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Clé Identification Astéraceae

clé d'identification des Astéracées

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation.

Cordier, 2020

ASTÉRACÉES (= COMPOSÉES)
Accidentels historiques : Anacyclus clavatus (Desf.) Pers., Coleostephus myconis (L.) Cass. ex Rchb.f., Galactites tomentosus Moench, Hedypnois
rhagadioloides (L.) F.W.Schmidt, Pallenis spinosa (L.) Cass., Scolymus hispanicus L., Scolymus maculatus L.
Planté/cultivés, subspontanés : Baccharis halimifolia L. (unique observation en 2005 à Tours, ARRETE INTERDICTION INTRODUCTION 2018 (ANNEXE I.1)), Coreopsis
lanceolata L., Cotula australis (Sieber ex Spreng.) Hook.f., Guizotia abyssinica (L.f.) Cass.
Accidentels observés dans des régions limitrophes (Pays-de-la-Loire) pouvant devenir invasif : Cotula coronopifolia L.
Plantés/cultivés, subspontanés : Rudbeckia hirta L. , Silphium perfoliatum L. , Tagetes patula L.

1. Inflorescence formant un capitule, bordé de bractées et présentant 2. Capitules à fleurs toutes tubulées, parfois beaucoup plus grandes à la
soit des fleurs toutes tubulées, soit toutes ligulées ou composées de périphérie. Plantes sans latex blanc ................................................... 4
fleurs tubulées au centre et ligulées sur la marge. Fleurs le plus  Capitules à fleurs tubulées au centre et ligulées à 3 dents à la
souvent hermaphrodites (sauf Antennaria), celles-ci parfois périphérie. Plantes sans latex blanc................................................. 41
accompagnées de fleurs unisexuées ou stériles et plus rarement  Capitules à fleurs toutes ligulées à 5 dents. Plantes émettant un
toutes unisexuées ............................................................................... 2 latex blanc à la cassure ..................................................................... 67
 Inflorescence à capitules atypiques et très différenciés, les mâles
terminaux, et les femelles pauciflores à l’aisselle des feuilles
caulinaires........................................................................................... 3

CAPITULES MÂLES ET FEMELLES DISTINCTS SUR UN MÊME INDIVIDU

3. Feuilles alternes larges de plus de 1 cm, la plupart caulinaires, blanchâtres ou grisâtres à la face inférieure, soit entières ( )-lancéolées
( ) ou à 3 lobes et alors accompagnées d'épines trifides (à 3 pointes), soit ovales-triangulaires ( → ) et dentées ( ). Capitules
mâles peu nombreux ou solitaires et capitules femelles à deux fleurs et à involucre hérissé d’épines ............................................................. XANTHIUM
 Feuilles dentées à pennées en majorité opposées. Capitules mâles hémisphériques (= demi-sphère), pendants, réunis en une grappe terminale.
Capitules femelles réduits à une seule fleur, à l’aisselle des feuilles supérieures ................................................................................................ AMBROSIA

CAPITULES TOUS INDENTIQUES SUR UN MÊME INDIVIDU

UNIQUEMENT DES FLEURS TUBULÉES VISIBLES (fleurs ligulées périphériques très discrètesou absentes)

4. Inflorescence parfaitement sphérique, de 4-5 cm de diamètre, bleu intense, non entourée de bractées, formée par la réunion de nombreuses fleurs
présentant chacune des écailles à sa base.............................................................................................................................................................. ECHINOPS
 Inflorescence à capitules hermaphrodites entourés de bractées à la base, généralement hémisphériques à cylindriques, rarement complètement
sphériques .............................................................................................................................................................................................................................. 5

1
Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

5. Bractées de l'involucre linéaires ( ), au moins les externes  Feuilles alternes, ou parfois uniquement basilaires ................. 15
recourbées en crochet au sommet. Capitules presque sphériques,
s'accrochant facilement aux vêtements. Feuilles inférieures, à limbe 14. Capitules à 3-6 fleurs purpurines à rosées, réunis en grand nombre en
cordé ( ) à la base, très grandes, atteignant 40 cm de longueur et à une panicule dense. Akènes non comprimés, surmontés d'une
pétiole parfois long de 30 cm .............................................. ARCTIUM aigrette de soies souples et lisses ............................... EUPATORIUM
 Bractées de l'involucre non recourbées en crochet au sommet.  Capitules à 8-50 fleurs jaunes ou jaune brunâtre, solitaires ou
Capitules ne s'accrochant pas facilement aux vêtements ................... 6 réunis par 3-7 en corymbe lâche. Akènes comprimés, surmontés de
2-4 arêtes épineuses ............................................................... BIDENS
6. Feuilles à dents terminées en pointe piquante. Tige épineuse ou non . 7
 Feuilles et tige jamais épineuses.................................................. 13 15. Tige et feuilles (au moins à la face inférieure) très blanches-
cotonneuses ..................................................................................... 16
 Tige et feuilles glabres ou velues mais non blanches-cotonneuses.
7. Fleurs jaunes ou jaunâtres .................................................................... 8
Parfois face inférieure des feuilles blanchâtre .................................. 24
 Fleurs mauves, rosées ou pourpres, plus rarement blanches ...... 10

8. Plantes atteignant 2 m de haut, glabrescentes (= devenant glabre en 16. Feuilles 1-2 fois pennatiséquées (1-2- x ). Capitules de 2-4 mm de
vieillissant). Feuilles molles et peu épineuses. Fleurs jaune pâle. Soies diamètre, blanchâtres ou jaunes, groupés en panicule. Plantes à
de l’aigrette plumeuses. Bractées de l’involucre dressées, au plus forte odeur ....................................................................... ARTEMISIA
égales aux fleurs....................................................................CIRSIUM  Feuilles entières ( ). Capitules de 2-8 mm de diamètre
 Plantes de taille plus modeste. Feuilles coriaces et très piquantes,
groupés en inflorescences variées. Plantes odorantes ou non ......... 17
velues-aranéeuses (= couvert de poils donnant l’aspect d’une toile
d’araignée). Fleurs jaunes à jaune sombre. Soies de l’aigrette
plumeuses ou denticulées. Bractées de l’involucre plus longues que 17. Bractées internes de l’involucre +/- rayonnantes (= étalée vers
les fleurs ............................................................................................. 9 l’extérieur) sur le sec et +/- colorées simulant des fleurs ligulées.
Fleurs purpurines. Capitules solitaires de 10-15 mm de long ...............
................................................................................ XERANTHEMUM
9. Involucre à bractées internes entières, scarieuses (= membraneux et
 Bractées internes de l’involucre ne rassemblant l’ensemble de ces
translucide), luisantes, jaunâtres, étalées-rayonnantes (s’étalant vers
éléments. Fleurs jaunâtres, blanchâtres à rosâtres (fleurs pouvant
l’extérieur), simulant des ligules. Soies de l’aigrette plumeuses.
être masquées par les bractées). Capitules solitaires ou groupés en
Akènes couverts de poils soyeux .......................................... CARLINA
glomérules, panicules ou petits corymbes ........................................ 18
 Involucre à bractées toutes coriaces, épineuses, mates, dressées.
Soies de l’aigrette denticulées (= munies de petites dents). Akènes
glabres ........................................................................... CARTHAMUS 18. Plante vivace, jamais épineuse, haute de 15 cm au maximum et
formant des tapis. Capitules renfermant uniquement des fleurs
unisexuées, peu nombreux disposés en petits corymbes. Fleurs
10. Surface du réceptacle du capitule sans paillettes (petites écailles femelles (capitules rosés) et mâles (capitules blanchâtres) portées
translucides) entre les fleurs, présentant simplement des alvéoles à par des individus différents. Feuilles de moins de 6 mm de large, très
bord denté. Tige ailée-épineuse, à ailes parfois larges de plus d'1 cm .. blanches-cotonneuses (au moins à la face inférieure), obovales-
.................................................................................... ONOPORDUM
 Surface du réceptacle du capitule portant des poils ou des lancéolées ( → ), entières ( ), la plupart en
paillettes entre les fleurs Tige lisse ou ailée-épineuse..................... 11 rosette basale ............................................................... ANTENNARIA
 Capitules tous semblables à fleurs hermaphrodites, parfois
accompagnées de fleurs unisexuées ou stériles ............................... 19
11. Soies de l’aigrette plumeuses .................................................CIRSIUM
 Soies de l’aigrette lisses ou denticulées ....................................... 12
19. Bractées de l’involucre couvertes d’un tomentum blanchâtre, pliées
en deux et soudées par les bords, formant ainsi une poche enfermant
12. Bractées externes de l'involucre coriaces, dépassant nettement 3 cm complètement une fleur ou un akène. Akènes nus au sommet ...........
de longueur, épineuses à la base terminées par un appendice ................................................................................. BOMBYCILAENA
triangulaire ( ) atténué en pointe très forte. Feuilles marbrées de  Bractées de l’involucre libres, n’enfermant jamais complètemetn
blanc ..................................................................................... SILYBUM de fleurs et entourant le capitule .................................................... 20
 Bractées de l'involucre ne dépassant pas 3 cm de longueur et
présentant 1 seule épine située à l'extrémité. Feuilles non marbrées 20. Capitules coniques ou pyramidaux, à 5 angles, rétrécis au sommet.
de blanc .............................................................................. CARDUUS Involucre à bractées étalées ou non à maturité. Bractées externes
laineuses au moins à la base. Réceptacle portant des écailles entre
13. Feuilles opposées, très rarement verticillées, toujours présentes au les fleurs de la périphérie........................... FILAGO (inclus LOGFIA)
moment de la floraison ..................................................................... 14

2
Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

 Capitules non anguleux, ovoïdes ou semi-sphériques. Involucre à  Feuilles moyennes et supérieures longuement atténuées ( )
bractées étalées en étoile à maturité, après la chute des akènes.
Bractées externes membraneuses, glabres. Réceptacle sans écailles à la base, entières ( ) ou un peu dentées ( ) ............... 31
entre les fleurs .................................................................................. 21
30. Feuilles moyennes et supérieures sessiles, un peu embrassantes
21. Capitules disposés en longue panicule spiciforme. Plantes vivaces ou (
), à bordure ondulée à obscurément denticulée( ).
anuelles .......................................................................GNAPHALIUM Akènes à aigrette double, le rang externe à soies ou paillettes
 Capitules disposés en glomérules terminaux. Plantes annuelles courtes. Plante dépassant rarement 30 cm. Inflorescence en
sans rejets stériles ............................................................................ 22 corymbe lâche ................................................................... PULICARIA
 Feuilles moyennes et supérieures sessiles mais non embrassantes,
22. Glomérules de capitules entourés de feuilles qui les dépassent en les moyennes dentées ( ). Akènes à aigrette simple, à 1 rang
longueur. Capitules longs de moins de 4 mm ..............GNAPHALIUM de soies. Plante dépassant généralement 30 cm. Inflorescence en
 Glomérules non entourés de feuilles, ou alors très courtes. corymbe serré............................................................................ INULA
Capitules longs de plus de 4 mm ...................................................... 23
31. Capitules de 6-12 mm de diamètre, rosés, solitaires ou par 3-5 en
23. Abrisseau nain à odeur de curry. Bractées de l’involucre scarieuses (= corymbe terminal. Akènes à aigrette roussâtre, rarement blanc sale ..
membraneux, translucide), jaune d’or ou jaune orangé, ne s’étalant ........................................................................................... ERIGERON
pas en étoile à maturité. Fleurs jaunes ....................... HELICHRYSUM  Capitules de 3-6(-8) mm de diamètre, non rosés, disposés en
 Plante annuelle à vivace, non aromatique. Bractées de l’involucre longue panicule spiciforme (= en forme d’épi) mêlée de feuilles.
à couleur terne jaunâtre .............................................LAPHANGIUM Akènes à aigrette blanchâtre ........................................................... 32

24. Feuilles toutes à limbe entier ou denté ( → ) .............. 25 32. Plantes à poils épars ou denses, non glanduleuses-visqueuses et sans
 Feuilles au moins les inférieures, à limbe pennatifide à –séqué odeur marquée. Fleurs blanches ou blanc jaunâtre, parfois
rougeâtres au sommet de la corolle Bractées de l'involucre glabres ou
( → ) ................................................................................... 33 velues................................................... ERIGERON (inclus CONYZA)
 Plante entièrement velue glanduleuse, visqueuse, à odeur forte
et plutôt désagréable. Fleurs jaunes ou purpurines. Bractées de
25. Bractées moyennes de l'involucre, soit triangulaires ( ) à marge
noire et laciniée, soit prolongées par un appendice brun. Akènes à l'involucre, au moins les externes, poilues........................DITTRICHIA
aigrette nulle ou composée de soies courtes (égalant au plus la
longueur de l'akène) et raides. Fleurs ligulées périphériques absentes 33. Bractées moyennes de l'involucre, soit triangulaires ( ) à marge
.......................................................................................................... 26 noire et découpées en lanières, soit présentant plusieurs épines au
 Bractées de l'involucre toutes ovales-lancéolées ou lancéolées- sommet........................................................................... CENTAUREA
linéaires ( → → ), sans marge noire ni  Bractées de l'involucre différentes, parfois prolongées par 1 seule
appendice. Akènes portant une aigrette de soies capillaires plus épine courte ..................................................................................... 34
longues qu'eux. Fleurs ligulées périphériques présentes, mais non ou
à peine visibles ................................................................................. 27 34. Soies de l’aigrette plumeuses ........................................................... 35
 Soies de l’aigrette non plumeuses, ou absentes. Capitules à
26. Appendice des bractées de l’involucre soit terminé en une ou bractées jamais épineuses ................................................................ 37
plusieurs pointe(s) piquante(s), soit nettement séparé par un
rétrécissement de la base de la bractée et le plus souvent
35. Capitules petits (< 1 cm) et très nombreux ..... ERIGERON (CONYZA)
régulièrement bordé de cils. Corolle bleue, roses, blanches ou jaunes .
 Capitules plus grands .................................................................... 36
........................................................................................ CENTAUREA
 Appendice des bractées de l’involucre réduit à une bordure
36. Capitules de 1,5-3 cm de diamètre, à fleurs jaune pâle. Bractées de
frangée, non épineuse, brunâtre à noirâtre. Corolle bleu franc à bleu
l’involucre épineuses ou non au sommet. Feuilles grandes, atteignant
violet ...................................................................................... CYANUS
40 cm de longueur .................................................................CIRSIUM
 Capitules de 3 cm de diamètre, solitaire à pédoncule presque
27. Feuilles toutes basilaires, munies d'un long pétiole, à limbe absent. Bractées de l’involucre non crochue. Réceptacle portant
orbiculaire ou réniforme ( → ), cordé ( ) à la base. entre les fleurs des paillettes translucides ou des poils Feuilles
Echancure du limbe au niveau de son insertion sur le pétiole formant découpées en lanières et étalées en rosette .......................................
un rectange lou un carré. Capitules en grappe sur une hampe (= axe .......................................... CARTHAMUS (inclus CARDUNCELLUS)
principal de l’inflorescence) épaisse, pourvue de bractées écailleuses
ou foliacées .........................................................................PETASITES 37. Bractées de l’involucre ovales à linéaires et aiguës au sommet.
 Feuilles caulinaires (= insérées sur la tige) présentes et souvent Aigrette présente au sommet de l’akène ......................................... 38
nombreuses, à pétiole nul ou peu distinct, à limbe lancéolé
 Bractées de l'involucre toutes ou en majorité obtuses ( )
( ). Capitules non sur une hampe épaisse garnie de membraneuses au bord, de taille décroissant progressivement vers
bractées écailleuses .......................................................................... 28 l'extérieur. Aigrette absente au sommet de l’akène. ........................ 39

28. Feuilles caulinaires très nombreuses et à limbe linéaire


38. Fleurs mauves, très rarement blanches. Bractées de l'involucre
( ) à une seule nervure médiane bien visible. Bractées
ovales-lancéolées ( → ), aiguës ( ), de taille
de l’involucre linéaires ( ), aiguës ( ) au sommet.
décroissant progressivement vers l'extérieur. Aigrettes de soies
Capitules de 1-2 cm de diamètre, en corymbe terminal. Akènes
blanchâtres. Plante vivace ............................................... SERRATULA
comprimés sans côtes, velus-soyeux. Aigrette à soies ciliées,
 Fleurs jaunes. Bractées internes de l'involucre longues et linéaires
disposées sur 2 rangs ........................................................ GALATELLA
( ), les externes brusquement 3-4 fois plus courtes et
 Feuilles caulinaires à limbe lancéolé, jamais linéaire,
généralement +/- velu ou cilié ......................................................... 29 lancéolées ( ). Plantes annuelles ........................ SENECIO

29. Feuilles moyennes et supérieures sessiles, un peu ou pas 39. Capitules de 2-4 mm de diamètre, plus longs que larges, en panicule.
( Feuilles à face inférieure blanchâtre ................................. ARTEMISIA
embrassantes ), à bordure ondulée à dentées ( ) .......... 30

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

 Capitules de 6-10 mm de diamètre, au moins aussi larges que  Fleurs jaune verdâtre. Capitules peu nombreux et courtement
longs, solitaires ou en corymbe. Feuilles vertes sur les 2 faces ........ 40 pédonculés. Divisions terminales des feuilles cylindriques ne dépassant
pas 1 mm de large. Plantes annuelles atteignant 40 cm de haut ...............
40. Fleurs jaune d'or. Capitules nombreux, disposés en large corymbe .............................................................................................. MATRICARIA
terminal. Divisions des feuilles de 3-6 mm de large. Plante vivace
atteignant 1 m de haut ................................................. TANACETUM

DES FLEURS TUBULÉES ENTOURÉES DE FLEURS LIGULÉES

41. Feuilles caulinaires absentes ............................................................ 42  Akènes surmontées d’écailles, le plus souvent caduques.
 Feuilles caulinaires présentes ...................................................... 44 Capitules larges de 4-40 cm, à fleurs ligulées longues (> 2,5 cm).
Feuilles non divisées et dentées. Plantes vivaces .......... HELIANTHUS

42. Feuilles oblongues ( ), crénelées ( ), atténuées ( )


48. Fleurs ligulées jaunes ......................................................................... 49
en pétiole à la base, en rosette serrée. Tige grêle et nue. Capitules
solitaires, à fleurs les tubulées jaunes et les ligulées blanches,  Fleurs ligulées blanches ou blanchâtres, roses, violettes ou
parfois tachées de rose .............................................................. BELLIS purpurines ........................................................................................ 58

 Feuilles orbiculaires ( ), cordées ( ) à la base, à long pétiole


49. Akènes tous sans aigrette. Capitules de 2-3(-4) cm de diamètre.
nettement distinct, en rosette diffuse. Tige épaisse, écailleuse ou
Bractées de l'involucre, au moins les internes, largement
portant 1 feuille vers la base ........................................................... 43
membraneuses au bord. Plantes annuelles ..................................... 50
 Akènes porteurs d’une aigrette sauf au centre du capitule ........ 52
43. Feuilles apparaissant après la floraison, en cœur, à limbe sinué-denté
( → ), blanc-cotonneux au moins à la face inférieure 50. Réceptacle muni d’écailles entre les fleurs ................................. COTA
(échancure du limbe au niveau de son insertion sur le pétiole formant
 Réceptacle sans écailles ............................................................... 51
un triangle). Capitules solitaires, à fleurs toutes jaunes .. TUSSILAGO
 Feuilles présentes au moment de la floraison, à limbe cordiforme
51. Plante velue. Fleurs jaune pâle à jaune-orangé. Bractées de
( ) denté ( ), vert sur les 2 faces (Echancure du limbe au
l’involucre lancéolées-linéaires ( → ), quasi
niveau de son insertion sur le pétiole formant un rectange lou un
carré). Capitules en panicule au sommet de la tige, à fleurs toutes aiguës ( ). Akènes de 6-16 mm de long, enroulés ou arqués ......
purpurines ..........................................................................PETASITES ........................................................................................ CALENDULA
 Plante glabre. Fleurs jaune d'or. Bractées de l’involucre elliptiques
44. Feuilles caulinaires opposées, très rarement verticillées................... 45 ( ), très obtuses ( ). Akènes de 2-3 mm de long, à peu
 Feuilles caulinaires alternes ......................................................... 48 près droits, les externes ailés ............................................ GLEBIONIS

45. Fleurs ligulées blanches, généralement par 5. Feuilles simples. Akènes 52. Bractées de l'involucre toutes égales sur 1 seul rang, souvent
non comprimés, surmontés d'écailles membraneuses......................... accompagnées à la base de petites bractées 3-4 fois plus courtes
......................................................................................... GALINSOGA formant un involucelle. Feuilles diversement découpées .....................
 Fleurs ligulées jaunes à oranges (ou absentes) ............................ 46 ............................................................ SENECIO (inclus JACOBAEA)
 Bractées de l'involucre disposées sur 1 ou plusieurs rangs de taille
décroissant progressivement vers l'extérieur. Feuilles toujours
46. Surface du réceptacle finement velue, dépourvue de paillettes entre
les fleurs. Akènes surmontés d’une aigrette de soies. Capitule grand indivises ............................................................................................ 53
(de plus de 5 cm). Tige à une seule paire de feuilles caulinaires
entières et opposées .............................................................. ARNICA 53. Bractées de l’involucre sur 1 seul rang. Capitules disposés en ombelle
 Surface du réceptacle portant des paillettes (= petites écailles ...................................................................................... TEPHROSERIS
translucides) ..................................................................................... 47  Bractées de l’involucre sur plusieurs rangs .................................. 54

47. Akènes surmontés de 2-4 arêtes épineuses. Capitules larges de 3 cm 54. Bractées de l’involucre sur 2-3 rangs. Akènes des fleurs périphériques
au maximum. Fleurs ligulées jaunes, petites (< 1,5 cm) en nombre ligulées sans aigrette. Capitules d'environ 5 cm de diamètre. Plantes
variable, le plus souvent absentes. Feuilles simples ou composées- vivaces .......................................................................... DORONICUM
pennées ( ) et fortement dentées. Plantes annuelles .... BIDENS

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

 Bractées de l’involucre sur plusieurs rangs Akènes tous porteurs 62. Fleurs ligulées presque aussi longues que larges, 5-10 par capitule,
d'une aigrette. Capitules de 0,5-7 cm de diamètre, ceux-ci en corymbe. Réceptacle ne s'allongeant pas en cône à
exceptionnellement de 4-7 cm. Plantes annuelles ou vivaces ......... 55 maturité. Plantes vivaces ..................................................... ACHILLEA
 Fleurs ligulées beaucoup plus longues que larges, ordinairement
55. Capitules de 0,2-0,8 cm de diamètre, comportant chacun 5-10(-12) plus de 10 par capitule, ceux-ci généralement solitaires. Réceptacle
fleurs ligulées ................................................................................... 56 devenant conique à maturité. Plantes annuelles ou vivaces ............ 63
 Capitules plus grands, comportant généralement chacun bien plus
de 10 fleurs ligulées solitaires et terminaux ou en corymbes .......... 57 63. Corolle des fleurs tubulées formant à la base un repli qui coiffe
complètement ou en partie le sommet de l'akène (critère parfois
56. Plantes velues peu ou pas glanduleuses, sans odeur forte. Soies de caché par a paillette qui entoure l’ovaire). Plantes annuelles ou
l’aigrette libres à la base. Fleurs jaunes. Anthères sans appendices vivaces, alors à tiges couchées et fixées au sol par des racines
filiformes à leur partie inférieure. Capitules en panicule ample ou adventives, à odeur aromatique très forte au froissement .................
spiciforme (= en forme d’épi) ............................................ SOLIDAGO ....................................... CHAMAEMELUM (inclus CLADANTHUS)
 Plante entièrement velue glanduleuse, visqueuse, à odeur forte  Corolle des fleurs tubulées sans repli coiffant l'akène. Plantes avec
et plutôt désagréable. Soies de l’aigrette soudées à la base sur moins ou sans odeur ................................................................................... 64
d’1 mm. Anthères prolongées vers le bas par 2 appendices
filiformes. Fleurs jaunes ou purpurines .......................... DITTRICHIA 64. Paillettes du réceptacle souples lancéolées, +/- fines mais peu ou pas
aristées. Capitule conique, plus haut que large et sans dépression
57. Akènes velus à aigrette double : 1 rangée de soies internes et une centrale. Akènes non comprimés munis d'environ 10 côtes réparties
couronne externe dentée ou laciniée ................................ PULICARIA tout autour. ....................................................................... ANTHEMIS
 Akènes velus ou glabres à aigrette simple, formée d'1 rangée de  Paillettes du réceptacle rigides terminées par une arête de plus de
1 mm qui dépasse les jeunes fleurs. Jeunes capitules à dépression
soies capillaires .......................................................................... INULA
centrale +/- marquée. Akènes comprimés et carénés latéralement ...
.................................................................................................... COTA
58. Akènes surmontés d'une aigrette ..................................................... 59
 Akènes sans aigrette au sommet ................................................. 61 65. Fleurs ligulées jaunes ou nuancées blanc-jaune. Feuilles simples (=

59. Capitules de 1-2 cm à fleurs ligulées blanchâtres linéaires sur 2 rangs non divisées) ou pennatiséquées ( ), à segments de 5-10 mm de
ou plus soit capitules plus petits à fleurs ligulées rudimentaires large. Bractées de l'involucre de longueur inégale............ GLEBIONIS
linéaires +/- visibles. Soies de l’aigrette disposées sur un seul rang  Fleurs ligulées blanches................................................................ 66
parfois doublé d’une rangée d’écailles. Plantes annuelles ....................
........................................................................................... ERIGERON
66. Limbe foliaire 2-3 fois pennatiséqué ( ), à segments de 1 mm de
 Capitules de 1,5-2,5 cm de diamètre, en corymbe ou en panicule
large au maximum. Bractées de l'involucre toutes à peu près égales .
+/- denses à fleurs ligulées lancéolées, sur plusieurs rangs, +/ lavées
de violet, plus rarement blanches. Soies de l’aigrette disposées sur 1- ............................... MATRICARIA (inclus TRIPLEUROSPERMUM)
3 rangs. Plantes bisannuelles ou vivaces ......................................... 60  Limbe foliaire denté à pennatiséqué ( → ), alors à
segments relativement larges (> 1 mm), jamais linéaires. Bractées de
l’involucre d’inégale longueur, les externes plus courtes ................. 67
60. Bractées de l’involucre obtuses ( ) au sommet, larges de 1,5-3
mm, les extérieures de l’involucre arquées en dehors. Inflorescence
peu fournie en corymbe. Plante sans stolons souterrains. Fleurs 67. Capitules de 2,5-5 cm de diamètre, longuement pédonculés et
ligulées bleu violacé ................................................................... ASTER généralement solitaires au sommet des rameaux. Limbe foliaire
denté ou lobé ( →
 Bractées de l’involucre aiguës ( ) au sommet, larges de 1 mm
au maximum. Inflorescence très grande panicule +/- pyramidale. ), parfois un peu pennatifide ( ) dans le bas .....................
Plantes pourvues de stolons souterrains (asters américains, cultivés .............................................................................. LEUCANTHEMUM
pour l'ornement et se naturalisant). Fleurs ligulées blanches, rosées,  Capitules de 0,5-2,5 cm de diamètre, disposés en corymbe au
bleu-violacé ...................................................... SYMPHYOTRICHUM sommet d’une tige rameuse. Limbe foliaire généralement
pennatifide à pennatiséqué ( → ) plus rarement crénelé-
61. Réceptacle du capitule garni de paillettes (= petites écailles
translucides) entre les fleurs............................................................. 62 denté ( → ) ............................................... TANACETUM
 Réceptacle du capitule sans paillettes entre les fleurs ................ 65

UNIQUEMENT DES FLEURS LIGULÉES

68. Fleurs violettes ou pourpres, bleues ou mauves, très rarement 71. Akènes tous sans aigrette, tout au plus surmontés d'un court rebord
blanches, plus longues que l'involucre.............................................. 69 membraneux. Plantes annuelles ...................................................... 72
 Fleurs jaunes, parfois un peu rougeâtres à la face inférieure ....... 71  Akènes, au moins ceux du centre du capitule, surmontés d'une
aigrette de soies. Plantes annuelles ou vivaces ............................... 73
69. Fleurs violettes ou pourpres, plus courtes que les bractées de
l'involucre. Feuilles linéaires-acuminées ( et ), 72. Tige absente. Feuilles simples toutes en rosette basilaire. Capitules
solitaires ou par 2-3 sur des hampes florales très enflées et creuses
embrassantes ( ) .................................................. TRAGOPOGON au sommet, partant toutes directement du centre de la rosette .........
 Fleurs bleues ou mauves, très rarement blanches plus longues que ..........................................................................................ARNOSERIS
l'involucre ......................................................................................... 70
 Tige ramifiée et feuillée. Feuilles basilaires pennatiséquées ( ),
à lobe terminal beaucoup plus grand que les autres. Feuilles
70. Plante glabre. Akènes surmontés d'une aigrette pédicellée. Fleurs
petites (1-2 cm)..................................................................... LACTUCA caulinaires simples, lâchement dentées ( ). Capitules en
 Plante velue-hérissée. Akènes tronqués au sommet, surmontés panicule lâche, sur des pédoncules grêles .......................... LAPSANA
d'écailles triangulaires très courtes ................................ CICHORIUM

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

73. Soies de l'aigrette plumeuses, au moins les internes lorsqu'il y en a


plusieurs rangs au sommet de l'akène .............................................. 74 80. Bractées de l'involucre, peu nombreuses (< 10), toutes égales, sur 1
 Soies de l'aigrette non plumeuses, lisses ou denticulées ............ 81 ou 2 rangs. Akènes à aigrette pédicellée .................. TRAGOPOGON
 Bractées de l'involucre nombreuses (> 10), inégales, sur plusieurs
74. Feuilles normalement développées toutes réunies en rosette basale. rangs. Akènes à aigrette sessile et à soies sur plusieurs rangs ............
Feuilles caulinaires parfois présentes mais très réduites, linéaires ..................................................................................... SCORZONERA
( ) ou écailleuses. Réceptacle du capitule portant ou
non des paillettes membraneuses ................................................... 75 81. Akènes fortement comprimés-aplatis. Tiges feuillées. ..................... 82
 Feuilles caulinaires normalement développées. Réceptacle du  Akènes non comprimés, +/- cylindriques ou prismatiques. Tiges
capitule toujours dépourvu de paillettes membraneuses................ 76 feuillées ou non ................................................................................ 83

75. Réceptacle portant de longues paillettes (= petites écailles 82. Limbe foliaire à face inférieure munie de spinules sur les nervures.
translucides) membraneuses entre les fleurs. Akènes à aigrette Aigrette de l’akène stipitée ................................................. LACTUCA
pédicellée sauf parfois les externes à aigrette sessile ..........................  Limbe foliaire pourvu de dents +/- piquantes à face inférieure
.....................................................................................HYPOCHAERIS sans épines sur la nervure principale. Aigrette de l’akène sessile ........
 Réceptacle sans paillettes entre les fleurs. Akènes à aigrette .............................................................................................SONCHUS
sessile, parfois les externes sans aigrette ..............................................
...................................... LEONTODON (inclus SCORZONEROIDES)
83. Akènes, au moins les centraux, à aigrette nettement pédicellée ..... 84
 Akènes à aigrette sessile .............................................................. 86
76. Feuilles pennatiséquées ( ), à segments linéaires à lancéolés
( → ). Akènes portés par un pied creux plus 84. Sommet de l'akène ne portant pas de petites dents ou
large que lui............................................................ PODOSPERMUM d'excroissances épineuses. Tige feuillée .................................. CREPIS
 Sommet de l'akène orné de petites excroissances triangulaires,
 Feuilles entières ( ) ou dentées ( ). Akènes non-
souvent épineuses (forte loupe !) ..................................................... 85
portés par un pied ............................................................................ 77
85. Base du pédicelle de l'aigrette entourée d'une petite couronne
77. Plantes couvertes de poils ramifiés à l’extrémité. Feuilles à limbe membraneuse à 5 dents. Tige ramifiée et feuillée, portant plusieurs
lancéolé ( ), presque entier ou denté ( → ), capitules ........................................................................ CHONDRILLA
à nervation pennée (nervures disposées comme les barbes d’une  Base du pédicelle de l'aigrette sans petite couronne
plume). (feuilles adhérant aux vétements à la manière d’une bande membraneuse à 5 dents. Tige (= hampe) simple, creuse et nue,
velcro) ............................................................................................... 78 portant 1 capitule terminal .......................................... TARAXACUM
 Plantes glabres ou à poils simples. Feuilles à limbe lancéolé-
linéaire à linéaire ( → ) acuminé ( ), 86. Plante à aspect duveteux, couverte de poils étoilés. Fleurs d’un jaune
soufré presque « fluo ». Réceptacle creusé d’alvéoles dont les bords
entier ( ), à nervation parallèle ............................................ 79
laciniés dentés portent des poils plus longs (> 2 mm) que les akènes
courts. Akènes sans bec .................................................... ANDRYALA
78. Bractées externes de l'involucre d'environ 1 mm de large, étalées à  Plantes sans aspect duveteux Réceptacle à alvéoles peu ou pas
réfléchies (= rabattues vers le bas), plus courtes que les internes. visibles, nus ou à fins poils courts. Akènes généralement sans bec,
Akènes à bec nul ou très court .................................................. PICRIS parfois ceux du centre prolongés en bec .......................................... 87
 Bractées externes de l'involucre de 4-8 mm de large, au nombre
de 5, cordiformes ( ), +/- dressées, à peu près aussi longues 87. Akènes un peu rétrécis au sommet, parfois ceux du centre prolongés
que les internes. Akènes à bec (= extrémité brusquement rétrécie en en bec. Aigrette de soies d'un blanc pur................................... CREPIS
pointe) environ aussi long que lui. Feuilles couvertes d’aspérités  Akènes nullement rétrécis au sommet, à aigrette de soies sesille,
blanches ............................................................. HELMINTHOTHECA roussâtre ou d'un blanc sale ............................................................ 88

79. Réceptacle à paillettes bien visibles entre les fleurs ...HYPOCHAERIS


 Réceptacle sans paillettes entre les fleurs ................................... 80

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

88. Stolons toujours absents. Tige +/- feuillée avec ou sans rosette de feuilles à la base. Feuilles le plus souvent dentées ( ). Akènes longs de plus de 3
mm, portant au sommet un mince anneau non denticulé. Aigrette à soies sur 2 rangs HIERACIUM
 Stolons présents ou non (= tige rampant sur le sol avec quelques racines ici ou là). Tige nue partant d'une rosette de feuilles basales. Feuilles
entières ou très faiblement dentées ( ou ). Akènes petits, de moins de 2,5 mm de long, portant au sommet une courte couronne de
dents étalées (= perpendiculaires par rapport à la surface qui les porte). Aigrette à soies sur 1 rang PILOSELLA

ACHILLEA
Accidentel historique : A. ligustica All.
Subspontané : A. filipendulina Lam.

1. Feuilles simples, dentées en scie ( ), étroitement oblong-  Juin à septembre –  Toute l’année – Large amplitude trophique –
Mésohydrique à mésoxérophile – Pleine lumière – Mésotrophile –
lancéolé ( → ), glabrescentes à pubescentes. Fleurs Prairies, pelouses, friches, accotements et talus herbeux, gazons
ligulées blanches. Capitules d'environ 12 mm de diamètre, disposés urbains (Arrhenatheretea elatioris) – Eurasiatique (pour la sous-espèce
par 8-20 en corymbe lâche .......................................... A. ptarmica L. millefolium), devenant cosmopoliteFourn. (Europe et Asie occidentaleLamb.
a. Feuilles velues ou non, non marquées de ponctuations et naturalisé en Amérique du Nord et centrale, en Australie)
glanduleuses ............................................................ subsp. ptarmica A. nobilis L., 1753 : Achillée noble – Vivace traçant à stolons(15-50 cm) –
 Feuilles 2-3 fois pennatiséquées (2- 3- x ) .............................. 2 NON REVU RÉCEMMENT (18 NRR ; 28, 36, 37, 41, 45 Abs) – Indigénat
historique incertain (Achillées étaient très employés jadis comme
médicinales), introduit historique supposé, stations très disjointes de
2. Feuilles caulinaires à limbe ovale-oblong ( → ), 1,5-3 fois l’aire de répartition et à proximité de Bourges
aussi long que large, à 7-17 divisions primaires séparées par le rachis  Juillet à septembre –  Toute l’année – Basophile – Mésoxérophile
ailé et muni de dents (parfois développées en petits segments – Pleine lumière – Oligotrophile – Eurasiatique sud-médian (Europe
foliaires), au moins dans sa partie supérieure. Fleurs ligulées blanc méridionale et centrale, Asie occidentaleLamb., introduit en Amérique du
sale ou blanc jaunâtre. Souche courte, sans stolons ....... A. nobilis L. Nord, 1902)
 Feuilles caulinaires à limbe lancéolé à linéaire-oblong subsp. nobilis : seule sous-espèce connue en France
( → → ), 3-15 fois aussi long que A. ptarmica L., 1753 : (Syn. amb. = Ptarmica vulgaris BLAKE EX DC. ),
large, à 15- 0 divisions primaires séparées par le rachis faiblement Achillée sternutatoire, Herbe à éternuer, Achillée ptarmique – Vivace
ailé et non dentés. Fleurs ligulées blanc pur, blanc rosé ou rarement traçant à stolons (30-90 cm) – TRÈS COMMUN (18, 36, 37, 41, 45 CC ; 28 C)
purpurines. Souche un peu rampante, pourvue de stolons .................. – Indigène [carte]
 Juillet à octobre –  Toute l’année – Neutroacidophile – Hygrophile
................................................................................. A. millefolium L.
à mésohydrique – Pleine lumière – Mésotrophile à large amplitude –
Note : A. filipendulina Lam., 1783 est signalée comme plantée et semble Prairies et accotements herbeux, végétations à hautes herbes
se naturaliser dans l’agglomération orléanaise. Elle se reconnaît par ses (mégaphorbaies), fossés, berges des rivières et des étangs, chemins
fleurs raysonnantes jaunes, à feuilles glabtres à pubescentes, coriances et herbeux (Agrostietea stoloniferae) – Eurasiatique tempéré (Europe
limbe dans un plan vertical. (sauf S), Asie occidentaleLamb., naturalisé en Amérique du Nord)
subsp. ptarmica : Seule sous-espèce présente en Centre-Val de Loire
A. millefolium L., 1753 : Achillée millefeuille, Herbe au charpentier – Note : A. ptarmica subsp. pyrenaica (Sibth. ex Godr.) Heimerl (= A.
Vivace traçant à stolons (15-60 cm) – EXTRÊMEMENT COMMUN (18, 28, 36, pyrenaica Sibth. ex Godr.) , plante montagnarde, n’est pas présente au-
37, 41, 45 CCC) – Indigène [carte] delà du sud du Massif Central.

AMBROSIA
1. Feuilles à 3-5 lobes en éventail ou simplement dentées ( ). Fruits large entre les deux premières de divisions. Capitule femelle à bec de
moins de 1 mm et épines obtuses de moins de 0,3 mm. Involucre des
de plus de 6 mm (bec compris) ........................................ A. trifida L.
capitules mâles nettement velus. Fruits de plus de 3,5 mm. Plante
 Feuilles à divisions plus nombreuses et pennées ( ). Fruits vivace, à rheimzone fin et cassant. .................... A. psilostachya DC.
plus petits ........................................................................................... 2  Feuilles médianes au moins 2 fois divisées. Bande médiane du
limbe de moins de 2 mm de large juste au-delà de la première paire
2. Feuilles une seule fois divisées (rarement 2 fois) presque sessiles ou de divisions. Plantes anuelles ou vivaces. ........................................... 3
courtement pétiolées. Bande médiane du limbe de plus de 2 mm de

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

3. Plante vivace à rhizomes solides et peu cassants. Segments utilmes des routiers, gares et friches (Chenopodietalia albi) – Amérique du Nord où
feuilles larges de moins de 2 mm. Capitules femelles à bec de moins est considéré comme une mauvaise herbe, naturalisé en Asie et
de 1 mm de large et pointes émoussées de moins de 0,3 mm à Amérique du Sud (3 sous-espèces).
maturité. Involucre des capitules mâles velus. Fruits de 3,5 mm avec A. psilostachya DC., 1836 : Ambroisie à épis grêles – Vivace traçant à
le bec ................................................................ A. tenuifolia SPRENG. rhizomes (20-70 cm) – Indiqué par erreur en Centre-Val de Loire,
 Plante annuelle. Segments utilmes des feuilles larges de plus de 2 mentionnédans le Bassin parisien
mm. Capitules femelles à bec de plus de 1 mm et pointes aiguës  Août à octobre – Neutrocline à large amplitude – Xérophile – +/-
dépassant 0,3 mm. Involucre des capitules mâles à pilosité localisée psammophile – +/- Eutrophile – Amérique du Nord (considéré
vers la marge. Fruits de plus de 3,5 mm ............. A. artemisiifolia L. localement comme une mauvaise herbe, naturalisé en Australie)
A. tenuifolia SPRENG., 1826 : Ambroisie à feuilles fines, Ambroisie à
A. artemisiifolia L., 1753 : Ambroisie à feuilles d'Armoise, Ambroisie petites feuilles – Vivace à rhizomes (20-120 cm) –  Septembre à
élevée, Ambroisie annuelle – Annuel à germnation printanière ou novembre – Accidentel potentiel à étudier (Amérique du Sud, introduit
estivale (30-100 cm) – ASSEZ COMMUN (18 CC ; 36, 37, 41, 45 AC ; 28 RRR) en Amérique du Nord, naturalisé en Australie, peu présent en Europe)
– INVASIVE POTENTIELLE PRIORITAIRE – Eurynaturalisé (18, 36, 37, 41, 45),
accidentel (28) (observé pour la première fois en France et en A. trifida L., 1753 : Ambroisie trifide, Ambroisie géante – Annuel à
Allemagne en 1863, première observation en Centre-Val de Loire en développement printanier ou estival (50-200→280 cm) –  Septembre
1964) [carte] à novembre – Accidentel potentiel à étudier (Amérique du Nord, où est
 Septembre à novembre –  Mai à novembre – Neutrocline à large considéré comme une mauvaise herbe, naturalisé dans le nord
amplitude – Mésoxérophile à hygrocline – +/- psammophile – Pleine occidental de l’Europe)
lumière – Eutrophile – Grèves exondées, champs cultivés, accotements

ANDRYALA

A. integrifolia L., 1753 : (Syn. = A. sinuata L. ), Andryale à feuilles entières, Andryale à feuilles sinuées, Andryale sinuée– Annuel à germination automnale
(30-80 cm) – TRÈS COMMUN (37 CCC ; 41, 45, 18, 36 C ; 28 AC) – Indigène en expansion actuelle vers le Nord, en limite nord-orientale de son aire de
répartition [carte]
 Juin à septembre –  Toute l’année – Neutroacidophile – Mésoxérophile – Psammophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Cultures, vignes, friches,
talus, ballasts des voies ferrées, remblais et chemins (Sedo albi-Scleranthetea biennis, Agropyretea pungentis) – Méditerranéen atlantique

ANTENNARIA
- Bractées de l'involucre à l’aspect cotonneux à la base et scarieuses (= membraneux et translucide) dans la moitié supérieure. Akène glabre, à aigrette de
soies munies de petites dents.

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

A. dioica (L.) GAERTN., 1791 : (Syn. = Gnaphalium dioicum L.), Antennaire dioïque, Pied de chat dioïque, Gnaphale dioïque, – Vivace, arbrisseau nain
herbacée et tapissant (5-15 cm) – NON REVU RÉCEMMENT, déjà rare et en régression, il y a un siècle (18, 28, 41, 45 NRR ; 36, 37 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE
2013 (DISPARU DE LA REGION) – Indigène, peut-être planté/cultivé historiquement. En limite occidentale de son aire [carte]
 Mai à juin –  Toute l’année – Acidophile à acidocline – Mésoxérophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses rases, prairies maigres, landes à
bruyères et lisières forestières (chênaies acidophiles) (Violion caninae, Vaccinio myrtilli-Genistetalia pilosae) – Eurasiatique septentrional (Europe
(montagnes dans le S), Asie occidentale et septentrionaleLamb., jusqu’en Alaska)

ANTHEMIS

Note : Les Anthemis annuels et les Matricaria fréquentent les mêmes milieux et, en l'absence des capitules, ces plantes se ressemblent. Les caractères
végétatifs suivants doivent permettre de les distinguer :
ANTHEMIS MATRICARIA (inclus TRIPLEUROSPERMUM)
Odeur faible ou désagréable. Odeur nulle ou de camomille.
Feuilles +/- velues. Feuilles glabres.
Segments foliaires étroits, à limbe distinct, plan ou un peu enroulé en Segments foliaires très étroits, +/- cylindriques, à limbe nul ou enroulé en
dessous. dessous.

1. Réceptacle avec des paillettes seulement dans la moitié supérieure, mucron et à face supérieure ponctuée de glandes discrètes
linéaires-subulées ( et ). Akènes mûrs à (masquées par la pilosité). Akènes mûrs longs de 1,3-1,8 mm .............
côtes couvertes de protubérances. Plante annuelle fétide au .......................... A. cretica subsp. saxatilis (DC. EX WILLD.) R.FERN.
froissement. ...................................................................... A. cotula L.
 Réceptacle avec des paillettes partout et habituellement plus A. arvensis L., 1753 : Anthémis des champs, Camomille sauvage –
larges. Akènes mûrs à côtes lisses (forte loupe !). Plantes annuelles Annuel à germination automnale (15-45 cm) – ASSEZ RARE, mal connu,
ou vivaces ........................................................................................... 2 confusions fréquentes avec Matricaria et Ormenis (18, 37 AR ; 36, 41,
45 R ; 28 RR) – MESSICOLE – Indigène [carte]
2. Plante annuelle, sans pousses végétatives à la floraison. Feuilles à / Mai à septembre – Acidocline à basophile – Mésohydrique à
segments terminés par un mucron et à face supérieure non mésoxérophile – +/- Pleine lumière – Eutrocline – Champs cultivés,
jachères et friches (Stellarietea mediae) – Européen. (Méditerranéen
ponctuée de glandes. Paillettes lancéolées ( ), terminées devenu cosmopoliteFourn., Europe (sauf N), ponctuellement en SW-Asie,
en pointe raide. Akènes mûrs à côtes lisses (forte loupe !), longs de N-Afrique, CanariesLamb., naturalisé en Australie et invasif en Amérique
1,5-2,5 mm. Plante peu odorante ................................. A. arvensis L. du Nord)
a. Pédoncules floraux restant minces au sommet ..... subsp. arvensis subsp. nobilis : seule sous-espèce connue en Centre-Val de Loire
 Plante vivace, avec pousses végétatives formant un coussin +/-
denses à la floraison. Feuilles à segments non terminés par un
A. cotula L., 1753 : Anthémis fétide, Anthémis puante, Camomille
puante – Annuel à germination automnale (20-50→80 cm) – ASSEZ RARE

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

(18 C ; 36, 37 AR ; 41 R ; 28 RR, 45 NRR) – MESSICOLE – Indigène, à Anthémis des rochers, Camomille des rochers – Vivace (10-40 cm) –
rechercher dans le Loiret [carte] EXTRÊMEMENT RARE (18, 45 NRR ; 28, 36, 37, 41 Abs) – LISTE ROUGE
/ Mai à septembre – Neutrocline à large amplitude – Hygrocline à REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE, PROBABLEMENT ETEINT) – Indigène,
mésohydrique – +/- Pleine lumière – Mésotrophile – Champs cultivés, uniquement dans le val de Loire en Centre-Val de Loire et Bourgogne.
friches, terrains vagues et ornières de chemins et des prairies Elle est dans le Loiret dans sa limite la plus aval de son aire de présence
(Stellarietea mediae) – Eurasiatique occidental devenant cosmopolite [carte]
(Europe (sauf N), SW-Asie, N-Afrique, MacaronésieLamb, invasif en / Mai à juillet – Acidocline – Mésoxérophile - +/- Pleine lumière –
Amérique du Nord, naturalisé en Australie, Nouvelle-Zélande, Oligotrophile – Pelouses alluviales et grèves de la Loire (Armerienion
Amérique du Sud (Chili 1864)) elongatae, Corynephorion canescentis) – Montagnes du Sud et du
A. cretica subsp. saxatilis (DC. EX WILLD.) R.FERN., 1975 : (Syn. = A. Centre de la France
saxatilis DC. EX WILLD., Cit. amb. = A. montana L. , = A. collina JORD. ),

ARCTIUM

1. Involucre des capitules fortement aranéeux (= couverts de poils fins cm de diamètre (pointes comprises), ouverts à maturité, à involucre
entremêlés comme une toile d’araignée), couvert d’un duvet ordinairement un peu aranéeux (= couverts de poils entremêlés à la
floconneux, de 20-25(-30) mm de large, ouverts à maturité, disposés manière d’une toile d’araignée) et à pédoncule ne dépassant pas 3
en corymbe. Bractées de l’involucre de deux sortes : les extérieures cm de longueur. Bractées médianes de l’involucre larges de plus de
crochues au sommet, les internes obtuses ou tronquées 1,6 mm................................................................. A. nemorosum LEJ.
( → ) au sommet, surmontées d’une pointe sétacée (= fin  Rameaux assez courts, +/- dressés. Inflorescence terminale
et raide). Corolle pourvue de glandes sur la face extérieure de la composée, de rameaux progressivement allongés vers sa base et
gorge. Pétiole des feuilles basilaires rempli de moelle (= pétiole non formant de courtes grappes axillaires. Capitules de 1,2-3 cm de
creux) ............................................................... A. tomentosum MILL. diamètre. Bractées médianes de l’involucre larges de moins de 1,6
 Involucre des capitules glabres ou +/- aranéeux, sans duvet mm et à involucre ordinairement non aranéeux ...............................
floconneux, contractés +/- ouverts à maturité, disposés en corymbe, ........................................................................ A. minus (HILL) BERNH.
en grappe ou en panicule. Bractées de l’involucre toutes a. Capitules de 1,5-2,2 cm de diamètre, nettement contractés au
sensiblement de même forme : étroitement lancéolées- sommet à maturité, à involucre glabre ou très peu aranéeux
(aranéeux avant l’anthèse), sessile ou à pédoncule ne dépassant pas
subulées( et ), la plupart terminées en
1 cm de longueur. Plante d’un vert franc ...................... subsp. minus
crochet. Corolle sans glandes. Pétiole des feuilles basilaires plein ou
b. Capitules de 2-3 cm de diamètre, +/- ouverts à maturité, à
+/- fistuleux (= creux) ......................................................................... 2 involucre nettement aranéeux (non floconneux), à pédoncule court.
Plante d’un vert grisâtre ou jaunâtre ...................................................
2. Capitules de 3-4 cm de diamètre (y compris pointe des bractées), ..........................................................subsp. pubens (BAB.) P.FOURN.
ouverts à maturité (ouverture > 1 cm de diamètre à la fructification),
à involucre glabre. Capitules de l’inflorescence terminale à A. lappa L., 1753 : (Syn. = A. grandiflorum DESF. , = A. majus (GAERTN.)
pédoncules dépassant 2-4 cm de long et disposés en corymbe. BERNH., = Lappa glabra LAM. , = Lappa major GAERTN., = Lappa
Feuilles basilaires à limbe à peu près aussi long que large, à pétiole officinalis ALL. , Cit. amb. = Lappa communis), Grande bardane, Bardane
plein. Akène d'environ 6-7 mm de longueur ..................... A. lappa L. commune, Bardane officinale – Bisannuel (80-160 cm) – TRES COMMUN
 Capitules de 1,2-3,5 cm de diamètre, moins ouverts (ouverture < 1 (18, 37, 41 CC ; 36, 45 C ; 28 AC) – Indigène [carte]
cm de diamètre à la fructification). Capitules de l’inflorescence  Juillet à août –  Toute l’année (Noté par défaut sur le critère du
terminale disposés en grappes ou en épis à pédoncules terminaux pétiole non fistuleux) – Neutrobasophile – Mésohydrique – +/- Pleine
courts (< 2 cm). Feuilles basilaires à limbe plus long que large, à lumière – Eutrophile – Berges de rivières, lisières forestières et friches
pétiole +/- fistuleux (= creux) ........................A. minus (Groupe ) – 3 en contexte de vallées essentiellement (Artemisietea vulgaris) –
Eurasiatique (Eurasiatique tempéréLamb, naturalisé en Amérique du
3. Rameaux longs, étalés et arqués-pendants, (ressemblant à A. lappa). Nord)
Inflorescence terminale composée dans sa partie supérieure d’une Note : La création d’un groupe A. minus permet de regrouper toutes les
tête de 3-4 capitules, de quelques capitules sessiles sous-jacents et bardanes à pétiole +/- creux.
en fin de capitules courtement pédonculés. Capitules de 2,5-3,5(-4)

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

A. minus (HILL) BERNH. (Groupe) :


A. minus (HILL) BERNH., 1800 : Petite Bardane, Bardane à petites têtes – Bisannuel (50-120 cm) [carte]
 Juillet à septembre –  Toute l’année (Noté par défaut sur le critère du pétiole fistuleux) – Acidocline à basophile – Mésohydrique – +/- Pleine lumière –
Eutrophile – Friches, accotements des voies de communication, terrains vagues et lisières forestières (Artemisietea vulgaris) – Eurasiatique (naturalisé en
Amérique du Nord et considéré comme une mauvaise herbe)
subsp. minus : (Syn. = Lappa minor HILL), Petite Bardane, Bardane à petites têtes, Bardane à petits capitules – TRÈS COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45 CC) –
Indigène
 Juillet à septembre – Europe, SW-Asie, N-Afrique, MadèreLamb.
subsp. pubens (BAB.) P.FOURN., 1928 : (Syn. = A. pubens BAB., = Lappa pubens BOREAU), Bardane pubescente, Bardane aranéeuse, Bardane duveteuse –
Validité contestée
 Juillet à septembre – Europe médiane et Asie tempéréeLamb.
A. nemorosum LEJ., 1833 : Bardane des bois, Bardane des forêts – Bisannuel (100-200→250 cm) – Non confirmé à ce jour
/ Juillet à septembre – Neutrophile – Mésohydrique à mésohygrophile – +/- Pleine lumière – Eutrophile – Coupes, clairières et lisières forestières –
Européen médian (naturalisé en Amérique du Nord), chorologie divergente selon les auteurs
A. tomentosum MILL., 1768 : (Syn. = Lappa tomentosa (MILL.) LAM.), Bardane tomenteuse, Bardane poilue – Bisannuel (50-110 cm) – NON REVU RÉCEMMENT
(45 NRR ; 18, 28, 36, 37, 41 Abs) – Accidentel historique (En limite occidentale de son aire)
/ Juillet à septembre – Basophile – Mésohydrique – Pleine lumière – Eutrophile – F riches et lisières forestières fraîches, berges de cours d’eau
(Artemisietea vulgaris) – Eurasiatique médian (Europe médiane, Asie occidentaleLamb., naturalisé en Amérique du Nord)

ARNICA

Deux variétés dont la validité n’est pas confirmée en Centre-Val de Loire REGIONALE – CUEILLETTE REGLEMENTEE (18, 45) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013
au point de vue morphologique (au niveau du chémotype, les populations (EN DANGER CRITIQUE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en limite
du Centre-Val de Loire se rapporte aux populations atlantiques (problème nord occidentale [carte]
à étudier ) :  Mai à juillet –  Toute l’année – Acidocline à acidophile –
a. Feuilles inférieures obovales à elliptiques ( → ), larges Mésohydrique – Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses des allées
de 2-5 cm, quasiment sessiles. Involucre à 18-24 bractées. Capitules forestières, layons herbeux des landes à bruyères, talus en lisières
de 5-8 cm de diamètre ............................................ var. montana forestières (Nardo strictae-Juncion squarrosi, Nardetalia strictae) –
Europe
b. Feuilles inférieures lancéolées oblongues ( → ), var. montana : Arnica des montagnes – Peu probable (Montagnes
larges de (1,2-)1,7-2,5 cm, courtement pétiolées. Involucre à 11-18 d’Europe centraleFourn)
bractées. Capitules penchés de 4-5 cm de diamètre.............................
var. atlantica (A.BOLÒS) B.BOCK, 2012 : (Syn. = subsp. atlantica
. ....................................................... var. atlantica (A.BOLOS) B.BOCK A.BOLÒS), Arnica de l’Atlantique – Indigène (Ibéro-Atlantique), valeur
contestée
A. montana L., 1753 : Arnica des montagnes – Vivace à rosette (25-50
cm) – TRÈS RARE (45 AC ; 18 RRR ; 36, 41 NRR ; 28, 37 Abs) – PROTECTION

Note : À l’état végétatif, Arnica montana et Hypochaeris maculata se distinguent par :


Arnica montana Hypochaeris maculata
Feuilles basilaires à limbe entier ( ) Feuilles basilaires à limbe à dents aiguës et espacées

ARNOSERIS
A. minima (L.) SCHWEIGG. & KÖRTE, 1811 : (Syn. = A. pusilla GAERTN. , = Hyoseris minima L. , = Lapsana minima (L.) ALL. ), Arnoséris naine, Porcelle des
moutons – Annuel à germination automnale (6-30 cm) – TRÈS RARE (36 R ; 18, 45 RR ; 28, 41 RRR ; 37 NRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER) – ESPECE
DETERMINANTE ZNIEFF – MESSICOLE – Indigène (Limite d’aire septentrionale semblant en recul et s’arrêtant aujourd’hui en Centre-Val de Loire) [carte]
 Juin à septembre –  Avril à septembre – Acidocline à acidophile – Psammophile – Mésohydrique à xérophile – Pleine lumière – Oligotrophile –
Cultures, jachères, affleurements rocheux, pelouses, landes, chemins et clairières forestières sur des sols nus ou remaniés (Scleranthion annui, Thero-
Airion) – Européen (Europe occidentale et centraleLamb., naturalisé en Amérique du Nord)

- Feuilles pubescentes, oblongues ( ), à limbe denté ( ) et atténué ( ) en pétiole à la base. Akène de 2 mm de long, côtelé, surmonté d'une
couronne de 5 petites dents.

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

ARTEMISIA
Planté/cultivé : A. dracunculus L.

1. Plantes annuelles dépourvues de rejets stériles, à une seule tige fertile herbacées chaque année) émettant de nombreuses tiges couchées-
dressée ............................................................................................... 2 ascendantes .............................................................. A. campestris L.
 Plantes vivaces, souvent munies de rejets stériles, voire buissons ... a. Tiges ascendantes, rameuses et lignifiées dès la base. Feuilles non
............................................................................................................ 3 charnues, peu ou pas collantes. Capitules pauciflores ...........................
............................................................................... subsp. campestris
2. Feuilles vert clair, 2-3 x pennatifides à limbe ponctué de petites
glandes incrustées, à odeur marquée au froissement (rappeler, pour 5. Feuilles caulinaires médianes à segments incisés-dentés ( ),
certaines populations, celles des bonbons « bouteille de Coca-Cola »). semblables aux feuilles inférieures. Plante peu odorante et peu
Inflorescence étalée (10-20 cm de diamètre) = panicule très ramifiée, rhizomateuse souvent sous forme d’individus +/- solitaires. Capitules
pyramidale et diffuse. Capitules petits, pendants à pédoncule à court pédoncule, souvent réunis par 2-4 sur les axes de
dépassant souvent 1 mm ................................................. A. annua L. l'inflorescence. Fleurs jaunâtres ou brunâtres .............. A. vulgaris L.
 Feuilles vert foncé, 1-2 x pennatilobées non aromatiques.  Feuilles caulinaires médianes à segments entiers ou bifides
Inflorescence compacte (2-4 cm de diamètre) = glomérules répartis
le long de la tige. Capitules non pendants à pédoncule court < 1 mm .. ( ), tous linéaires-lancéolés ( → ) (à
................................................................................ A. biennis WILLD. l’état végétatif, se reconnait par la présence au sommet de la tige
d’un bouquet dense de jeunes feuilles aux segments très étroits
presque linéaires). Plante odeur aromatique marquée et à longs
3. Feuilles vertes en dessus, blanchâtres en dessous, 1-2 fois rhizomes formant rapidement des massifs denses. Capitules sessiles,
pennatipartites (1-2 x ) ............................................................. 4 tous isolés sur les axes de l'inflorescence. Fleurs rougeâtres. ..............
 Feuilles blanchâtres sur les 2 faces, 1-2 fois pennatiséquées (1-2 x ..................................................................... A. verlotiorum LAMOTTE
) ................................................................................................... 6
6. Segments foliaires de 2-5 mm de large. Capitules de 3-5 mm de
diamètre, à réceptacle velu (après enlèvement des fleurs ou des
4. Segments foliaires de 2-5 mm de large. Involucre des capitules +/- velu
fruits). Fleurs jaunes ................................................ A. absinthium L.
............................................................................................................ 5  Segments foliaires linéaires ( ), larges de 1(-1,2) mm
 Segments foliaires linéaires ( ), larges de 1(-1,2) mm
au maximum ................................................................. A. alba TURRA
au maximum. Involucre des capitules glabre et luisant. Plante glabre
ou glabrescente (= devenant glabre avec l’âge), presque inodore, à
souche suffrutescente (= souche ligneuse émettant des des pousses

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

A. absinthium L., 1753 : Armoise absinthe, Absinthe – Vivace, petit / Septembre à novembre – Neutrophile – Pleine lumière –
arbrisseau buissonnant (50-120 cm) – Planté/cultivé (surtout jadis), Eutrocline – Grèves des cours d’eau, friches, champs – Amérique du
rarement subspontané Nord
 Juillet à septembre –  Toute l’année – Neutrophile – A. campestris L., 1753 : Armoise champêtre, Armoise des champs –
Mésoxérophile – Pleine lumière – Eutrophile – Rudérale des villages, Petit arbrisseau buissonnant (25-60 cm) – ASSEZ RARE (37, 45 AC ; 18, 41
vieux murs, bord de chemin sur sols secs ou pierreux (Artemisietalia AR ; 36 RRR ; 28 NRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (QUASI MENACE) –
vulgaris, Chenopodietalia muralis) – Méditerranéen devenu ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF– Indigène (18, 36, 37, 41, 45), accidentel
eurasiatiqueFourn. (Eurasiatique tempéré, N-AfriqueLamb., naturalisé en historique (28) [carte]
Amérique du Nord, Amérique du Sud, Nouvelle-Zélande, considéré  Août à septembre –  Toute l’année – Basocline à acidocline –
comme une mauvaise herbe aux USA) Psammophile – Mésoxérophile à xérophile – Pleine lumière –
A. alba TURRA, 1764 : (Syn. = A. camphorata VILL., = A. alba subsp. Oligotrophile – Pelouses, friches post-culturales, « landines », levées,
camphorata (VILL.) P.FOURN. ), Armoise blanche, Armoise camphrée – bords de chemins et de voies ferrées (Koelerio macranthae-Phleion
Petit arbrisseau buissonnant (30-60 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (18 RRR ; phleoidis) – Eurasiatique occidental (pour subsp. campestris., Europe,
28, 36, 37, 41, 45 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE) Asie occidentale, N-AfriqueLamb., Cosmopolite au niveau de l’espèce)
– ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF– Indigène, populations isolées en limite A. verlotiorum LAMOTTE, 1877 : (Syn. = A. selegensis BONNET EX BATT. &
nord- occidentale de son aire de répartition [carte] TRABUT), Armoise des Frères Verlot, Armoise de Chine – Vivace
 Août à septembre –  Toute l’année – Basophile – Mésoxérophile à longuement traçant (rhizomes) (60-180 cm) – TRÈS RARE, méconnue (36,
xérophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses écorchées, ourlets 37, 41 R ; 28, 45 RR ; 18 RRR) – Sténonaturalisé [carte]
et historiquement bois clairs (Xerobromion erecti) – Européen  Pas de floraison –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude –
méridional (et N-AfriqueLamb) Mésohydrique – Pleine lumière – Eutrophile – Friches, terrains vagues,
A. annua L., 1753 : Armoise annuelle – Annuel à germination printanière talus, accotements herbeux, bords des cultures et espaces verts –
ou estivale (20-120(-200 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (28, 37, 45 RRR ; 18, ChineLamb., naturalisé en Australie
36, 41 Abs) – Accidentel, naturalisation à suivre [carte] A. vulgaris L., 1753 : Armoise commune – Vivace courtement traçant
 Septembre à novembre –  Avril à novembre – Neutrophile – (60-120 cm) – EXTRÊMEMENT COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45 CCC) –
Mésoxérophile – Pleine lumière – Eutrocline – Rudérale près des Indigène [carte]
habitations, des friches, terrains vagues (Artemisietalia vulgaris,  Juillet à octobre –  Toute l’année (Noté par défaut à l’état
Chenopodietalia muralis) – Eurasiatique méridionale jusqu’en Chine végétatif) – Neutrocline à large amplitude – Mésohygrophile à
(Sud-est de l’Europe et Asie tempérée, naturalisé en Europe mésohydrique – +/- Pleine lumière – Eutrophile – Friches, talus et
méridionaleLamb., naturalisé en Amérique du Nord) accotements, terrains vagues, cultures, lisières forestières, haies et
A. biennis WILLD., 1794 : Armoise bisannuelle – Annuel (30-80(-120) cm) abords des habitations (Artemisietea vulgaris, Convolvuletalia sepium)
– EXTREMEMENT RARE (28, 41, 45 RRR ; 18, 36, 37 Abs) – Semble – Eurasiatique tempéré devenu cosmopolite (Europe, Asie tempérée,
naturalisé dans le lit de la Loire, permanence à confirmer (41, 45), N-Afrique devenu Cosmopolite des régions tempéréesLamb., naturalisé
Accidentel (28) [carte] en Amérique du Nord, invasif dans certains états des USA)

ASTER

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

1. Fleurs ligulées absentes uniquement des fleurs tubulées jaunes. stolons souterrains (asters américains, cultivés pour l'ornement et se
Feuilles basilaires à limbe linéaire ( ). Bractées de naturalisant). (Voir la Note au niveau de Solidago) .............................
l’involucre linéaires ( ), aiguës ( ) au sommet. .......................................................................... SYMPHYOTRICHUM
Capitules de 1-2 cm de diamètre, en corymbe terminal. Akènes
comprimés sans côtes, velus-soyeux. Aigrette à soies ciliées, A. amellus L., 1753 : Aster amelle, Marguerite de la Saint-Michel –
disposées sur 2 rangs ................................................. GALATELLA Vivace traçant (15-60 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (18 RR ; 45 RRR ; 36 NRR
 Fleurs ligulées bleues, violacées, lilas ou blanches présentes à la ; 28, 37, 41 Abs) – PROTECTION NATIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN
périphérie du capitule......................................................................... 2 DANGER CRITIQUE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène (18, 36, 45),
subspontané historique (41), en limite occidentale de son aire de
répartition [carte]
2. Bractées de l’involucre obtuses ( ) au sommet, larges de 1,5-3
/ Août à octobre (observation difficile à l’état végétatif) – Basophile
mm, les extérieures arquées en dehors. Inflorescence peu fournie en
– Mésoxérophile – +/- Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses, ourlets
corymbe. Fleurs ligulées bleu violacé. Plante velue sans stolons
et lisières forestières sur calcaires ou marnes (Geranion sanguinei) –
souterrains .................................................................... A. amellus L.
Eurasiatique médian (Europe médianeRam. et Asie S-occidentale et
 Bractées de l’involucre aiguës ( ) au sommet, larges de 1 mm centraleLamb.)
au maximum. Inflorescence = très grande panicule +/- pyramidale.
Fleurs ligulées blanches, rosées, bleu-violacé. Plantes pourvues de

BELLIS
Accidentel historique : B. annua L.

B. perennis L., 1753 : Pâquerette, Pâquerette vivace – Vivace à rosette (2-15 cm) – EXTREMEMENT COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45 CCC) – Indigène [carte]
/ Toute l’année – Large amplitude trophique – Mésohydrique – Pleine lumière – Eutrocline – Gazons urbains, jardins, accotements le long des voies de
communication, chemins, prairies, friches (Trifolio repentis-Phleetalia pratensis) – Sur sols compacts – +/- Eutrophile – Eurasiatique occidental (Europe,
Asie occidentale, MadèreLamb., naturalisé en Amérique du Nord, introduit en Nouvelle-Zélande, Australie, Afrique du Sud, Chili)

BIDENS

1. Nervures médianes des faces des akènes (= fruit sec) au moins au  Nervures médianes des faces des akènes non épaissies, aplatis
centre du capitule fortement saillantes et épaissies, surtout dans le même au sommet. Feuilles profondément découpées à composées-
haut : le sommet de l’akène, au moins chez les akènes du centre du
pennées ( ), très rarement simples. Capitules dressés ............... 3
capitule, formant presque un losange lorsqu’on l’examine du dessus.
Capitules dressés ou non .................................................................... 2
2. Faces des akènes souvent lisses, glabres, à marges garnies de poils
raides dirigés vers le bas et à 3-4 arêtes. Feuilles sessiles toujours
simples, lancéolées ( ), dentées ( ), généralement

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

connées. Capitules ordinairement penchés. Fleurs ligulées jaunes a. Feuilles généralement 3-5-partites, à segments foliaires ovales-
orangé 0-8 longues de 2-18 mm ..................................... B. cernua L. lancéolés à lancéolés. Rameaux dressés .................. subsp. tripartita
 Faces des akènes bosselées et garnies de poils raides en partie  Capitules plats d'environ 2 cm de diamètre, comportant
dirigés vers le haut et à 4(-5) arêtes. Feuilles entières dentées généralement plus de 100 fleurs. Involucre à 9-12 grandes bractées
( ) ou rarement divisées en 3 lobes, à marge dentée, et vertes. Feuilles trifoliées ou composées-pennées ( ), à folioles
atténuées ( ) en pétiole souvent ailé. Pas de fleurs ligulées. ordinairement non pétiolulées. Dents du limbe arquées vers
Capitules toujours dressés. Fleurs ligulées jaunes orangé l'intérieur. Tige généralement vert-jaunâtre ......... B. radiata THUILL.
normalement absentes, si présentes alors ≤ 8 mm ..............................
..........................................................B. connata MUHLENB. EX WILLD. Note : Les rangs infraspécifiques de B. tripartita ne sont pas reconnus en
Amérique du Nord (Flora of North America). Seule la sous-espèce
Note : En Amérique du nord, B. connata est souvent intégré à B. tripartita est reconnue en Centre-Val de Loire. Les individus à feuilles
tripartita. entières relèvent de f. minor, voire de B. connata.

3. Akènes bordés généralement d'aiguillons dirigés vers le haut, à faces B. cernua L., 1753 : Bident penché – Annuel à germnation printanière ou
+/- couvertes d’aspérités rugueuses et irrégulières. Feuilles estivale (10-90 cm) – COMMUN (18, 36, 37, 41, 45 C ; 28 AR) – Indigène
composées-pennées, à folioles pétiolulées (= petits pétioles) .......... 4 [carte]
 Akènes bordés d'aiguillons tous dirigés vers le bas, à faces lisses.  Juillet à octobre –  Juin à novembre – Neutroacidophile –
Feuilles diversement découpées ......................................................... 5 Hygrophile – +/- Psammophile – Pleine lumière – Eutrocline –
Végétations annuelles des rives exondées des rivières, des étangs et
des mares (Bidention tripartitae) – Holarctique (Eurasiatique devenu
circumboréalFourn.)
B. connata MUHL. EX WILLD., 1803 : Bident conné, Bident à feuilles
connées, Bident soudé – Annuel à germnation printanière ou estivale
(10-80 cm) – EXTREMEMENT RARE, méconnu ? (18 AR ; 37, 41, 45 RRR ; 28,
36 Abs) – Sténonaturalisé (18, 45), accidentel (37, 41) [carte]
/ Août à octobre – Neutrophile – Hygrophile – Pleine lumière –
Eutrophile – Végétations annuelles des rives exondées et végétations
hautes des berges des rivières, des canaux, des étangs et des mares
(Bidention tripartitae) – Amérique du Nord (introduit en Australie et
dans des îles du Pacifique), introduit en France à la fin du XIXème siècle.
B. frondosa L., 1753 : Bident feuillé, Bident feuillu, Bident à fruits noirs
– Annuel à germnation printanière ou estivale (10-120 cm) – COMMUN
(37 CC ; 18, 36, 41, 45 C ; 28 RRR) – INVASIVE AVEREE – Eurynaturalisé,
première observation en Centre-Val de Loire en 1964 [carte]
 Août à octobre –  Mai à novembre – Neutrophile – Hygrophile –
+/- Pleine lumière – Eutrophile – Végétations amphibies et hautes des
berges des rivières, des plans d’eau, gravières, bras morts et des étangs
(Bidentetea tripartitae) – Amérique du Nord (introduit au Japon,
introduit en France à la fin du XIXème siècle)
var. frondosa : à étudier
var. anomala PORTER EX FERNALD, 1903 : à étudier
B. radiata THUILL., 1799 : Bident radié, Bident rayonnant – Annuel à
germnation printanière ou estivale (10-100 cm) – RARE (45 AC ; 18, 41
AR ; 36, 37 R ; 28 RRR) – Indigène en expansion, en limite sud-
occidentale de son aire de répartition [carte]
/ Juillet à octobre – Neutroacidophile – Hygrophile – +/-
Psammophile – Pleine lumière – Eutrophile – Végétations amphibies
des berges des rivières, des plans d’eau, gravières, bras morts et des
étangs (Bidention tripartitae) – Eurasiatique (Europe et Asie
médianeLamb.)
B. tripartita L., 1753 : Bident tripartite, Bident trifolié, Bident triparti,
Bident à feuilles tripartites – Annuel à germnation printanière ou
estivale (10-120 cm) – TRES COMMUN (36 CCC ; 18, 28, 37, 41, 45 CC) –
Indigène [carte]
 Juillet à octobre –  Mai à novembre – Neutrocline à large
4. Capitules à 5-8(-10) bractées. Feuilles généralement à 3(-5) folioles. amplitude – Hygrophile – Pleine lumière – Eutrophile – Végétations
Folioles lancéolées à ovales-lancéolées .......................B. frondosa L. amphibies des rives exondées des rivières, étangs, mares, fossés,
a. Arêtes portant des poils raides dirigés vers le bas .... var. frondosa ornières des chemins et des cultures (Bidention tripartitae) –
b. Arêtes portant que des poils dirigés vers le haut .............................. Cosmopolite (Europe, Asie tempérée, N-AfriqueLamb., considéré comme
....................................................... var. anomala PORTER EX FERNALD indigène en Amérique du Nord, naturalisé en Australie)
 Capitules à 10-16(-21) bractées. Feuilles pennatiséquées ou à 2-5 subsp. tripartita : seule sous-espèce présente en Centre-Val de Loire
folioles lancéolées, rarement 2-3 x pennatiséquées ............................. B. vulgata GREENE, 1899 : Bident vulgaire – Annuel à germnation
............................................................................... B. vulgata GREENE printanière ou estivale (15-150 cm) – Non confirmé, passe inaperçu en
raison de sa ressemblance avec B. frondosa – à rechercher en Indre-et-
5. Capitules d'environ 1,5 cm de diamètre, comportant moins de 100 Loire (com. pers. Tessier)
fleurs. Involucre à 5-8 grandes bractées vertes. Feuilles pour la / Mai à Novembre (en fruit plus précocement que B. frondosa en
plupart à 3 folioles, très rarement toutes simples (f. minor WIMM. ET Amérique) – Neutrophile – Hygrophile – +/- Pleine lumière – Eutrophile
GRAB.). Dents du limbe droites ou arquées vers l'extérieur. Tige – Végétations amphibies et hautes des berges des rivières, des plans
généralement rougeâtre à violacée ............................ B. tripartita L. d’eau, gravières, bras morts et des étangs – Amérique du Nord

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

BOMBYCILAENA

B. erecta (L.) SMOLJAN., 1955 : (Syn. = Micropus erectus L., = Filago erecta (L.) MYRZAKULOV), Cotonnière dressée, Gnaphale dressé, Micrope droit, Micrope
dressé – Annuel (1-25 cm) – TRES RARE (18, 37, 45 R ; 28, 41 RR ; 36 RRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF –
Indigène, en limite nord-occidentale de son aire de répartition [carte]
 Juin à juillet –  Juin à septembre (peut être vu toute l’année à l’état desséché) – Basophile – +/- psammophile – Xérophile – Pleine lumière –
Oligotrophile – Pelouses écorchées, végétations des affleurements rocheux et leurs interfaces avec les cultures, autrefois dans les champs pierreux
incultes (Alysso alyssoidis-Sedion albi, Xerobromion erecti) – Eurasiatique sud-occidental (Europe méridionale et centrale, SW-Asie, N-AfriqueLamb.)

CALENDULA

. Capitules de 1-2 cm de diamètre. Fleurs ligulées jaunes moins de 2 fois ferrées, terrains vagues (Caucalidion lappulae) – Eurasiatique sud-
aussi longues que les bractées de l’involucre. Feuilles toutes à limbe occidental (Européen méridional et SW-Asie, N-Afrique,
lancéolé, aigu ( et ), 3-8 cm x 0,4-1,4 cm. Akènes MacaronésieLamb., naturalisé en Australie, localement en Amérique du
Nord)
extérieurs droits ou faiblement courbés....................... C. arvensis L.
 Capitules de 2-5 cm de diamètre. Fleurs ligulées atteignant 2 cm C. officinalis L., 1753 : Souci officinal – Annuel (30-45 cm) –
environ 2 fois aussi longues que les bractées de l’involucre. Feuilles Planté/cultivé (cultivars variés) à subspontané
/ Juin à novembre – Près des habitations – Origine incertaine :
inférieures à limbe élargi au sommet et obtus ( ).Feuilles 7-14
méditerranéen ?Lamb. .devenant cosmopolite (naturalisé en Amérique
cm x 1-4 cm. Fleurs généralement oranges, rarement jaunes. Akènes
du Nord et du Sud, Australie)
extérieurs généralement fortement courbés.............. C. officinalis L.
Note : Akènes très variables dans un même capitule et appartenant à 2
C. arvensis L., 1753 : (Syn. = C. crista-galli VIV. , = C. gracilis DC. ), Souci types principaux : les externes arqués, épineux ou couverts de
des champs, Souci sauvage – Annuel (10-30 cm) – ASSEZ RARE (37 C ; 36, protubérances, comprimés au sommet et les internes, plus petits,
41, 45 AR ; 18, 28 R) – Indigène archéophyte [carte] enroulés en anneau, tuberculés-ridés sur le dos, à 2 ailes latérales
 Avril à novembre –  Toute l’année – Neutrobasophile – enroulées vers l'intérieur.
Mésoxérophile – +/- Psammophile – +/- Pleine lumière – Eutrocline –
Jardins, vergers, vignes, abords des habitations, ballasts des voies

CARDUNCELLUS (voir CARTHAMUS)

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

CARDUUS
Accidentel historique : C. fasciculiflorus Viv.

1. Capitules ne dépassant guère 2 cm de diamètre, nombreux, dressés  Bractées de l’involucre à pointe scabre (= rude au toucher) sur la
sur des rameaux présentant le plus souvent 2-4 ailes longitudinales nervure dorsale. Aigrettes des akènes et fleurs plus grandes. Partie
épineuses jusqu’au sommet. Bractées de l'involucre dressées pour la étroite du tube de la corolle de plus de 5,5 mm et égalant au moins
plupart ................................................................................................ 2 la partie élargie. Capitules isolées ou par petits groupes lâches de 2-
 Capitules de 2,5-6 cm de diamètre, généralement solitaires et 3(-5). Tiges non épineuses au sommet près des capitules. Corolle
penchés, portés par des rameaux non épineux-ailés au sommet (sauf plutôt violacée ................................................... C. pycnocephalus L.
parfois un peu d'un côté). Bractées de l'involucre généralement
étalées à réfléchies (= recourbées vers le bas) pour le plupart. Fleurs 4. Ailes de la tige présentant des épines très piquantes atteignant 5 mm
purpurines ....................................................................... C. nutans L. de longueur. Limbe foliaire à lobes terminés par des épines
a. Capitules de 2-4 cm de diamètre, sessiles et par 2 ou plus au atteignant 5(-7) mm de longueur, face inférieure presque glabre,
sommet des rameaux, ou alors solitaires et courtement pédonculés. pourvue de poils multicellulaires épars sur les nervures (jamais poils
Bractées de l’involucre larges de 1,5-3 mm, faiblement rétrécies au unicellulaires). Involucre ≥ 18 mm de long. Bractées moyennes de
milieu, la partie supérieure aussi large que l’inférieure ........................ l’involucre arrondies ( ) au sommet ou brusquement rétrécies en
..................................................................................... subsp. nutans épine courte, pourvues d’une nervure médiane saillante sur toute la
b. Capitules de 4-8 cm de diamètre généralement solitaires au longueur. Capitules généralement solitaires au sommet des
sommet des rameaux, généralement courtement à longuement rameaux, rarement par 2 ou 3 ............................... C. acanthoides L.
pédonculés, rarement sessiles. Bractées de l’involucre larges de 3-8  Ailes de la tige présentant des épines très piquantes ne dépassant
mm, fortement rétrécies au milieu, la partie supérieure plus large pas 3 mm de longueur. Limbe foliaire à lobes terminés par des épines
que l’inférieure ................................................................................ c,d dépassant rarement 3 mm de longueur, face inférieure éparsement
pubescente à aranéeuse (= couvert de poils longs entremêlées à la
c. Capitules fortement velus. Bractées de l’involucre le plus souvent manière d’une toile d’araignée), pourvue de poils multicellulaires
appliquées (= plaquées les unes sur les autres), rarement étalées- accompagnés de poils unicellulaires épars. Involucre ≤ 16 mm de
réfléchies, à nervure médiane saillante. Face supérieure du limbe long. Bractées moyennes de l’involucre atténuées au sommet en
foliaire faiblement velue à faiblement tomenteuse (= poils souples et épine courte, pourvues d’une nervure médiane saillante seulement
bouclés entremêlés formant un feutre), et face inférieure fortement dans les 2/3 supérieurs environ. Capitules généralement agglomérés
velue-tomenteuse ........... subsp. platylepis (RCHB. & SAUT.) NYMAN par 4 ou 5 au sommet des rameaux, rarement solitaires ....................
d. Capitules glabres à faiblement velus. Bractées de l’involucre le ......................................................................................... C. crispus L.
plus souvent étalés-réfléchies (= recourbées vers le bas), rarement a. Ailes de la tige pourvues de grands lobes triangulaires, dont les
dressées, à nervure médiane peu saillante. Face supérieure du limbe épines prolongent des nervures bien distinctes jusqu’à la tige.
foliaire glabre à faiblement velue, à face inférieure généralement Feuilles caulinaires moyennes à limbe pennatifide à pennatipartite
seulement velue, parfois complètement glabre...................................
( → ), à segments terminés par une épine atteignant 3 mm
..................................... subsp. leiophyllus (PETROVIC) STOJ. & STEF.
de longueur. Face inférieure verte, éparsement pubescente ..............
................................................. subsp. multiflorus (GAUDIN) FRANCO
2. Capitules allongés à Involucre presque cylindrique de moins de 1,3 cm b. Ailes de la tige pourvues de grosses dents, dont les épines
de diamètre (hors pointe des bractées). Akènes généralement prolongent des nervures distinctes seulement, dans la partie de l’aile
visqueux. Tiges épineuses ou non juqu’au sommet .......................... 3 la plus proche de la base des épines. Feuilles caulinaires moyennes à
 Capitules à involucre ovoïde ou semi-sphérique de plus de 1,5 cm
de largeur. Akènes luisants mais non visqueux. Tiges épineuses limbe pennatilobé à pennatifide ( - ), à segments
juqu’au sommet ................................................................................. 4 terminés par une pointe atteignant au maximum 2 mm de longueur.
Face inférieure +/- pubescente-aranéeuse (= couvert de poils longs
entremêlées à la manière d’une toile d’araignée) ....... subsp. crispus
3. Bractées de l’involucre à pointe glabre et lisse sur le dos. Aigrettes des
akènes et fleurs ne dépassant pas 12,5 mm. Partie étroite du tube de Note : À l'état végétatif, cette dernière espèce ressemble beaucoup à
la corolle (sous l’insertion des étamines) ne dépassant pas 5,5 mm et Cirsium palustre. Elle peut toutefois s'en distinguer par la face supérieure
nettement plus courte que la partie élargie de la corolle (sommet du de ses feuilles qui est glabrescente alors que chez Cirsium palustre elle se
tube + lobes). Capitules groupés par 3-8(-12). Corolle généralement trouve garnie d'une assez abondante pilosité.
rose clair. Tiges épineuses jusqu’au au sommet et près des
capitules. Feuilles très blanches-aranéeuses (= couvert de poils fins C. acanthoides L., 1753 : Chardon faux acanthe – Bisannuel (30-130 cm)
entremêlés comme des fils de toile d’araignée) à la face inférieure ..... – EXTREMEMENT RARE, quelque peu méconnu ? (36 RRR ; 18, 37 NRR ; 28,
........................................................................... C. tenuiflorus CURTIS

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

41, 45 Abs) – statut à étudier, mal connu au niveau national : pâturages, abords des pelouses (Onopordion acanthii) – Eurasiatique
Sténonaturalisé (36), Accidentel historique (18, 37) [carte] tempéré (Europe, Asie tempérée, N-AfriqueLamb., invasif en Amérique du
/ Juin à septembre – Basophile – Mésoxérophile – Pleine lumière – Nord, naturalisé en Australie)
Eutrocline – Berges de rivières, lisières, haies et friches (Onopordion subsp. nutans : à étudier, seule sous-espèce supposée en Centre-
acanthii) – Eurasiatique sud-médian (Europe (sauf SW et N), Asie Val de Loire
mineureLamb., invasif en Amérique du Nord) subsp. platylepis (RCHB. & SAUT.) NYMAN, 1879 : Chardon des
Alpes – Peu probable
Note : La confirmation de l’identité des populations de l’Indre de l’espèce
ci-dessus restera à confirmer. Il peut s’agir également de C. crispus subsp.
subsp. leiophyllus (PETROVIC) STOJ. & STEF., 1948 : Peu probale
multiflorus (Europe centrale), validité contestée
C. pycnocephalus L., 1763 : Chardon d’Italie, Chardon à tête dense –
C. crispus L., 1753 : Chardon crépu – Bisannuel (30-130 cm) – ASSEZ RARE Annuel (15-150 cm) – EXTREMEMENT RARE (18, 37, 41 RRR ; 28, 36, 45
(37 C ; 41, 45 AC ; 18, 36 AR ; 28 RRR) – Indigène [carte] Abs) – Accidentel (En limite d’aire orientale) [carte]
/ Juin à septembre – Neutrophile – Hygrocline – +/- Psammophile – / Juin à août – Xérophile – +/- Eutrophile – Fiches, bords de
+/- Pleine lumière – Eutrophile – Lisières des forêts alluviales, chemins et de routes (Onopordion acanthii, Dauco carotae-Melilotion
végétations hautes des berges des rivières et des friches (Filipendulo albi) – Eurasiatique méridional (naturalisé en Amérique Nord et
ulmariae-convolvuletea sepium) – Eurasiatique (naturalisé et considéré considéré comme une mauvaise herbe, naturalisé en Australie)
comme une mauvaise herbe en Amérique du Nord) subsp. pycnocephalus : seule sous-espèce confirmée en France
subsp. multiflorus (GAUDIN) FRANCO, 1975 : Chardon à
nombreuses fleurs – Seule sous-espèce présente – Européen
C. tenuiflorus CURTIS, 1793 : Chardon à petites fleurs – Annuel à
germination automnale (15-150 cm) – ASSEZ RARE (18 AC ; 28, 36 AR ; 37,
occidental (Europe occidentale et N-occidentale Lamb.)
45 R ; 41 RR) – Indigène, proche de la limite orientale de son aire de
subsp. crispus : Peu probable ou accidentel à rechercher, non
répartition [carte]
confirmé en France – Eurasiatique (Europe méridionale, centrale et
/ Mai à juillet – Neutrobasophile – Mésohydrique – +/- Pleine
orientale, Asie occidentale Lamb.)
lumière – Eutrophile – Friches, bords des cultures, terrains vagues et
C. nutans L., 1753 : Chardon penché – Bisannuel (30-100→160 cm) – talus des voies de communication (Onopordion acanthii) – Européen
TRES COMMUN (18, 28, 37, 41, 45 CC ; 36 C) – Indigène [carte] occidental (SW-Europe, N-Afrique, MacaronésieLamb., naturalisé et
 Juin à septembre –  Toute l’année – Neutrobasophile – considéré comme une mauvaise herbe en Amérique du Nord,
Mésohydrique à mésoxérophile – Pleine lumière – Eutrocline – Bords naturalisé en Australie)
des cultures, friches, accotements le long des routes et des chemins,

CARLINA
Accidentel historique : C. corymbosa L.

C. vulgaris L., 1753 : Carline commune, Carline vulgaire – Bisannuel (20-60 cm) – COMMUN (18, 36 CC ; 28, 37, 41, 45 C) – Indigène [carte]
 Juillet à septembre –  Toute l’année – (Acidocline-) Neutrobasophile – Mésoxérophile – +/- Pleine lumière – Oligotrocline – Pelouses, friches, terrains
vagues et talus (Brometalia erecti, Trifolio medii-Geranietea sanguinei) – Eurasiatique sud-occidental (Europe, SW-AsieLamb., introduit en Amérique du
Nord)

- Plante à feuilles de la rosette de 1ère année très blanches en dessous. Capitules à réceptacle plan, large de 1,2-2 cm, portant des paillettes (= petites écailles
translucides) entre les fleurs ou les fruits. Akène couvert de poils appliqués, à aigrette caduque, formée de soies plumeuses disposées sur un seul rang.

CARTHAMUS (inclus ex CARDUNCELLUS)


Planté/cultivé, subspontané : C. tinctorius L.

. Fleurs tubulées violettes. Feuilles molles non piquantes. Akènes munis d’une aigrette à soies plumeuses. Plante basse à tige très courte de moins de 20
cm de haut.................................................................................................................................................................................................... C. mitissimus L.
 Fleurs tubulées jaunes. Feuilles glanduleuses-visqueuses à odeur de citronnelle, rigides et bordées d’épines piquantes. Akènes centraux munis
d’une aigrette à plusieurs rangs de soies denticulées, les périphériques sans aigrette ou celle-ci courte et sur un seul rang. Plante à suc rougeâtre ...........
............................................................................................................................................................................................................................ C. lanatus L.

Note : À l'état végétatif, Carthamus lanatus peut-être facilement confondu avec Centaurea calcitrapa. Il s’en distingue par ses feuilles à odeur particulière et
agréable (citronnelle) et l’absence d’éléments scarieux et coriace au centre de la rosette.

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

C. lanatus L., 1753 : (Syn. = Kentrophyllum lanatum (L.) DC. , = Centaurea lanata (L.) DC. ), Carthame laineux, Centaurée laineuse, Chardon bénit des
Parisiens – Annuel à germination automnale (20-60 cm) – RARE (18, 36, 37 AR ; 41 R ; 45 RR ; 28 RRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (VULNERABLE) – ESPECE
DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène archéophyte [carte]
 Juillet à octobre –  Avril à octobre – Neutrobasophile – Mésoxérophile – +/- Pleine lumière – Oligotrocline – Pelouses, cultures, jachères, friches,
bords des chemins, plus rarement refus de pâtures (Onopordion acanthii) – Eurasiatique (Europe méridionale, Asie occidentale et centrale, N-Afrique,
MacaronésieLamb., naturalisé et mauvaise herbe en Amérique du Nord, naturalisé en Australie)

C. mitissimus L., 1753 : (Syn. = Carduncellus mitissimus (L.) DC.), Cardoncelle molle, Carthame mou, Cardoncelle sans épines, Cardoncelle douce – Vivace à
rosette (8-25 cm) – ASSEZ COMMUN (18, 36 C ; 37, 45 AR ; 41 R ; 28 RR) – PROTECTION REGIONALE – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène (En limite d’aire
septentrionale, le Centre-Val de Loire abrite l’essentiel des populations du Bassin parisien) [carte]
 Juin à juillet –  Toute l’année – Basophile – Mésoxérophile à xérophile – +/- Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses (Mesobromion erecti) – Ibéro-
atlantique (endémique franco-ibériqueFourn.)

CENTAUREA
Accidentels historiques : C. melitensis L., C. pullata L., C. benedicta (L.) L. (= Cnicus benedictus L.)
Hybrides cités historiquement : C. xhybrida All., C. xligerina Franch., C. xnouelii Franch.

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

Note : Sauf indication contraire, les caractères relatifs aux bractées de l'involucre sont à observer sur les bractées moyennes, c'est-à-dire approximativement
du 3ème rang à partir de l'extérieur.

1. Appendice des bractées de l’involucre terminé en pointe piquante tubulées externes plus grandes, généralement rayonnantes (=
longue de 2 à 20 mm de long. Feuilles au moins les moyennes, étalées vers l’extérieur) ...................................................... C. jacea L.
a. Feuilles caulinaires (= insérées sur la tige) oblongues-lancéolées
pennatifides à pennatipartites ( → )................................... 2
 Appendice des bractées de l’involucre non épineux ou terminés ( → ). Plante verte, courtement velue, peu ramifiée
par une ou plusieurs pointes non piquantes de 3 mm au maximum.... à partir de la mi-hauteur généralement. Rameaux peu feuillés.
............................................................................................................ 4 Floraison printannière .................................................... subsp. jacea
b. Feuilles caulinaires linéaires-lancéolées ( →
2. Fleurs tubulées jaunes. Akènes centraux à aigrette bien développée. ). Plante d'un vert blanchâtre, à poils plus longs et
Bractées de l'involucre épineuses, les moyennes terminées par un souples, souvent ramifieé dès la base à rameaux très feuillés.
longue épine jaune. Plante annuelle, tomenteuse-blanchâtre (= Floraison estivale à automnale ............................................................
couvert de poils souples et bouclées entrecroisées à la manière d’un ............................. subsp. timbalii (MARTRIN-DONOS) BRAUN-BLANQ.
feutre). Tige dressée, très ramifiée. Feuilles longuement décurrentes,  Appendice des bractées exitérieures et moyennes découpé en
les inférieures pennatipartites ( ), les supérieures entières........... franges régulières (= bordures découpées en lanières), généralement
brun. Akènes à aigrette nulle ou courte. Fleurs externes rayonnantes
.................................................................................... C. solstitialis L.
 Fleurs tubulées roses à violettes. Akènes à aigrette nulle ou très ou non ................................................................................................ 8
courte ................................................................................................. 3
8. Aigrette très distincte (≥ 1 mm). Fleurs exterieures jamais
rayonnantes. Bractées moyennes de l’involucre à appendice
3. Bractées terminées par 3-7 épines très inégales, la médiane très forte totalement brun sombre, fortement découpé en longues dents de
et longue de 8-20 mm. Akènes sans aigrette ............. C. calcitrapa L. peigne à lanières et à partie centrale ovale-triangulaire. Bractées
 Bractées terminées par 3-5 épines toutes à peu près égales, de 2- toutes appliquées. Capitules sphériques, > 1,5 mm de diamètre ........
4 mm de long. Akènes surmonté d'une aigrette courte (1 mm) ........... ............................................................................................ C. nigra L.
..........................................................................................C. aspera L.  Aigrette nulle ou faiblement développée (< 1 mm). Fleurs
extérieures rayonnantes ou non. Bractées moyennes de l’involucre
4. Bractées, sans appendice distinct au sommet, à marge noire bordée découpées profondément ou non en dents de peigne. Capitules
de cils (= poils dressés disposés sur un rang) de la même couleur à ovoïdes, 1-1,8 mm de diamètre ................C. decipiens (Groupe) - 9
blanchâtres. Akènes à aigrette environ aussi longue qu'eux. Feuilles
entières ( ), lobées ou pennatipartites ( → ) ........... 9. Appendices laissant +/- à découvert les bractées de l’involucre, les
inférieures étalées, les moyens et les supérieurs dressées-
............................................................................................... CYANUS
appliquées (= plaquées les unes contre les autres). Fleurs tubulées
 Bractées surmontées d'un appendice (brun jaunâtre à noirâtre)
extérieures non rayonnantes ........................................................... 10
décurrent ou nettement séparé par un rétrécissement et
régulièrement bordé de cils en peigne, exceptionnellement entier  Appendices recouvrant presque totalement les bractées voisines,
tous dressés-appliqués. Fleurs tubulées extérieures rayonnantes ou
( ) ou lacinié. Akènes à aigrette nulle ou très courte. Feuilles non ................................................................................................... 11
entières ( ), rarement dentées ou pennatifides ( ou
) à divisions très peu nombreuses (= C. section jacea) .............. 5 10. Appendice des bractées à lanières longues (> 2 mm). Capitules petits,
ovoïdes, à appendice des bractées brun Akènes à aigrette bien
visible .................................................... C. debeauxii GODR. & GREN.
5. Appendice terminal décurrent au sommet de la bractées. Feuilles
 Appendice des bractées à lanières plus petites (≤ 2 mm). Akènes à
surtout basales découpées et pennatiséquées ................................. 6 aigrette absente à très réduite (≤ 1 mm) .............................................
 Appendice terminal nettement séparé par un rétrécissement du
.............................................. C. microptilon (GODR.) GODR. & GREN.
reste de la bractée. Feuilles surtout basales entières à découpées et
pennatiséquées .................................................................................. 7
11. Appendice des bractées à lanières petites (≤ 2 mm) ............................
............................................................................. C. decipiens THUILL.
6. Involucres aussi larges que longs (15-30 mm). Capitules peu nombreux
a. Tige haute de 30-40 cm, simple ou ramifiée au sommet. Feuilles
(souvent < 10), non disposés en panicule au sommet de la tige et des
tomenteuses grisâtres. Bractées de l’involucre à 5 nervures
rameaux. Bractées involucrales dépourvues de nervures saillantes.
apparentes ...............................................................subsp. decipiens
Feuilles inférieures 1x_ pennatipartites à –séquées ( → ), à b. Tige de plus de 60 cm de haut. Ramifiée à mi-hauteur. Feuilles
segments linéaires à oblongs, poilues à glabrescentes (= devenant vertes, éparsement aranéeuses. Bractées de l’involucre à 3 ou 5
glabre en vieillissant), vert foncé. Plante vivace ........... C. scabiosa L. nervures apparentes .............................................................................
a. Appendice des bractées court (moins de 3-5 mm) munies de ............................................... subsp. ruscinonensis (BOISS.) DOSTAL
chaque côté de 15 bractées au maximum ................ subsp. scabiosa  Appendice des bractées à lanières longues (> 2 mm) .................. 12
 Involucres plus longs (8-16 mm) que larges (8-15 mm). Capitules
nombreux (> 10) en panicule corymbiforme étalée. Bractées 12. Fleurs ligulées extérieures non rayonantes. Capitules ovoïdes, petits
involucrales pourvues de nervures saillantes. Feuilles inférieure (< 1,5 mm de diamètre). Appendice des bractées brun sombre ou
tomenteuses grisâtres, (1-)2 fois pennatiséquées à lobes linéaires à noir, au moins dans sa partie centrale lancéolée. Aigrette réduite (< 1
lancéolées. Plante bisannuelle. Akènes à aigrette absente à courte (< mm) ............................................................... C. nemoralis JORD.
2,5 mm) ............................................................................ C. stoebe L.  Fleurs ligulées extérieures rayonnantes (= étalées vers l’extérieur).
Capitules assez grands presque sphériques de 1,4-1,8 cm de
C. jacea L. diamètre au niveau de l'involucre. Feuilles larges, elliptiques-
lancéolées ( → ). Aigrette nulle ou presque.
Note : Section très difficile et en réalité encore mal connue. On peut Plante verte, courtement velue. Floraison estivale ..............................
seulement y distinguer un ensemble d'espèces "repères" ou sous-espèces
...................................... C. thuillieri (DOSTAL) J.DUVIGN. & LAMBINON
(selon les auteurs) entre lesquelles existent des intermédiaires.

7. Appendice des bractées extérieures et moyennes, soit à peu près C. aspera L., 1753 : Centaurée rude – Vivace traçant, parfois bisannuel
entier ( ), soit lacinié (= découpées en lanières) (20-70 cm) – Accidentel, en limite nord occidentale de son aire de
irrégulièrement, de couleur claire. Akènes à aigrette nulle. Fleurs répartition et observé en Île-de-France

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

 Juin à octobre – Neutrobasocline – Mésohydrique – Prairies, friches C. jacea L., 1753 : Centaurée jacée – Vivace (20-80 cm) – Indigène
et talus plutôt calcaires – Européen sud-occidental (SW-Europe
 Juin à octobre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude –
jusqu’aux Îles anglo-normandesLamb., introduit en Amérique du Nord et
Mésohydrique – +/- Pleine lumière – Large amplitude trophique –
en Australie)
Prairies, pelouses, friches, accotements herbeux des voies de
C. calcitrapa L., 1753 : (Syn. = C. myacantha DC. ), Centaurée chausse communication, bords des cultures et lisières forestières
trappe, Centaurée étoilée – Bisannuel (15-60 cm) – RARE (18, 36 AR ; 37 (Arrhenatheretea elatioris, Artemisietea vulgaris, Brometalia erecti,
R ; 28, 41, 45 RRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (QUASI MENACE) – Melampyro pratensis-holcetalia mollis, Origanetalia vulgaris,
Indigène archéophyte [carte] Agropyretalia intermedii-repentis, Potentillo anserinae-polygonetalia
 Juin à septembre –  Mai à octobre – Neutrobasophile – avicularis, Molinietalia caeruleae, Sisymbrietalia officinalis) –
Mésohydrique – Pleine lumière – Eutrocline – Essentiellement Eurasiatique occidental (naturalisé en Amérique du Nord)
pâturages, mais aussi friches, accotements des routes et des chemins subsp. jacea : (Syn. = C. amara L. ), Centaurée jacée, Tête de
(Chenopodion muralis) – Eurasiatique sud-médian devenant moineau – Vivace (30-60 cm) – ASSEZ RARE – Fréquence non connue –
cosmopolite (Europe méridionale et S-centrale, Asie mineure, N- Indigène
Afrique, Macaronésie, naturalisé en Europe médiane, limite N d’aire / Mai à août – Prairies (Arrhenatherion elatioris) – Eurasiatique
incertaineLamb., naturalisé et mauvaise herbe en Amérique du Nord et occidental (Europe et Asie occidentaleLamb., naturalisé en Amérique
en Australie) du Nord)
subsp. timbalii (MARTRIN-DONOS) BRAUN-BLANQ. & AL., 1952 :
Voir la Note sous Carthamus lanatus (Syn. = C. timbalii MARTRIN-DONOS, = C. approximata (ROUY) ROUY., = C.
amara subsp. timbalii (MARTRIN-DONOS) BRAUN-BLANQ. & AL. .),
C. decipiens THUILL. (Groupe) : EXTREMEMENT COMMUN (18, 28, 36, 37, Centaurée de Timbal-Lagrave, Centaurée approximative – Vivace –
41, 45 CCC) [carte] ASSEZ RARE – Indigène
C. debeauxii GODR. & GREN., 1850 : (Syn. = C. jacea subsp. debeauxii / Août à octobre – Neutrocline à large amplitude –
(GODR. & GREN.) DOUIN), Centaurée de Debeaux – Indigène, validité Mésoxérophile – +/- Pleine lumière – Oligotrocline – Pelouses,
contestée (intègre C. decipiens au sens de Flora Gallica) Levées, bords des routes et des chemins – Européen (centre-
/ Juin à octobre – Milieux herbeux, bords des routes et des occidentalLamb.)
chemins – Européen occidental (SW-EuropeLamb.) – RARE C. nigra L. : (Syn. = C. jacea subsp. nigra (L.) BONNIER & LAYENS, = C.
C. decipiens THUILL., 1799 : (Syn. = C. serotina (DUBOIS) BOREAU), obscura JORD. ), Centaurée noire – Vivace (30-60 cm) – Non confirmé,
Centaurée décevante, Centaurée tardive – Vivace (25-60 cm) – Semble populations intégrant C. decipiens au sens de Flora Gallica
plus rare – Indigène / Juin à octobre – Acidophile – Mésohydrique – Pleine lumière –
/ Août à octobre – Pelouses, talus herbeux, lisières calcaires, Oligotrocline – Lisières forestières généralement non calcaires
écologie à vérifier en Centre-Val de Loire (Trifolion medii) – Européen (Nardetea strictae, Melampyro pratensis-holcetea mollis) – Européen
occidental (Europe occidentale et médianeLamb., naturalisé en Amérique du
Nord)
subsp. decipiens : indigène
subsp. ruscinonensis (BOISS.) DOSTAL, 1976 : (SYN. = C. C. scabiosa L., 1753 : Centaurée scabieuse – Vivace (30-100 cm) –
ruscinonensis BOISS. ), Centaurée du Roussillon, Européen occidental COMMUN (18, 28, 36 CC ; 37, 45 C ; 41 AC) – Indigène [carte]
– NON REVU RECEMMENT, à confirmer  Juin à septembre –  Toute l’année – Basophile – Mésohydrique à
xérophile – +/- Pleine lumière – Oligotrocline – Pelouses, talus et
C. microptilon (GODR.) GODR. & GREN., 1850 : Centaurée à appendice accotements des routes et des chemins, bords des cultures et friches
étroit – Vivace (20-60 cm) – Semble plus rare – Indigène (Festuco valesiacae-Brometea erecti) – Eurasiatique tempéré (Europe
/ Juin à septembre – Écologie à préciser, indiquée en terrains (sauf N), Asie occidentaleLamb., naturalisé en Amérique du Nord)
calcaires, prairies mésophiles de fauche ou lisières forestières selon les
subsp. scabiosa : seule sous espèce présente en Centre-Val de Loire
auteurs – Européen occidental (Ouest et centre de l’EuropeFourn.)
C. solstitialis L., 1785 : Centaurée du solstice – Annuel à germination
C. nemoralis JORD., 1852 : (Syn. = C. nigra var. nemoralis (JORD.) GREMLI,
automnale (20-90 cm) – EXTREMEMENT RARE (18, 45 RRR ; 28, 37, 41 NRR
= C. debeauxii subsp. nemoralis (JORD.) DOSTAL), Centaurée des bois –
; 36 Abs) – Indigène archéophyte [carte]
Vivace (40-60 cm) – Semble commune – Indigène, validité contestée
/ Juillet à septembre – Neutrobasophile – Mésoxérophile – Pleine
/ Juin à octobre – Neutroacidophile – Mésoxérophile – +/- Pleine
lumière – Eutrocline – Anciennes prairies mésophiles artificielles
lumière – Oligotrocline – Présence sur calcaires à confirmer – Européen
semées, cultures de luzerne et zones rudérales : talus, bord de chemins,
C. thuillieri (DOSTAL) J.DUVIGN. & LAMBINON, 1978 : (Syn. = C. pratensis levées… (Stellarietea mediae, Artemisietea vulgaris) – Eurasiatique
THUILL., = C. debeauxii subsp. thuillieri DOSTAL, C. jacea subsp. pratensis méridional (Europe méridionale, SW-Asie, N-Afrique, naturalisé en
(THUILL.) CELAK. , = C. jacea subsp. grandiflora (GAUDIN) SCHÜBL. & Europe centraleLamb., naturalisé en Amérique du Nord et en Australie)
G.MARTENS), Centaurée de Thuillier, Centaurée des prés – Vivace (20-80
C. stoebe L., 1753 : (Syn. = C. maculosa LAM., = C. rhenana BOREAU., = C.
cm) – La plus commune – Indigène, validité contestée (intègre C.
paniculata subsp. maculosa (LAM.) BRIQ.), Centaurée tachetée –
decipiens au sens de Flora Gallica)
Bisannuel (20-90 cm) – EXTREMEMENT RARE (18, 45 RRR ; 36, 37, 41 NRR ;
/ Juin à août – Neutrocline à large amplitude – Mésohydrique – +/-
28 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER) – ESPECE DETERMINANTE
Pleine lumière – Mésotrophile – Prairies, pelouses, friches, bords de
ZNIEFF – Indigène (18, 45), accidentel historique (37, 41) en limite
routes et des chemins, terrains vagues – Européen (naturalisé en
septentrionale de son aire de répartition [carte]
Amérique du Nord)
/ Juillet à octobre – Neutrophile – Mésohydrique – Pleine lumière –
Pelouses, bords de chemins et levées de Loire (Koelerio macranthae-
Phleion phleoidis) – Eurasiatique central

CHAMAEMELUM (inclus CLADANTHUS)


Accidentel historique : Chamaemelum fuscatum (Gren. & Godr.) Vasc. (Syn. = Perideraea fuscata (GREN. & GODR.) WEBB = Anthemis fuscata (Gren. & Godr.)
Brot.)

. Paillettes périphériques enveloppant complètement l’ovaire (masquant complétement la base de la corolle même après sération du réceptacle), à dos
caréné et sommet en pointe. Corolle des fleurs tubulées prolongée à leur base, du côté interne, par un éperon (masqué par la paillette). Fleurs ligulées
à limbe nettement taché de jaune vif à la base (sur 1-2 mm). Akènes finement striés. Plante annuelle dressée ............ Cladanthus mixtus (L.) CHEVALL.
 Paillettes périphériques n’enserrant pas l’ovaire, à dos non caréné et sommet obtus ( ). Corolle des fleurs tubulées formant à la base un repli
(ou capuchon) qui recouvre complètement le sommet de l'akène (Loupe !). Fleurs ligulées à limbe discrètement taché de jaune verdâtre à la base.
Akènes à 3 côtes longitudinales rassemblées sur 1 seule de ses faces. Plante vivace, souvent à tiges couchées et fixées au sol par des racines
adventives. Odeur aromatique très forte au froissement................................................................................................... Chamaemelum nobile (L.) ALL.

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

Chamaemelum nobile (L.) ALL., 1785 : (Syn. = Ormenis nobilis (L.) J.GAY Cladanthus mixtus (L.) CHEVALL., 1827 : (Syn. = Ormenis mixta (L.)
EX COSS. & GERM. , = Anthemis nobilis L. , = Chamomilla nobilis (L.) GODR. DUMORT., = Chamaemelum mixtum (L.) ALL., = Anthemis mixta L.),
), Camomille romaine, Anthémis noble, Camomille noble – Vivace ou Camomille mixte, Anthémis mixte – Annuel à développement automnal
annuel à développement automnal (10-30 cm) – ASSEZ RARE (18, 36, 37, – RARE (37 AC ; 41, 45 AR ; 36 R ; 18 RR ; 28 Abs) – Indigène, en limite
45 AC ; 41 R ; 28 RR) – Indigène [carte] nord-orientale de son aire de répartition [carte]
 Juillet à septembre –  toute l’année – Neutroacidocline – +/-  Juin à septembre –  Juin à octobre – Neutroacidophile –
psammophile – Mésohydrique – Pâturages, pelouses, chemins Mésoxérophile – Psammophile – Mésotrophile – Moissons, jachères et
forestiers, accotements routiers et friches (Lolio perennis-Plantaginion friches (Aperetalia spicae-venti) – Méditerranéen-atlantique (naturalisé
majoris, Polygono arenastri-Coronopodion squamati) – Européen en Amérique du Nord)
occidental (naturalisé en Amérique du Nord)

CHONDRILLA

C. juncea L., 1753 : Chondrille à tiges de jonc, Chondrille effilée – Vivace (20-70 cm) – ASSEZ COMMUN (37, 41 C ; 18, 45 AC ; 36 AR ; 28 RRR) – Indigène
archéophyte [carte]
 Juin à août –  Mai à novembre – Neutrophile – +/- Psammophile – Xérophile – Pleine lumière – Eutrocline – Friches, terrains vagues, pelouses, levées
de la Loire et sablières (Onopordetalia acanthii) – Eurasiatique sud-occidental (Europe méridionale et centrale, SW-Asie, N-AfriqueLamb., invasif en
Amérique du Nord et naturalisé en Australie)

- Plante glabre sauf à la base de la tige qui est hérissée de poils roux et +/- crochus. Tige verte, ramifiée, portant des feuilles éparses, étroites, souvent
réduites. Feuilles basilaires irrégulièrement dentées ( ), généralement disparues à la floraison.

CICHORIUM
Cultivés : C. endivia L.
Accidentel historique : C. pumilum Jacq. (= C. divaricatum Schousb.)

C. intybus L., 1753 : Chicorée sauvage, Chicorée amère – Vivace (15-100 cm) – TRÈS COMMUN (18, 36, 37, 45 CC ; 41 C ; 28 AC) – Indigène archéophyte [carte]
 Juin à octobre –  Toute l’année – Neutrobasophile – Hygrocline à mésoxérophile – Sur des sols argileux ou compacts – Pleine lumière – Mésotrophile
– Accotements herbeux le long des voies de communication et des cultures, friches, lisières forestières (Artemisietea vulgaris, Sisymbrietea officinalis) –
Eurasiatique (Europe, Asie occidentale, N-Afrique devenu cosmopoliteLamb., naturalisé en Amérique du Sud, Afrique, Australie, considéré comme invasif en
Amérique du Nord)

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

CIRSIUM
Hybrides cités en Centre-Val de Loire : C. xcelakovskianum Knaf (C. arvense x C. palustre), C. xforsteri (Sm.) Loudon (C. dissectum x C. palustre), C. xgerhardtii
Sch.Bip. (C. eriophorum x C.vulgare) , C. xhybridum Koch ex DC. (C. oleraceum x C. palustre), C. xmedium All. (C. acaule x C. tuberosum)(= C. xzizianum
W.D.J.Koch), C. xsabaudum M.Loehr (C. acaule x C. vulgare) et C. xsemidecurrens Richt. (C. palustre x C. tuberosum)

Note : Les espèces de ce genre s'hybrident facilement entre elles.

1. Fleurs jaunâtres. Capitules sous-tendus par des feuilles largement toile d’araignée), larges de 4-7 cm. Fleurs pourpre violet. Bractées de
ovales-lancéolées ( → ), généralement seulement l’involucre généralement élargies au sommet .....................................
............................................................ C. eriophorum (L.) Scop.
dentées ( ). Feuilles vert-jaune clair, glabres ou presque, non
a. Bractées de l’involucre non ou à peine élargies vers le sommet ......
décurrentes .................................................. C. oleraceum (L.) SCOP. ................................................................................. var. eriophorum
 Fleurs purpurines ou roses, très rarement blanches. Capitules non
b. Bractées de l’involucre élargies sous le sommet en spatule
sous-tendus par des feuilles ou alors très différentes. Feuilles jamais brusquement mucronée (= munie d’une petite pointe raide) ..............
d'un vert-jaune clair ........................................................................... 2
............................................................ var. platyonychinum WALLR.

2. Face supérieure des feuilles rude, terne, hérissée de petites épines ou 4. Tige courte, généralement nulle, portant ordinairement 1(-4) capitule.
de poils raides et piquants (ne pas tenir compte des marges et des Feuilles essentiellemet en rosette basilaire serrée, 2-3 feuilles
sinus) .................................................................................................. 3 caulinaires très courtes, toutes glabrescentes (= devenant glabre avec
 Face supérieure des feuilles lisse, luisante, glabre ou velue mais le temps) en dessus, poilues mais vertes en dessous, très épineuses ..
jamais hérissée de poils piquants ...................................................... 4 ........................................................................... C. acaulon (L.) SCOP.
a. Tige de moins de 10 cm .................................................. f. acaulon
3. Feuilles décurrentes. Capitules ovoïdes, non ou faiblement aranéeux, b. Tige longue de 10-25 cm .................................. f. caulescens RCHB.
larges de 2,5-5 cm. Fleurs pourpre clair. Bractées de l’involucre  Tige dépassant ordinairement 20 cm de haut, à feuilles bien
atténuées en pointe au sommet ....................... C. vulgare (SAVI) TEN développées au moins à la base ......................................................... 5
a. Feuilles d’une couleur uniforme ou presque, glabres,
glabrescentes, pubescentes ou rarement aranéeuses (= couvert de
5. Bractées de l’involucre à nervure médiane épaissie au sommet (vitta
poils fins entremêlés à la manière de fils d’une toile d’araignée) à la
présente). Tige et face inférieure des feuilles blanches-tomenteuses
face inférieure ............................................................ subsp. vulgare
(= couvert de poils souples, bouclés et entremêlées à la manière d’un
b. Feuilles discolores (= de 2 couleurs), fortement tomenteuses,
feutre). Feuilles peu piquantes ........................................................... 6
aranéeuses ou blanches laineuses à la face inférieure .........................
 Bractées de l’involucre à nervure médiane non épaissie au
................................................... subsp. silvaticum (TAUSCH) ARENES
sommet (vitta absente). Tige et face inférieure des feuilles blanches-
 Feuilles non décurrentes sur la tige, à face inférieure blanche-
tomenteuses ou non. Feuilles très épineuses..................................... 7
tomenteuse. Capitules presque sphériques, ordinairement très
aranéeux (= couvert de poils fins entremêlées comme les fils d’une

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

6. Feuilles basales dentées ( ) à sinuées-lobées ( → ). de l’espèce, introduit au XVII depuis invasif en Amérique du Nord,
Capitules non déprimés en dessous. Bractées externes de l'involucre naturalisé en Australie et Nouvelle-Zélande)
var. vestitum WIMM. & GRAB., 1829 : à étudier, validité contestée
très aiguës ( ) et étroites (< 2 mm). Racines épaissies,
var. arvense : à étudier, validité contestée
cylindriques ...................................................... C. dissectum (L.) HILL
var. maritimum FR., 1817 : à étudier, validité contestée Erreur !
 Feuilles basales pennatifides ( ), à segments divisés-dentés. Signet non défini.
Capitule déprimé en dessous (= marqué par une dépression, creusé). C. dissectum (L.) HILL, 1768 : (Syn. = C. anglicum (LAM.) DC.), Cirse
Bractées externes ( ) brusquement atténuées en pointe au découpé, Cirse anglais, Cirse d’Angleterre – Vivace (20-60→80 cm) –
sommet et plus larges (> 2 mm). Racines épaissies en fuseau (= de ASSEZ COMMUN (36 CC ; 18 C ; 37, 41, 45 AC ; 28 R) – ESPÈCE DÉTERMINANTE
forme allongée et aux extrémités effilées) ..... C. tuberosum (L.) ALL. ZNIEFF – Indigène[carte]
 Juin à juillet –  Toute l’année – Acidophile à acidocline –
Note : L’observation d’épaississements de la nervure médiane sur les Mésohygrophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Prairies, landes,
bractées de l’involucre permet de déceler un hybridation avec les deux allées et layons herbeux forestiers (Caro verticillati-Juncenion acutiflori)
espèces suivantes . – Mésohygrophile – Atlantique
C. eriophorum (L.) SCOP., 1772 : (Syn. = Carduus eriophorus L. ), Cirse
7. Feuilles caulinaires (= insérées sur la tige) décurrentes. Tige ailée- laineux, Cirse aranéeux, Cirse porte coton – Bisannuel (60-120 cm) –
épineuse. Capitules sessiles et agglomérés. Fleurs hermaphrodites. COMMUN (18, 36 C ; 28, 37, 41, 45 AC) – Indigène [carte]
Plante bisannuelle ............................................ C. palustre (L.) SCOP.  Juillet à août –  Toute l’année – Acidocline à basophile –
 Feuilles caulinaires non décurrentes. Tige non ailée-épineuse. Hygrocline à mésoxérophile – Pleine lumière – Eutrocline – Talus et
Capitules pédonculés et disposés en panicule corymbiforme. Plante accotements, friches, bords des cultures et pâturages (Artemisietea
vivace et dioïque ............................................... C. arvense (L.) SCOP. vulgaris) – Européen (Europe occidentale et médianeLamb.)
a. Limbe foliaire à face inférieure couverte d’un feutrage blanc var. eriophorum : à étudier, validité contestée
grisâtre ...............................................var. vestitum WIMM. & GRAB. var. platyonychinum WALLR. : à étudier, validité contestée
b. Limbe foliaire à face inférieure glabre ou presque glabre .......... c,d
C. oleraceum (L.) SCOP., 1769 : Cirse maraîcher, Cirse des maraîchers,
Cirse faux épinard – Vivace (60-200 cm) – ASSEZ RARE (28, 45 AC ; 37 AR ;
c. Limbe foliaire souple, plan, peu épineux sur les bords ..................... 41 RRR ; 18, 36 Abs) – Indigène – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF –
........................................................................................ var. arvense Indigène, en limite méridionale de son aire de répartition [carte]
d. Limbe foliaire +/- rigide, ondulé, fortement épineux .......................  Juin à septembre –  Toute l’année – Neutrobasophile – Hygrophile
.......................................................... var. horridum WIMM. & GRAB. – +/- Pleine lumière à demi-ombre – Eutrocline – Végétations à hautes
herbes des berges des rivières (mégaphorbaies) et boisements riverains
C. acaulon (L.) SCOP., 1769 : (Syn. = Carduus acaulis L., = Carduus rosenii (aulnaies-frênaies) (Filipendulion ulmariae, Alnion glutinosae) –
Eurasiatique médian (Europe médiane, SibérieLamb.)
VILL., = C. acaule ALL.) , Cirse acaule, Cirse sans tige – Vivace à rosette
(5-25 cm) – Commun (18, 36 CC ; 28, 37, 41, 45 C) – Indigène [carte] C. palustre (L.) SCOP., 1772 : (Syn. = Carduus palustris L. ), Cirse des
 Juin à septembre –  Toute l’année – Basophile – Mésoxérophile – marais – Vivace (60-200 cm) – TRÈS COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45 CC) –
Pleine lumière – Oligotrocline – Pelouses, friches, talus et accotements Indigène [carte]
herbeux, gazons naturels (cimetières) et lisières forestières  Juin à octobre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude –
(Mesobromion erecti) – Européen (Europe occidentale et médianeLamb.) Hygrophile à mésohygrophile – +/- Pleine lumière – Large amplitude
f. acaule : la plus courante trophique – Boisements (aulnaies et saulaies marécageuses, aulnaies-
f. caulescens RCHB. : à étudier, non reconnu dans les référentiels frênaies, …), lisières et coupes forestières fraîches à humides, prairies à
hautes herbes, berges des rivières, fossés (Molinietalia caeruleae) –
C. arvense (L.) SCOP., 1772 : (Syn. = Carduus arvensis (L.) ROBSON, = Eurasiatique nord-occidental (Europe, Asie médiane, N-AfriqueLamb.,
Serratula arvensis L. ), Cirse des champs – Vivace traçant (40-100→150 invasif en Amérique du Nord et naturalisé en Nouvelle-Zélande)
cm) – EXTRÊMEMENT COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45 CCC) – Indigène
[carte] C. tuberosum (L.) ALL., 1785 : (Syn. = C. bulbosum (LAM.) DC.), Cirse
 Juin à septembre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude bulbeux, Cirse tubéreux – Vivace à tubercule (40-80 cm) – ASSEZ RARE
– Large amplitude hydrique – Pleine lumière – Eutrocline – Friches, (18, 36, 37, 45 AR ; 41 R ; 28 Abs) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF –
Cultures, jardins, pâturages, accotements herbeux, coupes et lisières Indigène (En limite d’aire septentrionale) [carte]
forestières, terrains vagues et végétations à hautes herbes  Juin à août –  Toute l’année – Neutrobasophile – Mésohydrique –
(mégaphorbaies) (Stellarietea mediae, Sisymbrietea officinalis) – +/- Pleine lumière – Oligotrophile – Prairies, landes, bas-marais et plus
Eurasiatique devenu cosmopolite des régions tempéréesLamb. au niveau rarement pelouses marneuses (Molinion caeruleae) – Européen
(Europe centro-occidentale et centraleLamb.)

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

C. vulgare (SAVI) TEN., 1838 : (Syn. amb. = C. lanceolatum (L.) SCOP., Syn. = Carduus lanceolatus L. , = Carduus vulgaris SAVI), Cirse commun, Cirse lancéolé –
Bisannuel (50-120→170 cm)– EXTREMEMENT COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45 CCC) – Indigène [carte]
 Juillet à août –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude – Mésohydrique – Pleine lumière – Eutrophile – Friches, pâturages, bordures des
cultures, talus et accotements, terrains vagues, berges des cours d'eau, lisières de boisements (Artemisietea vulgaris) – Eurasiatique devenant cosmopolite
des régions tempérées (Europe, Asie occidentale, N-Afrique, naturalisé en Amérique du Sud, Afrique du Sud, Australie, invasif en Amérique du Nord…)
subsp. silvaticum (TAUSCH) ARENES, 1948 : à étudier et non différencié par tous les auteurs (Européen méridional), validité contestée
subsp. vulgare : Indigène (Eurasiatique)
CLADANTHUS (voir CHAMAEMELUM)
CONYZA (voir ERIGERON)
COTA (ex ANTHEMIS pour partie)

. Fleurs radiées jaunes, courtes de moins de 7 mm de long. Paillettes du C. altissima (L.) J.GAY EX GUSS., 1844 : (Syn. = Anthemis altissima L.),
réceptacle à sommet atténué. Bractées internes de l’involucre à Anthémis géante, Anthémis élevée – Annuel (10-100 cm) -–
longues franges au sommet. Jeunes capitules à dépression centrale EXTREMEMENT RARE (37 RR ; 18 RRR ; 41 NRR ; 28, 36, 45 Abs) –
peu marquée. Pédoncule du capitule épaissi à maturité ...................... Accidentel (18), accidentel historique (41) [carte]
............................................................ C. tinctoria (L.) J.GAY EX GUSS. / Juin à septembre – Friches, abords des habitations – Eurasiatique
a. Fleurs radiées de plus de 7 mm de long ; Tige dressée ...................... C. tinctoria (L.) J.GAY EX GUSS., 1844 : (Syn. = Anthemis tinctoria L.),
.................................................................................. subsp. tinctoria Anthémis des teinturiers – Annuel à germination automnale à vivace
 Fleurs radiées blanches. Paillettes du réceptacle tronquées, (30-60 cm) – EXTREMEMENT RARE (37 RR ; 28, 41, 45 RRR ; 18, 36 Abs) –
présentant de petit lobes arrondis à la base de l’arête. Bractées Accidentel (45), subspontané (28) et accidentel historique (41) [carte]
internes de l’involucre à sommet courtement frangé. Jeunes / Juin à novembre – Friches, abords des habitations – Eurasiatique
capitules à dépression centrale profonde. Pédoncule du capitule non méridional (Europe (sauf N), SW-Asie, CanariesLamb.
épaissi à maturité .............................. C. altissima (L.) J.GAY EX GUSS. subsp. tinctoria : correspond aux populations d’origine cultivée, les
seules possibles en Centre-Val de Loire

CREPIS
Accidentel historique : C. amplexifolia (Godr.) Willk.

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

1. Akènes périphériques ailés ornés de 3 ailes membraneuses (2 latérales


et une ventrale). Réceptacle portant, à côté de chaque fleur, une 7. Réceptacle à alvéoles glabres. Feuilles caulinaires inférieures et base
longue soie raide. Bractées extérieures de l’involucre à marge pâle de la tige généralement glabres ou à poils épars. Ligule des fleurs
nette. Feuilles larges toutes en rosette basale. Tige à 1-5(-10) externes souvent marquées de rouge à la face inférieure. Styles
capitules, ne portant que des feuilles bractéales réduites.................... jaunes ........................................................... C. capillaris (L.) WALLR.
.................................... C. sancta subsp. nemausensis (VILL.) BABC.  Réceptacle à alvéoles ciliées. Feuilles caulinaires inférieures
 Akènes périphériques non ailés. Réceptacle nu ou courtement hérissées (= couvertes de poils raides) sur les faces. Tige hispide au
cilié, sans longues soies. Tiges +/- feuillées ........................................ 2 moins dans sa partie basse. Styles verdâtres........ C. nicaeensis BALB.

2. Feuilles basales très glanduleuses. Pédoncules et bractées de C. biennis L., 1753 : Crépis (Crépide) bisannuel(le), Crépis (Crépide) des
l’involucre glabres. Akènes ornés de stries longitudinales peu prés – Bisannuel (30-120 cm) – ASSEZ RARE (36 AC ; 18, 28, 37, 41, 45 AR)
saillantes et irrégulières, atténués en bec court (moins de 1 mm) et – Indigène [carte]
épais. Feuilles inférieures en rosette, pétiolées, pennatifides ( ) / Juin à août – Acidocline à basophile – +/- sur sols compacts ou
argileux – Mésohygrophile à hygrocline – +/- Pleine lumière –
ou dentées ( ). Feuilles caulinaires semi-embrassantes ( ),
Mésotrophile – Prairies, plus rarement accotements herbeux le long
lancéolées ( ), dentées ( ), puis décroissantes en des voies de communication (Arrhenatherion elatioris) –
bractées linéaires ( ) ................................ C. pulchra L. Médioeuropéen (Europe (sauf S et N)Lamb., naturalisé en Amérique du
 Feuilles basales non glanduleuses. Pédoncules et bractées de Nord)
l’involucre pubescents ........................................................................ 3 C. capillaris (L.) WALLR., 1840 : (Syn. = C. agrestis WALDST. & KIT. EX
WILLD. , = C. diffusa DC. , = C. pinnatifida WILLD. , = C. virens L., = C.
3. Feuillage à forte odeur d’iode (fétide). Akènes orné à maturité de 13- polymorpha WALLR., = Lapsana capillaris L. ), Crépis (Crépide) capillaire,
20 stries longitudinales et de deux sortes : les externes sans bec et Crépis (Crépide) à tiges capillaires, Crépis (Crépide) verdâtre – Annuel à
nichés dans les bractées internes de l’involucre, les internes germination automnale (5-80 cm) – EXTREMEMENT COMMUN (18, 28, 37,
prolongés en long bec (= extrémité réduite brusquement en une 41, 45 CCC ; 36 CC) – Indigène [carte]
pointe). Pédoncules généralement courbés juste avant l’anthèse.  Juin à octobre –  Toute l’année – Neutrophile – +/- psammophile –
Feuilles basales généralement sèches à la floraison. ....... C. foetida L. Mésohydrique à mésoxérophile – +/- Pleine lumière – Oligotrocline –
a. Involucre à poils glanduleux nombreux et sans soies raides. Cultures, friches, prairies, gazons urbains, accotements herbeux,
Pédoncules courbés juste avant l’anthèse. Feuilles supérieures chemins et prairies (Cynosurion cristati) – Européen (Europe (sauf N),
pennatipartites à pennatiséquées et à oreillettes souvent laciniées... MacaronésieLamb., naturalisé en Amérique du Nord, Nouvelle-Zélande et
.....................................................................................subsp. foetida Australie)
b. Involucre à soies raides sans poils glanduleux. Pédoncules C. foetida L., 1753 : (Syn. = Barkhausia foetida (L.) F.W.SCHMIDT), Crépis
variables, courbés et dressés juste avant l’anthèse. Feuilles (Crépide) fétide, Crépis (Crépide) puant(e) – Annuel à germination
supérieures entières à pennatipartites, à oreillettes entières ou peu automnale (15-40 cm) – TRES RARE (18, 37 R ; 36, 41 RRR ; 28, 45 NRR) –
découpées .............................. subsp. rhoeadifolia (M.BIEB.) CELAK. LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER) – Indigène archéophyte [carte]
 Feuillage non odorant. Akènes à dimorphisme peu marqué avec le  Mai à juillet –  Mai à octobre – Neutrobasophile – Mésoxérophile
bec est toujours plus court à absent pour les akènes périphériques) .... – Pleine lumière – Oligotrocline – Friches, cimetières, villages, gravières
.............................................................................................................4 et sablières, bords de chemins, pelouses écorchées, cultures et vignes
(Dauco carotae-Melilotion albi) – Eurasiatique sud-occidental (Europe
4. Involucres et pédoncules hérissés de longues soies raides et jaunâtres occidentale, méridionale et centrale, SW-Asie, CanariesLamb., introduit
de 1-3 mm, non glanduleuses. Bractées internes de l’involucre en Amérique du Nord et naturalisé en Australie)
linéaires (≤ 1,2 mm de large). Akènes internes atténués en bec très subsp. rhoeadifolia (M.BIEB.) CELAK., 1871 : à étudier, serait en
allongé et grêle...................................................... C. setosa HALLER F. expansion – Eurasiatique central
 Involucre avec des poils crépus blancs auxquels s’ajoutent subsp. foetida : Indigène, le plus fréquent
quelques fois des poils glanduleux sombres (surtout vers la base) ou C. nicaeensis BALB., 1807 : Crépis (Crépide) de Nice – Annuel – NON REVU
quelques soit raides vers le sommet. Bractées internes de l’involucre
RECEMMENT (18, 41 NRR ; 28, 36, 37, 45 Abs) – Accidentel historique,
plus larges (> 1,4 mm de large) ........................................................... 5 indiqué par Franchet, 1885 comme introduit avec des graines pour les
prairies artificielles
5. Akènes mûrs à 10 côtes scabres, ceux du centre du capitule nettement / Mai à août – Neutrobasophile – Mésoxérophile – Pleine lumière –
atténués en bec (= extrémité réduite brusquement en une pointe). Eutrocline – Méditerranéen (naturalisé en Amérique du Nord)
Feuilles basales souvent velues sur les faces. Fleurs ligulées externes
C. pulchra L., 1753 : (Syn. = Prenanthes hieracifolia WILLD. , = Prenanthes
souvent marquées de rouge à la face inférieure et longues de 6-13
pulchra (L.) DC. ), Crépis (Crépide) élégant(e), Crépis (Crépide) joli(e) –
mm. Styles foncés : brun foncé à noirâtres .................... C. vesicaria Annuel à germination automnale (20-70 cm) – ASSEZ RARE (37 AC ; 18,
subsp. taraxacifolia (THUILL.) THELL. EX SCHINZ & R.KELLER 28, 36 AR ; 41 R ; 45 RRR) – Indigène, en limite nord-occidentale de son
 Akènes tronqués ou à bec très court (moins de 0,5 mm) ............ 6 aire de répartition archéophyte [carte]
 Juin à juillet –  Avril à octobre – Basophile – Mésoxérophile – +/-
Note : Attention, contrairement à ce qui peut être indiqué dans certains Pleine lumière – Eutrocline – Terrains vagues, anciennes carrières,
ouvrages, la pilosité de la face interne des bractées internes du capitule ballasts des voies ferrées, cultures, vignes et marges des pelouses
sont pubescentes pour C. vesicaria et C. biennis. calcaires (Caucalidion lappulae) – Eurasiatique sud-occidental (Europe
centrale et méridionale, SW-Asie, N-AfriqueLamb., naturalisé en
6. Fleurs ligulées à longueur ≥ 12 mm de long. Involucre à longueur ≥ 12
Amérique du Nord)
mm. Bractées internes de l’involucre pubescentes sur la face interne
(moitié terminale) : poils raides et appliqués (= plaqués) apparaissant, C. sancta (L.) BORNM., 1913 : (Syn. = Pterotheca nemausensis (GOUAN.)
en lumière rasante, comme des stries brillantes (forte loupe). Akènes CASS., = Lagoseris nemausensis M.Bieb. , = Pterotheca sancta (L.)
généralement à 13 côtes lisses, tronqués (= semblant être coupés ou C.Koch, = Lagoseris sancta subsp. nemausensis (GOUAN.) THELL. ), Crépis
racourcis) au sommet ou atténués en un bec court (moins de 1 mm) (Crépide) de Nîmes – Annuel à germination automnale (5-30 cm) –
et épais. Fleurs ligulées externes entièrement jaunes (à l’état frais). ASSEZ COMMUN (37 CC ; 41 C ; 18, 36 AC ; 45 AR ; 28 R) – Néoindigène, en
Styles jaunes .................................................................... C. biennis L. expansion depuis 1870 à partir du Berry notamment [carte]
 Fleurs ligulées plus courtes. Involucre long de 6-10 mm. Bractées  Avril à mai –  Février à juin – Neutrobasophile – Mésohydrique à
internes glabres sur leur face interne. Akènes ornés de 10(-12) côtes mésoxérophile – +/- Pleine lumière – Eutrocline – Talus et accotements
saillantes. ........................................................................................... 7 le long des routes, chemins, friches, voies ferrées, jardins, jachères et
bordures de cultures, vignes (Veronico agrestis-Euphorbion pepli) –

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

Eurasiatique méridional (SE-Europe, SW-Asie en cours de naturalisation Eurasiatique sud-occidental (Europe méridionale, S-centrale, SW-
vers le NWLamb.) AsieLamb., naturalisé en Amérique du Nord et du Sud, Australie)

Note : La validité de la subsp. nemausensis (Vill.) Babc. n’est plus C. vesicaria subsp. taraxacifolia (THUILL.) THELL. EX SCHINZ & R.KELLER,
confirmée dans son aire d’origine. 1914 : (Syn. = Barkhausia intybacea (BROT.) SPRENG. , = C. polymorpha
POURR., = C. praecox BALB., Syn. amb. = Barkhausia taraxacifolia
C. setosa HALLER F., 1797 : (Syn. = Barkhausia setosa (HALLER F.) DC.), (THUILL.) DC., = C. taraxacifolia THUILL. ), Crépis (Crépide) à feuilles de
Crépis (Crépide) hérissé(e) – Annuel à germination automnale (15-50 pissenlit – Annuel à germination automnale (20-70 cm) – ASSEZ COMMUN
cm) – TRES COMMUN (18, 37 CCC ; 28, 36, 41, 45 CC) – Eurynaturalisé (En (18, 36, 37 C ; 45 AC ; 28, 41 AR) – Indigène [carte]
expansion depuis un siècle, très rare au XIX s.) [carte]  Mai à Juin –  Avril à août – Neutrobasophile – Mésohydrique à
 Juillet à août –  Mai à novembre – Acidocline à basophile – mésoxérophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Friches, accotements
Mésoxérophile – Pleine lumière – Eutrocline – Abords des habitations, herbeux, bords des cultures, vignes, terrains perturbés et gazons des
jardins, friches, terrains vagues, gares, cultures, pâturages, talus et villages, prairies et pelouses (Arrhenatherion elatioris) – Européen
accotements, prairies et pelouses (Dauco carotae-Melilotion albi) – (Europe occidentale, méridionale et N-Afrique, MadèreLamb., naturalisé
en Amérique du Nord et du Sud)

CYANUS (ex CENTAUREA pour partie)

1. Involucre à long de 10-15 mm. Capitules nombreux (5-30). Plante / Mai à juin – Endémique française
annuelle. Fleurs bleu vif, rarement roses ou blanches. ......................... C. segetum HILL, 1762 : (Syn. = Centaurea cyanus L.), Bleuet, Centaurée
.................................................................................. C. segetum HILL bleuet – Annuel à germination automnale (20-100 cm) – ASSEZ COMMUN
 Involucre à longueur ≥ 15 mm. Capitules peu nombreux par tige 1- (18, 36 C ; 28, 41, 45 AC ; 37 AR) – MESSICOLE – Indigène archéophyte,
2(-5). Plante Vivace. Fleurs bleu vif à bleu violacé ............................. 2 souvent semé pour les jardins et les jachères fleuries [carte]
 Juin à septembre –  Avril à octobre – Neutrophile – Mésohydrique
2 Feuilles médianes et supérieures 8 fois plus longues que larges, à face – +/- Pleine lumière – Mésotrophile – Moissons (céréales et colza) et
supérieure luisante et presque glabre dès l’anthèse. Involucre jachères (Stellarietea mediae) – Méditerranéen devenu
terminal adulte long de 13 à 16 mm...................................................... cosmopoliteLamb., Fourn., importé depuis la Haute Antiquité, présent en
............................................................ C. lugdunensis (JORD.) FOURR. Eurasie, Amérique du Nord, et du Sud, Afrique et Australie)
 Feuilles médianes et supérieure moins de 8 x plus longues que
Note : Les souches sauvages du bleuet sont quasi exclusivement bleues.
larges, à face supérieure mate et souvent +/- aranéeuse à l’anthèse.
Des anomalies rarissimes de couleur (blanc ou rose) ne doivent être
Involucre terminal adulte long de 15 à 23 mm ................................... 3
notées par précaution. A l'inverse, la gamme de couleurs horticoles est
très variée : bleu (clair à nuit), rose, blanc, pourpre, presque noir. Le
3. Bractées involucrales médianes à bordure et franges noirâtres +/- capitule des souches sauvages est très peu fourni en fleurs qui sont
soudées (étroitement triangulaires). Feuilles médianes et disposées sur un seul rang, tandis qu’elles sont densément fournies et sur
supérieures à ailes larges de 3-6 mm au niveau de l’insertion .............. plusieurs rangs pour les cultivars.
......................................................................... C. montanus (L.) HILL
 Bractées involucrales médianes à bordure et franges brunes libres C. semidecurrens (JORD.) HOLUB, 1973 : (Cit. amb. = Centaurea
(filiformes). Feuilles médianes et supérieures à ailes larges de 2-4 lugdunensis JORD. , = Centaurea triumfetti subsp. lugdunensis (JORD.)
mm au niveau de l’insertion ........... C. semidecurrens (JORD.) HOLUB DOSTAL, = Centaurea triumfetti ALL. ) – EXTREMEMENT RARE (18 RR ; 28, 36,
37, 41, 45 Abs) – PROTECTION REGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN
DANGER CRITIQUE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, populations
C. montanus (L.) HILL, 1768 : (Syn. = Centaurea montana L.) Centaurée
isolées au-delà de la limite septentrionale de son aire [carte]
des montagnes, Bleuet des montagnes, – Vivace (20-60 cm) –
/ Mai à juin – Neutrophile – Mésoxérophile – +/- Pleine lumière –
Planté/cultivé dans nos régions, peut être confondu avec la suivante
Oligotrocline – Pelouses en lisières et allées des bois (chênaies-
 Mai à septembre – Neutrobasophile – Mésohydrique – Montagnes
charmaies calcicoles) (Geranion sanguinei, Mesobromion erecti) –
d’Europe médiane, naturalisé en Amérique du Nord
Ouest-méditerranéen
C. lugdunensis (JORD.) FOURR., 1847 : Centaurée de Lyon, Centaurée de
Trionfetti – Non confirmé, longtemps cité à la place de C. semidecurrens

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

DITTRICHIA
Accidentel : D. viscosa (L.) Greuter

D. graveolens GREUTER, 1973 : (Syn. = Inula graveolens (L.) DESF. , = Cupularia graveolens (L.) GODR. & GREN. , = Pulicaria graveolens (L.) NYMAM, = Solidago
graveolens (L.) LAM. ), Inule fétide, Inule odorante – Annuel à germination printanière et estivale (10-60 cm) – ASSEZ RARE (37, 41 AC ; 36, 45 AR ; 18 R ; 28
RR) – Indigène, en limite nord-orientale de son aire de répartition [carte]
 Août à octobre –  Mai à novembre – Neutroacidophile – +/- psammophile – Hygrocline – Eutrocline – Pleine lumière – Accotements routiers, terrains
vagues, friches, grèves exondées de la Loire, chemins et jadis cultures (Chenopodion rubri, Sisymbrietea officinalis – Eurasiatique sud-occidental (introduit
en Amérique du Nord en 1930 et naturalisé en Australie, Afrique du Sud, Inde)

DORONICUM
Planté/cultivé : D. austriacum Jacq.

1. Feuilles basilaires à limbe jamais cordé à la base, assez brusquement observer avant la floraison). Tige avec des poils courts glanduleux
atténué ( ) en pétiole. Capitules généralement solitaires, mêlés de longs poils non glanduleux. Pétiole des feuilles basales
rarement par 2-3, atteignant 5 cm de diamètre. Feuilles caulinaires, densément et velu avec des longs poils (> 1 mm) et flexueux.
peu nombreuses (1-5) à limbe progressivement rétréci en pétiole à Capitules par (1-)2-6(-15), de moins de 4,5 cm de diamètre ...............
sessiles semi-embrassantes. Tige pourvue seulement de poils courts ..............................................................................D. pardalianche L.
glanduleux .......................................................... D. plantagineum L.
 Feuilles basilaires à limbe cordé ou tronqué ( → ) à la base, D. pardalianche L., 1753 : (Syn. = D. cordatum LAM. ), Doronic à feuilles
cordées, Doronic à feuilles en cœur – Vivace traçant (30-90 cm) – NON
non ou très courtement atténué en pétiole ....................................... 2
REVU RECEMMEN (45 RRR ; 18, 28, 36, 37, 41 Abs) – Sténonaturalisé
(indigène peu probable)
2. Feuilles basilaires à limbe tronqué ou cordé ( → ) à la base à / Mai à juillet – Neutroacidocline – Mésohydrique – Demi-ombre –
sinus (= échancrures) largement ouvert, à lobes basaux assez Eutrocline – Chênaies-charmaies – Européen occidental (introduit en
distants, souvent densément velues. Feuilles caulinaires nombreuses Amérique du Nord)
(4-10), les moyennes embrassantes, sessiles ou rétrécies en pétiole
ailé (souvent en forme de violon et à oreillettes entourant la tige à
D. plantagineum L., 1753 : (Syn. = D. emarginatum LE GRAND EX

la base). Tige avec des poils courts glanduleux et généralement H.J.COSTE, SYN. AMB. = D. willdenowii (ROUY) A.W.HILL.), Doronic à feuilles
mêlés de quelques longs poils non glanduleux. Pétiole des feuilles de plantain, Doronic faux plantain, Doronic plantain – Vivace traçant
basales avec peu ou pas de longs poils (> 1 mm) et flexueux. 1-3 (-7) (40-80 cm) – TRES RARE (28 AR ; 36 RR ; 37, 41, 45 RRR ; 18 Abs) –
capitules par individu, et atteignant ou dépassant 4,5 cm de PROTECTION REGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (VULNERABLE) – ESPECE
DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène archéophyte (28, 36, 37, 41, 45) a été
diamètre .............................................. D. xexcelsum (N.E.BR.) STACE
également souvent planté anciennement, +/- naturalisé ici ou là
 Feuilles basilaires à limbe cordé ( ) à la base, à sinus profond et rendant difficile la distinction entre les populations indigènes et
très étroit, à lobes basaux qui se touchent ou presque (caractère à

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

subspontanées), en limite orientale de son aire de répartition. / Avril à juillet – Chênaies-charmaies, abords des jardins – Origine
Subspontané (28) [carte] horticole
 Avril à mai –  Mars à juillet – Neutrobasophile – Mésohydrique –
+/- Pleine lumière à demi-ombre – Mésotrophile – Boisements Note : Stace distingue les deux hybrides sur les critères suivants :
(chênaies-charmaies) et leurs lisières, haies – Européen occidental D. xexcelsum D. xwilldenowii.
(introduit en Amérique du Nord) Feuilles basales aiguës, Feuilles basales obtuses, arrondies à
superficiellement cordées avec tronquées avec des dents moins
D. xexcelsum (N.E.BR.) STACE, 1991 : (Cit. amb. = D. xwilldenowii)
des dents proéminentes de plus proéminentes de moins de 2 mm.
Doronic de Willdenow – Vivace (25-90 cm) – TRES RARE – Subspontané à
de 2 mm.
naturalisé, d’abord décrit des bords de la Creuse (Le Grand & Boreau)
et également présent dans le nord ouest de la France (Rouy)

ECHINOPS

1. Corolles bleu pâle ou blanchâtres. Sommet de la tige pubescent- E ritro L., 1753 : Azurite, Oursin bleu – Vivace (10-40 cm) –
glanduleux. Akènes couronnés d’une cupule (= petite couronne Planté/cultivé, subspontané historique
écailleuse) de poils longuement soudés ; Feuilles inférieures  Juin à août –  Juin à octobre – Xérophile – Basophile – A proximité
pennatipartites à pennatilobées (segments primaires larges de 8-25 des jardins – Européen Sud-médian, introduit en Amérique du Nord
mm à la base)................................................. E. sphaerocephalus L.
E. sphaerocephalus L., 1753 : Echinops à tête ronde, Oursin à têtes
 Corolles d’un bleu pâle à franc. Sommet de la tige cotonneux, non
rondes – Vivace (60-200 cm) – Planté/cultivé, rarement subspontané
glanduleux. Akènes surmontés d’une cupule de poils soudés
 Juillet à septembre –  Juillet à octobre – A proximité des jardins –
seulement à la base. Feuilles inférieures pennatiséquées à segments
Eurasiatique médian (Europe méridionale et centrale, Asie
primaires larges de 3-7 mm à leur base. Taille normalement < 50 cm
occidentaleLamb., naturalisé en Amérique du Nord)
de haut ................................................................................. E. ritro L.
subsp. sphaerocephalus : seule sous-espèce présente en France
Note : Les Echinops plantés ou subspontanés sont à noter avec prudence.
Ils peuvent correspondre à d’autres espèces très proches : E. exaltatus
Schrad. et E. Bannaticus Schrad.

ERIGERON (inclus CONYZA)


Subspontané : E. karvinskianus DC.

1. Capitules de 3-6(-8) mm de diamètre, non rosés, disposés en longue panicule spiciforme (= en forme d’épi) mêlée de feuilles. Fleurs ligulées toujours très
courtes parfois à peine visibles, longues de moins de 1,5 mm. Akènes à aigrette blanchâtre ............................................................................ (Conyza) - 2
 Capitules de 6-20 mm de diamètre, rosés, solitaires ou par 3-5 en corymbe. Fleurs ligulées plus longues blanches ou mauves linéaires, longues et
bien visibles. Akènes à aigrette roussâtre ou blanches ......................................................................................................................................................... 6

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

2. Feuilles caulinaires inférieures pennatipartites, à rachis large de 1 à 3 4. Inflorescence peu fournie à axe principal souvent dépassé par les
mm. Feuilles supérieures linéaires ne dépassant pas 1,5 mm de rameaux sous-jacents non ou peu ramifiés : sommet de la plante
largeur. Inflorescence étroite et large de 3 à 6 cm ................................ fructifié au moment de la floraison des rameaux secondaires et
.................................................................................E. blakei CABRERA formant un cratère. Diamètre des involucres de 3,5-5 mm à la
 Feuilles caulinaires inférieures entières, dentées à pennatifides, à floraison, de plus de 5 mm à maturité. En général plus de 16 fleurs
rachis large de 4 à 10 mm. Feuilles supérieures lancéolées dépassant hermaphrodites. Bractées de l’involucre +/- pourprées au sommet.
2 mm de largeur. Inflorescence généralement plus large .................. 3 Feuilles caulinaires (= insérées sur la tige) supérieures linéaires
( ) à une seule nervure ...................... E. bonariensis L.
3. Feuilles couvertes sur les deux faces d’une pilosité dense et rase.  Inflorescence terminant l’axe principal restant au dessus des
Bractées de l’involucre +/- hérissées (= couvert de poils raides). autres capitules : ensemble de l’inflorescence allongé, pyramidal, ou
rarement presque en corymbe. Diamètre des involucres plus petits,
Fleurs périphériques à limbe peu visible à l’oeil nu ........................... 4
contenant en général moins de 16 fleurs hermaphrodites. Bractées
 Feuilles à poils très espacés, à marges longuement ciliées (= à
de l’involucre pâles au sommet, pouvant être vrillées en hélice au
poils dressés disposés sur un rang à leur base. Bractées de l’involucre
sommet. Feuilles caulinaires élargies vers le milieu, à nervures
glabres ou à poils épars. Fleurs périphériques à limbe bien visible à
secondaires visibles........................................... E. sumatrensis RETZ.
l’oeil nu............................................................................................... 5

5. Fleurs périphériques à languette blanche bien visible (dépassant le bisannuelle. Tige dressée, entièrement herbacée, vivant sur le sol,
capitude de 0,3-1 mm) quand la floraison est maximum. Feuilles haute de 30-100 cm. Feuilles de la base et de la partie inférieure de la
caulinaires à limbe longuement cilié sur plus de la moitié de sa tige grossièrement dentées ( ) ................. E. annuus (L.) DESF.
longueur. Akènes uniformément ocre pâle à gris-brun. Fleurs a. Feuilles pour la plupart à limbe ovale, obovale ou ovale-lancéolé
tubulées avec corolle à 4 lobes (à confirmer) .......... E. canadensis L.
 Fleurs périphériques filiformes, peu ou pas visibles sans limbe ( → → ), fortement et grossièrement denté
développé (< 0,3 mm de large). Feuilles caulinaires à longs cils ( ). Fleurs ligulées périphériques généralement bleutée, plus
localisés dans le tiers inférieurs et au-delà, marges portant des poils rarement blanches, longues de 7-9(-10) mm. ............ subsp. annuus
raides, courts et arqués. Feuilles inférieures à dents ou lobes assez b. Feuilles de la base et de la partie inférieure de la tige à limbe
larges. Tige à côtes saillantes localement hérissées de soies (= poils
obovale-lancéolé ou lancéolé( → ), grossièrement
allongés) très raides. Akènes ocre pâle à nervures rougeâtres à
chaque extrémité. Fleurs tubulées avec corolle à 5 lobes (à denté ( ) ou parfois presque entier ( ). Feuilles
confirmer) ..........................................E. floribundus (KUNTH) SCH.BIP. caulinaires (= insérées sur la tige) moyennes et supérieures à limbe
lancéolé ( ), faiblement denté ou entier
6. Fleurs ligulées dressées, peu visibles, à peine plus longues que les ( → ). Fleurs ligulées périphériques généralement
fleurs tubulées du centre, mauves, rarement blanches. Plante blanches, plus rarement bleutées, longues de 6-7(-9) mm .................
annuelle ou bisannuelle. Tiges dressées ou peu ramifiées. Feuilles .............. subsp. septentrionalis (FERNALD & WIEGAND) WAGENITZ
basales entières ( ) .................................................... E. acris L.
a. Feuilles glabres ou presque sur les faces, ciliées au bord. Tiges
E. acris L., 1753 : (Cit. anc. = E. acer L. ), Erigéron âcre, Vergerette âcre –
généralement glabres.................. subsp. angulosus (GAUDIN) VACC.
(Bis-)annuel (10-50 cm) – RARE (18 AC ; 28 AR ; 36, 37 R ; 45 RR ; 41
b. Feuilles velues sur les faces et ondulées. Tiges velues sur les RRR) – Indigène [carte]
angles ............................................................................................. c, d  Juillet à octobre –  Mai à novembre – Basophile – +/-
psammophile – Mésoxérophile – Pleine lumière – Oligotrophile –
c. Feuilles sans pousses stériles ou très courtes à l'aisselle. Tige Pelouses perturbées, talus, friches, anciennes carrières, ballasts des
généralement verte +/- marquée de rouge. Rosette basale visible à voies ferrées (Mesobromion erecti, Trifolion medii) – Eurasiatique
la floraison ...................................................................... subsp. acris tempéré (Europe, Asie tempérée, N-AfriqueLamb.)
d. Feuilles tordues, munies de jeunes pousses stériles à l’aisselle. subsp. angulosus (GAUDIN) VACC., 1909 : Peu probable
Rosette basale desséchée à la floraison ................................................ subsp. serotinus (Weihe ex Rchb.) Greuter, 2003 : à étudier
...................................... subsp. serotinus (WEIHE EX RCHB.) GREUTER subsp. acris : à étudier
 Fleurs ligulées étalées, bien visibles, dépassant de beaucoup les
fleurs tubulées, entièrement blanches ou un peu bleutées. Plante

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

E. annuus (L.) DESF., 1804 : (Syn. = Aster annuus L. , = Stenactis annua (18, 36, 37, 41, 45 CCC ; 28 CC) – INVASIVE POTENTIELLE – Eurynaturalisé
[carte]
(L.) CASS. EX LESS.), Erigéron annuel, Vergerette annuelle – (Bis-)annuel
 Juin à octobre –  Juin à novembre – Neutrocline à large amplitude
(30-130 cm) – COMMUN (18 CC ; 41 C ; 36, 37, 45 AC ; 28 RR) – INVASIVE
– +/- psammophile – Hygrocline à xérophile – Pleine lumière – Large
POTENTIELLE – Eurynaturalisé [carte]
amplitude trophique – Cultures, friches, talus et accotements, terrains
 Juin à septembre –  Mai à novembre – Neutrocline à large
vagues, carrières, gares et zones urbaines (Sisymbrietea officinalis) –
amplitude – Mésohydrique – +/- Pleine lumière – Eutrophile – Terrains
Amérique du Nord devenu cosmopolite des régions tempérées
vagues, friches, jardins, bords des chemins, berges et grèves des
(naturalisé en Amérique du Sud, Afrique, Australie et Eurasie)
rivières (Artemisietea vulgaris) – Amérique du Nord
subsp. annuus : Erigéron annuel, Vergerette annuelle (60-130 cm) E. floribundus (KUNTH) SCH.BIP., 1865 : (SYN. = Conyza floribunda KUNTH, =
– à étudier Conyza naudinii BONNET, = E. naudinii (BONNET) P.FOURN.), Vergerette à
subsp. septentrionalis (FERNALD & WIEGAND) WAGENITZ, 1965 : nombreuses fleurs, Vergerette fleurie – Annuel (30-120→200 cm) –
Vergerette du Nord, Vergerette septentrionale (40-90 cm) – à étudier EXTREMEMENT RARE (37 RR ; 36 , 45 RRR ; 18, 28, 41 Abs) –
Sténonaturalisé, mal connu en raison de sa ressemblance avec E.
E. blakei CABRERA, 1941 : Vergerette de Blake – Annuel (20-80 cm) – canadensis [carte]
EXTREMEMENT RARE (45 RRR ; 18, 28, 36, 37, 41 Abs) – Accidentel / Juin à octobre – Neutroacidocline (à confirmer) – Mésohydrique
/ Août à octobre – Amérique du Sud (naturalisé dans le sud de la – +/- psammophile – Amérique du Sud (naturalisé en Amérique
France) centrale, du Nord, Eurasie, Australie et Afrique)
E. bonariensis L., 1753 : (Syn. = Conyza bonariensis (L.) CRONQ. = E. E. sumatrensis RETZ., 1810 : (Syn. = Conyza sumatrensis (RETZ.) E.WALKER,
crispus POURR. ), Vergerette de Buenos Aires, Vergerette d’Argentine – = Conyza albida WILLD. EX SPRENG. , = Conyza ambigua DC. ), Vergerette
Annuel (20-100 cm) – Accidentel – EXTREMEMENT RARE (36 RRR ; 18, 28, de Sumatra, Vergerette de Naudin, Vergerette élevée – Annuel (30-
37, 41, 45 Abs) 120→200 cm) – COMMUN (37 CC ; 36, 41 C ; 18, 28 AC ; 45 AR) – INVASIVE
/ Juin à octobre – Mésotrophile – Bord de route, friches, milieux POTENTIELLE – Eurynaturalisé [carte]
rudéraux – Amérique du Sud (naturalisé en Amérique du Nord et  Juin à octobre –  Juin à novembre – Neutrocline à large amplitude
Australie) – +/- psammophile – Mésoxérophile – Pleine lumière – Cultures,
E. canadensis L., 1753 : (Syn. = Conyza canadensis (L.) CRONQ.), friches, talus et accotements, terrains vagues, carrières, gares et zones
urbaines (Sisymbrietea officinalis) – Amérique du SudLamb
Vergerette du Canada – Annuel (10-130 cm) – EXTREMEMENT COMMUN

EUPATORIUM

- Plante vivace de grande taille (généralement > 1 m), formant souvent de grosses touffes. Feuilles courtement pétiolées, ordinairement à 3-5 segments
lancéolés-acuminés ( et ), fortement dentés ( ).

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

E. cannabinum L., 1753 : Eupatoire chanvrine, Eupatoire à feuilles de chanvre – Vivace traçant à stolons (80-150 cm)– EXTREMEMENT COMMUN (18, 36, 37, 41
CCC ; 28, 45 CC) – Indigène [carte]
 Juillet à octobre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude – Hygrocline à hygrophile – +/- Pleine lumière – Large amplitude trophique –
Végétations à hautes herbes des berges des rivières et des plans d’eau, prairies abandonnées, fossés, lisières forestières, layons et forêts alluviales, friches
(Filipendulo ulmariae-convolvuletea sepium) – Eurasiatique occidental (Europe, Asie occidentale et médiane, N-AfriqueLamb., +/- naturalisé en Amérique du
Nord)
subsp. cannabinum : seule sous-espèce présente en Centre-Val de Loire (et en France continentale)

FILAGO (inclus LOGFIA)

1. Bractées de l'involucre terminées par une arête (= longue pointe raide) bractéales (1-5) situées à la base des glomérules les dépassant un
et ne s'étalant pas en étoile à maturité. Capitules : 8-30 par peu. Feuilles caulinaires se rétrécissant vers la base. Glomérules à (5-
glomérule ........................................................................................... 2 )10-20(-25) capitules ........................................................................... 3
 Bractées de l'involucre non terminées par une arête et s'étalant
en étoile à maturité. Capitules : 2-7 par glomérule ............................ 4 3. 2-5 feuilles bractéales aussi longues ou dépassant les glomérules.
Bractées de l'involucre à arête jaunâtre et +/- arquée. Plante
2. Capitules cylindriques à angles peu ou non marqués (5 bractées couverte d'un feutrage blanchâtre .......................... F. pyramidata L.
extérieures peu carénées). Feuilles bractéales ne dépassant pas, ni  (0-)1-2 feuilles bractéales aussi longues ou dépassant les
égalant les glomérules. Feuilles caulinaires à largeur la plus grande glomérules. Bractées de l'involucre à arête droite et purpurine avant
vers la base. Glomérules à 15-40 capitules. Plante couverte d'un la floraison devenant jaunâtre. Plante couverte d'un feutrage blanc
feutrage blanc grisâtre. Bractées de l'involucre à arête jaunâtre et jaunâtre ou verdâtre ..............................................F. lutescens JORD.
dressée ...................................................................... F. germanica L.
 Capitules de forme pyramidale à 5 angles nettement marqués
(forme en étoile vue du dessus, bien visible à l’œil nu). Feuilles

Note : Attention à F. germanica qui peut correspondre dans certains


ouvrages anciens à F. pyramidata. 5. Bractées externes de l'involucre tomenteuses (= couverts de poils
souples et bouclés et entrecroisés à la manière d’un feutre) jusqu'au
4. Glomérules dépassés longuement par les feuilles bractéales situées à sommet. Bractées internes velues. Capitules peu anguleux, seuls ou
leur base. Feuilles caulinaires linéaires-subulées ( et
en groupes disposés le long du rameau ......................... F. arvensis L.
), rétrécies à la base .......................................................  Bractées externes de l'involucre non tomenteuses dans leur 1/3
....................................................... Logfia gallica (L.) COSS. & GERM. supérieur. Bractées internes fines et glabres. Capitules à 5 angles
 Glomérules non dépassés par les feuilles situées à leur base. marqués, seuls ou plusieurs terminaux et à l’aisselle des rameaux.
Feuilles caulinaires linéaires ou lancéolées ( ou Plante à ramifications généralement dichotomiques ............................
), à peine rétrécies à la base............................................ 5 ........................................................... Logfia minima (SM.) DUMORT.

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

feuilles spatulées, Cotonnière spatulée – Annuel (10-30 cm) – ASSEZ RARE


F. arvensis L., 1753 : (Syn. = Logfia arvensis (L.) HOLUB, = Gnaphalium (18 AC ; 45, 36 AR ; 28 R ; 41 RR ; 37 RRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013
arvense (L.) SCOP. , = Logfia montana (L.) Dum. ), Cotonnière des (QUASI MENACE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – MESSICOLE – Indigène
champs, Gnaphale des champs – Annuel (15-30 cm) – EXTREMEMENT RARE [carte]
(18, 45 RR ; 28, 37, 41 RRR ; 36 NRR) – MESSICOLE – Indigène [carte] / Mai à septembre (- octobre) – Neutrobasophile – Xérophile –
/ Juillet à octobre – Neutroacidophile – Psammophile – Xérophile – Pleine lumière – Oligotrocline – Chemins, pelouses perturbées,
Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses à orpins, bancs de sables, anciennes carrières, cultures, friches (Centaurio-Blackstonion
friches, jadis cultures et jachères (Thero-Airion, Scleranthion annui) – perfoliatae, Thero-Airion) – Eurasiatique sud-occidental (Europe
Eurasiatique (Europe (sauf N), Asie occidentale et centrale, N- méridionale et S-occidentale, SW-Asie, N-Afrique, MacaronésieLamb.,
AfriqueLamb., naturalisé en Amérique du Nord) introduit en Amérique du Nord (1935) et en Australie)

F. germanica L., 1763 : (Syn. = F. vulgaris LAM., = F. canescens JORD. ), Logfia gallica (L.) COSS. & GERM., 1843 : (Syn. = F. gallica L., =
Cotonnière commune, Cotonnière d'Allemagne – Annuel (10-40 cm) – Gnaphalium gallicum L. , = Logfia subulata Cass. ), Cotonnière de
COMMUN (37 CC ; 18, 36, 41, 45 C ; 28 AR) – Indigène [carte] France – Annuel (10-30 cm) – TRES RARE (36, 37 R ; 45 RR ; 18, 28, 41
 Juillet à septembre –  Toute l’année – Neutroacidophile – RRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER) – ESPECE DETERMINANTE
Mésoxérophile – +/- psammophile – Pleine lumière – Mésotrophile – ZNIEFF – MESSICOLE – Indigène [carte]
Cultures, friches, terrains vagues, chemins, pelouses (Scleranthion  Juin à septembre –  Juin à octobre – Neutroacidophile –
annui, Thero-Airion) – Eurasiatique sud-occidental (Europe (sauf N), Psammophile – Xérophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Friches,
SW-Asie, N-Afrique, CanariesLamb., naturalisé en Amérique du Nord pelouses, landes à bruyères, chemins, anciennes carrières et jadis
(1739)) cultures (Thero-Airion, Scleranthion annui) – Méditerranéen atlantique
(et Asie mineure, N-Afrique, MacaronésieLamb, naturalisé en Australie,
F. lutescens JORD., 1846 : (Syn. = F. apiculata G.E.SM. EX BAB., = F. Amérique du Nord (introduit en 1883) et du Sud)
germanica subsp. lutescens (Jord.) Masclans), Cotonnière jaunâtre,
Cotonnière jaune – Annuel (10-40 cm) – Fréquence à étudier, semble Logfia minima (SM.) DUMORT., 1807 : (Syn. = Filago minima (SM.) PERS.,
assez rare – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – MESSICOLE – Indigène [carte] = Gnaphalium minimum SM. ), Cotonnière naine, Gnaphale nain –
/ Juillet à septembre – Acidocline à acidophile – +/- psammophile – Annuel (5-20 cm) – ASSEZ RARE (18, 36 AC ; 37, 41, 45 AR ; 28 RR) –
Mésoxérophile – Pleine lumière – Oligotrocline – Cultures, chemins, Indigène [carte]
friches (Scleranthion annui, Thero-Airion) – Méditerranéen-atlantique  Mai à septembre –  Mai à octobre – Neutroacidophile –
(Europe S-occidentale et méridionale, Asie mineureLamb.) Psammophile – Xérophile – Pleine lumière – Oligotrocline – Talus,
pelouses, chemins, anciennes carrières, cultures et friches (Thero-
subsp. lutescens : seule sous-espèce présente en France
Airion, Scleranthion annui) – Européen (Europe (sauf N), Asie mineure,
F. pyramidata L., 1753 : (Syn. = F. spathulata C.PRESL, = Gnaphalium N-Afrique, MacaronésieLamb., naturalisé en Amérique du Nord (introduit
spathulatum (C.PRESL.) BONNIER & LAYENS, Cit. amb. = F. germanica, = en 1878))
Gnaphalium germanicum), Cotonnière pyramidale, Cotonnière à

GALATELLA (ex ASTER pour partie)


Planté/cultivé, subspontané historique : G. sedifolia (L.) Greuter (Syn. = A. sedifolius L.)

G. linosyris (L.) RCHB.F., 1854 : (Syn. = Aster linosyris (L.) BERNH., = Chrysocoma linosyris L. , = Linosyris vulgaris CASS. EX LESS. ), Aster linosyris, Aster à feuilles
d'Osyris – Vivace traçant (20-60 cm) – TRES RARE (18 AR ; 36 R ; 45 RRR ; 28, 37 NRR ; 41 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (QUASI MENACE) – ESPECE
DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, proche de la limite nord-occidentale de son aire [carte]
/ Août à octobre –  Mai à octobre (observation difficile à l’état végétatif) – Basophile – Xérophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses sèches
à fraîches et ourlets associés, lisières et allées forestières, prairies humides à Molinie (Xerobromion erecti, Geranion sanguinei) – Européen Sud-médian
(méridional. et médian, Caucase, N-Afrique Lamb.)
var. linosyris : seule variété présente en Centre-Val de Loire
- Tige normalement dressée (sauf si pâturée) et plante haute pouvant atteindre 1 m de haut. Tige couverte de très nombreuses feuilles linéaires à une seule
nervure (semblable à des aiguilles de conifères). Anthères non prolongées par deux appendices filiformes.

GALINSOGA
. Rameaux un peu velus, à poils +/- apprimés. Paillettes (= petites écailles translucides) du réceptacle trifides à trilobés . Écailles de l’aigrette des akènes non
terminées en arête .................................................................................................................................................................................... G. parviflora CAV.
 Rameaux très velus vers le sommet, à poils étalés. Paillettes du réceptacle lancéolées ( ), entières ou denticulées ( - ) ou
3 lobes à sinus peu profonds. Écailles de l’aigrette, au moins certaines, terminées par une arête....................................... G. quadriradiata RUIZ & PAV.

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

/ Juin à octobre (novembre) – Neutroacidocline – Mésohydrique –


+/- psammophile – +/- Pleine lumière – Eutrophile (Chenopodietalia
albi, Sisymbrietea officinalis) – Néotropical d’Amérique centrale et du
Sud (natif de Mexico) devenant cosmopoliteLamb., (naturalisé «
mauvaise herbe » en Amérique du Nord, introduit en Australie, Asie et
Afrique)
G. quadriradiata RUIZ & PAV., 1798 : (Syn. = G. ciliata (RAF.) S.F.BLAKE,
= G. aristulata E.P.BICKN), Galinsoga cilié, Galinsoga velu – Annuel à
germnation printanière ou estivale (20-60 cm) – ASSEZ RARE (37 AC ; 28,
36, 41, 45 AR ; 18 R) – Sténonaturalisé [carte]
/ Juin à octobre (novembre) – Neutrocline à large amplitude –
Hygrocline à Mésoxérophile – +/- psammophile – +/- Pleine lumière –
Eutrophile – Bourgs, abords des habitations, friches, grèves des cours
d’eau, cultures, terrains vagues, jardins potagers, pieds des murs
(Chenopodietalia albi, Sisymbrietea officinalis) – Amérique du Sud
devenu cosmopoliteLamb. (naturalisé « mauvaise herbe » en Amérique
du Nord, naturalisé en Australie, Inde et Asie du Sud-Est)
G. parviflora CAV., 1795 : Galinsoga à petites fleurs, Galinsoga glabre –
Annuel à germnation printanière ou estivale (20-60 cm) – EXTREMEMENT
RARE (37, 45 RRR ; 18, 28, 36, 41 Abs) – Accidentel [carte]

GLEBIONIS
Subspontané : G. coronaria (L.) Cass. ex Spach (Syn. = Chrysanthemum coronarium L., = Pinardia coronaria (L.) Less.)

G. segetum (L.) FOURR., 1869 : (Syn. = Chrysanthemum segetum L., = Pyrethrum segetum (L.) MOENCH), Chrysanthème des moissons, Chrysanthème des
blés – Annuel (30-60 cm) – TRÈS RARE (28 AR ; 37 R ; 41 RR ; 36, 45 RRR ; 18 NRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (VULNERABLE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF –
MESSICOLE – Indigène archéophyte, en limite orientale de son aire de répartition [carte]
 (mai-) Juin à septembre – Neutroacidophile – Mésohydrique – +/- psammophile – +/- Pleine lumière – Mésotrophile – Moissons, jachères et friches
post-culturales (Stellarietea mediae) – Eurasiatique sud-occidental (Europe, SW-Asie ponctuellement, N-Afrique, Macaronésie, Méditerranéen oriental
devenu eurasiatique et cosmopoliteFourn., naturalisé en Amérique du Nord, Nouvelle- Zélande, Afrique du Sud)

GNAPHALIUM (inclus GAMOCHAETA et ex OMALOTHECA)


1. Capitules ou groupes de capitules sous-tendus par une longue bractée (au moins à la base de l’inflorescence). Inflorescence en longue panicule
spiciforme. Plantes annuelles ou vivaces............................................................................................................................................................................... 2
 Capitules disposés en glomérules terminaux. Inflorescence en corymbe. Plantes annuelles sans rejets stériles .............................................................. 3

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

2. Plante vivace émettant des rejets stériles courts et très feuillés ; faux – Annuel (10-60 cm) – EXTREMEMENT RARE (37, 41 RRR ; 18, 28, 36,
Bractées de l'involucre grisâtres devenant brunâtres à maturité. 45 Abs) – Accidentel, en cours de naturalisation [carte]
Akènes mûrs de plus de 1 mm de long ..................... G. sylvaticum L.  Mai à juillet –  Avril à juillet – Psammophile – Neutrobasophile –
 Plante annuelle sans rejets stériles à la base. Feuilles basales Mésoxérophile – Eutrophile – Vignes et cultures – Amérique du Nord
disparues à la floraison. Akènes mûrs de moins de 0,7 mm de long .... et du Sud
.........................................Gamochaeta antillanum (URB.) ANDERB. G. sylvaticum L., 1753 : (Syn. = Omalotheca. sylvatica (L.) SCH.BIP. &
F.W.SCHULTZ), Gnaphale des bois, Gnaphale des forêts – Vivace (10-80
3. Glomérules de capitules entourés de feuilles qui les dépassent en cm) – TRES RARE (45 R ; 28, 41 RR ; 18, 36 RRR ; 37 NRR) – LISTE ROUGE
longueur. Capitules longs de moins de 4 mm .......... G. uliginosum L. REGIONALE 2013 (EN DANGER) – Indigène (28, 37, 41, 45), accidentel (36),
 Glomérules non entourés de feuilles, ou alors très courtes. accidentel historique (18) [carte]
Capitules longs de plus de 4 mm. Involucre jaunâtre ............................  Juillet à septembre –  Avril à septembre – Acidocline –
.....................................................................................LAPHANGIUM Mésohydrique – +/- Pleine lumière – Oligotrocline – Clairières, allées et
lisières forestières (chênaies et hêtraies acidophiles), landes à bruyères
ou à genêts (Epilobietea angustifolii) – Circumboréal (Europe, Asie
Gamochaeta antillanum (URB.) ANDERB., 1991 : (SYN. = G. subfalcata occidentale (Caucase, Iran, Sibérie), Canada orientalLamb.)
(CABRERA) CABRERA, Syn. ? = G. falcata (LAM.) CABRERA), Cotonnière en

G. uliginosum L., 1753 : (Syn. = Filaginella uliginosa (L.) OPIZ), Gnaphale des fanges, Gnaphale des marais, Gnaphale des mares, Cotonnière des fanges –
Annuel à germination printanière ou estivale (5-20 cm) – TRES COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45 CC) – Indigène [carte]
 Juin à octobre –  Toute l’année – Basocline à acidophile – +/- psammophile – Hygrocline à hygrophile – +/- Pleine lumière – Mésotrophile à large
amplitude – Végétations amphibies des berges et grèves exondées des rivières, plans d’eau, étangs et mares, cultures, friches, ornières des chemins
(Isoeto durieui-juncetea bufonii, Bidentetea tripartitae) – Eurasiatique tempéré, naturalisé en Amérique du Nord

HELIANTHUS
1. Plante annuelle. Réceptacle plan ou presque. Diamètre des capitules lancéolées à ovales-lancéolées, larges de 2-4 mm. Feuilles opposées
grand (6-)15-40 cm. Bractées de l’involucre ovales-oblongues, larges ou alternes jamais cordées. Tige velue. Anthères marron sombre à
de 5-8 mm. Feuilles alternes, +/- cordées à la base. Tige hérissée de noires. ................................................................................................ 2
poils raides ..................................................................... H. annuus L.
a. Plusieurs capitules de taille similaire, de moins de 5 mm de 2. Rhizomes produisant ou non des tubercules (en automne). Bractées
largeur. Réceptacle bombé ............................................. var. annuus de l’involucre lancéolées, régulières, +/- étalées, au moins aussi
b. Capitule terminal de grande taille (8-40 cm), rarement longues que le diamètre de l’involucre. Fleurs tubulées jaune orangé.
accompagné de capitules secondaires de petite taille. Réceptacle Feuilles opposées ou alternes, peu allongées moins de 3 fois aussi
plan......................................... var. macrocephalus (DC.) COCKERELL longues que larges) à limbe fortement denté. Pétiole long de 1-4 cm.
 Plantes vivaces stolonifères. Réceptacle en creux. Diamètre des Akènes longs de 5-7 mm. Floraison seulement automnale ..................
capitules n’excédant pas 10 cm de diamètre. Bractées de l’involucre ................................................................................... H. tuberosus L.

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

 Rhizomes jamais tubérisés (sauf au collet). Bractées de l’involucre, Helianthus vivaces américains (Groupe) :
appliquées, irrégulières et plus courtes que le diamètre de
l’involucre. Fleurs tubulées marron-pourpre au moins au sommet, H. xlaetiflorus PERS, 1807 : (H. pauciflorus x H. tuberosus), Soleil à belles
plus rarement jaunes. Feuilles alternes ou opposées peu à pas fleurs – Vivace traçant (1-2 m) – Planté/cultivé, subspontané avec une
dentées, plus de trois aussi longues que larges. Pétiole court 1(-5) capacité de naturalisation à suivre
cm. Akènes longs de 4-5 mm. Floraison estivale et automnale ......... 3  Juillet à octobre –  toute l’année – Abords des habitations, friches
(Artemisietea vulgaris) – Amérique du Nord
3. Bractées ovales, aigues au sommet et à face externe glabre à hispide ... H. pauciflorus NUTT., 1818 : (Syn. = H rigidus (CASS.) DESF. ), Soleil
........................................................................... H. pauciflorus NUTT. pauciflore – Vivace traçant (1-2 m) – Planté/cultivé, subspontané, des
 Bractées oblongues-lancéolées, accuminées au sommet et à face populations se rapportant morphologiquement à ce taxon ont été
externe généralement velue ............................. H. xlaetiflorus PERS. observées en Centre-Val de Loire. Non reconnu par Flora Gallica, sa
présence reste à confirmer
 Juillet à octobre –  toute l’année – Abords des habitations, friches
H. annuus L., 1753 : Tournesol – Annuel (1-2,5 m) – Planté/cultivé en (Artemisietea vulgaris) – Amérique du Nord
grand, subspontané
 Juillet à août –  Avril à octobre – Amérique du Nord H. tuberosus L., 1753 : Topinambour – Vivace traçant (1-2 m) –
var. annuus : Accidentel dans les champs de Tournesol (impuretés) Planté/cultivé dans les jardins, rarement subspontané
 Octobre à novembre –  toute l’année – (Artemisietea vulgaris) –
var. macrocephalus (DC.) COCKERELL, 1915 : Cultivé en grand
Amérique du Nord

HELICHRYSUM

H. stoechas (L.) MOENCH, 1794 : Immortelle des dunes, Immortelle commune, Immortelle jaune – Arbrisseau nain en touffe (15-50 cm) – NON REVU
RÉCEMMENT (37 NRR ; 18, 28, 36, 41, 45 Abs) – PROTECTION RÉGIONALE – Indigénat douteux, supposé seulement subspontané (en relique d’une très ancienne
naturalisation dans le sud de l’Indre-et-Loire)
 Avril à septembre –  Toute l’année – Basophile – Xérophile – Pleine lumière – Oligotrocline – Pelouses (Xerobromion erecti) – Méditerranéen-
atlantique
subsp. stoechas : seule sous-espèce présente en France
. Feuilles larges de 0,5-2 mm, à marge souvent révolutée. Bractées de l’involucre jaune d’or, conniventes (= rapprochées vers le sommet) ou dressées, les
internes largement obtuses ( ) ou même spatulées ( ), généralement non glanduleuses. Feuilles blanches sur les deux faces ou verdâtre sur la
face supérieure. Akènes couverts de petites glandes luisantes.

HELMINTHOTHECA (ex PICRIS pour partie)

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

H. echioides (L.) HOLUB, 1973 : (Syn. = P. echioides L., = Helminthia echioides (L.) GAERTN. , = Crepis echioides (L.) ALL. ), Picride (Picris) fausse vipérine –
Annuel à germination automnale, vivace (30-120 cm) – TRES COMMUN (37 CCC ; 18, 28, 36, 41, 45 CC) – Indigène en Indre-et-Loire, naturalisé dans le reste
de la région [carte]
 Juillet à septembre –  Toute l’année – Neutrobasophile – Sur sols argileux et compacts – Mésohydrique – +/- Pleine lumière – Eutrocline – Friches,
terrains vagues, cultures, carrières, accotements, ballasts de voies ferrées et abords des habitations (Onopordetalia acanthii) – Eurasiatique sud-
occidental (Europe méridionale, SW-Asie, N-Afrique, Macaronésie, devenant cosmopolite des régions tempérées, limite N d’indigénat incertaineLamb.,
naturalisé en Amérique du Nord, Amérique du Sud, Nouvelle-Zélande)

- Bractées externes de l'involucre de 4-8 mm de large, au nombre de 5, cordiformes ( ), +/- dressées, à peu près aussi longues que les internes. Akène à
bec (= extrémité brusquement rétrécie en pointe) environ aussi long que lui.

HIERACIUM
Autres taxons cités historiquement (nommés pour l’essentiel en 1857): H. acutatum Jord. ex Boreau, H. discolum Jord. ex Boreau, H. erubescens Jord. ex
Boreau, H. firmatum Jord. ex Boreau, H. rarinaevum Jord. ex Boreau, H. reconditum Jord. ex Boreau, H. spurcatum Jord. ex Boreau, H. submaculatum Jord. ex
Boreau, H. umbelliforme Jord. ex Boreau
Douteux : H. cuspidatum Jord. ex Boreau

Note : les Hieracium du Centre-Val de Loire, se répartissent seulement dans 2 des 16 groupes (sensu Flora Gallica) : Groupe 0 (sections Hieracium, Bifida
T.Tyler, Oreadea (Fr.) Arv.-Touv., Stelligera Zahn. et Vulgata (Griseb.) Willk. & Lange) et Groupe P (sections Hieracioides Dumort., Italica (Fr.) Arv.-Touv.,
Sabauda (Fr.) Arv.-Touv. et Tridentata (Fr.) Arv.-Touv.)

1. Stolons toujours absents. Tige avec ou sans rosette de feuilles à la


base. Feuilles le plus souvent dentées ( ). Akènes longs de plus 2. Rosette de feuilles basilaires présente au moment de la floraison (=
de 3 mm, portant au sommet un mince anneau non denticulé et une phyllopodes). Feuilles caulinaires (= insérées sur la tige) 0-7(-12).
aigrette à soies sur 2 rangs .......................................................... 2 Floraison printanière ............................ Groupe O (Flora Gallica) - 3
 Stolons (= tige rampant sur le sol avec quelques racines ici ou là)  Rosette de feuilles basilaires vivantes absentes au moment de la
présents ou non. Tige partant d'une rosette de feuilles basales. floraison (= aphyllopodes), ou à présence d’une fausse rosette basale
(rosette initiale sous-jacente fanée à la floraison). Feuilles caulinaires
Feuilles entières ou très faiblement dentées ( ou ). nombreuses : 8-30. Floraison estivale ..............................................
Akènes petits, longs de moins de 2,5 mm, portant au sommet une ............................................................Groupe P (Flora Gallica) – 11
courte couronne de dents étalées (= perpendiculaires par rapport à
la surface qui les porte) et une aigrette à soies sur 1 rang....................
................................................................................. PILOSELLA

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

3. Tige portant 0-1(-2 pour les individus robustes) feuille(s) beaucoup étoilés absents ou seulement dorsaux (poils étoilés abondants dans
plus petites que les basales.............................................................. 4 la partie basale). Stigmates non jaunes, +/- sombres et noircissant
 Tige portant au moins 1 feuille bien développée, généralement nettement à la dessiccation ............. série H. irriguum (FR.) DAHLST.
de taille proche des basales .............................................................. 6
11. Bractées de l'involucre glabrescentes (= devenant glabres en
4. Feuilles non glaucescentes. Face supérieure des feuilles ordinairement vieillissant) et non glanduleuses, les externes fortement étalées-
maculées de pourpre, velue, d’aspect terne et accrochant au réfléchies (recourbées à l’horizontal ou vers le bas). Stigmates jaunes
toucher. Face inférieure glauque (= vert bleuté) et molle. à l’anthèse. . Feuilles caulinaires bien développées nombreuses (>
Inflorescence lâche. Involucre à poils étoilés rares ou absents ........... 20), progressivement atténuées vers le sommet de la tige, les
............................................................ série H. maculatum SCHRANK supérieures atténuées ( ) à la base, certaines basales
 Feuilles glauques à glaucescentes, raides et un peu épaisses........ 5 desséchées à l’anthèse .......................................... H. umbellatum L.
 Bractées avec des poils étoilés, souvent glanduleuses, les
5. Présence de feuilles basilaires nettement cordées et asymétriques à la externes appliquées (plaquées les unes contre les autres) ou un peu
base (ne pas tenir compte des dents basales ........................................ écartées. Stigmates jaune terne à olivâtres. Feuilles caulinaires plus
................................................................. série H. ovalifolium JORD. ou moins nombreuses, décroissantes régulièrement ou non, les
 Feuilles basilaires cunéées ; au maximum presque cordées à inférieures desséchées ou non à l’anthèse. ...................................... 12
tronquées. Face supérieure généralement marbrées de 3 couleurs
différentes (vert glauque, vert franc et pourpre), glabre et d’aspect 12. Feuilles caulinaires bien développées peu nombreuses (< 20-26) et
ciré. Face inférieure souvent marquée de pourpre ............................... régulièrement rétrécies. Feuilles inférieures toutes sessiles ou à
........................................................................................................ série H. glaucinum JORD. pétiole à peine différencié (feuilles pétiolées le + souvent desséchées
à la floraison). Feuilles supérieures fortement rétrécies à la base,
Les données antérieures à la flore de France Hieracium présentant 1-2 nullement embrassantes, mais non périolées. Sommet du pédoncule
feuilles caulinaires seront difficilement exploitables avec certitude. floral non glanduleux (poils noirâtres) ou presque. Involucre à poils
Aucune flore ne possédait alors des critères comparables et concordant étoilés non concentrés sur les marges .................................................
pour les distinguer. ............................................................... série H. laevigatum WILLD.
 Feuilles caulinaires bien développées nombreuses (> 20), ou si
H. glaucinum présente moins nombreuses, alors brusquement décroissantes. Feuilles
des feuilles maculées de supérieures un peu rétrécies à la base, semi-embrassantes. Sommet
manière très typique du pédoncule floral à poils simples absents ou très peu nombreux ....
(feuilles de couleur ................................................................ série H. virgultorum JORD.
glauque avec des taches
de plusieurs teintes de
vert et allant jusqu’au H. acuminatum JORD., 1849 SERIE : Épervière acuminée – Vivace à
pourpre). rosette (40-120 cm) – A rechercher (mentions historiques), non
différenciée jusqu’alors de H. lachenalii
 Juin à juillet –  Mai à octobre – Neutroacidophile – Mésohydrique
– Demi-ombre – Lisières forestières – Européen
6. Face supérieure des feuilles +/- pruineuse. Taches foliaires suivant les
Note : H. acuminatum est considéré comme une série à laquelle
nervures ....................................................... série H. levicaule JORD.
appartient l’espèce suivante observée en 2013 (J.-M. Tison) : H
 Face supérieure des feuilles jamais pruineuse. Taches foliaires
aurulentum Jord. ex Boreau
absentes ou ne suivant pas les nervures ........................................... 7
H. glaucinum JORD., 1848 SÉRIE : Épervière précoce, Épervière bleuâtre
7. 1-3 feuilles ordinairement maculées de pourpre à la face supérieure et – Vivace à rosette (15-60 cm) – TRES RARE (18 AR ? ; 37 R ; 28, 36, 41, 45
glauque à face inférieure. Inflorescence lâche. Bractées à poils RRR) – Indigène, à confirmer en termes de présence et de fréquence
glanduleux noirâtres abondants ......... série H. maculatum SCHRANK  Avril à juin –  Mai à octobre – Acidocline à basophile –
 Feuilles toutes non maculées......................................................... 8 Mésoxérophile à xérophile – Demi-ombre – Oligotrophile – Lisières et
clairières de boisements (Festuco valesiacae-Brometea erecti,
Melampyro pratensis-Holcetea mollis) – Européen (Europe méridionale
8. 1(-2) feuilles caulinaires, bien développées. Face supérieure des feuilles
et centraleLamb. ; Europe occidentaleTison
généralement non maculée de pourpre (populations de plaine) et
non pruineuses. Feuilles basales vertes au moins certaines ovales à Note : H. glaucinum est considéré comme une série à laquelle
arrondies, tronquées à presque cordées à la base, entières ou appartiennent les espèces suivantes citées historiquement : H.
fortement découpées, mais jamais lyrées (attention aux confusions bounophilum JORD. EX BOREAU, H. brevipes Jord., H. cinerascens Jord.
avec des individus à feuilles caulinaires peu nombreuses et feuilles (indiqué avec un doute par Déséglise), H. fragile Jord. (= H. similatum
basilaires non maculées de H. maculatum) .......série H. murorum L. Jord. ex Boreau) H. petiolare JORD., H. praecox SCH.BIP.
 Feuilles caulinaires généralement plus nombreuses, toujours +/-
cunéées à la base ............................................................................... 9 H. irriguum (FR.) DAHLST., 1894 SERIE : Épervière dédaignée – Vivace à
rosette (15-80 cm) – Indigène (série à laquelle impartient observée en
9. Feuilles caulinaires : 5-12 (des inférieures nettement pétiolées). 2013 (J.-M. Tison) : H aspernatum Jord. ex Boreau)
Bractées de l’involucre à poils étoilés soit sur les marges ou absents  Juin à juillet –  Mai à octobre – Neutroacidophile – Mésohydrique
dans leur moitié supérieure. Sommet du pédoncule floral à poils – Demi-ombre – Lisières forestières – Européen
glanduleux (poils noirâtres) épars à très denses. Plante pouvant H. lachenalii SUTER SERIE : (Syn. = H. vulgatum Fr.), Épervière vulgaire –
atteindre plus de 80 cm de hauteur...... série H. acuminatum JORD. Vivace à rosette (30-60→80 cm) – ASSEZ COMMUN (28 C ; 18, 37 AC ; 36,
 Feuilles caulinaires : 1-6, bien développées et lentement 41, 45 AR) – Indigène (Semble en limite d’aire méridionale, à confirmer)
décroissantes. Plante ne dépassant pas 80 cm de hauteur.............. 10  Juin à juillet –  Mai à octobre – Neutroacidophile – Mésoxérophile
(à hygrocline) – Demi-ombre – Mésotrophile – Lisières et éclaircies
forestières, haies, talus, friches, vieux murs, ballasts des voies ferrées
10. Bractées de l’involucre avec dans leur partie supérieure, des poils
(Melampyro pratensis-Holcetea mollis) – Eurasiatique occidental
étoilés très présents sur les marges. Stigmates jaune franc à un peu
(Europe et Asie occidentaleLamb., naturalisé en Amérique du Nord)
sale. Bractées à poils glanduleux noirâtres épars ...............................
.................................................................... série H. lachenalii SUTER
 Bractées de l’involucre avec, dans leur partie supérieure, des poils

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

H. murorum L., 1753 Série : Épervière des murs – Vivace à rosette (20-
60 cm) – Indigène, difficile à distinguer (à confirmer avec certitude).
Note : H. lachenalii peut être considéré comme une série (groupe) auquel  Mai à juin –  Avril à octobre – Neutrobasophile – Mésohydrique –
appartiennent les espèces suivantes citées historiquement : H. Demi-ombre – Oligotrocline – Lisières et clairières forestières –
consociatum Jord., H. paucifoliatum Jord. ex Boreau et H. querciticola Eurasiatique (Europe et Asie occidentaleLamb., naturalisé en Amérique du
Jord. ex Boreau Nord)
H. laevigatum WILLD., 1803 SERIE : Épervière lisse – Vivace (30-120 cm) Appartenant à la série H. murorum, a été cité H. exotericum Jord. ex
– ASSEZ RARE (18, 37 AR ; 28, 36, 41 R ; 45 RR) – Indigène Boreau, H. fallens Jord. ex Boreau, H. nemorense JORD., H. scabripes JORD.
 Juillet à août –  Mai à octobre – Acidocline à acidophile – +/- EX BOREAU
psammophile – Mésohydrique à mésoxérophile – +/- Pleine lumière à
demi-ombre – Oligotrophile – Lisières et clairières forestières H. ovalifolium JORD. Série : Épervière à feuilles ovales – Vivace à
(Melampyro pratensis-holcetea mollis, Nardetea strictae) – Eurasiatique rosette (20-60 cm) – A rechercher, non différenciée jusqu’alors de H.
tempéré (Europe (sauf N), Asie tempéréeLamb.) glaucinum
 Juin à juillet –  Mai à octobre – Mésoxérophile – +/- Pleine
Note : H. laevigatum est considéré comme une série à laquelle lumière.à demi-ombre – Lisières forestières, layons forestiers –
appartiennent les espèces suivantes citées historiquement : H. boreanum Européen occidental
Jord. (= H. deseglisei Jord. ex Boreau), H. dryadeum Jord. , H. dryophilum
Boreau (= H. aestivale Jord. ex Boreau), H. firmum Jord., H. rigidum H. umbellatum L., 1753 : Épervière en ombelle – Vivace (10-120 cm) –
C.Hartm. et H. tridentatum (Fr.) Fr. COMMUN (18, 28, 36, 37, 45 C ; 41 AC) – Indigène [carte]
 Juillet à octobre –  Toute l’année – Neutroacidophile –
H. levicaule JORD., 1848 SERIE : Épervière à tige lisse – Vivace à rosette Mésoxérophile – Demi-ombre à +/- pleine lumière – Oligotrocline –
(15-60 cm) – A rechercher, non différenciée jusqu’alors de H. glaucinum Lisières et clairières forestières, haies, talus des chemins et des routes
 Juin à juillet –  Mai à octobre – Neutroacidophile – Mésohydrique forestières, landes (Melampyro pratensis-holcetea mollis) – Holarctique
– Demi-ombre – Lisières forestières – Européen central et occidental H. virgultorum JORD., 1848 Série : (Syn ? = H. sabaudum L.), Épervière
des broussailles – Vivace (30-120 cm) – COMMUN (28, 36 CC ; 18, 7 C ;
Note : H. levicaule est considéré comme une série à laquelle
41, 45 AC) – Indigène
appartiennent les espèces suivantes citées historiquement : H.
 Août à octobre –  Mai à octobre – Neutroacidophile –
aurelianense Boreau, H. divisum Jord., H. pollichiae Sch.Bip. et H. tinctum
Mésohydrique (mésoxérophile à hygrocline) – Demi-ombre –
Jord. ex Boreau (= H. picturatum Jord.)
Oligotrocline – Coupes et lisières forestières, talus des chemins et des
H. maculatum SCHRANK, 1789 SERIE : Épervière tachée – Vivace à rosette routes forestières, haies, landes, friches (Melampyro pratensis-holcetea
(20-60 cm) – ASSEZ COMMUN, surestimé ? (18, 28, 36, 37, 41, 45 AC) – mollis) – Européen (Europe (sauf N), Asie mineureLamb., naturalisé en
Indigène Amérique du Nord)
 Juin à juillet –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude –
Note : H. virgultorum est considéré comme une série à laquelle
Mésophile à xérophile – Demi-ombre – Oligotrocline – (Melampyro
appartiennent les espèces suivantes citées historiquement : H. boreale Fr.
pratensis-holcetea mollis) – Européen (Europe surtout occidentale et
, H. dumosum Jord. (= H. gallicum Jord., = H. grandidentatum Jord. ex
centraleLamb., introduit en Amérique du Nord)
Boreau) , H. fructicetorum Jord. ex Boreau, H. obliquum Jord. et H. rigens
Note : H. maculatum est considéré comme une série à laquelle appartient JORD.
les espèces suivante citée récemment (J.-M. Tison) : H. inquinatum
Boreau et H. spilophaeum Jord. ex Boreau..

HYPOCHAERIS
Accidentel historique : H. achyrophorus L. (Syn. = Seriola aethnensis L.)

1. Soies de l’aigrette au sommet de l’akène disposées sur un seul rang, toutes plumeuses. Tige velue généralement pourvue d’une ou plusieurs feuilles
caulinaires bien développées. Capitules de 3-4 cm de diamètre. Limbe foliaire souvent taché de brun violacé (Voir Note sous Arnica montana) ................
........................................................................................................................................................................................................................ H. maculata L.
 Soies de l’aigrette disposées sur 2 rangs, les extérieures denticulées, plus courtes que les internes plumeuses. Tige glabre ou faiblement velue.
Feuilles caulinaires absentes ou très réduites. Limbe foliaire non taché ................................................................................................................................ 2

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

2. Fleurs ligulées dépassant peu l'involucre. Capitules de 2-6 mm de H. maculata L., 1753: Porcelle à feuilles tachées, Porcelle tachetée –
diamètre au niveau de l'involucre. Tiges +/- épaissies sous le
Vivace à rosette (20-70 cm) – EXTREMEMENT RARE (18 R ; 45 RR ; 36, 37
capitule. Akènes du centre avec un bec (= extrémité brusquement
RRR ; 28, 41 NRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER) – ESPECE
rétrécie en pointe), les autres sans. Feuilles luisantes, peu velues,
DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en limite nord occidentale de son aire
souvent ciliées (= bordées de poils dressés disposés sur un seul rang).
de répartition [carte]
Plante annuelle.................................................................H. glabra L.  Juin à juillet –  Toute l’année – Acidophile et basophile –
 Fleurs ligulées dépassant nettement l'involucre. Capitules de 7-12 Mésoxérophile – +/- Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses et allées
mm de diamètre au niveau de l'involucre. Tiges parfois épaissies sous forestières et landes à bruyères dans des contexte forestiers très variés
le capitule. Akènes tous prolongés par un bec. Feuilles ternes, (chênaies acidophiles, chênaies-charmaies calcaires et chênaies
épaisses et velues. Plante vivace ................................. H. radicata L. pubescentes) (Brometalia erecti, Nardetalia strictae) – Eurasiatique
a. Capitules longs de 13-16 mm. Akènes longs de 3-4 mm. Plante tempéré
assez basse ................................................ subsp. ericetorum SOEST
b. Capitules longs de 15-25 mm. Akènes longs de 5-6 mm. Plante plus
H. radicata L., 1753 : Porcelle enracinée – Vivace à rosette et bisannuel
élevée ....................................................................... subsp. radicata (15-60 cm) – EXTREMEMENT COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45 CCC) –
Note : Odeur singulière et désagréable des fleurs d’Hypochaeris radicata Indigène [carte]
au froissement.  Juin à septembre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude
(sur sols +/- compacts) – Mésohydrique à mésoxérophile – Pleine
H. glabra L., 1753 : Porcelle glabre, Porcelle des sables – Annuel à lumière – Mésotrophile à eutrophile – Friches, terrains vagues, prairies,
germination automnale (3-30 cm) – ASSEZ RARE (18, 37, 41 AC ; 45 R ; 36 talus et accotements herbeux, gazons urbains, jardins, cultures et
AR ; 28 RRR) – Indigène [carte] pelouses (Arrhenatheretea elatioris) – Eurasiatique occidental (Europe,
 Juin à septembre –  Toute l’année – Neutroacidophile – Asie mineure, N-Afrique, MacaronésieLamb., naturalisé en Australie,
Psammophile – Xérophile – Pleine lumière – Oligotrocline – Pelouses, Nouvelle-Zélande, Amérique du Sud, naturalisé et mauvaise herbe en
jachères, cultures (vignes, vergers, maraîchage), bords des chemins, Amérique du Nord)
talus des bords de route, parfois landes (Thero-Airion, Arnoseridenion subsp. ericetorum SOEST, 1967 : Présence confirmée, validité
minimae) – Européen (Europe, ponctuellement Asie mineure, N- contestée
Afrique, MacaronésieLamb., naturalisé en Amérique du Nord et Australie) subsp. radicata : Le plus fréquent

INULA
Cité par erreur, restant à rechercher sur les coteaux de la Creuse et ses affluents : I. spiraeifolia L. (Syn. = I. squarrosa L.)
Accidentel historique douteux : I. aspera Poir.

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

1. Fleurs toutes tubulées, ou fleurs de la périphérie du capitule .................................................................................... I. britannica L.


courtement ligulées et plus courtes que l'involucre. Capitules de 4-8
mm de diamètre au niveau de l'involucre, très nombreux, en
I. britannica L., 1753 : Inule des fleuves, Inule d'Angleterre, Inule
panicule corymbiforme. Plante atteignant 1 m de hauteur (voir Note
britannique, Inule de Grande-Bretagne – Vivace (20-80 cm) – TRES RARE
sous Digitalis purpurea - SCROPHULARIACÉES)......................................
(37 AR ; 45 R ; 18, 41 RR ; 28 RRR, 36 NRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013
................................................................. I. conyzae (GRIESS.) MEIKLE (VULNERABLE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène (En limite d’aire
 Fleurs ligulées périphériques développées et dépassant Sud-occidentale ?) [carte]
nettement l'involucre. Capitules de 8-30 mm de diamètre, solitaires  Juillet à septembre –  Juin à octobre – Neutrobasophile –
ou peu nombreux ............................................................................... 2 Mésohygrophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Végétations des
basses grèves et à hautes herbes des cours d’eau, dépressions humides
2. Involucre de 2-3 cm de diamètre, à bractées oblongues ( ), des prairies dans les grandes vallées alluviales (Oenanthion fistulosae) –
Eurasiatique tempéré (Europe, Asie tempéréeLamb., accidentel en
larges de 5-12 mm, obtuses ( ). Inflorescence en corymbe. Amérique du Nord)
Feuilles grandes (> 30 cm de longueur) grisâtres-tomenteuses en
dessous (= couverts de poils souples, bouclées et entrecroisées à la I. conyzae (GRIESS.) MEIKLE, 1836 : (Syn. = I. conyza DC., = Conyza
manière d’un feutre). Plante robuste, dépassant ordinairement 1 m squarrosa GEORGI), Inule squarreuse, Inule conyze – Vivace (30-90 cm) –
TRÈS COMMUN (18, 36, 37 CC ; 28, 41, 45 C) – Indigène [carte]
de hauteur .................................................................... I. helenium L.
 Juillet à octobre –  Toute l’année – (Acidocline-) Neutrobasophile –
 Involucre de 1,2-2 cm de diamètre, à bractées linéaires à
Mésoxérophile – +/- Pleine lumière à demi-ombre – Oligotrocline à
lancéolées ( → ), ne dépassant pas 2 mm mésotrophile – Pelouses, clairières et friches au niveau d’ourlets et de
de large, +/- aiguës ( ) au sommet. Feuilles longues de moins fourrés, talus herbeux des voies de communication et ballasts des voies
de 20 cm ............................................................................................. 3 ferrées, en contexte de lisières forestières et de haies (Trifolio medii-
geranietea sanguinei) – Eurasiatique sud-occidental (Europe (sauf N),
Note : A surveiller, Inula racemosa Hook.f. , plante ornementale, SW-Asie, N-AfriqueLamb.)
semblable à I. helenium et pouvant se naturaliser rapidement en Belgique I. helenium L., 1753 : (Syn. = Corvisartia helenium (L.) MÉRAT, =
(Verloove, 2008). I. racemosa se reconnait à ses pédoncules floraux tous Helenium grandiflorum GILIB. ), Inule grande aunée, Inule aunée –
courts, dressés et +/- appliqués à la tige, l’inflorescence formant ainsi une Vivace (80-200 cm) – RARE (18 AC ; 45 R ; 36 RR ; 28, 37, 41 RRR) –
longue grappe très allongée. Sténonaturalisé (relique d’anciennes cultures) [carte]
 Juillet à août –  Toute l’année – Neutrobasophile – Sur des sols
3. Feuilles, pédoncules et tiges glabres ou poils épars, sessiles et
argileux et compacts – Hygrocline à mésohygrophile – +/- Pleine
embrassantes. Capitules de 2-4 cm de diamètre, solitaires au
lumière à demi-ombre – Mésotrophile à eutrophile – Friches, fossés des
sommet de la tige et des rameaux. Feuilles et bractées un peu
bords des chemins et des routes, coupes et lisières forestières, haies et
coriaces, luisantes, glabres sauf au bord qui est cilié-denticulé
prairies abandonnées (Trifolion medii, Rumici obtusifolii-
( ). Akènes glabres ou presque. Plante dressée de 30-60 cm Arrhenatherenion elatioris) – Eurasiatique médian (SE-Europe et Asie
de haut ............................................................................ I. salicina L. occidentale et centrale, naturalisé de longue date dans l’ensemble de
 Feuilles, pédoncules et tiges pubescentes à soyeuses ................... 4 l’EuropeLamb., naturalisé en Amérique du Nord)
I. hirta L., 1753 : Inule hérissée – Vivace (20-40 cm)– EXTREMEMENT RARE
4. Feuilles blanches soyeuses à la face inférieure, pétiole et tige soyeux. (45 RR ; 18 RRR, 28, 36, 37, 41 Abs) – PROTECTION REGIONALE – LISTE ROUGE
Feuilles basales présentes à la floraison. Capitules solitaires ou REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF –
rarement par 2-3, 2-5 cm de diamètre. Plante petite de 15-35 cm de Indigène, populations isolées en extrême limite occidentale de son aire
haut .............................................................................. I. montana L. de répartition [carte]
 Feuilles velues non soyeuses. Feuilles basales absentes à la  Juin à juillet –  Mai à septembre – Basophile – Xérophile – +/-
floraison. ............................................................................................ 5 Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses, landes à Genvrier et ourlets
(Xerobromion erecti, Teucrio montani-Bromenion erecti) – Eurasiatique
tempéré
5. Capitules de 3-5 cm de diamètre (fleurs raysonnante inclues), solitaires
ou rarement par 2-3. Bractées externes de l’involucre dressées. I. montana L., 1753 : Inule des montagnes – Vivace (15-35 cm)– TRES
Fleurs ligulées jaunes, rayonnantes, sans glandes ni poils. Feuilles RARE (18 AR ; 36 RR ; 37 RRR ; 28, 41, 45 Abs) – PROTECTION REGIONALE –
hérissées de poils courts et rudes, les moyennes semi-embrassantes. LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF –
Akènes glabres ou presque .................................................. I. hirta L. Indigène, en limite septentrionale de son aire de répartition [carte]
 Capitules de 1,5-4(-6,5) cm de diamètre en corymbe +/- fourni.  Juin à juillet –  toute l’année – Basophile – Xérophile – Pleine
Bractées externes de l’involucre récurvées. Fleurs ligulées jaunes, lumière – Oligotrophile – Pelouses écorchés et dalles calcaires
parfois un peu poilues. Feuilles pubescentes, parfois soyeuses à la (Xerobromenion erecti) – Ouest-méditerranéen
face inférieure, toutes embrassantes. Akènes poilus. Odeur d’ail ........

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

I. salicina L., 1753 : (Syn. = Aster salicinus (L.) SCOP. ), Inule à feuilles de saule, Inule saulière – Vivace (30-70 cm) – ASSEZ COMMUN (18, 36, 37, 45 AC ; 41 AR ;
28 NRR) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en limite nord occidentale de son aire de répartition [carte]
 Juillet à octobre –  Toute l’année – Neutrobasophile – Mésohydrique à mésohygrophile – +/- Pleine lumière – Oligotrophile – Prairies, pelouses,
allées, talus des routes et des chemins en contexte de lisières forestières (chênaies-charmaies calcicoles, Chênaies pubescentes) (Molinion caeruleae,
Trifolion medii) – Eurasiatique tempéré (Europe, Asie occidentaleLamb., accidentel en Amérique du Nord)

JACOBAEA (voir SENECIO)


LACTUCA (inclus MYCELIS)

1. Pédicelle de l'aigrette court, égalant environ la moitié de la longueur de ( → ). Capitules sessiles ou presque, réunis en grappe
l'akène. Capitules à 5 fleurs jaunes. Involucre à 5 bractées égales, sur
longue et étroite ............................................................. L. saligna L.
1 rang, accompagnées à la base de quelques autres très petites.
 Feuilles caulinaires dentées à pennatifides ( - ), larges
Feuilles pennatipartites ( ), à la découpe très caractéristique, à
de plus de 10 mm. Capitules pédonculés, réunis en panicule étalée ..
segment terminal très grand, cordé ( ) à la base et lobé ( )- ............................................................................................................ 4
anguleux. Pétiole ailé, embrassant chez les feuilles caulinaires (=
insérées sur la tige) ......................................... L. muralis (L.) GAERTN. 4. Akènes devenant fauve grisâtre à maturité sans bordures. Feuilles à
 Pédicelle de l'aigrette long, égalant environ la longueur de l'akène.
limbe disposé dans un plan à peu près vertical, pennatifide ( ),
Capitules ordinairement à plus de 5 fleurs jaunes ou mauves.
Involucre à bractées sur plusieurs rangs, de taille décroissant rarement seulement lobé ou denté ( → ), face
progressivement vers l'extérieur. Présence d’épines sur la nervure supérieure glauque. Latex à odeur de laitue ..................L. serriola L.
principale à la face inférieure de la feuille .......................................... 2
a. Limbe foliaire lobé à pennatipartite ( → ) ..... f. serriola
2. Fleurs bleues ou mauves, rarement blanches. Plante vivace. Feuilles b. Limbe foliaire non découpé, mais seulement denté ( ) ou

profondément pennatipartites , parfois les supérieures denticulé ( ) ........................................ f. integrifolia BOGENH.


 Akènes à larges bordures épaisses et noires, devenant noirâtre à
seulement dentées ou lobées ( → ) .......... L. perennis L.
maturité. Feuilles à limbe disposé dans un plan horizontal, denté
 Fleurs jaunes. Plantes bisannuelles ou annuelles. Feuilles entières
( ) ou faiblement lobé ( ) face supérieure verte. Latex à
à dentées ou pennatifides ( → → ) ...................... 3 odeur fétide (= forte et répugnante) ................................. L. virosa L.

3. Feuilles caulinaires (= insérées sur la tige) entières ( ), linéaires Note : L. serriola et virosa se distinguent de S. oleraceus à l’état végétatif
( ), larges de 2-8 mm, les inférieures sinuées à lobées par la présence d’épines sur la nervure principale de la face inférieure de
la feuille.

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

L. muralis (L.) GAERTN., 1791 : (Syn. = Mycelis muralis (L.) DUMORT., = L. serriola L., 1753 : (Syn. = L. scariola L., = L. dubia JORD.), Laitue
Chondrilla muralis (L.) LAM. , = Phaenixopus muralis (L.) KOCH, = scariole, Laitue sauvage – (Bis-)annuel à germination automnale (50-
Phaenopus muralis (L.) COSS. & GERM. , = Prenanthes muralis L. ), Laitue 120 cm)– EXTREMEMENT COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45 CCC) – Indigène
des murailles, Laitue des murs – Vivace (30-90 cm) – ASSEZ COMMUN (18, [carte]
37, 41 C ; 28, 36, 45 AC) – Indigène [carte]  Juillet à octobre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude –
 Juin à août –  Toute l’année – Neutroacidocline – Mésohydrique – Mésohygrophile à mésoxérophile – Pleine lumière – Eutrocline –
Demi-ombre – Eutrocline – Boisements (chênaies-charmaies, chênaies Cultures, friches, abords des habitations et végétations hautes des
acidophiles et hêtraies) et leurs lisières, vieux murs ombragés, chemins berges des cours d’eau et des prairies sur des sols perturbés
– Eurasiatique occidental (Europe, Asie mineure, N-AfriqueLamb., (Sisymbrietalia officinalis) – Eurasiatique (Europe, Asie médiane, N-
naturalisé en Amérique du Nord) AfriqueLamb., naturalisé en Amérique du Nord, central et du Sud,
L. perennis L., 1753 : Laitue vivace – Vivace (10-40 cm) – RARE (18 AC ; Australie, Nouvelle-Zélande…)
36 AR ; 45 R ; 37 RR ; 28, 41 RRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 f. serriola : à étudier, validité contestée
(VULNERABLE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte] f. integrifolia (S.F.Gray) S.D. Prince & R.N. Carter, 1977 : à étudier,
 Mai à juin –  Toute l’année – Basophile – Xérophile – Oligotrophile validité contestée
– Pleine lumière – Pelouses, ourlets, talus des chemins et lisières en L. virosa L., 1753 : Laitue vireuse – (Bis-)annuel à germination
contexte de bois clairs (chênaies pubescentes et chênaies-charmaies automnale (50-200 cm) – COMMUN (18, 36, 41 CC ; 28, 37, 45 C) –
calcicoles) (Alysso alyssoidis-Sedetalia albi, Xerobromion erecti) – Indigène [carte]
Européen sud-central (Europe méridionale et centraleLamb.)  Juillet à août –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude –
L. saligna L., 1753 : Laitue à feuilles de saule – Annuel à germination Hygrocline à mésoxérophile – +/- Pleine lumière à demi-ombre – +/-
automnale (30-60 cm) – EXTREMEMENT RARE (37 RR ; 18, 41, 45 RRR ; 36 Eutrophile – Friches, talus, cultures, berges cours d’eau, coupes et
RRR ? ; 28 NRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE) – lisières en contextes de forêts variés et de haies bocagères
Indigène archéophyte, méconnu en Brenne ? [carte] (Sisymbrietea officinalis, Artemisietea vulgaris) – Eurasiatique sud-
 Juillet à août –  Mai à septembre – Neutrobasophile – occidental (Europe méridionale et médiane, SW-Asie, N-Afrique,
Mésoxérophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Terrains vagues près MadèreLamb., introduit en Amérique du Nord)
des habitations, friches et grèves hautes alluviales, bords de chemins,
Note : Les propriétés hypnotiques de cette espèce n’ont pas été
ballasts des voies ferrées, anciennement cultures (Onopordetalia
acanthii) – Eurasiatique sud-occidental (Europe méridionale et centrale, confirmées cliniquement et son innocuité n’est pas établie.
SW-Asie, N-AfriqueLamb., naturalisé en Amérique du Nord et centrale,
Australie)

LAPHANGIUM (inclus PSEUDOGNAPHALIUM)

. Feuilles blanchâtres-tomenteuses (= couverts de poils souples et Annuel (5-30→60 cm) – ASSEZ COMMUN (36, 37 C ; 18, 41 AC ; 45 AR ; 28
bouclés et entremêlés à la manière d’un feutre) sur les 2 faces, non RR) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
décurrentes. Tige non distinctement ramifiée au sommet. Akènes  Juillet à octobre –  Toute l’année – Neutroacidocline – Hygrocline
brun rougeâtre. Soies de l’aigrette soudées en anneau à la base. à mésohygrophile – +/- psammophile – +/- Pleine lumière – Eutrocline
Inflorescence peu fournie (1-5 glomérules de capitules) ...................... – Végétations amphibies des rives exondées des étangs et des mares,
............................................. Laphangium luteoalbum (L.) TZVELEV grèves humides des grands cours d’eau, ornières des chemins
 Feuilles vertes et rudes à la face supérieure, grisâtres à la face forestiers, vignes et friches (Cicendion filiformis) – Cosmopolite dans
inférieure, décurrentes le long de la tige qui est ramifiée au les deux Hémisphères, naturalisé en Amérique du Nord
sommet. Akènes fauves. Soies de l’aigrette libres. Inflorescence Pseudognaphalium undulatum (L.) HILLIARD & BURTT, 1981 :
fournie (> 10 glomérules) ...................................................................... Cotonnière ondulée, Gnaphale ondulé – Annuel (15-30 cm) –
................... Pseudognaphalium undulatum (L.) HILLIARD & BURTT Accidentel – EXTREMEMENT RARE (37 RRR ; 18, 28, 36, 41, 45 Abs)
/ Juin à septembre – Neutroacidocline – Hygrocline à
Laphangium luteoalbum (L.) TZVELEV, 1993 : (Syn. = mésohygrophile – +/- psammophile – +/- Pleine lumière – Large
Pseudognahalium luteoalbum (L.) HILLIARD & BURTT, = Gnaphalium amplitude trophique – Bidentetalia tripartitae, Heleochloion
luteoalbum L. ), Cotonnière blanc-jaunâtre, Gnaphale blanc-jaunâtre – schoenoidis, Cicendion filiformis, Elodo palustris-Sparganion – Afrique
du Sud (Cap de Bonne-Espérance)

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

LAPSANA

Plante pubescente dans le bas. Akènes fusiformes (= de forme allongée et à extrémités fines), longs de 4 mm, striés longitudinalement, complètement nus au
sommet :
a. Diamètre des capitules épanouis : 1,5-2 cm. Involucre long de 6-8 mm. Fleurs ligulées jaune pâle, étalées obliquement .................. subsp. communis
b. Diamètre des capitules épanouis : 2-3 cm. Involucre long de 8-9 mm. Fleurs ligulées jaune vif, étalées horizontalement, dépassant longuement les
bractées de plus de 5 mm ..............................................................................................................................................subsp. intermedia (M.BIEB.) HAYEK

L. communis L., 1753 : Lampsane commune, Graceline – Annuel à germination automnale (10-60→130 cm) – EXTREMEMENT COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45
CCC – Indigène [carte]
 Juin à septembre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude – Hygrocline à mésohydrique – +/- Pleine lumière à demi-ombre – Eutrocline –
Coupes et lisières forestières, haies, cultures, friches, jardins et abords des habitations, berges des cours d’eau (Galio aparines-Urticetea dioicae) –
Eurasiatique occidental (Europe, Asie occidentale, N-Afrique, MacaronésieLamb., naturalisé en Amérique du Nord et du Sud (introduit au Chili entre 1885 et
1890), introduit en Australie)
subsp. communis : Juin à septembre – Indigène, seule sous-espèce observée à ce jour
subsp. intermedia (M.BIEB.) HAYEK, 1931 : Observé dans l’Yonne et le Massif central, en expansion, à surveiller, naturalisé en France (méditerranéen)

LEONTODON (inclus SCORZONEROIDES)


1. Akènes de la périphérie du capitule munis seulement d'une petite couronne dentée, les autres avec une aigrette de soies. Tiges non ramifiées, à 1 seul
capitule. Fleurs extérieures marquées de rouge verdâtre ou violacé en dessous. Plante à poils bifurqués (= à deux pointes) au sommet ............................
.......................................................................................................................................................................................................................L. saxatilis LAM.
a. Akènes centraux à bec de moins de 1 mm ou absent à maturité, les périphériques à couronne dentée incisée jusqu’à la base. Plante vivace.................
....................................................................................................................................................................................................................... subsp. saxatilis
b. Akènes centraux à bec dépassant le plus souvent 2 mm à maturité, les périphériques à couronne dentée rarement incisée au-delà du milieu. Plante
annuelle................................................................................................................................................................................................... subsp. rothii MAIRE
 Akènes tous munis d'une aigrette de soies. Tiges ramifiées ou non ................................................................................................................................. 2

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

2. Tiges généralement ramifiées, portant (1-)2-8 capitules dressés avant var. glabratus (W.D.J.KOCH) BISCH. : (Syn. = L. hastilis L., = L.
la floraison. Ligules externes marquées de rouge en dessous. Aigrette hispidus subsp. hastilis (L.) CORB.), confirmée dans le Cher, à
de l'akène à soies toutes égales et plumeuses. Plante à poils simples . rechercher dans l’indre et l’Indre-et-Loire. Semble en limite
........................................ Scorzoneroides autumnalis (L.) MOENCH occidentale de son aire de répartition. Validité contestée
a. Plante de 5-60 cm. Capitules par (1-)2-7. Involucre glabre ou avec var. hispidus : la plus courante, validité contestée
des poils +/- nombreux, pâles ou non .................. subsp. autumnalis var. decipiens LAWALREE : à rechercher, validité contestée
b. Plante de 5-25 cm. Capitules par 1-3. Involucres à poils denses subsp. hyoseroides (WELW. EX RCHB.) GREMLI, 1885 : (Syn. = L.
noirs .................................................. subsp. borealis (BALL) GREUTER hyoseroides WELW. EX RCHB. ) : Liondent des éboulis – Vivace à rosette
 Tiges simples, ne portant qu'1 seul capitule penché avant la (15-25 cm) – Peu probable
floraison. Ligules externes non marquées de rouge en dessous.  Juin à octobre – Basophile – Xérophile – Pleine lumière –
Aigrette de l’akène à soies externes denticulées et plus courtes que Oligotrophile – Montagnes d’Europe centraleLamb.
les internes plumeuses. Plantes devenant glabres en vieillissant) ou à var. hyoseroides : Peu probable
poils simples et ramifiés .................................................L. hispidus L. var. pseudocrispus (SCH.BIP. EX BISCH.) LAMBINON, 2004 : Peu
a. Feuilles dentées à lobées ( → ), à segment terminal probable
large et court ....................................... subsp. hispidus (a1, a2, a3) L. saxatilis LAM., 1779 : (= Thrincia hirta ROTH, = L. taraxacoides (VILL.)
b. Feuilles pennatifides à –partites ( → ), à divisions MERAT, Syn. amb. = Thrincia taraxacoides (VILL.) GAUD. ), Liondent faux
latérales étroites, à lobe terminal allongé et étroit. Tige nettement pissenlit, Liondent des rochers, Thrincie – Annuel à germination
épaissie sous le capitule. Pétiole et base des tiges souvent rougeâtres automnale ou vivace à rosette (10-25 cm) – ASSEZ COMMUN (36, 45 C ;
.................. subsp. hyoseroides (WELW. EX RCHB.) GREMLI (b1, b2) 18, 28, 37 AC ; 41 AR) – Indigène [carte]
 Juin à octobre –  Avril à octobre – Neutroacidophile – Hygrocline à
mésoxérophile – Pleine lumière – Oligotrophile à mésotrophile –
a1. Feuilles glabres. Involucres glabres ou presque glabres ..................
Pâturages, pelouses, landes, friches, talus, chemins, végétations
.................................................. var. glabratus (W.D.J.KOCH) BISCH. amphibies des gr-èves exondées des étangs, gazons spontanés des
a2. Feuilles hérissées (= couvert de poils raides) de longs poils. cimetières, et ballasts de voies ferrées (Nardetea strictae) – Européen
Involucre à poils longs ....................................................var. hispidus (Europe (sauf N), N-AfriqueLamb, naturalisé en Amérique du Nord et du
a3. Feuilles hérissées de longs poils. Involucre presque glabres ........... Sud, Australie, Nouvelle-Zélande)
..................................................................... var. decipiens LAWALREE subsp. rothii MAIRE : à étudier (Méditerranéen-atlantique)
subsp. saxatilis : Confirmé (Européen méridional)
b1. Plante glabre ou presque glabre ........................ var. hyoseroides
b2. Plante hérissée de poils ................................................................... Scorzoneroides autumnalis (L.) MOENCH, 1794 : (Syn. = L. autumnalis
............................. var. pseudocrispus (SCH.BIP. EX BISCH.) LAMBINON L., = Scorzonera autumnalis (L.) LAM., = Oporinia autumnalis D.DON),
Liondent d'automne, Léontodon d’automne – Vivace à rosette (10-50
cm) – TRES COMMUN (28, 36, 41, 45 CC ; 18, 37 C) – Indigène [carte]
L. hispidus L., 1753 : (Cit. amb. : L. protheiformis VILL.), Liondent hispide,  Juin à octobre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude –
Léontodon hispide – Vivace à rosette (15-40 cm) – COMMUN (18, 36 CC ; Sur des sols compacts ou argileux – Hygrocline à mésohydrique – +/-
28, 37, 45 AC ; 41 AR) – Indigène [carte] Pleine lumière – Oligotrocline – Gazons des villages, abords des
 Juin à octobre –  Avril à octobre – Neutrobasophile – Hygrocline à habitations, friches et terrains vagues, chemins et leurs abords,
Mésoxérophile – Pleine lumière – Oligotrocline – Pelouses, accotements routiers, prairies, abords de voies ferrées, bordures de
accotements et talus herbeux, gazons urbains spontanés (cimetières), cultures (Arrhenatheretea elatioris) – Eurasiatique tempéré (Europe et
plus rarement prairies (Mesobromion erecti) – Eurasiatique occidental Asie médianeLamb., naturalisé en Amérique du Nord, Nouvelle-Zélande)
(Europe, Asie occidentale, N-AfriqueLamb., naturalisé en Amérique du
subsp. autumnalis : Indigène, seule sous espèce présente
Nord)
subsp. borealis (BALL) GREUTER, 2006 : Peu probable (Montagnes
subsp. hispidus : la plus courante
d’Europe), valeur contestée et non confirmée en France

LEUCANTHEMUM

1. Feuilles caulinaires linéaires à linéaires-lancéolées ( → ), voire linéaires-filiformes, entières ( ) à quelques dents


superficielles et espacées. Feuilles basilaires spatulées ( → ), oblongues-lancéolées à linéaires-oblongues ( →
→ ), cunéiformes ( ), 2-5 dentées à leur sommet ............................................................... L. graminifolium (L.) LAM.
 Feuilles caulinaires oblongues-lancéolées à elliptiques ( - → ), dentées à profondément découpées ......................... 2

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

2. Feuilles caulinaires moyennes à limbe +/- linéaire, divisées sur plus de REGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE) – ESPECE
30% de leur largeur vers le milieu du limbe en 3-6 paires de dents et DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
pourvues dans le 1/3 inférieur de dents (3-6 paires) plus longues que  Mai à juin –  Toute l’année – Basophile – Xérophile – Pleine
le reste du limbe, formant des oreillettes nettement différenciées (= lumière – Oligotrophile – Pelouses écorchées (Rosmarinetea officinalis,
appendice à la base du limbe de part et d’autre de la tige). Tiges Genistion lobelii) – Endémique français
souvent glabres. Rejets stériles absents à peu nombreux et dressés .
.................................................................................... L. vulgare LAM.
 Feuilles caulinaires moyennes à limbe +/- spatulé, non divisés ou
divisé sur moins de 30% de leur largeur vers le milieu du limbe et
pourvues dans le 1/3 inférieur de dents plus courtes que la partie
supérieure du limbe, les dents inférieures (souvent > 6 paires)
connées, d’environ même longueur que celles du milieu, ne formant
pas d’oreillettes nettement distinctes. Tige glabre ou plus souvent
poilue. Plante à nombreux rejets stériles, couchs à la base formant
le plus souvent des colonies ................................. L. ircutianum DC.

L. graminifolium (L.) LAM., 1779 : Leucanthème à feuilles de


graminées, Marguerite à feuilles de graminées – Vivace (10-30 cm) –
EXTREMEMENT RARE (18 RRR ; 28, 36, 37, 41, 45 Abs) – PROTECTION

L. vulgare LAM. (Groupe) : Vivace (30-60 cm) – EXTREMEMENT COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45 CC) [carte]
L. vulgare LAM., 1779 : (Syn. = Chrysanthemum leucanthemum L.), Marguerite commune, Grande marguerite – Indigène, peu fréquent (cantonnée à des
contextes rares de pelouses sèches anciennes, confondue avec l’espèce suivante)
 Mai à août –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude – Hygrocline à mésoxérophile – +/- Pleine lumière – Oligotrocline – Prairies, pelouses
naturelles – Eurasiatique tempéré (Europe, Asie tempérée, MadèreLamb., invasif en Amérique du Nord, naturalisé Amérique du Sud (Chili, Brésil), Nouvelle-
Zélande, Australie)
L. ircutianum DC., 1838 : (Syn. amb.= L. vulgare subsp. ircutianum (TURCZ. EX DC.) TZVELEV.) , à rechercher sur substrats perturbés ou artificialisés, très
largement naturalisé – Eurynaturalisé, extrêmement commun
 Mai à août –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude – Hygrocline à mésoxérophile – +/- Pleine lumière – Oligotrocline – Ecologie à préciser :
Prairies, pelouses, accotements et talus herbeux, friches (Arrhenatheretea elatioris) – Eurasiatique

LOGFIA (voir FILAGO)


MATRICARIA (inclus TRIPLEUROSPERMUM)
Voir la Note sous les ANTHEMIS

1. Fleurs ligulées absentes à la périphérie du capitule. Corolle des fleurs a. Akènes tous pourvus d’une couronne au sommet............................
tubulées jaune verdâtre à 4 dents. Capitules courtement pédonculés. ............................................................. var. coronata J.GAY EX BOISS.
Plante à odeur de camomille ou d’ananas ............. M. discoidea DC. b. Akènes sans couronne au sommet ...... var. recutita (L.) GRIERSON
 Feurs ligulées blanches à la périphérie du capitule. Corolle des c. Seuls les akènes périphériques pourvus d’une couronne .................
fleurs tubulées jaune d’or et à 5 dents. Capitules longuement ................................................................................. var. chamomilla
pédonculés. Plantes avec ou sans odeur de camomille ..................... 2  Plante inodore ou presque. Réceptacle du capitule plein
(attention car il est parfois miné par des larves) et sensiblement plus
2. Plante à forte odeur de camomille. Réceptacle du capitule creux et long que large. Akènes de plus de 1,3 mm, à 3 côtes très épaisses,
approximativement 2 fois plus long que large. Akène sans côtes bien face externe de l’akène avec à son sommet 2 glandes incrustées .......
visibles. Akènes de moins de 1,3 mm, à 3-5 côtes fines, portant entre ..................................... Tripleurospermum inodorum (L.) SCH.BIP.
les côtes des glandes sphériques brillantes non incrustées .................
............................................................................... M. chamomilla L.

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

M. chamomilla L., 1753 : (Syn. = M. recutita L., = Chamomilla recutita Chemins, accotements routiers, terrains vagues, villages, potagers,
(L.) RAUSCHERT, = M. coronata (J.GAY EX BOISS.) W.D.J.KOCH), Matricaire ornières, abords des habitations (Polygono arenastri-Poetea annuae) –
camomille, Petite camomille, Camomille sauvage – Annuel à NE-Asie et N-Amérique occidentale devenu cosmopolite des régions
germination automnale (15-50 cm) – COMMUN (28, 45 CC ; 18, 41 C ; 36, tempéréesLamb., Introduit vers 1860Fourn. en France)
37 AC) – Indigène archéophyte [carte] Tripleurospermum inodorum (L.) SCH.BIP., 1844 : (Syn. = M. perforata
 Mai à août –  Mai à novembre – Neutrobasophile – Mésohydrique MERAT, = M. inodora L., = M. maritima subsp. inodora (L.) CLAPHAM, =
– +/- Pleine lumière – Mésotrophile – (Chenopodietalia albi) – Tripleurospermum maritimum subsp. inodorum (L.) APPLEQ. , = M.
Eurasiatique devenu cosmopolite des régions tempéréesLamb. (introduit maritima FRIES EX NYM. , = Chamaemelum inodorum (L.) VIS. , =
en Australie, naturalisé en Amérique du Nord et du Sud) Chrysanthemum inodorum L. , = Pyrethrum inodorum MOENCH, Cit. amb.
var. coronata J.GAY EX BOISS. : à étudier, validité contestée = M. recutita L.), Matricaire inodore, Camomille inodore, Camomille
var. recutita (L.) GRIERSON : à étudier, validité contestée perforée – Annuel (15-60 cm) – EXTREMEMENT COMMUN (36, 37, 41, 45
var. chamomilla : à étudier, validité contestée CCC ; 18, 28 CC) – Indigène archéophyte [carte]
 Juin à novembre –  Mai à novembre – Neutrocline à large
M. discoidea DC., 1838 : (Syn. = Chamomilla suaveolens (PURSH) RYDB., =
amplitude – Mésohydrique – +/- Pleine lumière – Eutrocline – Cultures,
M. matricarioides (LESS.) PORTER EX BRITT.), Matricaire discoïde,
friches, pâturages, berges de rivières, grèves des grands cours d’eau,
Matricaire fausse camomille – Annuel à germinale automnale (5-30 cm)
terrains vagues et abords des habitations (Chenopodietalia albi) –
– TRES COMMUN (18, 28, 37, 41 CC ; 36, 45 C) – Eurynaturalisé [carte]
Eurasiatique occidental devenu cosmopolite (Europe, Asie
 Juin à novembre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude
occidentaleLamb., naturalisé en Amérique du Nord et Australie)
– Mésohydrique – Pleine lumière – Eutrocline sur sols compacts –

MYCELIS (voir LACTUCA)


ONOPORDUM

O. acanthium L., 1753 : Onopordon faux acanthe, Onopordon à feuilles d'acanthe – Bisannuel (60-120→250 cm) – COMMUN (45 CC ; 18, 28, 36, 37, 41 C) –
Indigène archéophyte [carte]
 Juillet à octobre –  Toute l’année – Neutrobasophile – Mésohydrique à mésoxérophile – Pleine lumière – Eutrophile – Cultures, friches et terrains
vagues (Onopordion acanthii) – Eurasiatique occidental (et naturalisé en Europe médiane, limite NW d’indigénat incertaineLamb., naturalisé en Australie,
invasif en Amérique du Nord)

- Plante puissante, toute blanchâtre-cotonneuse. Involucre à nombreuses bractées effilées, très raides et piquantes. Akènes ridés transversalement,
surmontés de soies simples et sur plusieurs rangs.

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

PETASITES

. Fleurs purpurines à blanches, à odeur agréable, un peu vanillée, JORD. EX BOR. , Cit. amb. = Tussilago petasites L. ), Pétasite hybride,
apparaissant en hiver, en même temps que les feuilles (même si Pétasite officinal – Vivace traçant (rhizomes) (10-80→100 cm) –
celle-ci n’atteignent leur développement optimal après la floraison). EXTREMEMENT RARE (28 RR ; 37, 41, 45 RRR ; 18, 36, NRR) – Indigène
Fleurs périphériques courtement ligulées. Hampe portant peu de archéophyte [carte]
capitules (10 au maximum). Limbe des feuilles large de 10 cm au  Mars à avril –  Toute l’année – Neutrophile – Mésohygrophile – +/-
maximum, à pourtour arrondi ( ) et à face inférieure verte. Pleine lumière – Eutrophile – Berges des rivières et des étangs, fossés,
abords des canaux, lisières des boisements riverains (Convolvulion
Feuilles de l’été à limbe nettement réniforme ( ), vert sur les deux sepium) – Eurasiatique médiane (Europe, Asie occidentale et
faces .........................................................P. pyrenaicus (L.) G.LOPEZ septentrionaleLamb., naturalisé en Amérique du Nord)
 Fleurs rougeâtres, violacées, sans odeur de vanille, apparaissant
avant les feuilles ou exceptionnellement en même temps qu’elles. Voir la Note sous Tussilago farfara
Fleurs périphériques tubulées. Hampe portant de nombreux
capitules. Limbe des feuilles large de plus de 10 cm. Feuilles de l’été P. pyrenaicus (L.) G. LOPEZ, 1986 : (Syn. = P. fragrans (VILL.) C.PRESL, =
Nardosmia fragrans (VILL.) RCHB.), Pétasite odorant, Pétasite des
à limbe non ou à peine réniforme ( ), vert grisâtre, muni à la face Pyrénées – Vivace traçant (rhizomes) (15-25 cm) – Planté/cultivé à
inférieure de poils grisâtres +/- caducs................................................. subspontané
................................... P. hybridus (L.) G.GAERTN., B.MEY. & SCHERB.  Janvier à avril –  Toute l’année – Abords de jardins, de parcs et des
habitations, sur des berges de rivière, bords de route – Méditerranéen
P. hybridus (L.) G.GAERTN., B.MEY. & SCHERB., 1801 : (Syn. = P.
officinalis MOENCH, = P. vulgaris DESF. , = P. pratensis JORD. , = P. riparius

PICRIS

. Bractées externes de l'involucre d'environ 1 mm de large, étalées à réfléchies (= rabattues vers le bas), plus courtes que les internes. Akènes à bec nul ou
très court .................................................................................................................................................................................................... P. hieracioides L.
a. Capitules seulement dans la moitié ou le tiers supérieur des rameaux. Pédoncules et bractées extérieures avec des poils fourchus en forme d’ancre,
de couleur brun grisâtre ou noirs. Bractées intérieures de (9-)10-15(-16) mm de long, et ligules de (6,9)7,4-15,8(-19,9) mm de long. Fleurs ligulées
périphériques rarement munies de bandes rouge dans leur partie supérieure............................................................... subsp. umbellata (SCHRANK) CES.
b. Capitules répartis le long de l'ensemble des rameaux. Pédoncules et bractées extérieures avec des poils en forme d'ancre la plupart pâles, rarement
brun grisâtre (mais jamais noir). Bractées intérieures de (5-)6,1-10,9(-11,6) mm de long, ligules (6,2-)6,9-12,4(-14,2) mm de long. Fleurs ligulées
périphériques avec des bandes longitudinales rouges dans leur partie supérieure .......................................................................................................... b, c

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c. Bractées internes de l’involucre indurées et concaves à maturité, accotements et talus, ballasts de voies ferrées, pelouses
l’involucre étant ainsi renflé ou ventru à la base ................................... (Onopordetalia acanthii)
....................................subsp. spinulosa (BERTOL. EX GUSS.) ARCANG. subsp. spinulosa (BERTOL. EX GUSS.) ARCANG., 1882 : Picride
d. Bractées internes à base peu marquée et peu indurée à maturité. épinuleuse, Picris épinuleux – à étudier (valeur contestée,
Involucre peu enflé à la base .............................. subsp. hieracioides probablement à regrouper avec la suivante), répartition méconnue,
sa détection récente est probablement liée à un effet de nouveauté
(effet observateur) qu’à une réelle dynamique de propagation.
P. hieracioides L., 1753 : (Syn. = Crepis hieracioides (L.) LAM. ), Picride
subsp. hieracioides : Neutrocline à large amplitude – à étudier,
(Picris) fausse épervière – (Bis-)Aanuel à germination automnale (30-
seule sous-espèce confirmée taxonomiquement en Centre-Val de
120 cm) – EXTREMEMENT COMMUN (18, 28, 37, 41, 45 CCC ; 36 CC) –
Loire – Eurasiatique tempéré (Europe, Asie tempéréeLamb., naturalisé
Indigène [carte]
en Amérique du Nord, en Afrique, Australie, Chine, Japon)
 Juillet à octobre –  Toute l’année – Acidocline à basophile –
Mésohydrique à xérophile – +/- Pleine lumière – Eutrocline – Friches, subsp. umbellata (SCHRANK) CES. : Peu probable, taxon davantage
terrains vagues, carrières, jardins et abords des habitations, d’altitude

PILOSELLA

1. Plantes sans stolons. Tige avec ou sans rosette de feuilles à la base. Bractées de l’involucre larges de 0,5-1,2(-1,5) mm, peu ou pas
élargies dans la partie inférieure, à sommet +/- un peu aiguë
Feuilles le plus souvent dentées ( ). Akènes longs de plus de 3
mm, portant au sommet un mince anneau non denticulé. Aigrette à ( )............................................................................................... 4
soies sur 2 rangs ............................................................. HIERACIUM
 Plantes avec ou sans stolons (= tige rampant sur le sol avec Note : Sur les grèves de Loire, les observations de populations à stolons
quelques racines ici ou là). Tige partant d'une rosette de feuilles allongés et ramifiés correspondent à l’hybride P. peleteriana subsp.
ligerica x P. officinarum
basales. Feuilles entières ou presque ( ou ). Akènes
petits, longs de moins de 2,5 mm, portant au sommet une courte 4. Pédoncule muni au sommet de poils glanduleux +/- longs. Involucre
couronne de dents étalées (= perpendiculaires par rapport à la glanduleux ou non, poilu ou non, +/- densément floconneux.
surface qui les porte). Aigrette à soies sur 1 rang ............................... 2 Bractées de l'involucre longues de 8-12 mm et larges de moins de
(1,2-)1,5 mm ....................... P. officinarum F.W.SCHULTZ & SCH.BIP.
2. Face inférieure des feuilles blanche-tomenteuse. Tige dressée  Pédoncule muni au sommet de poils glanduleux nuls ou courts et
dépourvue de feuilles et ne portant ordinairement qu'1 seul épars. Involucre de 7-9 mm, à bractées densément floconneuses sur
capitule. Fleurs jaunes, les externes du capitule striées de rouge en toute leur surface, densément hérissées de courts poils blancs non
dessous ............................................................................................... 3 ou à peine glanduleux ................................. P. tardans (PETER) SOJAK
 Face inférieure des feuilles verte, non tomenteuse (poils étoilés
peu denses à absents). Tige dressée nue ou portant seulement 5. Face inférieure des feuilles à poils étoilés moyennement abondants,
quelques feuilles réduites et se terminant par (1-)2-80 capitules. denses ou très denses. Feuilles d’un vert +/- glaucescent (= devenant
Fleurs jaunes, jamais striées de rouge ............................................... 5 glabre en vieillissant). Inflorescence à 2-5 capitules.............................
........................................................... P. lactucella x P. officinarum
3. Stolons épais et courts (< 5 cm) à feuilles rapprochées, +/- égales  Face inférieure des feuilles à poils étoilés nuls, épars ou peu
entre elles et aussi grandes ou presque que les basilaires. Critères abondants .......................................................................................... 6
secondaires : Bractées de l’involucre larges de 1,5-3 mm à la base,
longuement acuminées ( ) en pointes fines. Involucre de 10-17 6. Plante grêle, ne dépassant guère 20(-30) cm de haut, à stolons
mm, à bractées munies de poils soyeux longs de 3-4 mm blancs et de allongés. Tige portant (1-)2-3(-6) capitules. Feuilles pâles, glauques
poils étoilés épars ...... P. peleteriana (MÉRAT) F.W.SCHULTZ & SCH.BIP. (vert-bleuté), à faces glabrescentes (= devenant glabre en
a. Stolons sans fleurs à leur extrémité. Critères secondaires : vieillissant). Face inférieure du limbe dépourvue de poils étoilés.
Involucre densément hérissé (= couverts de poils raides), simples et à Feuilles caulinaires généralement 1(-3). Feuilles basilaires longues de
base noire, et à poils glanduleux absents ou presque .......................... 3 à 7 cm. Stolons allongés .... P. lactucella (WALLR.) P.D.SELL & C.WEST
............................................................................. subsp. peleteriana a. Ligules de couleur unies, non teintées de rouge sur la face
b. Stolons à extrémité florifère (avec absence de rosette feuillées à la inférieure ................................................................. subsp. lactucella
base de l’inflorescence). Critères secondaires : Involucre de long, à  Plante plus robuste, haute d’au moins 20 cm, pouvant atteindre
bractées densément floconneuses, +/- hérissées, à poils courts 100 cm. Tige portant de 3 à 80 capitules. Feuilles basilaires longues
simples et de poils glanduleux .......... subsp. ligerica (ZAHN) B.BOCK de 9 à 17 cm. Limbe foliaire vert franc ou glauque, présentant des
 Stolons allongés à feuilles espacées, nettement plus petites que poils étoilés. Feuilles caulinaires généralement 1-4 ou plus. Stolons
les basilaires et rapidement décroissantes. Critères secondaires : présents ou absents ........................................................................... 7

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subsp. lactucella : (= Hieracium lactucella subsp. lactucella WALLR.),


7. Ligules orange foncé ou pourpres sur les deux faces. Plantes Seule sous-espèce présente en Centre-Val de Loire
présentant des stolons aériens .............................................................. P. officinarum F.W.SCHULTZ & SCH.BIP., 1862 :. (Syn. = Hieracium
............................................ P. aurantiaca (L.) F.W.SCHULTZ & SCH.BIP. pilosella L.), Piloselle – Vivace traçant à rosette ou sous-arbrisseau nain
 Ligules jaunes, les extérieures parfois striées de rouge en dessous. herbacé et rampant (5-30 cm) – EXTREMEMENT COMMUN (18, 28, 36, 37,
Stolons aériens présents ou absents .................................................. 8 41, 45 CCC) – Indigène [carte]
 Mai à septembre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude
8. Pas de stolons aériens, une à plusieurs tiges florifères par rosette. – Mésohydrique à xérophile – Pleine lumière – Large amplitude
Limbe foliaire d’un vert +/- glauque ................................................... 9 trophique – Pelouses, gazons urbains et jardins, friches, pâtures,
accotements et talus des chemins et des routes – Eurasiatique
 Présence de stolons aériens généralement allongés.................... 10
occidental (Europe et Asie occidentaleLamb., naturalisé et mauvaise
herbe en Amérique du Nord)
9. Face inférieure des feuilles basilaires presque toujours muni à la de
poils étoilés épars ou peu abondants (absents au niveau de la P. peleteriana (MÉRAT) F.W.SCHULTZ & SCH.BIP., 1812 : (Syn. = Hieracium
nervure principale) ................................................................................ peleterianum MERAT, Cit. amb.= P. periphanoides (ZAHN) SOJAK, =
............................ P. piloselloides subsp. piloselloides (VILL.) SOJAK Hieracium periphanoides ZAHN), Piloselle de Lepeletier, Épervière de
 Face inférieure des feuilles basilaires munis de poils étoilés, Lepeletier – Vivace traçant à rosette (10-25 cm) – EXTREMEMENT RARE (36
uniformément répartis, moyennement abondants. Inflorescence non RR ; 18, 45 RRR ; 37, 41 NRR ; 28 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN
DANGER) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
complètement agglomérée, avec 1 ou 2 rameaux espacés à la base ....
 Mai à juin –  Mai à octobre – Neutroacidocline – Xérophile – Pleine
.................................... P. xziziana (TAUSCH) F.W.SCHULTZ & SCH.BIP.
lumière – Oligotrophile – Pelouses, landes à bruyères et grèves hautes
de Loire – Européen occidental
10. Limbe foliaire brillant, vert à vert-jaunâtre, assez souple, +/_ subsp. peleteriana : (Syn. = subsp. subpeleteriana (NÄGELI & PETER)
lancéolé à elliptique ( ), souvent +/- denticulé ( ),t et P.D. SELL, = Hieracium peleterianum subsp. peleterianum), Piloselle de
progressivement atténué en pétiole. Face supérieure du limbe Lepèletier, Épervière de Lepèletier – à étudier
portant de plus ou moins nombreux longs poils simples et munie ou subsp. ligerica (ZAHN) B.BOCK : (Syn. = Hieracium peleterianum
non de quelques poils étoilés. Face inférieure munie de longs poils subsp. ligericum ZAHN), Piloselle de Loire, Épervière de la Loire – à
simples et de poils étoilés répartis uniformément (à observer sur les étudier (Endémique français)
jeunes feuilles avec une forte loupe). Stolons présents à feuilles P. piloselloides (VILL.) SOJAK : EXTREMEMENT RARE (45 RR ; 18 RRR ; 28, 36,
grandes et rapprochées. Inflorescence compacte munie de 20-50 37, 41 Abs) [carte]
capitules. Styles livides ou noirâtres .....................................................
subsp. bauhinii (SCHULT.) S.BRÄUT. & GREUTER, 2007 : (Syn. =
.................................. P. caespitosa (DUMORT.) P.D.SELL & C.WEST. Hieracium bauhinii SCHULT.), Piloselle de Bauhin, Épervière de Bauhin
 Limbe foliaire d’un vert franc un peu glaucescent, étroitement – Vivace à rosette (30-80 cm) –– à confirmer, confondu avec P.
lancéolé à elliptique, et atténué en pétiole, lisse et glabre. Face caespitosa (naturalisé ? en régions Bourgogne et Champagne-
supérieure du limbe muni seulement de quelques longs poils Ardenne)
simples, les marges. Face inférieure munie de quelques ou de  Mai à juillet – Basophile – Mésoxérophile – Oligotrocline – Pleine
nombreux poils étoilés et de longs poils simples uniquement sur et lumière – Eurasiatique médian (Europe centrale et orientale, SW
à proximité de la nervure centrale. Stolons présents, à feuilles AsieLamb.)
petites et espacées. Inflorescence compacte munie de 15-30
subsp. piloselloides : (SYN. = Hieracium piloselloides VILL.),
capitules. Styles jaunes..........................................................................
Épervière fausse piloselle – Vivace à rosette (20-80 cm) – à étudier
......... P. piloselloides subsp. bauhinii (SCHULT.) S.BRÄUT. & GREUTER (naturalisé en région Bourgogne)
 Mai à juillet – Basophile – Mésoxérophile – Oligotrophile – Pleine
P. aurantiaca (L.) F.W.SCHULTZ & SCH.BIP., 1862 : (Syn. = Hieracium lumière – Eurasiatique sud-médian (Europe méridionale et centrale,
aurantiacum L. ), Piloselle orangée, Épervière orangée – Vivace à SW AsieLamb., naturalisé en Amérique du Nord)
rosette (20-80 cm) – Planté/cultivé, rarement subspontané
P. tardans (PETER) SOJAK, 1971 : (Syn. = Hieracium pilosella subsp.
/ Mai à juillet – Acidocline – Mésohydrique – Oligotrophile – Pleine
tricholepium NÄGELI & PETER), Piloselle blanc de neige, Piloselle couleur-
lumière – Montagnes d’Europe (Europe septentrionale et centrale,
de-neige, Piloselle tardive –  / Mai à septembre – Basophile –
surtout montagnesLamb., naturalisé en Amérique du Nord)
Xérophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses (Xerobromion
P. caespitosa (DUMORT.) P.D.SELL & C.WEST, 1967 : (Syn. = Hieracium erecti) – TRES RARE ? – à étudier, semble en limite d’aire septentrionale
caespitosum DUMORT., = Hieracium pratense TAUSCH, Cit. amb. =
Hieracium collinum), Piloselle cespiteuse, Piloselle des prairies, Piloselle Le rattachement des mentions anciennes de H. tardans Peter, = H.
gazonnante, Épervière des prairies – Vivace traçant à rosette (30-80 niveum (Müll.-Arg.) Zahn) est délicate. Les flores se contredisent (suppl.
cm) – Sténonaturalisé (semble confirmé dans le val de Loire entre Cher Coste, CNRS, Fournier, Flora Europea). Le maintien de la validité de ces
et Nièvre, en mélange avec P. piloselloides) taxons est remise en cause.
 Mai à août – Neutrophile – Hygrophile – Pleine lumière –
Oligotrocline – Eurasiatique médian (Europe (sauf N et W), SW AsieLamb., P. lactucella x P. officinarum : (= Cité histriquement comme P.
naturalisé en Amérique du Nord) xschultesii (F.W.SCHULTZ) F.W.SCHULTZ & SCH.BIP. EX H.P.FUCHS, =
Hieracium xschultesii F.W.Schultz), NON REVU RECEMMENT – Indigène
P. lactucella (WALLR.) P.D.SELL & C.WEST, 1967 : (Syn. = Hieracium (Eurasiatique)
lactucella WALLR., Cit. amb. = Hieracium auricula L.), Épervière petite
laitue, Piloselle auriculée – Vivace traçant à rosette (5-30 cm) – ASSEZ P. xziziana (TAUSCH) F.W.SCHULTZ & SCH.BIP., 1862 : (SYN. = Hieracium
RARE (36 C ; 18 AC ; 41 RR ; 28, 37, 45 RRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 xzizianum TAUSCH), Épervière de Ziz – Vivace à rosette (30-80 cm) –
(QUASI MENACE) – Indigène [carte] Indiquer pour comparaison (des mentions historiques dans l’est de la
 Mai à août –  Toute l’année – Neutroacidophile – Hygrocline à Bourgogne)
mésohydrique – Pleine lumière – Oligotrophile – Prairies, pelouses,  Mai à juillet – Eurasiatique sud-médian (Europe méridionale et
accotements herbeux de routes et de chemins, plus rarement gazons centrale, CaucaseLamb.)
urbains (Nardetea strictae) – Européen (sauf S)Lamb, introduit en
Amérique du Nord)

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

PODOSPERMUM

. Akènes portés par un pied creux plus large que l’akène simulant ainsi un P. laciniatum (L.) DC., 1805 : (Syn. = Scorzonera laciniata L.),
bec (= extrémité brusquement rétrécie en pointe). Feuilles Scorsonère à feuilles laciniées, Podosperme lacinié – Annuel à
pennatiséquées ( ) à segments linéaires ( ) très germination automnale (5-30 cm) – NON REVU RECEMMENT (18, 28, 36, 37,
variables en formes et en nombre, rarement nuls. Fleurs ligulées 41, 45 NRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (DISPARU DE LA REGION) – ESPECE
DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène archéophyte [carte]
jaune pâle. Akènes presque cylindriques, striés et lisses .....................
/ Juin à août – Basophile – Mésoxérophile – Pleine lumière –
......................................................................... P. laciniatum (L.) DC.
Oligotrocline – Friches, pelouses, bords des chemins, vignes et champs
a. Plante dressée à ascendante. Feuilles à segments linéaires à
(Onopordetalia acanthii) – Eurasiatique sud-occidental (naturalisé en
étroitement lancéolées ......................................... subsp. laciniatum Australie, Amérique du Nord)
 Akènes sans pied creux. Feuilles non divisées ........ SCORZONERA subsp. laciniatum : Seule sous-espèce présente en Centre-Val de
Loire)

PSEUDOGNAPHALIUM (voir LAPHANGIUM)

PULICARIA

. Fleurs ligulées étalées-rayonnantes (= étalées vers l’extérieur du des dépressions inondées fréquemment des prairies et des friches et
capitule), dépassant nettement l'involucre. Fleurs jaune d'or. Feuilles fossés (mégaphorbaies) (Potentillo anserinae-Polygonetalia avicularis)
caulinaires (= insérées sur la tige) embrassantes. Plante vivace, à – Eurasiatique sud-occidental (Europe (sauf N), Asie mineure, N-
rhizome (= tige souterraine émettant des tiges aériennes). Aigrette AfriqueLamb., introduit en Amérique du Nord)
fournie, à plus de 12 soies ....................... P. dysenterica (L.) BERNH. P. vulgaris GAERTN., 1791 : (Syn. = Inula pulicaria L. ), Pulicaire
 Fleurs ligulées dressées, dépassant à peine l'involucre. Fleurs commune, Pulicaire annuelle, Herbe de Saint Roch – Annuel à
jaunâtres. Feuilles caulinaires sessiles, un peu embrassantes sans germination printanière ou estivale (10-40 cm) – ASSEZ COMMUN (18, 37
oreillettes. Plante annuelle et à racine grêle. Aigrette peu fournie, C ; 36, 41, 45 AC ; 28 R) – PROTECTION NATIONALE – ESPECE DETERMINANTE
avec moins de 12 soies........................................ P. vulgaris GAERTN. ZNIEFF – Indigène [carte]
 Juillet à septembre –  Juin à octobre – Neutroacidophile – +/-
P. dysenterica (L.) BERNH., 1800 : (Syn. = Inula dysenterica L. ), Pulicaire psammophile – Hygrocline à hygrophile – Pleine lumière – Eutrocline –
dysentérique – Vivace traçant (20-80 cm) – TRÈS COMMUN (36, 37 CCC ; Végétations amphibies des grèves exondées des grands cours d’eau et
18, 28, 41, 45 CC) – Indigène [carte] des étangs, des mouillères, des ornières des chemins, des entrées de
 Juillet à septembre –  Toute l’année – Acidocline à basophile – prés et des cultures (Chenopodion rubri, Helochloion schoenoidis) –
Mésohygrophile à hygrophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Eurasiatique (Europe (sauf N), SW-Asie, N-Afrique, Canaries)
Végétations hautes des berges des rivières, des étangs et des mares,

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

SCORZONERA

1. Akène presque cylindriques, striés et lisses, porté par un pied creux Souche épaisse, tubérisée (= enflée), noirâtre portant au collet des
plus large que l’akène simulant ainsi un bec (= extrémité écailles membraneuses.................................................... S. humilis L.
brusquement rétrécie en pointe). Feuilles pennatiséquées ( )à
segments linéaires ( ) très variables en formes et en S. austriaca WILLD., 1803 : Scorsonère d'Autriche – Vivace (10-40 cm) –
nombre, rarement nuls. Fleurs ligulées jaune pâle ................................ EXTRÊMEMENT RARE (45 NRR ; 18, 28, 36, 37, 41 Abs) – LISTE ROUGE
................................................................................ PODOSPERMUM REGIONALE 2013 (DISPARU DE LA REGION) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF –
 Akènes sans pied creux. Feuilles entières ...................................... 2 Indigène, en limite nord-occidentale de son aire de répartition [carte]
/ Mai à juillet – Basophile – Psammophile – Xérophile –
Oligotrophile – +/- Pleine lumière – Pelouses (Seslerio caeruleae-
2. Souche entourée d’un épais chevelu de petites fibres brunes. Feuilles
Xerobromenion erecti) – Européen Sud-médian
glabres, celles de la base lancéolées ( ), de largeur très subsp. bupleurifolia (POUZOLZ EX TIMB.-LAGR. & JEANB.) BONNIER,
variables, 5-50 mm, les plus grandes à limbe largement ovale, bien 1923 : Seule possible en Centre-Val de Loire
délimité du pétiole. Tige à capitule solitaire. Aigrette blanche ............
......................................................................................... S. austriaca
S. hispanica L.,1753 : Scorsonère d'Espagne, Salsifis noir – Vivace (30-
100 cm) – / Mai à juillet – PROTECTION REGIONALE – ESPECE
subsp. bupleurifolia (POUZOLZ EX TIMB.-LAGR. & JEANB.) BONNIER
DETERMINANTE ZNIEFF
 Souche nue ou écailleuse, toujours sans gaine fibreuse ............... 3
subsp. asphodeloides (WALLR.) ARCANG., 1882 : (Syn. = var.
glastifolia (WILLD.) ARCANG., = S. glastifolia WILLD.), Basophile –
3. Feuilles caulinaires nombreuses. Bractées extérieures de l’involucre au Mésoxérophile – +/- Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses,
moins aussi larges que les internes. Plantes élevées, 40-120 cm, clairières, lisières et sous lignes électriques à haute-tension au sein
presque toujours rameuses (= ramifiées) et plusieurs capitules de boisements (chênaies pubescentes, chênaies-charmaies calcicoles)
longument pédonculés. Akènes couverts de petites excroissances – EXTREMEMENT RARE (18 RR ; 36 NRR ; 28, 37, 41, 45 Abs) – LISTE ROUGE
arrondies ou coniques, spinuleux (= couvert de poils court et raide, REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE) – Indigène, en limite
+/- piquant), les périphériques dépassant 12 mm de long .................... septentrionale de son aire de répartition (Eurasiatique occidental,
..................................................................................... S. hispanica L. introduit en Amérique du Nord) [carte]
a. Feuilles inféreures ovales ou lancéolées ( ou ).
subsp. hispanica : (Syn. = Scorzonera graminifolia HOFFM. ),
Planté/cultivé à subspontané (surtout jadis)
Bractées de l’involucre ovales, presque aiguës ( et ).
S. humilis L., 1753 : (Syn. = S. plantaginea GAUD.), Scorsonère des prés,
Rosette basale desséchée à la floraison ................. subsp. hispanica
Petite scorsonère – Vivace (10-50 cm) – COMMUN (36, 37 CC ; 18, 41, 45
b. Feuilles inférieures lancéolées-linéaires ( C ; 28 AC) – Indigène [carte]
→ ), longuement pointues. Bractées de l’involucre  Mai à juin –  Toute l’année – Neutroacidophile – Mésohygrophile
lancéolées, acuminées ( et ). Rosette basale verte – +/- Pleine lumière – Mésotrophile à Oligotrophile – Prairies et milieux
à la floraison .....................subsp. asphodeloides (WALLR.) ARCANG. herbeux associés aux landes à Bruyère à quatres angles, allées et fossés
 Feuilles caulinaires peu nombreuses. Plante de taille moyenne, forestiers (Juncion acutiflori) – Médioeuropéen (Europe (sauf N),
15-50 cm, à légèrement cotonneuse au sommet généralement et à CaucaseLamb.)
capitule solitaire (rarement 2-3). Akènes lisses, rugueux ou couverts
de protubérances, de moins de 10 mm de long et à cotes lisses.

SCORZONEROIDES (voir LEONTODON)


SENECIO (inclus JACOBAEA)
Accidentels historiques : S. leucanthemifolius Poir., S. vernalis Waldst. & Kit. (= S. leucanthemifolius subsp. vernalis (Waldst. & Kit.) Greuter).
Planté/cultivé, subspontané historique douteux : S. doria L.

1. Limbe foliaire peu divisé, entier ou denté ( → ). Plantes vivaces ....................................................................................................................... 2


 Limbe foliaire profondément découpé, pennatilobé à pennatiséqué ( → ). Plantes annuelles, bisannuelles ou vivaces, basses ou peu
élevées, atteignant rarement 1 m de hauteur ........................................................................................................................................................................ 4

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

2. Feuilles lancéolées-linéaires ( → ), larges de 4. Fleurs ligulées absentes ou courtes, enroulées en dehors. Involucre
étroit, 2-3 fois plus long que large, à bractées linéaires
2-4 mm, aiguës ( ), les plus grandes lobées ( ) ou munies ( ). Plantes annuelles ou bisannuelles (très rarement
de petites dents espacées. Plante vivace, buissonnante, glabre. Tiges vivaces). .............................................................................................. 5
dressées, nombreuses, très feuillées. Bractées de l'involucelle à
 Fleurs ligulées développées et étalées-rayonnantes (= étalées vers
marge scarieuse (= membraneuse et transparente), blanchâtre,
l’extérieur). Involucre à peine plus long que large, à bractées +/-
irrégulièrement denticulée .................................. S. inaequidens DC.
lancéolées ( ). Plantes vivaces.......................................... 7
 Feuilles plus larges, dentées ( ). Plantes souvent hautes de
plus de 1 m ......................................................................................... 3
5. Fleurs toutes tubulées, ou exceptionnellement quelques fleurs ligulées
courtes. Bractées de l'involucelle faisant environ 1/4 longueur de
3. Capitules à 10-20 fleurs ligulées. Inflorescence = corymbe très lâche. l'involucre, celui-ci long de 5-8 mm ... S. vulgaris subsp. vulgaris L.
Involucre campanulé à plus de 11 bractées internes. Feuilles  Fleurs ligulées en périphérie du capitule, enroulées vers
longuement lancéolées ( ), simplement dentées l'extérieur, très rarement absentes .................................................... 6
( ), un peu blanches-tomenteuses (= couverts de poils souples
et bouclés entremêlés à la manière d’un feutre) en dessous. Plante 6. Plante velue, glanduleuse-visqueuse, odorante. Bractées de
vivace, du bord des eaux, dépassant généralement 1 m de hauteur ... l'involucelle faisant environ 1/3 longueur de l'involucre. Involucres
............................................................................................. Jacobaea longs de 8-10 mm. Akènes glabres à côtes lisses à maturité ...............
paludosa subsp. angustifolia (HOLUB) B.NORD. & GREUTER ....................................................................................... S. viscosus L.
 Capitules à 2-5(-6) fleurs ligulées et 3-15 fleurs tubulées. Involucre  Plante pubescente, très peu glanduleuse, inodore. Bractées de
cylindrique à moins de 11 bractées internes. Inflorescence = l'involucelle faisant environ 1/8 longueur de l'involucre. Akènes
corymbe dense. Feuilles vertes, glabres à courtement pubescent en pubescents à côtes papilleuses. Involucres majoritairement de moins
dessous ................. S. ovatus (G.GAERTN., B.MEY. & SCHERB.) WILLD. de 8 mm de large ........................................................ S. sylvaticus L.

rampante, émettant des stolons (= tige rampante sur le sol muni ça


7. Feuilles 2-3 pennatifides (2-3 x ), divisées en segments linéaires
et là de racines). Akènes tous pubescents ............................................
( ) presque filiformes. Bractées de l’involucre épaisses,
.................... Jacobaea erucifolia (L.) G.GAERTN., B.MEY. & SCHERB.
courbées en gouttière. Nombreux capitules. Corolle jaune ..................
 Bractées de l'involucelle atteignant à peine 1/4 longueur de
............................................ Jacobaea adonidifolia (LOISEL.) MÉRAT
l'involucre. Feuilles non ou à peine pubescentes-aranéeuses à la
 Feuilles non divisées en segments linéaires .................................. 8 face inférieure. Souche courte, sans stolons. Akènes glabres, au
moins ceux de la périphérie du capitule ............................................. 9
8. Bractées de l'involucelle faisant environ 1/2 longueur de l'involucre,
celui-ci formé de bractées cotonneuses. Feuilles à aspect cendré,
pubescentes-aranéeuses (= couverts de poils fins entrecroisés à la 9. Feuilles caulinaires (= insérées sur la tige) pennatipartites ( ), à
manière d’une toile d’araignée) à la face inférieure. Souche segments tous sensiblement égaux ou le terminal un peu plus grand

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

que les latéraux. Akènes pubescents au centre du capitule, glabres à subsp. erucifolia : seule sous-espèce présente en France
la périphérie. Feuilles de la base généralement flétries au moment
Jacobaea paludosa subsp. angustifolia (HOLUB) B.NORD. & GREUTER,
de la floraison. Tige généralement ramifiée seulement dans sa partie
2006 : (SYN. = Senecio paludosus L.), Séneçon des marais – Vivace en
supérieure .................Jacobaea vulgaris subsp. vulgaris GAERTN.
partie submergé (60-180 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (18, 36, 45 RRR ; 28,
 Feuilles caulinaires pennatipartites à -fides ( → ), à 37, 41 Abs) – PROTECTION RÉGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN
segment terminal beaucoup plus grand que les autres. Akènes tous DANGER CRITIQUE) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en limite
glabres ou ceux du centre du capitule éparsement pubescents (poils occidentale de son aire de répartition [carte]
situés principalement sur les angles). Feuilles basilaires souvent  Juin à août –  Juin à octobre – Basophile – Hygrophile – +/- Pleine
encore présentes lors de la floraison. Tige souvent ramifiée dès sa lumière – Eutrocline – (Thalictro flavi-Filipendulion ulmariae,
partie moyenne ou inférieure .......................................................... 10 Magnocaricetalia elatae) – Eurasiatique médian (Europe (sauf SW), Asie
occidentale et septentrionaleLamb.)
10. Rameaux de l’inflorescence formant avec la tige principale un angle Jacobaea vulgaris GAERTN., 1791 : (SYN. = Senecio jacobea L., = Senecio
d’environ 30°. Capitules peu nombreux d’environ (2-)2,5-3 cm de nemorosus JORD.), Séneçon jacobée, Séneçon de Jacob, Herbe de Saint
diamètre et involucre > 5 mm. Feuilles caulinaires très différentes Jacques – Bisannuel (30-90 cm) – EXTRÊMEMENT COMMUN (18, 28, 36, 37,
des feuilles basilaires, à segments latéraux lancéolées à linéaires 41, 45 CCC) – Indigène [carte]
( → ), entiers ( ) ou presque .............  Juillet à octobre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude –
................. Jacobaea aquatica (HILL) G.GAERTN., B.MEY. & SCHERB. Hygrocline à mésoxérophile – +/- Pleine lumière – Mésotrophile –
Prairies, accotements herbeux, lisières forestières, friches et terrains
 Rameaux de l’inflorescence formant avec la tige principale un
angle d’au moins 40-50°. Capitules nombreux d’environ 1,2-2,2 cm vagues, bords des cultures, jardins et pelouses (Arrhenatheretalia
de diamètre et involucre < 5 mm. Feuilles caulinaires peu différentes elatioris) – Eurasiatique tempéré (Europe, Asie occidentaleLamb., invasif
en Amérique du Nord, naturalisé en Australie et Nouvelle-Zélande)
des feuilles basilaires (celles-ci souvent flétries au moment de la
subsp. vulgaris : seule sous-espèce présente en Centre-Val de Loire
floraison), à segments latéraux oblongs-spatulés ( → ),
grossièrement dentés ( ). Plante robuste, généralement de 60- Note : La subsp. dunensis (Dumort.) Pelser & Meijden (= S. jacobea subsp.
120 cm de hauteur................... Jacobaea erratica (BERTOL.) FOURR. nudus (Weston) Soják, = S. flosculosus Jord. ) à fleurs toutes tubulées a
été cité au XIXème siècle comme accidentelle historique.

Jacobaea adonidifolia (LOISEL.) MERAT, 1812 : (SYN. = Senecio S. inaequidens DC., 1838 : Séneçon du Cap – Petit arbrisseau herbacé
adonidifolius LOISEL., = Senecio artemisiifolius PERS.), Séneçon à feuilles buissonnant (30-100 cm) – RARE (37 AR ; 28, 45 R ; 18, 41 RR ; 36 RRR) –
d'adonis – Vivace (30-70 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (18, 36, 45 RR ; 41 INVASIVE POTENTIELLE PRIORITAIRE – Sténonaturalisé [carte]
NRR ; 28, 37 Abs) – PROTECTION RÉGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013  Juillet à janvier –  Toute l’année – Neutrophile – Xérophile – Pleine
(EN DANGER) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en limite lumière – Mésotrophile à large amplitude – Ballasts des voies ferrées,
septentrionale de son aire de répartition [carte] accotements et talus centraux des autoroutes et terrains vagues
 Juillet à août –  Mai à octobre – Acidophile – Mésohydrique à (Onopordetalia acanthii) – Afrique du Sud (introduit en Amérique
mésoxérophile – Psammophile – Oligotrophile – Pelouses, landes à centrale)
genêts et à bruyères, chemins et lisières en contexte forestier (chênaies
S. ovatus (G.GAERTN., B.MEY. & SCHERB.) WILLD., 1803 : Séneçon ovale,
acidophiles et hêtraies à Houx) (Conopodio majoris-Teucrion
Séneçon de Fuchs – Vivace (40-180 cm) – Pas d’observations
scorodoniae) – Ibéro-atlantique
confirmées, à rechercher dans le sud du Cher, connu dans l’Allier à
Jacobaea aquatica (HILL) G.GAERTN., B.MEY. & SCHERB., 1801 : (Syn. = quelques mètres de la limite régionale
Senecio aquaticus HILL), Séneçon aquatique – Bisannuel (30-120 cm) –  Juillet à septembre – Mésohydrique – Eutrophile – +/- Pleine lumière
ASSEZ RARE (36 AC ; 37 AR ; 18, 41, 45 R ; 28 RRR) – LISTE ROUGE REGIONALE – Européen médian (Europe médiane et orientaleLamb.)
2013 (VULNERABLE) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte] S. sylvaticus L., 1753 : Séneçon des bois – (Bis-)annuel à germination
/ Juin à octobre – Acidocline – Hygrophile à mésohygrophile – +/- automnale (20-90→140 cm) – ASSEZ COMMUN (28 C ; 45 AC ; 18, 36, 37,
Pleine lumière – Mésotrophile – Prairies (Bromion racemosi) – 41 AR) – Indigène [carte]
Européen (Europe occidentale et médianeLamb.)  Juin à août –  Toute l’année – Acidocline à acidophile –
Jacobaea erratica (BERTOL.) FOURR., 1868 : (SYN. = Senecio aquaticus Mésohydrique – Psammophile – +/- Pleine lumière – Mésotrophile –
subsp. erraticus (BERTOL.) MATTHEWS, = Senecio erraticus BERTOL.) , Coupes, lisières, friches et chemins en contexte forestier (Epilobietea
Séneçon à feuilles de barbarée, Séneçon erratique – Bisannuel (30-120 angustifolii) – Eurasiatique occidental (Europe, Asie occidentale,
cm) – TRÈS RARE (36 AC ; 18, 37 RRR ; 41 RRR ; 28, 45 Abs) – Indigène, en MadèreLamb., naturalisé en Amérique du Nord et Nouvelle-Zélande)
limite septentrionale de son aire de répartition [carte] S. viscosus L., 1753 : Séneçon visqueux – Annuel à germination
/ Juin à octobre – Mésohydrique – Pleine lumière – Eutrocline – automnale (15-50 cm) – ASSEZ RARE (45 AC ; 28, 37, 41 AR ; 36 R ; 18 RR)
Acidocline – Hygrophile à mésohygrophile – +/- Pleine lumière – – Indigène (naturalisé en Europe occidentale ?) [carte]
Mésotrophile – Végétations hautes des berges et des rives des cours  Juin à octobre –  Toute l’année – Neutroacidophile – Xérophile –
d’eau et des marais, plus rarement prairies – Européen méridional +/- psammophile – Eutrocline – Pleine lumière – Ballasts des voies
ferrées, accotements routiers et autoroutiers, terrains vagues, drains
Note : J. aquatica et erratica ont des répartitions régionales très
des levées et sables des grèves des grands cours d’eau (Galeopsietalia
différentes. Le dernier, étant restreint mais abondant sur les berges de la
segetum, Sisymbrietalia officinalis) – Européen (Europe, Asie
vallée de la Creuse, se distingue assez bien par des rameaux très
mineureLamb., naturalisé en Amérique du Nord)
nettement étalés alors que ceux de S. aquaticus sont davantage dressés.
S. vulgaris L., 1753 : Séneçon commun, Séneçon vulgaire – Annuel (5-50
Jacobaea erucifolia (L.) G.GAERTN., B.MEY. & SCHERB., 1801 : (Syn. = cm) – EXTRÊMEMENT COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45 CCC) – Indigène
Senecio erucifolius L.), Séneçon à feuilles de roquette – Vivace traçant [carte]
(30-120 cm) – COMMUN (18 CC ; 37, 45 C ; 28, 36, 41 AC) – Indigène  Toute l’année –  Toute l’année – Large amplitude trophique –
[carte] Mésohydrique – +/- Pleine lumière – Eutrophile – Cultures, friches,
 Août à septembre –  Avril à novembre – Basophile – sur argiles – terrains vagues, jardins, abords des habitations, chemins et grèves
Hygrocline à mésoxérophile – Pleine lumière – Oligotrocline – Lisières hautes de la Loire (Chenopodietalia albi) – Eurasiatique (et N-Afrique,
forestières, prairies, pelouses, friches, talus et accotements herbeux, Macaronésie) devenu cosmopolite des régions tempéréesLamb., (invasif
fossés (Tetragonolobo maritimi-Bromenion erecti) – Eurasiatique en Amérique du Nord, naturalisé en Australie, Amérique du Sud, Asie)
(Europe (sauf N), Asie occidentale et centraleLamb., naturalisé très subsp. vulgaris : seule sous-espèce présente en Centre-Val de Loire
localement en Amérique du Nord)

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

SERRATULA

S. tinctoria L., 1753 : Serratule des teinturiers, Sarrette des teinturiers – Vivace (30-90 cm) – COMMUN (36, 37 CC ; 18, 41, 45 C ; 28 AC) – Indigène [carte]
 Juin à septembre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude – Mésohygrocline à hygrocline (parfois mésoxérophile) – +/- Pleine lumière –
Oligotrocline – Lisières, clairières, chemins des boisements (chênaies acidophiles, chênaies-charmaies), landes à bruyères, prairies peu entretenues ou
abandonnées (Molinion caeruleae) – Européen (Europe, Asie occidentale, N-AfriqueLamb., introduit en Amérique du Nord)
subsp. tinctoria : Seule sous-espèce présente en Centre-Val de Loire

La subsp. seoanei (Willk.) Laínz, atlantique, aux capitules cylindriques, petits (15 x 8 mm), à fleurs lilas et feuilles aux segments très étroits n’est pas connue
dans la dition.

- Plante extrêmement variable quant à la morphologie foliaire. Feuilles de la tige : ordinairement pennatifides ( ) à segments lancéolés ( ) et
dentés ( ), le terminal étant prédominant ou plus rarement indivises ou simplement dentées ou parfois à segments tous étroits, linéaires
( ) et dentés, le terminal étant peu différent des autres.

SILYBUM

S. marianum (L.) GAERTN., 1791 : (Syn. = Carduus marianus L. ), Chardon-Marie – (Bis-)annuel à germination automnale (50-150 cm) – RARE (18, 36 AC ; 28
R ; 37, 41, 45 RRR) – Planté/cultivé à subspontané (37, 41 et 45) à Sténonaturalisé (18, 28 et 36) [carte]
 Juin à septembre –  Toute l’année – Basophile – Mésohydrique à mésoxérophile – Pleine lumière – +/- Eutrophile – Cultures, friches, terrains vagues,
décombres, bords de route, abords des pelouses (Chenopodion muralis, Caucalidion lappulae) – Eurasiatique méridional (Europe méridionale, S-Asie, N-
Afrique, Macaronésie naturalisé en Europe médiane, limite N d’indigénat incertaineLamb., introduit en Australie, Nouvelle-Zélande, naturalisé en Amérique
du Nord et du Sud)

- Plante puissante. Capitules de 3-4 cm de diamètre sans compter les appendices des bractées.

SOLIDAGO
1. Capitules à involucre de 4,5-6 mm de longueur, disposés en panicule ovoïde à cylindrique (en forme d’épi), à rameaux dressés. Feuilles ovales-lancéolées
( → ). Plante ne dépassant guère 60 cm de hauteur, se présentant par pieds isolés ..........................................................S. virgaurea L.
a. Involucre petit de moins de 6,5 mm de diamètre ................................................................................................................................... subsp. virgaurea
 Capitules à involucre de 2-4,5 mm de longueur, en ample panicule pyramidale, disposés unilatéralement sur de longs rameaux étalés-arqués.
Feuilles lancéolées ( ). Plantes dépassant ordinairement 80 cm de hauteur, se présentant généralement en vastes populations................... 2

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

2. Tige glabre ou presque sous l’inflorescence, souvent lavée de rouge. des habitations (Artemisietea vulgaris) – Amérique du Nord, introduit
Limbe foliaire vert bleuâtre à la face inférieure, glabre ou ciliée au en 1648Fourn. (introduit en Australie)
bord. Involucre de 3,5-4,5 mm de longueur. Fleurs ligulées dépassant S. gigantea AITON, 1789 : (Syn. = S. serotina AITON, = S. glabra DESF. ),
nettement l’involucre. Inflorescence assez compacte et à rameaux
Solidage glabre, Solidage tardif – Vivace traçant (50-150 cm) – ASSEZ
assez courts ........................................................... S. gigantea AITON RARE (18, 37 AC ; 36, 41, 45 AR ; 28 RR) – Sténonaturalisé [carte]
 Tige verte velue, au moins dans sa partie supérieure. Limbe  Août à octobre –  Toute l’année – Neutrobasophile (à rechercher
foliaire vert franc et pubescent à la face inférieure. Face supérieure sur terrains acides) – Mésohygrophile à hygrocline – +/- Psammophile –
des feuilles rugueuse. Involucre de 2,5-3,5 mm de longueur. Fleurs Pleine lumière – +/- Eutrophile – Végétations hautes des berges des
ligulées dépassant peu l’involucre. Inflorescence très amples à cours d'eau, prairies abandonnées, peupleraies, et friches – Amérique
rameaux largement étalés ........................................ S. canadensis L. du Nord, introduit en 1758Fourn. (Pas de sous-espèces reconnues en
Amérique du Nord)
Note : À l’état végétatif, les solidages exotiques se distinguent des
Symphyotrichum (Aster américains) par la présence à la face inférieure S. virgaurea L., 1753 : Solidage verge-d'or – Vivace (15-90 cm) – TRÈS
des feuilles, de 3 nervures parallèles bien visibles (contre un seule COMMUN (18, 28, 36, 37, 41 CC ; 45 C) – Indigène [carte]
nervure principale bien visible pour les Symphyotrichum).  Juillet à octobre –  Toute l’année – Neutroacidophile – Hygrocline
à mésoxérophile – Demi-ombre à +/- pleine lumière – Mésotrophile –
S. canadensis L., 1753 : Solidage du Canada – Vivace traçant (50-150 Accotements et talus, lisières, clairières et landes en contextes de
cm) – RARE (45 AC ; 37 AR ; 28 R ; 18, 41 RR ; 36 RRR) – Planté/cultivé, boisements (Chênaies et hêtraies acidophiles, chênaies-charmaies)
subspontané à sténonaturalisé [carte] (Melampyro pratensis-Holcetalia mollis, Trifolio medii-Teucrienion
 Août à octobre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude – scorodoniae) – Holarctique (pour le complexe S. virgaurea),
Hygrocline à mésoxérophile – +/- Psammophile – Pleine lumière – Eurasiatique pour l’espèce au sens strict (Europe, Asie occidentale, N-
Eutrocline – Friches, terrains vagues, prairies à chiendents et abords AfriqueLamb.)
subsp. virgaurea : Seule sous-espèce présente en Centre-Val de Loire

SONCHUS

1. Involucre glabre ou un peu aranéeux, sans ou avec seulement quelques 2. Plantes vivaces. Tige simple. Style et stigmates jaunes. Feuilles
poils glanduleux. Plantes annuelles ou bisannuelles. Tige ramifiée ou longuement lancéolées et presque linéaires non profondément
non. Style et stigmates jaunes ou brun verdâtre ................................ 2 découpées, sinuées à entières. Inflorescence peu fournie < 7(-12)
 Involucre portant de très nombreux poils glanduleux capitules......................................................................S. maritimus L.
(exceptionnellement glabre). Plantes vivaces. Tige simple. Style et  Tige ramifiée. Style et stigmates brun verdâtre. Feuilles
stigmates jaunes ................................................................................. 4 profondément découpées ou dentées .............................................. 3

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

3. Feuilles molles, faiblement épineuses sur les bords, les moyennes à en Afrique du Sud, Australie, Inde, Asie, Amérique du Nord, centrale, du
oreillettes aiguës ( ) et disposées dans le prolongement du Sud…)
limbe. Akènes à côtes profondément ridées transversalement. (Voir subsp. arvensis : la seule sous-espèce recensée
la Note à Lactuca seriola)............................................. S. oleraceus L. S. asper (L.) HILL, 1769 : Laiteron rude, Laiteron épineux – Annuel (25-
 Feuilles un peu coriaces, fortement épineuses sur les bords, les 100 cm) – EXTRÊMEMENT COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45 CCC) – Indigène
moyennes à oreillettes obtuses-arrondies ( → ) et [carte]
recourbées vers le dessous du limbe. Akènes à côtes longitudinales  Juin à octobre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude –
Hygrocline à mésohydrique – +/- Pleine lumière – Eutrophile – Cultures,
lisses, peu marquées ................................................ S. asper (L.) HILL
friches, berges de rivières, terrains vagues, jardins, abords des
a. Rosette de feuilles composées de feuilles vertes à la floraison .........
habitations et lisières forestières (Veronico agrestis-Euphorbion pepli) –
........................................................................................subsp. asper
Eurasiatique (Europe, Asie occidentale et septentrionale, N-Afrique,
Macaronésie) devenu cosmopoliteLamb., naturalisé en Afrique du Sud,
4. Feuilles à oreillettes courtes et arrondies. Fleurs jaune d’or. Akènes Afrique, Australie, Inde, Asie, Amérique du Nord, centrale et du Sud…)
bruns et longs de 2,5-3 mm, surmontés d’une aigrette de soies blancs subsp. asper : Seule sous-espèce présente en Centre-Val de Loire
pur. Souche rampante ................................................... S. arvensis L.
a. Plante velue glanduleuse. Bractées longues de 1,4-2 cm...................
S. maritimus L., 1759 : Laiteron maritime – Vivace (30-80 cm) – NON
REVU RÉCEMMENT (37 NRR ; 18, 28, 36, 41, 45 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE
................................................................................... subsp. arvensis
2013 (DISPARU DE LA REGION) – Indigène [carte]
 Feuilles à oreillettes foliaires allongées, étroites et aiguës
/ Juin à octobre – Neutrophile – Mésohygrophile – Pleine lumière –
( ). Fleurs jaune soufre. Akènes fauve pâle, longs de 3,5-4 mm, Eutrocline – Marais et prairies – Littoral méditerranéen-atlantique
surmontés d’une aigrette de soies blanc sale. Souche pivotante (=
S. oleraceus L., 1753 : (Syn. = S. lacerus WILLD. ), Laiteron maraîcher,
racine épaisse s’enfonçant verticalement) ....................S. palustris L.
Laiteron potager – (Bis-)annuel (25-80→150 cm) – TRÈS COMMUN (28, 41
CCC ; 18, 36, 37, 45 CC) – Indigène [carte]
 Juin à novembre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude
– Hygrocline à mésohydrique – +/- Pleine lumière – Eutrophile –
Cultures, friches, berges de rivières, terrains vagues, jardins, abords des
habitations et lisières forestières (Stellarietea mediae, Sisymbrietea
officinalis)– Eurasiatique (Europe, Asie occidentale et septentrionale, N-
Afrique, Macaronésie devenu cosmopoliteLamb., naturalisé en Afrique du
Sud, Afrique, Australie, Inde, Asie, Amérique du Nord, centrale et du
Sud…)

S. arvensis L., 1753 : Laiteron des champs – Vivace traçant à drageons S. palustris L., 1753 : Laiteron des marais – Vivace (200-300 cm) –
EXTRÊMEMENT RARE (45 RR ; 28 RRR ; 18, 36, 37, 41 Abs) – LISTE ROUGE
(40-120 cm) – TRÈS COMMUN (18, 28, 36, 37, 41 CC ; 45 C) – Indigène
REGIONALE 2013 (EN DANGER) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en
[carte]
limite méridionale de son aire de répartition [carte]
 Juillet à octobre –  Juin à novembre – Neutrobasophile – Sur des
 Juillet à septembre –  toute l’année – Neutrophile – Hygrophile –
sols compacts et argileux – Mésohygrophile hygrocline – +/- Pleine
lumière – Eutrocline – Végétations hautes des prairies abandonnées, +/- Pleine lumière – +/- Eutrophile – Végétations à hautes herbes
(mégaphorbaies et roselières) et boisements (aulnaies-frênaies) des
des berges des cours d’eau, bords des cultures, friches, fossés et
marais et cours d’eau (Thalictro flavi-Filipendulion ulmariae) –
accotements herbeux (Stellarietea mediae, Agropyretea pungentis) –
Européen devenu cosmopolite des régions tempéréesFourn., naturalisé Eurasiatique (Europe, Asie mineureLamb., accidentel en Amérique du
Nord, observé en 1993)
SYMPHYOTRICHUM (ex ASTER pour partie)
1. Fleurs ligulées absentes, uniquement des fleurs tubulées jaunes. 2. Bractées de l’involucre obtuses ( ) au sommet, larges de 1,5-3
Feuilles basilaires à limbe linéaire ( ). Bractées de mm. Plante sans stolons souterrains. Plante velue. Bractées
l’involucre linéaires ( ), aiguës ( ) au sommet. extérieures de l’involucre arquées en dehors. Fleurs ligulées bleu
Capitules de 1-2 cm de diamètre, en corymbe terminal. Akènes violacé ........................................................................................ ASTER
comprimés sans côtes, velus-soyeux. Aigrette à soies ciliées,
 Bractées de l’involucre aiguës ( ) au sommet, larges de 1
disposées sur 2 rangs ........................................................ GALATELLA mm au maximum. Plantes pourvues de stolons souterrains (asters
 Fleurs ligulées bleues, violacées, lilas ou blanches présentes à la américains, cultivés pour l'ornement et se naturalisant) (Voir la Note
périphérie du capitule......................................................................... 2 au niveau de Solidago) ....................................................................... 3

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

3. Rameaux de l’inflorescence et involucre pourvus de nombreux poils rétréci en un long pétiole ailé, les caulinaires (= insérées sur la tige)
glanduleux. Fleurs ligulées bleu violacé. Tiges modérément à moyennes sessiles et amplexicaules (= embrassant), les supérieures
densément poilues. Base des feuilles de la base et du sommet beaucoup plus petites. Aigrette surmontant l’akène souvent paille-
auriculées ou cordées ( ou ), celles du sommet parfois roussâtre. Plante cespiteuse ................S. laeve (L.) Á.LÖVE & D.LÖVE
 Feuilles vert franc, non pruineuses, de forme relativement
cunéées ( ). Bractées presque égales, les extérieurs foliacées, à
marges stipitées et glanduleuses, glabres, densément glanduleuses. homogène : toutes à limbe ovale-lancéolé ( → ) à
(40-)50-75(-100) fleurs rayonnantes. 50-100 fleurs tubulées ................ lancéolé, sessiles ou presque, les supérieures simplement de plus
.......................................................S. novae-angliae (L.) G.L.NESOM petite taille. Aigrette surmontant l’akène blanchâtre ..........................
 Rameaux de l’inflorescence et involucre dépourvus de poils ..................................................... S. xversicolor (WILLD.) G.L.NESOM
glanduleux. Tiges glabres (en général velues en lignes au sommet) ou
à faible densité de poils ...................................................................... 4 8. Involucre long de 5,5-7 mm. Bractées externes égalant au moins la
moitié des bractées internes, généralement vertes sauf dans le bas.
4. Feuilles caulinaires (au moins les moyennes) +/- amplexicaules, sessiles Feuilles caulinaires moyennes à base faiblement auriculée ( )
à courtement pétiolées et à limbe non ou peu rétréci ou au embrassante. Capitules de 2-3(-4) cm de diamètre. Fleurs ligulées
contraire +/- élargi à la base. Fleurs ligulées souvent bleues ou généralement blanches en début de floraison, devenant bleu violacé
violettes, plus rarement lilas ou blanches. Capitules de 2,5-4 cm de par la suite .................................... S. xsalignum (WILLD.) G.L.NESOM
diamètre ............................................................................................. 5  Involucre long de 5,5(-6) mm, à bractées externes égalant moins
 Feuilles caulinaires non ou à peine amplexicaules, à limbe de la moitié des bractées internes, généralement blanchâtres dans
progressivement rétréci à la base. Fleurs ligulées blanchâtres, bleu leur moitié inférieure. Feuilles caulinaires moyennes à base
pâle ou lilas. Capitules de 1,2-3(-4) cm de diamètre .......................... 8 nullement à très peu auriculée ( ) embrassante. Capitules de 1,2-
2 cm de diamètre. Fleurs ligulées blanches ou lilas .............................
5. Bractées externes de l’involucre égalant au moins la moitié des .................................................. S. lanceolatum (WILLD.) G.L.NESOM
bractées internes, généralement vertes, sauf dans le bas, lâchement
apprimés sur les internes ou +/- étalées ........................................... 6 S. laeve (L.) Á.LÖVE & D.LÖVE, 1982 : (= Aster laevis L.), Aster lisse –
 Bractées externes de l’involucre égalant moins de la moitié des Vivace traçant (60-120 cm) – Planté/cultivé, subspontané historique
bractées internes, généralement blanchâtres au moins dans leur / Septembre à octobre – Basophile – Mésohydrique – Pleine
moitié inférieure (zones vertes en forme de losangiques à lumière – Eutrophile – Amérique du Nord, introduit en Amérique
lancéolées), +/- apprimés sur les internes. Feuilles généralement la centrale
plupart pétiolées. Fleurs ligulées bleu violacé ou lilas ....................... 7
S. lanceolatum (WILLD.) G.L.NESOM, 1994 (Groupe) :
6. Feuilles caulinaires moyennes à limbe non rétréci à la base, celui-ci S. lanceolatum (WILLD.) G.L.NESOM, 1994 : (Syn. = Aster lanceolatus
généralement nettement auriculé ( )-embrassant ou arrondi. WILLD., = Aster simplex WILLD.), Aster lancéolé, Aster à feuilles
Marge des feuilles souvent denticulée (à la base) crénelée- lancéolées – Vivace traçant à stolons (60-150 cm) – ASSEZ COMMUN (37 C
; 18, 41, 45 AC ; 36 RRR ; 28 Abs) – INVASIVE AVEREE – Sténonaturalisé
denticulée ( - ), parfois entière ( ) à leur [carte]
extrémité. Bractées externes de l’involucre larges de 0,7-1 mm. / Septembre à novembre (Toute l’année au sens large sans
Fleurs ligulées bleu violacé .................. S. novi-belgii (L.) G.L.NESOM distinction avec les autres asters) – Neutrophile – Mésohygrophile – +/-
 Feuilles caulinaires moyennes à limbe +/- rétréci à la base, celui-ci Pleine lumière – Eutrophile – Forêts alluviales et leurs lisières et
formations à grandes herbes du lit mineur des grandes vallées
faiblement auriculé ( )-embrassant. Bractées externes de
(Filipendulo ulmariae-Convolvuletea sepium) – Amérique du Nord
l’involucre larges de 0,5-0,7 mm. Fleurs ligulées généralement
blanches en début de floraison, devenant bleu violacé par la suite .... S. novae-angliae (L.) G.L.NESOM, 1994 : (Syn. = Aster novae-angliae L.),
...................................................... S. xsalignum (WILLD.) G.L.NESOM Aster de la Nouvelle-Angleterre – Vivace traçant à stolons (60-150 cm)
– Planté-cultivé, subspontané
Note : 5 sous-espèces sont différenciées en Amérique du Nord pour S. / Août à octobre – Neutrophile – Mésohydrique – +/- Pleine
novi-belgii lumière – Eutrophile – Abords des habitations – Données très rares (à
rechercher/à confirmer) – Amérique du Nord
7. Feuilles vert glauque (= vert-bleuté), pruineuses (= couche très fine
poudreuse s’enlevant au toucher) sur les deux faces, de forme et de
taille très différentes suivant leur situation : les inférieures à limbe

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

S. lanceolatum (WILLD.) G.L.NESOM, 1994 (Groupe) - Suite :


S. novi-belgii (L.) G.L.NESOM, 1994 : (Syn. = Aster novi-belgii L., = Aster brumalis NEES), Aster de New-York, Aster de Virginie, Aster des jardins – Vivace
traçant à stolons (60-120 cm) – INVASIVE AVEREE – A confirmer dans la région
/ Août à octobre – Neutrophile – Mésohygrophile – +/- Pleine lumière – Eutrophile – Forêts alluviales et leurs lisières et formations à grandes herbes
du lit mineur des grandes vallées (Filipendulo ulmariae-Convolvuletea sepium) – Amérique du Nord, naturalisé en Australie et Amérique centrale
S. xsalignum (WILLD.) G.L.NESOM, 1994 : (Syn. = Aster xsalignus WILLD.), (S. lanceolatum x S. novi-belgii), Aster à feuilles de saule – Vivace traçant à stolons
(90-150 cm) – INVASIVE AVEREE – A confirmer dans la région
/ Août à septembre – Neutrophile – Mésohygrophile – +/- Pleine lumière – Eutrophile – Forêts alluviales et leurs lisières et formations à grandes
herbes du lit mineur des grandes vallées – Origine culturale/horticole (A. lanceolatus x A. novi-belgii) (à partir de taxons nord américains)
S. xversicolor (WILLD.) G.L.NESOM, 1994 : (Syn. = A. xversicolor WILLD.), (S. laeve x S. novi-belgii), , Aster versicolore, Aster bigarré – Vivace traçant (60-120
cm) – Subspontané potentiel, à étudier
/ Septembre à octobre – à rechercher – Origine culturale/horticole (à partir de taxons Nord américains)

TANACETUM
Planté/cultivé, subspontané : T. balsamita L.

1. Capitules de 0,7-1,3 cm de diamètre, généralement constitués REGIONALE 2013 (VULNERABLE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en
uniquement de fleurs tubulées jaune d’or (rarement quelques limite nord-occidentale de son aire de répartition [carte]
courtes fleurs ligulées jaunes), les centrales hermaphrodites à 5  Juin à août –  Toute l’année – Neutrobasophile – Mésoxérophile –
dents, les périphériques femelles, étroites, à 3 dents. Akènes +/- Pleine lumière – Oligotrocline – Ourlets des pelouses, lisières et
surmontés d’une couronne membraneuse. Feuilles supérieures clairières des boisements (chênaies pubescentes, chênaies-charmaies
sessiles. Segments foliaires à lobes aigus à acuminés calcicoles) (Geranion sanguinei, Quercetalia pubescenti-sessiliflorae) –
( → ) ............................................................ T. vulgare L. Européen sud central (Europe méridionale et médiane, Asie
mineureLamb., introduit en Amérique du Nord)
 Capitules de 1,5-2,5 cm de diamètre, comportant des fleurs
tubulées jaunes et des fleurs ligulées blanches ................................. 2
var. corymbosum : seule variété présente en Centre-Val de Loire
T. parthenium (L.) SCH.BIP., 1844 : (Syn. = Leucanthemum parthenium
Note : Tanacetum vulgare présente une forme à feuilles crépues qui était (L.) GREN. & GODR., = Matricaria parthenium L. , = Matricaria odorata
cultivée historiquement, f. crispum (Mill.) Pers. LAM. , = Pyrethrum parthenium (L.) SM. , Syn. amb. = Chrysanthemum
parthenium (L.) BERNH. ), Grande camomille – Vivace (30-60 cm) –
2. Feuilles supérieures pétiolées. Segments foliaires larges de 10 mm au
Planté/cultivé, subspontané
moins, à lobes obtus ( ). Souche non rampante ...........................  Juin à septembre –  Toute l’année – Voisinage des habitations,
................................................................ T. parthenium (L.) SCH.BIP. villages, friches, décombres, bords des voies ferrées dans des milieux
a. Plante glabre ou éparsement pubescente, vert franc ....................... dégradés sur des substrats riches en éléments nutritifs – Européen sud-
................................................................................. var. parthenium oriental (SE-Europe, Asie mineure devenu cosmopoliteLamb., Caucasien
b. Plante densément pubescente, paraissant grisâtre ou argentée ...... devenu européenFourn. (naturalisé en Australie et Amérique du Nord)
.......................................................... var. praealtum (VENT.) B.BOCK var. parthenium : à étudier
 Feuilles supérieures sessiles. Segments foliaires larges d’environ 5 var. praealtum (VENT.) B.BOCK, 2012 : à étudier
mm, à lobes aigus ( ). Souche rampante ..................................... T. vulgare L., 1753 : (Syn. = Chrysanthemum tanacetum VIS., =
............................................................. T. corymbosum (L.) SCH.BIP. Chrysanthemum vulgare (L.) BERNH.), Tanaisie commune, Tanaisie
a. Feuilles caulinaires à segments du premier ordre incisé jusqu’au vulgaire – Vivace traçant (50-120 cm) – COMMUN (28, 45 CC ; 18, 37, 41
2/3. Inflorescence composée de corymbes réguliers et de fleurs de 2- C ; 36 AR) – Indigène archéophyte [carte]
3 cm de diamètre. Fleurs ligulées périphériques larges de 2-2,5 mm et  Juillet à octobre –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude –
longues de 7 à 12 mm ............................................ var. corymbosum Mésohygrophile à mésohydrique – +/- Pleine lumière – Eutrophile –
Accotements et talus herbeux, fossés, friches, abords des cultures et
T. corymbosum (L.) SCH.BIP., 1844 : (Syn. = Chrysanthemum des habitations, végétations hautes des prairies abandonnées et des
corymbosum L., = Leucanthemum corymbosum (L.) GREN. & GODR. , = berges des cours d’eau (Artemisietea vulgaris) – Eurasiatique tempéré
Syn. amb. = Pyrethrum corymbosum (L.) WILLD. ), Tanaisie en corymbes, (Europe, Asie médianeLamb., introduit en Australie, Nouvelle-Zélande,
Marguerite en corymbes, Chrysanthème en corymbes – Vivace (30-100 Brésil, naturalisé en Amérique du Nord)
cm) – TRES RARE (18 AR ; 36, 45 RR ; 37 RRR ; 28, 41 Abs) – LISTE ROUGE

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

TARAXACUM
Note : Clé s d’après Flora Gallica, et nécessitent l’observation d’indivudus à la floraion et à la fructification.

1. Certaines bractées de l’involucre portant à leur extrémité une ..........................................section Palustria (LINDB. F.) DAHLST. - 18
protubérance (= cornicule) triangulaire ou presque..............................  Bractées externes de l’involucre d’un vert uniforme ou un peu
...................................section Erythrosperma (LINDB. F.) DAHLST - 5 lavé de brun, parfois pruineuses à la base, dressées non apprimées
 Bractées de l’involucre sans protubérance nette à leur extrémité, à l’anthèse. Bractées les externes 2-3 fois aussi longues que larges et
parfois seulement un épaississement de la nervure médiane ............ 2 à marge scarieuse rudimentaire à nulle. Rosette étalée à plat en
milieu ouvert..........................section Celtica A.J.RICHARDS p.p. - 28
2. Bractées externes de l’involucre normalement toutes ou presque
dressées ou apprimées à l’anthèse (rarement quelques individus 4. Bractées externes de l’involucre souvent toutes en parties presque
d’une population à bractées toutes récurvées ou étalées). Bractées dressées à l’anthèse, plus rarement toutes récurvées, alors courbure
les plus externes moins de 3 fois aussi longues que larges. affectant une grande partie de la longueur de la bractée. Nervure
Pédoncules dressés, ascendants ou décombants à l’anthèse. Plantes médiane et pétiole des feuilles (au moins dans son tiers basal)
oligotrophiles à mésotrophiles ........................................................... 3 marqués ou non à la face supérieure de micro-stries rouges
 Bractées externes de l’involucre normalement récurvées à plus de longitudinales (de densité très variable – Forte loupe) sur fond vert
45° à l’anthèse. Bractées les plus externes 2,5-5 fois aussi longues pâle à rougeâtre (loupe x15) ........ section Hamata H.OLLGAARD - 30
que larges. Pédoncules normalement dressés à l’anthèse. Plantes  Bractées externes de l’involucre toutes étalées à l’horizontal ou
mésotrophiles à eutrophiles ............................................................... 4 réfractées, (courbure affectant sutout la base de la bractée). Nervure
médiane et pétiole des feuilles sans micro-stries rouges
3. Bractées externes de l’involucre de couleurs variées, non pruineuses, longitudinales, mais colorés de roses ou de pourpre ...........................
apprimées ou à apex décollé ou récurvé à l’anthèse. Bractées les ........... Section Ruderalia KIRSCHNER, H.OLLGAARD ET STEPANEK – 44
plus les externes 1-2,5 fois aussi longues que larges et à marge
scarieuse large de 0,1-0,5 mm. Rosette dressée ou en corbeille en
milieu ouvert .........................................................................................

section Erythrosperma (LINDB. F.) DAHLST

5. Akènes mûrs d’un brun +/- clair, roussâtre ou cannelle, sans nuance 6. Bractées externes de l’involucre toutes nettement réfractées dès
rouge .................................................................................................. 6 l’anthèse par une courbure située dans la moitié basale (à la
 Akènes mûrs d’un rouge brun soutenu à sombre........................ 10 manière de la section Ruderalia) ........................................................ 7
 Bractées externes de l’involucre dressées à récurvées dès
l’anthèse par une courbure régulière................................................. 8

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

7. Fleurs à apex restant +/- enroulé (en capuchon), les internes  Segment apical des feuilles internes, moins de 2 fois plus long que
généralement courtes et +/- involutées à tubuleuses. Majorité des large, presque triangulaire à cruciforme, entier à quelques dents,
akènes à cône long de plus de 0,8 mm à maturité. Pollen absent ou généralement aussi ou plus grand que la paire sous-jacente et bien
réduit à quelques grains difformes. Stigmates de teinte olivâtre à individualisé. Akènes à cône variable à maturité. Feuilles médianes et
l’état frais, noircissant à la dessication ......... T. tanyolobum DAHLST. internes à segments peu connivent à leur base, le rachis faisant
 Fleurs normalement toutes planes ou en gouttière à l’anthèse. moins de 10% de la largeur de la feuille vers la mi-longueur ........... 13
Majorité des akènes à cône long de 0,8 mm au maximum à maturité.
Pollen souvent abondant ou si peu abondant alors stigmates de 13. Bractées externes de l’involucre apprimées, dressées, certaines
teinte jaune pur à l’état frais et ne noircissant pas à la dessication. récurvées à moins de 90° dans leur moitié apicale à l’anthèse.
Feuilles internes à segments médians sigmoïdes, souvent dilatés Pédoncule glabre ou éparsement aranéeux vers l’apex en début de
vers l’apex. Feuilles larges de plus de 4 cm (segments différents et floraison ........................................................................................... 14
atypiques quand feuilles très grandes et très larges) ............................  Bractées externes de l’involucre majoritairement étalées ou
.............................................................. T. lacistophylloides DAHLST. réfractées à l’anthèse. Pédoncule +/- aranéeux en début de floraison
.......................................................................................................... 15
8. Feuilles internes à segments médians linéaires à filiformes dans leur
moitié apicale, pour les plus larges à base brusquement dilatée en 14. Pollen régulier (25 µm). Feuilles de moins de 10 cm de long (sauf à
forme de croissant de lune et généralement tordus en tout sens sur l’ombre). Involucre de moins de 11 mm de long. Akènes longs de 2,4-
une même feuille (aspect « frisé »)................. T. tortilobum FLORSTR. 3 mm..................................... T. erythrospermum ANDRZ. EX BESSER
 Feuilles internes à segments médians progressivement dilatés  Pollen irrégulier (30-45 µm) ou absent. Feuilles dépassant parfois
dans leur moitié basale ou parfois étroits jusqu’à la base, parallèles 10 cm de long (si plus courte, voir aussi T. lacistophyllum). Involucre
ou non sur une même feuille. Majorité des capitules à 8-15 bractées dépassant souvent 11 mm de long. Akènes longs de 2,8-4 mm à cône
involucrales externes .......................................................................... 9 ≤ 1 mm à maturité .......................... T rubicundum (DAHLST.) DAHLST.

9. Akènes mûrs brun soutenu (neutre à roux). Feuilles normalement 15. Segment foliaire apical à marges latérales uniformément convexes,
toutes +/- divisées............................................ T. navarrense SONCK parfois à apex mammiforme sur les feuilles les plus internes.
 Akènes mûrs brun pâle (souvent nuancé d’orange à rose). Feuilles Segments médians normalement nettement falciformes, à marge
externes indivises souvent persistantes à l’anthèse (très rarement supérieure fortement dentée. Akènes mûrs d’un rouge brique assez
feuilles toutes divisées en conditiotn humide). Segments foliaires clair. Feuilles d’un vert jaunâtre pâle ................ T. clemens MATYSIAK
médians, si différenciés, longs de 12-25 mm et/ou plus de 3 fois plus  Segment foliaire apical à marges latérales droites à concaves au
longs que larges, souvent aigus à acuminés. Nervures secondaires moins sur la majorité des feuilles. Segments médians généralement
des feuilles légèrement enfoncées à l’état frais .................................... étroitement triangulaires ou sigmoïdes, parfois quelques uns
.......................................................................... T. oxoniense DAHLST. falciformes, à marge supérieure à 0-1 dent. Akènes mûrs souvent
rouge-brun sutenu à rouge-grenat. Feuilles d’un vert vif ou grisâtre .
10. Pollen absent ou réduit à quelques grains difformes. Akènes tous à .......................................................................................................... 16
cône ≤ 1 mm. Involucre à 9-13 bractées externes sur les capitules
bien développés................................................................................ 11 16. Ligules périphériques subégales à l’involucre ou le dépassant de
 Pollen abondant ........................................................................... 12 moins de 2 mm à l’anthèse. Feuilles à pétiole pourpre et à nervure
médiane pourprée jusqu’à l’apex à la face supérieure (sauf
11. Segment apical des feuilles internes généralement tripartite, à lobe morphose ombre). Bractées externes de l’involucre à la face
médian oblong à linéaire, obtus à subaigu. Bractées externes de supérieure +/- uniformément pourprée ..............................................
l’involucre normalement dressées ou à apex seulement écarté ou ................................................. T. brachyglossum (DAHLST.) DAHLST.
quelques-unes tendant à s’étaler ..........................................................  Ligules périphériques dépassant l’involucre de plus de 2 mm à
.......................................................T. rubicundum (DAHLST.) DAHLST. l’anthèse. Feuilles à pétiole verdâtre ou lavé de rouge ou de brun
 Segment apical des feuilles internes deltoïde à tripartite, à lobe pâle et à nervure médiane entièrement verdâtre ou légèrement
médian étroitement triangulaire et aigu. Bractées externes de lavé de rouge à la base. Bractées externes de l’involucre à la face
l’involucre normalement toutes étalées à récurvées. Feuilles incisées supérieure glauque ou faiblement lavé de pourpre ou de brun ..... 17
sur moins de 50% de leur largeur au niveau des sinus médians et
subterminaux et à segments moyens et supérieurs entiers ou 17. Feuilles à segments médians presque obtus, les plus grandes ≤ 10 cm
presque ou à 1 dent presque triangulaire. Capitules épanouis plans de long, à pétioles courts et faiblement colorés. Akènes mûrs d’un
ou concaves, à fleurs ligulées périphériques dépassant peu rouge-brun sombre. Pédoncule aranéeux à faiblement en début de
l’involucre (moins de 30% de sa longueur). Akènes à spinules apicales floraison .................................... T. lacistophyllum (DAHLST.) RAUNK.
< 0,3 mm ..................................................... T. parnassicum DAHLST.  Feuilles à segments médians aigus, les plus grandes souvent > 10
cm de long. Akènes mûrs d’un rouge brique clair ou tirant sur le brun
12. Segment apical des feuilles internes, plus de 2 fois plus long que neutre ............................................................... T. navarrense SONCK
large, ogival, souvent lobé à pennatipartite chez les plus grandes
feuilles (= fusion de plusieurs paires de segments). Akènes à cône Note : Cette section intègre les données de T. laevigatum (Willd.) DC.
long (> 30% du corps de l’akène) à maturité ......T. scanicum DAHLST.
Section Erythrosperma (LINDB. F.) DAHLST. :
ASSEZ RARE, sous-estimé en condition rudérale (37, 45 AC ; 18 AR ; 36, 41 R ; 28 RR) – Indigène
 Avril à mai –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude – Mésohydrique à xérophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Pelouses et bords de
chemins, gazons, centre-bourgs et cimetières – Eurasiatique occidental (Europe surtout occidentale et centro-occidentale, et au moins en SW-Asie et N-
AfriqueLamb., naturalisé en Amérique du Nord, introduit en Australie et Japon)
T. brachyglossum (DAHLST.) DAHLST., 1906 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (5-20 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Psammophile – Mésohydrique à xérophile – Pleine lumière – Pelouses – Européen septentrional
T. clemens Matysiak, 2009 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (10-30 cm) – à rechercher
/ Avril à mai– Mésohydrique à xérophile – Pleine lumière – Eutrophile – Ourlets, sous-bois et friches – Européen nord-occidental
T. erythrospermum ANDRZ. EX BESSER, 1821 : Pissenlit à feuilles lisses – Vivace à rosette ou à rhizome (5-15 cm) – à rechercher
/ Mars à juin – Basiophile – Xérophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Friches – Européen central et méditerranéen

61
Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

T. lacistophylloides DAHLST., 1933 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (10-50 cm) – Indigène, confirmé dans le Cher
/ Mars à juin – Mésohydrique à xérophile – Pleine lumière – Eutrophile – Friches – Européen occidental et central
T. lacistophyllum (DAHLST.) RAUNK., 1906 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (5-20 cm) – Indigène, confirmé dans le Cher
/ Mars à juin – Xérophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses – Européen septentrional et occidental
T. navarrense SONCK, 1985 : Pissenlit de Navarre – Vivace à rosette ou à rhizome (10-40 cm) – Indigène , confirmé dans le Loir-et-Cher et le Loiret
/ Mars à mai – Mésohydrique à xérophile – Pleine lumière – Eutrophile – Friches – Européen sud-occidental
T. oxoniense DAHLST., 1923 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (5-40 cm) – Indigène , à rechercher
/ Mars à mai – Mésohydrique à xérophile – Pleine lumière – Eutrophile – Friches – Européen occidental et central
T. parnassicum DAHLST., 1926 : Pissenlit baie – Vivace à rosette ou à rhizome (3-15 cm) – A rechecher dans l’est de la région
/ Mars à juin – Neutroacidophile – Mésophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Pelouses– Européen
T. rubicundum (DAHLST.) DAHLST., 1906 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (5-20 cm) – Indigène, confirmé dans le Cher
/ Mars à juin – Basophile – Xérophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses– Européen nord-occidental
T. scanicum DAHLST., 1911 : Pissenli t– Vivace à rosette ou à rhizome (5-30 cm) – Indigène à rechercher
/ Avril à juin – Mésoxérophile – Pleine lumière – Pelouses et riches – Européen
T. tanyolobum DAHLST., 1933 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (10-30 cm) – Indigène à rechercher
/ Avril à juin – Mésohydrique à xérophile – Pleine lumière – Eutrophile – Friches – Européen nord-occidental et central
T. tortilobum FLORSTR., 1914 : Pissenlit tortueux – Vivace à rosette ou à rhizome (5-20 cm) – Indigène, confirmé dans le Loiret
/ Mars à juin – Mésohydrique à xérophile – Pleine lumière – Pelouses et friches – Eurasiatique occidental

section Palustria (LINDB. F.) DAHLST.

18. Majorité des akènes à cône étroit (au moins 2 plus longs que larges) ...
.......................................................................................................... 19 23. 14-15 bractées externes de l’involucre au maximum sur les capitules
 Majorité des akènes à cône large (au plus 2 plus longs que larges) .. plus grands (9-10 sur les plus petits). Bractées les plus externes de
.......................................................................................................... 22 moins de 7 mm de long. Bractées externes apprimées jusqu’à la
fructification, ciliées dès leur tiers basal. Feuilles indivises ou à 2-3
19. Majorité des akènes à cône  1,2 mm de long à maturité. Rachis des paires de segments latéraux ...................................... T. ciliare SOEST
feuilles normalement de moins de 5 mm de large ................................  Plus de 15 bractées externes de l’involucre au maximum sur les
..........................................................T. austrinum G.E.HAGLUND capitules plus grands (> 15 sur les plus petits) OU Bractées les plus
 Majorité des akènes à cône < 1,2 mm de long à maturité ........... 20 externes de plus de 7 mm de longs OU Bractées externes décollées
dès l’anthèse, ciliées seulement dans leur moitié supérieure ou
seulement au sommet OU Feuilles majoritairement à plus de 3 paires
20. Bractées les plus externes de l’involucre au moins 2 fois plus longues
segments latéraux............................................................................. 24
que larges ................................T. madidum KIRSCHNER & ŠTEPANEK
 Bractées les plus externes de l’involucre entre 1,5-2 fois plus
24. Bractées externes de l’involucre peu nombreuses : 8-9 sur les petits
longues que larges ............................................................................ 21
capitules et 13-14 sur les plus grands. Feuilles parfois ponctuées de
noirâtre............................................................... T. anglicum DAHLST.
21. Pollen présent............................................................... T. ciliare SOEST  Bractées externes de l’involucre plus nombreuses. Feuilles jamais
 Pollen absent. Bractées de l’involucre normalement bicolores, ponctuées de noirâtre, parfois seulement plus sombre au bord ..... 25
blanchâtres à bande médiane colorée. Feuilles indivises ou à
segments entiers .................................... T. palustre (LYONS) SYMONS
25. Bractées externes de l’involucre noralement disposées sur 3 rangs ou
2 rangs pour les petits capitules à longueur égale à moins de 1,5x la
22. Feuilles majoritairement à limbe large (largeur < ¼ de la longueur au largeur, généralement teintées de brun (voir la population). Majorité
niveau de la 1e paire basale de lobes), au moins certaines des feuilles indivises à pennatifides à 2-3 paires de segments ............
pennatiséquées. Cône des akènes ≤ 0,6 mm de long à maturité.......... ................................................... T. multilepis KIRSCHNER & ŠTEPANEK
......................................................................... T. aginnense HOFSTRA  Bractées externes de l’involucre noralement disposées sur 2
 Feuilles à limbe le plus souvent étroit (largeur > ¼ de la longueur rangs, les plus externes à longueur égale à plus de 1,5 la largeur,de
au niveau de la 1e paire basale de lobes), parfois larges mais alors teinte variable. Majorité des feuilles pennatifides à pennatiséquées
indivises à pennatipartites. Cône des akènes souvent > 0,6 mm de
long à maturité ................................................................................. 23

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

à plus de 3 paires de segments au moins sur les individus les plus 27. Bractées les plus externes de l’involucre à longueur  9 mm et largeur
robustes ............................................................................................ 26  5 mm sur les plus grands capitules. Variations foliaires souvent
marquées chez un même individu et/ou très fortes dans une même
26. Segment foliaire apical aussi long que large, à marges latérales population .................................................................... T. udum JORD.
convexes ou plus rarement droites. Bractées de l’involucre les plus  Bractées les plus externes de l’involucre à longueur < 9 mm et
externes à longueur  9 mm et largeur  5 mm sur les plus grands largeur < 5 mm sur les plus grands capitules. Variations foliaires très
capitules. Variations foliaires très faibles sur un même individu ou faibles chez un même individu et une même population .....................
une même population ..................................... T. hollandicum SOEST .............................................................................. T. delanghei SOEST
 Segment foliaire apical souvent plus long que large, si aussi long
que large alors à marges latérales concaves ..................................... 27

Section Palustria (LINDB. F.) DAHLST. : EXTREMEMENT RARE


T. aginnense HOFSTRA, 1985 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (10-40 cm) – à rechercher
/ Mars à juin – Mésohygrophile – Pleine lumière – Méso à oligotrophile – Bas-marais – Européen occidental
T. anglicum DAHLST., 1920 : Pissenlit d’Angleterre – Vivace à rosette ou à rhizome (10-30 cm) – à rechercher
/ Mars à juin – Mésohygrophile – Pleine lumière – Méso à oligotrophile – Prairies et pâturages – Européen nord-occidental
T. austrinum G.E.HAGLUND, 1946 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (5-20 cm) – à rechercher davantage en Bourgogne et Champagne-Ardenne
/ Avril à mai – Basophile – Mésohygrophile à hygrocline – Pleine lumière – Méso à oligotrophile – Pelouses marneuses – Européen central
T. ciliare SOEST, 1965 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (5-20 cm) – à rechercher
/ Mars à juin – Basophile – Mésohygrophile à hygrocline – Pleine lumière – Méso à oligotrophile – Bas-marais et pelouses marneuses – Européen
occidental
T. delanghei SOEST, 1965 : Pissenlit de Delangh – Vivace à rosette ou à rhizome (10-20 cm) – à rechercher
/ Avril à mai – Basophile – Mésohygrophile à hygrocline – Pleine lumière – Mésotrophile – Bas-marais et pelouses marneuses – Européen nord-
occidental
T. hollandicum SOEST, 1942 : Pissenlit de Hollande – Vivace à rosette ou à rhizome (10-40 cm) – Indigène, confirmé en Indre-et-Loire et dans le Cher
/ Mars à mai – Neutrocline à large amplitude – Mésohygrophile – Pleine lumière – Pâturages – Européen occidental et central
T. madidum KIRSCHNER & ŠTEPANEK, 1994 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (5-20 cm) – à rechercher
/ Avril à juin – Basophile – Mésohygrophile à hygrocline – Pleine lumière – Mésotrophile – Bas-marais – Européen occidental et central
T. multilepis KIRSCHNER & ŠTEPANEK, 1989 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (10-30 cm) – à rechercher
/ Avril à juin – Basophile – Mésohygrophile – Pleine lumière – Méso à oligotrophile – Pelouses sur marnes – Européen occidental
T. palustre (LYONS) SYMONS, 1798 : Pissenlit des marais – Vivace à rosette ou à rhizome (5-20 cm) – EXTREMEMENT RARE – Indigène, confirmé dans le Loir-et-
Cher
/ Avril à mai – Basophile – Mésohygrophile – Pleine lumière – Méso à oligotrophile – Bas-marais – Européen nord-occidental
T. udum JORD., 1852 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (10-40 cm) – Indigène, confirmé dans l’Indre-et-Loire
/ Avril à mai – Basophile – Mésohygrophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Prairies et pelouses – Européen nord-occidental

section Celtica A.J.RICHARDS P.P.

28. Pollen abondant. Pétiole et nervure médiane vert pâle (jamais  Feuilles médianes et internes, à l’anthèse, à segments presque
rougeâtre ou brunâtre) ..................................T. hygrophyllum SOEST aigus à obtus, les médians à marge supérieure non régulièrement
 Pollen absent ou réduit à quelques grains difformes. Pétiole et sigmoïde à partie concave +/- marquée, à apex souvent presque
nervure médiane verts ou teintés de rouge ou de brun .................. 29 perpendiculaires ou orientées vers le sommet de la feuille, entiers à
bifides (parfois denticulés). Certains sinus parfois à 1 dent allongée ...
29. Feuilles médianes et internes à l’anthèse à segments aigus, les .........................................................................T. nordstedtii DAHLST.
médians à marge supérieure régulièrement sigmoïde : passant de la
base convexe à l’apex concave ..................... T. zevenbergenii SOEST

Section Celtica A.J.RICHARDS p.p. : Fréquence à étudier


T. hygrophyllum SOEST, 1956 : Pissenlit – Vivace à rosette ou à rhizome (5-15 cm) – à rechercher
/ Avril à mai – Acidophile – Mésohygrophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Prairies – Européen nord-occidental
T. nordstedtii DAHLST., 1911 : Pissenlit de Nordstedt – Vivace à rosette ou à rhizome (5-30 cm) – à rechercher
/ Mars à juin – Acidophile – Mésohygrophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Prairies et ourlets – Européen nord-occidental
T. zevenbergenii SOEST, 1971 : Pissenlit de Zevenbergen – Vivace à rosette ou à rhizome (15-40 cm) – à rechercher
/ Avril à mai – Acidophile – Mésohygrophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Prairies – Européen nord-occidental

section Hamata H.OLLGAARD

30. Segments foliaires médians à marge supérieure nettement et 31. Bractées externes de l’involucre les plus larges à largeur > 3,5 mm.
uniformément convexe, au moins sur la majorité des feuilles (mettre Feuilles parfois maculées ..................... T. pseudomarklundii SOEST
les feuilles à plat) .............................................................................. 31  Bractées involucrales externes les plus larges à largeur ≤ 3,5 mm.
 Segments foliaires médians à marge supérieure sigmoïde ou +/- Segments de la moitié supérieure des feuilles (hors terminal) à marge
droite, au moins sur la majorité des feuilles. Pollen abondant ......... 35 inférieure entière ou à dents subullées ≤ 2 mm de long ................... 32

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

32. Nervure médiane pourpre jusqu’à l’apex, au moins à la face  Bractées externes de l’involucre à marge scarieuse rudimentaire à
inférieure (le plus souvent verte à l’apex sur la face supérieure) .......... nulle. Segments foliaires médians à marge supérieure +/- sigmoïde.
.......................................................................... T. boekmanii BORGV. Pétiole non ailé .............................................. T. bracteatum DAHLST.
 Nervure médiane verte l’apex sur les deux faces. Segments de la
moitié supérieure des feuilles internes (hors terminal) à marge 39. Majorité des akènes à cône > 0,5 mm de long et plus de 1,3 fois plus
supérieure entière ou faiblement denticulée ................................... 33 long que large (ne pas tenir compte des spinules) ........................... 40
 Majorité des akènes à cône < 0,5 mm de long et moins de 1,3 fois
33. Pollen absent ou réduit à quelques grains difformes ............................. plus long que large (ne pas tenir compte des spinules). Bractées de
.................................................. T. circinatum G.E.HAGLUND & SOEST l’involucre pour la majorité ≥ 3 mm de large.................................... 42
 Pollen abondant. Majorité des feuilles à segments opposés ou
presque et à segment terminal bien individualisé et presque entier ..
40. Pédoncule fructifère virant au pourpre dans sa partie supérieure
.......................................................................................................... 34 (souvent non exprimé). Bractées externes de l’involucre
normalement teintées de violet ou de pourpre. Segments foliaires
34. Bractées les plus externes de l’involucre à marge hyaline médians presque trinagulaires ou +/- étroits, entiers ou parfois
généralement ≤ 0,05 mm de large. Base de l’involucre brièvement dentés ou laciniés ................................................T. puniceum SAHLIN
conique à l’état frais ...........................................T. hamatum RAUNK.  Pédoncule fructifère verdâtre à faiblement rougeâtre dans sa
 Bractées les plus externes de l’involucre à marge hyaline partie supérieure. Bractées externes de l’involucre verdâtres.
généralement > 0,05 mm de large. Base de l’involucre arrondi à Segments foliaires médians presque trinagulaires et presque entiers
l’état frais......................... T. hamatulum HAGEND., SOEST & ZEVENB. .......................................................................................................... 41

35. Stigmates jaune pur, restant jaune ou roucissant à la dessication ......... 41. Plante hygrophile. Nervure foliaire médiane à striation rouge
.................................................................................. T eminens SOEST généralement dense ............. T. prionum HAGEND., SOEST & ZEVENB.
 Stigmates teintés d’olivâtre au moins à la face externe, se  Plante mésophile. Nervure foliaire médiane à striation rouge
ponctuant de noir ou noircisant à la dessication .............................. 36 discrète, souvent obsolète en milieur fermé ou ombragé ....................
................................................................... T. mediterraneum SOEST
36. Feuilles fortement hétéromorphes sur une même rosette. Les
externes à 0-6 segments latéraux larges et presque triangulaires et 42. Bractées les plus externes de l’involucre à marge hyaline distincte.
segment terminal très grand et +/- ogival. Les internes à 8-12 Feuilles jamais maculées, à segments médians sigmoïdes et
segments latéraux étroits à linéaires, souvent accompagnés de acuminés, à marge supérieure régulièrement dentée dans sa partie
longues dents ou de lobes intermédiaires et segment terminal réduit, basale convexe, à dents acuminées ≥ 2 mm. Jeunes feuilles
triangulaire à cruciforme ....................................T versaillense SOEST aranéeuses-grisâtres à la face supérieure ............................................
 Feuilles moins hétéromorphes sur une même rosette. Segment .................................................................T. duplidentifrons DAHLST.
apical généralement triangulaire à ogival (rarement étroitement  Bractées les plus externes de l’involucre sans marge hyaline
sagitté et jamais cruciforme) ............................................................ 37 distincte ............................................................................................ 43

37. Majorité des akènes à cône plus de 2,5 x plus long que large (ne pas 43. Majorité des feuilles à segments médians presque deltoïdes (triangle
tenir compte des spinules)................................................................ 38 à faces concaves) ou faiblement acuminés, entiers. Sinus foliaires
 Majorité des akènes à cône moins de 2,5 x plus long que large (ne concolores. Feuilles les plus grandes à largeur < 2(-3) cm....................
pas tenir compte des spinules) ......................................................... 39 .............................................................................. T. argillicola SOEST
 Majorité des feuilles à segments médians étroitement
38. Bractées externes de l’involucre à marge scarieuse > 0,1 mm de large triangulaires à presque linéaires, dentés sur la marge supérieure.
, nettement apparente. Segments foliaires médians à marge Sinus foliaires normalement teintés de noir violacé. Feuilles les plus
supérieure convexe. Pétiole à ailes denticulées près de sa base .......... grandes à largeur souvent > 3 cm ..................... T. maculatum JORD.
.................................................................................. T. adamii CLAIRE

section Hamata H.OLLGAARD :


T. adamii CLAIRE, 1891 : Pissenlit d’Adam – Vivace à rosette ou à rhizome (15-40 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Pleine lumière à demi-ombre – Ourlets et sous-bois clairs – Européen central
T. argillicola SOEST, 1977 : Vivace à rosette ou à rhizome (5-15 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Acidiphile – Hygrophile – Pleine lumière à demi-ombre – Méso à oligotrophile – Prairies – Endémique français ?

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

T. boekmanii BORGV., 1959 : Pissenlit de Boekman – Vivace à rosette ou à rhizome (15-50 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Mésophile à mésohygrophile – Pleine lumière à demi-ombre – Méso à eutrophile – Friches et prairies – Européen nord-occidental
T. bracteatum DAHLST., 1925 : Pissenlit à bractées – Vivace à rosette ou à rhizome (15-50 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Mésohygrophile – Pleine lumière – Oligo à mésotrophile – Prairies – Européen nord-occidental
T. circinatum G.E.HAGLUND & SOEST, 1969 : Vivace à rosette ou à rhizome (5-20 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Mésophile à mésohygrophile – Pleine lumière à demi-ombre – Méso à eutrophile – Prairies, ourlets et sous-bois clairs – Européen
nord-occidental ?
T. duplidentifrons DAHLST., 1929 : Vivace à rosette ou à rhizome (10-40 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Hygrophile – Pleine lumière à demi-ombre – Mésotrophile – Prairies et ourlets – Européen nord-occidental
T eminens SOEST, 1977 : Vivace à rosette ou à rhizome (15-40 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Mésophile – Ourlets – Endémique français ?
T. hamatulum HAGEND., SOEST & ZEVENB., 1973 : Vivace à rosette ou à rhizome (10-30 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Mésophile – Pleine lumière à demi-ombre – Méso à eutrophile – Prairies et friches – Européen nord-occidental
T. hamatum RAUNK., 1906 : Vivace à rosette ou à rhizome (10-40 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Mésophile – Pleine lumière à demi-ombre – Méso à eutrophile – Prairies, ourlets et sous-bois clairs – Européen nord-occidental
T. maculatum JORD., 1852 : Pissenlit à têtes noires – Vivace à rosette ou à rhizome (5-15 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Mésophile – Demi-lumière à demi-ombre – Mésotrophile – Prairies – Européen septentrional et central
T. mediterraneum SOEST, 1954 : Pissenlit de Méditerranée – Vivace à rosette ou à rhizome (10-50 cm) – à rechercher
/ Mars à juin – Méso à mésoxérophile – Demi-lumière à demi-ombre – Méso à eutrophile – Prairies, ourlets et sous-bois clairs – Européen sud-
occidental
T. prionum HAGEND., SOEST & ZEVENB., 1972 : Vivace à rosette ou à rhizome (15-50 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Hygrophile – Pleine lumière à demi-ombre – Prairies – Européen septentrional
T. pseudomarklundii SOEST, 1954 : Vivace à rosette ou à rhizome (10-50 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Acidiphile – Mésophile – Pleine lumière à demi-ombre – Méso à eutrophile – Prairies et friches – Atlantique
T. puniceum SAHLIN, 1984 : Vivace à rosette ou à rhizome (10-50 cm) – Connu dans le Cher et le Loiret
/ Mars à mai – Acidiphile – Mésophile à mésohygrophile – Pleine lumière à demi-ombre – Méso à eutrophile – Prairies, sous-bois et friches –
Européen occidental
T. versaillense SOEST, 1975 : Pissenlit de Versailles – Vivace à rosette ou à rhizome (5-20 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Mésophile – Demi-lumière à demi-ombre – Méso à eutrophile – Friches – Européen occidental ?

section Ruderalia KIRSCHNER, H.OLLGAARD ET STEPANEK

44. Pollen abondant (visible au niveau des stigmates où il se dépose) ... 45 jacente, les médians souvent dentés ou frangés sur la marge
 Pollen absent à peu abondant ..................................................... 46 supérieure ........................................................ T. ostenfeldii RAUNK.
 Stigmates +/- lavés d’olivâtre (se ponvtuant de noirâtre ou
45. Pétiole presque tous largement ailés, à ailes plus larges que le noircissant à la dessication). Feuilles médianes et internes variables ..
pétiole jusqu’à proximité de l’insertion. Feuilles et pétiole non .......................................................................................................... 47
anthocyanés. Majorité des feuilles à segments médians courts < 15
mm de long, presque entiers ou à 1 dent ............ T. alatum H.LINDB. 47. Feuilles médianes et internes à segments médians paraissant doublés
 Pétiole, au moins ceux des feuilles internes, non ou étroitement ou triplés par de longs segments intermédiaires linéaires et à
ailés OU Feuilles, au moins certaines anthocyanées sur le pétiole segment terminal souvent irrégulièrement pennatilobé à
et/ou la nervure médiane OU majorité des feuilles à segments pennatifide ................ T. flandricum A.HENGENDIJK, SOEST & ZEVENB.
médians +/- allongés et diversement dentés ........................................  Feuilles médianes et internes à segments médians entiers ou
....................................................................... T. officinale F.H.WIGG. dentés, le terminal entier ou 1(-2) incision(s). Au moins les pétioles
des feuilles internes non ou étroitement ailés. Majorité des feuilles à
46. Stigmates jaune pur, (jaune, ponctué de brun clair ou roussissant à segments médians traingulaires à sigmoïdes .................................. 48
dessication). Feuilles médianes et internes à segments presque
deltoïdes, le terminal presque entier et plus petit que la paire sous-

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

48. Majorité des feuilles à segments et sinus médians entiers ou à rares 50. Feuilles à pétiole pourpre et à nervure médiane verdâtre sauf à la
denticules isolés, à segment terminal 1-1,5 fois aussi long que la base, faiblement aranéeuses au déploiement puis glabrescentes.
paire sous-jacente ou celle dernière disjointe .................................. 49 Feuilles fortement dimorphes sur une même rosette : la majorité à
 Majorité des feuilles à segments et/ou sinus médians grand segment terminal ogival, plus large que la paire de segments
régulièrement dentés, à segment terminal au moins 1,5 fois aussi sous-jacente, quelques unes à petit segment terminal deltoïde et
long que la paire sous-jacente,celle +/- définie................................ 50 moins la large que la paire sous-jacente. Bractées internes de
l’involucre d’un vert sombre +/- bronzé à l’état frais. Plante
49. Bractées internes de l’involucre vert clair à l’état frais. Bractées mésohygrophile .................... T. debrayii HAGEND., SOEST & ZEVENB.,
externes au moins en partie à largeur > 3 mm. Segments foliaires  Feuilles à pétiole verdâtre et à nervure médiane parfois lavée de
supérieurs nettement alternes au moins sur certaines feuilles, les rouge-brun, restant longtemps aranéeuses-grisâtres. Feuilles toutes
médians presque aigus à obtus. Pétiole des feuilles externes semblables sur une même rosette à segment terminal isocèle ou
verdâtre. Pétioles des feuilles internes souvent lavé de rouge-brun .... ogival, +/- moins large que la paire de segments sous-jacente.
Bractées internes de l’involucre d’un vert clair +/- jaunâtre à l’état
....................................................... T. sagittilobum W.KOCH EX SOEST
 Bractées internes de l’involucre vert bronzé à vert noirâtre l’état frais. Plante mésoxérophile ................................... T. cinereum SOEST
frais. Bractées externes généralement toutes à largeur ≤ 3 mm.
Note : La dernière section inclut les mentions de T. dens-leonis Desf., de
Segments foliaires supérieurs presque opposés sur toutes les feuilles,
T. rubrinerve Jord et de T. campylodes G.E.Haglund (T. officinale Weber).
les médians finement acuminés. Pétioles généralement tous poupres
Ce dernier taxon a été utilisé à tort dans les référentiels nationaux.
..................................................... T. morulum G.E.HAGLUND & SOEST

Section Taraxacum : (= Section Ruderalia KIRSCHNER, H.OLLGAARD ET STEPANEK, = Section Vulgaria (DAHLST.) DAHLST.), EXTREMEMENT COMMUN – Indigène
T. alatum H.LINDB., 1907 : Pissenlit vert – Vivace à rosette ou à rhizome (5-20 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Basiphile – Hygrophile – Mésotrophile – Prairies – Européen septentrional
T. cinereum SOEST, 1969 : Vivace à rosette ou à rhizome (5-20 cm) – à rechercher
/ Mars à juin – Basiphile – Mésoxérophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Pelouses – Européen central
T. debrayii HAGEND., SOEST & ZEVENB., 1972 : Pissenlit de Debray – Vivace à rosette ou à rhizome (10-30 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Mésohygrophile – Mésotrophile – Prairies et ourlets – Européen nord occidental
T. flandricum A.HENGENDIJK, SOEST & ZEVENB., 1976 : Vivace à rosette ou à rhizome (5-20 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Eutrophile – Friches – Européen nord-occidental
T. morulum G.E.Haglund & Soest, 1969 : Vivace à rosette ou à rhizome (10-30 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Mésophile – Eutrophile – Friches – Européen septentrional
T. officinale F.H.WIGG., 1780 : Pissenlit officinal – Vivace à rosette ou à rhizome (10-30 cm) – Confirmé dans le Loiret
/ Juin à juillet – Mésohygrophile – Demi-lumière à demi-ombre – Eutrophile – Prairies et friches – Européen
T. ostenfeldii RAUNK., 1903 : Vivace à rosette ou à rhizome (10-30 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Mésohygrophile – Mésotrophile – Prairies et ourlets – Européen nord-occidental
T. sagittilobum W.KOCH EX SOEST, 1969 : Vivace à rosette ou à rhizome (15-40 cm) – à rechercher
/ Mars à mai – Mésophile – Eutrophile – Friches – Européen septentrional

TEPHROSERIS

. Feuilles basilaires à limbe lancéolé-oblong ( → ), ordinairement brusquement contracté ( ) en pétiole, pour


atténué ( ) en pétiole et non visible à l’anthèse. Tige et certaines, plus long que le limbe ................. T. helenitis (L.) B.NORD.
pédoncules à longs poils étalés et +/- glanduleux. Tige à nombreuses a. Plante de grande taille (> 40 cm) à capitules à involucres aranéeux,
ombelles de capitules à floraison étalée. Capitules fructifières munis de fleurs ligulées allongées (3 fois plus longues que larges) ......
réfracté .......................................................... T. palustris (L.) FOURR. ....................................................................................... var. helenitis
 Feuilles basilaires visibles jusqu’à la fructification. Tige et
pédoncules aranéeux non glanduleux à glabrescents. Tige à ombelle T. helenitis (L.) B.NORD., 1978 : (Syn. = Cineraria campestris ZETT. EX
unique de capitules fleurissant presque simultanément. Capitules WILLK. & LANGE, = Cineraria spathulifolia C.C.GMEL. , = Senecio helenitis
fructifières dressés. Feuilles à limbe crénelé-denté ou entier (L.) SCHINZ & THELL., Cit. amb. = Cineraria lanceolata LAM. , = Senecio
( → → ), celles de la base spatulées ( ), lanceolatus (LAM.) GREN. , = Senecio spathulifolium (C.C.GMEL.) DC. ),
Séneçon à feuilles en spatule, Séneçon spatulé, Séneçon à feuilles

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

spatulées – Vivace (20-100 cm) – NON REVU RECEMMENT (18 NRR ; 28, 36, T. palustris (L.) FOURR., 1868 : (Syn. = Senecio palustris (L.) HOOK., =
37, 41, 45 Abs) – PROTECTION REGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 Cineraria palustris (L.) L. ), Cinéraire des marais – Bisannuel, rarement
(DISPARU DE LA REGION) – Indigène [carte] vivace en partie submergé (30-100 cm) – NON REVU RÉCEMMENT (36, 37,
/ Mai à juillet (- août) – Hygrophile – +/- Pleine lumière – 41 NRR ; 18, 28, 45 Abs) – LISTE ROUGE NATIONALE 2012 (EN DANGER) –
Oligotrophile – (Carici davallianae-Molinienion caeruleae) – Européen Mentions historiques douteuses, en limite méridionale de son aire de
(Europe occidentale et médiane) répartition [carte]
subsp. helenitis / Mai à septembre – Prairies humides – Circumboréal
var. helenitis : seule variété supposée en Centre-Val de Loire

TRAGOPOGON

1. Pédoncule très renflé sous le capitule (diamètre environ 2 fois ce qu'il .............................................................. subsp. major (JACQ.) VOLLM.
mesure 6 à 10 cm plus bas), fortement compressible (lacune de la b. Pédoncule moins renflé. Feuilles étroites, 10 bractées involucrales
tige visible jusqu’au nœuds inférieurs). Fleurs jaunes ou violettes. au maximum ................................................................subsp. dubius
Akènes de 2,5-4 cm de longueur (bec compris). ................................. 2  Fleurs violettes ou purpurines, plus courtes ou presque aussi
 Pédoncule non ou très peu renflé sous le capitule. Fleurs jaunes. longues que l'involucre .............................................. T. porrifolius L.
Akènes de 1- 2,5 cm de longueur. Bec de l’akène bordés de 5-10 ailes a. Fleurs progressivement plus grandes de l’intérieur vers l’extérieur,
rugueuses et opaques (étoile à 5-10 branches en coupe les plus externes, dépassant peu ou pas la moitié de l’involucre et
transversale). Bractées souvent bordées de rougeâtre ......................... d’un rose violacé clair............... subsp. eriospermus (TEN.) GREUTER
..................................................................................... T. pratensis L. b. Fleurs ligulées externes nettement plus grandes que les internes
a. Fleurs jaune soufre, celles du capitule terminal nettement plus et un peu plus courtes que l’involucre de 1-5 mm et d’un violet
corutes que l’involuvre (< 2/3 de sa longueur), celles du rang le plus pourpre foncé........................................................ subsp. porrifolius
extérieur du capitule terminal dépassant de moins de 4 mm celles
du rang supérieur. Bec de l’akène généralement environ de même
longueur que le reste de l’akène (akène long de 10-12 mm). Bractées T. dubius SCOP., 1772 : Grand salsifis, Salsifis pâle – (Bis)Annuel à
de l’involucre souvent bordées de rougeâtre. Étamines entièrement germination automnale (20-60 cm) – ASSEZ RARE (37 AC ; 28, 41 AR ; 18 R
jaunes ...................................................subsp. minor (MILL.) HARTM. ; 36, 45 RR) – Indigène archéophyte [carte]
b. Fleurs jaune soufre, celles du capitule terminal plus courtes à plus  Mai à août –  Avril à octobre – Neutrobasophile – Mésohydrique –
longues que l’involuvre, celles du rang le plus extérieur du capitule Pleine lumière – Eutrocline – Friches, accotements et talus des chemins
et des routes, ballasts des voies ferrées, abords des habitations,
terminal dépassant de plus de 4 mm celles du rang supérieur. .... c, d
cultures et vignes (Onopordetalia acanthii) – Eurasiatique occidental
(Europe méridionale et médiane, Asie mineureLamb., invasive en
c. Fleurs jaune d'or, tirant sur le jaune orangé, celles du capitule Amérique du Nord, naturalisé en Australie et Afrique du Sud)
terminal plus longues ou égalant l'involucre. Bec de l’akène à bec subsp. major (JACQ.) VOLLM., 1914 : (Syn. = T. major JACQ.), à
nettement plus court que le reste de l’akène. Bractées de l’involucre étudier, valeur contestée
à bordure vert pâle ou blanchâtre. Étamines jaunes, avec 5 stries
subsp. dubius : à étudier, valeur contestée
longitudinales violacées à l’état jeune ...................................................
............................................................... subsp. orientalis (L.) CELAK. T. porrifolius L., 1753 :
d. Fleurs jaune soufre à vif, un peu plus courtes que l'involucre subsp. eriospermus (TEN.) GREUTER : (Syn. = T. eriospermus TEN. .),
l’égalant ou le dépssant de 2 mm, celles des périphériques Salsifis blanc – Vivace (50-150 cm) – Planté/cultivé, subspontané ou
nettement plus courtes Bractées de l’involucre à bordure vert pâle accidentel (28 et 45), à rechercher dans les autres départements
ou blanchâtre. Bec de l’akène (= extrémité brusquement rétrécie en / Mai à juin – Mésohydrique – Neutrobasocline – Voisinage des
pointe) généralement environ de même longueur que le reste de habitations, bords de routes et de chemins – Méditerranéen,
l’akène (akène long de 10-12 mm). Étamines jaunes, non striées, naturalisé dans les régions tempéréesLamb
violacées au sommet ............................................... subsp. pratensis subsp. porrifolius : Salsifis des jardins, Salsifis à feuilles de poireau
– Vivace (30-100 cm) – Planté/cultivé, subspontané ou accidentel
2. Fleurs jaunes, toujours plus courtes que l'involucre. Bec de l’akène / Mai à juillet – Mésohydrique – Neutro à basocline – Voisinage
bordés de 5 ailes lisses et translucides (étoile à 5 branches en coupe des habitations, bords de routes et de chemins – Méditerranéen,
transversale). Bractées non bordées de rougeâtre .... T. dubius SCOP. naturalisé dans les régions tempéréesLamb., en Australie, Amérique du
a. Pédoncule fortement renflé (> 1 cm de diamètre). Feuilles larges. Nord)
Bractées involucrales généralement (10-)12 au moins .........................

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

T. pratensis L., 1753 : Salsifis des prés – Vivace (20-70 cm) – TRÈS COMMUN (18, 28, 36, 37, 41, 45 CC) – Indigène archéophyte [carte]
 Mai à juillet –  Mai à octobre – Neutrobasophile – Mésohydrique à xérophile – +/- Pleine lumière – Eutrocline – (Arrhenatherion elatioris) –
Eurasiatique
subsp. orientalis (L.) CELAK., 1871 : (Syn. = T. orientalis L.), Salsifis d’Orient – à confirmer (indiqué comme commun au XIXème siècle) (Europe
méridionale, centrale et orientale, Asie occidentaleLamb., naturalisé en Amérique du Nord)
subsp. pratensis : Salsifis des prés – Indigène archéophyte (Europe, Asie occidentaleLamb.)
subsp. minor (MILL.) HARTM., 1846 : (Syn. = T. minor MILL.), Petit salsifis – Indigène archéophyte (Europe centro-occidentale et centraleLamb.,
SubatlantiqueFourn.)

TRIPLEUROSPERMUM
T. inodorum SCH.BIP. : voir MATRICARIA

TUSSILAGO

Note : À l'état végétatif cette plante peut être confondue avec le Petasites hybridus mais s'en distingue par :
Tussilago farfara Petasites hybridus
Face supérieure des feuilles poilue, aranéeuse (= couverts de poils fins Feuilles à face supérieure couverte de nombreux poils courts dont il ne reste
entrecroisés à la manière des fils d’une toile d’araignée), devenant glabre souvent à la fin que la base renflée.
entre les nervures. Feuilles estivales nettement plus grandes
Feuilles estivales 10 -20 cm de large

T. farfara L., 1753 : Tussilage, Pas-d'âne – Vivace traçant(rhizomes) (7-30 cm) – COMMUN (28, 45 C ; 18, 37, 41 AC ; 36 AR) – Indigène [carte]
 Février à mai –  Toute l’année – Neutrobasophile sur sols compacts – Hygrocline à mésohygrophile – +/- Pleine lumière – Eutrocline – Berges de
rivières et de plans d’eau, talus et accotements en lisières forestières, friches et terrains vagues (Artemisietea vulgaris) – Eurasiatique (Europe, Asie
occidentale et septentrionale, N-AfriqueLamb., invasive en Amérique du Nord)

XANTHIUM

1. Limbe foliaire 3-5 fois aussi long que large, à contour général lancéolé ( ), entier ( ) ou à 3-5 lobes entiers, le lobe terminal est alors
très allongé et très étroit, blanchâtre à la face inférieure. Tige portant de longues épines jaunes trifides à l’aisselle des pétioles. Involucre fructifère
terminé par 2 appendices très inégaux .......................................................................................................................................................... X. spinosum L.
 Limbe foliaire environ aussi large que long, denté à lobé ( → ), à lobes peu profonds, verdâtre à la face inférieure. Tige sans épines.
Involucre fructifère terminé par 2 becs égaux ou presque ..................................................................................................X. strumarium L. (Groupe) – 2

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Clé de détermination des Ptéridophytes du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

2. Fruits (= Involucres fructifères) ovoïdes, de moins de 1,8 cm de long, Note : X. albinum (Widder) Scholz & Sukopp, X. orientale L., X. orientale
couverts lâchement d’épines de 3(-4) mm de long au maximum, de subsp. italicum (Moretti) Greuter (= X. italicum Moretti), X. orientale
poils simples et glandes sessiles peu abondantes à absentes. subsp. saccharatum (Wallr.) B.Bock (= X. saccharatum Wallr.) et X.
généralement verdâtre ou rougeâtre. Limbe foliaire cordé ( ) à la strumarium L. seraient des formes intermédiaires qui pourraient être
base ........................................................................ X. strumarium L. regroupées. La distinction de ces nombreuses espèces n’est plus utilisée à
 Fruits (= Involucres fructifères) ellipsoïdaux, bruns, longs de 2-3 ce jour en Amérique du Nord dont toutes ces espèces sont originaires et
cm, densément couverts d’épines plus fortes, de poils simples et de où seulement 2 taxons sont retenus. Seule l’espèce X. strumarium est
reconnue et les autres espèces ne sont considérées et regroupées que
glandes abondantes. Limbe foliaire cunéé ( ), tronqué à cordé à dans deux variétés.
la base ......................................................................... X. orientale L.
a. Appendices du capitule fructifère fortement courbés et X. spinosum L., 1753 : Lampourde épineuse – Annuel à germnation
convergents. Capitules fructifères avec généralement moins de 100 printanière ou estivale (10-70 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (18, 28, 36, 37,
épines, la plupart nettement courbés dès le milieu, entremêlées de 41 RRR ; 45 NRR)– Accidentel (28, 37, 41), accidentel historique (45)
poils épars laissant nettement voir les glandes...... subsp. orientale [carte]
b. Appendices du capitule fructifère droits ou peu arqués, / Juillet à octobre – Neutrophile – Mésoxérophile – Psammophile –
généralement divergents en V, seuls les apex étant parfois courbés Pleine lumière – Mésotrophile – Friches, décharges sauvages et terrains
sur moins de 1 mm. Généralement plus de 120 épines droites ou vagues – Amérique du Sud devenant cosmopolite des régions
faiblement arquées sauf à l’apex, entremêlées de poils denses chaudesLamb. (naturalisé en Australie, invasif en Amérique du Nord)
tendant à masquer +/- les glandes ................................................. c, d X. orientale L., 1763 : (Syn. = X. macrocarpum DC. , = X. albinum
(WIDDER) SCHOLZ & SUKKOP) Lampourde à gros fruits – Annuel à
c. Capitules fructifères ayant au moins 90% d’épines à apex germnation printanière ou estivale (30-100 cm) – ASSEZ COMMUN (37, 45
nettement crochu ..................... subsp. italicum (MORETTI) GREUTER C ; 18, 41, AC ; 36 NRR ; 28 Abs) – Sténonaturalisé [carte]
d. Capitules fructifères ayant au moins 50% d’épines à apex  Juillet à octobre –  Toute l’année Neutrophile – Mésohydrique –
simplement courbé à +/- droit .............................................................. +/- Psammophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Eutrocline – Grèves
.............................................. subsp. saccharatum (WALLR.) B.BOCK exondées des grandes vallées alluviales et friches (Eragrostienion
pilosae) – Amérique du Nord, central et du Sud)
Note : Les exemplaires d’herbier de Tourlet de X. strumarium sont bien subsp. italicum (MORETTI) GREUTER, 2003 : (Syn. = X. italicum
pourvus de fruits de petite taille aux épines peu nombreuses mais la MORETTI), Lampourde d'Italie – Fréquence à étudier
longueur de ces épines semble pouvoir être variable. Les feuilles bassales subsp. orientale : Lampourde d’Orient, Lampourde à gros fruits –
les plus grandes présentent des sinus très prononcés et très marqués Fréquence à étudier
dépassant nettement les 5% de la longueur du limbe. subsp. saccharatum (WALLR.) B.BOCK, 2012 : (Syn. = X.
saccharatum WALLR.), Lampourde saupoudrée – Fréquence à étudier

X. strumarium L., 1753 : Lampourde glouteron – Annuel à germnation printanière ou estivale (25-75 cm) – NON REVU RECEMMENT (18, 36, 37, 41, 45 NRR ; 28
Abs) – Indigène archéophyte [carte]
/ Juillet à octobre – Neutrophile – Mésohydrique – +/- Psammophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Eutrocline – Friches et cultures (Dauco
carotae-Melilotion albi) – Eurasiatique

XERANTHEMUM

X. cylindraceum SM., 1813 : Xéranthème fétide, Xéranthème cylindracé – Annuel à germination automnale (25-50 cm) – EXTREMEMENT RARE (36 R ; 18, 37,
45 RRR ; 41 NRR ; 28 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER) – Indigène archéophyte, en limite septentrionale de son aire de répartition [carte]
 Mai à août –  Mai à octobre – Neutrobasocline – Xérophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Friches, pelouses, prairies, bords des chemins et des
routes (Xerobromion erecti, Onopordetalia acanthii) – Européen méridional

- Plante aromatique. Tige jeune simple. Feuilles et tige grisâtres.

69
Clé de détermination des Astéracées du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

Les principaux ouvrages utilisés pour l’élaboration des clés sont :

BOREAU A., 1849 – Flore du centre de la France et du JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1984. Flore descriptive du Cher. Soumard-Berneau, Bourges, 1ère éd.: 347 p.;
bassin de la Loire, ou description des plantes qui et illustrée de la France, Premier supplément. Librairie rééd. 1894, L. Renaud, Bourges: 431 p. [rééd. en fac-
croissent spontanément ou qui sont cultivées en Scientifique et Technique Albert Blanchard. 86p. similé par Lafitte Reprints, 1985].
grand dans les départements arrosés par la Loire et JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1987. Flore descriptive PROVOST M., 1999. Flore vasculaire de Basse-
ses affluents… 2 vol., Paris: 1172 p. et illustrée de la France, Second supplément. Librairie Normandie. Presses universitaires de Caen, CD Rom.
BOREAU A., 1857. Flore du centre de la France et du Scientifique et Technique Albert Blanchard. 83p. RAMEAU J.C., MANSION D., DUME G., 1989. Flore
Bassin de la Loire ou description des plantes qui Forestière Française, 1- Plaines et Collines. Institut
JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1975. Flore descriptive
croissent spontanément, ou qui sont cultivées en pour le Développement Forestier, 1785p.
et illustrée de la France, Troisième supplément.
grand dans les départements arrosés par la Loire et
Librairie Scientifique et Technique Albert Blanchard. ROUY & FOUCAUD, 1893-1913. Flore de France ou
ses affluents, avec l'analyse des genres et des
153p. Description des plantes qui croissent spontanément
espèces.Librairie Encyclopédique de Roret, Paris.
JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1987. Flore descriptive en France, en Corse et en Alsace-Lorraine. Tome 1-
1126p.
et illustrée de la France, Quatrième supplément. 14. Société des Sciences naturelles de la Charente-
BUGNON F., 1995. Nouvelle flore de Bourgogne, II – Inférieure. 5936p.
Librairie Scientifique et Technique Albert Blanchard.
Clés de détermination. Bulletin Scientifique de
129p. STACE, 2010. New Flora of the britisch Isles. Third
Bourgogne, édition hors série, 811p.
JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1997. Flore descriptive edition. Cambridge University Press. 1232p.
CORILLON R., 1982. Flore et Végétation de la Vallée
et illustrée de la France, Cinquième supplément. TISON J.M., DE FOUCAULT B., 2014. Flora gallica –
de la Loire (cours occidental : de l’Orléanais à
Librairie Scientifique et Technique Albert Blanchard. Flore complète de la France. Société botanique de
l’estuaire) 1. Texte. Imprimerie JOUVE, 737p.
105p. France. Biotope. 1400p.
COSTE H. Flore descriptive et illustrée de la France de TISON J.-M., JAUZEIN p. & MICHAUD H., 2014. Flore
JOVET P., DE VILLEMORIN R., Kerguelen M.,
la Corse et des contrées limitrophes, Tome 1 à de la France méditerranéenne continentale. Naturalia
1985. Flore descriptive et illustrée de la France,
3. Librairie scientifique et techniques Albert éditions. 2078 p.
Premier supplément. Librairie Scientifique et
Blanchard.
Technique Albert Blanchard. 136p. TOURLET E.-H., 1908. Catalogue raisonné des plantes
DE BOLÒS & VIGO, 1984-2001. Flora dels països vasculaires du département d'Indre-et-Loire. Paul
JOVET P., Kerguelen M., 1997. Flore descriptive et
catalans. Tome 14. Editorial barcino. 3574p. Klincksieck, Paris ; Théophile Tridon, Tours. 621p.
illustrée de la France, Septième supplément. Librairie
DES ABBAYES, CLAUSTRES, CORILLON & DUPONT, Scientifique et Technique Albert Blanchard. 122p. TUTIN T.G., HEYWOOG V.H., BURGES N.A., MOORE
1971. Flore et végétation du massif armoricain. D.M., VALENTINE D.H., WALTERS S.M., WEBB D.A.,
LAMBINON J., DE LANGHE J.E., DELVOSALLE L.,
Presses universitaires de Bretagne. 653p. Flora Europea. Cambridge University Press
DUVIGNEAUD J., 1992. Nouvelle Flore de la Belgique,
FOURNIER P., 2000. Les quatre flores de France, du Grand-Duché de Luxembourg, du Nord de la Dietrich, Werner, Warren. Wagner & Peter H. Raven,
Corse comprise. Nouveau Tirage. Dunod. 1104p. France et des régions voisines, quatrième édition. 1997. Systematics of Oenothera Section Oenothera
Editions du Patrimoine du Jardin botanique national Subsection Oenothera (Onagraceae)., Systematic
FRANCHET A., 1885 – FLORE DU LOIR-ET-CHER, PERCHE,
de Belgique, 1092. Botany Monographs, vol. 50. American Society of
BEAUCE, SOLOGNE. BLOIS: 886 P.
LAUBER K., WAGNER G., 1998. Flora Helvetica, Flore Plant Taxonomists, 1997
GUINOCHET M., DE VILLEMORIN R., 1978. Flore de
illustrée de Suisse. BELIN, 1616p.
France. Fascicules 1 à 5. Editions du CNRS.
LAUBER K., WAGNER G., 1998. Flora Helvetica, Flore Flore informatique :
JAUZEIN P., 1995. Flore des champs cultivés. INRA, www.floraiberica.org
illustrée de Suisse, Clef de détermination. BELIN,
898p. www.efloras.org
276p.
JAUZEIN P. & NAWROT O., 2013. Flore d’Île-de- plants.usda.gov
France. Clés de détermination, taxonomie, statuts. LEGRAND A., 1883, 1894 – Flore analytique du Berry
Editions Quae. 606 p. contenant toutes les plantes vasculaires… de l’Indre et

CONTRIBUTEURS (tests, relectures) AUX CLES DES FAMILLES : Ophélie Beslin, Christophe Bodin, Pierre Boudier, Pierre Delahaye,
Florient Desmoulins, Rémi Dupré, Sarah Gautier, Marie Leblanc, Julien Mondion, Simon Nobilliaux, Damien Pujol, Frédéric
Refait, Nicolas Roboüam, Patricia Vahrameev, Bjorn Volkert
CONTRIBUTEURS (photographies) : cf. chaque illustration des genres

Référence : Cordier J. 2020. Clé d’identification des Astéracées du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation).
Conservatoire botanique national du Bassin parisien. 77 p.

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Clé de détermination des Astéracées du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020
-
ACHILLEA ..................................... 5, 7 sedifolius L. ..................................... 33 jacea L. ........................................... 20
simplex Willd. .................................. 58 subsp. debeauxii (Godr. & Gren.) Douin ........... 21
filipendulina Lam. .............................. 7
subsp. grandiflora (Gaudin) Schübl. & G.Martens
ligustica All. ...................................... 7 xsalignus Willd. ................................ 59 ............................................................ 21
millefolium L...................................... 7 xversicolor Willd............................... 59 subsp. jacea ................................................. 20
subsp. nigra (L.) Bonnier & layens ................... 21
nobilis L. ........................................... 7 ASTÉRACÉES (= COMPOSÉES) ............ 1 subsp. nigra (L.) Bonnier & Layens .................. 20
ptarmica L. ........................................ 7 BACCHARIS ...................................... 1 subsp. pratensis (Thuill.) Celak. ....................... 21
subsp. ptarmica ...............................................7 halimiifolia L. ..................................... 1 subsp. timbalii (Martrin-Donos) Braun-Blanq. .. 20
subsp. pyrenaica (Sibth. ex Godr.) Heimerl .........7 lanata (L.) DC. .................................. 19
pyrenaica Sibth. ex Godr. .................... 7 BARKHAUSIA ................................. 26
lugdunensis Jord. ............................. 27
AMBROSIA ................................... 1, 7 foetida (L.) F.W.Schmidt .................... 26
maculosa Lam. ................................. 21
artemisiifolia L. .................................. 7 intybacea (Brot.) Spreng. .................. 27
melitensis L...................................... 19
psilostachya DC. ................................ 7 setosa (Haller f.) DC. ......................... 27
microptilon (Godr.) Godr. & Gren. ...... 20
tenuifolia Spreng................................ 7 taraxacifolia (Thuill.) DC. ................... 27
montana L. ...................................... 27
trifida L. ............................................ 7 BELLIS ....................................... 4, 14
myacantha DC. ................................ 21
ANACYCLUS ..................................... 1 annua L. .......................................... 14
nemoralis Jord. ................................ 20
clavatus (Desf.) Pers. .......................... 1 perennis L. ...................................... 14
nigra L. ........................................... 20
ANDRYALA ................................... 6, 8 BIDENS ...................................2, 4, 14 var. nemoralis (Jord.) Gremli .......................... 21
integrifolia L. ..................................... 8 cernua L. ......................................... 14 obscura Jord. ................................... 21
sinuata L. .......................................... 8 connata Muhlenb. ex Willd. ............... 14 paniculata L. .................................... 21
frondosa L. ...................................... 15 subsp. maculosa (Lam.) Briq. .......................... 21
ANTENNARIA ............................... 2, 8 var. anomala Porter ex Fernald ....................... 15 pratensis Thuill................................. 21
dioica (L.) Gaertn. .............................. 8 var. frondosa ................................................ 15 pullata L. ......................................... 19
ANTHEMIS ................................... 5, 9 radiata Thuill. .................................. 15 rhenana Boreau ............................... 21
altissima L. ...................................... 25 tripartita L. ...................................... 15 ruscinonensis Boiss. .......................... 21
subsp. tripartita ............................................ 15
arvensis L. ......................................... 9 scabiosa L. ....................................... 20
subsp. arvensis ................................................9 vulgata Greene ................................ 15 scabiosa ....................................................... 20
collina Jord. ..................................... 10 BOMBYCILAENA ......................... 2, 16 serotina (Dubois) Boreau ................... 21
cotula L. ............................................ 9 erecta (L.) Smoljan. .......................... 16 solstitialis L. ..................................... 20
cretica L. ........................................... 9 CALENDULA ............................... 4, 16 stoebe L. ......................................... 20
subsp. saxatilis (DC. ex Willd.) R.Fern. ................9 arvensis L. ....................................... 16 thuillieri (Dostal) J.Duvign. & Lambinon
fuscata (Gren. & Grot.) Brot. ............. 21 crista-galli Viv. ................................. 16 ................................................. 20
mixta L. .......................................... 22 gracilis DC. ...................................... 16 timbalii Martrin-Donos ..................... 21
montana L....................................... 10 officinalis L. ..................................... 16 triumfetti All. ................................... 27
nobilis L. ......................................... 22 subsp. lugdunensis (Jord.) Dostal. ................... 27
CARDUNCELLUS ....................3, 16, 19
saxatilis DC. ex Willd. ....................... 10 xhybrida All. .................................... 19
mitissimus (L.) DC. ............................ 19
tinctoria L. ...................................... 25 xligerina Franch. .............................. 19
CARDUUS .................................. 2, 17
ARCTIUM ................................... 2, 10 xnouelii Franch................................. 19
acanthoides L. ................................. 17
grandiflorum Desf. ........................... 10 CHAMAEMELUM ........................ 5, 21
acaulis L. ......................................... 24
lappa L. .......................................... 10 fuscatum (Brot.) Vasc. ...................... 21
arvensis (L.) Robson .......................... 24
majus (Gaertn.) Bernh. ..................... 10 inodorum (L.) Vis. ............................. 47
crispus L. ......................................... 17
minus (Hill) Bernh. ........................... 10 subsp. crispus................................................ 17 mixtum (L.) All. ................................ 22
subsp. minus .................................................10 subsp. multiflorus (Gaudin) Franco .................. 17 nobile (L.) All. ................................... 21
subsp. pubens (Bab.) P.Fourn. .........................10
eriophorus L. ................................... 24 CHAMOMILLA................................. 47
nemorosum Lej. ............................... 10
fasciculiflorus Viv. ............................ 17 nobilis (L.) Godr. ............................... 22
pubens Bab. .................................... 10
lanceolatus L. .................................. 25 recutita (L.) Rauschert....................... 47
tomentosum Mill. ............................ 10
marianus L. ..................................... 55 suaveolens (Pursh) Rydb. ................... 47
ARNICA ..................................... 4, 11 nutans L. ......................................... 17
montana L....................................... 11 subsp. leiophyllus (Petrovic) Stoj. & Stef. .......... 17
CHONDRILLA .............................. 6, 22
subsp. atlantica A.Bolòs .................................11 subsp. nutans................................................ 17 juncea L. ......................................... 22
var. atlantica (A.Bolòs) B.Bock ........................11 subsp. platylepis (Rchb. & Saut.) Nyman .......... 17 muralis (L.) Lam. .............................. 43
var. montana ................................................11
palustris L........................................ 24 CHRYSANTHEMUM ......................... 34
ARNOSERIS ................................ 6, 12 pycnocephalus L. .............................. 17 coronarium L. .................................. 34
minima (L.) Schweigg. & Körte ........... 12 rosenii Vill. ...................................... 24 corymbosum L. ................................ 59
pusilla Gaertn. ................................. 12 tenuiflorus Curtis ............................. 17 inodorum L. ..................................... 47
ARTEMISIA............................. 2, 3, 12 vulgaris Savi .................................... 25 leucanthemum L. ............................. 46
absinthium L.................................... 13 CARLINA .................................... 2, 18 parthenium (L.) Bernh. ...................... 59
alba Turra ....................................... 13 corymbosa L. ................................... 18 parthenium (L.) Gren. & Godr............. 59
subsp. camphorata (Vill.) P.Fourn. ...................13
vulgaris L. ....................................... 18 segetum L........................................ 34
annua L. ......................................... 12
biennis Willd.................................... 12 CARTHAMUS................................ 2, 3 tanacetum Vis. ................................. 59
campestris L. ................................... 12 lanatus L. ........................................ 18 vulgare (L.) Bernh. ............................ 59
subsp. campestris ..........................................12 mitissimus L. .................................... 18 CHRYSOCOMA ................................ 33
camphorata Vill. .............................. 13 tinctorius L. ..................................... 18 linosyris L. ....................................... 33
dracunculus L. ................................. 12 CENTAUREA............................... 3, 19 CICHORIUM ................................ 6, 22
selegensis Bonnet ex Batt. & Trabut ... 13 amara L. ......................................... 21 divaricatum Schousb. ........................ 22
verliotorum Lamotte ........................ 13 subsp. timbalii (Martrin-Donos) Braun-Blanq. &
endivia L.......................................... 22
Al.......................................................... 21
vulgaris L. ....................................... 13 intybus L. ........................................ 22
approximata (Rouy) Rouy .................. 21
ASTER........................................ 5, 13 aspera L. ......................................... 20 pumilum Jacq................................... 22
amellus L. ....................................... 14 benedicta L. ..................................... 19 CINERARIA ..................................... 66
annuus L. ........................................ 31 calcitrapa L...................................... 20 campestris Zett. ex Willk. & Lange ...... 66
brumalis Nees ................................. 59 cyanus L. ......................................... 27 lanceolata Lam. ............................... 66
laevis L. .......................................... 58 debeauxii Godr. & Gren. .................... 21 palustris (L.) L. ................................. 67
lanceolatus Willd. ............................ 58 subsp. nemoralis (Jord.) Dostal ....................... 21 spathulifolia C.C.Gmel. ...................... 66
linosyris (L.) Bernh. ........................... 33 subsp. thuillieri Dostal.................................... 21 CIRSIUM................................. 2, 3, 23
novae-angliae L. .............................. 58 debeauxii Godr. A Gren. .................... 20 acaule All. ....................................... 24
novi-belgii L. .................................... 59 decipiens Thuill. ............................... 20 acaulon (L.) Scop. ............................. 23
subsp. decipiens ............................................ 20
salicinus (L.) Scop. ............................ 42 f. acaulon ..................................................... 23
subsp. ruscinonensis (Boiss.) Dostál ................. 20

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Clé de détermination des Astéracées du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020
f. caulescens Rchb. .........................................23 graveolens (L.) Godr. & Gren.............. 28 luteoalbum L.................................... 43
anglicum (Lam.) DC. ......................... 24 CYANUS .................................... 3, 27 minimum Sm. .................................. 33
arvense (L.) Scop. ............................. 24 lugdunensis (Jord.) Fourr. .................. 27 spathulatum (C.Presl.) Bonnier & Layens
var. arvense ..................................................24
var. horridum Wimm. & Grab..........................24 montanus (L.) Hill ............................. 27 ................................................. 33
var. vestitum Wimm. & Grab...........................24 segetum Hill .................................... 27 sylvaticum L. .................................... 35
bulbosum (Lam.) DC. ........................ 24 semidecurrens (Jord.) Holub .............. 27 uliginosum L. ................................... 35
dissectum (L.) Hill ............................. 24 DITTRICHIA .............................3, 5, 28 GUIZOTIA ......................................... 1
eriophorum (L.) Scop. ....................... 23 graveolens (L.) Greuter ..................... 28 abyssina (L.f.) Cass. ............................ 1
var. eriophorum.............................................23
var. platyonychium Wallr................................23
viscosa (L.) Greuter ........................... 28 HEDYPNOIS ...................................... 1
lanceolatum (L.) Scop. ...................... 25 DORONICUM ............................. 4, 28 rhagadioloides (L.) F.W.Schmidt ........... 1
oleraceum (L.) Scop. ......................... 23 austriacum Jacq. .............................. 28 HELENIUM ..................................... 41
palustre (L.) Scop. ............................ 24 cordatum Lam. ................................ 28 grandiflorum Gilib. ........................... 41
tuberosum (L.) All. ............................ 24 emarginatum LeGrand ex H.J.Coste .... 28 HELIANTHUS
vulgare (Savi) Ten ............................ 23 pardalianches L. ............................... 28 annuus L. ........................................ 35
subsp. silvaticum (Tausch) Arenes ...................23 plantagineum L. ............................... 28 var. annuus .................................................. 35
subsp. vulgare ...............................................23 var. macrocephalus (DC.) Cockerell ................. 35
willdenowii (Rouy) A.W.Hill ............... 28
xcelakovskianum Knaf ...................... 23 pauciflorus Nutt ............................... 36
xexcelsum (N.E.Br) Stace ................... 28
xforsteri (Sm.) Loudon ...................... 23 rigidus (Cass.) Desf. .......................... 36
ECHINOPS.................................. 1, 29
xgerhardtii Sch.Bip. .......................... 23 tuberosus L. ..................................... 35
ritro L. ............................................ 29
xhybridum Koch ex DC. ..................... 23 xlaetiflorus Pers. .............................. 36
sphaerocephalus L. ........................... 29
xmedium All. ................................... 23 HELIANTHUS............................... 4, 35
xsabaudum M.Loehr......................... 23 ERIGERON ..............................3, 5, 29
acer L. ............................................ 30
HELICHRYSUM ............................ 3, 36
xsemidecurrens Richt. ....................... 23 stoechas (L.) Moench ........................ 36
xzizianum W.D.J.Koch ....................... 23 acris L. ............................................ 30 subsp. stoechas............................................. 36
subsp. acris ................................................... 30
CLADANTHUS ....................... 5, 21, 25 subsp. angulosus (Gaudin) Vacc. ..................... 30 HELMINTHIA .................................. 37
mixtus (L.) Chevall. ........................... 21 subsp. serotinus (Weihe ex Rchb.) Greuter ....... 30 echioides (L.) Gaertn. ........................ 37
CNICUS .......................................... 19 annuus (L.) Desf. .............................. 30 HELMINTHOTHECA ..................... 6, 37
subsp. annuus ............................................... 30
benedictus L. ................................... 19 subsp. septentrionalis (Fernald & Wiegand) echioides (L.) Holub .......................... 37
COLEOSTEPHUS ................................ 1 Wagenitz............................................... 30 HIERACIUM ................................ 6, 37
myconis (L.) Cass. ex Rchb.f. ................ 1 blakei Cabrera ................................. 30 acuminatum Jord. ............................ 38
CONYZA ......................... 3, 25, 29, 31 bonariensis L. .................................. 30 acutatum Jord. ex Boreau .................. 37
albida Willd. ex Spreng. .................... 31 canadensis L. ................................... 30 aestivale Jord. ex Boreau. .................. 39
ambigua DC. ................................... 31 crispus Pourr. .................................. 31 argillaceum Jord. .............................. 38
bonariensis (L.) Cronq. ...................... 31 floribundus (Kunth) Sch.Bip. .............. 30 aurantiacum L.................................. 50
canadensis (L.) Cronq........................ 31 karvinskianus DC. ............................. 29 aurelianense Boreau ......................... 39
floribunda Kunth .............................. 31 naudinii (Bonnet) P.Fourn. ................. 31 auricula L. ....................................... 50
naudinii Bonnet ............................... 31 sumatrensis Retz. ............................. 30 aurulentum Jord. ex Boreau ............... 38
squarrosa Georgi ............................. 41 EUPATORIUM ............................ 2, 32 bauhini Schult. ................................. 50
sumatrensis (Retz.) E.Walker ............. 31 cannabinum L. ................................. 32 boreale Fr. ....................................... 39
subsp. cannabinum........................................ 32 boreanum Jord. ................................ 39
COREOPSIS ...................................... 1
FILAGINELLA .................................. 35 bounophilum Jord. ex Boreau............. 38
lanceolata L....................................... 1
uliginosa (L.) Opiz ............................. 35 brevipes Jord. .................................. 38
CORVISARTIA ................................. 41
FILAGO ............................................ 2 caespitosum Dumort......................... 50
helenium (L.) Mérat.......................... 41
apiculata G.E.Sm. ex Bab. .................. 33 cinerascens Jord. .............................. 38
COTA..................................... 4, 5, 25 arvensis L. ....................................... 32 consociatum Jord. ............................ 39
altissima (L.) J.Gay ex Guss. ............... 25 canescens Jord. ................................ 33 cuspidatum Jord. ex Boreau ............... 37
tinctoria (L.) J.Gay ex Guss................. 25 erecta (L.) Myrzakulov ...................... 16
subsp. tinctoria ..............................................25
deseglisei Jord. ex Boreau.................. 39
gallica L. ......................................... 33 discolum Jord. ex Boreau ................... 37
COTULA ........................................... 1
germanica L. ................................... 32 divisum Jord. ................................... 39
australis (Sieber ex Spreng.) Hook.f. ..... 1 subsp. lutescens (Jord.) Masclans .................... 33 dryadeum Jord. ex Boreau ................. 39
coronopifolia L. .................................. 1 minima (Sm.) Pers. ........................... 33 dryophilum Boreau. .......................... 39
CREPIS ...................................... 6, 25 pyramidata L. .................................. 32 dumosum Jord. ................................ 39
agrestis Waldst. & Kit. ex Willd. ......... 26 spathulata C.Presl ............................ 33 erubescens Jord. ex Boreau................ 37
amplexifolia (Godr.) Willk.................. 25 vulgaris Lam. ................................... 33 exotericum Jord. ex Boreau ............... 39
biennis L. ........................................ 26 FILAGO (inclus LOGFIA) ................... 32 fallens Jord. ex Boreau ...................... 39
capillaris (L.) Wallr. .......................... 26 GALACTITES ..................................... 1 firmatum Jord. ex Boreau .................. 37
diffusa DC. ...................................... 26 tomentosus Moench ........................... 1 firmum Jord. .................................... 39
echioides (L.) All. .............................. 37
GALATELLA ................................ 3, 33 fragile Jord. ..................................... 38
foetida L. ........................................ 26
subsp. foetida................................................26
linosyris (L.) Rchb.f. .......................... 33 fructicetorum Jord. ex Boreau ............ 39
subsp. rhoeadifolia (M.Bieb.) Celak. .................26 sedifolia (L.) Greuter ......................... 33 gallicum Jord. .................................. 39
hieracioides (L.) Lam. ........................ 49 GALINSOGA ............................... 4, 33 glaucinum Jord. ............................... 38
nicaeensis Balb. ............................... 26 aristulata E.P.Bickn .......................... 34 grandidentatum Jord. ex Boreau ........ 39
pinnatifida Willd. ............................. 26 ciliata (Raf.) S.F.Blake ....................... 34 inquinatum Boreau........................... 39
polymorpha Pourr. ........................... 27 parviflora Cav. ................................. 33 irriguum (Fr.) Dahlst ......................... 38
polymorpha Wallr. ........................... 26 quadriradiata Ruiz & Pav. ................. 33 lachenalii Suter ................................ 38
praecox Balb. .................................. 27 GAMOCHAETA ............................... 34 lactucella Wallr. ............................... 50
pulchra L. ........................................ 26 antillanum (Urb.) Anderb. ................. 35 laevigatum Willd. ............................. 38
sancta (L.) Bornm. ............................ 26 falcata (Lam.) Cabrera ...................... 35 levicaule Jord. .................................. 38
subsp. nemausensis (Vill.) Babc. ......................26
subfalcata (Cabrera) Cabrera............. 35 maculatum Schrank .......................... 38
setosa Haller f. ................................ 26 murorum L. ..................................... 38
taraxacifolia Thuill. .......................... 27 GLEBIONIS ..............................4, 5, 34
nemorense Jord................................ 39
vesicaria L. ...................................... 26 coronaria (L.) Cass. ex Spach.............. 34
niveum (Müll.-Arg.) Zahn .................. 50
subsp. taraxacifolia (Thuill.) Thell. ex Schinz & GNAPHALIUM ............................ 3, 34
R.Keller ..................................................26
obliquum Jord. ................................. 39
arvense (L.) Scop. ............................. 33
virens L. .......................................... 26 ovalifolium Jord. .............................. 38
dioicum L. ......................................... 8
CUPULARIA .................................... 28 paucifoliatum Jord. ex Boreau ............ 39
gallicum L. ....................................... 33

72
Clé de détermination des Astéracées du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

peleterianum Mérat ......................... 50 f. integrifolia Bogenh. .................................... 42 ONOPORDUM............................. 2, 47


subsp. Ligericum Zahn ....................................50 f. serriola ...................................................... 42
virosa L. .......................................... 42 acanthium L..................................... 47
subsp. peleterianum.......................................50
periphanoides Zahn .......................... 50 LAGOSERIS .................................... 26 OPORINIA....................................... 45
petiolare Jord. ................................. 38 nemausensis M.Bieb. ........................ 26 autumnalis D.Don ............................ 45
picturatum Jord. .............................. 39 sancta (L.) K.Maly ............................ 26 ORMENIS ....................................... 22
pilosella L. ....................................... 50 subsp. nemausensis (Gouan.) Thell. ................. 26 mixta (L.) Dumort. ............................ 22
subsp. tricolepium Nägeli & Peter ....................50 LAPHANGIUM .......................3, 43, 51 nobilis (L.) J.Gay ex Coss. & Germ. ...... 22
piloselloides Vill. .............................. 50 luteoalbum (L.) Tzvelev ..................... 43 PALLENIS .......................................... 1
pollichiae Sch.Bip. ............................ 39 LAPPA ........................................... 10 spinosa (L.) Cass. ................................ 1
praecox Sch.Bip ............................... 38 communis Bonnier & Layens .............. 10 PERIDERAEA ................................... 21
pratense Tausch .............................. 50 glabra Lam. ..................................... 10 fuscata (Brot.) Webb ........................ 21
querciticola Jord. ex Boreau .............. 39 major Gaertn. .................................. 10 PETASITES .................................... 3, 4
rarinaevum Jord. ex Boreau............... 37 minor Hill ........................................ 10 fragrans (Vill.) C.Presl ....................... 48
reconditum Jord. ex Boreau ............... 37 officinalis All. ................................... 10 hybridus (L.) G.Gaertn., B.Mey. & Scherb
rigens Jord. ..................................... 39 pubens Boreau................................. 10 ................................................. 48
rigidum Hartm. ................................ 39 tomentosa (Mill.) Lam. ..................... 11 officinalis Moench ............................ 48
sabaudum L..................................... 39
LAPSANA ................................... 6, 44 pratensis Jord. ................................. 48
scabripes Jord. ex Boreau .................. 39
capillaris L. ...................................... 26 pyrenaicus (L.) G.López ..................... 48
similatum Jord. ex Boreau ................. 38
communis L. .................................... 44 riparius Jord. ex Boreau..................... 48
spilophaeum Jord. ex Boreau ............. 39 subsp. communis ........................................... 44 vulgaris Desf. ................................... 48
spurcatum Jord. ex Boreau ................ 37 subsp. intermedia (M.Bieb.) Hayek .................. 44
submaculatum Jord. ex Boreau .......... 37 minima (L.) All. ................................ 12
PHAENIXOPUS ................................ 43
muralis (L.) KOCH ............................... 43
tardans Peter .................................. 50 LEONTODON.............................. 6, 44
tinctum Jord. ex Boreau .................... 39 autumnalis L. ................................... 45
PHAENOPUS ................................... 43
tridentatum (Fr.) Fr. ......................... 39 muralis (L.) COSS. & GERM. .................. 43
hastalis L. ........................................ 45
umbellatum L. ................................. 38 hispidus L. ....................................... 45 PICRIS .................................. 6, 37, 48
umbelliforme Jord. ex Boreau ............ 37 subsp. hastalis (L.) Corb.................................. 45 echioides L....................................... 37
virgultorum Jord. ............................. 38 subsp. hispidus .............................................. 45 hieracioides L. .................................. 48
subsp. hyoseroides (Welw. ex Rchb.) Gremli ..... 45 subsp. hieracioides ........................................ 49
vulgatum Fr. .................................... 38 var. decipiens Lawalrée .................................. 45 subsp. spinulosa (Bertol. ex Guss.) Arcang. ...... 49
xschultesii F.W.Schultz ...................... 50 var. glabratus (W.D.J.Koch) Bisch. ................... 45 subsp. umbellata (Schrank) Ces. ..................... 48
var. hispidus ................................................. 45
xzizianum Tausch ............................. 50 PILOSELLA .................................. 6, 49
var. hyoseroides ............................................ 45
HYOSERIS....................................... 12 var. pseudocrispus (Sch.Bip. ex Bisch.) Lambinon aurantiaca (L.) F.W.Schultz & Sch.bip. . 50
minima L. ........................................ 12 ............................................................ 45 caespitosa (Dumort.) P.D.Sell & C.West
HYPOCHAERIS ............................ 6, 39 hyoseroides Welw. ex Rchb. .............. 45 ................................................. 50
protheiformis Vill. ............................ 45 lactucella (Wallr.) P.D.Sell & C.West ... 49
achyrophorus L. ............................... 39
saxatilis Lam. ................................... 44 subsp. lactucella ........................................... 49
glabra L. ......................................... 40 subsp. rothii Maire ........................................ 44
maculata L. ..................................... 39 officinarum F.W.Schultz & Sch.bip. ..... 49
subsp. saxatilis .............................................. 44
radicata L. ....................................... 40 peleteriana (Mérat) F.W.Schultz &
taraxacoides (Vill.) Mérat .................. 45
subsp. ericetorum Soest .................................40 Sch.bip. ...................................... 49
subsp. radicata ..............................................40
LEUCANTHEMUM....................... 5, 45 subsp. ligerica (Zahn) B.Bock .......................... 49
INULA.......................................... 3, 5 corymbosum (L.) Gren. & Godr. .......... 59 subsp. peleteriana ......................................... 49
graminifolium (L.) Lam. ..................... 45 subsp. subpeleteriana (Nägeli & Peter) P.D. Sell 50
aspera Poir. ..................................... 40 periphanoides (Zahn) Sojak ............... 50
ircutianum DC. ................................. 46
britannica L. .................................... 41 piloselloides (Vill.) Soják .................... 50
vulgare Lam. ................................... 46
conyza DC. ...................................... 41 subsp. ircutianum (Turcz. ex DC.) Tzvelev. ........ 46
subsp. bauhini (Schult.) S.Bräut. & Greuter ...... 50
conyzae (Griess.) Meikle ................... 41 subsp. pilloselloides ....................................... 50
LINOSYRIS...................................... 33 tardans (Peter) Soják ........................ 49
dysenterica L. .................................. 51
vulgaris Cass. ex Less. ....................... 33 xschultesii (F.W.Schultz) F.W.Schultz &
graveolens (L.) Desf. ......................... 28
helenium L. ..................................... 41
LOGFIA ...................................... 2, 46 Sch.Bip. ex H.P.Fuchs ................... 50
arvensis (L.) Holub ............................ 33 xziziana (Tausch) F.W.Schultz & Sch.bip.
hirta L. ............................................ 41
gallica (L.) Coss. & Germ. .................. 32 ................................................. 50
montana L....................................... 41
minima (Sm.) Dumort. ...................... 32 PINARDIA ....................................... 34
pulicaria L. ...................................... 51
montana (L.) Dum. ........................... 33 coronaria (L.) Less. ........................... 34
racemosa Hook.f. ............................. 41
subulata Cass. ................................. 33 PODOSPERMUM ......................... 6, 51
salicina L. ........................................ 41
spiraeifolia L. ................................... 40 MATRICARIA ...........................4, 5, 46 laciniatum (L.) DC. ............................ 51
squarrosa L. .................................... 40 chamomilla L. .................................. 46 subsp. laciniatum .......................................... 51
var. chamomilla ............................................ 46 PRENANTHES.................................. 26
JACOBAEA ........................... 4, 42, 52 var. coronata J.Gay ex Boiss. .......................... 46
adonidifolia (Loisel.) Mérat ............... 53 var. recutita (L.) Grierson ............................... 46 hieracifolia Willd. ............................. 26
aquatica (Hill) G.Gaertn., B.Mey & coronata (J.Gay ex Boiss.) W.D.J.Koch . 47 muralis L. ........................................ 43
Scherb. ...................................... 54 discoidea DC. ................................... 46 pulchra (L.) DC. ................................ 26
erratica (Bertol.) Fourr. ..................... 54 inodora L. ........................................ 47 PSEUDOGNAPHALIUM ............... 43, 51
erucifolia (L.) G.Gaertn., B.Mey & Scherb. maritima Fries. ex Nym. .................... 47 luteoalbum (L.) Hilliard & Burtt .......... 43
subsp. inodora (L.) Clapham ........................... 47 undulatum (L.) Hilliard & Burtt ........... 43
................................................ 53
paludosa (L.) G.Gaertn., B.Mey. & matricaroides (Less.) Porter ex Britt. ... 47 PTARMICA ........................................ 7
Scherb. ...................................... 53 odorata Lam. ................................... 59 vulgaris Blake ex DC............................ 7
subsp. angustifolia (Holub) B.Nord. & Greuter ..53 parthenium L. .................................. 59
PTEROTHECA .................................. 26
vulgaris Gaertn. ............................... 54 perforata Mérat............................... 47
nemausensis (Vill.) Cass. ................... 26
subsp. vulgaris...............................................54 recutita L......................................... 47
sancta (L.) C.Koch ............................. 26
KENTROPHYLLUM........................... 19 MICROPUS..................................... 16
lanatum (L.) DC. ............................... 19 PULICARIA .................................... 3, 5
erectus L. ........................................ 16
dysenterica (L.) Bernh. ...................... 51
LACTUCA ................................... 6, 42 MYCELIS .............................42, 43, 47 graveolens (L.) Nyman ...................... 28
dubia Jord. ...................................... 43 muralis (L.) Dumort. ......................... 43 vulgaris Gaertn. ............................... 51
muralis (L.) Gaertn. .......................... 42 NARDOSMIA .................................. 48
perennis L. ...................................... 42 PYRETHRUM................................... 34
fragrans (Vill.) Rchb. ......................... 48 corymbosum (L.) Willd. ..................... 59
saligna L. ........................................ 42 OMALOTHECA ............................... 34
scariola L. ....................................... 43 inodorum Moench ............................ 47
sylvatica (L.) Sch.Bip. & F.W.Schultz .... 35 parthenium (L.) Sm. .......................... 59
serriola L. ........................................ 42

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Clé de détermination des Astéracées du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

segetum (L.) Moench ........................ 34 glabra Desf. ..................................... 56 madidum Kirschner & Štepáněk ......... 62
RUDBECKIA ...................................... 1 graveolens (L.) Lam. ......................... 28 mediterraneum Soest ....................... 64
hirta L. .............................................. 1 serotina Aiton .................................. 56 morulum G.E.Haglund Soest .............. 66
SCOLYMUS....................................... 1 virgaurea L. ..................................... 55 multilepis Kirschner & Štepáněk ......... 62
subsp. virgaurea ............................................ 55 navarrense Sonck ............................. 61
hispanicus L. ...................................... 1
maculatus L. ...................................... 1 SONCHUS .................................. 6, 56 nordstedtii Dahlst. ............................ 63
arvensis L. ....................................... 57 officinale F.H.Wigg. .......................... 65
SCORZONERA ............................. 6, 52 subsp. arvensis .............................................. 57
austriaca Willd. ............................... 52 ostenfeldii Raunk. ............................. 65
asper (L.) Hill ................................... 57 oxoniense Dahlst. ............................. 61
subsp. bupleurifolia (Pouzolz ex Timb.-Lagr. & subsp. asper.................................................. 57
Jeanb.) Bonnier ......................................52
lacerus Willd. ................................... 57 palustre (Lyons) Symons .................... 62
autumnalis (L.) Lam. ......................... 45 parnassicum Dahlst. ......................... 61
maritimus L. .................................... 56
glastifolia Willd. ............................... 52 prionum Hagend., Soest & Zevenb. ..... 64
oleraceus L. ..................................... 57
graminifolia Hoffm. .......................... 52 pseudomarklundii Soest .................... 63
palustris L........................................ 57
hispanica L. ..................................... 52 puniceum Sahlin ............................... 64
subsp. asphodeloides (Wall.) Arcang. ...............52 STENACTIS ..................................... 31
rubicundum (Dahlst.) Dahlst. ............. 61
subsp. hispanica ............................................52 annua (L.) Cass. ex Less. .................... 31
var. glastifolia (Willd.) Arcang. ........................52 rubrinerve Jord. ................................ 66
SYMPHYOTRICHUM ........................ 57 sagittilobum W.Koch ex Soest ............ 66
humilis L. ........................................ 52
laeve (L.) Á.Löve & D.Löve ................. 58 scanicum Dahlst. .............................. 61
laciniata L. ...................................... 51
lanceolatum (Willd.) G.L.Nesom ......... 58 tanyolobum Dahlst. .......................... 61
plantaginea Gaud. ........................... 52
novae-angliae (L.) G.L.Nesom ............ 58 tortilobum Florstr. ............................ 61
SCORZONEROIDES ...................... 6, 44 novi-belgii (L.) G.L.Nesom .................. 58
autumnalis (L.) Moench .................... 45 udum Jord. ...................................... 63
xsalignum (Willd.) G.L.Nesom ............ 58 versaillense Soest ............................. 64
subsp. autumnalis ..........................................45
subsp. borealis (Ball) Greuter ..........................45 xversicolor (Willd.) G.L.Nesom ........... 58 zevenbergenii Soest .......................... 63
SENECIO ................................ 3, 4, 52 SYMPHYOTRICHUM .......................... 5 TEPHROSERIS ............................. 4, 66
adonidifolius Loisel. .......................... 54 TAGETES ......................................... 1 helenitis (L.) B.Nord. ......................... 66
aquaticus Hill .................................. 54 patula L. ........................................... 1 var. helenitis ................................................. 66
subsp. erraticus (BERTOL.) MATTHEWS ................54 TANACETUM...........................4, 5, 59 palustris (L.) Fourr. ........................... 66
artemisiifolius Pers. .......................... 54 balsamita L. .................................... 59 THRINCIA ....................................... 45
doria L. ........................................... 52 corymbosum (L.) Sch.Bip. .................. 59 hirta Roth ........................................ 45
erraticus BERTOL. .............................. 54 var. corymbosum .......................................... 59 taraxacoides (Vill.) Mérat .................. 45
erucifolius L. .................................... 54 parthenium (L.) Sch.Bip. .................... 59 TRAGOPOGON ............................ 6, 67
flosculosus Jord. ............................... 54 var. parthenium ............................................ 59
var. praealtum (Vent.) B.Bock ......................... 59 dubius Scop. .................................... 67
helenitis (L.) Schinz & Thell. ............... 66 subsp. dubius................................................ 67
inaequidens DC. ............................... 53 vulgare L. ........................................ 59
subsp. major (Jacq.) Vollm. ............................ 67
jacobea L. ....................................... 54 TARAXACUM ............................. 6, 60 eriospermus Ten............................... 67
subsp. Dunensis (Dumort.) Pelser & Meijden.....54 adamii Claire ................................... 64 major Jacq. ...................................... 67
subsp. nudus (Weston) Soják ..........................54 alatum H.Lindb. ............................... 65 minor Mill. ...................................... 68
lanceolatus (Lam.) Gren. ................... 66 anglicum Dahlst. .............................. 62 orientalis L....................................... 68
leucanthemifolius Poir. ..................... 52 argillicola Soest ............................... 64
subsp. Verbalis (Waldst. & Kit.) Greuter ...........52
porrifolius L. .................................... 67
arginnense Hofstra ........................... 62 subsp. eriospermus (Ten.) Greuter .................. 67
nemorosus Jord. .............................. 54 subsp. porrifolius .......................................... 67
austrinum G.E.Haglund ..................... 62
ovatus (G.gaertn., B.Mey & Scherb.) pratensis L. ...................................... 67
boekmanii Borgv. ............................. 64
Willd. ........................................ 53 subsp. minor (Mill.) Hartm. ............................ 67
brachyglossum (Dahlst.) Dahlst. ......... 61 subsp. orientalis (L.) Celak. ............................. 67
paludosus L. .................................... 54
bracteatum Dahlst. .......................... 64 subsp. pratensis ............................................ 67
palustris (L.) Hook. ........................... 67
campylodes G.E.Haglund .................. 66 TRIPLEUROSPERMUM ........... 5, 46, 68
spathulifolium (C.C.Gmel.) DC. ........... 66
ciliare Soest ..................................... 62 inodorum (L.) Sch.Bip. ....................... 46
sylvaticus L. ..................................... 53
cinereum Soest ................................ 66 maritimum
vernalis Waldst. & Kit. ...................... 52
circinatum G.E.Haglund & Soest ......... 64 subsp. Inodorum (L.) Appleq. .......................... 47
viscosus L. ....................................... 53
clemens Matysiak ............................ 61 TUSSILAGO ................................. 4, 68
vulgaris L. ....................................... 53
subsp. vulgaris...............................................53
debrayii Hagend., Soest & Zevenb. ..... 66 farfara L. ......................................... 68
SERIOLA......................................... 39 delanghei Soest ............................... 63 petasites L. ...................................... 48
aethnensis L. ................................... 39 dens-leonis Desf. .............................. 66 XANTHIUM ................................. 1, 68
duplidentifrons Dahlst. ..................... 64 albinum (Widder) Scholz & Sukopp ..... 69
SERRATULA ................................ 3, 55
eminens Soest ................................. 64 italicum Moretti ............................... 69
arvensis L. ....................................... 24
erythropsermum Andrz. ex Besser ...... 61 macrocarpum DC. ............................ 69
tinctoria L. ...................................... 55
subsp. seoanei (Willk.) Lainz ...........................55
flandricum A.Hengendijk, Soest & orientale L. ...................................... 69
subsp. tinctoria ..............................................55 Zevenb....................................... 65 subsp. italicum (Moretti) Greuter.................... 69
hamatulum Hagend., Soest & Zevenb. 64 subsp. orientale ............................................ 69
SILYBUM.................................... 2, 55 subsp. saccharatum (Wallr.) B.Bock ................ 69
marianum (L.) Gaertn. ...................... 55 hamatum Raunk. ............................. 64 saccharatum Wallr. .......................... 69
SIPLPHIUM ...................................... 1 hollandicum Soest ............................ 63 spinosum L. ..................................... 68
perfoliatum L. .................................... 1 hygrophyllum Soest .......................... 63 strumarium L. .................................. 69
SOLIDAGO ................................. 5, 55 lacistophylloidesDahlst. .................... 61
XERANTHEMUM ......................... 2, 69
canadensis L. ................................... 56 lacistophyllum (Dahlst.) Raunk. .......... 61
cylindraceum Sm. ............................. 69
gigantea Aiton................................. 56 laevigatum (Willd.) DC. ..................... 61
maculatum Jord. .............................. 64

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Clé de détermination des Astéracées du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

Bardane poilue............................... 11 Chardon faux acanthe ..................... 17


-A- Bardane pubescente ....................... 10 Chardon penché .............................. 18
Bardane tomenteuse ...................... 11 Chardon-Marie ............................... 55
Absinthe ........................................ 13 Bident à feuilles connées ................. 15 Chicorée amère............................... 22
Achillée millefeuille ........................... 7 Bident à feuilles tripartites .............. 15 Chicorée sauvage ............................ 22
Achillée noble................................... 7 Bident à fruits noirs ........................ 15 Chondrille à tiges de jonc ................. 22
Achillée ptarmique ........................... 7 Bident conné.................................. 15 Chondrille effilée ............................. 22
Achillée sternutatoire........................ 7 Bident feuillé ................................. 15 Chrysanthème des blés .................... 34
Ambroisie à épis grêles ..................... 8 Bident feuillu ................................. 15 Chrysanthème des moissons ............ 34
Ambroisie à feuilles d'Armoise ........... 8 Bident penché ................................ 15 Chrysanthème en corymbes ............. 59
Ambroisie à feuilles fines ................... 8 Bident radié ................................... 15 Cinéraire des marais ........................ 67
Ambroisie à petites feuilles ................ 8 Bident rayonnant ........................... 15 Cirse acaule .................................... 24
Ambroisie annuelle ........................... 8 Bident soudé.................................. 15 Cirse anglais ................................... 24
Ambroisie élevée .............................. 8 Bident trifolié ................................. 15 Cirse aranéeux ................................ 24
Ambroisie géante ............................. 8 Bident triparti ................................ 15 Cirse bulbeux .................................. 24
Ambroisie trifide............................... 8 Bident tripartite ............................. 15 Cirse commun ................................. 25
Andryale à feuilles entières ................ 8 Bident vulgaire............................... 15 Cirse d’Angleterre ........................... 24
Andryale à feuilles sinueuses ............. 8 Bleuet ........................................... 27 Cirse découpé ................................. 24
Andryale sinuée................................ 8 Bleuet des montagnes .................... 27 Cirse des champs ............................ 24
Antennaire dioïque ........................... 8 Cirse des maraîchers ....................... 24
Anthémis des champs ....................... 9 Cirse des marais.............................. 24
-C-
Anthémis des rochers ...................... 10 Cirse faux épinard ........................... 24
Anthémis des teinturiers ................. 25 Camomille des rochers .................... 10 Cirse laineux ................................... 24
Anthémis élevée ............................. 25 Camomille inodore ......................... 47 Cirse lancéolé ................................. 25
Anthémis fétide ................................ 9 Camomille mixte ............................ 22 Cirse maraîcher............................... 24
Anthémis géante ............................ 25 Camomille noble ............................ 22 Cirse porte coton............................. 24
Anthémis mixte .............................. 22 Camomille perforée ........................ 47 Cirse sans tige................................. 24
Anthémis noble .............................. 22 Camomille puante ............................ 9 Cirse tubéreux ................................ 24
Anthémis puante .............................. 9 Camomille romaine ........................ 22 Cotonnière à feuilles spatulées ......... 33
Armoise absinthe ........................... 13 Camomille sauvage .................... 9, 47 Cotonnière blanc-jaunâtre ............... 43
Armoise annuelle............................ 13 Cardoncelle douce .......................... 19 Cotonnière commune ...................... 33
Armoise blanche............................. 13 Cardoncelle molle ........................... 19 Cotonnière d'Allemagne .................. 33
Armoise camphrée ......................... 13 Cardoncelle sans épines .................. 19 Cotonnière de France ...................... 33
Armoise champêtre ........................ 13 Carline commune ........................... 18 Cotonnière des champs.................... 33
Armoise commune .......................... 13 Carline vulgaire .............................. 18 Cotonnière des fanges ..................... 35
Armoise de Chine............................ 13 Carthame laineux ........................... 19 Cotonnière dressée.......................... 16
Armoise des champs ....................... 13 Centaurée à appendice étroit .......... 21 Cotonnière en faux .......................... 35
Armoise des Frères Verlot ................ 13 Centaurée approximative ................ 21 Cotonnière jaunâtre ........................ 33
Arnica de l’Atlantique ..................... 11 Centaurée bleuet............................ 27 Cotonnière jaune ............................ 33
Arnica des montagnes..................... 11 Centaurée chausse trappe ............... 21 Cotonnière naine ............................ 33
Arnoséris naine .............................. 12 Centaurée de Debeaux .................... 21 Cotonnière ondulée ......................... 43
Aster à feuilles d’Osyris ................... 33 Centaurée de Lyon.......................... 27 Cotonnière pyramidale .................... 33
Aster à feuilles de saule ................... 59 Centaurée de Thuillier ..................... 21 Cotonnière spatulée ........................ 33
Aster à feuilles lancéolées ............... 58 Centaurée de Timbal-Lagrave .......... 21 Crépis (Crépide) à feuilles de pissenlit 27
Aster amelle................................... 14 Centaurée de Trionfetti ................... 27 Crépis (Crépide) à tiges capillaires..... 26
Aster bigarré .................................. 59 Centaurée décevante ...................... 21 Crépis (Crépide) bisannuel(le) ........... 26
Aster de la Nouvelle-Angleterre ....... 58 Centaurée des bois ......................... 21 Crépis (Crépide) capillaire ................ 26
Aster de New-York .......................... 59 Centaurée des montagnes............... 27 Crépis (Crépide) de Nice ................... 26
Aster de Virginie ............................. 59 Centaurée des prés ......................... 21 Crépis (Crépide) de Nîmes ................ 26
Aster des jardins ............................. 59 Centaurée du Roussillon .................. 21 Crépis (Crépide) des prés.................. 26
Aster lancéolé ................................ 58 Centaurée du solstice...................... 21 Crépis (Crépide) élégant(e) ............... 26
Aster linosyris ................................ 33 Centaurée étoilée ........................... 21 Crépis (Crépide) fétide ..................... 26
Aster lisse ...................................... 58 Centaurée jacée ............................. 21 Crépis (Crépide) hérissé(e)................ 27
Aster versicolore ............................. 59 Centaurée laineuse ......................... 19 Crépis (Crépide) joli(e) ..................... 26
Azurite .......................................... 29 Centaurée noire ............................. 21 Crépis (Crépide) puant(e) ................. 26
Centaurée rude .............................. 20 Crépis (Crépide) verdâtre ................. 26
-B- Centaurée scabieuse ....................... 21
Centaurée tachetée ........................ 21
Bardane à petites têtes ................... 10
-D-
Centaurée tardive .......................... 21
Bardane à petits capitules ............... 10 Chardon à nombreuses fleurs .......... 18 Doronic à feuilles cordées ................ 28
Bardane aranéeuse......................... 10 Chardon à petites fleurs .................. 18 Doronic à feuilles de plantain ........... 28
Bardane commune ......................... 10 Chardon à tête dense...................... 18 Doronic à feuilles en coeur ............... 28
Bardane des bois ............................ 10 Chardon bénit des Parisiens ............ 19 Doronic de Willdenow ..................... 29
Bardane des forêts ......................... 10 Chardon crépu ............................... 18 Doronic faux plantain ...................... 28
Bardane duveteuse ......................... 10 Chardon d’Italie ............................. 18 Doronic panthère ............................ 29
Bardane officinale .......................... 10 Chardon des Alpes .......................... 18 Doronic plantain ............................. 28

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Clé de détermination des Astéracées du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

-E- Inule de Grande Bretagne ............... 41 Pétasite des Pyrénées ...................... 48


Inule des fleuves............................. 41 Pétasite hybride .............................. 48
Echinops à tête ronde ..................... 29 Inule des montagnes ...................... 41 Pétasite odorant ............................. 48
Epervière à feuilles ovales ............... 39 Inule fétide .................................... 28 Pétasite officinal ............................. 48
Epervière à tige lisse ....................... 39 Inule grande aunée ........................ 41 Petit salsifis .................................... 68
Epervière acuminée ........................ 38 Inule hérissée ................................. 41 Petite bardane ................................ 10
Epervière bleuâtre .......................... 38 Inule odorante ............................... 28 Petite camomille ............................. 47
Epervière de Bauhin ........................ 50 Inule saulière ................................. 42 Petite scorsonère ............................ 52
Epervière de la Loire ....................... 50 Inule squarreuse ............................ 41 Picride (Picris) fausse épervière ........ 49
Epervière de Lepèletier .................... 50 Picride (Picris) fausse vipérine .......... 37
Epervière de Ziz .............................. 50 Picride épinuleuse ........................... 49
Epervière dédaignée ....................... 38
-L-
Picris épinuleux ............................... 49
Epervière des broussailles ................ 39 Laiteron des champs ....................... 57 Pied de chat dioïque .......................... 8
Epervière des murs ......................... 39 Laiteron des marais ........................ 57 Piloselle ......................................... 50
Epervière des prairies ...................... 50 Laiteron épineux ............................ 57 Piloselle auriculée ........................... 50
Epervière en ombelle ...................... 39 Laiteron maraîcher ......................... 57 Piloselle blanc de neige .................... 50
Epervière fausse piloselle ................ 50 Laiteron maritime .......................... 57 Piloselle cespiteuse.......................... 50
Epervière lisse ................................ 39 Laiteron potager ............................ 57 Piloselle couleur-de-neige ................ 50
Epervière orangée .......................... 50 Laiteron rude ................................. 57 Piloselle de Bauhin .......................... 50
Epervière petite laitue ..................... 50 Laitue à feuilles de saule ................. 43 Piloselle de Lepèletier ...................... 50
Epervière précoce ........................... 38 Laitue des murailles ........................ 43 Piloselle de Loire ............................. 50
Epervière tachée ............................ 39 Laitue des murs .............................. 43 Piloselle des prairies ........................ 50
Epervière vulgaire........................... 38 Laitue sauvage ............................... 43 Piloselle gazonnante ....................... 50
Erigéron âcre ................................. 30 Laitue scariole................................ 43 Piloselle orangée............................. 50
Erigéron annuel .............................. 31 Laitue vireuse ................................ 43 Piloselle tardive .............................. 50
Eupatoire à feuilles de chanvre ........ 32 Laitue vivace .................................. 43 Pissenlit à bractées ......................... 65
Eupatoire chanvrine........................ 32 Lampourde à gros fruits .................. 69 Pissenlit à feuilles lisses ................... 61
Lampourde d’Italie ......................... 69 Pissenlit à têtes noires ..................... 65
-G- Lampourde d’Orient ....................... 69 Pissenlit baie .................................. 62
Lampourde épineuse ...................... 69 Pissenlit d’Adam ............................. 64
Galinsoga à petites fleurs ................ 34 Lampourde glouteron ..................... 69 Pissenlit d’Angleterre ...................... 63
Galinsoga cilié ................................ 34 Lampourde saupoudrée .................. 69 Pissenlit de Boekman....................... 64
Galinsoga glabre ............................ 34 Lampsane commune ...................... 44 Pissenlit de Debray .......................... 66
Galinsoga velu ............................... 34 Léontodon d’automne .................... 45 Pissenlit de Delangh ........................ 63
Gnaphale blanc-jaunâtre................. 43 Léontodon hispide .......................... 45 Pissenlit de Hollande ....................... 63
Gnaphale des bois .......................... 35 Leucanthème à feuilles de graminées 46 Pissenlit de Médterranée ................. 65
Gnaphale des champs ..................... 33 Liondent d'automne ....................... 45 Pissenlit de Navarre ........................ 62
Gnaphale des fanges ...................... 35 Liondent des éboulis ....................... 45 Pissenlit de Nordstedt ...................... 63
Gnaphale des forêts ........................ 35 Liondent des rochers....................... 45 Pissenlit de Versailles ...................... 65
Gnaphale des marais ...................... 35 Liondent faux pissenlit .................... 45 Pissenlit de Zevenbergen.................. 63
Gnaphale des mares ....................... 35 Liondent hispide ............................. 45 Pissenlit des marais ......................... 63
Gnaphale dioïque ............................. 8 Pissenlit officinal ............................. 66
Gnaphale dressé............................. 16 Pissenlit tortueux ............................ 62
Gnaphale nain................................ 33
-M-
Pissenlit vert ................................... 66
Gnaphale ondulé ............................ 43 Marguerite à feuilles de graminées .. 46 Podosperme lacinié ......................... 51
Graceline ....................................... 44 Marguerite commune ..................... 46 Porcelle à feuilles tachées ................ 40
Grand salsifis ................................. 67 Marguerite de la Saint-Michel ......... 14 Porcelle des moutons ...................... 12
Grande bardane ............................. 10 Marguerite en corymbes ................. 59 Porcelle des sables .......................... 40
Grande camomille .......................... 59 Matricaire camomille ..................... 47 Porcelle enracinée ........................... 40
Grande marguerite ......................... 46 Matricaire discoïde ......................... 47 Porcelle glabre................................ 40
Matricaire fausse camomille ........... 47 Porcelle tachetée ............................ 40
-H- Matricaire inodore ......................... 47 Pulicaire annuelle............................ 51
Micrope dressé .............................. 16 Pulicaire commune.......................... 51
Herbe à éternuer .............................. 7 Micrope droit ................................. 16 Pulicaire dysentérique ..................... 51
Herbe au charpentier ........................ 7
Herbe de Saint Jacques ................... 54
Herbe de Saint Roch........................ 51
-O- -S-
Onopordon à feuilles d’acanthe ....... 47 Salsifis à feuilles de poireau ............. 67
-I- Onopordon faux acanthe ................ 47 Salsifis blanc ................................... 67
Oursin à tête ronde ........................ 29 Salsifis d’Orient ............................... 68
Immortelle commune ...................... 36 Oursin bleu .................................... 29 Salsifis des jardins ........................... 67
Immortelle des dunes...................... 36 Salsifis des prés ............................... 68
Immortelle jaune ............................ 36
Inule à feuilles de saule ................... 42
-P- Salsifis noir ..................................... 52
Salsifis pâle .................................... 67
Inule aunée .................................... 41 Pâquerette .................................... 14 Sarrette des teinturiers .................... 55
Inule britannique ............................ 41 Pâquerette vivace .......................... 14 Scorsonère à feuilles laciniées .......... 51
Inule conyze ................................... 41 Pas-d'âne ...................................... 68 Scorsonère d'Autriche ...................... 52
Inule d'Angleterre ........................... 41

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Clé de détermination des Astéracées du Centre-Val de Loire. Compilation et adaptation. Cordier, 2020

Scorsonère des prés ........................ 52 Soleil à belles fleurs ........................ 36 -V-


Scorsonère d'Espagne ..................... 52 Soleil pauciflore ............................. 36
Séneçon à feuilles d'adonis .............. 54 Solidage du Canada ........................ 56 Vergerette à nombreuses fleurs ........ 31
Séneçon à feuilles de barbarée......... 54 Solidage glabre .............................. 56 Vergerette âcre............................... 30
Séneçon à feuilles de roquette ......... 54 Solidage tardif ............................... 56 Vergerette annuelle ........................ 31
Séneçon à feuilles en spatule ........... 66 Solidage verge d'or ......................... 56 Vergerette d’Argentine .................... 31
Séneçon à feuilles spatulées ............ 67 Souci des champs ........................... 16 Vergerette de Blake......................... 31
Séneçon aquatique ......................... 54 Souci officinal ................................ 16 Vergerette de Buenos Aires .............. 31
Séneçon commun ........................... 54 Souci sauvage ................................ 16 Vergerette de Naudin ...................... 31
Séneçon de Fuchs ........................... 54 Vergerette de Sumatra .................... 31
Séneçon de Jacob ........................... 54 Vergerette du Canada ..................... 31
-T- Vergerette du Nord ......................... 31
Séneçon des bois ............................ 54
Séneçon des marais ........................ 54 Tanaisie commune ......................... 59 Vergerette élevée............................ 31
Séneçon du Cap .............................. 54 Tanaisie en corymbes ..................... 59 Vergerette fleurie............................ 31
Séneçon erratique .......................... 54 Tanaisie vulgaire ............................ 59 Vergerette septentrionale ................ 31
Séneçon jacobée............................. 54 Tête de moineau ............................ 21
Séneçon ovale ................................ 54 Thrincie ......................................... 45 -X-
Séneçon spatulé ............................. 66 Topinambour ................................. 36
Séneçon visqueux ........................... 54 Tournesol ...................................... 36 Xéranthème cylindracé .................... 69
Séneçon vulgaire ............................ 54 Tussilage ....................................... 68 Xéranthème fétide .......................... 69
Serratule des teinturiers .................. 55

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