Exo PC Terminale S PDF
Exo PC Terminale S PDF
t t
t
.φ0 .χ0
.δ0
x(t) x(t)
x(t)
t t t
1 3
2
91
Courbes de variations de la vitesse
v(t)
v(t) v(t)
t
t t
1 3
2
Courbes de variations de l’accélération
t t
1 t
2 3
EXERCICE 2 :
→ → →
Les équations horaires du mouvement d’un point matériel A dans un repère (O, i , j , k ) sont :
x = 2t
2
y = −t + 2t − 1 ; t en seconde ; x, y, z en mètre ; t ≥ 1s .
z = 2
1) Donner la position de (A) :
a. à l’instant initial.
b. 2 s après l’instant initial.
2) A quelle date, le mobile (A) passe-t-il par l’ordonnée y = -10 ?
En déduire alors la distance parcourue.
3) Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire de (A) et préciser sa nature.
4) Déterminer les vecteurs vitesses moyenne entre les instants t1=2s et t2= 6s et instantanée à
tout instant. En déduire leur norme.
5) Exprimer les composantes des vecteurs accélérations moyenne entre les instants t1=2s et
t2= 6s et instantanée à tout instant. En déduire leur norme.
EXERCICE 3 :
→ →
Les équations horaires du mouvement d’un mobile M dans un repère (O, i , j ) sont :
x = t
x et y en mètre et t en seconde.
y = t 2 − 4t + 3
1) Déterminer l’équation cartésienne de la trajectoire du mobile M.
2) Donner les composantes et l’intensité du vecteur vitesse à chaque instant.
92
3) Déterminer les valeurs de l’accélération tangentielle puis de l’accélération normale à l’instant
de date t = 0 s.
4) Déterminer les intervalles de temps pour lesquels le mouvement est accéléré, retardé
EXERCICE 4 :
Un mobile effectue un mouvement rectiligne uniforme suivant l’axe x’ox avec un vecteur
→ →
vitesse V =Vx i . A l’instant t1 = 4s, il occupe la position M1 d’abscisse x1 =10m et 2s plus tard
il occupe la position M2 d’abscisse x2=2m.
1) Déterminer l’abscisse de sa position initiale et la valeur Vx de sa vitesse. Préciser le sens du
mouvement.
2) Ecrire l’équation horaire x(t) du mouvement et en déduire la distance parcourue au bout de
10s.
EXERCICE 5 :
→ →
Dans un espace muni d’un repère (O, i , j ) , un mobile (A) est animé d’un mouvement
d’accélération constante de module 2 m.s-2. A l’instant initial t = 0, il passe par la position Mo
→
telle que OMo=2 m avec un vecteur vitesse V 0 de module 10m.s-1 faisant un angle de 60° avec
la verticale (voir figure ci-dessous).
1) Déterminer les coordonnées des vecteurs position, vitesse et accélération du mobile à
l’instant initial.
2) Exprimer les vecteurs vitesse et position du mobile à tout instant.
3) Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire du mobile (A). Préciser sa nature.
4) A quelles dates le mobile (A) rencontre-t-il l’axe des y
abscisses?
5) Un autre mobile (B) est lancé à la date t =0 à partir d’un
point No de coordonnées (39,5 m ; -39 m) avec une
→ →
vitesse initiale V 0 = 4 j . Quelle doit être son accélération Iȷ Iı x
pour que sa rencontre avec A se fasse au point d’abscisse O
60° GVIN
39,5m?
MN
aGI
EXERCICE 6 :
Un mobile M supposé ponctuel se déplace dans un plan muni d’un repère orthonormé (o,=>, @>).
A chaque instant le vecteur accélération estA> = 2@> . A la date t1 = 1s, le vecteur vitesse est B> =
=> − 3@> et le vecteur position est GGGGGG>
EF = 3=> − 4@>
1) Donner les coordonnées du vecteur position. GGGGGG>
EF.
2) Déterminer l’équation de la trajectoire.
3) A quel instant le vecteur vitesse aura une direction perpendiculaire au vecteur accélération ?
4) A l’instant t2 = 4 s, le mobile passe par le point M2 avec une vitesse GGGG>
B(
a) Déterminer les coordonnées du point M2.
93
b) Donner les caractéristiques du vecteur. GGGG>
B(
c) Représenter au point M2les vecteurs GGGG>
B( etA>
d) Déterminer les valeurs des composantes tangentielles et normales de l’accélération ainsi
que le rayon de courbure de la trajectoire au point M2
5) Un deuxième mobile N part à t = 0 du point B ( 4 ; 1 ) avec une vitesse GGGG>BT = −8 @> et est
soumis à une accélération constante GGGG>
AT = 4@>
a) Montrer que le mobile N ne peut pas rencontrer le mobile M
b) A quelle(s) date(s) le mobile N devrait-il partir dans les mêmes conditions pour rencontrer
le mobile M ?
EXERCICE 7
d’un repère espace (O, =I , @I ). L’origine du temps est l’instant du début du mouvement. Le
vecteur espace du mobile dans le repère espace (O,GI= , @I ) est donné par :
b) Sachant qu’à l’instant t1= 1s le vecteur vitesse est donné par l’expression
GGGI(t)
B = 10 =I +10@I et qu’à l’instant t2= 2s le mobile atteint le point d’ordonnée maximale,
déterminer les valeurs des constantesω, αet δ.
c) Sachant qu’à l’instant t3= 5s le mobile passe par le point M3 définie par le vecteur espace
GGGGGGGGGI
EMV =50=I , déterminer les valeurs des constantes β et θ.
d) Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire y=f (x).
e) Représenter la trajectoire du mobile pour t ϵ [0 ; 5s] en adoptant l’échelle suivante 10s-
1
→ 2cm.
3)a) Déterminer les caractéristiquesdu vecteur vitesse BI(t) au point M3 sachant que le mobile
passe au point M3 à t3 = 5 s.
95
EXERCICE 11 :
a. Une automobile décrit une trajectoire rectiligne dans un repère (O, Iı).
Son accélération est constante. A l’instant t0=0s, l’automobiliste part d’un point Mo ; à l’instant
t1=3s, l’automobile passe par le point M1 d’abscisse x1=59m à la vitesse algébrique V1x=6m.s-
1
. Elle arrive ensuite au point M2 d’abscisse x2=150m à la vitesse algébrique V2x=20m.s-1.
a) Etablir l’équation horaire du mouvement de l’automobile.
b) A quel instant t2 l’automobile passe-t-elle au point M2 ?
c) Calculer la longueur L du trajet effectué par l’automobile pendant la phase
d’accélération dont la durée est fixée à 20s.
b. A la date t=1s, une moto se déplaçant sur la même droite à la vitesse constante
^
V] =20m.s-1 passe par le point M’ d’abscisse x’=-5m. Pendant toute la durée du mouvement
fixée à 20s, la moto va d’abord dépasser l’automobile ; ensuite l’automobile va rattraper la
moto.
Déterminer :
a) l’équation horaire du mouvement de la moto dans le repère (O, Iı) ;
b) les dates de dépassements ;
c) les abscisses des dépassements ;
d) la vitesse de l’automobile au moment où elle rattrape la moto ;
e) la distance d parcourue par la moto entre les dates t=1s et la date où elle dépasse
l’automobile.
EXERCICE 12 :
Le document ci-dessous représente le diagramme des vitesses d’une automobile qui décrit une
trajectoire rectiligne. A la date t=0, l’automobile est à l’origine des abscisses.
1) Déterminer les équations horaires de la vitesse et de l’abscisse du mouvement de
l’automobile pendant les différentes phases.
2) Faire le diagramme des accélérations en fonction du temps.
3) Déterminer la distance parcourue par l’automobile pendant chaque phase.
V(m/s)
20
t (s)
0
10 15 20
96
EXERCICE 13 :
Un véhicule supposé comme ponctuel se déplace sur un trajet
rectiligne.
Sa vitesse est caractérisée par le diagramme ci-contre.
Déterminer sur les 5 intervalles de temps :
1) la valeur algébrique de l'accélération a ;
2) l'expression de la vitesse v en fonction du temps ;
3) le sens et la nature du mouvement ;
4) l’équation horaire de l’abscisse x du véhicule si l’origine des
abscisses est prise au début du mouvement ;
5) l’équation horaire de l’abscisse x du véhicule si l’origine des abscisses est prise au début de
la troisième phase du mouvement.
EXERCICE 14 :
Un piéton court vers un bus « Dakar Dem Dikk » à la vitesse de 6m.s-1. Quand il est à 25m du
bus, celui-ci démarre avec une accélération constante a = 1m.s-2.
1) Ecrire les équations horaires des mouvements du piéton et du bus en prenant comme origine
des espaces la position initiale du bus .
2) Tracer dans le même système d’axe, les diagrammes des espacesx=f(t).
Echelle : 1cm → 25m;1cm → 2 s et 0 ≤ t ≤ 14 s.
a) Le piéton rattrapera-t-il le bus ? Justifier graphiquement.
b) Déterminer graphiquement avec quelle vitesse minimale devrait courir le piéton
pour rattraper le bus ?
3) Trouver la distance minimale séparant le bus et le piéton, On fera d’abord un raisonnement
physique (vitesse du piéton étant égal 6 m.s-1).
4) Au bout de 100m, le bus s’arrête à un feu rouge.
a) Déterminer le temps de parcours du bus avant le feu.
b) Pendant combien de temps le bus doit-il s’arrêter au feu pour que le piéton le rattrape
(vitesse du piéton étant 6m.s-1) ?
EXERCICE 15
1) Une voiture roule sur une route rectiligne à la vitesse constante de 108km.h-1.
Soudain, le chauffeur perçoit à 150m devant lui un panneau de limitation de vitesse à 60km.h-
1
. Il actionne le frein et atteint le panneau avec une vitesse de 45km.h-1.
a) Donner les caractéristiques (sens et intensité) du vecteur accélération supposé constant
de la voiture durant la phase de ralentissement.
b) Déterminer le temps mis par le chauffeur pour atteindre le panneau à partir du début du
freinage.
c) Déterminer l’accélération algébrique de la voiture et la durée du freinage pour que le
chauffeur atteigne le panneau à la vitesse de 60km.h-1 ?
97
3)En réalité, le chauffeur commence à freiner 0,8s après avoir vu le panneau. Il impose alors à
sa voiture l’accélération calculée au 1) a. Déterminer la vitesse avec laquelle la voiture arrive
au panneau Est-il en infraction ?
4) Après le panneau le chauffeur maintient constante la vitesse précédemment calculée ; il
aborde avec cette vitesse un virage de rayon R=150m.
a) Déterminer les caractéristiques (sens et intensité) du vecteur accélération
pendant le virage.
b) Déterminer la durée du virage ; on assimilera le virage à un quart de cercle.
EXERCICE 16 :
Un mobile ponctuel décrit d’un mouvement circulaire et uniforme, de vitesse
V=0,5 π m.s-1, une trajectoire de rayon R = 2m ; à la date t =0, il se trouve au point M0(voir
schéma).
1. Déterminer son abscisse curviligne s(t) à tout instant.
2. Déterminer ses équations horaires x(t) et y(t) à tout instant.
3. Déterminerles coordonnées du vecteur position et du vecteur vitesse du mobile aux dates
t1=1s et t2= 4s ? On représentera ces deux vecteurs vitesses sur le schéma.
EXERCICE 17 :
Les équations horaires des mouvements de deux mobiles M1 et M2 sont :
x =1 + 2 sin 2πt x =1 + sin 2πt
M1 et M 2
y = 4 + 2 cos 2πt y = − 2 − 3 cos 4πt
1) Pour chaque mobile, déterminer l’équation cartésienne de sa trajectoire et préciser sa
nature.
2) Déterminer les coordonnées des vecteurs vitesse et accélération des deux mobiles à
chaque instant et en déduire leur norme.
3) Quelle est la nature du mouvement de M1 ?
4)
a) Calculer à la date t = 0,5s, la norme des vecteurs vitesse et accélération de M2.
b)En déduire le rayon de courbure de la trajectoire de M2 à la même date.
98
EXERCICE 18 :
Les équations horaires des mouvements circulaires de deux mobiles M1 et M2 sont :
x = 1 + 2 sin 2π t x = 1 + 2 cos 2π t
M1 M2
y = 2 + 2 cos 2π t y = 2 + 2 sin 2π t
1) Pour chaque mobile, déterminer l’équation cartésienne de la trajectoire .
2) Déterminer les coordonnées des vecteurs vitesse et accélération des deux mobiles à
tout instant et en déduire leur norme.
3) Préciser le sens de déplacement de chaque mobile.
4) A quelles dates les mobiles passent-ils par les mêmes points ?
EXERCICE 19 :
x = 2 cos 4t
Les équations horaires du mouvement d’un mobile M sont : M
y = 3sin 4t
1. Déterminer l’équation cartésienne de la trajectoire et préciser sa nature.
2. Déterminer les coordonnées des vecteurs vitesse et accélération.
3. Montrer que le mouvement est à accélération centrale.
EXERCICE 20 :
Un point matériel est animé d’un mouvement circulaire de rayon R=20 cm. Son élongation
2
angulaire en fonction du temps est : α (t ) = t 3 − t + 2 .
3
Déterminer à la date t=1,5s :
1) le module v de la vitesse . S’agit-il d’un mouvement uniforme ?
2) les valeurs des accélérations normale et tangentielle ainsi que les caractéristiques du
vecteur accélération.
EXERCICE 21
Un point mobile M est animé d’un mouvement rectiligne sinusoïdal de période T=0,20s.
A t = 0 s, M passe par l’origine des élongations avec une vitesse VX=0,4πm/s.
1) Déterminer la pulsation ω et l’amplitude xm du mouvement ?
2) Ecrire l’équation horaire x(t) de M.
3) Déterminer la date à laquelle M passe, pour la première fois par l’abscisse x =2 cm en allant
dans le sens positif ?
4) En déduire la vitesse Vx et l’accélération ax du mobile à cette date.
5) Préciser si le mouvement est accéléré ou freiné à cette date.
EXERCICE 22
Un mobile est animé d’un mouvement rectiligne sinusoïdal. Il se déplace sur un segment de
droite de longueur 6cm et met 0,10s pour parcourir ce segment.
1) Ecrire l’équation horaire du mouvement sachant qu’à la date t = 0, le mobile passe par son
abscisse maximale.
2) A quelles dates le mobile passe-t-il par le point d’abscisse -1 cm ?
99
3) A une date t1, le mobile passe par l’abscisse 1cm en allant dans le sens positif, trouver son
abscisse 0,075s plus tard.
EXERCICE 23 :
Un mobile est animé d’un mouvement rectiligne sinusoïdal d’équation horaire
π
x = 0 , 04 sin( t + ϕ ) ; x(m) et t(s).
2
1. Déterminer la période et l’amplitude du mouvement.
2. Quelle est la valeur de ϕ sachant que le mobile passe par l’origine des abscisses à la date t
= 0 en allant dans le sens négatif.
3. Ecrire l’équation horaire en vraies grandeurs.
4. Déterminer les premières dates de passage du mobile aux abscisses x=4cm et x = -4cm.
5. Déterminer la position, la vitesse et l’accélération du mobile à la date t= 0,5s ; en déduire
alors la nature du mouvement à cette date.
6. Représenter qualitativement x=f(t), v = g(t) et a = h(t) sur le même graphe en choisissant
une échelle convenable pour les grandeurs x , v et a ; et pour t, 1cm → 0,5s .
EXERCICE 24 :
Un mobile est animé d’un mouvement rectiligne sinusoïdal de période T =0,20 s. A la date t =
0, le mobile passe par l’origine des abscisses avec une vitesse de mesure algébrique v = 0,4π
m.s-1
1. Dans quel sens se déplace le mobile à partir de l’instant t = 0 ?
2. Trouver la pulsation ω et en déduire l’amplitude Xm du mouvement.
3. Ecrire l’équation horaire du mouvement du mobile en vraies grandeurs.
4. A quelle date le mobile passe-t-il pour la première fois par l’abscisse 2cm en allant dans le
sens positif ?
5. Trouver la vitesse et l’accélération du mobile à cet instant ; en déduire la nature accélérée
ou décélérée du mouvement à cette date.
EXERCICE 25 :
Un mobile est animé d’un mouvement rectiligne sinusoïdal sur un axe x’0x.
La variation de sa position à tout instant est représentée par le diagramme ci-dessous.
1. En déduire la période T et la pulsation ω .
2. Préciser les conditions initiales (xo , vo , ao ).
3. Etablir l’équation horaire x(t).
4. Calculer la date de passage pour la première fois à l’abscisse x = 0 , le mobile allant vers
les abscisses négatives. Retrouver cette date à partir de la courbe x = f(t) représentée par le
diagramme précédent.
100
EXERCICE 26 :
Un mobile est animé d’un mouvement rectiligne sinusoïdal sur un axe x’0x. La variation de sa
vitesse à tout instant est représentée par le diagramme ci-dessous.
1. Etablir l’équation horaire de la vitesse.
2. En déduire les équations horaires de l’abscisse et de l’accélération.
3. Préciser les premières dates de passage du mobile aux points d’abscisse 2mm et -2mm.
V(π m/s)
0,02
0,015
0,01
0,005
0,05 0,15 0,25 0,35
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 t(s)
- 0,005
- 0,01
- 0,015
- 0,02
EXERCICE 27 :
On donne ci-dessous le diagramme de l’accélération a = g(t) d’un mobile en mouvement
rectiligne.
1) Quelle est la nature du mouvement de ce mobile ?
2) Donner les expressions des autres grandeurs cinématiques du mobile.
3) Déterminer les dates pour lesquelles la position du mobile est nulle.
4) Déterminer la valeur de la vitesse du mobile aux dates où la position est nulle. En déduire
la valeur de l’accélération à ces dates.
a (m.s-2)
2
t(s)
0
0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5
-1
-2
EXERCICE 28 :
On considère un mobile qui effectue un mouvement rectiligne sur un axe OX défini par
l’équation horaire : x = cos3t + 3 sin3t, x est exprimé en cm, t en s, les angles en rad.
101
1) Mettre l’équation sous la forme x=A cos (ω t+Փ) A une étant constante positive ;
on donne -π ≤ Փ ≤ π.
2)Construire le diagramme des espaces pour 0 ≤ t ≤ T ;T étant la période.
3) Déterminer l’instant où l’élongation vaut 1cm pour la première fois après la date t=0.
EXERCICE 29 :
Un mobile est animé d’un mouvement rectiligne sinusoïdal suivant l’axe x’x. Son élongation
à la date t est donnée par : x(t) = Acos(ωt)+Bsin(ωt), x est en m et t en s.
A la date t = 0 le mobile passe par l’élongation x = 4 cm avec la vitesse V0= 6 π cm.s-1 et se
déplace dans le sens positif ; l’accélération du mobile à cette date est : a =-16π2 cm.s-2.
1) Déterminer les valeurs de A, B et ω.
2) Mettre l’équation horaire du mouvement sous la forme :x(t) = Xm cos(ωt +φ). Donner son
expression numérique.
3) Déterminer l’accélération a du mobile à la date t = 1 s.
EXERCICE 30 :
La courbe de la figure ci dessous représente les variations de l'élongation x du centre d'inertie
G d'un solide (S) en mouvement rectiligne.
1°) Quelle est la nature du mouvement du centre d'inertie G de (S) ? Justifier la réponse.
2°) Déterminer graphiquement l'amplitude Xmax des oscillations, la période T des oscillations
et la phase initiale `a du mouvement.
3°) Ecrire l'équation horaire du mouvement. Déterminer la distance parcourue par le mobile
entre les instants t0= 0s et t1= 0,45πs
4°) Déterminer théoriquement l'instant du 3ème passage de G par l'élongation x = -3cm avec
une vitesse négative.
5°)Exprimer alors la vitesse instantanée v(t) du centre d'inertie G en fonction du temps.
6°) La courbe 2 représente les variations de v² = f(x²). Justifier théoriquement l'allure de cette
courbe. Retrouver la valeur de la pulsation ω0 du mouvement.
102
EXERCICE 31 :
Un mobile en mouvement rectiligne sinusoïdal. On écrira :
x= Xmax.sin (ωt+ φx) et x =Vmax.sin (ωt+ φv)
1°) Montrer que la vitesse v est en quadrature avance sur
l’élongation x
2°) La figure ci contre correspond à la courbe V=f(t).
Déduire de la courbe :
a) L’amplitude Vmax de la vitesse et l’amplitude Xmax
b) La pulsation ω du mouvement.
c) La phase initiale φv de la vitesse et la phase φx de l’élongation.
3°) Ecrire l’expression de la vitesse instantanée en fonction du temps.
4°)
a) Ecrire la loi horaire du mouvement.
b) Représenter sur la figure, la courbe x = g(t) sans préciser l’échelle.
"#$%
c) Déterminer la date t’ du premier passage par la position d’abscisse a = &
5°)
a) Montrer qu’à chaque instant on a : x + ω2x = 0 ; a étant l’accélération instantanée.
b) Déduire l’élongation x1 du mobile lorsque son accélération a1 vaut 5 ms-2.
EXERCICE 1
PARTIE A
1.
a. Vrai : la norme peut croître ou décroître.
b. Vrai : c’est la norme qui croit ou décroît (a=cste).
c. Faux : la direction, le sens et la vitesse instantanée demeurent constants.
d. Vrai : la direction varie.
e. Vrai : la direction change et la vitesse croît (at=cste).
f. Vrai : la direction change et la vitesse croît et décroît alternativement.
2.
a. Faux : il décrit le segment de droite dans un sens puis dans l’autre.
••
b. Faux: x + ω 2 x = 0 .
c. Vrai : c = 0 nous avons 2-b. C ≠ 0 si le centre du mouvement ne coïncide pas avec
l’origine du repère.
d. Faux : en quadrature de phase.
→ →
e. Vrai : a = −ω 2 OM
PARTIE B
1. Mouvement rectiligne uniformément accéléré : (α) et (χ) ; mouvement
uniformément décéléré : (δ).
2. Mouvement rectiligne uniforme : (γ) et (φ).
3. Mouvement rectiligne sinusoïdal : (β).
103
PARTIE C : (x1, v2, a3) ; (x2, v1, a2) ; (x3, v3, a1).
EXERCICE 2
x=2t; y=-t2+2t-1 ; z=2.
1.b Deux secondes après l’instant initial, c'est-à-dire t=3s. A est au point de coordonnées x=6,
y=-4 et z=2 (en m).
2.
y = 10 ⇒ t 1 = 1 + 10 〉0 et t2 = 1 − 10 〈 0 donc t = 4 ,16 s
d = (6 , 32 )2 + (− 10 )2 ⇒ d = 11 , 83 m
x2
3. y=− + x −1 branche de parabole dont la concavité est orientée vers les ordonnnées négatives.
4
→ → → → → →
4. V moy = 2 i − 6 j et V = 2 i + (− 2t + 2) j et V moy = 2 10 m / s ; V = 4t 2 − 8t + 8
a x = 0 a x = 0
5. a moy a y = −2 a a y = − 2 ⇒ a moy = 2 m / s 2 = a
→ →
a z = 0 a z = 0
EXERCICE 3 :
x=t et y=t2-4t+3
1. y=x2-4x+3 (parabole)
2. V = dx i + dy j ⇒ V = i + (2 t − 4 ) j V = 1 + (2t − 4)2
→ → → → → →
dt dt
2 2 2 2 2
à t = 0 at = −1,94 m.s −2 ; a = a t + a n = a x + a y ⇒ an = 0,49m.s−2
→
3. dV
2( 2t − 4)
at = = 1
⇒
dt
[1 + (2t − 4) ]2 2
→ →
4. Etudions le produit scalaire V . a : s’il est positif on un mouvement accéléré et s’il est
négatif, le mouvement sera décéléré. Ainsi pour t >2s mouvement accéléré et pour
0< t <2s, le mouvement est décéléré.
EXERCICE 4
1. Le mouvement étant rectiligne uniforme alors x = Vx t + x0 x1 = Vx t1 + x0
x2 = Vx t2 + x0 ⇒ x = 26m et V = − 4m/ s
0 x
Vx négative donc ce mobile évolue vers les x
négatifs.
104
2. x = -4t + 26 d = x − x0 ⇒ d = − 4t + 26 − 26 = − 4.10 ⇒ d = 40 m
EXERCICE 5 :
→ → → → →
1. à t = 0 OM 0 = − 2 j ⇒ x 0 = 0 ; y 0 = − 2 V 0 = V 0 x i + V 0 y j ⇒ V 0 x = 8,66 m / s et V 0 y = 5 m / s
→ → →
a 0 = a 0 x i + a 0 y j ⇒ a 0 x = 0 et a 0 y = − 2 m / s 2
2.
→ → → → → →
V = 8,66 i + (5 − 2t) j OM = 8 ,66 t i + ( − t 2 + 5 t − 2 ) j
3. y=−
1
x2 +
5
x−2
(parabole)
2
(8,66) 8,66
2
4. − t + 5t − 2 = 0 ⇒ t1 = 0,44s et t2 = 4,56s
5. Rencontre au point d’abscisse x=39,5
la date de cette rencontre est t=t2=4,56s.
Le mouvement de B est supposé uniformément accéléré donc : x = 1 axt 2 + V0 xt + x0
2
1 2
et y = a t + V t + y .
y 0y 0
2
Les coordonnées du point de rencontre sont : x=39,5 et y=0 d’où le système d’équations
1
39,5 = ax (4,56)2 + 39,5 nous trouvons a x = 0
→ →
2
−2 ⇒ a = 2 j
a y = 2 m.s B
0 = 1 a (4,56)2 + 4.4,56 − 39
y
2
EXERCICE 9 :
1. a = ΔV = 0 − 1,8 ⇒ a = −6.10−2 m.s−2 V 0 = 1 ,8 et x0 = 0 ⇒ x A ( t ) = − 3 . 10 −2
t 2
+ 1 ,8 t
Δt 30 − 0
2. d = 30 m
3.
a. XB=-6t+80
b. x A (t R ) = xB (t R ) 3.10−2t 2 +1,8t = −6t + 80⇒−3.10−2t 2 − 7,8t + 80= 0
VxA (t R ) et VxB (t R ) meme signe
t1 = 249 ,3 s et t 2 = 10 ,7 s ; VxA=-6t2+1,8 si t=249,3 s on trouve
VxAest négative ; si t=10,7 s VxA est positive : d’où tR=249,3s.
L’abscisse du point de rattrapage xR=-6(256)+80 xR=-1415 m.
EXERCICE 10
1) d = 80 m ; 2) dA=70 m ; 3) dAB=30 m ; 4) VB =30 m.s-1;
5) xA=-2,5t2+30t+10 et xB=-2,5t2+40t; 6) oui choc à t= 3 s.
EXERCICE 13 :
1. a1=1m.s-2 ; a2=0 ; a3=-3m.s-2 ; a4=0 ; a5=-1,5m.s-2 .
105
2. V1=t; V2=30m.s-1; V3=-3t+180; V4=0 ; V5=-1,5t+120
3. Accéléré et sens positif ; uniforme et sens positif ; décéléré et sens positif ; arrêt ;
accéléré et sens négatif.
4. x1=0,5t2 ; x2=30t-450 ; x3=-1,5t2+180t-4200. ; x4=1200m ;
x5=-0,75t2 +120t+3600.
5. x1=0,5t2 -1050; x2=30t-1500 ; x3=-1,5t2+180t-5250. ; x4=150m ;
x5=-0,75t2 +120t-4650.
EXERCICE 14 :
1) xP=6t-25 xB=0,5t2
2) a) non : pas d’intersection entre les courbes 2) b) vm=7m.s-1
3) d=7m
4) a) t1=14,14s b) Δt=6,7s
EXERCICE 16
1) s (t ) = 0,5π .t + π ;
2
π
2) x (t ) = 2 cos( 0,25π .t + 4 ) ;
y ( t ) = 2 sin( 0, 25π .t + π )
4
3) OM
→ x = 0 m. 2 V = −0,5π .m.s −1 → V −1
(t ) 1 x = − 1, 42 m 1x 2 x = 1,11m.s
→ →
1 OM ( t 2 ) V (t1 ) V (t 2 )
y
1 = 2 m y 2 = − 1, 42 m V1 y = 0 m.s
−1 −1
V2 y = −1,11m.s
EXERCICE: 17
1) Pour M1 :(y-4)2+(x-1)2=4 cercle de centre C (1 ; 4) et rayon 2m. Pour M2 : y= 6x2-12x+1
parabole.
2) V1=4Пm.s-1 ; a1=8П2m.s-2
3) V1=cste M.C.U
4) a) t=0,5s V2=2Пm.s-1 ; a2=48П2m.s-2 b) aT=0; aN=a
ρ=8,33cm
EXERCICE 20
a) V = R α ⇒ V . Le mouvement n’est pas uniforme car V varie
•
−1
( t = 1,5 s ) = 0 ,7 m .s
b) aN=2,45m.s ; aT=1,2m.s ; a=2,73m.s-2
-2 -2
tan θ =
aT
⇒ θ = 26 ,1 °
.
aN
EXERCICE 21
1)ω=10π rad/s ; Xm=0,04 m.
π 1
2) x = 0,04 cos(10πt − ) = 0,04 sin(10πt ); 3) t = s; 4) v x (t1 ) = 0,2π 3m.s −1 et
2 60
a x = −2π 2 m.s − 2 ; 5) a x × v x 〈 0 : mouvement décéléré
EXERCICE 25
106
1) T=0,2s; ω=10π rad/s
2) x0=-6cm; v0=-0,6πm/s; a0=6π2m/s2.
3) x (t ) = 0,06 cos( 10 π .t + π )
4) t1=0,15s.
EXERCICE 29
1) A=4cm; B=3cm; ω=2πrad/s;
2) x (t ) = 0,05 cos( 2π .t − 0,64 ) 3) a=-16π2cm/s2.
___________________________________________________________________________
CHAPITRES 2 ET 3
BASES DE LA DYNAMIQUEAPPLICATION DES BASES DE LA
DYNAMIQUE
A – OBJECTIFS
B-L’ESSENTIEL DU COURS
Le centre d’inertie d’un solide effectue un mouvement rectiligne uniforme (M.R.U) lorsque
le solide évolue en étant pseudo-isolé.
Relation barycentrique :
Un système de masse m peut être décomposé en n solides élémentaires ayant chacun une
masse mi et un centre d’inertie Gi.
Le centre d’inertie G du système est alors donné par la relation :
n uuuur uuur
∑ m .OG = m.OG
1
i i
ur
La quantité de mouvement d’un solide ponctuel, de masse mi, ayant la vitesse vi à la date t
uur ur
est donnée par le vecteur pi = mi .vi
uur ur
Le vecteur pi a même direction et même sens que le vecteur vi
Pour un solide, considéré comme constitué de n solides élémentaires, sa quantité de
uur
mouvement pi est la somme vectorielle des quantités de mouvement de ses solides
élémentaire :
107
ur n ur n ur
p = ∑ Pi = ∑ mi .vi
1 1
Lorsque les forces qui s’exerce sur un système se compensent (système pseudo-isolé), son
GGGI = G0I
centre d’inertie est soit au repos, soit en mouvement rectiligne uniforme. ∑ c
Lorsqu’un solide (S1) exerce sur un solide (S2) une action mécanique représentée par une
force GGGI
cd , le solide (S2) exerce sur le solide (S1) une action mécanique représenté par une
uur uur r
GGGI( , . Ces deux forces sont directement opposées : F1 + F2 = 0
force c
Référentiels galiléens
C’est un référentiel dans lequel le principe d’inertie est vérifié et la RFD est applicable.
Tout référentiel animé d’un mouvement de translation rectiligne et uniforme par rapport à
un référentiel galiléen est lui-même galiléen
Référentiel géocentrique :
Un repère du référentiel géocentrique a pour origine le centre d’inertie de la terre et trois
axes dirigés vers trois étoiles fixes du référentiel de Copernic.
Dans un repère géocentrique, si on se limite à des régions de l’espace voisines de la terre, on
peut considérer, avec une très bonne
Approximations, ce repère comme galiléen à condition de ne pas prendre en compte les
forces exercées par les axes autres que la terre. Cette approximation convient ainsi pour
étudier le mouvement des satellites artificiels.
108
Référentiel terrestre ou du laboratoire
Un repère terrestre est lié à la terre et est entrainé par cette dernière dans son mouvement de
rotation sur elle –même. Si on ne demande pas une trop grande précision et si les expériences
n’ont pas une trop grande durée, on peut également assimiler ce repère à un repère galiléen.
Théorème de l’accélération angulaire
Dans un référentiel galiléen, lorsqu’un solide de moment d’inertie JΔ est en rotation autour
d’un axe fixe Δ , le moment par rapport à cet axe de la résultante des forces appliquées au
solide es tel que : ∑ F∆ fcI g = hi%
Théorème de l’énergie cinétique :
La variation de l’énergie cinétique d’un solide entre deux instants est égale à la somme des
travaux des forces extérieures appliquées au solide.
∑W uur
F (1,2 )
= Ec1 − Ec 2
Théorème de Huygens :
Le moment d’inertie d’un solide de masse M par rapport à un axe (D) est égal à son moment
d’inertie par rapport à un axe (Δ) parallèle à (D) et passant par son centre de gravité augmenté
du produit Md2 ,d est la distance entre les deux axes
On note :
J (D) = J(Δ) + Md2
C - EXERCICES
EXERCICE 1 :
1) Un noyau d’hélium (particule α) animé
→
B
d’une vitesse v rencontre un atome
d’hydrogène immobile dans le référentiel du A . O . α = 30°
β
laboratoire. Montrer que l’atome d’hydrogène
→
part dans la direction de v avec une vitesse de
1,6 v .
2) Un noyau d’hélium rencontre un autre noyau d’hélium immobile. Le noyau incident
arrivent suivant AO est dévié suivant OB (voire figure).
a) Calculer l’angle β que fait, avec AO, la direction suivant laquelle part le noyau
d’hélium initialement immobile.
b) Calculer le rapport des énergies des particules après le choc.
109
EXERCICE 2
→
Un objet A de masse m animé d’une vitesse v heurte un objet B de masse identique au repos.
On suppose le choc est parfaitement élastique.
→ →
1) Montrer que les vecteurs v1 et v 2 sont perpendiculaires.
→ →
2) v1 fait avec v un angle α = 30 ° , calculer v1 et v2 .
On donne v = 2m.s-1 .
EXERCICE 3 :
1) Choc mou : deux palets A et B de masses respectives m1 et m2 sont lancés sur une table
à coussin d’air horizontale avec des vitesses respectives GGGI
vd et GGGI
v( non colinéaires. Au moment
du choc les palets s’accrochent et le centre d’inertie de l’ensemble a alors une vitesse v
GI.
1.1) Déterminer le vecteur vitesse v GI (application numérique :m1 = 635 g ; m2 = 1100 g ;
110
EXERCICE 5 :
Un solide de masse m1 est lancé avec une vitesse v1 ; il heurte un solide de masse m2 animé de
la vitesse v2 . Les deux solides supposés ponctuels se déplacent sur le même plan horizontal,
leurs vecteurs vitesses sont colinéaires mais de sens contraires.
111
→
une force verticale T . Déterminer son module dans chacune des phases précédentes.
On donne : g = 9,8 m.s-2.
2) La descente : L’ascenseur partant du repos, on retrouve lors de la descente la même phase
de mouvement uniforme (soit 36 m parcourus en t2' = 6 s), encadrée dans le temps, par deux
phases de mouvement uniformément varié qui ont même durée t1' = t3' .
2.1) Déterminer la durée t de la descente ?
2.2) Répondre à la même question qu’en 1.2).
EXERCICE 8 :
Un traîneau de masse m = 200 kg est tiré, suivant
une ligne de plus grande pente d’un plan incliné d’un β
angle α par rapport à l’horizontal, par l’intermédiaire
d’un câble faisant un angle β avec celle-ci. α= 20° ;
β = 30° ; g = 10 m.s-2. α
1) La tension du câble vaut T = 1000N. Le
mouvement étant uniforme de vitesse V =10 km.h-1, déterminer la réaction, somme des
forces de contact exercées par le sol sur le traîneau.
2) On augmente la tension, et le mouvement du traîneau devient uniformément accéléré.
2.1) Les forces de frottement exercées par le sol restant identiques, la réaction est-elle
modifiée ?
2.2) La vitesse du traîneau passe de 10 km.h-1 à 20 km.h-1 sur une distance de 10 m. Calculer
la puissance exercée par la tension du câble lorsque la
vitesse est 15 km.h-1.
EXERCICE 9 :
P
Un corps A de masse m = 1 kg peut glisser sans frottement sur A
un plan OP incliné d’un angle α = 30° sur le plan horizontal.
Ce corps est relié par un fil inextensible et de masse B
négligeable, passant par la gorge d’une poulie P d’inertie C
négligeable, à un corps B de masse m1 = 400 g, auquel est O
suspendu un autre corps C de mass m2 = 200g.
1) Le système est abandonné à lui-même, A se trouve en O, à la base du plan incliné.
1.1) Quelle est l’accélération prise par l’ensemble ?
1.2) Quel est le temps mis par A pour parcourir 1,25m ?
1.3) Quelle est la vitesse à cet instant ?
1.4) Quelles sont les tensions des fils liant A à B et B à C ?
2) Après ce parcours de 1,25m, C bute sur un obstacle et se décroche.
2.1) Calculer la nouvelle accélération du système.
2.2) Calculer la distance parcourue par A depuis le départ.
2.3) Déterminer la nouvelle tension du fil.
2.4) Au bout de combien de temps, mesuré depuis le départ de O, A sera-t-il de retour en bas
du plan incliné ?
112
EXERCICE 10 :
Une automobile, en panne de moteur, assimilable à un solide en translation, a une masse
m =1200 kg. Elle est poussée par un véhicule de secours.
1) Le démarrage de l’automobile en panne sur une route rectiligne horizontale commence par
une phase d’accélération pendant laquelle le véhicule qui la pousse exerce une force
constante parallèle au déplacement et dirigé vers l’avant. On admettra qu’aucune force ne
s’oppose à l’avancement de l’automobile pendant cette phase. On se propose d’étudier le
mouvement du centre d’inertie G de l’automobile. A la date t = 0, instant du démarrage, G
se trouve à l’origine de l’axe O avec une vitesse nulle. (Figure 1)
Les vecteurs accélérations, vitesse et position peuvent respectivement s’écrire :
=a ; =V ; =x
1.1) Faire le bilan des forces extérieures agissant sur l’automobile et les représenter appliquées
en G.
1.2) L’automobile atteint une vitesse V=120 km.h-1 après un parcours de 600 m.
1.2.1) Etablir l’expression de l’accélération a de l’automobile en fonction des données du texte.
1.2.2) En déduire les expressions de V et de x en fonction du temps.
1.2.3) Etablir, à partir de ces expressions, celle reliant x, V2 et a.
1.2.4) En déduire la valeur de a, puis calculer l’intensité de la force .
2) Suite au parcours précédemment à la suite duquel la voiture avait atteint la vitesse de 120
km.h-1, celle-ci est libérée de l’action de pousser au point A. Elle arrive alors sur une portion
de route schématisée ci-après.(Figure 2)
• AB est rectiligne et horizontal de longueur L1.
• BC est circulaire de centre O de rayon r = 100 m. OC fait un angle α = 15° avec la verticale.
• CD est rectiligne de longueur L2 et fait un angle α = 15° avec l’horizontale.
Dans toute cette partie, les frottements sont négligés, sauf sur la partie CD pour laquelle ils
sont équivalents à une force unique de valeur constante.
2.1) L’automobile arrive en B. Justifier, sans calcul, que VB =120 km.h-1 .
2.2) Etablir l’expression de la vitesse VC de l’automobile au point C en fonction de VB, r, g et
α.
2.3) Etablir l’expression de la réaction R de la route au point C en fonction de VB, r, g , m et α.
2.4) L’automobile s’arrête sur le tronçon CD après avoir parcouru la distance L3 = 150 m.
Calculer la valeur de la force de frottement s’exerçant sur le tronçon CD.
On donne g = 10 m.s-2.
O D
r α
Sens du mouvement
α
GI
l A C
O =I B
x Figure 2
x/
Figure 1
113
EXERCICE 11 :
Une fusée à décollage vertical a une masse au sol mo. Elle décolle à la date t =0.
1) Les gaz sortant d’une tuyère servent à la propulsion de la fusée. La vitesse d’éjection des
GGGIm , le débit massique des gaz est K. Soit m la masse de la
gaz par rapport à la fusée est V
fusée à l’instant t et v
GI sa vitesse par rapport à un repère terrestre (supposé galiléen).
En appliquent le théorème de la quantité de mouvement, exprimer l’accélération GaI de la fusée
à l’instant t, en fonction de m, GGGI
Vm et GgI (accélération de la pesanteur supposée constante). On
négligera la résistance de l’air.
2) Le débit massique K est constant, on étudie le mouvement vertical ascendant de la fusée.
2.1) Soit mo la masse initiale de la fusée. Exprimer le module a de l’accélération en fonction
du temps.
2.2) Sachant qu’au départ a = 0 pour mo = 10 tonnes, Ve = 2450 m.s-1, calculer K.
On prendra g = 9,8 m.s-2
4
3) La masse de combustible représente les de la masse totale initiale mo.
5
2.1) Au bout de combien de temps le carburant est-il épuisé ?
2.2) Quelle est la vitesse atteinte à cet instant ?
2.3) Quelle est alors l’altitude de la fusée ?
EXERCICE 12 :
On étudie le mouvement d’une bille B
en verre de rayon r, de masse m,
tombant sans vitesse initiale dans le
glycérol. Sur la bille en mouvement
→
s’exercent son poids P ou force de
pesanteur, la force de résistance du
→
fluide f et la poussée d’Archimède
→
F due également au fluide :
→
! La résistance f est une force
colinéaire et de sens opposé au vecteur vitesse instantanée de la bille, et de valeur f=6πηr.V ;
relation où V représente la valeur de la vitesse instantanée de la bille, r son rayon et η est une
constante caractéristique du fluide (viscosité).
→
! La poussée d’Archimède F est une force verticale dirigée de bas en haut dont l’intensité
est égale au poids du fluide déplacé par la bille ; soit F = ρ . g .Vol .
On donne : g = 9.8m.s-2 ; masse volumique du verre ρpmq = 2,45g. cmrV ; masse volumique du
du glycérol ρ = 1,26g.cm−3 ; viscosité du glycérol η = 1,49Pa.s ;
vw
volume d’une sphère stu = x V.
V
114
→
1) Représenter sur un schéma les forces appliquées à la bille à un instant où sa vitesse est V
.
2) Montrer, par application de la deuxième loi de Newton dans un repère que l’on précisera,
que l’équation différentielle du mouvement de la bille s’écrit: dV + 6π.η.r .V = g.1 − ρ .
dt m
ρver
3) Montrer l’existence d’une vitesse limite. Préciser son expression en fonction de
η , r , ρ , ρ ver , g et m puis en fonction de η , r , ρ , ρ ver et g .
4) Le graphique de la figure 3 représente l’évolution au cours du temps de la vitesse de la bille
B abandonnée sans vitesse initiale dans le glycérol.
4.1) A partir du graphique, déterminer la valeur de la vitesse limite de la bille. En déduire le
rayon de la bille et sa masse.
4.2) Calculer la vitesse limite qu’atteindrait une bille en verre C de rayon 2r abandonnée sans
vitesse initiale dans le glycérol.
4.3) Au bout de combien de temps peut-on estimer que la bille B a atteint sa vitesse limite?
5) Quelle serait la loi de variation de la vitesse de la bille B lâchée sans vitesse initiale dans le
vide ?
6) Recopier la figure 3 et ébaucher la courbe traduisant la variation de cette vitesse en
fonction du temps.
EXERCICE 13 :
Le système d’oxygénation de l’eau d’un aquarium est constitué d’une pompe à air et d’un
diffuseur qui produit de petites bulles d’air sphériques qui remontent verticalement vers la
surface.
On étudie ici le mouvement d’une bulle, de rayon r et de masse volumique ρ = 1,3 kg.m-3. On
suppose qu’elle conserve le même volume V durant toute la remontée. Elle est soumise, entre
→ →
autres, à une force de frottement fluide de la forme f = − k . v avec k = 6π .η .r et
η = 1,0 .10 Pa.s est appelé viscosité de l’eau. La masse volumique de l’eau est
−5
ρ 0 = 1, 0 . 10 3 kg . m 3 .
1) Faire l’inventaire des forces qui s’exercent sur la bulle.
2) Ecrire l’équation différentielle relative à la vitesse de la bulle en utilisant un axe vertical
orienté vers le haut.
3) Sachant que la vitesse limite est v l = 15m. min −1 , calculer le rayon de la bulle.
dv k k
3.1) Montrer que l’équation différentielle peut se mettre sous la forme + .v = .vl , m
dt m m
étant la masse de la bulle d’air.
3.2) Montrer que la solution de l’équation différentielle peut se mettre sous la forme :
v = A(1 − e − Bt ) où A et B sont des constantes à exprimer en fonction de k, m et vl
4) Le temps caractéristique du mouvement ou constante de temps, noté τ, est la durée au bout
de la quelle la vitesse atteint 63% de la valeur limite.
4.1) Calculer ce temps caractéristique.
4.2) Lorsque t = 5τ, la vitesse limite est atteinte à moins de 1% prés. Conclure.
115
4.3) En déduire la durée Δt nécessaire pour que la bulle remonte à la surface si la profondeur
est h = 0,6m.
EXERCICE 14 :
Une sphère (S) assimilable à un point matériel C de masse z
m est reliée à deux points A et B d’un axe vertical zz’ par A
deux fils de même longueur l inextensibles et de masse (S)
négligeable (voir figure). On pose : AB = 2a.
1) L’axe zz’, étant mis en rotation, est animé d’un C
mouvement circulaire uniforme, de vitesse angulaire ω. B
z’
Les fils AC et CB étant constamment tendus.
→ →
Exprimer en fonction de m, l, a, ω et g, les intensités des tensions T 1 et T 2 exercées
respectivement par les fils AC et CB sur la sphère (S).
→
2) Montrer que la tension T 2 n’existe qu’au-delà d’une certaine valeur de la vitesse angulaire
ω.
On donne : m =1,2kg, l =0,60m, 2a =1,00 m et g = 10 m.s-2.
116
fixée à l’axe YY’, l’autre est attachée à un solide S de masse m = 10 g qui peut glisser sans
frottement le long de la tige 0X.
1.1) On fait tourner l’ensemble autour de YY’ avec
y
une vitesse angulaireω. Exprimer l’allongement
R1 S m
x en fonction de ω , m , lo et k.
1.2) Le ressort ne pouvant, sans déformation O x
permanente, dépasser une longueur de 1m,
déterminer la plus grande vitesse angulaire y’
permise
2) Sur la tige 0X est enfilé à la suite du ressort R1 un deuxième ressort R2 identique ; une de
ses extrémités est fixée au solide S, dont la longueur est négligeable, à l’autre extrémité est
attachée un solide S’ de masse m’ = m, qui glisse également sans frottement sur 0X et peut être
considérée comme ponctuelle. L’ensemble tourne autour de 0X avec une vitesse angulaire ω.
Calculer les longueurs l et l’ des deux ressorts quand le système tourne avec une vitesse
angulaire ω = 10 rad.s-1.
EXERCICE 17 :
On considère le montage de la figure ci-contre ; (R) est un
ressort de constante de raideur K, de longueur à vide l0 . Son
extrémité A est fixée à une tige horizontale entrainée par un axe
(Δ ) vertical. L’extrémité B de ce ressort est fixée à un solide de
masse m pouvant coulisser sur la tige AB sans frottement.
1) L’ensemble tourne à la vitesse angulaire constante ω dans le plan horizontal .Calculer
l’allongement pris par le ressort en fonction de m, K , l0 et ω .
AN : ω = 2 tours/s , K = 30 N/m, m = 100 g , l0 = 20 cm , π2 = 10 .
2) La tige est inclinée d’un angle α =45° par rapport à la verticale.
2.1) Etablir l’expression de la tension T du ressort en fonction de
m, g, l0, x (allongement), α.
2.2) Etablir l’expression de l’allongement du ressort. Faire
l’application numérique.
2.3) Calculer la vitesse linéaire du solide de masse m.
EXERCICE 18 :
Deux ressorts identiques R1 et R2, de masse
négligeable, ont pour longueur à vide
lo = 0,2 m, leur coefficient de raideur k = 40 N.m-1.
Une barre z’z verticale est soudée en O à une tige
Ox horizontale. On enfile sur cette tige :
• le ressort R1 fixé en O ;
• un solide S1 ponctuelle de masse m1 fixée à R1
117
• le ressort R2 fixé à S1 d’un côté et à un autre solide ponctuelle S2 de masse m2 de l’autre.
La barre z’z, en tournant sur elle-même entraîne l’ensemble dans son mouvement de rotation
uniforme de vitesse angulaire ω = 10rad.s-1. Déterminer les allongements b1 et b2 des ressorts
R1 et R2
Données : m1=50g ; m2=20g ; on néglige les frottements le long de Ox.
EXERCICE 19 :
118
EXERCICE 20
La piste de lancement d’un projectile M
comprend une partie rectiligne horizontale
ABC et une portion circulaire CD, centrée en
O, de rayon r = 1 m, d’angle au centre α = 60°
et telle que OC soit perpendiculaire à AC.
Le projectile M, assimilable à un point
matériel de masse m = 0,5 kg, est lancé
suivant AB de longueur 1 m avec une force
→
constante F , horizontale et ne s’exerçant
qu’entre A et B.
1) Enoncer le théorème de l’énergie cinétique pour un solide assimilable à un point matériel.
→
2) En appliquant ce théorème, déterminer l’intensité minimale à donner à F pour que le
projectile quitte la piste en D.
3) L’intensité de la force est égale à 150N. Donner la valeur numérique de la vitesse VD avec
laquelle le projectile quitte la piste en D.
4) Donner l’équation de la trajectoire du solide au-delà de D dans un repère orthonormal d’origine
D.
5) Quelle est la hauteur maximale atteinte au-dessus de l’horizontale ABC ?
6) Quelle est l’intensité de la force exercée par le projectile sur la piste au moment de la quitter
→
en D avec la vitesse V D précédente ?
On néglige les frottements et on donne g = 10m.s-2.
EXERCICE 21 :
Un skieur de masse m glisse sur une piste
horizontale DA à vitesse constante.
En A, commence une portion de piste circulaire de
rayon R = BA (B est à la verticale de A).
Les frottements sont négligés et on admet que le
skieur est assimilable à un point dont la trajectoire
suit la forme de la piste (voir figure).
1) Etablir l’expression littérale de la vitesse de
M en fonction de l’angle θ = (ABM) et de la vitesse VA.
2) Montrer que le skieur quitte la piste circulaire en un point O pour lequel il est demandé
le calcul de l’angle noté θo.
Application numérique :VA = 10m.s-1 ; BA = R = 20m ; g = 10m.s-2 .
3) Au même point O commence une troisième portion de piste rectiligne faisant un angle
α = 45° avec la verticale. Dans le repère Oxz, établir l’équation de la trajectoire de M.
Déterminer la distance OC, C correspondant au point de rencontre du skieur avec la piste de
réception.
EXERCICE 23 :
Vous disposez de deux dispositifs d’étude expérimentale :
119
• un chariot A de masse m = 0,20kg monté sur de petites roues à roulements à billes, pouvant
se déplacer sur un rail incliné ; (la masse des roues est négligeables devant m) ;
• un mobile B se déplaçant sur
coussin d’air sur un rail incliné. Après
avoir vérifié expérimentalement que le
mouvement de chacun de ces mobiles est
un mouvement rectiligne uniformément
accéléré pour une inclinaison donnée,
vous vous proposez d’étudier l’influence de l’inclinaison sue le mouvement. Pour une même
longueur x de parcours, vous mesurez les durées t du voyage du chariot A, et du mobile B, pour
des inclinaisons différentes.
Vous obtenez les résultats suivants :
1) Pour chaque valeur de sin α, calculer l’accélération γ prise par chacun des mobiles.
Faites une représentation graphique de γ = f(sinα) pour chaque mobile, dans un même système
d’axes.
Echelles : abscisse : 5 cm représentent 5.10-2 ; ordonnée : 5 cm représentent 0,5m.s-2 ; prévoir
l’intervalle [− 0,5 , + 1,5]m.s −2 .
2) Tirer une conclusion sur la nature de l’influence de l’inclinaison du rail sur
l’accélération du mobile. Déterminer la valeur de l’accélération de la pesanteur que l’on peut
déduire de chaque graphe.
3) En comparant l’allure des deux graphiques, que pouvez-vous dire du mouvement du
chariot par rapport au mouvement du mobile sur coussin d’air ?
4) En admettant les frottements constants (dans le domaine d’inclinaison étudié), déduire
du graphique correspondant au chariot la valeur de ces frottements.
120
cas, la bille est lâchée sans vitesse initiale à partir d’un point O du fluide pris comme origine de
l’axe (ox) vertical et orienté vers le bas et l’instant de lâcher est pris comme origine des dates
t = 0. Sur la bille s’exercent les forces suivantes :
- Son poids GPI ;
- La résistance If du fluide, qui est une force colinéaire et de sens opposé au vecteur
vitesse instantanée de la bille, d’intensité f = 6πƞrV, expression où ƞ est la viscosité du fluide
supposée constante, V est la valeur de la vitesse instantanée de la bille et r son rayon ;
- La poussée d’Archimède GFI qui est une force verticale orientée vers le haut, d’intensité
F = ρVk g relation où ρ est la masse volumique du fluide, Vk le volume de la bille et g
‘intensité de la pesanteur.
1. Etude du mouvement de la bille dans l’air :
1.1. Représenter les forces appliquées à la bille à une date t > 0.
1.2. Calculer l’intensité de chacune de ces forces pour V=5m/s. En déduire que l’on peut
négliger les intensités de GFI et If devant celle du poids.
1.3. Etablir les équations horaires de la vitesse V(t) et de l’abscisse x(t) de la bille puis préciser
la nature du mouvement de la bille dans l’air.
1.4. Au bout d’un parcours de 50cm depuis le point O, la bille acquiert une vitesse de
3,16m/s. Montrer que cette information confirme l’approximation faite à la question 1.2/
2. Etude du mouvement de la bille dans l’huile :
2.1. Les intensités de GFI et If ne sont plus négligeables devant celle du poids. Par application du
théorème du centre d’inertie, montrer que l’équation différentielle du mouvement de la
$• d
bille peut s’écrire sous la forme : $€ + % V = C où C et τ sont des constantes.
2.2. Donner l’expression de C en fonction de g, ρ+, (masse volumique de l’acier) et ρ- (masse
volumique de « l’huile moteur ») puis exprimer τ en fonction de ρ+, , r et ƞ (viscosité de
l’huile moteur).Vérifier que C=8,4m.s-2.
2.3. Au bout d’un temps suffisamment long, l’accélération de la bille s’annule. La vitesse
obtenue à partir de cet instant est appelée vitesse limite de moduleV012 = 4,2 cm/s. Quelle
valeur de τ peut-on en déduire ?
2.4. Déterminer la valeur de la viscosité ƞ de « l’huile moteur ».
d,V67
Données : Masse volumique : de l’acier : •‚ƒ = 7,8. 10V „…/†V ; de l’air : •t = ‡ˆ ; de
l’huile moteur : •8 = 1,26. 10V „…/†V ; viscosité de l’air ƞ.AŠx0 = 1,85. 10r‹ Œ. 9;
v
rayon de la bille x = 1,5†† ; volume de la bille sT = V !x V ; … = 10•/„… .
EXERCICE 24 :
Dans tout le problème on considère que les frottements sont négligeables et on prendra pour
accélération de la pesanteur g = 10 m.s-2.
Deux cylindre (C1) et (C2), coaxiaux, solidaires l’un de l’autre ont respectivement pour rayons
R1 = 10 cm et R2 = 5 cm. Ils constituent un système (S) pouvant tourner autour d’un axe
horizontal confondu avec leur axe de révolution, sur lequel se trouve le centre de gravité. Le
moment d’inertie du système (S) par rapport à cet axe de révolution vaut (C ) R1 (C2)
1
JS = 27.10-4 kg.m2. Le cylindre (C1) soutient un corps (A1) de masse m1 . R2
= 100 g par l’intermédiaire d’un fil inextensible, de masse négligeable,
fixé au cylindre.
A1 A
121
Le cylindre (C2) soutient, de la même façon, un corps (A2) de masse m2=120g. Les fils étant
verticaux et leur sens d’enroulement tels que (A1) et (A2) se déplacent en sens contraire, on
libère ce dispositif sans vitesse initiale.
→ →
1) Dans le repère (O, j , k ) établir, sous forme littérale uniquement, les équations
horaires du mouvement de chaque fusée après leur lancement, instant qui sera choisi comme
instant initial. Préciser la nature de leur trajectoire ; en donner l’allure.
2) Déterminer l’inclinaison α de la vitesse initiale $$$$%
v& de A pour que l’explosion ait lieu à
la verticale de P.
3) Quelle est la distance qui sépare les deux fusées au moment de l’explosion ?
4) Les barrières de sécurités pour les spectateurs sont installées de façon à respecter la
distance de 100 m des points de lancement O et P ; ces spectateurs sont-ils en sécurité lors de
la retombée des fusées en cas de non explosion en altitude ?
EXERCICE 26 :
1. Deux projectile P1 et P2 sont lancés à partir du point O au même instant dans le champ
→ →
de pesanteur avec des vecteurs vitesses instantanées respectives v 1 et v 2 tels que
v1x = v 2 x et v 2 y = 2 v 1 y voir figure 1.
122
a. Ecrire les équations horaires du mouvement de chaque projectile et en déduire son
équation cartésienne en fonction des coordonnées de sa vitesse et de l’accélération de la
pesanteur.
b. A l’instant où le projectile P1 atteint le point A au sol, le projectile P2 est en un point A2
de sa trajectoire ; déterminer les coordonnées du point A2 en fonction de v 2 x , g et v 2 y .
c. Exprimer la distance AB entre les points d’impact des projectiles sur le sol en fonction
de v2x, g, et v2y ou bien v1x, g, et v1y selon votre choix.
2. Les deux projectiles sont maintenant lancés à partir des points O1 et O2 avec des vitesses
→ →
initiales v 01 et v 02 à des instants différents mais atteignent simultanément le point I sur le sol ;
voir figure 2. En prenant pour origine des temps le départ du projectile P2 et en négligeant la
résistance de l’air, les équations horaires suivant l’axe des abscisses sont :
• Pour P1 : x1=21t - 2,1
• Pour P2 : x2=20t.
a. Déterminer l’instant d’arriver des deux projectiles au point I.
b. Déterminer l’intervalle de temps qui sépare les deux départs des projectiles.
On donne : OI=42m.
EXERCICE 27 :
Des ions 10
B + et 11
B + pénètrent en O1 entre deux plaques verticales M et N entre lesquelles
est appliquée une tension Uo = 2000 V. La vitesse des ions en O1 est supposée nulle.
1) Indiquer en justifiant le signe de la tension VN - VM ? Préciser la nature du mouvement des
ions entre M et N.
2) Comparer les énergies cinétiques des deux ions ainsi que leurs vitesses à leur arrivée en O .
On donne : charge élémentaire e = 1,6.10-19C ; masse d’un ion m = A.u, avec A est nombre de
masse de l’ion et u l’unité de masse atomique de valeur e = 1,67.10-27kg.
3) Les ions pénètrent ensuite
en O entre deux autres y
plaques M N
Q
P et Q horizontales. La
tension entre ces plaques est
O1. . O2 O d
U = VP -VQ , la distance entre x
elles est d et leur longueur est
l. P
a) Indiquer la direction et le l D
Uo
sens du vecteur champ
→
électrique E entre les plaques
P et Q pour que les ions soient déviés vers le haut. Quel est alors le signe de la tension U établit
entre les plaques P et Q ?
b) Etablir dans le repère (O, x, y), l’équation cartésienne de la trajectoire d’un ion à l’intérieur
de l’espace champ électrique.
c) Déterminer les coordonnées du point S, point de sortie des ions du champ.
d) Quelle est la nature du mouvement des ions entre la sortie du champ et l’écran E ?
e) Etablir l’équation de leur trajectoire.
123
f) Déterminer les positions des points d’impact des ions sur l’écran E placé à une distance D
des extrémités des plaques P et Q.
4) Ce dispositif permet-il de séparer les isotopes du bore ? Justifier.
On donne : l = 1 cm ; d = 4 cm, D =40 cm et U = 5000V.
EXERCICE 28 :
On considère un condensateur plan formé par α
deux plaques verticales P1 et P2 de longueur %ı
O y
commune L= 20 cm, placées à une distance $%
k
d= 20 cm l’une de l’autre. On applique une P1 P2 L
d.d.p. entre P1 et P2 créant ainsi un champ
→ d
électrique E uniforme, horizontal, dirigé de P1 h
4
vers P2 et de valeur E = 2.10 V/m. On apporte z sol
ensuite à l’aide d’un fil isolant non chargé une
boule métallisée de masse m = 8 g possédant une charge q = +3.10-6 C près du bord supérieur
de la plaque positive P1 en O sans toutefois la toucher.
1) Déterminer l’angle α que fait le fil avec la verticale dans cette position d’équilibre.
2) On coupe ensuite le fil, libérant ainsi la boule chargée sans vitesse initiale.
2.1) Indiquer en la justifiant la nature du mouvement de la boule à l’intérieur du
condensateur.
2.2) Etablir les expressions, en fonction du temps y = f(t), de la trajectoire de la boule dans
→ →
l’espace plan (O, i , j ) limité par les deux plateaux P1 et P2. En Déduire ensuite l’équation
z = f(y) de la trajectoire.
3) Déterminer les coordonnées du point S de sortie de la boule lorsque celle-ci quitte l’espace
ou agit le champ électrostatique. Calculer la durée t de ce mouvement.
4) Par application du théorème de l’énergie cinétique, déterminer la valeur du vecteur vitesse
$$$%
V+ de la boule à cet endroit.
5) Sachant que la partie inférieure de ce condensateur se trouve à une hauteur h = 25 cm du
sol, déterminer les coordonnées du point d’impact J de la boule avec le sol et la valeur de
$$$%, en ce point.
son vecteur vitesse V
EXERCICE 29:
On considère un faisceau de y
particules homocinétiques
U L
et identiques, de charge q,
émis à partir du filament P1
d’un canon d’un
oscilloscope. Ces particules O d
sont émis avec une vitesse x
initiale nulle et sont P2
accélérés par une tension U Filament Écran
réglable établie entre le Anode A
filament et la plaque A du
canon.
124
On règle la tension U pour que les particules atteignent la plaque A avec une vitesse
v = 16000km.s-1
mV 2
1) Montrer que la valeur absolue de la charge q de chaque particule est : q = .
2U
q
1. On donne U=2672kV ; calculer le rapport massique et déduire du tableau les particules
m
étudiées.
Particules Protons Ions Hélium ( He 2+ ) Electrons
-27 -27
Masse (kg) 1,6.10 6,68.10 9,1.10-31
2) Le faisceau de particules obtenu pénètre entre les plaques horizontales P1et P2 d’un
condensateur à la vitesse de 16000km.s-1. La longueur L des plaques vaut 8cm.
La tension entre les armatures est U1=VP1-VP2 ; la distance entre les armatures est d.
2.1) Quel doit être le signe deU1 pour que les particules sortent de l’espace champ par un
point d’ordonnée négative ?
2.2) Etablir l’équation cartésienne du mouvement d’une particule entre les armatures du
condensateur.
2.3) Quelle est l’ordonnée de ce point de sortie ?
EXERCICE 30 :
On considère un faisceau
d’électrons émis à partir du y
filament d’un canon à électrons
U L
d’un oscilloscope. Ces électrons
sont émis avec une vitesse initiale P
nulle et sont accélérés par une O d
tension U réglable établie entre le x
filament et l’anode A du canon à P
électrons. Filame Écran
2
On règle la tension U pour que les Anode
électrons atteignent l’anode A
avec une vitesse v = 16000km.s-1
Calculer la valeur de U.
125
entre v, U1, m, L et d pour que le faisceau ne rencontre pas l’une des armatures du
condensateur) ?
2) Un écran est disposé à une distance D du milieu du condensateur.
3.1) Montrer que la déviation verticale du faisceau d’électrons sur l’écran est proportionnelle
à la tension U1.
3.2) La sensibilité verticale sV vaut 10V.cm-1. Quelle doit être la distance D sachant que d =
2cm ?
EXERCICE 31 :
Une particule q > 0, pénètre en O entre les plaques d’un condensateur avec une vitesse
horizontale $$$$%
V/ telle que V0 = 2.106m.s-1. A la sortie du champ, la particule est reçue sur un écran
E et sa position dépend de la tension UAB appliquée aux bornes du condensateur. Les mesures
donnent le tableau suivant :
Particule 1
1 H+
4
2 He 2+ 6
3 Li +
126
On néglige le poids de la particule devant la force électrique $F%. On admettra que la particule
rencontre toujours les grilles à l’emplacement d’un orifice.
1) Etablir l’équation de la trajectoire de la particule. Quelle est sa nature ?
On donne :
α = 30° ; m = 1,67.10-27 kg, q = 1,6.10-19 C ; Vo = 5.106 m.s-1 ; E = 1,6 kV.m-1.
2) Déterminer la composante Vx de la vitesse en fonction de x. (On pourra utiliser le théorème
de l’énergie cinétique)
3) Déterminer les composantes de la vitesse de la particule au moment où elle atteint G’ et
V8 avec $$$$%
l’angle β que fait $$$$% Ox.
Montrer qu’il existe une relation du type sinα = n sinβ et exprimer n en fonction de a, q, m Vo
et E.
EXERCICE 34 :
1) On applique une tension U
continue réglable entre cathode - U + (P1)
C et anode A trouée en son
C A
milieu d’un tube z d O’ x
thermoélectronique à vide. On S
règle U de façon que la vitesse
des électrons au niveau de la (P2) M
L
6 -1
plaque A soit v = 6.10 m.s .
Calculer U en se plaçant dans y D
les deux hypothèses suivantes
pour la vitesse vo des électrons à la sortie de la cathode :
vo = 0 et vo = 500m .s-1. Conclure.
AN : masse d’un électron : 0,9.10-30 kg ; e = 1,6.10-19 C.
2) Les électrons arrivent au point O avec la vitesse v colinéaire à Ox. Ils sont alors soumis sur
une distance L = 0,1 m à l’action d’un champ électrique uniforme d’intensité E créé par un
condensateur plan dont les armatures P1et P2 sont parallèles au plan xOz, symétriques par
rapport à ce dernier et distants de d = ,05 m.
2.1) Déterminer le sens du vecteur champ pour obtenir un point d’impact M des électrons
sur l’écran. Quelle est de P1 et P2 la plaque au potentiel le plus élevé ?
2.2) Le poids de l’électron est négligeable devant la force électrique. En utilisant le théorème
du centre d’inertie, déterminer les équations horaires x(t) et y(t) du mouvement de l’électron
et l’équation cartésienne de sa trajectoire y = f(x).
2.3) Quelle tension U’ doit-on appliquer entre les plaques P1 et P2 pour obtenir une déviation
en S de 20° ? Donner alors les caractéristiques du vecteur vitesse au point S.
127
2.4) Calculer dans ces conditions l’ordonnée ys et yM sachant que D = 0,3 m.
EXERCICE 35 :
Un condensateur plan est constitué de deux
plaques parallèles métalliques rectangulaires A
128
$$$% supposés uniformes. Un
Entre les deux paires de plaques règnent les champs électriques $E% et E′
proton est abandonné sans vitesse initiale à partir de Mo à l’instant t = 0.
1) Exprimer en fonction de la charge élémentaire e, m, UAB, UCD, d et d’, les coordonnées du
vecteur accélération du proton.
2) En déduire les équations horaires x(t) et y(t) ainsi que l’équation cartésienne de la trajectoire
du proton. Quelle est sa nature ?
3) Quelle doit être la valeur UCD pour que le proton sorte par le trou S.
On donne : e=1,6.10-19C et m=1,6.10-27kg.
EXERCICE 37 : y
P P’
Dans la région d’espace R comprise entre deux plans parallèles
$% créé par des
P et P’ distants de d, il existe un champ électrique E
électrodes constituées de fins grillages métalliques disposés
α x
suivant P et P’ : $E% sera considéré comme nul à l’extérieur de R. O
Une particule ponctuelle, de masse m et de charge électrique
positive, arrive en O à t = 0 et pénètre dans la région R. La vitesse d
→ →
à t = 0 se trouve dans le plan (O, i , j ) ; elle a pour valeur V0
et fait un angle α avec l’horizontale.
EXERCICE 38
Un camion C de masse M = 4.103 kg tracte par l’entremise
d’une barre d’attelage rigide, une remorque R de masse
m = 2.103kg.
1) Première phase: Sur une route horizontale ce convoi (camion + remorque) passe de la
vitesseV0 = 27 km/h à V1 = 72 km/h en 60 secondes. En supposant négligeables les divers
frottements.
1.1) Déterminer l’intensité de la force motrice $$$$%
F; ?
1.2) Déterminer l’intensité de la tension $$$%
T; de la barre?
129
2) Deuxième phase: Sur cette même route horizontale, le chauffeur débraye (ce qui revient à
supprimer la force motrice sans freiner. Sur 600 mètres de parcours. La vitesse passe alors
de V1 = 72 Km/h à V2= 54Km/h
2.1) Quelle est l’intensité de la résultante %fdes forces de frottements supposées parallèles au
déplacement ? En déduire alors l’intensité de la force motrice réelle $$$$%
F> de la première phase.
2.2) Au plafond de la remorque est suspendue, par un fil électrique inextensible, une
ampoule de masse m’. Déterminer le sens et la valeur de l’angle d’inclinaison α par
rapport à la verticale de ce fil, lors de cette phase. Donnée: g = 10 m/s²
EXERCICE 39 A
On considère l’ensemble représenté, constitué de deux corps A et B de
masses respectives M et m reliés par un fil inextensible et de masse
négligeable passant sur la gorge d’une poulie assimilable à un disque
de masse m’ et de rayon r. Les frottements s’exerçant sur la poulie B
équivalent à un couple dont le moment par rapport à l’axe est constant et a pour valeur C. Ceux
qui s’exercent sur A équivalent à une force opposée à la vitesse et de valeur constante f. Le
système, maintenu en équilibre, est abandonné. Déterminer l’accélération de B.
EXERCICE 40
Un cylindre homogène (C) de masse M et de rayon R peut tourner
librement autour de son axe vertical (D).
Un fil inextensible de masse négligeable, peut tourner sans glisser
autour du cylindre (C) de masse négligeable. Le fil passe ensuite par la
gorge d'une poulie (P ) de masse négligeable comme le montre la figure
ci-contre. Un solide (S) de masse m est accroché à l'autre extrémité du
fil.
On néglige tous les frottements.
On abandonne le système sans vitesse initiale et on détermine avec un chronomètre le temps
mis par le cylindre pour effectuer n tours complets à partir du repos. On obtient les résultats
suivants :
Calculer sa valeur.
5) Comparer la valeur expérimentale de l'accélération angulaire θ? @AB du cylindre et sa valeur
théorique θ? CD . Commenter brièvement ces résultats.
130
EXERCICE N°41
Les forces s'exerçant sur un avion en vol peuvent se résumer à trois forces appliquées au centre
d'inertie du l'avion :
- le poids $P%
- la force de de traction F $% du moteur dirigé suivant l'axe longitudinal de l'avion ;
- la résistance de l'air $R% qui se décompose en deux forces :
* la portance $R% G , perpendiculaire plan des ailes et responsable de la sustention de l'avion et
$% H , dans l'axe et qui freine le mouvement de l'avion.
* la traînée R
1) DECOLLAGE
Un avion de tourisme (quadriplace), équipage et carburant compris, a une masse
M = 1000 kg. L'avion, partant du repos, atteint la vitesse V1 = 108 km.h-1 sur une piste
horizontale en parcourant la distance d = 300 m.
1.a- Calculer son accélération a que l'on suppose constante.
1.b- Calculer la durée de cette phase de roulement, avant le décollage.
1.c- La puissance développée par le moteur vaut P = 225 kW. Calculer l'intensité de la force $F%
motrice lorsque l'avion atteint la vitesse V1 = 108 km.h-1.
1.d- Calculer l'intensité f des forces s'opposant à l'avancement de l'avion (traînée et résistance
à l'avancement) au moment où l'avion atteint la vitesse V1.
2) VOL EN CROISIERE
Une fois que l'avion atteint une altitude suffisante, il se déplace en vol rectiligne, horizontale, à
la vitesse V2 = 90 m.s-1. La puissance effectivement utilisée par le moteur vaut alors
Pu = 180 kW.
2.a- Calculer l'intensité de la nouvelle force $F% I de traction du moteur.
2.b- Calculer, pour cette phase du vol, l'intensité de la portance $R%IJ et de la traînée $R%IK . En
$%I de l'air sur l'avion.
déduire la valeur de la résistance R
2.c- Calculer l'angle α que fait la résistance de l'air $R%I avec la verticale.
3) VIRAGE EN CROISIERE
131
L'avion effectue un virage horizontal de rayon r en conservant sa vitesse de croisière
V2 = 90 m.s-1.
3.a- Pour cette phase du vol expliquer pourquoi l'avion doit obligatoirement s'incliner.
3.b- De quel angle ϕ l'avion doit-il s'incliner par rapport à l'horizontale pour effectuer un tour
complet (on dit un "360" dans le jargon des pilotes) en deux minutes ?
4) LARGAGE
L'avion, de l'altitude h = 1500 m, se déplaçant en vol rectiligne, horizontal, à la vitesse constante
V2 = 90 m.s-1, largue, à la verticale d'un point P du sol plan et horizontal, un paquet que l'on
assimilera à un point matériel.
L'instant du largage est pris comme origine des dates. On négligera la résistance de l'air sur le
paquet.
4.a- Etablir l'équation du mouvement du paquet dans un repère judicieusement choisi.
4.b- Déterminer l'équation de la trajectoire du paquet. Quelle est sa nature ?
4.c- Où se trouvera l'avion quand le paquet touchera le sol ?
(d'après Bac D 87)
EXERCICE 42
On rappelle que le moment d'inertie d'un
cylindre homogène de masse m0 et de rayon
R par rapport à son axe de rotation (∆) est
;
J∆ = m; R> . Considérons le système
>
suivant constitué d'un treuil de masse m0,
d'un solide (S1) de masse m1, d'un solide
(S2) de masse m2 et d'un câble inextensible
et de masse négligeable entouré autour du treuil et portant à ses extrémités les solides (S1) et
(S2).
On abandonne à l'instant initial le système sans vitesse initiale. Le solide (S1) se déplace alors
sans frottement le long de la ligne de plus grande pente du plan incliné qui fait un angle
α = 0° avec l'horizontale
On donne : m2 = 3 kg ; m1 = 2 kg ; m0 = 1,25 kg ; g = 10 m.s- . 2
EXERCICE 2
→ → →
v +v = v
1 2
(1) et v12 + v22 = v2 (2)
→ → → → →
(1) 2 ⇒ v 2 = v12 + v22 + 2 v • v
1 2
d ' où v •v =0
1 2
132
or m et m’ en mouvement après le choc donc
→ → → → → →
v ≠ 0 et v ≠ 0 ⇒ v ⊥ v
1 2 1 2
EXERCICE 4
>/ Q
1) G1 O cm ; O cm 2) G’ (5cm;4cm )
EXERCICE 5
1.1) Valeurs et les sens des vecteurs vitesses après le choc
@@@A
v>? = −1,4ı% $$$%
v>I = − 0,55 %ı
1.2) $$$$%
v $$$$%I
! = v! = −0,1 %ı
1.3) Avant choc : $$$$$$$$%
v;/! = 1,3ı% et $$$$$$$$%
v>/! = −0,65 %ı
Après choc : $$$$$$$$%
v I
= −1,3$%ı et $$$$$$$$%
;/! v I
= −0,65 %ı
>/!
2.1) v$% = −0,1 %ı et v
$% = v
$$$$%
! (pseudo isolé)
2.2) Ec(avant choc) = 0,2565J et Ec’ (après choc) =0,003J. Ec ≠ Ec’ (choc mou)
EXERCICE 6
→ →
1) a = g M.R.U.V
VA=-9,8t+49 VB=-9,8t+73,5
2
2) zA=-4,9t +49t zB=-4,9t2+73,5t-127,4
VA=0 ⇒ t A = 5s ⇒ z B 117,6m
3) croisement zA=zB t ' = 5,2 s ⇒ z A = z B = 122,3m
→ → → →
4) V = − 1,96 k et V = 22,5 k
A B
EXERCICE 7
1) a) h = 57m ; b) T1=2,36.104N , T2=1,96.104N , T3=1,66.104N.
2) a) t=13s ; b) T1’=1,62.104N , T2’=1,96.104N , T3’=2,30.104N .
EXERCICE 9
1.1) TCI :
système A ⇒ - mg sinα + T = ma ; système B ⇒
m1g – T1 +T’= m1a ;
système C ⇒ m2.g – T2=m2a or T=T1 et T1' = T2
m1+m2-msinα
⇒a = g = 0,625m.s-2 ;
m1+m2+m
1.2) Δt =2s ;
1.3) v = at = 1,25m.s-1 ;
1.4) T= m ( g sinα + a ) =5,625N; T2= m2 ( g – a ) = 1,875N
m -msina
2.1) a’ = 1 = - 0,714m.s-2;
m1+m
v I2
2.2) D=d - = 2,34m;
2a '
133
2.3) T1= m1( g – a’ ) = 4,3N;
2.4) A t =2s v = 1,25m.s-1 ; x= 1,25m ; a’=- 0,714m.s-2 ⇒
x = −0,357t12 + 1,25t1 + 1,25 = 0 avec t1 = t – 2 ⇒ t1 = 4,3s ⇒t = 6,3s
EXERCICE 11
1)
p; = $0%
$$$$%
p> = p
$$$$% $%Z"#é@ + $p%$+F
Or @pAH"#éJ = Km − kδtOv
@AH"#éJ et @pA$+F = kδtv
@A$+F = kδtKv
@AH"#éJ + $$$%6
v@
v
$%$+F = v
@AH"#éJ + v
$$$%@
p> = 1m − KδtOv
$$$$% @AH"#éJ + Kδt1v
$%Z"#é@ + $$$%6
v@ = mv
@AH"#éJ + Kδtv
@AJ
dp
@A dv
@AH"#éJ
=m + Kv
@AJ = mg
@A
dt dt
K
@aA = $g% − v
@A
m J
ve
2.1) a = K - g.
mO-Kt
2.2) a = 0 à t =0 ⇒
mOg
K= = 40 kg.s-1
ve
4m
3.1) t= 5K
0
=200 s ;
K
3.2) V=-Ve ln(1- t )-gt=1983m.s-1 ;
mo
2 W XY b b $
3.3) z = K1 − c t eln ]1 − c tf − 1g − > t > = 98 km
Z d d
EXERCICE 12
1) @FA et Af : verticales et ascendantes ; @PA vertical descendant.
2) T.C.I ou 2e loi de Newton donne :
@FA +fA+P
@A = m @aA ⇒ mg – f – F = m dv
dt
3
⇒ mg − 6πηrv − ρgV = m dv avec V = 4 πr 3 et m = ρ V ⇒ dv + ( 6πηr )v = g (1 − 4πr ρ )
ol ol ol
dt 3 dt m ver
3ρ V ver ol
dv 6πηr ρ
⇒ + v = g 1 −
;
dt m ρ ver
134
3) si v = vlim
ρ
mg 1 −
dv ρ 4 3 2 2
= 0 donc v =
lim ver
; m = ρ
ver 3
π r ⇒ v
lim 9η
r gρ (
ver
−ρ )
dt 6πηr lim
9ηv
4.1) vlim=37,5.10-3m.s-1 ; r= lim
= 4,46.10− 3 m ⇒ m = 1,02 g ;
2g (ρ ver
− ρ)
'
4.2) r’=2r ⇒ vlim = 4vlim = 150.10−3 m.s −1 ;
4.3) tl=35ms.
5) v = gt
EXERCICE 14
. .
ml 2 g ml 2 g
1) T1= α + ; T2 = α − .
2 a 2 a
. g
2) T2 ≥ 0 ⇒ α lim = = 4,5rad .s −1 . ..
a
EXERCICE 15
mV 2
.11) T.C.I ⇒ mg cosα + ;
l
1.2) le fil reste tendu si T 〉0 ⇒ V H = gl ;
VH = 2,23 m.s-1.
1.3 ) Vh> − V/> = 2K−2glO = −4gl => V/ = c5gl = j5x10x0,5 = 5 m. sf>
⇒v = 5 gl −4 gl =5m.s −1
0
135
1 2 1 x2
⇒x= V ( E cos β )t et y = −
2
gt + V ( E sin β )t ; y = − g
2 VE2 cos 2 β
+ x tan β c’est
une parabole dont la concavité est orientée vers les ordonnées négatives.
EXERCICE 17
ml ω2
1) ) T.C.I ⇒ x = 0
;
K − mω 2 m2
R1
1.2) l ≤ lmax avec lmax=1m.
mω 2
lmax
l
X
⇒ 1+ ≤ ⇒ω ≤
K
1− 0
K − mω 2 l0 m
lmax
d’où
K l
ωmax = 1 − 0 = 31,6rad .s −1 .
m lmax
K2 K(K-1)
2) l = l =0,26m ; l’= l = 0,24 m
K2-3K+1 o K2-3K+1 o
EXERCICE 31
2)
U1 d m(dv)2
a) y = e 2 x
2
b)en S : yS ≤ ⇒ U1 ≤
2mv d 2 el2
dy Y elD
3a) tanα = ( )x=l = ⇒ Y = k U1 avec k =
dx D mdv2
U1 mdv2
b) s = ⇒D = =0,364m
Y esL
EXERCICE 33
)
$% = ma$$% => $$%
1) TCI qE a = $E%
c
)* qE
x = >c t2 + vo cosα t ; y = vo sinα t ⇒ x = - y2 + (cotanα )y : parabole
2mv o2 2
sin α
1 1 2 2 2qEx
2) TEC⇒ m vx2 - m vo2 cos2α = - q Ex ⇒ vx = v o cos α − 3) xF = a ⇒
2 2 m
2qEa
vxF = v o2 cos 2 α − ; vyF = vo sinα ;
m
136
v o sin α 2 2 2qEa
tanβ= =0,581⇒ β =30,2° et vF = v xF + v yF = vo2 − ; vyF =
2qEa m
v o2 cos 2 α −
m
sinα 2qEa
cte ⇒ vo sinα = sinβ vF ⇒ =n avec n = 1−
sinβ mv o2
EXERCICE 39
EXERCICE °40
A et B ont même vitesse ; cette vitesse est égale à la vitesse d’un point à la périphérie de la
poulie. La condition de non glissement du fil sur la poulie s’écrit : v = rθl en dérivant par rapport
au temps : a = rθm
Les fils sont inextensibles et de masses négligeables T> = T;I et T> = T>I
m1 g– T1 = m1a d’où T1 = m1g –m1a
; > + +
T;I R − T>I R = J∆ θ? = m; R> θ? => 1T; − T> 6R = ]> m; R> f x => T> − T> = m;
> >
137
+ >
m1g –m1a - m2gsinα - m2a = > m; a(m1 +m2 + > m; ) = g(m1-m2sinα)
2x1012 − 3sin30°O
a= = 0,9m. s > .
2x2 + 2x3 + 1,25
a > 0 il s’en suit que le sens choisi pour la résolution du problème correspond au sens du
mouvement.
138
2.a- Calculons l'intensité de la nouvelle force $F% I de traction du moteur.
180000
FI = - 2000 N
90
2.b- Calculons, pour cette phase du vol, l'intensité de la portance R 1243 et de la traînée 1R245 et la
résistance 1R24 de l'air sur l'avion. 4000000
111112
1F2 4 6 1P2 6 R 4 111112
4 12
8 6 R9 - 0
R49 - 2000 N
R48 - mg - 10000 N
R4 - <=R49 >& 6 =R48 >& - <=2000>& 6 =10000>& - 10198 N
2.c- Calculons l'angle α que fait la résistance de l'air 1R24 avec la verticale.
R49 2000
tan α - 4 - - 0,2
R8 10000
3) VIRAGE EN CROISIERE
du vol expliquons pourquoi l'avion doit obligatoirement s'incliner.
Lorsque l’avion effectue un virage, son mouvement est circulaire uniforme. On a donc entre les
FG
forces qui s’exercent sur l’avion la relation 1F2 4 6 1P2 6 R 1249 - DE
1248 6 R n
12
H
mV 4&
12 6 R
P 1248 - n 12,
12 - F
r
@FA, étant une force centripète @RA?w est nécessairement incliné d’un angle φ par rapport à la
4F5
verticale tel que tanφ 3 6€
3.b- Déterminons l’angle ϕ dont l'avion doit s'incliner par rapport à l'horizontale pour effectuer
un tour complet en deux minutes.
2π 2!
2πr - V 4 t - rgttanφ -L tanφ - - - 0,005
gt 10M120
Φ = 0,3°
4) LARGAGE
4.a- Etablissons l'équation du mouvement du paquet dans le repère représenté ci-dessous.
A 12&
V
2ȷ
O 2ı
1a2 - 1g2
x - V& t
139
1
y = − gt > + h
2
4.b- Déterminons l'équation de la trajectoire du paquet et précisons sa nature ?
>€
y = − >• r ‚ > + h trajectoire parabolique
r
4.c- La position de l'avion quand le paquet touchera le sol ?
>… O///
Le paquet touchera le sol à la date ƒ = „ † = „ = 17,32 Ž
;/
________________________________________________________________________
A - OBJECTIFS
Enoncer la loi de gravitation universelle et donner sa formulation vectorielle.
Déterminer les caractéristiques du vecteur champ de gravitation.
Distinguer vecteur champ de gravitation terrestre et vecteur champ de pesanteur.
Calculer la vitesse et la période du mouvement d'un satellite dans un référentiel géocentrique
Déterminer les caractéristiques de l’orbite d'un satellite géostationnaire.
Exprimer l’énergie mécanique d’un satellite.
Calculer la vitesse minimale de libération
Utiliser la troisième loi de Kepler
Calculer la masse d'une planète à partir de la troisième loi de Kepler
Prendre conscience de l'importance des satellites géostationnaires.
B - L’ESSENTIEL DU COURS
Loi de gravitation :
140
K est une constante
universelle (appelée
constante de gravitation) ; k
=6,67.10-11 SI.
A l’échelle des planètes l’intensité des forces gravitationnelles est élevée. Les
mouvements des planètes et des satellites sont essentiellement régis par les
forces gravitationnelles.
Il doit tourner dans le même sens que la Terre c’est-à-dire vers l’Est.
141
Sa période de rotation doit être égale à la période de rotation de la Terre autour
de l’axe des pôles soit 86164 s (jour sidéral) ; son altitude est de l’ordre de
36.000 km.
C - EXERCICES
EXERCICE 1 :
1) Qu'appelle-t-on référentiel géocentrique ? Le repère lié à ce référentiel tourne-il avec la
Terre autour de l'axe des pôles ?
2) Enoncer la loi de Newton pour la gravitation.
3) Montrer qu'au voisinage de la Terre, à une altitude h très faible devant le rayon de la
Terre R(h << R) , le champ de gravitation terrestre G peut se mettre sous la forme :
2h
G= G0 (1- R ) .
a) Qu'est-ce qu'un satellite géostationnaire ? A quelle altitude h place-t-on un tel satellite
?
b) Quelles sont les conditions pour qu’un satellite soit géostationnaire ?
EXERCICE 2 :
Montrer que la vitesse V d'un satellite en orbite circulaire autour de la Terre à l'altitude h est
constante. Donner l'expression de la vitesse V en fonction de la constante gravitationnelle G,
du rayon R de la Terre et de l'altitude h du satellite.
Application : Deux satellites (S1) et (S2) en orbite circulaire autour de la Terre ont
respectivement pour altitude h1 et h2 avec h2> h1 .Lequel des deux satellites a la plus grande
vitesse ?
EXERCICE 3 :
On considère une planète P de masse M. Le mouvement de l'un de ses satellites S, assimilé
à un point matériel de masse m, est étudié dans un référentiel considéré comme galiléen,
muni d'un repère dont le centre coïncide avec le centre O de la planète P et les trois axes
dirigés vers trois étoiles fixes.
On admet que la planète a une distribution de masse à symétrie sphérique et que l'orbite de
son satellite est un cercle de centre O et de rayon r.
1) Donner les caractéristiques de la force de gravitation $F% exercée par la planète P sur le
satellite S. Faire un schéma.
2) Donner l'expression du champ de gravitation g créé par la planète P au point où se trouve
le satellite S. Représenter ce vecteur de gravitation g sur le schéma précédent.
3) Déterminer la nature du mouvement dans le référentiel d'étude précisé.
4) Exprimer le module de la vitesse V et la période de révolution T du satellite S en fonction
de la constante de gravitation G, du rayon r de la trajectoire du satellite S et de la masse M
3
r
de la planète P. Montrer que le rapport T2 est une constante.
142
5) Sachant que l'orbite du satellite S a un rayon r=185500 km et que sa période de révolution
est T = 22,6 heures, déterminer la masse M de la planète P.
6) Un autre satellite S' de la planète P a une période de révolution T' = 108,4 heures.
Déterminer le rayon r' de son orbite.
EXERCICE 4 :
Données : R = 6400km ; G0=9,8m.s-2 ; constante de gravitation : K = 6,68.10-11 SI.
1) Enoncer la loi de la gravitation universelle. Donner l’expression du champ de
gravitation créé par un corps ponctuel de masse m en un point P situé à la distance r de ce
corps.
2) On suppose que la Terre est exactement sphérique, de rayon R, de masse M et qu’elle
possède une répartition à symétrie sphérique.
a) Définir un référentiel galiléen et donner l’expression de la force que la Terre exerce sur
un solide ponctuel de masse m en kg à sa surface. En déduire le champ de gravitation G0
qu’elle crée à sa surface . Calculer la masse M de la Terre.
b) A l’aide d’une fusée, on satellise un objet de masse M’, assimilable à un point matériel
sur une orbite circulaire, à l’altitude z=1000km.
# Montrer que le mouvement de l’objet est uniforme.
# Donner les expressions de la vitesse et de la période de l’objet, puis calculer leur
valeur.
3) L’objet ainsi satellisé se déplace vers l’Est. Calculer la durée séparant deux passages
successifs de cet objet à la même verticale.
4) THAÏ COM est un satellite Thaïlandais de télécommunication, de masse m=6,5t, lancé
le 11 Août 2005 à partir de la base de lancement de Kourou en Guyane Française par la
fusée Ariane ;
a) Quel est le mouvement de THAÏ COM par rapport à un observateur terrestre?
b) Calculer le rayon de la trajectoire d’un tel satellite. Le jour sidéral est T0 = 86164s.
c) Déterminer l’énergie à fournir pour satelliser ainsi THAÏ COM depuis l’équateur.
EXERCICE 5 :
Constante de gravitation universelle :K=6,67 × 10-11 N.m2.kg-2 ; Accélération de la
pesanteur : go = 9,81 m.s-2 .
On considère une planète P de masse M. Le mouvement de l’un de ses satellites S, assimilé
à un point matériel de masse m, est étudié dans un référentiel considéré comme galiléen,
muni d’un repère dont l’origine coïncide avec le centre 0 de la planète P et les trois axes
dirigés vers trois étoiles fixes. On admet que la planète a une distribution de masse à symétrie
sphérique et que l’orbite de son satellite est un cercle de centre 0 et de rayon r.
1) Donner les caractéristiques de la force de gravitation exercée par la planète P sur le
satellite S. Faire le schéma.
2) Donner l’expression du vecteur champ de gravitation créé par la planète P au point où se
trouve le satellite S. Représenter ce vecteur champ sur le schéma précédent.
3) Déterminer la nature du mouvement du satellite S dans le référentiel d’étude précisé.
4) Exprimer le module de la vitesse linéaire v et la période de révolution T du satellite S en
fonction de la constante de gravitation universelle K, du rayon r de la trajectoire du satellite
r3
et de la masse M de la planète P. Montrer que le rapport 2 est une constante.
T
143
5) Sachant que l’orbite du satellite S a un rayon r = 185500km et que la période de
révolution T = 22,6 heures, déterminer la masse M de la planète P.
6) Un autre satellite S’ de la planète P a une période de révolution T’ = 108,4 heures.
Déterminer le rayon r’ de son orbite.
EXERCICE 6 :
Dans le référentiel géocentrique un satellite évolue sur une orbite circulaire de rayon r1 =
20000km dans le plan équatorial terrestre. Il se déplace d’Ouest en Est. La période du
mouvement de rotation de la Terre dans ce référentiel est T=86164s.
1) Montrer que le mouvement du satellite est uniforme.
2) Etablir l’expression puis calculer la vitesse du satellite dans le référentiel géocentrique.
3) En déduire l’expression de la période du mouvement du satellite puis la calculer.
4) Quel devrait être le rayon r1’ de l’orbite du satellite pour qu’il soit géostationnaire ? (r1’
sera calculé)
5) Quelle est, pour un observateur terrestre, la période de révolution du satellite évoluant
sur l’orbite de rayon r1’=20000km ?
6) Un autre satellite évolue dans le plan équatorial terrestre sur une orbite de rayon r2
=18000km dans le même sens que le premier.
a) A l’aide d’un schéma, indiquer les positions des deux satellites quand la distance
qui les sépare est minimale.
b) Ce rapprochement entre les deux satellites se répète périodiquement. Calculer la
période de ces rapprochements.
EXERCICE 7 :
La planète Pluton, découverte par l’américain Clyde Tombaugh en 1930 était considérée
comme la neuvième planète de notre système solaire. Le 5 janvier 2005, une équipe
d’astronomes a découvert sur des photographies prises le 21 octobre 2003 un nouveau corps
gravitant autour du Soleil. Provisoirement nommé 2003 UB313, cet astre porte maintenant
le nom d’Éris du nom de la déesse grecque de la discorde. La découverte d’Éris et d’autres
astres similaires (2003 EL. 61, 2005 FY9...) a été le début de nombreuses discussions et
controverses acharnées entre scientifiques sur la définition même du mot « planète ». Au
cours d’une assemblée générale, le 24 août 2006 à Prague 2500 astronomes de l’Union
Astronomique Internationale (UAI) ont décidé à main levée de déclasser Pluton comme
planète pour lui donner le rang de « planète naine » en compagnie d’Éris et de Cérès (gros
astéroïde situé entre Mars et Jupiter). NASA, ESA and M. Brown (California Institute of
Technology)
1. Orbite d’Éris :Éris parcourt une orbite « circulaire » autour du Soleil avec une période de
révolution TE valant environ 557 années terrestres.
Données : Période de révolution terrestre : TT =1,00 an. Période de révolution de Pluton : TP
= 248 ans
1.1. Énoncer précisément la troisième loi de Kepler, relative à la période de révolution d’une
planète autour du Soleil, dans le cas d’une orbite circulaire.
1.2. L’orbite d’Éris se situe-t-elle au-delà ou en-deçà de celle de Pluton ? Justifier sans calcul.
2. Découverte de Dysnomia : Les astronomes ont découvert ensuite qu’Éris possède un
satellite naturel qui a été baptisé Dysnomia (fille d’Éris et déesse de l’anarchie...). Six nuits
d’observation depuis la Terre ont permis de reconstituer l’orbite de Dysnomia.
Données: ME et MD sont les masses respectives d’Eris et de Dysnomia.
144
Masse de Pluton: MP=1,31.1022 kg ; Rayon de l’orbite circulaire de Dysnomia RD
7
=3,60.10 m ;
Période de révolution de Dysnomia : TD = 15,0 jours.
Constante de gravitation universelle : G = 6,67.10-11 m3.kg-1.s-2
2.1. Mouvement de Dysnomia : Le mouvement de Dysnomia autour d’Eris est supposé
circulaire et uniforme.
2.1.1. Définir le référentiel permettant d’étudier le mouvement de Dysnomia autour d’Éris.
Par la suite, ce référentiel sera considéré comme galiléen.
r
2.1.2. Établir l’expression du vecteur accélération a du centre d’inertie de Dysnomia en
fonction des paramètres de l’énoncé contre.
2.1.3. Préciser la direction et le sens de ce vecteur accélération.
2.1.4. Montrer que la période de révolution TD de Dysnomia a pour expression
RD3
TD = 2π . Retrouve-t-on la 3ème loi de Kepler ?
GM E
2.2. Masse d’Éris
2.2.1. Déduire de l’expression de TD (question 2.1.4.) celle de la masse Me d’Éris. Calculer
sa valeur.
M
2.2.2. Calculer le rapport des masses d’Éris et de Pluton E. Expliquer alors pourquoi la
MP
découverte d’Éris a remis en cause le statut de planète pour Pluton.
EXERCICE 8 :
La Terre est assimilée à une sphère de rayon R. Un satellite de masse m, supposé ponctuel
décrit une orbite circulaire d’altitude h autour de la Terre.
1) Montrer que le mouvement du satellite est uniforme.
2) Donner l’expression du champ de gravitation g de la Terre en un point A à l’altitude h en
fonction de sa valeur go au sol, de R et de h.
3)
3.a) Déterminer pour le satellite, l’expression de sa période et celle de son énergie cinétique
en fonction de go, R , h et m éventuellement .
3.b) A.N : h=400km ; m=1020kg. Calculer son énergie cinétique
3.c) Donner la définition d’un satellite géostationnaire en précisant son lieu d’évolution.
Déterminer la valeur de l’altitude h pour un tel satellite.
4) La Lune est un satellite « naturel » de la Terre qui gravite autour de cette dernière à une
orbite de rayon rL = 385000km.
a) Déterminer sa période de révolution et vérifier que ce résultat est conforme à vos
connaissances.
b) Sachant que le point d’équigravitation du système Terre-Lune (point où le champ
gravitationnel terrestre est égal au champ gravitationnel lunaire) est à la distance x
=38287km de la Lune, déterminer la masse de la Lune.
EXERCICE 9 :
On admet que la Terre a une répartition de masse à symétrique sphérique. Elle est considérée
comme une sphère de centre O, de rayon R = 6370km et de masse M=5,97.1024kg.
La constante de gravitation universelle est K= 6,67.10-11N.kg-2.m2.
145
Un satellite, assimilé à un point matériel, décrit une orbite circulaire de rayon r dans le plan
équatorial, autour de la Terre.
1. Montrer que le mouvement du satellite est uniforme.
2. Etablir l’expression de sa vitesse en fonction de r, M et K. En déduire l’expression de la
période du mouvement du satellite en fonction de r, M et K.
Les données suivantes constituent un extrait de la fiche technique de la mission de la navette
spatiale américaine DISCOVERY pour l’étude environnementale sur l’atmosphère moyenne
de la Terre : Masse de la navette en orbite : m = 69,68. 103kg. Altitude moyenne : h = 296km.
Nombre d’orbites : n = 189(nombre de tours effectué par DISCOVERY de sa date de
lancement jusqu’à sa date d’atterrissage).
3. Déterminer à partir des données techniques, les valeurs numériques de la vitesse et de la
période du mouvement de la navette spatiale DISCOVERY.
La navette a atterri le 18 Août 1997 à Kennedy Space Center.
4. Déterminer la date de lancement de la navette ; on négligera les durées de la mise sur
orbite et de l’atterrissage.
DISCOVERY a atterri le 18 Août 1997, à la date t =7 h 07 min. Dans la phase d’approche à
l’atterrissage, moteurs à l’arrêt, la navette est soumise à son poids et aux forces de frottement
de l’air.
On trouve ci-dessous la valeur de sa vitesse à différentes dates.
Date Altitude Vitesse
(Km) (m.s-1)
t1 = 6 h 59 min 54,86 1475
t2 = 7 h 04 min 11,58 223,5
On prendra g = 9,7m.s-2 pendant toute la phase d’approche.
5. Calculer le travail du poids de DISCOVERY entre les dates t1 et t2.
6. En utilisant le théorème de l’énergie cinétique, calculer le travail des forces
de frottement de l’air sur DISCOVERY entre les instants t1 et t2 de la phase
d’approche à l’atterrissage.
EXERCICE 10 :
146
d) Sachant que v=7740m.s-1, calculer la masse de la terre.
3. Descente du satellite :
→
Pendant cette phase, le champ de pesanteur g est supposé uniforme (g=10m.s-2).
→
L’axe des altitudes z est choisi parallèle à g et de sens opposé. Le sol terrestre supposé
horizontal est pris comme plan xOy des coordonnées. On suppose que le satellite, freiné par
un parachute, descend d’un mouvement vertical rectiligne uniforme, de vitesse V1=10m/s.
Le satellite étant arrivé au point M0 de coordonnées (x0=0, y0=0, z0=3,0km), à un instant pris
comme origine des temps, une balise radio est éjectée horizontalement du satellite dans le
→
plan (xOz) avec le vecteur vitesse V2 (V2 = 2m.s −1 ) par rapport au satellite.
Le mouvement du satellite est supposé non modifié par l’éjection de la balise. Celle-ci tombe
dans le champ de pesanteur terrestre, les frottements de l’air étant supposés négligeables.
a) On appelle zS l’altitude instantanée du satellite, xB, yB et zB les coordonnées instantanées
de la balise. Déterminer les équations horaires zS(t), xB(t), yB(t) et zB(t).
b) Lequel des deux objets, le satellite ou la balise, touchera le sol le premier ? Quel est
l’intervalle de temps qui sépare les deux arrivées.
EXERCICE 11 :
On donne : Masse de la Terre : MT = 5,97.1024 kg ; Rayon de la Terre : RT = 6370 km.
Masse du satellite : m = 650 kg ; Constante de gravitation : G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2.
SPOT est un satellite de télédétection. Il évolue à l’altitude h=832 km sur une trajectoire
circulaire contenue dans un plan passant par l’axe des pôles de la Terre. Un tel satellite est
appelé satellite à défilement.
1. Montrer que le mouvement du satellite est uniforme. Donner alors l’expression de sa
vitesse V en fonction de G, MT, RT et h. Faire l’application numérique.
2. Etablir l’expression de la période de révolution du satellite SPOT en fonction de G, MT,
RT et h.
3. Calculer l’angle de rotation de la Terre pendant une révolution du satellite. Pourquoi dit-
on qu’un tel satellite est un satellite à défilement ?
4. Dans le champ de gravitation terrestre l’énergie potentielle du satellite est donnée par :
GMm
EP = − avec r = RT + h
r
4.1 Où a-t-on choisi la référence de l’énergie potentielle de gravitation ? Justifier la réponse.
4.2 Exprimer l’énergie mécanique du satellite en fonction de G, MT, m, RT et h puis en
fonction de m et V, vitesse du satellite.
4.3 Calculer l’énergie mécanique du satellite à l’altitude h.
5. Le satellite SPOT est équipé d’un moteur permettant de corriger sa trajectoire.
5.1 Montrer que si le moteur fonctionne, toute variation ΔEm de l’énergie mécanique du
satellite s’accompagne de variation simultanée Δh de son altitude et ΔV de sa vitesse.
5.2 En utilisant les résultats des questions précédentes, exprimer la variation d’altitude Δh et
la variation de vitesse ΔV corrélatives à une variation d’énergie mécanique ΔEm. Calculer
147
ces variations pour ΔEm = 5MJ. On prendra h = 832 km et on utilisera les valeurs numériques
trouvées précédemment pour V et Em.
EXERCICE 12 :
Uranus est la 7e planète du système solaire. Elle a été découverte en 1781 par William Herechelle. Elle
fut
Satellite Rayon de l'orbite Période de révolution
r (106m) T (jour)
148
1.1 Rappeler la définition d'un
référentiel géocentrique. Définir, par
analogie, le référentiel «
Uranocentrique ».
1.2 Montrer que le mouvement du satellite
est uniforme.
1.3 Etablir l'expression de la vitesse V
du centre d'inertie du satellite en
fonction du rayon r de sa trajectoire et de
sa période T de révolution.
1.4 Faire l'application numérique pour le
satellite Umbriel.
2. Dans la suite, on cherche à déterminer la
masse M d'Uranus par deux méthodes.
2.1 Méthode graphique.
1
La courbe de la fonction V2 = f ( ) où V
r
est la vitesse du satellite dans le référentiel « Uranocentrique » et r le rayon de l'orbite
autour d'Uranus est représentée ci-dessous.
2.1.1. Etablir l'expression de la vitesse V en fonction de G , M et r.
2.1.2. En vous aidant de la courbe, déterminer la masse d'Uranus.
2.2. Utilisation de la troisième loi de Kepler
2.2.1. Etablir la 3e loi de Kepler.
2.22. En utilisant les informations données sur les satellites, montrer aux erreurs
T2
d'expériences près, que le rapport 3 est une constante dont on donnera la valeur numérique.
r
En déduire la masse d'Uranus et comparer le résultat avec celui obtenu par la méthode graphique.
EXERCICE 13 :
Pluton a été découvert par l'astronome Clyde W. Tombaugh, le 18 février 1930, après de
longs mois d'observations. Pendant 66 ans, elle fut considérée comme la neuvième planète
du système solaire. Cependant, depuis une quinzaine d'années, des objets semblables à
Pluton de par leur taille et leur masse ont été découverts obligeant l'union astronomique
internationale (UAI) à redéfinir la notion de planète.
Depuis le mois d'août 2006, Pluton est classée parmi les planètes naines. Jusqu'en 1978,
année de découverte de son premier satellite naturel Charon, la masse de Pluton n'était pas
connue avec exactitude.
L'objectif de cet exercice est de déterminer la masse de Pluton en utilisant deux hypothèses
qui conduiront à deux valeurs de cette masse notées MP1 et MP2
1. Étude du mouvement de Charon
Le référentiel attaché à Pluton est appelé référentiel plutonocentrique. L'origine du
référentiel est le centre de gravité de Pluton et ses axes sont parallèles à ceux du référentiel
héliocentrique.
On considère que le référentiel plutonocentrique est galiléen. Les corps célestes Pluton et
Charon sont à symétrie sphérique et à répartition uniforme de masse. On néglige toutes les
149
interactions autres que les interactions entre Pluton et Charon.
On notera Mp1 la masse de Pluton, Mc la masse de Charon, P et C les centres de gravité
respectifs de Pluton et de Charon.
On fera dans un premier temps l'hypothèse que la masse de Charon est négligeable devant
celle de Pluton.
Le centre de gravité de Charon décrit une trajectoire supposée circulaire de rayon R autour
de Pluton.
1.1. Donner l’expression vectorielle de la force gravitationnelle que Pluton exerce sur
Charon en fonction des données. Faire un schéma où seront représentés Pluton, Charon et
la force gravitationnelle que subit Charon.
1.2. Pluton met 6,387 jours solaires pour faire un tour sur elle-même et 248 années sidérales
pour effectuer un tour autour du Soleil. Quelle est la période de révolution de Pluton?
Justifier la réponse.
1.3.1. En appliquant la seconde loi de Newton au centre d’inertie de Charon, en déduire les
caractéristiques (direction, sens, norme) du vecteur accélération du centre d'inertie de
Charon. La norme de sera exprimée en fonction des données de l'énoncé.
1.3.2. Montrer que le mouvement de Charon est circulaire uniforme puis exprimer la vitesse
de son centre d'inertie en fonction de G, MP1 et R.
1.3.3. Établir l'expression de la période de révolution T de Charon autour de Pluton.
T2 4π2
1.3.4. Déduire des deux questions précédentes la relation suivante: 3 =
R G ⋅ MP1
2. Détermination de la masse de Pluton
2. 1. À l'aide de la question 1.3.4., expliquer ce qui a permis, à partir de 1978, de déterminer
la masse de Pluton.
2.2. En utilisant les tableaux de données et la question 1.3.4., calculer la masse Mp1 de Pluton.
2.3. En réalité, la masse de Charon n'est pas négligeable devant celle de Pluton. On cherche
donc à calculer la masse de Pluton, notée Mp2 en tenant compte de cette nouvelle hypothèse.
On montre alors que : T = . En déduire la masse MP2 de Pluton.
2
4π2
3
R G ⋅ (M P2 + M C )
EXERCICE 14 :
150
Masse Rayon à Période de rotation Période de révolution Distance moyenne
(kg) l’équateur (km) propre (en jours autour de Pluton (en au centre de
solaires) jours solaires) Pluton (km)
Le transit d'une planète correspond à son passage entre la Terre et le Soleil. Pour un
observateur terrestre cela se manifeste par la présence d'un disque sombre sur le fond brillant
du Soleil.
Les transits de Vénus sont des phénomènes extrêmement rares. On compte en effet environ
2 passages de Vénus devant le Soleil par siècle, mais aucun transit n'a eu lieu au cours du
20ème siècle. Au 19ème siècle les passages de la planète devant le disque solaire ont eu lieu en
1874 et en 1882. Au 21ème siècle, le même phénomène s'est reproduit très récemment le 8
juin 2004. Le prochain transit de Vénus aura lieu le 6 juin 2012.
La figure 1 est un montage photographique réalisé, en France, par un astronome amateur.
On voit sur le même cliché quelques positions de ce transit. À partir de ce cliché et des
données astronomiques fournies, l'astronome amateur désire mesurer la vitesse orbitale de
Venus.
Quelques données astronomiques : G= 6,67x10–11 SI.
Soleil : Masse M1 = 2,0.10 30 kg ; Distance moyenne à la Terre r1 =1,5.10 8 km ; Diamètre
D1=1,4.10 6 km.
Vénus : Distance moyenne au Soleil r2 = 1,0 x 108 km ; Masse notée M2.
1. Étude des caractéristiques du mouvement de Vénus
Dans tout l'exercice on assimilera la Terre et Vénus à leur centre d'inertie.
L'astronome amateur considère que la planète Vénus tourne autour du Soleil sur une
trajectoire circulaire dont le centre est le centre d'inertie du Soleil.
1.1. Représenter sur un schéma puis exprimer vectoriellement la force exercée par le Soleil
sur la planète Vénus.
1.2. Montrer que Le mouvement de la planète Vénus autour du soleil est uniforme. Exprimer
sa vitesse en fonction de G, M1 et r2. Calculer cette vitesse.
1.3. Définir et exprimer la période de révolution T2 de la planète Vénus autour du soleil.
Calculer la valeur de cette période (en secondes).
1.4. Retrouver la 3ème loi de Kepler. Exprimer littéralement la masse M1 du Soleil en fonction
des données astronomiques nécessaires.
151
En France le 8 juin 2004, on a pu observer le début du transit de Vénus (appelé 1er contact)
à 7 h 20 min et la fin du transit (appelé 3ème contact) à 13 h 04 min heure locale. On prendra
pour la durée de ce transit tAB = 2.104s. La photographie de la Figure 1 est remplacée par le
schéma de la figure 2 plus facilement exploitable. On appelle A et B les points à la périphérie
du Soleil correspondant au 1er et au 3ème contact. On admet que, sur la Figure 2, le rapport
AB 3
des distances = . La planète Vénus se déplace dans l'espace entre la Terre et le Soleil.
OE 4
À chaque instant la position de la Terre, celle de Vénus et celle de la tache repérée sur le
disque solaire sont alignées (voir la Figure 3).
2.1. Dans un premier temps, l'astronome amateur considère que pendant la durée du transit
de Vénus la Terre reste immobile, à la position Q1 (voir Figure 3), par rapport au Soleil. En
considérant que la durée écoulée entre le premier contact et le troisième contact est égale à
tAB = 2.104s, montrer que la vitesse de Vénus déterminée à partir de la figure 3 est alors
voisine de v1 ≈ 18 km.s-1 (valeur inférieure à la valeur v2 calculée en 1.2). On assimilera les
segments A'B' et AB à deux segments parallèles.
2.2. Pour expliquer cette différence entre les deux valeurs calculées l'astronome amateur veut
vérifier s'il était légitime de considérer la Terre immobile à la position Q1 pendant la durée
du transit. Sachant que la Terre se déplace sur son orbite à la vitesse de 30 km.s–1 calculer la
distance Q1Q2 parcourue par la Terre sur son orbite pendant la durée tAB. La comparer à la
distance AB et montrer qu'on ne peut considérer la Terre immobile durant cette période.
2.3. Si durant la durée tAB la Terre se déplace de la position Q1 à la position Q2, la planète
Vénus se déplace de la position A' à la position B" différente de B'. Montrer que la distance
A'B" réellement parcourue par Vénus pendant la durée de l'occultation est supérieure à A'B'.
D - CORRIGE DES EXERCICES
EXERCICE 3
1. Caractéristique de la force gravitationnelle exercée par la planète sur le
satellite.
152
Direction : suivant le rayon de la trajectoire
Sens : vers le centre de la planète (centripète)
2. Expression du vecteur champ de gravitation :
4.
4.a. Expression de la vitesse.
4.Expression de la période
EXERCICE 4
→ Km → → KMm → → → R 2Go
= 6,0.10 24 kg
KM
1) G =− u . 2) a) F =− u , Go = − u , M=
r2 R2 R2 K
r3
= 7,35.103 m.s −1 ; T = 2π = 6,32.103 s
KM
. b) v= .
r S KM
T .To
3) Δt = S = 6,82.103 s = 1h54 min . 4) a) immobile par rapport à la surface terrestre.
To − T
S
b) r= 42000km
EXERCICE 5
4π 2r 3 26 kg T' 2 5
5) M= = 5,78. 10 ; 6) r’=r ( ) = 5,3.10 km ; D
KT 2 T
EXERCICE 6
E
T '2 g o RT
2
T .T
4) r’ = 3 = 42140 km 6.b) t’= S 2 S1 = 1,64.105 s
4π 2 T −T
S1 S2
EXERCICE 7
TE2
1.2. TE (= 557 ans) > TP (= 248 ans) donc > 1 rE > rP, l’orbite d’Éris se situe au-delà
TP2
de celle de Pluton.
2.1. Mouvement de Dysnomia
153
2.1.1. On utilisera un référentiel dont le centre est confondu avec le centre d’inertie d’Éris et
dont les axes sont dirigés vers trois étoiles lointaines. On pourrait parler de référentiel
« ériscentrique ».
Ce référentiel est considéré comme galiléen.
2.1.2. Considérons le mouvement circulaire uniforme de Dysnomia dans le référentiel
« ériscentrique ».
Le satellite Dysnomia est soumis à une unique force d’attraction gravitationnelle exercée
uuuur
par Éris, FE→D .
uuuur r
Appliquons la deuxième loi de Newton à Dysnomia : FE →D = MD .a
r M r
M .M r r a = −G. 2E .uED
−G. E 2 D .uED = MD .a
RD RD
2.1.3. Le vecteur accélération est porté par le rayon de la trajectoire (il est radial) et
est orienté vers le centre de la trajectoire (il est centripète).
2.1.4.
= 4.π 2 .RD3 on obtient TD = RD3 on retrouve la troisième loi de Kepler
4.π 2 .RD 2π
2
T =
D
GM. E G.ME
M
G. 2E
RD
TD2 4 π2
3
=
RD G.ME
4.π² 3 4.π²
2.2.1. D’après la troisième loi de Kepler on a : G.ME = 2
.RD ME = 2
.RD3
TD G.T D
4 × π² × (3,60 × 107 )3
ME = -11 6 2
= 1,63×1022 kg
6,67 × 10 × (1,30 × 10 )
ME 1,63 × 1022
2.2.2. = = 1,24
MP 1,31× 1022
La masse d’Éris est un peu plus grande que celle de Pluton. Si Eris n’est pas considérée
comme une planète, alors Pluton qui a une masse moins importante que celle d’Eris ne l’est
pas non plus. Eris et Pluton sont en fait des représentants des « planètes naines ».
EXERCICE 8
1. Théorème du centre d’inertie
$g% centripète donc $a% centripète ainsi at=0 donc le mouvement est uniforme
2. expression de g :
154
4b .Période de révolution
; ;
EXERCICE 9
3. v=7,73.103m/s ; T=5,42.103s.
4. La durée du mouvement de DISCOVERY est Δt=nT=11,85 jours ≈12 jours.
La date de lancement de la navette est la date d’atterrissage moins la durée du mouvement
soit :18 août 1997 – 12 jours = 6 août 1997
5. Le travail du poids de DISCOVERY entre les dates t1 et t2 est :
EXERCICE 13
1.2 La période de révolution de Pluton est la durée nécessaire pour que Pluton fasse un tour
complet autour du Soleil, soit 248 années sidérales.
2.1. La détermination de la masse de Pluton, à partir de 1978, a été faite à partir de la
période de révolution T de Charon autour de Pluton et de la distance moyenne R entre
Pluton et Charon
4.π 2 .R 3
2.2 . MP1 = =1,42.1022 kg.
G.T 2
155
T2 4π 2 4.π 2 .R 3
2.3 Avec la relation : = MP 2 = − MC = MP1 – MC
R 3 G ⋅ (M P2 + MC ) G.T 2
MP2 = 1, 42.1022 − 1, 61.1021 = 1,26.1022 kg
2.4 . La valeur admise pour la masse de Pluton est 1,31.1022 kg. Cette valeur est plus proche
de 1,26.1022 kg ( soit un écart relatif de 4%) que de 1,42.1022 kg (soit un écart relatif de
8%).
On ne peut donc pas négliger la masse de Charon devant celle de Pluton. L’hypothèse
formulée en 2.3. est sans doute vraie
EXERCICE 14
4π ²R23
1.2. V= 3,6×104 m.s–1 ; 1.3. T=1,7×
×107 s ; 1.4 MSoleil =
T22G
A'B'
2.1 V = , il faut donc déterminer la distance A'B'. D'après le théorème de Thalès,
t AB
Q1B' A'B'
appliqué dans le triangle Q1BA, on a =
Q1B AB
D'autre part, on a Q1B = R1 et Q1B' = Q1B – BB' = R1 – R2 donc
R1 − R 2 A'B' R − R2
= soit A'B' = AB. 1
R1 AB R1
AB R1 − R 2 –1
V= . = 17,5 km.s ; on retrouve la valeur proposée
t AB R1
V ≈ 18 km.s-1.
Q1Q2
2.2 Vitesse de la Terre, VT = 30 km.s–1 ; VT = donc
t AB
Q1Q2 = VT.tAB Q1Q2 = 6,0××105 km.
Cette distance parcourue par la Terre n'est pas négligeable face à la distance AB. (AB =
1,05×106 km). La Terre ne peut pas être considérée comme étant immobile pendant le
transit de Vénus.
_______________________________________________________________
CHAPITRE 5
GENERALITES SUR LES CHAMPS MAGNETIQUES - CHAMPS
MAGNETIQUES DES COURANTS
A – OBJECTIFS
156
B - L’ESSENTIEL DU COURS
Définition
Un champ magnétique caractérise la propriété acquise par un aimant du fait de la présence
d’un aimant. Il est détecté par une aiguille aimantée.
On appelle champ magnétique toute région de l’espace dans laquelle une aiguille aimantée
est soumise à des forces magnétiques.
Il a pour origine l’existence des particules électriquement chargées en mouvement.
L’aimant est une source de champ magnétique et l’aiguille aimantée un détecteur de ce
champ.
Remarque : Le courant électrique est aussi une source de champ magnétique
NB : Toute source de champ magnétique peut jouer le rôle de détecteur de champ.
Pôles d’un aimant : les propriétés magnétiques d’un aimant sont portées par ses extrémités
appelées pôles de l’aimant. On en distingue deux : Le pôle nord et le pôle sud.
Le vecteur- champ magnétique :
La grandeur caractéristique d’un champ magnétique est le vecteur – champ magnétique
$$$$%
‹ . Ses caractéristiques sont :
Direction : Droite longeant un aiguille aimantée judicieusement utilisée placée au point
où $$$$%
‹ est déterminé/
Sens : Sud – Nord l’aiguille
Norme : déterminée par un tesla mètre et exprimée dans le système international en
tesla (T).
Caractéristiques de champs créés par des courants.
• Champ créé par un Solénoïde traversé par un courant : un Solénoïde est une bobine
conductrice dont le diamètre est très petit par rapport à sa longueur ; on la dit
infiniment longue. L’expression de l’ intensité du champ crée au centre du
solénoïde traversé par un courant d’intensité I est : B= z0nI où n est le nombre de
spires par mètre
• Champ créé par une bobine plate traversé par un courant : l’expression de
{/G!
l’intensité du champ crée au centre de la bobine est B= où N et R sont
>Œ
respectivement le nombre de spires et le rayon de la bobine
• Les bobines d’Helmhotz : c’est un dispositif constitué de deux bobines plates
identiques coaxiales traversées par deux courant de même intensité et circulant
dans le même sens. Il permet d’obtenir un champ uniforme
• Champ créé par un fil infiniment long traversé par un courant I : l’intensité de ce
"/!
champ s’écrit B= où μ0 est la perméabilité du vide
>#$
157
C-EXERCICES
EXERCICE 1 :
En un point de l’espace se superposent deux champs magnétiques ‹ $%; et
9:; créés par deux aimants dont les directions sont orthogonales (voir fig. ci-
8
contre).
Leurs intensités sont respectivement B1 = 3.10-3 T et B2 = 4.10-3 T.
1. Déterminer les pôles des deux aimants.
2. Représenter graphiquement le champ 9999:
8 résultant au point M
9:1,999:
Calculer B et α = (8 8).
EXERCICE 2 :
EXERCICE 4 :
On étudie à l’aide d’un tesla mètre l’intensité B du champ magnétique créé par un courant passant dans
un solénoïde en son centre, en fonction de divers paramètres.
1) Dans une première expérience, on utilise un solénoïde de longueur ℓ1 = 0,50 m comportant
N1 = 240 spires.
On fait varier l’intensité I (en A) du courant qui passe dans le solénoïde ; pour chaque valeur de I, on note
la valeur B (en T). Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
I (A) 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0
-5 -5 -5 -5 -5 -5 -5
B (T) 60.10 85.10 120.10 150.10 190.10 215.10 245.10 275.10 310.10-5
-5
158
I (A) 1,0 2,0 3,0 4,0
-5 -5 -5
B (T) 120.10 240.10 380.10 480.10-5
2.1. Calculer le nombre n de spires par mètre pour chacun des deux solénoïdes.
2.2. Déduire des deux expériences une relation entre B, I et n.
2.3. Dans la formule théorique liant B, n et I intervient un coefficient μ0 = 4π.10-7 (unité SI).
Comparer cette valeur à celle qui est déterminée par le graphique obtenu à la question 1.
EXERCICE 5 :
L’axe d’une bobine plate à spires circulaires de centre O est perpendiculaire au méridien
magnétique. On place en son centre une petite aiguille aimantée mobile autour d’un axe vertical.
1. Dans une première expérience, la bobine est parcourue par un courant continu d’intensité
I1 = 100 mA dont on inverse le sens brutalement. L’aiguille effectue alors une rotation α
= 90°. En déduire la valeur B1 du champ magnétique crée par la bobine.
La composante horizontale du champ magnétique terrestre est BH =2,0.10-5 T.
2. Au cours d’une seconde expérience les opérations de la question 1 sont reproduites mais avec
un courant d’intensité différente I2. On désire que l’aiguille tourne d’un angle α = 120°.
Quelle valeur doit-on donner à l’intensité I2 ?
EXERCICE 6 :
Un solénoïde long horizontal, comporte 2000 spires par mètre et renferme dans sa région centrale une
aiguille aimantée placée sur un pivot vertical. Initialement, l’axe horizontal du solénoïde est dans le plan
méridien magnétique du lieu où l’on réalise l’expérience.
1. Calculer l’intensité Io du courant qui doit passer dans le solénoïde pour que le champ créé
dans sa région centrale ait la même valeur que la composante horizontale du champ
magnétique terrestre : BH = 2.10-5 T.
2. On désire créer dans le solénoïde, une zone où le champ magnétique résultant est nul. Faire
un schéma indiquant la position du solénoïde et le sens du courant. Quelle orientation prend
l’aiguille aimantée placée au centre du solénoïde ? Justifier votre réponse.
3-Le solénoïde conservant la position précédente, on modifie l’intensité du courant sans
changer le sens. Elle devient I = 2Io.donne les caractéristiques résultant au centre du solénoïde.
EXERCICE 6
I = 8 mA ;
$%ƒ =-2‘GI…
3- ‹
_______________________________________________________________________
159
CHAPITRE 6
MOUVEMENT D’UNE PART CHRGEE DANS UN CHAMP
MAGNETIQUE UNIFORME
A-OBJECTIFS
B-L’ESSENTIEL DU COURS
Une charge q qui se déplace dans un espace champ magnétique caractérisé par le vecteur
champ magnétique B $ avec une vecteur vitesse v
9 subit une force dite force de Lorentz
d’expression =: 3 >v 9.
9 ˄B
- Son point d’application est le centre d’inertie de la particule :
- Sa direction est la perpendiculaire au plan formé par les vecteurs v 9 et 9B ;
- Son sens est donné par entre autres, la règle des trois doigts de la main droite.
Lorsqu’une particule pénètre dans un champ magnétique uniforme avec un vecteur vitesse
9 / perpendiculaire au vecteur champ magnétique $B son mouvement est circulaire uniforme.
v
2sd
Le rayon de la trajectoire est donné par la relation R = . Lorsque v $ la
9 / est parallèle à B
B)B#
force de Lorentz est nulle : le mouvement de la particule est rectiligne et uniforme.
$ Applications :
- Déflexion magnétique
- Spectrographe de masse
- Filtre de vitesse
- cyclotron
C-EXERCICES
160
EXERCICE 1 :
Une particule, de charge q et de masse m, plongée dans un champ magnétique ‹ $$$%possède un
mouvement circulaire et uniforme de période T. Déterminer l’expression de la période T du
mouvement de la particule en fonction de m, q et B.
Application : La fréquence du mouvement d’une particule de charge q et de masse m, en
mouvement circulaire uniforme dans un champ magnétique de valeur B = 0,1 T est N = 1,534
MHz. Identifier la particule.
Particule Charge (C) Masse (kg)
électron 1,6.10-19 9,1.10-31
proton p 1,6.10-19 1,66.10-27
méson K+ 1,6.10-19 8,79.10-28
EXERCICE 2:
Une petite sphère S de masse m = 5g, porte une charge q = 4.10-7C part d’un point A à vitesse
nulle et se déplace dans une zone où, en plus du champ g, règne un champ électrique uniforme
d’intensité E =104V/m et OA= 0,5m.
1) Ecrire les équations horaires du mouvement de la sphère. Quelle est la nature du
mouvement ?
2) Calcule la position I du point de sortie de la zone
3) Détermine la durée de la traversée
4) Calcule la déviation (entre l’entrée et la sortie de la zone).
EXERCICE 3 :
Un électron de masse m = 9,1.10-31kg et de charge électrique q = -1,6.10-19C, initialement en
mouvement rectiligne uniforme pénètre avec une vitesse v0= 107 m /s dans un domaine de l’espace où
règnent, superposés deux ou trois champs uniformes E=104V/m , B=10-3 ; g=9,8m/s2. Dans chaque
espace :
1) Déterminer les caractéristiques (direction, sens, intensité) des forces s’exerçant sur l’électron à
son entrée au point O. Faire un schéma très clair.
2) Etudier le mouvement de l’électron pendant sa traversée de l’espace considère : on déterminera
l’accélération a et la trajectoire. En déduire la nature du mouvement.
3) Calculer la vitesse de l’électron à sa sortie de l’espace champ.
B E B
g g
g
V0 V0 V0
} E
161
EXERCICE 4 :
Des ions X+ (A1, Z) et X+ (A2, Z) d’atomes isotopes, créés dans
une chambre d’ionisation avec une vitesse négligeable, sont
accélérés par une ddp U0. Ils sont ensuite envoyés dans une
chambre de déviation où règne un champ magnétique
Montrer que
@A la relation entre OM1 et 0M2 peut se mettre sous
…
~• ‚
la forme~•€ = •‚€
k k
EXERCICE 5 :
On place un élément inconnu X dans une chambre d'ionisation. Elle produit des ions (Xn+) qui
sont introduits avec une vitesse nulle en P1 dans le spectrographe de masse. La masse des ions
est notée m. n est un entier positif. La charge élémentaire e est égale à 1,6 10-19 C.
Entre P1 et P2, on applique une différence de potentiel U =UP1P2. Exprimer la vitesse VB
En P2 ouverture très petite, les ions pénètrent avec une vitesse horizontale dans une région où
règne un champ magnétique perpendiculaire au
plan de la figure. Les particules sont détectées
au point C.
a. Indiquer le sens du champ magnétique.
b. Quelle est la puissance instantanée de la
force électromagnétique ?
c. Déterminer la valeur de la vitesse en C.
3. Exprimer en fonction de m, n, e, B et UP1P2
la distance P2C (B est la norme du champ
magnétique).
EXERCICE 6 :
Dans tout l’exercice, on négligera le
poids de l’électron devant les autres
forces qui agissent sur lui. Des
électrons de masse m et de charge q
sont émis sans vitesse initiale par la
cathode (C). Ils subissent sur la
longueur d, l’action du champ
électrique uniforme @EA.
2. Arrivés en O1, les électrons
subissent sur la distance „ l’action d’un champ magnétique uniforme B @A perpendiculaire au plan
de la figure (le domaine où règne ce champ B @A est hachuré). Quel doit être le sens du vecteur B
@A
pour que les électrons décrivent l’arc de cercle ? Justifier la réponse. Établir l’expression du
rayon R = O’O1 = O’N de cet arc de cercle. Calculer la valeur de R pour B = 2.10-3 T.
4. Déterminer la nature du mouvement de l’électron dans le domaine III où n’existe aucun
champ
162
5. Le domaine III est limité par un écran (E) sur lequel arrivent les électrons. Exprimer en
fonction de m, e, B, D, l et V0 la déflexion magnétique O3I = Y subie par un électron à la
traversée du système II + III.
La droite IN coupe l’axe O1O2 au point M.
6. L’écran E est à la distance D de ce point M.
On fera les hypothèses simplificatrices suivantes :
- dans le domaine II de l’espace, on peut confondre la longueur de l’arc avec la longueur
O1O2 = l où règne le champ $B%.
- On supposera que la déviation angulaire est faible.
7. Sachant que Y= 3,35cm, retrouver la valeur de la vitesse de l’électron au point O1.
Données : D = 40cm ; l = 1 cm ; d = 10 cm ; m = 9,1.10-31 kg ; E = 5.104 V.m-1.
EXERCICE 7 :
3 4 6
1) Une chambre d’ionisation produit des noyaux d'hélium 2He2+, 2He2+, 2He2+ de masses
respectives m1, m2, m3. Leur poids est négligeable devant les forces électromagnétiques qu'ils
subissent. Ils pénètrent en S sans vitesse initiale dans un accélérateur linéaire où ils sont soumis
à l'action d'un champ électrique uniforme ‘$% o créé par une différence de potentiel U0 = VM - VN.
3 4 6
On désignera par’%1, ’%2, ’%3 les vecteurs vitesses en O des ions 2He2+, 2He2+, 2He2+.
On notera e la charge électrique élémentaire.
1.a- Déterminer le signe de U0 et représenter le
champ électrique ‘$% o dans l'accélérateur.
1.b- Exprimer la norme de l'accélération d'un ion
Ž >”
>H@ en fonction de U0, d0, e et m2 ; préciser la
nature de son mouvement.
2 2 2
2) Montrer qu'en O, à la sortie de l'accélérateur, m1v1= m2v2= m3v3.
3) Les ions pénètrent ensuite dans un sélecteur de vitesse limité par les plaques P et Q. Ils sont
alors soumis à l'action simultanée de deux champs : un champ électrique uniforme $E%, créé par
une différence de potentiel positive U = VQ – VP, et un champ magnétique uniforme ‹ $%
perpendiculaire à v$%1, v
$%2, v
$%3.
3.a- Représenter le champ magnétique B $% pour que la force électrique et la force magnétique
aient même direction, mais des sens contraires.
4
3.b- On règle la valeur de U de façon que le mouvement des ions 2He2+ soit rectiligne uniforme
de trajectoire OO’. Exprimer U en fonction de B, v2 et d.
3 4 6
4) Comment seront déviés les ions 2He2+, 2He2+, 2He2+ ?
On se contentera de donner l'allure des trajectoires sans préciser leur nature et sans faire de
calcul.
3 4 6
Donnée:2He2+: m1 = 5, 0.10-27 kg; 2He2+: m2 = 6, 7.10-27 kg; 2He2+: m3 =
EXERCICE 8 :
Une chambre d’ionisation produit des ions d’hélium 32 He+, 42 He+ et 42 He2+ de masses
respectives m1, m2 et m3. Leurs poids sont négligeables devant les forces électromagnétiques
163
qu’ils subissent. Ils pénètrent en A sans vitesse initiale dans un accélérateur linéaire où ils sont
→
soumis à l’action d’un champ électrique uniforme E0 , créé par une différence de potentiel
U/ = VD E VF .
On désignera par v 9: , v
1 2 3 9: les vecteurs vecteurs les vitesses respectives en O des ions 3 He+,
9: , v 2
4 He+ et 4 He2+.
2 2
On notera e la charge électrique élémentaire.
EXERCICE 9 :
Un cyclotron est constitué par deux boîtes demi cylindriques D et D’ à l’intérieur desquels on
établit un champ magnétique de vecteur B$%.
Dans l’espace compris entre ces boîtes, on établit une tension alternative UDD’ de valeur
maximale U. Des ions positifs de charge q et de masse m sont injectés en O avec une vitesse
négligeable mais non nulle.
1) La tension UDD’ est positive.
a) Exprimer l’énergie cinétique Ec et la vitesse v de ces ions à leur première entrée en en
D’. On suppose que les ions sont soumis au champ électrique d’intensité maximale.
Application numérique : q = 3,2.10-19 C ; m = 0,33.10-26 kg ; U = 105 V.
164
b) Ces ions pénètrent alors dans D’. Quel est la nature de leur mouvement ultérieur ?
Exprimer le rayon R0 de leur trajectoire en fonction de B, q, U et m. Application
numérique : ║‹ $%║= 1 T.
2) Les ions ressortent de D’, on inverse la tension UDD’ en conservant la valeur de U. Etablir
les expressions littérales :
a) de la norme de leur vitesse et de leur énergie cinétique ;
b) du rayon R1 de leur trajectoire dans D.
3) Exprimer le rayon Rn de la trajectoire des ions en fonction de R0 et du nombre n de
passage entre D et D’.
4) Le rayon du cyclotron étant de 49,5 cm, calculer le nombre total de tours décrit par ces ions
et leur énergie cinétique (en eV) à leur sortie.
EXERCICE 10 :
Dans un tel spectrographe, les ions (supposés ici
positifs) sortant d’un ioniseur où ils ont été
préalablement accélérés sous une tension de valeur
absolue U, traversent d’abord un filtre de vitesse,
pénètrent alors dans un champ magnétique transversal
uniforme et indépendant du temps $B% = Bk GI puis
décrivent un demi -cercle et viennent impressionner la
plaque photographique.
a) La fente F étant supposée très fine, déterminer
la distance séparant les traces rectilignes
associées à deux isotopes.
b) Calculer la distance séparant les isotopes 39 K+ et 41
K + sur la plaque.
Données : B = 0,1 T ; U = 10 kV.
(†
Réponses : d = 2/B“ ‡ f√†2 R √S1T =4,6cm
EXERCICE 5
Le principe d’un spectrographe de masse est
schématisé ci-contre.
Dans tout l’exercice, on suppose que le
mouvement des ions se fait dans le vide et on
néglige leur poids par rapport aux autres forces.
La charge élémentaire est notée e.
1) Dans la chambre d’ionisation (1), on produit des
ions de masse m et de charge q = 2e. Ces ions
pénètrent par le trou T1dans une enceinte (A) avec une vitesse négligeable. Dans cette
enceinte les ions sont accélérés par une tension U = VP1-VP2.
165
a) Quel doit être le signe de la tension U pour que les ions soient accélérés ? On admettra
pour la suite que les ions Zn2+ sont soumis entre P1 et P2 à une force constante $F% colinéaire
à T1T2.
b) Quelle est la trajectoire d’un ion Zn2+ entre P1 et P2 ? Quelle est la nature de son
mouvement ?
c) Etablir l’expression de sa vitesse V0 lorsqu’il se présente devant le trou T2 situé à la plaque
P2 en fonction de e, m, U.
d) L’élément zinc contient deux isotopes de nombre de masse A1= 68 et A2= 70.Il sont
ionisés de façon identique. Déterminer le rapport littéral des vitesses V01 / V02 de ces ions
en fonction de leurs masses respectives m1 et m2 à leur passage T2.
2) Les ions sortant par T2, entrent avec la vitesse v
$% perpendiculaire à P2 dans une enceinte (D)
dans laquelle règne un champ magnétique uniforme B $% perpendiculaire au plan de la figure
fig.2. Il sont déviés et viennent dans un collecteur C dont la fente d’ouverture O, très étroite,
perpendiculaire au plan de figure, se trouve dans le plan P2.
a) Quel doit être le sens de $B% pour que les ions puissent être recueillis par le collecteur C ?
b) On admet que les ions Zn2+ ont un mouvement circulaire uniforme et que leur trajectoire
est dans le plan de la figure. Etablir l’expression du rayon de cette trajectoire en fonction
de m, e, V0 et B.
A quelle distance x de T2 doit se trouver la fente O du
collecteur C? On donnera x en fonction de m, e, U et B.
Calculer la distance C1C2 séparant les positions respectives
de la fente du collecteur permettant de recueillir les ions de
masse m1 et m2.
Données : e = 1,6.10-19C ; U = 4000 V ; B = 0,1 T ;
m1 = A1.u et m2 = A2.u avec u = 1,67.10-27 kg.
EXERCICE 1
Expression de la période T
–— r
Le mouvement est circulaire uniforme et la vitesse est donnée par : F = qvB = ma = Œ
–— > ™Œ >ˆc
R= et T = d’où l’on tire : T =
‡˜ • )#
Identification de la particule
; )# ) >LG
N=K= d’où l’on tire = = 9,632. 107 C.kg-1 la particule est un proton aux
>Lc c #
erreurs de calcul près
EXERCICE 7
1)
1.a- Le signe de U0
Les ions, de charge q > 0 sont accélérés entre S et O ;
donc la force électrostatique qui s’exerce sur les ions
est orienté de S vers O.
Le champ M$% o a le sens de S vers O ou de M vers N.
Or le champ a le sens des potentiels décroissants ;
d’où VM > VN → U0 > 0
166
Représentation du champ électrique ‘$% o : vecteur parallèle à SO et de sens S → O
1.b-
La norme de l'accélération d'un ion Ž>H@>”
) */ >›N/
F = q E0 = m> a → a = =
–r –r $/
La nature de son mouvement.
L’accélération a = constante et vitesse initiale nulle → Mouvement rectiligne uniformément
accéléré
2 2 2
2)Montrons que m1v1= m2v2= m3v3.
On applique le théorème de l’énergie cinétique entre S et O
Pour un ion de masse m et de charge q on a : ½ mv2 = q U0 → mv2 = 2 q U0
2 2 2
D’où m1v1= m2v2= m3v3 = 2 q U0
3
3.a- La force magnétique est orientée dans le sens contraire de la force électrique
D’où le champ magnétique B $% est sortant
3.b- Expression de U en fonction de B, v2 et d.
4
Le mouvement des ions 2He2+ est rectiligne uniforme de trajectoire OO’ d’où Fe = Fm
†
qE = q v2B ; d’où E = v2B = œ → U = d v2B
___________________________________________________________________________
A – OBJECTIFS
B – L’ESSENTIEL DU COURS
167
Définition légale de L’ampère : L’Ampère est l’intensité du courant constant qui passant dans
deux conducteurs rectilignes et parallèles de longueur infinie et de section constante, placés à
1 m l’un de l’autre dans le vide, produit entre ces conducteurs une force de 2.10-7N par mètre
de longueur.
Par définition, le flux magnétique à travers un contour délimité par une surface S est le nombre
de lignes de champ magnétiques qui traverse ce contour fermé. Son expression est =ž. ‹ $% . Ÿ% =
Š…‹cos N est le nombre de spires. Le flux magnétique s’exprime en Weber (symbole: Wb)
Règle du flux maximum : Tout conducteur délimitant une surface, parcouru par un courant et
placé dans un champ magnétique tend à s'orienter de façon à ce que le flux au travers de la
surface soit maximum. Cette règle est une autre forme de la loi de Laplace car ce sont des forces
électromagnétiques qui agissent sur le conducteur pour l'orienter
C–EXERCICES
EXERCICE 1 :
Un conducteur rectiligne et homogène OA, de masse m = 12 g et de longueur L = OA = 36 cm,
est suspendu par son extrémité supérieure O à un point fixe. Le conducteur peut tourner
librement autour de O.
>
La force magnétique ŒA s’applique au point M tel que AM = O L. Les bornes C et D sont les
bouts des fils reliées à un générateur qui maintient dans le conducteur un courant d’intensité
I = 7,5 A.
1) Faire un schéma du dispositif. Puis déterminer le sens de rotation de la tige
2) Déterminer l’angle α de déviation de la tige sachant que B= 0,01 T
EXERCICE 2 :
Un fil conducteur part de O, suit le fléau et les bords du secteur, puis revient en O. L'autre
bras du fléau supporte un plateau.
L'intensité d'un champ magnétique peut être mesurée à l'aide d'une balance de Cotton. Le fléau
d'une telle balance, de forme particulière, supporte un secteur isolant S en matière plastique
limité par deux arcs de cercle centrés sur l'axe de rotation Δ du fléau. Ce secteur comporte une
partie rectiligne CD de longueur l=10 cm , horizontale lorsque la balance est en équilibre.
168
On règle la balance de façon que l'équilibre soit réalisé lorsqu’aucun courant, ne passe dans le
fil conducteur.
Si l’on plonge le secteur S dans un champ magnétique uniforme ‹ $% orthogonal au plan de la
figure et dirigé vers l'avant, l'équilibre de la balance est rompu lorsqu’un courant circule dans
le fil. Pour rétablir l'équilibre, il suffit de placer une masse m sur le plateau.
1) Préciser sur la figure les forces agissant sur la balance, ainsi que le sens du courant circulant
dans le fil conducteur.
2) Etablir la condition d'équilibre de la balance.
3) Afin de déterminer la valeur du champ$$$% ‹, on fait les mesures suivantes pour les différentes
valeurs de l’intensité du courant :
I (A) 0 1 2 3 4 5
m (g) 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
en lle contact avec le mercure est ponctuel et sans frottement et le courant traverse la roue suivant le rayon OA.
1) Exprimer la force de Laplace résultante et son moment par rapport à l'axe de rotation.
2) Exprimer la puissance du moteur ainsi constitué lorsque la roue effectue n tours par seconde.
EXERCICE 5:
Un fil de cuivre, rigide, rectiligne homogène, de longueur R est susceptible de se mouvoir dans
un plan vertical, autour d’une de ses extrémités. L’autre
extrémité plonge dans un bac de mesure qui permet de
maintenir le contact électrique avec un générateur de W 12
R
tension continue. L’intensité du courant dans le circuit
est I. le dispositif peut être plongé dans un champ
magnétique uniforme … @A horizontal et orthogonal au plan de la figure
1)Décrire ce que l’on observe lorsque :
• 1er cas : I=0 et BŽ 0
• 2éme cas : I ≠ 0 et B=0
• 3éme cas : IŽ 0 UV W Ž0
2)Modifie t-on quelque chose quand on permute les bornes du générateur ?
On néglige la longueur de la partie de la tige située dans le mesure. On suppose que la ligne
d’action de la force électromagnétique passe par le milieu de la tige.
3) Détermine la déviation angulaire de la tige quand elle atteint sa position d’équilibre dans le
cas où I=6A, B=2.10-2T, R=10cm et le poids de la tige est 8.10-2N.
170
4)On considère maintenant le dispositif de la roue mobile autour d’un axe horizontal
∆, ¡nstituée de rayons rigides en cuivre de longueur R régulièrement répartis. Le dispositif est
plongé dans un champ magnétique uniforme‹ $%.
a) Explique pourquoi on observe un mouvement de rotation .Précise son sens.
b) La vitesse de rotation est 90tr/min. Calcule la puissance développée par la force
électromagnétique supposée constante appliquée au milieu d’un rayon.
On donne : B=2.10-2T ; R=100mm et I=6A
EXERCICE 6:
On réalise le dispositif ci-contre. OA est une tige de cuivre de longueur l mobile autour d’un
axe O plongeant en A dans du mercure. La tige est placée dans un champ magnétique uniforme
de longueur x. f est un fil inextensible de masse négligeable. P est une poulie de masse
négligeable et m est une masse marquée.
La tige est maintenue initialement verticale par la main.
EXERCICE 7:
Une tige PQ de masse μ est posée sur deux rails AA’ et CC’ situés dans un plan incliné ded’un
angle α par rapport au plan horizontal. La distance
entre les rails est l. La tige est perpendiculaire aux
rails. L’ensemble baigne dans un champ
magnétique uniforme de vecteur ‹ $% vertical. Le
milieu de la tige est relié à une charge de masse m
par l’intermédiaire d’un fil inextensible de masse
négligeable passant sur la gorge d’une poulie p de
masse négligeable. La portion de fil situé entre et la tige est parallèle aux rails.
171
On lance dans la tige un courant d’intensité I, on constate que la tige demeure en équilibre. 1)
Représenter les forces qui s’exercent sur la charge et la tige.
2) Ecrire les la conditions d’équilibre en prenant comme système la tige PQ.
3) En déduire la relation qui lie B, i, l, m, μ, α et g. On donne μ < m.
4) Reprendre le problème sachant que ‹ $% perpendiculaire aux rails
EXERCICE 8 :
Schématisons le rotor simplifié d’un moteur à courant
continu. On suppose qu’il ne comporte qu’une spire
formée par les conducteurs 1 et 2. B=0,90T, I = 2 A,
L = 25 cm
1)eDonner la direction et le sens des forces
électromagnétiques exercées aux points A, C et
D, milieux de chaque partie de la spire.
2 )Quelle est l’action de ces forces sur la spire ?
3))Déterminerl’intensité des forces exercées en A , C et
D. Les représenter en précisant l’échelle.
4 ) On inverse le sens du courant dans la spire. Reprendre les questions 1) et 2).
EXERCICE 1 :
Un conducteur rectiligne et homogène OA, de masse
m = 12 g et de longueur L = OA = 36 cm, est suspendu
par son extrémité supérieure O à un point fixe. Le
conducteur peut tourner librement autour de O.
La force magnétique •% s’applique au point M tel que
;
AM = O L. Les bornes C et D sont les
bouts des fils reliées à un générateur qui maintient
dans le conducteur un courant d’intensité I = 7,5 A.
1) Faisons un schéma du dispositif. Puis déterminons
le sens de rotation de la tige ?
172
0-mgsin l/2 + Fl/3 =0
>O˜& >¢•,•‘;,;>‘;,O£
sin = O–' = O¢/,/;>¢;/ = 0,15 → = 8,6o
EXERCICE 2 :
1) Précisons sur la figure les forces agissant sur la balance, ainsi que le sens du courant circulant
dans le fil conducteur.
Les forces sont :
* F la force de Laplace qui s’exerce sur le segment CD
*R la réaction du support au point O
*Pb le poids de la balance de Cotton qui s’applique au point O
* Pm le poids des masses marquées
2) Etablissons la condition d'équilibre de la balance.
(R) + (Pb) + (F) + (Pm) = 0
0 + 0 + Fd - mgd’ = 0
3) On fait les mesures suivantes pour les différentes valeurs de l’intensité du courant :
I (A) 0 1 2 3 4 5
m (g) 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
173
2) Ecrivons la condition d’équilibre en
prenant comme système la tige PQ.
$% + •% = @0A
P$% + Q$% + ©
3) Déduisons-en la relation qui lie B, i,
l, m, μ, α et g. On donne μ < m.
En projetant sur l’axe des abscisses on
Rx + Px + Tx + Fx = 0
0 – g sin + mg - ILB cos = 0
4) Reprenons le problème sachant que
@A perpendiculaire aux rails
…
_______________________________________________________
CHAPITRE P8
INDUCTION MAGNETIQUE- ETUDE D‘UN DIPOLE (R, L).
A OBJECTIFS
Mettre en évidence le phénomène d’induction / d’auto induction
Interpréter qualitativement le phénomène d’induction/d’auto induction
Rappeler l’expression du flux propre en fonction de l’inductance.
Rappeler l’expression de la tension aux bornes d’un dipôle (R, L)
Rappeler l’expression de la constante de temps du dipôle (R, L) et sa signification physique.
Etablir la loi de variation du courant établi dans une bobine par un échelon de tension
Etablir la loi de variation de la rupture du courant dans une bobine fermée sur un circuit
résistant.
B - L’ESSENTIEL DU COURS
Phénomène d’induction
Le flux magnétique est donné pour une spire, par la relation : ϕ = B$% . S$% = B S cos θ
Pour N spires, on aura : φ = N $B% . S$%
L’unité du flux magnétique est le weber (Wb)
Toute variation de flux à travers un circuit donne naissance à une f.e.m induite.
∆U
La f.e.m induite moyenne est donnée par : «– = − ∆C
$U
Et la f.e.m induite instantanée est donnée par: e = − $”
Les phénomènes d’induction cessent dès que le flux cesse de varier
174
Sens du courant induit : Loi de Lenz
Le courant induit circule dans un sens tel qu’il tente de s’opposer à la cause qui lui donne naissance, et
donc à la variation du flux inducteur.
Champ électromoteur
Une tige métallique MN qui se déplace avec un vecteur vitesse $V% dans un espace champ magnétique $B%
est le champ électromoteur $E% = V $% ∧ B
$%.
Le courant induit i et le champ électromoteur $E% ont toujours le même sens.
La f.e.m. de la tigr est égale e = - vBl
Force électromotrice auto-induite
Lorsqu’une bobine est parcourue par un courant d’intensité i, elle crée un espace champ magnétique,
dans lequel elle baigne.
Elle est traversée par un flux magnétique (flux propre)
Toute variation de l’intensité i du courant entraîne une variation du
flux propre
La bobine est alors le siège d’une force électromotrice dite auto-
+
induite. Cette force auto-induite s’oppose par ses effets à la cause
qui lui a donné naissance conformément à la loi de Lenz.
Lorsqu’on ferme le circuit, la force électromotrice auto-induite tend à s’opposer à l’installation du
courant.
Lorsqu’on ouvre le circuit, la force électromotrice auto-induite tend à s’opposer à l’annulation du
courant. dϕ p di
e= - = − L.
Le flux propre à travers une résistance inductive est ϕ p = L.i . dt dt
La constante L est l’inductance de la bobine.
Lorsque l’intensité i du courant varie, le dipôle est le siège d’une force électromotrice induite
dϕ p di
e=- = − L.
dt dt
Tension aux bornes d’une bobine
Soit un dipôle AB constitué par une résistance inductive.
La bobine est parcourue par un courant d’intensité instantanée A B
.i .
Orientons le dipôle de A vers B.
La différence de potentiel entre les points A et B est =
u AB = Ri - e = R i − - L. ;
di
dt
di
u AB = Ri + L.
dt
Etablissement du courant dans une bobine
Considérons le circuit schématisé ci-contre.
Lorsque l’interrupteur K est fermé à une date t prise comme origine des temps t = 0, le courant va
s’installer progressivement..
175
L’application des lois du courant permet d’établir l’équation K A
différentielle suivante :
di R + r E P
+( )i =
dt L L i K
Cette équation admet une solution de la forme
R+r + b(r,L)
− t
i = A +B e L
La solution s’écrit i = I 0 1 - e
τ
L
= τ = constante de temps
R+ r
e −1
A la date t = τ , on aura i = I 0 (1 − e −1 ) = I 0 = 0, 63I 0
e
τ correspond au temps au bout duquel l’intensité i du courant devient égale à 63% de l’intensité
du courant en régime permanent.( 63% de l’intensité maximale ).
Rupture du courant
Ouvrons l’interrupteur K, le générateur ne fournit plus de courant, la bobine b(L,R) débite dans le
résistor et la diode. Si i est l’intensité
du courant à une date t, la loi d’additivité des tensions permet d’écrire alors uAB + uBM + uMA = 0
di
ri + L + Ri = 0 .
dt
di
Ce qui donne l’équation différentielle L + ( R + r ) i = 0 .
dt
Cette équation différentielle du premier ordre sans second membre admet une solution de la forme
t
−
i = Be τ
.
Si la date 0 est la date d’ouverture du circuit, la relation doit être vérifiée pour t = 0 , i = I0.
t
−
Ce qui donne B = I0. : La solution finale est i = I 0 e τ
.
Energie emmagasinée dans une bobine
>
Elle est donnée par l’expression ‘ = ¬- >
>
;
En présence de courant, l’énergie emmagasinée vaut ‘= Li> , ce qui entraine un retard à
>
l’établissement du courant.
Au cours de la rupture du courant, la bobine restitue l’énergie emmagasinée. La conséquence est un
retard à l’annulation du courant dans le circuit.
C – EXERCICES
176
1) Compléter les phrases suivantes avec les mots ou expressions qui conviennent
1.1) Toute variation de champ magnétique à proximité d’une bobine en circuit fermé
produit un courant induit. Le phénomène s’appelle ……………
1.2) L’élément qui crée le champ magnétique est …………… et la bobine est
……………
1.3) Le sens du courant induit est tel qu’il s’oppose par ses effets à la cause qui lui a
…………… Lorsque la bobine est à la fois l’inducteur et l’induit le phénomène
s’appelle ……………
1.4) Une bobine traversée par un courant électrique variable est le siège d’une
……………
1.5) L’auto-induction traduit l’opposition d’une bobine à toute ……………
2.2) Parmi les propositions suivantes, qu'est-ce qui est susceptible d'induire une fem (et
donc un courant) dans une spire plongée dans un champ magnétique ?
A) Faire varier l'intensité du champ magnétique
B) Déformer la spire
C) Changer l'inclinaison de la spire par rapport au champ
2.3) On considère une bobine plongée dans un champ magnétique dont le vecteur
champ perpendiculaire au plan de la bobine. Que se passe-t-il
immédiatement après avoir annulé le champ ?
A) Un courant circule dans le sens des aiguilles d'une montre
B) Un courant circule dans le sens trigonométrique
C) Rien ne se passe
177
2.7) Une tension induite apparaîtra aux bornes d'un circuit plongé dans un champ
magnétique :
A) de faible intensité
B) de forte intensité
C) il manque des données pour de se prononcer (champ variable ou pas ?)
2.8) Une bobine est soumise à un champ magnétique uniforme et constant. Pour qu'il y ait
induction, il faut que :
A) la bobine possède un nombre élevé de spires
B) l'axe de la bobine soit de même direction que le champ magnétique
C) la bobine se déplace perpendiculairement au champ magnétique
2.9) La loi de Lenz nous dit, entre autre, que le courant induit produit à son tour un champ
magnétique qui s'oppose :
A) au champ magnétique inducteur
B) à la variation du champ magnétique inducteur
C) à la cause qui lui a donné naissance
EXERCICE 1 :
Considérons deux conducteurs parallèles formant un "rail de Laplace" sur lequel peut se
déplacer une barre mobile conductrice MN selon le schéma ci-dessous (vue de dessus) .Le
générateur a une f.é.m. E = 5 V et une résistance interne R = 5 Ω, la barre MN de longueur
totale L= 0,12 m a une résistance négligeable ; elle crée un court-circuit en refermant le circuit
entre les deux rails. On place MN dans l’entrefer d’un aimant en U (de largeur d = 4 cm) où
règne un champ magnétique uniforme de norme B = 0.1 T
178
EXERCICE2 :
179
Un conducteur rectiligne MN de longueur L = 2 cm est plongé dans un champ
magnétique uniforme vertical de module B = 50 mT. On déplace le conducteur
horizontalement à la vitesse constante v = 2 m/s.
1. Déterminer les caractéristiques du champ électromoteur et en déduire la
valeur absolue de la f.e.m. induite dans le conducteur.
2. Préciser les polarités des extrémités M et N du conducteur.
EXERCICE 6 :
Une bobine assimilable à un solénoïde, parcourue par un courant d'intensité i = 2,5 A, est
traversée par un flux propre Φ = 0,35 Wb. Calculer :
1. L'inductance de la bobine.
2. L'énergie emmagasinée dans la bobine.
3. Le nombre de spires connaissant la longueur de la bobine l = 50 cm et le diamètre des spires
d = 6,2 cm. μ0 = 4π. 10-7 .SI
EXERCICE 7 :
On dispose d’une bobine plate de 10 cm de diamètre, elle est constituée d’un enroulement de
50 spires. Elle est initialement placée dans un champ magnétique, produit par un aimant,
parallèle à l’axe de la bobine. B = 15 mT.
1) Déterminer la surface de cette bobine en m².
2) Calculer le flux φ1 qui traverse la bobine dans ces conditions.
3) On fait faire à la bobine un demi-tour, calculer le flux φ2 qui traverse maintenant la bobine.
4) La durée du demi-tour a été Δt = 5 ms, en déduire la valeur absolue de la force électromotrice
d’induction e, qui est apparue dans la bobine.
5) Quelle est le nom de l’application principale de l’induction électromagnétique, et à quoi
sert-elle ?
6) Dans le cas de l’expérience décrite dans cet exercice, indiquer l’inducteur, l’induit et donner
leurs noms usuels.
EXERCICE 8 :
Une surface plane carrée de 10 cm de côté est constituée
d’un fil conducteur isolé comportant 20 spires. Elle est
placée dans un champ magnétique uniformeB $%. Cette
surface peut tourner autour de l’axe vertical OO’.
On donne B = 0,12T.
1) Le vecteur champ magnétique fait un angle α = 30°
avec le plan du cadre. Définir et calculer le flux du
champ magnétique à travers la surface en précisant
l’orientation choisie.
2) On impose une rotation à vitesse angulaire constante
ω = 150rad/s. Déterminer l’expression du flux à
travers la surface ?
3) Exprimer la force électromotrice induite en fonction du temps.
180
EXERCICE 9 :
Donnée : µ 0= 4π 10-7 S.I
Un solénoïde S1 de 80cm de long est formé de
1000 spires ; il a une résistance R = 2.0 Ω. On le
branche aux bornes d’une pile de force
électromotrice E = 4,5V et de résistance interne
r = 3.0 Ω.
1) Représenter, en justifiant, le vecteur champ
magnétique ‹ $%crée par le courant au point
O (schéma ci-contre).
2) Calculer l’intensité du champ magnétique ‹ $% à l’intérieur du solénoïde S1. Dans la suite,
-4
on prendra B = 3,8.10 T.
Dans le solénoïde S1 est placée une petite bobine S2 de 2.0 cm de diamètre formée de 10 spires.
3) Calculer le flux du champ magnétique à travers la bobine S2.
4) On ouvre l’interrupteur K. Préciser le sens du courant induit créé dans cette bobine.
EXERCICE 10 :
On dispose d’un solénoïde de 1000 spires et dont la surface d’une spire est 10 cm². Les deux
bornes du solénoïde sont reliées par un fil de connexion et un conducteur ohmique afin qu’une
intensité puisse parcourir le circuit.
Un aimant est disposé à 50 cm du solénoïde, le pôle sud de l’aimant est orienté vers le solénoïde.
On admettra que le champ généré par l’aimant, au centre du solénoïde est parallèle à l’axe du
solénoïde. B1 = 5.0 10-5 T.
Le champ terrestre est négligé dans cet exercice.
1) Faire un schéma du montage et représenter .
2) Déterminer le flux φ1 qui traverse le solénoïde.
On approche brutalement l’aimant jusqu’à ce qu’il soit tout près du solénoïde. Le champ
magnétique généré par l’aimant, au centre du solénoïde, a les mêmes caractéristiques qu’en
début d’expérience sauf pour ce qui est de son intensité qui a augmentée : B2 = 1.0 10-1 T.
L’aimant a été approché en 10 ms.
3) Déterminer le flux φ2 qui traverse maintenant le solénoïde.
4) Déterminer la valeur de la force électromotrice d’induction qui apparaît aux bornes de la
bobine.
5) Déterminer le sens du champ magnétique induit qui est généré par la bobine et en déduire le
sens de l’intensité induite qui parcourt la bobine.
6) Déterminer la valeur de cette intensité sachant que le conducteur ohmique a une résistance
R = 5 Ω et que la bobine a une résistance r = 2 Ω.
EXERCICE 11 :
Soit une bobine de longueur l = 30 cm et de rayon r = 5 cm qui comprend 500 spires par mètre.
Elle est traversée par un courant d’intensité I. Une spire conductrice entoure la bobine dans sa
région centrale comme indiqué sur le schéma ci-dessous, on admettra que le champ hors de la
bobine est négligeable.
181
1) Déterminer l’expression du flux du champ
magnétique qui traverse la spire. Calculer
cette valeur lorsque la bobine est
alimentée par un courant continu
d’intensité I = 4 A.
2) La bobine est maintenant parcourue par
un courant alternatif donné par la fonction
suivante i(t) = 4 sin (200πt). En déduire la
fonction B(t) qui lui est associée et Φ (t)
qui représente le flux traversant la spire en
fonction du temps.
3) Déterminer la fonction e (t) qui représente l’évolution de la force électromotrice induite
dans la spire au cours du temps.
4) Quelle est la valeur maximale que peut prendre e(t), qui correspond à la tension maximale
qui peut apparaître aux bornes de la spire ?
5) La fonction e(t) est une fonction périodique, déterminer sa fréquence et sa période.
EXERCICE 12 :
Un groupe d’élèves, sous la supervision de leur professeur, se propose de vérifier quelques
caractéristiques d’une bobine de leur laboratoire. Cette bobine est assimilée à un solénoïde de
longueur ℓ = 0,5 m, comportant N spires de rayon R = 5 cm. Pour ce faire, ils disposent la
bobine horizontalement, son axe (Δ) étant orthogonal au plan méridien magnétique. Au centre
de cette bobine est placée une petite aiguille aimantée horizontale mobile autour d’un axe
vertical (Δ’).
Le groupe d’élèves lance un courant électrique d’intensité I dans le solénoïde et constate que
l’aiguille dévie d’un angle α.
1) Faire un schéma ou seront représentés la bobine en indiquant le sens du courant, le vecteur
champ magnétique $B% créé par le courant, le vecteur $B%H composante horizontale du champ
magnétique terrestre, la position finale de l’aiguille et l’angle α.
2) Exprimer tan α en fonction de BH, N, l , ℓ et μ0 (perméabilité magnétique du vide)
3) Le groupe fait varier l’intensité I du courant dans le circuit et mesure la valeur de l’angle α
pour chaque valeur de I. Les résultats obtenus permettent de tracer la courbe tanα = f(I).
(figure 1)
3.1) Déterminer à partir de cette courbe la relation entre tan α et I
3.2) En déduire la valeur de N que l’on notera No.
On donne : μ0 = 4 π 10-7 SI ; BH = 2.10-5 T
3.3) Déterminer l’inductance L du solénoïde (on prendra N = 1195 spires).
4) Afin d’étudier le comportement de la bobine dans un circuit, les élèves réalisent avec ce
solénoïde le montage ci-après (figure 2). La bobine est branchée en série avec un résistor
de résistance R0 = 10 Ω.
Ils utilisent un générateur de courant continu G (E = 12 V ; r = 5 Ω). La résistance interne du
solénoïde est r’ = 5 Ω. Le nombre de spires est N = 1195 spires. L’interrupteur est dans la
position 1.
4.1) Déterminer l’intensité Io du courant dans le circuit en régime permanent.
4.2) En un temps très bref et à t = 0, on bascule l’interrupteur de la position (1) à la position
(2).
4.2 1)Établir l’équation différentielle à laquelle obéit l’intensité i du courant dans le circuit.
4.2 2)Vérifier que i = A e- t/τ est solution de cette équation différentielle, A et τ étant des
constantes à exprimer en fonction des caractéristiques des composants du circuit. Donner
l’allure de la courbe i = f(t).
182
EXERCICE 13 :
Le montage de la figure représente un circuit qui comporte, montés en série
$ entre les points A et B, un conducteur ohmique de résistance R = 1 000 Ω ;
$ entre les points B et C, une bobine de résistance négligeable et d’inductance L.
Ce circuit est alimenté par un générateur de tension délivrant des signaux triangulaires. On
applique :
$ d’une part, sur la voie 1, la tension UCB aux bornes de la bobine ;
$ d’autre part, sur la voie 2, la tension uAB aux bornes de la résistance, La figure 2 représente
l’image obtenue sur l’écran.
On a réglé
$ la base de temps sur la sensibilité 10-3 seconde par division ;
$ la sensibilité verticale
• sur 20 millivolts par division pour la voie 1 ;
• .sur 2 volts par division pour la voie 2.
On observe que la tension forme une trace pratiquement triangulaire.
183
U R
R
i= 1 – exp (- )t
L
On vérifiera que (1) est bien solution de l’équation différentielle régissant l’établissement du
courant i dans le circuit.
2) Déterminer l’intensité du courant en régime permanent.
3) On mesure l’intensité du courant en fonction du temps. On obtient le tableau suivant :
4 (b)
I +
t(ms) (S
0
0 120
Le solénoïde est traversé par un courant dont l’intensité varie avec le temps comme indiqué
sur le graphe.
La perméabilité du vide est notée µ 0
Etablir l’expression donnant :
184
1) La loi de variation du champ magnétique B (t) à l’intérieur du solénoïde.
2) La f.e.m d’induction e dont la bobine est le siège.
NB : il n’est pas demandé de calculer B et e.
EXERCICE 17 : Rail de Laplace vertical
On considère un dispositif de rail de Laplace vertical,
dans lequel une barre métallique ±[, de masse ², peut
glisser sans frottement le long de deux rails verticaux
distants de d.
Ces rails sont reliés à un générateur de tension,
délivrant une force électromotrice continue \0.
La résistance totale du circuit est notée P et elle est
indépendante de la position de la barre Q[. On suppose
enfin que l’inductance propre du circuit est
négligeable.
Dans l’espace où peut se déplacer la barre règne un champ magnétique uniforme : B $% = Bȷ%.
A l’instant initial, la barre est lâchée sans vitesse initiale.
1) Ecrire l’équation électrique du dispositif
2) Ecrire l’équation mécanique du dispositif.
3) Résoudre le système d’équations couplées ainsi déterminé. En déduire les expressions de
la vitesse (ƒ) de la barre et de l’intensité (ƒ) du courant électrique circulant dans le
dispositif et les représenter.
4) Quelle condition doit satisfaire la résistance P du circuit pour que la barre tombe ?
5) Déterminer la vitesse limite prise par la barre.
6) Application Numérique : m= 0,5 g ; U0= 1,5 V ; B = 0,5 T ; R = 8 Ω ; d = 5 cm
EXERCICE 18
Pour étudier expérimentalement la réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension, on réalise
un circuit électrique en associant en série :
- Une bobine d’inductance L et de résistance
r;
- Un résistor de résistance R ;
- Un générateur de force électromotrice E =
6V.
185
Le résultat de l’enregistrement est
donné par la courbe ci-dessous :
186
EXERCICE 19
On réalise le montage série comportant une bobine d'inductance L et de résistance
négligeable, une résistance de valeur R = 10 kΩ ainsi qu'un générateur basse fréquence dont
la masse n'est pas reliée à la terre et qui délivre entre ses bornes une tension alternative
triangulaire.
1) Réaliser le schéma de principe du montage. Ajouter les branchements à effectuer pour
visualiser la tension aux bornes de la bobine sur la voie 1 et la tension aux bornes de la
résistance R sur la voie 2.
2) L'une de ces tensions permet d'observer l'allure de i(t).
Laquelle ? Justifier la réponse.
2) La bobine a fait une rotation d’un quart de tour et $B% n’a pas varié
donc α’ = 90°.
Ф2 = N.B.S.cos α’ = 0 Wb.
2) On détermine d’abord l’intensité du courant électrique, I, qui circule dans ce circuit série.
·
On peut appliquer la loi de Pouillet : I = Œ”‰ = 0,90 A.
¸d)*
On a B1 = = 1.4 10-3 T.
0
3) Soit S la surface de la bobine S2 : S = π.R² = π.(2.10-2)² = 1,3 10-3 m².
B> et @AS, @AS étant
Le flux qui traverse cette bobine est ϕ1 = NB1S cos θ avec θ qui est l’angle entre @@@@A
@@@@A> et θ
parallèle à l’axe de la bobine S2, il est colinéaire à B
$%
ϕ1 = 1,8 10-5 Wb. ∆B
188
4) Lorsqu’on ouvre le circuit, le champ magnétique s’annule donc $$$$% B; = $%
0. On peut en
$% $% $% @A @A
déduire ∆B = 0 − B; = -B> . D’après la loi de Lenz, on sait que B´¹$-´C . s’oppose à ∆B $%
et que le courant qui a donné naissance à B $%´¹$-´C . Suit la règle de la main droite. On en
déduit le sens de I dans la bobine S2 sur le schéma suivant :
EXERCICE 10 :
1. Le vecteur est dirigé vers le pôle sud de l’aimant.
2. Ф1 = NB1S cos θ. B $%; étant parallèle à l’axe de la bobine, il est colinéaire à S$% et θ = 0.
Ф1 = 1000 x 5,0 10 x 10.10-4x cos(0) = 5.10-5 Wb.
-5
3. Ф2 = NB2S cos a. $B%> étant parallèle à l’axe de la bobine, il est colinéaire à $S% et θ = 0.
Ф2 = 1000 x 1,0 10-1 x 10.10-4x cos(0) = 1,0 10-1 Wb.
Ф •Ф
4. On a e = r/C º = - 10 V
5. Lorsqu’on a approché l’aimant on a fait varier l’intensité du champ magnétique. Soit
∆B$% = $B%> − $B%;
D’après la loi de Lenz, on sait que $B%´¹$-´C s’oppose à ∆B
$% et que le courant qui a donné naissance
à suit la règle de la main droite.
6. Puisque le circuit est en série, on peut appliquer la loi de Pouillet. On prendra e = 10V, le
signe de e ne servant qu’à déterminer le sens de l’intensité.
I = 1,4 A.
189
EXERCICE 11 :
1. On a Φ = NBS cos α et comme il s’agit d’un flux propre, généré par le champ de la
bobine elle-même, on a α = 0. B = µ0.n.I donc Φ = N. µ0.n.I.S.cos (0).
N=1
S = π.r² = π.(0,05)² = 7,9 10-3 m².
Donc Φ = 2,0. 10-5 Wb.
2. B(t) = µ0.n.i(t) = 4µ0 n sin (200πt) et Φ(t) = NB(t)S = 4NSµ0 n sin (200πt).
Sachant que α= 0 et cos α = 1.
$∅
3. On a e(t) = − $C = -200 π x 4NSμ0 ncos (200πt) = -800 πNS μ0 ncos (200πt)
4. Les valeurs extrêmes de cosinus sont -1 et 1, donc la valeur maximale de la fonction
e(t) est - 800πNSµ0nx(-1) = 800πNSµ0n = 1,2 10-2 V.
5. La pulsation de cette fonction est ω = 200π et ω = 2πf donc f = 100 Hz
Donc T = 1/f = 0.01 s.
EXERCICE 13 :
1) Justifions la trace en créneaux observée pour la tension UCB sur la figure 2.
$1
Ur› = −Uœ = −ri + e = −ri − L ∙ $” la résistance interne de la bobine étant négligeable on
$1 $ N`a c $N`a
on a Ur› = −L ∙ $” = −L $” ] t = −b1 6
b $C
1 ¼
Pout t∈ [nT, (nT , (n+26T] UAB= at donc UCB = -xa = constante
1 ¼
Pout t∈ [nT, ((n+26T, nT] UAB= -at donc UCB = xa = constante
La tension UCB apparaît sur l’écran en forme de créneaux.
2) Calculons l’inductance L de la bobine.
¼
UCB(max) = xa = 20.10-3x 1,5 = 30.10-3V
6. 10•O
a= =6
10•O
30. 10•O
L= = 5 mH
6
3) Calculons l’énergie maximale E M emmagasinée dans la bobine.
1 ( L (
E— = LI—™] = U = 9. 10rš J
2 2R( jk —™]
190
EXERCICE 17
magnétique, elle est le siège d’un phénomè,e
d’induction magnétique. Elle se comporte donc
comme un générateur de tension, délivrant une f.e.m.
, égale à la f.e.m induite donnée par la loi de Faraday.
Le circuit est donc parcouru par un courant induit,
dont le sens de circulation est donnée par la loi de
modération de Lenz.
D’après cette loi, l’induction, par ses effets, tend à
s’opposer aux effets qui lui donne naissance, ici une
augmentation du flux du champ magnétique. Ainsi,
l’induction magnétique va vouloir s’opposer à cette
augmentation du flux du champ magnétique en créant,
par l’intermédiaire du courant induit, un champ
magnétique induit de sens opposé au champ magnétique extérieur.
La règle de la main droite nous permet alors d’affirmer que le courant induit va circuler dans le
sens Q → P.
4) La condition que doit satisfaire la résistance P du circuit pour que la barre tombe.
Pour que la barre ne tombe pas il faut que v > 0. D’où
191
EXERCICE 18
1.1) La bobine retarde l’établissement du courant principal dans le circuit. En effet, la
variation du courant principal d’une valeur nulle à une valeur non nulle crée à l’intérieur de
la bobine un courant électrique induit qui, d’après la loi de Lenz, s’oppose à la cause qui lui
a donné naissance, c’est-à-dire s’oppose à l’établissement du courant principal.
1.2) Le courant induit s’annule en régime permanent à t = 8 ms.
1.3) La loi qui permet de déterminer le sens du courant induit est la loi de Lenz.
1.4) A la fermeture de l’interrupteur, le courant principal augmente, le courant induit circule
dans le sens contraire à celui du courant principal pour s’opposer à cette augmentation.
2.1) Application de la loi des mailles, établons l’expression de l’intensité I0 du courant en
régime permanent en fonction des grandeurs E, R et r.
di
U³ + U— − E = 0 => U³ + U— = E => r i + L +Ri+E
dt
$´ 4
En régime permanent : i = I0 = constante donc $C = 0. Il s’en suit I; = 5”µ
2.3) Montrons que la valeur de la résistance totale du circuit est R + r = 100 Ω.
I0 = 60 mA ; E = 6V
E E
I/ = => R + r = = 100 Ω
R+r I/
3.1) Ce que caractérise la constante de temps τ ?
La constante du temps τ caractérise la durée de l’établissement du courant.
3.2) Déterminons graphiquement la valeur de la constante de temps τ et déterminons la
valeur de L.
6
τ = 3 ms = 5”µ => L = KR + rOτ = 0,3 H
4.1) Etablissons l’équation différentielle en i(t).
$´ $´ 5”µ 4
D’après la loi des mailles : r. i + L. $C + R. i = E => + .i =
$C 6 6
192
^
g
4.2) Vérifions que i1t6 = 11 − e•_ 6 est une solution de cette équation différentielle.
—”µ
½- M À M P + ¾ •À M À
= . « •d = . « d = . « •d
½ƒ 1P + ¾6¿ 1P + ¾6 ¬ ¬
$´ —”µ
Calculons $C + .i
œ
œÁ
Remplaçons i(t) et œÀ dans l’équation différentielle :
8 8
$´ —”µ · Œ”: ;
+ . i = & . « •9 + . 1Œ”:6 |1 − « •9 f =
$C œ &
< <
$´ 5”µ 4 • 4 4
+ .i = 6.e = + |1 − e•= f = CQFD
$C 6 6 6
5.1) Identifions les deux courbes.
E C
i1t6 = 11 − e•> 6
R+r
<
4 4
lim i 1t6 = lim 5”µ |1 − e•= f =
”→? ”→? 5”µ
i(0) =0
La courbe 1 correspond à la tension aux bornes du résistor : UR(t).
R. E C
U³ = E − U5 = E − RiKtO = E − 11 − e•> 6
R+r
Ub(0) = E
<
5.4 5.4 µ .4
lim @˜ 1t6 = lim KE − 5”µ |1 − e•= f = E − =
”→? ”→? 5”µ 5”µ
Donc la courbe 2 correspond à la tension aux bornes de la bobine : Ub(t).
5.2) Pourquoi la courbe 2 ne tend pas vers zéro lorsque t tend vers l’infini ?
S£
@Â = ¢. £ + ¤.
SŸ
œÁ
Lorsque Ÿ → ∞ œÀ = 0 et l’intensité du courant dans le circuit tend vers sa valeur maximale
I0. Donc U³ = r I/ ≠ 0
5.3) Déterminons les valeurs des résistances R et r.
D’après la courbe, en régime permanent : Ub = r.I0 = 0,6 V
193
r = 10 Ω
R = 90 Ω
EXERCICE 19
1) Schéma de principe du montage et branchements à effectuer pour visualiser la tension aux
bornes de la bobine sur la voie 1 et la tension aux bornes de la résistance R sur la voie 2.
2) L'une de ces tensions permet d'observer l'allure de i(t). Laquelle ? Justifier la réponse.
"e1^6
Sur la voie 2 on va visualiser uCB = - uR = - R.i donc i(t) = b donc i(t) est proportionnelle à
uR(t) d’où la courbe de uR(t) permet d’observer les variations de i(t).
3) Déterminons la période T de l'intensité du courant.
T → 4 div
f => T = 4 x 0,5 = 2 ms
0,5 ms → 1 div
4.1. ) Déterminer la valeur de la tension uL.
u → 3 div
f œ => uœ = 3 x 0,1 = 0 3 V
0,1 V → 1 div
4.2. ) Etablissons une relation entre la tension uAB et la tension uCB.
di u— ur›
u&# = L. avec i = = −
dt R R
ur›
dK− R O L dur›
u‚› = L. = −
dt R dt
4.3. ) Trouvons l’expression de la tension uBC(t).
La courbe C1 → uAB(t) et la courbe C2 → uCB(t).
H
Pour t ∈ [ 0 ; >] ; la courbe représentant uCB(t) est une droite affine décroissante, d 'ou :
b = 8 ordonnée à l′origine
ur› KtO = at + b avec f
a = 16.10V pente de ka droite
ur› KtO = 16. 10O t + 8
4.4. ) En déduire la valeur L de l'inductance de la bobine.
L dur› u&#
u‚› = − . <=> −R =L
R dt dur›
dt
0,3
L = −10. 10O . ≈ 0,19 H
−16. 10O
194
Test rapide
1) Compléter les phrases suivantes avec les mots ou expressions qui conviennent
1.1) induction magnétique
1.2) l’inducteur – l’induit
1.3) donné naissance - autoinduction
1.4) induction magnétique
1.5) variation du flux magnétique
2) Choisir la ou les bonne(s) réponse(s)
2.1) A) Un courant circule dans l'anneau
2.2) Toutes les trois A) B) C)
2.3) B) Un courant circule dans le sens trigonométrique
2.4) C) variable dans le temps
2.7) C) il manque des données pour de se prononcer (champ variable ou pas ?)
2.8) C) la bobine se déplace perpendiculairement au champ magnétique
2.9) B) à la variation du champ magnétique inducteur C) à la cause qui lui a donné
naissance
__________________________________________________
A-OBJECTIFS
B-L’ESSENTIEL DU COURS
Condensateur
195
Un condensateur est un dipôle constitué de deux lames conductrices appelées armatures
séparées par un isolant (le diélectrique).
Par application des lois du courant on établit l’équation différentielle vérifiée par la tension uc
aux bornes du condensateur
Un condensateur initialement chargé sous la tension E est relié à la date t = 0 à l’aide de fils de
connexion de résistance négligeable à un résistor de résistance R de façon à constituer un circuit
série (RC)
L’application des lois du courant permet d’établir l’équation différentielle vérifiée par la tension
Uc aux bornes du condensateur.
¤^
La solution de l’équation différentielle est de la forme : u, = E e _
La courbe traduisant la loi de variation de la tension Uc en fonction du temps est ébauchée ci-
dessous (courbe b)
196
C - EXERCICES
EXERCICE 1 :
On considère les schémas suivants où l’intensité du courant i est une constante positive.
C C C
i =0 i i
EXERCICE 2:
197
On dispose d’un condensateur de capacité C inconnue.
Pour déterminer C, on se propose de charger le condensateur
à l’aide d’un “générateur de courant” qui débite un courant
constant I = 0,50 mA.
K R
A
I0
gé ner at eur C u V
de cour ant
EXERCICE 3
Un condensateur de capacité C est chargé à travers une résistance R, à l’aide d’un générateur
délivrant une tension constante Uo. Le condensateur est entièrement déchargé avant la fermeture
de l’interrupteur K.
A la date t = 0, on ferme l’interrupteur. A la date t, l’intensité du courant est désignée par i, la
charge du condensateur par q, la tension entre ses armatures par uc et la
tension aux bornes de la résistance R par uR.
1) Expliquer brièvement le comportement des électrons libres du circuit
à la fermeture de l’interrupteur.
4) Etablir à la date t, la relation qui lient uc, uR et Uo. En déduire l’équation différentielle du
circuit relativement à la tension uc.
EXERCICE 4
198
Un condensateur de capacité C = 5 microfarads est chargé par un générateur de f.e.m
constante E = 12 V , de résistance interne r = 2 ohms .
EXERCICE 5
Un générateur de tension continue de fem E permet de charger préalablement un condensateur
de capacité C. Celui se décharge ensuite dans un conducteur ohmique de résistance R =106
ohms.
Un dispositif permet d‘enregistrer les valeurs de la tension uC aux bornes du condensateur
en fonction du temps. On obtient les résultats suivants sachant que la décharge commence
à un instant pris comme origine des dates.
t(s) 2 4 6 8 10
uC (V) 1,45 1,24 1,06 0,90 0,77
1-) Tracer la courbe représentant les variations de ln (uC) en fonction du temps.
Echelle :
Abscisses : 1 division ↔ 1s
Ordonnées : 10 divisions ↔ lnu = 1.
2-) Ecrire l’équation différentielle qui régit la tension uC aux bornes du condensateur .
Déterminer la solution de cette équation différentielle.
Que représente le coefficient directeur de la droite obtenue précédemment ?
On pose τ = RC.
Déterminer la valeur de τ puis celle de C.
3-) Déterminer E à partir du graphe .
4-) Quelle est l’influence de la valeur de la constante RC sur la durée de la décharge du
condensateur. ?
EXERCICE 6
199
-Sensibilité verticale de la voie A et de la voie B :2 V/div;
-entrée B inversée.
1) a) Quelles sont les courbes qui représentent :
-la tension u(AM) aux bornes du conducteur
ohmique ?
- la tension u(BM) aux bornes du condensateur ?
b) En déduire celle qui permet de connaître les
variations de l’intensité i du courant en fonction
du temps
.c) A quoi correspondent les 2 parties de chaque
courbe ? Justifier la réponse.
2) Déterminer les grandeurs suivantes :
-fréquence f du générateur ;
-tension maximale aux bornes du condensateur ;
-tension maximale aux bornes du conducteur ohmique ;
- valeur maximale Imax de l’intensité du courant de charge.
3) Pour les mêmes réglages du GBF et de l’oscilloscope on augmente la valeur de la résistance
R
-Les grandeurs f, et Imax sont–elles modifiées? Si oui, dans quel sens ? si non, pourquoi ?.
Représenter la nouvelle allure de la tension aux bornes du condensateur
EXERCICE 3
1 La courbe u = f(t)est une droite passant par l’origine de pente k = 0,09 V.s-1 dont l’équation
s’écrit u = kt
200
EXERCICE 5
1) Q = CE = 5.10-6.12 = 6.10-5 C.
2) - A l’instant de fermeture du circuit , la loi d’Ohm donne I = E/R = 6 A.
3) A la fin de la charge on a I = 0.
A-OBJECTIFS
B-L’ESSENTIEL DU COURS
A- On étudie la décharge d’un condensateur initialement chargé dans une bobine d’un
circuit RLC. Différents cas sont considérés.
I-Oscillations libres dans un circuit LC ( R≈ Æ6 : etude analytique
Dans un circuit ou la résistance R est nulle (circuit LC) ,
L’évolution de la tension (ǃ )aux bornes d’un condensateur au cours de sa décharge dans
¢£ ¤È d
un circuit LC est régie par l’équation différentielle : +&¦ §ƒ =0 .
¢¥ £
(w
La solution §ƒ (t)= @‡ Cos ¨ X ª + `«
©
TN (en seconde) est la période propre des oscillations et TN = 2C√¬-; @‡ (en volt) est
l’amplitude des oscillations : @‡ >0 ,φ ( en radian) est la phase à l’origine des dates : -
201
−! < É < !
>™
L’expression i(t) de l’intensité du courant électrique dans est i(t)= 9– Sin | K ƒ + Éf Avec
d
>™
9– = K -\‡
d
Les oscillations sont sinusoïdales
II-Dans un circuit de résistance faible
Les oscillations libres amorties : le régime est pseudopériodique de période T= ®N
III- Dans un circuit de résistance élevée le régime est apériodique (aucune période) :
pas d’oscillations
IV- Aspect énergétique
• Il y a transfert continuel d’énergie entre bobine et conducteur
• Dans le cas d’un régime périodiqu , l’énergie totale est constante.
• Dans le cas d’un régime pseudopériodique ou apériodique, la résistance étant non
nulle, l’énergie totale diminue du fait du transfert thermique d’énergie par effet Joule
Le courant alternatif
V-Entretien des oscillations
• Si l’amortissement n’est pas négligeable, il est possible d’entretenir les oscillations
en utilisant un dispositif qui compense l’énergie dissipée par transfert thermique
• Les oscillations entretenues sont sinusoïdales et leur période est égale à la période
propre ®N
B- Oscillations électriques forcées
Soit un générateur BF qui maintient une tension sinusoïdale de fréquence N aux bornes
d’un dipôle R ,L, C série.
Le circuit est sièges d’électriques forcées de fréquence N .
Différents cas de régime peuvent être considérés selon les valeurs de R, L et C (Cf
exercices)
C-EXERCICES
EXERCICE 1
1) Un condensateur de capacité C1 est chargé sous une tension constante U1 (fig. 1).
A.N. : C1 = 10-6 F; U1 = 40 V.
2) Le condensateur C1, chargé dans les conditions précédentes, est isolé, puis relié à une
bobine d'auto-inductance L. la résistance du circuit est négligeable (fig. 2). A la date t = 0 on
202
ferme l'interrupteur K. Un oscillographe permet de visualiser la tension u(t) aux bornes de la
bobine. On obtient la courbe représentée (fig. 3).
Il faut prendre t en ms
2.a- Soit q(t) la charge portée par l'armature A à la date t. L'intensité i(t) est comptée
positivement quand le courant circule dans le sens indiqué sur le schéma.
c) Quelles sont les expressions littérales en fonction du temps de l'énergie emmagasinée dans
le condensateur, dans la bobine et de l'énergie totale emmagasinée dans le circuit. Comparer
à la valeur E1 Conclure.
EXERCICE 2
203
1) Initialement les deux condensateurs sont
déchargés. Que se passe-t-il quand
l'interrupteur K est mis en position 1 ?
en position 2.
2.b- Montrer que dans le cas où R = 0 l'équation différentielle obtenue a une solution de la
forme :
q = Qcos (ωt +ϕ). Préciser la valeur de ϕ, calculer les valeurs de Q et ω. Exprimer l'intensité
i = f(t) du courant. Comment est répartie l'énergie dans le circuit à la date t = 2,2 ms ?
EXERCICE 3:
• sensibilité : 2 V/div
204
Calculer la capacité du condensateur si l‘inductance de la bobine est L = 0,1 H.
EXERCICE 4:
On écarte le solide S d'une distance Xmax par rapport à sa position d'équilibre O et on le lâche
sans vitesse à la date t = 0.
205
→
3.b- À partir de l'étude énergétique puis de la relation = ∑ f ,( établir l'équation différentielle
liant l'abscisse x de G à sa dérivée seconde par rapport au temps.
3.d- En comparant les équations qui régissent les deux systèmes étudiés, mettre en évidence
une analogie entre les grandeurs mécaniques et électriques.
Utiliser cette analogie pour trouver l'expression de l'énergie E emmagasinée dans le circuit
(L, C) à chaque instant.
EXERCICE 5:
On dispose d’une source de tension sinusoïdale de pulsation ω réglable dont la tension
instantanée exprimée en volts est donnée par la tension : u = 12 2 sin (ωt).
1. A l’aide de cette source, on alimente un résistor et une bobine montés en série : la résistance
du resistor vaut R = 300 Ω, celle de la bobine est négligeable et son inductance, inconnue, est
notée L. Lorsque la pulsation du générateur est réglée à la valeur ω = 103 rad.s-1, l’intensité
efficace du courant dans le circuit vaut I = 24 mA.
206
f (Hz) 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280 300
I
11,5 19 24 28 30 28,5 25,5 22,5 20 18 16
(mA)
EXERCICE 7 :
On considère le circuit électrique schématisé ci-dessous. Il comprend un générateur donnant
entre A et B une tension sinusoïdale, un résistor et un condensateur placés en série ;
L’ampèremètre a une résistance négligeable et la tension entre ses bornes est pratiquement
nulle. Grâce a un oscilloscope bicourbe, on observe simultanément les tensions : uAM aux
bornes du résistor (courbe I) et uBM aux bornes du condensateur de capacité C (courbe II).
Les courbes observées sont représentées sur la figure. Le balayage est identique pour les deux
spots, il se fait de gauche à droite.
YI YII
∼
A B
A
i C
207
dire l’instant du passage du spot 2 au point O’. Avec cette convention, donner l’expression de
la tension uMB en fonction du temps.
3. Exprimer la tension instantanée uAB en fonction de R,C,i et q (R désigne la résistance du
résistor, C la capacité du condensateur, i et q les valeurs instantanées de l’intensité du courant
et de la charge du condensateur).
Déterminer l’expression de uAB en fonction du temps ainsi que la valeur efficace UAB de uAB.
4. L’ampèremètre indique une valeur efficace I = 20 mA. En déduire la valeur de R et de C.
EXERCICE 8:
Une source de tension alternative assure, entre les bornes M et N, une différence de potentiel
sinusoïdale : u = VM – VN = U 2 cos ωt (U = 21 V ; ω = 100 π rad.s-1).
Le circuit comprend : un ampèremètre d’impédance négligeable
(dipôle MP1), une bobine B de résistance R2 et d’auto-inductance
L (dipôle P1P2) et un résistor R1 dépourvue d’inductance (dipôle
P2N) montés en série (fig. a).
Un voltmètre, branché entre P et N, indique U1 = 14 volts et un
autre, branché entre P2 et M, indique U2 = 11,9 volts lorsque
l’ampèremètre indique 35 mA.
1) a) Déterminer les valeurs numériques des impédances Z1 de R1, Z2 de la bobine et Z de
l’ensemble (R1 + B), puis, à partir des expressions littérales des impédances de chaque
dipôle que l’on rappellera, calculer les valeurs numériques R1, R2 et L.
b) Déterminer le déphasage ϕ entre la tension u aux bornes de l’ensemble et l’intensité i du
courant dans le circuit. Préciser quelle est celle de ces grandeurs qui est en retard par rapport à
l’autre et donner l’expression de i en fonction du temps.
2) On insère entre R1 et B un condensateur de capacité C (fig. b).
a) Montrer qu’il est possible, en donnant à C une valeur
convenable, d’obtenir une intensité efficace maximale dans
le circuit.
b) Calculer C et la valeur maximale de cette intensité efficace.
EXERCICE 9 :
On considère un dipôle constitué par deux composantes en série pouvant être chacun un
condensateur, une résistance ou une bobine purement inductive.
1. Déterminer la nature et l’impédance de chacun de ces composants à l’aide des résultats des
mesures effectuées dans les deux expériences suivantes :
Expérience 1 : On applique aux bornes du dipôle une tension continue U1 = 5V ; on mesure
alors une intensité continue I1 = 8 mA.
Expérience 2 : On applique aux bornes du dipôle une tension sinusoïdale de valeur efficace U2
= 5 V ; on mesure l’intensité efficace I2 = 5,6 mA.
208
La tension sinusoïdale de valeur efficace U2 étant toujours appliquée aux bornes du dipôle dont
on repère les constituants par les chiffres 1 et 2, on relie certains points du circuit aux entrées
d’un oscillographe bicourbe comme indiqué sur le schéma. Sur l’écran on observe les courbes
A et B. Les échelles sur les deux axes sont identiques pour les deux courbes.
2. Préciser la nature des composants 1 et 2.
3. Quelle courbe correspond à la voie Y1, à la voie Y2 ? Justifier les réponses.
ÊË = 4.ËÆ•E C
F =0,83H
EXERCICE 5 :
G
1- L=0,4h et tgϕ = H
EXERCICE 9 :
__________________________________________________
209
CHAPITRE P12 INTERFERENCES LUMINEUSES
A – OBJECTIFS
B – L’ESSENTIEL DU COURS
La différence de marche entre deux rayons lumineux représente la différence des chemins
optiques parcourus par ces deux rayons
¨¢
= a distance entre les deux fentes, D distance entre l’écran et les fentes et x la position du
§
point M sur l’écran
o pq
Les positions des franges brillantes sont x = ¨
λD
-=
Ì
r ¨¢ ¢
On appelle ordre d’interférence le rapport ` = p = § p = =¨
Á
210
Si K est entier la frange est brillante
C–EXERCICES
EXERCICE 1
Une expérience d’interférences en lumière verte conduit aux résultats de mesure suivants :
• Distance séparant les centres des 11 franges brillantes consécutives : 10,0 mm
• Distance entre les fentes : 1,5 mm
• Distance entre le plan des fentes et l’écran d’observation : 2,80 m
1)Déterminer la longueur d’onde et la fréquence de cette lumière verte.
2-) Quel caractère de la lumière montre le phénomène d’interférences ?
EXERCICE 2
Deux fentes F1 et F2 sont éclairées par une fente source en lumière monochromatique rouge de
longueur d’onde λ=0,64µm et se comportent comme deux sources synchrones et en phase. La
figure d’interférence est observée sur un écran. On considère un point M sur un écran situé à
la distance d1 de F1 et d2 de F2
1) La vibration lumineuse émise par la fente F1 arrive en M avec un certain retard.
Exprimer ce retard en fonction de d1et de la vitesse c de la lumière dans l’air
2) Même question pour la vibration lumineuse issue de la fenteF2
3) En déduire à quelle condition le point M sera sur une frange brillante ou sur une
frange sombre
4) Que peut-on dire sur la nature des franges pour les points M suivants :
-M est tel que d2-d1=0
-M est tel que d2-d1= 3,20 µm
-M est tel que d2-d1=2,24 µm
EXERCICE 3
Le but de cet exercice est de montrer que, selon l'expérience réalisée, un des aspects du
comportement de la lumière prédomine. A cet effet on réalise le dispositif ci-après :
1) Dispositif expérimental.
(S) est une source de lumière qui éclaire
deux fentes fines, verticales distantes de a =
211
1,5 mm. La source (S) est équidistante des deux fentes. (E) est un écran opaque vertical placé à
une distance D = 2 m du plan des fentes.
a) Quel phénomène se produit à la sortie de chaque fente ? Quel aspect de la lumière permet-il
de mettre en évidence ?
b) Justifier l'utilisation d'une source unique pour éclairer les deux fentes.
c) Reproduire le schéma et représenter la marche des faisceaux lumineux issus des fentes F1 et
F2. Hachurer le champ où l'on peut observer le phénomène d'interférence.
2) La source (S) émet une lumière monochromatique de longueur d'onde λ.
a) Qu'observe-t-on sur l'écran ? Préciser la direction des franges et la nature de la frange centrale
qui se forme en O.
b) Pour déterminer la longueur d'onde λ, on compte 5 franges brillantes de part et d'autres de la
frange centrale occupant ensemble une largeur l = 8 mm. Déterminer la valeur de la longueur
d’onde λ.
3) La source précédente (S) est remplacée par une source (S') qui émet simultanément deux
radiations monochromatiques de longueur d'onde λ1 = 0,60 µm, et λ2 = 0,54 µm. Il se produit
une superposition des systèmes de franges formées par les deux radiations.
A quelle distance x du point O se produit la première coïncidence de franges brillantes ?
EXERCICE 4 :
Un pinceau de lumière monochromatique émis par un laser hélium-néon éclaire deux fentes
parallèles séparées par une distance a = 0,5 mm. Un écran est placé perpendiculairement au
pinceau lumineux à une distance D = 2 m du plan des fentes.
1) Dessiner le dispositif expérimental.
2) Qu’observe-t-on sur la partie de l’écran interceptant le champ ? Interpréter.
3) Définir la différence de marche des deux fentes au point M de l’écran et établir son expression
En déduire la position des centres des franges brillantes et obscures.
Préciser la nature de la frange centrale.
4) Définir l’interfrange. Quelle est l’influence des différents paramètres sur l’interfrange ?
Comment doit-on modifier la distance entre les fentes pour observer plus de franges dans un
même espace de l’écran ?
5) Calculer la longueur d’onde et la fréquence de la lumière émise par le laser, sachant que les
centres de six franges successives de même nature couvrent une distance de 12,7 mm. Trouver
la distance entre la frange d’ordre -2 et celle d’ordre 2,5.
EXERCICE 5
Deux sources lumineuses ponctuelles cohérentes S1 et S2, en concordance de phase, éclairent
un écran E sur lequel on observe des interférences lumineuses. L’écran E est plan, parallèle à
S1S2 et à la distance D = 2 m de S1S2. S1 et S2 sont distantes de a = 1 mm.
1) la lumière est monochromatique de longueur d’onde λ = 0,546 μm (raie verte du mercure).
Déterminer la distance qui sépare la 14e frange brillante au-dessus de la frange centrale et de la
14e frange brillante en-dessous de la frange centrale.
2) On utilise une lumière composée de deux radiations : la précédente (verte) et une radiation
jaune de longueur d’onde λ’. On constate que la 14 e frange brillante verte à partir de la frange
centrale coïncide avec la 13e frange brillante jaune. Déterminer la longueur d’onde λ’.
212
3) Les deux sources émettent maintenant de la lumière blanche, contenant toutes les radiations
dont les longueurs d’onde sont comprises entre 0,39 μm et 0,75 μm.
Déterminer les longueurs d’ondes des radiations éteintes en un point M de l’écran situé à la
distance x = 1 cm de la frange centrale.
EXERCICE 6
On réalise une expérience d’interférence en lumière monochromatique en utilisant une longueur
d’onde que l’on note λ. On utilise une fente source avec laquelle on éclaire deux fentes
verticales très fines F1 et F2 séparées par une distance a = 0,20 mm. A une distance D = 0,50 m
des deux fentes, on place un écran vertical permettant d’observer le phénomène d’interférences.
On considère sur l’écran un axe Ox horizontal. O se trouvant sur la médiatrice de AB. Pour un
point M de cet axe d’abscisse x, la différence de marche entre deux rayons provenant de F1 et
¨¢
de F2 vaut : δ = § .
1) Expliquer qualitativement le phénomène d’interférences lumineuses observé sur l’écran.
2) Quelle condition doit remplir la différence de marche pour que l’intensité lumineuse soit
nulle en un point M d’abscisse x de l’écran ?
3) Exprimer, en fonction de λ, D, a et de l’entier k, l’abscisse xk d’un point de l’axe Ox pour
lequel l’intensité lumineuse est nulle.
4) Déterminer l’expression de l’interfrange i en fonction de λ, D et a.
5) On mesure i = 1,37 mm. Déterminerla longueur d’onde utilisée dans cette expérience ?
EXERCICE 7
A l’aide d’un dispositif interférentiel, on crée deux sources lumineuses S1 et S2 synchrones et
cohérentes distantes de a. Quand le dispositif est éclairé par une source de lumière
monochromatique de longueur d’onde λ=0,6µm, on observe des franges d’interférence sur
l’écran E placé à D=2,5m de S1 et S2
1) Etablir l’expression de la différence de marche au point M de l’écran
2) Déterminer la distance entre les deux sources pour que la distance entre les milieux de la 6e
et 9e frange brillante située de part et d’autre de la frange centrale numérotée 0 soit égale à
1,5cm
3) Déterminer la nature de la frange en un point P de E distant de 2,5mm de la frange centrale
EXERCICE 8
Une lumière monochromatique, issue d’une fente F, tombe sur un écran E percé de deux fentes
F1 et F2 parallèle à F. Un dispositif spécial permet de faire varier la distance entre les fentes F1
et F2 (F1F2=a) qui reste toutefois située à égale distance de F.
1) On dispose un écran K, parallèle à E et à une distance d de celui-ci. Qu’observe-t-on sur
l’écran K
2) La longueur d’onde de la lumière monochromatique est λ. On mesure dans le plan K
l’intervalle L séparant N franges brillantes consécutives.
Etablir la formule donnant a en fonction de λ, N, d et L (On supposera établie la formule de
l’interfrange)
Calculer a, lorsque λ=0,55µm, L=7,2mm, N=7 et d=1,20m
3) On augmente uniquement la distance a =F1F2
Qu’en résulte-il sur le phénomène observé sur l’écran ?
213
D’autre part on remarque que pour un interfrange inférieur à 0,2mm, l’observation du
phénomène devient très difficile à l’œil nu .Quelle sera la valeur limite a’ de la distance F1F2
séparant les deux fentes ?
4) Combien de franges brillantes observe-t-on sur l’intervalle L=7,2mm de l’écran K quand
a=a’? La mesure de l’intervalle est faite à partir d’une frange brillante
EXERCICE 9
1)On réalise une expérience d’interférences lumineuses avec le dispositif de Young, en utilisant
une lumière monochromatique de longueur d’onde λ1 = 0,52 µm. La fente-source F éclaire deux
fentes fines identiques F1 et F2 verticales et distantes de F1F2 = a = 2mm. Un écran d’observation
(E) est placé à 150 cm du plan contenant F1 et F2 et parallèlement à celui-ci.
a) Décrire et expliquer le phénomène observé sur l’écran (E).
b) Quelle conclusion peut-on en tirer quant à la nature de la lumière ?
2) Définir et calculer l’interfrange i.
3) La frange centrale brillante est d’ordre zéro.
Déterminer la distance séparant la troisième frange brillante à gauche de la frange centrale et la
deuxième frange noire à droite de cette frange centrale.
4)La fente-source F émet maintenant une radiation monochromatique de longueur d’onde
λ2 = 0,65µm.
Déterminer la distance de cette fente-source F où on doit placer l’écran d’observation (E) pour
que l’interfrange i’ obtenu avec ce dispositif soit égal à l’interfrange i de la question 2 ? La
distance entre la fente-source F et le plan contenant F1 et F2 est égale à 50 cm.
5) La fente-source F émet simultanément les deux radiations de longueurs d’onde
λ1= 0,52 µm et λ2= 0,65 µm.
On remet l’écran (E) à la position où il est distant de 150 cm du plan contenant F1 et F2.
Déterminer à quelle distance de la frange centrale aura lieu la première coïncidence des franges
brillantes des deux systèmes de franges obtenus ?
EXERCICE 10 :
Le dispositif des fontes de YOUNG schématisé sur la figure -1 permet de réaliser une
expérience de mise en évidence d'interférences lumineuses.
1) La source (S) émet une lumière monochromatique de longueur d'onde λ=0,6.10-6 m.le plan
(P) est opaque comporte deux fentes fines S1et S2 distantes de a = 1mm et assimilables à deux
214
sources ponctuelles monochromatique symétriques par rapport à un point I milieu de S1S2.Un
écran (E) est disposé parallèlement à (P) et à une distance D = 2 m de celui-ci.
On observe des interférences lumineuses dans la représenté hachurée sur le schéma où les deux
faisceaux issus de S1 et S2 couvrent une partie commune. L’intersection de cette zone hachurée
avec l'écran (E) est un ensemble de franges brillantes équidistantes ayant la couleur de lumière
monochromatique. Deux franges brillantes successives sont séparées par une frange sombre, et
la frange centrale en O est brillante. Un point M du champ d'interférence est repéré par son
abscisse x= OM Lorsque M appartient à une frange brillante, il vérifie la relation MS2-MS1=kλ
(avec k entier). Par contre s'il appartient à une frange sombre il vérifie la relation MS2- MS1=
s
(2k+1)> (aveckentier).
™]
a )Montrer que la différence de marche a pour expression (MS2- MS1) = =¯
b ) Déterminer l'expression de l'abscisse x d'un point M de l'écran en fonction de λ, D et a : dans
les deux cas suivants
M appartient à une frange brillante
Ma ppartient à une frange sombre.
2)
a) Déterminer l'expression de l'interfrange i en fonction de λ, D et a. Calculer i.
b)Préciser, en le justifiant, la nature (brillante ou sombre) de la frange située à d'abscisse x = -
4,2 mm.
3) On apporte les changements suivants au dispositif expérimental de la figure -1 :
-on supprime la source (S) et le plan opaque (P)- à l'emplacement des deux sources secondaires
S1et S2, on dispose de deux sources S'1et S'2 totalement indépendantes, émettant chacune la
lumière monochromatique de longueurd'onde 0,6.10-6m. (figure -2) on n'observe pas
d'interférences lumineuses. Expliquer pourquoi ?
EXERCICE 11
Deux fentes fines parallèles, rectangulaires
F1 et F2 sont percées dans un écran opaque
E0, à une distance a = 0,5mm l’une de l’autre. On les éclaire grâce à une troisième fente F percée
dans un écran E1 derrière lequel est placée une lampe à vapeur de sodium.E0 est parallèle à E1
et F est situé à égale distance de F1 et F2. On place un écran E2 parallèlement à E0 à une distance
D = 1,00m de celui-ci. La longueur d’onde de la lumière émise par la lampe λ0 = 589nm, les
deux fentes F1 et F2 se comporte comme deux sources cohérentes de lumière monochromatique.
Les faisceaux de la lumière diffractée par F1 et F2 interfèrent et l’on observe sur l’écran E2 des
franges d’interférences. Soit y l’ordonnée d’un point M de l’écran E2 appartenant à la zone
d’interférence, y étant compté à partir d’un point O du centre de E2.
1) Quel est le caractère de la lumière mis en évidence par le phénomène observé ?
Expliquer brièvement.
2) Représenter qualitativement la figure observée sur l’écran E2.
3) Expliciter le sens des termes ou expression suivants : écran opaque, source
monochromatique, source cohérente et interfrange.
215
4) Sachant que la différence de marche entre deux rayons provenant respectivement de F2 et F1,
interférant en M, est donnée par la relation : δ = F2 M − F1 M = ay
D
Etablir l’expression de l’interfrange i en fonction de λ0, D et a puis calculer i.
5) On remplace la source précédente par une source monochromatique dont la longueur d’onde
est λ1. On observe sur l’écran E2 que la distance entre la quatrième brillante et la septième frange
sombre situé de part et d’autre de la frange centrale brillante est d = 10,29 mm.
Déterminer la valeur de la longueur d’onde λ1 de la lumière émise par la source ?
EXERCICE 12
Deux fentes F1 et F2 sont éclairées par une lumière monochromatique rouge de longueur d’onde
λ1. Un écran est placé à une distance D = 2 m et la distance entre les fentes est a=
1 mm.
1) Décrire qualitativement l’expérience.
2) La largeur de 10 interfranges mesure ℓ = 12,8 mm, en déduire la longueur d’onde λ1.
3) On remplace la source monochromatique par une source qui émet deux radiations de
longueur d’onde λ1 et λ2. On observe une superposition entre la 7ème frange brillante de la
lumière rouge de longueur d’onde λ1 et la 8ème frange brillante de la lumière de longueur
d’onde λ2 inconnue.
a) Déterminer λ2.
b) Ou se situe cette coïncidence par rapport à la frange centrale brillante ?
4) Ces deux lumières sont utilisées pour éclairer une cellule photoélectrique dont le travail
d’extraction est W0 = 2,06 eV.
a) Laquelle de ces radiations permet-elle d’avoir l’effet photoélectrique ?
b) Dans le cas possible, Calculer la vitesse d’extraction des électrons.
5)Expliquer brièvement la dualité onde-corpuscule de la lumière.
Données : me = 9,1.10-31 kg ; e = 1,6.10-19 C ; h = 6,62.10-34J.s ; c = 3.108 m.s-1.
EXERCICE 2 :
1) Expression du retard en fonction de d1 et de la vitesse c de la lumière dans l’air
d
t1 = 1
c
1. Expression du retard en fonction de d2 et de la vitesse c de la lumière dans l’air
d2
t2 =
c
2. Conditions le point M sera :
sur frange brillante : d2 − d1 = kλ
217
2 2 2 2
a a a a
d 22 − d12 = D 2 + x + − ( D 2 + x − = D 2 + x + − D 2 − x −
2 2 2 2
a a a a
( d 2 − d1 )( d 2 + d1 ) = (( x + ) + x − x + − x − = 2ax
2 2 2 2
Les grandeurs x et a sont petites devant la grandeur D. Dans ces conditions,
ax
d 2 + d1 = 2 D ⇒ δ = d 2 − d1 =
D
La position des franges brillantes correspond à : ax = k λ ⇒ xk = k λ D
D a
La position des franges obscures correspond à : ax = ( k + 1 ) λ ⇒ xk = ( k + 1 ) λ D
D 2 2 a
5. Calcul de la longueur d'onde et de la fréquence de la lumière émise par le laser,
6λ D ax 0,5.10−3 ×12,7.10−3
x6 = ⇒λ = n = ⇒ λ = 5, 29.10−7 m
a 6D 6× 2
c 3.108
ν= = ⇒ν = 5,67.1014 Hz
λ 5,29.10−7
6. La longueur d’onde est une caractéristique du milieu de propagation, elle change donc avec
le milieu.
La fréquence est une caractéristique de l’onde ; elle ne change donc pas le milieu de
propagation.
Calcul de la nouvelle valeur de la longueur d’onde
c 200000.103
λ= = ⇒ λ = 3,47.10−7 m
ν 5,67.1014
EXERCICE 8 :
1. On observe sur l’écran K une figure des franges d’interférences, c’est-à-dire des bandes
étroites alternativement colorées (franges brillantes) et noires (franges sombres) équidistantes,
parallèles et parallèles aux fentes
2. Etablissement de la formule donnant a en fonction de λ, N, d et L
N λd N λd
L= ⇒a=
a L
Calcul de a
N λ d 7 × 0,55.10−6 ×1, 20
a= = ⇒ a = 0, 64mm
L 7, 2.10−3
3. En augmentant l’intervalle a = F1F2, l’intervalle L séparant N franges brillantes consécutives
diminue, les franges se resserrent sur l’écran.
Valeur limite a’ de la distance F1F2 séparant les deux fentes
λd λd 0,55.10−6 ×1,20
i= ⇒ a' = = ⇒ a ' = 0,33mm
a' i 0,2.10−3
4. Nombre de franges brillantes observées sur l’intervalle L
218
Nλd aL 7,2.10−3 × 0,33.10−3
L= ⇒N = = ⇒ N = 4 franges brillantes
a λd 0,55.10−6 ×1,20
EXERCICE 9 :
1. a. Description et explication du phénomène observé sur l’écran (E).
1. On observe sur l’écran E une figure des franges d’interférences, c’est-à-dire des bandes
étroites alternativement colorées (franges brillantes) et noires (franges sombres) équidistantes,
parallèles et parallèles aux fentes
Les franges brillantes (ou interférences constructives) résultent de la superposition de vibrations
qui arrivent, en un point M de l’écran, en phase ; tandis que les franges sombres (ou
interférences destructives) de vibrations arrivant, en un point M de l’écran, en opposition de
phase
b.On peut tirer la conclusion de cette expérience la nature ondulatoire de la lumière.
2. L’interfrange i est la distance sépare les milieux de deux franges consécutives et de même
nature.
Calcul de l’interfrange i.
λ D 0, 52.10 −6 × 150.10 −2
i= 1 = ⇒ i = 0, 39 mm
a 2.10 −3
3. Calcul de la distance séparant la troisième frange brillante à gauche de la frange centrale et
la deuxième frange noire à droite de cette frange centrale.
δ 1 3
-ordre de la deuxième frange noire : p(2) = = 1+ =
λ1 2 2
δ
-ordre de la troisième frange noire : p(3) = = −3
λ1
3 9 a( x2 − x3 ) 9λ D 9 × 0,52.10−6 ×150.10−2
p(2) − p(3) = + 3 = = ⇒ x2 − x3 = 1 =
2 2 λ1D 2a 2 × 2.10−3
⇒ x2 − x3 =1,8mm
4. Distance qui sépare la fente-source F de l’écran d’observation (E)
ai 2.10−3 × 0,39.10−3
D= = ⇒ D = 1,2m
λ2 −6
0,65.10
5. Distance de la première coïncidence des franges brillantes des deux systèmes de franges
obtenus.
Soit N le nombre d’interfranges pour la lumière de longueur d’onde λ2 = 0,65 µ m ; à la
première coïncidence suivante, le nombre d’interfranges pour la lumière de longueur d’onde
λ1 = 0,52µmest N+1
λ2 D λ1 D λ1
N i2 = ( N + 1) i1 ⇒ N = ( N + 1) ⇒ N λ 2 = ( N + 1) λ1 ⇒ N =
a a λ 2 − λ1
−6 −2
0, 52 λ2 D 4 × 0,65.10 ×150.10
⇒ N = ⇒ N = 4 ⇒ x2 = Ni2 = N =
0, 65 − 0, 52 a 2.10−3
219
⇒ x2 =1,95mm
EXERCICE10 :
1) a. Montrons que la différence de marche a pour expression (MS2- MS1) = a . x
D
δ = (SS2 + S2M) − (SS1 + S1M) = S2M − S1M (SS2 = SS1)
a 2 a
S1 M 2 = D 2 + ( x − ) ; S 2 M 2 = D 2 + ( x + )2
2 2
a a
S 2 M 2 − S1 M 2 = D 2 + ( x + ) 2 − ( D 2 + ( x − ) 2 )
2 2
a a
( S 2 M + S1 M )( S 2 M − S1 M ) = ( x + ) 2 − ( x − ) 2
2 2
a a a a
( S 2 M + S1 M )( S 2 M − S1 M ) = ( x + + x − )( x + − x + )
2 2 2 2
(S2M + S1M)(S2M − S1M) = 2xa
Les grandeurs x et a sont petites devant la grandeur D. Dans ces conditions
ax
( S 2 M + S1 M ) 2 D ⇒ 2 D ( S 2 M − S1 M ) = 2 ax ⇒ ( S 2 M − S1 M ) =
D
b - Expression de l'abscisse x d'un point M de l'écran en fonction de λ, D et a :
- Lorsqu'il appartient à une frange brillante : ax = k λ ⇒ x k = k λ D
D a
- Lorsqu'il appartient à une frange sombre : ax = ( k + 1 ) λ ⇒ x k = ( k + 1 ) λ D
D 2 2 a
2) a – Détermination de l’expression de l'interfrange i en fonction de λ, D et a.
λD λD λD λD
i = x k +1 − x k = ( k + 1) −k = (k + 1 − k ) ⇒i=
a a a a
Calcul de i.
λD 0,6.10−6 × 2
i= = ⇒ i = 1, 2 mm
a 10−3
b Nature de la frange d'abscisse pour x = - 4,2mm.
kλ D ax 10 −3 × −4, 210 −3 7
= x⇒k = = −6
⇒ k = − , k est demi-entier ; il s’agit d’une frange
a λD 0, 6.10 × 2 2
sombre.
3) On ne peut obtenir des interférences lumineuses avec deux sources S'1et S'2 indépendantes,
même si elles sont synchrones (même fréquence puisque même longueur d’onde et propageant
dans le même milieu), elles ne sont pas cohérentes.
Il faut nécessairement utiliser un dispositif fournissant deux images d’une même source et les
faisceaux de ces sources secondaires produisent des interférences. Les sources secondaires,
images d’une même source, sont des sources cohérentes.
___________________________________________________________________________
220
CHAPITRE 14
NIVEAUX D'ENERGIE DE L'ATOME
A-OBJECTIFS
Donner l'expression du niveau d'énergie d'ordre n de l'atome d'hydrogène.
Utiliser l’expression du niveau d’énergie d’ordre n de l’atome d’hydrogène
Calculer les longueurs d'onde limites des séries de raies de l'atome d'hydrogène.
S’approprier l'importance des spectres dans la détermination de la composition chimique des
corps, de la température des étoiles.
B - L’ESSENTIEL DU COURS
% Spectres de raies :
Spectre d’émission :
Dans un spectre d’émission, une raie est représentée par un trait lumineux. A chaque
raie correspond une radiation monochromatique de longueur d’onde λ dans le vide ;
Spectre d’absorption :
Dans un spectre d’absorption, une raie est représentée par un trait noir. A une raie
d’émission correspond une raie d’absorption.
1er postulat :
« Un atome(ou un système atomique) ne peut pas se trouver dans tous les états prévus
par le mécanique classique. Seuls certains états quantiques caractérisés par des
valeurs discrètes bien déterminées de l’énergie E1, E2, E3,…., peuvent être occupés
par les systèmes atomiques. En contradiction avec les prévisions de
l’électrodynamique classique, un autre atome occupant ces états, dits stationnaires,
n’émet aucun rayonnement »
2em postulat :
221
« lors de la transition électronique d’un état stationnaire de plus grande énergie En à
un autre état stationnaire de plus petite énergie Ep, l’énergie de l’atome varie de la
quantité ∆‘ = ‘° − ‘± . Si cette variation d’énergie est due à l’émission d’un
rayonnement, ce processus s’accompagne alors de l’émission d’un photon
d’énergie : ℎu = M° − M±
Lors de l’absorption d’un photon, l’énergie de l’atome ∆M est positive. Par contre
lors de l’émission d’un photon, l’énergie de l’atome est négative »
wx
E Photon d’énergie ℎz°,± émis
wy
wy
Il s’ensuit que l’énergie de l’atome d’hydrogène est nulle lorsque l’électron est porté
à l’état excité n = ∞( voir diagramme énergétique de l’atome d’hydrogène)
Sur la base de son premier postulat, Bohr montra que l’énergie totale de l’atome
d’hydrogène est quantifiée et est donnée par l’expression :
2! ( „ ( †² ( 1
M° = − × (
ℎ( ³
dV,´
Cette relation peut se mettre sous la forme simplifiée : M° = − .²s0
°£
222
Diagramme d’énergie de l’atome d’hydrogène, énergie d’ionisation :
l’état fondamental correspond à l’état d’énergie minimale (Í = 1 ⟹
d (w £ o £ ‡µ ¶ d d d d
On trouve : = × ¨±£ − °£ « = P· × ¨±£ − °£ « ; RH = 10973731,77 m-1
s „ˆ ƒ
est la constante de Rydberg de l’hydrogène.
223
% Interprétation des raies d’absorption :
Lorsqu’un atome absorbe une photon à partir d’un niveau p d’énergie Ep ; au moins
trois cas peuvent se produire
13,6
‘° = −© ( .²s0
³(
d d d
Les séries spectrales sont données par l’expression générale :s = † ( P· × ¨±£ − °£ «
224
C - EXERCICES
EXERCICE 1 :
13,6
L'énergie de niveau n de l'atome d'hydrogène est donnée par En = - n2
En en eV et n nombre entier non nul.
1. Quelle est en eV, l’énergie que doit absorber l’électron de l’atome d’hydrogène pour passer
:
- de l’état fondamental au premier état excité ?
- du premier état excité à l’état ionisé ?
2. Quelles sont les longueurs d’onde du spectre d’émission correspondant au retour :
- de l’état ionisé au premier état excité ?
- du premier état excité à l’état fondamental ?
EXERCICE 2 :
13,6
L'énergie de niveau n de l'atome d'hydrogène est donnée par En = - n2
En en eV et n nombre entier non nul.
1) Quelle est l'énergie correspondant au niveau fondamental de l'atome ?
2) Une transition d'un niveau 4 à un niveau 2 peut-elle se faire par absorption ou par émission
d'un photon ? Quelle est l'énergie du photon ?
3) Lorsque l'atome est dans son état fondamental, quelle est la plus grande longueur d'onde λ
des radiations qu'il peut absorber ? A quel domaine spectral appartient λ ?
4) Quelle est l'énergie d'ionisation de l'atome d'hydrogène ?
5) On envoie sur des atomes d'hydrogène dans l'état fondamental différents photons, d'énergies
respectives : 8,2 eV ; 10,2 eV ; 13,6 eV ; 14,6 eV. Quels sont les photons pouvant être absorbés
?
Quel est l'état final du système ?
EXERCICE 3 :
Les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène sont donnés par le
diagramme ci-contre.
1. Quelles valeurs de n correspondent à l’état non excité et aux états
excités ?
2. Un atome excité peut-il absorber une énergie de 10,26 eV ? de 1,88
eV ? de 2,54 eV ? de 2,26 eV ? Si oui, préciser quel doit être son état.
3. Dans quel état doit être un atome pour absorber une lumière caractérisée par la fréquence υ
= 2,46.1015 Hz pour émettre cette même lumière ?
4. Calculer les longueurs d’onde des radiations que peut émettre un atome dans un état excité
n = 3.
5. Quelle est la valeur minimale de l’énergie nécessaire pour ioniser un atome d’hydrogène ?
EXERCICE 4 :
On donne : la constante de Planck : h = 6,62.10-34J.s; la célérité de la lumière c =3.108 m.s-1 ; 1
eV = 1,6.10-19J
225
Les niveaux d'énergie de l’atome d’hydrogène sont donnés par la relation :
ª
ª« = − «¬Ï avec E0 = 13,6 eV et n є N*
1°) a- Représenter, à l’échelle 1 cm pour 1 eV, les trois premiers niveaux d’énergie ( n = 1 ; n
= 2 et n = 3) ainsi que le niveau E = 0 eV.
b- Expliquer la phrase : les niveaux d'énergie de l’atome sont quantifiés.
2°) a- Donner la valeur de l’énergie de l’atome d’hydrogène dans son état fondamental.
b- Préciser l’état de l’atome d’hydrogène pour le niveau E = 0 eV.
3°) Lorsqu’un atome d’hydrogène absorbe une radiation de longueur d’onde λ, il passe d’un
niveau d’énergie n à un autre p.
a- Comparer p à n.
b- Montrer que la longueur d’onde λ de la radiation absorbée s’exprime par :
‡m
-=w ; avec h est la constante de Planck et c la célérité de la lumière.
y f wx
c- Déterminer la plus grande longueur d’onde λ des radiations que peut absorber l’atome
d’hydrogène supposé dans son état fondamental.
4°) On fournit à l’atome d’hydrogène pris dans son état fondamental (n = 1) une énergie W = 15
eV.
a- Indiquer si cette énergie est susceptible d’être absorbée par l’atome d’hydrogène.
b- Préciser dans quel état se trouve l’atome dans ce cas.
5°) Les radiations suivantes constituent le spectre d’émission dans le visible de l’atome
d’hydrogène.
226
3.1-Montrer que pour une transition entre un état, de niveau d'énergie. Ep, et un autre, de niveau
d'énergie inférieur En (p > n), la relation donnant la longueur d'onde λ de la radiation
émise est : 1 1 1
= R H 2 − 2
λ n p
Dans cette relation, RH est une constante appelée constante de RYDBERG.
3.2- Calculer la valeur de la constante RH.
4- La série de Lyman comprend les radiations émises par l'atome d'hydrogène excité lorsqu'il
revient à son état fondamental (n = 1).
Evaluer, en nm, l'écart Δλ entre la plus grande et la plus petite longueur d'onde des raies de la
série de Lyman.
EXERCICE 6 :
La figure représente un diagramme très simplifié des niveaux d'énergie de l'atome de lithium
de numéro atomique Z = 3, de formule électronique K2L1.
On considère les quatre transitions représentées sur le diagramme. Les
longueurs d'ondes correspondantes sont λ1 = 671nm ; λ2 = 812nm ; λ3 = 323nm
et λ4 = 610nm
EXERCICE 7 :
On donne ci-après, le diagramme représentant les niveaux
d’énergie de l’atome de sodium. L’analyse du spectre d’émission
d’une lampe à vapeur de sodium révèle la présence de raies de
longueurs d’onde bien définies.
1) Justifier la discontinuité du spectre.
2) Que se passe-t-il lorsqu’un atome de sodium, initialement à
l’état fondamental, interagit avec un photon de longueur d’onde
λ=386,7 nm ?
3) Un photon d’énergie 3,39 eV peut-il exciter
Un atome de sodium, initialement à l’état fondamental ?
Justifier.
4) L’atome de sodium, dans son état fondamental, est heurté
par un électron d’énergie 3,39 eV. Lors de l’interaction
l’atome sodium reste immobile et passe à un état excité.
227
a) De quel état excité s’agit-il ? En déduire, après l’interaction avec l’atome de sodium,
l’énergie cinétique et la vitesse de l’électron.
b) Quelques instants après cette interaction, l’atome de sodium revient à l’état fondamental
en expulsant un photon. Quelle est la longueur d’onde de ce dernier ?
c) Cette radiation peut-elle provoquer l’effet photoélectrique sur une plaque de zinc ?
Données: vitesse de la lumière dans le vide C=3.10-8m.s-1 ; constante de Planck h=6,62.10-34J.s ;
énergie d’extraction d’un électron du zinc Wo=3,4eV ; 1eV=1,6.10-19J ; masse de l’électron
m=9,1.10-31kg.
EXERCICE 8 :
En 1859, en collaboration avec R Brunsen, G Kirschhoff publie trois lois relatives à l’émission
et à l’absorption de lumière par les gaz, les liquides et les solides.
Pour le cas de l’hydrogène, cette émission (ou absorption) de lumière correspondant à des
transitions électroniques entre niveaux d’énergie, l’énergie d’un niveau étant donnée par la
relation :
1. Préciser, pour l’atome d’hydrogène, le niveau de plus basse énergie correspondant à l’état
fondamental.
2. L’atome d’hydrogène peut passer d’un état excité de niveau p à un autre de niveau n < p en
émettant des radiations. Exprimer, en fonction de E0, h, n et p, la fréquence υ des radiations
émises par l’atome d’hydrogène lors de cette transition.
3. Dans certaines nébuleuses, l’hydrogène émet des radiations de fréquences υ = 4,57.1014 Hz.
Ces radiations correspondent à une transition entre un niveau excité d’ordre p et le niveau d’ordre
n = 2. Déterminer la valeur de p correspondant au niveau excité.
4. Une série de raies correspond à l’ensemble des radiations émises lorsque l’atome passe des
différents niveaux excités p au même niveau n. Pour l’hydrogène, on a, entre autres, les séries de
raies de Lyman (n = 1), de Balmer (n = 2) et de Paschen (n = 3),
4.1. Montrer que pour l’atome d’hydrogène, la plus grande fréquence d’une série de raies est
donnée par : E
υ max = 02
hn
4.2 Calculer les fréquences limites pour chacune des séries de Lyman, de Balmer et de Paschen.
EXERCICE 9 :
1-) On rappelle que les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène sont donnés par la relation :
·
‘° = - °©£ où E0 désigne l’énergie d’ionisation de cet atome et où n est un entier positif.
228
b- Montrer que les nombres d’onde σ des radiations émises par l’atome d’hydrogène
; ;
obéissent à la loi : σ = P; ( Ðr - ) où m et p sont des entiers tel que m > p et où R1
–r
est une constante, appelée constante de Rydberg de l’hydrogène.
On exprimera R1 en fonction de E0, de la constante de Planck h et de la célérité de la
lumière, puis on calculera sa valeur en m-1.
2-) Le spectre de l’ion hélium Ñ« ” comporte, entre autres, les raies dont les nombres d’onde
valent respectivement : 3,292.107 m-1 ; 3,901.107 m-1 ; 4,115.107 m-1 ; 4,213.107 m-1.
a- Vérifier numériquement que ces valeurs sont compatibles avec la relation :
; ;
σ = P> ( Ðr - )
–r
où p = 1 et m = 2, 3, 4, 5 et où R2 est une constante exprimée avec trois chiffres significatifs.
On donnera la valeur de R2, constante de Rydberg de l’ion Ñ« ” .
Vérifier que R2 = 4 R1.
>”
b- L’ion lithium ¬- peut émettre des raies dont les nombres d’onde sont donnés par une loi
; ;
du type : σ = PO ( Ðr - ) où R3, constante de Rydberg de cet ion, vaut 9,86.107 m-1.
–r
Comparer R2 à R3.
Sachant que les numéros atomiques des éléments hydrogène, hélium et lithium son
respectivement Z = 1, Z = 2, Z = 3, en déduire une relation simple existant entre la constante
de Rydberg R et le numéro atomique Z de l’élément correspondant, pour les trois cas
précédemment étudiés.
c- Déterminer le point commun entre l’atome H et les ions Ñ« ” et ¬- >” qui explique la
ressemblance des spectres.
Données : E0 = 13,6 eV ; h = 6,62.10-34 J /s ; C = 3,00.108 m/s.
EXERCICE 10 :
Dans l’atome de Bohr, on suppose que l’électron est en mouvement circulaire uniforme autour
du noyau supposé immobile : c’est un modèle de l’atome d’hydrogène.
ke 2
L’énergie potentielle de l’atome est EP = − où r est la distance noyau-électron, en
r
choisissant l’infini comme référence.
1. Exprimer l’énergie cinétique Ec du système noyau-électron puis l’énergie mécanique totale
E du système en fonction de k, e et r.
2. Le moment cinétique de l’électron ne peut prendre que des valeurs privilégiées telles que :
h (quantification)
mv r = n
2π
m étant la masse de l’électron ; v sa vitesse, h étant la constante universelle de Planck et n le
nombre quantique principal.
2.1. Exprimer r et E en fonction de k, m, e, n et h.
2.2. Calculer r en mètre et en micromètre, E en joule et en eV, lorsque l’atome est à l’état
fondamental.
229
On donne k = 9.109 S.I.
13, 6
3. Pour la trajectoire (n) on donne E = − n 2 en eV.
230
5. Les niveaux d’énergie de l’atome d‘hydrogène sont donnés en eV par la relation : E¹ =
;O,£
− ¹r
Sur deux diagrammes bien distincts, placer les 8 premiers niveaux de l’ion H@” et les 4 premiers
niveaux de l’atome d ‘hydrogène. En déduire que le spectre de l’atome d’hydrogène est un
sous-ensemble de celui de l’ion H@” .
D- CORRIGE DES EXERCICES
EXERCICE 1
1- 10,2eV , 3,4ev
2- 3653Å , 913Å
EXERCICE3
EXERCICE 5
EXERCICE 11
1- MÁ =13,6eV et ˆ/ =913,23Å
2- Ì6- ˆ < ˆ/
• -ˆ–¨¢ d’excitation =1216Å
913,23Å < λ≤1216Å
3- λ =121nm , Mƒ = 0 et λ= 88nm ; Mƒ =0,51eV
4- Transition 2-3 ; λ=660,6nm ; couleur rouge
231