Année universitaire : 2020-2021
UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI
Ecole Nationale des Sciences Appliquées
Al Hoceima
Cristallochimie
Semestre 4
Année universitaire : 2020-2021
Prof. LAMHAMDI Abdellatif
-1- LAMHAMDI Abdellatif
Année universitaire : 2020-2021
Sommaire
Introduction ................................................................................................................................ 3
Etats physique de la matière : ..................................................................................................... 4
I- Réseaux cristallins : ............................................................................................................ 4
I.1. Réseau : ............................................................................................................................ 4
I.2. Rangée : ........................................................................................................................... 5
I.3. Notion de maille :............................................................................................................. 5
II. Caractéristiques des Structures cristallins ............................................................................. 6
II.1. Multiplicité de la maille :................................................................................................ 6
II.2. Compacité : ..................................................................................................................... 7
II.3. Coordonnées réduites : ................................................................................................... 8
II.4. La Masse volumique « ρ » et la densité « d » d’un solide .............................................. 8
III. Plans réticulaires et indices de Miller : ................................................................................ 9
IV. structures métalliques ................................................................ Erreur ! Signet non défini.
IV.1. Systèmes cristallins : .......................................................... Erreur ! Signet non défini.
IV.2. Réseaux de Bravais : .......................................................... Erreur ! Signet non défini.
V. Structures ioniques ..................................................................... Erreur ! Signet non défini.
V.1. Sites cristallographiques ...................................................... Erreur ! Signet non défini.
V.2. Etude de quelques réseaux cristallins : ................................ Erreur ! Signet non défini.
a) cubique à faces centrées : ........................................................ Erreur ! Signet non défini.
b) cubique centré : ....................................................................... Erreur ! Signet non défini.
c)Réseau hexagonal : ................................................................... Erreur ! Signet non défini.
VI. Exemple de structures ioniques : .............................................. Erreur ! Signet non défini.
VI.1. Structure ZnS blend : ......................................................... Erreur ! Signet non défini.
VI.2. Structure ZnS wurtzite : ..................................................... Erreur ! Signet non défini.
VI.3. Structure de type NiAs : ..................................................... Erreur ! Signet non défini.
VI.4.Structure de type Fluorine CaF2 .......................................... Erreur ! Signet non défini.
VI.5. Structure de type Rutile TiO2 ............................................ Erreur ! Signet non défini.
VII. Liaisons chimiques dans les cristaux (cohésion) ..................... Erreur ! Signet non défini.
1) Liaison ionique : ..................................................................... Erreur ! Signet non défini.
2) Liaison covalente : .................................................................. Erreur ! Signet non défini.
3) Liaison Van der Waals(VdW) ................................................ Erreur ! Signet non défini.
Liaison métallique : ..................................................................... Erreur ! Signet non défini.
VII.4 Cristaux métalliques .......................................................... Erreur ! Signet non défini.
Conclusion :..................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Références : .............................................................................................................................. 10
-2- LAMHAMDI Abdellatif
Année universitaire : 2020-2021
Introduction
(Evolution de la connaissance du milieu cristallin) :
La cristallographie est une science interdisciplinaire ou elle est appliquée dans la physique, la
chimie, la biologie et la minéralogie, elle utilise la diffraction des rayons X, ou la diffraction
des neutrons pour la caractérisation des cristaux.
La première loi quantitative de la cristallographie (loi de la constante des angles) est
formalisée en 1772 par Jean-Baptiste Romé de l’Isle :
« Quelque soit l’aspect extérieur et la dimension des cristaux d’une même espèce
cristalline, les angles que font entre elles les faces correspondantes sont égaux »
En 1774 l’abbé Rènè-Just Hauy à énoncé la seconde loi de cristallographie (loi des indices
rationnels) qui porte sur la notion de maille élémentaire. Il avait remarqué que lors du
clivage (fracture) des cristaux de calcite(CaCO3 : rhomboédrique), il obtenait des morceaux
dont la forme était rigoureusement semblable à celle du cristal initial, et que les cristaux
étaient constitués de parallélépipèdes identique nommé « molécules intégrante ».
En 1849 Auguste Bravais à énoncé le postulat qui constitue la base de la cristallographie :
« Etant donné un point P, quelconque dans un cristal, il existe dans le milieu une
infinité discrète, illimitée dans les trois directions de l’espace de points, autour
desquels l’arrangement de la matière est la même qu’autour du point P ». Ce postulat à
expliqué la notion de réseau tridimensionnel cristallin et toutes les propriétés de symétrie qui
en découlent. Il montra que l’on peut décrire tous les cristaux à partir de 14 types de mailles
cristallins élémentaires séparés en 7 groupes appelés systèmes cristallins.
La disposition périodique et ordonnée des atomes à l’intérieur d’un cristal constitue la
structure cristalline. Chaque structure à une formule chimique définie qui montre que les
différents atomes sont collés ensemble pour former un arrangement tridimensionnel.
A la suite des travaux de Bravais, Schönflies et Fedorov ont complété le postulat de Bravais et
ont résolu le problème de symétrie, en particulier le classement des groupes d’espace.
En 1966 L’apparition du microscope électronique à transmission(MET) à permis de voir
réellement les réseaux cristallins. Parmi les propriétés des cristaux est la symétrie de ces
faces, les éléments de symétrie sont : l’axe de symétrie, le plan de symétrie et le centre de
symétrie. Les cristaux sont classés dans l’un des sept systèmes cristallins. Qui sont composés
eux même de 32 classes.
Les propriétés physico-chimiques des cristaux sont liées à l’arrangement des atomes dans
l’espace. D’où la nécessité d’étudier la cristallographie.
On distingue deux types de solides : amorphes (verres, plastiques) ou les atomes ne
constituent pas un assemblage périodique, et les solides cristallins ou on assiste à un
assemblage régulier à l’échelle atomique avec des formes bien définies (cubes,
hexagones…).
Les tentatives d’analyse de la structure amorphe à la diffraction des RX se sont avérées
rapidement inutile, puisque les atomes ne constituent pas d’arrangement périodique.
Aussi pour ce qui nous concerne nous nous limiterons à l’étude au solide cristallin.
Dans les collections de minéraux on trouve de belles pièces avec des formes bien définies
(prismes de quartz(SiO2), cubes de pyrite(FeS2), rhomboèdres de calcite(CaCO3)), ces formes
macroscopiques traduisent le fait que les atomes sont arrangés à l’échelle microscopique.
-3- LAMHAMDI Abdellatif
Année universitaire : 2020-2021
Presque tous les corps chimiques s’organisent sous la forme de cristaux lorsqu’ils sont à l’état
solide (forme rigide, organisée, et très compacte)
Etats physique de la matière :
Un corps pur peut se trouver sous 3 états :
Tous les éléments peuvent se trouver dans les 3 états, selon les conditions extérieures
(pression, température).
Par exemple, sous P = 1bar, l’eau pure est à l’état solide si T<0°C, liquide si 0°C<T<100°C
et gazeuse si T>100°C.
I- Réseaux cristallins :
Le solide cristallin est caractérisé par sa périodicité
I.1. Réseau :
c’est l’ensemble des points (ou nœuds) de même nature chimique, la distance séparant 2
nœuds est appelé paramètre(ou pas) du réseau.
Le réseau est défini par des translations représenté par des vecteurs :
N = u a + v b + w c, avec u, v et w ϵ Ƶ
Et les angles : (b, c ) = α ; ( c, a ) = β ;( a, b ) = γ
L’origine choisie est arbitraire, tous les nœuds du réseau peuvent être pris comme origine.
-4- LAMHAMDI Abdellatif
Année universitaire : 2020-2021
I.2. Rangée :
Toute droite passant par 2 nœuds définira une rangée.
Tout plan passant par 3 nœuds non colinéaires définira un plan réticulaire.
Exemple :
La rangée [1,2] est la droite qui passe par l’origine et le nœud (1,2) dans réseaux
bidimensionnel
Dans un réseau à trois dimensions :
[1 0 2]
–
[1 2 2]
b a
[1 1 0]
I.3. Notion de maille :
Une maille primitive ou maille simple est le motif géométrique le plus simple qui, en se
répétant indéfiniment constitue un réseau cristallin.
Une maille est construite sur les vecteurs a, b et c, qui par définition sont porté respectivement
par les axes Ox, Oy et Oz faisant entre eux les angles α, β et γ.
-5- LAMHAMDI Abdellatif
Année universitaire : 2020-2021
Les grandeurs a, b, c, α, β et γ sont les six paramètres définissant une maille.
Elle est dite simple lorsqu’elle ne possède des nœuds qu’aux sommets, dans le cas contraire la
maille est multiple. La maille est le plus petit parallélépipède de matière cristallisée
conservant toutes les propriétés géométriques, physique et chimiques du cristal et contenant
suffisamment d’atomes pour respecter sa composition chimique. La répétition de maille
s’appelle le réseau cristallin.
Exemple :
II. Caractéristiques des Structures cristallins
II.1. Multiplicité de la maille :
Combien de sphères dans chaque maille élémentaire.
On ne doit pas compter directement les sphères représentées sur la maille élémentaire, car
certaines sont partagées entre plusieurs mailles.
-6- LAMHAMDI Abdellatif
Année universitaire : 2020-2021
Application a la structure cubique face centré :
II.2. Compacité :
Elle caractérise la densité de la structure cristallographique
Exemple : compacité de la structure cubique simple :
Volume occupé par les sphères = N * 4/3π R3
Volume de la maille = a3 = (2R)3 (les sphères sont tangentes)
-7- LAMHAMDI Abdellatif
Année universitaire : 2020-2021
II.3. Coordonnées réduites :
Ils sont relatifs à une seule maille de telle façon de ne pas faire intervenir les vecteurs de
bases.
Exemples :
NaCl :
Les ions Cl- : (0,0,0) ; (1/2,1/2,0) ; (1/2,0,1/2) ; (0,1/2,1/2)
Les ions Na+ : (1/2,0,0) ; (0,1/2,0) ; (0,0,1/2) ; (1/2,1/2,1/2) ;
les anions occupent un CFC et les cations occupent les
centres des aretes et le milieu du cube
CsCl :
Le chlorure de césium cristallise dans un réseau cubique centré, les coordonnées réduites
sont :
Les ions Cl- : (0,0,0)
Pou Cs+ : (1/2,1/2,1/2)
II.4. La Masse volumique « ρ » et la densité « d » d’un solide
La densité d est une donnée très importante dans l’étude des structures cristallines.
Si on se réfère à une maille:
masse de la maille = z x masse du motif = z x Masse molaire du motif /Na
-8- LAMHAMDI Abdellatif
Année universitaire : 2020-2021
D’où :
Avec :
z = nombre de motifs par maille
M motif = masse molaire du motif
Na = nombre d’Avogadro
vmaille = volume de la maille
Pour les solides :
Modèle compact et modèle éclaté de quelques réseaux cristallins
cubique à faces centrées (c.f.c.)
cubique centré (c.c.)
hexagonal compact (h.c.)
III. Plans réticulaires et indices de Miller :
Toute droite passant par deux nœuds constitue une rangée réticulaire. Tout plan passant par
trois nœuds du réseau constitue un plan réticulaire. Pour indexer les plans du cristal, on utilise
généralement les indices de Miller.
Les indices de Miller (h k l) sont tels que le plan correspondant coupe les arêtes: a en a/h, b en
b/k et c en c/l.
Pour représenter un plan nous avons besoin de 3 points: Le plan réticulaire (1 3 2) coupe:
l’axe ox en a/1, l’axe oy en b/3, l’axe oz en c/2.
-9- LAMHAMDI Abdellatif
Année universitaire : 2020-2021
Les familles de plans réticulaires sont dénotées par les indices de Miller (hkl)
Références :
Jean-Jacques Rousseau et Alain Gibaud . CRISTALLOGRAPHIE GÉOMÉTRIQUE ET
RADIOCRISTALLOGRAPHIE -Cours et exercices corrigés-. (Écoles d’ingénieurs) DUNOD
Exercices et problèmes corrigés de chimie minérale. Maurice Bernard
D. BENJELLOUN PROGRAMME DE CHIMIE MINERALE GENERALE, Premier Cycle
Universitaire - Classes Préparatoires.
-10- LAMHAMDI Abdellatif