81e, 93n
PM, 442n, 443n Fanelli, Flaxman, PE, 266n Frey, D., 195n, 197n, 198n, 305n
A., 404n Fleck, D., 468n Freyer, B., 330n
Farber, Henri, 156 Fleenor, J., 162n, 572n Frick, R., 197n
Farh, CIC, 332n, 475n Farh, J., Fleeson, W., 159n Fried, J., 476n
93n, 332n, 405n, 475n Fleischhacker, WW, 65n Fried, Y., 615n
Fermier, SM, 235n Fleischman, G., 573n Friedman, A., 236n
Farrar, D., 471n Fleishman, EA, 67n Fleiss, Friedman, R., 196n, 475n, 477n
Farrell, D., 94n, 442n Alexander, 164, 165f Friedman, RA, 477n
Farrell, P., 16 Fleming, N., 265n Friedmann, P., 269n
Fasel, U., 303n Fletcher, JK, 574n Friesen, Virginie-Occidentale,
Fast, J., 363n Flint, DH, 269n 127n Frieswick, K., 269n
Faure, C., 305n Florey, AT, 64n Frijda, NH, 125n Frimer, JA,
Faust, K., 508n Flynn, FJ, 161n, 401n, 441n 398n Frings-Dresen, MHW,
Fayol, H., 6, 36n Fedor, DB, 612n Flynn, JR, 65n 615n Frink, DD, 234n, 441n,
Feeney, MK, 408n Feild, HS, 330n Flynn, James, 63 442n Fritsche, I., 292n
Feist, GJ, 160n, 199n Feldman, DC, Foerster, J., 198n
65n, 66n, 92n, 540n Feldman, RS, Foldes, H. J., 129n Fritz, C., 614n
160n Folger, R., 236n Fritzsche, BA, 573n Frost, PJ,
Fong, E., 284e, 303n 404n, 409n, 538n Fry, LW,
Fong, SCL, 269n 538n, 541n
Felfe, J., 408n Fontaine, J., 210n Fry, R., 612n
Felsenthal, E., 476n Foo, M., 36n, 129n Frye, N., 126n
Ferguson, AJ, 440n Foote, N., 304n Fu, PP, 440n, 443n, 476n
Fernet, C., 614n Ford, Henry, 480–481, 523 Fuchs, D., 196n
Ferrante, CJ, 269n Ford, JD, 611n Fugate, M., 611n
Ferrie, JE, 614n Ford, JK, 539n Fuhrman, O., 171n
Ferrin, D., 406n Ford, Kelly, 49f Fuld, Richard, 38 ans,
Ferrin, DL, 407n Ford, LW, 611n 182f Fuller, JA, 126n
644 INDICES
Fulmer, IS, 36n, 94n, 160n George, JM, 94n, 128n, 129n, 199n, Goh, A., 95n
Fulmer, RM, 406n Goh, DPS, 54b Goh,
Furnham, A., 160n 234n, 401n YW, 596n Goldberg,
Gergen, K., 236n LR, 159n Goldberg,
G Gerhardt, MW, 401n SG, 66n Golden, L.,
Gaertner, S., 66n, 94n, 236n Gerhart, B., 30n, 36n, 95n, 268n, 571n 91n
Gage, Phineas, 102 Gerloff, EA, 509n Goldman, BM, 403n
Gagné, M., 233n, 614n Gersick, C.J.G., 302n Goldsmith, M., 540n
Gailliot, MT, 198n Gerstner, C.R., 403n Goldstein, HW, 162n, 540n
Gaines, J., 538n Gettman, H., 477n Goldstein, NJ, 303n
Galagan, P., 573n Geyelin, M., 476n Goleman, D., 364n
Galang, MC, 442n Ghiselli, EE, 571n Giacalone, RA, Goleman, Daniel, 127n
Galarcep, I., 332n 432n, 442n, 541n Giacobbe-Miller, Gomez-Mejía, LR, 268n, 269n
Galbraith, J.R., 508n JK, 236n Goncalo, JA, 305n
Galbreath, J., 63n Giacobbi, PR, 126n Gong, Y., 405n
Gale, SF, 539n Giacomantonio, M., 477n González, A., 549n
Galinsky, A. D., 199n, 234n, 476n, 477n Giancola, F., 268n Gonzalez, David, 186
Gallagher, P., 159n Giangreco, A., 612n González-Morales, MG, 403n
Gallo, DD, 402n Galunic, Giannakakis, AE, 292n González-Romá, V., 475n, 539n
DC, 509n Galvin, BM, Gibbs, JL, 508n Gooding, RZ, 509n
160n, 404n Gamero, N., Gibson, CB, 302n, 332n, 378n, 508n Goodman, PS, 235n, 236n, 268n,
475n Gibson, DE, 125n 303n, 615n
Gamm, LD, 235n Gan Gibson, GB, 326n Goodstein, J., 541n
Kleef, GA, 477n Gibson, JL, 304n Goodwin, VL, 234n
Gangestad, SW, 161n Gibson, SK, 408n Gopalan, R., 243n
Gans, Keri, 564 Giebels, E., 365n Gordon, AH, 126n
Ganster, DC, 613n Giessner, SR, 440n Gordon, GG, 538n
Ganzach, Y., 67n Gigerenzer, G., 197n Gordon, M., 412n
Garcia, S., 539n Giglio, G., 613n Gordon, WJJ, 199n
García-Morales, VJ, 404n Gigone, D., 305n Gordono, FS, 54b
Garcia-Zamor, J.-C., 541n Gilboa, S., 615n Gore, JS, 260n
Gard, MG, 126n Giles, WF, 330n Górska-Kolodziejczyk, Elzbieta, 528f
Gardner, A., 564n Gilkey, R., 127n Gosling, SD, 159n
Gardner, WL, 403n, 405n, 442n Gillispie, Billy, 396 Gottesman, II, 159n
Gardner, WT, 126n Gilman, M., 268n Gottfredson, GD, 162n
Gärling, T., 198n Gilmore, DC, 443n Gottfredson, LS, 66n
Garrett, RP, 269n Gilovich, T., 197n Goudreau, J., 564n
Garrosa, E., 614n Gilson, KK, 330n Gough, O., 87n
Garst, H., 613n Gilson, L., 329n Gouvier, WD, 66n Govan, CL,
Garvey, C., 235n Gilson, LL, 199n, 330n 477n Goyette, KA, 64n Graeff,
Garza, AS, 233n, 234n Gilstap, JB, 432n, 442n CL, 402n Graen, GB, 403n
Gasparino, C., 40n Giluk, TI, 36n Gramzow, RH, 195n Grandey, A.,
Gates, B., 364n Gimein, M., 540n 108b, 127n, 129n Grandey, AA,
Gates, Bill, 103, 398, 436b, 519 Gino, F., 158n, 574n 127n, 129n, 614n Granhag , PA,
Gates, Robert, 306 Gioia, DA, 302n 356n, 365n Grant, A., 94n, 534n,
Gaugler, BB, 572n Gittell, JH, 507n 575n
Gavin, JH, 64n, 332n Gladwell, M., 198n
Gavin, MB, 407n, 441n Gladwell, Malcolm, 182
Gawande, Atul, 191b Glasman, LR, 92n Grant, AM, 158n, 160n, 161n, 266n
Gebert, D., 67n, 332n Geddes, Glast, F., 454n Grant, Adam, 534b
D., 122n, 127n, 129n Gefter, J., Glater, JD, 571n Gleason, ME, 204n Grant, D., 612n
441n Gleaves, DH, 159n Gleibs, IH, 539n Grantham, Bronwyn, 329
Gehmawat, P., 489n Glibkowski, BC, 407n Glick, WH, Grant-Vallone, E., 573n
Geier, JG, 401n Geis, FL, 196n, 304n, 509n Glomb, TM, 93n, Gratton, L., 333n
160n Geletkanycz, MA, 303n, 475n, 614n Goates, N., 475n, Gratton, Linda, 87
540n Gelfand, M., 477n 477n Gratz, KL, 126n
Grawitch, MJ, 128n
Gelfand, MJ, 93n, 162n, 236n, 476n Gray, B., 365n, 476n
Gellatly, IR, 66n Goerke, M., 195n Gray, HM, 128n
Geller, ES, 234n Gogus, CI, 612n Grayson, C., 198n
INDICES 645
Herbst, M., 36n Hofstede, G., 162n, 163n, 232n, 304n Hudy, MJ, 93n
Hernández, EG, 12n Hofstede, Geert, 150 Huff, C., 364n
Hernández, M., 67n, 539n Hogan, J., 159n Huff, J.W., 266n
Herold, DM, 612n Hogan, R., 160n Huffcutt, AI, 572n
Herper, M., 142b Hogan, RT, 159n Hughes, S., 314n
Herrbach, O., 302n Hoge, W., 37n Hui, C., 302n
Hershey, JC, 407n Hogg, M., 302n Huismans, SE, 476n
Hertel, G., 332n Hogg, MA, 302n, 303n Hulin, C., 441n
Herzberg, F., 232n Holden, EW, 65n Hulin, CL, 234n
Herzberg, Frederick, 205–206 Holladay, CL, 67n, 235n Hülscheger, UR, 66n
Heskett, J., 74b Holland, B., 159n Humberd, B., 575n
Hess, AM, 508n Hollande, E., 159n Humke, A., 441n
Hess, JA, 127n Holland, JL, 162n Humphrey, RH, 125n, 401n
Hesselbein, F., 540n Holland, John, 148 Humphrey, SE, 36n, 67n, 93n, 126n,
Hetland, H., 405n Hollande, K., 95n 129n, 198n, 266n, 267n, 330n,
Hewlett, SA, 611n Hollander, EP, 406n 331n, 333n
Hewlin, PF, 304n, 365n Hollenbeck, JR, 67n, 198n, 234n, 305n, Hung, J., 614n
Hezlett, SA, 407n, 408n 331n, 333n, 509n Huning, TM, 615n
Hicks, JA, 197n Hollingshead, AB, 305n Hunsinger, D., 200n
Higgins, Californie, 159n, 440n, 443n, 613n Holman, D., 126n Hunsinger, M., 196n
Higgins, ÉTATS-UNIS, 407n, 440n Holmes, EK, 604n Holtz, Hunt, J.G., 404n
Higgins, LH, 196n BC, 236n Hom, PW, 65n, Hunter, EM, 601n
Higgins, M., 476n 66n, 94n Hom, W., 94n Hunter, J., 571n
Higgins, MJ, 508n Hunter, JE, 67n, 232n, 235n, 571n
Higgs, CA, 330n Homan, AC, 67n, 320n, 476n Hunter, LW, 613n
Highhouse, S., 612n Hong, Y., 108b, 406n, 518n Huo, Y.J., 236n Huonker,
Hill, Dan, 124 Hong, YY, 196n J.W., 267n Hurst, C., 94n,
Hill, EJ, 267n, 604n Hopkins, Jim, 363 158n, 160n Hurtz, G.M.,
Hill, GW, 305n Horner, MT, 574n 159n
Colline, TE, 365n Horwitz, IB, 67n, 331n Huselid, MA, 571n
Hiller, NJ, 93n, 94n, 161n Horwitz, SK, 67n, 331n Huseman, RC, 236n
Hilton, JL, 196n Hosking, DM, 612n Hutcherson, CA, 126n
Hinds, P. J., 476n Hinings, C. Hoskins, Diane, 113f Hutchins, HS, 573n
R., 612n Hinkin, T. R., 404n, Hosmer, LT, 406n Hough, LM, Huxham, C., 612n
440n Hirschfeld, R. R., 330n, 303n, 453n, 474n Hourigan, S., Huy, QN, 612n Hyatt, DE,
332n Hirschhorn, L., 344e 364n 330n, 332n Hyde, JS,
Maison, RJ, 163n, 232n, 237n, 401n, 195n, 198n Hymowitz, C.,
Hirschman, C., 363n 402n, 403n, 404n, 405n 329n, 507n
Hirst, G., 199n Maison, Robert, 376, 379
Hite, B., 162n Houston, JM, 402n Houston- je
Hmieleski, KM, 197n Philpot, K., 407n Howard, A., Iaconi, GD, 283e
Ho, SS, 236n 126n, 508n, 574n Howard, JL, Iansiti, M., 613n
Hobson, W., 301n 442n Ibar, Y., 197n
Hochschild, AR, 127n Howell, AW, 613n Ibish, H., 43e
Hochtief, 354f Howell, JM, 403n, 404n, 405n, 406n, Ignace, A., 610n
Hochwarter, W., 539n 409n, 613n Iida, M., 204n
Hochwarter, Washington, 65n, 440n, 441n, Howell, JP, 402n, 408n Ilgen, DR, 67n, 302n, 331n, 332n,
442n, 615n Ho-Ying, J., 406n 333n, 509n
Hodgetts, RM, 9n, 36n Hsee, CK, 197n Ilies, R., 94n, 128n, 129n, 159n, 160n,
Hodson, R., 93n Hsiao, YP, 196n 266n, 314n, 401n, 402n, 403n,
Hoegl, M., 199n Hsieh, T., 538n 406n, 441n
Hoel, H., 264n Hsieh, Tony, 229b, 520f Illies, R., 614n
Hoffman, BJ, 92n, 94n, 162n Hu, J., 388n, 406n Immelt, J., 22
Hoffman, DA, 538n Hu, L., 305n Immelt, Jeff, 428b
Hoffman, LR, 477n Hu, Q., 614n Inglehart, RF, 162n
Hoffman, ME, 575n Huang, J., 405n Irani, Ray, 243b
Hoffman, RL, 476n Hofman, Huang, Y., 304n Irwin, JL, 93n
DA, 158n Hofmann- Huang, Y.-M., 129n Isaacowitz, DM, 128n
Towfigh, N., 161n Huber, G., 196n Isen, AM, 126n, 128n, 129n, 475n
Hofmeister, A., 468n Huber, médecin généraliste, 304n, 509n Isenberg, DJ, 305n
INDICES 647
Islam, G., 540n Johnson, DE, 404n Kammeyer-Mueller, JD, 93n, 161n,
Ivancevitch, JM, 234n, 304n, 615n Johnson, EC, 571n 196n, 408n, 508n, 540n, 614n
Iverson, RD, 93n, 129n, 406n, 508n Johnson, K., 126n Kamprad, Ingvar, 519
Iwata, Satoru, 139f Johnson, M., 364n Kanagawa, C., 260n
Iyengar, SS, 197n Dr Johnson, 94n, 160n, 266n, 302n, Kanar, AM, 573n
Izard, CE, 125n 305n, 333n Kandola, Binna, 87
Johnson, PD, 539n Kane, K., 161n
J Johnson, R., 94n Kanfer, R., 234n, 330n
Jabbour, CJC, 54b Jackson, Johnson, S.L., 196n Kanso, R., 181n
CL, 235n, 331n, Johnson, W., 159n Kanter, RM, 440n, 613n Kanungo,
332n, 613n Johnston, AM, 61n RN, 380e, 403n, 409n Kapko, M.,
Jackson, MR, 67n Joiner, TE, 161n 474n
Jackson, SE, 571n Jokisaari, M., 615n Kaplan, S., 129n
Jackson, T., 199n Jonas, E., 197n Kaplan, SN, 158n
Jacobshagen, N., 615n Jonas, K., 442n Kappes, HB, 204n
Jaffe, D., 303n Jondle, D., 37n, 541n Kaps, SC, 475n
Jago, AG, 402n, 403n Jones, CJ, 160n Kaptein, M., 526n
Jakupcak, M., 126n Jones, D., 125n, 401n, 407n Karaevli, A., 612n
James, A., 198n Jones, DA, 236n Karagonlar, G., 403n
James, LR, 159n, 408n, 539n Jones, D.C., 267n Karalakulasingam, CJ, 269n
Janis, IL, 161n, 305n Jones, E., 195n Karau, SJ, 304n
Janiszewski, C., 197n Jones, JR, 614n Kashlak, R., 36n
Jansen, K.J., 540n Jones, JW, 614n Kashy, DA, 365n
Janssen, O., 613n Jones, K., 400n Kass, N., 405n
Janssens, M., 302n Jones, LM, 538n Katerberg, R., 302n
Jaramillo, JF, 541n Joni, SA, 473n Katigbak, MS, 160n
Jarrett, C., 107b Jordanie, AH, 107b Kato, T., 266n
Jauhar, S., 191n Jordanie, MH, 330n Katz, RL, 36n
Jauhar, Sandeep, 191b Jorm, AF, 65n Katzenbach, JR, 329n
Javers, E., 438n Joseph, DL, 127n, 128n Kauhanen, A., 267n
Javidan, M., 163n, 401n, 402n, Joshi, A., 67n, 291n, 331n Kaymaz, K., 266n
404n, 405n Joss, Robert, 505 Kearney, E., 67n, 332n
Jawahar, IM, 574n Joyce, WF, 509n Keating, JE, 195n Keegan,
Jaworski, RA, 304n, 331n Judd, CM, 305n AE, 404n Keeping, LM,
Jay, C., 475n Juge, TA, 36n, 82e, 94n, 126n, 128n, 574n Kelleher, Herb,
Jayson, S., 65n, 194n 129n, 158n, 159n, 160n, 161n, 381n, 519 Keller, B., 268n
Jefferson, Thomas, 386 162n, 196n, 197n, 233n, 235n,
Jehn, KA, 474n, 475n, 476n, 538n 266n, 272n, 383e, 401n, 402n, Keller, MC, 126n Keller, RT,
Jenkins, GD, Jr., 268n 404n, 405n, 408n, 440n, 443n, 405n Kelley, HH, 195n Kelloway,
Jensen, JM, 302n Jensen, 540n, 571n, 614n EK, 93n, 405n, 409n Kelly, E.,
MC, 302n Jenson, AR, 66n Jundt, D., 333n 67n
Jeong, SS, 161n, 474n Jung, Andréa, 382
Jepperson, RL, 539n Jung, DI, 332n, 404n, 406n Kelly, S., 561n
Jermier, JM, 395e, 538n Ji, Jung, RE, 181n Kelner, S., 128n
L., 171n Jurkiewicz, CL, 541n Kemmler, G., 65n
Justin, JE, 408n Kendall, D., 332n
Jianzhou, Wang, 393f Kennedy, DA, 159n
Jick, T., 508n K Kennedy, JC, 440n, 574n
Jiménez-Rodriguez, M., 330n Kabanoff, B., 402n Kennedy, JK, 402n
Emplois, Steve, 24b, 243b, 369, 379, 380, 381, Kacmar, CJ, 305n, 441n Kacmar, KM, Kennedy, John F., 379, 386
396, 398, 436b, 506 65n, 406n, 432n, 441n, Kennedy, RB, 159n
Johannesen-Schmidt, MC, 383e 442n, 443n Kenny, DA, 401n Kenrick,
Johll, NL, 305n Kahai, SS, 408n Kahn, WA, 233n DT, 127n, 232n Keoun, B.,
Jean, OP, 107b, 128n, 159n Kahneman, D., 197n, 198n, 301n 506n
Johns, G., 30n Kalbfleisch, PJ, 363n Kern, W., 400n
Johns, T., 507n Kerr, NL, 305n Kerr,
Johnson, AB, 364n Kalev, A., 67n S., 395e, 508n
Johnson, BT, 364n Kalmi, P., 267n Kerschreiter, R., 305n
Johnson, CE, 209n Kamdar, D., 477n Kersting, M., 66n
Chemin, AM, 92n Kessels, J., 574n
648 INDICES
Kessler, Éric, 194 Klotz, AC, 473n, 475n Krieger, LS, 573n
Kessler, S., 95n Knafo, A., 162n Kring, AM, 126n
Kessler, SR, 160n Clé, MS, Kniffin, KM, 345n Krings, F., 441n
365n Keynes, John Chevalier, AP, 304n, 331n Krischer, MM, 601n Krisensen,
Maynard, 301 Clés, DJ, Chevalier, Bobby, 103 TS, 614n Kriska, SD, 443n
198n Knopoff, K., 125n Kristof, AL, 443n Kristof-Brown,
Khanin, DM, 269n Ko, CE, 539n AE, 405n, 571n Krizan, Z., 305n
Khurana, R., 404n Kobata, MT, 364n
Kiesler, Californie, Kocieniewski, D., 428n
303n Kiesler, SB, 303n Kock, N., 364n Kroeck, KG, 405n
Kiewitz, C., 65n, 129n, 442n, 615n Koenig, AM, 408n Krueger, JI, 292n
Kiffin-Peterson, SA, 332n Koestner, R., 233n Kruger, J., 197n
Kiger, PJ, 397n Kofman, F., 613n Kruglanski, A., 308n
Kihm, JA, 93n Koh, C., 574n Kruglanski, AW, 197n,
Kijima, N., 160n Koh, W., 92n, 405n 407n, 440n
Kilduff, GJ, 477n Kohles, JC, 408n Kruml, SM, 129n Kruse,
Kilduff, M., 161n, 302n Kolb, DA, 233n D., 267n, 269n
Killeen, MB, 66n Kilts, Kolodinksy, RW, 440n, 441n, 541n Kuchinsky, David, 474
C., 127n Komaki, JL, 235n Kuenzi, M., 37n, 541n
Kim, C., 64n Konrad, AM, 36n Kuhn, KM, 268n Kulik,
Kim, DH, 613n Konradt, U., 332n CT, 235n Kullman,
Kim, DO, 268n Koole, SL, 128n Ellen, 580
Kim, J., 268n Koopman, PL, 332n, 403n, 404n Kumar, K., 331n
Kim, K., 539n Kopelman, RE, 232n Kumar, N., 236n
Kim, MU, 305n Kim, Kopelman, S., 477n Kunstman, JW, 441n
PH, 407n Kim, Y., Korgaard, MA, 402n Kunze, F., 65n
129n, 515n King, Korkki, P., 87n Kurke, LB, 615n
EB, 66n King, L., Korsgaard, AM, 266n Kurland, N.-B., 363n
128n Korsgaard, MA, 161n, 474n Kurman, J., 234n
Roi, LA, 197n Kosalka, T., 160n Kurtzberg, TR, 365n
King, Martin Luther, Jr., 379, 386 Koslowsky, M., 442n Kurz, Tony, 90
Kinicki, A., 94n, 538n, 539n Kossek, EE, 267n, 407n, 574n Kwon, S., 477n
Kinicki, AJ, 611n Kostova, T., 303n Kwong, JYY, 197n, 198n, 574n
Kinlaw, DC, 329n Kotter, JP, 586n, 611n, 612n
Kipnis, D., 440n Kotter, John, 586 L
Kirchler, E., 198n Kouvonen, A., 303n Labedo, JO, 442n
Kirchmeyer, C., 65n Kovac, JC, 268n Labianca, G., 364n
Kirkendol, SE, 365n Kovacich, J., 302n Labianca, J., 345n
Kirkman, B., 291n Kowalski, KB, 573n Labianca, Joe, 345b
Kirkman, BL, 162n, 330n, 332n, 405n Kowalski, RM, 442n Labich, K., 65n
Kirkpatrick, SA, 401n, 404n, 405n Kirn, Koys, DJ, 94n Labroo, AA, 129n, 475n
SP, 37n Kozlowski, Dennis, 381, 386 LaChapelle, M., 571n
Kirsch, DA, 509n Kozlowski, SWJ, 332n, 613n Lachnit, C., 571n
Kisamore, JL, 159n Kraatz, MS, 303n Ladika, S., 359n
Kitagawa, Hidekazu, 466f Kraiger, K., 329n, 573n Lafley, AG, 24b, 214, 401
Kitayama, S., 476n Kraimer, ML, 161n LaFrance, M., 126n
Kittler, MG, 358n, 365n Kram, KE, 407n LaGanke, J., 305n
Kivimäki, M., 303n, 614n Kramer, M.W., 127n Lam, SSK, 67n, 92n, 330n,
Klebanov, MM, 158n Kramer, RM., 267n, 441n 405n, 406n
Klein, E., 301n Kranhold, K., 541n Lam, W., 403n
Klein, HJ, 159n, 234n, 237n Krants, G., 364n Lambert, L., 541n
Klein, JZ, 471n Kranz, G., 397n, 540n Lambert, LS, 162n, 171n
Klein, KJ, 36n, 66n, 304n, 331n, Krause, N., 268n Lamborghini, Ferruccio, 417
404n, 614n Kraut, IA, 36n Lampel, J., 489n
Klein, KW, 613n Kleinfeld, Kravitz, DA, 65n, 67n, 304n Lämsä, A., 573n
Klaus, 506–507 Kray, LJ, 477n Lance, CE, 162n
Kleinmann, M., 572n Kreamer, A., 124n Landers, RN, 571n
Kleysen, RF, 539n, 613n Kreiner, GE, 575n Landy, FJ, 128n, 237n
Klimoski, RJ, 92n, 305n Krell, E., 364n, 508n Lane, SP, 204n
Kline, TJB, 408n Krell, TC, 425n Lang, J., 66n
INDICES 649
Lang, JWB, 66n, 612n Leiter, député, 573n Lidogoster, H., 476n
Lang, Z., 301n Leitman, IM, 269n Lidsky, D., 364n
Langan-Fox, J., 305n, 363n Lejuez, CW, 161n Lienhardt, N., 572n
Langfred, CW, 330n Lemmon, M., 231 Liersch, MJ, 197n
Langhout, RD, 441n Lengel, RH, 350n, 364n Lievens, F., 364n, 572n
Lanzara, GF, 539n Lentz, E., 407n, 408n Light, J., 567n
Lapedis, D., 266n Leonard, AS, 302n Lim, C.-B., 304n, 331n Lim,
Lapierre, LM, 614n Léonard, B., 66n, 330n, 364n S., 303n, 573n, 614n Lima,
LaReau, J., 267n Léonard, D., 446n L., 408n
Larraza-Kintana, M., 269n, 420n Leonardelli, G. J., 196n, 408n Lin, S., 304n
Larrick, RP, 197n, 477n Leonardi, P., 363n Lindberg, E., 235n
Larsen, RJ, 126n Leong, JLT, 443n
Larson, J., 198n Leoni, P., 301n Lindberg, M., 197n
Larson, LL, 404n Lepak, D., 518n Lignes, R., 612n
Larsson, J., 35n Lepak, DP, 267n, 500n LePine, JA, Ling, Y., 76b, 404n, 405n, 539n, 604n
Laschinger, KS, 573n 93n, 160n, 161n, 233n, Linna, A., 303n
Lash, S., 474n 330n, 331n, 332n, 407n, 573n, Lipp, MJ, 269n Lips-
Lashinsky, A., 506n 613n, 614n, 615n Miersma, M., 541n
Latapie, HM, 508n Latham, GP, LePine, MA, 404n, 613n Lisco, CC, 475n, 477n
216n, 232n, 234n, Lepper, Mark, 265 Liska, LZ, 402n
235n, 304n Lerner, JS, 124n LeRouge, C., Litchfield, RC, 305n
Latimer, LC, 315n 500n, 508n Lescornez, Litow, Stanley, 329
Lau, RS, 363n Philippe, 528–529 Leslie, LM, Liu, C., 614n
Laubacher, RJ, 507n 65n, 67n
Lauckner, Jon, 478 Lester, SW, 161n Liu, D., 233n
Lautsch, BA, 267n Leung, AK, 199n Liu, H., 128n
Lavelle, L., 336n Leung, K., 236n Liu, J., 405n
Lavidor, M., 126n Lev-Arey, D., 65n, 67n Liu, LA, 462n
Lavis, CA, 365n Law, KS, Leventhal, GS, 236n Liu, M., 467n
127n, 401n Lawler, EE, III, Levering, R., 540n Liu, W., 196n
232n, 237n Lawler, EJ, 441n Levi, R., 330n Liu, Y., 128n
Levin, B., 2n, 406n Livingston, BA, 158n
Lawler, JJ, 267n Lawrence, Levin, R., 269n Llorens, S., 235n
KA, 611n Lawrence, TB, Levine, D., 90n Lloréns-Montes, FJ, 404n
539n, 613n Lawrence-Ell, Levine, JM, 304n Lloyd, JW, 302n
G., 615n Levine, S., 475n, 476n Lobel, SA, 407n, 476n
Lawson, Lance, 540n Levine, TR, 365n Locander, WB, 541n
Lawson, T., 195n Levitz, J., 43e Locher, AH, 574n Locke,
Lazarova, MB, 291n Levy, P.E., 160n, 161n, 442n, 574n E., 235n
Le, H., 159n Lewicki, R., 476n Locke, EA, 67n, 94n, 128n, 159n, 216n,
Maigre, E., 328n Lewicki, RJ, 477n 234n, 235n, 237n, 268n, 269n,
Leana, CR, 268n, 403n Lewin, K., 612n 330n, 401n, 404n, 405n, 440n,
Leary, MR, 365n, 442n Lewin, Kurt, 584 612n, 615n
Lebherz, C., 442n Lewis, A., 198n Lockwood, A., 407n, 408n
LeBoeuf, RA, 197n Lewis, K., 403n Lockwood, AL, 407n
Lechleiter, John, 243b Lewis, KM, 128n Lockwood, NR, 93n, 162n
Ledford, GE, Jr., 268n Lewis, M., 125n, 128n Loewenstein, G., 129n
Lee, A., 573n Lewis, MW, 612n Li, Loffredo, DA, 365n
Lee, C., 302n, 332n, 475n C., 196n Loftus, EF, 356n
Lee, FK, 407n Li, N., 161n Loher, BT, 266n Lok,
Lee, JA, 161n Li, W., 540n P., 538n
Lee, JM, 539n Li, Y., 476n Lombardi, Vince, 326
Lee, K., 129n, 266n, 441n, 614n Liang, J., 93n, 161n Lombardo, Gian Paolo, 90
Liao, H., 36n, 291n, 303n, 475n, Long, RJ, 269n
Lee, TH, 95n 508n, 518n Loomis, CJ, 611n Lopez, PN,
LeHew, C.W., 268n Lehman Liao, Y., 515n 402n Lopez-Kidwell, V., 364n
Brothers, 38, 182f, 579 Lehrer, J., Lichtenstein, S., 197n Lord, RG, 92n, 402n, 408n
398n, 436n Liden, RC, 304n, 331n, 388n, Lorenzet, SJ, 266n
Lei, L., 476n, 477n 403n, 406n
Leiponen, A., 507n Liden, Wayne, 403n Lorsch, JW, 330n
650 INDICES
McGonigal, KM, 128n Michelson, G., 345n, 363n Moore, SE, 365n Moran, RT,
McGrath, JE, 305n, 364n Michon, R., 93n, 94n 304n, 509n Moregeson, FP,
McGrath, RG, 24n, 507n Middeldorp, CM, 614n 572n Moreland, RL, 304n
McGregor, D., 232n Mignonac, K., 302n, 540n Moreno-Jiménez, B., 12n, 614n
McGregor, Douglas, 205 Mignone, L., 229n Morgan, HJ, 125n
McGrew, JF, 302n Mikels, J., 126n
McGurk, D., 305n Mikolajczak, M., 262n Morgan, PM, 476n
McIlroy, A., 181n Milbourn, T., 243n Morgan Stanley, 52
McIntrye, JM, 233n McKay, PF, Milles, EW, 236n Milles, Morgenson, G., 198n
65n, 66n, 67n, 302n McKee, GH, RE, 508n, 509n Morgeson, FP, 36n, 93n, 266n, 267n,
269n Milkovich, GT, 269n 302n, 314n, 331n, 403n, 406n,
McKenna, DD, 36n Miller, AG, 195n 509n, 571n
McKenna, JF, 235n Miller, CC, 363n, 509n Mori, Ikuo, 466f
McKenzie, CRM, 197n Miller, DJ, 236n Morris, CG, 199n Morris,
McKinnon, JD, 428n Miller, EK, 126n MA, 66n, 67n Morris, MW,
McLendon, CL, 304n Miller, KL, 267n 196n, 477n Morrison, D.,
McLeod, PL, 476n Miller, MK, 197n 93n
McMahon, JT, 234n Milliken, FJ, 365n Morrison, E.-O., 302n, 365n, 540n
McNall, LA, 266n McNatt, Mills, JA, 235n Morrison, S., 503n
DB, 196n, 197n McNeil, Milner, KR, 332n Morrison, TG, 442n
PK, 539n Mineka, S., 614n Mortinussen, M., 614n
McNerney, J., 22 Mineur, JB, 36n, 161n, 233n Mosakowski, E., 331n
McNerney, Jim, 382, 386 Mineurs, CTH, 402n Moscoso, S., 66n, 571n
McSweeney, B., 162n Mingroni, MA, 63n Minton, MK, Moser, K., 574n
Mead, NL, 392n Medsker, 539n Minton-Eversole, T., 572n Moskowitz, M., 540n
GJ, 266n, 330n Meer, J., Mintzberg, H., 6, 7n, 36n, 440n, Mossholder, KW, 260n, 475n
294n Motowidlo, SJ, 614n
Meglino, BM, 161n, 162n, 266n 441n, 508n Mont, MK, 36n, 92n, 159n, 331n,
Mehra, A., 161n, 302n Miquelon, P., 615n 571n, 572n, 574n
Mehrabian, A., 363n Mirabile, M., 544n Mowen, JC, 539n
Meier, LL, 303n, 615n Misangyi, V., 404n
Meijers, F., 574n Misangyi, VF, 404n Moyer, L., 537n
Meindl, JR, 408n Mitchell, A., 37n Moynihan, DP, 92n
Melancon, JG, 159n Mitchell, AA, 408n Mroczek, D., 147b
Melchers, KG, 572n Mitchell, Aube, 567b Muccino, A., 540n
Meloy, MG, 197n Mitchell, JA, 541n Muir, NK, 475n, 509n
Mendenhall, ME, 425n Mitchell, MS, 232n Mulcahy, Anne, 510
Mendes, E., 106e Mitchell, TR, 234n, 237n, 363n, 402n Mulki, JP, 541n Mullen,
Menk, Michael, 301 Mitra, A., 268n B., 304n, 305n
Menon, T., 196n, 406n Mitroff, IA, 541n Mulligan, CB, 200n
Mento, AJ, 234n Mitsuhashi, H., 509n Mullin, BA, 302n
Meriac, JP, 92n Mittal, V., 198n Mullins, ME, 613n
Merkle, C., 183n Miyamoto, Y., 443n Mumby, DK, 125n
Merrill, L., 197n Moberg, DJ, 199n Mumford, TV, 266n
Merritt, J., 37n Moede, W., 304n Mummendey, A., 539n
Mesmer-Magnus, JR, 330n, 332n Moeller, NL, 266n Munson, JM, 162n
Mesquita, B., 126n Mohammed, S., 331n, 332n Munson, LJ, 441n
Messervey, D., 171n Mojza, EJ, 601n, 615n Munter, M., 365n
Messner, M., 365n Mojzisch, A., 305n Munz, DC, 128n
Metcalf, L, 363n Mol, MJ, 611n Molenaar, Murakami, F., 476n
Metin, S., 92n PCM, 613n Moller, J., Muros, JP, 129n, 596n
Meyer, CJ, 302n, 330n, 331n, 333n 195n Murphy, K., 129n
Meyer, JP, 233n Mondoré, S., 539n Murphy, Sud-Est, 127n, 233n,
Meyer, LL, 477n Argent, WH, 402n 403n, 408n
Meyerson, D., 538n Monge, PR, 267n, 613n Murphy, SM, 304n
Mezulis, AH, 195n, 198n Monin, B., 107b Murray, A., 503n
Michaels, Randy, 536 Moore, DA, 197n, 258n, 476n Murray, B., 268n
Michaelsen, LK, 331n Murray, C., 66n
Michalcova, S., 613n Moore, H., 575n Murray, M., 407n
Michel, JS, 575n Moore, LF, 538n Musch, J., 198n
652 INDICES
Muse, LA, 615n Nifadkar, SS, 30n, 93n Nijhof, Ong, M., 234n
Musk, Elon, 363 AHJ, 574n Nijstad, BA, 128n, Ono, Y., 160n
199n, 475n Nisbett, RE, 66n Oore, DG, 573n Opland,
N RA, 302n Oppenheimer,
Nadisic, T., 236n Nishii, LH, 65n, 160n, 304n, 476n, 500n DM, 197n Opt, SK, 365n
Nagarajan, New Jersey, Noack, P., 539n
408n Nagele, C., 332n Nocera, J., 92n, 237n Ordóñez, LD, 234n
Naguin, CE, 365n Noé, RA, 266n, 350n, 407n, 573n Oreg, S., 612n
Nahrgang, JD, 36n, 93n, 266n, 267n, Noel, M., 541n O'Reilly, Californie, 67n, 163n, 539n
403n, 406n Nolen-Hoeksema, S., 198n O'Reilly, Californie, III, 331n, 538n
Nam, S., 196n Nooyi, Indra, 369f Ormiston, Maine, 440n
Nandkeolyar, AK, 477n Nord, WR, 612n Ornstein, S., 236n
Nanus, B., 407n Norman, RZ, 303n Ortega, J., 266n
Napa Scollon, C., 126n Norris, M., 155n Örtqvist, D., 615n
Napiersky, U., 195n Northcraft, GB, 475n Orvis, KA, 573n
Naquin, CE, 196n, 333n, 408n, 477n Norton, J., 268n Oryol, VE, 160n
Nardelli, Bob, 372 Nougaim, KE, 232n Osborn, AF, 305n
Natanovitch, G., 196n Novicevic, MM, 405n Ostroff, C., 94n, 196n, 235n, 539n,
Naumann, SE, 303n Nyberg, AJ, 508n 540n, 571n
Nauta, A., 260n O'Sullivan, M., 127n
Neale, MA, 304n, 441n, 477n O Oticon A/S, 493
Needleman, SE, 238n Oakley, JL, 364n Obama, Ott, E., 126n
Neeley, T., 363n Barack, 306, 380 O'Brien, Ou, AY, 30n, 93n, 538n
Neff, T.J., 506n JM, 94n Oumlil, AB, 37n
Negroni, C., 166n O'Brien, K., 474n Ouwerkerk, JW, 120b
Neider, L., 402n O'Connell, P., 401n Overbeck, JR, 477n
Neider, LL, 402n O'Connor, KM, 129n Ozer, M., 403n
Nelissen, RMA, 126n O'Connor, WE, 442n
Nelson, CE, 160n O'Day, B., 66n P
Nelson, D., 94n Odbert, HS, 159n Packard, JS, 614n
Nelson, DL, 541n, 614n Odean, Terrance, 178 Paddock, EL, 236n
Nelson, JK, 364n O'Donnell, Larry, 399 Padgett, MY, 65n
Nelson, LD, 197n O'Driscoll, M., 614n Paese, PW, 305n
Nelton, S., 129n O'Driscoll, député, Paetzold, RL, 66n
Nesselroade, JR, 126n 613n Offermann, LR, Page, Larry, 158, 503b
Neubaum, DO, 541n 441n Ogilvie, DT, 196n Page, R., 572n
Neuberg, SL, 127n, 232n Oh, H., 161n Paine, JB, 94n
Neubert, MJ, 331n, 406n Oh, moi, 159n, 405n, 571n, 572n Palestrant, Daniel, 525f
Neufeld, SL, 365n Oishi, S., 126n Palmer, DK, 572n
Neugebauer, Werner, 507 Oke, A., 388n, 406n Palmer, K., 266n
Neuman, GA, 266n O'Keefe, B., 158n, 400 Palmieri, PA, 441n
Neumeister, L., 412n O'Keefe, E., 267n, 446n Pan, PP, 268n
Neves, P., 403n Okimoto, TG, 65n Panaccio, A., 540n
Newman, DA, 92n, 95n, 127n, Okumura, T., 477n Pandey, A., 496n
128n, 233n Oldham, GR, 128n, 199n, 263n, Pandey, Saskatchewan,
Newport, F., 16n 266n, 615n 92n Papper, EM, 330n
Newton, Jeremy, 164, 165f Oldham, Greg, 240–241 Parasuraman, S., 613n
Ng, CK, 198n O'Leary-Kelly, AM, 234n, 283e, 303n Parboteeah, KP, 199n
Ng, K., 378n, 401n, 574n Olekalns, M., 363n, 475n, 477n Oliver, Parise, MR, 408n
Ng, KY, 236n C., 611n, 612n Parc, G., 199n, 304n, 305n
Ng, S., 198n Ollo-López, A., 420n Parc, IJ, 122n
Ng, TWH, 65n, 66n, 92n Olson-Buchanan, JB, 94n, 364n Parc, J., 128n
Nguyen, D., 441n Olve, N., 508n Parc, R., 267n
Nguyen, NT, 235n O'Malley, M., 157, 158n Parc, W., 305n
Nguyen, T., 231 Oneal, M., 536n Parc, WW, 305n
Nichols, E., 363n O'Neal, Stan, 394 Parker, Mark, 415f
Nicklin, JM, 266n O'Neill, RM, 611n O'Neill, Parker, SK, 266n
Nieboer, Crispin, 117 TA, 331n, 408n Parker-Hope, T., 564n
Niederhoffer, K., 364n Un, DS, 65n, 129n, 266n, 303n, 363n, Parker-Pope, T., 47b
Nielsen, TR, 573n 403n, 572n, 612n, 613n Parcs, L., 268n
INDICES 653
Rukavishnikov, AA, règle Saporito, B., 538n Schulte, M., 94n, 539n
160n, NON, 125n Saraceno, J., 544n Schultz, H., 610n
Rundle, R., 364n Sashkin, M., 409n Schultz, Howard, 610
Rupp, DE, 127n, 129n, 236n, 615n Saul, JR, 332n Schultz-Hardt, S., 305n
Rusbult, CE, 94n Sauley, KS, 236n Schulze, W., 332n
Rushton, JP, 66n Russ, Saunders, D., 476n Schulz-Hardt, S., 195n, 197n, 198n
GS, 442n, 443n Russ- Sawang, S., 596n Schurtz, DR, 120b
Eft, DF, 573n Russell, Sawyer, JE, 199n Schuster, JR, 268n
Cindy, 606f Schacter, DL, 92n Schwab, DP, 232n, 237n
Russell, JEA, 407n Schaefer, A., 185n Schwartz, B., 198n
Russell, SS, 126n Schaefer, K., 35n Schwartz, RD, 304n
Russinova, Z., 66n Schaffer, BS, 267n, 615n Schwartz, SH, 162n
Russo, JE, 197n Schaller, M., 232n Schwartz, Tony, 607b
Rutte, CG, 615n Schantz, A., 234n Schwarzer, R., 615n
Ryan, AM, 65n, 67n, 94n, 302n, Schaubroeck, J., 67n, 233n, 330n, 405n, Schwarzwald, J., 442n
443n, 572n 406n, 614n Schweiger, DM, 268n
Ryan, R., 233n Schaufeli, WB, 233n, 235n, 614n Schweitzer, ME, 234n, 407n,
Ryan, RM, 233n Scheer, LK, 236n 477n, 574n
Ryan, Rex, 326 Schein, EH, 402n, 538n, 540n, 612n Schwochau, S., 441n
Rygl, D., 358n, 365n Schepers, P., 613n Schyns, B., 408n, 612n
Rynes, SL, 36n, 268n Schepman, S., 235n Scott, B., 235n
Schermer, JA, 128n Scott, BA, 94n, 126n, 129n, 160n, 236n,
S Schermerhorn, JR, 405n 272n, 407n, 614n
Saad, L., 80e, 106e Schettler, J., 572n Scott, GG, 265n
Saavedra, R., 129n Scheu, CR, 65n, 67n Scott, J., 438n
Sabramony, M., 268n Schillinger, L., 157, 158n Scott, KD, 65n, 94n, 269n
Sacco, JM, 65n, 67n Schippers, MC, 332n Scott, KL, 475n
Sackett, PR, 129n, 303n, 441n, 571n, Schleicher, DJ, 92n, 304n Scott, KS, 36n
572n, 573n Schlenker, BR, 365n, 432n Scott, M., 577n
Sagarin, BJ, 365n Schlesinger, LA, 611n Scott, WG, 235n, 363n
Sage, Alan, 570 Schmaltz, R., 233n Scullen, SE, 36n, 574n
Sagie, A., 267n Schmidt, AM, 332n Sebastiano, A., 612n
Sagiv, L., 162n Schmidt, AM, 539n Sedikides, C., 195n, 198n
Saglam, G., 92n Schmidt, Éric, 503b Voir, YHM, 365n
Saini, DS, 54b Schmidt, Floride, 67n, 83b, 93n, 94n, 233n, Voyants, A., 302n
Sajkovic, AD, 234n 571n, 572n Segal, JA, 359n
Sakamoto, A., 64n Schmidt, K., 615n Seidel, ML, 267n, 443n
Saks, A., 93n Schmidt, N.-B., 161n Schmidt,
Salanova, M., 235n SM, 440n Schminke, M., 303n, Seijts, GH, 159n, 304n, 332n
Salas, E., 235n, 305n, 314n, 332n, 573n 509n, 541n Schmit, MJ, 94n Seiling, J., 612n
Salas, S., 407n Seiling, JG, 540n
Salavich, Brad, 52 Schmitt, N., 65n, 67n, 232n, 613n Seligman, D., 573n
Salgado, JF, 66n, 160n, 571n Schmitt, RB, 573n Seligman, député européen,
Salmon, P., 615n Schneider, André, 362 94n Sellers, P., 40n
Salopek, JJ, 266n Schneider, B., 93n, 160n, 162n, 500n, Vendeurs, RM, 303n
Salovey, P., 127n, 402n 518n, 538n, 539n, 540n, 572n Sels, L., 302n
Salters, K., 126n Schoenborn, S., 403n, 404n Seltzer, J., 404n
Saltz, JL, 304n, 331n Schoenherr, RA, 509n Scholl, W., 235n Selvadural, Naveen, 494f
Salvador, R., 37n, 476n Selye, H., 614n
Salvador, S., 541n Schollaert, E., 572n Semba, Toshiro, 424f
Salvaggio, AN, 160n, 538n Schomer, S., 326n Semmer, NK, 303n, 332n, 615n
Sánchez, JI, 614n Schon, DA, 613n Schoorman, Sendry, J., 425n
Sandal, GM, 405n FD, 406n, 407n Schouten, C.- Senge, PM, 594n, 613n
Sandberg, J., 365n B., 406n Senin, IG, 160n
Sanders, R., 197n Schram, J., 64n Seo, M., 127n
Sanders, WG, 540n Schramm, J., 508n, 613n Schriesheim, Sernovitz, Andy, 363
Sandomir, R., 160n Californie, 402n, 403n, 404n, 440n Schroeder, Serota, KB, 365n
Sandvik, E., 94n AN, 574n Settles, IH, 303n
Sanz-Vergel, AI, 614n Schubert, TW, 440n Settoon, RP, 260n
Sapienza, HJ, 612n Schuler, RS, 305n, 365n, 571n, 613n Setty, Prasad, 366
656 INDICES
Shaffer, JA, 571n Shaffer, Shteigman, A., 302n Smith, PL, 477n
MA, 143b, 269n Shafir, E., Shuffler, M., 330n Smith, Phil, 399
197n Shulkin, DJ, 269n Smith, R., 198n
Shah, A., 330n Shulkin, S., 266n Smith, RH, 120b
Shah, AK, 197n Sibony, O., 301n Smith, S., 544n
Shalhoop, J., 161n Sillito, SD, 305n Argent, Smith, SM, 92n Smith, WK,
Shallenbarger, S., 96n SD, 304n Argent, SR, 439n Smither, JW, 363n
Shalley, CE, 199n 92n, 267n Argent, T., Smith-Jackson, TL, 613n
Shamir, B., 404n, 405n 266n Smola, KW, 162n
Shane, S., 613n Silver, WS, 234n
Shani, AB, 196n Shanock, Silverstein, S., 441n Smulian, M., 573n
LR, 236n Shapiro, DA, Silverthorne, C., 614n Snabe, JH, 194n Snow,
475n Shapiro, DL, 332n, Sim, J., 406n CC, 508n, 509n Snyder,
407n Shapiro, HJ, 237n Simmonds, D., 378n M., 161n, 442n
Simmons, JP, 197n Snyderman, B., 232n
Sharma, EK, 573n Simon, B., 538n Sokol, David, 503b
Sharma, RT, 96n Simon, HA, 170, 196n, 197n Soldat, AS, 365n
Sharma, S., 123n Simons, T., 236n Solinger, ON, 92n
Shaver, PR, 125n Simpson, JA, 406n, 407n Solis, D., 43e
Shavitt, S., 440n Simpson, RL, 363n Soll, JB, 197n Salomon, RC,
Shaw, JC, 82e, 235n, 236n Shaw, JD, Simsek, Z., 404n, 405n, 539n 125n, 126n Salomon, S.,
268n, 304n, 332n, 441n, Sin, H., 127n 404n
443n, 475n, 509n Sinangil, Hong Kong, 65n, 129n, 363n, Somech, A., 476n
Shaw, ME, 304n 612n, 613n Sommers, SR, 304n
Sheehan, MK, 574n Sinar, EF, 93n Sonenshein, S., 37n
Sheikh, S., 198n Sinclair, RC, 365n Chanson, F., 243n, 269n
Sheldon, KM, 210n, 233n, 573n Sine, WD, 509n Chanson, LJ, 127n
Shell, A., 166n Sippola, A., 67n Chanson, Z., 129n
Shellenbarger, S., 37n, 123n, 267n Sitkin, SB, 36n, 406n Sonnenfeld, JA, 408n Sonnentag,
Shenkar, O., 509n Sitzman, T., 573n S., 601n, 614n, 615n Soo, C., 291n
Berger, L., 269n Sitzmann, T., 573n
Sheppard, L., 509n Siu, O., 76b, 405n Sorensen, JB, 538n, 539n, 612n
Shepperd, JA, 304n Sivaprasad, L., 269n Sorenson, M., 158n
Sherman, MP, 305n Sivasubramaniam, N., 405n Sorkin, AR, 503n
Shevell, Nancy, 264 Skarlicki, DP, 236n Sosik, JJ, 332n
Shi, K., 76b, 405n, 540n Compétence, Jeff, 386 Soutar, GS, 161n
Shi, L., 614n Skinner, B.F., 235n Sparrow, P., 126n
Shields, JL, 269n Slack, T., 612n Sparrowe, RT, 403n
Shiflett, S., 402n Abattage, JE, 233n, 234n Spataro, SE, 441n
Shih, H., 475n Slocum, JW, 541n Spaulding, AC, 235n
Shiller, RJ, 198n, 301n Slocum, JW, Jr., 538n Spector, E., 93n
Shiller, Robert, 301 Slovic, P., 197n, 198n Spector, éducation physique, 76b, 95n, 160n,
Shin, SJ, 331n, 404n Sluiter, JK, 615n 475n, 614n
Shin, Y., 508n Smale, A., 67n Sort, CS, 509n Spence,
Shiota, MN, 365n Shipley, MJ, Petit, DA, 477n JR, 574n Spence, JT,
614n Shipp, AJ, 162n, 171n, Smith, AD, 476n 304n Spencer, LMJ,
540n Shipper, F., 36n, 613n Smith, AK, 197n 128n Spencer, S., 129n
Smith, DB, 162n, 540n, 572n
Shirako, A., 467n Smith, DK, 329n Spencer-Rodgers, J., 196n, 292n
Shirom, A., 615n Smith, DM, 127n Spicer, A., 37n
Chichkine, P., 43e Smith, Fred, 519 Spirling, LI, 160n
Shiv, B., 129n Smith, J., 123n Spisak, BR, 408n
Shleicher, DJ, 161n Smith, JA, 402n Spitzmüller, C., 126n
Shmulyian, S., 94n, 539n Smith, Jim, 123 Spitzmuller, M., 94n, 160n
Shockley, KM, 266n Smith, KG, 269n, 612n Spitznagel, E., 90n
Shonk, JH, 329n Smith, MA, 159n Spreitzer, G., 37n
Shonk, K., 124n Smith, Morgan, 371f Spreitzer, directeur général,
Shore, LM, 403n Smith, NR, 233n 37n Spychalski, AC, 572n
Shotland, A., 573n Smith, PB, 236n, 303n, 358n Srinivasan, D., 408n
Shrout, Île-du-Prince-Édouard, 204n Smith, PC, 93n, 126n Srivastava, S., 128n, 159n, 330n
INDICES 657
St. Clair, L., 36n Strack, F., 198n Tanlu, L., 258n
Stack, J., 269n Straus, SG, 364n Tannenbaum, SI, 573n
Stagl, KC, 332n Straus, SS, 330n Tapon, F., 269n
Stahl, GK, 462n Strauss, G., 267n Taras, V., 162n
Stahl, MJ, 233n Strauss, JP, 92n, 159n Taris, TW, 614n
Stajkovic, AD, 234n, 235n, 269n Streib, G., 235n Tasa, K., 332n
Stalker, GM, 508n Stride, CB, 571n Taskin, L., 267n
Stankov, L., 127n, 128n Stroh, LK, 36n Tatcher, JB, 441n
Stanovich, KE, 198n Stross, R., 364n Tate, G., 160n
Stanton, JM, 126n, 267n Stuhlmacher, AF, 477n Tausky, C., 93n
Staples, DS, 304n Sturges, Jonathan, 164, Taylor, A., 480n, 538n, 613n
Stark, EM, 304n, 332n 165f Sturman, MC, 37n Taylor, GS, 94n
Staudinger, U., 126n Su, Z., 420n Taylor, H., 573n
Staw, BM, 93n, 125n, 198n, 199n, 237n, Subirats, M., 538n Taylor, P., 540n
267n, 303n, 331n, 333n, 364n, Subramanian, N., 198n Taylor, PJ, 365n, 573n
509n, 539n, 613n Subramony, M., 266n Taylor, IA, 161n
Stecklow, S., 441n Métro, 55 Taylor, S., 162n, 572n
Acier, P., 162n, 441n, 614n, 615n Sue-Chan, C., 234n Teel, KS, 574n
Acier, R., 94n Suh, EM, 160n Tekleab, AG, 476n
Acier, RP, 266n Steenkamp, Sullenberger, Sully, 398 Tellegen, A., 126n
J.-BEM, 236n Steensma, H., Sullivan, K., 204n Ten Velden, FS, 477n Locataire,
66n Sulsky, LM, 574n Kate Riley, 439 Tenbrunsel, AE,
Bœufs, R., 236n Summers, Larry, 61 194n, 258n Tenne-Gazit, O.,
Bœufs, RM, 196n, 235n, 539n Sundström, E., 333n 405n
Steffy, BD, 614n Surface, EA, 235n, 268n Tepper, BJ, 209n, 402n
Steiden, B., 308n Surowiecki, J., 36n Tepper, Bennett, 232
Steiger-Mueller, M., 403n Susanto, E., 475n Terry, DJ, 302n, 303n
Stein, EW, 364n Suttle, JL, 232n, 244e, 266n, 540n Tesluk, PE, 330n, 476n
Stein, JH, 236n Sutton, C., 614n Tétrault, LA, 402n
Steindl, JR, 65n Sutton, CD, 162n Tetrick, LE, 403n
Steiner, DD, 108b Sutton, JM, 614n Tett, RP, 163n
Steiner, ID, 332n Sutton, RI, 12n, 388n Thain, John, 182
Steinl, W., 129n Suzuki, A., 160n Thakor, AV, 243n, 538n
Stephens, P., 269n Sverdlik, N., 612n Thatcher, JB, 443n
Stern, I., 443n Swann, WB, Jr., 364n Thatcher, SMB, 613n
Stevens, CK, 67n, 443n Swartz, J., 359n Thau, S., 232n
Stewart, D., 573n Sweeney, B., 541n Thayer, SK, 404n
Stewart, GL, 67n, 330n, 331n, 571n, Swider, B.W., 572n Thelen, N., 197n
572n, 613n Sy, T., 129n, 508n Thierry, H., 197n, 237n, 404n
Stewart, SM, 508n, 541n Symons, C., 305n Thomas, JB, 302n
Stewart, TA, 330n Sytsma-Jordan, S., 66n Thomas, K., 326n, 453n Thomas,
Stewart, WH, Jr., 161n Szalavitz, M., 107b KW, 474n, 476n, 477n Thomas,
Stewart. A., 43e Szulanski, G., 475n, 476n MD, 612n
Stibal, J., 441n Szymanski, K., 304n Thomas, Caroline du Sud,
Stickney, LT, 122n 571n Thompson, E., 544n
Stilwell, D., 403n T Thompson, JR, 268n Thompson,
Stine-Cheyne, K.J., 574n Taber, TD, 403n KR, 539n Thompson, L., 330n,
Stinglhamber, F., 93n, 403n Taggar, S., 332n 477n Thompson, LJ, 185n
Stipp, D., 64n Taggart, J., 269n Thoresen, CJ, 94n, 159n, 571n
Stogdill, RM, 402n Tait, M., 65n Thoresen, JD, 571n
Stone, Entreprise, 592f Takemura, K., 196n
Stone, DL, 539n Takeuchi, K., 267n Thorman, Rébecca, 156 ans
Stone, EF, 266n Takeuchi, R., 267n Thornton, M., 200n
Stoner, J., 539n Tamir, M., 128n Thurm, S., 243n
Stone-Romero, EF, 539n Tamkins, MM, 196n Thurow Kröning, B., 198n
Story, L., 336n Tan, C., 406n Tierney, B., 508n
Stout, D., 404n Tan, CSF, 407n Tan, HH, 210n, Tierney, J., 61n
Stoute, Steve, 416 407n Tangirala, S., 364n, 365n, Tierney, P., 235n
Stovall, JF, 408n 407n Tanikawa, M., 235n Tillquist, K., 157, 158n
Stoverink, CA, 572n Tilstone, P., 315n
658 INDICES
Tims, M., 233n Turley, James, 607b van Dijk, E., 129n van Dijk,
Tindale, RS, 305n, 476n Turner, M., 607n W., 120b van Dijke, M.,
Tinsley, CH, 24n Turner, ME, 305n 406n, 440n Van Dyne, L.,
Tischler, L., 91n Turner, RN, 67n 378n
Tjosvold, D., 474n Turner, T., 269n Van Eerde, W., 237n, 615n
Tluchowska, M., 64n Turnley, WH, 236n, 432n, 442n Van Engen, ML, 383e van
Todorov, A., 196n Tushman, ML, 439n Ginkel, WP, 332n Van
Toh, SM, 302n, 509n Tuzinski, KA, 571n Hoye, G., 364n
Tomljenovic, B., 442n Tversky, A., 198n Van Iddekinge, CH, 65n, 162n van
Tong, K., 236n Twenge, JM, 162n, 304n Iterson, A., 345n, 363n van
Tonidandel, S., 67n Tyler, K., 474n Ittersum, K., 400
Tordera, N., 303n Tyler, TR, 94n, 236n Van Kleef, GA, 67n, 129n, 320n, 477n van
Torelli, CJ, 440n Tynan, RO, 196n, 333n Knippenberg, B., 320n, 406n
Toren, N., 36n Tzeng, JM, 64n Van Knippenberg, D., 67n, 199n, 320n,
Tosi, HL, 235n, 404n 332n, 404n, 406n, 476n van
Tóthmérész, B., 301n Tu Koningsbruggen, GM, 120b Van
Totterdell, P., 129n Uchitelle, L., 2n Maanen, J., 540n
Towler, AJ, 403n, 409n Uggerslev, KL, 574n van Olffen, W., 92n
Toya, K., 518n Uhl-Bien, M., 403n van Raaij, F., 198n
Toyama, M., 476n Uliaszek, AA, 614n van Rhenen, W., 233n, 614n
Tozzi, J., 267n Ullman, Mike, 386 van Vianen, A., 163n
Tracey, JB, 440n Ullrich, J., 292n Van Vianen, AEM, 127n, 541n
Tracey, TJ, 162n Ulrich, D., 87, 508n Van Vugt, M., 408n
Tracy, B., 615n Ulrich, M., 126n van Woerkorn, M., 143b
Tracy, JL, 125n Unckless, AL, 161n Van Yperen, NW, 613n
Tran, VN, 508n Underhill, CM, 407n United Vance, RJ, 93n, 94n
Tranel, D., 127n Auto Workers, 461f Vandenberg, R., 93n
Piège, P., 580n Nations Unies, 421 Vandenberg, RJ, 267n, 268n, 615n
Travaglione, A., 508n Urwin, P., 162n Vandenberghe, C., 93n, 94n, 233n,
Traver, H., 573n Useem, J., 408n 539n, 540n
Treadway, DC, 440n, 441n, 443n Uy, D., 197n Vanden Heuvel, A., 65n
Tredoux, C., 612n Uy, MA, 129n Vanderheiden, PA, 508n
Tremblay, M., 93n, 94n Varella, P., 404n
Trent, J., 197n V Varma, A., 66n
Trevino, LK, 37n, 364n, 541n, 573n Väänänen, A., 303n Varner, II, 143b
Treviño, LK, 406n Vahtera, J., 303n, 614n Vail, Vauclair, C., 210n
Trevor, CO, 37n, 95n, 508n Diana, 89 ans Vecchio, RP, 236n, 402n, 403n
Triandis, HC, 160n Valasquez, M., 199n Vehkaperä, M., 573n
Triemer, A., 129n Valentin, S., 573n Veiga, JF, 404n, 405n, 539n
Trochim, WMK, 332n, 476n Valle, M., 442n Venkataraman, S., 613n
Tropp, L., 612n Vallerand, RJ, 615n Venkataramani, V., 304n, 475n
Trougakos, JP, 127n Valley, KL, 476n d'Aken, Verdú-Jover, AJ, 404n
Trump, Donald, 141 MAG, 126n de Beest, I., Verepej, MA, 329n
Truxillo, D., 540n 129n Veres, JG, 67n
Truxillo, DM, 540n van Breukelen, W., 66n Vergel, A., 12n
Trzesniewski, KH, 155n Tsai, van Dam, K., 197n, 612n Verghese, A., 294n
W.-C., 127n, 129n, 443n Van de Ven, AH, 509n Verhezen, P., 526n
Tschan, F., 332n Van de Vliet, E., 305n, 474n, 476n van Verney, TP, 305n Vernon,
Tsé, Irène, 90 ans den Berg, PT, 197n, 404n, 613n Van LL, 365n Vernon, PA, 128n
Tsui, AS, 540n den Brande, I., 302n Verquer, ML, 162n, 540n
Tsui, B., 439n van der Haar, D., 612n Vest, MJ, 162n
Tsui, O., 378n van der Heijden, BIJM, 574n van
Tubbs, ME, 234n, 305n der Laan, S., 258n Vickers, MH, 124n
Tucker, JS, 540n van der Leeden, R., 574n van Victor, B., 541n
Tuckman, B.W., 302n der Vlist, R., 66n van der Victorov, VI, 236n
Tugend, A., 265n Weide, JG, 404n van der Zee, Viechtbauer, W., 159n
Tully, S., 36n KI, 159n, 572n Van Deusen, F., Vigoda, E., 442n, 443n
Thon, C., 36n 575n Villa, JR, 402n, 408n
Turban, DB, 36n, 196n, 407n, 572n Van deVen, AH, 305n van Villado, AJ, 162n, 331n
Turkheimer, E., 159n Dierendonck, D., 406n Villadsen, E., 614n
INDICES 659
Vinson, G., 129n Wang, H., 233n, 267n, 540n Welch, WM, 200n
Virick, M., 267n Wang, J., 573n Weldon, E., 332n
Viswesvaran, C., 65n, 129n, 363n, 572n, Wang, L., 196n Welker, RB, 236n
612n, 613n Wang, M., 540n Weller, A., 126n
Vlasic, B., 480n Wang, P., 233n Weller, I., 95n
Voelpel, SC, 332n Wang, X., 405n, 614n Puits, A., 198n
Vogel, M., 572n Wang, XM, 574n Wells, GL, 198n
Vohs, KD, 392n Wang, Y., 509n, 540n Welsh, ET, 407n
Volkema, R., 468n Wanous, J., 93n Wenger, E., 304n
Volkema, RJ, 475n von Wanous, JP, 540n Werdigier, J., 63n
Aarburg, M., 572n Von Wansink, B., 400 Werth, L., 198n
Glinow, MA, 407n von Ward, EA, 440n Wessel, H., 571n
Hippel, W., 196n Vonk, Warr, P., 93n Wesseling, YM, 120b
R., 442n Warren, PA, 198n Wesson, MJ, 236n
Vora, D., 303n Guerrier, Padmasree, 362 Ouest, BJ, 443n, 509n
Voss, K., 332n Wartzman, R., 157n Ouest, MA, 475n
Vredenburgh, DJ, 305n Waryszak, R., 36n Westcott, S., 266n
Vrij, A., 356n, 365n Washington, George, 436b
Vroman, K., 302n Wasserman, ME, 573n Westerman, G., 613n
Vroom, VH, 236n, 237n, 402n Wasserman, S., 508n Westphal, JD, 443n
Wassmer, U., 508n Westrick, P., 159n
L Wasti, SA, 441n Westwood, R., 538n
Waddington, K., 345n, 364n Waters, A., 614n Wetzel, Jim, 540n
Wadlinger, HA, 128n Watson, C., 477n Whetzel, DL, 572n
Wagner, DT, 314n Watson, D., 104e, 105e, 126n Whitaker, BG, 160n
Wagner, JA, 331n Watson, SB, 596n White, B., 508n
Wagner, J.A., III, 267n, 268n, 509n Watson, WE, 331n Blanc, DW, 328n Blanc, E.,
Wagner, R., 541n Watt, JD, 92n 95n, 268n, 439n Blanc, FA,
Wagner, SE, 162n Wayne, SJ, 304n, 331n, 403n, 407n 364n
Wagner, SH, 540n Weaver, GR, 37n, 573n Blanc, M., 35n
Wagner, T., 126n Webb, JW, 612n Whiting, SW, 573n
Wagner, U., 612n Weber, D., 268n Whitman, DS, 161n
Wagoner, Richard, 396f Weber, J., 145e, 162n, 409n Whitmore, B., 400
Wahba, MA, 232n, 237n Weber, M., 183n, 403n Whitney, D., 612n
Waldman, DA, 160n, 404n Weber, Max, 379 Whittaker, J., 233n
Waldrock, David, 324 Weber, RA, 539n Whittington, EJ, 128n
Walker, AG, 363n Weber, T., 405n Wholey, DR, 508n
Walker, D., 43e Webster, EC, 196n Whoriskey, P., 536n
Walker, L. J., 398n Wall, J. A., Jr., Webster, J., 364n Wicker, AW, 92n
304n, 476n Wall, TD, 126n, Petit, Susie, 326 Wicks, AC, 541n
571n Wallace, J. C., 539n, 613n, Weekley, JA, 509n Wiechmann, D., 332n
615n Wallen, AS, 196n Wefald, AJ, 233n Wiemann, S., 572n
Wegener, DT, 364n Wiener, L., 268n
Waller, MJ, 196n, 302n Weightman, Mike, 316f Wiener, Y., 538n
Walsh, Bill, 326 Weiner, RL, 441n Wiess, EM, 65n
Walsh, J., 196n Weingarden, SM, 161n Wigdor, LA, 232n
Walsh, JP, 365n Weingart, L., 477n Wiggins, JA, 304n
Walster, E., 235n Weingart, LR, 332n, 363n, 475n, Wiklund, H., 35n
Walster, GW, 235n Walter, F., 303n, 476n, 477n Sauvage, E., 236n
401n Walters, AE, 477n Walton, KE, Weinstein, B., 496n Wildavsky, A., 199n
159n Walton, Sam, 398, 524 Weinstein, Elaine, 256 Wilderom, CM, 162n
Walumbwa, FO, 233n, 388n, 405n, Weiss, B., 160n Wilding, M., 232n
Weiss, HM, 93n, 125n, 126n, 127n Wildman, J., 330n
Weiss, L., 304n Wiley, JW, 36n, 500n, 508n, 539n
406n, 541n Weiss, T., 611n Wilk, SL, 572n
Wanberg, CR, 93n, 161n, 407n, Welbourne, TM, 268n, 269n Wilken, B., 443n
408n, 540n Welch, F., 64n Willaby, HW, 477n
Wang, D., 420n Welch, J., 267n, 611n Willemsen, G., 614n
Wang, E., 476n Welch, Jack, 381, 492 Williams, A., 364n
Wang, G., 159n, 405n, 572n Welch, S., 267n, 611n Williams, CC, 507n
660 INDICES
Ligue nationale de hockey (LNH), 471 Scania, 273f Bureau du recensement des États-Unis, 48
National Public Radio (NPR), 40 NEC Applications scientifiques internationales Département du recensement des États-Unis, 249
Corporation, 494 Société (SAIC), 567 Commission américaine pour l'égalité des chances en
Nestlé, 52, 438 Guilde des acteurs de l'écran (SAG), 474 matière d'emploi, 49
NestléPurina, 564 Securities and Exchange Commission Académie navale américaine, 552f
Bourse de New York (NYSE), 505 Le (SEC), 505 Marine américaine, 591
New Yorker, 12 Newman's Own, 491 Alarme de sécurité, 55 Cour suprême des États-Unis, 550
Sermo, 525f Équipe américaine des Jeux olympiques d'hiver,
Nike, Inc., 176 pieds carrés, 415 pieds carrés, 520 pieds carrés, 524 pieds ServiceMaster, 590f 326 UCLA, 81
carrés Nintendo, 139 pieds carrés Image plus nette, 579 Travailleurs unis de l'automobile, 461f
Nissan Motor Company, 52, 57f, 311 Shea & Gould, 457 Université de Chicago, 188 Université
Nokia, 16, 17f, 396 Shui On Group, 298 du Kentucky, 396 Université du
Nordstrom, 514–515 Siemens, 506–507 Michigan, 371 UPS (United Parcel
Grumman du Nord, 298 Singapore Airlines, 243 Smith & Service), 359,
Novell, 524, 532 Wesson, 551 Société des 421, 446
Nucor, 255 ressources humaines US Airways, 85, 532
Gestion (SHRM), 41 Commission américaine pour l'égalité des chances en
O Sodexo, 567 matière d'emploi, 49
Oracle Corporation, 90, 259f Southwest Airlines, 499, 529, 549 Actualités américaines et mondiales, 169
Sprig Toys, Inc., 311f Service postal des États-Unis (USPS), 444, 446
P Starbucks, 116 étages, 285 étages, 311, 362,
Services de santé du parc Nicollet, 494
610 Assurance State Farm, 400 V
Patagonie, 19 VeriSign, 494
Subaru, 466f
Pearson, 565e Groupe de cancérologie vétérinaire,
Sun Microsystems, 249
Fleurs des peuples, 55 75f Groupe Virgin, 134f
SunGard, 503
Pepsi, 499 Volkswagen, 16
Société Symantec, 259
Auberge du Phénix, 259 Volvo, 308
PNC, 567 T
PricewaterhouseCoopers, 524, 528f Cible, 448f, 530f L
Procter & Gamble, 417, 482, 485, Tata, 551 WL Gore & Associates, 257, 308, 520,
488, 549 Tesla Motors, 363 591–592
Progrès énergétique, 41 3M, 492, 497, 529 Walmart, 52, 86e étage, 252, 255e étage, 400, 421,
Prudential, 298, 565e Time Warner, 519 524 Warner Brothers, 491
Supermarchés Publix, 44f, 257 Tommy Hilfiger, 90 Washington Mutual, 579
Tom's du Maine, 529 Marchés alimentaires Wegmans, 251e étage, 520
R Towers Watson, 74 Wells Fargo, 298, 319e étage
Radio Shack, 345–346 Western Electric, 280
Toyota Motor Corporation, 217f, 311,
Produits Raybestos, 89 Wetherill Associates, 529
537–538
Raytheon, 52 Whole Foods, 324
TRANSCO, 59
Technologies de recherche sur la rébellion, Solutions pour l'emploi des travailleurs, 55
Traduction, 416
164 Reckitt Benckiser, 489 Workplace Bullying Institute (WBI), 12 Banque
Administration de la sécurité des transports
REI, 565e mondiale, 421
(TSA), 85
Renault, 87 WorldCom, 382
Compagnie Tribune, 536
Recherche en mouvement,
Turner Broadcasting, 565e
494 Richmond Group, 361
20th Century Fox, 491 Twitter,
X
Ritz Carlton Hotel Company, 19f Xerox, 510, 529
503, 567b, 581b, 592f Tyco, 382
Roadway Express, 591
Rubbermaid, 52 Z
Tyson Foods, 529
Zappos, 10e étage, 85, 229, 520e étage, 569
S Tu
Safeway, 59, 474
Force aérienne américaine, 116
Institut SAS, 68, 70, 564, 565e, 569
Bureau des statistiques du travail des États-Unis, 122
IndiceUn glossaire combiné/index thématique
Les références suivies de b indiquent des cases ; e, des pièces à puis ne parvient pas à s’adapter adéquatement aux et d’attendre que les ordres soient obéis,
conviction ; f, une figure ; n, des notes informations ultérieures,178–179 484,485
Colère Traitement automatique,Un relativement
UN perception interculturelle de, 467b en examen superficiel des preuves et
Capacité,La capacité d'un individu à accomplir négociation, 118 des informations à l'aide
les différentes tâches d'un emploi,52, équipes et, 320b d'heuristiques,351
53 personnes handicapées, dont 48 à 49 au travail, 119 Autonomie,La mesure dans laquelle un emploi
intellectuelles, 52 à 55, 61b, 185 Anthropologie,L'étude des sociétés à offre une liberté et une discrétion
physique, 55–56 en apprendre davantage sur les êtres humains et substantielles à l'individu dans la
des membres de l'équipe, 315–316 leurs activités,13e, 14 planification du travail et dans la
confiance et, 389 Comportement antisocial, détermination des procédures à
Absentéisme 283 excuses, 432e utiliser pour l'exécuter,210b, 240–241
âge et, 45 Formulaires de demande, 545–546 Enquête
genre et, 46 appréciative (AI),Une approche Biais de disponibilité,La tendance des gens à
satisfaction au travail et, 85 qui cherche à identifier les qualités uniques et fonder leurs jugements sur des
engagement organisationnel et, 75 les forces particulières d'une organisation, sur informations qui leur sont facilement
accommodant,La volonté de lesquelles on peut ensuite s'appuyer pour accessibles,179 Éviter,Le désir de se retirer ou
une partie à un conflit de placer les améliorer ses performances,591 Arbitre,Un réprimer un conflit,453
intérêts de l'adversaire au-dessus des tiers à une négociation
siens,453 qui a le pouvoir de dicter un B
Acquisitions, 518–519 accord,468,469 Excitation, 217 Baby-boomers, 18 146
Recherche-action,Un processus de changement basé sur Vérifications des antécédents, 546
collecte systématique de données puis sélection Asie, perception interculturelle dans, 467b Affirmation Solde, 55e
d'une action de changement en fonction de ce de soi, dans la gestion des conflits, 453 Centres Négociation.Voir Négociation BATNA,La meilleure
qu'indiquent les données analysées,587 d'évaluation,Un ensemble de performances- alternative à une négociation
Ajournement de la séance,La dernière étape de des tests de simulation destinés à évaluer le accord,464,465
développement de groupe pour groupes potentiel managérial d'un candidat,548 Comportement
temporaires, caractérisé par une préoccupation Processus attentionnels, 219 attitudes et, 71–73
pour la conclusion des activités plutôt que pour Attitudes,Déclarations évaluatives ou dans le processus de conflit, 454
l'exécution des tâches,275 jugements concernant des objets, des personnes ou éthique, 22–23
Administrateurs, 5 des événements,70–78 en évaluation de performance, 556
Affecter,Une large gamme de sentiments que les gens ressentent comportement et, 71–73 Composante comportementale,Une intention
expérience,98–99,100–101 Intensité de composants de, 70–71 se comporter d'une certaine manière envers
l’affect,Différences individuelles dans distinction de, 78 quelqu'un ou quelque chose,70–71 Échelles
la force avec laquelle les individus implications mondiales de, 88 d’évaluation ancrées dans le comportement
vivent leurs émotions,103 emploi, 73–78, 119 (BARRES),Échelles qui combinent les principaux
Composante affective,L'émotionnel ou satisfaction au travail et, 73 éléments des approches d'évaluation des incidents
segment de sentiment d'une attitude,70–71 dans le modèle OB, 26 critiques et des graphiques. L'évaluateur évalue les
Théorie des événements affectifs (TEA),Un modèle rentabilité et, 83b employés en fonction d'éléments situés le long
cela suggère que les événements sur le lieu de travail variables affectant, 73 d'un continuum, mais les points sont des exemples
provoquent des réactions émotionnelles de la part des Théorie de l'attribution,Une tentative pour déterminer de comportement réel dans le cadre d'un travail
employés, qui influencent ensuite les attitudes et les que le comportement d'un individu soit donné plutôt que des descriptions ou des traits
comportements sur le lieu de travail, 110–112 causé par des facteurs internes ou externes, généraux,559 Théories comportementales du
168–170 leadership,
Travailleurs afro-américains, 18 Théorie d'attribution du leadership,UN Les théories proposant que des
ans, 44–46 ans, 107 théorie du leadership qui dit que le comportements spécifiques différencient les
Agressivité, dans l'organisation leadership n'est qu'une attribution que leaders des non-leaders,370–372
culture, 513 les gens font à d'autres individus, 393– Behaviorisme,Une théorie qui soutient que
Agréabilité,Une dimension de personnalité qui 394 le comportement suit des stimuli d'une
décrit une personne de bonne Des leaders authentiques,Des dirigeants qui savent qui manière relativement irréfléchie,218,219
humeur, coopérative et confiante,136, ils sont, savent ce en quoi ils croient et ce qu'ils Avantages et réduction des effectifs, 495 Bienveillance,
137, 138–139 valorisent, et agissent en fonction de ces valeurs et 389
Responsabilité ambiguë, 291, 451 de ces croyances ouvertement et franchement. Les biais dans la prise de décision
Americans with Disabilities Act (ADA), Leurs partisans les considéreraient comme des 177–182, 292b
48–49, 550 personnes éthiques,386–387 Autorité,Les droits Modèle Big Five,Une évaluation de la personnalité
Biais d'ancrage,Une tendance à se focaliser sur inhérents à une modèle qui exploite cinq dimensions
informations initiales, à partir desquelles on poste de direction pour donner des ordres fondamentales, 136–139,142b, 369–370
663
664 GLINDEX
Caractéristiques biographiques,Personnel l'organisation jusqu'au plus bas si les récompenses sont perçues comme contrôlantes,
des caractéristiques telles que l'âge, le sexe, la échelon et clarifie qui rend compte à 208,209
race et la durée de l'emploi, qui sont objectives qui, 483–484 Cohésivité,La mesure dans laquelle le groupe
et facilement obtenues à partir des dossiers du Défiez les facteurs de stress,Facteurs de stress associés les membres sont attirés les uns par les autres
personnel. Ces caractéristiques sont avec la charge de travail, la pression pour et sont motivés à rester dans le groupe, 288,289
représentatives de la diversité superficielle,44, accomplir les tâches et l'urgence du temps,596,
45 ans, 44–46 ans 597 Changement,Rendre les choses différentes,580,581 Collaborer,Une situation dans laquelle le
forces pour, 578–579 les parties à un conflit souhaitent chacune
Handicap, 48–49 en tant que défi organisationnel, satisfaire pleinement les préoccupations de
Compétences conceptuelles,La capacité mentale Traitement contrôlé,Un détail en tant que défi organisationnel, 17 culture
analyser et diagnostiquer des situations examen des preuves et des informations en organisationnelle et, 532–533 en politique
complexes,8 s'appuyant sur des faits, des chiffres et de la organisationnelle, 434 en structure
Conciliateur,Un tiers de confiance qui logique,351 organisationnelle, 502 en perception, 169
fournit un lien de communication Contrôler,Activités de surveillance pour
informel entre le négociateur et s'assurer qu'ils sont réalisés dans l'évaluation des performances, 558b, 563 des
l'adversaire,468,469 Biais de comme prévu et corriger tout facteurs de personnalité, 139
confirmation,La tendance à rechercher écart significatif,6 Coopération, dans les tactiques de pouvoir, 419–
des informations qui réaffirment les choix dans la gestion des conflits, 420 dans le processus de sélection,
passés et de rejeter les informations qui 452–453 550 dans l'autodétermination et
contredisent les jugements passés,179 Conflit, Noyau plus pan, pour les avantages, 258–259 autonomie, 210b
Un processus qui commence lorsque l'on Auto-évaluations de base,En résumé en stress, 600
une partie perçoit qu'une autre partie les conclusions que les individus tirent de leurs en gestion du stress, 604b
a affecté négativement, ou est sur le capacités, de leurs compétences et de leur Satisfaction client, 18-19, 19f, 84f
point d'affecter négativement, quelque valeur en tant que personne,82,139–140 Valeurs émotions affichées et, 108 émotions et
chose qui lui tient à cœur,446–447 fondamentales,Le primaire ou dominant humeurs dans, 118–119 Service client.
perception interculturelle de, 467b sources des valeurs acceptées dans toute Voir la satisfaction client
de, 450 l’organisation,514,515 Corruption et
en équipes, 322 pouvoir, 436 Stratégie de minimisation des D
performances de l'unité et, 470e coûts,Une stratégie Jour de la semaine, comme émotion, humeur
vues de, 447–449 qui met l’accent sur des contrôles stricts des source, 104
Gestion des conflits,L'utilisation de coûts, l’évitement des dépenses d’innovation Délais, 186, 460
techniques de résolution et de stimulation ou de marketing inutiles et la réduction des Rôles décisionnels, 7-8
pour atteindre le niveau de conflit souhaité, prix,497 Prise de décision
454,455e Contre-productivité,Actions qui activement pendant la crise financière de 2008, 182–183
Processus de conflit,Un processus qui a nuire à l’organisation, notamment en volant, en se biais dans, 177–182
cinq étapes : opposition ou incompatibilité comportant de manière agressive envers ses listes de contrôle dans, 191b
potentielle, cognition et personnalisation, collègues ou en étant en retard ou absent, 85,555 la communication comme facilitateur de, 337
intentions, comportement et résultats, émotions, humeurs et, 116
449–458 Compétences en matière de pensée créative, 189 implications mondiales de,
Conformité,L'ajustement de son Créativité,La capacité de produire du roman groupe 192, 290–296
comportement à aligner sur les normes et des idées utiles,116–117,181b, différences individuelles et, 184–186
du groupe,282–283,290,432e 188–189 contraintes organisationnelles sur, 186–187
Conscience,Une dimension de personnalité Incidents critiques,Une façon d'évaluer dans les organisations, 175–177
qui décrit quelqu'un qui est les comportements qui sont essentiels perception et, 174–175
responsable, fiable, persévérant et pour faire la différence entre l’exécution rationnel, 175–177
organisé,136,137,370 Consensus, dans efficace d’un travail et son exécution Décisions,Choix faits entre deux
la théorie de l'attribution, 168 Considération, inefficace,558 ou plus d'alternatives,174,175
Dans quelle mesure un leader Des équipes interfonctionnelles,Employés de Raisonnement déductif, 53e
est susceptible d'avoir des relations de travail à peu près du même niveau hiérarchique, mais Action profonde,Essayer de modifier sa vraie
caractérisées par la confiance mutuelle, le respect issus de domaines de travail différents, qui se sentiments intérieurs basés sur des règles d'affichage,
des idées des subordonnés et la considération de réunissent pour accomplir une tâche, 311–312 110,111
Comportement déviant au travail,Volontaire Apprentissage en double boucle,Un processus de par courrier électronique, 346
comportement qui viole des normes corriger les erreurs en modifiant les objectifs, fonctions de, 102–103
organisationnelles importantes et, ce les politiques et les routines standard de implications mondiales de,
faisant, menace le bien-être de l'organisation,594,595 Réduction des effectifs, 121 juger, 107
l'organisation ou de ses membres. 494–496 en négociation, 465, 468b OB
Également appelé comportement antisocial Forces motrices,Forces qui dirigent le comportement applications de, 115–121
ou incivilité au travail,32,85–86,119, 283– loin du statu quo,585 Tests de sources de, 103–108
284 dépistage de drogues, 549-550 Voir aussiHumeurs
Culture de la dignité, 515b Couples à double carrière, 47b Procédure Empathie, dans la négociation, 468b
Orientation, motivation, 202 Handicap, régulière, en matière de performance Engagement des employés,Un individu
personnes avec, 48–49, 56 Discrimination, évaluation, 562 implication, satisfaction et
Constatation d'une différence Flexibilité dynamique, 55e enthousiasme à l’égard du travail qu’il
entre les choses; nous faisons souvent référence à Force dynamique, 55e ou elle accomplit,77–78
une discrimination injuste qui consiste à porter des Conflit dysfonctionnel,Conflit qui Implication des employés,Une démarche participative
jugements sur des individus en fonction de entrave la performance du groupe, processus qui utilise la contribution des
stéréotypes concernant leur groupe 448, 449,456–457 employés et qui vise à accroître l'engagement
démographique,42–43 des employés envers le succès d'une
âge, 46 ans E organisation,250–251
formes de, 43e Économie, 15-16 Leader axé sur les employés,Un leader qui
racial, ethnique, 48 Efficacité,La mesure dans laquelle un met l'accent sur les relations
religieux, 51–52 l'organisation répond aux besoins de sa interpersonnelles, s'intéresse
sexe, 46–47 clientèle ou de ses clients,28 réductions personnellement aux besoins des employés et
Politiques discriminatoires, 43e Émotions d'effectifs et 495 accepte les différences individuelles entre les
affichées,Des émotions qui sont dans la prise de décision en groupe, 291 membres,371–372 Employé(s)
requis par l’organisation et considéré comme des managers, 9 avantages pour, 257–259, 495 diversité
approprié dans un emploi donné, 108b, 109– équipe, 312–322 ethnique de, 18 programmes d'implication
110 confiance et, 390 pour, 250–252 fidélité, 87b
Rôles de diffusion, 7, 7e Efficacité,La mesure dans laquelle un
Particularité l'organisation peut atteindre ses objectifs à culture organisationnelle et, 523–525,
en théorie de l'attribution, 168 en théorie faible coût,28,291 Relation effort- 527–529
de l'identité sociale, 274 négociation performance, 223 Réunion électronique,Une externalisation et 500b
distributive,Négociation qui réunion au cours de laquelle participation et réduction des effectifs, 495
cherche à répartir une quantité fixe de les membres interagissent sur des programmes de reconnaissance pour, 259–261
ressources,458–460 ordinateurs, permettant l'anonymat des recrutement de personnes diverses, 56–57
Justice distributive,Équité perçue de commentaires et l'agrégation des votes,295– réponse aux politiques organisationnelles,
le montant et la répartition des 296 Courriel, 345–347 429–430
récompenses entre les individus,222,223 Contagion émotionnelle,Le processus par lequel satisfaction, insatisfaction de,
gestionnaires de perturbations, 7 les émotions des gens sont causées 205–207, 250
Diversité,La mesure dans laquelle les membres d’un par les émotions des autres,118–119 satisfaction et communication,
les groupes sont semblables ou différents Dissonance émotionnelle,Incohérences sélection 360 de, 116, 520
les uns des autres,56–57,288–290 entre les émotions que les gens ressentent processus de sélection pour, 544–
différences culturelles dans, 54b implications et les émotions qu'ils projettent,109 551 socialisation de, 520–523 stress
mondiales de, 60 performances de groupe et, 58 Intelligence émotionnelle (IE),La capacité de et, 607b
niveaux de, 42 détecter et gérer les signaux et programmes de formation et de développement
informations émotionnels,112–115,116,370 pour, 551–554
culture organisationnelle et, 518 Travail émotionnel,Une situation dans laquelle un comportement de retrait de, 26f, 75, 85 Voir
programmes, 58–59 l'employé exprime les émotions souhaitées par aussiAttitudes; Ressources humaines
des membres de l'équipe, 317–318 dans la l'organisation lors des transactions gestion; motivation; équilibre entre vie
population active américaine, 40–42 Voir interpersonnelles au travail,108–109 Stabilité professionnelle et vie privée
aussiDiversité au travail Gestion de la émotionnelle,Une dimension de personnalité Plan d'actionnariat salarié (ESOP),
diversité,Le processus et qui caractérise quelqu'un comme calme, Un régime d’avantages sociaux établi par l’entreprise dans
des programmes par lesquels les managers sûr de lui, sécurisé (positif) par opposition lequel les employés acquièrent des actions, souvent à des prix
rendent chacun plus conscient et plus à nerveux, déprimé et peu sûr de lui inférieurs à ceux du marché, dans le cadre de leurs avantages,
sensible aux besoins et aux différences des (négatif),136,137 Régulation des émotions, 257
Amélioration, 432e Pouvoir expert,Influence basée sur des éléments spéciaux Avantages flexibles,Un régime d’avantages sociaux qui
Rôles des entrepreneurs, 7, 142b Environnement, compétences ou permet à chaque salarié de composer un
Institutions ou forces extérieures connaissances,415 Explications, 222 ensemble d'avantages sociaux adapté
une organisation qui peut potentiellement Force explosive, 55e Flexibilité d'étendue, individuellement à ses besoins et à sa
affecter la performance de l'organisation, 499– 55e Extraversion,Une dimension de situation, 257–258
500 personnalité Plans de dépenses flexibles, pour les avantages sociaux, 259
Théorie de l'équité,Une théorie qui dit que décrivant une personne Flextime,Horaires de travail flexibles,
les individus comparent leurs apports et sociable, grégaire et affirmée, 245–247,248f
leurs résultats professionnels avec ceux des 136, 137–138,370 Comparaison forcée,Méthode d'exécution
autres, puis réagissent pour éliminer toute Récompenses et motivation extrinsèques, évaluation où la performance d'un employé est
inégalité,219–222 208–211 faite en comparaison explicite avec d'autres
Escalade de l'engagement,Une augmentation (par exemple, un employé peut se classer
engagement envers une décision F troisième sur10employés de son unité de
antérieure malgré des informations Culture du visage, 515b travail),559
négatives, 180,181 Expressions faciales, 100 Canaux formels,Canaux de communication
Essais, écrits, 558 Échec, 24b créé par une organisation pour
Estime, besoin de, 203 Équité, perception de, 58, 84, 222, transmettre des messages liés aux
Dilemmes éthiques et choix éthiques, 416, 434 activités professionnelles des
Situations dans lesquelles les individus sont Faveurs, 432e membres, 338,339
tenus de définir une conduite bonne et une La peur comme facteur de motivation, 228b Groupe formel,Un groupe de travail désigné
conduite mauvaise,22–23 Retour,La mesure dans laquelle la mise en œuvre défini par la structure d'une
dans la prise de décision, 187–188 les activités professionnelles requises organisation, 272,273
prise de décision et, 185f de par un emploi permettent à l'individu Formalisation,La mesure dans laquelle
réduction des effectifs, 496 d'obtenir des informations directes et les emplois au sein d'une organisation
les ragots en tant que, 345b claires sur l'efficacité de ses sont standardisés,486,487,515–516
leadership et, 386–387 performances,213,241,340–341, 562– Règlements formels, 186
motivation et, 209b 563 Réseaux formels de petits groupes, 343 Étape de
récompenses en tant que, 258b J'ai ressenti un conflit,Implication émotionnelle dans une formation,La première étape en groupe
romances au travail comme, 423b conflit qui crée de l’anxiété, de la tension, de la développement, caractérisé par beaucoup
Éthique frustration ou de l’hostilité,452,453 émotions d’incertitude,275
émotions et, 103 ressenties,La réalité d'un individu Conflit fonctionnel,Conflit qui
échec et, 24b émotions,109,110 Féminité,Un attribut soutient les objectifs du groupe
équipes virtuelles mondiales et, 315b de la culture nationale qui et améliore ses performances,
pendant la négociation, 468b indique peu de différenciation entre les rôles 447–448,455–456
en culture organisationnelle, 525–527 en masculins et féminins ; une note élevée indique Fonctions, des managers, 6 Erreur
comportement politique, 434–435 formation que les femmes sont traitées comme les égales d'attribution fondamentale,Le
en, 553 des hommes dans tous les aspects de la société, tendance à sous-estimer l’influence des
Origine ethnique, 48 151 facteurs externes et à surestimer l’influence
Formation en ligne, 553, 554f Modèle de contingence de Fiedler,La théorie des facteurs internes lors de l’élaboration
Gestion fondée sur les données probantes (EBM), que les groupes efficaces dépendent d'une de jugements sur le comportement des
Fonder les décisions de gestion sur les adéquation adéquate entre le style autres,169
meilleures preuves scientifiques d'interaction d'un leader avec ses
disponibles,11 subordonnés et le degré auquel la G
L'échange comme tactique de pouvoir, situation donne contrôle et influence au Partage des gains,Un groupe basé sur une formule
Leadership mondial et organisationnel d'une seule caractéristique,171 Études compréhension mutuelle des intentions
Efficacité comportementale (GLOBE), Hawthorne, 280–281 Problèmes de santé, 564b de chacun et appréciation des besoins
153–154, 372, 385 et des désirs de chacun,395–396
Objectifs Hérédité,Facteurs déterminés à la conception Corrélation illusoire,La tendance des gens
réalisation de, 204b la constitution biologique, physiologique et associer deux événements alors qu'en
engagement envers, 213 psychologique inhérente d’une personne, réalité il n'y a aucun lien,104,105 Stratégie
subconscient, 214 134 Hiérarchie des besoins,Abraham Maslow d'imitation,Une stratégie qui cherche
Définition d'objectifs, mise en œuvre de, 214–219 Théorie hiérarchie des cinq besoins : physiologiques, de de se lancer dans de nouveaux produits ou
de la définition d'objectifs,Une théorie qui dit sécurité, sociaux, d'estime et de soi de nouveaux marchés seulement après que
que des objectifs spécifiques et difficiles, avec un actualisation — dans laquelle, à mesure que leur viabilité a déjà été prouvée,497–498
retour d'information, conduisent à de meilleures chaque besoin est substantiellement satisfait, le Gestion des impressions (IM),Le
performances, 212–214 besoin suivant devient dominant,203–204 processus par lequel les individus tentent de
Potins, 344, 345b Cultures à contexte élevé,Les cultures qui contrôler l’impression que les autres se font
Vigne,L'organisation informelle s’appuient fortement sur des indices d’eux,430–434
réseau de communication,343–344 Échelles situationnels non verbaux et subtils Incivilité, 43e
d’évaluation graphiques,Une méthode d'évaluation dans la communication,357 Individualisme,Un attribut de la culture nationale
dans lequel l'évaluateur évalue les facteurs de Besoins d'ordre supérieur,Des besoins satisfaits qui décrit dans quelle mesure les gens
performance sur une échelle progressive,559 en interne, tels que les besoins sociaux, d’estime de soi préfèrent agir en tant qu’individus plutôt qu’en
Cohésion de groupe,Dans quelle mesure et de réalisation de soi,203,204 facteurs de stress tant que membres de groupes,150,151
les membres d’un groupe se soutiennent et se entravants,Les facteurs de stress qui vous empêchent de Classement individuel,Une méthode d'évaluation
valident mutuellement au travail,28 d’atteindre vos objectifs (par exemple, la qui classe les employés du meilleur
Développement du groupe, étapes de, bureaucratie, la politique de bureau, la confusion au pire,559
274–276 concernant les responsabilités professionnelles), Raisonnement inductif, 53e Tactiques
Fonctionnement de groupe,La quantité et 596,597 Biais rétrospectif,La tendance à croire d'influence et de pouvoir, 419 Canaux
qualité du rendement d'un groupe de travail,28 à tort, après que le résultat d'un événement informels,Communication
Classement par ordre de groupe,Une évaluation est effectivement connu, que l'on aurait pu des canaux qui sont créés spontanément
méthode qui place les employés dans une prédire avec précision ce résultat, 181–182 et qui émergent en réponse à
classification particulière, telle que les choix individuels,338,339
quartiles,559 Travailleurs hispaniques, 18 ans Groupe informel,Un groupe qui est
Performance de groupe, 58 Précédents historiques et décisions ni formellement structuré ni déterminé
Polarisation de groupe, 294–295 fabrication, 186–187 organisationnellement,272,273 Rôles
Groupe(s),Deux individus ou plus, Le cadre d'évaluation de Hofstede informationnels, 7
interagissant et interdépendants, qui culture, 150–153 Surcharge d'informations,Une condition dans
se sont réunis pour atteindre des Orientation humanitaire, 154 Gestion quel flux d'informations dépasse la
objectifs particuliers,272,273,343 des ressources humaines, 8 capacité de traitement d'un individu,
cohésion de, 314b processus de sélection, 544– 349–350,353
prise de décision dans, 290–296 551 médias sociaux et, 567b Ingratiation, 418, 433
diversité dans, 58, 290 programmes de formation et de développement, Biais d'endogroupe, 292b
implications mondiales de, 296–297 551–554 Favoritisme intragroupe,Perspective dans laquelle nous
propriétés de, 278–290 Compétences humaines,La capacité de travailler avec, considérer les membres de notre groupe comme
taille, 286–287 comprendre et motiver les supérieurs aux autres personnes et considérer les
stades de développement de, 275–276 autres, individuellement et en personnes qui ne font pas partie de notre groupe comme
temporaire, 276 groupe,8 étant toutes identiques,273 Structure initiatrice,Dans quelle mesure
Voir aussiÉquipes Facteurs d'hygiène,Facteurs, tels que un leader est susceptible de définir et de
Changement de groupe,Un changement entre un groupe politique et administration de l'entreprise, structurer son rôle et celui de ses
décision et une décision individuelle qu'un supervision et salaire - qui, lorsqu'ils sont subordonnés dans la recherche de l'atteinte
membre du groupe prendrait ; le changement adéquats dans un emploi, apaisent les d'objectifs,371
peut se faire soit vers le conservatisme, soit travailleurs. Lorsque ces facteurs sont Blessures, sécurité au travail, 119-120 Innovation,
vers un risque plus élevé, mais il se fait adéquats, les gens ne seront pas insatisfaits, Une nouvelle idée appliquée à l'initiation
généralement vers une version plus extrême 205–206 ou améliorer un produit, un processus
de la position initiale du groupe,292,294–295 ou un service,20,420b, 512,591–593
Pensée de groupe,Un phénomène dans lequel je Stratégie d’innovation,Une stratégie qui
le Champions d'idées,Les personnes qui prennent met l’accent sur l’introduction de nouveaux
la norme du consensus l’emporte une innovation et promouvoir activement produits et services majeurs,497 Entrée,
sur l’évaluation réaliste des autres et avec enthousiasme l'idée, susciter le Variables qui conduisent à des processus,
plans d’action,292–294 soutien, surmonter la résistance, 24–25
GLINDEX 669
Appels inspirants, 418 Messagerie instantanée importance de la tâche, autonomie et groupes internes et groupes externes ; les
(MI), 347 Institutionnalisation,Une condition qui rétroaction,240–242 subordonnés ayant un statut de groupe interne auront
se produit Conception du travail,La façon dont les éléments d'un travail sont des notes de performance plus élevées, moins de
lorsqu'une organisation prend vie de organisé,240 rotation et une plus grande satisfaction au travail,377–
manière autonome, indépendamment de Engagement au travail,L'investissement de 379 Relations entre dirigeants et membres,Le degré
ses membres, et acquiert l'immortalité, les énergies physiques, cognitives et de la confiance, de la confiance et du respect
517–518 émotionnelles d’un employé dans son que les subordonnés ont envers leur chef,
Valeurs instrumentales,Modes préférables de rendement au travail,211–212 373–374
comportement ou moyen d'atteindre ses Enrichissement du travail,L'expansion verticale Modèle de participation des dirigeants,Un leadership
valeurs terminales,145 des emplois, ce qui augmente le degré théorie qui fournit un ensemble de règles pour
Insultes, 43e auquel le travailleur contrôle la déterminer la forme et le montant de la prise
Négociation intégrative,Négociation qui planification, l'exécution et l'évaluation du de décision participative dans différentes
recherche un ou plusieurs règlements travail,244–245 situations,376–377 Leadership,La capacité
susceptibles de créer une solution gagnant- Implication professionnelle,Le degré auquel une personne d'influencer un groupe
gagnant,459e, 460–462 s'identifie à un travail, y participe vers la réalisation d’une vision ou d’un
Intégrité, 389, 547–548 Capacités activement et considère la performance ensemble d’objectifs,368 comme
intellectuelles,La capacité de important pour l'estime de soi,74,78 attribution, 393 authentique, 386–387
effectuer des activités mentales : Rendement au travail
réfléchir, raisonner et résoudre des conscience professionnelle et, 136–137 charismatique, 377–382
problèmes, 52–55,61,185 Intelligence et auto-évaluation fondamentale et, 139–140 théories de contingence de,
auto-efficacité, 217–218 Tests de quotient définition, 555 372–379 création d'émotions,
intellectuel (QI), 53 Intensité, dans la motivation, personnes handicapées et, 49–50 d'humeurs et, 117
202 satisfaction au travail et, 84 éthique et, 386–387
Intentions,Décisions d’agir d’une manière donnée, structure organisationnelle et, 501–502 Rotation implications mondiales de l'échange
452–454 des postes,Le déplacement périodique d'un 397 leaders-membres (LMX)
Groupes en interaction,Groupes typiques dans lesquels employé d'une tâche à une autre, théorie de, 377–379
les membres interagissent les uns avec les autres en 243–244 contre la direction, 368
face à face,295–296 Emplois mentorat et, 391–392
Justice interactionnelle,Le degré perçu mouvement de, 17 neutralisants de, 394–395 en
auquel une personne est traitée avec refonte, 242–249 ligne, 395
dignité, attention et respect,223 Vision service, 18 théorie du cheminement et du
interactionniste du conflit,La croyance que Satisfaction au travail,Un sentiment positif à propos de but, 376 pouvoir et, 413–414
le conflit n'est pas seulement une force positive dans un son emploi résultant d'une évaluation théorie du leadership situationnel
groupe, mais aussi une nécessité absolue pour qu'un de ses caractéristiques,74,78–87 ans et de, 376
groupe fonctionne efficacement,447 Niveaux d'intérêt, 45 ans style, 372–374
352 attitudes et, 73 remplaçants pour, 394–395 dans
Développement intergroupe,Les efforts d'OD pour causes de, 81–82 les équipes, 313–314
changer les attitudes, les stéréotypes et les différences culturelles dans, 79–80 théories des traits de, 369–370
perceptions que les groupes ont les uns des implications mondiales de, 88 transformationnel, 382–385 Rôles
autres,590–591 impact sur le lieu de travail, 82–86 de leadership, 6, 7e Diriger,Une
Rôles interpersonnels, 6, 7e intelligence et, 55 fonction qui comprend
Compétences interpersonnelles, 4–5, rendement au travail et, 84 motiver les employés, diriger les
552 Interprétation et contexte, 167 niveaux, 79–81 autres, sélectionner les canaux de
Entretiens, 173, 433, 548–549 mesure, 79 communication les plus efficaces et
Intimidation, 43e rentabilité et, 86 résoudre les conflits,6
Motivation intrinsèque à la tâche, 190, 208– promotion et, 79 Organisation apprenante,Une organisation
209 Intuition,Une intuition, pas forcément Partage d'emploi,Un arrangement qui permet à deux qui a développé une capacité continue
soutenu par la recherche,11–12,177 ou plusieurs individus pour diviser une tradition 40 d’adaptation et de changement, 593–
Prise de décision intuitive,Un inconscient -travail d'une heure par semaine,247–248 Justice. 595
processus créé à partir d'une Voir Équité, perception de Le collègue le moins préféré (LPC)
expérience distillée,177 questionnaire,Un instrument qui
Socialisation de l'investiture, 522e K prétend mesurer si une personne est
Rémunération basée sur les connaissances, 256 orientée vers une tâche ou une
J relation,373
Japon, 130–132, 217f. L La légitimité, comme tactique de pouvoir, 418
Modèle des caractéristiques de l'emploi (JCM),UN Main d'oeuvre, à bas prix, 17 Pouvoir légitime,Le pouvoir d'une personne
modèle qui propose que tout emploi puisse être décrit en Langue, 354, 356–357, 524–525 Théorie reçoit en raison de sa position
termes de cinq dimensions fondamentales de l'emploi : la de l'échange leader-membre (LMX), dans la hiérarchie formelle
diversité des compétences, l'identité des tâches, Une théorie qui soutient la création de d’une organisation,414,415
670 GLINDEX
Rôles de liaison, 6, 7e La théorie des besoins de McClelland,Une théorie théorie de l'équité/justice organisationnelle
Équilibre de vie.Voir Équilibre travail-vie personnelle qui affirme que la réussite, le pouvoir et et 219–222
Compétences en littératie, 551 l'affiliation sont trois besoins importants qui peur comme, 228b
Orientation à long terme,Une culture nationale aident à expliquer la motivation,207–208 implications mondiales de, 228 théorie de
attribut qui met l'accent sur l'avenir, Modèle mécaniste,Une structure l'établissement d'objectifs et, 212–214
l'économie et la persévérance,151 cultures à caractérisé par une théorie de la hiérarchie des besoins et,
faible contexte,Des cultures qui comptent départementalisation poussée, une forte 203–204
fortement basé sur les mots pour transmettre un sens formalisation, un réseau d’information intégrant les théories contemporaines de,
dans la communication,357 limité et une centralisation,496–498 226–228
Besoins d’ordre inférieur,Des besoins satisfaits Médiateur,Un tiers neutre qui modèle des caractéristiques de l'emploi et, 240–
à l’extérieur, tels que les besoins facilite une solution négociée en utilisant le 242 théorie des besoins de McClelland et,
physiologiques et de sécurité,203–204 raisonnement, la persuasion et des 207–208
Loyauté,Insatisfaction exprimée de manière passive suggestions d'alternatives,467–468 récompenses et, 252–261
en attendant que les conditions s'améliorent,82–84 Mémoire, 53e théorie de l’autodétermination et,
Couché, 355, 356b Capacité mentale.Voir Capacités intellectuelles Modèles 208–209
mentaux,Connaissances des membres de l'équipe et le contexte social et physique du travail,
M et les croyances sur la façon dont le travail 249–250
machiavélisme,La mesure dans laquelle un est effectué par l'équipe,321–322 Mentor, Théories X, Y et, 205 théorie des deux facteurs,
l'individu est pragmatique, Un employé senior qui parraine et 204–208 Théorie motivation-hygiène, 204–205
maintient une distance émotionnelle soutient un employé moins Processus de reproduction motrice, 219 Mouvement,
et croit que la fin justifie les moyens, expérimenté, appelé protégé,391–392 Un processus de changement qui transforme
140 Conflits gérés, 447, 449 Gestion Fusions, 518–519
Plan de rémunération basé sur le mérite,Un plan de rémunération basé l'organisation du statu quo à un état final
évolution de la structure de, sur les évaluations de performance, souhaité,584,585 systèmes multi-
503 vs. leadership, 368 254–255 équipes,Systèmes dans lesquels différents
culture organisationnelle et, 520 Stade de métamorphose,La scène dans la les équipes doivent coordonner leurs
politique organisationnelle et, 425e processus de socialisation dans lequel un nouvel efforts pour produire le résultat souhaité,
Management par objectifs (MBO),UN employé change et s'adapte à son emploi, à son 314,315 Indicateur de type Myers-Briggs (MBTI),
programme qui comprend des objectifs spécifiques, groupe de travail et à son organisation, 522,523 Un test de personnalité qui exploite quatre
fixés de manière participative, pour une période de caractéristiques et classe les personnes en 1de
temps explicite, avec un retour sur la progression des Millennials, 146–148, 155 16types de personnalité,135–136
objectifs,214–215 Moqueries, 43e
Gestionnaires,Une personne qui atteint des objectifs Modèle,Une abstraction de la réalité. Une simplification N
par l'intermédiaire d'autres représentation d'un phénomène Narcissisme,La tendance à être arrogant,
personnes,5 activités de 8 à 9 du monde réel,23–25 avoir un sens grandiose de sa propre
efficace vs réussi, 9 conflits Plan modulaire, pour les avantages, 258 importance, exiger une admiration
fonctionnels et, 457–458 rôles de moniteur, 7 excessive et avoir un sentiment de
fonctions de, 6 Humeurs,Des sentiments qui ont tendance à être moins intenses droit,140,155
influence sur les humeurs, les émotions, 120 que les émotions et qui manquent Besoin d'accomplissement (nAch),Le lecteur
compétences interpersonnelles de, 4–5 d’un stimulus contextuel,98–99,100– exceller, réussir par rapport à un
organisations apprenantes et, 593–595 102 emploi et 106f ensemble de normes et s'efforcer de
comportement organisationnel et, 30, 32 implications mondiales de, 121 réussir,207
culture organisationnelle et, 525 applications OB de, 115–121 Besoin d'affiliation (nAff),Le désir
harcèlement sexuel et, 423–424 sources de, 103–108 pour des relations interpersonnelles
masculinité,Un attribut de la culture nationale Voir aussiÉmotions amicales et étroites,207
qui décrit dans quelle mesure la culture Score de potentiel de motivation (MPS), Besoin de puissance (nPow),La nécessité de
favorise les rôles traditionnels masculins de Un indice prédictif qui suggère le faire en sorte que les autres se comportent d’une
travail axés sur la réussite, le pouvoir et le potentiel de motivation d'un emploi, manière dont ils ne se seraient pas comportés
caractérisées par l'affirmation de soi et le Motivation,Les processus qui expliquent une Théorie des besoins, hiérarchie des, 202–203
matérialisme,150–151 l'intensité, la direction et la persistance des Affect négatif,Une dimension d'humeur
Symboles matériels,Ce qui est transmis aux employés efforts d'un individu pour atteindre un qui se compose d'émotions telles que la
qui est important, le degré objectif,202,203 nervosité, le stress et l'anxiété à
d’égalitarisme souhaité par la haute modalités de travail alternatives, l'extrémité supérieure et de relaxation,
direction et les types de comportement 245–249 de tranquillité et d'équilibre à l'extrémité
appropriés,524,525 Structure de la communication comme forme de, inférieure,100–101
matrice,Une structure organisationnelle 337 créativité et tâche, 190 Négligence,Insatisfaction exprimée à travers
qui crée une double ligne d'autorité et émotions, humeurs et, 117 implication laisser les conditions empirer,82–84
combine la départementalisation des employés et, 252 reconnaissance des Négociation,Un processus dans lequel deux ou plusieurs
fonctionnelle et produit,488–490 employés comme, 261 les parties échangent des biens ou des services et
GLINDEX 671
tenter de s'entendre sur le taux de les organisations, dans le but lieu de travail, composé de justice
change pour eux,117–118,458,459 colère d’appliquer ces connaissances à distributive, procédurale et
dans, 118 l’amélioration de l’efficacité d’une interactionnelle, 222,223
différences interculturelles dans, 462b organisation,10 Politique organisationnelle, 424–426, 429
implications mondiales de, 469–470 applications pour les émotions et les humeurs, Structure organisationnelle,Le chemin d'accès
processus de, 463–467 115–120 quelles tâches professionnelles sont
dans le sport, 471 Modèle Big Five et, 138e défis, formellement divisées, regroupées et
tiers, 467–468 opportunités pour, 15–23 modèle en coordonnées,480 modèles de, 486–496
Voir aussiConflit développement de, 22–30 différences dans, 496–501
Rôle de négociateur, 7e, 8 disciplines de, 13–14 global, 489b
Netters, 146, 155 implications mondiales de, 30, implications mondiales de, 502 comme
Mise en réseau 32 littérature sur, 31 source de conflit, 450–451 survie
en tant qu'activité managériale, 8 modèle, 25e organisationnelle,Le degré de
comme défi organisationnel, 20–21 variables dans, 14–15 qui permet à une organisation d’exister et
social, 347–348, 359 Changement organisationnel, 584–586 de croître sur le long terme,29
Réseaux, communication formelle, 343 processus de recherche-action pour, 587 création Organisation,Déterminer les tâches à accomplir
Neutralisants,Des attributs qui le rendent d'une culture pour, 591–595 implications fait, qui doit les faire, comment les tâches
il est impossible que le comportement d'un leader mondiales de, 606 plan en huit étapes de Kotter doivent être regroupées, qui rend compte à
ait une influence sur les résultats de ses adeptes, pour, 586–587 modèle en trois étapes de Lewin qui et où les décisions doivent être prises,6,
394–395 pour, 584–586 Voir aussiChangement 9 Autre-référent intérieur/extérieur, 220–221 Autre-
Nexters, 146, 155 orientation, 142–143
Technique du groupe nominal,Un groupe Comportement de citoyenneté organisationnelle Résultats,Facteurs clés qui sont affectés par
méthode de prise de décision dans laquelle les (OCB).Voir Comportement citoyen quelques autres variables
membres individuels se réunissent face à face pour Climat organisationnel,Le partagé dans le processus de conflit, 455–458
mettre en commun leurs jugements de manière les perceptions que les membres de dans le modèle OB, 25
systématique mais indépendante,295–296 l’organisation ont de leur organisation et en culture organisationnelle, 513 en
Leadership non sanctionné, 368 Stade de normalisation,La de leur environnement de travail,516– évaluation des performances, 555-556 en
troisième étape du groupe 518 Engagement organisationnel,Le degré externalisation, 500b
développement, caractérisé par des auquel un employé s'identifie à une Biais d'excès de confiance, 177–178, 182–183
relations étroites et une cohésion,275 organisation particulière et à ses
Normes,Normes de comportement acceptables objectifs et souhaite maintenir son P
au sein d'un groupe qui sont partagés par adhésion à l'organisation,74–75,78 Gestion participative,Un processus en
les membres du groupe,280,281,285–286 Culture organisationnelle,Un système de quels subordonnés partagent un degré
Aptitude au nombre, 53e signification partagée par les important de pouvoir de décision avec leurs
membres qui distingue supérieurs immédiats,251 Théorie du
O l'organisation des autres cheminement et du but,Une théorie qui stipule que
Offres, dans le cadre de la négociation distributive, 460 organisations,420,427 créer et maintenir, il est du devoir du leader d'aider ses adeptes à
Délocalisation, 500b 519–523 définir, 512–514 atteindre leurs objectifs et de leur fournir la
Formation hors du travail, 553 Formation en milieu considérations éthiques pour, 525–527 direction et/ou le soutien nécessaires pour garantir
de travail, 553 Ouverture à l'expérience,Une cultures du visage et de la dignité dans, 515b que la théorie de l'échange leader-membre (LMX)
personnalité fonctions de, 516–519 Une théorie qui soutient la création de groupes
dimension qui caractérise quelqu'un en implications mondiales de, 533 en internes et de groupes externes par les dirigeants,
termes d'imagination, de sensibilité et de tant que passif, 517–518 376,377 Payer.Voir la rémunération
curiosité,136,137,138,370 Théorie du environnement positif pour, 527
conditionnement opérant, 218 Modèle organique, spiritualité au travail et, 529–532 Pression des pairs, 294b
Une structure qui est plate, utilise démographie organisationnelle,Le degré de Compétences interpersonnelles, amélioration, 19-20 Conflit
des équipes interhiérarchiques et quels membres d'une unité de travail perçu,Prise de conscience par un ou plusieurs
interfonctionnelles, peu formalisées, partagent un attribut démographique les parties de l’existence de
disposant d'un réseau d'information commun, tel que l'âge, le sexe, la race, le conditions propices à l’apparition de
complet et reposant sur une prise de niveau d'éducation ou l'ancienneté dans une conflits,451–452
décision participative,496–498 organisation, et l'impact de cet attribut sur le Soutien organisationnel perçu (POS),
Organisation,Une coordination consciente roulement du personnel,318,320 La mesure dans laquelle les employés
unité sociale, composée de deux ou plusieurs Développement organisationnel (DO), estiment qu’une organisation valorise
personnes, qui fonctionne de manière relativement Un ensemble d’interventions de changement leur contribution et se soucie de leur
continue pour atteindre un objectif commun ou un planifiées, fondées sur des valeurs bien-être,76–77,78 percepteurs, 167
ensemble d'objectifs,5 Comportement démocratiques humanistes, qui visent à
organisationnel (OB),Un champ améliorer l’efficacité organisationnelle et le bien- Perception,Un processus par lequel des individus
d'une étude qui examine l'impact que les être des employés,587–591 Justice organiser et interpréter leurs impressions
individus, les groupes et la structure ont organisationnelle,Un ensemble sensorielles afin de donner du sens à leur
sur le comportement au sein perception de ce qui est juste dans le environnement,166–173,190,192
672 GLINDEX
est pleinement fonctionnel,275 Persistance, requis dans le cadre du rôle officiel d'une Confidentialité, dans le courrier électronique, 346–
dans la motivation, 202 Appels personnels, 418 personne au sein de l'organisation, mais 347 Personnalité proactive,Les gens qui
comme émotion, source d'humeur, 103–104 objectifs,420,421 Position de 12des employés d'un même service qui se
implications mondiales de, 154 puissance,Influence dérivée de réunissent quelques heures chaque semaine
dans un milieu de travail mondial, 143b la position structurelle formelle d'une personne dans pour discuter des moyens d'améliorer la qualité,
typologie de Holland, 148–149 influence l'organisation ; comprend le pouvoir d'embaucher, de l'efficacité et l'environnement de travail, 310,311
sur la prise de décision, 184 licencier, de discipliner, de promouvoir et
machiavélisme et, 140 accorder des augmentations de salaire,374, Justice procédurale,L'équité perçue
mesure, 133 375 Affect positif,Une dimension d'humeur qui du processus utilisé pour déterminer la distribution
narcissisme et, 140 se compose d’émotions positives des récompenses,222,223 Conflit de processus,
dans la négociation, 464–465 spécifiques, 100–101 Conflit sur la façon dont le travail est obtenu
orientation vers l'autre, 142–143 Culture organisationnelle positive,Une culture fait,448,449
persuasion et, 352 qui met l’accent sur le renforcement des points Consultation de processus (PC),Une réunion à
proactif, 142 forts des employés, récompense plutôt que dans lequel un consultant aide un client à
prise de risque, 141–142 punit et met l’accent sur la vitalité et la comprendre les événements de processus
auto-efficacité et, 217–218 façonnement, croissance individuelles,527–529,534b Érudition auxquels il doit faire face et à identifier les
sur le lieu de travail, 147b des membres organisationnelle positive,Un processus qui doivent être améliorés,589
de l'équipe, 316–317 tests, 547 domaine de recherche OB qui s'intéresse à la
manière dont les organisations développent la Contrôle des processus, 222
Théorie de l’adéquation personnalité-emploi,Une théorie force humaine, favorisent la vitalité et la résilience Processus,Actions que des individus, des groupes,
qui identifie six types de personnalité et et libèrent le potentiel,22 Décalage de positivité,La et les organisations s'engagent en
propose que l'adéquation entre le type de tendance de la plupart conséquence d'apports qui conduisent
personnalité et l'environnement les individus ressentent une humeur à certains résultats,25
professionnel détermine la satisfaction et le légèrement positive sans apport (quand rien Leader orienté vers la production,Un leader qui
taux de rotation,148–150 de particulier ne se passe),101 Puissance, met l'accent sur les aspects techniques ou liés
Théorie de l'adéquation personnalité-organisation, Une capacité que A a d'influencer aux tâches du travail,372,373 Productivité,La
150 Traits de personnalité, 134f, 135 le comportement de B de sorte que B agisse combinaison de la
La personnalisation, en processus de conflit, conformément aux souhaits de A efficacité et efficience d'une
451–452 bases de, 414–416 organisation,28–29
Pouvoir personnel,Influence dérivée d'un corruption et, 436 âge et, 45
caractéristiques de l'individu,415 défini, 412–413 engagement organisationnel et, 73
Traits personnels, en performance équité et, 416 confiance et, 390
évaluation, 556 formel, 414 Plan de partage des bénéfices,Une organisation à l'échelle de l'organisation
Variables personnelles, comme source de conflit, 451 implications mondiales de, 435 programme qui distribue des compensations
GLINDEX 673
basé sur une formule établie conçue Conflit relationnel,Conflit basé sur Rumination, 184
autour de la rentabilité d'une relations interpersonnelles,448,449 Rumeurs, 344
entreprise,256,257 Promotion, 79 Religion, sur le lieu de travail, 50–51
Participation représentative,Un système S
Voir aussiAuto-promotion Contrat dans lequel les travailleurs participent à la prise de Sécurité au travail, 119–120, 203
psychologique,Un non écrit décision organisationnelle par l'intermédiaire d'un Pénurie et dépendance, 417–418
accord qui définit ce que la petit groupe d'employés représentatifs,251–252 Schadenfreude, 120b
direction attend d'un employé et Sécurité, de l'information, 350
vice versa,278 Autonomisation Point de résistance, en négociation, 459–460 Perception sélective,La tendance à
psychologique,Employés' Répartiteurs de ressources, 7–8 interpréter de manière sélective ce que l’on voit
la croyance dans la mesure dans laquelle ils Ressources, pour les équipes, 313 ressources,Les en fonction de ses intérêts, de son passé, de
influencent leur environnement de travail, leurs choses à l'intérieur d'un individu son expérience et de ses attitudes, 170,171,353
compétences, la signification de leur emploi et contrôle qui peut être utilisé pour
leur autonomie perçue dans leur travail,74 résoudre les demandes,596,597 Réalisation de soi,La volonté de devenir ce que
Psychologie,La science qui cherche à Ressources et dépendance, 417 Forces une personne est capable de devenir,203,
restrictives,Forces qui entravent 204,205
mesurer, expliquer et parfois modifier le mouvement par rapport à Auto-concordance,La mesure dans laquelle
comportement des humains et des l’équilibre existant,585 les raisons pour lesquelles les gens poursuivent des objectifs
autres animaux,13e, 14 Modèle Développement du leadership dans le commerce de détail (RLD) sont cohérentes avec leurs intérêts et leurs valeurs
des phases que traversent les groupes Processus de rétention, 219 Théorie de l'autodétermination,Une théorie de
temporaires et qui impliquent des Pouvoir de récompense,Conformité obtenue sur la base motivation qui s'intéresse aux effets
transitions entre l'inertie et l'activité, sur la capacité de distribuer des récompenses que bénéfiques de la motivation intrinsèque et
276 Effet Pygmalion, 217 d’autres considèrent comme précieuses,414,415 aux effets néfastes de la motivation
Relation récompenses-objectifs personnels, 224 Systèmes de extrinsèque,208–211 Auto-efficacité,La
R récompense, 186 croyance d’un individu selon laquelle il
Course, 48 motivation et, 208–211, 252–253 culture ou elle est capable d'accomplir une tâche,
Erreur de caractère aléatoire,La tendance de organisationnelle et, 527–528 215–218,370
les individus croient qu’ils peuvent comportement politique et, 427–429 dans Prophétie auto-réalisatrice,Une situation dans
prédire l’issue d’événements aléatoires, les équipes, 314–315, 324 dans laquelle une personne perçoit de manière
180,181 Aversion au risque,La tendance à préférer une valeur sûre inexacte une deuxième personne, et les attentes
Rationnel,Caractérisé par la cohérence, gain d'un montant modéré par rapport à un qui en résultent amènent la deuxième personne à
choix maximisant la valeur dans le cadre résultat plus risqué, même si le résultat le plus se comporter d'une manière conforme à la
de contraintes spécifiées,175 Modèle de risqué peut avoir un gain attendu plus élevé, perception initiale,173 référents intérieurs/
prise de décision rationnelle,UN 180–181 extérieurs de soi,
directeur si nécessaire,321 l'individu est confronté à des attentes de biais d’interactions de groupe non structurées,
intervention par équilibrage des forces rôle,Ce que les autres croient Socialisation sérielle, 522e Leadership
motrices et restrictives,584,585 une personne doit agir dans une serviteur,Un style de leadership
Processus de renforcement, 219 Théorie du situation donnée,278 caractérisé par le fait d'aller au-delà de l'intérêt
renforcement,Une théorie qui dit Perception du rôle,Le point de vue d'un individu sur personnel du leader et de se concentrer plutôt sur
que le comportement est fonction de comment il ou elle est censé agir dans une les opportunités d'aider les adeptes à grandir et à
ses conséquences,218–219 situation donnée,277 se développer,387,388b
674 GLINDEX
Harcèlement sexuel,Toute activité indésirable collectivement que lorsqu'on Remplaçants,Attributs, tels que l'expérience
de nature sexuelle qui affecte l'emploi travaille individuellement,287,288f, et la formation, qui peuvent remplacer le
d'une personne et crée un 322 Médias sociaux, 566 besoin de soutien d'un leader ou la capacité
environnement de travail hostile,43e, Besoins sociaux, 203 à créer une structure,394–395 Substitution
46–47,107,421–424 Orientation sexuelle, Réseaux sociaux, 347–348, 359, 581 Psychologie et dépendance, 418 Action de surface,Cacher ses
51–52 Orientation à court terme,Une culture sociale,Un domaine de la psychologie sentiments intérieurs
nationale qui mélange des concepts de psychologie et et renoncer aux expressions émotionnelles en
attribut qui met l'accent sur le passé et le de sociologie et qui se concentre sur réponse aux règles d’affichage,110,111
présent, le respect de la tradition et l'influence des gens les uns sur les autres, Discrimination au niveau de la surface, 44–52, 290
l'accomplissement des obligations sociales,151 13e, 14 Diversité au niveau de la surface,Différences dans
Silence, 354–355, 526b, 581 La similarité, dans la théorie Tendances et changements sociaux, 579 Sociologie, des caractéristiques facilement perçues, telles que
de l'identité sociale, L'étude des personnes en relation avec le sexe, la race, l’origine ethnique, l’âge ou le
273–274 leur environnement social ou leur culture, handicap, qui ne reflètent pas nécessairement la
Structure simple,Une structure organisationnelle 13e, 14 façon dont les gens pensent ou ressentent, mais
caractérisé par un faible degré de Étendue du contrôle,Le nombre de qui peuvent activer certains stéréotypes,42
départementalisation, de larges étendues de les subordonnés qu'un gestionnaire peut diriger
contrôle, une autorité centralisée chez une efficacement et de manière efficiente,484–485,501 Commentaires sur l'enquête,L'utilisation de questionnaires
seule personne et peu de formalisation, 486– Visualisation spatiale, 53e identifier les divergences entre les
487 La spécialisation, source de conflit, 451 La perceptions des membres,589 Étude
Apprentissage en boucle unique,Un processus de correction rapidité de la communication, 340-341 Les rôles systématique,En regardant les relations,
erreurs utilisant des routines passées et des du porte-parole, 7 tenter d'attribuer des causes et des effets et
politiques présentes,594,595 Théorie du Stabilité, dans la culture organisationnelle, 513 tirer des conclusions fondées sur des
leadership situationnel (SLT),UN Endurance, 55e preuves scientifiques,11–12
théorie de la contingence qui se concentre Résistance statique, 55e
sur la préparation des adeptes,376,377 Statut,Une position ou un rang socialement défini T
Taille donné à des groupes ou à des membres de Point cible, en négociation, 459
groupe, 451 groupes par d’autres,274,285–286 Théorie des Cibles, en perception, 167
des organisations, 498 caractéristiques du statut,Une théorie Conflit de tâches,Conflit sur le contenu et les objectifs
des équipes, 318 qui stipule que les différences dans les de l'oeuvre,448,449
Rémunération basée sur les compétences,Un plan de rémunération qui fixe les salaires caractéristiques de statut créent des hiérarchies de Identité de la tâche,La mesure dans laquelle un emploi
niveaux en fonction du nombre de compétences dont statut au sein des groupes,285 nécessite l’achèvement d’une œuvre
disposent les employés ou du nombre de tâches qu'ils Stéréotypes,Juger quelqu'un sur la base de entière et identifiable,240,241
peuvent accomplir,256,257 Formation professionnelle, 551 la perception qu’on a du groupe auquel Exécution des tâches,La combinaison de
appartient cette personne,42–43,172–173 efficacité et efficience dans l'accomplissement
Variété de compétences,La mesure dans laquelle un emploi Histoires, 523–524 de vos tâches principales, dans l'exécution des
nécessite une variété d’activités différentes, Étape d'assaut,La deuxième étape de tâches et responsabilités qui contribuent à la
240,241 développement de groupe, caractérisé production d'un bien ou d'un service ou à des
Le sommeil, source d'émotions et d'humeur, 106 par des conflits intragroupes,275 Force, tâches administratives, 26,555
activités sociales physique, 55e
communication en, 337 Stresser,Une condition dynamique dans laquelle un Importance de la tâche,La mesure dans laquelle
comme émotion, source d'humeur, l'individu est confronté à une un emploi a un impact substantiel sur la
105 anxiété sociale, 355 opportunité, une demande ou une vie ou le travail d’autres personnes, 240,
Théorie sociale cognitive, 214 Théorie de ressource liée à ce qu'il désire et dont 241
l'identité sociale,Perspective qui le résultat est perçu comme étant à la Structure des tâches,La mesure dans laquelle l'emploi
considère quand et pourquoi les individus se fois incertain et important, 26,595– les affectations sont procéduralisées,
considèrent comme membres de groupes, 272, 600 374,375
273 conséquences de, 601–602 comme Tatouages, 51
Socialisation,Un processus qui s'adapte émotion, source d'humeur, 105 différences Team building, forte interaction entre
les employés à la culture de l'organisation, individuelles dans, 599–600 dans le modèle membres de l'équipe pour accroître la
520–523 OB, 26 confiance et l'ouverture, 589–590
Leadership charismatique socialisé,UN sources de, 597–599 Efficacité de l'équipe, 321
concept de leadership qui stipule que les Gestion du stress, 602–606, 607b Culture forte, Équipes
dirigeants véhiculent des valeurs centrées sur les Une culture dans laquelle le noyau colère et, 320b
autres plutôt que sur eux-mêmes et qui sont des les valeurs sont intensément défendues et largement composition, 315–319
modèles de conduite éthique,387 Théorie de partagées,514–515 influences du contexte sur, 313–315
l'apprentissage social,Le point de vue que nous Sous-cultures,Minicultures au sein d'un global, 291, 315b
peut apprendre à la fois par l’observation organisation, généralement définie par implications mondiales de, 325
et par l’expérience directe,214,219 Paresse des désignations de département et préférences des membres dans, 318–319
sociale,La tendance des individus une séparation géographique,514,515 modélisation des équipes sportives, 326
faire moins d'efforts en travaillant Sélection substantielle, 546–547 dans la culture organisationnelle, 513
GLINDEX 675
efficacité de, 554 responsable,484,485 Utilitarisme,Un système Comportement de retrait,L'ensemble des actions
pour les évaluateurs, 562 dans lequel les décisions les employés tentent de se séparer
formel vs informel, 553 sont faites pour fournir le plus grand bien de l'organisation,27 femmes, 46
Théories des traits de leadership,Théories au plus grand nombre,187
qui prennent en compte les qualités et les augmentation de la population active
caractéristiques personnelles qui différencient V américaine, 18 négociations et 467
les leaders des non-leaders,369–370 Leaders Valeurs,Convictions fondamentales selon lesquelles un mode spécifique Test de capacité cognitive Wonderlic,
transactionnels,Les dirigeants qui de conduite ou d’état final d’existence est 54–55
guider ou motiver leurs adeptes dans personnellement ou socialement préférable à un Œuvre, contexte de, 249–250
676 GLINDEX
Diversité de la main d'oeuvre,Le concept selon lequel Environnement de travail, 22 Incivilités Équipe de travail,Un groupe dont les efforts individuels
les organisations deviennent plus au travail, 43e, 283 Spiritualité au travail, produire des performances supérieures
hétérogènes en termes de genre, d’âge, de La reconnaissance à la somme des apports individuels,309
race, d’ethnicité, d’orientation sexuelle et que les gens ont une vie intérieure qui se
d’inclusion d’autres groupes divers,17, 18, nourrit et est nourrie par un travail Politique mondiale et changement, 579,
40–42 significatif qui se déroule dans le contexte 584 Tests écrits, 547
Groupe de travail,Un groupe qui interagit de la communauté,529–532 Tests
principalement pour partager des informations et d'échantillons de travail,Simulations pratiques X
prendre des décisions pour aider chaque membre d'une partie ou de la totalité du travail que Génération X, 146
du groupe à accomplir sa tâche dans son domaine doivent effectuer les candidats à des emplois
de responsabilité,309 courants,548
Z
L'expérience carcérale de Zimbardo, 279-280
Équilibre entre vie professionnelle et vie privée, 21-22 Horaires de travail, 46
conflits dans, 563–566 Comités d'entreprise, 251
différences culturelles dans, 76b Spécialisation du travail,La mesure dans laquelle les tâches
stress et, 604 dans une organisation sont subdivisés en
Déviance au travail, 85–86, 119 emplois distincts,480–482,501