UE4 23CPA Sujet Entrainement3 - C
UE4 23CPA Sujet Entrainement3 - C
d’entraînement 3 Corrigé 3h
a - Concession de brevet
Les redevances nettes de concession de brevet sont immosées au taux réduit de 10 % à condition que le brevet ait été acquis
depuis au moins deux ans. Cette condition ne s’applique pas lorsque le brevet a été mis au point par l’entreprise ce qui est le
cas en l’espèce.
Redevances nettes : 21 600 € - plus-value à long terme.
d - Cession de VMP
Les titres sont acquis depuis plus de deux ans. La cession relève du régime des plus ou moins-values professionnelles (à long terme).
Résultat : 100 (80 - 100) = - 2 000 €. Il s’agit d’une moins-value à long terme.
4-D
éterminez les différents revenus catégoriels nets du foyer fiscal de Monsieur et Madame Vincent pour N.
22 Détermination du revenu brut global, du revenu net global et du revenu imposable
Compétences attendues • Qualifier et classer un revenu selon sa catégorie fiscale.
• Calculer et justifier le montant du revenu imposable selon sa catégorie.
Méthode
• Dans un premier temps, il faut rappeler la nature et catégorie fiscale des revenus qui vont être imposés à l’impôt sur le revenu :
BIC, traitements et salaires, revenus de capitaux mobiliers.
• Monsieur VINCENT doit déclarer la quote-part qui lui revient soit 88 638 € (question précédente). La plus-value à long terme
sur la concession de brevet est imposée au taux réduit de 10 %.
• Madame VNCENT déclare le revenu net fiscal soit 36 000 €. Le montant des frais professionnels, faute d’informations
supplémentaires est évalué au forfait soit 10% du revenu net fiscal.
• En ce qui concerne les revenus de capitaux mobiliers, l’énoncé précise que les époux VINCENT ont opté pour une imposition
au barème progressif. Parmi les revenus financiers mentionnés, les intérêts du livret A sont exonérés. Les intérêts d’obligations
sont déclarés pour le montant brut soit 2 000 €. Les dividendes bénéficient d’un abattement de 40% sur le montant brut. Le
sujet indique que les revenus financiers sont donnés avant tout prélèvement fiscal et social et qu’il ne sera pas tenu compte
des prélèvements sociaux. L’assiette imposable est donc déterminée sans tenir compte de la CSG déductible (6,80 %).
• Il ne faut pas oublier les dividendes et intérêts déductibles perçus par la société et qui sont imposés au nom des associés au
prorata des parts détenues dans la société, soit en l’espèce 70 %.
1 - Déterminez le statut auquel est soumise la société BIORANCE en matière du droit à déduction de la TVA.
Méthode
• Identifiez les différentes activités de l’entreprise.
• Classez les activités selon leur nature : dans le champ (imposée ou exonérée) et hors champ d’application de la TVA
• En l’espèce, il y a des activités dans le champ et hors champ de la TVA. Parmi les opérations dans le champ, l’activité d’analyse
médicale est exonérée de TVA.
• L’entreprise BIORANCE est assujettie et redevable partiel.
Activité commerciale de vente de produits parapharmaceutiques Activité dans le champ et imposée à la TVA
Activité d’analyse médicale Activité dans le champ et non imposée
Encaissement de dividendes Activité hors champ d’application de la TVA
Bailleur de locaux nus à usage professionnel Activité dans le champ et soumise à TVA
L’entreprise BIORANCE a le statut d’assujetti et de redevable partiel.
2 -Calculez, en apportant les justifications nécessaires, le montant de la TVA déductible sur les opérations du mois de
février N.
Méthode
• Le coefficient de déduction est le produit de trois coefficients : assujettissement, taxation et admission.
• Pour chaque dépense, il faut déterminer le coefficient de déduction.
• Les travaux sont présentés dans un tableau.
• La première question est une question de cours. Il est demandé de définir le coefficient de taxation. Il faut comprendre que le
coefficient de taxation permet de calculer la TVA déductible pour une dépense affectée à des opérations dans le champ mais
dont certaines sont exonérées de TVA.
• Au moment de l’acquisition, le coefficient de taxation retenu est provisoire. Il est déterminé à partir du coefficient définitif de
l’année précédente ou de façon provisoire.
• Une régularisation doit être effectuée au plus tard le 25 avril de l’année qui suit l’acquisition. La régularisation concerne tous
les biens et services acquis pour lesquels le coefficient de taxation est différent de 1.
b - Calcul
CTA = (2 000 000 + 400 000)/(2 400 000 + 800 000) = 75 %.
c - Régularisations nécessaires
Pour les fournitures administratives, le coefficient de déduction définitif est différent du coefficient de déduction provisoire. Il
est nécessaire de rectifier le montant de la TVA déductible.
Complément de droit à déduction : 800 × 0,80 × (0,75 - 0,70) × 0,20 = 6,40 €.
Pour l’ensemble informatique : complément de droit à déduction = 3 200 × 0,80 × (0,75 - 0,70) × 0,20 = 25,60 €.
4 - Les coefficients d’assujettissement et de taxation pour les exercices N+1 et N+2 sont les suivants :
72 Droits d’enregistrement
Compétence attendue Expliquer, pour les immeubles, si la cession est soumise aux droits d’enregistrement ou à la taxe sur la
valeur ajoutée.
2 - Calculez et qualifiez les régularisations globales provoquées par les deux cessions.
Méthode
• La question sur les régularisations globales est fréquente dans les sujets d’examen. Il s’agit souvent d’une cession d’immeuble
et/ou d’un véhicule de tourisme.
• Pour la cession du véhicule de tourisme, il faut s’assurer que la cession est faite auprès d’un négociant en biens d’occasion
et qu’elle est soumise à la TVA. Si une de ces conditions fait défaut, l’entreprise ne peut bénéficier d’un complément de droit
à déduction.
• Attention au calcul du délai de régularisation. L’année d’acquisition est comprise dans le délai des 5 ou 20 années. La
régularisation vaut pour les années qui suivent l’année de cession.
a - Cession de l’immeuble
La cession n’est pas soumise à TVA. Elle intervient dans le délai de régularisation de 20 ans.
L’immeuble a été acquis en N–8. Après l’année de cession (N), il reste 11 années dans le délai de régularisation des 20 ans.
Reversement de TVA : 250 000 × 20 % × 11/20 = 27 500 €.
a) Rappel des conditions à satisfaire pour que l’acquéreur puisse bénéficier d’un droit à déduction de la TVA
Le nouvel acquéreur peut récupérer une partie de la TVA initialement déduite par le cédant lors de l’acquisition si les
conditions suivantes sont réunies :
• le nouvel acquéreur est assujetti à la TVA ;
• le bien acquis constitue pour le cessionnaire une immobilisation ;
• le bien acquis n’est pas exclu du droit à déduction.
Le cédant doit délivrer au cessionnaire une attestation mentionnant le montant de TVA qu’il est en droit de déduire.
© FontainePicard - Reproduction interdite
b) Application chiffrée
L’acquéreur :
• verse les droits d’enregistrement : 300 000 × 5,09 % = 15 270 €,
• bénéficie d’un droit à déduction : 250 000 × 0,20 × 11/20= 27 500 €.
1 - Après avoir défini les notions d’apport pur et simple et d’apport à titre onéreux, déterminez la nature de l’apport réalisé
par M. Lombard.
Méthode
• Il s’agit d’une question de cours. Le candidat doit définir les notions d’apport à titre pur et simple et à titre onéreux. En
matière de constitution de sociétés, la qualification fiscale des apports est différente de la qualification comptable (apports
en numéraire, apports en nature, apports en industrie). La qualification fiscale n’a d’intérêt que pour le calcul des droits
d’enregistrement.
• Les apports sont valorisés à la valeur vénale. Le total des apports (à titre pur et simple et à titre onéreux est égal au montant
total de l’actif évalué à la valeur vénale).
• Le total des apports à titre pur et simple forme le capital social.
2 - Déterminez les droits applicables à l’apport de M. Lombard. Qui est redevable des droits d’enregistrement ?
Méthode
• Le calcul des droits d’enregistrement est complexe.
•Tout d’abord, il faut tenir compte du régime fiscal de l’apporteur et de la société bénéficiaire. Il n’y a pas de droits
d’enregistrement sur les apports pur et simple lorsque l’apporteur et le bénéficiaire de l’apport ont le même régime fiscal.
• Ensuite, il faut déterminer l’assiette imposable (valeur vénale brute).
• Le taux qui s’applique à l’apport d’immeubles est un taux proportionnel de 5 %. Le barème du fonds de commerce est de 0%
sur une tranche de 23 000 €, 3 % jusqu’à 200 000 € et 5 % au-delà.
• Le redevable des droits d’enregistrement est la société bénéficiaire de l’apport.
Monsieur Lombard apporte son entreprise individuelle. L’apporteur relève du régime fiscal de l’impôt sur le revenu. Le bénéfi-
ciaire relève de l’impôt sur les sociétés.
Il n’est pas nécessaire de procéder à la ventilation des apports pur et simple et onéreux. En effet, le barème qui s’applique aux
apports à titre pur et simple d’un fonds de commerce est identique à celui d’un apport à titre onéreux. Il en est de même pour
celui de l’immeuble.
Montant des droits
© FontainePicard - Reproduction interdite