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Cours TM 1 Chap Ii

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE MOHAMED SEDDIK BEN YAHIA DE JIJEL

‫جامعة محمد الصديق بن يحيى‬

Faculté des Sciences et de la Technologie


Département Génie Mécanique

Cours

Turbomachines 1
(Niveau : 3ème Année L.M.D Energétique)

Par
Dr. Samir DJIMLI
Université de Jijel
Faculté des Sciences et de la Technologie Département de Génie Mécanique
3ème Année L.M.D Energétique Matière : Turbomachines 1

Chapitre 2 : Pompes centrifuges

Chapitre 2 :
Pompes
centrifuges

Dr. S.DJIMLI
Université de Jijel
Faculté des Sciences et de la Technologie Département de Génie Mécanique
3ème Année L.M.D Energétique Matière : Turbomachines 1

Chapitre 2 : Pompes centrifuges

1. Introduction
On appel turbomachine un appareil dont le rôle est d’assurer un échange d’énergie
mécanique entre un débit permanant de fluide et un rotor tournant à vitesse constante autour
d’un axe.
Une turbomachine dite génératrice lorsqu’elle communique de l’énergie au fluide et,
réceptrice lorsqu’elle en reçoit de celui-ci.
Toutes les machines de détente porte le nom de turbines, alors que celle de compression se
subdivisent en pompes ; ventilateurs, compresseurs ou soufflantes selon la nature du fluide
véhiculé et sa compressibilité.

2. Notions fondamentales

Nous appelons pompes, toutes les machines qui servent à élever les liquides ou les
mélanges de liquides avec des corps solides d’un niveau inférieur à un niveau supérieur, ou à
refouler les liquides d’une région à faible pression vers une région à haute pression.

2.1. Fondement de la classification des pompes

 Pompes volumétriques
Le principe de fonctionnement d’une pompe volumétrique consiste à déplacer une part
déterminée de liquide de la région d’aspiration vers la région de refoulement au moyen d’un
mouvement approprié.

 Turbopompes
Le principe de fonctionnement d’une turbopompe consiste à augmenter le moment
cinétique ou la circulation du liquide au moyen d’une roue fixée sur un arbre tournant, mais
d’une manière invariable avec le déplacement du rotor ; d’autre part elle n’est pas distribuée
uniformément dans tout le liquide.
On peut résumer la classification de toutes les pompes de façon suivante :

 Turbo pompe
 Centrifuge : simple étage, multi étages
 Hélice
 Hélico-centrifuge
 Turbine

 Pompes volumétriques
 Rotatives : à engrenage, à vis, à palettes, à cames et pistons.
 Alternatives : à pistons, à membranes

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Chapitre 2 : Pompes centrifuges

2.2. Avantages et inconvénients des turbopompes

Pour les avantages, ce sont des machines de construction simple, sans clapet ou soupape,
d’utilisation facile et peu coûteuses.
 à caractéristiques égales, elles sont plus compactes que les machines volumétriques
 leur rendement est souvent meilleur que celui des volumétriques
 elles sont adaptées à une très large gamme de liquide
 leur débit est régulier et le fonctionnement silencieux
 en cas de colmatage partiel ou d’obturation de la conduite de refoulement, la pompe
centrifuge ne subit aucun dommage et l’installation ne risque pas d’éclater. La pompe
se comporte alors comme un agitateur…

Du côté des inconvénients :


 impossibilité de pomper des liquides trop visqueux
 production d’une pression différentielle peu élevée (de 0,5 à 10 bar)
 elles ne sont pas auto-amorçant

3. Pompes centrifuges
Le mouvement du liquide et parfaitement normal à l’axe, car il pénètre au centre de la roue
et il est projeté vers l’extérieur par l’action combinée de la force centrifuge et des aubes du
rotor. La volute du corps transforme la vitesse acquise par le liquide en pression, c’est le type
le plus courant des pompes à cause de sa versatilité et des innombrables variations
possibles qui portent sur :
 Le mode de conversion de la vitesse en pression.
 Volute : spirale, concentrique, etc.
 Diffuseur à aubes.
 Changement de section de la tubulure de refoulement.

3.1. Type de la roue

 Ouvert, semi-ouvert, fermé.


 Roue simple ou roue double.
 Le nombre d’étages.
 Le type de corps.
 Simple ou double.
 L’orientation de l’axe.
 Horizontal.
 Vertical.
 Incliné.

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Chapitre 2 : Pompes centrifuges

3.2. Description

Corps de pompe
(Volute)

Distributeur Entrée de
roue

Refoulement
Aspiration

Volute Sortie

Rotor
Aube

Figure 1 : Constitution d’une pompe-centrifuge

 Aspiration : la pompe étant amorcée (c’est à dire pleine de liquide), la vitesse du fluide
qui entre dans la roue augmente et par conséquent la pression dans l’ouïe diminue, engendrant
ainsi une aspiration et le maintien de l’amorçage.

 Accélération: la rotation augmente la vitesse du fluide tandis que la force centrifuge qui le
comprime sur la périphérie augmente sa pression. Les aubes sont le plus souvent incurvées et
inclinées vers l’arrière par rapport au sens de rotation, mais ce n’est pas une obligation. Dans
un même corps de pompe on peut monter des roues différentes en fonction des
caractéristiques du fluide.

 Refoulement: dans l’élargissement en sortie, qui se comporte comme un divergent, le


liquide perd de la vitesse au profit de l’accroissement de pression (l’énergie cinétique est
convertie en énergie de pression).

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3.3. Problème générale de l'installation d'une pompe


a. Hauteur utile (manométrique)

Soit une pompe qui fonctionne entre deux points 1et 2 :

1 2
Pompe

La relation du travail de la pompe est définie par :

P2  P1 u22 _ u12 P12'


W12    g ( z2  z1 ) 
 2 
En divisant cette relation par g, chacun de termes représente des [m] de hauteur de fluide, on
obtient:

W12 P2  P1 u22 _ u12 P12'


   ( z2  z1 ) 
g g 2g g

W12
: représente le travail spécifique à l'unité de masse (travail spécifique interne)
g

P12'
Posant :  h12
'
sont les pertes se produisant dans l'organe transformateur d'énergie
g
(pompe)

Donc on peut écrire:

P2  P1 u22 _ u12
Hi  (   ( z2  z1 ))  h12
'

g 2g

Où : h12
'
 h'f  hh' ,
On définit la hauteur théorique par:

Hth = Hi - h'f , avec h'f sont les pertes par frottement

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Et la hauteur manométrique (utile):

Hu = Hth - h'h , avec h'h sont les pertes hydrauliques

Donc :

P2  P1 u22 _ u12
Hu  (   ( z2  z1 )) [m]
g 2g
Le travail utile est donné par :

P2  P1 u22 _ u12
W12  g  H u    g ( z2  z1 ) [ J / Kg ]
 2
Considérons maintenant l'installation suivante:

Conduite 4
d'aspiration

2 P 3

Figure 2: Installation d’une pompe centrifuge

L'ensemble de la pompe et des conduites d'aspiration et de refoulement est définit


comme l'installation de la pompe.

Appliquons l'équation de Bernoulli

 Entre les points 1 et 2 (conduite) pas de travail W12 =0

P2  P1 u22 _ u12
W12  0    g ( z2  z1 )  f a
 2
Avec fa les pertes de charge dans la conduite d'aspiration.

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 Entre les points 2 et 3 (pompe)

P3  P2 u32 _ u22 P23'


W23    g ( z3  z 2 ) 
 2 
 Entre les points 3 et 4 (conduite) pas de travail W34 =0

P4  P3 u42 _ u32
W34  0    g ( z4  z3 )  f r
 2
Avec fr les pertes de charge dans la conduite de refoulement.

 Entre les points 1et 4 (la somme des trois équations)

P4  P1 u42 _ u12 P23'


W23    g ( z4  z1 )   fa  fr
 2 
Divisons cette relation par g:

W23 P23' P4  P1 u42 _ u12 f  fr


    ( z4  z1 )  a
g g g 2g g

P2  P1 u22 _ u12 f  fr
Hu    ( z2  z1 )  a
g 2g g
(z4 - z1) est appelé hauteur géométrique

En fin, on peut écrire:


b2
Hi = Hth + h'h= Hu + hf + h'h
b. Puissance utile

Peu =qm Wu = ρ qv Wu = ρ g qv Hu (Watt)


r2
qv : le débit volumique

qv =2 π r1 b1 u1r = 2 π r2 b2 u2r
b2 r1

Figure 3: Les largeurs de la roue d’une pompe centrifuge

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b1 et b2 sont les largeurs de la roue à l'entrée et la sortie de l'aubage.

c. Triangle des vitesses

D’après la relation d'Euler, le travail utile est exprimé par:

Wu = v2u2V-v1u1v => Hu= 1/g [v2u2V-v1 u1v ]


On peut augmenter Hu en diminuant u1v

u1v=0 quand α1=90° => u= u1r


Dans ce cas on dit que la roue à une entrée radiale (direction de la vitesse absolue
coïncide avec la direction du rayon)

Et Hmax = v2u2V / g
d. Influence de la forme des aubes sur les performances de la pompe

Pour une pompe à une entrée radiale :

Hu = v2u2V / g
Du triangle des vitesses à la sortie, on peut écrire

u2V =v2 - x
x =v2 - u2V
v2  u2v
cot g 180   2   γ
u2 r
 u2v  v2  u2 r cot g 180   2 

D'autre part on a : qv =2 π r2 b2 u2r


qv Figure 4: Triangle des vitesses à la
u2 r  sortie
2 r2 b2
qv cot g 180   2 
Donc: u2 v  v2 
2 r2 b2

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La hauteur utile:

v q cot g 180   2 
2
v
Hu  2  2 v
g 2 r2 b2 g

On peut constater que la hauteur utile varie linéairement avec le débit volumique:

 Si β2 < 90° => cotg (180- β2) < 0 => Hu

 Si β2 > 90° => cotg (180- β2) > 0 => Hu

 Si β2 = 90° => cotg (180- β2) = 0 => Hu =v22/g

β2 < 90° (en avant)


Hu (m)

Hu =v22/g β2 = 90° (radiales)

β2 > 90° (en arrière)

qv

Figure 5: La hauteur utile en fonction de l’angle d’inclinaison des aubes

r2

r2

r1

Aubes courbées en avant β2 < 90° Aubes courbées en arrière β2 >90°


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r2

r1

Aubes courbées en avant β2 = 90°


Figure 6 : Les différents types des aubes de la roue d’une pompe centrifuge

Les pompes à aubes courbées en avant ayant un travail instable à cause des fortes
turbulences qui peuvent causer la vibration de la pompe. Les pompes les plus utilisées sont
les pompes à aubes inclinées en arrière.

4. Rendements d’une pompe centrifuge


Le transfert d'énergie dans le cas réel s'accompagne de pertes d'énergie qui dépend de la
construction de la pompe, ces pertes sont :

4.1. Rendement hydraulique


Le rendement hydraulique caractérise la perte de charge crées dans l’impulseur et
qui s’exprime par l’expression suivante :

Hu Hu
h  
H th H u  h''h
hh'  Kqv2
Le rendement hydraulique des pompes centrifuges varie entre 0.7 à 0.9.

4.2. Rendement volumétrique

Les rendements volumétriques sont dus à l’existence des fuites à l’extérieur de la pompe à
travers les jeux entre le rotor et le corps de la pompe. La formule pour calculer le rendement
qv qv
  
volumétrique : v
qi qv  q f

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qi : est le débit aspiré (débit à l'entrée)

qf : est le débit de fuites volumétriques

Le rendement volumétrique des pompes centrifuges varie entre 0.9 à 0.98.

4.3. Rendement mécanique

Les pertes mécaniques sont des pertes d’énergie dues au frottement mécanique dans
les garnitures mécaniques, paliers . On les calculs de la manière suivante :

Pr Pa  P
m  
Pa Pa

Pa : Puissance absorbé par l'arbre de la pompe


Pr : Puissance reçue par le rotor
∆P: Puissance mécanique perdue

4.4. Rendement global


Il caractérise le rendement total de la pompe, il est calculé par la formule suivante :

Pu Pu Pr gqv H u Pr
g    
Pa Pr Pa gqi H th Pa
qv H u Pr
g    v  h  m
qi H th Pa

5. Courbes caractéristiques de la pompe centrifuge


5.1. Hauteur – Débit
L'énergie que fournit la pompe au liquide se présente sous deux formes :

 de l'énergie de pression, correspondant à l'augmentation de pression dans la pompe.


 de l'énergie cinétique, correspondant à l'augmentation de vitesse du liquide entre
l'aspiration et le refoulement.

La courbe représentant la variation de hauteur en fonction du débit s’appelle la


caractéristique

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"Hauteur d'élévation" H(Q) de la pompe. Pour chaque pompe, une courbe est fournie par le
constructeur. Elle a été établie par un essai de la pompe sur un banc d’essai.

Figure 7 : Courbe caractéristique hauteur en fonction du débit

5.2. Rendement, Puissance - Débit


Le rendement de la pompe est le rapport entre la puissance hydraulique (reçue par le
liquide) et la puissance mécanique fournie à la pompe. Ce rendement varie en fonction du
débit. Il est représenté par une courbe fournie par le constructeur de la pompe. Le rendement
permet de déterminer la puissance sur l'arbre connaissant la puissance hydraulique.
La puissance sur l'arbre est une caractéristique de la pompe permettant de déterminer
le moteur d'entraînement.
Le meilleur rendement de la pompe détermine le débit nominal pour lequel
correspondent la hauteur nominale et la puissance nominale.

Figure 8 : Courbes caractéristique, rendement et puissance en fonction de débit

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6. Les pertes de charges de l'installation (conduite aspiration et


refoulement)
a. Pertes de charges linéaires

Elles sont données par la relation suivante:

L V2
Pl  f   [m]
D 2g

f: coefficient de frottement dans la conduite

L : la longueur de conduite (m)

D: Diamètre de la conduite (m)

V: vitesse d'écoulement dans la conduite (m/s)

b. Pertes de charges singulières (coude, filtre .etc.)


Elles sont données par la relation suivante:

V2
Ps  K  [ m]
2g

K: coefficient de pertes de charge

7. Point de fonctionnement

Le point de fonctionnement d'une pompe indique le débit qu'elle est capable de fournir
pour une hauteur donnée. La hauteur est égale aux pertes de charge du circuit (réseau) sur
lequel elle est installée.
- La courbe caractéristique de la pompe représente ses possibilités de fonctionnement. Elle est
fournie par le fabricant.
- La courbe caractéristique du réseau représente l'évolution de ses pertes de charge en fonction
du débit.
Pour tracer la courbe caractéristique du réseau, il suffit de connaître ses pertes de
charge pour un débit quelconque. On sera en effet capable de calculer les pertes de charge du
circuit pour n'importe quel autre débit. On pourra donc calculer point par point la courbe
(évolution des pertes de charge du circuit en fonction du débit).

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Le point de fonctionnement de la pompe est à l'intersection entre la courbe caractéristique de


la pompe et de celle du réseau.

Figure 9 : Point de fonctionnement

8. Couplage des pompes


a. Couplage en série

On considère deux pompes P1 et P2. Le couplage en série est obtenu en branchant


la conduite d’aspiration de P2 sur la conduite de refoulement de la pompe P1. Pour le
même débit, la pompe P1 fournit la charge H1 et la pompe P2 fournit la charge H2. Il en
résulte que la caractéristique globale de ce couplage s’obtient en sommant pour un débit
donné, les hauteurs fournies par chacune des deux pompes. Ce mode de couplage permet
un gain important en hauteur (pompes multicellulaire).

b. Couplage en parallèle

Les deux pompes aspirent isolement de l’eau, les deux Conduites de refoulement
aboutissent sur une conduite de refoulement commune. Si on néglige les pertes de charge
entre les sorties des pompes et le point de jonction A, les débits Q1 et Q2 s’établissent de
telle sorte qu’on ait l’égalité des charges au point de branchement .Donc le
caractéristique globe du couplage s’obtient en sommant pour une charge Ha donnée

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(H1=H2=Ha). Ce mode de couplage est le même que pour une pompe à doubles entrée
d’aspiration.

Figure 9 : Couplage en série des pompes

Figure 9 : Couplage en parallèle des pompes

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9. Cavitation

On appelle cavitation d'une pompe centrifuge la vaporisation, à l'entrée de la roue, d'une


partie du liquide pompé. C'est en effet en ce point que la pression est en général la plus
basse. On considère en général que cette vaporisation est liée au fait que la pression statique
tombe en dessous de la pression de vapeur saturante du fluide pompé. En réalité, il s'agit
parfois de la création de bulles de gaz dissous dans le liquide (cas de l'eau notamment), on
parle alors de cavitation apparente. Les effets de la cavitation peuvent être très néfastes pour
la pompe:

 la création de bulle de vapeur à l'aspiration s'accompagnant de leur condensation


brutale dans ou en sortie de roue, lorsque la pression remonte,
 implosion des bulles de vapeur au niveau de la roue,
 vibrations anormales,
 bruit anormal,
 destruction des garnitures d'étanchéité suite aux vibrations,
 arrachement de matière dans les zones d'implosion,
 chute du débit pompé lorsqu’apparaît le phénomène de cavitation.

La cavitation peut être prévue par le calcul du NPSH disponible (pour " Net Positive Suction
Head" en anglais) disponible à l'aspiration de la pompe, et sa comparaison avec le NPSH
requis par la pompe. La cavitation apparaît pour

NPSHdispo = NPSHrequis

Le NPSH disponible pour un circuit et un débit donné correspond à la marge de pression au-
dessus de la pression de vapeur saturante du fluide.
NPSHdisponible= la différence (Pt2- Pvs)
Le NPSH requis est une donnée de constructeur. Il est généralement donné sous forme de
courbe en fonction du débit. Ses valeurs sont de quelques mètres de colonne de liquide (par
ex 4 mCL). Certaines pompe ont un très faible NPSH requis, ce afin de pouvoir limiter le
risque de cavitation dans certain montages en aspiration (pompage de puits notamment).
Classement des paramètres ayant une influence sur le NPSH disponible et la cavitation

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Augmentation du risque de cavitation Réduction du risque de cavitation


augmentation température d'aspiration
baisse température d'aspiration
(pression de vapeur saturante plus élevée)
baisse pression d'aspiration augmentation pression d'aspiration
pertes de charge à l'aspiration élevée
/
(filtre encrassé, vanne partiellement fermée)
baisse du niveau du fluide pompé
augmentation du niveau du fluide pompé
si montage en aspiration (puits, rivière,...)
augmentation du débit
(augmentation des pertes de charge à réduction du débit
l'aspiration)

La pompe ne fonctionnera pas courtement que si la pression totale à l'entrée Pt2 est supérieur
à la somme Pvs + NPSH requis.

Pvs + NPSH requis ≤ Pt2 => NPSH requis ≤ Pt2- Pvs

La condition de bon fonctionnement à l'aspiration s'écrit donc :

NPSHdisponible ≥ NPSH requis


Exemple:

En appliquant l'équation de Bernoulli à l'écoulement dans la conduite d'aspiration:

P1 u12 P2 u22 J
  z1    z2  a 2 P
g 2 g g 2 g g
u22
P2    P1  g ( z1  z2 )  J a 1
2
Pt 2  Pstatique  Pdynamique
Donc NPSH disp  Pt 2  Pvs  P1  g ( z1  z2 )  J a  Pvs
NPSH disp  Patm  Pvs  g ( z2  z1 )  J a  NPSH requis

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