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Transport, énergie, bâtiments, composants électroniques, composants

mécaniques….
De nombreux industriels travaillent à l’évaluation et l’amélioration de la fiabilité
de leurs produits au cours de leur cycle de développement, de la conception à la
mise en service (conception, fabrication et exploitation) afin de développer leurs
connaissances sur le rapport Coût/Fiabilité et maîtriser les sources de
défaillance.
L’analyse de la fiabilité dans le domaine de la mécanique est un outil très
important pour caractériser le comportement du produit dans les différentes
phases de vie, mesurer l’impact des modifications de conception sur l’intégrité
du produit, qualifier un nouveau produit et améliorer ses performances tout au
long de sa mission. La maintenabilité par analogie à la fiabilité, exprime un
intérêt considérable au maintien des équipements en état de service et par
conséquence assuré leur disponibilité.
MAA. Salima BELEULMI Prof. Ahmed BELLAOUAR
Département de Génie des transports Département de Génie des transports
Faculté des sciences de la technologie Faculté des sciences de la technologie
Laboratoire Ingénierie des transports et environnement Laboratoire Ingénierie des transports et environnement
Université Constantine -1- Université Constantine -1-
Décembre 2013
3
TABLE DES MATIERES
Préface
Introduction Générale 5
A. Première partie: LA FIABILITE
Chapitre I: Concepts Généraux de la Fiabilité 7
I.1
de vie des composants est
principalement conditionnée par les problèmes de fatigue avec une forte influence des
différentes contraintes.
4. Le système mécanique est de plus en plus performant et compliqué
Ainsi, le choix d’une loi de comportement du matériel (calcul de la fiabilité) devient une tache
très compliquée. Le présent polycopié s’adresse aux étudiants master de l’option maitrise des
risques industriels, poursuivant leur formation à la faculté des sciences de l’ingénieur. La
conduite du calcul est conditionnée par le choix convenable d’une loi de fiabilité décrivant le
comportement des différents composants constituants une entité.
Le but de la maintenance c’est de mettre en oeuvre les objectifs (coûts, délai, qualité, etc.)
fixés
par la direction de production en tenant compte des événements (perturbations, aléas, etc.) de
l’environnement.
La stratégie de la maintenance est l’ensemble des décisions qui conduisent :
· à définir le portefeuille d’activités de la production de maintenance, c'est-à-dire, à
décider des politiques de maintenance des matériels (méthodes correctives,
préventives, amélioratives à appliquer à chaque matériel)
· et, conjointement, à organiser structurellement le système de conduite et les ressources
productives pour y parvenir dans le cadre de la mission impartie (objectifs techniques,
économiques et humains).
6
Chapitre I : Concepts généraux de la Fiabilité
Chapitre II : Lois de Fiabilité
Chapitre III : Loi de Weibull
7
Chapitre I : Concepts Généraux de la Fiabilité
I.1 Définition
La fiabilité caractérise l’aptitude d’un système ou d’un matériel à accomplir une fonction
requise dans des conditions données pendant un intervalle de temps donné.
I.2 Fiabilité et problématique
La fiabilité a sans doute pris son développement depuis la dernière guerre mondiale. Elle est
vite devenue une science à part entière dans les applications appartenant à de nombreux
domaines. Elle a pour fondements mathématiques la statistique et le calcul des probabilités
qui sont nécessaires à la compréhension et à l’analyse des données de fiabilité.
La défaillance (la non fiabilité) augmente les coûts d’après-vente (application des garanties,
frais judiciaires,…etc.).
Construire plus fiable augmente les coûts de conception et de production, en pratique, le coût
total d’un produit prend en compte ces deux tendances.
I.2.1. Fonction de fiabilité R(t) – Fonction de défaillance F(t)
Considérons un matériel dont on étudie la fiabilité. Soit Z la variable aléatoire qui à chaque
matériel associe son temps de bon fonctionnement. On choisi un de ces matériels au hasard.
Soit les événements A : « Le matériel est en état de bon fonctionnement à l’instant t » et B :
« Le matériel est défaillant à l’inst Définition 7
I.2 Fiabilité et problématique 7
I.3 Indicateurs de Fiabilité 9
I.4 les différentes phases du cycle de vie en mécanique 11
I.5 Objectifs et intérêts de la fiabilité en mécanique 14
I.6 Evolution des coûts en fonction de la fiabilité 14
I.7 Fiabilité d'un système 15
I.8 La relation entre la fiabilité et la maintenance 23
Chapitre II: Lois de fiabilité 29
II.1 Introduction 29
II.2 Les lois de probabilité utilisées en fiabilité 29
II.2.1 Les lois discrètes 29
II.2.2 Les lois continues 34
II.3 Etude des lois de fiabilité 43
II.3.1 Les lois discrètes 44
II.3.2 Les lois continues 47
II.4 Lois de composition en fiabilité : Association de matériels 57
II.4.1 Redondance Active 57
II.4.2 Redondance Passive 59
II.4.3 Redondance Majoritaire 60
Chapitre III: Lois de Weibull 62
III.1 Introduction 62
III.2 La loi de Weibull 62
III.3 Fonction de fiabilité R(t) 62
III.4 Domaine d'application 64
III.4.1 Papier de Weibull 64
III.5 Exemple d'application 75
III.5.1 Cas d'un réducteur de vitesse 75
III.5.2 Cas d'une vis sans fin 80
4
III.5.3 Application pneus 84
B. Deuxième partie: LA MAINTENABILITE
Chapitre I: Maintenabilité 89
I Définition 89
I.1 Commentaire 89
I.2 Maintenabilité et maintenance 90
I.3 Maintenabilité et Disponibilité 90
I.4 Construction de la maintenabilité intrinsèque 90
II Analyse de la maintenabilité opérationnelle 93
III Approche mathématique de la maintenabilité 94
IV Exemples d'application 97
C. Troisième partie: LA DISPONIBILITE
Chapitre I: Concept de la disponibilité 102
I Introduction 102
II Quantification de la disponibilité 103
II.1 Disponibilité moyenne 103
II.2 Disponibilité intrinsèque 103
II.3 Disponibilité opérationnelle 104
III Exemples d'application 105
Chapitre II: la disponibilité des systèmes réparable 107
I Définition des différentes formes 107
I.1 Définition 107
I.2 Explication sur les différentes Disponibilité 108
I.3 Analyse de disponibilité opérationnelle 110
II Approche mathématique de la disponibilité 111
II.1 Modèles d'évaluation de Dop 111
II.2 Modes de saisie de Dop 111
II.3 Modélisation de la disponibilité instantanée 112
II.4 Composition des disponibilités asymptotiques 113
II.5 Composition des disponibilités opérationnelles 113
III Disponibilité et processus Markovien 116
III.1 Exemples d’application 116
Références bibliographique 126
5
Introduction Générale
L’exécution de la maintenance dans une entreprise industrielle est d’une importance capitale
pour maintenir les équipements en état de bon fonctionnement. La maintenance, dans sa plus
large définition, est l’ensemble de toutes les opérations de gestion, de programmation et
d’exécution. Le calcul de la fiabilité d’un équipement constitue un outil incontournable pour
évaluer l’efficacité de n’importe quelle entité. Les concepteurs et les utilisateurs sont souvent
confrontés à des contraintes par pauvreté ou par manque de modèles permettant de faire des
études prévisionnelles correctes. Le taux de défaillance est souvent considéré comme
constant ce qui est manifestement faux en mécanique d’où l’intérêt d’outils, de modèles ou de
méthodes plus adaptées. Le calcul de la fiabilité des systèmes mécaniques est influencé par les
caractéristiques suivantes:
1. La notion du taux de défaillance n’existe pas
2. Le recueil des informations sur la fiabilité est plus difficile
3. Les défaillances ont des origines variées (la durée ant t +Δ_ » On a alors :
____ = __ > __ et ____ = __ ≤ _ + Δt_ (I.1)
Donc ___ ∩ __ = ___ < < _ + Δ__
=___ + Δt_ − ____
= _1 − ___ + Δ___ − _1 − _____
= ____ − ___ + Δ__
On en déduit que ___/__ = ___∩__
____ = _________Δ__
____ (I.2)
On appelle fonction de défaillance la fonction F définie pour tout t≥0
F(t)= P(T ≤ t)
Le nombre F(t) représente la probabilité qu’un dispositif choisi au hasard ait une défaillance
avant l’instant t. La figure I.1 donne l’allure de cette fonction.
8
Figure I.1. Fonction de défaillance
Cette fonction nous amène naturellement une fonction associée : la fonction de fiabilité R
définie pour tout t ≥0 par : R(t)= 1-F(t). Le nombre R(t) représente la probabilité qu’un
dispositif choisi au hasard dans la population n’ait pas de défaillance avant l’instant t. La
figure I.2 montre les deux fonctions associées.
Figure I.2. Fonction associée

_________Δ__
Le taux d’avarie moyen dans l’intervalle de temps [t, t+Δ_] est alors :

____ ×
Δ_ (I.3)
I.2.1.1. Taux de défaillance instantané
C’est la probabilité (0≤ R≤ 1) ; un produit doit accomplir de manière satisfaisante une

L’écriture mathématique du taux de défaillance à l’instant t, noté !(t), défini sur


fonction requise, sous des conditions données et pendant une période de temps donné.

ℝ est la suivante :
!___ = lim

(
Δ_→'

.
Δ_

____ − ___ + Δt_


____
* _+. 4_

Physiquement le terme !(t).△t, mesure la probabilité qu’une défaillance d’un


9

dispositif se produise dans l’intervalle de temps [t, t+△t] sachant que ce dispositif a
bien fonctionné jusqu’à l’instant t
λ(t) = −.____
.___ .
____

=
(I.5)
./___
._ .
____
= 0___
____ = 0___
_____
où R est la fonction de fiabilité de ce matériel.
On est alors amené à résoudre une équation différentielle du 1er ordre. En effet si λ est

_′___ + !_______ = 0 (I.6)


connu, la résolution de l’équation différentielle linéaire du 1er ordre :

Donne la fonction de fiabilité R du matériel. On déduit alors la fonction de défaillance F qui


est la fonction de répartition de la variable Z puis la densité de probabilité f de Z qui est la
dérivée de F.

____ = 2_3 4_5_.5 6


On alors :

7 et ____ = 1 − 2_3 4_5_.5 6


7 (I.7)

Précédemment le taux de défaillance ! a été défini par des expressions mathématiques a


I.3 Indicateurs de fiabilité (λ) et (MTBF) :

travers un calcul de probabilité. On peut également l’exprimé par une expression physique . Il
caractérise la vitesse de variation de la fiabilité au cours du temps. La durée de bon
fonctionnement est égale à la durée totale en service moins la durée des défaillances.
duree total de bon fonctionnement
nombre total de defaillances pendant le service l = (I.8)
I.3.1 Temps moyen de bon fonctionnement :
Le MTBF (Mean Time Between Failure) est souvent traduit comme étant la moyenne des
temps de bon fonctionnement mais représente la moyenne des temps entre deux défaillances.

8 __ = 3 ____
En d’autres termes, Il correspond à l’espérance de la durée de vie t.

'

(I.9)
10
Physiquement le MTBF peut être exprimé par le rapport des temps
nombre d'intervention demaintenance avec immobilisation
somme des temps de fonctionnement entre les (n) defaillances MTBF = (I.10)
Si λ est constant :
l
1 MTBF = (I.11)
Par définition le MTBF est la durée de vie moyenne du système.
Exemple : un compresseur industriel a fonctionné pendant 8000 heures en service continu
avec
5 pannes dont les durées respectives sont : 7 ; 22 ; 8,5 ; 3,5 et 9 heures. Déterminer son

8 __ =
MTBF.

8000 − _7 + 22 + 8,5 + 3,5 + 9_


5
= 1590 ℎ2AB2C défaillance pour des composants mécaniques
Les composants mécaniques sont soumis, dès le début de leur vie, au phénomène d’usure ou
de vieillissement. Si on trace la courbe du taux de défaillance, en fonction du temps, on
obtient
une courbe qui ne présente pas le plateau de la figure I.4 la période de vie utile (taux de
défaillance constant) n’existe pas ou elle est réduite. Le taux de défaillance du dispositif est
une fonction non linéaire du temps et ceci dans chaque phase de sa vie (voir figure I.5):
Figure I.5. Courbe du taux de défaillance en mécanique.
(1) phase 1 :
La première phase définit la période de mortalité infantile. C’est une durée de vie en principe
très courte Elle décrite par une décroissance progressive du taux de défaillance avec le temps
dû à une amélioration des caractéristiques internes (caractéristiques de défauts) et des
interfaces, par un rodage préalable des pièces. Par conséquent il n’est pas souhaitable de tester
les composants mécaniques dans cette période de leur vie.
13 conception, fabrication et exploitation) afin de développer leurs connaissances sur le
rapport
Coût/Fiabilité et maîtriser les sources de défaillance.
L’analyse de la fiabilité dans le domaine de la mécanique est un outil très important pour
caractériser le comportement du produit dans les différentes phases de vie, mesurer l’impact
des modifications de conception sur l’intégrité du produit, qualifier un nouveau produit et
améliorer ses performances tout au long de sa mission.
I.6 Evolution des coûts en fonction de la fiabilité
Le non fiabilité augmente les coûts d’après vente (garanties, frais judiciaires). Construire plus
fiable, augmente les coûts de conception et de production. Le coût total prend en compte ces
deux contraintes.
Figure I.7. Courbes d’évolution
défaillance pour des composants mécaniques
Les composants mécaniques sont soumis, dès le début de leur vie, au phénomène d’usure ou
de vieillissement. Si on trace la courbe du taux de défaillance, en fonction du temps, on
obtient
une courbe qui ne présente pas le plateau de la figure I.4 la période de vie utile (taux de
défaillance constant) n’existe pas ou elle est réduite. Le taux de défaillance du dispositif est
une fonction non linéaire du temps et ceci dans chaque phase de sa vie (voir figure I.5):
Figure I.5. Courbe du taux de défaillance en mécanique.
(1) phase 1 :
La première phase définit la période de mortalité infantile. C’est une durée de vie en principe
très courte Elle décrite par une décroissance progressive du taux de défaillance avec le temps
dû à une amélioration des caractéristiques internes (caractéristiques de défauts) et des
interfaces, par un rodage préalable des pièces. Par conséquent il n’est pas souhaitable de tester
les composants mécaniques dans cette période de leur vie.
13 conception, fabrication et exploitation) afin de développer leurs connaissances sur le
rapport
Coût/Fiabilité et maîtriser les sources de défaillance.
L’analyse de la fiabilité dans le domaine de la mécanique est un outil très important pour
caractériser le comportement du produit dans les différentes phases de vie, mesurer l’impact
des modifications de conception sur l’intégrité du produit, qualifier un nouveau produit et
améliorer ses performances tout au long de sa mission.
I.6 Evolution des coûts en fonction de la fiabilité
Le non fiabilité augmente les coûts d’après vente (garanties, frais judiciaires). Construire plus
fiable, augmente les coûts de conception et de production. Le coût total prend en compte ces
deux contraintes.
Figure I.7. Courbes d’évolution

Et si λ est supposé constant ! =


DE_/ = 6.289. 10_G HeJKLMMKNO2C/ℎ2AB2C
La courbe ci-dessous montre l’évolution du taux des défaillances pour les différentes entités.
Figure I.3. Courbes caractéristiques du taux de défaillance
Les courbes du taux de défaillance, figure I.3 ont une même forme générale dite en baignoire,
mais présentent néanmoins des différences suivant la technologie principale du système
et le vieillissement font sentir leurs effets, c’est la période
de Vieillissement (taux de défaillance croissant):
Figure I.4. La courbe en baignoire.
De nombreux éléments, tels que les composants électroniques, ont un taux de défaillance qui
évolue de cette manière là.
Pour souligner la particularité des composants mécaniques dans l’analyse de la fiabilité par
rapport aux composants mécaniques, nous allons comparer l’évolution du taux de défaillance
dans les deux cas.
I.4.1 Taux de défaillance pour des composants électroniques
L’expérience a montré que pour des composants électroniques la courbe, représentant le taux
de défaillance en fonction du temps t, a la même allure que la courbe en baignoire figure I.3.
Elle est donc composée de trois phases :
(1) Phase 1
La première phase définit la période de jeunesse, caractérisée par une décroissance rapide du
taux de défaillance. Pour un composant électronique cette décroissance s’explique par
l’élimination progressive de défauts dus aux processus de conception ou de fabrication mal
maîtrisé ou à un lot de composants mauvais. Cette période peut être minimisée pour les
12
composants vendus aujourd’hui. En effet, les fabricants de composants électroniques se sont
engagés à vérifier la qualité de leurs produits en sortie de fabrication.
(2) Phase 2
La deuxième phase définit la période de vie utile généralement très longue. Le taux de
défaillance est approximativement constant. Le choix de la loi exponentielle, dont la propriété
principale est d’être sans mémoire, est tout à fait satisfaisant. Les pannes sont dites aléatoires,
Leur apparition n’est pas liée à l’âge du composant mais à d’autres mécanismes
d’endommagement. Les calculs prévisionnels de fiabilité se font presque souvent dans cette
Période de vie utile.
(3) Phase 3
La dernière phase est la période de vieillissement, elle est caractérisée par une augmentation
progressive du taux de défaillance avec l’âge du dispositif. Ceci est expliqué par des
phénomènes de vieillissement tels que l’usure, l’érosion, etc. Cette période est très nettement
au-delà de la durée de vie réelle d’un composant électronique. Parfois, on réalise des tests de
vieillissement accélérés pour révéler les différents modes de défaillance des composants.
I.4.2 Taux de

(2) phase 2 :
La dernière phase définit la période de vieillissement qui comporte la majorité de la vie du
dispositif. Elle est caractérisée par une augmentation progressive du taux de défaillance.
Les pièces mécaniques sont soumises à des phénomènes de vieillissement multiples qui
peuvent agir en combinaison: corrosion, usure, déformation, fatigue, et finalement perte de
résilience ou fragilisation.
Contrairement aux composants électroniques les calculs de la fiabilité pour des composants
mécaniques se font essentiellement dans la période de vieillissement, en utilisant des lois de
Probabilité dont le taux de défaillance est fonction du temps telles que la loi Log-normale,
Weibull, … etc.
1.4.2.1 Application
On étudie une génératrice suite à son déclassement après 16500 heures. Pendant cette période,
la génératrice a cumulée 218 arrêts. Les données sont résumées dans le tableau ci-dessous. On
veut savoir quelle est l’évolution de la fiabilité de la génératrice et sa phase d’usure en
fonction des intervalles d’arrêts.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
0,000
0,002
0,004
0,006
0,008
0,010
0,012
0,014
0,016
Taux de défaillance
heure*1000
courbe de fiabilité de la génératrice
Figure I.6 : Fiabilité de la génératrice et courbe en baignoire
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
0,000
0,002
0,004
0,006
0,008
0,010
0,012
0,014
0,016
Taux de défaillance
Heure*1000
Fiabilité de la génératrice
heures MTBF Taux de
défaillance
1000 66.7 0.015
2000 100 0.01
3000 250 0.004
4000 500 0.002
5000 400 0.0025
6000 555.6 0.0018
7000 416.7 0.0024
8000 526.32 0.0019
9000 500 0.002
10000 476.2 0.0021
11000 555.6 0.0018
12000 512 0,001953125
13000 200 0.005
14000 111.1 0.009
15000 100 0.01
14
On constate que la génératrice commence à se dégrader à partir de 12000 heures de
fonctionnement. Le comportement en baignoire du taux de défaillance est signe d’un
fonctionnement plus au moins normal.
I.5 Objectifs et intérêts de la fiabilité en mécanique
L’analyse de la fiabilité constitue une phase indispensable dans toute étude de sûreté de
fonctionnement. A l’origine, la fiabilité concernait les systèmes à haute technologie (centrales
nucléaires, aérospatial). Aujourd’hui, la fiabilité est devenue un paramètre clé de la qualité et
d’aide à la décision, dans l’étude de la plupart des composants, produits et processus “grand
public”: Transport, énergie, bâtiments, composants électroniques, composants mécaniques....
De nombreux industriels travaillent à l’évaluation et l’amélioration de la fiabilité de leurs
produits au cours de leur cycle de développement, de la conception à la mise en service
(

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