Calcul de L'incertitude de La Methode D'analyse Du BPL Par Auto Analyseur - Najib Mohamed
Calcul de L'incertitude de La Methode D'analyse Du BPL Par Auto Analyseur - Najib Mohamed
Présenté par :
♦ Mohamed NAJIB
Encadré par :
1
SOMMAIRE
INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………...1
CHAPITRE I:
PRESENTATION DU LABORATOIRE…………………………………………………………….………….2
CHAPITRE II :
GENERALITES………………………………………………………………………………..……….6
I - LA QUALITE………………………………………………………………….…….………………7
I.1- DEFINITION…………………………………………………………………………..........7
II - ASSURANCE QUALITE…………………………………………………………………………......8
VI - METROLOGIE…………………………………………………………………………………..…9
CHAPITRE III :
I- OBJET……………………………………………………………………………..…………...12
IV- RESPONSABILITE……………………………………………………………………………..12
V - GENERALITE……………………………………………………………………………….…12
V.1- DEFINNITIONS…………………………………………………………………………..12
2
CHAPITRE IV :
……………………………………………………………………………………………23
II.1.1 LA BALANCE………………………………………………………………………...27
II.1.2 LA VERRERIE……………………………………………………………………..….27
CONCLUSION………………………………………………………………………………………….33
3
Ce travail se situe dans le cadre de la mise en place d’une procédure analytique correcte avec une précision
acceptable, et permet de répondre à l’une des exigences de la nouvelle norme de l’accréditation des laboratoires
iso 17025.cette dernière permet d’évaluer les compétences techniques des laboratoires quand il s’agit d’effectuer
des types particuliers d’analyse, de mesure et d’étalonnage. Elle représente en outre une reconnaissance
formelle accordée aux laboratoires compétents, ce qui permet aux consommateurs de trouver et de choisir des
services fiables d’analyse et d’étalonnage qui répondent à leurs besoins.
La mesure de l’incertitude est un critère très important pour maintenir cette accréditation.
Ce rapport comporte dans un premier temps une partie concernant la présentation du laboratoire, d’autre
part une partie bibliographique contenant des définitions de la qualité, l'accréditation des laboratoires et de la
norme iso 17025, ensuite dans un troisième chapitre qui se veut représentatif du support et de la procédure
générale du calcul d’incertitude.
J’essayerai, après, dans un quatrième chapitre d’élaborer la procédure spécifique de l’estimation de
l’incertitude pour la méthode d’analyse, à savoir le BPL par auto analyseur.
4
PRESENTATION DU LABORATOIRE
I - INTRODUCTION:
Les exploitations minières de Khouribga disposent de deux laboratoires pour le contrôle de qualité du
phosphate prélevé par les exploitants aux différents stades de la production.
Ces laboratoires sont rattaches aux services méthodes et planifications de la division traitement.
Le laboratoire de Khouribga construit en 1971 et situe prés de l’ancienne usine de séchage de Khouribga.
Le laboratoire de Oued-Zem situe prés de l’ancienne laverie UZ a été opérationnel en 1961.Il reçoit des
échantillons des unités du traitement de la laverie UD, du parc de stockage EL WAFI, du complexe de Oued
Zem et du service d’exploitation de Sidi Daoui.
Les échantillons des unités de traitement de BNI-DIR et des services d’exploitation de Merah El Arech et Sidi
Chennane y sont analysés.
Les laboratoires effectuent le contrôle qualité de tous les produits sur l’ensemble du circuit de production depuis
le mine jusqu’au produit fini livré aux clients.
II - DESCRIPTION :
Le laboratoire des analyses chimiques de Oued-Zem, groupe OCP, est constitué généralement de 6 salles
qui sont principales, une cave et deux magazines.
II .1 : Salle de préparation :
Les analyses chimiques s’effectuent de quelque gramme de poudre sèche, à cette raison, les
échantillons reçus doivent être préparés avant ces analyses.
Les échantillons sont reçus dans des sacs en toile portant plusieurs indications, telles que l’origine ou bien le lieu
de prélèvement, la date, le code, la qualité et l’analyse désirée, ces échantillons vont subir les opérations
suivantes : le criblage, le quartage, l’étuvage, le broyage, le tamisage et la mise en capsule.
C’est là où se fait l’attaque d’apatite, soit avec l’acide chlorhydrique, soit avec l’acide perchlorique pour
solubiliser le phosphate. Notons dans certains essais, on n’utilise jamais l’acide perchlorique (HClO4) pour qu’il
n’y ait pas d’explosion au cours de calcination, tel que l’essai de la silice.
II .2 -SALLE DE BALANCE :
C’est la salle où on fait peser les échantillons avec des balances de précision qui sont certifiées, notons
aussi la présence de plusieurs dessiccateurs pour le refroidissement des échantillons.
L’absorption de lumière par les atomes fournit un puissant instrument analytique à la fois pour l’analyse
quantitative et qualitative. La spectroscopie d’absorption atomique (SAA) est basée sur le principe que les
atomes libres peuvent absorber la lumière d’une certaine longueur d’ondes. L’absorption de chaque élément est
spécifique, aucun autre élément n’absorbe sa longueur d’ondes. La SAA est une méthode basée sur un élément
unique, utilisée pour reconstituer l’analyse des métaux d’échantillons biologiques, métallurgiques,
pharmaceutiques et atmosphériques par exemple. La détermination spectroscopique d’espèces atomiques peut
seulement être réalisée à partir d’un échantillon à l’état gazeux, dans lequel les atomes individuels comme l’Ag,
l’Al, l’Au, le Fe et le Mg sont nettement séparés les uns des autres.
Ces salles occupent un grand espace au niveau du laboratoire : l’une d’auto-analyseur, pour la mesure
du BPL, l’autre de la spectrométrie pour le dosage des éléments de traces et une autre pour les analyses
courantes.
Généralement les différentes activités courantes au niveau de ces salles sont regroupées dans
le tableau suivant :
P2O5 Auto-analyseur :
(Technicon)
Calcimètre de
CO2 BERNARD
Phosphate Eléments de traces : Spectromètre
Cd, MgO, Feral, d’absorption atomique.
Al2O3….
SiO2
Gravimétrie.
SO3
Complexométrie par
Calcium EGTA.
DEFINITION DE LA QUALITE
METROLOGIE
I -LA QUALITE :
I .1- Définition :
Ensemble des caractéristiques d’une entité qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire des
besoins exprimés ou implicites.
Une entité : ce qui peut être décrit et considéré individuellement. Il peut être une activité ou un processus, un
produit, un organisme, un système, une personne ou une combinaison de l’ensemble de ces points.
Qualité métrologique :
Un besoin classique est que les mesures soient justes, c’est-à-dire, qu’elles fournissent
une valeur qui reflète correctement le vrai contenu de l’échantillon.
Qualité technique :
Une fois les analyses sont faites des décisions doivent être prises, il faut donc que la
fidélité de la méthode soit suffisante pour justifier ces décisions.
Qualité commerciale :
Ce besoin explicite se traduit par une exigence de rapidité dans l’envoi du résultat et
par une recherche de prestations au coût le plus faible possible.
Ce dernier besoin est apparu à la suite de considérations toxicologiques. Ainsi, on peut préférer utiliser
une technique analytique qui ne présentera pas d’innocuité pour l’utilisateur ou pour l’environnement.
Finalement, la qualité d’une analyse, comme la qualité de n’importe quel produit, ne se définit pas dans
l’absolu, elle correspond à une valeur d’usage.
Ainsi pour certains demandeurs, un résultat d’analyse sera de qualité quand il permettra de prendre une
décision avec un risque d’erreur correctement connu, mais c’est lorsqu’il sera fourni en un temps très bref.
II.1-Définition :
La réussite d’un projet d’assurance qualité au sein d’une entreprise se base sur les principes suivants:
- Ecrire ce qu’on doit faire
- Définir qui doit le faire et comment, avec qui ?
- Faire ce qui est écrit
- Saisir et corriger les écarts entre ce qui doit être fait et ce qui est fait
- Evaluer périodiquement le système pour assurer les corrections de dérives éventuelles
- Garder trace de l’ensemble selon les besoins d’historiques
- Transmettre et demander l’application de ces règles à ses fournisseurs
VI - METROLOGIE :
VI .1- Définition :
La métrologie embarrasse tous les aspects aussi bien théoriques que pratiques se rapportant
aux mesurages, quelle que soit l’incertitude de ceux –ci dans tous les domaines de la
science et e la technologie.
VI .2- La métrologie science et technique des mesures :
La métrologie au sens plus large, est l’étude des mesures et des techniques qui en
assurent l’exactitude et la fidélité (exactitude : un résultat juste dans les limites d’incertitude
déterminée – fiabilité des mesures pour éviter les erreurs).
Ce sont les mesures qui fournissent à l’homme des informations quantitatives sur le monde matériel qui
l’entoure et par conséquent sur les règles qui ordonnent la nature.
Pour assurer une bonne gestion du parc d’instruments de mesure, c’est-à-dire raccordement des
équipements de mesure aux étalons de référence, l’entreprise doit mettre en place un système de métrologie
adapté à ses besoins.
Donc le rôle de la fonction métrologique consiste à maîtriser l’aptitude à l’emploi de tous les moyens de
mesure utilisés dans l’entreprise et à la donner l’assurance.
La métrologie est une composante, essentielle de la qualité, elle constitue l’un de ces
trois paliers (normalisation certification, métrologie).
L’amélioration de la qualité que ce soit des produits ou des processus est devenue
une préoccupation majeure des entreprises industrielles.
Relever ce défi, impose aux entreprises de mieux maîtriser les instruments de mesure qu’elles utilisent,
tout erreur de mesurage dans la conception ou dans la fabrication d’un produit peut avoir des conséquences
désastreuses pour l’entreprise.
SUPPORT ET PROCEDURE GENERALE DE L’ESTIMATION DE
L’INCERTITUDE
I- OBJET :
Cette procédure décrit la méthodologie d’estimation des incertitudes des méthodes d’analyses des
phosphates.
II- DOMAINE D’APPLICATION :
La procédure d’estimation de l’incertitude s’applique à toutes les méthodes d’analyses réalisées aux
laboratoires.
III- DOCUMENTS ET REFERENCES NORMATIVES :
- NF ENV13005 : Guide pour l’expression de l’incertitude de mesure.
- Guide Eurachem / citac. Quantifier l’incertitude dans les mesures analytiques.
- Guide méthodologique pour l’estimation des incertitudes en analyse chimique.
-X06-067 : lignes directrices relatives à l’utilisation d’estimation de la répétabilité, de la reproductibilité et
de la justesse dans l’évaluation de l’incertitude de mesure.
- LPEE.LNM : Initiation au calcul des incertitudes.
IV- RESPONSABILITE :
- Le responsable qualité.
- Le responsable technique.
- Le correspondant qualité.
- Le correspondant métrologie.
V- GENERALITE :
V.1- DEFINITIONS :
Mesurande : grandeur particulière soumise à un mesurage.
Incertitude (de mesure) : paramètre associé au résultat d’un mesurage, qui caractérise la
dispersion des valeurs que l’on pourrait raisonnablement attribuer au mesurande.
Incertitude type µ(xi) : incertitude du résultat xi d’une mesure exprimée sous forme d’un
écart-type.
Incertitude type composée µc(y) : l’incertitude type composée du résultat y d’une
mesure lorsque l’on obtient le résultat à partir des valeurs de plusieurs autres grandeurs
égale à la racine carrée positive d’une somme de termes, les termes étant les variances
ou les covariances de ces autres grandeurs pondérées selon la façon dont varie le résultat
de la mesure en fonction de ces grandeurs.
Incertitude élargie µ : grandeur définissant un intervalle autour du résultat d’une mesure,
supposé comprendre une part importante de la distribution des valeurs qui pourraient
raisonnablement être attribuées au mesurande.
Facteur d’élargissement : facteur numérique utilisé comme multiplicateur de
l’incertitude type composée dans le but d’obtenir une incertitude élargie.
Evaluation de type A (de l’incertitude) : méthode d’évaluation de l’incertitude par
l’analyse statistique de séries d’observations.
Evaluation de type B (de l’incertitude) : méthode d’évaluation de l’incertitude par des
moyens différents de l’analyse statistique de séries d’observations.
Erreur de fidélité : Etroitesse de l’accord entre les résultats d’essais, d’analyses
indépendantes obtenus sous des conditions prescrites (répétabilité ou reproductibilité).
Erreur de justesse : Etroitesse de l’accord entre la valeur moyenne obtenue à partir de
série de résultats de mesure et une valeur de référence acceptée (étalon).
Mesurage direct : méthode de mesure dans laquelle la valeur d’une grandeur à mesurer
est obtenue directement par un instrument de mesure, ou un matériel d’essais ou
d’analyses.
Mesurage indirect : méthode de mesure dans laquelle la valeur de la grandeur à mesurer
est déterminée directement à partir de la mesure de plusieurs paramètres.
Répétabilité : Etroitesse de l’accord entre les résultats des mesurages successif du même
mesurande, mesurages effectués dans la totalité des même conditions de mesure.
Reproductibilité : Etroitesse de l’accord entre les résultats des mesurages du même
mesurande, mesurages effectués en faisant varier les conditions de mesures.
Ecart-type de répétabilité : c’est un paramètre de la dispersion de la distribution des
résultats d’essais obtenus dans des conditions de répétabilité.
Ecart-type de reproductibilité : c’est un paramètre de la dispersion de la distribution des
résultats d’essais obtenus dans des conditions de reproductibilité.
V.2- Termes statistiques :
Moyenne arithmétique m: Valeur de la moyenne arithmétique d’un échantillon
n
1
de n résultat, m= *∑ Xi
n i =1
Ecart-type de l’échantillon S: Une estimation de l’écart-type de la population
issu d’un échantillon de n résultats.
n
1
S2 = *∑( Xi − m )2
(n − 1) i=1
Avec :
σ : l’écart-type.
x=±∞ p(x) = 0
p(x)
68%
X
95%
99.9%
= 2 * prob ( 0 ≤ T ≤ 1 )
Le risque d’erreur α le plus utilisé dans l’industrie est α =5% (normalement α doit être
compris entre 0 et 10%).
V.4- les tests :
Recherches des donnés suspectes et aberrantes :
Afin de rechercher les valeurs suspectes et aberrantes dans une série statistique de mesure, on procède
comme suit :
a. Si la statistique du test est inférieure ou égale à la valeur critique relative à 5%,
la valeur enregistrée est acceptée comme correcte.
b. Si la statistique du test est supérieure à la valeur critique relative à 5% et
inférieure ou égale à la valeur critique relative à 1%, la valeur enregistrée est
dite suspecte et affectée d'un simple astérisque, et entre dans les calculs.
c. Si la statistique du test est supérieure à la valeur critique relative à 1%, la
valeur enregistrée est statistiquement aberrante et signalée par un double
astérisque.
Dans la pratique, la recherche des données aberrantes s'effectue selon l'ordre suivant :
Recherche dans les variances aberrantes : Test de Cochran.
Recherche dans les moyennes aberrantes : Test de Grubbs
Recherche dans les résultats aberrantes : Test de Grubbs.
p
C = (Smax)2 / ∑ Si2 < C(α,n,p)
i =1
I=1
∑S
i =1
i
2
: La somme des variances des p séries.
La valeur C ainsi calculée est comparée à la valeur lue dans la table de Cochran pour la probabilité
considérée.
- Si le facteur de C calculé est inférieur ou égal au facteur lu avec un risque α de 5% alors la variance testée est
considérée comme correcte.
- Dans le cas contraire, la variance est dite suspecte ou aberrante selon le seuil considéré (α = 5% ou 1%) et les
valeurs de la série incriminée doivent être alors testées.
Le test de Grubbs sera alors appliqué pour rechercher les moyennes "suspectes" ou " aberrantes ".
On applique également le test de Grubbs sur les valeurs Xij de la série incriminée:
-Si le facteur de Grubbs calculé est inférieur ou égal au facteur lu dans la table
alors les résultats de la série incriminée sont homogènes, la série est alors, soit :
- Rejetée si elle est aberrante et est signalée par un double astérisque,- Gardée
dans le traitement est dite suspecte et affectée d'un simple astérisque.
-Dans le cas contraire, la valeur est dite suspecte ou aberrante selon le seuil considérée (5% ou1%) et la valeur
sera alors rejetée.
VI- TERMINOLOGIES DES INCERTITUDES :
Incertitude de type A : Issu de l'analyse statique expérimentale se basant sur l’écart-
type de la répétabilité et de la reproductibilité: C'est une évaluation statistique qui
correspond à l'écart-type expérimentale.
Incertitude de type B : Toute autre cause d'erreur qui n'est pas de type A. Elle est
reliée aux incertitudes des instruments de mesures, des étalons de référence, des
indicateurs… etc. C'est une évaluation qui n'est pas expérimentale et elle est
estimée par une grandeur ayant les caractéristiques d'un écart-type.
Incertitude composée : C'est l'incertitude qui prend en compte les deux types
d'évaluation des incertitudes-types (A ; B): Elle s'obtient différemment dans le cas
d'un message direct ou d'un message indirect.
Incertitude élargie : Laquelle est obtenue au moyen de la multiplication de
l’incertitude composé par le coefficient d’élargissement K :
U = K Uc
VII.1- Incertitude-type B :
VII.1.1- Incertitude-type due à l’utilisation d’un instrument étalonné :
On connaît alors la valeur de l’incertitude d’étalonnage donnée par K=2 (niveau de confiance à 95%).
De plus, cette incertitude est égal à Iét=K*UB avec UB équivalent à un écart-type, d’où :
UB = Iétalonnage / K =Iét / 2
UB = EMT/3
SR= ((S ) + (S ))
2
r
2
L
p p
(Sr) = ∑((ni-1)*(Si) ) / ∑ni-p
2 2
i=1 i=1
Avec
p : Nombre de série (ici p = 10)
ni : Nombre d’analyse répétées au sein d’une série i (ici ni = 3).
Avec
∑ n (x )
p 2
1
−x
2
(Sd) = ( )*
p −1 i =1
i i
1 p
ni2
Et : n = * N − ∑
p −1 i =1 N
Avec
2 n
L’incertitude composée est donnée par la formule suivante : Uc= S R + ∑ Ubi2
i =1
Donc :
Uc = 2 n
S r + S L2 + ∑Ubi2
i =1
L’incertitude élargie est donnée par la formule suivante avec un niveau de confiance de
95% (k=2).
U = 2 Uc
Note :
Lors de la détermination des incertitudes quelque soit le dernier chiffre, on arrondit toujours l’avant
dernier chiffre au chiffre supérieur.
ANALYSEUR
Objet :
Cette procédure a pour objet de détailler la méthodologie de calcul des incertitudes afin
d’évaluer l’incertitude de mesure issue d’une analyse du BPL par l’auto analyseur.
I- Dosage du BPL par l’auto analyseur
I.1- principe :
Le principe de cette méthode repose sur la mise en solution de l’échantillon par attaque
perchlorique ; formation d’un complexe entre les ions phosphorique, vanadiques et molybdiques ; ainsi que la
détermination de la teneur de phosphate en BPl par spectrophotométrie d’absorption automatique à l’aide d’une
auto analyseur.
La spectrophotométrie d’absorption automatique est une méthode analytique et quantitative fondée
sur la loi de Beer Lambert, elle est fixée sur une longueur d’onde de 430 nm l’appareil donne directement le
pourcentage du BPL contenant dans le phosphate.
Description de la technicon :
La technicon se compose des éléments suivants :
Distributeurs des échantillons : qui est sous forme d’un plateau contenant des
Godets ou on met les solutions d’échantillons
Pompe proportionnant : c’est ou se préparent les solutions colorés en mélangeant
automatiquement la solution de l’échantillon avec le réactif vanado molybdique et l’eau distillé
Bobine de délai ou forme le complexe stable et colorés
Colorimètre qui mesure la densité optique des solutions et envoie les résultats a l’enregistreur
Enregistreur il donne le graphe qui indique directement le pourcentage en BPL
Prise d’essai : Pour les phosphates minéraux, peser exactement 1 g finement broyé et séché dans une étuve
réglée à 105°C pendant 2 heures.
Mise en solution :
. Introduire la prise d’essai dans un bêcher de 250ml, mouiller avec quelques millilitres d’eau.
. Laisser refroidir. Rincer le verre de montre sur le bêcher et transvaser dans une fiole jaugée
de 500 ml en rinçant soigneusement le bêcher avec de l’eau de robinet.
. Compléter au trait de jauge avec l’eau de robinet, homogénéiser et filtrer sur papier filtre
plissé.
Ubalance = (U 2
b + U R2 + U p2 )
II.1.2- Verrerie:
II.1.2.1- Température: la verrerie classe A est borosilicaté :
avec: tmax=30 °C ;
-6
U T = λ ( 30 − 20 ) = 10 . λ = 10 −4 λ =10 °C-1 pour le
II.1.2.2- Précision :
. 0,25
U p ( fiole500ml ) = = 0,1443 U ( fiole 500 ml ) = U T2 + U 2
pfiole
3
C BPL * V * 100
∂f ∂f ∂f
f = % BPL = U%2 BPL= ( )2 *UPE
2
+( )2 *UV2 +( )2 *UC2
PE ∂PE ∂V ∂C
Avec :
∂f V ∂f C ∂f − (C * V )
= *100 , = *100 , = * 100
∂C PE ∂V PE ∂ PE PE 2
2
U PE :Incertitude.du.balance
(UA)2 = (SR)2
Avec SR : Ecart-type de reproductibilité
SR= ((S ) + (S ))
2
r
2
L
Sr : Ecart-type de répétitivité.
SL : Ecart-type inter-séries caractérisant les erreurs dues au milieu ambiant.
p p
(Sr)2=∑((ni-1)*(Si)2) / ∑ni-p
Variance inter-séries :
S d2 − S r2
S 2
L =
n
p
∑n
p
i (X i − X )2 N −∑
n i2
SCE d i =1 N
S d2 = = et n= i =1
p −1 p −1 p −1
II.3-Incertitude composée :
U = 2 Uc
Durant ce travail, j’ai essayé d’élaborer une procédure générale d’estimation des incertitudes des méthodes
d’analyses du laboratoire.
Cette étude se compose en deux étapes importantes :
Une étape théorique : qui permet de déterminer les composantes de type
B de l’incertitude.
Une étape de manipulation : qui permet de déterminer les composantes de
type A de l’incertitude.
La combinaison de ces deux étapes nous donne l’incertitude composée puis l’incertitude élargie. Cette
dernière correspond à l’incertitude de mesure pour une valeur de la grandeur mesurée.
A partir des résultats obtenus, on peut dire que la valeur annoncée ± l’incertitude estimée caractérise
effectivement la valeur vraie recherchée.
Une telle expérience dans le service d’accueil ne peut être qu’enrichissante, influence positivement ma
personne et mon devenir.
L’originalité de ce stage consiste à connaître de près le laboratoire, son fonctionnement, sa nécessité et la
manière avec laquelle il gère ses activités.
Le stage était de toute importance vu qu’il m’a permis de tisser de bonnes relations avec le personnel du
service et d’entamer prochainement dans de meilleures conditions ma carrière professionnelle.