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Algebre1-EnsemblesApplicationsRelations Exercices Corrigés

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Ensembles, Applications et Relations binaires

Ali Ouadfel, Azzouz Cherrabi et Mohamed Ouannasser

Université Mohammed V-Rabat


Faculté des Sciences
Département de Mathématiques
Algèbre 1
Exercices Corrigés
Première partie

Exercices

3
Exercice 1. Montrer que :
1) {(x, y) ∈ R2 /∃t ∈ R : x = 2t et y = t2 + 1} ⊂ {(x, y) ∈ R2 /x ≤ y}.
2) {z ∈ C/|z − 1| = |z + 1|} = {z ∈ C/Re(z) = 0}.
Exercice 2.
1) Soit E = {n ∈ Z/∃k ∈ Z : n = 6k + 12} et F = {n ∈ Z/∃k ∈ Z : n = 3k}. Montrer que
E ⊂ F . A-t-on E = F ?
2) Soit E = {n ∈ Z/∃k ∈ Z : n = 6k} et F = {n ∈ Z/∃k ∈ Z : n = 6k − 18}. Montrer que
E = F.
Exercice 3. Soit E, F deux ensembles et a ∈ E.
1) Déterminer P(P({a}).
2) Montrer que E ⊂ F si, et seulement si, P(E) ⊂ P(F ).
3) Montrer que P(E ∩ F ) = P(E) ∩ P(F ).
4) A-t-on P(E ∪ F ) = P(E) ∪ P(F ) ?
Exercice 4. Soit A, B et C des parties d’un ensemble E.
1) Montrer de deux façons différentes que A ∪ B = A ∩ B si, et seulement si, A = ∅.
2) En utilisant les opérations sur les ensembles, montrer que
a) A \ (B ∩ C) = (A \ B) ∪ (A \ C).
b) (A ∩ B) \ C = (A \ C) ∩ (A \ C).
Exercice 5. Montrer que l’ensemble D = {(x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 ≤ 1} n’est pas de la forme
E × F , où E et F sont deux parties de R.
Exercice 6. Soit A et B deux parties d’un ensemble E.
1) Discuter et résoudre l’équation A ∪ X = B d’inconnue X ∈ P(E).
2) Discuter et résoudre l’équation A ∩ X = B d’inconnue X ∈ P(E).
Exercice 7. Soit A, B et C des parties de E. Montrer que
1) (a) A ⊂ B si, et seulement si, χA ≤ χB .
(b) A = B si, et seulement si, χA = χB .
(c) χA∩B = χA χB .
(d) χA = 1 − χA , où 1 : E → {0, 1}, x 7→ 1.
(e) χA∪B = χA + χB − χA χB .
(f ) χA\B = χA (1 − χB ).
2) On appelle différence symétrique de A et B l’ensemble A 4 B = (A \ B) ∪ (B \ A).
a) En utilisant les opérations sur les ensembles, montrer que A 4 B = (A ∪ B) \ (A ∩ B).
b) En déduire que A 4 B = A ∩ B ⇒ A = B = ∅.
c) Montrer que χA4B = |χA − χB |.
d) En utilisant l’application caractéristique, montrer que A 4 (B 4 C) = (A 4 B) 4 C.
e) Montrer que A 4 B = A 4 C ⇔ B = C.
Exercice 8. Montrer que pour tout ensemble E, P(E) 6⊂ E (Ind : en considérant A = {x ∈
E/x ∈
/ x}, montrer que A ∈
/ E).
Exercice 9. On considère les applications suivantes :
1) f : R × R → R × R, (x, y) 7→ (x − y, x + y). Déterminer f −1 ({(0, 1), (1, 0)}). f est-elle
injective ? est-elle surjective ? est-elle bijective ?
√ √
2) g : Q × Q → R, (x, y) 7→ x + y 2. Déterminer g −1 ({ 3}). g est-elle injective ? est-elle
surjective ? est-elle bijective ?

Exercice 10.
1) On considère l’application f : R → Z, x 7→ E(x). Déterminer f (R+ ), f −1 {0}. f est-elle
surjective ? est-elle bijective ?
2) On considère l’application f : N × N? → Q+ , (m, n) 7→ mn
. Déterminer f −1 (N). f est-elle
surjective ? est-elle bijective ?
n 7→ n2

si n est pair
Exercice 11. Soit f : N → N, n 7→ 2n et g : N → N, n 7→ n−1
n 7→ 2 si n est impair
1) f et g sont-elles injectives ? surjectives ? bijectives ? .
2) Vérifier que g ◦ f = idN . f ◦ g est-elle injective ? surjective ?

n 7→ 0 si n=0
Exercice 12. Soit f : N → N, n 7→ n + 1 et g : N → N, n 7→
n 7→ n − 1 si n ≥ 1
1) f et g sont-elles injectives ? surjectives ? bijectives ? .
2) Déterminer g ◦ f et f ◦ g.

Exercice 13. Soit E, F et G des ensembles non vides, f : E → F , g : E → G deux applica-


tions. On considère l’application h : E → F × G définie par h(x) = (f (x), g(x)).
1) a) Montrer que si f ou g est injective, alors h est injective.
b) La réciproque est-elle vraie ?
2) a) Montrer que si h est surjective, alors f et g sont surjectives.
b) La réciproque est-elle vraie ?

Exercice 14. Soit f : E → F et g : F → E deux applications telles que f ◦ g ◦ f soit bijective.


Montrer que f et g sont bijectives

Exercice 15. Soit A et B deux parties d’un ensemble E et f : P(E) → P(A) × P(B), X 7→
(X ∩ A, X ∩ B). Montrer que :
1) f est injective si, et seulement si, A ∪ B = E.
2) f est surjective si, et seulement si, A ∩ B = ∅.
3) En déduire une condition nécessaire et suffisante pour que f soit bijective. Donner f −1
lorsque f est bijective.

Exercice 16. Soit E, F deux ensembles et f une application de E dans F .


1) Montrer que si A est une partie de E, alors A ⊂ f −1 (f (A)).
2) Montrer que si B est une partie de F , alors f (f −1 (B)) = B ∩ f (E).
3) Montrer que f est injective si, et seulement si, ∀A ∈ P(E), f −1 (f (A)) = A.
4) Montrer que f est surjective si, et seulement si, ∀B ∈ P(F ), f (f −1 (B)) = B.

Exercice 17. Soit E, F deux ensembles et f une application de E dans F . On considère la


correspondance g : P(F ) → P(E), Y 7→ f −1 (Y ).
1) Vérifier que g est une application bien définie.
2) Montrer que g est injective si, et seulement si, f est surjective.
3) Montrer que g est surjective si, et seulement si, f est injective..
Exercice 18. Soit f : R+ → R+ une application. On considère l’application F : R+ →
P(R+ ), x 7→ f ([0, x]). Montrer que si f est injective, alors F est injective.
Exercice 19. Soit E un ensemble et f : E → E telle que f ◦ f ◦ f = f .
1) Montrer que si f est injective, alors f ◦ f = idE .
2) Montrer que si f est surjective, alors f ◦ f = idE .
Exercice 20. Soit E, F et G des ensembles et f : E → F, g : F → G deux applications.
1) Montrer que si g ◦ f est injective et f est surjective, alors g est injective.
2) Montrer que si g ◦ f est surjective et g est injective, alors f est surjective.
Exercice 21. Soit E, F, G, H des ensembles et f : E → F, g : F → G, h : G → H des
applications. Montrer que si g ◦ f et h ◦ g sont bijectives, alors f, g et h le sont aussi.
Exercice 22. Soit E, F, I des ensembles et f : E → F une application surjective. Montrer
que si (Bi )i∈I est une partition de F , alors (f −1 (Bi ))i∈I est une partition de E.
Exercice 23. On considère la relation R définie sur R par xRy si x2 − y 2 = 2(x − y), où
x, y ∈ R.
1) Vérifier que R est une relation d’équivalence.
2) Déterminer a, où a ∈ R.
Exercice 24. On considère la relation binaire R définie sur N2 par (a, b)R(c, d) si a+b = c+d,
où (a, b), (c, d) ∈ N2 .
1) (a) Vérifier que R est une relation d’équivalence.
(b) Déterminer (0, 0), (1, 2) et (n, 0), où n ∈ N.
(c) Déterminer (2017, 1) ∪ (2016, 2) et (2017, 2) ∩ (2016, 1).
(d) Déterminer l’ensemble quotient N2 /R.
2) On considère l’application f : N2 → N, (p, q) 7→ p + q et R la relation binaire définie dans
N2 par (m, n)R(p, q) si, et seulement si, f ((m, n)) = f ((p, q)), avec (m, n), (p, q) ∈ N2 .
(a) Montrer que f est surjective. f est-elle injective ?
(b) Montrer que R est une relation déquivalence.
(c) On considère la correspondance g : N2 /R → N, (p, q) 7→ p + q, où (p, q) est la classe
d’équivalence de (p, q).
(i) Vérifier que g est une application bien définie.
(ii) Montrer que g est une bijection.
(d) Pour tout n ∈ N, on pose In = {(p, q) ∈ N2 /p + q = n}. Montrer que (In )n∈N est une
partition de N2 .
Exercice 25. Soit E un ensemble et A une partie non vide de E telle que A 6= E. On considère
la relation R définie dans E par ∀(x, y) ∈ E 2 , xRy si {x, y} ⊂ A ou {x, y} ⊂ A, où A désigne
le complémentaire de A dans E. On note  χA la fonction caractéristique de la partie A, i.e.,
1 si x ∈ A
c’est l’application χA : E → {0, 1}, x 7→
0 si x ∈ /A
1) Montrer que ∀(x, y) ∈ E 2 , xRy si, et seulement si, χA (x) = χA (y).
2) Montrer que R est une relation d’équivalence.
3) a) Soit x ∈ A. Déterminer x, où x est la classe d’équivalence de x.
b) Soit x ∈
/ A. Déterminer x.
c) En déduire que E/R = {A, A}.

Exercice 26. Soit E un ensemble et f : P(E) → P(E) une application croissante pour
l’inclusion, i.e., ∀A, B ∈ P(E), (A ⊂SB ⇒ f (A) ⊂ f (B)). On considère l’ensemble A = {X ∈
P(E)/X ⊂ f (X)} et on note F = X.
X∈A
1) (a) Montrer que ∀X ∈ A, X ⊂ f (F ).
(b) En déduire que F ⊂ f (F ).
2) Montrer que f (F ) = F .

Exercice 27. On considère l’ensemble E = {a + ib/a, b ∈ Z} et la relation R définie dans


E par ∀(x, y) ∈ E 2 , xRy si il existe (h, k) ∈ Z2 tel que x − y = 2h + 2ki (i est le nombre
complexe i2 = −1).
1) Montrer que R est une relation d’équivalence.
2) Montrer que les classes d’équivalence cl(0), cl(1), cl(i) et cl(1+i) sont deux à deux disjointes.
3) Déterminer cl(0), cl(1), cl(i) et cl(1 + i).
4) En déduire que E/R = {cl(0), cl(1), cl(i), cl(1 + i)}.
Deuxième partie

Solutions

9
Exercice 1
1) Posons A = {(x, y) ∈ R2 /∃t ∈ R : x = 2t et y = t2 + 1} et B = {(x, y) ∈ R2 /x ≤ y}. Soit
(x, y) ∈ A. Alors, il existe t ∈ R : x = 2t et y = t2 + 1. Comme (t2 + 1) − 2t = (t − 1)2 ≥ 0,
x ≤ y donc (x, y) ∈ B et ainsi A ⊂ B.
2) Posons A = {z ∈ C/|z − 1| = |z + 1|} et B = {z ∈ C/Re(z) = 0}. Soit z = x + iy ∈ C, avec
x, y ∈ R. On a z ∈ A si, et seulement si, |z −1| = |z +1| si, et seulement si, |z −1|2 = |z +1|2
si, et seulement si, (x − 1)2 + y 2 = (x + 1)2 + y 2 si, et seulement si, x = 0 si, et seulement
si, Re(z) = 0 si, et seulement si, z ∈ B et donc A = B.
Méthode géomètrique :On désigne par C, D et M les points d’affixes 1, −1 et z dans
−−→ −−→
le plan raporté à un repère orthonormé. Alors, z ∈ A si, et seulement si, ||M C|| = ||M D||
si, et seulement si, M est un point de la médiatrice du segment CD. Or, la médiatrice du
segment CD est l’axe des ordonnées, i.e., c’est la droite d’équation x = 0. Ainsi, z ∈ A si,
et seulement si, Re(z) = 0 si, et seulement si, z ∈ B.
Exercice 2
1) Soit n ∈ E. Alors, il existe k ∈ Z : n = 6k + 12 d’où n = 3(2k + 4) et comme 2k + 4 ∈ Z,
alors n ∈ F .
On a F 6⊂ E. En effet, on a 3 = 3 × 1 ∈ F mais 3 ∈ 6 E car si 3 ∈ E, alors il existe
3
k ∈ Z : 3 = 6k + 12 d’où k = − 2 , ce qui est faux.
2) Soit n ∈ E. Alors, il exist k ∈ Z : n = 6k d’où n = 6(k + 3) − 18 et ainsi en posant
h = k + 3, on obtient n = 6h − 18 avec h ∈ Z donc n ∈ F .
Inversement, soit n ∈ F . Alors, il exist k ∈ Z : n = 6k − 18 d’où n = 6(k − 3) et ainsi en
posant h = k − 3, on obtient n = 6h avec h ∈ Z donc n ∈ E.
Exercice 3
Soit E, F deux ensembles et a ∈ E.
1) Posons E = P({a}). Alors, on a E = P({a}) = {∅, {a}} d’où P(P({a})) = P(E) =
{∅, {∅}, {{a}}, E} = {∅, {∅}, {{a}}, {∅, {a}}}.
2) Supposons que E ⊂ F . Soit A ∈ P(E). Alors, A ⊂ E d’où A ⊂ F car E ⊂ F et donc
A ∈ P(F ).
Réciproquement, supposons que P(E) ⊂ P(F ). Comme E ∈ P(E) et P(E) ⊂ P(F ),
E ∈ P(F ) et donc E ⊂ F .
3) Soit X un ensemble. On a X ∈ P(E ∩ F ) si, et seulement si, X ⊂ E ∩ F si, et seulement
si, X ⊂ E et X ⊂ F si, et seulement si, X ∈ P(E) et X ∈ P(F ) si, et seulement si,
X ∈ P(E) ∩ P(F ) et donc P(E ∩ F ) = P(E) ∩ P(F ).
4) Soit X ∈ P(E) ∪ P(F ). Alors, X ∈ P(E) ou X ∈ P(F ) d’où X ⊂ E ou X ⊂ F ainsi
X ⊂ E ∪ F et par suite X ∈ P(E ∪ F ). Alors, P(E) ∪ P(F ) ⊂ P(E ∪ F ).
le contre-exemple suivant montre qu’en général, P(E ∪F ) 6⊂ P(E)∪P(F ) : Posons E = {0}
et F = {1}. Alors, E ∪ F = {0, 1}. On a E ∪ F = {0, 1} ∈ P(E ∪ F ), mais {0, 1} ∈ /
P(E) ∪ P(F ) (car {0, 1} ∈/ P(E) et {0, 1} ∈/ P(F )) et donc P(E ∪ F ) 6⊂ P(E) ∪ P(F ).
Exercice 4
1) Il est évident que si A = ∅, alors A = E ainsi A ∪ B = B et A ∩ B = B d’où A ∪ B = A ∩ B.
Réciproquement : Méthode 1 : Supposons que A 6= ∅. Alors, il existe x ∈ E : x ∈ A d’où
x ∈ A ∪ B. D’autre part, on a x ∈ / A car x ∈ A, d’où x ∈
/ A ∩ B ainsi A ∪ B 6= A ∩ B.
Méthode 2 : Supposons que A ∪ B = A ∩ B, alors A ∩ (A ∪ B) = A ∩ (A ∩ B) d’où
(A ∩ A) ∪ (A ∩ B) = (A ∩ A ∩ B ainsi A ∪ (A ∩ B) = ∅ donc A = ∅ (A ∪ (A ∩ B) = A car
A ∩ B ⊂ A.
2) a) On a A \ (B ∩ C) = A ∩ (B ∩ C) = A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) = (A \ B) ∪ (A \ C).
b) On a (A ∩ B) \ C = A ∩ B ∩ C = (A ∩ C) ∩ (B ∩ C) = (A \ C) ∩ (B \ C).
Exercice 5
Supposons que D = E × F , où E et F sont deux parties de R. Puisque (1, 0) ∈ D, alors
1 ∈ E. Aussi, 1 ∈ F car (0, 1) ∈ D alors (1, 1) ∈ E × F = D, ce qui est faux.
Exercice 6
Soit A et B deux parties d’un ensemble E.
1) Remarquons que si l’équation A ∪ X = B possède une solution X ∈ P(E), alors A ⊂ A ∪ X
d’où A ⊂ B. Ainsi, on distingue les deux cas suivants :
• Si A 6⊂ B, alors, d’après ce qui prècède, l’équation A ∪ X = B n’a pas de solution, i.e.,
S = ∅.
• Si A ⊂ B : On procède par analyse et synthèse :
Analyse : Supposons que l’équation A∪X = B possède une solution X ∈ P(E). Alors,
X ⊂ A ∪ X d’où X ⊂ B. Aussi, puisque A ∪ X = B, {A A
B ∩ (A ∪ X) = {B ∩ B d’où
A A A A A A A
({B ∩ A) ∪ ({B ∩ X) = {B ainsi {B ∩ X = {B (car {B ∩ A = ∅) et donc {B ⊂ X. Alors,
{A
B ⊂ X ⊂ B.
Synthèse : Soit X une partie de B telle que {A A
B ⊂ X. Alors, A ∪ {B ⊂ A ∪ X d’où
A
B ⊂ A ∪ X (car A ∪ {B = B) . Aussi, puisque A ⊂ B et X ⊂ B, A ∪ X ⊂ B. Ainsi,
A ∪ X = B et donc on conclut que S = {X ∈ P(B)/{A B ⊂ X}.

2) Remarquons que si l’équation A ∩ X = B possède une solution X ∈ P(E), alors B ⊂ A ∩ X


d’où B ⊂ A. Ainsi, on distingue les deux cas suivants :
• Si B 6⊂ A, alors, d’après ce qui prècède, l’équation A ∩ X = B n’a pas de solution, i.e.,
S = ∅.
• Si B ⊂ A : On procède par analyse et synthèse :
Analyse : Supposons que l’équation A ∩ X = B possède une solution X ∈ P(E).
Alors, B = A ∩ X d’où B ⊂ X. Aussi, puisque A ∩ X = B, A ∪ (A ∩ X) = A ∪ B
d’où (A ∪ A) ∩ (A ∪ X) = A ∪ B ainsi (A ∪ X) = A ∪ B (car A ∪ A = E ) et donc
X ⊂ A ∪ X = A ∪ B. Alors, B ⊂ X ⊂ A ∪ B.
Synthèse : Soit X ∈ P (E) tel que B ⊂ X ⊂ A ∪ B. Comme B ⊂ X, B ∩ A ⊂ A ∩ X
d’où B ⊂ A ∩ X car B ⊂ A.
Aussi, puisque X ⊂ A ∪ B, A ∩ X ⊂ A ∩ (A ∪ B) d’où A ∩ X ⊂ (A ∩ A) ∪ (A ∩ B) ainsi
A ∩ X ⊂ A ∩ B (car A ∩ A = ∅) alors A ∩ X ⊂ B et donc A ∩ X = B. Ainsi, on conclut
que S = {X ∈ P(E)/B ⊂ X ⊂ A ∪ B}.
Remarque : On peut aussi utiliser 1) pour résoudre l’équation 2) : Soit X ∈ P(E). On
a A ∩ X = B si, et seulement si, A ∩ X = B, où A ∩ X et B désignent respectivement
les complémentaires de A ∩ X et de B dans E. Alors, A ∩ X = B si, et seulement si,
A ∪ X = B. En posant A1 = A, Y = X, B1 = B, on obtient A ∩ X = B si, et seulement si,
A1 ∪ Y = B1 . Alors, d’après 1) :
• Si B 6⊂ A, i.e., si A1 6⊂ B1 , alors l’équation n’a pas de solution, i.e., S = ∅.
• Si B ⊂ A, i.e., si A1 ⊂ B1 , alors Y est solution de A1 ∪ Y = B1 si, et seulement
si, {A A1 A B
B1 ⊂ Y ⊂ B1 . On vérifie facilement que {B1 = {B = {A ainsi Y est solution de
1

A1 ∪ Y = B1 si, et seulement si, {B A ⊂ Y ⊂ B1 et donc X est solution de A ∩ X = B si,


B
et seulement si, {A ⊂ X ⊂ B si, et seulement si, B ⊂ X ⊂ A ∪ B car {B A = A ∪ B et
donc S = {X ∈ P(E)/B ⊂ X ⊂ A ∪ B}.
Exercice 7
Soit A, B et C des parties de E.
1) a) Supposons que A ⊂ B. Soit x ∈ E. Si χA (x) = 0, alors χA (x) ≤ χB (x). Si χA (x) = 1,
alors x ∈ A d’où x ∈ B car A ⊂ B ainsi χB (x) = 1 et donc χA (x) ≤ χB (x) Ainsi,
∀x ∈ E, χA (x) ≤ χB (x) donc χA ≤ χB .
Réciproquement, supposons que χA ≤ χB . Soit x ∈ A. Alors, χA (x) = 1 d’où χB (x) = 1
car χA ≤ χB et χB (x) ∈ {0, 1} ainsi x ∈ B et donc A ⊂ B.
b) On a A = B si, et seulement si, A ⊂ B et B ⊂ A. Alors, d’après 1)a), A = B si, et
seulement si, χA ≤ χB et χB ≤ χA si, et seulement si, χA = χB .
c) Soit x ∈ E.
• Si χA∩B (x) = 0, alors x 6∈ A ∩ B d’où x 6∈ A ou x 6∈ B ainsi χA (x) = 0 ou χB (x) = 0
et par suite χA (x)χB (x) = 0 donc χA∩B (x) = χA (x)χB (x).
• Si χA∩B (x) = 1, alors x ∈ A ∩ B d’où x ∈ A et x ∈ B ainsi χA (x) = 1 et χB (x) = 1
et par suite χA (x)χB (x) = 1 donc χA∩B (x) = χA (x)χB (x).
Alors, ∀x ∈ E, χA∩B (x) = χA (x)χB (x) et donc χA∩B = χA χB .
d) Soit x ∈ E.
• Si x ∈ A, alors x 6∈ A d’où χA (x) = 0. Aussi, on a (1 − χA )(x) = 1(x) − χA (x) =
1 − 1 = 0 et donc χA (x) = (1 − χA )(x).
• Si x 6∈ A, alors x ∈ A d’où χA (x) = 1. Aussi, on a (1 − χA )(x) = 1(x) − χA (x) =
1 − 0 = 1 et donc χA (x) = (1 − χA )(x).
Alors, ∀x ∈ E, χA (x) = (1 − χA )(x) et donc χA = 1 − χA .
e) On a, d’après d), χA∪B = 1−χA∪B . Puisque A ∪ B = A∩B, χA∪B = χA∩B d’où, d’après
c), χA∪B = χA χB . Alors, χA∪B = 1 − χA χB = 1 − (1 − χA )(1 − χB ) = 1 − (1 − χA −
χB + χA χB ) = χA + χB − χA χB .
f) On a χA\B = χA∩B = χA χB = χA (1 − χB ).
2) a) On a A4B = (A\B)∪(B\A) = (A∩B)∪(B∩A) = (A∪B)∩(A∪A)∩(B∪B)∩(A∪B)((∗)
et comme A ∪ A = B ∪ B = E, alors, d’après (*), on a A 4 B = (A ∪ B) ∩ (A ∪ B) =
(A ∪ B) ∩ (A ∩ B) = (A ∪ B) \ (A ∩ B).
b) Supposons que A 4 B = A ∩ B. Alors, (A ∪ B) \ (A ∩ B) = (A ∩ B) donc A ∩ B = ∅
(sinon, ∃x ∈ A ∩ B : x ∈/ A∩). Aussi, on a (A \ B) ∪ (B \ A) = A ∩ B = ∅ d’où A \ B = ∅
ainsi A = ∅ (car A ∩ B = ∅) et aussi B = ∅ (car A ∩ B = ∅).
c) Vérifions d’abord que pour toute partie A de E, χ2A = χA et χA .1 = 1.χA = χA :
soit A une partie de E. On a χ2A = χA .χA = χA∩A = χA . Aussi, puisque ∀x ∈ E,
χA (x).1 = χA (x), χA .1 = 1.χA = χA .
On a A 4 B = (A ∪ B) \ (A ∩ B) d’où d’après f), χA4B = χ(A∪B) (1 − χA∩B ). En
utilisant c) et e), on obtient χA4B = (χA + χB − χA χB )(1 − χA χB ) ainsi χA4B =
χA − χ2A χB + χB − χ2B χA − χA χB + χ2A χ2B et comme χ2A = χA et χ2B = χB , χA4B =
χA + χB − 2χA χB = χ2A + χ2B − 2χA χB = (χA − χB )2 et puisque l’application χA − χB ne
prend que les valeurs −1, 0 ou 1, alors (χA −χB )2 = |χA −χB | et donc χA4B = |χA −χB |.
Remarque : Nous avons montré aussi que χA4B = χA + χB − 2χA χB .
d) On a, d’après 1)g), χA4(B4C) = χA + χB4C − 2χA .χB4C = χA + χB + χC − 2χB .χC −
2χA (χB + χC − 2χB .χC ) = χA + χB − 2χA .χB + χC − 2(χA + χB − 2χA χB )χC =
χA4B + χC − 2χA4B χC = χ(A4B)4C . Alors, d’après 1)b), A 4 (B 4 C) = (A 4 B) 4 C.
e) Il est évident que si B = C, alors A 4 B = A 4 C. Réciproquement, supposons que
A 4 B = A 4 C. Alors, A 4 (A 4 B) = 4(A 4 C) d’où, d’après la question précédente,
(A 4 A) 4 B = (A 4 A) 4 C et comme A 4 A = ∅, alors on obtient ∅ 4 B = ∅ 4 C
donc B = C.
Exercice 8
Supposons que A ∈ A, alors, d’après la définition de A, A ∈/ A, contradiction. Alors, A ∈
/A
et ainsi A ∈/ E ou A ∈ A ; or on a A ∈ / A d’où A ∈/ E donc A est une partie de E mais A ∈ /E
et par suite P(E) 6⊂ E.
Exercice 9
1) Soit (x, y) ∈ R2 . Alors, (x, y) ∈ f −1 ({(0,  1), (1, 0)}) si, et
 seulement, si f (x, y) = (0, 1) ou
x−y =0 x−y =1
f (x, y) = (1, 0) si, et seulement, si ou si, et seulement, si
x+y =1 x+y =0
(x = y = 12 ) ou (x = 21 et y = − 12 ) si, et seulement, si (x, y) ∈ {( 12 , 12 ), ( 21 , − 12 )} ainsi
f −1 ({(0, 1), (1, 0)}) = {( 21 , 12 ), ( 12 , − 21 )}.
On a f est injective. En effet, soit (x, y), (z, t) ∈ R2 : f ((x, y)) = f ((z, t)). Alors, (x − y, x +
y) = (z − t, z + t) d’où x − y = z − t et x + y = z + t ainsi 2x = 2z et 2y = 2t alors x = z
et y = t donc (x, y) = (z, t).
aussi, on a f est surjective. En effet, soit (z, t) ∈ R2 . Supposons qu’il existe (x, y) ∈ R2 :
f ((x, y)) = (z, t) alors (x − y, x + y) = (z, t) ainsi x − y = z et x + y = t d’où x = z+t 2
et
t−z 2 z+t t−z
y = 2 . Ainsi, on vérifie facilement que pour tout (z, t) ∈ R , il existe (x, y) = ( 2 , 2 ) ∈
R2 : f ((x, y)) = (z, t).
Comme f est injective et surjective, alors f est bijective.
√ √
2) On a√g −1 ({√ 3}) = ∅. √ En effet,
√ supposons qu’il existe (x,
√ y) ∈ Q 2
: g((x,√y)) = 3 alors
x+y 2 = 3 d’où y√ 2 = 3−x ainsi 2y 2 = 3+x2 −2x √ 3 et
√ par suite 2x
√ 3 = 3+x 2
−2y 2
donc x√= 0 (sinon, 3 ∈ Q). Puisque x = 0, √ alors y 2 = 3 ainsi y 6 = 3 donc y = 0
(sinon 6 ∈ Q) et par suite on obtient 0 = 3, ce qui est faux.

On a√ g est injective. En effet, √ soit (x, y), (z, t) ∈ Q2 : g((x, y)) = g((z, t)). √ Alors, x + y 2 =
z + t 2 d’où x − z = (t − y) 2 alors t − y = 0 (car si t − y 6= 0, alors 2 = x−z t−y
∈ Q,ce
qui est faux) ainsi t = y et√par suite x = z donc (x, y) = (z, t). √
g n’est pas surjective car 3 ∈ R n’a pas d’antécédent par g ( g −1 ({ 3}) = ∅).
Puisque g n’est pas surjective, alors g n’est pas bijective.
Exercice 10
1) On a ∀x ∈ R+ , E(x) ≥, i.e., ∀x ∈ R+ , f (x) ∈ N d’où f (R+ ) ⊂ N. Inversement, soit n ∈ N.
Alors, il existe x = n ∈ R+ : f (x) = E(x) = n et donc f (R+ ) = N.
Soit x ∈ R. On a x ∈ f −1 {0} si, est seulement si, f (x) = E(x) = 0 si, est seulement si,
x ∈ [0, 1[ ainsi f −1 {0} = [0, 1[.
Il est évident que f est surjective car ∀y ∈ Z, il existe x = y ∈ R : f (x) = f (y) = E(y) = y.
Cependant, f n’est pas injective car, par exemple, f (0) = f ( 12 ) mais 0 6= 12 .
Puisque f n’est pas injective, alors, f n’est pas bijective.
2) Soit (m, n) ∈ N × N? . On a (m, n) ∈ f −1 (N) si, et seulement si, f ((m, n)) = m n
∈ N si,
−1
et seulement si, ∃k ∈ N : m n
= k si, et seulement si, ∃k ∈ N : m = kn ainsi f (N) =
?
{(kn, n)/(k, n) ∈ N × N }.
Il est évident que f est surjective mais f n’est pas bijective car f n’est pas injective (par
exemple, les couples distincts (0, 1) et (0, 2) ont la même image).
Exercice 11
n 7→ n2

si n est pair
Soit f : N → N, n 7→ 2n et g : N → N, n 7→ n−1
n 7→ 2 si n est impair
1) L’application f est injective, en effet : soit n, m ∈ N : f (n) = f (m). Alors, 2n = 2m donc
n = m et ainsi f est injective.
L’application f n’est pas surjective car il existe 1 ∈ N tel que 1 n’a pas d’antécédent, i.e.,
∀n ∈ N, f (n) = 2n 6= 1. L’application f n’est pas bijective car f n’est pas surjective.
L’application g n’est pas injective car il existe 0, 1 ∈ N : g(0) = 20 = 1−1
2
= g(1) mais 0 6= 1.
L’application g est surjective, en effet : soit m ∈ N. Alors, il existe n = 2m ∈ N : g(n) =
n
2
= m. g n’est pas bijective car g n’est pas injective.
2) L’application g ◦ f est définie de N vers N. On a ∀n ∈ N, g ◦ f (n) = g(f (n)) = g(2n).
Comme 2n est pair, g(2n) = 2n 2
= n ainsi g ◦ f (n) = n et donc g ◦ f = idN .
L’application f ◦ g n’est pas injective ; sinon, d’après le cours, g est injective, ce qui est
faux. Aussi, f ◦ g n’est pas surjective ; sinon, d’après le cours, f est surjective, ce qui est
faux.
Remarque : On peut aussi prouver que f ◦ g n’est pas injective en remarquant que
f ◦ g(0) = 0 = f ◦ g(1) et que 0 6= 1. Aussi, on peut prouver que f ◦ g n’est pas surjective
en remarquant que 1 n’a pas d’antécédent par f ◦ g car ∀n ∈ N, f ◦ g(n) = 2g(n) 6= 1.
Exercice 12
1) L’application f est injective. En effet, soit n, m ∈ N : f (n) = f (m). Alors, n + 1 = m + 1
d’où n = m. L’application f n’est pas surjective car ∀n ∈ N, f (n) = n + 1 6= 0 et ainsi 0
n’a pas d’antécédent par f .
L’application g n’est pas injective car g(0) = g(1) = 0 mais 0 6= 1. L’application g est
surjective. En effet, si n = 0, alors il existe 0 ∈ N : g(0) = 0 et si n ≥ 1, alors il existe
m = n + 1 ∈ N : g(m) = g(n + 1) = n ainsi ∀n ∈ N, ∃m ∈ N : g(m) = n.

2) Soit n ∈ N. On a g ◦ f (n) = g(f (n)) = g(n + 1) et comme n + 1 ≥ 1, alors g(n + 1) = n et


ainsi g ◦ f (n) = n donc g ◦ f = idN .
Soit n ∈ N. Si n = 0, alors f ◦ g(0) = f (0) = 1 et si n ≥ 1, alors f ◦ g(n) = f (n − 1) = n.
Remarque : On a g ◦ f = idN mais f et g ne sont pas bijectives (f ◦ g 6= idN ).
Exercice 13
1) a) Supposons que f ou g est injective. Montrons que h est injective : Soit x, x0 ∈ E : h(x) =
h(x0 ). Alors, (f (x), g(x)) = (f (x0 ), g(x0 )) d’où f (x) = f (x0 ) et g(x) = g(x0 ) ainsi x = x0 .
b) Le contre-exemple
 suivant montre que la réciproque est fausse :
x 7→ 1 si x ≥ 0
soit f : R → R, et g : R → R, x 7→ x2 . On a f n’est pas in-
x 7→ −1 si x < 0
jective car, par exemple, 0 et 1 ont la même image et aussi g n’est pas injective car,
par exemple, −1 et 1 ont la même image. Cependant, h est injective. En effet, soit
x, x0 ∈ R : h(x) = h(x0 ), i.e., (f (x), x2 ) = (f (x0 ), x02 ) d’où f (x) = f (x0 ) ainsi x et x0 ont
le même signe et comme x2 = x02 , alors x = x0 .
2) a) Supposons que h est surjective. Montrons que f est surjective (même preuve pour g).
Soit y ∈ F . En considérant un élément z de G, on obtient (y, z) ∈ F × G et puisque
h est surjective, alors il existe x ∈ E : h(x) = (f (x), g(x)) = (y, z) ainsi il existe
x ∈ E : f (x) = y donc f est surjective.
b) Les applications f = idR : R → R, x 7→ x et g : R 7→ R+ , x 7→ x2 sont surjectives mais
h ne l’est pas car, par exemple, (0, 1) n’a pas d’antécédent par h.
Exercice 14
Puisque (f ◦ g) ◦ f est injective, alors f est injective. Aussi, puisque f ◦ (g ◦ f ) est surjective,
alors f est surjective et par suite f est bijective. Alors, il existe f −1 : F → E : f ◦ f −1 = idE
et f −1 ◦ f = idF . Comme f ◦ g ◦ f et f −1 sont bijiectives, alors g = f −1 ◦ (f ◦ g ◦ f ) ◦ f −1 est
bijective.
Exercice 15
Soit A et B deux parties d’un ensemble E et f : P(E) → P(A)×P(B), X 7→ (X∩A, X∩B).
1) Supposons que f est injective. On a f (A ∪ B) = ((A ∪ B) ∩ A, (A ∪ B) ∩ B) = (A, B) et
f (E) = (E ∩ A, E ∩ B) = (A, B) d’où f (A ∪ B) = f (E) et donc A ∪ B = E car f est
injective.
Réciproquement, supposons que A ∪ B= E. Soit X, Y ∈ P(E) : f (X) = f (Y ). Alors,
X ∩A = Y ∩A
(X ∩ A, X ∩ B) = (Y ∩ A, Y ∩ B) d’où ainsi (X ∩ A) ∪ (X ∩ B) =
X ∩B = Y ∩B
(Y ∩ A) ∪ (Y ∩ B), i.e., X ∩ (A ∪ B) = Y ∩ (A ∪ B) d’où X ∩ E = Y ∩ E car A ∪ B = E
par suite X = Y et donc f est injective.
2) Supposons que f est surjective. On a (∅, B) ∈ P(A) × P(B). Alors, il existe X ∈ P(E) :
f (X) = (∅, B), i.e., il existe X ∈ P(E) : X ∩ A = ∅ et X ∩ B = B. Puisque X ∩ B = B,
B ⊂ X d’où A ∩ B ⊂ A ∩ X ainsi A ∩ B = ∅ car A ∩ X = ∅.
Réciproquement, supposons que A ∩ B = ∅. Soit (Y1 , Y2 ) ∈ P(A) × P(B). Posons X =
Y1 ∪ Y2 . Alors, X ∈ P(E) et on a f (X) = (X ∩ A, X ∩ B) = ((Y1 ∪ Y2 ) ∩ A, (Y1 ∪ Y2 ) ∩ B) =
((Y1 ∩ A) ∪ (Y2 ∩ A), (Y1 ∩ B) ∪ (Y2 ∩ B)). On a Y1 ∩ A = Y1 car Y1 ⊂ A, Y2 ∩ A = ∅ car
Y2 ⊂ B et A ∩ B = ∅, Y1 ∩ B = ∅ car car Y1 ⊂ A et A ∩ B = ∅ et Y2 ∩ B = Y2 car Y2 ⊂ B.
Ainsi, f (X) = (Y1 ∪ ∅, ∅ ∪ Y2 ) = (Y1 , Y2 ) et donc f est surjective.
3) On a f est bijective si, et seulement si, f est injective et surjective. Alors, d’après 1) et 2),
f est bijective si, et seulement si, A ∪ B = E et A ∩ B = ∅. D’autre part, on a A ∪ B = E et
A∩B = ∅ si, et seulement si, B = A : En effet, supposons que A∪B = E et A∩B = ∅. Soit
x ∈ B. Alors, x 6∈ A (car A ∩ B = ∅) ainsi x ∈ A et donc B ⊂ A. Inversement, soit x ∈ A.
Alors, x 6∈ A d’où x ∈ B (car A∪B = E) donc A ⊂ B et par suite A = B. Réciproquement,
supposons que A = B. Alors, il est évident que A ∪ B = E et que A ∩ B = ∅. Alors, f est
bijective si, et seulement si, B = A.
On sait que l’application f : P(E) → P(A) × P(A), X 7→ (X ∩ A, X ∩ A) est bijective.
Alors, f −1 est définie de P(A) × P(A) vers P(E). Soit (Y1 , Y2 ) ∈ P(A) × P(A) et X ∈
P(E).
 On a f −1 (Y1 , Y2 ) = X si, et seulement si, f (X) = (Y1 , Y2 ) si, et seulement si,
X ∩ A = Y1
(?) Supposons que l’on a (?). Alors, (X ∩ A) ∪ (X ∩ A) = Y1 ∪ Y2 d’où
X ∩ A = Y2
X ∩ (A ∪ A) = Y1 ∪ Y2 ainsi X ∩ E = Y1 ∪ Y2 (car A ∪ A = E) et donc X = Y1 ∪ Y2 .
Réciproquement, supposons que X = Y1 ∪Y2 . Alors, X∩A = (Y1 ∪Y2 )∩A = (Y1 ∩A)∪(Y2 ∩A)
et comme Y1 ∩A = Y1 (car Y1 ∈ P(A)) et Y2 ∩A = ∅ (car Y2 ∈ P(A))), X ∩A = Y1 ∪∅ = Y1 .
De la même façon, on vérifie que X ∩ A = Y2 et ainsi on a (?).
Alors, on a f −1 (Y1 , Y2 ) = X si, et seulement si, X = Y1 ∪ Y2 et donc f −1 (Y1 , Y2 ) = Y1 ∪ Y2 .
Alors, f −1 : P(A) × P(A) → P(E), (X1 , X2 ) 7→ X1 ∪ X2 .
Exercice 16
1) Soit x ∈ A. Alors, f (x) ∈ f (A) et donc x ∈ f −1 (f (A)).
2) Soit y ∈ f (f −1 (B)). Alors, il existe x ∈ f −1 (B) : y = f (x) d’où y ∈ B (car x ∈ f −1 (B)
et y = f (x)). Aussi, puisque x ∈ f −1 (B), alors x ∈ E et donc y = f (x) ∈ f (E). Comme
y ∈ B et y ∈ f (E), alors y ∈ B ∩ f (E).
Inversement, soit y ∈ B ∩ f (E), alors y ∈ f (E) d’où il existe x ∈ E : y = f (x). Aussi,
comme f (x) = y ∈ B, alors x ∈ f −1 (B) et par suite y = f (x) ∈ f (f −1 (B)).
3) Supposons que f est injective. Soit A ∈ P(E). D’après 1), on a A ⊂ f −1 (f (A)). Inverse-
ment, soit x ∈ f −1 (f (A)). Alors, f (x) ∈ f (A) d’où il existe a ∈ A : f (x) = f (a) alors x = a
car f est injective et par suite x ∈ A.
Réciproquement, supposons que ∀A ∈ P(E), f −1 (f (A)) = A. Soit x, y ∈ E : f (x) = f (y).
En posant A1 = {x} et A2 = {y}, on obtient f −1 (f (A1 )) = A1 et f −1 (f (A2 )) = A2 et
comme f (A1 ) = {f (x)} = {f (y)} = f (A2 ), alors f −1 (f (A1 )) = f −1 (f (A2 )) d’où A1 = A2 ,
i.e., x = y.
4) D’après 2), on a ∀B ∈ P(F ), f (f −1 (B)) = B ∩ f (E). Alors, ∀B ∈ P(F ), f (f −1 (B)) = B
si, et seulement si, ∀B ∈ P(F ), B ∩ f (E) = B si, et seulement si, ∀B ∈ P(F ), B ⊂ f (E)
si, et seulement si, F ⊂ f (E) si, et seulement si, F = f (E) (car on a toujours f (E) ⊂ F )
si, et seulement si, f est surjective.
Exercice 17
1) Soit Y ∈ P(F ), alors Y ⊂ F d’où f −1 (Y ) ⊂ E, i.e., f −1 (Y ) ∈ P(E). Aussi, soit Y1 , Y2 ∈
P(F ) : Y1 = Y2 , alors f −1 (Y1 ) = f −1 (Y2 ) et ainsi g est une application bien définie.
2) Supposons que g est injective. Soit y ∈ F . En considérant Y = {y}, on a g(Y ) 6= g(∅) (car
g est injective) d’où f −1 ({y}) 6= f −1 (∅) = ∅ et ainsi y possède au moins un antécédent par
f donc f est surjective.
Supposons que f est surjective. Soit Y1 , Y2 ∈ P(F ) : g(Y1 ) = g(Y2 ). Alors, f −1 (Y1 ) =
f −1 (Y2 ). Soit y ∈ Y1 . Comme f est surjective, alors il existe x ∈ E : y = f (x) d’où
x ∈ f −1 (Y1 ) alors x ∈ f −1 (Y2 ) (car f −1 (Y1 ) = f −1 (Y2 )) ainsi y = f (x) ∈ Y2 . De la même
façon, on vérifie que Y2 ⊂ Y1 donc Y1 = Y2 .
3) Supposons que g est surjective. Soit x1 , x2 ∈ E : f (x1 ) = f (x2 ). En posant X1 = {x1 }, X2 =
{x2 } ∈ P(E) et puisque g est surjective, il existe Y1 ∈ P(F ) : g(Y1 ) = X1 et il existe
Y2 ∈ P(F ) : g(Y2 ) = X2 , i.e., f −1 (Y1 ) = X1 et f −1 (Y2 ) = X2 d’où f (x1 ) ∈ Y1 et f (x2 ) ∈ Y2
et puisque f (x1 ) = f (x2 ) ∈ Y2 , alors x1 ∈ f −1 (Y2 ) = X2 = {x2 } donc x1 = x2 .
Supposons que f est injective. Soit X ∈ P(E). Alors, Y = f (X) ∈ P(F ). Montrons que
g(Y ) = X : Soit x ∈ E. Alors, x ∈ g(Y ) = f −1 (Y ) si, et seulement si, f (x) ∈ Y = f (X)
si, et seulement si, il existe x1 ∈ X : f (x) = f (x1 ) si, et seulement si, x ∈ X (car f est
injective) ainsi g(Y ) = X donc pour tout X ∈ P(E), il existe Y = f (X) ∈ P(F ) tel que
g(Y ) = X alors g est surjective.
Exercice 18
Procédons par contraposition : supposons que F n’est pas injective. Alors, il existe x1 , x2 ∈
R+ tels que F (x1 ) = F (x2 ) et x1 6= x2 . Supposons que x1 < x2 (même preuve si x2 < x1 ).
Puisque x2 ∈ [0, x2 ], f (x2 ) ∈ f ([0, x2 ]) = F (x2 ) d’où f (x2 ) ∈ F (x1 ) car F (x1 ) = F (x2 ) ainsi
f (x2 ) ∈ f ([0, x1 ]), i.e., il existe a ∈ [0, x1 ] tel que f (x2 ) = f (a) donc f n’est pas injective car
f (x2 ) = f (a) et x2 6= a (a ∈ [0, x1 ] et x2 6∈ [0, x1 ]).
Exercice 19
1) Supposons que f est injective. Soit x ∈ E. En posant g = f ◦ f , on a f (g(x)) = f (x) d’où
g(x) = x (car f est injective), i.e., f (f (x)) = x, ceci pour tout x ∈ E donc f ◦ f = id.
2) Supposons que f est surjective. Soit Soit y ∈ E. Alors, il existe x ∈ E : f (x) = y. On a
f ◦ f ◦ f (x) = f (x), alors (f ◦ f )(f (x)) = f (x) d’où (f ◦ f )(y) = y, ceci ∀y ∈ E et ainsi
f ◦ f = idE .
Exercice 20
1) Supposons que g ◦ f est injective et que f est surjective. Soit (y1 , y2 ) ∈ F 2 : g(y1 ) =
g(y2 ). Puisque f est surjective, alors il existe x1 , x2 ∈ E : y1 = f (x1 ) et y2 = f (x2 ) d’où
g(f (x1 )) = g(f (x2 )), i.e., g ◦ f (x1 ) = g ◦ f (x2 ) alors x1 = x2 (car g ◦ f est injective) donc
y1 = f (x1 ) = f (x2 ) = y2 ainsi g est injective.
2) Supposons que g ◦ f est surjective et que g est injective. Soit y ∈ F . On a g(y) ∈ G d’où il
existe x ∈ E : g(y) = g ◦ f (x) car g ◦ f est surjective ainsi g(y) = g(f (x)) et comme g est
injective, alors y = f (x), où x ∈ E, donc f est surjective.
Exercice 21
Soit E, F, G, H des ensembles et f : E → F, g : F → G, h : G → H des applications telles
que g ◦ f et h ◦ g sont bijectives. Alors, g ◦ f est surjective et donc, d’après le cours, g est
surjective. Aussi, on a h ◦ g est injective d’où, d’après le cours, g est injective. Ainsi, g est
bijective.
Comme g est bijective, g −1 est bijective. Aussi, puisque g ◦ f et g −1 sont bijective, g −1 ◦ (g ◦ f )
est bijective d’où (g −1 ◦ g) ◦ f est bijective. D’autre part, (g −1 ◦ g) ◦ f = idF ◦ f = f ainsi f
est bijective.
De la même façon, puisque h ◦ g et g −1 sont bijective, (h ◦ g) ◦ g −1 est bijective d’où h ◦ (g ◦ g −1 )
est bijective. D’autre part, h ◦ (g ◦ g −1 ) = h ◦ idG = h ainsi h est bijective.
Exercice 22
Puisque (Bi )i∈I est une partition de F , alors ∀i ∈ I, Bi 6= ∅ d’où f −1 (Bi ) 6= ∅ car f est
surjective.
Soit i, j ∈ I : i 6= j. Puisque (Bi )i∈I est une partition de F , alors Bi ∩ Bj = ∅ d’où f −1 (Bi ∩
Bj ) = ∅ ainsi f −1S (Bi ) ∩ f −1 (Bj ) = f −1 (Bi ∩ Bj ) = ∅.
Bi car (Bi )i∈I est une partition de F . Alors, E = f −1 (F ) = f −1 ( Bi ) =
S
Aussi, on a F =
S −1 i∈I i∈I
f (Bi ) et donc (f −1 (Bi ))i∈I est une partition de E.
i∈I
Exercice 23
1) On a ∀x ∈ R, xRx car x2 − x2 = 2(x − x) alors R est réflexive. Soit x, y ∈ R : xRy.
Alors, x2 − y 2 = 2(x − y) d’où y 2 − x2 = 2(y − x) ainsi yRx alors R est symétrique.
Soit x, y, z ∈ R : xRy et yRz. Alors, x2 − y 2 = 2(x − y) et y 2 − z 2 = 2(y − z) ainsi
x2 − z 2 = (x2 − y 2 ) + (y 2 − z 2 ) = 2(x − y) + 2(y − z) = 2(x − z) d’où xRz et ainsi R est
transitive et donc R est une relation d’équivalence.
2) Soit a, x ∈ R. On a x ∈ a si, et seulement si, xRa si, et seulement si,x2 − a2 = 2(x − a) si,
et seulement si, (x − a)(x + a − 2) = 0 si, et seulement si, x = a ou x = 2 − a. Ainsi, si
a = 1, alors a = 1 = {1} et si a 6= 1, alors a = {a, 2 − a}.
Exercice 24
1) a) On a ∀(a, b) ∈ N2 , a + b = a + b d’où (a, b)R(a, b) et ainsi R est réflexive.
Soit (a, b), (c, d) ∈ N2 tels que (a, b)R(c, d), alors a + b = c + d, i.e., c + d = a + b d’où
(c, d)R(a, b) et ainsi R est symétrique. Soit (a, b), (c, d), (s, t) ∈ N2 tels que (a, b)R(c, d)
et (c, d)R(s, t) d’où a + b = c + d et c + d = s + t alors a + b = s + t donc (a, b)R(s, t)
et donc R est transitive.
Comme R est réflexive, symétrique et transitive, alors R est une relation d’équivalence.
b) Soit (a, b) ∈ N2 . On a (a, b) ∈ (0, 0) si, et seulement si, (a, b)R(0, 0) si, et seulement si,
a + b = 0 si, et seulement si, a = b = 0. Ainsi, (0, 0) = {(0, 0)}.
Soit (a, b) ∈ N2 . On a (a, b) ∈ (1, 2) si, et seulement si, (a, b)R(1, 2) si, et seulement
si, a + b = 3 si, et seulement si, (a, b) = (0, 3) ou (a, b) = (1, 2) ou (a, b) = (2, 1) ou
(a, b) = (3, 0). Ainsi, (1, 2) = {(0, 3), (1, 2), (2, 1), (3, 0)}.
Soit (a, b) ∈ N2 . On a (a, b) ∈ (n, 0) si, et seulement si, (a, b)R(n, 0) si, et seulement si,
a+b = n ainsi (n, 0) = {(a, b) ∈ N2 /a+b = n} = {(0, n), (1, n−1), . . . , (n−1, 1), (n, 0)}.

c) Puisque 2017 + 1 = 2016 + 2, (2017, 1)R(2016, 2) d’où (2017, 1) = (2016, 2) ainsi


(2017, 1) ∪ (2016, 2) = (2017, 1) = (2016, 2).
On a 2017 + 2 6= 2016 + 1 d’où (2017, 1) et (2016, 1) ne sont pas en relation donc
(2017, 2) ∩ (2016, 1) = ∅.
d) Il est évident que si n ∈ N, (n, 0) ∈ N2 /R. Inversement, soit (a, b) ∈ N2 /R, alors
(a, b)R(a + b, 0). Ainsi, N2 /R = {(n, 0)/n ∈ N}.
2) a) On a ∀n ∈ N, ∃(n, 0) ∈ N2 tel que f ((n, 0)) = n + 0 = n ainsi f est surjective.
On a f ((1, 0)) = 1 = f ((0, 1)) mais (1, 0) 6= (0, 1) d’où f n’est pas injective.
b) Soit (a, b), (c, d) ∈ N2 . On a (a, b)R(c, d) si, et seulement si, f ((a, b)) = f ((c, d)) si, et
seulement si, a + b = c + d ainsi cette relation n’est autre que la relation étudiée dans
1) qui est d’équivalence.
c) On considère la correspondance g : N2 /R → N, (p, q) 7→ p + q, où (p, q) est la classe
d’équivalence de (p, q).
(i) On a ∀(p, q) ∈ N2 /R, (p, q) ∈ N2 d’où p + q ∈ N, i.e., g((p, q)) ∈ N.
Soit (p, q), (p0 , q 0 ) ∈ N2 /R : (p, q) = (p0 , q 0 ). Montrons que g((p, q)) = g((p0 , q 0 )) :
Puisque (p, q) = (p0 , q 0 ), (p, q)R(p0 , q 0 ) doù p + q = p0 + q 0 ainsi g((p, q)) = g((p0 , q 0 ))
et donc g est une application bien définie.
(ii) Soit n ∈ N. Alors, (n, 0) ∈ N2 d’où il existe (n, 0) ∈ N2 /R tel que g((n, 0)) =
n + 0 = n donc g est surjective.
Soit (p, q), (p0 , q 0 ) ∈ N2 /R tels que g((p, q)) = g((p0 , q 0 )). Alors, p + q = p0 + q 0 d’où
(p, q)R(p0 , q 0 ) ainsi (p, q) = (p0 , q 0 ) et donc g est injective. Puisque g est injective
et surjective, g est bijective.
d) Soit n ∈ N et (p, q) ∈ N2 . On a (p, q) ∈ In si, et seulement si, p + q = n si, et seulement
si, (p, q)R(n, 0) si, et seulement si, (p, q) ∈ (n, 0) ainsi In = (n, 0). Puisque ((n, 0))n∈N
est une partition de N2 , (In )n∈N est une partition de N2 .
Exercice 25
1) Soit (x, y) ∈ E 2 . Supposons que xRy. Alors, {x, y} ⊂ A ou {x, y} ⊂ A. Si {x, y} ⊂ A,
alors x, y ∈ A d’où χA (x) = 1 et χA (y) = 1 ainsi χA (x) = χA (y). Aussi, si {x, y} ⊂ A, alors
x, y ∈
/ A d’où χA (x) = 0 et χA (y) = 0 ainsi χA (x) = χA (y).
Réciproquement, supposons que χA (x) = χA (y). Alors, χA (x) = χA (y) = 0 ou χA (x) =
/ A ou x, y ∈ A, i.e., {x, y} ⊂ A ou {x, y} ⊂ A d’où xRy.
χA (y) = 1 ainsi x, y ∈
2) La relation R est réflexive, en effet, soit x ∈ E. On a χA (x) = χA (x) d’où xRx. Aussi, R est
symétrique, en effet, soit x, y ∈ E tels que xRy. Alors, χA (x) = χA (y), i.e., χA (y) = χA (x)
donc yRx. La relation R est transitive, en effet, soit x, y, z ∈ E tels que xRy et yRz.
Alors, χA (x) = χA (y) et χA (y) = χA (z) d’où χA (x) = χA (z) ainsi xRz. Alors, R est une
relation d’équivalence.
3) a) Soit x ∈ A et y ∈ E. On a y ∈ x si, et seulement si, yRx si, et seulement si, χA (y) =
χA (x) si, et seulement si, χA (y) = 1 (car x ∈ A) si, et seulement si, y ∈ A. Ainsi, x = A.
b) Soit x ∈
/ A et y ∈ E. On a y ∈ x si, et seulement si, yRx si, et seulement si, χA (y) =
χA (x) si, et seulement si, χA (y) = 0 (car x ∈
/ A) si, et seulement si, y ∈/ A si, et
seulement si, y ∈ A. Ainsi, x = A.
c) Puisque A 6= ∅, il existe x ∈ E tel que x ∈ A et comme x = A, A ∈ E/R. Aussi,
puique A 6= E, il existe x ∈ E tel que x ∈ / A d’où x = A et par suite A ∈ E/R ainsi
{A, A} ⊂ E/R. Inversement, si x ∈ E, x ∈ A ou x ∈ / A alors x = A, ou x = A ainsi
E/R = {A, A}.
Remarque : Pour justifier que E/R ⊂ {A, A}, on peut aussi remarquer que, d’après
3)a) et b), A et A sont des classes d’équivalence et que (A, A) forme une partition de
E.
Exercice 26
Soit E un ensemble et f : P(E) → P(E) une application croissante pour l’inclusion, i.e.,
∀A, B ∈ P(E), (A ⊂ B S⇒ f (A) ⊂ f (B)). On considère l’ensemble A = {X ∈ P(E)/X ⊂
f (X)} et on note F = X.
X∈A
1) (a) Soit X ∈ A. On a X ⊂ F d’où f (X) ⊂ f (F ). D’autre part, pusque X ∈ A, X ⊂ f (X).
Ainsi, X ⊂ f (F ) car X ⊂ f (X) et f (X) ⊂ f (F ).
S
(b) Puisque ∀X ∈ A, X ⊂ f (F ), X ⊂ f (F ), i.e., F ⊂ f (F ).
X∈A
2) On a, d’après 1)b), F ⊂ f (F ) d’où f (F ) ⊂ f (f (F )) car f est croissante pour l’inclusion
ainsi f (F ) ∈ A. Comme tout élément de A est contenu dans F , f (F ) ⊂ F et donc
f (F ) = F .
Exercice 27
1) Soit x ∈ E. Alors, x − x = 0 + i.0 et 0 est pair d’où xRx donc R est réflexive.
La relation R est symétrique. En effet, soit x, y ∈ E : xRy. Alors, il existe h, k ∈ Z :
x − y = 2h + 2ki ainsi y − x = 2.(−h) + 2.(−k)i avec −h, −k ∈ Z d’où yRx.
On a aussi, R est transitive. En effet, soit x, y, z ∈ E : xRy et yRz. Alors, il existe
h, k, s, t ∈ Z : x − y = 2h + 2ki et y − z = 2s + 2ti d’où x − z = (x − y) + (y − z) =
2(h + s) + 2(k + t)i avec h + s, k + t ∈ Z donc xRz. Ainsi, R est une relation d’équivalence
car R est réflexive, symétrique et transitive.
2) D’après le cours, pour montrer que deux classes sont disjointes, il suffit de vérifier qu’elles
sont distinctes. Ainsi, il suffit de vérifier que ces classes sont distinctes.
On a 1 − 0 = 1 + 0.i et 1 est impair d’où 1 6 R0 donc c(0) 6= cl(1). Aussi, on a c(0) 6= cl(i)
car 0 6 Ri (i − 0 = 0 + 1.i et 1 est impair) et c(0) 6= cl(1 + i) car 0 6 R1 + i (1 + i − 0 = 1 + 1.i
et 1 est impair). Aussi, on a c(1) 6= cl(i) car 1 6 Ri (1 − i = 1 + (−1).i et 1 est impair),
c(1) 6= cl(1 + i) car 1 6 R1 + i (1 + i − 1 = 0 + 1.i et 1 est impair) et c(i) 6= cl(1 + i) car
i 6 R1 + i (1 + i − i = 1 + 0.i et 1 est impair).
3) Soit x ∈ E.
On a x ∈ cl(0) si, et seulement si, xR0 si, et seulement si, ∃h, k ∈ Z : x − 0 = 2h + 2ki si,
et seulement si, ∃h, k ∈ Z : x = 2h + 2ki alors cl(0) = {2h + 2ki/h, k ∈ Z}.
On a x ∈ cl(1) si, et seulement si, xR1 si, et seulement si, ∃h, k ∈ Z : x − 1 = 2h + 2ki si,
et seulement si, ∃h, k ∈ Z : x = 2h + 1 + 2ki alors cl(1) = {2h + 1 + 2ki/h, k ∈ Z}.
On a x ∈ cl(i) si, et seulement si, xRi si, et seulement si, ∃h, k ∈ Z : x − i = 2h + 2ki si,
et seulement si, ∃h, k ∈ Z : x = 2h + (2k + 1)i alors cl(i) = {2h + (2k + 1)i/h, k ∈ Z}.
Aussi, on a x ∈ cl(1 + i) si, et seulement si, xR1 + i si, et seulement si, ∃h, k ∈ Z :
x − (1 + i) = 2h + 2ki si, et seulement si, ∃h, k ∈ Z : x = 2h + 1 + (2k + 1)i alors
cl(0) = {2h + 1 + (2k + 1)i/h, k ∈ Z}.

4) d’après 1), cl(0), cl(1), cl(i) et cl(1 + i) sont deux à deux distinctes et comme E/R est
l’ensemble de toutes les classes d’équivalence, alors {cl(0), cl(1), cl(i), cl(1 + i)} ⊂ E/R.
Inversement, soit cl(x) ∈ E/R, où x = a + ib ∈ E avec a, b ∈ Z. Alors, en effectuant la
division euclidienne de a et b par 2, on obtient a = 2q1 + r1 et b = 2q2 + r2 , avec q1 , q2 ∈ Z
et r1 , r2 ∈ {0, 1}, ainsi x = 2q1 + r1 + 2q2 i + r2 i alors x − (r1 + ir2 ) = 2q1 + 2q2 i d’où
xR(r1 + r2 i) et par suite cl(x) = cl(r1 + r2 i) donc cl(x) ∈ {cl(0), cl(1), cl(i), cl(1 + i)} car
r1 , r2 ∈ {0, 1}. Alors, E/R = {cl(0), cl(1), cl(i), cl(1 + i)}.

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