Valorisation du Jus de Mucilage de Cacao
Valorisation du Jus de Mucilage de Cacao
Union-Discipline-Travail
ANNEE :
N° D’ORDRE : THESE DE DOCTORAT
078
……………………….
Mention : Agriculture et Foresterie Tropicale
JURY
Présidente : Madame TIDOU Abiba Sanogo épse KONE, Professeur
Titulaire, Université Jean Lorougnon Guédé.
Directeurs : Monsieur BEUGRE Grah Avit Maxwell, Professeur
Titulaire,Université Jean LOROUGNON GUEDE
Madame CAMARA Fatoumata épouse FADIKA, Maître de
Conférences, Université Nangui ABROGOUA
Rapporteur :Monsieur ANGAMAN Djédoux Maxime, Professeur
Titulaire, Université Jean Lorougnon Guédé.
Examinateur 1 : Monsieur BOUATENIN Koffi Maïzan Jean-Paul, Maître
de Recherche, Université Nangui ABROGOUA
Examinateur 2 : Monsieur DIOMANDE Massé, Maître de Conférences,
Université Jean LOROUGNON GUEDE
Soutenue publiquement
le :31 Juillet 2023 1
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
Une thèse, tant nominative soit-elle, est avant tout un travail de réflexion collective. Ainsi, au
terme de ce travail, il est pour nous un plaisir et un devoir de remercier sincèrement toutes les
personnes qui ont participé à sa réalisation.
En premier lieu, je remercie les autorités académiques de l’Université Jean Lorougnon GUEDE
et de l’Université Nangui ABROGOUA en l’occurrence les Professeurs titulaires ADOHI
Krou Adjo Viviane et TANO Yao, respectivement Présidente et Président de nous avoir
acceptés dans leur institution.
Nous tenons à remercier Monsieur KONE Tidiani, Professseur titulaire, Vice-Pésident chargé
de la Pédagogie, de la Vie Universitaire et de l’Innovation Technologique de l’Université Jean
Lorougnon GUEDE qui a toujours été disponible pour répondre aux préoccupations des
étudiants au plan académique.
Nous tenons à dire également merci à Monsieur AKAFFOU Doffou Sélastique, Professeur
titulaire, Vice-Président chargé de la Planification, de la Programmation et des Relations
Extérieures de l’Université Jean Lorougnon GUEDE pour son implication au bien-être des
étudiants.
Nous remercions Monsieur BEUGRE Grah Avit Maxwell, Professeur titulaire à l’Unité de
Formation et de Recherche d’Agroforesterie de l’Université Jean Lorougnon GUEDE (Daloa)
et Madame CAMARA Fatoumata épse FADIKA, Maître de Conférences à l’Unité de
Formation et de Recherche des Sciences et Technologies des Aliments de l’Université Nangui
ABROGOUA qui n’ont ménagé aucun effort pour superviser ce travail.
ii
AUX MEMBRES DE NOTRE JURY
Nous vous remercions de l’honneur que vous nous avez fait en acceptant de présider notre jury.
Nous vous remercions de votre enseignement et nous vous sommes très reconnaissants de bien
vouloir porter intérêt à ce travail. Nous avons bénéficié, au cours de nos études, de votre
enseignement clair et précis. Votre gentillesse, vos qualités humaines, votre modestie n’ont rien
d’égal que votre compétence. Veuillez trouver ici, professeur, l’expression de nos sincères
remerciements.
Vous nous avez fait un grand honneur en acceptant de me confier ce travail. Je vous remercie
de votre patience, votre disponibilité, de vos encouragements et de vos précieux conseils dans
la réalisation de cette thèse. Votre compétence, votre dynamisme et votre rigueur ont suscité
une grande admiration et un profond respect. Vos qualités professionnelles et humaines me
servent d’exemple. Veuillez croire à l’expression de ma profonde reconnaissance et de mon
grand respect.
Votre présence au sein de notre jury constitue pour moi un grand honneur. Par votre modestie,
vous m’avez montré la signification morale de notre profession. Nous vous remercions de votre
enseignement et gentillesse. Qu’il me soit permis de vous présenter à travers ce travail le
témoignage de mon grand respect et l’expression de ma profonde reconnaissance.
Nous sommes infiniment sensibles à l’honneur que vous nous faites en acceptant de siéger
parmi notre jury de thèse. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude pour votre
iv
TABLE DES MATIERES
bienveillance et votre simplicité avec lesquelles vous nous avez accueillis. Veuillez trouver ici,
cher Maître, le témoignage de notre grande estime et de notre sincère reconnaissance.
Nous vous remercions de nous avoir honorés par votre présence. Nous vous remercions de votre
enseignement et nous vous sommes très reconnaissants de bien vouloir porter intérêt à ce travail.
Vous avez accepté aimablement de juger cette thèse. Cet honneur nous touche infiniment et
nous tenons à vous exprimer notre profonde reconnaissance. Veuillez accepter, cher maître,
dans ce travail l’assurance de notre estime et notre profond respect.
Nous remercions les grandes familles MIAN et COULIBALY de leur soutien spirituel, moral
et financier.
v
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS................................................................................................................... ii
INTRODUCTION .......................................................................................................................1
GÉNÉRALITÉS ..........................................................................................................................5
vi
TABLE DES MATIERES
2-1- Récolte des cabosses ......................................................................................................15
vii
TABLE DES MATIERES
5-2- Jus de mucilage de cacao .............................................................................................. 31
6- Bioéthanol ............................................................................................................................ 31
1- Matériel ................................................................................................................................. 41
1-1-Matériel végétal.............................................................................................................. 41
2- Méthodes .............................................................................................................................. 42
viii
TABLE DES MATIERES
2-3-6-Détermination de la teneur glucides totaux et valeur énergétique des jus de
mucilage ............................................................................................................................ 47
2-3-7-Dosage des acides organiques et des vitamines....................................................... 47
2-3-7-1-Dosage des acides organiques .............................................................................. 47
2-3-7-2-Dosage des vitamines ........................................................................................... 48
2-3-8-Dosage des polyphénols totaux ............................................................................... 49
2-3-9- Dosage des flavonoïdes totaux ............................................................................... 49
2-3-10- Tanins totaux ........................................................................................................ 49
2-3-4-Dosage des activités antioxydantes ......................................................................... 50
2-3-4-1- Activité antiradicalaire : DPPH (2,2-diphényl-1-picryl-hydrazyl) ..................... 50
2-3-4-2-Pouvoir réducteur-antioxydant du fer : FRAP (ferricyanure de potassium-
chlorure ferrique)............................................................................................................... 50
2-4- Analyses physico-chimiques et microbiologiques du jus de mucilage au cours de la
fermentation .......................................................................................................................... 51
2-4-1-Mesure du pH .......................................................................................................... 51
2-4-2- Détermination de l’acidité titrable .......................................................................... 51
2-4-3- Mesure de l’extrait sec réfractométrique ................................................................ 51
2-4-4-Dosage de l’éthanol ................................................................................................. 52
2-4-5- Détermination de la charge levurienne au cours de la fermentation ...................... 52
2-5-Isolement des levures ..................................................................................................... 53
ix
TABLE DES MATIERES
3-2-Détermination des paramètres cinétiques ...................................................................... 57
x
TABLE DES MATIERES
CHAPITRE I : ÉVALUATION DES PARAMÈTRES BIOCHIMIQUES,
PHYTOCHIMIQUES, NUTRITIONNELLES ET FONCTIONNELLES DU JUS DE
MUCILAGE DE CACAO AU COURS DE LA CONSERVATION À LA TEMPÉRATURE
AMBIANTE (28±2 °C) ............................................................................................................ 66
1- Résultats ................................................................................................................................ 66
1-3- Moment de consommation du jus de mucilage de cacao selon les localités ................... 68
1-5- Évolution des paramètres biochimiques des jus de mucilage de cacao au cours de la
conservation .......................................................................................................................... 71
I-5-1- Évolution des paramètres biochimiques des jus de mucilage de cacao au cours de la
conservation....................................................................................................................... 71
1-5-2- Évolution de la teneur en vitamines des jus de mucilage de cacao au cours de la
conservation....................................................................................................................... 74
1-5-3- Évolution de la teneur en acides organiques des jus de mucilage de cacao au cours
de la conservation .............................................................................................................. 75
1-5-4- Évolution de la valeur énergétique des jus de mucilage de cacao au cours de la
conservation....................................................................................................................... 78
1-6- Évolution de la teneur en composés phénoliques des jus de mucilage de cacao au cours
de la conservation à la température ambiante....................................................................... 78
xi
TABLE DES MATIERES
antioxydantes ........................................................................................................................ 83
xii
TABLE DES MATIERES
1-6 1- Chromatographie par échange d’anions avec le gel DEAE Sepharose Fast Flow116
1-6-2- Paramètres de la purification partielle des pectinases .......................................... 116
1-6-3- Caractéristiques physico-chimiques des pectinases partiellement purifiées 118
1-6-3-1-Effet du pH sur l’activité enzymatique .............................................................. 118
1-6-3-2-Effet de la température sur l’activité enzymatique............................................. 118
1-6-4- Constantes cinétiques des pectinases partiellement purifiées............................... 119
2- Discussion ........................................................................................................................... 121
1- Production de bioéthanol par fermentation du moût sucré de sorgho par les souches de levures
résistantes à l’éthanol : Rhodotorula mucilaginosa, Debaromyces hansenii, Saccharomyces
cerevisiae, Pichia kurdiavzevii ............................................................................................... 129
I-2-1-Évolution du volume CO2 (g/L) dégagé au cours de la fermentation des moûts 131
1-2-2-Évolution de la croissance levurienne au cours de la fermentation des moûts 131
1-3- Degré alcoolique des distillats provenant des différentes fermentations .................... 132
1-4-Clarification des jus d’orange et d’ananas par les pectinases produites par les espèces de
Yarrowia lipolytica ............................................................................................................. 134
1-4-1- Activités enzymatiques des extraits bruts et partiellement purifiés des espèces de
Yarrowia lipolytica Tias J0-6 ; YA J3-1 et Buy J2-1...................................................... 134
1-4-2-1- Paramètres physico-chimiques des jus d’orange et ananas clarifiés ................. 135
1-4-2-2-Teneurs en composés phénoliques et activité antioxydante des jus clarifiés ..... 137
xiii
TABLE DES MATIERES
1-5- Corrélation entre composés phénoliques et activité antioxydante des jus de fruits
clarifiés ............................................................................................................................ 139
2- Discussion ........................................................................................................................... 140
xiv
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
°C : Degrés Celsius
ADNr : ADN ribosomique
AOAC : Association des chimistes agricoles officiels
AT : Acidité titrable
BET : Bromure d’éthidium
CLHP : Chromatographie liquide haute performance
CNRA : Centre National de Recherche Agronomique
CNUCED : Conférences des Nations Unies sur le Commerce et le Développement
CO2 : Dioxyde de Carbone
DNS : acide 3,5-dinitrosalicylique
DO : Densité Optique
DPPH : 2,2-diphényl-1-picryl-hydrazyl
EDTA : Acide Ethylène diamine tétra-acétique
ESR : Extrait sec réfractométrique
FAO : Organisation pour l'alimentation et l'agriculture
FRAP : Ferricyanure de potassium-chlorure ferrique
FRAP : ferricyanure de potassium-chlorure ferrique
IRAD : Institut de Recherche Agricole pour le Développement
J.-C. : Jésus Christ
LAB : Bactéries lactiques
LDL : Low Density Lipoprotein
NaCl : Chlorure de Sodium
NaOH : Hydroxyde de Sodium
PCR : Réaction de polymérisation en chaîne
pH : Potentiel d’Hydrogène
Rpm : Rotation par minute
TBE : Tris/Borate/EDTA
UFC/g : Unité Formant colonie par gramme
UFC/mL : Unité formant colonie par millilitre
YPDA : Yeast peptone dextrose agar
xiii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Composition biochimique du jus de mucilage de cacao ....................................... 27
Tableau II : Valeur nutritionnelle du jus de mucilage de cacao ............................................. 28
Tableau III : Propriétés physico-chimiques de l’essence et de l’éthanol ................................ 33
Tableau IV : Composition du mélange réactionnel (volume final : 50 µL) ............................ 56
Tableau V : Profil socio-démographique des personnes interrogées ...................................... 67
Tableau VI : Moment de consommation du jus de mucilage de cacao par localités .............. 69
Tableau VII : Nature des effets bénéfiques du jus de mucilage de cacao par localité ............ 69
Tableau VIII : Quantités de jus de mucilage de cacao consommées par localité ................... 70
Tableau IX : Temps de conservation du jus de mucilage de cacao dans les localités ............. 71
Tableau X : Teneur des paramètres biochimiques (%) des jus de cacao au cours de la
conservation .............................................................................................................................. 73
Tableau XI : Teneur en vitamines (g/L) des jus de mucilage de cacao au cours de la
conservation .............................................................................................................................. 75
Tableau XII : Teneur en acides organiques (g/L) des jus de mucilage de cacao au cours de la
conservation .............................................................................................................................. 77
Tableau XIII : Valeurs propres et variances expliquées des axes principaux à 0h de
conservation .............................................................................................................................. 84
Tableau XVII : Valeurs propres et variances expliquées des axes principaux à 48 h de
conservation .............................................................................................................................. 87
Tableau XVIII : Corrélation entre les activités antioxydantes et les teneurs en composés
phénoliques à 48 h de conservation .......................................................................................... 87
Tableau XXII : Distribution des espèces de levures identifiées ........................................... 109
Tableau XXIII : Identification des 6 isolats de levure sélectionnées .................................... 115
Tableau XXVII : Paramètres physico-chimiques des jus d’orange clarifiés......................... 136
Tableau XXVIII : Paramètres physico-chimiques des jus d’ananas clarifiés ....................... 136
Tableau XXIX : Teneurs en composés phénoliques et activité antioxydante des jus clarifiés
................................................................................................................................................ 138
Tableau XXX : Matrice de corrélation de Pearson entre les composés phénoliques et les
activités antioxydantes ............................................................................................................ 139
xv
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Cabosse de cacao ...................................................................................................... 8
Figure 2 : Graines de cacao avec et sans pulpe ......................................................................... 9
Figure 3 : Cabosse de la variété Criollo .................................................................................. 10
Figure 4 : Cabosse de la variété Forastero ............................................................................... 10
Figure 5 : Cabosse de la variété trinitario ................................................................................ 11
Figure 6 : Cabosse de la variété Mercedes .............................................................................. 12
Figure 7 : Cabosse de la variété Cacao brésilien .................................................................... 13
Figure 8 : Cabosse de la variété Nacional ............................................................................... 13
Figure 9 : Cabosse de la variété CCN-51 ................................................................................ 14
Figure 10 : Principaux pays producteurs de cacao .................................................................. 15
Figure 11 : Écabossage du cacao ............................................................................................. 16
Figure 12 : Fermentation en tas du cacao ................................................................................ 17
Figure 13 : Fermentation en caisse .......................................................................................... 18
Figure 14 : Techniques de brassage au cours de la fermentation du cacao ................. …...25
Figure 15 : Dispositif de collecte de jus de cacao par entassement des fèves ................... 25
Figure 16 : Production du jus de mucilage de cacao par activité pectinolytique des levures . 26
Figure 17 : Fermentation acétique se produisant dans le jus de mucilage ............................... 27
Figure 18 : Structure de l’épicatéchine .................................................................................... 29
Figure 19 : Polyphénols en fonction de l’origine du cacao ..................................................... 30
Figure 20 : Production d’aliment pour bétail à partir de coques de cacao................................ 31
Figure 21 : Production mondiale d’éthanol par zone géographique en 2019 .......................... 34
Figure 22 : Matières premières utilisées pour la production d’éthanol pour les
biocarburants............................................................................................................................. 34
Figure 23 : Déméthylestérification des pectines par les PME ................................................. 37
Figure 24 : Action des polygalacturonases sur l’acide polygalacturonique ......................... 38
Figure 25 : Réaction catalysée par les pectines lyases (PL) .................................................... 39
Figure 26 : Cabosse de cacao .................................................................................................. 41
Figure 27 : Jus de mucilage de cacao ...................................................................................... 41
Figure 28 : Site d’échantillonnage et enquête ......................................................................... 42
Figure 29 : Mesure de la viscosité ........................................................................................... 61
Figure 30 : Valeur énergétique des jus de mucilage cacao au cours de la conservation ......... 78
xvii
LISTE DES FIGURES
xviii
LISTE DES FIGURES
xix
LISTE DES FIGURES
xx
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE I : Fiche d’enquête
xxi
INTRODUCTION
Le cacaoyer (Theobroma cacao Linné) est principalement cultivé pour ses fèves dans
les plantations des régions tropicales du monde entier (Lopez & Dimick, 1995). Les principaux
producteurs sont la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Cameroun avec plus de 70% de la production
mondiale. La production de la Côte d'Ivoire, seule représente pour plus de 35 % de la production
mondiale (ICCO, 2019). Le pays occupe le 1er rang au niveau mondial. La totalité de la
production ivoirienne était destinée à l'exportation dans les pays industriels (Europe et
Amérique) où les fèves de cacao fermentées rentaient principalement dans la préparation de
chocolat et de graisses utilisées dans les cosmétiques, les industries pharmaceutiques et les
produits alimentaires (Moscatto et al., 2004, Guehi et al., 2007). Lafermentation du cacao est
l'une des étapes de la transformation post-récolte qui influence la qualité finale du produit. Dans
les cabosses, les fèves de cacao sont noyées dans une masse de pulpe mucilagineuse. Après
avoir retiré les fèves entières, la pulpe mucilagineuse est dégradée par les enzymes
pectinolytiques pour produire un jus de mucilage communément appelé "eau de cacao" (Barel,
2013). Ainsi, le processus de fermentation des fèves de cacao génère des sous-produits qui sont
souvent abandonnés comme déchets.
En effet, lors du décorticage, plus de 300 millions de litres de jus de mucilage, produits
chaque année, sont abandonnés dans les champs (Anvoh, 2013). Le jus de mucilage est riche en
sucres fermentescibles tels que le glucose, (2,4-4,1 %), le fructose (4,2-6,2 %) et le saccharose
(2,1-3,2 %) et présente une concentration élevée, notamment en acide citrique (2,1- 2,4 %)
(Schwan, 1998 ; Ardhana & Fleet, 2003). Aussi d'autres acides organiques sont-ils également
présents en plus petites quantités, comme l'acide lactique (0,03 %) et l'acide acétique (0,04 %)
(Schwan, 1998 ; Ardhana & Fleet, 2003). Le pH du jus a été évalué à un peu moins de 4,0
(Sanchez et al., 1985). Les caractéristiques de ce jus sont propices à la prolifération de plusieurs
microorganismes, tels que les levures, les bactéries acétiques, les bactéries lactiques au cours de
la fermentation. L’activité de ces microorganismes conduit à la formation de divers produits
finaux métaboliques tels que les alcools, l'acide acétique et d'autres acides organiques. Plusieurs
études antérieures ont examiné la dynamique microbienne et les espèces impliquées dans la
fermentation spontanée des fèves de cacao (Roelofsen, 1958 ; Schwan et al., 1995 ; Ardhana,
2003 ; Jespersen et al., 2005 ; Nielsen et al., 2005 ; Nielsen et al., 2007 ; Camu et al., 2007 ;
Daniel et al., 2009 ; Garcia-Armisen et al., 2010 ; Lefeber et al., 2011 ; Papalexandratou et al.,
2011a, b ; Nielsen et al., 2012).
Aussi, le niveau élevé d'alcool obtenu après quelques jours de fermentation du jus
pourrait-il suggérer la présence de levures susceptibles d'avoir une résistance et une tolérance
relativement élevées à l'alcool. En effet, la forte teneur en éthanol du jus de mucilage de cacao
fermenté avait été déjà signalée par plusieurs auteurs. Ainsi, Anvoh (2013) a montré que les
concentrations en alcool du jus de mucilage sous fermentation contrôlée à 28 °C et 35 °C étaient
à 7,8±0,2 % et 8,4±0,3 % respectivement. Cocolin et al. (2016) ont rapporté que 38 % et 54 %
du total des isolats de la fermentation des fèves de cacao étaient capables de se développer
respectivement à 8, 10 et à 12 % (v/v) d'éthanol. Saccharomyces cerevisiae a montré la plus
forte croissance à 12 % d'éthanol. De plus, le jus de mucilage de cacao fermenté, par sa forte
teneur en éthanol, pourrait être utilisé pour la production de bioéthanol. Le bioéthanol a été
identifié comme le biocarburant le plus utilisé dans le monde, car il contribue de manière
significative à la réduction de la consommation de pétrole brut et de la pollution
environnementale. Il peut être produit à partir de différents types de matières premières telles
que le saccharose, l'amidon, la biomasse lignocellulosique et algale, par un processus de
fermentation par des microorganismes (Azhar et al., 2017). Ainsi, plusieurs études ont été
réalisées dans le but de produire du bioéthanol afin de l’utiliser comme biocarburant (Yan et al.,
2015 ; Ishola et al., 2015 ; Moon et al., 2012 ; Peng et al., 2011 ; Yu et al., 2007 ; Lu et al.,
2013).
Par ailleurs, le jus de mucilage contient une teneur importante en pectine (Baensch, 2000
; Barel, 2009 ; Anvoh, 2013) qui suggérerait la présence de levures productrices de pectinases.
Appartenant aux enzymes de la famille des hydrolases telles que, l’α-amylase, la cellulase, les
pectinases sont parmi les plus importantes enzymes à l’échelle industrielle, ce qui fait d’elles,
un des outils-clés des biotechnologies (Little, 2004). Les enzymes pectinolytiques occupent une
position centrale avec 25 % du marché global des enzymes (Ruiz et al., 2017). Une croissance
de 5,8 % est attendue pour la période de 2017 à 2022 (Industrial Enzyme Market, 2017). Dans
l’industrie agroalimentaire, les pectinases sont utilisées principalement dans la clarification des
jus de fruits (Alkorta et al., 1998 ; Kashap et al., 2001 ; Duvetter et al., 2005 ; Jayani et al.,
2005 ; Meryandini et al., 2017). Les enzymes d’origine microbienne présentent un large
domaine d’applications, tels que l’industrie alimentaire, les détergents pour lessives, l’industrie
des tanneries et l’industrie pharmaceutique. Environ 40 % des enzymes industrielles sont
d’origine fongique (Botton et al., 1990). En Côte d’Ivoire, l’industrie des enzymes est
totalement absente.
En Côte d’Ivoire, la majeure partie des études sur le cacao se sont articulées autour des
fèves (Guehi et al., 2010 ; Kedjebo, 2016 ; Oussou et al., 2022 ; Yao et al., 2022). Concernant
le jus de mucilage, seuls les travaux réalisés par Anvoh (2013) portant sur sa transformation en
vinaigre et en marmelade ont été rapportés. Bien que le cacao soit important dans l’actuelle
économie de la Côte d'Ivoire, les acteurs de la filière cacao et les industriels auraient davantage
intérêt à valoriser ses sous-produits, notamment le jus de mucilage de cacao.
C’est dans ce contexte que la présente étude a été réalisée. L’objectif est de valoriser le
jus de mucilage de cacao à travers la détermination des paramètres biochimiques,
phytochimiques, nutritionnelles, fonctionnelles et des propriétés biotechnologiques des levures
impliquées dans la fermentation spontanée. Il s’agira spécifiquement de :
Les résultats obtenus dans cette étude ont été organisés en trois (03) chapitres :
Chapitre II : Etude des propriétés biotechnologiques des levures du jus de mucilage de cacao en
fermentation
Chapitre III : Essai de production de bioéthanol par les souches de levures résistantes à l’éthanol
; Essai clarification de jus d’orange (Citrus sinensis l.) et d’ananas (ananas comosus) par les
souches de levures productrices de pectinase
Ce mémoire de thèse est structuré en trois parties. Une revue bibliographique, qui
présente les généralités sur le cacao, la production, l’utilisation, et l’usage du bioéthanol et les
différents types de pectinases compose la première partie. La deuxième partie de ce manuscrit
décrit les principales méthodes appliquées pendant cette étude. Elle présente les protocoles, les
critères d’études retenus et les analyses statistiques réalisées. Les résultats obtenus sont
regroupés dans la troisième partie et sont discutés en trois chapitres différents. Une conclusion
générale permet de récapituler les principaux résultats de ce travail et de les analyser de façon
plus globale. Le manuscrit se conclut en présentant les principales perspectives envisagées pour
la poursuite de cette thématique de recherche.
PREMIÈRE PARTIE
GÉNÉRALITÉS
GÉNÉRALITÉS
1-1-1- Origine
Les cacaoyers sont originaires d'Amérique du Sud. L'utilisation des fèves de cacao
remonte à au moins 1400 av. (Rosner, 1997). Les Aztèques et les Incas utilisaient les fèves de
cacao comme monnaie d'échange et utilisaient les fèves de cacao pour fabriquer du chocolat.
Le chocolat était des fèves de cacao torréfiées et moulues en une purée, souvent ajoutée à de
l'eau et mélangée à d'autres ingrédients tels que la vanille, les épices et le miel (Afoakwa, 2010).
6
GÉNÉRALITÉS
Règne : Plantae
Sous-règne : Viridaeplantae
Division : Magnoliophyta
Embranchement : Spermaphytes
Sous-embranchement : Angiospermes
Classe : Eudicotylédones
Sous-classe : Rosidées
Ordre : Malvales
Famille : Sterculiaceae
Genre : Theobroma
Mais la classification du cacaoyer n’est pas évidente ; en effet, selon la classification
phylogénétique, le Theobroma cacao appartient à la famille des Malvacées et à la sous-famille
des Sterculiacées (Gilet, 2006).
1-1-3- Habitat
Le cacaoyer est un arbre fragile qui a besoin de chaleur, d'humidité et d'ombre pour
pousser (Tixier, 2013). Les précipitations sont de l'ordre de 1500 à 2000 mm. De plus, les
cacaoyers ont besoin de sols profonds, peu perméables, riches en humus et en minéraux (Tixier,
2013).
1-1-4- Fruit
Le fruit est appelé "cherelle" pendant le développement et une gousse à maturité (Figure 1). Sa
croissance et sa maturité prennent 5 à 7 mois. La couleur des fruits est considérée comme un
indicateur de maturité, car les cabosses passent du vert ou du rouge au jaune ou à l'orange. Le
fruit est porté sur une tige ligneuse qui provient d'une tige charnue, dure et partiellement
ligneuse contenant du mucilage et de 30 à 60 graines appelées haricots. La taille et le poids des
cabosses varient de 10 à 35 cm et de 200 à 800 grammes (Mossu, 1990).
7
GÉNÉRALITÉS
8
GÉNÉRALITÉS
(A) Graines de Cacao avec la pulpe (B) Graines de Cacao sans la pulpe
9
GÉNÉRALITÉS
10
GÉNÉRALITÉS
11
GÉNÉRALITÉS
production (18 mois au lieu de 5 ans pour le cacao traditionnel) et la productivité (3 tonnes par
hectare par an au lieu de 0,3 tonnes pour cacao traditionnel). Il avait été massivement introduit
au cours des cinq (5) dernières années dans les champs par les agriculteurs parce que les graines
étaient gratuites (Carlier, 2016). Les plantes de cacao Mercedes ont été cultivées sous
conditions tropicales à la ferme expérimentale (Station) du Centre National de Recherche
Agronomique (CNRA) de Côte d'Ivoire. Les recherches antérieures ont augmenté la
productivité et amélioré davantage la connaissance de la physicochimie et composition
biologique de ce cacao. La plupart des études ont montré que la composition chimique et
moléculaire du cacao a un intérêt thérapeutique et nutritionnel (Carlier, 2016).
12
GÉNÉRALITÉS
13
GÉNÉRALITÉS
14
GÉNÉRALITÉS
La production mondiale est dominée par le cacao de type Forastero (près de 90%). Les Criollos
se font désormais rares (moins de 2,5 de la production mondiale, car c'est un cépage très fragile
mais prisé pour ses qualités aromatiques). Trinitario représente environ 5 % de la production
mondiale (Afoakwa, 2010). Cacao domestique, le cacao Grand Cru ne représente que 2% de la
production mondiale
Selon l'Accord international sur le cacao (2010), 15 pays sont des producteurs qui exportent
exclusivement ou partiellement du cacao aromatisé premium : Colombie, Costa Rica,
Dominique, République dominicaine, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pérou, Sainte-Lucie,
Équateur, Grenade, Indonésie, Jamaïque, Sao Tomé-et-Principe, Trinité-et-Tobago, Venezuela,
Madagascar.
15
GÉNÉRALITÉS
La récolte doit être effectuée toutes les 2 à 4 semaines, car une récolte fréquente réduit
les pertes pour les rongeurs, les écureuils, les singes, les papillons de nuit et diverses maladies
de flétrissement des gousses (Bouet et al., 1977). Lorsqu'elles ne sont pas mûres, la biosynthèse
de la graisse et de la pulpe n'est pas complète, de sorte que les cabosses doivent idéalement être
récoltées à maturité. Si les cabosses sont trop mûres, elles commencent à se dessécher et la pulpe
est sous-fermentée (Barel, 2013).
2-2-1- Écabossage
Après la récolte, les cabosses sont soit cassées immédiatement, soit stockées par certains
producteurs pendant plusieurs jours pour permettre aux cabosses immatures d'atteindre leur
pleine maturité (Barel, 2013). Le temps qui s'écoule entre la récolte et l'ouverture des cabosses
est appelé "temps de stockage". Le décorticage consiste à ouvrir les cabosses en les coupant
avec une machette, en frappant les cabosses au sol ou en les frappant avec une massue en bois
(Figure 11) pour ouvrir les cabosses et libérer les graines. L'utilisation d'une machette risque
d'abîmer la graine ou de créer une plaie qui facilite l'entrée des microbes. Pour cette raison, nous
recommandons de frapper le pod avec un gourdin en bois (Barel, 2013).
16
GÉNÉRALITÉS
2-2-2- Fermentation
La fermentation des fèves de cacao est une étape essentielle du traitement post-récolte.
Cela prend 2 à 8 jours, selon la variété de cacao et la méthode de culture (De Vuyst et al., 2010).
Il déclenche une série de réactions biochimiques qui se déroulent au centre de la pulpe et des
cotylédons sous l'action de microorganismes qui contaminent la pulpe et les fèves de cacao lors
de leur ouverture par simple contact des mains des agriculteurs ou par le matériel utilisé. Le
processus de fermentation a trois objectifs principaux. L'action microbienne élimine le mucus,
tue l'embryon, empêche la germination et finalement déclenche des réactions biochimiques dans
les cotylédons pour former les précurseurs de l'arôme (Schwan & Wheals, 2004). Il existe
plusieurs techniques de fermentation, les plus couramment utilisées sont réalisées en tas, caisses
ou paniers (Guehi et al., 2010 ; Papalexandratou et al., 2011a ; Bankoffi et al., 2014).
17
GÉNÉRALITÉS
18
GÉNÉRALITÉS
2-2-3-1-Fermentation alcoolique
2-2-3-2-Fermentation lactique
La fermentation lactique est consécutive à celle de la fermentation alcoolique
principalement sous l’action les bactéries lactiques. Ainsi, la liquéfaction de la pulpe induite par
les bactéries lactiques conduit à une micro-aération, la transformation des sucres en alcools et
l'augmentation du pH créent de nouvelles conditions favorables à leur développement.
Cependant, la fermentation lactique est indésirable dans le cacao à cause de la production
d’acide lactique qui est non-volatile (Mounjouenpou, 2008).
2-2-3-3-Fermentation acétique
Le stade aérobie est caractérisé par l'action de bactéries acétiques qui dégagent de la
chaleur et oxydent l'alcool éthylique en acide acétique (Kedjébo, 2016). Ceci est suivi par la
mort embryonnaire, le changement de couleur des cotylédons du violet au brun et la formation
de composés précurseurs d'odeurs spécifiques (Crafack et al., 2014).
19
GÉNÉRALITÉS
2-3- Brassage
Le brassage consiste à développer un système d'aération des fèves de cacao pendant la
fermentation (Figures 14A et 14B) et est un facteur important pour le bon déroulement de celle-
ci. L'aération est également essentielle pour la croissance des microorganismes qui jouent un
rôle important dans la fermentation (Hamdouche, 2015).
Les temps de fermentation sont très variables. Cela dépend du type de cacaoyer, des conditions
climatiques, de la quantité de masse de cacao pendant la fermentation et de la méthode utilisée.
Évaluer le moment opportun pour arrêter la fermentation selon des critères subjectifs :
gonflement des fèves, odeur de touffe, couleur des cotylédons, baisse de température. Tout cela
exige de l'expérience et de la pratique. Cela prend en moyenne 5 à 7 jours.
2-4- Séchage
Après l'étape de fermentation, les fèves de cacao sont séchées. Le séchage est la
deuxième opération la plus importante dans la transformation post-récolte du cacao (Barel,
2013). Le but du séchage est de réduire la teneur en humidité des fèves fermentées d'environ
50-60 % à 8 % (Djedjro et al., 2008), bloquant ainsi les réactions enzymatiques et empêchant
le développement de moisissures. Cette étape permet donc une bonne conservation du cacao
20
GÉNÉRALITÉS
commercial obtenu. La température de séchage doit être inférieure à 60°C. Deux modes de
séchage ont été observés dans le monde du cacao qui sont le séchage solaire ou naturel et
séchage artificiel.
21
GÉNÉRALITÉS
2-5- Stockage
Le stockage des fèves sur le site de production est une tâche très délicate parce que la
moindre contamination par des moisissures affecte la qualité finale du produit. Les fèves doivent
être stockées dans de bonnes conditions, à l'abri de la chaleur et de l'humidité de l'air, qui
favorisent la croissance des moisissures et des insectes (Barel, 2013). Certains producteurs
stockent généralement les fèves de cacao sèches dans des sacs de jute de 60 à 65 kg. Celles-ci
sont fermes mais peuvent réabsorber l'humidité. Ils peuvent être empilés les uns sur les autres
et sont également biodégradables. Lorsqu'elles sont stockées correctement, la teneur en
humidité des grains ne doit pas dépasser 6 ou 7 %, et au-dessus de 8 %, il existe un risque de
développement de moisissures. En dessous de 5%, les fèves deviennent très cassantes. La
période de stockage est illimitée et varie selon le fabricant. Les sacs sont expédiés dans des cales
bien ventilées pour éliminer l'air humide (Cook, 1982 ; Beckett, 2009).
3-1- Levures
La fermentation alcoolique a lieu durant les deux premiers jours de fermentation. La
levure est le microorganisme dominant. Elles libèrent du dioxyde de carbone pour convertir les
sucres (saccharose, glucose et/ou fructose) en alcool éthylique. La réaction a lieu dans des
conditions anaérobies (en raison de la densité de la pulpe qui empêche l'air de pénétrer entre les
fèves) et en conditions acides (en raison de la présence d'acide citrique dans la pulpe, pH = 3,5).
Certaines levures ont une bonne activité pectinolytique qui hydrolyse le mucilage de la fève,
provoquant la liquéfaction de la pulpe (Schwan et al., 1997 ; Crafack et al., 2013). A ce stade,
la quantité maximale de levure est de 6 à 8 log UFC/g de cacao (Nielsen et al., 2007 ; Lagunes-
Gálvez et al., 2007). Cette fermentation alcoolique est modérément exothermique (93,3 kJ, la
22
GÉNÉRALITÉS
3- 2- Bactéries lactiques
Les conditions micro-aérobies, le milieu acide (pH = 4) et la disponibilité du substrat
favorisent le développement de lactobacilles principalement, atteignant une croissance de 7 à
7,8 log UFC/g de fèves de cacao (Nielsen et al., 2007 ; Lagunes Galvez et al., 2007). Des études
ont montré que les bactéries lactiques les plus courantes trouvées dans le matériel végétal sont
Lactobacillus fermentum, Lactobacillus plantarum et Leuconostoc pseudomesenteroides
(Camu et al., 2007 ; Lefeber et al., 2011 ; Papalexandratou et al., 2011a, 2011b et 2013).
D'autres espèces de bactéries lactiques des genres Fructobacillus, Enterococcus et Weissella
ont également été détectées dans le cacao fermenté (Camu et al., 2007 ; Lefeber et al., 2011 ;
Papalexandratou et al., 2011b).
Les bactéries lactiques convertissent l'acide citrique et les sucres de la pulpe en acide lactique
et, dans certains cas, en acide acétique et en éthanol par fermentation hétérolactique. Du fait de
sa très faible volatilité, l'acide lactique synthétisé pénètre à l'intérieur de la fève et y reste en
permanence. Par conséquent, l'acidité des cotylédons est augmentée, produisant des saveurs
désagréables et des fèves finales de mauvaise qualité (Passos et al., 1984). Ce type de
fermentation est donc indésirable. Dans le cacao de Côte d'Ivoire, la croissance des lactobacilles
23
GÉNÉRALITÉS
pendant la fermentation de la bâche (8,9.109 UFC/g) était significativement plus élevée que
pendant la fermentation en boîte (1,8.108 UFC/g) et la fermentation des feuilles de bananier
(1,5.107 UFC/g ) (Kofi et al., 2013).
Les bactéries d'acide acétique les plus courantes trouvées dans les fèves fermentées
appartiennent au genre Acetobacter, avec une prédominance pour A. pasteurianus. D’autres
espèces de Acetobacter (A. syzygii, A. ghanensis, A. senegalensis A. tropicalis) constituent une
communauté d'acétobactéries couramment identifiées sur le cacaoyer (Camu et al., 2007 ;
Papalexandratou et al., 2011a, 2011b, 2013). Papalexandratou et al. (2011b) ont souligné la
présence de A. senegalensis au début de la fermentation, tandis que Lefeber et al. (2011) ont
montré que les bactéries acétiques n'étaient présentes qu'en fin de fermentation. Selon Nielsen
et al. (2007), A. syzygii, A. pasteurianus et A. tropicalis prédominent tout au long de la
fermentation. En Côte d'Ivoire, la fermentation en caisse et bâche a permis une meilleure
croissance de Acetobacter, avec des valeurs maximales de 8.106 et 44.104 UFC/g de fèves (Koffi
et al., 2013).
24
GÉNÉRALITÉS
nouvelles populations de bactéries apparaissent alors, notamment des bactéries sporulées, qui
produisent un certain nombre de molécules qui affectent l'arôme final. Ces bactéries
thermophiles ont peu de chances de se développer au début de la fermentation. En revanche,
après les dernières étapes de la fermentation (augmentation du pH et de la température,
modifications de la teneur en sucre et de la disponibilité en oxygène), ils peuvent devenir
dominants dans la flore des fèves.
Les espèces observées dans le cacao fermenté comprennent Bacillus cereus, Bacillus
megaterium et Bacillus coagulans. Cependant, leur rôle dans les processus de fermentation est
inconnu (Ardhana & Fleet, 2003). Bacillus licheniformis se trouve dans les dernières étapes de
la fermentation du cacao au Ghana (Nielsen et al., 2007). Des bactéries non sporulées sont
également présentes dans la fermentation du cacao, comme les entérobactéries : Tatumella,
Erwinia et Pantoea sp (Papalexandratou et al., 2011a ; Lefeber et al., 2011).
Figure 18 : Dispositif de collecte de jus de cacao par entassement des fèves (Baensch, 2000)
25
GÉNÉRALITÉS
D'un point de vue biologique, le jus de cacao est extrait de la pulpe mucilagineuse riche
en pectine qui enrobe les fèves de cacao fraîches par l'action des enzymes pectinolytiques de la
levure (Figure 16) (Barel, 2013). Ce jus blanchâtre contient des sucres tels que le glucose, le
fructose et le saccharose (Made & Graham, 2003 ; Sandra et al., 2007). En raison de sa forte
teneur en sucres, notamment en glucose (56,6 mg/g) et en fructose (88,8 mg/g), et de sa richesse
en micronutriments (Sandra et al., 2007), le jus de cacao est favorable à la croissance de
plusieurs microorganismes. Des études scientifiques menées à cet effet ont prouvé que la pulpe
de cacao contient des microorganismes d'origines diverses. Certains microorganismes peuvent
être présents sur les fèves à l’instar de levures trouvées dans le raisin. La charge varie autour de
4,4.106 UFC/ml (Elena et al., 2007). Il s’agit de Saccharomyces cerevisiae (Rosslyn et al., 2003
; Elena et al., 2007) et d’autres bactéries tels que Lactobacillus fermentum (Nielsen et al., 2007
; Camu et al., 2007) et des moisissures.
Figure 19 : Production du jus de mucilage de cacao par activité pectinolytique des levures
(Barel, 2013)
26
GÉNÉRALITÉS
27
GÉNÉRALITÉS
Composant Concentration
Saccharose 214 g/L
Glucose 3,2 g/L
Protéines 7,2 g/L
Lipides 5,5 g/L
Sodium 30,5 mg/L
Magnésium 82 mg/L
Acide citrique 9,1 mg/L
Acide acétique 2.3 mg/L
Acide malique 1,2 mg/L
Vitamine C 18 mg/L
28
GÉNÉRALITÉS
des procyanidines dans le plasma humain après consommation de flavonoïdes du cacao. Selon
Mao et al. (2003), ces molécules ont un effet favorable sur la synthèse et la sécrétion
d’interleukines 1β dans les cellules mononucléaires périphériques du sang, lesquels ont une
activité antivirale et anti proliférative.
Selon les travaux de recherches scientifiques de Levy et al. (1999) et de Davey et al. (2000),
l’addition de l’interleukine-2 (IL-2) induisait une augmentation significative du nombre de
lymphocytes CD4 circulants. Aussi ces auteurs ont-ils montré que des patients traités par IL-2
pendant au moins 3 ans ont une réponse immunologique soutenue.
De ce qui précède, les produits à bases de cacao pourraient être recommandés dans la prise en
charge nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH sous thérapie avec un taux de
lymphocytes CD4 inférieur à 350 copies/mm3(Hulgan et al., 2005).
Par ailleurs, d’un point de vue quantitatif, les concentrations en polyphénols sont fonction de
la variété. En effet, Niemenak et al. (2004) ont obtenues des valeurs allant de 67 à 149,2 mg
de polyphénols par gramme de fèves fraîches. Ces dernières ont subi le même processus de
fermentation pourtant toutes ne présentent pas les mêmes variations : pour certaines variétés,
la quantité de polyphénols augmentait de 25%, pour d’autres cette valeur diminuait de l’ordre
de 14 à 25 %, enfin pour les certains, les quantités restaient constantes. Ces différences
pourraient être attribuées aux différentes conditions de culture, le climat (l’intensité de la
lumière ou l’humidité), la position de la cabosse sur l’arbre, la zone géographique ou l’origine
du cacao. Des grands pays producteurs de cacao, la Côte d’Ivoire occupe la 3 ième place en
termes de richesse de ses fèves en polyphénols derrière l’Equateur et le Brésil (Figure 19).
29
GÉNÉRALITÉS
Polyphénols
5-1- Coques
30
GÉNÉRALITÉS
à une céréale (maïs) avec un ratio de 1:3 de poudre de coque et 2:3 de poudre de maïs (Figure
20) (Adabe & Ngo-Samnick, 2000).
Figure 23 : Production d’aliment pour bétail à partir de coques de cacao (Adabe & Ngo-
Samnick, 2000)
Le jus de cacao est extrait de la pulpe mucilagineuse qui enrobe les fèves fraîches de
cacao. Jusqu’à ce jour malheureusement, très peu de travaux ont été consacrés au jus de cacao.
En Côte d’Ivoire, seul Anvoh (2013) a entrepris des travaux scientifiques de valorisation du
jus de mucilage de cacao à travers la transformation du jus de mucilage de cacao en pâte à
tartiner, en marmelade et en vinaigre. Par ailleurs, le jus de mucilage, utilisé comme
complément alimentaire dans l'élevage de lapins au Nigéria (Ayindé et al., 2010) et dans la
production de pectine en Amérique latine (Bazarte et al., 2008). Aujourd’hui aucune étude n’a
été encore consacrée à la valorisation biotechnologique, nutritionnelle et fonctionnelle du jus
de mucilage de cacao.
6- Bioéthanol
L’éthanol est aussi connu sous le nom d’alcool éthylique. Sa formule chimique est
CH3CH2OH. Le bioéthanol, ou éthanol biosourcé, est de l’éthanol produit à partir de biomasse
fermentée. C’est le même éthanol qui est retrouvé dans les boissons alcoolisées. De nos jours,
le bioéthanol est le biocarburant liquide le plus utilisé au monde (Cruz et al., 2014). Il est
principalement produit par fermentation microbienne de sucre ou d’amidon à partir de diverses
matières premières, y compris la canne à sucre, la betterave à sucre, le maïs, les céréales, les
déchets agricoles, les déchets forestiers, les déchets municipaux, les fumiers de bétail, etc.
Lorsque les sucres sont présents sous forme de polysaccharides, un processus d’hydrolyse
(acide ou enzymatique) est généralement utilisé pour la délignification et la formation de sucres
31
GÉNÉRALITÉS
32
GÉNÉRALITÉS
33
GÉNÉRALITÉS
6-3 Matières premières utilisées pour la production du bioéthanol pour les biocarburants
Les biocarburants restaient encore largement produits à partir de matières agricoles de
première génération en 2020. Le maïs a servi à fabriquer les deux tiers de la production
mondiale d’éthanol, devant la canne à sucre (26 %) (Figure 22). Les huiles végétales
représentaient près des trois quarts de la production de biodiesels et des huiles végétales
hydrotraitées (HVH), avec une part importante d’huile de colza. D’après le dernier rapport de
l’OCDE et la FAO, « les biocarburants avancés issus de produits cellulosiques (tels résidus de
récolte, cultures dédiées à la production énergétique ou bois) occupent une place marginale
dans la production totale de biocarburants ». Les autres céréales sont représentées par manioc,
betteraves sucrières, sorgho etc.
Figure 25 : Matières premières utilisées pour la production d’éthanol pour les biocarburants
(Source : Perspectives Agricoles de l’OCDE et de la FAO 2020-2029)
34
GÉNÉRALITÉS
Le bioéthanol occupe une place de choix dans les industries chimiques et para
chimiques au même titre que l’éthanol produit par voie chimique. Il est utilisé principalement
dans les produits pharmaceutiques, cosmétiques et articles de toilette, détergents et produits de
nettoyage, les encres d’imprimerie, les peintures et revêtements, le lavage d’écran et dégivreurs
pour l’industrie automobile, les biocides et autres utilisations médicales et dans la production
d’importants intermédiaires chimiques, comme pour les polymères et les plastiques (Alio,
2021).
L’usage du bioéthanol pour la mobilité s’est généralisé pour les moteurs essence en
France et dans beaucoup de pays, et ce parce que le bioéthanol est un biocarburant que l’on
incorpore à l’essence. Ainsi, l’éthanol biosourcé est majoritairement destiné à être utilisé
comme carburant, soit environ 66 % de la consommation de l’éthanol en France selon le
Syndicat National des Producteurs d’Alcool Agricole (Alio, 2021). Cet éthanol doit être
anhydre (moins de 1 % d’eau) et il est dénaturé (rendu impropre à la consommation humaine)
pour une utilisation pour le transport, en ajoutant 2 à 5 % en volume de dérivés pétroliers,
généralement des pentanes. Cet éthanol dénaturé est principalement utilisé en mélange à faible
concentration avec de l’essence moteur pour son apport en oxygène ou comme activateur
(booster) d’octane. À des concentrations élevées, il est utilisé pour alimenter des véhicules à
carburant alternatif spécialement conçus pour son utilisation. Ainsi, différentes flottes de
véhicules à éthanol s’inscrivant dans une conception évolutive de la mobilité (moins carbonée
et plus diversifiée), sont déployées depuis quelques années. Toujours selon le Syndicat
National des Producteurs d’Alcool Agricole en France l’utilisation de bioéthanol comme
carburant permet de réduire de près de 50 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport
aux carburants conventionnels fossiles, ce qui représente un atout non négligeable en termes
environnementaux. Sur le plan économique, le bioéthanol présente un autre avantage majeur :
il est bien moins cher à la pompe que l’essence, même s’il faut bien avouer que cela provient
de subventions à la production ou de taxes réduites à la vente. Dans un contexte de hausse à
long terme du prix des produits pétroliers liés à l’épuisement des ressources, le bioéthanol offre
une des meilleures solutions de repli puisque son prix est jusqu’à 75 % plus bas que celui des
35
GÉNÉRALITÉS
7- Pectinases
Issu de la dégradation des matériaux pectiques enrobant les fèves par action de levures
pectinolytiques, le jus de mucilage de cacao pourraient contenir ces levures productrices de
pectinases.
Les pectines méthylestérases (EC 3.1.1.11) sont des enzymes pectinolytiques qui
catalysent l’hydrolyse des liaisons esters méthyliques de pectines hautement méthyles (PHM)
entraînant la libération de méthanol et la formation d’acide polygalacturonique (Figure 23)
(Jayani et al., 2005). Elles hydrolysent principalement les groupes esters adjacents à un groupe
carboxyle libre et enlèvent ainsi les groupes méthyles de la chaîne les uns après les autres dans
une direction donnée (Sakai et al., 1993). Elles agissent par récurrence le long de la chaîne
pectique selon un mécanisme mono chaîne multiple attaque (Jeantet et al., 2007).
36
GÉNÉRALITÉS
Figure 26 : Déméthylestérification des pectines par les PME (Micheli et al., 2001 ; Ridley et
al., 2001)
7-1-2- Polygalacturonases
Les polygalacturonases (PG) sont des enzymes qui catalysent l’hydrolyse des liaisons
glycosidiques α-(1-4) des acides polygalacturoniques (pectines acides). Les endo-
polygalacturonases (EC 3.2.1.15) libèrent des mono, di, triacides galacturoniques par un
mécanisme d’attaque « multi-chaîne », dans lequel les mono-, di-, et trimères s’accumulent
seulement après hydrolyse des produits initiaux de dépolymérisation. Pour les pectines
hautement méthylées (HM), l’hydrolyse n’a lieu qu’au niveau des résidus d’acides
galacturoniques non méthylés. Pendant l'hydrolyse, la configuration anomérique change de α à
β : ce qui fait que cette enzyme fonctionne par inversion (Biely et al., 1996). Cependant, lorsque
le degré de méthylation augmente, la vitesse d’hydrolyse de l’enzyme diminue (Sakai et al.,
1993). Les endo-polygalacturonases hydrolysent le substrat de façon aléatoire à l'intérieur du
polymère, tandis que les exo polygalacturonases font l'hydrolyse à partir de l’extrémité non-
réductrice du polymère libérant des acides galacturoniques (EC 3.2.1.67) ou des acides
digalacturoniques (EC 3.2.1.82) (Gainvors et al., 2000). La présence de groupements méthyles
et de rhamnose bloque leur action (Brudieux, 2007). La figure 24 montre l'hydrolyse de l'acide
polygalacturonique par une endo-polygalacturonase (endo-PG), et pour chacune des hydrolyses,
la longueur du polymère diminue et il y a formation d'un groupe réducteur à une des extrémités.
37
GÉNÉRALITÉS
Figure 27 : Action des polygalacturonases sur l’acide polygalacturonique (Kester et al., 1996)
7-1-3-Pectines lyases
Les pectines lyases (PL) agissent sur les pectines, les oligomères et les polymères
d’acide galacturonique en catalysant la rupture entre deux motifs d’acide galacturonique par un
mécanisme de β-élimination (Jeantet et al., 2007 ; Combo et al., 2011). Les PL (EC 4.2.2.10)
hydrolysent les liaisons entre residus d’acides galacturoniques méthoxylés (Figure 25). Leur
action dépolymérisante entraîne la libération d’uronides insaturés et d’oligomères de petites
tailles. Au cours de la formation du pectate, il y a une diminution du pH entraînant la libération
des ions hydroniums (H3O+). L’hydrolyse d’une micromole de groupe ester nécessite la
libération d’une micromole de H3O+ (Gonzalez & Rosso, 2011). Les lyases sont les seules
dépolymérases capables de dégrader les pectines hautement méthylées (HM) sans action
préalable d’autres enzymes (Jayani et al., 2005, Dixit et al., 2013). Les pectines lyases ont pour
substrat préférentiel la pectine et agissent selon deux modes : les endopectines-lyases (endo PL,
E.C. 4.2.2.10) agissent par β-élimination et ont une préférence pour les pectines HM. Leur
affinité pour les pectines diminue avec le degré de méthylation (DM) du substrat et sont
inactives sur l’acide polygalacturonique (APG). Elles coupent la liaison soit entre deux acides
galacturoniques (AG) méthoxylés, ou entre un résidu AG libre et un résidu AG méthoxylé
(Lemberg et al., 2000). Quant aux exopectines-lyases, elles agissent sur les pectines fortement
estérifiées, elles ont été isolées d’Aspergillus niger (Sutherland, 1995).
38
GÉNÉRALITÉS
PL
Figure 28 : Réaction catalysée par les pectines lyases (PL) (Jeantet et al., 2007)
39
DEUXIÈME PARTIE
MATÉRIEL & MÉTHODES
MATERIEL ET METHODES
1- Matériel
1-1-Matériel végétal
Le matériel biologique de cette étude est composé de jus de mucilage de cacao
(Theobroma cacao) provenant de cabosses de cacaco (Figures 26 et 27). Les jus de mucilage de
cacao ont été prélevés dans les champs de cacao de zones rurales chez cinq (05) producteurs de
cacao dans différents sites . Ils ont été obtenus de diverses variétés de cacao (tout venant). Des
échantillons de cinq litres (5 L) de jus de mucilage, de la grande traite (allant d’Octobre à
Novembre 2020) ont été recueillis de façon stérile dans un bidon et mis dans une glacière
contenant de la carboglace et acheminés au laboratoire de biotechnologie et microbiologie des
aliments de l’Université Nangui Abrogoua.
8,63 cm
6,64 cm
41
MATERIEL ET METHODES
2- Méthodes
42
MATERIEL ET METHODES
43
MATERIEL ET METHODES
2-2- Echantillonnage
Au niveau de chaque site 3 passages ont été effectués à raison d’un échantillon par
passage ce qui donne un total de 15 échantillons. Un premier lot d’échantillons a été conservé
à la température ambiante (28±2 °C) pendant 72 h. Un second lot de jus de mucilage de cacao
a été laissé en fermentation spontanée pendant 120 h à la température ambiante (28±2 °C) et
toutes les 24 h des échantillons ont été prélevés pour les différentes analyses.
La détermination de la teneur en eau a été réalisée selon la méthode AOAC (1990). Une
masse de cinq grammes (5 g) de chaque échantillon de jus de mucilage de cacao (Me) a été
pesée dans une capsule en verre de masse connue (M0). La capsule contenant l’échantillon
(masse totale M1) a été placée à l’étuve (Memmert) réglée à 105 ± 2°C pendant une durée de 24
h. Au bout de 24 h la capsule a été retirée et placée au dessiccateur pour être refroidie.
L’ensemble (échantillon séché plus capsule) a été pesé (M2) après le refroidissement au
dessiccateur. L’expérience est répétée trois (3) fois et la teneur en eau (TE) exprimée en
pourcentage est déterminée par la relation mathématique suivante :
(𝑀1 − 𝑀2)
𝑇𝐸 (%) = ∗ 100 (𝟐)
𝑀𝑒
Avec :
Me : masse (g) de l’échantillon (5g)
M1 : masse (g) de l’ensemble (capsule + échantillon) avant étuvage
M2 : masse (g) de l’ensemble (capsule + échantillon) après étuvage
TE : teneur en eau (%)
44
MATERIEL ET METHODES
(masse totale M1) a été placée dans un four à moufle (Nobertherm) à 550 °C pendant une durée
de 24 h. Après les 24 h, la capsule contenant l’échantillon a été retirée du four et placée au
dessiccateur pour être refroidie. L’ensemble (capsule + échantillon incinéré) a été pesé (M 2).
L’expérience est répétée trois (3) fois et la teneur en cendre exprimée en pourcentage est obtenue
par la formule mathématique suivante :
(𝑀1 − 𝑀0)
𝐶𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒𝑠 (%) = ∗ 100 (𝟒)
𝑀𝑒
Avec
M0 : masse (g) du creuset vide
Me : masse (g) de l’échantillon (Me)
M1 : masse (g) de l’ensemble (creuset + cendres) après incinération
(𝑀1 − 𝑀0)
𝐿𝑖𝑝𝑖𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥 (%) = ∗ 100 (𝟓)
𝑀𝑒
Avec :
M0 : masse (g) du ballon vide
Me : masse (g) de l’échantillon
M1 : masse (g) de l’ensemble (ballon + lipides) après évaporation
45
MATERIEL ET METHODES
Avec :
V0 : volume (mL) de solution d’acide sulfurique versé pour l’essai à blanc
V1 : volume (mL) de solution d’acide sulfurique versé pour l’essai (échantillon)
N : normalité de la solution d’acide sulfurique : 0,01
Me : masse (g) de l’échantillon
14 : masse atomique de l’azote
6,25 : coefficient correspondant au taux de conversion de l’azote en protéine
46
MATERIEL ET METHODES
séché à l’étuve à 105 °C pendant 8 h, et refroidi au dessiccateur puis pesé (M1). Après la pesée,
le résidu a été incinéré au four à moufle à 550 °C pendant 3 h puis refroidi au dessiccateur et
pesé à nouveau (M2). L’expérience est répétée trois (3) fois et la teneur en fibres brutes est
déterminéé par la relation mathématique suivante :
(𝑀1 − 𝑀2)
𝐹𝑖𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒𝑠 (%) = ∗ 100 (𝟕)
𝑀𝑒
Avec :
M1 : masse (g) du résidu séché
M2 : masse (g) des cendres obtenues
Me : masse (g) de l’échantillon
Avec :
PT : Pourcentage en protéines totales
LT : Pourcentage en lipides totaux
C : Pourcentage en cendres
GT : Pourcentage en glucides totaux
H : Humidité
VE : Valeur énergétique en kcal/ 100 g de matière sèche
47
MATERIEL ET METHODES
surnageants filtrés sur filtre millipore 0,45 µm (Sartorius AG, Goëttingen, Allemagne). Les
acides organiques (acide lactique, acide tartrique, acide citrique, acide fumarique, acide
tannique acide acétique) ont été séparés par chromatographie en phase liquide à haute
performance (CLHP) (Shimadzu Corporation, Japon). Il est équipé d’une pompe (Shimadzu
LC-6A Liquid Chromatograph), d’un détecteur UV (Shimadzu SPD6A UV Spectrophotometric
detector) et d’un intégrateur (Shimadzu C-R 6A Chromatopac). La séparation
chromatographique a été réalisée avec une colonne d’exclusion ionique ORH-801 (300 mm x
6.5 mm, Interchrom, France) maintenue à 35°C à l’aide d’un four MetaTherm TM (Interchrom,
France). L’éluant est de l’acide sulfurique 0,004 N à une vitesse d’élution de 0,8 mL.min-1 et le
détecteur a été fixé à la longueur d’onde de 210 nm. Un volume de 20 µL de chaque échantillon
centrifugé et filtré a été injecté pour l’analyse HPLC. Les analyses ont été effectuées en double.
Les étalons d’acides organiques ont été préparés dans de l’eau distillée à des concentrations de
0,005 à 0,4 g/L. Les standards ont été filtrés et injectés séparément. Les différents composés ont
été identifiés et quantifiés en comparant les temps de rétention et les aires des pics des étalons
à ceux obtenus dans les échantillons.
48
MATERIEL ET METHODES
Le volume d'injection était de 20 µL. Chaque vitamine a été quantifiée à une longueur d'onde
spécifique : 245 nm (C), 280 nm (B9) et 360 nm (B12). Les étalons (0,5, 2,5, 15 et 30 mg/L)
ont été préparés par dilution de chaque solution mère dans de l'eau désionisée. Les standards
ont été filtrés et injectés séparément. Les différents composés ont été identifiés et quantifiés en
comparant les temps de rétention et les aires des pics des étalons à ceux obtenus dans les
échantillons.
49
MATERIEL ET METHODES
anthocyanes colorés par chauffage à 100 °C en milieu acide et leur teneur est mesurée en
fonction de leur absorbance à 550 nm (Ribereau-Gayon & Stonestreet, 1966).
Dans deux tubes à essai, il a été ajouté consécutivement 2 mL d'échantillon de jus de mucilage
de cacao, 1 mL d'eau distillée et 3 mL d'acide chlorhydrique 12 N. Un premier tube à essai
contenant le précédent mélange a été laissé à la température ambiante tandis que l'autre a été
hermétiquement fermé et placé dans un bain-marie à 100 °C pendant 30 min, puis refroidis
pendant 10 min dans de la glace. Un volume de 0,5 mL d’éthanol a été ajouté à chacun des tubes
à essai et leurs densités optiques ont été mesurées. La teneur en tanins proportionnelle à la teneur
en anthocyanes, a été calculée en g/L selon la relation mathématique suivante :
𝑇𝑎𝑛𝑖𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥 (𝑔/𝐿) = 19,33 ∗ 𝛥𝐷𝑂 (𝟏𝟎)
Avec :
Abs DPPH : Absorbance de départ de la solution 0,14 mg/mL du DPPH.
Abs finale : La valeur stable de l’absorbance après l’ajout de l’échantillon
50
MATERIEL ET METHODES
M, pH 6,6) et 0,5 ml de ferricyanure de potassium K3Fe (CN)6 (1 %) ont été mélangés et incubés
à 50 °C pendant 20 min. La réaction a été arrêtée en ajoutant 0,5 mL d'acide trichloracétique
(10 % (p/v)). Un volume de 0,5 mL du mélange réactionnel précédent a été mélangé avec 0,8
mL d'eau distillée et 0,1 mL de FeCl3 (0,1 %) et l'absorbance a été mesurée à 700 nm. Le pouvoir
réducteur de chaque échantillon a été exprimé en μg d'équivalents d'acide ascorbique (AAE)
par mL.
2-4-1-Mesure du pH
Le pH a été mesuré directement à l’aide d’un pH-mètre (PHS 550. pH/mV meter) dans
10 mL d’échantillon selon la méthode AOAC, (1990). La mesure est répétée trois fois.
PE = Prise d’essai
51
MATERIEL ET METHODES
d’un prisme mobile, d’un prisme fixe et d’un oculaire. Pour l’analyse, quelques gouttes de
l’échantillon sont placées sur le prisme fixe après ouverture de l’appareil. Le prisme mobile
(volet) est rabattu. L’oculaire est porté à l’œil et dirigé vers une source de lumière. Une échelle
graduée et une surface divisée en deux champs, l’un clair et l’autre sombre sont observées dans
la lunette. L’oculaire est tourné pour le régler à la vue de l’opérateur de façon que l’échelle soit
parfaitement nette. A ce moment, la ligne de séparation des deux champs est également nette.
La teneur en matière sèche soluble de l’échantillon est lue au point où la ligne de séparation des
deux champs divise l’échelle. Le chiffre lu correspond à l’extrait sec réfractométrique de
l’échantillon examiné.
2-4-4-Dosage de l’éthanol
Les échantillons ont été d’abord centrifugés (13000 rpm pendant 3 min) et les
surnageants filtrés sur filtre millipore 0,45 µm (Sartorius AG, Goëttingen, Allemagne).
L’éthanol a été dosé par chromatographie liquide haute performance (CLHP) (Agilent
Technologies, 1200 series, UK). L’appareil est équipé d’un détecteur UV barrette de diodes
(Agilent Technologies, 1200 series) et d’une colonne Aminex HPX 87H (300 mm x 7,8 mm,
Biorad, France) couplée à un réfractomètre (Agilent Technologies, 1200 series). La température
du four a été fixée à 50 °C. L’éluant a été de l’acide sulfurique 5 mM à une vitesse d’élution de
0,5 mL/ min et le détecteur UV a été fixé à la longueur d’onde de 210 nm. Un volume de 20 µL
des échantillons a été injecté et l’analyse a duré 35 min. Les solutions étalons ont été préparées
à des concentrations allant de 1 à 10 % (v/v) respectivement et injectées séparément. La
détermination quantitative de l’éthanol a été effectuée par la méthode de standard externe tandis
que la détermination qualitative a été basée sur le temps de rétention.
52
MATERIEL ET METHODES
avec une odeur de pain. Le nombre de levures dans 1 mL de la culture mère est déterminé par
la formule mathématique suivante :
Ʃ𝐶
𝑁= (𝟏𝟑)
𝑑 ∗ (𝑛1 + 0,1𝑛2) ∗ 𝑉
La sélection des isolats de levures productrices de pectinases a été réalisée selon la méthode
de Jaafar et al. (2006). Les souches de levures préalablement isolées sur le milieu YPDA ont
été repiquées sur le milieu pectine. La gélose pectine contenant l’acide polygalacturonique
comme seule source de carbone a permis la mise en évidence de l’activité pectinolytique des
isolats de levures. Les isolats ont été inoculés par touche centrale. Après 24 h d’incubation à 30
°C, la boîte a été inondée par une solution aqueuse d’acétate de cuivre (CuSO4.5H2O) à 7,5%
pendant 15 à 30 min et la présence d’un halo blanc indique la présence d’une activité
pectinolytique. Les isolats ayant les diamètres d’halo les plus élevés (≥ 10 mm) ont été retenus
et codifiés pour la suite de l’étude.
53
MATERIEL ET METHODES
Les isolats sélectionnés ont été soumis à différentes conditions (temps d’incubation, pH
et température) de culture afin de déterminer les conditions optimales de production de
pectinase.
2-5-2-2- Effet du pH
54
MATERIEL ET METHODES
Les surnageants obtenus ont constitué les extraits bruts enzymatiques pour la détermination de
l’activité pectinolytique.
55
MATERIEL ET METHODES
56
MATERIEL ET METHODES
suscitée telle que décrite par Kurtzman et Robnett (1998). La réaction d’amplification est
réalisée sur des colonies fraîches (moins de 5 jours d’âge) à l’aide des amorces NL-1
(5’GCATATCAATAAGCGGAGGAAAAG-3’) et NL-4 (5’GGTCCGTGTTTCAAGACGG-
3’). Les conditions de la PCR sont les suivantes : dénaturation initiale à 94°C pendant 3 min ;
36 cycles comprenant chacun une étape de dénaturation à 94°C pendant 1 min, d’hybridation à
52°C pendant 2 min et d’élongation à 72°C pendant 2 min ; une extension finale à 72°C pendant
7 min. Les amplifiât obtenus sont envoyés à la société Génome Express (France) pour le
séquençage. Les amorces NL-1 et NL-4 ont servi pour le séquençage. Les séquences sont
ensuite assemblées grâce aux logiciels consed et phredPhrap. Les séquences obtenues sont alors
comparées aux séquences disponibles dans la base de données GenBank du NCBI (National
Center for Biotechnology Information) (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/).
57
MATERIEL ET METHODES
Le dosage des paramètres physico-chimiques des jus d’orange clarifiés à savoir le pH,
l’acidité titrable et l’extrait sec refractométique a été effectué comme définit aux sections
2-4-1 ; 2-4-2 ; 2-4-3.
2-4-1-Mesure du pH
Le pH a été mesuré directement à l’aide d’un pH-mètre (PHS 550. pH/mV meter) dans
10 mL d’échantillon selon la méthode AOAC, (1990). La mesure est répétée trois fois.
58
MATERIEL ET METHODES
constituent la moyenne de trois essais. Le taux d’acidité titrable exprimé en pourcentage (%)
d’acide lactique est calculé à l’aide de la formule suivante :
PE = Prise d’essai
59
MATERIEL ET METHODES
4-1-4-Détermination de la viscosité
La viscosité a été mesurée par un viscosimètre (Thermo Scientific) (Figure 29). Le temps
nécessaire pour traverser la section capillaire du viscosimètre a été noté à l'aide d'un
chronomètre pour la référence. Trois mesures ont été réalisées pour chaque échantillon.
60
MATERIEL ET METHODES
7,7 cm
4-2-1-Préparation du moût
Les moûts ont été stérilisés à 121 °C pendant 15 min et refroidi à température ambiante
en maintenant fermée hermétiquement les Erlenmeyers.
Ces paramètres ont été déterminés comme précédemment décrit aux sections 2-4-1 ; 2-4-2 et 2-
4-3.
61
MATERIEL ET METHODES
2-4-1-Mesure du pH
Le pH a été mesuré directement à l’aide d’un pH-mètre (PHS 550. pH/mV meter) dans
10 mL d’échantillon selon la méthode AOAC, (1990). La mesure est répétée trois fois.
PE = Prise d’essai
62
MATERIEL ET METHODES
5- Analyses statistiques
Les données de l’enquête ont été traitées avec le logiciel IBM SPSS (statistics 20).
L’analyse de variance à un facteur (ANOVA) et les tests de Tukey et de Levene (test-t) ont été
effectués avec le logiciel XLSTAT (Adinosoft Inc., version 2016) pour comparer les variables
analysées sur les jus de mucilages de cacao, les jus d’orange clarifiés et les moûts fermentés.
Les différences sont considérées comme significatives pour des valeurs de P < 0,05.
L’analyse en composantes principales (ACP) a servi à comparer les échantillons de jus de
mucilage à partir des variables mesurées. L’ACP permet de regrouper les variables mesurées en
de nouvelles variables appelées ‘’composantes’’ ou ‘’facteurs’’. Ce regroupement est basé sur
la corrélation des variables. Le logiciel XLSTAT (Adinosoft Inc.) a été utilisé pour faire
l’analyse en composantes principales. L’analyse de la corrélation de Pearson permettant de
révéler la nature de la corrélation entre les paramètres étudiés est réalisée avec le logiciel
XLSTAT (Adinosoft Inc.).
La classification hiérarchique ascendante (CHA) a été utilisée pour agglomérer les échantillons
de jus par similarité des paramètres analysés. CHA consiste à agréger les échantillons selon leur
ressemblance mesurée à l’aide d’un indice de similarité ou de dissimilitude. Elle produit une
suite de partitions emboitées de l’ensemble d’échantillons à classifier. L’algorithme commence
par rassembler les couples d’échantillons les plus ressemblants, puis à agréger progressivement
63
MATERIEL ET METHODES
les autres échantillons en fonction de leur ressemblance, jusqu’à ce que la totalité des
échantillons ne forme plus qu’un seul groupe.
Les calculs et les figures ont été effectués à l’aide d’EXCEL 2010 (XP – Microsoft Corp.).
64
TROISIÈME PARTIE
RÉSULTATS & DISCUSSION
RESULTATS ET DISCUSSION
1- Résultats
Cette première partie des résultats nous a permis tout d’abord d’actualiser l’état actuel
des connaissances sur le jus de mucilage de cacao à travers une enquête de consommation du
jus de mucilage de cacao qui a été réalisée auprès des populations des zones échantillonnées.
Cette enquête avait pour but d’établir le profil socio-démographique des personnes interrogées
et de déterminer le niveau de connaissance du jus de mucilage, la consommation du jus de
mucilage et sa fréquence, la quantité consommée, sa durée maximale de conservation et ses
éventuels effets bénéfiques pour l’ensemble de tous les sites d’enquête. Ensuite, le jus de
mucilage de cacao a été prélevé pour la détermination de ses propriétés nutritives, biochimiques,
phytochimiques et fonctionnelles au cours de sa conservation à la température ambiante.
Pour l’ensemble des sites d’enquête, l’étude a permis de dresser le profil socio-
démographique des personnes interrogées soit 500 personnes au total. Il ressort de ces résultats
que 79 % des personnes enquêtées étaient de sexe masculin contre 31 % pour les femmes. Les
tranches d’âge majoritaires étaient de 25 à 50 ans (62,2 %) et de 15 à 25 ans (30,8 %). La plupart
des personnes interrogées n’avaient aucun niveau d’étude (54,4 %) dont la majorité exerçait
dans le secteur agricole (71 %) et les mariés (67,8 %) étaient les plus nombreux. Parmi les
personnes rencontrées les Ivoiriens (77,4 %) et le Burkinabé (19,8 %) étaient les plus dominants
(Tableau V).
66
RESULTATS ET DISCUSSION
67
RESULTATS ET DISCUSSION
80
60
40
20
Localités
68
RESULTATS ET DISCUSSION
Tableau VII: Nature des effets bénéfiques du jus de mucilage de cacao par localité
69
RESULTATS ET DISCUSSION
70
RESULTATS ET DISCUSSION
Tableau IX: Temps de conservation du jus de mucilage de cacao dans les localités
1-5- Évolution des paramètres biochimiques des jus de mucilage de cacao au cours de la
conservation
I-5-1- Évolution des paramètres biochimiques des jus de mucilage de cacao au cours de la
conservation
Les paramètres biochimiques des jus de mucilage de cacao ont été évalués pour les
différents échantillons au même temps de conservation.
L’analyse des paramètres biochimiques a concerné l’extrait sec, l’humidité, les cendres, les
protéines, les lipides, les fibres et les glucides. Les valeurs de l’évolution de ces paramètres sont
consignées dans le tableau X. De façon générale, quel que soit le paramètre et les échantillons,
les valeurs évoluent de façon irrégulière au cours de la conservation. Ainsi, en début de
conservation (0 h), les valeurs de l’extrait sec, des teneurs en cendres et en glucides totaux les
plus élevées ont été observée l’échantillon de Taabo avec 12,29±0,06 % ; 0,63±0,05 % et
11,37±0,07 % respectivement. S’agissant de la teneur en proteins, le taux le plus élevé a été
enregistré au niveau de l’échantillon de Yakassé-Attobrou avec 0,40±0,01. Au bout de 24 h de
conservation, les valeurs les plus élevées de l’extrait sec, des teneurs en cendres et en glucides
totaux ont été observées avec l’échantillon de Taabo avec 12,31±0,08 % ; 0,59±0,06 % et
11,46±0,10 %. Le taux de protéines le plus élevé avec 0,66±0,02 % a été observé avec
l’échantillon de Tiassalé. Après de 48 h de conservation, les valeurs de l’extrait sec, des teneurs
en protéines et en glucides totaux les plus élevées ont été observée l’échantillon de Taabo avec
11,89±0,01 % ; 0,77±0,01 % et 10,64±0,04 % respectivement. La teneur la plus élevée en
cendres a été obtenue au niveau de l’échantillon de Tiassalé avec 0,62±0,03 %. En fin de
71
RESULTATS ET DISCUSSION
conservation (72 h), les teneurs les plus importantes d’extrait sec et de glucides totaux avec
respectivement 10,04±0,01 % et 9,21±0,07 % ont été enregistrées avec l’échantillon de
Yakassé-Attobrou, alors que celle en cendres avec 0,63±0,07 % a été observée au niveau de
l’échantillon de Tiassalé. La teneur la plus importante en protéines a été obtenu au niveau de
l’échantillon de Buyo avec 0,46±0,01 %. De plus, les analyses statistiques ont montré une
différence significative (p < 0,05) entre les échantillons au cours de la conservation.
De manière générale, les lipides et les fibres brutes n’ont pas été détectés dans nos échantillons.
72
RESULTATS ET DISCUSSION
Tableau X: Teneur des paramètres biochimiques (%) des jus de cacao au cours de la conservation
Les valeurs exprimées sont les moyennes ± l’écart type de 3 mesures. Dans la même la colonne, les valeurs moyennes ne portant pas la même lettre sont 73
significativement différentes (p<0,05). T0 : 0h ; T24 : 24 heures ; T48 : 48 heures ; T72 : 72 heures
RESULTATS ET DISCUSSION
74
RESULTATS ET DISCUSSION
Les valeurs exprimées sont les moyennes ± l’écart type de 3 mesures. Dans la même la colonne, les
valeurs moyennes ne portant pas la même lettre sont significativement différentes (p<0,05).
T0 : 0h ; T24 : 24 heures ; T48 : 48 heures ; T72 : 72 heures
1-5-3- Évolution de la teneur en acides organiques des jus de mucilage de cacao au cours
de la conservation
L’analyse de la teneur en acides organiques par chromatographie en phase liquide à
haute performance a permis d’identifier et de quantifier 6 acides organiques à savoir : les acides
tannique, citrique, tartrique, fumarique, lactique et acétique (Tableau XII). A l’instar des autres
paramètres, l’évolution des teneurs en acides organiques au cours de la conservation est
irrégulière. La concentration la plus faible a été obtenue avec l’acide fumarique quel que soit
l’échantillon et ce, durant toute la durée de conservation. Aussi, pour les échantillons analysés
et durant toute la période de conservation les concentrations les plus importantes ont été
observées avec l’acide citrique et l’acide tartrique. Ainsi en début de conservation (0 h), les
concentrations les plus élevées étaient 23,52±1,38 g/L pour l’acide citrique et 25,13±1,37 g/L
75
RESULTATS ET DISCUSSION
pour l’acide tartrique ont été obtenues dans l’échantillon Yakassé-Attobrou. Au bout 24h de
conservation les concentrations étaient de 75,66±1,32 g/L pour l’acide citrique et 77,77±1,31
g/L pour l’acide tartrique dans l’échantillon de Tiassalé. Après 48 h de conservation,
l’échantillon de Buyo a enregistré les concentrations les plus importantes d’acide citrique et
d’acide tartrique avec 36,38±0,51 g/L et 37,39±0,57 g/L respectivement. En fin de conservation
(72 h), les concentrations en acide citrique et en acide tartrique les concentrations les plus
élevées ont été obtenues dans l’échantillon de Buyo avec 28,25±1,59 g/L et 29,97±1,68 g/L
respectivement. Par ailleurs, les analyses statistiques ont montré une différence significative (p
< 0,05) entre les échantillons au cours de la conservation.
76
RESULTATS ET DISCUSSION
Tableau XII: Teneur en acides organiques (g/L) des jus de mucilage de cacao au cours de la conservation
Temps(H) Acide Acide Acide citrique Acide Acide Acide
tannique Acétique lactique fumarique tartrique
T0 0,80±0,02cde 1,48±0,01efg 14,48±1,13ef 6,92±0,02fg 0,54±0ab 15,88±0,07f
77
RESULTATS ET DISCUSSION
45 c c
b c d
40 c
b
Valeur énergétique (Kcal/100mL)
35 d
d b
30
a a
b
25 Tiassale
Yakasse-Attobrou
20
Taabo
15 a
a Akoupe
a a a
10 e e Buyo
0
0 24 48 72
Temps de conservation (heures)
1-6- Évolution de la teneur en composés phénoliques des jus de mucilage de cacao au cours
de la conservation à la température ambiante
1-6-1- Évolution de la teneur en polyphénols totaux des jus de mucilage de cacao au cours
de la conservation à la température ambiante
78
RESULTATS ET DISCUSSION
1.6 a b c d e
a b c d e a b a b c
Teneur en polyhénols totaux (g/L EAG)
a b c d d
1.4
1.2
1
Akoupe
0.8 Yakassé
0.6 Taabo
Buyo
0.4
Tiassalé
0.2
0
0 24 48 72
1-6-2- Évolution de la teneur en flavonoïdes totaux des jus de mucilage de cacao au cours
de la conservation
La figure 36 présente l’évolution des teneurs en flavonoïdes totaux de nos échantillons
de jus de mucilage de cacao qui varie au cours de la conservation. Ainsi, en début de
conservation (0h), la teneur la plus importante est obtenue avec l’échantillon de Akoupé avec
0,08±0,01 g/L EQ suivi 24 h après de l’échantillon Buyo avec 0,14±0,01 g/L EQ puis de
l’échantillon de Yakassé-Attobrou avec 0,21±0,04 à 48 h et en fin de conservation (72h) avec
respectivement 0,21±0,01 et 0,16±0,01 g/L EQ. Par ailleurs, l’analyse de variance a révélé une
différence significative (p< 0,05) entre les échantillons au cours de la conservation.
79
RESULTATS ET DISCUSSION
0.25
a b c c d
Teneur en flavonoïdes totaux (g/L EQ)
0.2
a a b c d
a b c d c
0.15 Akoupe
Yakassé
a b c d d
0.1 Taabo
Buyo
0.05 Tiassalé
0
0 24 48 72
1-6-3- Évolution de la teneur en tanins totaux des jus de mucilage de cacao au cours de la
conservation
Les teneurs en tanins totaux varient au cours de la conservation (Figure 37). La
concentration la plus élevée en tanins totaux a été observée en début de conservation (0 h) au
niveau de l’échantillon de Tiassalé avec 60,40±0,68 g/L. Après 24 h de conservation, la
concentration la plus importante a été obtenue dans l’échantillon de Taabo avec 60,88±0,76
g/L. Les échantillons de Taabo et Tiassalé ont été enregistrées les concentrations les élevées
avec 35,27±2,56 g/L et 35,27±0,23 g/L respectivement. En fin de conservation (72 h) la
concentration la plus importante a été obtenue dans l’échantillon de Taabo avec 18,38±1,23
g/L. En outre, l’analyse de variance a révélé une différence significative (p< 0,05) entre les
échantillons au cours de la conservation.
80
RESULTATS ET DISCUSSION
70
a b c a d
a b c d e
60
Teneur en tanins totaux (g/L)
50
a b c d c
40 Akoupe
Yakassé
30 Taabo
a b c a e
Buyo
20
Tiassalé
10
0
0 24 48 72
Figure 37 : Teneur en tanins totaux des jus de mucilage de cacao au cours de la conservation
81
RESULTATS ET DISCUSSION
120
a b c d e
100 a b c d e
a b c d e a b c d e
Activité Antioxydante (%)
80
Akoupe
60 Yakassé
Taabo
40 Buyo
Tiassalé
20
0
0 24 48 72
82
RESULTATS ET DISCUSSION
35 a b c d a
30 a a b c d
a b c d e a b c d e
FRAP (µg/mL de Vit C)
25
Akoupe
20
Yakassé
15
Taabo
10 Buyo
Tiassalé
5
0
0 24 48 72
83
RESULTATS ET DISCUSSION
0.75 2.5
Flavonoides
2 totaux
Akoupe
0.5
1.5
Yakassé-
0.25 1
Attobrou
F2 (32,33 %)
F2 (32,33 %)
Tannins
totaux 0.5
0 Buyo
Polyphenols totaux
0
-0.25 -0.5
Taabo Tannins
FRAP -1
totaux
-0.5 Polyphenols totaux FRAP
-1.5
-0.75 -2
DPPH Tiassalé
DPPH
-2.5
-1 -3 -2.5 -2 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
-1 -0.75 -0.5 -0.25 0 0.25 0.5 0.75 1
F1 (47,86 %)
F1 (47,86 %)
(A) (B)
Figure 40 : Projection des variables initiales (paramètres phytochimiques) dans le plan formé
par les axes factoriels Dim1 et Dim2 à 0h de conservation
F1 F2
Valeur propre 3,447 1,355
Variabilité (%) 68,937 27,094
% cumulé 68,937 96,031
Tableau XIV: Corrélation entre les activités antioxydantes et les teneurs en composés
phénoliques en début de conservation (0h).
FRAP DPPH
Polyphénols totaux 0,698* -0,307
84
RESULTATS ET DISCUSSION
A 24 h de conservation, l’ACP présenté à la figure 41A a révélé que les deux axes Dim 1 et
Dim 2 axes ont expliqué 96,03 % de la variabilité totale avec 68,94 % pour Dim 1 pour une
valeur propre de 3,447 et 27,09 % pour Dim 2 pour une valeur propre de 1,355 (Tableau XV).
Les flavonoïdes totaux, les tanins totaux, les activités antioxydantes ont contribué
significativement à la formation de l'axe Dim 1 alors que seuls les polyphénols totaux ont
contribué significativement à l’axe Dim 2 (Figure 41B). Au bout de 24h de conservation, une
corrélation positive a été enregistrée entre l’activité antioxydante (FRAP) et les phénols totaux
et flavonoïdes totaux avec r = 0,761 et r = 0,610 respectivement en revanche l’activité
antioxydante (DPPH) a été positivement corrélée aux tanins totaux (r = 0,967) et négativement
corrélée aux flavonoïdes totaux avec pour coefficient de corrélation r = -0,936 (Tableau XVI).
Variables (axes Dim 1 et Dim 2 : 96,03 %) Biplot (axes Dim 1 et Dim 2 : 96,03 %)
1
4
Polyphenols totaux Polyphenols totaux
0.75
3
Dim 2 (27,09 %)
DPPH
1 DPPH
0
Buyo
0
-0.25 Ya kassé-
Flavonoides At tobrou Taabo
totaux -1
-0.5 Flavono ides
tota ux Akoup e
-2
-0.75
-3
-1 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6
-1 -0.75 -0.5 -0.25 0 0.25 0.5 0.75 1
Dim 1 (68,94 %)
Dim 1 (68,94 %)
(A) (B)
Figure 41 : Projection des variables initiales (paramètres phytochimiques) dans le plan formé
par les axes factoriels Dim1 et Dim2 à 24 h de conservation
F1 F2
Valeur propre 3,447 1,355
Variabilité (%) 68,937 27,094
% cumulé 68,937 96,031
85
RESULTATS ET DISCUSSION
Tableau XVI: Corrélation entre les activités antioxydantes et les teneurs en composés
phénoliques à 24 h de conservation.
FRAP DPPH
Polyphénols totaux 0,761** -0,307
86
RESULTATS ET DISCUSSION
Variables (axes Dim 1 et Dim 2 : 88,34 %) Biplot (axes Dim 1 et Dim 2 : 88,34 %)
1
4 Polyphenols totaux
Polyphenols totaux
0.75
3
Dim 2 (24,50 %)
DPPH
1 DPPH
Tiassalé
0 Yakassé-
Flavonoides Attobrou
totaux 0
-0.25
Tan nins Flavonoides
tot aux totaux
-1
-0.5 Tannins Taabo
totaux Akoupe
-2
-0.75
-3
-1
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
-1 -0.75 -0.5 -0.25 0 0.25 0.5 0.75 1
Dim 1 (63,84 %)
Dim 1 (63,84 %)
(A) (B)
Figure 42 : Projection des variables initiales (paramètres phytochimiques) dans le plan formé
par les axes factoriels Dim1 et Dim2 à 48 h de conservation
Tableau XVII : Valeurs propres et variances expliquées des axes principaux à 48 h de
conservation
F1 F2
Valeur propre 3,192 1,225
Variabilité (%) 63,838 24,503
% cumulé 63,838 88,342
Tableau XVIII : Corrélation entre les activités antioxydantes et les teneurs en composés
phénoliques à 48 h de conservation.
FRAP DPPH
Polyphénols totaux -0,847** 0,545*
87
RESULTATS ET DISCUSSION
En fin de conservation (72h), les deux axes Dim 1 et Dim 2 axes générés par l’ACP
(figure 43A) ont exprimé 81,74 % de la variabilité totale avec 61,79 % pour Dim 1 pour une
valeur propre de 3,089 et 19,95 % pour Dim 2 pour une valeur propre de 0,997 (Tableau XIX).
A l’instar des autres temps de conservation, les flavonoïdes totaux, les tanins totaux, les activités
antioxydantes ont contribué majoritairement à la formation de l'axe Dim 1 et la formation de
l’axe Dim 2 était le fait seul des polyphénols totaux (Figure 43B). En fin de conservation (72
h), le pouvoir réducteur du fer ferrique en fer ferreux (FRAP) était positivement corrélé aux
flavonoïdes totaux (r = 0,705) et aux tanins totaux (r = 0,759). En revanche, avec l’activité
antiradicalaire (DPPH), l’analyse a montré une corrélation positive avec les phénols totaux avec
r = 0,549 et une corrélation négative avec les flavonoïdes totaux où r = -0,732 (Tableau XX).
Dim 2 (19,95 %)
FRAP
Tannin DPPH
1
totaux AP
DPP0H
s Tannins
0 totaTuaxabo
-0.25
-1 Buyo
-0.5
-2
-0.75
-3
-1 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
-1 -0.75 -0.5 -0.25 0 0.25 0.5 0.75 1
Dim 1 (61,79 %)
Dim 1 (61,79 %)
(A) (B)
Figure 43 : Projection des variables initiales (paramètres phytochimiques) dans le plan
formé par les axes factoriels Dim1 et Dim2 à 72 h de conservation
F1 F2
Valeur propre 3,089 0,997
Variabilité (%) 61,788 19,947
% cumulé 61,788 81,735
88
RESULTATS ET DISCUSSION
FRAP DPPH
Phénols totaux -0,366 0,549*
En début de conservation (0 h), ce sont les phénols totaux, tanins totaux, extrait sec,
humidité, valeur énergétique, acide ascorbique, acide tartrique, acide citrique, acide tannique,
acide acétique et l’acide lactique sont corrélés à l’axe Dim1 tandis que les flavonoïdes totaux,
DPPH, cendres, glucides totaux, cobalamine sont corrélés à l’axe Dim 2 (Figure 40) avec des
coefficients de corrélation compris entre 0,68 et 0,97. Ainsi, en début de conservation, les
échantillons ont été regroupés en 3 lots : les échantillons de Tiassalé et Akoupé sont similaires,
ceux Buyo et Yakassé-Attobrou sont aussi similaires et le dernier groupe est constitué de
l’échantillon de Taabo (Figure 45).
89
RESULTATS ET DISCUSSION
Glucides totaux
4 Flavonoides totaux
Extrait sec
FRAP
3
Akoupe Yakassé-Attobrou
Protéines
2 Valeur Energétique
-2
Cendres Taabo
-3
DPPH
Tiassalé Humidité
-4
-5
-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6
Dim 1 (49,67 %)
90
RESULTATS ET DISCUSSION
Cluster Dendrogram
7.5
5.0
Height
2.5
0.0
Taabo
Buyo
Akoupe
Tiassalé
Yakassé-Attobrou
(a) (b)
Figure 45 : Contribution des variables (a) dans la représentation des dimensions et
dendogramme des échantillons de jus de cacao (b) en début de conservation
Dim: axe
DPPH :2,2-diphényl-1-picryl-hydrazyl
FRAP : Pouvoir réduction de l'ion ferrique (Fe3+) en ion ferreux (Fe2+)
1-9-2-A 24 h de conservation
A 24 h de conservation, l’axe Dim 1 est fortement corrélé aux protéines, glucides totaux,
acide tartrique, acide citrique, acide fumarique, acide tannique, acide acétique, acide lactique et
moyennement corrélé aux phénols totaux, acide ascorbique. Par contre l’axe Dim 2 est
fortement corrélé au DPPH et moyennement aux tanins totaux, flavonoïdes totaux, cendres,
humidité (Figure 46). Les coefficients de corrélation sont compris entre 0,59 et 0,99. Ainsi, les
échantillons ont pu être classés en 4 groupes à savoir le groupe composé des échantillons de
Buyo et Yakassé-Attobrou, les 3 autres groupes comprenant respectivement les échantillons de
Akoupé, Taabo et Tiassalé (Figure 47).
91
RESULTATS ET DISCUSSION
Valeur Energétique
6 Acide acétique Glucides totaux
Cendres
Tannins totaux DPPH
Acide lactique
Cobalamine Taabo
4 Acide tannique Protéines
Fibres brutes
Polyhenols totaux Lipides Acide ascorbique
0
-8
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 12
Dim 1 (55,48 %)
92
RESULTATS ET DISCUSSION
Cluster Dendrogram
7.5
5.0
Height
2.5
0.0
Taabo
Buyo
Akoupe
Tiassalé
Yakassé-Attobrou
(a) (b)
Figure 47 : Contribution des variables (a) dans la représentation des dimensions et
dendogramme des échantillons de jus de cacao (b) à 24 h de conservation
Dim: axe
DPPH :2,2-diphényl-1-picryl-hydrazyl
FRAP : Pouvoir réduction de l'ion ferrique (Fe3+) en ion ferreux (Fe2+)
93
RESULTATS ET DISCUSSION
Valeur Energétique
DPPH
4 Acide fumarique
Taabo Tiassalé
2 Protéines
Polyphenols totaux
Dim 2 (19,54 %)
Acide citrique
-6 Flavonoides totaux FRAP
-8
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 12
Dim 1 (63,99 %)
94
RESULTATS ET DISCUSSION
Cluster Dendrogram
7.5
5.0
Height
2.5
0.0
Taabo
Buyo
Akoupe
Tiassalé
Yakassé-Attobrou
(a) (b)
Figure 49 : Contribution des variables (a) dans la représentation des dimensions et
dendogramme des échantillons de jus de cacao (b) au bout de 48 h de conservation
Dim: axe
DPPH :2,2-diphényl-1-picryl-hydrazyl
FRAP : Pouvoir réduction de l'ion ferrique (Fe3+) en ion ferreux (Fe2+)
95
RESULTATS ET DISCUSSION
Glucides totaux
4 Flavonoides totaux
Extrait sec
FRAP
3
Akoupe Yakassé-Attobrou
Protéines
2 Valeur Energétique Fibres brutes
Acide tannique
Lipides Acide fumarique
0
Acide acétique
Polyphenols totaux Acide lactique
Acide tartrique
-1 Acide citrique
Cobalamine
-2
Cendres Buyo
-3
DPPH
Tiassalé Humidité
-4
-5
-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6
Dim 1 (49,67 %)
96
RESULTATS ET DISCUSSION
Cluster Dendrogram
9
Height
0
Taabo
Akoupe
Buyo
Tiassalé
Yakassé-Attobrou
(a) (b)
Figure 51 : Contribution des variables (a) dans la représentation des dimensions et
dendogramme des échantillons de jus de cacao (b) en fin de conservation (72 h)
Dim: axe
DPPH :2,2-diphényl-1-picryl-hydrazyl
FRAP : Pouvoir réduction de l'ion ferrique (Fe3+) en ion ferreux (Fe2+)
97
RESULTATS ET DISCUSSION
2- Discussion
Le jus de mucilage de cacao, sous-produit du cacao généré lors du processus du
traitement des fèves, est issu de la dégradation de la pulpe mucilagineuse enrobant les fèves par
l’action pectinolytique des levures présentes dans l’environnement (Barel, 2013). Ainsi,
souvent considéré comme un déchet, le jus de mucilage de cacao pourrait posséder des
propriétés nutritionnelles remarquables. Une enquête a été réalisée en vue de déterminer 1e
niveau de connaissance du jus de mucilage de cacao par les populations, sa durée maximale de
conservation et les bienfaits qui lui sont attribués. Il ressort de cette enquête que le jus de
mucilage de cacao est très bien connu des populations (100 %) surtout rurales avec un niveau
de consommation élevée (98,8 %). Ce niveau de consommation important pourrait-être liée aux
propriétés attribuées par les consommateurs (laxative, fortifiante, anti-diarrhéique). Dans leur
étude sur la consommation de la bière traditionnelle de sorgho produite en Côte d’Ivoire, Aka
et al. (2017) ont souligné que 53,4 % des personnes enquêtées ont affirmé l’avoir consommé
pour ses vertus thérapeutiques. Ainsi dans notre étude 39,70 % des personnes interviewées ont
attribué des propriétés laxatives au jus de mucilage de cacao et 20,44 % des propriétés
fortifiantes. En outre la majorité des consommateurs préfère consommer le jus de mucilage de
cacao le soir (37 %) à une fréquence de plus de 3 fois par jours (32,60 %) pour une quantité de
moyenne de 3 litres (52,80 %) par jour. La durée maximale de conservation à la température
ambiante du jus de mucilage de cacao était de 3 jours. En effet, les personnes interrogées
affirment que le jus n’est plus agréable à la consommation au-delà de 3 jours à cause de l’alcool
présent. Cette présence d’alcool associée à l’acidité du jus est due à une fermentation alcoolique
spontanée déclenchée par les levures présentes sur le matériel de traitement des fèves et dans
l’environnement (Koffi et al., 2013). Ainsi, l’analyse nutritionnelle et fonctionnelle du jus de
mucilage de cacao au cours de la conservation a été réalisée durant 3 jours.
L’évaluation des paramètres biochimiques et fonctionnels des jus de mucilage de cacao
a montré de façon générale une variation de ces paramètres. Les variations des teneurs en
cendres, en protéines, en glucides totaux pourraient être le fait de l’activité métabolique des
différents microorganismes présents naturellement dans le jus. En effet, selon Barel (2103), les
levures présentes dans le jus de mucilage métabolisent les sucres contenus dans le jus pour de
l’éthanol entraînant ainsi des variations de la concentration en sucres. Aussi, les variations des
teneurs en glucides totaux et protéines pourraient être liées aux activités des enzymes telles les
amylases ou glucosidases qui dégradent l’amidon contenu dans le jus ou des protéases qui elles
vont dégrader les protéines. Les valeurs des taux d’humidité de cette étude sont plus élevées
98
RESULTATS ET DISCUSSION
que celles rapportés par Baensch et al. (2000) et Anvoh (2013). Par contre les teneurs en
protéines et en acide ascorbique sont plus importantes dans les échantillons de ces auteurs que
de celles de l’étude que nous avons effectué. Par ailleurs la présence de vitamines telles que
l’acide ascorbique et la cobalamine dans les jus de cette étude pourrait lui conférer la propriété
fortifiante que lui attribuent les consommateurs. Aussi, la teneur en cendres dans le jus de
mucilage de cacao pourrait suggérer la présence de minéraux ce qui fait de lui un aliment d’une
grande importance nutritionnelle. En effet, les minéraux font partir de la grande famille des
micronutriments. Certes, ils ne fournissent pas de calories, mais ils jouent un rôle important
dans les processus métaboliques du corps humain. La consommation accrue d’aliments qui en
contiennent peut améliorer la régulation minérale et réduire les risques de maladies
cardiovasculaires et certains risques de cancers (Ismail et al., 2011). Dans le monde il est estimé
à deux (2) milliards le nombre de personnes souffrant de malnutrition liée aux micronutriments
(Johns et al., 2006). Les femmes enceintes et celles qui allaitent, ainsi que les jeunes enfants
sont les premières victimes des carences, car leurs besoins en vitamines et en minéraux sont
plus importants. Ils souffrent donc davantage des conséquences préjudiciables de ces carences
(Black et al., 2003). Par ailleurs, les concentrations élevées en Acide citrique et Acide tartrique
déterminées dans nos jus de mucilage de cacao sont conformes à ceux trouvés par Schwan,
(1998) ; Ardhana & Fleet, (2003). En effet, ces auteurs ont indiqué que l’acide citrique se
trouvait à des teneurs élevées dans le jus de mucilage de cacao.
Aussi, les vertus thérapeutiques du jus de mucilage de cacao pourraient-elles être liées
à la présence de composés phénoliques au niveau des fèves et du mucilage. En effet, le cacao
est très riche en polyphénols (Lei et al., 2003). De plus, Bloch (2014) a souligné que le cacao
ivoirien était le 3è au rang des cacaos les plus riches en composés phénoliques. Par ailleurs,
Martin et Andrantsitohaina & Martin, (2002) et Hanhineva (2010) ont rapporté que les
polyphénols sont en effet, capables d’abaisser la pression artérielle chez le rat, d’empêcher
l’oxydation des LDL (lipoprotéines de faible densité), d’inhiber la prolifération des cellules
musculaires lisses vasculaires, d’empêcher l’agrégation plaquettaire et de stabiliser les cellules
immunitaires.
Ces composés ont été décrits comme étant des antioxydants, des anti-agrégants
plaquettaires, des anti-inflammatoires, des anti-allergènes, des anti-thrombotiques, des
antitumoraux neuroprotecteurs, antiviral, chimio-préventive et plus de preuves indiquent que
les polyphénols ont une influence sur le métabolisme lipidique et glucidique (Hanhineva, 2010).
99
RESULTATS ET DISCUSSION
Par ailleurs, les fluctuations observées au niveau des teneurs en composés phénoliques et en
activités antioxydantes aussi bien évaluée par la méthode de DPPH que par la méthode de FRAP
pourraient être dues à la variété de cacao, aux techniques culturales, à l’espace et aux facteurs
environnementaux telle la pluviométrie, la température. En effet, Niemenak et al. (2004) ont
souligné que la teneur en polyphénols du cacao au cours de la fermentation pouvait augmenter
de 25 % pour certaines variétés ou diminuer de 11 à 25 % pour d’autres variétés. Aussi,
l’épicatéchine qui représente le flavonoïde plus important quantitativement est à l’origine de
nombreuses propriétés biologiques des aliments qui les contiennent. C’est un composé actif qui
a des propriétés anti-cancereuses. Des études ont démontré l'inhibition du développement et de
la progression du cancer de la prostate dans un modèle de souris transgénique, augmentant ainsi
leur survie L’épicatéchine améliore la relaxation des vaisseaux sanguins de manière comparable
à ce que fait un médicament comme l’aspirine. Sa consommation est potentiellement cardio-
protectrice (Mounjouenpou, 2008). Par ailleurs, les tanins contiennent 6 % de
polhydroxyphénol. C'est un composé organique qui inhibe le développement des bactéries
buccales (Mounjouenpou, 2008).
Dans cette étude, les jus de mucilage étaient issus de plusieurs variétés confondues d’où
l’expression “tout venant” dans le jargon de la cacao culture. En outre, l’analyse générale des
jus de mucilage de cacao des 5 zones échantillons au cours de la conservation a montré que les
jus pouvaient présenter à la fois des caractéristiques identiques et différentes au cours de la
conservation.
Le caractère laxatif du jus de mucilage de cacao attribué par les consommateurs pourrait
être du aux polyphénols. En effet, Les polyphénols ont été rapportés comme des composés
améliorant la digestion (Gary, 2013 ; Tarko et al., 2013). Dès lors la propriété laxative du jus
de mucilage de cacao serait plus du fait des composés phénoliques.
Aussi, les variations des teneurs des paramètres biochimiques, nutritionnels et
fonctionnels seraient largement liées à l’action des micro-organismes particulièrement
fermentaires naturellement présents dans le jus. En effet, Koffi et al. (2013) ont rapporté la
présence de levures et moisissures, de bactéries acétiques et lactiques, de Bacillus impliquées
dans le processus de fermentation des fèves de cacao en Côte d’Ivoire. Ainsi, les fluctuations
observées au niveau des acides organiques, des composés phénoliques pourraient être causées
par ces microorganismes. En effet, les levures produiraient de l’alcool par transformation des
sucres présents dans le jus, tout comme les bactéries acétiques et lactiques qui produiraient
principalement de l’acide acétique et l’acide lactique respectivement. Par ailleurs, Macheix et
100
RESULTATS ET DISCUSSION
al. (2005) ont souligné que les levures étaient capables d’utiliser les composés pour leur
croissance.
Ainsi, ces levures vont concentrer l’essentiel de la suite de notre recherche qui
constituera la deuxième partie de notre étude. Cette partie sera consacrée aux propriétés
biotechnologiques des levures présentes dans le jus de mucilage de cacao.
Conclusion partielle
L’étude de l’état de connaissance sur le jus de mucilage de cacao a révélé que :
▪ Le jus de mucilage de cacao est bien connu des populations selon la totalité des
personnes interviewées (100%) pour l’ensemble des localités ;
▪ Le jus de mucilage de cacao peut se conserver sur une durée maximale de 3 jours
Les proportions du temps de conservation de 3 jours étaient de 51%, 50%, 52%, 48% et
51% respectivement pour les localités de Akoupé, Tiassalé, Yakassé-Attobrou, Taabo
et Buyo.
▪ Le jus de mucilage de cacao possède des vertus bienfaitrices particulièrement
laxative, fortifiante. L’effet le plus ressenti est laxatif. Les taux sont 42%, 39%, 41%,
37% et 34% respectivement pour les localités de Akoupé, Tiassalé, Yakassé-Attobrou,
Taabo et Buyo ;
▪ Une évolution irrégulière de tous les paramètres analysés est observée et ce quel
que soit le jus ;
▪ les jus de mucilage de cacao avaient des teneurs importantes en composés
phénoliques ainsi que des activités antioxydantes.
101
RESULTATS ET DISCUSSION
1- Résultats
A la suite de la précédente partie, les propriétés biotechnologiques des levures
résistantes à l’éthanol et/ou productrice de pectinase ont été isolées du jus de mucilage en
fermentation et identifiées.
102
RESULTATS ET DISCUSSION
Taabo
3.2 2.5 3.5 2.5
3.1 3
2 2
pH
pH
2.7 1.5 1
1
2.6
1
2.5 0.5 0.5
2.4 0.5
2.3 0 0 0
0 24 48 72 96 120 0 24 48 72 96 120
Tiassalé Yakassé-Attobrou
4.5 1.8 3.5 1.6
1.6 1.4
3
Acidité titrable (%)
0.8
0.8 1.5
0.6
3.5 0.6
1 0.4
0.4
0.5 0.2
0.2
3 0 0 0
0 24 48 72 96 120 0 24 48 72 96 120
Durée de fermentation (heures) Durée de fermentation (heures)
Buyo
4.4 1.8
1.6
Acidité titrable (%)
4.2
1.4
4 1.2
pH
pH
1
3.8 AT
0.8
3.6 0.6
0.4
3.4
0.2
3.2 0
0 24 48 72 96 120
Durée de fermentation (heures)
103
Figure 52 : Évolution du pH et de l’acidité titrable au cours de la fermentation des jus de
mucilage de cacao
RESULTATS ET DISCUSSION
104
RESULTATS ET DISCUSSION
105
RESULTATS ET DISCUSSION
106
RESULTATS ET DISCUSSION
Akoupé Yakassé-Attobrou
16 12 16 9
14 14 8
10
12 7
ESR (°Brix)
10 10
ESR (°Brix)
5
8 6 8
4
6 6
4 3
4 4 2
2
2 2 1
0 0 0 0
0 24 48 72 96 120 0 24 48 72 96 120
Tiassalé Taabo
18 8
22 4
Charge levurienne (log UFC/mL)
16 7 20
Charge levurienne (log CFU/mL)
3.5
Taux éthanol (%)
14 6 18
3
10
ESR (°Brix)
4 12
8 2
10
3 8 1.5
6
4 2 6 1
1 4
2 0.5
2
0 0 0 0
0 24 48 72 96 120 0 24 48 72 96 120
Buyo
25 6
Charge levurienne
20 5
(log CFU/mL)
Charge
4
15 levurienne
3 ESR
10
2
Ethanol
5 1
0 0
0 24 48 72 96 120
Durée de fermentation (Heures)
Les résultats de l’identification moléculaire des levures et les numéros d’accession (OP136085-
OP136108) des séquences nucléotidiques déposées dans la base de données de NCBI (National
Center of Biotechnology Information) sont indiqués dans le tableau XXI et les séquences
nucléotidiques sont présentées en annexe II. Le séquençage par la méthode moléculaire a permis
l’identification de 5 espèces pour l’ensemble des isolats identifiées. Ces espèces étaient
Rhodotorula mucilaginosa, Yarowia lipolytica, Saccharomyces cerevisiae, Debaromyces
hansenii, Pichia kurdiavzevii. Les espèces Rhodotorula mucilaginosa, Yarowia lipolytica,
Saccharomyces cerevisiae ont été identifiées dans les échantillons de Yakassé-Attobrou avec
une proportion de 12,5 % pour Rhodotorula mucilaginosa, 12,5 % pour Saccharomyces
cerevisiaeet 75 % pour Yarowia lipolytica. Les isolats de Akoupé comprenaient 50 % de
Rhodotorula mucilaginosa et 50 % de Debaromyces hansenii. L’échantillon de Tiassalé
comprenait 50 % de Yarowia lipolytica, 12,5 % de Rhodotorula mucilaginosa et 37,5 % de
Pichia kurdiavzevii. A l’exception des isolats provenant de Akoupé, l’espèce Yarowia lipolytica
a été la plus détectée dans les échantillons de Yakassé-Attobrou et Tiassalé avec respectivement
75 et 50% (Tableau XXII).
108
RESULTATS ET DISCUSSION
Tableau XXI : Identification des isolats de levures des jus de mucilage de cacao
109
RESULTATS ET DISCUSSION
110
RESULTATS ET DISCUSSION
Absence d’halo
blanc Résultat négatif
Spot de la
colonie
Figure 54 : Révélation sur gélose pectine de production de pectinase par l’isolat TIAS J0-6
25
Diamètre de l'halo (mm)
20
15
10
0
Tias J0-6 Buy J2-1 YA J3-1 Buy J4-1 Tias J1-8 Tias J4-8
Isolats
0.4
Activité pectinolytique (UI/mL)
0.35
0.3
0
0 4 8 12 16 20 24
111
RESULTATS ET DISCUSSION
0.14
Activité pectinolytique (UII/mL)
a b c dce
0.12
a b cdef
0.1 a b c def
a b c cde a b c cbd Tias J0-6
0.08
Buy J2-1
0.06 YA J3-1
Buy J1-4
0.04
Tias J1-8
0.02 Tias J4-8
0
5 5.5 6 7 8
pH
112
RESULTATS ET DISCUSSION
0.2
a bc dbd
0.18
0.16 a b cdce
Activité pectinolytique (UI/mL)
0.14
Tias J0-6
0.12
Buy J2-1
0.1
a b c cb e YA J3-1
0.08
Buy J4-1
0.06
Tias J1-8
0.04 a a b aca
a b c bde Tias J4-8
0.02
0
30 40 50 60 70
Temperature d'incubation (° C)
113
RESULTATS ET DISCUSSION
M 1 2 3 4 5 6
400 pb
380 pb
M : marqueur (200 pb); 1-Tias J0-6; 2-Buy J2-1. 3-YA J3-1 ; 4-Buy J4-1 ; 5-Tias J1-8; 6-Tias J4-8
Figure 59 : Produits d’amplification par les amorces ITS 1 et ITS 4 de la région 5.8S-ITS de
l’ADNr des 6 isolats de levures productrices de pectinase sélectionnés
sélectionnés
Le séquençage des isolats de levures sélectionnés suivi du Blast a montré que tous les
isolats appartenaient à une seule et même espèce à savoir Yarrowia lipolytica quel que soit le
site d’échantillonnage. Les séquences partielles de l’ADN de toutes les 6 souches de ont été
déposées dans la base de données NCBI dont les numéros d'accession de ON202630-ON202635
sont indiqués dans le tableau XXIII. Seuls les échantillons émanant de Buyo, Tiassalé et
Yakassé-Attobrou contenaient des espèces les plus productrices de pectinase. Aussi ces espèces
ont été isolées durant les 4 premiers jours de la fermentation spontanée.
114
RESULTATS ET DISCUSSION
AGGGTTAGGGGAGAACGCCCGAAAGGCGCTCCCATTTGTAACCC
TCGTCTCGCTATCGATGACTCGGCGTCGGCAGTACACCGCCCACG
AGGGGCGGCTGAAACCTCGGCCACTCTCCACTCATTTCCTTCCCT
ATCAACAATTTCACATACTATTTCACTCTCTTTTCAAAGTTCTTTT
CACCTTTCCTTCACAGTACTTGTTCGCTATCGGTCTCTCACCAGTA Yarrowia lipolytica ON202630
BUY J2-1 TTTAGCTTTAGATGGAGTTTACCACCCACTTTGAGCTGCATTCCCA
AACAACTCGACTCTTTGATAAGGCAATACATGGAGAACGGTTAG
CCAGACGGGGTTGTCACCCTCTATGACGTACTATTCCAAGCAACT
TGGGTTAGCTTTCTCCAATGCCAAATCTTCAAATTACAATCCCGA
GGGTTTCAAATTTGAGCTTTT
ACAATTTCACATACTATTTCACTCTCTTTTCAAAGTTCTTTTCACC
TTTCCTTCACAGTACTTGTTCGCTATCGGTCTCTCACCAGTATTTA
BUY J4-1 GCTTTAGATGGAGTTTACCACCCACTTTGAGCTGCATTCCCAAAC Yarrowia lipolytica ON202631
AACTCGACTCTTTGATAAGGCAATACATGGAGAACGGTTAGCCA
GACGGGGTTGTCACCCTCTATGACGTACTATTCCAAGCAACTTGG
GTTAGCTTTCTCCAATGCCAAATCTTCAAATTACAATCCCGAGGG
TTTCAAATTTGAGCTTTTGCCGCTTCACT
GGCAGTGTGGAGGGTTAGGGGAGAACGCCCGAAAGGCGCTCCCA
TTTGTAACCCTCGTCTCGCTATCGATGACTCGGCGTCGGCAGTAC
ACCGCCCACGAGGGGCGGCTGAAACCTCGGCCACTCTCCACTCAT
TIAS J0-6 TTCCTTCCCTATCAACAATTTCACATACTATTTCACTCTCTTTTCA Yarrowia lipolytica ON202632
AAGTTCTTTTCACCTTTCCTTCACAGTACTTGTTCGCTATCGGTCT
CTCACCAGTATTTAGCTTTAGATGGAGTTTACCACCCACTTTGAG
CTGCATTCCCAAACAACTCGACTCTTTGATAAGGCAATACATGGA
GAACGGTTAGCCAGACGGGGTTGTCACCCTCTATGACGTACTATT
CCAAGCAACTTGGGTTAGCTTTCTCCAATGCCAAATCTTCAAATT
ACAATCCCGAGGGTTTCAAATTTGAGCTTTTGCCGCTTCACTCG
GGCAGTGTGGAGGGTTAGGGGAGAACGCCCGAAAGGCGCTCCCA
TTTGTAACCCTCGTCTCGCTATCGATGACTCGGCGTCGGCAGTAC
ACCGCCCACGAGGGGCGGCTGAAACCTCGGCCACTCTCCACTCAT
TTCCTTCCCTATCAACAATTTCACATACTATTTCACTCTCTTTTCA Yarrowia lipolytica ON202633
TIAS J1-8 AAGTTCTTTTCACCTTTCCTTCACAGTACTTGTTCGCTATCGGTCT
CTCACCAGTATTTAGCTTTAGATGGAGTTTACCACCCACTTTGAG
CTGCATTCCCAAACAACTCGACTCTTTGATAAGGCAATACATGGA
GAACGGTTAGCCAGACGGGGTTGTCACCCTCTATGACGTACTATT
CCAAGCAACTTGGGTTAGCTTTCTCCAATGCCAAATCTTCAAATT
ACAATCCCGAGGGTTTCAAATTTGAGCTTTTGCCGCTTCACTCGC
CCGTT
TCGTCGGTGGCAGTGTGGAGGGTTAGGGGAGAACGCCCGAAAGG
CGCTCCCATTTGTAACCCTCGTCTCGCTATCGATGACTCGGCGTCG
GCAGTACACCGCCCACGAGGGGCGGCTGAAACCTCGGCCACTCT
CCCACTCATTTCCTTCCCTATCAACAATTTCACATACTATTTCACT
TIAS J4-8 CTCTTTTCAAAGTTCTTTTCACCTTTCCTTCACAGTACTTGTTCGCT Yarrowia lipolytica ON202634
ATCGGTCTCTCACCAGTATTTAGCTTTAGATGGAGTTTACCACCC
ACTTTGAGCTGCATTCCCAAACAACTCGACTCTTTGATAAGGCAA
TACATGGAGAACGGTTAGCCAGACGGGGTTGTCACCCTCTATGAC
GTACTATTCCAAGCAACTTGGGTTAGCTTTCTCCAATGCCAAATC
TTCAAATTACAATCCCGAGGGTTTCAAATTTGAGCTTTTGCCGCTT
CACTCGCCGT
TCGTCGGTGGCAGTGTGGAGGGTTAGGGGAGAACGCCCGAAAGG
CGCTCCCATTTGTAACCCTCGTCTCGCTATCGATGACTCGGCGTCG
GCAGTACACCGCCCACGAGGGGCGGCTGAAACCTCGGCCACTCT
CCACTCATTTCCTTCCCTATCAACAATTTCACATACTATTTCACTC
TCTTTTCAAAGTTCTTTTCACCTTTCCTTCACAGTACTTGTTCGCTA Yarrowia lipolytica ON202635
TCGGTCTCTCACCAGTATTTAGCTTTAGATGGAGTTTACCACCCAC
YA J3-1 TTTGAGCTGCATTCCCAAACAACTCGACTCTTTGATAAGGCAATA
CATGGAGAACGGTTAGCCAGACGGGGTTGTCACCCTCTATGACGT
ACTATTCCAAGCAACTTGGGTTAGCTTTCTCCAATGCCAAATCTTC
AAATTACAATCCCGAGGGTTTCAAATTTGAGCTTTTGCCGCTTCA
115
RESULTATS ET DISCUSSION
1-6- Purification et caractérisation partielles des pectinases des espèces Yarrowia lypolitica
Dans cette partie de l’étude, les souches de Yarrowia lipolytica (Tias J0-6 ; Buy J2-1 et
YA J3-1) ont été sélectionnées pour la purification et la caractérisation sur la base de leur
activité enzymatique maximale par aux paramètres physico-chimiques (pH, température, temps
d’incubation) émanant des extraits bruts respectifs.
1-6-1- Chromatographie par échange d’anions avec le gel DEAE Sepharose Fast Flow
Pour la purification partielle des extraits bruts pectinolytiques des souches de
Yarrowia lipolytica sélectionnées, seule la représentation graphique de la souche Yarrowia
lipolytica TIAS J0-6 a été illustrée à figure 60. Les protéines sont éluées dans les échantillons
compris entre les tubes 85 et 89. L’activité maximale du pic de la chromatographie a été
enregistrée dans le tube 87, ce qui correspond à une activité totale de 0,209 UI/mL.
0.6 0.25
Absorbance (A 540) et [NaCl (M)]
0.5
0.4
0.15
0.3
0.1
0.2
0.05
0.1
0 0
1
5
9
13
17
21
25
29
33
37
41
45
49
53
57
61
65
69
73
77
81
85
89
93
97
101
105
109
Les pectinases produites par les souches de Yarrowia lipolytica Buy J2-1 et de YA J3-1 ont été
purifiées 1,04 et 1,02 avec des rendements respectifs de 35 et de 58,77%.
Tableau XXIV : Bilan partiel de la purification de l’enzyme produite par Yarrowia lipolytica
Tias J0-6
Tableau XXV : Bilan partiel de la purification de l’enzyme produite par Yarrowia lipolytica
Buy J2-1
Tableau XXVI : Bilan partiel de la purification de l’enzyme produite par Yarrowia lipolytica
YA J3-1
117
RESULTATS ET DISCUSSION
0.35
0.3
Activité pectinolytique (U/mL)
0.25
0.2
Tias J0-6
0.15
Buy J2-1
0.1 YA J3-1
0.05
0
5 5.5 6 7 8
pH
118
RESULTATS ET DISCUSSION
0.4
Activité pectinolytique (UI/mL) 0.35
0.3
0.25
0.05
0
30 40 50 60 70
Température (° C)
119
RESULTATS ET DISCUSSION
1/V0
40 60
1/V0
50
30
40
- 1/ Km = - 0,395 20 - 1/Km = - 0,365 30
20 1/Vmax = 31,12
10 1/Vmax = 18,63
10
0 0
-0.6 -0.5 -0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 -0.5 -0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
1/[S] 1/[S]
TIAS J0-6
120 y = 157.19x + 31.641
110 R² = 0.9907
100
90
80
1/V0
70
60
50
- 1/ Km = - 0,2 40
30
20 1/Vmax = 31,64
10
0
-0.5 -0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
1/[S]
120
RESULTATS ET DISCUSSION
2- Discussion
121
RESULTATS ET DISCUSSION
l'éthanol dépend du paramètre auquel on se réfère. Dans cette étude, la tolérance à l'éthanol a
été définie comme la capacité de la levure à maintenir sa viabilité à des concentrations d'éthanol
relativement élevées.
Ainsi, l'identification des isolats de levures provenant des échantillons d'Akoupé, de
Yakassé-Attobrou et de Tiassalé où les taux d'éthanol étaient compris entre 7,21 % et 9,83 % a
permis de révéler la présence de 5 espèces pour tous les isolats : Rhodotorula mucilaginosa,
Yarrowia lipolytica, Saccharomyces cerevisiae, Debaromyces hansenii, Pichia kurdiavzevii.
Globalement, Yarrowia lipolytica était l'espèce majoritaire (41,16 %) suivie de l'espèce
Rhodotorula mucilaginosa (25 %), de l'espèce Debaromyces hansenii (16,66 %), de l'espèce
Pichia kurdiavzevii (12,5 %) et de l'espèce Saccharomyces cerevisiae (4,16 %). Contrairement
à plusieurs études qui ont montré la grande capacité de l'espèce Saccharomyces cerevisiae à
résister à l'éthanol, dans cette étude ce sont les espèces non-Saccharomyces qui sont majoritaires
dans les jus de cacao en fermentation spontanée dans tous les échantillons. Ceci démontre la
capacité des espèces non-Saccharomyces à tolérer l'éthanol. Ainsi, certains auteurs ont rapporté
la résistance à l'éthanol d'espèces non-Saccharomyces. Le fait que les non- Saccharomyces aient
présenté une plus grande tolérance à l'éthanol que certaines souches de S. cerevisiae n'est pas
surprenant, car de plus en plus d'études rapportent des isolats de vin d'espèces non-
Saccharomyces, qui présentent des tolérances à l'éthanol similaires à celles de S. cerevisiae (Pina
et al., 2004 ; Nisiotou et al., 2007). Selon Biryukova et al. (2009), Yarrowia lipolytica était
capable de résister à 15 % (v/v) d'éthanol après un pré-traitement des cellules à 1 % (v/v)
d'éthanol. Par ailleurs, Coulibaly et al. (2017) ont trouvé que l'espèce Candida tropicalis était
capable de maintenir un taux de survie de 80 % à 7,5 % d'éthanol. De même, Hanseniaspora
guilliermondii isolé du moût de raisin utilisé pour la production de vin de Porto dans la région
du Douro au Portugal, a montré une tolérance à l'éthanol très similaire à celle de Saccharomyces
cerevisiae à 25 % (v/v) d'éthanol (Pina et al., 2004). Selon Rosa et al. (2017), Candida
californica IT2-010, Hanseniaspora vineae IT2, Pichia cecembensis IT0-042 isolés du moût de
raisin Isabella ont montré la croissance à 7,5 % d'éthanol et Torulaspora delbrueckii IT1-039 a
montré une croissance importante à 10 % d'éthanol. Les souches RG1 de Issatchenkia orientalis
isolées de la bière traditionnelle rwandaise de sorgho ikigage ont montré une bonne tolérance à
10 % d'éthanol. De même, parmi plusieurs souches non-Saccharomyces, seule la souche RG1
de I. orientalis a été capable de survivre dans de l'éthanol à 15 % (Lyumugabe et al., 2010).
Selon Okuma et al. (1986) et Isono et al. (2012), Issatchenkia orientalis est très bien connue
comme première levure à haute tolérance à l'éthanol. En outre, Mendes-Ferreira et al.
122
RESULTATS ET DISCUSSION
(2018) ont signalé que les souches de Metschnikowia pulcherrima de la région viticole du
Douro étaient capables de se développer en présence de la concentration maximale testée (12
% v/v d'éthanol). Ces auteurs ont affirmé que c'est la première fois que cette haute tolérance à
l'éthanol a été rapportée dans des souches de Metschnikowia pulcherrima. Le mécanisme qui a
permis aux souches non-Saccharomyces de résister à l'éthanol pourrait être un ajustement de la
composition des lipides membranaires, en particulier la synthèse d'acides gras non saturés, de
graisses neutres et de phospholipides (You et al., 2003 ; Shobayashi et al., 2005 ; Coulibaly et
al., 2018). Par ailleurs, La tolérance relativement élevée de l'alcool par les levures non-
Saccharomyces serait liée à la nature de la niche écologique d'où elles ont été isolées. En effet,
le jus de cacao contient des sucres et des nutriments favorables à la croissance des micro-
organismes et à la fermentation alcoolique. Les microorganismes présents dans un
environnement alcoolisé pourraient être susceptibles de développer une adaptation
physiologique. Nos résultats sont en accord avec ceux de Tra Bi (2017) qui a rapporté que la
résistance à l’éthanol des souches de Saccharomyces cerevisiae était influencée par la teneur en
éthanol des boissons traditionnelles d’où elles ont été isolées à savoir le vin de palmier à huile,
le vin de palmier raphia et la bière de sorgho.
Récemment reconnues pour leur influence significative sur les propriétés
organoleptiques et sensorielles du vin (Jolly et al., 2014 ; Padilla et al., 2016 ; Varela &
Borneman, 2017), de la bière traditionnelle de sorgho (Coulibaly et al., 2016), les souches non-
Saccharomyces de cette étude ont montré une bonne résistance à l'éthanol. D'autre part, la
répartition des espèces de levures résistantes à l’éthanol dépendait de la zone géographique. En
effet, les échantillons d'Akoupé et de Yakassé-Attobrou dans le Sud-Est étaient caractérisés par
la prédominance de Rhodotorula mucilaginosa, Yarrowia lipolytica, Debaromyces hansenii
tandis que les échantillons de Tiassalé dans le Sud étaient caractérisés par celle de Yarrowia
lipolytica et Pichia kudriavzevii.
Une des propriétés biotechnologiques des souches de levures isolées des jus de
mucilage de cacao en fermentation spontanée évaluée était la production de pectinase. En effet,
cette enzyme a été étudiée car le jus de mucilage résulte de la dégradation pectinolytique de la
pulpe mucilagineuse qui enrobe les fèves par l’action de microorganismes. Ainsi, le screening
deux cent quarante (240) isolats, a permis la sélection de seulement six isolats sur la base de
leur capacité à hydrolyser la pectine avec un diamètre de zone claire supérieur ou égal à 10 mm.
Sur la base du criblage, les six isolats se sont avérés être productrices potentielles d'enzyme
pectinolytique. Ainsi, les pectinases de ces six isolats ont été caractérisées. Les diamètres de la
123
RESULTATS ET DISCUSSION
zone claire dans notre étude étaient plus élevés que ceux trouvés par Banu et al. (2010) ;
Thangaratham & Manimegalai (2014) et Dange & Harke (2018) qui ont trouvé dans l’ensemble
3 à 4,3 mm de zone claire respectivement pour Penicillium chrysogenum, Aspergillus niger,
Aspergillus flavus, Rhizopus oryzae et Aspergillus oryzae. D'autre part, Poondla et al. (2015)
ont signalé qu'une souche de Saccharomyces cerevisiae isolée et identifiée à partir de déchets
de fruits présentait une zone de clairance de 16 mm. Nos résultats sont conformes à ceux de
Banu et al. (2010) ; Thangaratham & Manimegalai (2014) ; Dange & Harke (2018) et Poondla
et al. (2015) Par ailleurs, l'identification moléculaire des isolats de levures productrices de
pectinase a révélé que toutes les souches appartenaient à l’espèce Yarrowia lipolytica.
activité pectinolytique maximale d’autres souches microbiennes était identique à celui de nos
souches de Yarrowia lipolytica. En effet, Piccoli-valle et al. (2001) ont rapporté que la pectine
lyase de Penicillium griseoroseum avait une activité maximale à un pH neutre (7). Kashyap et
al. (2000) ont montré que la production maximale de pectinase (15,72 UI/ml) de Bacillus sp.
DT7 a été observée autour du pH neutre (7,2). L'activité maximale de la pectine lyase de
Saccharomyces cerevisiae isolée et identifiée à partir de déchets de fruits a été atteinte à pH 6
(Poondla et al., 2015). Cependant, le pH optimal de l'activité pectinolytique dépendait des
microorganismes. En effet, il a été rapporté que les enzymes pectinolytiques de Saccharomyces
cerevisiae (ATTC 52712) et de Saccharomyces bayanus sont actives dans une large gamme de
pH allant de 3 à 5,5 (Ameko, 1998 ; Gognies et al., 1999). La pectinase de Aspergillus fumigatus
a un pH optimal à 5,0 (Okonji et al., 2019). Kashyap et al. (2000) et Manashi et al. (2014) ont
signalé que la pectinase produite par Bacillus subtilis présentait une activité optimale à pH 5,0.
Penicillium viridicatum a montré une production maximale de polygalacturonase et de pectine
lyase à un pH de 4,5 et 5 respectivement (Silva et al., 2002). Piccoli-valle et al. (2001) ont
observé que P. griseoroseum présentait une forte activité polygalacturonase et pectine estérase
à des pH acides de 4,5 et 5. Certains auteurs ont rapporté que Saccharomyces cerevisiae IM1-
8b et Kluyveromyces marxianus CECT1043 avaient une activité pectinase maximale à pH 4,5
(Birgisson et al., 2003 ; Eschstruth et al., 2011). Ghannam (2009) et Lamrini (2012) ont signalé
que les activités pectinases optimales ont été enregistrées à pH 10 pour la souche d'actinomycète
isolée du compost de poulet et les souches de Bacillus subtilis respectivement. Ainsi, la
production des pectinases serait optimale à pH 5,5 et 6 et l’activité des extraits purifiés serait
maximale à pH 7.
L'influence de la température sur l’activité pectinolytique de nos souches de Yarrowia
lipolytica a été évaluée à partir des extraits enzymatiques brutes et des extraits partiellement
purifiés. Les activités maximales ont été obtenues à une température modérée de 30 °C avec les
extraits enzymatiques bruts. Nos résultats sont conformes à ceux de Blanco et al. (1994), Moyo
et al. (2003) et Kumar et al. (2012). En effet, ces auteurs ont rapporté que les activités de la
polygalacturonase et de la pectine lyase de Saccharomyces cerevisiae, Saccharomyces
cerevisiae, Aspergillus foetidus et Kluyveromyces wickerhamii étaient maximales à 30 °C. Par
ailleurs, les activités maximales des extraits purifiés de notre étude ont été observées à 50 et 60
°C. Ce résultat est intéressant dans la mesure où les pectinases partiellement purifiés de cette
étude sont actives à des températures relativement élevées. Nos résultats sont en accord avec
ceux de Banu et al. (2010) et Okonji et al. (2019). En effet ces auteurs ont rapporté que
125
RESULTATS ET DISCUSSION
127
RESULTATS ET DISCUSSION
Conclusion partielle
Ce travail rapporte une analyse détaillée sur l'identité de la communauté de levures
résistantes à l'éthanol présente à la fin de la fermentation spontanée du jus de cacao provenant
de 3 régions cacaoyères de Côte d'Ivoire. La collection de souches isolées dans ce travail
constitue une source potentielle de souches précieuses non-Saccharomyces et Saccharomyces
cerevisiae pour des applications biotechnologiques. Elle a montré que le jus de cacao pourrait
être un réservoir de micro-organismes. Cette étude représente la première caractérisation de
levures indigènes résistantes à l'éthanol à partir de jus de cacao fermenté. Les principaux
résultats se présentent comme suit :
▪ Les espèces de levures résistantes à l’éthanol identifiées dans cette étude étaient
Rhodotorula mucilaginosa, Yarrowia lipolytica, Saccharomyces cerevisiae,
Debaromyces hansenii, Pichia kurdiavzevii;
▪ La distribution de ces espèces a été influencée par la zone géographique de l’étude ;
▪ L'étude des isolats producteurs de pectinases a révélé qu’ils appartenaient tous à
l’espèce Yarrowia lipolytica;
▪ Les conditions optimales de production des pectinases étaient obtenues à pH 5,5 -6, à la
température de 30 °C pendant 12 h incubation.
▪ Les activités maximales des extraits enzymatiques partiellement purifiés des 3 souches
de Yarrowia lipolytica sélectionnées étaient observées à pH 7 et à la température située
entre 50 et 60 °C. Les valeurs de Km des pectinases purifiées étaient 5, 2,74 et 2,53
mg/mL respectivement pour les souches Tias J0-6; YA J3-1; Buy J2-1. Les valeurs de
Vmax des souches Tias J0-6; YA J3-1 et Buy J2-1 étaient de 0,0316; 0,032 et 0,053
mg/mL/min.
Les souches de Yarrowia lipolytica résistantes à l’éthanol et/ou productrices de pectinase
pourraient être appropriées pour des applications biotechnologiques. Les souches productrices
de pectinase pourraient être utilisées pour la clarification des jus de fruits et celles résistantes à
l’éthanol, dans la production de bioéthanol. Ces applications biotechnologiques consistueront
la suite de l’étude.
128
RESULTATS ET DISCUSSION
1- Production de bioéthanol par fermentation du moût sucré de sorgho par les souches de
levures résistantes à l’éthanol : Rhodotorula mucilaginosa, Debaromyces hansenii,
Saccharomyces cerevisiae, Pichia kurdiavzevii
0.7
3.45
0.6
3.4
3.35 0.5
R.mucilaginosa
Acidité titrable (%)
3.3 0.4
pH
D. hansenii
3.25 0.3
S. cerevisiae
3.2 0.2 P. kudriavzevii
3.15 0.1 Mixte
3.1 0
0 24 48 72 96 120 0 24 48 72 96 120
Durée de fermentation (heures) Durée de fermenation (heures)
0.12
Vitesse de consommation des sucres (%.h-1)
0.1
0.08
R.mucilaginosa
0.06 D. hansenii
S. cerevisiae
0.04 P. kudriavzevii
Mixte
0.02
0
0 24 48 72 96 120
Durée de fermentation (heures)
Figure 65: Vitesse de consommation des sucres au cours de la fermentation alcoolique avec
les différentes espèces de levures
130
RESULTATS ET DISCUSSION
0.18
0.16
Volume de CO2 dégagé (g/L)
0.14
0.12
R.mucilaginosa
0.1
D. hansenii
0.08
S. cerevisiae
0.06
P. kudriavzevii
0.04
Mixte
0.02
0
0 24 48 72 96 120
Durée de fermentation (heures)
Figure 66 : Dégagement de CO2 au cours de la fermentation des moûts avec les différentes
pendant les premières 48 heures avec des valeurs de D.O. passant de 0,5 pour toutes les espèces
et la culture mixte en début de fermentation à 1,451; 1,487; 1,310; 1,470; 1,398 et 1,474
respectivement pour les espèces Rhodotorula mucilaginosa, Debaromyces hansenii,
Saccharomyces cerevisiae, Pichia kurdiavzevii et la culture mixte. La seconde phase de la
croissance levurienne qui s’étend de 48 h jusqu’en fin de fermentation était caractérisée par une
croissance moins rapide. Les valeurs de DO ont évolué de 1,451 à 1,578 pour l’espèce
Rhodotorula mucilaginosa ; de 1,487 à 1,626 pour l’espèce Debaromyces hansenii; de 1,310 à
1,634 pour l’espèce Saccharomyces cerevisiae; de 1,398 à 1,575 pour l’espèce Pichia
kurdiavzevii et de 1,474 à 1,644 pour la culture mixte. Ainsi, cette augmentation de DO est
corrélée à la baisse des valeurs d’atténuation et à l’augmentation de celles du volume de CO 2
dégagé.
1.8
1.6
1.4
DO (600nm)
1.2
R.mucilaginosa
1
D. hansenii
0.8
S. cerevisiae
0.6
P. kudriavzevii
0.4
Mixte
0.2
0
0 24 48 72 96 120
Durée de fermentation (heures)
Figure 67 : Évolution de la densité optique des moûts ensemencés par les souches de
levures au cours de la fermentation
132
RESULTATS
mucilaginosa et le reste des échantillons. aucune différence significative (⁕P>0,05)
ET DISCUSSION
Toutefois
133
RESULTATS ET DISCUSSION
n’a été observée entre les autres échantillons. Par ailleurs les flacons contentant le bioéthanol
produit sont présentés à la figure 68.
7.5 a
7.4
Degré alcoolique (% v/v)
7.3 b
7.2
7.1
6.9
6.8
6.7
R.mucilaginosa D. hansenii S. cerevisiae P. kudriavzevii Mixte
Figure 69 : Flacons de bioéthanol produit les différentes espèces de levures après distillation
134
RESULTATS ET DISCUSSION
1-4-Clarification des jus d’orange et d’ananas par les pectinases produites par les espèces
de Yarrowia lipolytica
Les extraits enzymatiques partiellement purifiés de pectinase produites par les
espèces de Yarrowia lipolytica Tias J0-6 ; YA J3-1 et Buy J2-1 ont été utilisées pour les tests
de clarification et extraction de composes phénoliques.Ces espèces ont été utilisées au regard
de leur activité pectinolytique importante.
1-4-1- Activités enzymatiques des extraits bruts et partiellement purifiés des espèces de
Yarrowia lipolytica Tias J0-6 ; YA J3-1 et Buy J2-1
Les activités enzymatiques des extraits bruts et partiellement purifiés des espèces de
Yarrowia lipolytica Tias J0-6 ; YA J3-1 et Buy J2-1 sont présentées à la figure 70 . De façon
générale, les activités des extraits enzymatiques partiellement purifiés sont plus importantes que
celles des extraits bruts. Elles sont de 0,183± 0,001 ; 0,209±0,003 et 0,392±0,005 UI/mL tandis
que celles des extraits bruts sont de 0,138±0,007 ; 0,177± 0,001 et 0,235±0,01 UI/mL
respectivement pour les espèces de Yarrowia lipolytica Tias J0-6 ; YA J3-1 et Buy J2-1. De
plus, les analyses statistiques ont montré une différence significative (p<0,05) entre les activités
aussi bien pour les extraits bruts que pour les extraits partiellement purifiés.
0.45 c
Activité enzymatique (UI/mL)
0.4
0.35
0.3
0.25 a
b Extrait brut enzymatique
0.2
0.15 Extrait enzymatique partiellement
purifié
0.1
0.05
0
Tias J0-6 YA J3-1 Buy J2-1
Espèces de Yarrowia lipolytica
135
RESULTATS ET DISCUSSION
136
RESULTATS ET DISCUSSION
137
RESULTATS ET DISCUSSION
Tableau XX: Teneurs en composés phénoliques et activité antioxydante des jus clarifiés
Jus Jus
d’orange d’ananas
Polyphénols Flavonoïdes Tanins FRAP DPPH Polyphénols Flavonoïdes Tanins FRAP DPPH
totaux totaux totaux µg/mL de (%) totaux totaux totaux µg/mL de vit (%)
(µg/mL (µg/mL (g/L) vit C (µg/mL (µg/mL EQ) (g/L) C
EAG) EQ) EAG)
Jus 267,38±5,98a 58,36±0,41b 110,85±0,68a 186,45±2,4a 35,31±0,2b 407,67±7,61a 130,19±3,53a 23,46±0,02a 224,02±11,24a 50,96±0,5c
non
traité
Tias 297,96±8,42a 59,23±0,53b 172,71±1,49b 113,34±0,06b 42,39±0,82a 381,22±13,59a 124,90±5,3a 31,93±0,05b 192,42±3,98b 55,31±1,28b
J0-6
YA 316,23±55,47a 66,49±0,33a 171,45±0,27bc 211,16±7,00c 31,4±0,12c 398,84±4,78a 127,3±1,08a 34,39±0,04c 189,07±1,85b 51,77±0,35c
J3-1
Buy 283,92±17,40a 65,95±0,03a 170,19±0,13c 140,04±3,64d 32,82±1,01bc 391,61±34,81a 126,82±2,85a 53,26±0,00d 166,6±0,96c 60,43±0,54a
J2-1
Les valeurs exprimées sont les moyennes ± écart-types de trois mesures. Dans la même colonne, les valeurs moyennes portant au moins une lettre commune ne sont pas
significativement différentes (P>0,05).
Tias J0-6
YA J3-1 souches de Yarrowia lipolytica
Buy J
138
RESULTATS ET DISCUSSION
1-5- Corrélation entre composés phénoliques et activité antioxydante des jus de fruits
clarifiés
Une matrice de corrélation dont les coefficients sont présentés dans le tableau XXX,
a été créée pour explorer les relations possibles entre les composés phénoliques et les activités
antioxydantes. Les coefficients de corrélation les plus élevés et positifs ont été trouvés entre les
tanins totaux et l'activité antiradicalaire (r = 0,717, P < 0,05) et entre les flavonoïdes totaux et
l'activité antioxydante évaluée par la méthode FRAP (r = 0,754, P < 0,05) concernant les jus
d'orange clarifiés. Cependant, un coefficient de corrélation négatif (r = -0,995, P < 0,05) a été
trouvé entre les flavonoïdes totaux et l'activité antiradicalaire. Dans les jus d'ananas clarifiés,
les activités antioxydantes (activité antiradicalaire et pouvoir réducteur ferrique) étaient
fortement corrélées uniquement aux tanins totaux. Un coefficient de corrélation positif a été
observé entre les tannins totaux et l'activité antiradicalaire (r = 0,855, P < 0,05) tandis qu'un
coefficient de corrélation négatif avait été obtenu entre les tannins totaux et le pouvoir réducteur
ferrique (r = -0,987, P < 0,05)
Tableau XXX : Matrice de corrélation de Pearson entre les composés phénoliques et les
activités antixoydantes
DPPH :2,2-diphényl-1-picryl-hydrazyl ;
139
RESULTATS ET DISCUSSION
2- Discussion
kudriavzevii) à produire de l’éthanol a été considérée. De façon générale, toutes les souches ont
montré des performances fermentaires remarquables à travers une augmentation continue du
volume de CO2 ainsi celle des valeurs de densité optique et une cinétique de consommation des
sucres presque identique. Cette similarité observée au niveau des différentes souches se traduit
également à travers le taux d’alcool produit qui est compris entre 7,01±0,007 et 7,38±0,063 %
Par ailleurs, la résistance à l’éthanol a été évaluée à travers la capacité des espèces de levures à
produire de l’éthanol. Ainsi, le taux d’alcool de 7% v/v déterminé dans notre étude était
similaire à celui trouvé par Yan et al. (2015) qui était de 7,34 % (v/v) mais largement en-dessous
des valeurs trouvées par Singh et al. (2013) qui était de 15,3% (v/v), par Ishola et al. (2015)
37,1 % (v/v), par Moon et al. (2012) 86,1 % (v/v). Cette différence de taux d’alcool pourrait
dépendre de plusieurs facteurs à savoir la niche écologique d’où a été isolée la souche de levure,
la nature de la levure (Saccharomyces et Non-Saccharomyces), les conditions de fermentation
(Température, vitesse d’agitation, durée de fermentation, pH du milieu de fermentation),
matières premières (sorgho, maïs, blé, manioc…) (Azhar et al., 2017). En effet, les conditions
de fermentation étaient les suivantes : température de 25 °C, vitesse d’agitation de 120 rpm,
durée de 120h, et la matière première était le moût sucré de sorgho. Par ailleurs, les espèces de
levures Non-Saccharomyces ont montré une capacité à produire de l’éthanol au même titre que
les espèces Saccharomyces et même plus. En effet, le taux d’alcool le plus important a été
obtenu avec l’espèce Non-Saccharomyces, Rhodotorula mucilaginosa. Par exemple, selon
Mussato et al. (2012), les souches Pichia stipitis (NRRL-Y-7124), et Kluyveromyces fagilis
(Kf1) ont été signalées comme de bons producteurs d'éthanol à partir de différents types de
sucres au même titre que l’espèce Saccharomyces cerevisiae (RL-11).
La seconde session de notre discussion a été consacrée à des essais de clarification de
jus d’orange et d’ananas. Le jus de mucilage provenant de la décomposition des matériaux
pectiques recouvrant les fèves de cacao, est très apprécié des populations paysannes (Carr,
1982). Toutefois après quelques jours de fermentation, il devient difficilement consommable à
cause de sa teneur relativement élevée en éthanol et donc abandonné dans les champs sous
forme de déchet (Anvoh, 2013). Ainsi, le jus de mucilage contient une teneur importante en
pectine (Baensch, 2000 ; Barel, 2009 ; Anvoh, 2013). Les pectinases principalement utilisées
pour la clarification des jus en industrie agroalimentaire sont de sources microbiennes (Kashap
et al., 2001 ; Duvetter et al., 2005 ; Jayani et al., 2005). L’utilisation d’enzymes d’origine
microbienne présente plusieurs avantages à savoir un faible coût de production, la teneur en
enzymes est plus prévisible et contrôlable, la disponibilité des matières premières pour la
141
RESULTATS ET DISCUSSION
142
RESULTATS ET DISCUSSION
polyphénols des marcs traités avec la pectinase était plus élevée que le contrôle (marc non
traité).
Conclusion partielle
143
CONCLUSION
&
PERSPECTIVES
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
145
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
L’étude portant sur la clarification des jus de fruits par les extraits de pectinase des
souches de Yarrowia lipolytica, a permis de révéler que les pectinases produites par les souches
de Yarrowia lipolytica étaient capables de clarifier les jus d’orange et d’ananas. En effet, les jus
clarifiés présentaient une augmentation de la clarté et une baisse de la couleur, du brunissement,
de la viscosité et du pH. Aussi, les jus clarifiés étaient-ils également marqués par une
augmentation de la teneur en composés phénoliques et dont les tanins totaux et les flavonoïdes
totaux étaient les principaux composés responsables des activités antioxydantes.
Ainsi, les industries, les coopératives agricoles œuvrant dans le domaine des
biotechnologies sont invitées à se pencher sur le jus de mucilage de cacao qui regorge de
beaucoup de potentialités.
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183
ANNEXES
182
ANNEXES
2- Sexe: 1- M 2- F
3- Quel âge avez-vous ? 1) 5-15 ans 2) 15-25 ans 3) 25-50 ans 4) 50 ans
et plus
1- Oui 2- Non
15- Si Oui, le ou lesquels ?
1- Laxatif 2-Fortifiant 3-Antidiarrhéique 4-Digeste
5 - Autres (à préciser) ........................
ANNEXES
ACAAAGGATCCCTAGTAGCGGCGAGCGAAGCGGGAAGAGCTCAAATTTATAATC
TGGCACCTTCGGTGTCCGAGTTGTAATCTCTAGAAATGTTTTCCGCGTTGGACCGC
ACACAAGTCTGTTGGAATACAGCGGCATAGTGGTGAGACCCCCGTATATGGTGCG
GACGCCCAGCGCTTTGTGATACATTTTCGAAGAGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAG
CTCAAATTGGGTGGTAAATTCCATCTAAAGCTAAATATTGGCGAGAGACCGATAG
CGAACAAGTACCGTGAGGGAAAGATGAAAAGCACTTTGGAAAGAGAGTTAACAG
TACGTGAAATTGTTGGAAGGGAAACGCTTGAAGTCAGACTTGCTTGCCGAGCAAT
CGGTTTGCAGGCCAGCATCAGTTTTCCGGGATGGATAATGGTAGAGAGAAGGTA
GCAGTTTCGGCTGTGTTATAGCTCTCTGCTGGATACATCTTGGGGGACTGAGGAA
CGCAGTGTGCCTTTGGCGGGGGTTTCGACCTCTTCACACTTAGGATGCTGGTGGA
ATGGCTTTAAACGACCCGTCTAAAACCCCGGGAAAAAAA
>YA2 Yarrowia lipolytica
ACAAAGGGATGCCTCAGTAACGGCGAGTGAAGCGGCAAAAGCTCAAATTTGAAA
CCCTCGGGATTGTAATTTGAAGATTTGGCATTGGAGAAAGCTAACCCAAGTTGCT
TGGAATAGTACGTCATAGAGGGTGACAACCCCGTCTGGCTAACCGTTCTCCATGT
ATTGCCTTATCAAAGAGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAGCTCAAAGTGGGTGGTAA
ACTCCATCTAAAGCTAAATACTGGTGAGAGACCGATAGCGAACAAGTACTGTGA
AGGAAAGGTGAAAAGAACTTTGAAAAGAGAGTGAAATAGTATGTGAAATTGTTG
ATAGGGAAGGAAATGAGTGGAGAGTGGCCGAGGTTTCAGCCGCCCCTCGTGGGC
GGTGTACTGCCGACGCCGAGTCATCGATAGCGAGACGAGGGTTACAAATGGGAG
CGCCTTTCGGGCGTTCTCCCCTAACCCTCCACACTGCCACCGACGACATAATCCAC
CCATTTCACCCGTCTGAAAACCCGGGACAAAAAAA
>YA 3 Yarrowia lipolytica
CCAAGGGATGCCTCAGTAACGGCGAGTGAAGCGGCAAAAGCTCAAATTTGAAAC
CCTCGGGATTGTAATTTGAAGATTTGGCATTGGAGAAAGCTAACCCAAGTTGCTT
GGAATAGTACGTCATAGAGGGTGACAACCCCGTCTGGCTAACCGTTCTCCATGTA
TTGCCTTATCAAAGAGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAGCTCAAAGTGGGTGGTAAA
CTCCATCTAAAGCTAAATACTGGTGAGAGACCGATAGCGAACAAGTACTGTGAA
GGAAAGGTGAAAAGAACTTTGAAAAGAGAGTGAAATAGTATGTGAAATTGTTGA
TAGGGAAGGAAATGAGTGGAGAGTGGCCGAGGTTTCAGCCGCCCCTCGTGGGCG
GTGTACTGCCGACGCCGAGTCATCGATAGCGAGACGAGGGTTACAAATGGGAGC
GCCTTTCGGGCGTTCTCCCCTAACCCTCCACACTGCCACCGACGACATAATCCACC
CATTTCACCCGTCTACCACCCGGGAACCAAA
ACGTCATAGAGGGTGACAACCCCGTCTGGCTAACCGTTCTCCATGTATTGCCTTAT
CAAAGAGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAGCTCAAAGTGGGTGGTAAACTCCATCTA
AAGCTAAATACTGGTGAGAGACCGATAGCGAACAAGTACTGTGAAGGAAAGGTG
AAAAGAACTTTGAAAAGAGAGTGAAATAGTATGTGAAATTGTTGATAGGGAAGG
AAATGAGTGGAGAGTGGCCGAGGTTTCAGCCGCCCCTCGTGGGCGGTGTACTGCC
GACGCCGAGTCATCGATAGCGAGACGAGGGTTACAAATGGGAGCGCCTTTCGGG
CGTTCTCCCCTAACCCTCCACACTGCCACCGACGACATAATCCACCCATTTCACC
>YA 5 Saccharomyces cerevisiae
TTAGTAACGGCGAGTGAAGCGGCAAAAGCTCAAATTTGAAATCTGGTACCTTCGG
TGCCCGAGTTGTAATTTGGAGAGGGCAACTTTGGGGCCGTTCCTTGTCTATGTTCC
TTGGAACAGGACGTCATAGAGGGTGAGAATCCCGTGTGGCGAGGAGTGCGGTTC
TTTGTAAAGTGCCTTCGAAGAGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAGCTCTAAGTGGGT
GGTAAATTCCATCTAAAGCTAAATATTGGCGAGAGACCGATAGCGAACAAGTAC
AGTGATGGAAAGATGAAAAGAACTTTGAAAAGAGAGTGAAAAAGTACGTGAAAT
TGTTGAAAGGGAAGGGCATTTGATCAGACATGGTGTTTTGTGCCCTCTGCTCCTTG
TGGGTAGGGGAATCTCGCATTTCACTGGGCCAGCATCAGTTTTGGTGGCAGGATA
AATCCATAGGAATGTAGCTTGCCTCGGTAAGTATTATAGCCTGTGGGAATACTGC
CAGCTGGGACTGAGGACTGCGACGTAAGTCAAGGATGCTGGCATAATGGTTATAT
GCCGCC
>YA 6 Yarrowia lipolytica
TGCCTCAGTAACGGCGAGTGAAGCGGCAAAAGCTCAAATTTGAAACCCTCGGGA
TTGTAATTTGAAGATTTGGCATTGGAGAAAGCTAACCCAAGTTGCTTGGAATAGT
ACGTCATAGAGGGTGACAACCCCGTCTGGCTAACCGTTCTCCATGTATTGCCTTAT
CAAAGAGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAGCTCAAAGTGGGTGGTAAACTCCATCTA
AAGCTAAATACTGGTGAGAGACCGATAGCGAACAAGTACTGTGAAGGAAAGGTG
AAAAGAACTTTGAAAAGAGAGTGAAATAGTATGTGAAATTGTTGATAGGGAAGG
AAATGAGTGGAGAGTGGCCGAGGTTTCAGCCGCCCCTCGTGGGCGGTGTACTGCC
GACGCCGAGTCATCGATAGCGAGACGAGGGTTACAAATGGGAGCGCCTTTCGGG
CGTTCTCCCCTAACCCTCCACACTGCCACCGACGACATAATCCACCCATTTCACCC
G
>YA 7 Yarrowia lipolytica
AGTAACGGCGAGTGAAGCGGCAAAAGCTCAAATTTGAAACCCTCGGGATTGTAA
TTTGAAGATTTGGCATTGGAGAAAGCTAACCCAAGTTGCTTGGAATAGTACGTCA
TAGAGGGTGACAACCCCGTCTGGCTAACCGTTCTCCATGTATTGCCTTATCAAAG
AGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAGCTCAAAGTGGGTGGTAAACTCCATCTAAAGCT
AAATACTGGTGAGAGACCGATAGCGAACAAGTACTGTGAAGGAAAGGTGAAAAG
AACTTTGAAAAGAGAGTGAAATAGTATGTGAAATTGTTGATAGGGAAGGAAATG
GGTGGAGAGTGGCCGAGGTTTCAGCCGCCCCTCGTGGGCGGTGTACTGCCGACGC
CGAGTCATCGATAGCGAGACGAGGGTTACAAATGGGAGCGCCTTTCGGGCGTTCT
CCCCTAACCCTCCACACTGCCACCGACGACATAATCCACCCATTTCA
>YA 8 Yarrowia lipolytica
ANNEXES
CAGTAACGGCGAGTGAAGCGGCAAAAGCTCAAATTTGAAACCCTCGGGATTGTA
ATTTGAAGATTTGGCATTGGAGAAAGCTAACCCAAGTTGCTTGGAATAGTACGTC
ATAGAGGGTGACAACCCCGTCTGGCTAACCGTTCTCCATGTATTGCCTTATCAAA
GAGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAGCTCAAAGTGGGTGGTAAACTCCATCTAAAGC
TAAATACTGGTGAGAGACCGATAGCGAACAAGTACTGTGAAGGAAAGGTGAAAA
GAACTTTGAAAAGAGAGTGAAATAGTATGTGAAATTGTTGATAGGGAAGGAAAT
GGGTGGAGAGTGGCCGAGGTTTCAGCCGCCCCTCGTGGGCGGTGTACTGCCGACG
CCGAGTCATCGATAGCGAGACGAGGGTTACAAATGGGAGCGCCTTTCGGGCGTTC
TCCCCTAACCCTCCACACTGCCACCGACGACATAATCCACCCATTTCA
>AK 1 Debaryomyces hansenii
CCTTAGTAACGGCGAGTGAAGCGGCAAAAGCTCAAATTTGAAATCTGGCACCTTC
GGTGTCCGAGTTGTAATTTGAAGAAGGTAACTTTGGAGTTGGCTCTTGTCTATGTT
CCTTGGAACAGGACGTCACAGAGGGTGAGAATCCCGTGCGATGAGATGCCCAAT
TCTATGTAAAGTGCTTTCGAAGAGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAGCTCTAAGTGG
GTGGTAAATTCCATCTAAAGCTAAATATTGGCGAGAGACCGATAGCGAACAAGT
ACAGTGATGGAAAGATGAAAAGAACTTTGAAAAGAGAGTGAAAAAGTACGTGA
AATTGTTGAAAGGGAAGGGCTTGAGATCAGACTTGGTATTTTGCGATCCTTTCCTT
CTTGGTTGGGTTCCTCGCAGCTTACTGGGCCAGCATCGGTTTGGATGGTAGGATA
ATGACTAAGGAATGTGGCTCTACTTCGGTGGAGTGTTATAGCCTTGGTTGATACT
GCCTGTCTAGACCGAGGACTGCGTCTTTTGACTAGGATGTTGGCATAATGATCTT
AAGCCA
>AK 2 Rhodotorula mucilaginosa
CCTAGTAGCGGCGAGCGAAGCGGGAAGAGCTCAAATTTATAATCTGGCACCTTCG
GTGTCCGAGTTGTAATCTCTAGAAATGTTTTCCGCGTTGGACCGCACACAAGTCT
GTTGGAATACAGCGGCATAGTGGTGAGACCCCCGTATATGGTGCGGACGCCCAG
CGCTTTGTGATACATTTTCGAAGAGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAGCTCAAATTG
GGTGGTAAATTCCATCTAAAGCTAAATATTGGCGAGAGACCGATAGCGAACAAG
TACCGTGAGGGAAAGATGAAAAGCACTTTGGAAAGAGAGTTAACAGTACGTGAA
ATTGTTGGAAGGGAAACGCTTGAAGTCAGACTTGCTTGCCGAGCAATCGGTTTGC
AGGCCAGCATCAGTTTTCCGGGATGGATAATGGTAGAGAGAAGGTAGCAGTTTC
GGCTGTGTTATAGCTCTCTGCTGGATACATCTTGGGGGACTGAGGAACGCAGTGT
GCCTTTGGCGGGGGTTTCGACCTCTTCACACTTAGGATGCTGGTGGAATGGCTTTA
AACGA
ACTAAGGAATGTGGCTCTACTTCGGTGGAGTGTTATAGCCTTGGTTGATACTGCCT
GTCTAGACCGAGGACTGCGTCTTTTGACTAGGATGTTGGCATAATGATCTTAAGC
CA
>AK 4 Debaryomyces hansenii
TAGTAACGGCGAGTGAAGCGGCAAAAGCTCAAATTTGAAATCTGGCACCTTCGGT
GTCCGAGTTGTAATTTGAAGAAGGTAACTTTGGAGTTGGCTCTTGTCTATGTTCCT
TGGAACAGGACGTCACAGAGGGTGAGAATCCCGTGCGATGAGATGCCCAATTCT
ATGTAAAGTGCTTTCGAAGAGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAGCTCTAAGTGGGTG
GTAAATTCCATCTAAAGCTAAATATTGGCGAGAGACCGATAGCGAACAAGTACA
GTGATGGAAAGATGAAAAGAACTTTGAAAAGAGAGTGAAAAAGTACGTGAAATT
GTTGAAAGGGAAGGGCTTGAGATCAGACTTGGTATTTTGCGATCCTTTCCTTCTTG
GTTGGGTTCCTCGCAGCTTACTGGGCCAGCATCGGTTTGGATGGTAGGATAATGA
CTAAGGAATGTGGCTCTACTTCGGTGGAGTGTTATAGCCTTGGTTGATACTGCCTG
TCTAGACCGAGGACTGCGTCTTTTGACTAGGATGTTGGCATAATGATCTTAAGCC
A
>AK 5 Rhodotorula mucilaginosa
CTAGTAGCGGCGAGCGAAGCGGGAAGAGCTCAAATTTATAATCTGGCACCTTCG
GTGTCCGAGTTGTAATCTCTAGAAATGTTTTCCGCGTTGGACCGCACACAAGTCT
GTTGGAATACAGCGGCATAGTGGTGAGACCCCCGTATATGGTGCGGACGCCCAG
CGCTTTGTGATACATTTTCGAAGAGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAGCTCAAATTG
GGTGGTAAATTCCATCTAAAGCTAAATATTGGCGAGAGACCGATAGCGAACAAG
TACCGTGAGGGAAAGATGAAAAGCACTTTGGAAAGAGAGTTAACAGTACGTGAA
ATTGTTGGAAGGGAAACGCTTGAAGTCAGACTTGCTTGCCGAGCAATCGGTTTGC
AGGCCAGCATCAGTTTTCCGGGATGGATAATGGTAGAGAGAAGGTAGCAGTTTC
GGCTGTGTTATAGCTCTCTGCTGGATACATCTTGGGGGACTGAGGAACGCAGTGT
GCCTTTGGCGGGGGTTTCGACCTCTTCACACTTAGGATGCTGGTGGAATGGCTTTA
AACGAC
>AK 6 Rhodotorula mucilaginosa
CCCTAGTAGCGGCGAGCGAAGCGGGAAGAGCTCAAATTTATAATCTGGCACCTTC
GGTGTCCGAGTTGTAATCTCTAGAAATGTTTTCCGCGTTGGACCGCACACAAGTC
TGTTGGAATACAGCGGCATAGTGGTGAGACCCCCGTATATGGTGCGGACGCCCAG
CGCTTTGTGATACATTTTCGAAGAGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAGCTCAAATTG
GGTGGTAAATTCCATCTAAAGCTAAATATTGGCGAGAGACCGATAGCGAACAAG
TACCGTGAGGGAAAGATGAAAAGCACTTTGGAAAGAGAGTTAACAGTACGTGAA
ATTGTTGGAAGGGAAACGCTTGAAGTCAGACTTGCTTGCCGAGCAATCGGTTTGC
AGGCCAGCATCAGTTTTCCGGGATGGATAATGGTAGAGAGAAGGTAGCAGTTTC
GGCTGTGTTATAGCTCTCTGCTGGATACATCTTGGGGGACTGAGGAACGCAGTGT
GCCTTTGGCGGGGGTTTCGACCTCTTCACACTTAGGATGCTGGTGGAATGGCTTTA
AACGACCC
ANNEXES
CGGTTTGCAGGCCAGCATCAGTTTTCCGGGATGGATAATGGTAGAGAGAAGGTA
GCAGTTTCGGCTGTGTTATAGCTCTCTGCTGGATACATCTTGGGGGACTGAGGAA
CGCAGTGTGCCTTTGGCGGGGGTTTCGACCTCTTCACACTTAGGATGCTGGTGGA
ATGGCTTTAAACGACCCGTCTAACAACCCGGGGAAAAAAAA
CGCCTTTCGGGCGTTCTCCCCTAACCCTCCACACTGCCACCGACGACATAATCCAC
CCATTTCACCCGTCTTGAACACCACGGGACCAA
>TIAS 6 Pichia kudriavzevii
ACAAAGGGATGCCTCAGTAGCGGCGAGTGAAGCGGCAAGAGCTCAGATTTGAAA
TCGTGCTTTGCGGCACGAGTTGTAGATTGCAGGTTGGAGTCTGTGTGGAAGGCGG
TGTCCAAGTCCCTTGGAACAGGGCGCCCAGGAGGGTGAGAGCCCCGTGGGATGC
CGGCGGAAGCAGTGAGGCCCTTCTGACGAGTCGAGTTGTTTGGGAATGCAGCTCC
AAGCGGGTGGTAAATTCCATCTAAGGCTAAATACTGGCGAGAGACCGATAGCGA
ACAAGTACTGTGAAGGAAAGATGAAAAGCACTTTGAAAAGAGAGTGAAACAGCA
CGTGAAATTGTTGAAAGGGAAGGGTATTGCGCCCGACATGGGGATTGCGCACCG
CTGCCTCTCGTGGGCGGCGCTCTGGGCTTTCCCTGGGCCAGCATCGGTTCTTGCTG
CAGGAGAAGGGGTTCTGGAACGTGGCTCTTCGGAGTGTTATAGCCAGGGCCAGA
TGCTGCGTGCGGGGACCGAGGACTGCGGCCGTGTAGGTCACGGATGCTGGCAGA
ACGGCGCAACACCGCCCGTCTAGAAAACCGGGGACAAAA
Spectrophotomètre
Centrifugeuse réfrigérée
ANNEXES
Incubateur-agitateur
Etuve
ANNEXES
Autoclave
PUBLICATIONS
PUBLICATIONS
Publication 1
Identification of pectinase-producing yeast strains isolated from
fermented mucilage of cocoa juice. Current topics in biotechnology,
2021, 12: 27-38. “Extrait de la these”.
PUBLICATIONS
Publication 2
Assessment of physicochemical, biochemical and functional
properties of mucilage cocoa juice during storage at room
temperature. Open Journal of Food and Nutrition, 2022, 1, 10-27.
“Extrait de la these”.
Open Journal of Food and Nutrition, 2022, 1, 10-27
www.scipublications.org/journal/index.php/ojfn
DOI: 10.31586/ojfn.2022.186
Article
Abstract: Beans cocoa exploitation process generated by-products such as mucilage cocoa juice.
This juice called “cocoa water” was often considered as waste because her storage is delicate at
room temperature. The aim of this study was to assess self-life of mucilage cocoa juice during
storage at room temperature. Consumption survey revealed that mucilage cocoa juice was self-
How to cite this paper: Mian, T. M. life until 72 hours at room temperature and according to surveyed population, he possessed
A. S., Camara, F., Coulibaly, W. H., laxative, strengthening and anti-diarrheal properties. For all physicochemical, biochemical and
& Beugré, G. A. M. (2022). Assess- functional parameters assessed during storage at room temperature, variations were ir-
ment of physicochemical, biochemi- regulars. Also, mucilage cocoa juice samples have phenolic compounds contents and antioxi-
cal and functional properties of mu-
dant activities important and high energetic values.
cilage cocoa juice during storage at
room temperature. Open Journal of
Keywords: Mucilage cocoa juice, storage at room temperature, phenolic compounds, antioxi-
Food and Nutrition, 1(1), 10–26. Re-
dant activities
trieved from https://www.scipubli-
cations.com/journal/in-
dex.php/ojfn/article/view/186
1. Introduction
The cocoa tree (Theobroma cacao Linne) is widely farmed for its beans in tropical
Received: November 20, 2021 farms around the world [1]. Three nations (Côte d'Ivoire, Ghana, and Cameroun) are
Accepted: February 3, 2022 the largest producers, contributing for more than 70% of global production in 2018-
Published: February 4, 2022
2019. [2]. Only one country, Côte d'Ivoire, accounts for more than 35 percent of global
production [2]. Her entire output was meant for sale to industrialized countries (Eu-
rope and America), where the fermented cocoa beans were mostly used to make
Copyright:© 2022 by the authors.
chocolate. Cocoa "fermentation" is one of the phases in post-harvest processing that
Submitted for possible open access
determines the quality of the final product. The cocoa beans are embedded in a mass
publication under the terms and of mucilaginous pulp in the pods, and after both beans and pulp were removed from
conditions of the Creative Commons the pods, the mucilaginous pulp was destroyed by pectinolytic enzymes to produce a
Attribution (CC BY) license mucilage fluid known as "cocoa water" or “cocoa honey” [3-4]. Mucilage juice is
(http://creativecommons.org/licenses created when the mucilaginous pulp enclosing beans is broken down, resulting in
/by/4.0/). cotyledon death [5]. This beverage is popular among farm laborers and their children.
However, fermentation of cocoa beans involved multiple processes, resulting in by-
products that are frequently discarded as waste. Indeed, each year, more than 300
million liters of mucilage liquid are wasted during the shucking process [6].
Furthermore, the high level of alcohol obtained after a few days of storage at
room temperature in juice could indicate the presence of yeasts with a relatively high
resistance and tolerance to alcohol and metabolites produced, such as organic acids
(acetic acid, lactic acid, citric acid), and other products that influenced the taste [7].
Anvoh [6] found that under controlled fermentation to 28 °C and 35 °C, the alcohol
concentrations of mucilage juice were 7.8% and 8.4%, respectively, in her investiga-
tion.
According to Cocolin et al. [8], 38 % and 54 % of total isolates from cocoa bean
fermentation could grow at 8, 10 and 12% (v/v) of ethanol, respectively. S. cerevisiae
grew the fastest at 12 %ethanol. The majority of investigations on cocoa fermentation
were focused on beans at the time of handover. Some authors researched cocoa mu-
cilage juice to transform it into marmalade, vinegar, wine, and refreshing beverages
[4-6-7-9]. Therefore, objective of this study was to determine the maximum storage
and consumption time of mucilage cocoa juice through survey. The physicochemical,
biochemical and functional properties were investigated.
n = t2 (p (1 − p) )/e2 (1)
With n denoting the sample size, e denoting the margin of error, t denoting the
margin coefficient calculated from the confidence rate, and p denoting the population
in the study area. Based on data from the general population census of Côte d'Ivoire,
the sample for each area was created using the probability approach proportional to
the size of households in each locale [11-12].
Consumers are given step-by-step instructions on how to complete the question-
naire on the websites. The questions were either multiple choice questions with two
Tano Marie-Ange Sakia Mian et al. 3 of 18
or three possible responses or yes/no questions with true/false answers. The final sur-
vey was organized around three (3) primary points: knowledge and consumption of
cocoa mucilage juice, storage time of cocoa mucilage juice and eventual benefits ef-
fects of cocoa mucilage juice.
2.3.3. Physicochemical and biochemical analyses
The constant weight method was used to determine the ash content and mois-
ture level [13]. Fat content was estimated using a liquid-liquid extraction in according
with method AOAC [13]. Protein content was evaluated with Kjeldahl method [ 1 3 ]
. The amount of fibers in the sample was determined using Wolf's method [14]. The
glucid total contents and energetic values were determined by calcul from others
biochem- ical compounds contents.
The vitamins (ascorbic acid and cobalamin) organic acids (lactic, malic, oxalic,
propionic, tartaric, citric and acetic acids) were separated and quantified by Shi-
madzu LC-6A Liquid Chromatograph, equipped by a detector (Shimadzu SPD-6A
UV Spectrophotometric detector) a pump (Shimadzu LC-6A Liquid Chromatograph)
and an Integrator (Shimadzu C-R 6A Chromatopac). An ion-exclusion ORH-801 col-
umn was used for chromatographic separation (300 mm x 6.5 mm, Interchrom,
France). The eluant was 0.004 N H2SO4 at a flow rate of 0.8 ml/min, with a 210 nm
detector. For HPLC samples, a 20 µL injection volume was used. The analysis was
carried out twice and the mean values were used. The organic acids standards were
dissolved in distilled water at values between 0.05 and 0.4 g/L. The standards were
filtered and injected into the same containers as the samples. By comparing retention
periods and peak areas to those of a standard, components were found and quanti-
fied.
2.3.4. Phytochemical contents of mucilage cocoa juice during storage at room tem-
perature
2.3.4.1. Phenols total contents
The Folin-Ciocalteu colorimetric technique was used to determine total phenol
content [15]. After centrifugation, 250 µL of diluted Folin-Ciocalteu-reagent (10% v/v)
were added to a 50 µL aliquot of the final result. After 1 minute, 750 µL of aqueous
Na2CO3 (20% w/v) was added, and the volume was adjusted to 5.0 mL using H 2O.
Except for the sample, the controls contained all of the reaction reagents. The absorb-
ance was measured at 760 nm after 2 hours of incubation at 25 °C and compared to
both a gallic acid calibration curve and controls. Total phenols were measured in gal-
lic acid equivalents per mL (g GAE/mL), and the results were provided as the means
of three measurements.
2.3.4.2. Total flavonoid contents
The AlCl3 colorimetric technique was used to estimate total flavonoid content
[16]. A total of 0.5 mL of sample was mixed with the corresponding amounts of dis-
tilled water, aluminum trichloride (AlCl3) 10% (w/v) (Labosi, Paris, France), sodium
acetate (1 M), and 2 mL of water. On a Rayleigh spectrophotometer, absorbance at
415 nm was recorded after 30 minutes of incubation at room temperature (UV spec-
trophotometer; USA). Total flavonoid contents were determined using the means of
three replicates and compared to a 0–300 g/mL quercetin calibration curve (Sigma–
Aldrich Chemie, Steinheim, Germany).
2.3.4.3. Total tannins contents
The Bate-Smith reaction, in which colorless proanthocyanidins are converted
into colored anthocyanins by heating at 100 °C in an acidic solution and their amounts
assessed based on their absorbance at 550 nm, was used to determine easily
Tano Marie-Ange Sakia Mian et al. 4 of 18
extractable tannins [17]. Two (2 mL) sample, 1 mL distilled water, and 3 mL 12N hy-
drochloric acid were added to two test tubes. One sample test tube was kept standing
while the other was hermetically sealed and immersed in a water bath at 100 °C for
30 minutes before cooling in ice for 10 minutes. Each test tube received 0.5 mL of
ethanol, and the optical densities were measured. The concentration of tannins in g/L
was determined by using the following equation, which is proportional to the con-
centration of anthocyanins.
The difference in optical density between the two tubes is denoted by ΔOD
2.4. Antioxidants activities
2.4.1. Antiradical activity: DPPH (2,2-diphenyl-1-picryl-hydrazyl) assay
The DPPH assay method, which is one of the most widely used methods for
assessing the antioxidant capacity of natural products, was chosen because of its sim-
plicity and accuracy [18]. In the presence of an alcoholic solution of DPPH, yielding
the free radical form DPPH, the antioxidant activities of mucilage cocoa juice are as-
sessed by evaluating their respective free radical scavenging abilities [19]. In a meth-
anol solution, the samples were mixed with the stable DPPH radical. 2 mL sample, 2
mL DPPH radical solution 100 mM in methanol were added to the reaction mixture.
When DPPH combines with an antioxidant that can donate hydrogen, it undergoes a
transformation. From deep violet to bright yellow in color. Using a Rayleigh UV
spectrophotometer, the color changes after 30 minutes of reaction time were meas-
ured as Absorbance (Abs) at 517 nm (USA). Using equation (3), the rate of scavenging
activity (AA %) was estimated as follows:
𝑋−𝑌
𝐴𝐴 = [ ] ∗ 100 (3)
𝑋
3. Results
3.1. Data survey
3.1.1. Profile of the surveyed population
The survey allowed to establish socio-demographic profile of the respondents.
The results showed that 79% of the respondents were male, compared with 31% who
were female. The main age groups were 25 to 50 years (62.2%) and 15 to 25 years
(30.8%). Most of the respondents had no education (54.4%), the majority of whom
worked in the agricultural sector (71%), and married people (67.8%) were the most
numerous. Among the people interviewed, Ivorians (77.4%) and Burkinabe (19.8%)
were the most dominant (Data not shown).
3.1.2. Knowledge, consumption and frequency of consumption by the population
interviewed
The survey revealed that all respondents (500 people: 100%) knew about muci-
lage cocoa juice and 98.8% of interviewed consumed it. Also, the respondents pre-
ferred to consume mucilage cocoa juice more during field work (37%) and in the
evening (33%) with a frequency of 3 times (31.80%) and more than 3 times (32.60%)
per day (Data not shown).
3.1.3. Amount consumed, storage time and beneficial effect of mucilage cocoa
juice
Most interviewed claimed, that they consumed more than 3 liters per day (52.8%)
and that the cocoa mucilage juice had a maximum self-life of 3 days (46.96%).
Number of respondents stated that they felt a beneficial effect (95.14%) following
the consumption of mucilage cocoa juice. Among these beneficial effects, the laxative
(39.70%) and strengthening (20.44%) characteristics were the ones most mentioned
by the interviewed (Table 1).
Tano Marie-Ange Sakia Mian et al. 6 of 18
Table 1. Amount consumed, storage time and beneficial effect of mucilage cocoa juice
Table 2. physicochemical parameters of mucilage cocoa juice during storage at room temper-
ature
Table 3. Vitamin contents (g/L) in mucilage cocoa juice during storage at room temperature
Table 4. Organic acids content (g/L) of mucilage cocoa juice during storage at room tempera-
ture
another during storage. Thus, at the beginning of storage (0h), highest content was
obtained with Akoupé sample with 0.083±0.00084 g/L EQ, followed 24 hours later by
Buyo sample with 0.14±0.00021 g/L EQ, and then Yakasse-Attobrou sample at 48h
and at the end of storage (72h) with 0.21±0.00042 and 0.16±0.001 g/L EQ respectively.
Also, the statistical analyses showed a significant difference between samples during
storage.
Attobrou samples consisted a same group which was different from others samples.
For others samples, each one was different from one another (Figure 7 c). At the end
of storage (72h), samples from Taabo and Yakassé-Attobrou were identical. The sam-
ples from Buyo, Tiassalé and Akoupé were different from each other (Figure 7d).
7.5 7.5
5.0 5.0
Height
Height
2.5 2.5
0.0 0.0
Taabo
Akoupe
Buyo
Taabo
Akoupe
Buyo
Tiassalé
Tiassalé
Yakassé-Attobrou
Yakassé-Attobrou
(a) (b)
Cluster Dendrogram
Cluster Dendrogram
9
7.5
5.0
Height
Height
3
2.5
0.0 0
Taabo
Buyo
Akoupe
Taabo
Tiassalé
Buyo
Akoupe
Yakassé-Attobrou
Tiassalé
Yakassé-Attobrou
(c) (d)
Figure 7. Cluster dendrogram of mucilage coco juices during storage at room temperature.
(a) 0 h of storage; (b) 24 h of storage; (c) 48 h of storage; (d) 72 h of storage
Tano Marie-Ange Sakia Mian et al. 15 of 18
4. Discussion
Mucilage cocoa juice, a cocoa by-product generated during the beans processing,
was derived from degradation of mucilaginous pulp coating beans by pectinolytic
action of yeasts present in environment [21]. Thus, often considered as a waste prod-
uct, mucilage cocoa juice could have interesting nutritional properties. A survey con-
ducted to determine level of knowledge of mucilage cocoa juice by population, its
maximum shelf-life and benefits attributed to it. The survey showed that mucilage
cocoa juice was very well-known by population, especially in rural areas, and was
consumed with great frequency. Also, its high frequency of consumption was linked
to properties attributed by consumers, in particular laxative, strengthening and anti-
diarrheal. The maximum shelf-life of mucilage cocoa juice at room temperature stor-
age was 3 days. In fact, people interviewed stated that juice was no longer pleasant
to drink after 3 days because of alcohol produced. This alcohol occurrence associated
with acidity of juice was due to spontaneous alcoholic fermentation triggered by
yeasts present on beans processing equipment and in environment [22]. Thus, nutri-
tional and functional analysis of mucilage cocoa juice during storage was carried out
during 3 days.
Assessment of physicochemical, biochemical and functional parameters of mu-
cilage cocoa juice showed in general an irregular evolution of these parameters. The
moisture content values in this study were higher than those reported by Anvoh [6]
and Werner et al. [7]. On the other hand, lipid, protein and ascorbic acid contents
were higher in the samples of these authors than in this study but organic acids con-
tents in this work were higher than values reported by Schwan; Ardhana and Fleet,
[23-24] which were for citric acid, 2.1–2.4% (w/w), lactic acid, 0.03% (w/w) and acetic
acid, 0.04% (w/w).
Moreover, vitamins such as ascorbic acid and cobalamin in juices of this study
could give it strengthening property that consumers attribute to it.
Also, virtues of mucilage cocoa juice could be related to presence of phenolic
compounds contents in the beans and the mucilage. Indeed, according to Lee et al
[25], cocoa was very rich in polyphenols. Moreover, Bloch [26] pointed out that Ivo-
rian cocoa was the third richest in phenolic compounds. Furthermore, Hanhineva,
[27] reported that polyphenols were responsible of several properties.
Able to lower blood pressure in rats, prevent LDL (low density lipoprotein) ox-
idation, inhibit vascular smooth muscle cell proliferation, prevent platelet aggrega-
tion and stabilize immune cells.
They have been described as antioxidants, anti-platelet aggregation, anti-inflam-
matory, anti-allergenic, anti-thrombotic, neuroprotective, anti-viral, chemo-preven-
tive and more evidence indicate that polyphenols influence lipid and carbohydrate
metabolism [27].
Furthermore, fluctuations observed in phenolic compounds content and antiox-
idant activity, both assessed by DPPH and FRAP methods, could be due to cocoa
variety, cultivation techniques or space. Niemenak et al. [28] claimed that polyphenol
contents of cocoa during fermentation could increase by 25% for some varieties or
decrease by 11-25% for other varieties. In this study, mucilage juices were obtained
from several different varieties, hence the term "all types" in cocoa culture jargon.
Also, these variations in phenolic compound levels and corresponding antioxidant
activities could also be due to the cultivation techniques used, which vary from one
region to another, and to environmental factors such as rainfall and temperature. In-
deed, juices of this investigation were sampled from a part of the area called “the
cocoa loop” which extends from the West to the East of Côte d'Ivoire through the
Central region. In addition, the general analysis of mucilage cocoa juices from 5
Tano Marie-Ange Sakia Mian et al. 16 of 18
sample areas during storage showed that juices could present both similar and dif-
ferent characteristics during storage.
Dietary fiber as a compound contributing to digestion and production of soft
stools would be responsible for the laxative character mentioned by consumers.
However, analyses revealed only trace amounts of fiber, so laxative properties could
be due to other compounds such as polyphenols. The latter have been reported as
digestion-enhancing compounds [29-30]. Therefore, laxative property of mucilage co-
coa juice would be more due to phenolic compounds than to dietary fiber. This same
observation has been done par Coulibaly et al. [31] where phenolic compounds con-
tents were most important in traditional sorghum beer than dietary fiber contents.
Also, irregular contents of physicochemical, nutritional and functional parame-
ters would be largely related to microorganisms’ activities, particularly fermentation,
naturally present in juice. Koffi et al. [22] reported involvement of yeasts and moulds,
acetic and lactic bacteria, Bacillus in the fermentation process of cocoa beans in Côte
d'Ivoire. Thus, fluctuations observed in organic acids and phenolic compounds could
be due to these microorganisms. Yeasts produce alcohol by transforming the sugars
present in juice, such as acetic bacteria and lactic bacteria, which mainly produce ace-
tic acid and lactic acid respectively. Furthermore, Macheix et al. [32] reported that
yeasts were able to use phenolic compounds for their growth.
5. Conclusion
The survey on current state of knowledge of mucilage cocoa juice revealed that
this juice was largely known by people. For these latter, maximal time of storage at
room temperature was 72 hours and he possessed laxative, strengthening and anti-
diarrheal.
Physicochemical, biochemical and functional properties investigation of muci-
lage cocoa juice during storage at room temperature showed that irrespective of juice,
variation of all parameters were irregulars. During storage at room temperature,
juices exhibited differences and similarities. Also, juices have phenolic compounds
contents and antioxidant activities important. For further investigation, storage pa-
rameters will be study for allow her consumption during long time.
Author Contributions: his work was carried out in collaboration between all authors. Authors
FC and GAMB were responsible for study design and supervision of work. Authors WHC, and
TMASM were responsible for laboratory work, data analysis and manuscript preparation. All
authors read and approved the final manuscript
Funding: This research did not receive any specific grant from funding agencies in the public,
commercial, or not-for-profit sectors.
Data Availability Statement: Data is not publicly available, only available by requesting email
to corresponding author.
Acknowledgments: Participants of survey for their valuable time and support.
Conflicts of Interest: The authors declare no conflict of interest.
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Journal of Biochemistry International
9(4): 82-93, 2022
ISSN: 2454-4760
AUTHORS’ CONTRIBUTIONS
This work was carried out in collaboration among all authors. All authors read and approved the final
manuscript.
Article Information
DOI: 10.56557/JOBI/2022/v9i47917
ABSTRACT
Background: Pectinases are a group of enzymes that break down pectin, a polysaccharide that is found in plant
cell walls. Today, the application of pectinolytic enzymes plays an important role in food technology for the
maceration of fruits and vegetables, including for the extraction and clarification of juice.
Aim of the Study: This study aimed to test the clarifying ability of pectinase of three Yarrowia lipolytica strains
(Tias J0-6; YA J3-1; Buy J2-1) identified for cocoa juice in fermentation.
Materials and Methods: The pectinase from Yarrowia lipolytica strains (Tias J0-6; YA J3-1; Buy J2-1) were
produced using a basic liquid medium and partially purified through ion exchange chromatography. The fruit
juices were clarified by enzymatic treatments against a control (free enzymatic treatment juice) and
physicochemical and phytochemical parameters and antioxidant activities of the clarified juices were determined.
Results: The results revealed that from three strains, Tias J0-6 strain produced pectinase which showed the best
clarification activity on pineapple and orange juices. The juices clarified exhibited an increasing of clarity values
and decreasing viscosity and pH values. Thus, pectinase of Tias J0-6 allowed increasing clarity to 41.81% and
7.27%, to decrease viscosity up to 14.03% and 6.55% respectively for pineapple juices and orange juices clarified.
The pH values decreased from 4.036±00 to 4.031±00 and from 5.010±00 to 4.592±00
respectively for orange and pineapple juices. The antioxidant activities of juices clarified were strongly
correlated to total tannins and total flavonoids (r = 0.717, r = 0.754, r = 0.855).
Conclusion: Tias J0-6 strain seemed a suitable candidate to biotechnology applications such as fruit juices
clarification.
Keywords: Pectinase; Yarrowia lipolytica; pineapple juice; orange juice; clarification; functional food.
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extracts by culture process. Three flasks were cut in pieces. Sweet orange and pineapple juice were
inoculated with a suspension of YA J3-1, Tias J0-6 and extracted manually using a fruits squeezer. Pineapple
Buy J2-1 respectively. Each flask was inoculated with juice and orange juice were then filtered using a filter
each strain suspension diluted to reach an OD600 nm of cloth to separate the pulp. The pineapple juice and
0.3. The flasks were incubated at 40; 30 and 30 orange juice were then transferred into a bottle and
°C respectively for Tias J0-6, YA J3-1 and Buy J2-1 incubated in water bath at 85 °C for 5 min [30]. The
strains for 12 h. These conditions corresponding to pineapple (100 mL) and orange juice (100 mL) were
optimal production conditions of pectinase of these stored in the bottle and different enzymatic treatments
strains described” by Mian et al. (2021) [28]. The were given. Juice without treatment is kept as control.
biomass was separated by centrifugation at 8.000 rpm 100 mL of each juice were added with partially purified
for 10 min at 4 °C. The supernatant constitutes the pectinase of each strain (200 µL). Pectinase- treated
enzymatic extract crude. The crude extract enzyme pineapple and orange juices were then incubated in
preparation was used firstly to evaluate pectinase water bath at 40, 30 and 30 °C for 2 h respectively for
activity and then to perform the partial purification. Tias J0-6, YA J3-1 and Buy J2-1 strains. To inactivate
enzymatic reaction, the bottles were heated at 90 °C for
2.3 Partially Purified Pectinase Production 5 min.
Ion by Ion Exchange Chromatography
The pH measurements were performed using a pH-
Anion exchanger, DEAE-Sepharose, was packed into a meter (Hanna Instruments; HI 8010) after calibration
glass column (2.6 *6 cm). The column was equilibrated with KCl buffer. Titratable acidity was determined
with sodium acetate buffer (0.05M, pH 5.5) and a 3.0 through titration with 0.l N NaOH. The titratable
mL sample was loaded on to it. The column was acidity was expressed as % meq of lactic acid. Density
washed with sodium acetate buffer containing 400 mM of each juice was determined by using of densimeter
NaCl concentration. Fractions of 3 mL volume were (Mettler Toledo). The clarity, color and browning of
collected. The fractions showing pectinase activity the juices obtained were determined by measuring the
were pooled, concentrated and used to evaluate the absorbance at a wavelength of 660 nm,
pectinase enzyme activity. 440 nm and 420 nm using spectrophotometer
(Rayleigh; USA) and distilled water was used as the
2.4 Enzyme Assay reference. The viscosity was measured by a viscometer
(Techno Fischer) and distilled water was used a
The pectinase activity was measured according to reference. Time required to flow through the capillary
Miller [29]. The assay mixture contained 100 µL of section of the viscometer was noted using a stop watch
extract, 100 µL of 1% pectin prepared in sodium for the reference. All the experiments were carried out
acetate buffer (0.05 M; pH 5). After incubation at 40 in triplicate.
°C for 30 min, the reaction was stopped by addition of
400 µL of dinitrosalicylic acid (DNSA) (Sigma 2.6 Phytochemical Analysis of Fruits Juices
Aldrich, Steinheim, Germany). The mixture was kept
in boiling water bath for 10 minutes until the yellow 2.6.1 Total phenols
colour developed. Then the tubes were cooled and
4.4 mL of distilled water was added to the mixture. “Total phenols contents were estimated according to
Absorbance change (OD) was measured the Folin-Ciocalteu colorimetric method” [31]. To 50
spectrophotometrically at 540 nm. The amount of µL aliquote of juice after centrifugation were added
reducing sugar released was quantified using 250 µL of diluted Folin-Ciocalteu-reagent (10% v/v).
galacturonic acid as standard. The pectinase activity After 1 min, 750 µL of 20% (w/v) aqueous Na2CO3
was expressed as international Unit (U) per ml of were added, and the volume was adjusted to 5.0 mL
reaction medium. One unit of enzyme activity (μmol) with H2O. The controls contained all the reaction
was defined as the amount of enzyme required to reagents except the sample. After 2 h of incubation at
release 1 μmol of galacturonic acid under the assay 25 °C, the absorbance was measured at 760 nm and
conditions. The results were expressed as mean ± compared to both a gallic acid calibration curve and to
standard error of mean. controls. Total phenols were determined as gallic acid
equivalents per mL (µg GAE/mL), and the values are
2.5 Clarification of Pineapple and Orange presented as means of triplicate analyses.
Juices using Pectinase 2.6.2 Total tannins
Two kilograms of each fruit (pineapple and orange) “The quantitation of easily extractable tannins was
were washed thoroughly with running water, dried, carried out using the Bate-Smith reaction, during
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microorganisms. Indeed, Meryandini et al. [8] reported respect to controls. Several studies reported
that “pectinase of Bacillus sp decrease the viscosity of involvement pectinase microbial in increasing of fruit
apple juice by 6.99% which is higher amounts of juices clarity. Pectinase of Bacillus sp can increase
enzyme may be effectively reduce the viscosity of the clarity of apple juice by 42.6% [8]. Also, Alvarez et al.
juice”. Dey et al. [47] reported that “the results of apple [49] reported that “during the incubation in apple juice
juice clarification using purification polygalacturonase treatment, the pectinase (In this experiment used
from Aspergillus awamori Nakazawa MTCC 6652 was Pectinex 3XL, activity 3000 FDU1/mL) break down the
able to decrease viscosity to 38%”. Arsad et al. [48] pectin polymer in solution which ultimately increased
reported that “the viscosity value of juice can decrease the formation of pectin and protein into clots, resulting
significantly by combining pectinase and other enzyme in a clearer fruit juice supernatant. The potential of
types, such as cellulose”. pectinase produced by bacterial was found in
clarifying the others juice fruit such as lemon” [50] and
The clarity values of pineapple juice and orange juice mango [51]. In addition, pectinase of Aspergillus niger
treated by pectinase enzyme from our isolates were MTCC 478 increased by 27% orange juice clarity with
given in Table 2. For all juices treated, the clarity was respect to control [5]. “Transmittance of the treated
characterized an increasing of clarity values than juice increased because of removal of colloidal and
control (juices untreated). The clarity values of orange suspended particles in the juice especially pectin.
juices treated were ranged between 28.4±00 and Colloid formation due to the presence of pectin is a
29.2±00% which lower than control (27.5%). The major challenge in fruit juice industry, which decreases
highest value was obtained with Tias J0-6 strain the commercial value of juices. Pectin present in fruit
(29.2±00%). In pineapple juices treated, the clarity juices is degraded by pectinases resulting in viscosity
values were comprised between 3.55±0.07 and reduction and cluster formation. As a result, the juice
3.90±0.14 %. These values were highest than control becomes clear and more concentrated in flavor and
(2.75±00%). Such as orange juice, the highest clarity color” [26-27]. “Clarification of fruit juice can be
value was observed with Tias J0-6 strain attributed to biochemical nature of the enzyme. The
(3.90±0.14%). For both juices, pectinase treatments application of pectinase in improving the quality of
have significantly different to the control although fruit juices is still relatively low compared to the
there was no significant change in others treatments. commercial enzyme Novozym 33095” [52] which can
The increasing of clarity values of juices treated increase clarity up to 80% and reduce viscosity up to
indicated pectinase of our isolates addition in orange 40%. On the hand other, the clarification of fruit juice
and pineapple juices showed clarification ability. Tias in this study was corroborated by decreasing of color,
J0-6 strain increased clarity of orange juice and browning and density of samples juices than controls
pineapple juice by 7.27 and 41.81% respectively with (Tables 1 and 2).
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Clarity (%) Color (%) Browning (%) pH Acidity (%) Viscosity (cP) Density
Control 27.5±00a 11.9±00a 9.9±00a 4.036±00a 1.030±0.014a 0.171±0.002a 1.008±0a
Pectinase (Tias J0-6) 29.2±00b 11.65±0.07a 3.25±0.07b 4.031±00a 1.076±0.019a 0.147±0.001b 1.006±0a
Pectinase (YA J3-1) 28.4±00b 11.55±0.21a 8.95±0.07c 4.018±00b 1.071±0.012a 0.155±0.002c 0.962±0a
Pectinase (Buy J2-1) 28.8±00b 11.25±0.35a 6.7±0.14d 3.962±00c 1.080±00a 0.169±0.001a 0.997±0a
Values are means ± standard deviation, n = 3. Means in the same column with different letters are significantly different according to Tukey’s test (P < 0.05)
Clarity (%) Color (%) Browning (%) pH Acidity (%) Viscosity (cP) Density
Control 2.75±00a 0.8±00a 0.6±00a 5.010±00a 0.250±0,02b 0.305±0.007a 1.008±00a
Pectinase (Tias J0-6) 3.90±0.14b 0.6±00b 0.5±00b 4.592±00b 0.390±00a 0.295±00a 1.006±00a
Pectinase (YA J3-1) 3.65±0.07b 0.5±00b 0.4±00b 4.495±00c 0.455±0.007a 0.297±00a 1.005±00a
Pectinase (Buy J2-1) 3.55±0.07b 0.5±00b 0.4±00b 4.584±00b 0.355±0.04ab 0.285±0.01a 1.005±00a
Values are means ± standard deviation, n = 3. Means in the same column with different letters are significantly different according to Tukey’s test (P < 0.05)
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Table 5. Correlation between phytochemical composition of fruit juices clarified and antioxidant activities
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93
RESUME
Le processus de traitement des fèves de cacao génère plusieurs déchets tels que les cabosses et le jus de mucilage de cacao. Ce
jus provient de la dégradation de la pectine enrobant les fèves par les levures dotées d’activités pectinolytiques. Aussi, au bout
de quelques jours le jus de mucilage de cacao devient difficilement consommable quand bien même qu’il soit apprécié des
populations à cause de sa concentration relativement élevée en éthanol. Ces deux phénomènes pourraient suggérer la présence
de levures résistantes à l’éthanol et/ou productrices de pectinases. Malgré ces potentialités, le jus de mucilage de cacao est laissé
à l’abandon dans les champs sous forme de déchet. Ainsi, cette étude a été réalisée dans le but de valoriser le jus de mucilage de
cacao. Les approches méthodologiques adoptées ont porté sur 15 échantillons à raison de 3 échantillons par sites de prélèvement,
ont concerné la réalisation d’une enquête afin d’évaluer l’état actuel des connaissances du jus de mucilage. Puis des analyses
physico-chimiques, nutritionnelles et fonctionnelles des jus de mucilage de cacao au cours de la conservation à température
ambiante, suivi du screening des isolats des levures résistantes à l’éthanol et/ou productrices de pectinases et à leur
identification. Enfin des applications biotechnologiques à travers la production de bioéthanol par les espèces de levures
résistantes à l’éthanolet à la clarification des jus de fruits par celles productrices de pectinases ont été effectuées. Il ressort donc
de cette étude que le jus de mucilage peut être conservé durant 3 jours maximum selon les personnes interviewées. Aussi durant
la conservation à température ambiante, les paramètres physico-chimiques, phytochimiques, nutritionnels et fonctionnels
évoluaient de manière irrégulière. L’étude des propriétés biotechnologiques des souches de levures contenues dans le jus de
mucilage de cacao a permis tout d’abord d’isoler des souches de levures des échantillons Akoupé, Yakassé-Attobrou et Tiassalé
où la teneur en éthanol était respectivement de 9,83% ; 8,74% et 7,21% (v/v) puis celles productrices de pectinase à travers
l’apparition d’halo blanc autour de la colonie. L’identification moléculaire a montré que les isolats des levures résistantes à
l’éthanol appartenaient à 5 espèces : Rhodotorula mucilaginosa, Yarrowia lipolytica, Saccharomyces cerevisiae, Debaromyces
hansenii, Pichia kurdiavzevii alors que celles productrices de pectinases appartenaient toutes à l'espèce Yarrowia lipolytica. Les
applications biotechnologiques des souches de levures résistantes à l’éthanol ont montré que les espèces Rhodotorula
mucilaginosa, Saccharomyces cerevisiae, Debaromyces hansenii, Pichia kurdiavzevii en monoculture et en culture mixte
étaient capables de produire du bioéthanol dont le taux variait entre 7,01 et 7,38% (v/v). Par ailleurs, les pectinases partiellement
purifiées produites par les souches Yarrowia lipolytica clarifiaient les jus d’orange et d’ananas qui étaient caractérisés par une
augmentation de la clarté et une baisse de la couleur, du brunissement, de la viscosité et du pH. Ces données démontrent que le
jus de mucilage de cacao possède d’importantes teneurs en composés phénoliques et en activités antioxydantes et pourrait
contenir des micro-organismes dotés de propriétés biotechnologiques.
ABSTRACT
The cocoa bean processing generates several wastes such as pods and cocoa mucilage juice. This juice comes from the
degradation of the pectin coating the beans by yeasts with pectinolytic activities. Also, after a few days, cocoa mucilage juice
becomes difficult to consume, even though it is appreciated by the population because of its relatively high concentration of
ethanol. These two phenomena could suggest the presence of ethanol-resistant and/or pectinase-producing yeasts. Despite these
potentialities, cocoa mucilage juice is left abandoned in the fields as waste. Thus, this study was carried out with the aim of
valorizing the juice of mucilage of cocoa. The methodological approaches adopted concerned 15 samples at a rate of 3 samples
per site of sampling, concerned the realization of a survey to evaluate the current state of the knowledge of the juice of mucilage.
Then, physicochemical, nutritional, and functional analyses of cocoa mucilage juice during conservation at room temperature,
followed by the screening of isolates of ethanol-resistant and/or pectinase-producing yeasts and their identification. Finally,
biotechnological applications through the production of bioethanol by ethanol-resistant yeast species and the clarification of
fruit juices by pectinase-producing yeasts were carried out. It appears from this study that the mucilage juice can be preserved
for a maximum of 3 days according to the interviewees. Also, during the conservation at room temperature, the
physicochemical, phytochemical, nutritional and functional properties evolved irregularly. The study of the biotechnological
properties of the yeast strains contained in the cocoa mucilage juice allowed us to isolate yeast strains from the Akoupé,
Yakassé-Attobrou and Tiassalé samples, where theethanol content was 9.83%, 8.74% and 7.21% (v/v), respectively, and then
those that produce pectinase through the appearance of white halo around the colony. Molecular identification showed that the
ethanol-resistant yeast isolates belonged to five species: Rhodotorula mucilaginosa, Yarrowia lipolytica, Saccharomyces
cerevisiae, Debaromyces hansenii and Pichia kurdiavzevii, whereas the pectinase- producing isolates all belonged to the
Yarrowia lipolytica species. Biotechnological applications of ethanol-resistant yeast strains showed that the species
Rhodotorula mucilaginosa, Saccharomyces cerevisiae, Debaromyces hansenii, Pichia kurdiavzevii in monoculture and in
mixed culture could produce bioethanol with a rate varying between 7.01 and 7.38% (v/v). In addition, partially purified
pectinases produced by Yarrowia lipolytica strains clarified orange and pineapple juices which were characterized by increased
clarity and decreased color, browning, viscosity, and pH. These results show that cocoa mucilage juice has high contents of
phenolic compounds and antioxidant activities and may contain micro-organisms with biotechnology properties.