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Caractérisation Du Système de Comptage

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Ahmed Draïa Adrar

Faculté des Sciences et de la Technologie


Département d’Hydrocarbures et Energies Renouvelables

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de Master en :


Filière : Génie des Procédés
Spécialité : Génie Chimique

Thème :

Caractérisation du système de comptage au groupement de


GRN (Gaz Reggane North)

Préparé par :

M. CHAFAI Abdallah

M. BAMAAROUF Brahim

Membres de jury d’évaluation :

M. MOULAY Ali Président MAA Univ. Adrar

Dr. HADJ KOUIDER Mohammed Examinateur MCA Univ. Adrar

Pr. HADJADJ Ahmed Encadreur Pr Univ. Adrar

Dr. BEKRAOUI Amina Co- Encadreur MRB Unité de Recherche

Année Universitaire : 2020/2021


Dédicaces

Nous remercioNs Dieu pour sa grâce illimitée.

Nous remercioNs Nos martyrs.

Nous saluoNs Notre pays, l'algérie.

merci, ma mère.

merci, moN père.

merci à tous les professeurs.

et à tous ceux qui coNtribueNt eN boNNe coNscieNce au


DéveloppemeNt De ce pays.
Remerciements

Louange à Dieu, prières et paix sur le Messager de Dieu, que

Dieu le bénisse et lui accorde la paix.

Ces maisons n'auraient pas été possibles sans l'intervention

consciente d'un grand nombre de personnes. J'en profite

pour exprimer nos sincères remerciements et notre

gratitude à nos parents. Leurs encouragements et leur amour

inconditionnel ont toujours été avec nous. Sans eux, nous ne

serions certainement pas là. Nous leur devons tout et nous

leur dédions ce message. Nous remercions également le Pr.

HADJADJ Ahmed pour ses précieux conseils, son aide, sa

patience et son soutien tout au long de cette période. Ce qui

nous a permis de mener à bien notre travail. Sans oublier le

Dr .BAKRAOUI Amina pour toute l'aide qu'elle nous a

apporté, et avec ses compétences qui nous ont permis

d'obtenir une bonne formation pour accomplir ce modeste

travail. Nous remercions toutes les personnes qui ont

contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.


Sommaire
Résumé
Table des matières
Liste des figures
Liste de tableaux
Liste des abréviations
Introduction générale……………………………………………………………………………….1
Chapitre I :Etude bibliographique
Introduction………………………………………………… …………………………………..4
I.1.débitmètres ultrasons………………………………………………………………………....4
I.2. débitmètres orifice………………………………………………………………………..…..9
Chapitre II: Présentation du Gisement gazier GRN(Gaz Reggene Nord)
II. Introduction…………………………………………………………………………………..15
II.1.Description du projet …………………………………………………………………..……15
II.2.Présentation du CPF…………………………………………………………………………16
II.2.1.Description du CPF…………………..…………………………………………………...16
II.2.2. Capacité du CPF……….………………………………………………………………….16
II.3.Description du procès de l’unité CPF……………………………………………………..17
II.3.1. Installations d’entrées……...……………………………………….……………………..18
II.3.2. Section boosting………..…………………………………………………………………18
II.3.3. Unité d’élimination des gaz acides ( décarbonatation)………………….………………..19
II.3.4. Section de Déshydratation………………………………………………………………..19
II.3.5. Unité de contrôle du point de rosée des hydrocarbures……………...…………………...20
II.3.6. Unité de Recompression de Gaz de Vente………………………………………………..21
II.3.7. Comptage de gaz de vente et analyse online….…………………………………………..2
II.3.7.1. Export Fiscal GasMetering System…….…………………….…………………………21
II.3.7.2. Buy Back en Back flow ………………………………..……………………………….21
II.3.7.3. Operationalmetering system……………………………………………………………21
II.3.8.Unité de traitement et stabilisation des condensats………..………………………………21
II.3.9.Unité de traitement de l’eau produite……………………….……………………………..22
II.4. Les utilités…………………………………………………….…………………………….22
II.4.1.Air………………………………………………………………………………………22
II.4.2.Azote……………………………………………………………………………………22
II.4.3.Moyen de chauffage……………………………………….……………………………22
II.4.4.Unité de traitement de l’eau…………………………………………………………….23
II.4.5. Réseau torche…………………………………………………………………………..23
II.4.6. Fuel gaz………………………………………………………………………………...23
II.4.7. System d'injectiondes produits chimiques……………………………………………..23
II.4.8. Système d’alimentation en diesel………………………….…………………………..24
II.4.9. Système de drainage…………………………………………………………………...24
II.4.10. Bassins d’évaporation…………………………………………………………………24
II.4.11. Salle de contrôle………………………………………………………………………24
II.4.12. Laboratoire…………………………………………………………………………….25
II.5.Moyens de prévention, de protection et d’intervention……………………………………...25
II.5.1.Mesures de prévention et de protection prises contre les risques environnementaux……..25
II.5.2.Mesures de prévention et de protection prises contre le risque de foudre………………...25
II.5.3.Mesures de prévention contre les effets domino………………………………………….25
II.5.4. Mesures de prévention contre les risques d’ignition……………………………………...26
II.5.5 Mesures de prévention d’une perte de confinement……………………………………….26
II.5.6 Mesuresde protection contre les surpressions……………………………………………..27

Chapitre III :Etude Théorique Le Comptage

III. Introduction………………………………………………………………………………….29
III.1 Définition du comptage.........................................................................................................29
III.2.But et objectif du comptage……………………………………………………….………..30
III.2.1 .Domaine commercial ( transactionnel )……...………………….………………………30
III.2.2. Domaine technique……………………………………………………………….……...30
III.3.1.Installations de comptage………………………………………………………….……..30
III.4. Différents types de dispositifs de comptage………………………………………….……31
III.4.1 .Débitmètre à orifice………………………………………………………………….…..31
III.4.2. Débitmètre à ultrason……………………………………………………..…..….………36
III.4.2.1. Coefficient hydraulique(Kh)………………………………………………….………..38
III.5.2.2 La Norme ISO 17089………………...………………………………………….……...40
III.4.3. Débitmètre à effet CORIOLIS…………………………………………………………...41
III.4.4. Débitmètre à turbin ………………………………………………………...…….……...42
III.4.5.Débitmètre à effet Vortex………………………………………………………………...44
III.4.6.Débitmètre massique thermique………………………………………………………….44
III.4.7.Débitmètre électromagnétique……………………………………………………………45
III.5. Caractéristiques physico-chimiques du gaz naturel………………………………… ..... …47
III.5.1. Masse molaire moyenne d’un gaz………..…………………………………………...…48
III.5.2.Densité d’un gaz…………………………………………………………………….........48
III.5.3. Masse volumique des gaz………..………………………………………………………49
III.5.4.Coefficient de compressibilité (z). ………………………………………………….........50

III.5.5.Viscosité du gaz…………………………………………………………………………..52
III.6. Caractéristiques d'écoulement du fluide dans le canal……………...……………………...53
III.6.1. Régime laminaire et turbulent……………………………………………………………54
III.7. Conclusion……………………………………………………………...………………….56
Chapitre IV : Rimulation & Interprétation Des Résultat

Introduction…………………...………………………………………………………………....58
IV.1.Simulation de débitmètre à orifice par MATLAB/simulink ...……………………………..58
IV.1.1.Calculer le débit massique du gaz en fonction de la variation de différence de pression..58
IV.1.2.Simulation du debit massique en fonction rapport beta…………………………………..60
IV.1.3.Calculer du débit massique en fonction de variation de diamètre extérieur de l
orifice(D)…………………………………………………………………………………………61
IV.1.4.Calcul de débit massique en fonction de différence de vitesse du gaz…………………...62
IV.2.Simulation de débitmètre à ultrasonique par MATLB /Simulink…………………...……..63
IV.2.1. Calculer du Débit volumique en museure monocorde…………………………………..64
IV.2.2.Simulation du temps Tab de transitition ente les deux transducteurs A et B…………....64
IV.2.3. Simulation du temps Tba de transitition ente les deux transducteurs B et A…..……....64
IV.3.Conclusion…………………………………………………………………………………67
Conclusion générale……………………………………………………………………………..69
Références bibliographiques
Annexe
Abstract:

The economy of modern countries is based primarily on energy fluids, and this requires
controlling and measuring the quantity or volume of fluids involved, intelligent management of
the manufacturing process or commercial transactions of fluid production and volume of inputs
and exits. The fluid delivery and flow measurement industry in pipelines is required in most
production and marketing processes. The nature of the radiator can be modified by making a
change in structure or in this last marker, temperature, pressure or speed.

The Flow rote, when gas liquids or liquids are transported from place to place, either solids are
supplied to the production line or stored as a final product. The aim of this work is to model and
simulate this flow rate for certain flow measures in the gas industry. The results of the flow
simulation dour by Simulink/Matlab show two types of flow meters (orifice, ultrasonic), and we
were urged to provide the best solutions for national companies to help them make the right
decision.

Keywords: flow meter in the gas industry, Flow modeling and simulation ,

Résumé :

L'économie des pays modernes repose principalement sur les fluides énergétiques, Cela
nécessite le contrôle et la mesure de la quantité ou du volume de fluide impliquent gestion
intelligente du processus de fabrication ou de la transaction commerciale la production de fluides
et volumes d'entrée et de sortie. livraison de fluide à l'industrie et la mesure du débit dans les
canalisations sont nécessaires dans la plupart des cas Opérations de production et de
commercialisation. La nature du fluide peut être modifiée en provoquant un changement de
composition ou de ce dernier paramètre (température, pression ou vitesse).

Le Débit, en tant que variable, dans des fluides liquides ou gazeux et transporte d'un endroit à un
autre, le solide est soit fourni à la ligne de production, soit stocker en tant que produit fini. Le but
de ce travail de mémoire est de modéliser et de simuler le débit des débitmètres dans l'industrie
gazière groupement à GRN .les résultats de la simulation de flux en utilisent Simulink / Matlab
affiche deux types de débitmètres (orifice, , ultrasons). Notre objectif est d'allons-y Apporter les
meilleures solutions aux entreprises nationales pour les aider à faire le bon choix.

Mots clés : débitmètre dans l’industrie de gaz, Modélisation et Simulation du débit,

‫الملخص‬

‫ وهذا يتطلب التحكم في كمية أو حجم السوائل المتضمنة وقياسها‬، ‫ي عتمد اقتصاد الدول الحديثة بشكل أساسي على سوائل الطاقة‬
‫ صناعة توصيل السوائل‬.‫ إدارة ذكية لعملية التصنيع أو المعامﻼت التجارية و إنتاج السوائل لدعم المداخل والمخارج‬، ‫من اجل‬
‫ يمكن تعديل طبيعة المائع عن طريق إحداث‬.‫وقياس التدفق في خطوط اﻷنابيب مطلوبة في معظم عمليات اﻹنتاج والتسويق‬
. (‫) درجة الحرارة أو الضغط أو السرعة‬.‫تغيير في التركيب أو في هذه العوامل اﻷخرى‬
‫التدفق ‪ ،‬يتغير عند نقل السوائل أو السوائل الغازية من مكان إلى آخر ‪ ،‬إما أن يتم توريد المواد الصلبة إلى خط اﻹنتاج أو‬
‫تخزينها كمنتج نهائي‪ .‬الهدف من هذا البحث هو نمذجة ومحاكاة معدل التدفق هذا ولمقاييس تدفق معينة في صناعة الغاز‪ .‬نتائج‬
‫محاكاة التدفق تعرض بواسطة ‪ Simulink / Matlab‬نوعين من أجهزة قياس التدفق )الﻔتحة ‪ ،‬الموجات الﻔوق صوتية( ‪،‬‬
‫وتطرقنا إلى تقديم أفضل الحلول للشركات الوطنية لمساعدتها على اتخاذ القرار الصحيح‪.‬‬

‫الكلمات الرئيسية‪ :‬مقياس التدفق في صناعة الغاز ‪ ،‬ونمذجة التدفق والمحاكاة‪.‬‬


Liste des abréviations

R Nombre de Reynolds

V Vitesse moyenne de débit en (m/s)

D Diamètre de la canalisation en mètre(mm)

 Viscosité dynamique du fluide en poise

 Viscosité cinématique du fluide en m²/s

Qm Débit massique de fluide (Kg/h)

Qv Débit volumique (m3/h )

M Nombre de moles

 Masse volumique (Kg/ m3)

R Constante des gaz

T Température (°C)

P Pression(bars)

 Coefficient de détente

 Rapport de diamètre (rapport d’ouverture)

P Pression différentielle(bars)

 Vitesse instantanée de fluide(rad/s)

F Force de Coriolis(N)

Cd Coefficient dedécharge

C Vitesse de son (m/s)

D Diamètre de conduite (mm)

D Diamètre pipe à orifice (mm)

d Diamètre à orifice (mm)


Kh Coefficient hydraulique de gaz

Z facteur de compressibilité du gaz

V vitesse moyenne par rapport à la section de la conduite(m/s)

V vitesse moyenne sur un diamètre(m/s)

 Exposant isentropique

L Distance séparant les deux sondes à ultrasons(mm)

Tab Temps de parcours entre les points A et B(k)

Tba Temps de parcours entre les points B et A(k)

 Taux de compression

g Constante de gravité(m/s2)

T Différence de temps de transit(k)

 Angle formé par l’axe du tube et la ligne de mesure(rad)

 Diamètre de conduite a ultrasonic (mm)

C Coefficient de décharge

H différence de pression (Pa)

V0 vitesse maximale d’écoulement au centre de la conduite. (m/s)

U vitesse du fluide dans la tuyauterie (m/sec)

Cp Chaleur spécifique du gaz

S Nombre de strouhal

B Largeur de l’obstacle.(mm)

Yi Fraction molaire du composant « i » du gaz naturel en [%] ;

k constante d'ajustement expérimentale. 1 (métrique*)

Pc pression critique du gaz(Pa)


Tc température critique du gaz.(K)

c Contrainte de cisaillement
Liste des figures et tableau

Figure II.1: Plan de localisation du groupement Reggane nord

Figure II.2 : Schéma Simplifié du Process

Figure III.1 : Débitmètre orifice

Figure III.2: Débitmètre à ultrason

Figure. III.3 : Emplacement de sondes

Figure III.4: Débitmètre à effet Coriolis

Figure III.5: Débitmètre à turbin

Figure III.6: Débitmètre à effet vortex

Figure III. 9: Profil de vitesse dans le régime laminaire et turbulent

Figure. IV.1 : Evolution de débit massique de gaz en fonction de DP

Figure. IV.2 : Evolution de débit massique de gaz en fonction de rapport beta

Figure. IV.3 : Evolution de débit massique du gaz en fonction de D

Figure. IV.4 : Modélisation du débit massique du gaz pour un débitmètre à orifice

Figure. IV.5 : Evolution de débit massique de gaz en fonction de vitess de gaz

Figure IV.6:Principe de fonctionnement de débitmètre à ultrason

Figure. IV.7: Simulation de temps de transition de la longueur du son de transducteur A vers


Figure. IV.8. : Simulation de temps de réflexion de la longueur du son de transducteur B vers A

Figure. IV.9 : Simulation de debit volumique du gaz pour un débitmètre à ultrasons

Figure. IV.10 : Résultat de Simulation de f(Qm)= V


Liste des tableau

Tableau II.1: Capacité de gaz de vente

Tableau II.2: Spécifications des produits

Tableau III.1 : Composition chimique du gaz

Tableau IV . 1:Valeur d'erreur pour les compteurs à Orifice et ultrasonic


Introduction general

Introduction générale

Le gaz naturel est la source d'énergie alternative et la plus courante car il est les
plus propre et les plus économique. Le marché mondial du gaz naturel a connu une
croissance significative au cours des 10 dernières années, suscitant un intérêt exceptionnel
pour son avenir. Le gaz naturel est fourni par les découvertes récentes de nouveaux
gisements de gaz, qui ont aidé les chercheurs à concevoir de nouvelles méthodes de
production.

La mesure des transactions est l'une des étapes les plus importantes de la chaîne de
traitement entre les fournisseurs et les clients, et les exigences de base pour mesurer le débit
et doivent répondre à des normes reconnues telles que les normes de l'American Gas
Association (AGA).l'American Petr oléum Institute (API) et l'International Assessment
(ISO)(International Organisation for standardisation) . Les exigences contractuelles et les
normes légales visent à assurer la fiabilité de la mesure du produit vendu et à protéger les
intérêts en cas de conflit. Toutes ces exigences font partie de la métrologie légale qui
garantit la qualité et la fiabilité des mesures.

Il n'existe pas de technologie unique pour répondre aux besoins de chaque application de
mesure, mais il existe toujours une meilleure technologie. Par conséquent, le suivi des
progrès technologiques dans la fabrication des débitmètres et des étalonnages pour
augmenter la précision des mesures doit être d'une importance primordiale pour
SONATRACH et ses partenaires.

De nombreuses mesures de débit dans l'industrie pétrolière et gazière avec différentes


techniques, telles que les mesures de débit à membrane conventionnelle, les débitmètres à
ultrasons et à turbine, la technologie des débitmètres massiques déventent de plus en plus
populaire que le débitmètre gravitationnel, le débit massique de gaz mesuré par la nature à
l'aide d'autres types des instruments indépendamment des effets de la température et de la
pression ; Par exemple, les mesures de débit Coriolis et les mesures de débit massique, bien
que la mesure de débit massique ne soit pas actuellement utilisée dans les formules de
mesure financière du gaz naturel, le choix des débitmètres dépend de la technologie choisie
par les vendeurs et acheteurs impliqués dans la transaction. Cependant, aucune mesure de
débit unique ne convient à toutes les situations, l'un des facteurs les plus importants
affectant la mesure de débit est la précision, l'économie, les normes utilisées, les propriétés
des fluides et les appareils électroniques, il y a une limite légale d'erreur de mesure à noter,
appelée erreur maximale. Afin d'assurer l'exactitude des transactions commerciales,
l'évaluation de la fiabilité métrologique des compteurs de gaz d'abord en inspectant ces
compteurs au niveau de la fabrication, puis des contrôles périodiques dans la plupart des
pays. Les erreurs standard, les écarts, les incertitudes et les niveaux de confiance sont
déterminés dans un processus d'étalonnage empirique où la fiabilité métrologique des
mesures de débit est leur performance.

1
Introduction general

L'objectif de l'étude de ce mémoire de fin d'étude de Master est une caractérisation des
différents typs de compteurs utilisés dans le champ gazier de Reggane (GRN)

Il est divisé en quatres chapitres en plus d'une introduction et d'une concluion .

2
CHAPITRE I

Etude bibliographique
I.1. Introduction

Pour favoriser une réflexion approfondie sur un sujet, il est nécessaire de connaître des
faits et des opinions à son sujet. En d'autres termes, il s'agit d'acquérir et/ou de modifier des
idées et de communiquer avec celles des autres. Dons le présent chapitre , On ver décante le
différents travaux qui traitant du sujet des compteurs nous allons à quelques articles et
recherches sur les débitmètres var orifice et les ultrasons.

I.2. Débitmètres ultrasons


F. Multon [01]. A observé que les débitmètres à ultrasons ne sont apparus sur le
marché sous forme réellement industrielle que vers 1970. Bien que le principe en soit connu
depuis fort longtemps, la mise en application de ce procédé s'est heurtée à l'insuffisance des
performances des moyens électroniques de l'époque.depuis, l'apparition de l'électronique
intégrée et des microprocesseurs a permis d'aboutir à des realizations industrielles fiables et
précises.

Brasier et al . [2] ont mené des activités de recherche menées ces dernières années
et ont montré que dans les réseaux de gaz, il existe certaines contraintes sur la fréquence à
laquelle les transducteurs à ultrasons peuvent être exploités. L’étude de la transmission et de
l’atténuation du signal et des mécanismes de bruit nous donne une gamme de fréquences
appropriée définie par (K.R. Wild, A Européen collaboration to evaluate the application of
multi-ath ultrasonic gas flow meters, document présenté lors du 4e Symposium international
sur la mesure du débit des fluides, Denver, CO, 1999). Une fréquence de travail de 500 kHz
s’avère la plus appropriée pour éviter les effets de bruit. Cette fréquence est supérieure au
niveau sonore détecté dans les gazoducs. De plus, la perte de signal due à l’atténuation des
ultrasons dans le gaz est toujours négligeable.

Un débitmètre unidirectionnel équipé de ce système a été testé sur les sites d’essais de
Gaz de France. Sa précision est supérieure à 1,5% de 250 à 1000 m3/h sans ajustement initial.
Un processus d’étalonnage automatique fait également partie du système, utilisant une
comparaison systématique entre la mesure ultrasonore de la vitesse du son et une approche
théorique. Le rapport signal-bruit reste suffisamment important pour effectuer les mesures
correctement, même avec une vanne de commande installée à proximite

4
Chapitre I : Etude bibliographique

Zheng et al [3] ont travaillé sur les débitmètres ultrasoniques multipath de grand
diamètre sont largement utilisés dans l’industrie. et leurs performances de mesure sont
sensibles aux profils de vitesse dans les conduits. La méthode Gauss–Jacobi et Optimized
Weighted Integration for Circular Sections (OWICS) sont couramment appliquées à la mesure
du débit des débitmètres à ultrasons à trajets multiples, qui supposent tous deux un débit idéal
dans les tuyaux. Ils ne conviennent pas pour la mesure du débit non idéale. par conséquent,
une méthode d’intégration numérique améliorée pour le débit basé sur le quadrature de Gauss
est proposée. Avec cette méthode, les hauteurs de trajet relatives optimales et les poids
correspondants sont déterminés en fonction des flux perturbés spécifiques. Par comparaison à
Gauss–Jacobi, et OWICS avec la méthode améliorée, la validité de la méthode proposée est
vérifiée pour les flux perturbés typiques basés sur les analyses théoriques et les expériences,
et les performances de mesure des débitmètres à ultrasons sont considérablement améliorées.

Li, B. et al .[4] ont confirméque le débitmètre à ultrasons (temps de transit) est


instable lorsque le champ de flux n’est pas uniforme, une méthode de combiner le jugement de
l’échantillonnage AD (analogique-numérique) avec le TDC (Time-to-Digital Converter) Un
timing de haute précision est proposé dans ce document pour améliorer la capacité anti-
interférence du débitmètre. Dans cet article, les caractéristiques stables des signaux d’écho
sont d’abord étudiées théoriquement, c’est-à-dire pour découvrir la base théorique que les
caractéristiques de crête ne changent pas avec l’amplitude des signaux d’écho. Sur la base de
cette théorie, le temps de propagation du signal d’écho en aval et en amont est mesuré en
utilisant un module de synchronisation de haute précision. En même temps, les
caractéristiques de crête extraites par ce seuil sont respectivement obtenues. Enfin, des
expériences ont été effectuées sur deux types de dispositifs de canalisation avec un champ
d’écoulement non uniforme. L’analyse des données expérimentales prouve l’efficacité de la
méthodologie proposé.

Tian et al . [5] ont traité d’un travail sur le débitmètre à ultrasons a de et ses
avantages uniques et il est particulièrement adapté pour mesure du débit de gaz dans des
tuyaux de grand diamètre. Cependant, l’énergie du signal ultrasonore est gravement affaibli
lorsqu’il se propage dans le flux de gaz, ce qui entraîne une faible amplitude d’écho et

5
Chapitre I : Etude bibliographique

sensibles au bruit. À mesure que la vitesse mesurée du gaz augmente, le signal ultrasonique
dévie, ce qui conduit à l’affaiblissement supplémentaire de l’énergie et la déviation de pointe.
Par conséquent, il est difficile pour la méthode couramment utilisée de déterminer le point
caractéristique et d’obtenir la mesure précise, en particulier dans le cas d’un débit élevé. Par
sinisé, les caractéristiques de l’énergie ultrasonore sont étudiées, et une méthode numérique de
traitement du signal basé sur l’ajustement de crête de l’énergie d’écho sont

étudiés, et une méthode de traitement de signal numérique sur la base de l’ajustement de


pointe de l’énergie d’écho est proposé pour le débitmètre à ultrasons de gaz. La relation entre
l’énergie de l’écho et l’EEG (Gradient d’Energie de l’Echo) est analysé, et la gamme de
l’optimal lu point d’énergie d’écho est obtenu. Sur la base de cette plage, un point d’énergie
d’écho est sélectionné, et la valeur du point d’énergie d’écho est sélectionnée en standard pour
localiser le pic d’énergie d’écho les plus proche points pour l’ajustement linéaire. En outre, la
méthode de détermination du point de pic d’énergie d’écho plus précis est proposé, ce qui
assure en outre que la précision du raccord est linéaire. Le point d’énergie d’écho
correspondant à la valeur d’énergie sur la ligne droite du raccord est trouvé comme étant le
point caractéristique pour déterminer l’heure d’arrivée de l’écho et la propagation par
ultrasons est calculé pour obtenir le débit de gaz. Cette méthode de traitement du signal
numérique est en temps réel, et les expériences d’étalonnage sont effectuées pour valider
l’efficacité de la méthode proposée et le compteur développé.

Choudhary et al [6]. ont effectué des simulations numériques sn l’effet carry-along


(dérive sonore) dans un débitmètre ultrason sonique avec différents angles de direction en
utilisant une relation de dispersion précise préservant le schéma DRP. La validation a été
effectuée avec les résultats expérimentaux de Kang et al. (2017) pour le cas de propagation des
vagues le long et à l’opposé de la direction du milieu qui écoule. Et donc la simulation du
champ acoustique à ultrasons a été résolue.. Les résultats montrent que l’angle de braquage
final ne dépend pas du profil de la vitesse mais dépend de la vitesse moyenne du flux. débit.
Cependant, la mesure du débit est affecté par le profil de vitesse puisque le temps de
propagation dépend du profil de celle ci . les simulations peuvent être utilisées pour concevoir

6
Chapitre I : Etude bibliographique

le débitmètre à ultrasons avec un transducteur à réseau phasé avec direction et capacité de


concentration pour atteindre un rapport signal-bruit élevé.

Mousavi et al [7]. ont constaté qui en raison des conditions de fonctionnement, le


profil de débit dans les débitmètres à ultrasons n’est généralement pas uniforme. pur tenir
compte des effets de la non-uniformité, le facteur de correction du profil de flux (FPCF) peut
être mis en œuvre dans le processus de calcul du débit. Compte tenu de cela, la vitesse
mesurée dans chaque trajet acoustique peut être convertie en la vitesse moyenne. Diverses
techniques ont été utilisées jusqu’à présent pour simuler les débitmètres à ultrasons et pour
calculer le FPCF, qui souvent utilise la simulation (CFD) sans tenir compte de l’effet du flux
sur l’acoustique du mouvement de vague à l’intérieur du débitmètre. Cependant, la simulation
acoustique 3D nécessite un maillage très élevé, en particulier lorsque le diamètre du compteur
est élevé ou la distance entre les transducteurs à ultrasons est relativement longue. Dans ce
travail, une technique de simulation 3D est utilisée pour calculer le FPCF d’un débitmètre
ultrasonmètre commercial DN200 avec une précision raisonnable pour différentes vitesses
d’entrée. L’utilisation de cette technique peut réduire considérablement l’espace et le temps de
calcul.

Fang, Zehua, et al . [8] ont conclu que la détermination du temps de vol (TOF)
est d’une importance cruciale pour les débitmètres à ultrasons liquides. Les méthodes du
détection de TOF antérieures présentent certaines lacunes dans les applications pratiques.
Inspirés par outre précédent travail et la connaissance des algorithmes de clustering, ils ont
proposé une méthode de détermination du TOF basée sur la détection d’apparition de signal
ultrasonique (USO) et la technique multiple-zero-crossing pour résoudre le problème cycle-
saut causé par le changement de forme d’onde. Cette méthode catégorise le signal ultrasonique
et le signal de bruit, et identifie la position approximative de l’USO. Une valeur de temps à
partir des valeurs de temps de croisement zéro obtenues est sélectionnée comme TOF. Le
principal avantage de la méthode proposée est la grande insensibilité au changement de forme
d’onde, c’est-à-dire que l’effet du changement de caractéristiques d’amplitude sur la détection
de TOF est négligeable. Des expériences numériques ont été effectuées pour évaluer le
rendement de la méthode proposée et sa capacité antibruit. La validation expérimentale sur un

7
Chapitre I : Etude bibliographique

débitmètre à ultrasons liquides a montré que la méthode proposée est capable d’obtenir un
TOF précis.

Johnson et al .[9] ont remarque que les industries de production de pétrole et de gaz
utilisent de grands débitmètres à ultrasons (diamètre > 0,8 m) pour mesurer les gaz
d’échappement gaz provenant des torchères, émissions des cheminées de fumée, débit de gaz
naturel, etc. Étant donné que la plupart de ce débitmètre ont des compresseurs ayant une
capacité de débit suffisante (>10 kg/s) pour étalonner les grands débitmètres, les étalonnages
sont formé à l’aide de la méthode de purge où le débit est généré par la décharge des réservoirs
à haute pression. Ce qui a conduit les auteurs a utilisé un réseau de venturis d’écoulement
critique (VCC) dans une installation de purge pour étalonner un grand débitmètre à ultrasons à
8 voies (D = 89,5 cm). Les transitoires de débit associés au processus de purge a entraîné
d’importantes variations spatiales et temporelles de la température qui ont dominé (40 % à 67
%) d’incertitude sur le budget. En effet l’analyse de l’incertitude tient compte des
incertitudes transitoires et fournit des lignes directrices pour améliorer les étalonnages de
purge des grands débitmètres.

I.3. debitmetres orifice

Pink et al [10] . ont mené ce un travail sur une méthode de conception des paliers à
billes de gaz sous pression externe avec compensation d’orifice. Les procédures de conception
comprennent une base pour la prévision de la rigidité, de la charge et du débit des roulements
pour une gamme de configurations de roulements typiques, et permettent une procédure
interactive permettant au concepteur d’interpréter visuellement les effets de divers
changements de conception. Des indications sont données sur la géométrie des paliers pour
maximiser la capacité de charge. Des recommandations sont également données pour
permettre au concepteur de sélectionner le nombre d’orifices pour atteindre la capacité de
charge prévue, ainsi que des conseils concernant la géométrie des poches pour minimiser la
possibilité d’instabilités pneumatiques du marteau. Les effets sur les performances de

8
Chapitre I : Etude bibliographique

conception dus aux variations du jeu du roulement et du diamètre de l’orifice sont inclus et
fournit une base pour la procédure de tolérance qui est propose.

He, et Zhao [11] . ont étudié des différents facteurs affectant l’efficacité du
dissipateur d’énergie à orifice étudié sur la base d’une série d’analyses théoriques et
numériques. les principaux facteurs étudié par l’analyse des dimensions ont été identifiés, y
compris le nombre de Reynolds (Re), le rapport du diamètre de l’orifice par rapport au
diamètre intérieur du tuyau ( d/D ), et le rapport entre les distances orifices du diamètre
intérieur de la conduite (L/D). Ensuite, des simulations numériques ont été effectuées. avec un
modèle de turbulence à deux équations k - H. Les résultats du calcul montrent ce qui suit : Les
caractéristiques hydrauliques changent radicalement à mesure que le débit passe par l’orifice,
avec augmentation de la vitesse et de l’énergie turbulente, et la diminution de la pression.
L’énergie turbulente semble être basse au milieu et haute près du tuyau du mur. Pour la
dissipation d’énergie et la configuration avec un seul orifice, lorsque Re est inférieur à 105 , le
coefficient de dissipation de l’énergie de l’orifice K augmente rapidement avec l’augmentation
de Re. quand Re est plus grand que 105, K se stabilise progressivement. À mesure que D
augmente, K et la longueur de la région de recirculation L1 montrent des modèles de variation
similaires, qui varient inversement avec d/ D . Les courbes de fonction peuvent être
approchées comme des lignes droites. Pour la dissipation d’énergie est un modèle avec deux
orifices , et en raison des différents flux entrants à différents ils ont remarque que , l’énergie
du coefficient de dissipation du deuxième orifice (K2) est inférieur à celui du premier. Si L/ D
est inférieur que 5, la valeur K du modèle L/ D, en fonction de la variation de K2,augmente
avec l’espacement entre deux orifices L , et un orifice ne peut pas remplir sa fonction de
dissipation d’énergie. Si L/ D est supérieur à 5, K2 tend à être stable; ainsi, que la valeur K du
modèle L/D se stabilise progressivement. Ensuite, le flux se développe complètement, et L n’a
presque aucun impact sur la valeur de K.

Bordoloi et al [12] . ont analysé le mouvement des chutes déformables entraînées par
gravité (numéro de liaison, Bo 0,8-11) à travers un orifice de confinement circulaire (rapport
entre le diamètre de l’orifice et le diamètre de la chute, d/D) était étudié en utilisant l’imagerie

9
Chapitre I : Etude bibliographique

à haute vitesse. Ils ‘agit d’un dispositif de gouttes d’eau / glycérine, entouré de silicone huile,
en calcule sur la plaque de l’orifice après avoir atteint la vitesse terminale. Les effets de la
mouillabilité en surface ont été étudiés pour les compteur orifices. Pour le boîtier à rebord
rond, une mince pellicule d’huile liquide provenant du contact de la surface de l’orifice, de
sorte que les résultats d’écoulement des gouttes sont indépendamment de la mouillabilité de la
surface. Pour d/D 0.8, la limite entre la capture de chute et le relâchement dépend d’un numéro
de liaison modifié relatif à l’échelle de temps gravitationnelle de chute à l’échelle de temps de
tension de surface de l’orifice et est indépendant du rapport de viscosité. Pour les cas bordé, un
contact est initié au bord de l’orifice immédiatement après l’impact, tel que la mouillabilité de
la surface influence le résultat de chute. Lorsque la surface est hydrophobe, le mouvement de
la ligne de contact à travers l’orifice améliore la pénétration du liquide de goutte, mais
l’interface de sortie est fixée au bord de l’orifice, ce qui empêche la chute. Lorsque la surface
est hydrophile, une fraction du liquide de goutte est toujours capturée parce que le liquide de
goutte se répand sur les surfaces supérieures et inférieures de la plaque.

Mandal, Haraprasad, et al . [13].ont analysé le flux à traves un orifice capteur pour


un liquide conducteur se compose d’un monté verticalement plaque d’orifice métallique dans
une conduite horizontale en isolant le matériau et anneau métallique ou anneau de détection
solidement mis à la terre et placé autour de la conduite à une petite distance de la plaque
d’orifice où la capacité entre la plaque d’orifice et l’anneau de détection suit une relation
linéaire avec le débit comme publié dans la littérature. Dans cet article, une autre étude sur
l’effet de la position de l’anneau de détection sur la capacité du capteur a été effectué avec la
modification du simple principe de capacité de plaque parallèle décrit dans le travail précédent
par le principe de capacité de type disque réel. Il a été observé que pour toute position de
l’anneau de détection près de la plaque de l’orifice, la capacité du capteur diminue
linéairement avec l’augmentation du débit et suit la capacité modifiée principe de même que
celui observé dans les travaux antérieurs. Il est également observé que la capacité du capteur
de distance de l’anneau de detection produit augmente presque linéairement avec
l’augmentation de l’anneau de détection distance. De l’étude expérimentale de l’orifice
propose un type de capteurs de débit capacitifs installés sur deux conduites différentes, ladite

10
Chapitre I : Etude bibliographique

théorie modifiée du capteur semble être vérifiée dans le présent document où sont rapportés
les résultats expérimentaux.

Đurđević, Marko, et al [14].ont obsenie l’efficacité énergétique devenant de plus


en plus importante aujourd’hui en raison des ressources énergétiques limitées et de leur
augmentation auer les prix et l’environnement, il est crucial d’avoir des données de mesure
fiables des différents fluides en processus de production. En raison de sa simplicité, de son
coût et de sa fiabilité, les débitmètres à orifice ont feint l’objet de nombreuses recherches. Le
débitmètre à orifice simple (SHO) conventionnel présente de nombreux avantages, mais aussi
des inconvénients tels que la baisse de pression si plus élevée, la récupération de pression plus
lente, le coefficient de décharge si plus faible, etc. Certains de ces inconvénients peuvent être
surmontés par un débitmètre à orifice multiple (MHO) tout en conservant les avantages des
débitmètres SHO les débitmètre MHO avec les mêmes rapports β ont été testés
expérimentalement et comparé. Les résultats ont montré que le coefficient de perte de pression
baisse de pression mieux que le débitmètre MHO. Les données expérimentales indiquent que
le débitmètre SHO est supérieur à l’orifice classique , mais des recherches plus poussées sont
nécessaires pour que l’OHM puisse remplacer totalement le débitmètre SHO.

. Fadaei, et al [15]. ont présenté, diverses méthodes de mesure d’écoulement


multiphase . Ces techniques comprennent la mesure de la densité moyenne gaz-liquide par un
débitmètre Coriolis et la détermination de la fraction du volume gazeux par le coefficient de
décharge d’une plaque à orifice. L’application de débitmètres à orifice et de Coriolis a été
étudiée pour la mesure du débit gaz-liquide. Le principe d’utilisation de ces instruments
comme débitmètres monophasés, pour la mesure des études précédentes n’ont pas mis l’accent
sur la garantie du débit en deux phases. Dans la deuxième partie, la fraction du volume de gaz
a été prédite par un capteur souple. La variation du facteur du compteur Coriolis avec la
fraction du volume de gaz et le nombre de Reynolds a été étudiée. De plus, des changements
de chute de pression et de coefficient de décharge de l’orifice avec le nombre de Reynolds ont
été étudiés. D’autre part un ensuble de 250 jeux de données ont été collectés pour développer
un capteur souple à 2 et 3 couches de réseaux neuronaux optimisés par les algorithmes

11
Chapitre I : Etude bibliographique

génétique et Least Square Support Vector Machine. L’augmentation du nombre de Reynolds a


entraîné une diminution du facteur de Coriolis. Parmi les diverses méthodes d’intelligence de
calcul, le réseau neuronal à 3 couches était le meilleur, avec une erreur carrée moyenne et une
erreur absolue moyenne en pourcentage de 0,91 % et 3 %, respectivement, et un temps de
calcul de 0,0001 s..

Farsi, Mohammad, et al [16] . ont la mesure du débit avec une exigence


essentielle pour surveiller et contrôler les mouvements de pétrole dans les conduit . et des
installations. Cependant, la réalisation de mesures fiables et précises sur certains calculs
peuvent être simplifiés en utilisant des techniques d’apprentissage automatique, un ensemble
de données de 6292 enregistrements de données avec sept variables d’entrée relatives au débit
de pétrole dans 40 conduit plus le installations de traitement dans le sud-ouest de l’Iran est
évalué avec des modèles hybrides machine-learning-optimizer pour prédire un large éventail
de débits d’huile (Qo) à travers les compteurs de plaque à orifice. Distance-pondéré K-voisin
le plus proche (DWKNN) et les algorithmes de perceptron multicouche (MLP) sont couplés à
une colonie d’abeilles artificielles (ABC) et à un essaim de lucioles (FF)- optimiseurs de type.
Le modèle ABC-DWKNN Plus MLP-FF à deux étapes a atteint la plus haute précision de
prévision (racine erreurs carrées moyennes = 8,70 barils d’huile par jour) pour le débit d’huile
à travers les plaques d’orifice, ce qui va éliminer la dépendance à des formules empiriques
peu fiables dans de tels calculs de flux..

12
Chapitre II: Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane Nord)
Chapitre II Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane Nord)

II. Introduction :
L’Algérie posséderait la troisième plus grande réserve de gaz de schiste au monde.
Membre de l’OPEC, le pays est aussi l’un des trois principaux producteurs de pétrole en
Afrique. Cependant, le pays est tellement vaste et les conditions climatiques si extrêmes que la
prospection et la production d’hydrocarbures constituent un véritable défi.
L’Algérie est un important exportateur de gaz vers l’Europe. Le pays approvisionne
l’Espagne et l’Italie par des gazoducs qui traversent la Méditerranée, et d’autres pays
européens par liquéfaction. Aux l’économie algérienne dépend en grande partie des
immenses gisements de gaz et de pétrole dans le Sahara.
L’activité de Wintershall Dea en Algérie remonte à 2002. Lors du troisième cycle
international d’attribution des licences, Wintershall Dea et ses partenaires ont obtenu deux
blocs de la concession Reggane Nord dans le désert du Sahara.
II.1Description du projet
Le projet du Groupement Reggane est situé dans le bassin de Reggane à environ 38 km au
sud-ouest d'Alger où le climat est saharien.

Le groupement Reggane comprenant Sonatrach Repsol, RWEdeaAG et Edison contribue


activement au développement de la région. Les installations de surface incluant un système de
collecte de gaz reliant les puits à un CPF (usine de traitement de gaz), où les effluents des
puits sont traités pour répondre aux spécifications de vente, le gaz est ensuite comprimé et
exporté vers le gazoduc GR5 via un gazoducs de 75 Km de long.

Les installations de surface sont situées dans une région désertique, à proximité il y ’ a une
zone d’oasis avec quelques centres très peuplés dont le moyen de subsistance des habitants
locaux dépend en grande partie des activités agricoles.

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Chapitre II Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane Nord)

Groupement Reggane Nord

Figure II.1: Plan de localisation du groupement Reggane nord

II.2 Présentation du CPF

II.2.1Description du CPF
L’unité de traitement de gaz est implantée au sud d'Adrar .Les travaux de construction ont
débuté en 2015 sous le contrôle et la supervision de la compagnie Petrofac (U.E.A).

La construction du projet dont le CPF (CPF: Central Processing Facilities) a abouti suite à
un contrat de partenariat entre le Groupement Reggane et PETROFAC. La partie engineering
du projet a été confiée à PETROFAC, tandis que les travaux de construction ont été entrepris
par l’entreprise sous-contractante LEAD.

II.2.2 Capacité duCPF


Le débit du gaz d'entrée au CPF doit être calculé en référence à:

 AGRU [Acid Gas Removal Unit = unité de désacidification].


 La consom

16
Chapitre II Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane Nord)

 L’élimination de l’eau et la récupération des condensats.

La capacité sera déterminée en tenant compte des exigences du temps d'arrêt et d'entretien.

Sales Gas BCm3/y 2.81

Sales Gas MMCm3/d 8.0


GSPA
(Gas Supply and Purchase Loss included(downtimes) % 4.0

Agreement) Loss included (downtimes) Day 14


Day in operation (normal
Day 351
year)

Tableau II.1: Capacité de gaz de vente

Les spécifications des produits issus de cette unité sont représentées sur le tableausuivant:

Produit Spécification Valeur

Pression 70.0 bar


Température 60.0 °C
Gaz de vente Teneur en eau < 50 ppmv
Teneur H2S < 1.8mg/Cm3
Teneur CO2 < 2 % mol
Pression de vapeur max 0.759 bar
Condensat
Teneur en eau 0.5 %Vol
Tableau II.2: Spécifications des produits

II.3 Description du process de l’unité CPF

17
Chapitre II Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane
ne Nord)

Figure II.2 : Schéma Simplifié du Process

II.3.1 Installations d’entrées


Au démarrage initial, toutes les trunck lines (RG / KL-KLS / AZSE) fonctionnent à haute
pression (pour maintenir la pression d'arrivée du CPF à 70 bar). La charge d'alimentation à
travers ces 3 lignes entre dans le collecteur HP au CPF.

Des récepteurs de racleurs permanents (13104-SP-0101/23104-SP-


(13104 0101/33104-SP-0101)
0101/33104
sont prévus pour trunck linesin dividuelles. De même le collecteur LP est prévu pour raccorder
trunck lines pendant le fonctionnement le LP (CPF pression d'arrivée de 31 bar). Des vannes
d'isolation sont fournies pour brancher n'importe quelle trunck linesoit sur le collecteur en
fonction du profil de pression du champ.

Le gaz qui provient du collecteur HP, à une pression de 70 bar, entre dans une conduite de
18"vers le slugcatcher HP (1411
(1411-V-101),qui
,qui a pour rôle d’éliminer une quantité deliquide
(condensât et l’eau).

II.3.2 Section boosting

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Chapitre II Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane Nord)

Les gaz provenant à une pression de 31 bar seront acheminés depuis le collecteur LP vers le
slug catcher LP (1411-V-102) et ensuite vers le ballon d'aspiration (1460-V-101 A/B), le gaz
sera comprimé dans les compresseurs (1460-K-101A/B), il va sortir à une pression de
refoulement de 70 bar.

Ce gaz sera ensuite refroidi à une température de 50°C par des aéro-réfrigérants (1460-A-
101 A/B), puis va être dirigé vers la ligne principale.

II.3.3 Unité d’élimination des gaz acides (décarbonatation)


Le gaz reçu des champs de puits devrait avoir un maximum de 5,3% en moles de CO2 et 5
ppm d'H2S, qui doit être traité pour répondre aux spécifications du gaz commercialisé.

Les gaz provenant des installations d'entrée (HP Slug Catcher / LP booster Compresseur à
l'avenir) passent par le séparateur d'entrée (1412-V-101), pour éliminer les traces de liquide.
Ils sont en outre traités pour coaliser des gouttelettes libres, d’une taille de 1μm, dans le
coalesceur d'entrée (1412-V-102) et acheminés vers le contacteur (1412-T-101).

Conformément à l’étude de DBO EPC (Design, Build & Operate Engineering, Procurement
& Construction) et s'appuyant sur les informations d’exploration, le gaz se révèle être exempt
de contamination par le mercure .Cependant, l’installation de connexions est maintenue pour
connecter une unité de démercurisation à l'avenir si la teneur en Hg augmente.

II.3.4 Section de Déshydratation


Le rôle de cette section est d’éliminer l’eau contenue dans le gaz afin d’éviter la formation
d’hydrates dans la zone cryogénique (turbo-expander) où la température atteint - 9°C.

La teneur en eau du gaz d’alimentation est à la saturation. Celui-ci traverse de haut en bas
les sécheurs contenant un lit de tamis moléculaires type 4 A° qui élimine et réduit la teneur en
eau à moins de 50 ppm(v).

Deux filtres en aval des quatre sécheurs retiennent les éventuelles particules de poussière
,d’une granulométrie de 0,3 μm, afin d’éviter les bouchages dans les instruments de

19
Chapitre II Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane Nord)

mesure et les équipements sensibles tel que la cold box 1414-E-201 ainsi que l’érosion de
ces derniers.

Des hygromètres en ligne placés à la sortie de chaque sécheur servent à mesurer la teneur en
eau du gaz séché en fonction du point de rosée.

Une partie de ce gaz déshydraté servira de gaz de régénération. En exploitation normale,


deux sécheurs sont en phase de service en parallèle (adsorption) alors que le troisième et le
quatrième sont en phase de régénération (chauffage ou refroidissement).

II.3.5 Unité de contrôle du point de rosée des hydrocarbures


Le schéma de procédé se présente comme suit :

Le gaz entre dans l’échangeur gaz –gaz (1414-E-201) à une pression de 59.9 bar et une
température de 59 °C ,pour un premier refroidissement à une température de - 1°C. Il Passe
ensuite à travers le séparateur (1414-V-201) d’admission turbo expander, où la phase liquide
séparée est envoyée vers l’unité de traitement de condensat, tandis que la phase gazeuse
subissant une détente dans le turbo-expander (1414-X-201) à une pression finale de 53.2 bar
est à une température de – 7 °C. Le liquide obtenu après la détente est séparé dans le
séparateur (1414-V-202) de refoulement ou turbo expander.

Le gaz se dirige vers l’échangeur une autre fois pour céder ses frigories au gaz provenant de
la section déshydratation et se réchauffe ainsid ’une température de -7 à 55 C°. Ce gaz résiduel
est comprimé dans le compresseur (1414-K-201) du turbo expande ravant d’être acheminé
vers l’unité de compression d’export.

Le train fonctionne en mode Joule-Thomson pendant chaque arrêt et chaque démarrage, de


même à 80% aussi longtemps que turbo–expander est indisponible.

Remarque : Il est à noter que lors de l'exploitation des puits moins riches (gaz), le dew point
hydrocarbures dans le gaz à l'entrée du CPF sera selon les spécifications limites du gaz export.

20
Chapitre II Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane Nord)

Par conséquent il est prévu le by-pass de l'ensemble de l'unité dew-pointing durant ce


scenario.

II.3.6 Unité de Recompression de Gaz de Vente


Le gaz traité quittant l’unité de dew pointing est recomprimé de telle sorte qu’il puisse être
exporté vers le pipeline GR-5 se trouvant à 75 Kms au nord-est du CPF. Une fois le gaz traité
au niveau des sections de désacidification, déshydratation et dewpointing, deux trains de
Compresseurs d'Export (2 X 50%) (1419-K-101A / B) sont fournis afind augmenter la
pression du gaz de vente pour pouvoir l’injecter à la pression au raccordement de GR-5 (71
bar).Chaque train est équipé d’un séparateur d’aspiration (1419-V-101A/B), etd’unaéro-
réfrigérant (1419-A-101A/B).

II.3.7 Comptage de gaz de vente et analyse online


Les systèmes de mesure du gaz sont installés comme suit:

 Export Fiscal Gas Metering System: pour mesurer la quantité de gaz de


vente. Il comprend les instruments suivants : débitmètres à ultrasons, transmetteurs de
pression, transmetteurs de température, calculateurs de débit et ordinateur de
supervision redondant.

Des chromatographes pour l’analyse de composition selon les spécifications imposées.

 Buy Back en Back flow : Il est prévu pour la pressurisation et le démarrage


initial de l’usine, de même qu’il servira d’alimentation de secours pour le fuel gaz. Il
sera installé en parallèle avec le système de comptage.
 Operationalmetering system: il est installé au niveau de point de connexion
avec GR5 pour confirmer le débit de gaz, d’autre part il permettra la détection des fuites
tout au longdu pipeline à travers le système PLMS (Pipeline Leak Monitoring System).

II.3.8 Unité de traitement et stabilisation des condensats


Le condensat provenant du slug catcher et de tous les points de récupération à traversle CPF,
doit être stabilisé et traité pour la compatibilité avec les spécifications d’utilisation et d'export.
Le condensat stabilisé est utilisé comme combustible pour le fouret l’incinérateur

21
Chapitre II Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane Nord)

dans le CPF. L’excès sera transporté par des camions à la raffinerie de Touat après le
comptage fiscal.
II.3.9 Unité de traitement de l’eau produite
L'unité de traitement d’eau produite reçoit les effluents à partir des trois sources principales
qui sont l’hydro cyclone du slug catcher HP, le séparateur d’entrée condensat & dessaleur, et
le ballon de gaz de régénération. L’eau produite est traitée dans la section de déshuilage pour
la débarrasser de toutes traces d’hydrocarbures. Ensuite l'eau produite sera rejetée au bassin
d'évaporation en conformité avec les lois Algériennes en matière de préservation de
l’environnement. Le décret exécutif 06-141 du 19-04-2006 a été promulgué afin de définir les
valeurs limites des rejets d’effluents liquides industriels.

II.4 Les utilités


II.4.1 Air
L’air produit par les compresseurs d’air à vis est séché à travers le package de séchage
jusqu’à un point de rosée de -40°C à 9.5 bar. L’aires sera utilisé :
o D’une part pour fournir l’air service (différents point utilités installés à travers
le CPF pour nettoyage et soufflage)
o D’autre part l’air instrument servira de fluide moteur pour les vannes de
sécurité et de contrôle de même pour le fonctionnement des instruments du CPF.

II.4.2 Azote
Pour des raisons de sécurité, les procédures imposent un inertage des capacités ou
équipements avant chaque ouverture ou intervention avec feu (soudure, chalumeau…).

L’unité de production d’azote a été installée à cet effet pour production d’azote gazeux avec
une pureté de 97% à une pression de fonctionnement de 6,5 bars.

II.4.3 Moyen de chauffage


Le système de chauffage utilise de l’eau chaude pour satisfaire le besoin du rebouilleur de
régénération d’amine. Le système d'eau chaude sera chauffé par une combinaison d'unités de

22
Chapitre II Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane Nord)

récupération de chaleur résiduelle installée aux échappements des turbines à gaz et au niveau
de l’incinérateur des gaz acides.

II.4.4 Unité de traitement de l’eau


L'eau brute provient des aquifères souterrains, elle sera destinée vers l'unité de traitement
d'eau de service et dans des cas exceptionnels pour remplir les bacs d'eau anti-incendie. L’eau
de service est utilisée pour le nettoyage, la consommation domestique et la lutte contre les
incendies. L’eau déminéralisée est utilisée pour la dilution de l'amine ,l'unité de lavage du
compresseur axial des turbines à gaz et pour le système de chauffage à l’eau.

II.4.5 Réseau torche


Le système de torche est constitué de deux torches
 Torche haute pression HP
 Torche basse pression LP
Nécessaires pour assurer la sécurité de l’installation et des équipements en cas de
déclenchement par perte d’énergie électrique ou par sécurité du procès.

II.4.6 Fuel gaz


Le gaz combustible à haute pression HP provient de l'unité de déshydratation et il est fourni
à ≅30 bar. Ce gaz est utilisé principalement comme carburant pour les turbines à gaz et pour
les futurs turbocompresseurs boosters LP.

Le gaz combustible à basse pression LP (≅3.5 bar) provient de la détente du gaz


combustible à haute pression et d’une combinaison de gaz récupérés de différent
équipement de séparation du CPF (Condensate Inlet Separator, Rich Amine Flash Drum,
Condensate Stabilization Column et la section de traitement de l'eau produite).

Ce gaz est utilisé essentiellement pour le four et l'incinérateur et aussi comme gaz de
balayage des torches et gaz pilote.

II.4.7 System d'injection des produits chimiques


Des unités d'injection de produits chimiques sont fournies pour toute l'installation de
traitement du gaz.
Les principales substances chimiques suivantes sont stockées de manière adaptée :

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Chapitre II Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane Nord)

 Amine.  Anti-mousse.  Hypochlorite de Sodium.


 Inhibiteur de corrosion.  Anti-Scalant.  Demulsifier.
 Gasoil.  OxygenScavenger.  Sodium Bisulfite.
 Methanol.  Biocide.  Soude Caustique.
 Lubrifiant.

Toutes les installations d’injection consistent en un bac de stockage fixe et une pompe
doseuse à injection munie d’un système de sécurité.

II.4.8 Système d’alimentation en diesel


Le carburant diesel est utilisé pour les pompes d’eau anti-incendie et la pompe d’injection de
mousse ainsi que pour le générateur diesel d’urgence.

La capacité du bac de stockage est de 48 m3. Le système est fourni avec un filtre coalescent
et une pompe pour délivrer le carburant aux réservoirs des consommateurs individuels.

II.4.9 Système de Drainage


Le système de drainage du CPF comprend le drainage ouvert, le drainage fermé, un système
de drainage d’amine dédié et un système de drainage Diesel pour collecter les drains de gasoil
des différentes sources.

II.4.10 Bassins d’évaporation


Les bassins d'évaporation sont divisés en quatre cellules, trois principales et une commune.
Les sources d'eau potentielles sont identifiées pour l'élimination définie :
 L’eau produite traitée.
 L’eau de pluie.
 L’eau de service
 L’eau anti-incendie

II.4.11 salle de contrôle

24
Chapitre II Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane Nord)

La salle de contrôle du CPF est équipée d’un système de supervision et contrôle récent et
sophistiqué appelé Distributed Process Control System (DPCS) de marque Honeywell
Experion, composé des consoles I.C.S.S (Integrated Control and Safety System) assurant
l’interface entre l’opérateur et les organes de régulation.

Il existe également un système de gestion d’arrêt d’urgence de l’unité appelé E.S.D


(Emergency Shut Down)pour arrêter l'installation (arrêt total ou partiel) ou l'équipement en un
état de sécurité.

Fire & Gas System sera indépendantd’ ESD et DPCS, il alerte automatiquement de manière
audible et visuelle toute situation d'incendie ou de fuite d'hydrocarbures.

II.4.12 Laboratoire
Le CPF est doté d’un laboratoire d’analyses afin de vérifier la conformité des produits
au cours du processus de traitement pour s’assurer que les normes de qualité des produits finis
sont respectées avant leur expédition ou livraison.

II.5 Moyens de prévention, de protection et d’intervention


II.5.1 Mesures de prévention et de protection prises contre les risques environnementaux
Les mesures préventives et de protection suivantes sont applicables à l’ensemble des
installations du projet Reggane Nord (tête de puits, station de collecte, CPF et gazoduc
d’export).

II.5.2 Mesures de prévention et de protection prises contre le risque de foudre


Conformément à la règlementation algérienne, les installations de Reggane seront équipées
d’un système de protection contre la foudre. Le risque de foudre a été identifié lors de
l’analyse des risques dans une étude spécifique et remédié par l’installation des mises à la
terre. Cette étude présente les mesures de prévention et de protection qui seront intégrées dans
le modèle d’ingénierie de détail qui sera réalisé durant la phase de construction du projet.

II.5.3 Mesures de prévention contre les effets domino:

25
Chapitre II Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane Nord)

Les distances minimales acceptables et requises entre les unités de procédés, les
équipements dans chaque unité, les bâtiments, les bureaux, les routes, les zones de stockage,
les abris des compresseurs, les clôtures, les torches, etc. sont établies à partir des requis définis
dans le document de GRN PS-1410-1155-300-E intitulé « Plot Plan Philosophie». Ces
exigences seront revues suite aux résultats de la modélisation des conséquences d’un accident
majeur.

D’autre part, la salle de contrôle et les bâtiments normalement occupés sont localisés dans
les zones non dangereuses du site.

II.5.4 Mesures de prévention contre les risques d’ignition


Tous les équipements localisés en zone ATEX seront conforme à la Directive ATEX 95
(94/9/EC) et au standard international IEC 60079. Ces équipements devront être conformes
aux caractéristiques minimales suivantes :
 Groupe de gaz IIA.
 Température Maximale de Surface : T3 soit 200ºC.

Les équipements fixes seront raccordés à la terre et les précautions seront prises pour éviter
la formation d’électricité statique. Les appareils électriques utilisés en zone ATEX seront
certifiés par un organisme international reconnu.

II.5.5 Mesures de prévention d’une perte de confinement


Toutes les installations de Reggane y compris les utilités seront suivies en salle de contrôle
et seront protégées par un système de protection instrumenté à deux niveaux en fonction de la
gravité de la situation :
 Le premier niveau est constitué des capteurs de contrôle qui retransmettent les
informations au système de contrôle et de sécurité (DPCS) qui donne l’alarme en

26
Chapitre II Présentation du champ gazier GRN(Gaz Reggane Nord)

 salle de contrôle en cas de déviation importante des paramètres par rapport à leur
valeur de consigne.
 Le second niveau est constitué par une boucle instrumentée indépendante de la
première et connectée au système d’arrêt d’urgence (ESD) du CPF qui déclenche
des actions dans certaines conditions dangereuses comme configurées dans le
diagramme logique de l’ESD.

II.5.6 Mesures de protection contre les surpressions


Toutes les installations de Reggane sont conçues pour minimiser la probabilité d’occurrence
d’une surpression. Cependant, des mesures de protection sont prévues pour minimiser les
effets d’une surpression dans les installations :
 Soupapes de sécurité connectées à la torche.
 Système de dépressurisation pour décharger l’excès de pression et réduire ainsi le
stress mécanique des équipements sous le feu.

27
Chapitre III : Etude Théorique Sur le Comptage
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

III. Introduction
les différents segments de l’activité pétrolière ou gazière sont : l'exploration
ravagé production transport , le stockage, le raffinage et la distribution aux différents types
de consommateurs. Ce secteur mérite un examen particulier. Rien n'est sans doute plus vital
pour le bon fonctionnement de ce secteur que ses opérations de comptage transactionnel.
Tout produit gaspillé ou non comptabilisé a des répercussions financières. Pire encore,
toute fuite de vapeur ou de liquide peut entraîner des émissions dangereuses. Les usines ont
besoin d'une application de comptage parfaitement fiable et extrêmement précise. Elles
doivent aussi avoir constamment l'assurance que leurs appareils de mesure fonctionnent
correctement et avec précision entre deux étalonnages, pour éviter les incidents et les
problèmes de non-conformité à la réglementation.[17]
III.1.Définition du comptage
des débitmètres sont des instruments destinés à contrôler, mesurer ou
enregistrer les taux de débit, le volume ou la masse des liquides ou des gaz. Ils sont aussi
connu sous les noms suivants : indicateurs de débit, détecteurs de débit ou compteurs de
liquides. Ces appareils permettent de surveiller précisément et/ou de contrôler ce qui circule
dans un tuyau ou une canalisation, que ce soit de l'eau, de l'air, de la vapeur, du pétrole, des
gaz et autres liquides. Les débitmètres adaptés à des applications spécifiques permettent
aux gestionnaires d'installations, entrepreneurs en systèmes de contrôle, ingénieurs
consultants et autres parties prenantes de :

 Comprendre et controller les debits


 Identifier les problèmes et améliorer l'efficacité des systèmes
 Remédier aux problèmes d'équipement au gaspillage
Avoir accès à ces données précises, fiables et à jour et pouvoir contrôler le débit est
essentiel pour garantir la qualité des produits, une sécurité accrue de fonctionnement, un
contrôle des coûts et la conformité réglementaire des opérations :

II.2.But et objectif du comptag

29
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

Sur un réseau de transport, le gaz est compté pour connaitre les quantités mises en jeu
dans :

III.2.1.Domaine commercial ( transactionnel )

C'est la base des contrats d'achat, de vente et de transport des applications. il est
Sources de statistiques et de prévisions. Besoin de mesurer Strict et précis comme
recommandé par les règles établies par les services suivants mesure, et doit obligatoirement
considérer les conditions sur l'erreur maximale tolérée Règlement par transaction

III.2.2.Domaine technique

Il fournit les principales informations nécessaires à l'utilisation rationnelle des


ressources naturelles. Mise en place du réseau de transport et de distribution et équilibre
(répartition des flux) conduits , gestion des stocks, prévision de consommation, recherche
de réseau, etc.)

III.3.Installations de comptage

Les comptages commerciaux sont situés aux points de « transfert de garde » du gaz :

Soit entre une installation (champs producteur, usine de traitement,..) et un réseau de


transport ;

Soit entre deux réseaux de transport nationaux et internationaux ;

Soit entre un réseau de transport et un réseau de consommation (client industriel ou


distribution publique).

Dans les deux premiers cas, les quantités concernées sont importantes, et le comptage
sera réalisé par une unité indépendante destinée uniquement à cette fonction. Elle est
généralement dénommée « station de comptage ». Dans le dernier cas, il y a générale me

détente de gaz et le comptage est alors intégré dans une unité qui réalise les fonctions de
détente, régulation et comptage. Cette unité est appelée « poste de détente et comptage » ou
plus simplement « poste de livraison ».

30
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

III.4.Différents types de dispositifs de comptage

En général, les principes de mesure peuvent être classés en (07) catégories :


III.4.1. Débitmètre à orifice

Un fluide s'écoulant à travers d'un orifice de restriction voit sa pression chuter


d'une valeur proportionnelle au carré du débit. Ce phénomène est mis à profit pour mesurer
un débit. Si les caractéristiques du fluide et de l'orifice sont parfaitement connus, la perte de
pression mesurée de part et d'autre de l'orifice permet d'en déduire le débit du fluide. C'est

La très classique mesure de débit par plaque à orifice.


Le liquide est progressivement accéléré au voisinage de la restriction. Sa vitesse
atteint son maximum en aval de la restriction, puis revient progressivement à sa valeur
normale plus loin en aval. Des zones de turbulence avec formation de tourbillons se
produisent en amont et surtout en aval de la restriction.

Parallèlement à l'augmentation de vitesse, la pression diminue localement en accord


avec la relation de Bernoulli, puis augmente progressivement lorsque la vitesse retrouve sa
valeur normale. Les frottements occasionnés par cette accélération génèrent une perte de
pression permanente, de valeur nettement plus faible que la variation de pression observée
au voisinage de la restriction.

La mesure de débit utilise la variation de pression dûe à l'accélération au voisinage de


la restriction. Celle-ci dépend de la distance entre les prises de mesure et la plaque. Trois

types de mesures sont normalizes :

 mesure au droit de la plaque (0/0)


 mesure à D en amont et D/2 en aval (D: diamètre de la
tuyauterie)

31
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

 mesure à 1 pouce (25,4mm) en amont et 1 pouce en aval


(25/25) .[18]

Figure III.1 : débitmètre orifice

A. Débit massique au travers d'un orifice:

C 
Qm   . .d 2 . 2.DP.
1  4 4
(III.1)

B. Débit volumique( m3/h)

Qm
QV 
 (III.2)

avec:

 C : coefficient de recharge

 ε : coefficient de détente du gaz (=1 pour un liquide)

 β = d/D

32
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

 d : diamètre de l'orifice (m)

 D : diamètre de la tuyauterie (m)

 ΔP : différence de pression (Pa)

 ρ : masse volumique du fluide en amont (kg/m3)

Le débit passant au travers de l'orifice est relié à la perte de pression mesurée par une
relation faisant appel à un coefficient de décharge du fluide

C. Perte de charge par frottement:

𝑼𝟐
∆𝑯 = 𝑲 (III.3)
𝟐𝒈

 
2
 1  4 1 C 2 
K  1 (III.4)
 C. 2 

 avec:
 C : coefficient de discharge
 β = d/D
 g : accélération due à la pesanteur (m/sec²)
 d : diamètre de l'orifice (m)
 D : diamètre de la tuyauterie (m)
 ΔH : différence de pression (Pa)
 U : vitesse du fluide dans la tuyauterie (m/sec)
La perte de charge par frottement occasionnée par l'orifice est:

33
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

D. Principaux organs déprimogènes

Type Dorgan Principales caractéristiques


Plaque à orifice  Peu coûteux
 Facile à installer
 Sans élément mobile
 Normalisé (ISO 5167-
2)
 Sans étalonnage
 Plage de mesure étroite
(4:1)
 Perte de charge
résiduelle élevée (40 à 90% de
la ΔP de mesure)
 Sensible à l'érosion
Contraintes d'installation (longueurs
droites ou stabilisateur)
Tuyère  Sans élément mobile
 Normalisé (ISO 5167-
3)
 Sans étalonnage
 Moins sensible à
l'érosion qu'une plaque à orifice
 La perte de charge peut
être réduite par un divergent en
sortie
 Plus coûteux qu'une
plaque à orifice
Plage de mesure étroite (4:1)

35
Chapitre III Comptage et débitmètres

Venturi  Sans élément mobile


 Normalisé (ISO 5167-
4)
 Sans étalonnage
 Moins sensible à
l'érosion et aux conditions
d'installation qu'une plaque à
orifice
 Perte de charge
résiduelle de 10% de la ΔP de
mesure
 Plus coûteux qu'une
plaque à xxcorifice

Plage de mesure étroite


Cone  Compatible avec un gaz
humide
 Peu de contrainte
d'installation (longueurs droites:
3D en amont, 1D en aval)
 Grande plage de
mesure (10:1)
 Utilisable sur de fortes
sections (3000mm)
 Normalisé pour
diamètres de tuyauteries <500mm
(ISO 5167-5)

Non normalisé pour diamètres


>500mm
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

III.4.2. Norme ISO 5167

La norme ISO 5167, divisée en quatre sections, spécifie la géométrie et la méthode


d'application, ainsi que les conditions d'installation et de fonctionnement des débitmètres à
pression différentielle lorsqu'ils sont installés dans un conduit à passage intégral pour
déterminer le débit de fluide. Elle vous donne également les données dont vous aurez
besoin pour déterminer combien d'argent vous devez et l'incertitude qui l'accompagne..
Cette norme comprend quatre parties :

a) ISO 5167-1 : elle donne les termes généraux, les définitions, les symboles, les principes
et les exigences, ainsi que les méthodes de mesure et d'incertitude

b) ISO 5167-2 : spécifie pour les plaques à orifices ;


c) ISO 5167-3 : spécifie pour les Tuyère ISA 1932, les Tuyère à grand rayon et les
Tuyère à Venturi, qui diffèrent par la forme et la position des prises de pression.
d) ISO 5167-4 : spécifie pour les tubes de Venturi .
A cette norme, il faut associer les norme ISO 5168 et l’AGA-3 – Orifice metering of
natural gas and other related hydrocarboné fluides qui traitent le calcul d’erreur et
d’incertitude sur les mesures du débit effectuées [19], [20]. [21]

La norme ISO 5167 s'applique uniquement aux appareils à pression différentielle


dans lesquels le débit reste subsonique dans la partie de mesure et le fluide peut être
considéré comme monophasique.

III.4.2 .Débitmètre à ultrason

Le débitmètre à ultrasons utilisent, comme son nom l’indique, les ultrasons pour
mesurer le débit d’un fluide. Les débitmètres à effet Doppler envoient des ondes
ultrasonores dans le fluide. Ces ondes sont réfléchies par des particules et des bulles
présentent dans le fluide. La variation de fréquence entre l’onde transmise et celle reçue
peut être utilisée pour mesurer la vitesse des particules et donc du fluide. Les débitmètres
par mesure de différence des temps de transit mesurent le temps de parcours des ondes
sonars dons les Fluides siuai différentes méthodes sont possibles [22]

36
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

A. Débitmètre à effet Doppler : l'effet Doppler consiste à analyser la fréquence de


l'ultrason qui est « réfléchi » par une particule du fluide. La variation de fréquence
est une image de la vitesse de la particule, et donc du fluide. . [23]
B. Débitmètre par mesure de différence des temps de transit : on mesure le temps de
parcours de l'onde ultrasonore d'amont/aval à aval/amont. Cette différence de temps
est en fait l'image de la vitesse moyenne du fluide. [23]

C. Débitmètre à effet Doppler : l'effet Doppler consiste à analyser la fréquence de


l'ultrason qui est « réfléchi » par une particule du fluide. La variation de fréquence
est une image de la vitesse de la particule, et donc du fluide. . [23]
D. Débitmètre par mesure de différence des temps de transit : on mesure le temps de
parcours de l'onde ultrasonore d'amont/aval à aval/amont. Cette différence de temps
est en fait l'image de la vitesse moyenne du fluide. [23]

Figure III.2: débitmètre à ultrason.


T AB = ( III.5 ) TBA = (III.5)

La vitesse du gaz est déduite à partir de la formule (III.4) et (III.5) en tant que:

37
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

L  1 1 
V     (III.6)
2  cos   T AB TBA 

C: vitesse de propagation du son dans le fluide;(m/s)

V : vitesse du fluide;(m/s)

L : distance entre émetteur et récepteur (m)

II.4.2.1 Coefficient hydraulique( Kh )

Du fait de la non-uniformité des vitesses d’écoulement dans la section de la conduite,


la vitesse moyenne du fluide le long de la trajectoire (Vus) est différente de la vitesse
moyenne par rapport à la Section ( V )

Lorsque la corde est placé edams un plan diamétral (fig. III.20) et que le profil de

vitesses est pleinement développé, le passage de Vus à V 12 est réalisé à l’aide d’un
coefficient Kh appelé coefficient hydraulique, défini par la relation ci-dessous

Vus
KH  (III.7)
V

Fig. III.3 : Emplacement de sondes [31]

38
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

A. Coefficient hydraulique Kh dans le cas d’un écoulement laminaire

On a coutume d'appeler coefficient hydraulique KH le rapport de la vitesse


mesurée Vus à la vitesse moyenne vraie obtenue en intégrant le profil de vitesse dans toute
la section de mesure.

La connaissance de l'expression mathématique du profil de vitesse permet le calcul de


ce coefficient. En régime laminaire:

 y2 
V  y   V0 1  2  (III.7)
 R 

Où:

V0 : vitesse maximale d’écoulement au centre de la conduite. (m/s)

R : rayon de la comduite .(mm)

V : vitesse moyenne par rapport à la section. (m/s)

K H  1.33

B. Calcul du coefficient Kh en régime turbulent.

En régime turbulent , ce coefficient est une fonction du nombre de Reynolds:


1
 y n
V  y   V0 1   (III.8)
 R

1
Ou:  0.25  0.023
n

R: nombre de Reynolds

39
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

n
V0
n  1 2n  1
KH  2
 (III.9)
2n 2n
V0
n  12n  1
Kh =1.11

La fonnule qui pennet le calcul du débit volumique :

 2 L2 T 1
Q . . . (III.10)
4 2d T AB .TBA K H

Avic:

 : diamètre intérieur de la conduite


III.4.2.2.Norme ISO 17089

a) L’ISO 17089 présentée sous le titre général « Mesurage du débit de fluide en


circuit fermé conduits - Compteurs à ultrasons pour gaz » est répartie en deux parties :

Partie1: Compteurs pour transactions commerciales et allocations ;


Partie2: Compteurs pour les applications industrielles.

b) L’ISO 17089-1 spécifie les exigences et les recommandations relatives aux


débitmètres à ultrasons qui utilisent le temps de transit des signaux acoustiques pour
mesurer le débit de gaz homogènes monophasés dans des conduites fermées.
Il s'applique aux débitmètres à ultrasons à temps de transit utilisés pour les compteurs à
transactions commerciales et allocations tels que les compteurs à passage intégral, à surface
réduite, à haute pression et à basse pression.

Il spécifie la construction, les performances, l'étalonnage et les caractéristiques de


sortie des compteurs à ultrasons pour la mesure du débit de gaz et traite les conditions
d'installation. c) L’ISO 17089-2 est dédiée aux compteurs pour les applications de gaz
industriels, tels que les services publics (l'air, les gaz d'hydrocarbures et la vapeur) ainsi que
les gaz de torche et mesure de ventilation [24]

40
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

III.4.3. Débitmètre à effet CORIOLIS

Nommé ainsi parce qu'exploitant un principe découvert au 19ème siècle par


Gustave Gaspard Coriolis: L'accélération de tout corps se déplaçant à vitesse constante par
rapport à la surface de la terre, est déviée vers la droite dans l'hémisphère nord et vers la
gauche dans l'hémisphère sud.

Le fluide s'écoule dans un tube en U soumis à une vibration. L'amplitude et la


fréquence de ces vibrations varient d'un constructeur à l'autre mais sont de l'ordre de 3mm
et 75 - 100 Hz.

Sous l'effet du débit, le tube subit une déformation détectée par des capteurs de
position.
Le signal détecté est proportionnel au débit massique. Ce que permet aussi de mesurer la
masse volumique du fluide. [18]

Le débitmètre à effet Coriolis possède une grande exactitude de mesure, de l'ordre de


0,1 %, ses seules faiblesses sont son coût. (Deux fois supérieur à un débitmètre
électromagnétique) et sa sensibilité aux vibrations du procédé. [25]

∆𝑇 = 𝐾𝐶𝑝 𝑄𝑚 (II.11)

Où :

∆T: Différence de température mesurée entre les deux sondes(oc) .


Cp: Chaleur spécifique du gaz .m(J/soc)

Qm: Débit massique traversant le débitmètre(m3/s).

41
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

Figure II.4: Débitmètre à effet Coriolis.

A. Domaines d’application

Ce type de capteur mesure le débit massique et volumique de fluides très divers :

– Chocolat, lait concentre, sirops ;

– Huiles, graisses, acides, bases ;

– Peintures, vernis, produits pharmaceutiques ;

– Gaz et mélanges gazeux. [25]

III.4.4 Débitmètre à turbine

Une hélice est placée dans le flux liquide à mesurer. Le mouvement du fluide
provoque sa mise en rotation à une vitesse allant de 2000 à 10000 t/mn. Le nombre de tours
fait par l'hélice est proportionnel au volume de liquide écoulé, la vitesse de rotation est
donc proportionnelle au débit. Lors des changements de régime, la variation de vitesse de
rotation de la turbine n'est pas instantanée aussi :
- un sous comptage sera observé lors des augmentations de débit
- un sur comptage sera observé lors des diminutions de débit

42
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

L'erreur sur comptage est plus important que celle de sous comptage. Les erreurs ne se
compensent donc pas. Cette technique convient mieux si le régime de fonctionnement est
stable. [18]

Figure III.5: Débitmètre à turbine .

 Avantages:

Pour des liquides de faible viscosité, la précision atteinte st de 0,2%. Peut être utilisé
pour un comptage commercial.

Il st aunai utilisable à pression et température élevée. [18]

 Contraintes:

Nécessite une longueur droite minimum en amont de la turbine pour limiter l'effet des turbulences.

La proportionnalité de la vitesse de rotation n'est pas garantie à faible débit. elle dépend en grande
partie de la qualité et de l'état des composants mécaniques.[18]

III.4.5 Débitmètre à effet Vortex

43
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

les débitmètres à effet vortex sont dotés de la plus petite entretoise de l'industrie,
ce qui leur permet d'atteindre de hauts niveaux de sensibilité et un degré de performance
supérieur. Ils servent à mesurer la vapeur, ainsi que différents types de gaz et de liquides.

La fréquence de génération des tourbillons est directement proportionnelle à la


vitesse du fluide en amont de l’obstacle pour des nombres de Reynolds compris entre 103
et 105 selon la relation suivante (De Stouhal et Karman) . [23]

𝐹= (III.12)

Où: :
S:Nombre de Strouhal ;
V:Vitessede l’écoulement ;(m/s)
b: Largeur de l’obstacle.(m)

Figure III.6: Débitmètre à effet vortex.

III.4.6. Débitmètre massique thermique

Comme son nom l’indique, le principe de fonctionnement d’un débitmètre thermique


repose sur le réchauffement d’un fluide pour mesurer son débit. Les débitmètres

43
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

thermiques fonctionnent généralement de deux façons. Le premier type mesure le


puissance thermique nécessaire pour maintenir un différentiel de température constant au
travers d’un élément réchauffé. Lors de l’écoulement du fluide, les particules entrent en
contact avec l’élément et dissipent ou emportent avec elles la chaleur. L’augmentation du
débit signifie plus de puissance thermique pour maintenir l’élément à une température fixe.
Cette exigence en puissance thermique est donc proportionnelle au débit massique.

Le second type de débitmètre thermique consiste à mesurer la température en


deux points de chaque côté d’un élément ou «câble chaud». Lorsque le fluide s’écoule sur
l’élément, il transporte la chaleur en aval, augmentant ainsi la température du capteur de
température en aval et réduisant par conséquent la température du capteur en amont. Le
changement de température est étroitement lié au débit massique du fluide. [22]

Figure III.7 : Débitmètre massique thermique [23]

III.4.7. Débitmètre électromagnétique

Il est basé sur la loi d'induction de Faraday selon laquelle un élément conducteur se
déplaçant dans un champ magnétique, génère une tension proportionnelle à sa vitesse de
translation.

44
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

Cette tension, générée dans le fluide mesuré, est captée par deux électrodes
perpendiculaires et diamétralement opposées au flux du champ magnétique et au sens
d'écoulement du fluide

Le fluide doit avoir une conductivité minimum de 5µS/cm.


La tension mesurée est proportionnelle au débit volumique et à l'intensité du champ
magnétique. [2]

Figure III.8: débitmètre électromagnétique [26]

On se basant sur la loi de Faraday:

U = k B D v => Qm = r · v · S (III.13)

Tel que :

v = la vitesse du fluide ( m/s),

D = la distance entre les bornes (typiquement le diamètre de la conduite) (mètres),

45
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

B = est le champ magnétique (Teslas),

k = une constante d'ajustement expérimentale. 1 ( métrique*)

U= volts

 Domaine d'utilisation : liquide visqueux, pâteux, chargés


d'impuretés, abrasifs ou très corrosifs à condition qu'ils soient conducteurs
de l'électricité (ce qui n'est pas le cas des hydrocarbures)
 Diamètre de canalisations : 3 mm à 3 m
 Donne précision de l'ordre de 1 % (limitée pour les faibles
vitesses d'écoulement)
 Mesure ne dépendant pas des caractéristiques physique du
liquide (viscosité, densité, granulométrie) et possible à haute température
(450 °C) et haute pression (1000 Bars)
III.5. Caractéristiques physico-chimiques du gaz naturel

Connaitre précisément la masse volumique d'un gaz est important pour calculer le
débit passant dans une tuyauterie, une vanne, une soupape, et pour tous les échanges
commerciaux. Les équipements de mesure de débit ont besoin de cette information pour
traduire en masse les indications relevées.
Les gaz sont des fluides compressibles. C'est ce qui les différencie des liquides. Le volume
qu'ils occupent dépend de nombreux facteurs, La détermination de cette composition ou
facteurs se fait par une analyse chromatographique, basée sur la séparation des constituants
d’un mélange. détermination des caractéristiques du gaz de GRN à partir de tableau suivant
:

46
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

Tableau III.1 : composition du gaz de GRN

III.5.1. Masse molaire moyenne d’un gaz

La masse molaire moyenne est calculée à partir de la composition du gaz par la


formule suivante :

M moy   Yi.Mi (III.14)

Où:
￀Yi : Fraction molaire du composant « i » du gaz naturel en [%] ;
￀Mi : Masse molaire du composant « i » du gaz naturel en [g/mol].

47
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

II.5.1.Densité d’un gaz

La densité est le rapport entre la densité du gaz et la densité de l'air.

Dans les mêmes conditions de pression et de température, la densité et les grandeurs sans
dimension et leurs valeurs sont exprimées sans unités de mesure:

 gaz
d 
 air (III .15)

Pour un gaz parfait :

Mm
d 
M air (III.16)

Pour un gaz réel :

Mm Zair
d
Mair Zgaz
(III.17)

Où :

M m : Masse molaire du gaz ;

M air : Masse molaire de l’air ;

Z air : Facteur de compressibilité de l’air ;

Z gaz : Facteur de compressibilité du gaz.

III.5.1.Masse volumique des gaz

La masse volumique d'un gaz est tirée de l'équation d'état. Elle ne dépend que de
la masse molaire de la substance et des pressions et températures. en fonction des variables
d'état (P, T):

48
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

nM PM
 
V zRT (III.18)

La compression ou la détente d'un gaz sans échange de chaleur, ne se produit pas à


température constante. Le gaz comprimé s'échauffera, tandis que le gaz détendu se
refroidira. La variation de température contribue également à la variation de pression

En l'absence de pertes ou de frottements (transformation isentropique), la pression


du gaz suit la loi de Laplace: PVγ=constant. [27]

Au cours d'une transformation isentropique:

1
 p  
   0  
 p0  (III.19)

avec:
ρ : Masse volumique du gaz

z : Coefficient de compressibilité

M: Masse molaire de la substance

P: Pression absolue du gaz

T : Température absolue du gaz (K)

R : Constante des gaz parfaits

γ : Cp/Cv

III.5.2.Coefficient de compressibilité (z)

49
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

Sa valeur n'est pas une constante d'un gaz, elle dépend également des conditions
opératoires (température et pression). Aussi il doit être déterminé pour chaque étape d'un
processus.

De nombreux scientifiques ont cherché une relation permettant de calculer


précisément ce facteur, donnant naissance à de nombreuses variantes de l'équation d'état
d'un gaz.

Si la valeur de z est égale à 1, le gaz est dit suivre la loi des gaz parfaits et l'équation
d'état devient simplement PV= n RT. C'est le cas de la plupart des gaz considérés à des
températures et pressions proches des conditions normales.

Si la valeur de z diffère de 1, le gaz est dit suivre la loi des gaz réels. Il devient
nécessaire de déterminer z pour tout calcul volumique du gaz.

Le facteur de compressibilité est défini par la relation suivante :

PV PM
 
TR RT (III.20)

Il est en fonction de la pression, de la température et de la composition du gaz


(masse molaire moyenne). Ce facteur est déterminé dans les laboratoires PVT, mais en
pratique on le calcule à partir des graphes et abaques ou corrélations moyennant les
propriétés de P et T réduites. La majorité des méthodes proposées nécessitent la
connaissance des composants du gaz afin de calculer la pression pseudo réduite et la
température pseudo-réduite. La pression pseudo-réduite ou pression réduite est calculée de
la manière suivante :

P
Ppr  (III.21)
PC

50
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

P : Pression du gaz ;

Pc : Pression critique du gaz.

La pression pseudo-critique ou critique est calculée de la manière suivante :

PC   Yi PCi (III.22)

Où :

Yi : Fraction molaire du composant « i » :

Pci : Pression critique du composant « i ».

La température pseudo-réduite ou réduite est calculée de la manière suivante:

T
T pr  (III-23)
TC

Où :

T : Température du gaz :

Tc : Température critique du gaz.

La température pseudo-critique ou critique est calculée de la manière suivante :

TC   Yi TCi (III.24)

Où :

Yi : fraction molaire di composant « i » ;

Tci : température critique du composant « i ».

III.5.4.Viscosité du gaz

La viscosité est une mesure de la capacité d'un liquide à s'écouler et à quel point, il
résiste à la pression qui le force à bouger et à couler. Plus la viscosité d'un liquide est
élevée, plus sa fluidité est faible

51
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

III.5.4.1. Types de viscosités

Il existe deux types de viscosités :

A. Viscosities dynamique

La viscosité dynamique du fluide est définie pour un écoulement laminaire c’est-à-


dire qui s’effectue en couches parallèles qui glissent les unes sur les autres. Elle est égale au
rapport de la contrainte de cisaillement (  ) produite par les forces de fortement qui
apparaissent lors du glissement d’une couche sur l’autre, à l’intensité du glissement de ces
mêmes couches. Cette intensité de glissement est traduite par le gradient de vitesse de
déplacement des couches fluide, déterminé suivant une perpendiculaire à l’écoulement:
[28]

du
c   (III.25)
dy
Où:

c : Contrainte de cisaillement:

 : viscosité dynamique( Pa.s)

du
: Vitesse suivant une direction perpendiculaire au plan de cisaillement.
dy

B. Viscosity cinématique

La viscosité cinématique est la capacité de rétention des particules du fluide, elle est
mesuré en m2.s-1.

La viscosité dynamique est reliée à la viscosité cinématique par la formule:   .


 (III.26)

52
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

Où:

 : Viscosité dynamique du fluide en pascal-seconde (Pa s) ou en kg m−1 s−1 ;

 :Viscosité cinématique du fluide, exprimé en 104 St ou en m2/s

 :Masse volumique du fluide, en kg/m3.

III.5.5.Caractéristiques d'écoulement du fluide dans le canal

Il existe de nombreux principes importants concernant l'écoulement des fluid , le


canal à prendre avant d'utiliser le débitmètre. ceux-ci sont par exemple, la différence entre
l'écoulement laminaire et l'écoulement turbulent, Renault, Mach et Prandtl et transfert de
chaleur.

II.5.5.1 Régime laminaire et turbulent

A. Nombre de Reynolds

Le degré de turbulence est quantifié par le nombre de Reynolds, nombre sans


dimension largement usité en mécanique des fluides. donné par l’expression suivante:

vd vd
Re   (III.27)
 
Avec: :
v: Vitesse moyenne d’écoulement à travers la section considérée en (m/s) ;
d : Diamètre de la conduite (m) ;
 : Viscosité dynamique du fluide

 :Viscosité cinématique du fluide (m2/s).


Dans une conduite de section circulaire :

 Si Re < 2300, l’écoulement est laminaire

53
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

 Si Re > 2300, l’écoulement est turbulent.

Ces expériences ont montré aussi l'existence de trois régimes d'écoulement : régime
laminaire, transitoire et régime turbulent [29][30]. La figure III.8. les montre :

Figure II. 9: Profil de vitesse dans le régime laminaire et turbulent

B. Transfert de chaleur
Le transfert de chaleur entre un fluide et une paroi fait appel à trois mécanismes

 Transfer par conduction:

la chaleur est transmise de proche en proche dans le matériau immobile

 Transfer par convection:

Le mouvement du fluide apporte régulièrement au contact de la paroi, de la


matière provenant de la masse du fluide. L'échange thermique avec la paroi n'est plus limité
par la conductibilité du fluide. Le mouvement du fluide peut être provoqué naturellement
(convection naturelle) par les différences de densité entre fluide chaud et froid, ou bien
provoqué par la turbulence de l'écoulement (convection forcée).

 le transfert par radiation: le fluide ou la paroi chaude émet un


rayonnement infrarouge qui est absorbé par le fluide ou la paroi froide. Ce mécanisme ne

54
Chapitre III Etude Théorique Sur le Comptage

devient significatif comparé au transfert par convection forcée que pour des
températures élevées (>500°C). Il ne sera donc pris en compte que dans les fours et
sera négligé dans les échangeurs classiques. A température plus proches de
l'ambiante, il peut être significatif comparé au transfert par convection naturelle, et
sera pris en compte dans tout échange thermique avec l'air ambiant. [30]

III.6.Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons présenté une description de certains appareils de mesure
utilisés par les compagnies pétrolières et leurs partenaires, et nous avons évoqué les
principaux outils d'aide au calcul (pression, température, densité et débit ... etc.) physique
et propriétés chimiques du gaz naturel. Nous avons étudié deux types de compteurs de gaz,
nous allons procéder à la simulation de ces compteurs selon les conditions fournies par le
groupement GRN, Ce que fait l'objet du chapitre suivant.

55
Chapitre IV ;Simulation & Interprétation des résultat
Chapitre IV Simulation & Interprétation des résultat

IV. Introduction :

Ce chapitre en repend une simulation proche de la réalité. Les objets d'intérêt


(pression, diamètre, temps de transition, etc.) font face à aux conditions réelles . Le but in est
l'observation et la mesure. Prédire ou améliorer le comportement de réponse à divers défis de
simulation.

Nous utilisons le logiciel Matlab / Simulink. appliqué à deux débitmètres de gaz (plaque
à orifice et ultrasons).

IV.1. Simulation de débitmètre à orifice par MATLAB/Simulink

Il s'agit d'un modèle physique d'un débitmètre à orifice utilisé pour mesurer le débit
massique le gaz est donné comme suit:

C 
Qm   . .d 2 . 2.DP. (IV.1)
1  4 4

Qm :Débit massique du gaz. (kg/h)

C : Coefficient de décharge

 : Rapport de diamètre.

d: Diamètre intérieur de l’orifice. (mm)

 : Coefficient de détente.

DP: Différence de pression. (Bars)

 : Masse volumique du gaz. (kg/ m3)

Application

En Utilisent les données opérationnels du groupement GRN:

DP = 300 mbar = 0,30 bar

Densité du gaz = 62 kg/ m3

58
Chapitre IV Simulation & Interprétation des résultat

d =120.050243 mm

D = 200.05616 mm

P = 64.275377 Bars

Viscosité (v) = 0,0171mPa.s=0.0000171 Pa.s

Beta = 0,60008271 decimal

Red= 5249702.4

Avic:
1.15
 10 6 
C  0.9900  0.226. 4.1

 0.00175.  0.0033.
2 4.15

.
Re d
 (IV.2)
 

IV.1.1.Calcul du débit massique du gaz en fonction de la variation des différences de


pression:

Fig. IV.1 : Evolution de débit massique de gaz en fonction de DP

Onde d'après le résultat obtenu, que le débit massique " Qm " est directement
proportionnel à la différence de pression "DP".

59
Chapitre IV Simulation & Interprétation des résultat

IV.1.2. Simulation de Débit massique en fonction de rapport Beta:

La deuxième simulation concerne le calcul du débit massique en fonction de la variation du


rapport de diamètre  ; Pour cela, nous avons inséré quelques valeurs de diamètre intérieur de
l’orifice (d) car on suppose que le diamètre extérieur de l’orifice D est déjà fixé à une valeur
de 200 mm qui est en même temps le diamètre de la conduite où le gaz que circule. Par
d
conséquent, on obtient un rapport de diamètre  variable car  est égale à . Les résultats
D
obtenus de cette simulation sont pré seule deus le graphe ci- Dennis [32] :

Fig. IV.2 : Evolution de débit massique de gaz en fonction de rapport beta

On voit bien que le débit massique « Qm » augmente avec l’augmentation des


rapport des diamètres «  ».

60
Chapitre IV Simulation & Interprétation des résultat

IV.1.3.Calcul du débit massique en fonction de variation de diamètre extérieur de


l’orifice (D) :

La troisième simulation concerne le calcul du débit massique en fonction de variation


de diamètre extérieur de l’orifice (D) qui est en même temps le diamètre de la conduite ;Notre
objectif consiste à concise l’influence de la nature de conduite sur le calcul du débit dans
l’industrie. Pour cela, nous avons inséré quelques valeurs de diamètre D à partir de 200 mm
jusqu’à 400 mm. Les résultats obtenus de cette simulation sont comme suit[32] :

Fig. IV.3 : Evolution de débit massique du gaz en fonction de D

On note à partir de graphe ci-dessus que le débit massique (Qm) diminue aveu
l'augmentation du diamètre de la conduite, de sorte que lorsque celui-ci augmente (D), le débit
massique (Qm) diminue. en se basant sur la formule pratique utilisée pour calculer le débit
massique. Elle est utilisée légalement selon la norme ISO 5167. A cet effet, nous allons
l’utiliser pour faire la modélisation du débit massique du gaz calculé par un débitmètre à

61
Chapitre IV Simulation & Interprétation des résultat

orifice en utilisant le SIMULINK/MATLAB comme un Auriol de modélisation et de


simulation comme s’est illustré dans la figure suivante:

Fig. IV.4 : Modélisation du débit massique du gaz pour un débitmètre à orifice:

IV.1.4.Calcul du débit massique en fonction de la différence de vitesse du gaz (V) :

La simulation concerne le calcul du débit massique en fonction de la différence de


vitesse du gaz , Nous avons fait varier les valeurs de (v) de 1 (m/s) jusqu'à 30 (m/s). Les
résultats obtenus sont les suivants:

62
Chapitre IV Simulation & Interprétation des résultat

Fig. IV.5 : Evolution de débit massique de gaz en fonction de la vitesse de gaz

D'après le résultat obtenu, on note que le débit massique " Qm " augmente
proportionnellement à l'augmentation de la vitesse du gaz "v" , De sorte que le débit massique
augmente avec l'augmentation de la vitesse du gaz.

IV.2. Simulation de débitmètre à ultrasons par MATLAB/Simulink

Figure IV.6 : Principe du fonctionnement du débitmètre à ultrasons

63
Chapitre IV Simulation & Interprétation des résultat

IV.2.1. Calcul du débit volumique en mesure monocorde :

 2 L2 T 1
Q . . . (IV.3)
4 2d TAB .TBA K H
Nous avons utilisé des données réelles de l'équipe GRN; pour construire une simulation
d'un débitmètre à ultrasons.

Nous simulerons les deux trajets TAB et TBA pour l’échange entre deux
transformateurs de puissance A et B:

IV.2.2. Simulation du temps TAB de transition entre les deux transducteurs A et B :

Fig. IV.7: Simulation de temps de transition de la longueur du son de transducteur A vers

64
Chapitre IV Simulation & Interprétation des résultat

IV.2.3.Simulation du temps de réflexion de la longueur du son de transducteur B vers A

Fig.
IV.8. : Simulation de temps de réflexion de la longueur du son de transducteur B vers A.

Selon la formule (III.8), on obtient cette simulation:

65
Chapitre IV Simulation & Interprétation des résultat

Fig. IV.9 : Simulation de débit volumique du gaz pour un débitmètre à ultrasons

Figure. IV.10 : Résultat de Simulation de f (Qv)= V

On observe à partir de cette combe ci-dessus que le débit volumique (Qv) est affecté
par l'augmentation de la vitesse du gaz, de sorte que lorsque (V) augmente, le débit volumique
(QV) augmente.

Le résultat de la simulation présenté sur la figure ( IV.10). montre que le


changement de vitesse du gaz V a un effet significatif sur le débit de gaz mesuré par le
débitmètre à ultrasons, c'est-à-dire que le changement de la vitesse du gaz est considéré
comme fondamental. Lors de la mesure du débit de gaz par le débitmètre à ultrasons ou a
observé que cette dépendance directe est due au principe de fonctionnement de ce type de
débitmètre. On dit donc que le facteur hydraulique (contribue directement au calcul du débit a
trieurs la vitesse du flux de gaz dans le tube.

Les valeurs réelles utilisées ici sont celles des opérationnels de GRN utilise pur , la
valeur mesurée est la valeur calculée à partir de la simulation numérique.

La méthode de mesure d'erreur est le « % de la valeur mesurée » ou MV% définit


comme suite :

66
Chapitre IV Simulation & Interprétation des résultat

Valeur.reelle  valeur.simulee
*100
valeur.simulee

Le tableau ci-dessous montrent la valeur d'erreur pour le compteur Orifice et le


compteur ultrasonic :

Valeur réelle Valeur simulée Erreur (%)

orifice Débit 50778.000 50741.000 0.0729


massique [kg/h]

Ultration Débit 352800.000 352819.600 0.00555


massique [kg/h]

Tableau IV . 1 : valeur d'erreur pour le compteur Orifice et le compteur ultrasonic

IV.3 Conclusion :

Mous interprétation des résultats de simulation est la suivante , nous avons utilisé la
modélisation de deux dispositifs différents pour simuler le débit de gaz obtenu dans des
conditions réelles de fonctionnement de l'usine : le débitmètre à buse et le débitmètre à
ultrasons. Nous avons les résultats de la simulation sous forme de la seaux orifice. Mous
avons utilisé les donnés opérationnelles et nous avris comparé la résultats les enrues des deux
types de compteurs.

De cette discussion, le système de mesure de gaz basé sur un débitmètre à ultrasons est le
plus performent moins d'erreur. Ce type de système peut mieux répondre aux exigences
techniques de Sonatrach que d'autres systèmes.

67
Conclusion générale
Conclusion générale

Conclusion générale

Le but de ce travail de ni écuré est d'étudier les compteurs utilisés par les compagnies
pétrolières, en raison de leur grande importance dans les opérations d'achat et de vente. afin de
déterminer le niveau d'incertitude et déterminer les pertes financières, ainsi il était nécessaire
de choisir le compteur le plus approprié et le moins exempt d'erreurs pour réduire les pertes.
On s’inverseur ici ou groupent de GRN

Ainsi, dans notre étude, nous avons fait une comparaison entre les deux débitmètres les,
utilisés à GRN .le compteur à orifice et l'ultrason, principalement en sélectionnant le compteur
avec le moins d'erreur et en réduisant les conditions de coût d'exploitation et aussi pour éviter
le vide et la cavitation. Les phénomènes à l'intérieur du débitmètre sont délienne à l'aide d'une
simulation par le logiciel matlab.

Nous avons conclu que le débitmètre à ultrasons répond bien à notre etude basé sur la
modélisation et la simulation d'un résultat réel selon les normes approprié au des compteurs de
gaz à GRN.

Nous confirmons que le compteur à ultrasons est la débitmètre la plus appropriée pour les
opérations transactionnels à GRN.

Comme perspective, on propose une étude large sur les autres types de débitmètres, on
prendre a en considération les différents parements que permets infules le débit. Enfin, nous
conclusions que le choix d'un type de débitmètre dans l'industrie du gaz dépend de divers
facteurs. La décision finale résulte, généralement d'un compromis entre plusieurs contraintes
qui sont souvent antagoniste.

69
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[23] HIMEUR et -DJEMA --DIMENSIONNEMENT OPTIMAL D’UN SYSTEME DE


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[25] https://www.bronkhorst.com/fr-fr/service-assistance/technologies/principede-mesure-du-
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Mesure en conduite pleine », Technique de l’ingénieur, Métrologie relative aux fluides - Vitesses
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[32] M. OULHADJ, .2014 «Etude comparative technico-économique des différents systèmesde


comptage de gaz transactionnels utilisés par Sonatrach et ses partenaires»,
Annexe

Annexe 1:

MATLAB (abréviation de "matrix Laboratory") est un langage de programmation


multi-paradigme propriétaire et un environnement informatique numérique développé par
MathWorks. MATLAB permet des manipulations matricielles, le tracé de fonctions et de
données, la mise en œuvre d'algorithmes, la création d'interfaces utilisateur et l'interfaçage
avec des programmes écrits dans d'autres langages.

Bien que MATLAB soit principalement destiné au calcul numérique, une boîte à outils
optionnelle utilise le moteur symbolique MuPAD permettant d'accéder aux capacités de
calcul symbolique. Un package supplémentaire, Simulink, ajoute une simulation graphique
multi-domaines et une conception basée sur un modèle pour les systèmes dynamiques et
embarqués.

Figure : Bibliothèque de fonctions block de Simulink

Annexe 2:

mesure FLOWSIC600

L’appareil de mesure FLOWSIC600 est un compteur de gaz à ultrasons


précurseur sur son marché destiné à la mesure certifiée de gaz naturel ainsi que la mesure
du débit de vapeur. Rien que l’apparence du Flowsic 600 indique sa capacité de résistance
aux dures conditions de l’industrie. La forme compacte avec guidage de câble intégré fait
de ce système de mesure un appareil robuste, à l’abri de toute défaillance, nécessitant peu
de maintenance avec une fiabilité de longue durée. Les nombreuses possibilités de
diagnostic du FLOWSIC600 permettent la détection de dé- fauts bien avant que la mesure
ne soit influencée. Des versions à 2, 4, 4+1 ou 4+4 voies de mesure permettent un large
domaine d’applications de la gestion des processus jusqu’aux measures transactionnelles.
Annexe

En bref
• Convertisseur à ultrasons ultra efficace - jusqu’à des températures du gaz de 280 °C et des
pressions du gaz jusqu’à 450 bar
• Agencement de trajet direct
• Autodiagnostic intelligent
• Forme compacte et robuste
• Journal de bord intégré et enregistreur de données
• Grande plage de mesure 1:120
• Mesure bidirectionnelle
• Faible consommation énergétique : < 1 W

Caractéristiques techniques détaillées


Annexe
Annexe

Annexe 3:

1.Architecture du système informatique

2.Page de diagnostic de débitmètre à ultrasons

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