0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
688 vues5 pages

Corrigé CNC TSI 23 Physique1

Transféré par

ab el
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
688 vues5 pages

Corrigé CNC TSI 23 Physique1

Transféré par

ab el
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 5

CONCOURS NATIONAL COMMUN - TSI - 2023

PHYSIQUE 𝟏
Corrigé par :
Pr. A. EDDIB - CPGE SAFI
amine. eddib14@gmail. com

𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐦è𝐭𝐞 𝐂/𝟏𝟗𝟗𝟓 𝐎𝟏 𝐇𝐚𝐥𝐞 − 𝐁𝐨𝐩𝐩


Partie 𝟏
Onde électromagnétique dans le vide

1. L’onde se propage suivant 𝑒⃑⃗𝑧 dans le sens des 𝑧 croissants à la vitesse 𝑐.


2. Le champ magnétique d’après la relation de structure :
1 1𝜔 𝐸
𝐵⃑⃗ = 𝑘⃑⃗ × 𝐸⃑⃗ = 𝑒⃑⃗𝑧 × 𝐸0 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑧) 𝑒⃑⃗𝑥 = 0 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑧) 𝑒⃑⃗𝑦
𝜔 𝜔𝑐 𝑐
Le vecteur de Poynting :
⃑⃗ = 1 𝐸⃑⃗ × 𝐵⃑⃗
Π
𝜇0
1 𝐸0 𝐸2
⃑⃗ = 𝐸0 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑧) 𝑒⃑⃗𝑥 × cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑧) 𝑒⃑⃗𝑦 = 0 cos2 (𝜔𝑡 − 𝑘𝑧) 𝑒⃑⃗𝑧
Π
𝜇0 𝑐 𝜇0 𝑐
La valeur moyenne du vecteur de Poynting :
𝐸02 𝐸2
⃑⃗⟩ =
⟨Π ⟨ cos2 (𝜔𝑡 − 𝑘𝑧)⟩𝑒⃑⃗𝑧 = 0 𝑒⃑⃗𝑧
𝜇0 𝑐 2𝜇0 𝑐
3. La valeur moyenne de la densité volumique d’énergie électromagnétique :
1 1 ⃑⃗2
〈𝑢𝑒𝑚 〉 = 𝜀0 ⟨𝐸⃑⃗2 ⟩ + ⟨𝐵 ⟩
2 2𝜇0
1 1 𝐸02
〈𝑢𝑒𝑚 〉 = 𝜀0 𝐸02 ⟨cos2 (𝜔𝑡 − 𝑘𝑧)⟩ + ⟨cos2 (𝜔𝑡 − 𝑘𝑧)⟩
2 2𝜇0 𝑐2
1 1 𝐸02
〈𝑢𝑒𝑚 〉 = 𝜀0 𝐸02 +
4 4𝜇0 𝑐2
Sachant que : 𝜀0 𝜇0 𝑐2 = 1, on trouve :
1
〈𝑢𝑒𝑚 〉 = 𝜀0 𝐸02
2
4. Il suffit d’utiliser encore une fois la relation 𝜀0 𝜇0 𝑐2 = 1, avec le résultat de la question 2 pour trouver que :
⃑⃗⟩ = 𝑐 〈𝑢𝑒𝑚 〉𝑒⃑⃗𝑧
⟨Π

Partie 𝟐
La comète Hale-Bopp

1. Trajectoire de la comète Hale-Bopp

1.1. Pour 𝑒𝐶 = 1, la trajectoire serait parabolique.


1.2. Le Soleil occupe un des foyers de l’ellipse
𝑦
𝑒⃑⃗𝜃
𝑒⃑⃗𝑟
𝑟 𝐶
𝜃
𝑥
𝐴 𝑆 𝑃

1/5
1.3. La force de gravitation :
𝐺𝑀𝑆 𝑚𝐶
𝐹⃑⃗𝑆→𝐶 = − 𝑒⃑⃗𝑟
𝑟𝐶2
Elle est orientée en permanence vers le Soleil, c’est donc une force centrale.
1.4. Le moment cinétique est conservé dans le cas d’un mouvement à force centrale, d’après son expression :
⃑⃗ × 𝑚𝐶 𝑣⃑⃗𝐶
𝐿⃑⃗𝑆 = 𝑆𝐶
Le vecteur position ⃑⃗
𝑆𝐶 reste toujours orthogonal au moment cinétique 𝐿⃑⃗𝑆 donc ne change pas de plan de mouvement si 𝐿⃑⃗𝑆 est un
vecteur constant, alors le mouvement est plan.

1.5. Pour l’angle 𝜃 = 0 (Périhélie) :


𝑝𝐶
𝑟𝐶 (𝜃 = 0) = 𝑟𝐶𝑃 = 𝑝𝐶 = 𝑟𝐶𝑃 (1 + 𝑒𝐶 )
1 + 𝑒𝐶

𝑝𝐶 = 2,69 × 108 km
Pour l’angle 𝜃 = 𝜋 (Aphélie) :
𝑝𝐶
𝑟𝐶 (𝜃 = 𝜋) = 𝑟𝐶𝐴 =
1 − 𝑒𝐶
𝑟𝐶𝐴 = 538 × 108 km
1.6. Par conservation du moment cinétique :
∥𝐿⃑⃗𝑆 ∥ = ∥𝐿⃑⃗𝑆 ∥
𝑃 𝐴

𝑚𝐶 𝑟𝐶𝑃 𝑣𝐶𝑃 = 𝑚𝐶 𝑟𝐶𝐴 𝑣𝐶𝐴


𝑟𝐶𝑃 𝑣𝐶𝑃 = 𝑟𝐶𝐴 𝑣𝐶𝐴
𝑟𝐶𝑃 𝑃 1 − 𝑒𝐶 𝑃
𝑣𝐶𝐴 = 𝑣𝐶 = 𝑣 = 113 m ⋅ s−1
𝑟𝐶𝐴 1 + 𝑒𝐶 𝐶

1.7. Le demi-grand axe :


1
𝑎𝐶 = (𝑟𝐶𝐴 + 𝑟𝐶𝑃 ) = 270 × 108 km
2
1.8. En considérant que la trajectoire de la Terre autour du Soleil est quasiment circulaire, on écrit le P.F.D pour la Terre :
𝐺𝑀𝑆 𝑀𝑇
𝑀𝑇 𝑎⃑⃗𝑇 = 𝐹⃑⃗𝑆→𝑇 = − 𝑒⃑⃗𝑟
𝑑𝑆𝑇
2

Le mouvement étant uniforme, l’accélération est :


d𝑣⃑⃗𝑇 d
𝑎⃑⃗𝑇 = = (𝑑 𝜃̇𝑒⃑⃗ ) = −𝑑𝑆𝑇 𝜃̇2 𝑒⃑⃗𝑟
d𝑡 d𝑡 𝑆𝑇 𝜃
La projection du P.F.D sur 𝑒⃑⃗𝑟 :
1

̇2 𝐺𝑀𝑆 𝑀𝑇 ̇22𝜋 2 𝐺𝑀 4𝜋2 𝑑𝑆𝑇


3 2
−𝑀𝑇 𝑑𝑆𝑇 𝜃 = − ⟶ 𝜃 =( ) = 3𝑆 ⟶ 𝑇𝑇 = ( ) = 365,8 jours
𝑑𝑆𝑇
2 𝑇𝑇 𝑑𝑆𝑇 𝐺𝑀𝑆

1.9. La 3ème loi de Kepler :


1/2 1/2
𝑇𝐶2 4𝜋2 4𝜋2 𝑎3𝐶 4𝜋2 3/2 𝑇𝑇 3/2
= ⟶ 𝑇𝐶 = ( ) =( ) 𝑎𝐶 = 𝑎𝐶
𝑎3𝐶 𝐺𝑀𝑆 𝐺𝑀𝑆 𝐺𝑀𝑆 3/2
𝑑𝑆𝑇
𝑎 3/2
𝑇𝐶 = ( 𝐶 ) 𝑇𝑇
𝑑𝑆𝑇
1.10. Application numérique : 𝑇𝐶 ∼= 2415 ans
Si la comète est observée en 1995, on peut espérer le revoir approximativement en 4410.
Il s’agit d’une comète longue période d’après la valeur élevée de 𝑇𝐶 .
1.11. L’énergie mécanique de la comète est la somme de ses énergies cinétique et potentielle : 𝐸𝑚 (𝐶) = 𝐸𝑐 + 𝐸𝑝
1 𝐺𝑀𝑆 𝑚𝐶
𝐸𝑐 = 𝑚𝐶 𝑣𝐶2 et 𝐸𝑝 = −
2 𝑟𝐶
Le mouvement à force centrale est un mouvement conservatif, cela veut dire que la valeur de 𝐸𝑚 (𝐶) ne change pas sur toute la trajectoire.
Exprimons-la au périhélie 𝑃
2/5
𝐸𝑚 (𝐶) = 𝐸𝑐 (𝑃) + 𝐸𝑝 (𝑃)
1 2 𝐺𝑀𝑆 𝑚𝐶
𝐸𝑚 (𝐶) = 𝑚𝐶 (𝑣𝐶𝑃 ) −
2 𝑟𝑃 𝐶

D’après le P.F.D :
𝑚𝐶 𝑎⃑⃗ = 𝐹⃑⃗𝑆→𝐶
𝐶 2 d2 1 1 𝐺𝑀𝑆 𝑚𝐶
−𝑚𝐶 ( 𝑎 ) ( 2 ( ) + ) 𝑒⃑⃗𝑟 = − 𝑒⃑⃗𝑟
𝑟𝐶 d𝜃 𝑟𝐶 𝑟𝐶 𝑟𝐶2
La fonction 𝑟(𝜃) s’exprime par :
𝑝𝐶
𝑟𝐶 =
1 + 𝑒𝐶 cos 𝜃
Alors

d2 1 d d 1 d d 1 + 𝑒𝐶 cos 𝜃 d 𝑒 sin 𝜃 𝑒 cos 𝜃


( ) = ( ( )) = ( ( )) = (− 𝐶 )=− 𝐶
d𝜃2 𝑟𝐶 d𝜃 d𝜃 𝑟𝐶 d𝜃 d𝜃 𝑝𝐶 d𝜃 𝑝𝐶 𝑝𝐶

Et
d2 1 1 𝑒 cos 𝜃 1 + 𝑒𝐶 cos 𝜃 1 1
( )+ =− 𝐶 + = =
d𝜃2 𝑟𝐶 𝑟𝐶 𝑝𝐶 𝑝𝐶 𝑝𝐶 (1 + 𝑒𝐶 )𝑟𝑃
𝐶

Au point 𝑃, le P.F.D s’écrit :


2
𝐶 1 𝐺𝑀𝑆 𝑚𝐶
−𝑚𝐶 ( 𝑃𝑎 ) 𝑒⃑⃗𝑟 = − 𝑒⃑⃗𝑟
𝑟𝐶 𝑝𝐶 (𝑟𝑃 )
2
𝐶
2
𝐶 1 𝐺𝑀𝑆 𝑚𝐶
−𝑚𝐶 ( 𝑃𝑎 ) 𝑒⃑⃗ = −
𝑃 𝑟
𝑒⃑⃗𝑟
𝑟𝐶 (1 + 𝑒𝐶 )𝑟𝐶 (𝑟𝑃 )
2
𝐶

D’une autre part, la constante des aires s’exprime par : 𝐶𝑎 = 𝑟𝐶𝑃 𝑣𝐶𝑃 . On obtient après remplacement et projection sur 𝑒⃑⃗𝑟 :
2
(𝑣𝐶𝑃 ) 𝐺𝑀𝑆 𝑚𝐶
𝑚𝐶 =
1 + 𝑒𝐶 𝑟𝐶𝑃
Donc
2
1 2 𝐺𝑀𝑆 𝑚𝐶 1 𝑃 2 (𝑣𝐶𝑃 )
𝐸𝑚 (𝐶) = 𝑚𝐶 (𝑣𝐶𝑃 ) − 𝑚 (𝑣 ) − 𝑚
2 𝑟𝑃 2 𝐶 𝐶 𝐶
1 + 𝑒𝐶
=
𝐶

On trouve finalement :
1 2 1 − 𝑒𝐶
𝐸𝑚 (𝐶) = − 𝑚𝐶 (𝑣𝐶𝑃 ) ( )
2 1 + 𝑒𝐶
𝐸𝑚 (𝐶) < 0 : C’est tout à fait normal, car la comète est dans un état lié (trajectoire elliptique).
1.12. Masse de la comète :
𝐸𝑚 (𝐶)
𝑚𝐶 = = 1,77 × 1017 kg
1 𝑃 2 1 − 𝑒𝐶
− (𝑣𝐶 ) ( )
2 1 + 𝑒𝐶
4 3𝑚𝐶 1/3
𝑚𝐶 = 𝜇eau 𝜋𝑅3𝐶 ⟶ 𝑅𝐶 = ( ) ∼= 34,8 km
3 4𝜋𝜇eau

2. La pression de radiation et la queue courbe de la comète

2.1. Les vecteurs d’onde


𝜔 𝜔
𝑘⃑⃗ = 𝑒⃑⃗𝑧 et 𝑘⃑⃗𝑟 = − 𝑒⃑⃗𝑧
𝑐 𝑐
2.2. Le champ électrique total est la superposition des champs incident et réfléchi, de même pour le champ magnétique total

𝐸⃑⃗𝑡𝑜𝑡 (𝑀, 𝑡) = 𝐸⃑⃗𝑖 (𝑀, 𝑡) + 𝐸⃑⃗𝑟 (𝑀, 𝑡) = 𝐸0 exp(𝑗(𝜔𝑡 − 𝑘𝑧)) 𝑒⃑⃗𝑦 − 𝐸0 exp(𝑗(𝜔𝑡 + 𝑘𝑧)) 𝑒⃑⃗𝑦
Et
𝐵⃑⃗𝑡𝑜𝑡 (𝑀, 𝑡) = 𝐵⃑⃗𝑖 (𝑀, 𝑡) + 𝐵⃑⃗𝑟 (𝑀, 𝑡)

3/5
Avec
1 1𝜔 𝐸
𝐵⃑⃗𝑖 (𝑀, 𝑡) = 𝑘⃑⃗ × 𝐸⃑⃗𝑖 (𝑀, 𝑡) = 𝑒⃑⃗ × 𝐸0 exp(𝑗(𝜔𝑡 − 𝑘𝑧)) 𝑒⃑⃗𝑦 = − 0 exp(𝑗(𝜔𝑡 − 𝑘𝑧)) 𝑒⃑⃗𝑥
𝜔 𝜔𝑐 𝑧 𝑐
1 ⃑⃗ ⃑⃗ 1 𝜔 𝐸
𝐵⃑⃗𝑟 (𝑀, 𝑡) = 𝑘𝑟 × 𝐸𝑟 (𝑀, 𝑡) = − 𝑒⃑⃗ × −𝐸0 exp(𝑗(𝜔𝑡 + 𝑘𝑧)) 𝑒⃑⃗𝑦 = − 0 exp(𝑗(𝜔𝑡 + 𝑘𝑧)) 𝑒⃑⃗𝑥
𝜔 𝜔𝑐 𝑧 𝑐
Donc
𝐸0 𝐸
𝐵⃑⃗𝑡𝑜𝑡 (𝑀, 𝑡) = − exp(𝑗(𝜔𝑡 − 𝑘𝑧)) 𝑒⃑⃗𝑥 − 0 exp(𝑗(𝜔𝑡 + 𝑘𝑧)) 𝑒⃑⃗𝑥
𝑐 𝑐
2.3. Pour 𝑧 = 0 : 𝐸⃑⃗𝑡𝑜𝑡 (𝑀, 𝑡) = 0⃑⃗ car le champ électrique est réfléchi avec inversion de phase (déphasage de 𝜋)
Pour 𝑧 = 0 : Le champ magnétique ne change pas de phase après réflexion sur le disque conducteur.
2𝐸0
𝐵⃑⃗𝑡𝑜𝑡 (𝑀, 𝑡) = −exp(𝑗𝜔𝑡) 𝑒⃑⃗𝑥
𝑐
2.4. Le champ électrique 𝐸⃑⃗𝑡𝑜𝑡 est nul à la surface du conducteur d’après la question précédente, on peut alors l’éliminer de l’expression.
Il reste maintenant de montrer que :
1
𝑑𝐹⃑⃗ = 𝚥⃑⃗𝑠 × 𝐵⃑⃗𝑡𝑜𝑡 𝑑𝑆
2
En principe l’expression de densité surfacique dans la force de Laplace que subit le courant surfacique de charges 𝚥⃑⃗𝑠 est 𝑓⃑⃗𝑠 = 𝚥⃑⃗𝑠 × 𝐵⃑⃗𝑖 car le
champ 𝐵⃑⃗𝑟 est créé par le courant 𝚥⃑⃗𝑠 et ne doit pas figurer dans l’expression de la force. Il faut remarquer également qu’en 𝑧 = 0 :
2𝐸 𝐵⃑⃗ (𝑀, 𝑡)
𝐵⃑⃗𝑡𝑜𝑡 (𝑀, 𝑡) = − 0 cos(𝜔𝑡) 𝑒⃑⃗𝑥 = 2𝐵⃑⃗𝑖 ⟶ 𝐵⃑⃗𝑖 = 𝑡𝑜𝑡
𝑐 2
⃑⃗𝑡𝑜𝑡 (𝑀, 𝑡)
𝐵
𝑓⃑⃗𝑠 = 𝚥⃑⃗𝑠 × 𝐵⃑⃗𝑖 = 𝚥⃑⃗𝑠 ×
2
En multipliant par 𝑑𝑆 :
1
𝑑𝐹⃑⃗ = 𝚥⃑⃗𝑠 × 𝐵⃑⃗𝑡𝑜𝑡 𝑑𝑆
2
2.5. Dans un conducteur parfait 𝐸⃑⃗ = 0⃑⃗ et 𝐵⃑⃗ = 0⃑⃗.
2.6. Pour ce genre de questions, il faut toujours penser aux relations de passage :
𝜎
𝐸⃑⃗(𝑧 = 0+ , 𝑡) − 𝐸⃑⃗𝑡𝑜𝑡 (𝑧 = 0− , 𝑡) = 𝑒⃑⃗𝑧
𝜀0
𝜎
0⃑⃗ − 0⃑⃗ = 𝑒⃑⃗𝑧 ⟶ 𝜎 = 0
𝜀0
Et :
𝐵⃑⃗(𝑧 = 0+ , 𝑡) − 𝐵⃑⃗𝑡𝑜𝑡 (𝑧 = 0− , 𝑡) = 𝜇0 𝚥⃑⃗𝑠 × 𝑒⃑⃗𝑧
2𝐸
0⃑⃗ − (− 0 cos(𝜔𝑡) 𝑒⃑⃗𝑥 ) = 𝜇0 𝚥⃑⃗𝑠 × 𝑒⃑⃗𝑧
𝑐
2𝐸0 2𝐸
cos(𝜔𝑡) 𝑒⃑⃗𝑥 = 𝜇0 𝚥⃑⃗𝑠 × 𝑒⃑⃗𝑧 ⟶ 𝚥⃑⃗𝑠 = 0 cos(𝜔𝑡) 𝑒⃑⃗𝑦
𝑐 𝜇0 𝑐
⃑⃗
2.7. On remplace les vecteurs 𝚥⃑⃗𝑠 et 𝐵𝑡𝑜𝑡 en 𝑧 = 0 par leurs expressions
1 2𝐸0 2𝐸 𝐸2
𝑑𝐹⃑⃗ = cos(𝜔𝑡) 𝑒⃑⃗𝑦 × (− 0 cos(𝜔𝑡) 𝑒⃑⃗𝑥 ) 𝑑𝑆 = 2 0 2 cos2 (𝜔𝑡) 𝑒⃑⃗𝑧 𝑑𝑆
2 𝜇0 𝑐 𝑐 𝜇0 𝑐

La valeur moyenne de 𝑑𝐹⃑⃗ en utilisant le relation 𝜀0 𝜇0 𝑐2 = 1 est :


𝐸2 𝐸2
⟨𝑑𝐹⃑⃗⟩ = 2 0 2 ⟨cos2 (𝜔𝑡)⟩𝑒⃑⃗𝑧 𝑑𝑆 = 0 2 𝑒⃑⃗𝑧 𝑑𝑆 = 𝜀0 𝐸02 𝑒⃑⃗𝑧 𝑑𝑆
𝜇0 𝑐 𝜇0 𝑐
2.8. La pression de radiation est le rapport
∥⟨𝑑𝐹⃑⃗⟩∥
𝑃rad = = 𝜀0 𝐸02
𝑑𝑆
2.9. La force élémentaire 𝑑𝐹⃑⃗ est suivant 𝑒⃑⃗𝑧 . La force moyenne 𝐹⃑⃗ n’est qu’une somme de toutes les forces élémentaires 𝑑𝐹⃑⃗ appliquées en
chaque point de la face gauche de la sphère, Donc 𝐹⃑⃗ est portée elle aussi par 𝑒⃑⃗𝑧 .
𝑒⃑⃗𝑥
𝑛⃑⃗
𝜃
𝑏 𝑑𝐹⃑⃗
𝜃 𝑒⃑⃗𝑧

4/5
2.10. D’après 2.9. 𝐹⃑⃗ = 𝐹𝑧 𝑒⃑⃗𝑧 .
Calculons 𝐹𝑧 en tenant compte du fait que la force n’est appliquée que sur la moitié gauche de la sphère ou bien l’hémisphère gauche :

𝐹𝑧 = ∬ 𝑃rad 𝑑𝑆 = ∬ 𝜀0 𝐸02 cos2 (𝜃) 𝑑𝑆


hémisphère hémisphère

On observant le schéma de la figure de la réponse à la question 2.9. il faut comprendre que l’élément de surface 𝑑𝑆 possède une expression
différente de l’expression usuelle en coordonnées sphériques. En effet :

𝑑𝑆 = 𝑏𝑑𝜃 × 𝑏 cos(𝜃) 𝑑𝜑 = 𝑏2 cos(𝜃)𝑑𝜃 𝑑𝜑


𝜋/2 𝜋
𝐹𝑧 = ∬ 𝜀0 𝐸02 cos2 (𝜃) 𝑏2 cos(𝜃)𝑑𝜃 𝑑𝜑 = 𝜀0 𝑏2 𝐸02 ∫ cos3 (𝜃)𝑑𝜃 ∫ 𝑑𝜑
hémisphère −𝜋/2 0
𝜋/2
𝐹𝑧 = 𝜋𝜀0 𝑏2 𝐸02 ∫ cos3 (𝜃)𝑑𝜃
−𝜋/2
Calculons l’intégrale :
𝜋/2
∫ cos3 (𝜃)𝑑𝜃
−𝜋/2
On sait que cos2 (𝜃) = 1 − sin2 (𝜃) alors :
𝜋/2 𝜋/2 𝜋/2
∫ cos3 (𝜃)𝑑𝜃 = ∫ cos2 (𝜃) cos(𝜃) 𝑑𝜃 = ∫ (1 − sin2 (𝜃)) cos(𝜃) 𝑑𝜃
−𝜋/2 −𝜋/2 −𝜋/2

On pose 𝑢 = sin(𝜃) ⟶ 𝑑𝑢 = cos(𝜃) 𝑑𝜃


𝜋/2 𝜋/2
𝜋/2 𝜋/2
𝑢3 sin3 (𝜃) 4
∫ cos3 (𝜃)𝑑𝜃 = ∫ (1 − 𝑢2 )𝑑𝑢 = [𝑢 − ] = [sin(𝜃) − ] =
−𝜋/2 −𝜋/2 3 −𝜋/2 3 −𝜋/2 3
Donc
4
𝐹𝑧 = 𝜋𝜀0 𝑏2 𝐸02
3
Et
4
𝐹⃑⃗ = 𝜋𝜀0 𝑏2 𝐸02 𝑒⃑⃗𝑧
3
Résultat différent de celui demandé par l’énoncé. Si le lecteur a une solution plus pertinente je suis preneur !
2.11. La densité surfacique de puissance est la même sur la surface de la sphère de rayon 𝑟 que sur le disque de rayon 𝑏.
𝑃𝑆 𝑃 𝑃 𝑏2
= 2 ⟶ 𝑃= 𝑆 2
4𝜋𝑟 2 𝜋𝑏 4𝑟
2.12. En utilisant le résultat de la question précédente :
𝑃 𝑃 𝑏2
𝐹⃑⃗ = 𝑒⃑⃗𝑧 = 𝑆 2 𝑒⃑⃗𝑧
𝑐 4𝑐 𝑟
2.13. La force de gravitation
𝐺𝑀𝑆 𝑚particule 𝐺𝑀𝑆 𝜇 4 𝜋𝑏3
𝐹⃑⃗𝑔 = − 𝑒
⃑⃗ = − 3 𝑒⃑⃗𝑧
𝑟2 𝑧
𝑟2
2.14. Si la force de gravitation est égale à la force de radiation solaire, pour 𝑏 = 𝑏0 :

∥𝐹⃑⃗𝑔 ∥ = ∥𝐹⃑⃗∥
𝐺𝑀𝑆 𝜇 4 𝜋𝑏03 𝑃 𝑏2
3 = 𝑆 02
𝑟2 4𝑐 𝑟
𝑃𝑆 1 3𝑃𝑆
𝑏0 = =
4𝑐 𝐺𝑀 𝜇 4 𝜋 16𝐺𝑀𝑆 𝜇𝜋𝑐
𝑆 3

2.15. Application numérique : 𝑏0 = 2 × 10 m = 0,2 µm


−7

L’appellation queue poussiéreuse se justifie par sa composition de particules de taille très faible (de l’ordre du micromètre).
L’allure courbée de la queue peut être justifiée par sa composition de particules de différentes tailles, certaines inférieures à 𝑏0 et d’autres
supérieures à 𝑏0 , elles ne sont pas soumises à la même résultante de forces et par conséquent elle n’ont pas la même trajectoire.

2.16. D’une part, les particules restent dans le sillage de la comète car même si elles sont détachées de la comète elles gardent une vitesse non
nulle, d’autre part elles peuvent être attirées gravitationnellement par la comète.

5/5

Vous aimerez peut-être aussi