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Le Développement Local Au Sénégal

Le développement local au Sénégal

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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Ministère de l’Enseignement Supérieur,


De la Recherche et de l’Innovation

foo nekk foofu la


ENO THIES
Pôle Sciences Juridiques, Economiques, Administration
Administration et Gestion des Territoires

Master 1 : Management des Collectivités Territoriales


et Développement Local

Politique publique locale.

THEME : LE DEVELOPPEMENT LOCAL AU SENEGAL :


ENJEUX ET DEFIES.

Présenté par : Professeur :


M.
Birame Ba, El hadji Awa Diakhaté, Khady
Diakhaté, Seckou Dianko, Khady Diouf,
Maïmouna Diouf, Souleymane Diouf, Abdel
Kader Fall, Ousmane Faye, Khoudia Faye,
Mbakhé Faye, Serigne Faye, Khady Faye, Aliou
Faye, Babacar Gueye, Mamadou Gaye, Doriss
Kaling, Arame Kasse, Nogaye Ndiaye, Babacar
Ousmane Ngom, Abdourakhmane Sarr, Adama
Sarr, Daouda Sene, Astou Seck, Ndeye Fatou
Thiam, Binta Thiaw, Fatou Tina Tine,
Abdourahmane Tine

Année universitaire : 2023 - 2024

1
PLAN:

INTRODUCTION

I. Historique et importance du développement local au


Sénégal.
1. Historique du développement local
2. Importance du développement local

II. Les enjeux du développement local au Sénégal.


1. La réduction des inégalités territoriales
2. Le renforcement de la gouvernance locale

III. Les défis du développement local au Sénégal.


1. Le rééquilibrage des dynamiques urbaines
2. La croissance économique

IV. Les stratégies pour surmonter les défis et promouvoir


le développement local
1. Le renforcement du dialogue local et l’amélioration de
l’accès à la protection sociale
2. Concilier le besoin des communautés et la préservation
des écosystèmes

CONCLUSION

2
INTRODUCTION

Le Sénégal, pays de l'Afrique de l'Ouest, se distingue par sa richesse culturelle, sa diversité ethnique et
son potentiel économique. Cependant, malgré ces atouts, le développement local demeure un enjeu
majeur pour le pays. En effet, les disparités régionales, l'urbanisation croissante, et les défis
environnementaux posent des obstacles significatifs à une croissance équilibrée et inclusive. Dans ce
contexte, le développement local se présente comme une approche essentielle pour promouvoir
l'autonomisation des communautés, renforcer la gouvernance locale et favoriser une utilisation
durable des ressources. Cette dynamique, bien qu'encourageante, se heurte à de nombreux défis, tels
que le manque de financement, l'insuffisance des infrastructures et la nécessité d'impliquer davantage
les populations dans les processus décisionnels. Ainsi, il est crucial d'explorer les enjeux et défis du
développement local au Sénégal, afin de proposer des solutions adaptées qui permettront d'assurer
un avenir prospère et équitable pour tous les Sénégalais. L’objectif portera d’abord sur l’historique et
l’importance du développement local au Sénégal, ensuite les enjeux et les défis du développement
local au Sénégal et enfin les stratégies pour surmonter les défis et promouvoir le développement local.

I. Historique et importance de développement local au Sénégal.

1. Histoire du développement local au Sénégal.

Le développement local est un concept qui prit forme au cours des cinquante dernières années. Dans
les Années 1960-1970, le développement local a émergé principalement au milieu rural, ou des
initiatives locales ont été prises pour faire face à la crise agricole. En France par exemple des plans
d'aménagement ruraux ont été mis en place pour revitaliser les zones rurales en déclin. Dans les
Années 1980, la décentralisation a joué un rôle clé dans le développement local, en transférant des
responsabilités et des ressources aux collectivités locales. Cela a permis une plus grande participation
des acteurs locaux dans la planification et la mise en œuvre des projets de développement. Aux années
1980 et au- delà, le développement locale s'est étendu aux zones urbaines et a intégré des aspects
économiques, sociaux et environnementaux. La planification participative est devenue une pratique
courante, impliquant les communautés locales dans le processus décisionnel.

2. Importance du développement au Sénégal.

L’Autonomisation des communautés : le développement local permet aux communautés de prendre


en main leur propre avenir, en identifiant leurs besoins et en élaborant des solutions adaptées.
La Décentralisation et la Participation : elles favorisent la décentralisation des pouvoirs et la
participation active des citoyens, ce qui peut conduire à une meilleure gouvernance et a une plus
grande transparence. Le développement durable: en intégrant des considérations économiques,
sociales et environnementales, le développement local contribué à un développement durable et
équilibré des territoires. Le Renforcement des capacités locales: il aide à renforcer la capacité d’acteurs
locaux, en leur fournissant les outils et les ressources nécessaires pour mener à bien leurs projets. Le
développement local est donc essentiel pour créer des communautés résilientes et autonomes,
capable de s'adapter aux défis contemporains et saisir les opportunités de développement.
 Le cadre institutionnel du développement local
Aujourd’hui, le développement local est dans la poursuite des intérêts collectifs, les acteurs
internationaux, nationaux et communautaires évoluent dans un cadre logique d'action. Le système des
Nations unies pour le développement propose ainsi un cadre référentiel permettant la gestion
concertée des enjeux et défis du développement durable. Ce cadrage administratif implique des
orientations majeures découlant d'un consensus international. L'objectif étant de définir des principes
de gestion qui facilitent la mise en œuvre à l'échelle locale sans remettre en cause l'autonomie de

3
gestion des acteurs locaux. C'est en ce sens que les enjeux et défis du développement durable
constituent un élément majeur de cadrage des plans locaux de développement. Il est important de
préciser que le cadrage institutionnel doit prendre en compte les dynamiques territoriales. Autrement
dit, le cadrage politico-institutionnel doit s'inspirer des formes et des forces de l'espace éco-
géographique. Cette prise en compte des dynamiques territoriales passe par une planification spatiale,
organisationnelle et stratégique capable de mettre en place une synergie, un climat et un dispositif de
mise en œuvre des politiques de développement local. Par ailleurs, la dynamique politique ne doit pas
être biaisée et doit permettre l'émergence du leadership capable de prétendre à des intérêts collectifs
et d'impulser des processus de changement du comportement au sein de la communauté. Ainsi à
l'échelle communautaire, la dynamique politique doit être en mesure de convaincre et d'unir les
acteurs locaux autour des critères durables de mise en œuvre du projet de développement local. La
Décentralisation et la territorialité rentrant ainsi dans ce cadre comme des instruments de
management et de gestion prônent une adaptation de l'action publique aux dynamiques territoriales
et des enjeux et défis du développement durable. Le paradigme de développement territorial est donc
une stratégie à l'échelle des dynamiques d'ensemble (formes et forces) au moment où le
développement local se concentre sur le jeu des acteurs locaux. Nous comprenons donc que la prise
en compte des dynamiques territoriales permet la construction d'un milieu et d'un cadre de vie
favorable à l'action stratégique des différentes communautés. Elles doivent intégrer les principes et
critères de développement durable dans les plans locaux de développement.
 Les ressources du développement local.
Le développement local repose sur la mobilisation et la valorisation de ressources au sein d'un
territoire. Ces ressources peuvent être de différentes natures :
Ressources économiques : cela inclut les entreprises locales, les marchés et les initiatives
d'économie sociale et solidaire.
Ressources humaines : les compétences, les savoirs- faire, et les talents des habitants sont
essentiels. La formation et l'éducation jouent un rôle clé dans le développement des capacités
locales.
Ressources sociales : le capital social, c'est à dire les réseaux de relations et de confiance entre
les individus, est crucial pour la coopération et la coordination des actions de développement.
Ressources culturelles : les traditions, les pratiques culturelles, et le patrimoine local peuvent
être des leviers important pour le développement, en renforçant l'identité et l'attractivité du
territoire.
Ressources environnementales: la gestion durable des ressources naturelles, comme l'eau, les
terres agricoles, et les écosystèmes, est fondamental pour un développement local durable.
Le développement local vise à créer un compromis entre ces différentes ressources et les acteurs
locaux pour favoriser un développement intégré et participatif.

II. Les enjeux du développement local au Sénégal.


Le développement local au Sénégal se confronte à plusieurs enjeux cruciaux nécessitant une approche
intégrée pour favoriser une croissance durable et inclusive. Parmi les principaux enjeux, on peut
énumérer la réduction des inégalités territoriales et le renforcement de la gouvernance locale.

1. La réduction des inégalités territoriales au Sénégal.

La réduction des inégalités territoriales au Sénégal est un enjeu crucial pour assurer un développement
équitable et durable à l’échelle nationale. Ces inégalités, qui se traduisent par des disparités
significatives entre les régions en termes d'accès aux infrastructures, aux services publics, et aux
opportunités économiques, freinent le progrès socio-économique global du pays et renforcent les
déséquilibres entre les zones urbaines et rurales. Les inégalités territoriales au Sénégal sont marquées
par une concentration des ressources et des services dans la capitale, Dakar, et dans certaines grandes
villes, laissant les zones rurales et les régions périphériques largement marginalisées. Ces régions,
4
souvent enclavées, souffrent d'un accès limité aux infrastructures de base, telles que les routes, les
écoles, les centres de santé, et les services d’eau et d’électricité. En conséquence, les populations de
ces zones sont confrontées à des conditions de vie précaires, une faible mobilité sociale, et une
pauvreté persistante. Pour réduire ces inégalités, le Sénégal a mis en œuvre plusieurs politiques de
décentralisation visant à renforcer les capacités des collectivités locales et à rapprocher les services
publics des citoyens. Ces réformes visent à donner plus de pouvoir aux autorités locales pour qu'elles
puissent planifier et gérer le développement de leurs territoires de manière plus autonome. Toutefois,
la réussite de ces initiatives dépend en grande partie de la capacité de l'État à redistribuer
équitablement les ressources financières et techniques entre les différentes régions.
Un des axes clés pour réduire les inégalités territoriales consiste à investir dans les infrastructures de
transport et de communication afin de désenclaver les zones rurales et de favoriser leur intégration
dans l’économie nationale. Par ailleurs, la promotion de l’agriculture durable, l’accès au crédit pour les
petits producteurs, et le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) dans les régions
marginalisées sont essentiels pour stimuler l’économie locale et créer des emplois. En outre,
l'amélioration de l'accès aux services sociaux de base, tels que l’éducation, la santé, et l’eau potable,
est cruciale pour réduire les écarts de développement humain entre les régions. Le renforcement des
systèmes éducatifs et sanitaires dans les zones rurales, couplé à des programmes de formation
professionnelle adaptés aux besoins locaux, peut contribuer à réduire la pauvreté et à offrir de
meilleures perspectives d’avenir aux jeunes générations.
Enfin, la participation active des communautés locales dans les processus de décision est essentielle
pour garantir que les politiques publiques répondent aux besoins spécifiques de chaque région. Cette
approche participative, associée à une planification territoriale intégrée, peut permettre de mieux
coordonner les efforts de développement et de maximiser l’impact des investissements publics et
privés.

2. Le renforcement de la gouvernance locale au Sénégal.

Le renforcement de la gouvernance locale au Sénégal est un enjeu fondamental pour le


développement durable et l’inclusion sociale. Dans un pays où les inégalités territoriales persistent et
où les besoins des populations varient d'une région à l'autre, une gouvernance locale efficace,
transparente et participative est essentielle pour garantir que les décisions et les ressources répondent
aux réalités et aux priorités locales. Depuis les réformes de décentralisation entamées dans les années
1990, le Sénégal a progressivement transféré certaines compétences aux collectivités locales, leur
donnant un rôle accru dans la gestion du développement territorial. Cependant, malgré ces avancées,
de nombreux défis subsistent. Les autorités locales, souvent confrontées à des ressources limitées et
à un manque de capacités techniques et administratives, peinent à exercer pleinement leurs fonctions.
De plus, la faible participation citoyenne dans les processus de décision et le manque de transparence
dans la gestion des affaires locales freinent l'efficacité de la gouvernance à l'échelle locale. Pour
renforcer la gouvernance locale, il est crucial de doter les collectivités locales de ressources financières
adéquates et de renforcer leurs capacités institutionnelles. Cela passe par une augmentation des
transferts de fonds de l’État vers les collectivités locales, mais aussi par l’amélioration des mécanismes
de collecte des ressources propres au niveau local, comme la fiscalité locale. L’autonomie financière
des collectivités est un levier important pour leur permettre de planifier et de mettre en œuvre des
projets de développement adaptés aux besoins de leurs populations.
Par ailleurs, la formation des élus locaux et du personnel administratif est essentielle pour améliorer
la gestion des affaires locales. Des programmes de renforcement des capacités doivent être mis en
place pour permettre aux acteurs locaux de maîtriser les outils de planification, de gestion budgétaire,
et de suivi-évaluation. Une gouvernance locale efficace repose aussi sur la transparence et la reddition
des comptes. La mise en place de mécanismes de contrôle citoyen et d’audits réguliers peut contribuer
à améliorer la gestion des ressources publiques et à renforcer la confiance des populations dans leurs
élus. Un autre axe majeur du renforcement de la gouvernance locale est la promotion de la
participation citoyenne. Il est essentiel que les populations locales soient impliquées dans les

5
processus de décision à travers des consultations publiques, des forums de discussion, et des
mécanismes de participation directe. Cette implication active des citoyens dans la gouvernance locale
permet non seulement de mieux répondre à leurs besoins, mais aussi de renforcer la légitimité des
décisions prises par les autorités locales.
Enfin, la coopération entre les différents échelons de gouvernance « nationale, régionale, et locale»
est essentielle pour assurer la cohérence des politiques publiques et l’efficacité de leur mise en œuvre.
Une meilleure coordination entre l’État central et les collectivités locales, ainsi qu’entre les différentes
collectivités elles-mêmes, peut aider à surmonter les défis liés à la fragmentation des compétences et
des ressources.

III. Les défis du développement local au Sénégal.

Le développement local est un processus grâce auquel la communauté participe au façonnement de


son propre environnement dans le but d’améliorer la qualité de vie de ses résidents. Autrement dit
c’est la volonté politique de certains acteurs de changer la situation du territoire sur lequel ils vivent
en entamant un processus et des actions en vue de construire par leurs efforts conjoints et avec le
reste de la population, un projet d’avenir du territoire, intégrante différentes composantes
économiques, sociales, culturelles, et environnementales.
Plus qu’ailleurs, le développement local au Sénégal porte deux défis majeurs des politiques publiques;
le rééquilibrage des dynamiques urbaines et de la croissance économique.

1. Le rééquilibrage des dynamiques urbaines.

Au moment de l’accession l’indépendance, l’urbanisation était largement engagée au Sénégal. Plus de


1/5 de la population résidait en milieu urbain. Ce processus s’est intensifie en laissant sur l’organisation
de l’espace nationales mêmes traces que durant la période coloniale : une concentration des villes à
l’ouest et au centre ; une armature urbaine caractérisée par une métropole démesurée par rapport
aux autres agglomérations.
La politique territoriale consiste à évaluer l’efficacité des interventions publiques, a l épreuves des
problèmes complexes d’aménagement du cadre de vie des citadins et des populations locales. Il ressort
des pratiques des trois dernières décennies une rupture dans la relation de l’Etat a l’urbain,
consécutive aux changements politiques et économiques survenus à partir de 1981. Apres avoir
dominé la sphère urbaine, grâce à un arsenal juridique étouffant et a l’utilisation massive de capitaux
publics dans des programmes d’aménagement conclus et réalises par ses instruments d’actions, le
pouvoir central confronte a de multiples problèmes prend du champ. Ce faisant, il restitue aux
collectivités locales et à la population leurs parts de responsabilité dans la gestion urbaine afin de
mieux assurer ses fonctions d’orientation, de coordination et de contrôle.
 L’urbanisme récent et ses servitudes
Sous l’influence de divers facteurs une importante redistribution des effectifs humains s’opère depuis
l’indépendance sur l’ensemble du territoire nationale. Ce mouvement profite en particulier aux villes
qui cependant ne disposent pas des ressources nécessaires pour lever les contraintes imposée par leur
rapide croissance. IL en résulte des lors une crise de fonctionnement interne préjudiciable tant à
l’épanouissement des populations à la promotion des activités économiques modernes.
 Les glissements de population vers les villes
La population urbaine du Sénégal représentait 697058 individus en 1961, soit 22% de la population
totale repartis entre une dizaine d’agglomération. Une quinzaine d’année plus tard le taux
d’urbanisation atteignit 32% et le nombre des villes 22 unités. Donc toutes les régions ont participé à
l’essor urbain, mais celle de l’ouest se sont plus particulièrement distingués par l’intensité de leur
urbanisation.

2. La croissance économique.

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L’un des défis phare du développement local est la croissance de l’économie ; mais pour y parvenir un
certains nombres d’outils s’avèrent nécessaires.
 Plan de développement local
C’est un document qui va décrire le contenu du projet d’avenir, du territoire, ses objectifs et le
programme d’action pour les atteindre. Son élaboration est un moment essentielle du processus de
développement local.
C’est à cette occasion que les habitants du territoire vont se rencontrer, se mobiliser, réfléchir et
décider ensemble. La qualité de la démarche planification est déterminante pour le processus de
développement local.
 L’stratégie de mobilisation des ressources financières
En effet le développement local suppose la mise en œuvre d’actions, nécessitant des financements.
Ces derniers sont d’abord issus des ressources internes au territoire. Elles doivent souvent être
complétées par des ressources externes, émanant de l’Etat, les différents partenaires aux
développements, des personnes originaires du territoire, entre autres. Mais il faut qu’il ait
transparence dans la procédure de collecte et de gestion des ressources pour que les acteurs du
territoire et les partenaires s’engagent durablement.

IV. Les stratégies pour surmonter les défis et promouvoir le développement local.

1. Le renforcement du dialogue local et l’amélioration de l’accès à la protection sociale.

Les stratégies de développement local sont enracinées dans le dialogue social tripartite local entre les
travailleurs, les employeurs et le gouvernement, tout comme celui au niveau national, établit la
plateforme ou les acteurs de l’économie informelle peuvent organiser leur voix collective pour
débattre des principaux enjeux, allant de la législation du travail à l’inclusion sociale des groupes
marginalisés.
Pour réussir le développement économique local a besoin de pouvoir compter sur la collaboration du
gouvernement, du secteur privé, des organisations de travailleurs et de la société civile. L’ensemble de
la société peut profiter des types d’investissement réalisés dans une localité .Ainsi les intérêts et
l’expérience des différentes groupes contribuerons au processus des de la panification globale.
Des initiatives prises localement sont fortement démocratiques et participatives et concernes tous les
groupes au sein d’une communauté, en particulier les personnes vulnérable et marginalisés.
Ce pendant comme indiquer dans la section traitement des défis, la mauvaise organisation de
l’économie informelle risque de faire tomber les projets communautaires entre les mains d’une élite
et de renforcer les divisions et les conflits existants au sein de la communauté. Il faut Renforcer la
capacité des autorités locales à soutenir le développement locale tout en gardant l’Union
communautaires .Les mesures politiques substantielles qui font la promotion du développement
local sont cruciales .Le rôle des gouvernements locaux a souvent été cantonné à la gestion des services
publics et la régulation des activités commerciales. Dans certains pays ayant appliqué la
décentralisation, les fonctions qui incombaient généralement et exclusivement aux ministères, ont été
délégués aux instances régionales et municipales du gouvernement.

2. Concilier besoin des communautés et préservation des écosystèmes.

Il faut mettre en places des institutions locales fortes et un personnel motivé. La réforme de la
décentralisation et des établissements humains ne donnera pas les résultats escomptés en matière de
développement si la dégradation de l’environnement continue.
Certains communautés locales sont souvent peu de pouvoirs de décision sur la gestion de leurs
territoires Elles manques la plus part du temps de compétences pour aménager et mettre en place des
mécanismes de régulation d’accès aux ressources naturelles ,ou pour créer , développer et pérenniser
des solutions contribuant à la protection de celles-ci. Pour ces raisons le gouvernement au sein de ses
projets de restauration et de protection de l’environnement, un volet de renforcement de

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compétences de ces populations afin de promouvoir leur développement et répondre aux enjeux
climatiques. L’accès aux compétences n’est pas parfois suffisant. Il faut alors inciter les communautés
locales é créer ou améliorer leurs organisations et gouvernances.
Chaque projet de développement local doit être connecté avec les habitants des territoires pour ceux-
ci bénéficient économiquement ces projets.

Conclusion

Le développement local au Sénégal est un enjeu fondamental pour la réduction des inégalités,
l’amélioration des conditions de vie des populations, et la promotion d’une croissance économique
durable. Cependant, il se heurte à de nombreux défis, notamment la dépendance financière des
collectivités locales, la faiblesse des infrastructures, la nécessité d’une gouvernance locale efficace, et
les impacts du changement climatique. Pour surmonter ces défis, il est essentiel d’adopter une
approche intégrée qui combine le renforcement des capacités institutionnelles, l’amélioration de la
participation citoyenne, la diversification des sources de financement, et l’intégration de la gestion
durable des ressources naturelles. Avec des politiques bien conçues et un engagement fort de toutes
les parties prenantes, le Sénégal peut réaliser un développement local inclusif et durable, bénéfique
pour toutes les communautés du pays.

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