NOTE A L’ATTENTION DE MADAME LA CHARGEE DE MISSION DU GRAND OUEST
Concerne: Vision sur l’approche Managériale basée sur la gestion des projets et actions à impacts
visible.
I.ETAT DE LA QUESTION
La pertinence de la création des blocs grands ouest notamment par Son Excellence
Monsieur le Président de la République réside dans le souci de rechercher des projets particuliers et
des résultats dans la gouvernance du pays et en particulier des provinces.
La responsabilité des animateurs de ces structures devrait se reposer sur des
initiatives des actions de développements à recommander aux gestionnaires sur terrain, au
suivi-évaluation de ces projets et actions afin d’en obtenir les résultats escomptés.
Les échanges amorcés avec notre modeste personne, consistent à partager notre
riche expérience dans la gestion et le suivi des projets et actions de développements dans le secteur
du portefeuille de l’Etat dont nous détenons l’expertise.
En effet, le portefeuille de l’Etat est constitué des entreprises étatiques et mixtes qui
touchent tous les secteurs économiques du pays.
Le conseil Supérieur du portefeuille, qui est son organe technique dans lequel j’ai fait
grande partie de ma carrière est chargé de gérer les participations de l’Etat dans ces entreprises, de
créer des nouveaux projets et nouvelles entreprises qui sont véritablement des instruments de
politique du Gouvernement.
Je suis Directeur (mise en disponibilité) au C.S.P grâce à mon profil d’économiste
(planification de financement) et de diplômé en sciences et techniques de développements ainsi
que de breveté en conception et suivi des projets ; bonne Gouvernance et leadership.
Nous avons travaillé sur la stratégie de création et de développement des
entreprises ; les programmes à long et moyen terme, ainsi que sur les business plan et contrats de
performances des entreprises.
Nous avons été concepteur de la stratégie de la gestion axée sur le résultat à impact
visible dans les entreprises publiques.
Commissaires aux comptes, Administrateur des plusieurs sociétés depuis 1992 dans
les secteurs ci-après : transport, infrastructures ; mines ; hydrocarbure ; banques et assurances ;
services, …
C’est dans le prolongement de cette expérience que le portefeuille avait recommandé
à la hiérarchie que nous soyons responsable du redressement et de la relance des activités de la
SOCIR en 2012.
La création du projet de bitume émulsionné aux polymère est une suite logique de
cette démarche.
Ci-dessous un bref aperçu de ce projet.
II.APPPERCU DU PROJET DE PRODUCIOIN DES EMULSIONS DE BITUME AUX POLYMERES.
La socir est une industrie industrialisante qui devrait participer fortement au
développement du pays, malheureusement, elle n’a pas pu jouer son rôle depuis plusieurs
décennies. Elle est devenue une société de logistique comme SEP Congo.
C’est dans ce contexte que nous avons mis en place une stratégie de relance des
activités industrielles basée sur des projets industriels des produits dérivés de raffinerie. La
deuxième phase devrait consister à faire des études pour la relance de la raffinerie et en chercher
les financements y relatifs.
Cette approche managériale a été présentée dans un business plan approuvé par le
Gouvernement.
La priorité du Gouvernement étant les infrastructures routières, nous avions conçu un
projet avec une technologie nouvelle jamais appliquées au pays ; technique à froid avec des
émulsions de bitume aux polymères.
C’est une technique très économique, respectueuse de l’environnement et sécurisant
la santé des travailleurs parce que n’émettant pas de gaz à effet de serre.
La particularité de ce projet réside en ce qu’il :
-permet de construire et réhabiliter les routes à moindre coût ;
-utilise la technique de recyclage à froid pour réutiliser les matériaux anciens sur la même route ;
-stabilise les routes en terre dans les zones de desserte agricole en luttant contre la boue, le sable et
la poussière.
*Une usine de 40 tonnes l’heure a été montée avec possibilités de produire 1000 tonnes de bitumes
par jour.
*une planche d’essai a été faite sur 2 Km à Menkao et la route est encore impeccable.
*des partenaires extérieurs ont acceptés de collaborer en apportant leur formulation pour différent
types des émulsions.
*des études des sables aspartiques de MAVUMA ont été faite démontrant la cohérence d’utiliser
ces bitumes.
*le projet de GAZ avait deux volets, le G.P.L et l’oxygène, acétylène et azote.
Seul celui de SOGAZ a été mise en œuvre après mon départ.
A ce jour l’arrêt de l’usine de bitume intervenu après la fin de mon mandant est sans
fondement, il y a juste besoin de la volonté politique comme exprimé par le Chef de l’Etat lors de la
68eme réunion du conseil des ministres.
Seulement que ceux qui devraient aider le chef à concrétiser cette volonté n’abordent
(n’implique pas) le concepteur du projet.
Ce projet est arrivé à terme parce que la production était faite, les partenaires qui
nous ont fait confiance avec qui on a travaillé sont disposés à collaborer.
Nous avons les aptitudes de relancer l’usine fermée et d’en construire d’autres pour
les provinces lointaines.
A la lumière de ce qui précède, Mr NANA a eu une fructueuse carrière publique dans
le secteur des entreprises du portefeuille qui participent étroitement aux principaux leviers de
développement socio-économique dans toutes les provinces du pays.
Nous estimons, qu’il est encore possible de mettre nos pertinents conseils au service
de la hiérarchie sur les questions de développement afin de relancer les projets phares à l’instar de
celui initié à la SOCIR.
Vos avis et orientations nous obligeraient
Theodore NANA Mungiele
