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CNC Physique1 Tsi 2020

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Épreuve de Physique

Filières : TSI

Durée 4 heures

Cette épreuve comporte 6 pages au format A4, en plus de la page de garde


La calculatrice est autorisée

Page de garde
Concours National Commun – Session 2020 – Filière TSI

• On veillera à une présentation et une rédaction claires et soignées des copies. Il convient en
particulier de rappeler avec précision les numéros des questions abordées.
• Toutes les réponses devront être très soigneusement justifiées.
• Si un résultat donné par l’énoncé est non démontré, il peut néanmoins être admis pour les
questions suivantes. Les différentes parties du problème sont relativement indépendantes entre elles.
• Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé ou un oubli, il
le signale sur sa copie et poursuit sa composition en indiquant clairement les raisons des initiatives qu’il est
amené à prendre.

Oscillations. Couplages

On parle d’oscillations de grandeurs physiques lorsque celles-ci varient périodiquement ; elles


sont décrites par les mêmes équations quelle qu’en soit leur nature (mécanique, électrique, etc.). Dans
certaines situations les oscillations temporelles peuvent aussi se propager dans l’espace. Lorsque des
grandeurs physiques quelconques sont interdépendantes, on dit qu’elles sont couplées : c’est le cas
lorsqu’on a des liaisons entre oscillateurs (mécaniques, électriques, ...), et on peut alors avoir des
transferts énergétiques.
Données
• Il peut être commode d’utiliser la notation complexe ; ainsi à une grandeur sinusoïdale fonction
du temps f (t) = F0 .cos(ωt + ϕ), on associe le complexe souligné f (t) = F0 .e j.(ωt+ ϕ) , où j2 = −1, et
tel que f (t) représente sa partie réelle : f (t) = Re( f (t)) ; et on notera son conjugué par f ∗ .
• On notera par f˙(t) et f¨(t) les dérivées temporelles première et seconde d’une fonction f (t).
• Le champ de pesanteur − →g est uniforme, vertical, descendant et de module g = 9, 8m.s−2 .

Exercice : oscillateurs élastiques libres non amortis (barème 4 points sur 20)

On étudie les mouvements par rapport au référentiel du laboratoire supposé galiléen R(OXYZ ),
l’axe OZ est descendant. On néglige tout frottement.
O O

lo
k l (t) k

m'
zv
h
z0 −

T m
z'0
z(t) M

→ Z
Z P
(a) (b)

Figure 1 – Oscillateur élastique (a). Étude d’un choc (b)

1. Oscillateur élastique

On considère la figure 1(a), et on étudie le mouvement d’un solide de masse M accroché à un ressort
vertical à spires non joinctives, sans masse, de longueur à vide l0 et de raideur k. Le barycentre G est
−→ −→
q
k
repéré à partir de l’autre extrémité fixe O, du ressort, par OG = z. u . On pose : ω =
z . M


1.1 Donner l’expression de la tension T (z) exercée par le ressort sur le solide.

Épreuve de Physique 1/6 Tournez la page S.V.P


Concours National Commun – Session 2020 – Filière TSI

1.2 Appliquer le principe fondamental de la dynamique, et montrer que l’équation différen-


k Mg
tielle du mouvement s’écrit : z̈ + M .(z − l0 − k ) = 0.
Mg
On pose : zc = l0 + k . On admet qu’à l’instant initial l’abscisse est OG (t = 0) = z0 < zc et la vitesse
g
du mobile est ż(t = 0) = v0 , avec 0 < v0 < ω . On étudie les oscillations du mobile.
1.3 Montrer que z(t) = zc + zm .cos(ωt + ϕ), et déterminer les constantes zm et tan( ϕ).
1.4 Tracer l’allure du portrait de phase en précisant le sens ; indiquer les coordonnées des
points : d’abscisse initiale z0 , d’abscisses extrêmales et celui où la vitesse est maximale.
1.5 Chute libre, choc et oscillations
On considère maintenant la figure 1(b). Un solide de masse m0 tombe en chute verticale, sans vitesse
0
initiale depuis une hauteur h, sur un autre solide de masse m = m4 ; ce dernier solide, suspendu à un
ressort de raideur k, était initialement immobile . Le choc a lieu à l’instant t = 0, et ensuite les deux
solides sont accolés et forment un seul solide de masse M, lié au ressort, et la position initiale de son
barycentre est z0 .
1.5.1 Déterminer l’expression de la vitesse v00 de la masse m0 juste avant le choc (t = 0− ).
1.5.2 Déterminer l’expression de la vitesse v0 de la masse M juste après le choc (t = 0+ ).
1.5.3 Déterminer l’équation horaire z(t) du solide de masse M après le choc.
2. Deux oscillateurs couplés par un ressort de raideur k c
Deux solides S1 et S2 de masses respectives m1 et m2 sont accrochés en deux points fixes O1 et O2 par
deux ressorts, respectivement, de raideur k1 et k2 , et de longueur à vide l10 et l20 . Les deux solides
sont reliés entre eux par un troisième ressort de raideur k c et de longueur à vide lc0 . Les deux solides
peuvent glisser sans frottements lelong de l’axe X 0 X et les barycentres des solides G1 et G2 sont
−−−→
repérés à partir des positions d’équilibres initiales Gi,e Gi = xi (t).−

u x , i = 1, 2 : voir figure 2.

Figure 2 – Deux oscillateurs couplés


2.1 En utilisant l1e , l2e et lce les longueurs respectives à l’équilibre des ressorts k1 , k2 et k c ; ainsi
que x1 et x2 , exprimer les quatre tensions :

→ −
→ −
→ −→
T 1 et T 1c exercées respectivement par les ressorts k1 et k c sur S1 ; ainsi que T 2 et T 2c
exercées respectivement par les ressorts k2 et k c sur S2 .
2.2 Établir le système d’équations différentielles des mouvements de S1 et de S2 .

On considère le cas particulier m1 = m2 = m et k1 = k2 = k ; on pose ω02 = mk et ωc2 = kmc .


2.3 Réécrire le système d’équations vérifiées par les élongations x1 (t) et x2 (t).
2.4 On introduit les changements de variables α = x1 + x2 et β = x1 − x2 .
Montrer que α(t) et β(t) sont sinusoïdales et exprimer leurs pulsations notées respective-
ment ωα et ω β en fonction de ω0 et ωc .
Déterminer la forme générale des solutions x1 (t) et x2 (t).

Épreuve de Physique 2/6 Tournez la page S.V.P


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Problèmes : oscillations ; couplages (barème : 16 points sur 20)

I er problème : étude d’un oscillateur électronique


I.1. Fonctions de transfert en régime sinusoïdal permanent de pulsation ω
On se propose de déterminer les fonctions de transfert de deux filtres passifs représentés en
figures 3(a) et 3(b).

Figure 3 – filtres passifs (a) et (b)


I.1.1. On considère d’abord le montage de la figure 3(a) faisant intervenir les condensateurs de
capacités C1 et C2 .
I.1.1.1. Déterminer la fonction de transfert complexe H 1 ( jω ) = vv2 .
I.1.1.2. Donner le nom de ce montage et indiquer son intérêt. Quelle relation existe entre les
phases de v2 (t) et v(t) ?
I.1.2. On considère maintenant le montage de la figure 3(b), faisant intervenir en amont du mon-
tage précédent un résistor de résistance R et une bobine d’inductance L.
I.1.2.1. Déterminer l’expression de l’impédance complexe Z formée par la bobine d’inductance
L et les deux condensateurs de capacités C1 et C2 .
v2
I.1.2.2. Montrer que la fonction de transfert complexe H 2 ( jω ) = v1 , peut s’écrire sous la forme :
1
H 2 ( jω ) = 1
a + jωb + jωd
Expliciter les coefficients a, b et d en fonction de R, L, C1 et C2 .
Déterminer les dimensions des coefficients a, b et d.
I.2. Étude d’un oscillateur à amplificateur linéaire intégré A.L.I (ou amplificateur opérationnel : AO)

On considère maintenant le montage de la figure 4. Dans ce montage, l’amplificateur linéaire intégré


est supposé parfait et en régime linéaire ; R1 et R2 sont les résistances de deux résistors.

Figure 4 – oscillateur à ALI


I.2.1. Quelles hypothèses fait intervenir la supposition que l’ALI est parfait et en régime linéaire ?

Épreuve de Physique 3/6 Tournez la page S.V.P


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I.2.2. Déterminer, en régime sinusoïdal permanent, la relation entre ve et vs faisant intervenir


R1 , R2 et H 2 ( jω ).

On relie maintenant R1 à la masse, ce qui revient à poser ve = 0.


On admet, sous certaines conditions, que ce montage est un oscillateur et que la tension vs (t) est une
fonction sinusoïdale du temps de pulsation ω0 .
I.2.3. Exprimer la condition d’oscillation par une relation entre R1 , R2 , C1 et C2 .
I.2.4. Déterminer la pulsation d’oscillation ω0 en fonction de L et C 0 , où C 0 est une capacité à
exprimer en fonction de C1 et C2 .
I.3. Étude d’un oscillateur à fréquence modulée

Pour réaliser un oscillateur à fréquence modulée, on branche une diode à capacité variable, appelée
aussi varicap, en parallèle avec la bobine d’inductance L.
Aucune connaissance sur la varicap n’est exigée, seulement qu’on l’assimile à un condensateur dont
la capacité C (s) est fonction d’une grandeur s susceptible de varier avec le temps. La capacité C (s)
varie avec s selon la loi : C (s) = A.sn , où A et n sont deux constantes positives.
Le montage de la figure 3(b) est alors modifié, et son nouveau schéma est représenté en figure 5(a)

Figure 5 – (a) : filtre passif à varicap ; (b) : oscillateur à fréquence modulée


I.3.1. Montrer que la fonction de transfert du filtre 5(a) peut s’écrire sous la forme :
1
H 3 ( jω ) = vv2 = 1
; et expliciter les coefficients a0 , b0 et d0 en fonction de
1 a + jωb0 + jωd
0 0

R, L, C1 , C2 et C (s).

On reprend le montage de la figure 4, après introduction du condensateur C (s), on obtient le montage


de la figure 5(b), dans lequel ve = 0.
I.3.2. On fixe s à la valeur constante S0 , pour laquelle C (s = S0 ) = C0 . Exprimer la pulsation ω0s
de l’oscillateur en fonction de L, C1 , C2 et C0 .
I.3.3. On impose maintenant s(t) = S0 + ε.cos(αt), où ε et α sont deux constantes positives.
I.3.3.1. Sachant que ε  S0 , établir l’expression approchée au premier ordre de C (t).
I.3.3.2. En déduire l’expression de la pulsation instantanée ωs (t) de l’oscillateur.
∆ω
I.3.3.3. On convient de poser ωs (t) = ω0s .(1 − ω0s .cos ( ωt )).
∆ω
Déduire les expressions de ω et du taux de modulation β = ω0s .

Épreuve de Physique 4/6 Tournez la page S.V.P


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I.4. Étude d’un démodulateur de fréquence


On considère le montage de la figure 6, où les trois AO (1,2 et 3) sont supposés idéaux et en
régime linéaire. La tension ue (t) est de la forme ue (t) = Um .sin(ωt) et la pulsation ω est supposée
constante (sauf dans la question I.4.5).

Figure 6 – montage démodulateur de fréquence


I.4.1. Déterminer les expressions des tensions u1 (t) et u2 (t).
I.4.2. La diode D est idéale, les éléments C4 et R4 sont tels que R4 C4 ω  1, on peut admettre que
l’ensemble joue le rôle de détecteur de crête ou d’amplitude ; et R4  R0 .
Donner les valeurs des tensions continues U3 et U4 .
I.4.3. Exprimer la tension de sortie us en fonction de U3 et U4 .
1
I.4.4. On pose ω0 = R3 C3 , montrer que la tension us s’écrit : us = Um ( ωω0 − ω ).
ω0

On considère ω = ω0 + ∆ω avec ∆ω  ω0 et on pose γ = = ∆f0f .


∆ω
ω0
Exprimer us en fonction de γ, en faisant un développement limité à l’ordre 2.
I.4.5. On admet que les résultats précédents restent valables lorsque la pulsation ω varie légère-
ment dans le temps autour de ω0 , le montage étudié est un démodulateur de fréquence.
Quelle condition doit satisfaire γ pour qu’il soit linéaire à 1% : us = k.∆ f , où k est une
constante à exprimer en fonction de Um et de la fréquence f 0 ?

II eme problème : suspension d’une voiture ; couplages et oscillations


Dans le référentiel terrestre galiléen R(OXYZ ), on étudie le mouvement du châssis d’une voiture,
assimilé à un solide (S) de masse M, de centre de masse G et de moment d’inertie I par rapport à
l’axe horizontal GX. Dans tout le problème, le mouvement de (S) s’effectue dans le plan YZ, et ce
solide admet le plan x = 0 comme plan de symétrie. Soit R0 ( GXY 0 Z 0 ) un référentiel lié au solide.
−→ −→
Le mouvement de ce solide est décrit par G (0, y(t), z(t)) et par l’angle θ = ( GY, GY 0 ). Le mou-
vement de la voiture s’effectue sur sol horizontal avec une vitesse horizontale vy = ẏ constante. A
l’arrêt G est situé sur l’axe OY donc z = 0. Voir figure 7.
La suspension de (S) est assimilée à deux ensembles de ressorts-amortisseurs visqueux de masse
négligeable et supposés verticaux. Les éléments avant et arrière de (S) sont affectés des indices 1


et 2 respectivement. La force F i = Fi .− →u z appliquée en Ai , par le ressort-amortisseur, est verticale
Fi,z = Ni − k i .zi − hi .z˙i , i = 1, 2 et zi est l’ordonnée de Ai avec zi,e = 0 à l’équilibre ; les quantités
Ni , k i , hi sont des constantes.

Épreuve de Physique 5/6 Tournez la page S.V.P


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On supposera toujours z, z1 , z2 , θ, ż, z˙1 , z˙2 , θ̇, z̈, z¨1 , z¨2 , θ̈ (élongations, vitesses et accélérations)
des infiniments petits de même ordre ; sinθ ≈ θ et cosθ ≈ 1. On donne : M = 103 kg, l1 = GA1 =
l2 l1
1, 30m, l2 = A2 G = 1, 70m et A2 A1 = l ; on pose λ1 = l + l2 et λ2 = l +l2 .
1 1

Figure 7 – étude des mouvements du chassis : translation verticale et rotation


II.1. Préliminaires
II.1.1. Exprimer z1 et z2 en fonction de z et θ.
II.1.2. Exprimer z et θ en fonction de z1 et z2 .
II.1.3. Exprimer les réactions normales N1 et N2 à l’équilibre ; puis calculer leur valeur.
II.2. A l’aide des théorèmes de la résultante cinétique et du moment cinétique, écrire les équations
différentielles du mouvement, projetées, dans les deux situations suivantes :
II.2.1. En utilisant les paramètres z1 et z2 : équations notées, respectivement, (I) et (II).
II.2.2. En utilisant les paramètres z et θ : équations notées, respectivement, (III) et (IV).
II.3. On cherche des solutions de la forme z1 = Z1 .e jωt et z2 = Z2 .e jωt avec Z1 , Z2 , ω des complexes.
II.3.1. Montrer que les équations (I) et (II) permettent d’obtenir le système :

( a(ω ) + j.b(ω )).Z1 + (c(ω ) + j.d(ω )).Z2 = 0




( a0 (ω ) + j.b0 (ω )).Z1 + (c0 (ω ) + j.d0 (ω )).Z2 = 0


Expliciter les grandeurs réelles a(ω ), b(ω ), c(ω ), d(ω ), a0 (ω ), b0 (ω ), c0 (ω ) et d0 (ω ).
II.3.2. Écrire l’équation P(ω ) = 0 donnant les pulsations complexes ω, sans développer le poly-
nome P(ω ) .
II.3.3. Si on prend I = M.l1 .l2 , donner la nouvelle expression Pc (ω ) de P(ω ), sans developper les
calculs.
II.4. On cherche des solutions de la forme z = Z.e jωt et θ = θ 0 .e jωt , avec Z, θ 0 , ω des complexes.
II.4.1. Écrire, sans les résoudre, les deux équations homogènes vérifiées par Z et θ0 .
II.4.2. Montrer que si on adopte les conditions k1 l1 = k2 l2 et h1 l1 = h2 l2 alors le couplage entre z et
θ disparait.
Dans la suite, on suppose les frottements visqueux négligeables h1 = h2 = 0, et on étudie toujours
les variables z et θ, dans le cas général.
II.4.3. Écrire le polynôme donnant les pulsations q propres possibles solutions d’un régime sinusoï-
k1 .l12 +k2 .l22
q
dal, en fonction de ω1 = k1M +k2
, ω2 = I et α = l2 .k√2 −l1 .k1 .
M.I
I
II.4.4. Montrer que la condition α = 0 permet une solution double, et exprimer alors le rapport M
en fonction des paramètres l1 et l2 .
II.4.5. Donner la solution double ω0 en fonction de ω1 ou ω2 .
II.4.6. On donne ω0 = 4π rad.s−1 , calculer littéralement et numériquement I, k1 , k2 .

Épreuve de Physique 6/6 Fin de l’épreuve

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