ACHITECTURE DES SYSTEMES INFORMATIQUES

Objectif du cours :
Acquérir une vision cohérente de rarchitecture matérielle et logicieOe des
« machines informatiques• traitant et stockant rinformation.

1 GENERALITE

1.1 Définition des notions

L'architectura d'un système infonnatlque est la description de ses
unités fonctionnelles et de leurs interconnexions.

Architecture : analyse de la structure des ordinateurs et du logiciel de

base.

lnfonnatique : c'est la science du traitement rationnel, notamment par

1 machines automatiques, de l'information considérée comme le support
r
:'.\
des connaissances humaines et des communications dans les domaines
technique, économique et social
Système:
- Un système, dans le sens informatique du terme, est tout aussi bien un
logiciel qu'un matériel, ou le couple matérièl/logiciel, ou encore un
ensemble de matériels et/ou de logiciels ou

- Phénomène identifiable capable d'action et de régulation. ou

- Ensemble d'éléments interagissant pour produire un résultat.

Un système lnfonnatique : un ensemble de moyens informatiques et de

télécommunications, matériels et logiciels, ayant pour finalité de collecter,
traiter, stocker, acheminer et présenter des données.
Nb. : Les concepts de système informatique et d'ordinateur ne doivent pas
être confondus.

L'ordinateur n'est que l'un des composants, certes central, des systèmes
informatiques.

Il en existe beaucoup d'autres, parmi lesquels on peut citer les matériels ·

réseau,. les capte1,1rs et actionneùrs, les machines spécialisées
(appliances), comme les guichets automatiques bancaires ou les boitiers
1
 - ------

Ot
Ar,.. de stockage en réseau, les robots, les s ~, IN cartes à P'af
r1 (smartcards), etc. ·
1

Un ordinateur est une machine de traitement a ~ u e des données

selon un programme enregistré en mémoire. Il ®"IIPQRe un ou des
processeurs, une mémoire centrale et des périphériques d'entrée, de
~i sortie et de stockage. -
il
1.2 Les Types de Systèmes Informatiques
1.2.1 Les Systèmes lnfonnat/ques Personnels
Un système informatique personnel a pour but de' rendre des services,
utilitaires ou ludiques, à son possesseur. Il peut comporter différents
matériels, connectés de façon permanente ou non,_pomme:
- des ordinateurs personnels, qui se déclinent en ordinateur de bureau
(PC pour Persona! · Computer), ordinateur portable, ·tablette, assistant
personnel,
-des équipements périphériques (imprimante, scanner, etc.),

- des équipements de transmission de données (modem, switch, box

Internet, etc.),
- des matériels plus spécialisés, comme les consoles de jeu ou les
équipements de domotique (habitat intelligent),
- des équipements terminaux de systèmes externes, comme les
smartphones en téléphonie.
On peut souligner dès à présent que les systèmes informatiques
personnels sont le plus souvent connectés au réseau Internet via la box
que fournit le fournisseur d'accès Internet (FAI). Cette box est également
l'élément clé de la convergence informatique/téléphone/télévision.
Les systèmes informatiques personnels constituent bien entendu la partie
la plus visible et la mieux connue par le public non spécialiste des
systèmes informatiques. Parmi les nombreux services grand public qu'ils
offrent, on peut citer :
- la navigation sur le web,

,' I

Oti
 ------------
,,

- res messageries et les "'8e&UX sociaux,

..
- les jeuX individuels ou en réseau,
- la bureautique, avec le calcul (par exemple, via un logiciel tableur). ,a,
traitement de texte, la gestion des donnée& personnellel-, eto.,
- le multimédia, avec la retouche d'images, le traitement du IQI\ le
montage vid6o, la réœl)tion et la diffusion de flux de vld6o ou dt_,_
(streaming), etc.
1.2.3 Les SystllmN lntormatlqu• D'orpn,.atlon
Les systàmes informatiques d'organisation sont h6berg61 au sein des
organisations de toute nature que sont les entreprises, les associations,
les administrations, les laboratoires de recherche, etc. U_
s comprennent
une grande diversité de composants : ,.
- tout d'abord des ordinateurs, comme des postes de travail, des .serveurs
d'applications, des serveurs de données, des grappes de machines
{cluster), des supercalculateurs, etc., · .~
- ensuite, beaucoup d'autres équipements de traitement et de
transmission de données, comme des capteurs et actionneurs, des
conœntrateurs, commutateurs et routeurs, des robots, des machines
dédiées, etc.,
- enfin des réseaux
soit locaux à l'échelle d'un bâtiment - LAN pour Local Ares
Network,
- soit métropOlitains à l'échelle d'une ville - MAN pour Metropolitan
Area Network -,
- soit étendus jusqu'à l'échelle mondiale - WAN pour Wide Area
Networtc- à l'image d'Internet.
1.3 Fonctions d'un Système lnfonnatlque
La fonction d'un système informatique est la fourniture de prestations
,
(services) capables d'aider à la réalisation de problèmes usuels:
,
- gestion de l'Information : stockage, désignation, recherche,
'
communication, protection contre les intrusions c,u les incidents;

'
1'

- préparation et mise au point de programmes;

i' -gestion de l'ensemble des ressources pour pennettre l'exploitation des

3
 / programmes (c'est-à-dire création d'un environnement nécessaire à
rexécUtion du programme);
- gestion et partage de l'ensemble des ressources (rnat6riels,
informations, ... ) entre rensemble des usagers;
I
1
1.4 Enjeux de l'lnfonnatfsatlon pour l'organlsatlon

• Augmenter la productivité en améliorant l'efficacité des utilisateurs

1
I•
• Améliorer les conditions de travail : enrichissement des tâches
,,:1 • Rendre un meilleur service {de qualité, rapide, etc.) aux partenaires de
l'organisation

1.5 Facteurs de la complexlt6 de l'lnfonnatlaation

• Difficultés techniques de l'informatique : complexité de la mise en

oeuvre des matériels, complexité de la construction logicielle, réflexion
abstraite, contraintes techniques
• Constantes novations (matérielle et logicielle}
• Symbiose requise entre l'application informatique et toute l'organisation
{et ses partenaires}
• Multiplicité des décisions et nombreux domaines {humain, financier,
technique, etc.) de l'organisation concernés

1.6 R61e strat6glque de l'informatique dans l'organisation

On est passé de l'automatisation des tâches administratives aux

systèmes d'information d'aide à la décision (SIAD). Ainsi nous avons :

Informatique de production
1
11
- Système opérant: ensembles d'éléments matériels ou
immatériels en interaction (permet de transformer grace à un
processus, les-éléments entrés en d'autres éléments}
- Mise à jour transactionnelles, chaînes séquentielles
- Information précise

Informatique• management (

- Système décisionnel (Informatique décisionnelle (ID/BI))

- Forte complexité des traitements (Entrepôt de données (Data
Warehouse, Analyse en ligne des données OLAP (On Line
Analytical processing, Fouille de données (Data Mining}
- Consultation en temps partagé (Bases de données} ; '

4
 _ Information slgnfflcatlve, rapidement disponible

1.7 Les DffN""1t8 Types d'ArchftecturN de SI

Depuis les années 60, les systèmes lnformatjques des entreprises ont
progressivement 6volu.. Ainsi nous sommes pa11él d'une architecture
centralisée è une architecture répartie, donnant de plus en plus
d'indépendance aux utilisateurs.

6.1 l'Architecture Centralisée

Cette architecture se · ca~rise par un regroupement de moyens

infonnatiques sur un stte central. Les utilisateurs ne disposent d'aucun
matériel informatique. Les données sont acheminées vers le site central
.'• par des moyens manuels, puis saisies et stockées et traitées sur une
,,
li unique machine centrale. C'est aussi à partir cet ordinateur central que les
données informatisés sont diffusées.

6.2 L'Architecture Distribuée . .,

..i,
>/,
Elle est caractérisée par une concentration des organes de traitement
(unité centrale) et de stockage sur un unique ordinateur dit ordinateur
central. Les utilisateurs disposent uniquement de tenninaux passifs,
organes de communication avec rordinateur central, dépourvus de
possibilités de traitement et de stockage. La saisie s'opère directement
sur le lieu de production de l'information. L'ordinateur central demeure le
seul lieu de traitement et de stockage. Les logiciels et toutes les données
,,,. traitées sont centralisés sur l'ordinateur central. Les résulta1s des
Il" traitements sont récupérés sur l'écran ou sur l'imprimante par les
utilisateurs. Les terminaux (clavier, écran, imprimante) sont reliés à
l'ordinateur central par des câbles s'ils sont implantés à côté de
l'ordinateur.

6.3 rArchitecture Répartie

Avec cette architecture, les utilisateurs disposent d'organes de traitement
(unités centrales) et de stockage des données; le cas le plus usuel est
constitué par des micro-ordinateurs qui peuvent être reliés entre eux ou à
,,"
un gros ordinateur central aussi appelé rnainframe via un réseau. Ici la
saisie aussi bien que le stockage et le traitement des données se /1: _

i concentrent sur la machine de f utfllsateur. Les utilisateurs peuvent

disposés de logiciels spécifiques et de données personnelles. Ils peuvent
programmer et exploiter des logiciels permettant d'effectuer des têches
'

1
.
•. 1
'

'I.. ;t •l
1 . 1
 - - - - - - - - - - - - - - - - -- ' rll.
,,

' ,.'

qui Jeur sont propres (gestion de fachi,7rs, réal!sation_ de calculs et ~e

simulations, de base de données .... ). L 1nformat1on traitée est parcellaire
et redondante.
6.4 l'Archltecture Client-Serveur

L'architecture client/serveur se caractérise par une répartition des

traitements entre un dispositif <<CLIENT>> et un dispositif
<<SERVEUR>>. Pour mener à bien sa tâche, le dispositif client fait appel
au travers d'un échange de message appelé requête ou procédure, à des
services assurés par un dispositif serveur.

Serveur : ordinateur qui fournit des ressources partagées aux

utilisateurs par un serveur de réseau
Client : ordinateur qui accède aux ressources partagées fournies par
un serveur de réseau
Ce concept de client-serveur est apparu dans les années 90 afin de
concilier les avantages dè l'informatique centralisée et l'informatique
individuelle. De la première, il garde le contrôle global de la cohérence
et la sécurité des données du système d'information de l'entreprise. De
la seconde, c'est la décentralisation des capacités de traitement auprès
des utilisateurs.
 -
- - - - - - - - - - - - - --. .
.

Il Les Constitua.nts d'un Système Informatique

Un système informatique est constitué de deux e-ntités: le matériel et le
loglclel.

~'obJectl~ d'un système lnfonnatlque : automatiser le traitement de

1information.

Le traitement consiste en :
- l'enregistrement de l'Information
- la restitution de l'information
- la modification de l'information
- la suppression de l'information
A Le Matériel

Le matériel est un ensemble de composant destiné à acquérir des

informations extérieures, à accomplir des traitements internes, à stocker
des informations dans des mémoires de masse, à restituer le résultat des
traitements.

Nous pouvons conclure eri disant que le matériel est une machine
possédant des entrées et des sorties permettant le traitement de
données: l'ordinateur
1 L'Ordinateur
1.1 Définition
Un ordinateur est une machine de traitement automatique des données
selon un programme enregistré en mémoire.
1.2 Les Catégories d'ordinateurs
La notion d'ordinateur regroupe des matériels de taille et de capacité
différentes. Les principales catégories sont:

• micro-ordinateurs communément appelé (PC) : ordinateur de

bureau (composés d'un bo1tier renfennant une carte mère et
pennettant de raccorder les différents périphériques tels que
I.;: l'écran ....);
;. • ordinateur portable (composé d'un boitier intégrant un écran
dépliab/e, un clavier et un grand nombre de périphériques
incorporés). Tous les composants" sont reliés dans un même bloc.

7
 • Les tablette. PC (en anglais tabltt PC, également appelées
a~es 'lectronlques), comJ)OSéee d'un bottier i1t6grant un écran
tactile ainsi qu'un certain nombre de périphériques incorporés.
• mini-ordinateurs (gamme lntennédiaire entre les ordinateurs
centraux (mainframe) et les ordinateurs personnels, populaire
dans les années 1970).
• 1uper-calcul1teurs / malnframee (en français ordinBteurs
centraux), ordinateurs possédant une grande puissance de calcul,
des capacités d'entrée-sortie gigantesques et un haut niveau de
~i fiabilité. lèS mainframes sont utilisés dans de grandes entreprises
pour effectuer des opérations lourdes de calcul ou de traitement de
données volumineuses. Les mainframes sont généralement utilisés
dans des architectures centralisées, dont ils sont le coeur. (CRAY)
2 Laa Compoaanta d'un ordinateur

Un ordinateur est composé pour l'essentiel de :

Le Processeur /CPU/(UCT) pour les traitements

- la Mémoire Centrale (MC) pour le stockage
- Les Périphériques : disque dur, clavier, souris, carte réseau ...
accessibles via des pilotes de périphériques

2.1 Processeur/ CPU / Unité Centrale de Traitement :

Le processeur : C'est le cerveau de rordinateur. C'est lui qui effectue les

calculs et exécute les instructions qui ont été programmées. Toutes ces
opérations permettent de manipuler des informations numériques, c'est-
à-dire des Informations codées sous forme binaire (0 et 1). Il est constitué
de:

- Une unité de contrôle qui découpe une instruction en morceaux et

'
contrôle les transmissions des circuits en fonction des résultats.
1'
Une unité de calcul qui sait faire des calculs : UAL
~
1
' Des registres qui retiennent chacun une valeur
Des circuits de transmission contrôlables électriquement, qui
relient les composants entre eux et aussi le processeur à la
mémoire (bus).

2.1.1 L'Unlté de commande:

UCC (Unité de Commande et de Contr~le) :

l~il
1
r
1
 Elle commande et contrOle le fonctionnement de l'UAL, de la mémoire et
des E/S. De plus, elle se charge de chercher, une par une, les
Instructions d'un programme en mémoire RAM (et les données qu'elles
l utilisent), décode chaque instruction et envoie un signal à l'UAL pour en
déclencher l'exécution.

Las dlaposifl& de L'votN de commandf! : Les principaux dispositifs de

runité de commande qui Interviennent lors de la recherche en mémoire et
du décodage d'instruction sont :

Le compteur ordinal CO : c'est un registre contenant redresse en

mémoire ou est stocké l'instruction à chercher

Le registre d'instruction RI : Il reçoit l'instruction qui doit être

exécutée

Le décodeur de COde opération : il détermine quelle opération doit

être effectuée parmi toutes les opérations possibles
Le aéqueneeur : il génère les signaux de commandes

L'hortoge : il émet des impulsions électroniques régulières

synchronisant ainsi toutes les actions de l'unité centrale

Reclstre Memolre
d'adresse Registre
Mot

~l Compteur
ordinal CO
r------,0
Cycle de .--[ J0
Dec:ode----,ur

recherche
Horloge
i 0
r-----., Sequenœur
Les nurœros entrés, pewent êtr& ainsi interprétés.

1- Le transfert de l'adresse de la nouvelle instruction du compteur

ordinal vem le mgistn, d'adresse mémoire.
!'i~',1' 2- Une impulsion de lecture génél'N par l'unité de oontrO/e provoque
lé transfert de l'instruction cherchée ve~ le registre mot qui
1

9
 fonctionne comme un regish tampon pour toutes les Informations
lues ou krites en mémoire.
3- C'est le transfert de l'instruction dans le registre d'instruction (code
opération plus adresse opérande).
4- Pendant que l'adresse de l'opérande est enwyée vem le registre
adresse, le code de l'opération est transmis su dfJcodeur qui
détermine le type d'opération demandé et le transmet au
séquenceur en envoyant sur la ligne de sortie correspondante
5- Le compteur ordinal est incrémenté en vue du cycle de recherche
suivant.
li 2.1.2 Quelques Notions ·

Processeur central = unité de commande + unité de traitement.

Instruction = une ligne de texte comportant un code opération, une ou ./
plusieurs références aux opérandes. ' .·'',.

Soit l'instruction fictive d'addition du contenu des deux mémoires x

et y dont le résultat est mis dans z :

z=x+y .

Opérateur références opérandes

2.1.3 Unlt6 de Calcul : UAL

Réalise les opérations arithmétiques, logiques et de comparaison
contenus dans l'instruction et effectue aussi des échange de données
avec la mémoire vive.
d'effectuer les calculs arithmétiques (addition et
~'!.:ï~ les nombres entiers et les opérations de logique (Et, Ou).

2.1.4 Ualeon du microprocesseur avec IN autres organe1

Elle est assurée par des canaux de transmissions qu'on appelle BUS.

10
{
Les informations échangées entre fa mémoire et fe Processeur clra,fent
1 sur des bus.
Un bus est slmpfement un ensemble de n fils conducteurs utiflsés pour
transporter n signaux binaires. '

Nous distinguons :

B~ externe : les bus extemes assurent les échanges entre le

microprocesseur et fes périphériques.

Bus Interne : il assure les échanges entre le microprocesseur et ra

mémoire centrafe. Il est subdivisé en bus de donnée, bus d'adresse et
bus de commande.

Bus d'adresse : il permet au microprocesseur d'indiquer les

adresses de données à lire ou à écrire. (unidirectionnel)

Bus de donnH : il fait transiter les données proprement dites et

instructions de prog~me dans les deux sens. (bidirectionnel)
,,;
~1
! Bus de commande ou de contr6/e : if fait transiter vers les autres
éléments, les ordres d'exécution du microprocesseur. Il véhicule aussi
les différents signaux de réponses des composants (bidirectionnels)
Exemple de bus :

BUS IMgeur ..
FNquence D6blt Utllllàtlon
PCI 64 bits 66MHz
. . .. . ------
528 Mols Proceaseurt~ue
non graphique
AGP 32 bits 66MHzx8 4Go/s
··---··- ·-
Processeur/carte
I'/i.r.."
graphique h '.
11:
• SCSI · ---·· - · - .
16 bits
'
i,, 40MHz 80Mo/s Echanges1n1r9s Ili '
t: ~ues li

2.1.4. 1 Caractéristiques d'un bus

., • • _t
- Le volume dinformations transmises simultanément. Cette quantité (en
bits) correspond au nombre de lignes physiques servant à envoyer les
données de manière parallèle. Une nappe de 32 fils permet de
transmettre 32 bits en parallèle.

- Sa vitesse ou sa fréquence (en Hz) exprimant le nombre de paquets de

données envoyés ou reçus par seconde.
11
 11 est P08afble de connattre 1 .
8
transporter par unft6 quantité de données qu'un bua peut
fréquence. de temps, en multipliant sa longueur de mot par sa

Un bus da 16 bits, cadencé à une fréquence de 133 MHz """8èda donc

un taux de transfert égal à :
1
6 • 133.10Ï = 21211"106 bit/a= 266"106 0Clelala = 288'103 Kola=
268Mots

2.1.S l • types de rnlcroproce...ura

2.1.6.1 L'archlteèture Cise (Complex lnatn.actlon Set computer)
Traditionnellement, depuis les années 70, on dénomme processeur
à architecture Cise. un processeur dont le nombre d'instructions
P0SSède les propriétés suivantes:

o Il contient beaucoup de classe d'instructions différentes (jeu

d'instruction)
o Il contient beaucoup de types d'instructions différentes complexes
et de taille variable
o Il se sert de beaucoup de registres spécialisés et de peu de
registres généraux

• Dans ce cas, .le microprocesseur dispose pour exécuter les sept

t phases d'une instruction que de deux organes qui sont : l'UAL et l'UCde.

,--------------i
: : L---1-, Programm
•
1
1
--~--
1
1
1
1 •
: L--""T"""":~-----' :
1 •
1 1
,1 _ __ ; : : : : : _ - , 1:

1 :

1•

~j
l:_ ______________, 0
L-+-,- - - - , . l~:::J
1M~lre Centrale 1
/ Micro processeur .
12
 Commentaire :

1- C'est le chargement de l'instruction du

2- Préparation de l'instructi (décod Programme à exécuter
des données ... ) on age : type d'instruction, adresse
3- Envoie des ordres de préparation à l'UAL
4- Ordre de transfert des données
5- Transfert de donnée
6- Exécution de l'instruction
7- Rangement des résultats en mémoire centrale (temporellement)
2
,1.5.2, L'a~hitecture RISC (Redulced Instruction Set Computer)
L architecture RISC est un concept mis en place par IBM dans les
années 70. Un processeur RISC est un processeur dont le jeu d'instruction
P<>SSède les propriétés suivantes :

o Le nombre de classe d'instruction (Jeu d'instruction) différente est

réduit par rapport à l'architecture CISC
o Les instructions sont de taille fixe, il se sert de beaucoup de registres
généraux
i
o Il fonctionne avec un pipeline

i1 Le microprocesseur RISC, à la différence du CISC est doté de

plusieurs unités arithmétiques et logiques. L'exéCîJtion du programme s'en
trouve profondément accélérer puisque le microprocesseur peut exécuter
plusieurs instructions en parallèle.

Depuis les décennies 90, les microprocesseurs adoptent les

meilleurs de chaque architecture provoquant de fait de la disparition ,, .
progressive de la différence entre RISC et CISC et l'inévitable polémique
sur l'efficacité supposée meilleur de l'une ou de l'autre architecture.

NB
·~; · Une instruction-machine est une instruction qui est directement
~'. exécutable par le processeur.

L'ensemble de toutes les instructions-machine exécutables par le

processeur s'appelle le" jeu d'instructions"~~ l'ordi~ateur. Il est com~sé
au minimum de quatre grandes classes d mstruct1ons dans les micro-

13
 processeurs :

- instructions de branchement ou de déroutement

Il i
- Instructions d'~hanges 1·
1,
- instructions de comparaisons 1
- instructions de traitement

2.1.6 Evolution de l'architecture du CPU

Jusqu'à 1970, les composants d'un processeur ne pouvaient pas être

contenus dans un seul circuit intégré, Plusieurs circuits intégrés étaient
donc nécessaires.

L'intégration à très grande échelle (ou VLSI pour Very-Large-Scale

lntegratlon en anglais) est une technologie de circuit intégré (Cl) dont la
densité d'intégration permet de supporter plus de 100 000 composants
électroniques sur une même puce (des diodes, des transistors, des
résistances et des condensateurs voire des Inductances, ce qui rend
possible la fabricati~n d'une ou de plusieurs port~s logiques sur un
même circuit.).

Elle a été réalisée pour la première fois dans les années 1980, dans le
cadre du développement des technologies des semi-conducteurs et des
communications.
Les premières puces à semi-conducteurs supportaient un seul transistor
chacune. Avec les progrès subséquents, on est arrivé à ajouter de plus
en plus de transistors, et, en conséquence, de plus en plus de fonctions
ou de systèmes individuels ont pu, avec le temps, être intégrés. Un
microprocesseur est un dispositif VLSI.

Comme conséquences, nous avons : · 1/l

1
i·
,tH

• l'augmentation de la vitesse d'exécution,

• l'augmentation de sa fiabilité,
• la réduction de la consommation,
• la réduction de la taille,
• et enfin la baisse des prix,
Remarque sur l'évolution des composants électroniques :

• S81 (small scale integration) petite: inférieur à 12;

t:
14
Il
 -- . '
'·'

tir •
MSI (medium scale lntegratfon) moyenne: 12 à 99;
LSI (large scale integration) grande: 100 à 9 999;

r • VLSI (very la,ge scare lntegratfon) très grande : 10 ooo à 99 999 ;

• ULSI (ulllll large scare lntegratfon) Ultra grande: 100 000 et plus.
Le p/pellntn11

C'est une technique PBnnettant d'effectuer davantage le travan par i·

unité de temps quand Il faut répéter une opératfon donnée sur un grand
nomble d'op6rande. Elle consiste à segmenter une opérafion complexe
en une séquence d'actions plus simple. Chaque action simple est réalisée
.
j,,
par un dispositif particulier. Plusieurs Instructions complexes pewent-être
ainsi traitées en même temps tout en étant à dea 8ladea d°dl'él'Bfllll
fil
U'l d'exécution. Le but n'est pas d'aceéférer l'exécution lors du traitement
d'une instruction traitant une donnée individuelle mais d'augmenter sa
performance lors de son application répéter sur une série de donnée,

2.2 La Mémoire
I
La mémoire en infonnatique est Je lieu de stockage pennanent ou non
de l'infonnation. On dénombre :

Les Reglttree: mémoire non permanente Interne au CPU. On compte :

_ Registre mot (registre d'instruction): Sa taille classique actuelle
est 32 ou 64 bits.
_ Registre adresse (compteur Ordinal): contient l'adresse d'un mot.

!:ie
m6molre cache: Elle peut être interne ou exte?1e au CPU. Elle se
entra le CPU et la RAM, entre le CPU et un disque, entre le CPU el

=.. utre cache Son rôle est de stocker des données récemment
Sa taille varie de quelques centaines de Ko à quelques Mo
mais elle est rapide par rapport à la MP. .
;,.
La mémoire centrale ou principale (MP): C'est une mémoire à sem; Il .

conducteurs. Elle comporte la mémoire vive (RAM) et la mémoire mo Il:

(ROM) ainsi que ses dérivées (PROM, _EPROM, ... ).

.
.
15
 ~ -
1, .

'I'

L IJ mémoire de m - , permanente, aecondaire ou auxilialre : son

rôle est le stockage permanent des données et est caractérisée par sa
grande capacité (ex. supports magnétiques (disques durs), optiques
(CD, DVD, Blu-ray) ou électriques (flash disques)).

2.2.1 Organisation dea lnfonnatlona

Toute l'l~atlon qµe l'on désire traiter dans un ordinateur doit s'adapter
è un certain fonnat ayant les caractéristiques suivantes:

o Bit: Unité de base de rinfonnation dans une mémoire. C'est le plus

petit élément de stockage appelé point mémoire c'est-à-dire il
mémorise un bit d'infonnation
o Octet ou byte : groupe de huit bits.
o Caractère : c'est un ·groupement de six, sept, huit, ... bits permettant
le codage d'un caractère alphanumérique ou d'un caractère spécial
(? 1; -_ / \ ... ). Selon les conventions de codage, on distingue les
codes ASCII, ABCD ...
o Mot : un mot est un groupement de bit constituant une unité
d'information àdressable en mémoire centrale qui varie selon les
machines
o Enregistrement (record) : signifie bloc de données. Il constitue
l'unité d'information stockée en mémoire auxiliaire.
o Fichier (file): est un ensemble d'enregistrement

2.2.2 Les types d'accès m6molre :

0 Acc6a direct : dans ce cas précis, les informations ont une adresse
propre ce qui permet d'y avoir accès.
o Accia •équentiel: cet accès est plus lent par rapport à l'accès
direct. Pour accéder à une information particulière, nous sommes

,ffl~i
obligés de parcourir toutes celles qui la précèdent (bande
magnétique, cassette audio).
1 0 Accàe semi aéquentlel : c'est un mélange de l'accès direct et de
l'accès séquentiel ex : disque magnétique. L'accès au cylindre est
direct mais l'accès au secteur est séquentiel.
o Accàa par contenu : dans ce cas, les informations sont identifiées
à l'aide d'une clé et la recherche s'effectue sur cette clé de façon
simultanée.

16
 »Il
••

2.2.3 Lé8 différents types de mémoire : 1

Il·
1,
. 1
Types RAM (RAM random acœss memory, mémoire à accès aléatoire
entendez "accès direct''} : ' ~:
'

C'est une zone d~ st~a~e temporaire des informations. on l'appelle

co~mun~ment memo1re vive. Elle est accessible aussi bien en lecture
qu en. écriture. Elle perd son contenu dès la coupure du courant
(volatile}.
Toutes les informations qui y transitent ne sont constituées que de o et
de 1. Lorsque vous tapez quelque chose au clavier, que quelque chose
est affiché à l'écran ou qu'une opération est effectuée l'ordinateur stocke
principalement cette infonnation en R.A.M. '
Ili
,,
,1

RAM statiques/ RAM dynamiques

i::
'"
11 y a deux technologies de fabrication des RAM: statiques et Il •

dynamiques, elles ont chacune leur domaine d'al()plication

La SRAM ou RAM Statique est la plus ancienne. Les bits y sont
mémorisés par des bascules électroniques dont la réalisation nécessite
six transistors par bit à mémoriser. Les Informations y restent
mémorisées tant que le composant est sous tension.

La DRAM (Dynamic RAM, RAM dynamique) La DRAM est de réalisation

beaucoup plus simple que la SRAM. Ce qui permet de faire des
composants de plus haute densité et dont le coat est moindre. Chaque
bit d'une ORAM est mémorisé par une charge électrique stockée dans
un petit condensateur.
La SDRAM (Synchronous DRAM, traduisez RAAf synchrone),
La DDR-SDRAM (Double Data Rate SDRAM, double taux de transfert)
est une variante de la SDRAM dans laquelle on effectue deux transferts
par cycle d'horloge.

...........
Types ROM
La mémoire morte (ROM read only memory): mémoire dans laquelle on
ne peut que lire. Mémoire permanênte : conserve indéfiniment -son
.
contenu.
17
 -

Les PROM {programmable ROM) : La PROM est une ROM qui peut Atre
programmée à raide d'un graveur de PROM. Unia fols écrite Il est
impossible d'en modifier le contenu. ' /RI

Les EPROM (erasable programmable ROM} : effaçable programmable

ROM.
On efface ces mémoires en les laissant 10 à 20 minutes sous des
rayons ultraviolets. le composant possède une petite fenêtre qui permet
le passage des UV. Une fols effacée, l'EPROM peut être reprogrammée.
Les EEPROM (electrical erasable PROM} : c'est une EPROM qui s'efface
par des impulsions 'électriques. Elle peut donc être effacée sans être
retirée dè son support.

Flash EPROM : effaçable par bloc. La Flash EPROM plus souvent

appelée mémoire Flash est un modèle de mémoire effaçable
électriquement. Les opérations d 'effacement et d'écriture sont plus
rapides qu'avec les anciennes EEPROM. C'est ce qui justifie rappellation
"Flash". Cette mémoire, comme les autres ROM, conserve les données
même quand elle n'est plus sous tension. Ce q~i en fait le composant
mémoire amovible idéal pour les appareils photos numériques, les GSM,
les PDA et l'informatique embarquée.

2.3 Les Périphériques :

I •

1 Ce sont des dispositifs servant en premier lieu à l'entrée et à la sortie de

! données. Ils sont attachés à des coupleurs ou ccmtrôleurs. Périphériques
~

et coupleurs définissent des interfaces qui comprennent un ensemble de

fonctions (entrée, sortie, signaux de commande et d'incident) et une voie
de communication servant au transfert de l'information. En clair un
périphérique est un élément matériel de l'ordinateur.

Si l'on considère :
- le microprocesseur (CPU) comme étant le cœur de l'ordinateur,
- ta mémoire vive (RAM) où le microprocesseur place les données sur
lesquelles il travaille,
- la carte mère qui est le support du microprocesseur et de la RAM.
tout élément qui :
- transmet des données au microprocesseur
ou,
- reçoit des données du microprocesseur
est un périphérique.
18
 Exemple:

IIIJII dur

RAM===

Le microprocesseur :
- lit une image placée sur le disque dur (périphérique d'entrée)
- envoie l'image à l'écran (périphérique de sortie)

2.3.1 P6riph6riqun d'entrée et de sortie

Il existe des périphériques d'entrée, et des périphériques de sortie :

~i
Périphérique d'entrée = transmet des données vers l'ordinateur.
exemple : souris, clavier, scanner, lecteur de cd-rom, disque dur.
Périphérique de sortie = reçoit des données provenant de l'ordinateur.
exemple : écran, imprimante, disque dur.
exemple: appuyer sur une touche du clavier {périphérique d'entrée)
envoie un signal à l'ordinateur, ce dernier envoie, à son tour, un signal à
récran (périphérique de sortie), pour qu'il affiche le caractère
correspondant
NB : Un disque dur peut être considéré, à la fois, comme :
~i périphérique d'entrée : quand des données sont lues sur le disque dur,
périphérique de sortie : quand des données sont écrites sur le disque
dur..
2.3.2 P6rlph6rtquee Internes et extern• :

Il existe des périphériques internes et des périphériques externes : .

Périphérique Interne = situé à l'intérieur de l'ordinateur.

exemple : carte graphique, disque dur, lecteur de cd-rom interne, etc.

Périphérique externe = situé à l'extérieur de l'ordinateur.

exemple : clavier, souris, écran, disque dur externe, etc.

2.3.3 Les pilotes dee P6rlph6rlquea.

19
 Chaque périphérique a besoin d'un driver ou pilote dt périphérique
pour fonctionner. . .
Un pilote de périphérique est un programme charg6 de transmettre les
données entre le SE (Ex :Windows) et 1e'péripharique.
- le SE tran~ i_nstructions au pilote de périphérique,
- le pilote de pénphenque les interprète, et les transmet au périphérique.
Exemple : transmet les données d'un texte j imprimer au pilote
d'imprimante. Celui-ci traduit les données et les transmet é /'Imprimante.

La liste des périphériques, et des pHotes permettant de les faire

fonctionner, se trouve dans le Gestionnaire de pérlph6riquea,
De plus en plus, les fabricants fournissent un seul fichier pour plusieurs
systèmes d'exploitation.
On téléchargera un lnstalleur (programme d'installation) qui déterminera
les fichiers nécessaires en fonction du système d'exploitation.

2.4 L'fnftlallutlon d'un ordinateur

Comment un ordinateur commence à fonctionner?

Quand rordinateur est allumé, le code trouvé dans le premier secteur du
disque de boot est lu dans la mémoire et exécuté. Dans une disquette,
ce secteur oontient le programme d'amorçage (bootstrap program).

Dans un dleque dur, ce secteur contient un petit programme et une

table de partHfon• (un disque dur est divisé en partitions).
Le programme est exécuté pour lire la table de partitions et
;.
1: séAe ctionner la partition active.
la partition active posaàde un programme d'amorçage dans son
premier eecœur qui est alors chargé et exécuté (comme dans le cas de
la dilquette).

Programme d'amorpge (bow>âtnl' ,,.,,,,,,):

fnitialle tous les aspects du système (CPU, ~leurs de
périphériques, mémOint) • u,.,1o •
Sait comment charger/démarrer le aystéme d'exp,o,u:n n.
· 1. Trouver et charger en m6molre le noyau (ktltnfl(J du SE
2. SE ex6cute le premier processus (/nit) et attend un ' . '

IMlneffled (interruption) ,
tntenuptfon : 6v6ne,nent qui modifie'«! flux de commande d un
progran_tme

20
 1. Interruptions matérielles : Permettent la prise en compte d'une
requête de seNice système (mémoire, contrôleur de périphérique,
clavier, lecteur, ...). À tout moment le matériel peut activer une
interruption.
2. Interruptions logicielle: Activée par l'exécution d'un appel
système (system cal\ ou monitor call)