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EL KHOUMLI MOHSINE
Cours 3 : Suite numérique 1 BAC SCIENCE Page : 01
I. Définition et représentation graphique Exemples :
1) Définition d'une suite numérique 1) Pour tout n de ℕ, on donne : 𝒖𝒏 = 𝟑𝒏 qui définit la suite
Activité d'introduction 01 : des nombres pairs.
On considère une liste de nombres formée par tous les Les premiers termes de cette suite sont donc :
nombres pairs rangés dans l'ordre croissant : 0, 2, 4, 6, … u0 = 3 x 0 = 0,
On note (𝐔𝐧 ) l'ensemble des "éléments" de cette suite de u1 = 3 x 1 = 3,
nombres tel que : u2 = 3 x 2 = 6,
𝐔𝟎 = 0, 𝐔𝟏 = 2, 𝐔𝟐 = 4, 𝐔𝟑 = 6,……… , 𝐔𝐧 = 2n,… u3 = 3 x 3 = 9.
On a ainsi défini une suite numérique 2) Pour tout n de ℕ, on donne : 𝒗𝒏 = 𝟑𝒏𝟐 + 𝟐.
On peut lui associer une fonction définie sur ℕ par U : ℕ → ℝ Les premiers termes de cette suite sont donc :
𝐧 ⟼ 𝐔(𝐧) = 𝐔𝐧 v0 = 3 x 02 +2 = 2,
1) Déterminer 𝐔𝟒 ; 𝐔𝟓 ; 𝐔𝟏𝟎𝟎 v1 = 3 x 12 +2 = 5,
2) Calculer 𝐔𝐧+𝟏 𝐞𝐭 𝐔𝟑𝐧 𝐞𝐧 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧 v2 = 3 x 22 +2 = 14,
v3 = 3 x 32 +2 = 29.
Définitions :
3) Suite numérique définie par une relation de récurrence
On pose 𝑰 = {𝒏 ∈ ℕ ∶ 𝒏 ≥ 𝒑} avec p un entier donné et 𝒏 ∈ ℕ
Activité 1 (Suite récurrente ) :
Une suite numérique est une liste ordonnée de nombres réels
Soit 𝑫𝒏 est le nombre de diagonales d’un polygone à n cotés
telle qu'à tout entier n on associe un nombre réel noté un.
avec 𝒏 ∈ ℕ et 𝒏 ≥ 𝟒
un est appelé le terme de rang n de cette suite (ou d'indice n).
(𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 : 𝑰 → ℝ
𝐧 ⟼ 𝐔𝐧
➢ La suite est notée par : (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰
➢ Le nombre 𝑼𝑷 est appelé le premier terme de suite (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰
➢ Si 𝑰 = ℕ alors 𝑼𝟎 est le premier terme de la suite (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰𝑵
et on la note simplement par (𝑼𝒏 )
2) Suite numérique définie par une formule explicite 1) Calculer 𝑫𝟒 ; 𝑫𝟓 et𝑫𝟔
Lorsqu'on définit une suite par une formule explicite, chaque 2) A-t-on 𝐃𝒏+𝟏 = 𝟑 + 𝑫𝒏 ou 𝐃𝒏+𝟏 = 𝐧 − 𝟏 + 𝑫𝒏 ?
terme de la suite est exprimé en fonction de n et 𝒏𝟐 −𝟑𝒏
3) Démontrer par récurrence que : ∀𝒏 ≥ 𝟒 ∶ 𝐃𝒏 =
𝟐
indépendamment des termes précédents.
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Activité 2 (Suite récurrente ) : 2) On définit la suite (wn) par :
On définit la suite (𝐔𝒏 ) par : Pour tout n de ℕ∗ , 𝒘𝒏 = 𝟏 + 𝟐 + 𝟑 + ⋯ + 𝒏
𝐔𝟎 = 5 et chaque terme de la suite est le triple de son Les premiers termes de cette suite sont donc : w1 = 1,
précédent. 𝒘𝟐 = 1 + 2 = 3,
1) Déterminer 𝐔𝟏 ; 𝐔𝟐 ; 𝐔𝟒 𝒘𝟑 = 1 + 2 + 3 = 6,
2) Déterminer une relation entre : 𝑼𝒏+𝟏 et 𝑼𝒏 𝒘𝟒 = 1 + 2 + 3 + 4 = 10.
3) Monter par récurrence que : 4) Représentation graphique d'une suite
∀𝒏 ∈ ℕ ∶ 𝐔𝒏 = 𝟓 × 𝟑𝒏 Dans un repère du plan , on représente une suite par un
Suite récurrente : nuage de points de coordonnées (𝒏 ; 𝒖𝒏 ).
Lorsqu'on définit une suite par une relation de récurrence, Exemples :
𝟐
chaque terme de la suite s'obtient à partir d'un (ou plusieurs) Pour tout n de ℕ, on donne : 𝒖𝒏 = 𝒏 – 3.
𝟐
des termes précédents. On construit le tableau de valeurs avec les premiers termes
A noter : Le mot récurrence vient du latin recurrere qui de la suite :
signifie "revenir en arrière". n 0 1 2 3 4 5 6 7
Exemples 𝒖𝒏 -3 -2,5 -1 1,5 5 9,5 15 21,5
1) On définit la suite (vn) par :
v0 = 3 et pour tout n de ℕ, 𝒗𝒏+𝟏 = 𝟒𝒗𝒏 − 𝟔
Les premiers termes de cette suite sont donc :v0 = 3,
𝒗𝟏 = 𝟒𝒗𝟎 − 𝟔 = 4 x 3 – 6 = 6,
𝒗𝟐 = 𝟒𝒗𝟏 − 𝟔 = 4 x 6 – 6 = 18,
𝒗𝟑 = 𝟒𝒗𝟐 − 𝟔 = 4 x 18 – 6 = 66.
Contrairement à une suite définie par une formule explicite,
il n'est pas possible, dans l'état, de calculer par exemple v13
sans connaître v12.
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II) Suite majorée ; minorée ; bornée III. Sens de variation d'une suite numérique
Propriété : Exemple :
Soit (𝐔𝐧 )𝐧∈𝐈 une suite numérique On a représenté ci-dessous le nuage de points des premiers
On dit que la suite (𝐔𝐧 ) est minorée par le réel a ssi termes d'une suite (un) :
(∀𝐧 ∈ 𝐈): 𝐔𝐧 > 𝐚
On dit que la suite (𝐔𝐧 ) est majorée par le réel b ssi
(∀𝐧 ∈ 𝐈): 𝐔𝐧 < 𝐛
On dit que la suite (𝐔𝐧 ) est bornée ssi est minorée et majorée
Exercice 1
𝟓𝐧+𝟐
Pour tout n de ℕ, on donne : 𝒗𝒏 =
𝒏+𝟏
1) Montrer que la suite (𝒗𝒏 ) est majorée par 5
2) Montrer que la suite (𝒗𝒏 ) est minorée par 2
Solution de l’exercice 1
1) Montrer que (𝒗𝒏 ) est majorée par 5
𝑺𝒐𝒊𝒕 ∶ 𝒏 ∈ ℕ
𝟓𝐧 + 𝟐
𝒗𝒏 − 𝟓 = −𝟓
𝒏+𝟏
𝟓𝐧 + 𝟐 − 𝟓(𝐧 + 𝟏)
=
𝒏+𝟏
𝟓𝐧 + 𝟐 − 𝟓𝐧 − 𝟓 −𝟑
= = <𝟎
𝒏+𝟏 𝒏+𝟏
Donc 𝒗𝒏 − 𝟓 < 𝟎 , d’où 𝒗𝒏 < 𝟓 On voit que cette suite est croissante pour 𝒏 ≥ 𝟑.
Donc (𝒗𝒏 ) est majorée par 5 Définitions :
2) Montrer que (𝒗𝒏 ) est minorée par 2 Soit (𝒖𝒏 )𝒏∈𝑰 suite numérique
𝟓𝐧 + 𝟐 (𝟓𝐧 + 𝟐) − 𝟐(𝐧 + 𝟏) ➢ La suite (un) est croissante signifie que
𝒗𝒏 − 𝟐 = −𝟐=
𝒏+𝟏 𝒏+𝟏 Pour tout 𝒏 ∈ 𝑰, on a 𝒖𝒏+𝟏 ≥ 𝒖𝒏 .
𝟓𝐧 + 𝟐 − 𝟐𝐧 − 𝟐 𝟑𝐧 ➢ La suite (un) est décroissante signifie que
= = >𝟎
𝒏+𝟏 𝒏+𝟏 Pour tout 𝒏 ∈ 𝑰, on a 𝒖𝒏+𝟏 ≤ 𝒖𝒏 .
Donc 𝒗𝒏 − 𝟐 > 𝟎 , d’où 𝒗𝒏 > 𝟐
➢ La suite (un) est constante signifie que
Donc (𝒗𝒏 ) est minorée par 2
Pour tout 𝒏 ∈ 𝑰, on a 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏
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Exercice 2 Propriété 01 : Soit une fonction f définie sur [𝟎 ; +∞[ et une
𝟑𝐧+𝟏𝟒
Pour tout n de ℕ, on donne : 𝒗𝒏 = suite numérique (un) définie sur ℕ par 𝒖𝒏 = 𝒇(𝒏).
𝒏+𝟓
Etudier la monotonie de (𝒗𝒏 ) - Si f est croissante sur l'intervalle [𝟎 ; +∞[, alors la suite (un)
Solution de l’exercice 2 est croissante
1ère méthode - Si f est décroissante sur l'intervalle [𝟎 ; +∞[, alors la suite
𝑺𝒐𝒊𝒕 ∶ 𝒏 ∈ ℕ (un) est décroissante
𝟑(𝐧 + 𝟏) + 𝟏𝟒 𝟑𝐧 + 𝟏𝟒 Démonstration :
𝒗𝒏+𝟏 − 𝒗𝒏 = − - f est croissante sur [𝟎 ; +∞[, donc par définition d'une
(𝒏 + 𝟏) + 𝟓 𝒏+𝟓
𝟑𝐧 + 𝟏𝟕 𝟑𝐧 + 𝟏𝟒 fonction croissante, on a pour tout entier 𝒏 ≥ 𝟎 : comme 𝒏 +
= −
𝒏+𝟔 𝒏+𝟓 𝟏 > 𝒏, 𝒇(𝒏 + 𝟏) > 𝒇(𝒏) et donc 𝒖𝒏+𝟏 > 𝒖𝒏 .
(𝟑𝐧 + 𝟏𝟕)(𝐧 + 𝟓) − (𝟑𝐧 + 𝟏𝟒)(𝐧 + 𝟔) - Démonstration analogue pour la décroissance.
=
(𝒏 + 𝟔)(𝒏 + 𝟓) Exemple :
𝟑𝒏 + 𝟏𝟓𝐧 + 𝟏𝟕𝐧 + 𝟖𝟓 − 𝟑𝒏𝟐 − 𝟏𝟖𝒏 − 𝟏𝟒𝒏 − 𝟖𝟒
𝟐
Pour tout n de ℕ, on donne la suite (un) définie par : 𝒖𝒏 =
𝟏
.
= 𝒏+𝟏
(𝒏 + 𝟔)(𝒏 + 𝟓) 𝟏
𝟑𝟐𝐧 + 𝟖𝟓 − 𝟑𝟐𝒏 − 𝟖𝟒 On considère la fonction f définie sur [𝟎 ; +∞[ par 𝒇(𝒙) = .
𝒙+𝟏
= Ainsi 𝒖𝒏 = 𝒇(𝒏).
(𝒏 + 𝟔)(𝒏 + 𝟓)
𝟏 Étudions les variations de f définie sur [𝟎 ; +∞[ :
= <𝟎 𝟎 𝟏
(𝒏 + 𝟔)(𝒏 + 𝟓) f est décroissante sur [𝟎 ; +∞[ car ∆= | | = −𝟏 < 𝟎
𝟏 𝟏
Donc la suite (𝒗𝒏 ) est croissante
On en déduit que (un) est décroissante.
2ème méthode Remarque :La réciproque
Soit une fonction f définie sur [𝟎 ; +∞[ par de la propriété énoncée
𝟑𝐱 + 𝟏𝟒 est fausse ;
𝒇(𝒙) =
𝒙+𝟓 La représentation
On a (un) définie sur ℕ par 𝒖𝒏 = 𝒇(𝒏).
suivante montre une suite
On a f est croissante sur l'intervalle [𝟎 ; +∞[,
décroissante alors que la
𝟑 𝟏𝟒
Car ∆= | | fonction f correspondante
𝟏 𝟓
= 𝟏𝟓 − 𝟏𝟒 = 𝟏 > 𝟎 n'est pas monotone.
Donc la suite (un) est croissant
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Propriété 02 IV) SUITES ARITHMÉTIQUES ET SUITES GÉOMÉTRIQUES
Soit (𝐔𝐧 )𝐧∈𝐈 une suite numérique I. Suites arithmétiques
(𝐔𝐧 ) 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞 alors (∀𝐧 ∈ ℕ); 𝐔𝐧 ≥ 𝐔𝟎 Activité 1 (Suite arithmétique ) :
(𝐔𝐧 ) est une suite décroissante alors ∀𝐧 ∈ ℕ; 𝐔𝐧 ≤ 𝐔𝟎 On utilise des allumettes pour construire une pyramide avec des
Exercice 3 étages comme dans la figure
𝟏
Soit la suite (un) définie par (∀𝒏 ∈ ℕ): 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 +
𝟐
et 𝒖𝟎 = 𝟎. Soit 𝑼𝒏 le nombre des allumettes pour construire l’étage numéro n
𝟑 𝟑
1) Démontrer par récurrence que la suite (un) est majorée par 1
2) Etudier la monotonie de (𝒖𝒏 ) et déduire que ; (∀𝒏 ∈ ℕ): 𝒖𝒏 ≥ 𝟎
Solution de l’exercice 3
1) Démontrer par récurrence que la suite (un) est majorée par 3
➢ Pour n=0 on a 𝒖𝟎 = 𝟎 < 𝟏
La propriété est donc vraie pour n = 0
Soit n un entier naturel, 1) Calculer 𝐔𝟐 − 𝐔𝟏 ; 𝐔𝟑 − 𝐔𝟐 et 𝐔𝟒 − 𝐔𝟑
2) Que remarquer vous ?
➢ Soit n un entier naturel,
3) Trouver une relation entre : 𝑼𝒏+𝟏 et 𝑼𝒏
Supposons que 𝒖𝒏 < 𝟏 et montrons que 𝒖𝒏+𝟏 < 𝟏. 4) Déterminer 𝑼𝒏 en fonction de n
𝟏 𝟏
On a 𝒖𝒏 < 𝟏 donc 𝒖𝒏 < × 𝟏 5) Combien d’allumettes sont nécessaires pour construire le
𝟑 𝟑
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 pyramide jusqu’à l’étage 100
et donc 𝒖𝒏 + < × 𝟑 + = 𝟏. ; d’où 𝒖𝒏+𝟏 < 𝟏 Activité 2 (Suite arithmétique ) :
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
D'après le principe de récurrence, on a : (∀𝒏 ∈ ℕ) ; 𝒖𝒏 < 𝟏 Considérons une suite numérique (un) où la différence entre un
2)Soit n un entier naturel, terme et son précédent reste constante et égale à 2.
𝟏 𝟐 Si le premier terme est égal à 3, les premiers termes successifs
𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = 𝒖𝒏 + − 𝒖𝒏
𝟑 𝟑 sont : u0 = 3, u1 = 5, u2 = 7, u3 = 9…..
𝟏 𝟐 𝟐
= ( − 𝟏) 𝒖𝒏 + 𝟐 = − 𝒖𝒏 + Une telle suite est appelée une suite arithmétique de raison 2 et de
𝟑 𝟑 𝟑
premier terme 3.
𝟐
= − (𝒖𝒏 − 𝟏) La suite est donc définie par : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝟐 et 𝒖𝟎 = 𝟑.
𝟑
𝟐 Définition :
𝒖𝒏 < 𝟏 ⟹ 𝒖𝒏 − 𝟏 < 𝟎 ⟹ − (𝒖𝒏 − 𝟏 ) > 𝟎 Une suite (𝒖𝒏 ) est une suite arithmétique s'il existe un nombre 𝒓
𝟑
⟹ 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 > 𝟎 tel que pour tout entier 𝒏, on a : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝒓.
Donc la suite (un) est croissante Le nombre 𝒓 est appelé raison de la suite.
En déduire que ; (∀𝒏 ∈ ℕ) ∶ 𝒖𝒏 ≥ 𝟎 Remarque : La raison peut être un nombre négatif. On peut par
On a la suite (un) est croissante donc (∀𝒏 ∈ ℕ) ∶ 𝒖𝒏 ≥ 𝒖𝟎 = 𝟎 exemple ajouter −𝟓.
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Exercice 4 En additionnant membre à membre ces 𝒏 égalités, on obtient :
a) La suite (𝒖𝒏 ) définie par : 𝒖𝒏 = 𝟕 − 𝟗𝒏 est-elle arithmétique ? 𝒖𝟏 + 𝒖𝟐 + 𝒖𝟑 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + 𝒖𝟐 + ⋯ + 𝒖𝒏−𝟏 + 𝒏 × 𝒓
b) La suite (𝒗𝒏 ) définie par : 𝒗𝒏 = 𝒏𝟐 + 𝟑 est-elle arithmétique ? Soit, en retranchant aux deux membres les termes identiques :
Solution de l’exercice 4 𝒖𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒏𝒓
a) 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = 𝟕 − 𝟗(𝒏 + 𝟏) − (𝟕 − 𝟗𝒏) Remarque : On peut aussi faire une démonstration par récurrence
= 𝟕 − 𝟗𝒏 − 𝟗 − 𝟕 + 𝟗𝒏 Exercice 5
= −𝟗. a) Déterminer l’expression, en fonction de 𝒏, de la suite
La différence entre deux termes successifs reste constante et égale arithmétique définie par :
à –9, donc on passe d’un terme au suivant en ajoutant −𝟗. 𝒖 =𝟕
{ 𝟎
(𝒖𝒏 ) est une suite arithmétique de raison –9. 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 − 𝟒
b) 𝒗𝒏+𝟏 − 𝒗𝒏 = (𝒏 + 𝟏)𝟐 + 𝟑 − (𝒏𝟐 + 𝟑) b) Déterminer l’expression, en fonction de 𝒏, de la suite
= 𝒏𝟐 + 𝟐𝒏 + 𝟏 + 𝟑 − 𝒏𝟐 − 𝟑 arithmétique définie par :
= 𝟐𝒏 + 𝟏. 𝒖 =𝟓
{ 𝟏
La différence entre un terme et son précédent n’est pas constante 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝟑
car elle dépend de 𝒏. Solution de l’exercice 5
(𝒗𝒏 ) n'est pas une suite arithmétique. a) On a : 𝒖𝟎 = 𝟕 et 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 − 𝟒
2) Terme générale d’une suite arithmétique On passe d’un terme au suivant en ajoutant −𝟒, et donc la raison 𝒓
est égal à −𝟒 et le premier terme 𝒖𝟎 est égal à 7.
Propriété 01:
Ainsi :
Soit (𝒖𝒏 ) est une suite arithmétique de raison 𝒓 et de premier
𝒖𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒏𝒓
terme 𝒖𝟎 .
𝒖𝒏 = 𝟕 + 𝒏 × (−𝟒)
Pour tout entier naturel 𝒏, on a : 𝒖𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒏𝒓
𝒖𝒏 = 𝟕 − 𝟒𝒏
Démonstration
b) On a : 𝒖𝟏 = 𝟓 et 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝟑
La suite arithmétique (𝒖𝒏 ) de raison 𝒓 et de premier terme 𝒖𝟎
On passe d’un terme au suivant en ajoutant 𝟑, donc la raison 𝒓 est
vérifie la relation
égale à 3.
𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝒓.
Ici, le terme 𝒖𝟎 n’est pas donné mais on peut le calculer.
En calculant les premiers termes :
Pour passer de 𝒖𝟏 à 𝒖𝟎 , on retire 3 (« marche arrière »)
𝒖𝟏 = 𝒖𝟎 + 𝒓
Donc 𝒖𝟎 = 𝒖𝟏 − 𝟑 = 𝟐.
𝒖𝟐 = 𝒖𝟏 + 𝒓
Ainsi :
𝒖𝟑 = 𝒖𝟐 + 𝒓
𝒖𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒏𝒓
…
𝒖𝒏 = 𝟐 + 𝟑𝒏
𝒖𝒏 = 𝒖𝒏−𝟏 + 𝒓
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Propriété 02 : 3)Sommes de termes consécutifs d’une suite arithmétique
Soit (𝒖𝒏 ) est une suite arithmétique de raison 𝒓 et de premier Propriété 01:
terme 𝒖𝟎 Soit 𝒏 est un entier naturel non nul, alors on a :
𝒏 (𝒏 + 𝟏 )
Pour tout entier naturel 𝒏 𝒆𝒕 𝒑 , on a : 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓 𝟏 + 𝟐 + 𝟑 + ⋯+ 𝒏 =
𝟐
Exercice 6 Remarque : Il s'agit de la somme des 𝒏 premiers termes d'une
Soit (𝑼𝒏 ) Une suite arithmétique tel que : suite arithmétique de raison 1 et de premier terme 1.
𝑼𝟓 = −𝟐 et 𝑼𝟗 = −𝟏𝟒 Exemple :
1) Déterminer r la raison de la suite (𝑼𝒏 ) Calculer les sommes suivantes : 𝑺𝟑𝟒𝟖 = 𝟏 + 𝟐 + 𝟑 + ⋯ + 𝟑𝟒𝟖
2) Déterminer 𝑼𝒏 en fonction de n et calculer 𝑼𝟎 𝑺𝟑𝟒𝟖 = 𝟏 + 𝟐 + 𝟑 + ⋯ + 𝟑𝟒𝟖 ← 𝒏 = 𝟑𝟒𝟖 dans la formule
𝟑𝟒𝟖 × (𝟑𝟒𝟖 + 𝟏)
Solution de l’exercice 6 =
Soit (𝑼𝒏 ) Une suite arithmétique tel que : 𝟐
𝟑𝟒𝟖 × 𝟑𝟒𝟗
𝑼𝟓 = −𝟐 et 𝑼𝟗 = −𝟏𝟒 =
𝟐
1) Déterminer r la raison de la suite (𝑼𝒏 ) = 𝟔𝟎 𝟕𝟐𝟔
Soient n et p deux entier naturels tels que 𝟎 ≤ 𝒑; 𝒏 Propriété 02 :
Soit (𝒖𝒏 ) est une suite arithmétique de raison 𝒓 et de premier
𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓
terme 𝒖𝟎
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑼𝟗 = 𝑼𝟓 + (𝟗 − 𝟓)𝒓
Pour tout entier naturel 𝒏 𝒆𝒕 𝒑 tels que 𝟎 ≤ 𝒑 ≤ 𝒏 on pose :
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ −𝟏𝟒 = −𝟐 + (𝟗 − 𝟓)𝒓
𝑺𝒏 = 𝒖𝒑 + 𝒖𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏−𝟏 + 𝒖𝒏
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ −𝟏𝟒 + 𝟐 = 𝟒𝒓
(𝒏 − 𝒑 + 𝟏)(𝒖𝒑 + 𝒖𝒏 )
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝟒𝒓 = −𝟏𝟐 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 ∶ 𝑺𝒏 =
𝟏𝟐 𝟐
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒓 = − =−𝟑 (𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆𝒔 )(𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 + 𝑫é𝒓𝒏𝒊𝒆𝒓 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆)
𝟒
=
2) Déterminer 𝑼𝒏 en fonction de n et calculer 𝑼𝟎 𝟐
Soit n un entier naturel (𝒏 + 𝟏)(𝒖𝟎 + 𝒖𝒏 )
𝑪𝒂𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒖𝒍𝒊𝒆𝒓: 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏−𝟏 + 𝒖𝒏 =
𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓 𝟐
Exemple : Soit (𝒖𝒏 ) Une suite arithmétique de raison r=3 et 𝑼𝟎 = 𝟐
𝑫𝒐𝒏𝒄: 𝑼𝒏 = 𝑼𝟓 + (𝒏 − 𝟓) × (−𝟑)
Déterminer r la raison de la suite (𝑼𝒏 ) ; calculer 𝑺 = 𝒖𝟑 + ⋯ + 𝒖𝟐𝟎
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑼𝒏 = −𝟐 − 𝟑(𝒏 − 𝟓)
(𝟐𝟎 − 𝟑 + 𝟏)(𝒖𝟑 + 𝒖𝟐𝟎 )
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑼𝒏 = −𝟐 − 𝟑𝒏 + 𝟏𝟓 𝑺 = 𝒖𝟑 + ⋯ + 𝒖𝟐𝟎 =
𝟐
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑼𝒏 = 𝟏𝟑 − 𝟑𝒏 𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝒖𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒏𝒓 = 𝟐 + 𝟑𝒏 , 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒖𝟑 = 𝟏𝟏 𝒆𝒕 𝒖𝟐𝟎 = 𝟔𝟐
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑼𝟎 = 𝟏𝟑 − 𝟑 × 𝟎 (𝟐𝟎 − 𝟑 + 𝟏)(𝒖𝟑 + 𝒖𝟐𝟎 ) 𝟏𝟖(𝟏𝟏 + 𝟔𝟐)
= 𝟏𝟑 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑺 = = = 𝟔𝟓𝟕
𝟐 𝟐
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Exercice 7 2) Soit n un entier naturel,
(𝒖𝒏 ) 𝒖𝒏𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒕𝒆𝒍 𝒒𝒖𝒆 : (∀𝒏 ∈ 𝑰𝑵 ), 𝒖𝒏+𝟏 = 𝟏 −
𝟗
𝒆𝒕 𝒖𝟎 = 𝟏 𝒖 𝟗
𝒖𝒏 +𝟓 𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = 𝟏 − − 𝒖𝒏
𝒖𝒏 + 𝟓
1) Montrer que ; (∀𝒏 ∈ 𝑰𝑵 ): 𝒖𝒏 > −𝟐 𝒖𝒏 + 𝟓 − 𝟗 − 𝒖𝒏 (𝒖𝒏 + 𝟓)
2)Montrer que (𝒖𝒏 ) et convergente =
𝒖𝒏 + 𝟓
𝟏
3) 𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒏 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑰𝑵 𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆 ∶ 𝒗𝒏 = −𝟒 − 𝒖𝟐𝒏 − 𝟒𝒖𝒏
𝒖𝒏 +𝟐
=
a) Monter que (𝒗𝒏 ) est une suite arithmétique 𝒖𝒏 + 𝟓
b) Calculer 𝒖𝒏 en fonction de n puis préciser la limite de (𝒖𝒏 ) −(𝒖𝟐𝒏 + 𝟒𝒖𝒏 + 𝟒) −(𝒖𝒏 + 𝟐)𝟐
= = <𝟎
4) on pose : 𝑺𝒏 = ∑𝒏𝒌=𝟎 𝒖𝒌 𝒗𝒌 𝒖𝒏 + 𝟓 𝒖𝒏 + 𝟓
𝟏
Montrer que : ∀𝒏 ∈ 𝑰𝑵 ∶ 𝑺𝒏 = (𝟏 − 𝒏𝟐 ) 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 < 𝟎
𝟑
Solution : Donc la suite (un) est décroissante
la suite (un) est décroissante et minorée par -2 donc elle est
1)Démontrons par récurrence que (∀𝒏 ∈ 𝑰𝑵 ): 𝒖𝒏 > −𝟐
convergente
➢ Pour n=0 on a 𝒖𝟎 = 𝟏 > −𝟐 3)a) Monter que (𝒗𝒏 ) est une suite arithmétique
La propriété est donc vraie pour n = 0 𝟏 𝟏
➢ Soit n un entier naturel, 𝒗𝒏+𝟏 − 𝒗𝒏 = −
𝒖𝒏+𝟏 + 𝟐 𝒖𝒏 + 𝟐
Supposons que 𝒖𝒏 > −𝟐 et montrons que 𝒖𝒏+𝟏 > −𝟐. 𝟏 𝟏
𝟗 = 𝟑(𝒖𝒏+𝟐) −
𝒖𝒏+𝟏 + 𝟐 = 𝟏 − +𝟐 𝒖𝒏 + 𝟐
𝒖𝒏 + 𝟓 𝒖𝒏 +𝟓
𝟗 𝒖𝒏 + 𝟓 𝟑
=𝟑− = −
𝒖𝒏 + 𝟓 𝟑(𝒖𝒏 + 𝟐) 𝟑(𝒖𝒏 + 𝟐)
𝟑(𝒖𝒏 + 𝟓) − 𝟗 𝒖𝒏 + 𝟓 − 𝟑 𝒖𝒏 + 𝟐 𝟏
= = = =
𝒖𝒏 + 𝟓 𝟑(𝒖𝒏 + 𝟐) 𝟑(𝒖𝒏 + 𝟐) 𝟑
𝟏 𝟏 𝟏
𝟑𝒖𝒏 + 𝟔 Donc (𝒗𝒏 ) est arithmétique de raison 𝒓 = et 𝒗𝟎 = =
= 𝟑 𝒖𝟎 +𝟐 𝟑
𝒖𝒏 + 𝟓
b)Soit n un entier naturel,
𝟑(𝒖𝒏 + 𝟐) 𝟏 𝟏
= la suite (𝒗𝒏 ) est arithmétique de raison 𝒓 = et 𝒗𝟎 =
𝒖𝒏 + 𝟓 𝟑 𝟑
On a 𝒖𝒏 > −𝟐 donc 𝒖𝒏 + 𝟓 > 𝟑 ; Donc 𝒖𝒏 + 𝟓 > 𝟎 Donc 𝒗 𝒏 = 𝒗 𝟎 + 𝒓 ( 𝒏 − 𝟎 )
Et on a 𝒖𝒏 > −𝟐 donc 𝒖𝒏 + 𝟐 > 𝟎 ; Donc 𝟑(𝒖𝒏 + 𝟐) > 𝟎 𝟏 𝟏
= + 𝒏
𝟑(𝒖 +𝟐) 𝟑 𝟑
Donc 𝒏 > 𝟎 donc 𝒖𝒏+𝟏 + 𝟐 > 𝟎 donc 𝒖𝒏+𝟏 > −𝟐 𝟏
𝒖𝒏 +𝟓
= (𝟏 + 𝒏)
D'après le principe de récurrence, on a : (∀𝒏 ∈ ℕ) ; 𝒖𝒏 > −𝟐 𝟑
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𝒗𝒏 =
𝟏
⇒ 𝒖𝒏 + 𝟐 =
𝟏
⇒ 𝒖𝒏 =
𝟏
−𝟐 2) Suites géométriques
𝒖𝒏 +𝟐 𝒗𝒏 𝒗𝒏
Activité (Suite géométrique ) :
𝟏
⇒ 𝒖𝒏 = 𝟏 −𝟐 Un roi demande qu'on lui invente un jeu pour le distraire. Un sage
(𝟏 + 𝒏) invente alors le jeu d'échecs, ce qui ravit le roi. Pour le remercier,
𝟑
𝟑 le roi lui demande de choisir sa récompense, le sage choisit de
⇒ 𝒖𝒏 = −𝟐
𝟏+𝒏 demander au roi de prendre le plateau du jeu et de placer un grain
𝟑 𝟑
𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝐥𝐢𝐦 − 𝟐 = −𝟐 ; car : 𝐥𝐢𝐦 =𝟎 de blé sur la première case de l'échiquier puis de doubler le
𝒏→+∞ 𝒏→+∞ 𝟏+𝒏 𝒏→+∞ 𝟏+𝒏
4) on pose : 𝑺𝒏 = ∑𝒏𝒌=𝟎 𝒖𝒌 𝒗𝒌 nombre de grains en passant d'une case à l'autre, et ce jusqu'à la
Montrer que : ∀𝒏 ∈ 𝑰𝑵 ∶ 𝑺𝒏 = (𝟏 − 𝒏𝟐 )
𝟏 dernière case.
𝟑
(Un échiquier comporte 64 cases)
𝟏
𝒗𝒏 = ⇒ 𝒗𝒏 (𝒖𝒏 + 𝟐) = 𝟏 ⇒ 𝒖𝒏 𝒗𝒏 + 𝟐𝒗𝒏 = 𝟏 Que penser vous de cette demande ?
𝒖𝒏 + 𝟐
Soit 𝑼𝒏 le nombre grain de blé dans la case numéro n
⇒ 𝒖𝒏 𝒗𝒏 = 𝟏 − 𝟐𝒗𝒏
𝒏 𝒏 1)Déterminer : 𝑼𝟏 ; 𝑼𝟐 et 𝑼𝟑
⇒ ∑ 𝒖𝒌 𝒗𝒌 = ∑ 𝟏 − 𝟐𝒗𝒌 2)Trouver une relation entre : 𝑼𝒏+𝟏 et𝑼𝒏
𝒌=𝟎 𝒌=𝟎 3) Déterminer 𝑼𝒏 en fonction de n
𝒏 𝒏 𝒏
4) Déterminer le nombre de grains de blé nécessaire pour la case
⇒ ∑ 𝒖𝒌 𝒗𝒌 = ∑ 𝟏 − 𝟐 ∑ 𝒗𝒌 numéro 64
𝒌=𝟎
𝒏
𝒌=𝟎 𝒌=𝟎 5) Soit n est un entier naturel non nul et q un réel différent de 1 ;
(𝒏 − 𝟎 + 𝟏)(𝒗𝟎 + 𝒗𝒏 ) 𝒒𝒏+𝟏 −𝟏
⇒ ∑ 𝒖𝒌 𝒗𝒌 = 𝒏 + 𝟏 − 𝟐 Montrer que : 𝟏 + 𝒒 + 𝒒𝟐 + 𝒒𝟑 + ⋯ + 𝒒𝒏 =
𝟐 𝒒−𝟏
𝒌=𝟎
𝒏 6) Déterminer le nombre de grains de blé, en tout , pour satisfaire
𝟏 𝟏 la demande ?
⇒ ∑ 𝒖𝒌 𝒗𝒌 = (𝒏 + 𝟏) − (𝒏 + 𝟏)( + (𝟏 + 𝒏))
𝟑 𝟑 7)Calculer le poids total de blé en tonnes nécessaire sachant qu'il
𝒌=𝟎
𝒏
𝟐 𝟏 faut 2500 grains de blé pour faire un kilogramme .
⇒ ∑ 𝒖𝒌 𝒗𝒌 = (𝒏 + 𝟏) − (𝒏 + 𝟏)( + 𝒏) 8) Sachant que la production annuelle de blé est aujourd'hui de
𝟑 𝟑
𝒌=𝟎
𝒏
560 millions de tonnes, combien de temps faudrait-il pour remplir
𝟐 𝟏 l'échiquier?
⇒ ∑ 𝒖𝒌 𝒗𝒌 = (𝒏 + 𝟏)(𝟏 − − 𝒏)
𝟑 𝟑 1) Définition :
𝒌=𝟎
𝒏
𝟏 𝟏 Une suite (𝒖𝒏 ) est une suite géométrique s'il existe un nombre réel
⇒ ∑ 𝒖𝒌 𝒗𝒌 = (𝟏 + 𝒏)(𝟏 − 𝒏) = (𝟏 − 𝒏𝟐 ) 𝒒 tel que pour tout entier 𝒏, on a : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒒 × 𝒖𝒏 .
𝟑 𝟑
𝒌=𝟎 Le nombre 𝒒 est appelé raison de la suite.
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Exercice 8 Exercice 9
La suite (𝒖𝒏 ) définie par : 𝒖𝒏 = 𝟑 × 𝟓𝒏 est-elle géométrique ? Déterminer l’expression en fonction de 𝒏 de la suite géométrique
Correction définie par :
𝒖𝒏+𝟏 = 𝟑 × 𝟓𝒏+𝟏 = 𝟓 × 𝟑 × 𝟓𝒏 = 𝟓 × 𝒖𝒏 𝒖 =𝟑
{ 𝟎
Donc (𝒖𝒏 ) est une suite géométrique de raison 5 et de premier 𝒖𝒏+𝟏 = 𝟒𝒖𝒏
terme 𝒖𝟎 = 𝟑 × 𝟓𝟎 = 𝟑. Correction
2) Terme générale d’une suite géométrique : On a : 𝒖𝟎 = 𝟑 et 𝒖𝒏+𝟏 = 𝟒𝒖𝒏
Propriété 01: On passe d’un terme au suivant en multipliant par 4, donc la
Soit (𝒖𝒏 ) est une suite géométrique de raison 𝒒 et de premier raison 𝒒 est égal à 𝟒 et le premier terme 𝒖𝟎 est égal à 3.
terme 𝒖𝟎 . Ainsi :
Pour tout entier naturel 𝒏, on a : 𝒖𝒏 = 𝒖𝟎 × 𝒒𝒏 . 𝒖𝒏 = 𝒖𝟎 × 𝒒𝒏
𝒖𝒏 = 𝟑 × 𝟒 𝒏
Démonstration
Propriété 02 :
La suite géométrique (𝒖𝒏 ) de raison 𝒒 et de premier terme 𝒖𝟎
Soit (𝒖𝒏 ) est une suite géométrique de raison 𝒒 et de premier
vérifie la relation
𝒖𝒏+𝟏 = 𝒒 × 𝒖𝒏 . terme 𝒖𝟎
- Si 𝒒 ou 𝒖𝟎 est nul, alors tous les termes de la suite sont nuls. La Pour tout entier naturel 𝒏 𝒆𝒕 𝒑 , on a : 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 × 𝒒𝒏−𝒑
démonstration est évidente dans ce cas.
- Dans la suite, on suppose donc que 𝒒 et 𝒖𝟎 sont non nuls. Dans ce Exercice 10
cas, tous les termes de la suite sont non nuls. Déterminer l’expression en fonction de 𝒏 de la suite géométrique
En calculant les premiers termes : définie par :
𝒖 =𝟑
𝒖𝟏 = 𝒒 × 𝒖 𝟎 { 𝟐
𝒖𝒏+𝟏 = 𝟐𝒖𝒏
𝒖𝟐 = 𝒒 × 𝒖 𝟏
Correction
𝒖𝟑 = 𝒒 × 𝒖 𝟐
On a : 𝒖𝟐 = 𝟑 et 𝒖𝒏+𝟏 = 𝟐𝒖𝒏
…
On passe d’un terme au suivant en multipliant par 2, donc la
𝒖𝒏 = 𝒒 × 𝒖𝒏−𝟏
raison 𝒒 est égal à 𝟐 et le premier terme 𝒖𝟐 est égal à 3.
En multipliant membre à membre ces n égalités, on obtient :
Ainsi :
𝒖𝟏 × 𝒖𝟐 × 𝒖𝟑 × … × 𝒖𝒏 = 𝒖𝟎 × 𝒖𝟏 × 𝒖𝟐 × … × 𝒖𝒏−𝟏 × 𝒒𝒏
𝒖𝒏 = 𝒖𝟐 × 𝒒𝒏−𝟐
Comme les termes de la suite sont non nuls, on peut diviser aux
𝒖𝒏 = 𝟑 × 𝟐𝒏−𝟐
deux membres les facteurs identiques, on obtient : 𝒖𝒏 = 𝒖𝟎 × 𝒒𝒏
Remarque : On peut aussi faire une démonstration par récurrence
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3)Sommes de termes consécutifs d’une suite géométrique Propriété 02 :
Propriété 01: Soit (𝒖𝒏 ) est une suite géométrique de raison 𝒒 et de premier
Soit 𝒏 est un entier naturel non nul et 𝒒 un réel différent de 1 alors terme 𝒖𝟎
on a : Pour tout entier naturel 𝒏 𝒆𝒕 𝒑 tels que 𝟎 ≤ 𝒑 ≤ 𝒏 on pose :
𝟏−𝒒𝒏+𝟏 𝑺𝒏 = 𝒖𝒑 + 𝒖𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏−𝟏 + 𝒖𝒏
𝟏 + 𝒒 + 𝒒𝟐 + 𝒒𝟑 + ⋯ + 𝒒𝒏 =
𝟏−𝒒
𝟏 − 𝒒𝒏−𝒑+𝟏
Remarque : Il s'agit de la somme des 𝒏 + 𝟏 premiers termes d'une 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 ∶ 𝑺𝒏 = 𝒖𝒑 × 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒒 ≠ 𝟏
𝟏−𝒒
suite géométrique de raison 𝒒 et de premier terme 1.
𝟏 − (𝒓𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏)𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆𝒔
Démonstration = (𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆) ×
𝟏 − (𝒓𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏)
𝑺 = 𝟏 + 𝒒 + 𝒒𝟐 + 𝒒𝟑 + ⋯ + 𝒒𝒏
𝑪𝒂𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒖𝒍𝒊𝒆𝒓:
𝒒 × 𝑺 = 𝒒 + 𝒒𝟐 + 𝒒𝟑 + 𝒒𝟒 + ⋯ + 𝒒𝒏+𝟏
𝟏 − 𝒒𝒏+𝟏
Ainsi : 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 × ;𝒒 ≠ 𝟏
𝟏−𝒒
𝑺 − 𝒒𝑺 = (𝟏 + 𝒒 + 𝒒𝟐 + 𝒒𝟑 + ⋯ + 𝒒𝒏 ) − (𝒒 + 𝒒𝟐 + 𝒒𝟑 + 𝒒𝟒 + ⋯ + 𝒒𝒏+𝟏 )
Si 𝒒 = 𝟏 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔
𝑺 − 𝒒 × 𝑺 = 𝟏 − 𝒒𝒏+𝟏
𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒖𝟎 + ⋯ + 𝒖𝟎 = (𝒏 + 𝟏)𝒖𝟎
𝑺 × (𝟏 − 𝒒) = 𝟏 − 𝒒𝒏+𝟏 Exercice 10
𝟏−𝒒𝒏+𝟏
𝑺= Soit (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰𝑵 une suite tel que :
𝟏−𝒒
𝟓 𝟐
Exemple ∀𝒏 ∈ 𝑰𝑵 : 𝑼𝒏+𝟐 = 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 𝒆𝒕 𝑼𝟎 = 𝟏 ; 𝑼𝟏 = 𝟐
𝟑 𝟑
𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 𝟑 𝟏 𝟕 Pour tout 𝒏 ∈ ℕ on pose : 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏
Calculer la sommes suivantes : 𝑺𝟕 = 𝟏 + + ( ) + ( ) + ⋯ + ( )
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 1) Monter que (𝑽𝒏 ) est une suite géométrique et préciser ses
𝟐 𝟑 𝟕
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 ← 𝑛 = 7 et 𝑞 =
1 caractéristiques
● 𝑺𝟕 = 𝟏 + + ( ) + ( ) + ⋯+ ( ) 2 dans la
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 formule
2) Calculer 𝑽𝒏 𝒆𝒏 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒏
𝟏 𝟕−𝟎+𝟏 𝟏 𝟖 3) Pour tout n dans 𝑰𝑵 on pose∶ 𝑺𝒏 = 𝒗𝟎 + 𝒗𝟏 + ⋯ + 𝒗𝒏−𝟏
𝟏−( ) 𝟏−( )
𝟐 𝟐
= 𝟏 = 𝟏
Calculer 𝑺𝒏 en fonction de n
𝟏− 4) Calculer 𝑼𝒏 𝒆𝒏 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒏
𝟐 𝟐
𝟖
𝟏 𝟏 Solution :
= (𝟏 − ( ) ) :
𝟐 𝟐 1)Soit 𝒏 ∈ 𝑰𝑵 ; on a :
𝟏 𝑽𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏+𝟐 − 𝑼𝒏+𝟏
= (𝟏 − )×𝟐 𝟓 𝟐
𝟐𝟓𝟔 = 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 − 𝑼𝒏+𝟏
𝟐𝟓𝟔 𝟏 𝟐𝟓𝟓 𝟐𝟓𝟓 𝟑 𝟑
=( − )×𝟐 = ×𝟐 = 𝟓 𝟐
𝟐𝟓𝟔 𝟐𝟓𝟔 𝟐𝟓𝟔 𝟏𝟐𝟖 = ( −𝟏)𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏
𝟑 𝟑
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𝟐 𝟐 𝟐 4) Relation entre trois termes consécutifs d’une suite
= 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = (𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 )
𝟑 𝟑 𝟑 arithmétique
𝟐 Propriété :
= 𝑽𝒏
𝟑 Soient a ; b et c trois termes consécutifs d’une suite arithmétique
𝟐
Donc la suite (𝑽𝒏 ) est géométrique de raison 𝒒 = et de premier alors :
𝟑
terme 𝑽𝟎 avec :𝑽𝟎 = 𝑼𝟏 − 𝑼𝟎 = 𝟏 𝒂 + 𝒄 = 𝟐𝒃
2) Calculer 𝑽𝒏 𝒆𝒏 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒏 Démonstration
𝟐 𝒏 𝟐 𝒏 𝒂 + 𝒄 = 𝒃 − 𝒓 + 𝒃 + 𝒓 = 𝟐𝒃
Soit 𝒏 ∈ 𝑰𝑵 on a ; 𝑽𝒏 = 𝑽𝟎 × (𝒒)𝒏−𝟎 = ( ) ; donc 𝑽𝒏 = ( )
𝟑 𝟑
Exercice 11
3) Pour tout n dans 𝑰𝑵 on pose∶ 𝑺𝒏 = 𝑽𝟎 + 𝑽𝟏 + ⋯ + 𝑽𝒏−𝟏
Soient a , b , c , d et e sont cinq entiers qui dans cet ordre sont cinq
Calculer 𝑺𝒏 en fonction de n
𝟐
termes consécutifs d’une suit arithmétique ;
On a la suite (𝒗𝒏 ) est géométrique de raison 𝒒 = et de premier On sait que a est le plus petit des cinq entiers
𝟑
terme 𝒗𝟎 = 𝟏 On sait que la somme de ses cinq nombres est égale à 40 et le
𝟐 𝒏−𝟏−𝟎+𝟏
𝟏−( ) produit de ces cinq nombres égale à 12320
Donc 𝑺𝒏 = 𝒗𝟎 × 𝟑
𝟐 Déterminer les cinq nombres a ,b,c,d et e
𝟏−
𝟑
𝟐 𝒏
𝟏−( )
5) Relation entre trois termes consécutifs d’une suite géométrique
Donc 𝑺𝒏 = 𝟏 × 𝟑
𝟏
𝟑
Propriété :
𝟏 𝒏
Donc 𝑺𝒏 = 𝟑 (𝟏 − ( ) ) Soient a ; b et c trois termes consécutifs d’une suite géométrique
𝟑
3) Calculer 𝑼𝒏 𝒆𝒏 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒏 alors
Soit 𝒏 ∈ 𝑰𝑵 on a ; 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 𝒂 × 𝒄 = 𝒃𝟐
Pour n=0 on a : 𝑽𝟎 = 𝑼𝟏 − 𝑼𝟎 Démonstration :
𝒃
Pour n=1 on a : 𝑽𝟏 = 𝑼𝟐 − 𝑼𝟏 𝒂 × 𝒄 = × 𝒃 × 𝒒 = 𝒃𝟐
…. 𝒒
Pour n-2 on a : 𝑽𝒏−𝟐 = 𝑼𝒏−𝟏 − 𝑼𝒏−𝟐 Exercice 12
Pour n-1 on a : 𝑽𝒏−𝟏 = 𝑼𝒏 − 𝑼𝒏−𝟏 Soient a , b et c sont trois entiers qui dans cet ordre sont trois
On somme les égalités on trouve : termes consécutifs d’une suite géométrique
𝑽𝟎 + 𝑽𝟏 + ⋯ + 𝑽𝒏−𝟏 = 𝑼𝟏 − 𝑼𝟎 + 𝑼𝟐 − 𝑼𝟏 + ⋯ + 𝑼𝒏−𝟏 − 𝑼𝒏−𝟐 + 𝑼𝒏 − 𝑼𝒏−𝟏 On sait que a est le plus petit des trois entiers
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑺𝒏 = −𝑼𝟎 + 𝑼𝒏 ; 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑼𝒏 = 𝑺𝒏 + 𝑼𝟎 On sait que la somme de ses trois nombres est égale à 39 et le
𝟏 𝒏 𝟏 𝒏 produit de ces trois nombres égale à 729 ;
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑼𝒏 = 𝟑 (𝟏 − ( ) ) + 𝟏 = 𝟒 − 𝟑 ( ) Déterminer les trois nombres a ,b et c
𝟑 𝟑