Lefo
Lefo
Pierron Théo
1 Espaces Lp 1
1.1 Fonctions convexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Espaces L p . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Propriétés des espaces Lp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2 L’espace L∞ 9
2.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2 Complétude, densité, dualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2.1 Complétude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2.2 Densité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2.3 Dualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3 Convolution 13
3.1 Produit de convolution de deux fonctions . . . . . . . . . . . . 13
3.2 Identités approchées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.3 Densité des fonctions continues à support compact . . . . . . . 16
3.4 Suites régularisantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5 Analyse de Fourier 23
5.1 Fonctions périodiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
5.2 Cœfficients de Fourier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
5.3 Convolution dans Lp (T) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
5.4 Identités approchées, noyau de Féjer . . . . . . . . . . . . . . 24
i
ii TABLE DES MATIÈRES
Espaces Lp
On désignera par :
• (E, A) un espace mesurable
• (E, A, µ) un espace mesuré
• M(A) le K-espace vectoriel des fonctions mesurables à valeurs dans K
• E(A) celui des fonctions étagées
• L 1 (µ) l’ensemble des fonctions µ-intégrables
1
CHAPITRE 1. ESPACES LP
Corollaire 1.1
• Si f est connexe, f admet une dérivée à gauche et à droite en tout point
et la dérivée à gauche fg′ est inférieure à celle à droite fd′ .
• En particulier, f est continue.
• f est connexe ssi pour tout α ∈ I,
I \ {α} → R
ϕα : f (x)−f (α)
x 7→ x−α
est croissante.
• f est convexe et dérivable ssi f ′ est croissante.
Théorème 1.1 (Inégalité de Jensen) Soit (X, A, µ) un espace de pro-
babilité, f ∈ L 1 (µ) à valeurs dans ]a, b[ et ϕ : ]a, b[→ R convexe.
Z Z
ϕ f dµ 6 (ϕ ◦ f ) dµ
Z
Remarque 1.1 Comme µ est de probabilité, ϕ f dµ est bien définie.
Z
Démonstration. Notons I = f dµ. Soit x ∈ X. On suppose que f (x) < I.
On a, par convexité de ϕ, pour y ∈]f (x), I[,
Donc ϕ(f (x)) > ϕ′d (I)(f (x) − I) + ϕ(I), ce qui est encore valable si
f (x) > I, donc pour tout x.
En intégrant, on a le résultat.
On a par Jensen :
n
X
1
yi
n
1X n
e i=1 6 eyi
n i=1
D’où le résultat en repassant aux xi .
1.2 Espaces L p
Définition 1.2 Pour p ∈ J1, +∞J, on pose
Z
p p
L (µ) = f ∈ M(A), |f | dµ < ∞
Démonstration. YQE
Z 1
p
p
Définition 1.3 Pour f ∈ L (µ), on pose Np (f ) =
p
|f | dµ .
Proposition 1.2 Np (λf ) = |λ|Np (f ) et Np (f ) = 0 ssi f = 0 µ-presque
partout.
Théorème 1.2 (Convergence dominée) Soit (fn )n ∈ L p (µ).
On suppose qu’il existe g ∈ L p (µ) tel que pour tout n ∈ N, |fn | 6 g
presque partout.
On suppose que fn cvs µ-pp. Alors lim Np (f − fn ) = 0.
n→+∞
Z
Démonstration. Si Np (f ) = 0, f est nulle µ-pp, donc f g aussi et |f g| dµ = 0
donc on peut supposer Np (f ) 6= 0 et Nq (g) 6= 0.
Par concavité de ln, on a, pour tout a, b > 0,
!
ln(a) ln(b) a b
+ 6 ln +
p q p q
1 1
Donc a p b q 6 a
p
+ qb .
|f |p |g|q
Avec a = Np (f )p
et b = Nq (g)q
, on a :
|f ||g| |f |p |g|q
6 +
Np (f )Nq (f ) pNp (f )p qNq (g)q
En intégrant, il vient :
R
|f ||g| dµ
61
Np (f )Nq (g)
D’où le résultat.
Remarque 1.2 C’est aussi vrai pour f, g ∈ M(A).
Théorème 1.4 (Inégalité de Minkowski) Soit f, g ∈ L p (µ).
f + g ∈ L p (µ) et Np (f + g) 6 Np (f ) + Np (g).
Démonstration. Par convexité de t 7→ tp , avec λ = 21 , on a :
D’où le résultat.
Remarque 1.3 Ceci finit de prouver que Np est une semi-norme sur L p (µ).
Définition 1.5 On définit Lp (µ) comme le quotient de L p (µ) par la relation
f ∼ g ssi f = g µ-pp.
Proposition 1.3 Lp (µ) est un espace vectoriel normé par la norme k·kp
induite par Np .
Définition 1.6 On dit qu’une suite (fn )n ∈ Lp (µ) converge en moyenne
d’ordre p si lim kfn − f kp = 0.
n→+∞
pour tout k.
En particulier, pour k assez grand, en utilisant le fait que (fn )n est de
Cauchy, on
Z peut majorer Zpar ε .
p
Exemple :
Soit g ∈ Lq (µ).
Lp (µ) → K
Lg : R
f 7 → f g dµ
Par Hölder, on a kLg k 6 kgkq .
Cas particulier de la mesure de Lebesgue :
Démonstration.
• Montrons que Φ est une isométrie (donc injective).
q
Soit g ∈ Lq non nulle. On pose f (x) = |g(x)|
g(x)
si g(x) 6= 0 et 0 sinon.
f est mesurable et f ∈ L . Comme |f | = |g| , on a :
p p q
Z 1 Z 1 Z
p q
q q
kf kp kgkq = |g| dµ |g| dµ = f g dµ = Lg (f )
Remarque 1.4 L2 est son propre dual. Il est complet pour la norme associée
au produit scalaire usuel. C’est donc un Hilbert.
En fait, si E est un Hilbert, E ∗ = E puisque toute forme linéaire s’écrit
comme un produit scalaire avec un élément de E.
L’espace L∞
2.1 Définitions
Soit (E, A, µ) un espace mesuré, f mesurable.
Définition 2.1 On dira que f est essentiellement bornée ssi il existe α > 0
tel que f est bornée pp par α.
α est appelé majorant essentiel de |f |.
On note L ∞ (µ) l’ensemble de ces fonctions.
On définit aussi N∞ (f ) comme l’inf de ses majorants essentiels. C’est une
semi-norme.
9
CHAPITRE 2. L’ESPACE L∞
2.2.2 Densité
Cas général
Théorème 2.2 E(A) est dense dans L∞ (µ).
Corollaire 2.1 Les fonctions continues à support compact n’est pas dense
dans L∞ .
2.2.3 Dualité
Proposition 2.3 Pour tout f, g ∈ L1 ×L∞ , f g ∈ L1 et kf gk1 6 kf k1 kgk∞ .
On a donc deux morphismes :
L∞ → (L1 )∗
Φ1 : L1 → R
g 7→ Lg : R
f 7→ f g dµ
L1 → (L∞ )∗
Φ2 : L∞ → R
f
7→ Lf : R
g 7 → f g dµ
Démonstration. n
X
• Soit f étagée. f = αi 1Ai avec Ai disjoints.
i=0
Quitte à réordonner, on peut prendre α0 de module maximal.
On a kf k∞ = |α0 |.
Par σ-finitude, il existe B ⊂ A0Zde mesure finie.
Posons g = 1B . On a g ∈ L1 et f g = kf k∞ kgk1 .
Donc |||Lf ||| > kf k∞ . Finalement |||Lf ||| = kf k∞ .
• Soit f ∈ L∞ quelconque.
Il existe une suite de fonctions étagées (sn )n qui y converge en norme
infinie.
||||Lf |||−ksn k∞ | = ||||Lf |||−|||Lsn |||| 6 |||Lf −Lsn ||| = |||Lf −sn ||| 6 kf − sn k∞
Démonstration.
Théorème 2.5 (Hahn-Banach) Sot E un espace vectoriel normé et F un
sous espace.
Soit ϕ ∈ F ∗ .
Il existe ψ ∈ E ∗ prolongement de ϕ de même norme.
Dans (N, P(N), µ) avec µ la mesure de comptage.
L1 = l1 est l’ensemble des suites de valeur absolue sommable, L∞ = l∞
est l’ensemble des suites bornées.
On pose F l’ensemble des suites convergentes. On pose ϕ = lim sur F .
Par le théorème de Hahn-Banach, il existe un prolongement ψ de ϕ de
même norme.
Supposons qu’il existe g ∈ l1 tel que Lg = ψ.
On pose (un )n la suite valant 0 si n 6 p et 1 sinon.
+∞
X ∞
X
1 = ϕ(u) = gn u n = gn → 0
n=0 n=p+1
Contradiction.
Convolution
kf ∗ gk1 6 kf k1 kgk1
Or :
Z Z 1 Z 1
1 1 p q
p
|f (t − x)||g(x)| |g(x)| dx 6
p q |f (t − x)| |g(x)| dx |g(x)| dx
Rd Rd Rd
13
CHAPITRE 3. CONVOLUTION
Donc :
Z Z Z p ! !1
p
q
p
I6 |f (t − x)| |g(x)| dx |g(x)| dx dt
Rd Rd Rd
Z 1 Z 1
q p
p
= |g(x)| dx (|f (t − x)| |g(x)| dx) dt
Rd Rd
1 1 1
6 kgk1q kf p k1p kgk1p
= kgk1 kf kp
lim kg ∗ fn − gkp = 0
n→+∞
puisque λ{x ∈ B, x + t ∈
/ B} = λ{x ∈ K, x + t ∈
/ B} + λ{x ∈
/ K, x + t ∈
/ B}
| {z }
6ε
et λ{x ∈ K, x + / B} = λ{x ∈ Kt \ B} 6 λ(U \ B) 6 ε.
Zt∈
On a alors |f (x + t) − f (x)| dt 6 4ε.
On fait pareil pour les fonctions en escalier et on conclut par Beppo-
Levi.
Démonstration du théorème 1. Soit f ∈ L1 et (fn )n une identité approchée.
Z
(f ∗ fn − f )(t) = (f (t − x)fn (x) − f (t)fn (x)) dx
ZR
d
6 |f (t − x) − f (t)|fn (x) dx
Rd
1 1
On décompose fn en fnp fnq .
On a alors :
Z Z
kf ∗ fn − f k1 6 |f (t − x) − f (t)|p dt fn (x) dx
Rd Rd
4.1 Définition
Définition 4.1 Soit Π l’ensemble des subdivisions de [a, b].
Pour σ ∈ Π et f : [a, b] → C, on définit la variation de f par rapport à σ
le réel :
k−1
X
Vσ,f = |f (xi+1 ) − f (xi )|
i=1
f est dite à variation bornée ssi sup Vσ,f < ∞. On note alors V T (f ) ce
σ∈Π
réel et V B l’ensemble des fonctions à variations bornées.
4.2 Exemples
Proposition 4.1
• Toute fonction [a, b] → R monotone est à variations bornées et
V T (f ) = |f (b) − f (a)|
19
CHAPITRE 4. FONCTIONS À VARIATIONS BORNÉES
Z x
• Si f peut s’écrire comme g(t) dt avec g intégrable alors f est dite
−∞
Z b
absolument continue et f ∈ V B. Dans ce cas, V T (f ) 6 |g(x)| dx.
a
Remarque 4.1 f ∈ V B ⇒ f bornée.
4.3 Propriétés
Théorème 4.1 Soit f : [a, b] → R.
f ∈VB ssi f = f1 − f2
avec f1 et f2 croissantes.
Démonstration.
⇐ Clair
⇒ On pose T = f 7→ V T (f |[a,x] ).
On vérifie que T f (y) − T F (x) > |f (y) − f (x)|.
Donc T f − f est croissante de même que T f + f .
Dont f1 = T f2+f et f2 = T f2−f conviennent.
Corollaire 4.1 Si f ∈ V B, f est continue à gauche sur ]a, b] et à droite
sur [a, b[.
De plus, f n’admet qu’un nombre dénombrable de points de discontinuité.
Démonstration. Quitte à décomposer selon le théorème précédent, OPS f
croissante. Elle vérifie alors les deux premiers points clairement.
De plus, on peut injecter l’ensemble des points de discontinuité dans Q
via ]f (x− ), f (x+ )[7→ rx avec rx un rationnel de ]f (x− ), f (x+ )[ quand il est
non vide.
Remarque 4.2 Si f ∈ V B, f est Riemann-intégrable.
Exemples :
On prend f = Id[0,2] . µf = λ.
Si f = Id[0,2] 1[1,2] , µf = 1[1,2] dλ + dδ1 .
Et ça ne dépend pas de f1 , f2 , g1 , g2 .
Théorème 4.2 Soit f, g : [a, b] → C et f, g ∈ V B continues à droite.
Z t Z t
−
f (t)g(t) − f (a)g(a) = f (s ) dg(s) + g(s) df (s)
a a
Z t Z 1
= f (s) dg(s) + g(s− ) df (s)
a a
Z t Z t X
= f (s) dg(s) + g(s) df (s) + ∆f (s)∆g(s)
a a s6t
D’où le résultat.
Théorème 4.3 La formule d’intégration par parties devient :
Z t Z t
f1 (t)f2 (t) − f1 (a)f2 (a) = f1 (s)g2 (s) ds + g1 (s)f2 (s) ds
a a
4.6 Dérivabilité
Théorème 4.4 Soit f : [a, b] → C dérivable avec f ′ intégrable sur [a, b].
Alors f est absolument continue et pour tout x,
Z x
f (x) = f ′ (t) dt + f (a)
a
Analyse de Fourier
23
CHAPITRE 5. ANALYSE DE FOURIER
Par IPP, on a :
Z " #2π Z
−int 1 e−int 1 fb(n)
F (t)e dt = F (t) + f (t)e−int dt =
T 2π −in 0
in T in
lim fb(n) = 0
|n|→+∞
= dt → +∞
π 0 t
n
X
Par ailleurs, Dn ∗ f = fb(k)ek .
k=−n
Soit ε > 0. On choisit δ tel que pour tout t, x, |x| 6 δ ⇒ |f (t−x)−f (x)| 6
ε.
On a alors
Z δ Z 2π
gn (x, t) dx 6 ε et gn (x, t) dx 6 ε
0 2π−δ
De plus,
Z Z
2π−δ kf k∞ 2π−δ
gn (x, t) dx 6 kn (x) dx 6 ε
δ π δ
Z
1 2π−δ
σn (f )(t0 ) − fˇ(t0 ) = (f (t − x) − fˇ(t0 ))Fn (x) dx
2π −δ
Z
1 δ ˇ 0 ))Fn (x) dx
= (f (t − x) − f(t
2π −δ
1 Z 2π−δ
+ (f (t − x) − fˇ(t0 ))Fn (x) dx
2π δ
ˇ 0)
Le deuxième intégrale est dominée par 2 f − f(t sup Fn (t) → 0
1 t∈[δ,2π−δ]
quand n → +∞.
De plus, la première vaut :
Z !
1 δ f (t − x) + f (t + x)
− fˇ(t0 ) Fn (x) dx
π 0 2
et si δ est suffisamment petit et n suffisamment grand, les deux intégrales
sont dominées par ε.
D’où le résultat.
Alors σ(f )(t0 ) = lim σn (f )(t0 ) existe est coïncide avec S(f )(t0 ).
n→+∞
Par conséquent, si S(f ) converge en t0 où f est continue, alors S(f )(t0 ) =
f (t0 ).
Si S(f ) converge sur un ensemble E mesurable, alors pour presque tout
x ∈ E, Sf (x) = x.
En particulier, si S(f ) converge en dehors d’un ensemble de mesure nulle
alors S(f ) = 0.
X
|fb(j)| 6 ε
n<|j|6λn
On introduit
⌊λn⌋ + 1
A= σ⌊λn⌋ (f )
⌊λn ⌋ − n
et
n+1
B= σn (f )
⌊λn⌋ − n
On a :
⌊λn⌋
⌊λn⌋ + 1 − |k| b
X Xn
n + 1 − |k| b
A−B = f (k)ek − f(k)ek
k=−⌊λn⌋
⌊λn⌋ − n k=−n ⌊λn⌋ − n
De plus,
⌊λn⌋ + 1 − |k| n + 1 − |k|
− =1
⌊λn⌋ − n ⌊λn⌋ − n
Donc
X ⌊λn⌋ + 1 − |k| b
A − B = Sn (f ) + f(k)ek
n<|k|6⌊λn⌋
⌊λn⌋ − n
On suppose que σn (f )(t) converge en t vers σ(f )(t). On a donc
λ 1
lim A = σ(f )(t) lim B = σ(f )(t)
n→+∞ λ−1 n→+∞ λ−1
Si n est suffisamment grand, A − B − σ(f )(t) 6 ε.
Par ailleurs,
X ⌊λn⌋ + 1 − |k| b X
f(k)ek 6 |fb(k)| 6 ε
n<|k|6⌊λn⌋
⌊λn⌋ − n n<|k|6⌊λn⌋
∞
X
En particulier, si g = f alors kf k22 = b
|f(n)| 2
.
n=−∞
De plus, Sn (f ) → f dans L2 .
Proposition 5.8 Soit H un Hilbert (eα )α un système orthonormé. Il y a
équivalence entre :
(i) Vect {(eα )α } est dense dans H
(ii) (eα )α est complet
X
(iii) Pour tout f ∈ H, kf k2 = |hf, eα i|2 .
α∈A
X
(iv) Pour f, g ∈ H, hf, gi| = hf, eα ihg, eαi.
α∈A
X
(v) Pour tout f ∈ H, f = hf, eα ieα .
α∈A
b
Théorème 5.10 F : f 7→ (f(n)) n est une isométrie bijective. Donc L (T)
2
s’identifie à l2 (Z)
Démonstration.
• F unitaire : identité de Parseval
• kF (f )k2 = kf k2 et F est donc injectif
• soit a = (an )n∈Z , a ∈ l2 (Z).
Soit l ∈ N∗ . On pose Al = {n ∈ Z/|an | > 1l }. Al est de cardinal fini
X
Soit Pl = an en .
n∈Al
c = (P
On a P c(n))
l l n∈Z = a1Al .
X +∞
X
De plus, |an |2 6 |an |2 < +∞.
n∈Al n=−∞
On applique le théorème de convergence dominée (dans l2 (Z)) et on a
F (Pl ) −→ a dans l2 (Z)
l→∞
En particulier, F (Pl )l∈N est de Cauchy donc (Pl )n∈N∗ est de Cauchy
dans L2 (I) car F est unitaire (kPl − Pl′ k2 = kF (Pl ) − F (Pl′ )k2 ).
Par conséquent, lim Pl = f (dans L2 (T )).
l→∞
De plus, kF (f ) − F (Pl )k2 = kf − Pl k2 , donc F (f ) = a.
et g(x) = f ( πx ), g ∈ L2 (T ).
g est 2π périodique et on a :
1
gb(n) = (1 − (−1)n )
2iπn
= 0 si n = 2p, p 6= 1
si n =
6 0 1
= = si n = 2p + 1
iπn
1
sinon
2
On applique Parseval :
Z
X∞
1 1
1
+p2
= |g(t)|2 dt = .
p=0 (2p + 1) 2
4 2 T
X∞
1 π 2
donc = .
p=0 (2p + 1) 8
2
X 1
+∞ X 1
+∞ +∞
X 1
Comme = + , on a :
p=1 (2p) p=1 (2p + 1)
2 2 2
n=1 n
+∞
X 1 1 π2
(1 − ) =
n=1 n
2 4 8
+∞
X 1 π2
D’où = .
n=1 n
2 6
b
kϕk (f )kB = f(k)ek
B
= b
|f(k)| ke
k kB
b
= |f(k)|
6 kf k1
6 kf kB
Définition 5.6 On dira que (B, k·kB ) admet une convergence en norme ssi
∀f ∈ B, lim kSn (f ) − f kB = 0
n→∞
Les ϕn sont continues donc ∀(bk ) ∈ l2 (N), lim ϕn ((bk )) existe et vaut
n→∞
∞
X
ak bk = ϕ((bk )).
k=0
ϕ est une forme linéaire continue, ϕ ∈ l2 (N)∗ = l2 (N) donc (an ) ∈ l2 (N).
n
X
Démonstration. Dn = ek .
k=−n
Dn : R → R.
Soit fn ∈ L1 (T ) définie comme :
1 si Dn > 0
fn (x) =
−1 si Dn 6 0
Z
Soit Sn (fn ) = Dn ∗ fn = Dn (t − x)fn (x) dx. On a
T
Z Z Z
Sn (fn )(0) = Dn (−x)fn (x) dx = Dn (x)fn (x) dx = |Dn (x)| dt kDn k1
T T T
X
Définition 5.7 Soit S = an en une série trigonométrique. On définit la
n∈Z
série conjuguée :
X
Se = Sgn(n)an en
n∈Z