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-Université Blida 1 -

Institut d’Architecture et d’Urbanisme


2018/2019

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES


OPTION : Architecture et Projet Urbain

Projet Urbain et périphérie


La consolidation de la périphérie de la ville de
Bougara
(Quartier Merbouni)
Projet : Conception d’un village culturel

Etudiantes :- ABDESSADOK Mona


-RAZALI Yamina

Encadreur : Mr.SEDOUD
Co-Encadreur : Mr. ABDELMALEK

Jurys:
Le président : Dr Arch Mr. AI Saadi
L’Examinateur : Mr.DERDER

Septembre 2019
Remerciement

Nous remercions en premier lieu le bon dieu le tout puissant qui Nous à
donner le courage et la patience pour accomplir notre travail.

Nous adressons nos sincères remerciements à nos enseignants qui ont été
notre source et notre référence, particulièrement notre cher enseignant MR
SEDDOUD qui nous a consacré son temps avec beaucoup de patience et de
disponibilité, et nos assistants Mr ABDELMALLEK et Mr BOULEGHBAR.

Enfin, on remercie tous nos camarades de classe avec lesquels on a partagé


des moments mémorables.

Nous tenons aussi à remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de
loin pour accomplir notre travail de fin d'étude.

Et finalement un grand merci à tous les enseignants du département


d'architecture de BLIDA qui ont assuré notre formation durant nos cinq
années d'étude.
DÉDICACES

Dieu tout puissant merci d’être toujours près du moi.


Je dédie ce modeste travail aux être les plus chères à mon cœur.
A la meilleur de tous les mères Fouzia qui m’a soutenu durant toute ma vie,
qui m’aidé durant mes années d’étude qui m’a appris à aimer le travail et le
bon comportement par son
amour infini et sa bienveillance jour et nuit.
Je souhaite prouver mon grand remercîment qui ne sera jamais suffisant à
elle que j’espère la rendre fière par ce travail
A Mon très chère père Ahmed pour être le bon exemple de père par son
soutien, ses encouragements et aides de mes premiers pas d’étude jusqu’à ce
jour
A toute la famille ABDESSADOK et MEHDI
Mes chers frères : Oussama, zine eddine.
Mes chères soeurs : Abir, Amani et ma chère belle-soeur Hiba
Mes chers neveux : Racim et Chahine
A ma chère nièce : Iline
A mes chères amies : Zola, Shayma
et tous ceux qui me connaissent
Enfin j’adresse mes derniers remercîments à mon binôme et ma meilleure
amie Yamina pour son pour son encouragement son soutien morale et sa
bonne humeur légendaire

Mona. A
DEDICACES

Au nom d’ALLAH clément et miséricordieux et que le salut d’ALLAH soit sur


son prophète MOHAMED
A la mémoire de ma tante AZIZA paix à son âme, j’aurai tant aimé qu’ELLE
soit présente.
Je dédie ce modeste travail aux personnes qui me sont les plus chères :
A mes chers parents RAZALI MOHAMED et HEMINNA FATMA qu’ils ont
dépensés pour moi sans compter.
Grâce à leurs tendres encouragements et leurs grands sacrifices, ils ont pu
créer l’environnement affectueux et propice à la poursuite de mes études.
Aucune dédicace ne pourrait exprimer mon respect, ma considération et mes
profonds
Sentiments envers eux. Je prie le bon Dieu de les bénir, de veiller sur eux, en
espérant qu’ils seront toujours fiers de moi.

À mon frère Abdelaziz, mes sœurs Hadjer et Sarah. Ils vont trouver ici
l’expression de mes sentiments de respect et de reconnaissance pour le
soutien qu’ils n’ont cessé de me porter.
À ma chère Nadia.
A tous mes amis, en particulier Imene ma sœur du cœur, Aziza, Imane, Zola.
Et enfin à mes anges DJAD, MELISSA et AAHD.

Yamina.R
Résumé
La plaine de Mitidja connait un territoire riche aux terres agricole, mais aujourd’hui elle
semble avoir perdu sa vocation agricole, donc beaucoup urbanisé, c’est à cause de conflit
d’usage entre les terres agricole et l’urbanisation ne peuvent que se multiplier. Il serait
indispensable de favorisé la production national.
A cet égard nous souhaitons mettre l’accès sur les potentialités agricoles de la plaine de
Mitidja en vue de parvenir à l’autosuffisance.
Dans ce sens notre attention s’est portée sur la situation de la ville de Bougara et de son
avenir , elle est une région d’une vocation purement agricole , malgré ces forte potentialité
mais le tissu économique ,environnemental et social sont très faible et celui-là à causer de
la consommation agressive des terres agricoles ou ce qu’on appelle l’étalement urbain qui
mène l’usage agricole continué à reculer au bénéficier de l’urbanisation à la périphérie.
Dans cette optique, la présente recherche vise à cerner la notion du développement durable
ses stratégies et ses conséquences sur le développement d'un territoire en générale et les
périphéries en particulier, en s'inspirant d'expériences étrangères afin d’améliorer nos villes
aujourd’hui et d'assurer leur avenir.

Les mots clés :


Etalement urbain / urbanisation /projet urbain / développement durable / Terres agricoles
/Mitidja/Bougara.
‫ملخص‬

‫يعرف سهل متيجة بأنه غني باألراضي الزراعية‪ ،‬لكن اليوم هو يفقد طابعه الزراعي وهذا بسبب الصراع القائم بين‬
‫التوسع العمراني واألراضي الزراعية‪ ،‬و في هذا الصدد نريد أن نوفر إمكانية الحفاظ على األراضي الزراعية و تحقيق‬
‫االكتفاء الذاتي‬

‫ومنه ركزنا اهتمامنا على مدينة بوڨرة و مستقبلها و هي منطقة ذات طبيعة زراعية بحتة‪ ،‬على الرغم من هذه‬
‫اإلمكانيات الكبيرة و لكن الهيكل االقتصادي‪ ،‬البيئي و االجتماعي ضعيف للغاية و هذا و هذا بسبب االستهالك العدواني‬
‫لألراضي الزراعية أو ما يسمى بالتوسع الحضري‬

‫وفي هذا السياق البحث الحالي يهدف الى تحديد فكرة استراتيجيات التنمية المستدامة وتأثيرها على تنمية المدن بشكل‬
‫عام واطرافها بشكل خاص‬
‫باالستفادة من الخبرات األجنبية من أجل تحسين مدننا وضمان مستقبلها‬

‫الكلمات الدالة‬
‫التوسع العمراني‪/‬التحضر‪/‬المشروع الحضري‪/‬التنمية المستدامة ‪/‬األراضي الزراعية ‪/‬متيجة‪/‬بوڨرة‪.‬‬
Abstract

The Mitidja plain has a rich territory in agricultural land, but today it seems to have lost its
agricultural vocation, therefore much urbanized, it is because of conflict of use between
agricultural land and urbanization that it only multiply. It would be essential to promote
national production.

Therefore, we wish to provide access to the agricultural potential of the Mitidja plain in
order to achieve self-sufficiency.
In this sense our attention focussed on the situation of the city of Bulgaria and its future, it
is a region purely agricultural vocation, despite its strong potential, but the economic,
environmental and social fabric is very weak that caused aggressive consumption of
agricultural land, we call this urban sprawl that leads agricultural continued use to decline
to the benefit of urbanization on the periphery

This research aims to identify the notion of sustainable development, its strategies and its
consequences on the development of a territory in general and the peripheries in particular,
drawing on foreign experiences to improve our cities today and ensure their future.

Key words:

Urban sprawl / urbanization / urban project / agricultural land / sustainable development /


Mitidja/Bougara.
TABLES DES MATIERES
Résumé
Remerciements
Dédicaces
Table des matières
CHAPITRE I : CHAPITRE INTRODUCTIF
I.1. Introduction A La Thématique Générale Du Master …………………………… 01
I.2. Introduction à la thématique d’intervention.......................................................…. 05
I.2.1. Le choix de thème (Consolidation de la périphérie de la ville de Bougara) …...... 05
I.2.2. Critère du choix du site (Ville de Bougara)……………………………………… 06
I.2.3. Présentation succincte du cas d’étude (ville de Bougara) ................................….. 07
I.3. Introduction à la problématique………………………………………………… 07
I.3.1. Présentation de la problématique générale ………………………………………07
I.3.2. Présentation de la problématique spécifique ……………………………………...09
I.4. Les hypothèses ………………………………………………………………………. 09
I.5. Les Objectifs de recherche…………………………………………………………...10
I.6. Présentation succincte de la démarche méthodologique …………………………..11
I.7. Présentation succincte de contenu de chapitre ……………………………………. 11

CHAPITRE II : ETAT DES CONNAISSANCES


II.1. Identification des stratégies urbaines ……………………………………………...12
II.1.1. Le projet urbain (Concept d’actualité) …………………………………………. 12
II.1.1.1. Définition de projet urbain ………………………………………………….12
II.1.1.2. Principes de la démarche ‘ projet urbain’ …………………………………..14
II.1.1.3. Les objectifs de projet urbain ……………………………………………… 14
II.1.1.4. Les dimensions du projet urbain ………………………………………….. 15
II.1.1.5. Les échelles du projet urbain ………………………………………………..15
II.1.1.6. Les étapes du projet………………………………………………………….16
Conclusion…………………………………………………………………………..16
II.1.2. L’étalement urbain ……………………………………………………………. 16
II.1.2.1. Définition …………………………………………………………………... 17
II.1.2.2. Les facteurs de l’étalement urbain …………………………………………..18
II.1.2.3. Les impacts de l’étalement urbain sur l’environnement et le paysage………… 18
II.1.2.4. L’étalement urbain dans la législation………………………………………….19
Conclusion………………………………………………………………………………19
II.1.3. Le Renouvellement Urbain : une alternative de l’étalement urbain………………..19
II.1.3.1. Définition de renouvellement urbain ………………………………………… 20
II.1.3.2. Objectif de renouvellement urbain ………………………………………… 20
II.1.3.3. Ses différentes échelles ………………………………………………… 20
II.1.3.4. Les enjeux de renouvellement urbain …………………………………… 20
Conclusion ………………………………………………………………………….. 21
II.1.4. Le développement durable ………………………………………………………...21
II.1.4.1. Définition ………………………………………………………………….. 21
II.1.4.2. Les piliers du développement durable …………………………………….. 22
II.1.4.3. Les objectifs du développement durable ……………………………………. 23
II.1.4.4. Les enjeux du développement durable ………………………………………..23
II.1.3.5. Les principes généraux du développement durable ………………………… 23
II.1.4.6. Le développement urbain durable …………………………………………. 24
II.1.4.7. Les principes du développement urbain durable ……………………………...25
Conclusion …………………………………………………………………………...25
II.1.5. Le quartier durable ……………………………………………………………….25
II.1.5.1. Définition ……………………………………………………………………. 25
II.1.5.2. Les éléments constructifs d’un quartier durable ……………………… ……..26
II.1.5.3. Les principes du quartier durable …………………………………………… 26
II.1.5.4. Les 5 piliers d’un quartier durable ……………………………………………27
II.1.5.5. Les objectifs d’un quartier durable …………………………………………...27
Conclusion…………………………………………………………………………...28
II.1.6. L’agriculture urbaine, une nouvelle relation entre la ville et la nature ……………28
II.1.6.1. Définition …………………………………………………………………… 28
II.1.6.2. La périphérie de la ville, des fronts urbains qui nécessitent une maitrise. ….. 29
II.1.6.3. La périphérie de la ville face à l’étalement urbain ……………………………30
II.1.6.4. Les fonctions d’un projet agri-urbain ……………………………………….. 30
II.1.6.5. La multifonctionnalité de l’agriculture urbaine …………………………….. 31
Conclusion …………………………………………………………………………31

II.2. Analyse thématique ………………………………………………………………... 32


II.2.1. Exemples traitant la notion de projet d’agri urbanisme …………………………...32
II.2.1.1. Exemple 01 : Genève-Eaux Vives-Annemasse………………………………. 32

II.2.1.2. Exemple 02 : projet de territoire agri-urbain en région parisienne triangle


vert…………………………………………………………………………………… … 35
II.2.2. Exemple traitant la notion de projet d’éco quartier……………………………….38
II.2.2.1. Exemple03 : HANOVRE Kronsberg Allemagne…………………………….. 38
II.2.3. Tableau comparatif des exemples ……………………………………………….. 40
Conclusion ………………………………………………………………………… 42

CHAPITRE III : CAS D’ETUDE


III.1. Présentation de la ville de Bougara …………………………………………… 43
III.1.1. Aspect géographique de la ville de Bougara ……………………………………43
III.1.2. Les limites régionales …………………………………………………………...44
III.1.3. Donnée géographique ………………………………………………………….. 44
III.1.4. Accessibilité………………………………………………………………… 45

III.2. Diagnostic de la ville de Bougara ……………………………………………… 45


III. 2.1. Lecture du territoire et logique d’implantation…………………………………46
III. 2.2. Lecture diachronique de la ville de Bougara ……………………………… 47
III. 2.2.1. Développement historique de la ville de Bougara…………………..……. 47
III.2.2.2. Synthèse de l’évolution de la ville de Bougara …………………………….50
III.2.3. Lecture synchronique de la ville de Bougara……………………………………52
III.2.3.1. Structure des permanences…………………………………………………52
III.2.3.2. Structure parcellaire ……………………………………………………….52
III.2.3.3. Structure viaire …………………………………………………………….54
III.2.3.4. Structure fonctionnelle …………………………………………………… 55
III.2.3.5. Typologie cadre bâti ……………………………………………………… 56

III.3.Synthese de différentes lectures…………………………………………………… 59


III.4.Critique des instruments………………………………………………………….. 60
III.5.Lecture typo-morphologique du l’aire d’étude ……………………………….... 62
III.5.1.Présentation de l’aire d’étude………………………………………………….. 62
III.5.1.1.Situation de l’aire d’étude ………………………………………………….62
III.5.1.2.Délimitation de l’aire d’étude……………………………………………… 62
III.5.1.3.Critère du choix …………………………………………………………… 63
III.5.1.4.Accessibilité ……………………………………………………………… 63
III.5.2.Etat des lieux ………………………………………………………………….. 64
III.5.2.1.Etat de bâtis ………………………………………………………………. 64
III.5.2.2.La vocation juridique ……………………………………………………. 64
III.5.2.3.La morphologie du terrain ………………………………………………. 65
III.5.3.Synthèse de lecture typo morphologique de l’aire d’étude ………………….. 65

III.6.Démarche d’intervention ………………………………………………………...66


III.6.1.Etapes d’intervention ………………………………………………………… 66
III.6.2.Schéma de recommandations …………………………………… …………...66
III.6.3.Programme proposé …………………………………………………………...67
III.6.4.Proposition urbaine …………………………………………………….. …... 67
III.6.5.Plan d’aménagement ……………………………………………………… 70
III.7.Projet architecturale …………………………………………………………….. 72
III.7.1.Analyse du site……………………………………………………………... 72

III.7.2. Le projet…………………………………………………………… …… 73
III.7.2.1.Le choix du projet (centre culturel)…………………………… ……….. 73
III.7.2.2.Le but de l’équipement culturel………………………………… ……… 73
III.7.2.3.Les principes du projet …………………………………………… …… 74
III.7.2.4.Genèse de la forme du projet……………………………………… …….74

III.7.2.5.Zoning du plan de masse ……………………………………………….. 76


III.7.2.6.Organigrammes spatial et fonctionnels…………………………… …… 76
III.7.2.7.Programme quantitatif / qualitatif du projet ……………………………. 78
Conclusion générale…………………………………………………………………… 81
REFERENCES BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
ANNEXES
LISTE DES FIGURES
Figures Contenu Page
Figure 1.1 Situation de la ville de BOUGARA dans le territoire Algérien. 07
Figure 1.2 Schématisation de la démarche méthodologique. 11
Figure 1.3 Schématisation du contenu des chapitres. 11
Figure 2.1 Les différentes dimensions du projet urbain. 15
Figure 2.2 Les échelles du projet urbain. 15
Figure 2.3 Schéma des différentes phases de projet urbain. 16
Figure 2.4 Le phénomène de l’étalement urbain sur les terres agricoles. 17
Figure 2.5 Schéma récapitulatif des moteurs de l'étalement urbain. 18
Figure 2.6 Le schéma classique des 3 piliers du développement durable. 22
Figure 2.7 La fleur du développement durable 22
Figure 2.8 Les fonctions, classées en quatre grandes familles de projet agri- 30
urbain
Figure 2.9 La multifonctionnalité de l’agriculture urbaine. 31
Figure 2.10 La situation de Genève Eau- vives -Annemasse. 32
Figure 2.11 Carte des lignes et maillage (Genève-Eaux Vives-Annemasse) 33
Figure 2.12 Carte des composantes naturelle et agricole (Genève-Eaux Vives- 33
Annemasse).
Figure 2.13 Carte de densification urbaine (Genève-Eaux Vives-Annemasse). 33
Figure 2.14 Carte de trame verte (Genève-Eaux Vives-Annemasse). 34
Figure 2.15 Carte de l’espace agricole. Triangle vert. 35
Figure 2.16 Carte de la trame paysagère du triangle verte. 35
Figure 2.17 Image de l’agro quartier de Mont jean. 37
Figure 2.18 Carte situation Kronsberg. 38
Figure 2.19 Cartes des trames vertes. 39
Figure 2.20 Cartes de la trame paysagère. 39
Figure 3.1 Situation de Bougara à l’échelle nationale. 43
Figure 3.2 Situation de Bougara à l’échelle régionale. 43
Figure 3.3 Situation de Bougara à l’échelle de la wilaya. 44
Figure 3.4 Réseau d’accessibilité à la ville de Bougara. 45
Figure 3.5 Synthèse de lecture de territoire. 46
Figure 3.6 Carte de Mitidja période turc. 47
Figure 3.7 Carte de l’évolution de la ville époque coloniale1851. 48
Figure 3.8 La place et l’église. 48
Figure 3.9 L’Ecole des filles et des garçons. 48
Figure 3.10 Carte de l’évolution de la ville époque coloniale1851-1962. 49
Figure 3.11 Carte de l’évolution de la ville époque post coloniale1962-1985. 49
Figure 3.12 Carte de Bougara actuelle. 50
Figure 3.13 Carte synthétique de croissance de la ville de Bougara. 51
Figure 3.14 Structure des permanences de la ville de Bougara. 52
Figure 3.15 Trame agraire de la ville de Bougara. 52
Figure 3.16 Trame urbaine de la ville de Bougara. 53
Figure 3.17 Structure viaire de la ville de Bougara. 54
Figure 3.18 Structure fonctionnelle de la ville de Bougara. 55
Figure 3.19 Typologie de l’habitat de la ville de Bougara. 56
Figure 3.20 Façade néo-classique avec le cornement en charpente, Le gabarit 57
de R+1.
Figure 3.21 Façade coloniale au noyau central de la ville. 57
Figure 3.23 Façade des nouvelles extensions. 57
Figure 3.24 Carte situation de l’aire d’étude. 62
Figure 3.25 Carte délimitation de l’aire d’étude. 62
Figure 3.26 Carte Accessibilité de l’aire d’étude. 63
Figure 3.27 Carte état de bâti de l’aire d’étude. 64
Figure 3.28 Carte état de bâti de l’aire d’étude. 64
Figure 3.29 La morphologie du terrain. 65
Figure 3.30 Schéma de recommandations. 66
Figure 3.31 Plan de découpage des ilots 68
Figure 3.32 Schéma de structure 69
Figure 3.33 Plan d’aménagement 70
Figure 3.34 Les flux délimitant le terrain. 72
Figure 3.35 Les dimensions du terrain. 72
Figure 3.36 L’ensoleillement du terrain. 73
Figure 3.37 Schéma de l’étape 1. 74
Figure 3.38 Schéma de l’étape 2. 74
Figure 3.39 Schéma de l’étape 3. 75
Figure 3.40 Schéma de l’étape 4. 75
Figure 3.41 Schéma de l’étape 5. 75
Figure 3.42 Zoning du plan de masse. 76
Figure 3.43 Organigramme fonctionnel RDC. 76
Figure 3.44 Organigramme spatial RDC. 76
Figure 3.45 Organigramme fonctionnel 1er étage. 77
Figure 3.46 Organigramme spatial 1er étage. 77
Figure 3.47 Organigramme Fonctionnel 2eme étage. 77
Figure 3.48 Organigramme spatial 2eme étage. 77

LISTE DES TABLEAUX


Tableaux Contenu Page
Tableau 1 Tableau récapitulatif de 1er exemple. 34
Tableau 2 Tableau récapitulatif de 2ème exemple l’échelle de territoire. 36
Tableau 3 Tableau récapitulatif de 2ème exemple l’échelle de ville. 37
Tableau 4 Tableau comparative des exemples. 40
Tableau 5 Tableau du programme quantitatif/ qualitatif du projet. 78
CHAPITRE I
INTRODUCTIF
CHAPITRE II
L'état des connaissances
CHAPITRE
III
Le cas d’étude
ANNEXE
CONCLUSION
GENERALE
REFERENCES
CHAPITRE I : CHAPITRE INTRODUCTIF

I.1. Introduction à la thématique générale du master ‘ARCHITECTURE ET PROJET


URBAIN’
La problématique générale du master ‘Architecture et Projet Urbain’ s’inscrit dans le
cadre des études concernant le contrôle des transformations de la forme urbaine, au sein de
l’approche morphologique à la ville et au territoire.
Elle s’insère dans le large corpus des recherches urbanistiques critiques sur le contrôle et la
production des formes urbaines en réaction à l’approche fonctionnaliste de production de la
ville des années 1950-70 qui recourrait aux modèles de l’urbanisme moderne.
Elle privilégie le fonds territorial comme fondement de la planification des ensembles urbains
et support (réservoir, matrice affecté par des structures multiples) pour définir et orienter leur
aménagement : les forces naturelles qui ont assuré par le passé le développement organique des
villes seront mises en évidence pour constituer le cadre nécessaire à la compréhension des
rapports qu’entretiennent ces villes avec leur territoire.

S’appuyant sur le considérable capital de connaissances produit et accumulé au cours du temps


par la recherche urbaine, la recherche urbanistique investit actuellement, d’une manière
particulière, le domaine des pratiques nouvelles et des instruments nouveaux de projet ainsi que
les nouveaux moyens de contrôle de l’urbanisation et de ses formes.
Dans ce vaste domaine (de contrôle de l’urbanisation et de ses formes), le master ‘Architecture
et Projet Urbain’ soulève tout particulièrement la problématique spécifique de la capacité des
instruments d’urbanisme normatifs et réglementaires en vigueur à formuler et produire des
réponses urbaines adéquates aux transformations que connaissent les villes dans leurs centres
et périphéries.

Les pratiques de l’urbanisme opérationnel (à finalité strictement programmatique et


fonctionnaliste) nécessitent une attitude critique de la part des intervenants sur la ville : c’est le
projet urbain qui constituera l’apport spécifique de l’architecte dans la pratique plurielle de
l’aménagement de la ville, correspondant à une nouvelle manière de penser l’urbanisme. Le
projet urbain devient alors un élément de réponse possible pour la reconquête de la fabrication
de la ville face à la crise de l’objet architectural et à la crise de l’urbanisme, devenu trop
réglementaire.

1
Plus qu’un concept ou qu’une grille de lecture historique des phénomènes urbains, la notion de
projet urbain sera dans les années 70 l’expression qui « cristallisera les divers aspects de la
critique de l’urbanisme fonctionnaliste, et simultanément, celle qui exprimera la revendication
par les architectes d’un retour dans le champ de l’urbanisme opérationnel»1.

Au cours de la décennie qui suivra, parmi les différents auteurs et théoriciens du projet urbain,
Christian Devillers se distinguera sur la scène architecturale comme auteur – et acteur- dont la
contribution épistémologique sur le thème du projet urbain sera la plus conséquente2.
Après avoir rappelé les principales qualités qui font la ville : sédimentation, complexité,
perdurance des formes pour de nouveaux usages, etc., Devillers développera trois aspects3 :
le premier concerne une théorie de la forme urbaine, le deuxième aborde les méthodes du
projet urbain, alors que le troisième s’attaque à la difficile question des logiques
institutionnelles et procédurales.
Il conclura par affirmer que le projet urbain « est une pensée de la reconnaissance de ce qui est
là (...) des fondations sur lesquelles on s’appuie pour établir des fondations pour d’autres qui
viendront après »: une conception de l’architecture dans son rapport au lieu et à l’histoire,
assurant la durabilité et la continuité historique

C’est l’alternative à l’urbanisme au travers de la notion de ‘Projet Urbain’, qui se définit en


filigrane de l’ensemble de ces propos qui nous permettront de construire une démarche de
substitution au sein de laquelle l’histoire et le territoire constitueront les dimensions essentielles.
Dans les faits, le projet urbain est aujourd’hui un ensemble de projets et de pratiques qui gèrent
notamment de l’espace public et privé, du paysage urbain.
« Sans refléter une doctrine au sens étroit du terme, l’idée de projet urbain renvoie cependant à
un point de vue doctrinal qu’on s’efforce de substituer à un autre : l’urbanisme opérationnel, et
qui peut s’exprimer plus ou moins en fonction de seuils»4.

1. Bonillo J. L., Contribution à une histoire critique du projet architectural et urbain, Thèse d’H.D.R., Laboratoire INAMA,
E.N.S.A.Marseille, (Mars 2011)
2
Devillers, Ch., « Le projet urbain », in Architecture : recherche et action, Actes du colloques des 12 et 13 mars 1979 àMarseille/Palais
des Congrès, Paris, Ministère de l'Environnement et du cadre de vie, CERA/ENSBA. Concernant cet auteur, voir également: Devillers,
Ch., Pour un urbanisme de projet, mai 1983 ; et Conférences paris d’architectes, pavillon de l’arsenal 1994 – Christian Devillers, Le
projet urbain, et Pierre Riboulet, La ville comme œuvre, Paris, éd. du Pavillon de l’arsenal, 1994.
3
InterventiondeCh.DevillersenMars1979aucolloqueintituléArchitecture:RechercheetActionauPalaisdesCongrèsdeMarseille
4
Bonillo J. L., L’analyse morphologique et le projet urbain dans Intergéo-Bulletin, 1995, n°118

2
Il s’agira alors, d’une part, de développer les outils de définition, de gestion et de contrôle de la
forme urbaine et de réintroduire la dimension architecturale et paysagère dans les démarches
d’urbanisme, et, d’autre-part, situer la démarche du projet urbain entre continuité avec les
données de la ville historique et référence à l’expérience de la modernité.

Dans la démarche du master ‘Architecture et Projet Urbain’, le passage analyse-projet a


constitué une préoccupation pédagogique majeure dans l’enseignement du projet architectural
et urbain.
Dans ce registre, on citera Albert Levy et Vittorio Spigai [1989] dans leur ‘Contribution au
projet urbain’, qui privilégieront la dimension historique pour assurer le passage entre analyse
et projet : la continuité historique devant permettre d’assurer la ‘conformation’ du projet à (et
dans) son milieu.
Cette même préoccupation est abordée par David Mangin et Pierre Panerai [1999] sous une
autre optique : celle de la réinsertion des types bâtis, majoritairement produit par l’industrie du
bâtiment, dans une logique de tissus.
L’histoire des villes, quant à elle, nous enseigne la permanence des tracés (voieries,
parcellaires…) et l’obsolescence parfois très rapide des tissus. Il convient donc à partir de la
production courante d’aujourd’hui (types, programmes, financements et procédés constructifs
habituels des maitres d’œuvre moyens) de travailler dans une perspective nouvelle qui intègre
dès l’origine une réflexion sur les évolutions et les transformations possible, d’origine publique
et privée. Cette tentative d’actualiser les mécanismes et les techniques qui ont permis de
produire les villes, débouche ici sur des indications très pragmatiques et pratiques (tracés,
trames, dimensionnements, découpage, terminologie…).
L’objectif principal du master ‘Architecture et Projet Urbain’ s’inscrit dans une construction
théorique qui fait de l’abandon de l’utopie de la ville fonctionnelle du mouvement moderne et
de l’acceptation de la ville concrète héritée de l’histoire, la référence essentielle de la démarche
du master. La ville héritée de l’histoire est le contexte obligé d’inscription de l’architecture. En
retour l’architecture…. construit la ville.
Le retour à l’histoire ne signifie cependant pas le rejet ‘simpliste’ de la modernité pour une
attitude nostalgique envers la production urbaine ancienne : les productions architecturales et
urbaines du XXe siècle nécessitent en effet une plus large évaluation critique de leurs modèles
et méthodes, suscitant de nombreuses voies de recherche

3
Au courant de l’année universitaire 2018/2019 et parmi les différentes optiques à partir
desquelles le projet urbain a été abordé et développé, trois thèmes ont été privilégiés :
 Le Projet Urbain et les Instruments d’urbanisme
 Le Projet Urbain en centre historique
 Le Projet Urbain en périphérie

A travers la thématique du projet urbain, les étudiants pourront alors proposer un


territoire de réflexion et d’expérimentation sur la ville.

Dr. Arch.M.Zerarka Porteur du master


‘Architecture et ProjetUrbain’
Novembre2018

4
I.2. Introduction à la thématique d’intervention :

*Consolidation de la périphérie de la ville de BOUGARA (quartier Merbouni)

Introduction :

La ville est un organisme qui existe depuis l'antiquité, elle change de dimension à travers le
temps afin de s’adapter aux données et aux exigences de son contexte. Son développement
passe par trois générations « un âge I Caractérisée par lenteur, l’accumulation, la continuité
urbain autour des places ; la ville industrielle a inventé la révolution de l’âge II fascinée par
la technique et l’idéale table rase ; l’âge III quant à la prend compte ce double héritage
contradictoire et essaye de la repenser avec une nouvelle approche est une nouvelle
philosophie urbaine »1.

Selon Mongin Olivier (1995, P : 85), « l’âge III de la ville a pour ambition de succéder aux
deux époques qui l’ont précédées : l’âge I qui a fabriqué la ville avec ses maisons, ses
immeubles et ses places accolées ; l’âge II de la ville moderne, de l’automobile, et des
bâtiments solitaires, universels indifférents aux sites et aux lieux. L’âge III hérité de ses deux
modèles se devra de les transformer, de les réhabiliter »2, donc pour avoir une ville qui
répond au besoin de la société il faut pouvoir réparer entre la ville historique et la ville
moderne (les grands ensembles). Cette nouvelle pratique planificatrice s’inscrite dans le
cadre de projet urbain ; qui aborde sur des problématiques tel que l’étalement urbain ; la
régénération ; le renouvellement urbain ; etc…

I.2.1. Le choix du thème :

Apres l’Independence et à cause de plusieurs facteurs : économique, socio-culturel,


politique, et environnemental (les piliers du développement durable), plusieurs villes
algériennes ont subi une croissance anarchique et incontrôlée sur les terres agricoles (la ville
de la Mitidja) sans répondre aux besoins de leurs habitants ce qui a causé une rupture
fonctionnelle entre le noyau historique et la périphérie de la ville avec la consommation des
terres agricoles d’une manière aléatoire. Pour cela on a proposé de consolider une partie de
la périphérie de la ville de Bougara (quartier El Merbouni).

1
Christian De PORTZAMPARC, Paris-rue nationale ‘‘Remodeler par densification légère’’, in Projets
Urbains en France, Ed le moniteur, Paris, (2002), P.192.
2
MONGIN, Olivier, ‘‘Vers la troisième ville ?’’, Ed Hachette, Paris, (1995), P.85.

5
I.2.2. Critère du choix du site (la ville de Bougara) :

La Mitidja telle qu’elle est dépassée un imaginaire qui l’enferme dans une vision de richesse
d’hier, de crise agricole aujourd’hui, et de plaine bétonnée demain ainsi que l’Atlas Tellien.
Cette dernière représente un territoire riche en structure naturelle et anthropique.

A cause de plusieurs facteurs (décennie noire, exode rurale ...), nos villes perdent
progressivement leur identité et souffrent d’une crise d’étalement urbain sur les terres
agricoles qui provoque des problèmes économiques, social et environnemental ce que veut
dire les piliers du développement durable, ce qu’il en résulte une rupture entre la ville et la
nature, Alors on a proposé de renforcer la relation entre ces deux dernières sur l’une des
villes de la Mitidja qui est la ville de Bougara

La ville de Bougara ex Rovigo, une ville de fondation coloniale à vocation agricole, son
territoire est double (plaine et montagne) avec une petite partie de la Mitidja et une grande
partie de l’Atlas Blidéen, caractérisée par deux activités principales (agricole et thermale),
elle est actuellement plongée dans une crise d’étalement urbain. Ajouté à cela son
positionnement à l’intersection des deux axes routiers RN29 et RN64 dans un réseau
territorial consolidé qui donne à la ville un flux commercial.

-Entre la route d’Alger et RN64 se situe le marché de gros.

-La plaine : représente une petite partie (25%) où se trouve le noyau colonial de la ville et
les terres agricoles à haut rendement.

-La montagne : représente une grande partie (75%), ce qui compte dans cette partie de
montagne c’est la vallée d’El Harrach avec la station thermale de Hammam Melouan qui
était fréquenté par les indigène depuis longtemps, cette station est devenu touristique dans
la période coloniale.

Ce qui justifier notre choix du cas d’étude c’est sa situation stratégique (entre la pleine et la
montagne) et aussi à sa richesse, qui a un rôle important dans la région, mais tout cela n’a
pas été pris en considération sur le développement de la ville.

C’est ce qui nous a conduits à proposer ce sujet de recherche.

6
I.2.3. Présentation du cas d’étude (ville de Bougara) :

La ville de Bougara EX ROVIGO se situe au cœur de la plaine de Mitidja au pied de l’Atlas


Blidien.

Il s’est décidé de crée le village le 20 aout 1846 à 30 km sud-est d’Alger, entre Soumaa et
l‘Arbaa, et à 24 km au nord-est de Blida sur la RN 29 et aussi à 52 km au nord-est de Médéa.

Figure1.1 : Situation de la ville de BOUGARA dans le territoire Algérien.

Source : Google image traité par l’auteur

I.3. Introduction à la problématique :

I.3.1. Présentation de la problématique générale :

La Mitidja est un territoire riche en structure naturelle (des parcours principaux, villes,
villages…). A travers l’analyse du territoire on va étudier la colonisation de la nature par
l’homme et de voir comment le contexte naturel influe sur l’organisation spatiale d’un pays,
d’une région, d’une ville ou sur une partie de la ville.

Pour cela cette analyse nous permet de comprendre aux moins deux aspects :

1-l’impact des données physiques, historiques du site sur la logique d’implantation des
établissements humains.

7
2-le processus de développement et de transformation des établissements et prévoir leur
devenir dans leurs systèmes territoriaux.

Ce territoire c’est structuré en 4 phases qui sont :

-La première phase est celle dans laquelle l’unique structure anthropique est le «parcours»,
elle représente la colonisation par l’homme du chemin de crête principale ainsi que la
découverte et l’appropriation des parcours territoriaux tel que le chemin de crête secondaire
ou de contre crête.

-La deuxième phase est une phase d’implantation d’agglomérations. Une fois le territoire
découvert et les parcours maitrisés, l’homme conquiert et s’approprie son territoire par
l’implantation d’agglomérations sur les promontoires, qu’il s’agisse d’implantations
permanentes ou saisonnières liées à un certain type de productivité.

- La 3eme phase se matérialise principalement par le développement des aires de production,


de leur artificialisation et leur exploitation permanente qui renforce l’implantation d’une
agglomération près de ces aires de productions.

- La quatrième et dernière phase est celle ou le territoire assiste à la création des centres
proto-urbains et urbains à partir de centre de « marché » et la hiérarchisation des
agglomérations préexistantes.

La 4eme phase coïncide principalement avec l’arrivée des français et la création de nouveaux
villes et villages tel que fut le cas pour Bougara.

Après l’Independence nos villes connaitraient une croissance urbaine accélérée et un


développement incontrôlé vers la périphérie, cet étalement urbain était provoqué par la
défaillance des services publics et aux différents conflits économiques et sociaux et aussi à
l’échec des instruments d’urbanisme dans la planification urbaine.

Tout ça a causé plusieurs problèmes dans nos villes, et parmi ces problèmes la croissance de
la ville d’une façon incontrôlée sur les terres agricoles qui fait perdre l’identité des villes
(vocation agricole).

 De Quelle manière répondre à la crise de l’étalement urbain qui se présente


aujourd’hui au cœur des villes et territoires de la Mitidja en nous basant sur les
connaissances apportées par l’étude du l’anthropisation de ce territoire ?
 Comment peut-on freiner l’étalement urbain sur les terres agricoles ?

8
 Comment protéger la ville de l’étalement urbain en lui assurant un développement
urbain durable ?

I.3.2. Présentation de la problématique spécifique :

On a abordé le phénomène de l’étalement urbain sur les terres agricoles à l’échelle territoriale
(la plaine de Mitidja) dans la problématique générale.

Bougara c’est une ville de plaine et de montagne, elle a une situation stratégique
(l’intersection des deux routes nationale RN29 et RN64), elle se caractérise par deux
vocation (agricole: les terres agricoles de la plaine de la Mitidja) et touristique (la montagne
et la source thermale de HamamMelouan), mais comme plusieurs villes algériennes Bougara
a subi une crise qui était traduit par le phénomène de l’étalement urbain sur les terres
agricoles et la mauvaise situation socio-économique qui a résulté un développement
anarchique de la ville, une mauvaise structure urbaine (la structure viaire : la circulation sur
les deux axes RN29 ET RN64), (la structure fonctionnelle : la rupture entre le tissu colonial
et contemporain) et la négligence de l’importance du coté touristique de la ville qui est un
facteur très important dans le développement de la région.

Toutes ces défaillances étaient à cause de la mauvaise gestion du foncier et la mauvaise


planification.

Et tout ça nous provoque de poser plusieurs questions qui sont :

-Comment peut-on créer et renforcer la cohérence des deux tissus urbains de la ville
(coloniale et contemporaine) ?

-Comment peut-on stopper l’étalement urbain sur les terres agricoles et faire participer notre
projet urbain à la croissance de la ville et pouvoir améliorer la qualité de vie des futurs
habitants de la ville ?

-Peut-on préserver le foncier agraire de la ville et développer son côté touristique pour lui
donner un développement urbain durable ?

I.4. Les hypothèses :

1- Revenir et profiter des fonciers abandonnés qui existe déjà on lui donnant une
fonction qui repend aux besoins des habitants (créer la ville dans la ville). « Avant
de s’agrandir au-dehors, il faut s’affermir au-dedans » Victor-Hugo.

9
2- Protéger les terres agricoles de l’étalement urbain par l’application de développement
urbain durable, par la consolidation des barrières naturelles (verte et bleu) et
artificielle (chemin de fer, tramway…)
3- La création d’un nouveau modèle d’urbanisation durable qui reflète le caché agricole
de la ville.
4- Créer et renforcer la relation ville-nature qui peut aider la ville a développé son côté
agro-touristique.

I.5. Les objectifs de recherche :

A. Macro :

 Renforcer la relation ville-nature.


 Faire participer la ville dans le développement régional
 Protéger les terres agricoles de la Mitidja de l’étalement urbain

B. Micro :

 Stopper l’étalement urbain sur les terres agricoles.


 Crée une liaison entre le noyau colonial de la ville et sa périphérie.
 Rendre la ville un pôle touristique régional.
 Améliorer le mode de vie des habitants.

10
I.6.Présentation succincte de la démarche méthodologique :

Figure 1.2 : Schématisation de la démarche méthodologique / Source : l’auteur

I.7. Présentation du contenu des chapitres :

Figure 1.3 : Schématisation du contenu des chapitres / Source : l’auteur

11
CHAPITRE II : ETAT DES CONNAISSANCES
Au cours de ce chapitre, nous procéderons à la définition de déférents concepts à travers de
plusieurs échelles de l’urbain jusqu’au le projet architectural ; donc il s’agit d’analyser les
concepts relatifs au thème de recherche, et établir la mise en place de la consolidation urbaine
sur la ville.
II.1. Identification des stratégies urbaines :
II.1.1Le Projet Urbain : concept d’actualité :
Introduction :
Le projet urbain est une stratégie pensée et dessinée de la ville, il est une expression
architecturale et urbaine de mise en forme de la ville dans plusieurs dimensions : économique
,culturelle ,politique et sociale….etc., afin d’améliorer la qualité de vie , intégrer la
concertation et négociation et offre des solutions concrètes et opérationnelles , il est apparu
en Italie dans les années 60 mais l’identification spécifique ne s’est faite qu’en France à
partir de la fin des années 70 comme une alternative opposée sur les plans qui sont pas
suffisant en ce qui concerne la forme urbaine car les plans produit le zoning et la disparition
de l’espace publique donc la notion de projet urbain est apparue pour porter une double
critique :

-L’incapacité de l‘architecture de produire de l’urbain par elle -même c’est-à-dire


l’articulation entre les démarches urbaines et la création architecturale.

-L’urbanisme qui n’a pas su donner une forme lisible et une lecture propre à nos villes.

II.1.1.1. Définition de projet urbain :


Selon Christian DEVILLERS (1994), « Le projet urbain ne relève pas d’une profession,
mais d’une compétence, il n’est pas une procédure mais une démarche qui suppose une
culture, une ambition et une vision à long terme, et propose de cerner la nature spécifique du
projet urbain à partir de la compréhension du phénomène urbain et tant qu’emboitement de
plusieurs temps et plusieurs espaces. »3
Il le définit également comme « une pensée de la reconnaissance de ce qui est là, des traces,
du substrat, une reconnaissance du mouvement et du flux dans lequel on se situe, des

3
DEVILLERS, Christian, ‘‘Le projet urbain’’, Ed du pavillon de l’Arsenal, Paris, (1994), p12.

12
fondations sur lesquelles on s’appuie pour établir des fondations pour d’autres qui viendront
après »4.
Selon Maouia SAIDOUNI« Le projet urbain est un concept élaboré pour désigner des
pratiques urbanistiques qui rompent avec la démarche bureaucratique, linéaire, autoritaire et
peu soucieuse des contextes locaux et de la composition de cadre physique telle que
développée par l’urbanisme des instruments.
Ce concept intègre dans les projets urbanistiques les notions de concertation entre les
différents acteurs (décideurs, concepteurs, investisseurs, usagers) dans la prise de décision.
La maitrise des échelles mineures de l’espace urbain, la réponse aux exigences du contexte
local et la composition des espaces publics – aussi importante que les aspects fonctionnels.
L’utilisation croissante du terme projet urbain, s’explique aussi en partie par sa facile
appropriation par divers groupes d’acteurs impliqués dans l’organisation de l’espace urbain
tels que les politiciens qui l’utilisent pour désigner la conception d’un fragment de ville
circonscrit et organismes de réalisation – entreprises, promoteurs – pour parler d’une
opération d’urbanisme. » 5

Ariella MASBOUNGI a essayé de définir le Projet Urbain comme étant «Une stratégie
pensée et dessinée de la ville. Il est une expression architecturale et urbaine de mise en forme
de la ville qui porte des enjeux sociaux, économiques, urbains et territoriaux. »6
La démarche de projet urbain est définit par Alain AVITABILE comme « Une démarche
d’initiative publique qui a pour objet de définir un cadre et une stratégie d’action en vue
d’induire des dynamiques urbaines (ou un processus de mutation urbaine) en prenant en
compte les logiques des agents et les jeux d’acteurs et en articulant les différents registres
d’action aux différentes échelles inférant sur ses conditions de concrétisation ».7

4
DEVILLERS, Christian, ‘‘Le projet urbain’’, Edition du pavillon de l’Arsenal, Paris, (1994), p.12.
5
SAIDOUNI, Maouia, ‘‘Elément d’introduction à l’urbanisme’’, Edition CASBAH, Alger, (2000), p.21.
6
MASBOUNGI, Ariella, ‘‘Le Projet Urbain à la française’’, in projets urbains en France, Edition Le
Moniteur, Paris, (2002).p.23.
7
AVITABILE, Alain, ‘‘La mise en scène du projet urbain’’, Editions Le Harmattan, Paris, (2005).

13
II.1.1.2.Principes de la démarche ‘ projet urbain’8 :
1- Le projet urbain est pensé à la fois comme processus et résultat, et non comme résultat
sans processus.
2- Le projet urbain est pensé avec la ville existante (et contre elle ou en dehors d’elle),
comme reproduction de la ville sur elle-même, non comme croissance ou étalement de la
ville.
3- Le projet urbain est pensé dans la totalité de ses dimension, intégrées (et non
séctorialisées), appréhendées à travers leurs interaction (politique, économique, social,
culture, technique) et non seulement dans l’une de ses dimensions.
4- Le projet urbain est pensé dans un équilibre du court terme et du long terme, et non dans
l’urgence ou l’utopie.
5- Le projet urbain est pensé en rapport avec la totalité des acteurs de la ville
6- Le projet urbain est pensé comme un dispositif acceptable, réalisable, donc ajustable et
réversible.
7- Le projet urbain est pensé comme un dispositif ouvert, adaptable aux temps, aux aléas et
à la négociation.
8- Le projet urbain est pensé comme un dispositif complexe en termes de spatialité (mixité
urbaine), et en termes de temporalité.

II.1.1.3. Les objectifs de projet urbain :


« Le projet urbain doit devenir davantage une attitude qu'un savoir en soi. C'est une façon
d'être ouvert sur le monde, de capter toutes les informations, d'être à l'affût de tout ce qui
évolue dans la ville, dans le jeu des acteurs. Faire du un projet urbain, c'est savoir prendre
en considération cette évolution. »9
 Attirer les entreprises.
 Mieux servir les citoyens.
 Favoriser le développement économique local.
 Rendre la région compétitive.
 Optimiser la gestion interne des collectives.
 Fédérer les richesses individuelles et collectives.

8
MOUDJARI, Messaoud et DAHMANI, Krimo, ‘‘Projet urbain’’, Edition office des publications
universitaires, (2016), p.70-72.
9
SELLALI, Amina, “ Apprendre à projeter la ville, le territoire, le paysage ”, Transcription de la conférence
du 19 mars 2002 organisée à l’IFA, Paris.

14
 Être un fort vecteur de développement.
 Développer l’enjeu économique dont le but est d’attirer les visiteurs.

II.1.1.4. Les dimensions du projet urbain :

Figure 2.1 : les différentes dimensions du projet urbain (dessiné par auteur)

II.1.1.5. Les échelles du projet urbain :


-La notion d’échelles permet le traitement graduel des données d’une manière hiérarchique :

Figure 2.2 : Les échelles de projet urbain, inspiré du schéma Patrizia INGELLINA,

Le projet urbain, Edition Que sais-je, paris, 2001, p37 (dessiné par l’auteur)

15
II.1.1.6. Les étapes du projet urbain :

Figure2.3 : Schéma des différentes phases de projet urbain inspiré de schéma de Mm DJELLATA, cour de
développement durable, master 02 projet urbain, université de Blida, 2019 dessiner par auteur

 Conclusion :
Le projet urbain est une stratégie de penser et dessiner la ville et prendre en charge sa
dimension physique et historique afin d’assurer la continuité et l’articulation entre le noyau
ancien de cette dernière et ses nouvelles extensions. (Ville, quartier, et le projet
architecturale) le long de sa formation et de sa transformation en prenant en charge son
patrimoine et l’opinion de ses habitants.

II.1.2. L’étalement urbain :

 Introduction

L’extension urbaine peut être considérée comme restant dans des normes acceptables si elle
se poursuit au rythme de la croissance démographique à moyen terme. On peut parler
d’étalement urbain quand le rythme de cette extension se fait plus rapide que celui de la
croissance démographique : la surface consommée par habitant s’accroît. Il y a découplage
entre croissance démographique et artificialisation du sol. Or, comme on le sait, l’un des
principes fondamentaux du développement durable réside dans le découplage (mais dans
l’autre sens) entre la croissance (économique, démographique) et l’utilisation des ressources
et matières premières. On parle donc d’étalement urbain quand le processus d’urbanisation
conduit à une diminution de la densité des zones urbanisées, du fait du développement de
zones d’urbanisation peu denses en périphérie des pôles urbains et/ou, parfois, d’une
diminution de la population en centre-ville.

16
II.1.2.1.Définition :
L’étalement c’est un phénomène de consommation des surfaces urbanisées par une densité
du bâti d’autant plus faible que l’on s’éloigne de cœur des villes.
Selon l’agence européenne de l’environnement « L’étalement urbain se manifeste lorsque le
taux de changement d’occupation des terres excède le taux de croissance de la population».10
Il y a une autre définition donnée par l’observatoire métropolitain de régions de Montréal
considéré « L’étalement urbain comme la part de l’extension urbaine provenant de la baisse
des densités urbaines. Ainsi, la ville s’étale sur un territoire plus vaste que par le passé avec
les mêmes fonctions assurées. La diffusion résidentielle s’éloigne des agglomérations, se
disperse et évite la concentration autour des centres villes ou centres‐bourgs existants. Ceci
se fait sans souci d’économie du foncier ni de préservation des espaces agricoles et
naturels »11

La ville a continué son étalement sur un périphérique généralement agricole, car le


développement urbain de la ville, et elle grignote évidement des terres fertiles. Ces fonciers
deviennent irrécupérables une fois qu’elles sont enfouies sous le béton.

Figure2.4 : Le phénomène de l’étalement urbain sur les terres agricoles.


Source : http://www.ecologyandsociety.org

10
Directions régionale de l’environnement et d’aménagement et de logement, ‘‘Mesure et analyse de
l’étalement urbain en région Centre’, (mars 2010), Paris, [En ligne] disponible sur :
http://www.side.developpement-durable.gouv.fr [Consulté le : 11 février 2019]
11
Ibid

17
II.1.2.2.Les facteurs de l’étalement urbain :
Selon le dixième rapport de l’ « European Environment Agency » publié en 2006, il n’est
pas pertinent d’envisager un développement durable des villes avant d’avoir identifié les
causes et les moteurs de l’étalement urbain. En effet, l’Agence Environnementale
Européenne, dans son rapport, établie les liens entre l’étalement de la ville, l’essor
économique, le réseau de transport et le désir d’un cadre de ville agréable, plus près de la
nature, à moindre cout, couplé à la valeur marchande très basse des terres agricoles
comparées à celui des terres urbanisées.12

Figure 2.5 : Schéma récapitulatif des moteurs de l'étalement urbain (dessiné par l’auteur)

II.1.2.3.Les impacts de l’étalement urbain sur l’environnement et le paysage :


déstructuration des paysages.

 Une incidence sur la disparition des espaces naturels et agricoles.


 Les impacts de l’artificialisation des sols.
et de réchauffement
climatique.
 La pollution automobile.
 La consommation énergétique du bâtiment.

12
European Environment Agency, ’Urban sprawl in Europe’’ ,Report n°10/2006, Copenhagen,[En ligne]
Disponible sur : https://www.eea.europa.eu/publications/eea_report_2006_10

18
II.1.2.4.L’étalement urbain dans la législation :

La législation algérienne à la recherche de dispositifs contre l’étalement urbain, nous


sommes confrontés à l’absence totale de la notion et du terme « étalement urbain ». Dans le
cadre de la lutte contre l’étalement urbain, nous avons pu relier quelques articles de lois
relatifs à la protection des terres agricoles.
La loi 90-25 du 18 novembre 1990 portant orientation foncière13 définit en premier lieu la
classification des terres agricoles et les terres agricoles à potentialité élevée et à bonne
potentialité. Cette définition sera reprise par l’Art.48 et l’Art.49 de la loi 90-29 du 1er
décembre 199014 pour limiter les constructions uniquement à celles nécessaires à la viabilité
des exploitations agricoles ou aux constructions d’utilité publique. La loi 90-25 établit
également des zones protégées pour des raisons d’ordre historique, culturel, scientifique,
archéologique, architectural, touristique et de préservation de la biodiversité en permettant
la constitution d’un périmètre de protection. D’autre part, l’Art. 66 de la loi 90-25 instaure
l’obligation aux instruments d’urbanisme d’« exprimer une occupation rationnelle et
intensive des sols, dans le cadre d’une préservation des terres agricoles ».

 Conclusion :
L’étalement urbain est l’un des grands problèmes de nos villes aujourd’hui, la cause de
l’urbanisation anarchique, la consommation de foncier agricole…etc. C’est une question
d’actualité qu’il faut prendre en charge pour assurer des villes homogènes, denses, renforcer tout
en profitant de foncier existant dans la ville : friches urbaines, militaire, industriel…etc.
‘’construire la ville dans la ville’’.

II.1.3. Le Renouvellement Urbain : une alternative de l’étalement urbain


II.1.3.1.Définition de renouvellement urbain :
Le renouvellement urbain est une notion plus large qui désigne une action de reconstruction
de la ville sur la ville à l’échelle d’une commune ou d’une agglomération. Ce concept est
une action qui désigne : « la reconstruction de la ville sur elle- même et de recyclage de ses
ressources bâties et foncières »15.

13
Ministère de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l'Aménagement du Territoire, Journal officiel du 18
novembre 1990 relative à orientation foncière.
14
Ministère de l’habitat et l’urbanisme, Journal officiel du 1er décembre 1990 relative à l’aménagement et
l’urbanisme.
15
Conseil du développement du pays basque, Les mots-clés de l'aménagement et de l'urbanisme,[En ligne]
disponible sur : http://www.lurraldea.net [ Consulter le 9 mars2019].

19
-Le renouvellement urbain intervient sur trois axes :
1- La requalification des espaces publics.

2- La redistribution optimale des équipements publics et commerciaux.

3- La reconstitution d’un nouveau quartier suite à des actions de démolition.

II.1.3.2.Objectif de renouvellement urbain :


Transformer les quartiers en difficulté, dans le cadre d'un projet urbain. Le renouvellement
urbain permet de :
 Reconquérir des terrains laissés en friches.
 Restaurer des quartiers d'habitat social.
 Rétablir l'équilibre de la ville.
 Transformer les quartiers en difficulté, dans le cadre d'un projet urbain. 
 Délimiter en surface l'étalement urbain.
 Favoriser l'intensité urbaine.
 Économiser les ressources naturelles.
 Réussir la mixité de la diversification.

II.1.3.3.Ses différentes échelles :


 L’échelle territoriale.
 L’échelle de l’agglomération.
 L’échelle du quartier.
 L’échelle de l’îlot.

II.1.3.4.Les enjeux de renouvellement urbain :


 La cohésion sociale : insertion sociale, culturelle et économique des populations.
 Le développement économique.
 Le traitement spatial de la ville : transformation du cadre bâti et de la typologie
urbaine, instauration d’une diversité morphologique, restauration ou requalification
des espaces publics et privés dans un objectif d’attractivité.
 La diversification des fonctions urbaines : présente sur le territoire afin de sortir
d’une situation de mono-fonctionnalité d’habitat (habitat, activités, services) et des
produits (standing, statuts d’occupation).

20
 Conclusion :
Le Renouvellement Urbain réside principalement dans le nécessaire passage à côté d’un
urbanisme d’extension à un urbanisme de transformation et de gestion : il ne s’agit plus
principalement aujourd’hui de « créer de la ville » mais de modifier et gérer des territoires
déjà urbanisés, posant parfois de grandes difficultés, avec la nécessité de consacrer une large
place aux questions économiques et sociales (gestion urbaine de proximité, éducation etc.)
créant les conditions du changement. Il aborde des échelles et problématiques plus larges,
allant du social à l’économique, en passant par l’urbain.

II.1.4. Le développement durable :

II.1.4.1. Définition :
« Le DD est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la
capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins »16

« La notion de développement durable interroge les sociétés urbaines sur leurs modes
d’organisation de l’espace, leurs modes d’habiter et de déplacer, les nouvelles technologies
de production et de communication, la gestion des ressources naturelle, les conditions
d’existence et la qualité de vie des citadins. »17

Selon UICN/PNUE/WWF (Sauver la planète, 1991) « Le développement durable signifie


améliorer la qualité de vie tout en respectant la capacité de charge des écosystèmes sur
lesquelles elle repose »18.

16
Commission mondiale sur l'Environnement et le Développement, (1987), ‘’ Notre avenir à tous’’, Avril
1987, édition Oxford university press, Oxford.
17
DA CUNHA, Antonio, ‘’ Enjeux du développement urbain durable : transformations urbaines, gestion des
ressources et gouvernance’’,édition PPUR , Lausanne, (2005).
18
UICN/PNUE/WWF, ‘’ Sauver la planète : stratégie pour l’avenir de la vie ‘’, Gland, Suisse, (1991).

21
II.1.4.2.Les piliers du développement durable :

« Les trois dimensions du


développement durable –
économique, social et
environnemental, portés
chacun par des acteurs
différents, ne peuvent être
articulé que dans de nouvelles
formes de gouvernance,
associant à la puissance
publique tous ces acteurs,
alliant participation des
habitants et capacité technique
de réalisation », souligne
le Plan Urbanisme Construction
Architecture (PUCA) 2007-
201219.

Figure 2.6 : Le schéma classique des 3 piliers du


développement durable

Source : A. Jégou, les géographes français face au DD


(dessiner par l’auteur)

Figure 2.7 : La fleur du développement durable, A. Jégou, les géographes français


face au DD, in l’information graphique n°71, sept 2007 (dessiner par l’auteur)

19
Le PUCA. Enjeux, programmes, méthodes 2007-2012,’’Le futur des villes à l’impératif
du développement durable’’,Paris , (2007).

22
II.1.4.3. Les objectifs du développement durable :20
Le développement durable doit parvenir simultanément à une équité sociale (considérations
et droits égaux entre citoyens), une efficacité économique (droit à l’emploi…) préservation
et amélioration de l’environnement (naturel et artificiel).

 Assurer la diversité de l’occupation des territoires.


 Faciliter l’intégration des populations.
 Valoriser le patrimoine.
 Economiser et valoriser les ressources.
 Assurer la santé publique.
 Organiser la gestion des territoires et favoriser la démocratie locale.
 Inciter à une croissance économique préservant l’environnement de façon
socialement acceptable.

II.1.4.4. Les enjeux du développement durable :

 Satisfaire les besoins de chacun aujourd’hui (solidarité intra-générationnelle)


 Vivre dans un environnement sûr et de qualité
 Gérer et partager les ressources pour demain (solidarité intergénérationnelle)
 Produire et consommer autrement

II.1.4.5. Les principes généraux du développement durable :21

Les principes généraux qui fondent l’agenda 21 et les stratégies de développement durable
ont été arrêtés à Rio. Certains sont issus du droit moderne de l’environnement :

• la prévention à la source et la précaution :

Ce principe vise à la prise de mesures de prévention visant à empêcher la dégradation de


l’environnement et la pollution, et pas simplement à y remédier une fois apparus.

20
Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme-Paris, ‘’Une contribution de la FNAU aux réflexions sur le
DEVELOPPEMENT DURABLE’’, N° 7 - mai 2001[En ligne] disponible sur :
http://www.fnau.org/fr/publication/les-dossiers-fnau-n7-mai-2001/ [Consulté le 04 Avril 2019]
21
Ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs, loi sur le développement durable
‘’pricipes’’,chapitre 2 ,article 6,Québec, (2006) [En ligne]disponible sur :
http://www.environnement.gouv.qc.ca/developpement/principe.htm

23
• pollueur-payeur :

Il touche à la responsabilité de celui qui dégrade l’environnement et qui en conséquence doit


réparer.

• La participation :

Il s’agit d’organiser une véritable participation des citoyens. Tout acteur, citoyens et tous
ceux concernés par une préoccupation collective doivent prendre part à la prise de décision.

• La rationalité :

Il ne s’agit pas seulement d’assurer une répartition équitable des avantages et des
inconvénients des réalisations, mais de prendre en compte toutes les conséquences sociales
des décisions.

• L’intégration :

Il est question au moins de l’intégration dans le processus de développement de la protection


de l’environnement. Mais surtout, le développement doit être conçu comme l’intégration
d’un développement économique, social (collectif) et humain (individuel).

• La solidarité :

Ce principe concerne les générations futures dont il convient de prendre en considération la


survie et donc la préservation des ressources naturelles et de l’environnement.

• La liberté des générations futures :

Le principe est de ne pas tout verrouiller, de laisser des marges de manœuvre pour le futur.

II.1.4.6. Le développement urbain durable :

Selon Béatrice Bochet et Antonio Cunha de l’Observatoire Universitaire de la Ville et du


Développement Durable, « l’approche durabilité établit […] les politiques publiques
permettant d’articuler le développement socioéconomique et l’aménagement spatial des
agglomérations avec une gestion prudente de l’environnement »22 .

22
BOCHET, Béatrice, CUNHA Antonio (Observatoire Universitaire de la Ville et du Développement
Durable), Développement urbain durable, Vues sur la ville, février 2002, n° 1, p. 3.

24
Ce type de développement consiste donc en une approche intégrée destinée à répondre
efficacement aux problèmes urbains tels que l’étalement des villes, la dégradation des
paysages, la nuisance des flux de transport ou les mauvaises conditions d’habitat.

II.1.4.7. Les principes du développement urbain durable :


Certains principes peuvent s’appliquer à la ville pour tendre vers un développement urbain
durable :

 Valoriser les espaces publics.


 Densifier : la densité est acceptable si la qualité urbaine est suffisante.
 Agencer les centralités, favoriser la mixité.
 Intégrer l’aménagement du territoire et la planification de ces transports.
 Eco-gestion des ressources.
 Développer les équipements et les services.
 La réduction de la dépendance à la voiture au profit de l’utilisation du vélo et de la
marche à pied.
 Conclusion :

Le développement durable est une sorte pour protéger les ressources et assurer l’équilibre de
consommation pour rependre aux besoins des générations présentes et futures, cet équilibre
peut être efficace s’il est placé dans un contexte d’intégration économique, environnemental
et social. Ce développement peut agir dans le projet urbain (ville, quartier et projet).

II.1.5. Le quartier durable :


II.1.5.1.Définition :

Le quartier durable est un territoire qui, pour sa création ou sa réhabilitation intègre dans une
démarche volontaire, une conception et une gestion intégrant les critères environnementaux,
un développement social urbain équilibré favorisant la valorisation des habitants, la mixité
sociale et des lieux de vie collective, des objectifs de développement économique, de
création d’activités et d’emplois locaux, les principes de la gouvernance que sont la
transparence, la solidarité, la participation et le partenarial23.

23
Agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies, Quartier Durable (Guide d’expériences
européennes),Ile de France, avril 2005,p12,[En ligne] disponible sur : http://aim.prepared-
fp7.eu/viewer/doc.aspx?id=79

25
Un quartier durable est une zone de mixité fonctionnelle développant un esprit de quartier ;
c’est un endroit où les personnes veulent vivre et travailler, maintenant et dans le futur. Les
quartiers durables répondent aux divers besoins de ses habitants actuels et futurs, ils sont
sensibles à l’environnement et contribuent à une haute qualité de vie

II.1.5.2.Les éléments constructifs d’un quartier durable :


-La finalité de quartier durable : elle doit être cohérente avec la ville et mettre au centre
de ces préoccupations l’homme.

-Le fonctionnement de quartier durable : Chaque éco-quartier doit établir une


classification des différentes logiques de fonctionnement

-La structure de quartier durable : élément de stabilité de ce quartier.

-La transformation de quartier durable : le quartier n’est pas un système stable : les
transformations économiques, énergétiques et sociales sont continuées.

-L’environnement autour de le quartier : environnement naturel (par sa liaison directe


autour du quartier) +environnement artificiel. Pour croitre le quartier durable emprunte de
son environnement : matière + énergie.

II.1.5.3.Les principes du quartier durable :

Association européenne d’autorités locales qui inventent leur future énergétique, créée en
1990 et représentant maintenant plus de 1000 villes dans 30 pays. Fonder un quartier sur des
principes environnementaux, sociaux, et économiques :

 Gouvernance : des quartiers bien gérés par une participation efficace et globale, une
représentation et une direction.
 Transport et mobilité : des quartiers bien connectés grâce à de bons services et
moyens de transport permettant aux habitants d’accéder à leur lieu de travail et aux
services.
 Environnement : offrir aux habitants l’opportunité de vivre dans le respect de
l’environnement (bâtiment basse consommation ou à énergie positive, limitation des
déchets, recyclage, utilisation des matériaux naturels et écologiques, limitation de la
consommation d’eau), et de profiter d’un cadre de vie propre et sur.
 Economie : une économie locale vivante et florissante.

26
 Services : mise à disposition de services publics, privés, communs et volontaires
accessibles à tous les habitants.
 Equité : juste pour chaque habitant, à la fois pour les générations actuelles et futures.
 Diversité : développer des quartiers diversifiés et a cohésion sociale par la mixité
des catégories sociales et la mixité des générations.
 Mixité des fonctions : différence majeure avec les quartiers suburbains existants qui
connaissent souvent un zonage (séparant les zones résidentielles des zones
industrielles et commerciales.
 Identité : active, globale et sure avec une forte culture locale et un partage des
activités de quartier ; apporte le sentiment d’appartenance au quartier que beaucoup
d’habitants recherchent. Chaque quartier nécessite par conséquent un centre bien
défini.

II.1.5.4. Les 5 piliers d’un quartier durable :

1-Habitations : construire des logements économes en énergie, utilisant des énergies


renouvelables.

2-Déplacements : marche à pied, vélo, transports en commun, les voitures garées à


l’extérieur des quartiers.

3-Déchets : réduire les quantités de déchets par le réemploi, le recyclage et la valorisation,


apprendre les techniques de compostage.

4-Propreté et eau : améliorer la propreté des lieux de façon permanente et récupérer les
eaux de pluie.

5-Végétaux : améliores les espaces naturels et le patrimoine végétale qui consomme du


CO2.

II.1.5.5.Les objectifs d’un quartier durable :

Lorsque l’on parle de quartier durable, il faut s’interroger sur la notion même de durabilité :
le quartier, en tant que portion d'une ville, interroge la notion même de ville. Comme le
souligne Michel Thiollière, Maire de Saint-Etienne, « Les villes sont nées parce que des
hommes espéraient une vie meilleure. Des villes meurent, ou risquent de mourir, parce que
des activités s'interrompent brutalement, parce que la ville a été désertée, parce que des paris

27
ont été perdus. Des villes sortent de la crise : ce sont celles-là qui nous en apprennent le
plus».

- Objectif relève de l’environnement :

Un quartier durable est une forme d’occupation de l’espace où l’on considère le sol comme
un bien rare et non renouvelable.

-Intégration du quartier dans la ville :

En partant de la notion d'activités, on pourrait définir la durabilité d'un quartier comme sa


capacité à permettre à ses habitants d'adopter des modes de vie responsables.

- Transmettre l'expérience :

Si l'on prend la notion d'activités et d'usages comme champ d'analyse, il apparaît évident
que, la durée de vie humaine étant limitée, il faut aussi penser le quartier durable comme un
espace intégrant en son sein la capacité à transmettre les acquis dans la durée.

 Conclusion :

Le quartier durable est un concept encore en construction et c’est là tout son intérêt .Il est en
réalité l’application à l’échelle locale(le quartier), du développement durable, c'est-à-dire
une analyse permanente des interactions et des arbitrages à prendre. Il doit contribuer à la
durabilité de la ville tout en facilitant la vie quotidienne des citoyens.

II.1.6. L’agriculture urbaine, une nouvelle relation entre la ville et la nature :

II.1.6.1.Définition :

L'agriculture urbaine et périurbaine est la production de légumes, de fruits et autres aliments


en ville. Elle peut être pratiquée sur des toits, dans des cours, des potagers partagés et même
dans des espaces publics. L'ONU et la FAO (Food and Agriculture Organisation)
préconisent cette solution pour répondre aux besoins alimentaires des zones urbanisées,
notamment dans les villes et les pays pauvres.

L’agri-urbanisme « N’est pas une invention récente. Les parcs et les jardins, les espaces
minéraux plantés, les ceintures vertes, les espaces verdoyants de toute espèce, publics et
privés, utilitaires ou décoratifs, jardins suspendus, jardins de poche ou grandes trames vertes,
bois et bosquets, terres agricoles, ménagés ou aménagés dans les interstices des zones bâties,
ont toujours été présents dans la ville. On parle aujourd’hui d’agriculture urbaine et

28
d’agriculture périurbaine. La nature reste une valeur sûre. Spontanée, apprivoisée,
domestiquée ou fabriquée, elle résiste aux transformations des régimes de l’urbain, à ses
temporalités et à ses modes de régulation. »24

Paula NAHMIAS, LE CARO Yvon ont défini « comme constituantes de l’agriculture


urbaine des pratiques agricoles et des expériences de jardinage qui s’opèrent au sein des
tissus urbains ou dans la proximité immédiate des villes ou conurbations »25

L’agriculture urbaine est définie aussi comme «L’ensemble des activités de production
d’aliments en milieu urbain. Ce terme est le plus souvent utilisé pour définir les projets de
jardinage et de maraîchage à vocation de sécurité alimentaire ou à vocation de
développement social, ou tout simplement l’autoproduction d’aliments pour sa propre
consommation » (Direction de la santé publique, Québec, 2011).

II.1.6.2.La périphérie de la ville, des fronts urbains qui nécessitent une maitrise :

On entend par front urbain la limite entre les espaces bâtis et les espaces ouverts, que
représentent à la fois une ligne de contact entre ville et nature. La maîtrise de ces fronts a
pour objectifs de :26

• fixer une frontière à l’urbanisation.

• renforcer l’image et l’identité de l’espace urbain.

• préserver les unités agricoles, boisées et naturelles.

• garantir les continuités et liaisons entre ces unités.

• participer à la structuration de l’espace urbain en maintenant notamment des espaces de


respiration.

• offrir à la ville vue et accès sur l’espace ouvert.

24
Da Cunha, Antonio, Introduction : urbanisme végétal et agriurbanisme, La ville entre artifice et nature,
URBIA Les Cahiers du développement urbain durable, Observatoire universitaire de la Ville et du
développement durable, Lausanne, n°8, juin 2009, p.3.[En ligne] disponible sur :
https://www.unil.ch/files/live/sites/ouvdd/files/shared/URBIA/urbia_08/urbia_08_p001_020.pdf
25
NAHMIAS Paula, LE CARO Yvon, Pour une définition de l’agriculture urbaine (réciprocité fonctionnelle
et diversité des formes spatiales), Environnement urbain, volume 6, 2012,.p.5[En ligne]disponible sur :
https://journals.openedition.org/eue/437
26
Conseil régionale d’île de France ,Île-de-France 2030, schéma directeur de la région Île-De-France, adopté
par la délibération du conseil régional N°Cr97-13,du 18 octobre 2013 et approuvé le 27 décembre.[En ligne ]
disponible sur : http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/689_SDRIF_cle0446c9_cle8c2af3.pdf

29
• permettre le retour de la nature en ville.

Leur traitement doit permettre une transition entre l’espace urbain ou à urbaniser et les
espaces ouverts et la valorisation de ces espaces.

II.1.6.3.La périphérie de la ville face à l’étalement urbain :

L’étalement urbain est un phénomène de développement des surfaces urbanisées par une
densité du bâti d’autant plus faible que l’on s’éloigne de cœur des villes. Selon l’agence
européenne de l’environnement « L’étalement urbain se manifeste lorsque le taux de
changement d’occupation des terres excède le taux de croissance de la population » 27

D’autre définition donnée par l’observatoire métropolitain de régions de Montréal considéré


« L’étalement urbain comme la part de l’extension urbaine provenant de la baisse des
densités urbaines. Ainsi, la ville s’étale sur un territoire plus vaste que par le passé avec les
mêmes fonctions assurées. La diffusion résidentielle s’éloigne des agglomérations, se
disperse et évite la concentration autour des centres villes ou centres bourgs existants. Ceci
se fait sans souci d’économie du foncier ni de préservation des espaces agricoles et naturels
» (1999).28

II.1.6.4.Les fonctions d’un projet agri-urbain :

Figure2.8 : les fonctions, classées en quatre grandes familles de projet agri-urbain/source : auteur

27
Directions régionale de l’environnement et d’aménagement et de logement, ‘‘Mesure et analyse de
l’étalement urbain en région Centre’, (mars 2010), Paris, p.4. [En ligne] disponible sur :
http://www.side.developpement-durable.gouv.fr
28
Ibid.

30
II.1.6.5.La multifonctionnalité de l’agriculture urbaine :

Figure 2.9 : La multifonctionnalité de l’agriculture urbaine


Source : https://maisonagricultureurbaine.com (traité par auteur)

 Conclusion :

La croissance rapide des villes dans le monde en développement met à rude épreuve les
systèmes d’approvisionnement alimentaire urbains.

L’agriculture urbaine fournit des aliments frais, génère des emplois, recycle les déchets
urbains, crée des ceintures vertes, et renforce la résilience des villes face au changement
climatique.

31
II.2. Analyse thématique :

II.2.1. Exemples traitant la notion de projet d’agri urbanisme :

II.2.1.1. Exemple 01 : Genève-Eaux Vives-Annemasse :

 Présentation de l’exemple Eaux Vives Annemasse :

 Situation de projet :
-Genève est une ville suisse située
à l’extrémité ouest du Léman,
les eaux -vives sont un quartier de Genève.

Figure2.10 : la situation de Genève Eau- vives


-Annemasse.
Source : Google image

 Critère du choix :
-L’exemple touche l’étalement urbain sur les terres agricoles.
-La vision de l’interpénétration nature-ville avec la diversité du territoire.
-Le dialogue ville-nature et mettre la ville en valeur par la présence d’éléments de nature.
-La valorisation de l’espace vert par des constructions de qualité.
 La problématique :
Le territoire connait une croissance démographique continue.il faut préserver les espaces
naturels et agricoles de l’étalement urbain.29
-La proposition de Tala grand propose un éventail d’outils et de pistes d’actions adaptés à
différentes situations de projet identifiées. Il s’agit particulièrement de projets qui visent un
rééquilibrage entre les territoires suisse et français et une diversification de l’offre en matière
d’habitat.30

29
Comité régionale Franco-Genevois, projet d’agglo Franco-valdo-genevois, Genève eaux-vives Annemasse,
Contributions reçues à l’issu de présentations et séances de travail du 1er degré, Cahier n°60-4-1, (2009). [En
ligne] disponible sur : http://www.grand-geneve.org/sites/default/files/fichiers/cahiers-PACA/Geneve-
annemasse-saleve/cahier-n-60-4-1-paca-geneve-eaux-vives-annemasse_contributions_octobre2009.pdf
30
Comité régionale Franco-Genevois, projet d’agglo Franco-valdo-genevois, Genève eaux-vives Annemasse,
Rapport intermédiaire du Collège pour le 1er degré, Cahier n°60-4,(2009). [En ligne] disponible sur :

32
 L’échelle de territoire :
*Structuration spatiale : lignes et
maillage
-La structure du territoire est définie
par les lignes et le maillage, de la
trame agricole et de l’urbanisation,
l’analyse mène à une série de
discontinuité de maillage au niveau
de découpage administratif,
Figure2.11 : Carte des lignes et maillage
infrastructure, la voie ferré.31
Source : Cahier n°60-4-1 – Contributions reçues à l’issu
de présentations et séances de travail du 1er degré

 Limité d’urbanisation par :

-La topographie et l’hydrographie


qui ont imposé des contraintes à
l’urbanisation
- Les parcs, les boisements et les
terres agricoles préservé à moyen
terme
Figure2.12 : Carte des composantes naturelle et agricole
Source : Cahier n°60-4-1 – Contributions reçues à l’issu
de présentations et séances de travail du 1er degré

 Densification, urbanisation
vers l’intérieur :
-Propositions dans des tissus
existants ou dans les poches
libres de constructions à
l’intérieur de ces tissus.

Figure2.13 : Carte de densification urbaine


Cahier n°60-4-1 – Contributions reçues à l’issu de
présentations et séances de travail du 1er degré

http://www.grand-geneve.org/sites/default/files/fichiers/cahiers-PACA/Geneve-annemasse-saleve/cahier-n-
60-4-paca-geneve-eaux-vives-annemasse_rapport-intermediaire-college-1er-degre.pdf.
31
Comité régionale Franco-Genevois, projet d’agglo Franco-valdo-genevois, Genève eaux-vives Annemasse,
Rapport intermédiaire du Collège pour le 1er degré,Cahier n°60-4,(2009). [En ligne] disponible sur :
http://www.grand-geneve.org/sites/default/files/fichiers/cahiers-PACA/Geneve-annemasse-saleve/cahier-n-
60-4-paca-geneve-eaux-vives-annemasse_rapport-intermediaire-college-1er-degre.pdf.

33
 L’échelle de la ville
-La trame verte qui resserrera les
liens entre les quartiers.
-Une trame végétale pour adoucir le
climat urbain .

Figure 2.14 : Carte de trame verte


Cahier n°60-4-1 – Contributions reçues à l’issu de
présentations et séances de travail du 1er degré

 Les objectifs :
Quantitatifs Qualitatifs Actions
-Un développement -renforcement les pôles
-Accueillir à l'horizon économique équilibré et d’emplois et quartiers Mixtes
2030, 30’000 habitants durable.
dans le cadre -Un développement -Préserver et valoriser les
D’un développement d’agriculture et terres agricoles
cohérent et équilibré du environnement. -limites entre la zone à bâtir
territoire transfrontalier et la zone de production
et 10’000 emplois. agricole.
-Un développement Nature et -Identifier les grands
corridors verts qui
paysage
structurent l’axe.
Tableau 1.récapitulatif de 1er exemple

 Synthèse de l’exemple :
Après l’analyse de cette exemple on peut distinguer qu’on peut valoriser l’identité de la
ville pour rendre la ville attractive et compétitive par la relation ville-nature et renforcer
leur vocation agricole, et on rapproche la ville avec l’agriculture et projection des
nouveaux espaces publics par des échelles, échelle territorial et l’échelle de la ville.

34
II.2.1.2.Exemple 02 : projet de territoire agri-urbain en région parisienne triangle vert
« Ile-de-France » :

 Présentation de triangle vert « Ile-de-France » :

 Situation de projet :

Situé à moins de 25 km de Paris, au


milieu de zones fortement urbanisées du
nord ouest de l’Essonne, le territoire du
projet dessine un triangle d’un peu plus
de 4800 ha, ceinturé de grands axes de
communication (A10, N20, N104). Il
est relativement épargné par
l’urbanisation intensive, mais compte
quand même près de 30 000 habitants.32

Figure 2.15. Carte de l’espace agricole. Triangle vert


Source : [email protected]
À l’échelle de territoire Projet de triangle vert « Ile-de-France » :

-Un projet de territoire agri-urbain en


région parisienne. Une association de
communes périurbaines se mobilise avec
les agriculteurs et les usagers pour
préserver les espaces cultivés de
l’étalement urbain.
-Le projet du triangle vert relève
d’avantage d’une approche
environnementale et d’aménagement que
d’une entrée paysagère.

Figure2.16 : Carte de la trame paysagère du triangle verte


Source : Un projet de territoire agri-urbaine région parisien,
rédaction 2010

32
Etat généraux du paysage, un projet de territoire agri-urbain en région parisienne, Ile de France ,(2010),[En
ligne]disponible sur : http://trianglevert.org/

35
 Interventions :

Objectifs Sous objectifs Action


-La valorisation -rafraîchissement des quartiers. -Espaces verts et espaces de loisirs
des espaces -préservation de la biodiversité d’intérêt régional, sur des espaces
ouverts passe par en milieu urbain. bâtis, ouverts urbains, voire
une définition -développement de l’offre agricoles boisés ou naturels
précise de leur touristique et à l’attractivité -Équipements verts et de loisir
destination régionale -Améliorer l’accessibilité des
-préservation et valorisation espaces verts publics et des
des espaces ouverts et leur espaces de loisirs (lien avec les
fonctionnement. autres espaces publics, etc.)
-Favoriser une -La limitation de la -Exploiter les friches et les enclaves
urbanisation par consommation d’espaces urbaines
renouvellement agricoles boisés et Naturels -L’espace urbanisé ne doit pas
urbain et -Développement urbain en porter atteinte à une continuité
densification dans prendre en compte les écologique, un espace de
les tissus urbains caractéristiques Paysagères respiration, une liaison agricole et
existants, -La densification des espaces forestière, une liaison verte, une
déjà urbanisés. lisière d’un espace boisé
-Planifier de nouveaux espaces -L’offre d’espaces verts publics de
d’urbanisation qui doivent être proximité doit être développée afin
maîtrisés, denses, en lien avec de tendre vers 10 m2 par habitant.
la desserte et l’offre
d’équipements
Satisfaire les -Maintenir une agriculture de -Les Potagers de Marcoussis,
attentes urbaines, proximité et développer les inscrits dans le réseau des jardins
en particulier en jardins familiaux -Ajoutent la dimension d’insertion
matière de sociale au maintien de jardins
paysage, mais en collectifs à proximité des villes
conservant leur -Le développement des circuits de
autonomie proximité (vente à la ferme,, paniers
économique, fraicheurs).
basée sur leur
production
agricole.

Renforcer le -Aménagement des zones -Recensement et protection des


rurales favorisant les loisirs de chemins ruraux non utilisés par les
tourisme rural
nature agriculteurs, pour faciliter la
-Encouragement à la pratique randonnée pédestre, équestre et
du tourisme et des loisirs cycliste
cyclistes -Création de chambres d'hôtes, de
-Assurer à l’agriculteur un gîtes et de structures d'accueil
ensemble de revenus qui lui hôtellerie et de restauration
permette d’entretenir son -Itinéraires d'intérêt régional,
paysage agricole raccordement aux parcs et forêts,
voies vertes sur berges

Tableau 2 : récapitulatif de 2ème exemple l’échelle de territoire/ Source : auteur

36
 À l’échelle de transition ville-nature l’agro-quartier de la plaine de Mont jean :

Problématique :
-Comment on peut urbaniser d’une façon durable ?
-Quelle model de quartier qui assure la transition entre espace urbain et agricoles ?
Objectifs Sous objectifs Action
-la transition entre la -Conserver les vues depuis la -placette « en balcon » sur
zone urbanisée et la ville sur l’horizon ouvert de la la plaine,
plaine agricole de plaine -jardins familiaux,
Mont-jean. -Entrer la nature dans le futur agro- -ferme de vente des
-Marquer la fin de quartier produits de la plaine,
l’urbanisation de la -Créer un quartier convivial, durable, -lisière boisée
plaine sobre en énergie, ambitieux sur la -lisière cultivée
qualité des logements, l’attention -Jardin potagers
aux modes de vie et l’architecture
-Relier la ville et la plaine
-Profiter de la promenade et de la
contemplation d’un vaste espace
ouvert.
-Favoriser la mobilité douce (rendre
la plaine accessible et faciliter la
liaison entre les communes qui
entourent la Plaine.

Tableau 3 : récapitulatif de 2ème exemple l’échelle de la ville


Source : auteur

Figure2.17 : Image de l’agro quartier de Mont jean


Source : L’agro quartier de mont jean à Rungis© EPA ORSA / Claire Schorter Kaupunk

37
 Synthèse de l’exemple :

Après l’analyse de cet exemple on peut conclure que l’agriculture urbaine participe au
développement et aménagement durable du territoire avec des projets agri-urbain qui
favorise le paysage agricole et renforce la relation ville nature tout en luttant contre
l’étalement urbain.

II.2.2. Exemple traitant la notion de projet d’éco quartier :

II.2.2.1. Exemple03 : HANOVRE Kronsberg Allemagne :

 Présentation de HANOVRE Kronsberg Allemagne :

 Situation de projet
-Hanovre est une ville du Nord de
l’Allemagne, capitale du Land
de Basse-Saxe et située au bord de
la rivière Leine Kronsberg est un
nouvel éco-quartier de 1200 ha
construit sur une zone de terrain en
grande partie agricole située en
bordure de ville.
Figure2.18 : Carte situation Kronsberg
Source:Rumming, Karin « Développement urbain durable –
l’éco-quartier exemplaire de Hannovre-Kronsberg ». (2007)

 Critères de choix :
-Kronsberg est proche de la campagne tout en bénéficiant de tous les avantages de la
proximité d’une zone urbaine
-Le projet est limité par des terres agricoles
-Limiter l’étalement urbain
-La relation ville-nature
 Les objectifs du projet :
 Regroupant la ville et son agglomération
 Limiter l’étalement urbain, d’assurer un développement multipolaire du territoire
 Sauvegarder les espaces naturels

38
 Les interventions :
 Limiter l’étalement urbain :

-Proposition de deux trames vertes :

 Des fermes et des terrains agricoles


 Délimiter l’urbanisation avec une
série d’arbres

Figure2.19 :cartes des trames vertes


Source : Hanovre :une métropole pionnière du développement
durable
Complément au voyage d'étude 2016 du Comité Grand Lille

 Une bonne mixité fonctionnelle (résidence, loisirs et culture, commerce et


agriculture):
 Le centre d’arts et d’activités communautaires KroKus
 Le centre de l’église protestante
 Un centre de santé
 Un centre commercial
 sauvegarder les espaces naturels :
• La trame paysagère :
Dans le cadre de programme la ville est jardin le
concept jardin comprenait :
-Les espaces non bâtis au sein du nouveau quartier
-le modelage et la végétation du milieu naturel
-le « parc sportif et ludique et le parc agricole
-La ferme Herrmannsdorfer Landwerkstatten

Figure2.20 : cartes de la trame paysagère


 Synthèse de l’exemple :

Après l'analyse de cet exemple, on peut remarquer que les éco-quartier intègrent la mixité
urbaine, biodiversité, mobilité douce ainsi que l’énergie renouvelable qui font les bases de
développement durable en respectant ces aspects ce qui assurent le confort des citoyens et
nous créent des villes durables.

39
II.2.3. Tableau comparatif des exemples :

Problématique Etalement urbain

Stratégie Agriubanisme Quartier durable

Genève-Eaux Vives-Annemasse, Un projet de territoire agri-urbain en HANOVRE KRONSBERG


Exemples équipe Tala grand région parisienne ALLEMAGNE

-Les recommandations

Critère de comparaison

-Par les composantes naturelles (limite -définition d’une véritable « zone .Propositions de 2 trame verte : -Trame végétale pour articuler la ville avec
topographique et les composantes d’activités agricoles » dans les -Des fermes et des terrains agricoles ses agglomérations
Maîtrise foncière et limitation de agricoles (limite réglementaire) documents d’urbanisme locaux. -délimiter l’urbanisation avec une -Limite d’urbanisation avec les composantes
l’étalement urbain -Propositions dans des tissus existants -Inventaire des friches pour retour à séries d’arbres agricoles
ou dans les poches libres de l’agriculture de certaines parcelles. -Délimiter l’urbanisation avec une ceinture
constructions à l’intérieur de ces tissus. -transformer en parcs les anciennes verte
zones agricoles maintenant enclavées et -Densification dans les centres urbains
non viables

-Structurer et organiser l’activité -Diversifier l’offre fonctionnelle par -Le centre d’arts et d’activités -intégration des fermes agro-touristiques
agricole. l’intégration des hôtels, équipements communautaires KroKus -consolidation de la périphérie avec un pole
Vocation et viabilité économique -Renforcement des pôles d’emplois et commerciaux, logements, et les espaces -une bonne mixité fonctionnelle d’emplois et quartiers mixtes
quartiers mixtes d’agriculture (résidence, loisirs et culture, commerce -projeter des voies cyclables pour renforcer
-création de chambres d'hôtes, de gîtes et agriculture) le tourisme rural et loisir
et de structures d'accueil hôtellerie et
de restauration

40
-une trame végétale pour adoucir le -Trame verte et bleue intercommunale -Energies renouvelables (éolienne, -Une trame verte pour adoucir le climat
climat urbain (requalification de : (aménagement des promenades, des solaire) urbain et lier les différentes villes du piémont
Durabilité l’espace publique) corridors) -taux de recyclage d’environ 80% -Gestion d’énergie
-systèmes d’économie d’eau pour les -Gestion des eaux
appartements -Gestion des déchets
-Entretien des chemins d’exploitation
-Favoriser la mobilité douce

-Prolongement et continuité des -Favoriser les activités d’agriculture -Garantir une réelle mixité sociale, - La mixité fonctionnelle
jardins et parc dans le quartier, en participant les résidents de quartier l’offre de logements est diverse. Celle- -Maintenir une agriculture de proximité et
-campagne citoyenne pour -ajouter la dimension d’insertion ci comprend logements collectifs : développer les jardins familiaux
l’environnement sociale au maintien de jardins collectifs locatifs privés, logements sociaux,
-Mixité sociale, culturelle et -association d’habitants à proximité des villes logements pour personnes
intergénérationnel handicapées et logements pour
familles de différentes origines.
-En termes d’équipements sociaux, le
quartier est doté d’un centre pour
personnes âgées, de crèches, d’un
centre de quartier abritant une
association des habitants

Tableau 4 : Tableau comparative des exemples


Source : auteur

41
 Conclusion :

Dans ce chapitre la recherche théorique effectuée à travers la lecture des différents articles
et livres ainsi que l’analyse des différents exemples qui touche notre problématique
spécifique qui s’intitule « La maitrise de l’étalement urbain par un projet urbain durable »

Nous avons suggéré des solutions à partir de l’analyse thématique des exemples qui
démontrent que le projet est fait sur plusieurs échelles avec des principes :

 L’intervention à l’échelle territoriale par l’agri urbanisme qui est l’outil de


valorisation de paysage urbain.
 L’intervention à l’échelle de la ville par l’intégration d’un quartier durable qui
assure la relation ville-nature.
 Intégration sociale des habitants à la ville par un projet socio-culturel

42
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE
INTRODUCTION
« L’architecture se thématise à partir de l’environnement dans lequel elle se place et se
développe à partir de ce contexte forme, langage et vocabulaire. Une architecture qui est
sans rapport avec les conditions spatiales et spirituelles de l’environnement, n’est qu’un
geste vide de sens. »33
Avant d’intervenir, il est nécessaire d’acquérir des connaissances, d’avoir une certaine
compréhension de la structure et du fonctionnement du cas d’étude ‘’Bougara ‘’
Afin d’assurer une intégration de notre projet a son environnement en forme et vocation et
arriver à une homogénéité au niveau des pratiques constructives.
« La pratique constructive de la société, qu’elle soit spontanée ou planifiée, et fortement
structurée ; elle n’émerge ni se transforme au hasard mais dérive d’une évolution constante
guidée par un système unitaire de lois, de planification ou de la spontanéité »34, par
CANNIGIA.
III.1. Présentation de la ville de Bougara :
III.1.1. Aspect géographique de la ville de Bougara :

La ville de Bougara EX ROVIGO se situe au cœur de la plaine de Mitidja au pied de l’Atlas


Blidéen.

Il a été décidé de créer le village le 20 aout 1846 à 30 km sud-est d’Alger, entre Soumaa et
l‘Arbaa, et à 24 km au nord-est de Blida sur la RN 29 et aussi à 52 km au nord-est de Médéa.

Figure3.1 : Situation de Bougara à l’échelle Figure3.2 : Situation de Bougara à l’échelle régionale


national Source : https://www.openstreetmap.org
Source : Google image (Traité par auteur)

33
Ungers, Oswald Mathias, ‘‘Architecture comme thème’’, Electa France, Milan Paris, 1983.
34
Caniggia, Gianfranco, ‘‘composition architecturale et typologie du bâti’’, Ed Sud 1988, P12.

43
III.1.2. Limites régionales :

 Au Nord par la commune de Sidi Moussa.


 Au Nord-Ouest par la commune de Chebli.
 Au Sud-Ouest par la commune de Hammam Melouane.
 A l’Ouest par Oued El Harrach.
 Au Sud par la commune de Baata (Wilaya de Médéa).
 A l’Est par la commune d’Ouled Slama et Oued Sidi Hamouda.

Figure3.3 : Situation de Bougara à l’échelle de la wilaya. / Source : Google map modifié par l’auteur.

III.1.3. Données géographiques :


Le périmètre communal s’étalant sur une superficie de 8780 ha et englobant l’agglomération
chef-lieu et l’agglomération secondaire Labaziz est composé de trois parties :

 la plaine : partie orientale de la Mitidja (28.22%)


 Le piémont : zone de transition entre la plaine et la montagne (3.07%)
 La montagne : flanc Nord oriental de l’atlas (70%)
L‘altitude moyenne de l’agglomération est de 100 m environ.

44
III.1.4. Accessibilité :
 La Route Nationale. N°29 : Relie Blida –Alger est
 La route nationale N°64 : Relie Bougara-Medea
 La route nationale n°61 : Relie Bougara –Alger
 Chemin de wilaya n°14 : Relie Bougara-Sidi Moussa
 Chemin de wilaya n°61 : Relie Bougara-Hammam Melouan

Figure3.4 : Réseau d’accessibilité à la ville de Bougara.


Source : PDAU Bougara 2015traité par auteur.

III.2. Diagnostic de la ville de Bougara :


Introduction :
Selon F. CHOAY : « Le but de la lecture historique est de construire un cadre de
référence à partir duquel nous saisirons le sens réel de l’urbanisme proprement dit sous
diverses formulations et formules et situer les problèmes actuels de l’aménagement
urbain. »35

Dans ce contexte I.CERDA dit : « L’étude de l’histoire est recommandée, non pour la
satisfaction d’une curiosité puérile, mais principalement parce qu’elle nous apprend
Connaitre par le biais du passé ce qui peut nous être utile pour le présent et l’avenir »36.

35
F.choay, l’urbanisme, utopies ou réalités : historienne des théories et des formes urbaines et architecturales. Elle était
professeur aux universités de Paris I et Paris-VIII.
36
I.Cerda, la théorie générale de l’urbanisation : ingénieur des Ponts, urbaniste, architecte, juriste, économiste, homme
politique

45
III. 2.1. Lecture du territoire et logique d’implantation :

Cette analyse territoriale aura comme résultante, la reconnaissance chronologique dans


la formation des parcours au sein du territoire de Bougara.
Nous pouvons identifier quatre phases de développement du territoire :
• Phase I : Le chemin de crête est le premier parcours qui structure le territoire.
• Phase II : Cette phase est caractérisée par la formation d’une agglomération sur le long des
crêtes secondaires.
• Phase III : Le développement du territoire continue à travers la formation d’une
agglomération dans la plaine.
. Phase IV : Cette phase, qui coïncide avec la colonisation se caractérise par la possession
et l’occupation des terres agricoles par les Colons, avec une formation d'agglomérations
intermédiaires pour consolider le contrôle du territoire.

Figure3.5 : Synthèse de lecture de territoire /source : carte état-major traité par auteur

46
III.2.2. Lecture diachronique de la ville de Bougara :

III. 2.1.1. Développement historique de la ville de Bougara :


 Période précoloniale :
La plaine de Mitidja a connu le passage de plusieurs civilisations à travers le temps mais
l'absence de documents graphiques et littéraires fait que l'histoire s'est tournée vers des
données archéologiques qui ont été faites pendant la période coloniale.
-Période antique :
Les recherches archéologiques ont prouvé l’existence d’un regroupement humain. « Camps
de l’Harrach des reste de tombeaux ont été trouvés dans le voisinage »37. L’installation de la
ville de Bougara ex Rovigo à 2000 mètre de l’emplacement du grand camp de l’Harrach.
-Période turc :
Notre cas d’étude est une aire de production à Outhan de Beni Moussa qui était formé de
plusieurs tribus (Sidi Naceur et Sidi Hamouda)38

Figure 3.6 : Carte de Mitidja période turc


Source http://gallica.bnf.fr/html / Bibliothèque nationale de France Plan du terrain compris entre l'oued
Chiffa et l'oued Kadara, présentant la division des cercles projetés

37
Gsell, Stéphane, ‘’Atlas archéologique de l'Algérie’’, Ed Fontemoing & Cie, Paris, vol1, (1911), p.2.
38
http://alger-roi.fr/Alger/rovigo

47
 Période coloniale française :
Par ordonnance royale du 20 aout 1846, il fut décidé de créer un village portant le nom de
Rovigo (Bougara actuellement) au pied de l’Atlas, à 30 km sud-est d’Alger, entre Soumaa
et l’Arba, à 2000 mètres de l’emplacement du grand camp de l’ Harrach.
Si la date officielle de la création de Rovigo est bien le 20 aout 1846, ce n’est pas celle de sa
fondation effective. Les indigènes du voisinage, encouragés secrètement par un chef du
bureau arabe, créèrent de telles difficultés à l’administration civile et que ce n’est qu’en 1849
que le village, fut réellement peuplé. A l’époque le territoire de Rovigo n’avait que 620
hectares pour 35 familles.39

Figure3.7 : Carte de l’évolution de la ville époque coloniale1851

Figure3.8 : La place et l’église Figure3.9 : Ecole des filles et des garçons


Source : http://alger-roi.fr Source : http://alger-roi.fr

39
http://alger-roi.fr/Alger/rovigo

48
1851-1962 :
La densification du noyau historique et l'étalement vers le nord et de sud selon la trame
primaire.

Figure3.10 : Carte de l’évolution de la ville époque coloniale1851-1962

 Période postindépendance :
Après l’indépendance, l’urbanisation devient anarchique et spontanée en périphérie du
centre. En revanche, l’évolution au centre connait un frein. Nous pouvons classer cette
période en deux phases :
-Phase 1 (1962-1985) : Cette phase a connu un développement de la ville d'une façon
anarchique vers le nord et le sud-est avec l'apparition des différents quartiers collectifs et des
lotissements.

Figure3.11 : Carte de l’évolution de la ville époque post coloniale1962-1985

49
-Phase 2 (1987-2018) : la ville a connu une nouvelles méthode d'urbanisation anarchique
impliquant une consommation rapide des terres agricoles tandis que le centre fut délaissé,
ce qui donne une rupture de la périphérie avec le centre-ville.

Figure3.12 : Carte de Bougara actuelle


Source : PDAU Bougara 2015 traité par l’auteur

III.2.2.2. Synthèse de l’évolution de la ville de Bougara :


En définitive, nous pouvons synthétiser le phénomène d’évolution de la ville de Bougara
suivant trois périodes :

50
Figure3.13 : carte synthétique de croissance de la ville de
Bougara / Source : PDAU Bougara 2015 traité par l’auteur

-La croissance de la ville s'est développé vers Ouled slama et le piémont de l'Atlas Blidéen
voilà pourquoi on a choisi de consolider le quartier Merbouni qui se situe au sud-est de la
ville tout en gardant la vocation agricole de la ville.
-D'après PDAU de la ville de Bougara le quartier Merbouni c'est un secteur à urbaniser.

51
III.2.3. Lecture synchronique de la ville de Bougara :
III.2.3.1. Structure des permanences :

La ville de Bougara a préservé des structures de permanences coloniales et naturelles, qui se


matérialisent par :

-Les trois axes structurant,


N
à savoir : RN 29 (Est-Ouest)
et CW 14 (Nord- Sud) et la RN61
(Alger –hammam melouan)
-Les édifices sont le fond
architectural, présentant l'identité
de la ville (la mairie et l’habitat
individuel sont des éléments de
repère de premier ordre ainsi que
la place publique du centre-ville).
-Le cimetière chrétien
Figure3.14 : Structure des permanences de la ville de
-Oued El Harrach Bougara / Source : PDAU Bougara 2015 traité par l’auteur
-Oued Sidi Hamouda

III.2.3.2. Structure parcellaire :


 La trame agraire de Bougara :

Le plan de la ville est représenté


par un tracé régulier en damier
structuré.
Il s’organise autour d’un noyau
entouré d’anciennes fermes
devenues aujourd’hui
des agglomérations rurales. Il
obéit à une trame orthogonale
composé d’un module carré de
500 m de côté dont origine
remonte au parcellaire agraire.
Figure3.15 : Trame agraire de la ville de
Bougara / Source : Cadastre Bougara 1870 traité par l’auteur

52
 La trame urbaine :
-En respectant l’orientation dictée par l’axe RN29 le centre de colonisation a été implanté
sur le tracé de parcellaire agraire

L’axe RN29 et CW14 sont la base de création de la ville, s’ajoute à eux le tracé agraire en
tracé urbain et subdivisé la parcelle agraire en ilot.

-La matrice parcellaire coloniale est un plan en damier tracé suivant les parcours matrices
existant, le parcellaire de la ville de Bougara est ordonnancé sur l’axe matrice RN29 dont
le module de base est de : 20*60.

Figure3.16 : Trame urbaine de la ville de


Bougara / Source : Cadastre Bougara 1870 traité par l’auteur

53
III.2.3.3. Structure viaire :

Figure3.17 : Structure viaire de la ville de Bougara / Source : PDAU 2015 modifier par l’auteur

-Bougara est caractérisée par la présence de deux axes structurants, la RN29 (axe est/ouest)
et la CW14 (axe nord/sud) et RN61 (Alger- Hamam Melouan). Elle se caractérise également
par la présence d’un tracé viaire régulier au centre qui perd de sa régularité à mesure qu’on
s’en éloigne.
-La nouvelle voie d’évitement est-ouest.
-Le chemin de fer projeté
-Les voies secondaires : un ancien chemin d’exploitation agricole sur le tracé de trame
agraire
-Les voies tertiaires

54
III.2.3.4. Structure fonctionnelle :

Figure3.18 : Structure fonctionnelle de la ville de Bougara / Source : PDAU 2015 modifier par l’auteur

D’après l'identification des aires d'activités, la ville a un caractère résidentiel et agricole


avec le commerce, l'agriculture est donc sur les périphéries.
Néanmoins, il y a un déséquilibre en matière de distribution des équipements dans la
ville ; en ce sens que la majorité des équipements sont localisés dans la partie centrale de la
ville, alors que dans ses parties périphériques, on ne retrouve que des équipements
d’accompagnement à dominance scolaire.

55
III.2.3.5. Typologie cadre bâti :

Typologie de l’habitat :

Figure3.19 : typologie de l’habitat de la ville de Bougara / Source : PDAU 2015 modifier par l’auteur

Le cadre bâti se caractérise par une densité de l’habitat plus importante que celle des
équipements, mais aussi par une dominance de l’habitat individuel par rapport au collectif
et aux équipements au centre-ville, à contrario de la périphérie qui présente une forte
concentration d’habitat collectif et l’habitat péri- urbain.

56
 Typologie de façade :

Les façades du noyau colonial qui donnent sur la rue alignée sont dotées d’un principe
de composition architecturale. Cette façade est subdivisée en trois éléments :
1. Le soubassement (RDC) : Il articule l’espace public avec l’espace privé (habitat
à l’étage) par son affectation aux activités liées à la ville (commerce …)
2. Le corps (étage) : Il est composé d’ouvertures disposées selon un rythme régulier
permettant d’avoir un ordre répétitif, et des balcons tout au long de la façade.
3. Le couronnement (corniche) : La toiture est soit en pente, doté de tuiles rouges,
soit en terrasse accessible, les façades sont ordonnées selon un principe de symétrie.
*Le style néoclassique avec le cornement en charpente, le gabarit de R+1 et l’alignement des
façades.

Figure 3.20 : Façade néo-classique avec le Figure 3.21 : Façade coloniale au noyau central
cornement en charpente, Le gabarit de R+1 de la ville

L’appartement : type d’habitation en vigueur en France, est transféré dans son intégrité en
Algérie, il garde les interventions dès les première phases de la colonisation. En gardant
ses spécificités.

1. Type de base
2. Maison RDC avec boutique
3. Maison a étage avec boutique RDC

Figure 3.22 : Maison Coloniale RDC Avec boutique

57
 Les nouvelles extensions :

- Un changement de la typologie des façades.


- Une rupture de l’alignement des gabarits et une rupture de l’alignement des niveaux.

Gabarit : Le gabarit des majorités de


constructions dans le tissu de Bougara
ne dépasse pas R+5 pour deux raisons :
-La majorité de ces constructions du
type colonial (maisons individuelles
RDC, R+1).
-L’habitat collectifs est de (R+4/R+5)
Figure 3.23 : Façade des nouvelles extensions

58
III.3.SYNTHESE DES DIFFERENTS LECTURES

59
III.4.Critique des instruments d’urbanisme :
Les orientations du SRAT (schéma régional d’aménagement du territoire) :

• Freiner la croissance urbaine de toutes les agglomérations ceinturées par des terres
agricoles.
• Prévoir des possibilités de densification du tissu urbain existant
• Maîtriser l’espace et son organisation.
• Orienter la croissance urbaine limitée au seul croît naturel vers les agglomérations situées
sur des terres au potentiel agricole médiocre sur les piémonts.
• Valoriser et intensifier l’activité agricole.

Les orientations du PAW (plan d’aménagement de la wilaya) :

-Interdire toute urbanisation « imprévue au niveau de la plaine ».


-Appliquer rigoureusement les instruments d’urbanisme correspondant aux (PDAU et POS).
-Identifier ces espaces susceptibles d’être urbanisés afin de densifier le tissu urbain existant.

Les orientations du PDAU : (Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme)

-La Croissance de la population et le développement des activités urbaines comportant une


consommation du sol urbain de plus en plus important, une attention particulière doit être
accordée à ce problème.

Les orientations fondamentales d'aménagement du territoire communal proposées d'après


notre analyse seront :

-Domaine forestier :

Préserver l’environnement par la protection des zones verte en installant des services de
protection contre les incendies

-l’agriculture :

Préserver et protéger les terres agricoles à haut rendement surtout celles qui sont occupées
par l’arboriculture

-Activité :

Aménagement et lancement effectif de la zone d’activité d’une superficie de 11.9ha qui est
située dans la cité Merbouni au sud du chef-lieu ,destinée à l’élevage et la transformation de

60
bien agricoles et animales, activité de production de la petite et moyenne industrie non
polluantes

-Secteur touristique :

Aménagement d’un parc de loisirs, de détente et de recréation et l’ouverture des pistes et


réalisation des chemins pour piétons.

POS 07 (Quartier Merbouni) :


 Les orientations :
-Aménagement des terrains proposés
-Création d’un réseau de voirie secondaire et tertiaire
-Injections des équipements d’accompagnement
 Programme :
-Habitat collectif
-Habitat individuel sur un terrain privé
-Equipement scolaires
-Hôpital
-Maison de culture
-Equipement administrative
-Terrain de sport

-Critique des instruments :


On remarque que les orientations du PDAU de la ville de Bougara n’ont pas pris en
considération la vocation agricole de la ville.
- Les orientations sont à une échelle de globalité et ne prennent pas en considération
l’étalement urbain sur les terres agricoles
- Les instruments n’ont pas pris en considération la déférence dans la façon d’urbaniser entre
la zone qui se trouve dans le noyau colonial et la zone de la périphérie et leurs impacts sur
l’étalement urbain sur les terres agricoles et on remarque une absence totale des orientations
qui peuvent protéger ces terres.
-Une contradiction entre les orientations et les programme projetés
-Les orientations du POS n’ont pas respecté la situation du site au périphérie de la ville
entouré par des terres agricoles et le programme projeté c’est une urbanisation à court,
moyen et long terme pour répondre au besoin de la population.

61
III.5.Lecture typo-morphologique du l’aire d’étude :
III.5.1.Présentation de l’aire d’étude :
III.5.1.1.Situation de l’aire d’étude :
Notre aire d’étude est situé à la périphérie de la ville de Bougara, il fait partie de POS N°07
qui se trouve dans la périphérie sud-est de la ville.

Figure3.24 : Carte situation de l’aire d’étude / Source : Google earth traité par auteur

III.5.1.2.Délimitation de l’aire d’étude :


-Au nord par : le quartier collectif 630 logements et la mosquée Erahma
-A l’est par : Oued Sidi Hamouda et quartier el Hamoul
-A l’ouest par : les terres agricoles
-Au sud par : le piémont

Figure 3.25 : Carte délimitation de l’aire d’étude / Source : Google earth traité par auteur

62
III.5.1.3.Critère du choix :
-Situation stratégique à côté du piémont.
- Préserver et protéger les terres agricoles de l’étalement urbain.
-Intégration des éléments naturels (oued et terre agricole) au milieu urbain.
-Renforcement et consolidation de la trame paysagère pour assurer une ville durable.

III.5.1.4.Accessibilité :
Notre aire d’intervention est accessible par :
-Au nord par :Rue Amar Darouiche
-Au nord ouest par : Rue El Merbouni
-Au sud ouest par : Route Beni Arrif
-Au sud est par : Rue El Merakchi

Figure 3.26 : Carte Accessibilité de l’aire d’étude / Source : Google earth traité par auteur

63
III.5.2.Etat des lieux :
III.5.2.1.Etat de bâtis : L’état de bâti de
notre aire d’étude c’est :
-Bâti en bon état :
Habitat individuel et l’habitat collectifs
-Bâti en moyen état :
Habitat individuel
-Bâti en mauvais état :
Habitat individuel (el Karya)

Figure 3.27 : Carte état de bâti de l’aire d’étude


Source : Google earth traité par auteur
III.5.2.2.La vocation juridique :

Figure 3.28 : Carte état de bâti de l’aire d’étude


Source : Google earth traité par auteur

64
III.5.2.3.La morphologie du terrain :

Figure 3.29 : La morphologie du terrain /Source : Google earth traité par auteur
III.5.3.Synthèse de lecture typo morphologique de l’aire d’étude :
-Notre aire d’étude souffre de plusieurs problèmes :
Problème urbain :
- Rupture typologique entre le noyau ancien et cette partie de la ville
- Manque de la notion façade urbaine
- Insuffisance de la structure liaison et nœuds
- La négligence des berges d’oued Sidi Hamouda
- Absence des espaces publiques
Problème fonctionnelle :
La valeur foncière du site exige une réflexion et une étude prospective afin de rentabiliser le
sol et d’insérer ce centre urbain à l’intérieur de la ville. Les différents conflits seront gérés
et on le connectant avec le reste de la ville. Les problèmes suivants sont recensés :
- absence d’équipement de services et de poly fonctionnalité en générale.
- manque d’activités de loisir et de détente.
- Manque d’équipement à caractère culturel et commercial
- Manque d’équipement paysagères et l’espace vert pour aérer la ville

65
III.6.Démarche d’intervention :
III.6.1.Etapes d’intervention :
Créer un obstacle pour les terrains agricoles et assurer la liaison avec la ville tout en
répondant aux enjeux du développement durable :

 Assurer l’intégration urbaine et la mobilité avec ces différents types :


 Mobilité accélérée : boulevard, voies primaire, voie secondaire, voie terrière.
 mobilité douce : piste cyclable, passage urbain, voie partagée, promenade
urbaine, trottoir.
 La mixité fonctionnelle : par un programme polyfonctionnel (polyclinique,
école de l’agriculture, équipement administratif, salle de sport, piscine, centre
culturel, équipements scolaires)
 Favoriser la proximité, la biodiversité végétale (jardin, plusieurs types
végétales, ferme pédagogique, espaces verts)
 Limiter les constructions anarchiques par la parcellisation et la hiérarchisation
de tout le site, qui va déterminer l'action architecturale de chaque îlot.
 Favoriser le lien social « le potager des éco-habitants », les placettes, les
jardins, et les airs de jeux.

III.6.2.Schéma de recommandations :

Figure 3.30 : schéma de recommandations /Source : Google earth traité par auteur

66
III.6.3.Programme proposé :

-Notre programme prend en charge les besoins de la ville en termes d’habitat et


d’infrastructure nécessaire, avec l’intégration d’une ferme pédagogique, en même temps il
assure la mixité fonctionnelle et sociale et la hiérarchisation des espaces extérieure et viaire.

Bâtis :
-Habitat intégrée, habitat individuel.
-Equipement administratif, école de l’agriculture, polyclinique, CEM, lycée, primaire, salle
de sport, piscine, centre culturel et ferme pédagogique.
Espaces publiques :
-Espace publique au carrefour des axes structurants.
-Espace vert et jardin sur les berges d’oued Sidi Hamouda, Promenade végétalisé sur les
boulevards urbains.
Les voiries :
-Proposer une structure bien inspirée de la logique géométrique existante à l’ancien tissu
urbain, qui donne une géométrie homogène et cohérente permettant une bonne perméabilité.
-Favoriser la mobilité douce : passage cyclable, passage urbain piéton, voie partagé, trottoir.

III.6.4.Proposition urbaine :

-Proposé un découpage des ilots qui respecte le tracé agraire de la ville.

On a trois types d’ilots :

Ilot 01: 110*95m

Ilot 02: 110*42m

Ilot 03: 92*60m

67
-Plan de découpage des ilots :

Figure 3.31 : Plan de découpage des ilots / Source : Auteur

68
-Schéma de structure urbaine :

Figure 3.32 : Schéma de structure / Source : Auteur

69
III.6.5.Plan d’aménagement :

Figure 3.33 : Plan d’aménagement /Source : auteur

70
71
III.7.Projet architecturale :

III.7.1.Analyse du site :

Le terrain est accessible par deux accès mécaniques majeurs au niveau du grand boulevard
qui mené à Ouled Slama a côte est et boulevard qui mène vers centre-ville Bougara au nord
et le piémont au sud.

 Les flux délimitant le terrain :

-Le terrain est délimité par des


flux mécanique fort du côté
nord et côté ouest, flux
mécanique faible du côté sud et
coté est.

-Le flux piéton fort du côté


nord et côté ouest, le flux
piéton faible du côté sud et est.

Figure 3.34 : Les flux délimitant le terrain /Source : auteur

 Forme et dimension du terrain :

-Le terrain est d'une forme irrégulière d'une


superficie de 11300 m²

Figure 3.35. : Les dimensions du terrain /Source : auteur

72
 L'ensoleillement et vents dominants :

 Le climat :
-Un climat méditerranéen marqué par
une sécheresse estivale, des hivers doux.
 Vents dominants :
-Les vents dominants à Bougara sont
nord-est.
-Le terrain est exposé au soleil de tous les
côtés.
-Le terrain est exposé aux vents puisque
il n'y a pas d'obstacle

Figure 3.36 : L’ensoleillement du terrain /Source : auteur

III.7.2. Le projet :

III.7.2.1.Le choix du projet (Village culturel) :

-Le village culturel est une institution et un lieu qui propose notamment une
programmation de spectacles, des expositions, des conférences, mais aussi de l’animation
socioculturelle à destination de la population locale. C’est un lieu qui favoriser l’échange
culturel et artistique et la communication entre les déférentes catégories social.

III.7.2.2.Le but de l’équipement culturel :


L’impact de l’équipement culturel dans un environnement c’est l’équilibre social et mental
que l’on peut le voir se développer en plusieurs points :
- Accroître l’animation culturelle.
- Enrichir esthétiquement la ville.
- Offrir des moyens d’expressions
- Eveiller la soif des connaissances
- Participer à la vie économique

73
III.7.2.3.Les principes du projet :
"Il n'existe pas de lois pour la création architecturale ; seulement le dessin de l'homme
pensé et équilibré qui marque son interprétation historique de la vie dans le temps pour
servir les autres hommes " FRANCOIS BURKHARDT

-Créer un centre culturel qui contient 3 entités

-reculer le bâtiment pour créer un parvis qui prolonge la place principale


-Favoriser l'accessibilité dans tous le sens du terme.
-Le projet est accessible des quatre cotés ce qui lui permet d'avoir plusieurs axés : le
principal est en face de la placette, et les autres venant des deux boulevards.
-Mettre en valeur la salle de spectacle par une toiture remarquable pour une meilleure
visibilité du projet.

III.7.2.4.Genèse de la forme du projet :

Etape 1 : 3 axes majeurs de


composition

- un axe diagonal qui assure l'accès


principal du projet et deux axes
perpendiculaires à partir des deux
boulevards.

Figure 3.37 : Schéma de l’étape 1 /Source : auteur

Etape 2 : Création d’un recule

-On a établi un certain recul par


rapport à la limite du site pour
marquer l'entrée principale du projet.

Figure 3.38 : Schéma de l’étape 2 /Source : auteur

74
Etape3 : accessibilité du projet
-Accès principal du projet : est en
face de la placette publique

-Accès piéton secondaire : se fait


à partir des deux voies
secondaires.
-Accès mécanique : se fait à
partir des deux rues secondaires.
Figure 3.39 : Schéma de l’étape 3/Source : auteur

Etape 4 : hiérarchisation des espaces

-Le projet : Le point d'intersection des


trois axes va nous donner la position du
projet qui sera au centre du terrain. -
Alignement par rapport aux deux
boulevards pour garder la continuité de la
façade urbaine.
-Le parking : son emplacement est choisi
pour qu'il soit près des voies secondaires
-Esplanade : Créer un espace de détente
pour les visiteurs Figure 3.40 : Schéma de l’étape 4 / Source : auteur

Etape 5 : Organisation spatiale

Création de 4 pôles selon les


grandes fonctions

-Documentation, formation.

-Espace d'exposition,
administration.

-Détente et loisir, Création et


innovation.
-Animation et spectacle.
Figure 3.41 : Schéma de l’étape 5 /Source : auteur

75
III.7.2.5.Zoning du plan de masse :

Figure 3.42: Zoning du plan de masse / Source : auteur

III.7.2.6.Organigrammes spatial et fonctionnels :

 Organigramme fonctionnel RDC :

Figure 3.43 : Organigramme fonctionnel RDC /Source : auteur

 Organigramme spatial RDC :

Figure 3.44 : Organigramme spatial RDC /Source : auteur

76
 Organigramme fonctionnel 1er étage :

Figure 3.45 : Organigramme fonctionnel 1er étage /Source : auteur

 Organigramme spatial 1er étage :

Figure 3.46: Organigramme spatial 1er étage /Source : auteur

 Organigramme fonctionnel 2eme étage :

Figure 3.47 : Organigramme Fonctionnel 2eme étage /Source : auteur

Figure 3.48 : Organigramme spatial 2eme étage /Source : auteur

77
III.7.2.7.Programme quantitatif / qualitatif du projet :

Fonctions Espaces Sous espaces Surfaces m² Surface totale m²


-Hall d’accueil 22*12m² 264m²
-Atelier artisanal 9*12m² 108m²
Artisanat et Atelier et -Espaces d’exposition 55m² 55m²
exposition espaces -Galerie 289m²
d’exposition -Sanitaire 25m²

S=741m²
-Espace de détente 180m²
Espaces de -Cafétéria 105m²
détente et loisir -Sanitaire 35m²
-Salle de jeux 82m²
S= 402m²
Détente et loisir
-Salle des machines 340m²
-Vestiaire 12m²
Salle de sport - Douches 23m²
- Sanitaire 7.5m²

S= 382.5m²
Ateliers et -Hall d’accueil 170m²
espace -Atelier de musique 135m²
d’exposition -Atelier de dessin 180m²
-Atelier de sculpture 195m²
Créativité et -Dépôt 30m²
formation -Sanitaire 21m²
-Espace d’exposition 212m²
-Mezzanine 50m²

S=993m²

78
-Guichets 2*24m²
-Sanitaire 39*4m²
-Hall d’entrée 180m²
-Salle de répétition 80m²
-Dépôt de décor 64m²
-Locaux technique 65m²
-Animation et -Salle de -Arrière scène 40m²
spectacle spectacle -Scène 47m²
-Foyer 260m²
-Dépôts 33m²
-La salle (gradins) 400m²
-Bureau directeur 40m²
-Salle de réunion 54m²
-Secrétariat 19m²
-Bureau d’artistes 22m²
-Bureaux 49m²
S=1557m²

-Hall d’accueil 65m²


-Espace périodique 35m²
-Salle de lecture 114m²
enfants
-Salle de lecture 348m²
Recherche et Bibliothèque adulte
documentation -Stockage 85m²
-Bureau directeur 45m²
-Secrétariat 30m²
-Salle 37m²
d’enregistrement
-Salle de travail en 330m²
groupe
-Dépôt 31m²
-Espace net 145m²
-Sanitaire 24m²
S=1289m²

79
-Hall d’accueil 58m²
-Bureau directeur 35m²
Gestion et Administration -Secrétariat 34m²
coordination -Salle de réunion 42m²
-Service de loisir 24m²
-Service culturel 27m²
-bureau comptable 22m²
S=242m²

Surface bâti totale =5606.5m²

Espace de 12.5 pour S=1012m²


Stationnement Parking stationnement une place
publique
Tableau 4 : Tableau du programme quantitatif/ qualitatif du projet

80
Conclusion générale

La démarche de projet urbain se base sur différentes échelles afin d’obtenir une meilleur
d’adaptation du projet s’inscrire dans leur environnement. Fait à ancrer la ville dans son
territoire et assure la continuité entre ces échelle
A l’échelle territoriale nous avons utilisé l’approche typo morphologique pour comprendre
le phénomène urbain, donc l’étalement urbain est aujourd’hui une problématique d’actualité
qui touche tous les villes, grandes et petites, De plus l’étalement urbain peut être appréhendé
à la fois, comme un état et un processus. En tant qu’état, il renvoie à la question du degré
d’étalement relatif de la ville, mesuré à partir d’une comparaison synchronique. En tant que
processus,
C’est une notion qui relève plutôt d’une appréciation diachronique de l’étalement, c’est-à-
dire du rythme et de l’intensité de l’étalement dans le temps. Par rapport à notre objectif c’est
de préserver les espaces cultivés de l’étalement urbain. Dans ce sens nous avons fait un projet
d’agri urbain par la projection d’une maille verte avec ces continuités écologiques, -Les
liaisons agricoles et forestières, les laissons vertes, le végétal, sous toutes ses formes, devient
aujourd’hui une composante essentielle des projets urbains conçus dans une perspective de
durabilité.
Par rapport à l’échelle de la ville nous avons consolidé la périphérie de la ville par un
conception d’un quartier durable à Merbouni par l’intégration du concept du développement
durable et l’agri-urbanisme avec des actions visant l’amélioration des conditions de vie dans
des secteurs défavorisés aux plans social, économique et culturel.
Pour préserver la terre agricole nous avons intégré la nature en ville par la projection d’un
d’une ferme agro touristique qui fait la transition entre la zone urbanisé et le nouveau quartier
par la coulée verte qui fait L’accès au site par le public.
La ferme agro touristique pour la découverte des paysages champêtres et par le soutien aux
initiatives locales de sensibilisation, de la mise en valeurs et interprétation du patrimoine
agricole .
Concernons La fabrique agricole nous avons projeté des projets qui reflètent le caché
agricole de notre ville c’est l’école de l’agriculture qui centralise et fédère les questions
d’agriculture urbaine dans la ville .
On a développé un projet d’un village culturel est une institution et un lieu qui propose
notamment une programmation de spectacles, des expositions, des conférences, mais aussi
de l’animation socioculturelle à destination de la population locale. C’est un lieu qui

81
favoriser l’échange culturel et artistique et la communication entre les déférentes catégories
social.

Nous espérons à travers notre travail avoir pu atteindre nos objectifs par l’intégration de la
nature en ville de Bougara pour préserver les terre agricole de l’étalement urbain et cela
reste notre vision pour rendre la ville plus attractive et plus vivable.

82
BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGE
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Transcription de la conférence du 19 mars 2002 organisée à l’IFA, Paris.
 Un projet de territoire agri-urbaine région parisien, rédaction 2010

Photographie et cartographie
 Plan cadastral de la ville de Bougara
 PDAU Bougara édition 2015
 Google earth, Google image
 Carte d’état-major
Plan de masse
Plan de structure
Plan RDC
Plan 1er étage
Plan 2eme étage
Les coupes
Les façades
Les vues 3D

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