Memoire
Memoire
Encadreur : Mr.SEDOUD
Co-Encadreur : Mr. ABDELMALEK
Jurys:
Le président : Dr Arch Mr. AI Saadi
L’Examinateur : Mr.DERDER
Septembre 2019
Remerciement
Nous remercions en premier lieu le bon dieu le tout puissant qui Nous à
donner le courage et la patience pour accomplir notre travail.
Nous adressons nos sincères remerciements à nos enseignants qui ont été
notre source et notre référence, particulièrement notre cher enseignant MR
SEDDOUD qui nous a consacré son temps avec beaucoup de patience et de
disponibilité, et nos assistants Mr ABDELMALLEK et Mr BOULEGHBAR.
Nous tenons aussi à remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de
loin pour accomplir notre travail de fin d'étude.
Mona. A
DEDICACES
À mon frère Abdelaziz, mes sœurs Hadjer et Sarah. Ils vont trouver ici
l’expression de mes sentiments de respect et de reconnaissance pour le
soutien qu’ils n’ont cessé de me porter.
À ma chère Nadia.
A tous mes amis, en particulier Imene ma sœur du cœur, Aziza, Imane, Zola.
Et enfin à mes anges DJAD, MELISSA et AAHD.
Yamina.R
Résumé
La plaine de Mitidja connait un territoire riche aux terres agricole, mais aujourd’hui elle
semble avoir perdu sa vocation agricole, donc beaucoup urbanisé, c’est à cause de conflit
d’usage entre les terres agricole et l’urbanisation ne peuvent que se multiplier. Il serait
indispensable de favorisé la production national.
A cet égard nous souhaitons mettre l’accès sur les potentialités agricoles de la plaine de
Mitidja en vue de parvenir à l’autosuffisance.
Dans ce sens notre attention s’est portée sur la situation de la ville de Bougara et de son
avenir , elle est une région d’une vocation purement agricole , malgré ces forte potentialité
mais le tissu économique ,environnemental et social sont très faible et celui-là à causer de
la consommation agressive des terres agricoles ou ce qu’on appelle l’étalement urbain qui
mène l’usage agricole continué à reculer au bénéficier de l’urbanisation à la périphérie.
Dans cette optique, la présente recherche vise à cerner la notion du développement durable
ses stratégies et ses conséquences sur le développement d'un territoire en générale et les
périphéries en particulier, en s'inspirant d'expériences étrangères afin d’améliorer nos villes
aujourd’hui et d'assurer leur avenir.
يعرف سهل متيجة بأنه غني باألراضي الزراعية ،لكن اليوم هو يفقد طابعه الزراعي وهذا بسبب الصراع القائم بين
التوسع العمراني واألراضي الزراعية ،و في هذا الصدد نريد أن نوفر إمكانية الحفاظ على األراضي الزراعية و تحقيق
االكتفاء الذاتي
ومنه ركزنا اهتمامنا على مدينة بوڨرة و مستقبلها و هي منطقة ذات طبيعة زراعية بحتة ،على الرغم من هذه
اإلمكانيات الكبيرة و لكن الهيكل االقتصادي ،البيئي و االجتماعي ضعيف للغاية و هذا و هذا بسبب االستهالك العدواني
لألراضي الزراعية أو ما يسمى بالتوسع الحضري
وفي هذا السياق البحث الحالي يهدف الى تحديد فكرة استراتيجيات التنمية المستدامة وتأثيرها على تنمية المدن بشكل
عام واطرافها بشكل خاص
باالستفادة من الخبرات األجنبية من أجل تحسين مدننا وضمان مستقبلها
الكلمات الدالة
التوسع العمراني/التحضر/المشروع الحضري/التنمية المستدامة /األراضي الزراعية /متيجة/بوڨرة.
Abstract
The Mitidja plain has a rich territory in agricultural land, but today it seems to have lost its
agricultural vocation, therefore much urbanized, it is because of conflict of use between
agricultural land and urbanization that it only multiply. It would be essential to promote
national production.
Therefore, we wish to provide access to the agricultural potential of the Mitidja plain in
order to achieve self-sufficiency.
In this sense our attention focussed on the situation of the city of Bulgaria and its future, it
is a region purely agricultural vocation, despite its strong potential, but the economic,
environmental and social fabric is very weak that caused aggressive consumption of
agricultural land, we call this urban sprawl that leads agricultural continued use to decline
to the benefit of urbanization on the periphery
This research aims to identify the notion of sustainable development, its strategies and its
consequences on the development of a territory in general and the peripheries in particular,
drawing on foreign experiences to improve our cities today and ensure their future.
Key words:
III.7.2. Le projet…………………………………………………………… …… 73
III.7.2.1.Le choix du projet (centre culturel)…………………………… ……….. 73
III.7.2.2.Le but de l’équipement culturel………………………………… ……… 73
III.7.2.3.Les principes du projet …………………………………………… …… 74
III.7.2.4.Genèse de la forme du projet……………………………………… …….74
1
Plus qu’un concept ou qu’une grille de lecture historique des phénomènes urbains, la notion de
projet urbain sera dans les années 70 l’expression qui « cristallisera les divers aspects de la
critique de l’urbanisme fonctionnaliste, et simultanément, celle qui exprimera la revendication
par les architectes d’un retour dans le champ de l’urbanisme opérationnel»1.
Au cours de la décennie qui suivra, parmi les différents auteurs et théoriciens du projet urbain,
Christian Devillers se distinguera sur la scène architecturale comme auteur – et acteur- dont la
contribution épistémologique sur le thème du projet urbain sera la plus conséquente2.
Après avoir rappelé les principales qualités qui font la ville : sédimentation, complexité,
perdurance des formes pour de nouveaux usages, etc., Devillers développera trois aspects3 :
le premier concerne une théorie de la forme urbaine, le deuxième aborde les méthodes du
projet urbain, alors que le troisième s’attaque à la difficile question des logiques
institutionnelles et procédurales.
Il conclura par affirmer que le projet urbain « est une pensée de la reconnaissance de ce qui est
là (...) des fondations sur lesquelles on s’appuie pour établir des fondations pour d’autres qui
viendront après »: une conception de l’architecture dans son rapport au lieu et à l’histoire,
assurant la durabilité et la continuité historique
1. Bonillo J. L., Contribution à une histoire critique du projet architectural et urbain, Thèse d’H.D.R., Laboratoire INAMA,
E.N.S.A.Marseille, (Mars 2011)
2
Devillers, Ch., « Le projet urbain », in Architecture : recherche et action, Actes du colloques des 12 et 13 mars 1979 àMarseille/Palais
des Congrès, Paris, Ministère de l'Environnement et du cadre de vie, CERA/ENSBA. Concernant cet auteur, voir également: Devillers,
Ch., Pour un urbanisme de projet, mai 1983 ; et Conférences paris d’architectes, pavillon de l’arsenal 1994 – Christian Devillers, Le
projet urbain, et Pierre Riboulet, La ville comme œuvre, Paris, éd. du Pavillon de l’arsenal, 1994.
3
InterventiondeCh.DevillersenMars1979aucolloqueintituléArchitecture:RechercheetActionauPalaisdesCongrèsdeMarseille
4
Bonillo J. L., L’analyse morphologique et le projet urbain dans Intergéo-Bulletin, 1995, n°118
2
Il s’agira alors, d’une part, de développer les outils de définition, de gestion et de contrôle de la
forme urbaine et de réintroduire la dimension architecturale et paysagère dans les démarches
d’urbanisme, et, d’autre-part, situer la démarche du projet urbain entre continuité avec les
données de la ville historique et référence à l’expérience de la modernité.
3
Au courant de l’année universitaire 2018/2019 et parmi les différentes optiques à partir
desquelles le projet urbain a été abordé et développé, trois thèmes ont été privilégiés :
Le Projet Urbain et les Instruments d’urbanisme
Le Projet Urbain en centre historique
Le Projet Urbain en périphérie
4
I.2. Introduction à la thématique d’intervention :
Introduction :
La ville est un organisme qui existe depuis l'antiquité, elle change de dimension à travers le
temps afin de s’adapter aux données et aux exigences de son contexte. Son développement
passe par trois générations « un âge I Caractérisée par lenteur, l’accumulation, la continuité
urbain autour des places ; la ville industrielle a inventé la révolution de l’âge II fascinée par
la technique et l’idéale table rase ; l’âge III quant à la prend compte ce double héritage
contradictoire et essaye de la repenser avec une nouvelle approche est une nouvelle
philosophie urbaine »1.
Selon Mongin Olivier (1995, P : 85), « l’âge III de la ville a pour ambition de succéder aux
deux époques qui l’ont précédées : l’âge I qui a fabriqué la ville avec ses maisons, ses
immeubles et ses places accolées ; l’âge II de la ville moderne, de l’automobile, et des
bâtiments solitaires, universels indifférents aux sites et aux lieux. L’âge III hérité de ses deux
modèles se devra de les transformer, de les réhabiliter »2, donc pour avoir une ville qui
répond au besoin de la société il faut pouvoir réparer entre la ville historique et la ville
moderne (les grands ensembles). Cette nouvelle pratique planificatrice s’inscrite dans le
cadre de projet urbain ; qui aborde sur des problématiques tel que l’étalement urbain ; la
régénération ; le renouvellement urbain ; etc…
1
Christian De PORTZAMPARC, Paris-rue nationale ‘‘Remodeler par densification légère’’, in Projets
Urbains en France, Ed le moniteur, Paris, (2002), P.192.
2
MONGIN, Olivier, ‘‘Vers la troisième ville ?’’, Ed Hachette, Paris, (1995), P.85.
5
I.2.2. Critère du choix du site (la ville de Bougara) :
La Mitidja telle qu’elle est dépassée un imaginaire qui l’enferme dans une vision de richesse
d’hier, de crise agricole aujourd’hui, et de plaine bétonnée demain ainsi que l’Atlas Tellien.
Cette dernière représente un territoire riche en structure naturelle et anthropique.
A cause de plusieurs facteurs (décennie noire, exode rurale ...), nos villes perdent
progressivement leur identité et souffrent d’une crise d’étalement urbain sur les terres
agricoles qui provoque des problèmes économiques, social et environnemental ce que veut
dire les piliers du développement durable, ce qu’il en résulte une rupture entre la ville et la
nature, Alors on a proposé de renforcer la relation entre ces deux dernières sur l’une des
villes de la Mitidja qui est la ville de Bougara
La ville de Bougara ex Rovigo, une ville de fondation coloniale à vocation agricole, son
territoire est double (plaine et montagne) avec une petite partie de la Mitidja et une grande
partie de l’Atlas Blidéen, caractérisée par deux activités principales (agricole et thermale),
elle est actuellement plongée dans une crise d’étalement urbain. Ajouté à cela son
positionnement à l’intersection des deux axes routiers RN29 et RN64 dans un réseau
territorial consolidé qui donne à la ville un flux commercial.
-La plaine : représente une petite partie (25%) où se trouve le noyau colonial de la ville et
les terres agricoles à haut rendement.
-La montagne : représente une grande partie (75%), ce qui compte dans cette partie de
montagne c’est la vallée d’El Harrach avec la station thermale de Hammam Melouan qui
était fréquenté par les indigène depuis longtemps, cette station est devenu touristique dans
la période coloniale.
Ce qui justifier notre choix du cas d’étude c’est sa situation stratégique (entre la pleine et la
montagne) et aussi à sa richesse, qui a un rôle important dans la région, mais tout cela n’a
pas été pris en considération sur le développement de la ville.
6
I.2.3. Présentation du cas d’étude (ville de Bougara) :
Il s’est décidé de crée le village le 20 aout 1846 à 30 km sud-est d’Alger, entre Soumaa et
l‘Arbaa, et à 24 km au nord-est de Blida sur la RN 29 et aussi à 52 km au nord-est de Médéa.
La Mitidja est un territoire riche en structure naturelle (des parcours principaux, villes,
villages…). A travers l’analyse du territoire on va étudier la colonisation de la nature par
l’homme et de voir comment le contexte naturel influe sur l’organisation spatiale d’un pays,
d’une région, d’une ville ou sur une partie de la ville.
Pour cela cette analyse nous permet de comprendre aux moins deux aspects :
1-l’impact des données physiques, historiques du site sur la logique d’implantation des
établissements humains.
7
2-le processus de développement et de transformation des établissements et prévoir leur
devenir dans leurs systèmes territoriaux.
-La première phase est celle dans laquelle l’unique structure anthropique est le «parcours»,
elle représente la colonisation par l’homme du chemin de crête principale ainsi que la
découverte et l’appropriation des parcours territoriaux tel que le chemin de crête secondaire
ou de contre crête.
-La deuxième phase est une phase d’implantation d’agglomérations. Une fois le territoire
découvert et les parcours maitrisés, l’homme conquiert et s’approprie son territoire par
l’implantation d’agglomérations sur les promontoires, qu’il s’agisse d’implantations
permanentes ou saisonnières liées à un certain type de productivité.
- La quatrième et dernière phase est celle ou le territoire assiste à la création des centres
proto-urbains et urbains à partir de centre de « marché » et la hiérarchisation des
agglomérations préexistantes.
La 4eme phase coïncide principalement avec l’arrivée des français et la création de nouveaux
villes et villages tel que fut le cas pour Bougara.
Tout ça a causé plusieurs problèmes dans nos villes, et parmi ces problèmes la croissance de
la ville d’une façon incontrôlée sur les terres agricoles qui fait perdre l’identité des villes
(vocation agricole).
8
Comment protéger la ville de l’étalement urbain en lui assurant un développement
urbain durable ?
On a abordé le phénomène de l’étalement urbain sur les terres agricoles à l’échelle territoriale
(la plaine de Mitidja) dans la problématique générale.
Bougara c’est une ville de plaine et de montagne, elle a une situation stratégique
(l’intersection des deux routes nationale RN29 et RN64), elle se caractérise par deux
vocation (agricole: les terres agricoles de la plaine de la Mitidja) et touristique (la montagne
et la source thermale de HamamMelouan), mais comme plusieurs villes algériennes Bougara
a subi une crise qui était traduit par le phénomène de l’étalement urbain sur les terres
agricoles et la mauvaise situation socio-économique qui a résulté un développement
anarchique de la ville, une mauvaise structure urbaine (la structure viaire : la circulation sur
les deux axes RN29 ET RN64), (la structure fonctionnelle : la rupture entre le tissu colonial
et contemporain) et la négligence de l’importance du coté touristique de la ville qui est un
facteur très important dans le développement de la région.
-Comment peut-on créer et renforcer la cohérence des deux tissus urbains de la ville
(coloniale et contemporaine) ?
-Comment peut-on stopper l’étalement urbain sur les terres agricoles et faire participer notre
projet urbain à la croissance de la ville et pouvoir améliorer la qualité de vie des futurs
habitants de la ville ?
-Peut-on préserver le foncier agraire de la ville et développer son côté touristique pour lui
donner un développement urbain durable ?
1- Revenir et profiter des fonciers abandonnés qui existe déjà on lui donnant une
fonction qui repend aux besoins des habitants (créer la ville dans la ville). « Avant
de s’agrandir au-dehors, il faut s’affermir au-dedans » Victor-Hugo.
9
2- Protéger les terres agricoles de l’étalement urbain par l’application de développement
urbain durable, par la consolidation des barrières naturelles (verte et bleu) et
artificielle (chemin de fer, tramway…)
3- La création d’un nouveau modèle d’urbanisation durable qui reflète le caché agricole
de la ville.
4- Créer et renforcer la relation ville-nature qui peut aider la ville a développé son côté
agro-touristique.
A. Macro :
B. Micro :
10
I.6.Présentation succincte de la démarche méthodologique :
11
CHAPITRE II : ETAT DES CONNAISSANCES
Au cours de ce chapitre, nous procéderons à la définition de déférents concepts à travers de
plusieurs échelles de l’urbain jusqu’au le projet architectural ; donc il s’agit d’analyser les
concepts relatifs au thème de recherche, et établir la mise en place de la consolidation urbaine
sur la ville.
II.1. Identification des stratégies urbaines :
II.1.1Le Projet Urbain : concept d’actualité :
Introduction :
Le projet urbain est une stratégie pensée et dessinée de la ville, il est une expression
architecturale et urbaine de mise en forme de la ville dans plusieurs dimensions : économique
,culturelle ,politique et sociale….etc., afin d’améliorer la qualité de vie , intégrer la
concertation et négociation et offre des solutions concrètes et opérationnelles , il est apparu
en Italie dans les années 60 mais l’identification spécifique ne s’est faite qu’en France à
partir de la fin des années 70 comme une alternative opposée sur les plans qui sont pas
suffisant en ce qui concerne la forme urbaine car les plans produit le zoning et la disparition
de l’espace publique donc la notion de projet urbain est apparue pour porter une double
critique :
-L’urbanisme qui n’a pas su donner une forme lisible et une lecture propre à nos villes.
3
DEVILLERS, Christian, ‘‘Le projet urbain’’, Ed du pavillon de l’Arsenal, Paris, (1994), p12.
12
fondations sur lesquelles on s’appuie pour établir des fondations pour d’autres qui viendront
après »4.
Selon Maouia SAIDOUNI« Le projet urbain est un concept élaboré pour désigner des
pratiques urbanistiques qui rompent avec la démarche bureaucratique, linéaire, autoritaire et
peu soucieuse des contextes locaux et de la composition de cadre physique telle que
développée par l’urbanisme des instruments.
Ce concept intègre dans les projets urbanistiques les notions de concertation entre les
différents acteurs (décideurs, concepteurs, investisseurs, usagers) dans la prise de décision.
La maitrise des échelles mineures de l’espace urbain, la réponse aux exigences du contexte
local et la composition des espaces publics – aussi importante que les aspects fonctionnels.
L’utilisation croissante du terme projet urbain, s’explique aussi en partie par sa facile
appropriation par divers groupes d’acteurs impliqués dans l’organisation de l’espace urbain
tels que les politiciens qui l’utilisent pour désigner la conception d’un fragment de ville
circonscrit et organismes de réalisation – entreprises, promoteurs – pour parler d’une
opération d’urbanisme. » 5
Ariella MASBOUNGI a essayé de définir le Projet Urbain comme étant «Une stratégie
pensée et dessinée de la ville. Il est une expression architecturale et urbaine de mise en forme
de la ville qui porte des enjeux sociaux, économiques, urbains et territoriaux. »6
La démarche de projet urbain est définit par Alain AVITABILE comme « Une démarche
d’initiative publique qui a pour objet de définir un cadre et une stratégie d’action en vue
d’induire des dynamiques urbaines (ou un processus de mutation urbaine) en prenant en
compte les logiques des agents et les jeux d’acteurs et en articulant les différents registres
d’action aux différentes échelles inférant sur ses conditions de concrétisation ».7
4
DEVILLERS, Christian, ‘‘Le projet urbain’’, Edition du pavillon de l’Arsenal, Paris, (1994), p.12.
5
SAIDOUNI, Maouia, ‘‘Elément d’introduction à l’urbanisme’’, Edition CASBAH, Alger, (2000), p.21.
6
MASBOUNGI, Ariella, ‘‘Le Projet Urbain à la française’’, in projets urbains en France, Edition Le
Moniteur, Paris, (2002).p.23.
7
AVITABILE, Alain, ‘‘La mise en scène du projet urbain’’, Editions Le Harmattan, Paris, (2005).
13
II.1.1.2.Principes de la démarche ‘ projet urbain’8 :
1- Le projet urbain est pensé à la fois comme processus et résultat, et non comme résultat
sans processus.
2- Le projet urbain est pensé avec la ville existante (et contre elle ou en dehors d’elle),
comme reproduction de la ville sur elle-même, non comme croissance ou étalement de la
ville.
3- Le projet urbain est pensé dans la totalité de ses dimension, intégrées (et non
séctorialisées), appréhendées à travers leurs interaction (politique, économique, social,
culture, technique) et non seulement dans l’une de ses dimensions.
4- Le projet urbain est pensé dans un équilibre du court terme et du long terme, et non dans
l’urgence ou l’utopie.
5- Le projet urbain est pensé en rapport avec la totalité des acteurs de la ville
6- Le projet urbain est pensé comme un dispositif acceptable, réalisable, donc ajustable et
réversible.
7- Le projet urbain est pensé comme un dispositif ouvert, adaptable aux temps, aux aléas et
à la négociation.
8- Le projet urbain est pensé comme un dispositif complexe en termes de spatialité (mixité
urbaine), et en termes de temporalité.
8
MOUDJARI, Messaoud et DAHMANI, Krimo, ‘‘Projet urbain’’, Edition office des publications
universitaires, (2016), p.70-72.
9
SELLALI, Amina, “ Apprendre à projeter la ville, le territoire, le paysage ”, Transcription de la conférence
du 19 mars 2002 organisée à l’IFA, Paris.
14
Être un fort vecteur de développement.
Développer l’enjeu économique dont le but est d’attirer les visiteurs.
Figure 2.1 : les différentes dimensions du projet urbain (dessiné par auteur)
Figure 2.2 : Les échelles de projet urbain, inspiré du schéma Patrizia INGELLINA,
Le projet urbain, Edition Que sais-je, paris, 2001, p37 (dessiné par l’auteur)
15
II.1.1.6. Les étapes du projet urbain :
Figure2.3 : Schéma des différentes phases de projet urbain inspiré de schéma de Mm DJELLATA, cour de
développement durable, master 02 projet urbain, université de Blida, 2019 dessiner par auteur
Conclusion :
Le projet urbain est une stratégie de penser et dessiner la ville et prendre en charge sa
dimension physique et historique afin d’assurer la continuité et l’articulation entre le noyau
ancien de cette dernière et ses nouvelles extensions. (Ville, quartier, et le projet
architecturale) le long de sa formation et de sa transformation en prenant en charge son
patrimoine et l’opinion de ses habitants.
Introduction
L’extension urbaine peut être considérée comme restant dans des normes acceptables si elle
se poursuit au rythme de la croissance démographique à moyen terme. On peut parler
d’étalement urbain quand le rythme de cette extension se fait plus rapide que celui de la
croissance démographique : la surface consommée par habitant s’accroît. Il y a découplage
entre croissance démographique et artificialisation du sol. Or, comme on le sait, l’un des
principes fondamentaux du développement durable réside dans le découplage (mais dans
l’autre sens) entre la croissance (économique, démographique) et l’utilisation des ressources
et matières premières. On parle donc d’étalement urbain quand le processus d’urbanisation
conduit à une diminution de la densité des zones urbanisées, du fait du développement de
zones d’urbanisation peu denses en périphérie des pôles urbains et/ou, parfois, d’une
diminution de la population en centre-ville.
16
II.1.2.1.Définition :
L’étalement c’est un phénomène de consommation des surfaces urbanisées par une densité
du bâti d’autant plus faible que l’on s’éloigne de cœur des villes.
Selon l’agence européenne de l’environnement « L’étalement urbain se manifeste lorsque le
taux de changement d’occupation des terres excède le taux de croissance de la population».10
Il y a une autre définition donnée par l’observatoire métropolitain de régions de Montréal
considéré « L’étalement urbain comme la part de l’extension urbaine provenant de la baisse
des densités urbaines. Ainsi, la ville s’étale sur un territoire plus vaste que par le passé avec
les mêmes fonctions assurées. La diffusion résidentielle s’éloigne des agglomérations, se
disperse et évite la concentration autour des centres villes ou centres‐bourgs existants. Ceci
se fait sans souci d’économie du foncier ni de préservation des espaces agricoles et
naturels »11
10
Directions régionale de l’environnement et d’aménagement et de logement, ‘‘Mesure et analyse de
l’étalement urbain en région Centre’, (mars 2010), Paris, [En ligne] disponible sur :
http://www.side.developpement-durable.gouv.fr [Consulté le : 11 février 2019]
11
Ibid
17
II.1.2.2.Les facteurs de l’étalement urbain :
Selon le dixième rapport de l’ « European Environment Agency » publié en 2006, il n’est
pas pertinent d’envisager un développement durable des villes avant d’avoir identifié les
causes et les moteurs de l’étalement urbain. En effet, l’Agence Environnementale
Européenne, dans son rapport, établie les liens entre l’étalement de la ville, l’essor
économique, le réseau de transport et le désir d’un cadre de ville agréable, plus près de la
nature, à moindre cout, couplé à la valeur marchande très basse des terres agricoles
comparées à celui des terres urbanisées.12
Figure 2.5 : Schéma récapitulatif des moteurs de l'étalement urbain (dessiné par l’auteur)
12
European Environment Agency, ’Urban sprawl in Europe’’ ,Report n°10/2006, Copenhagen,[En ligne]
Disponible sur : https://www.eea.europa.eu/publications/eea_report_2006_10
18
II.1.2.4.L’étalement urbain dans la législation :
Conclusion :
L’étalement urbain est l’un des grands problèmes de nos villes aujourd’hui, la cause de
l’urbanisation anarchique, la consommation de foncier agricole…etc. C’est une question
d’actualité qu’il faut prendre en charge pour assurer des villes homogènes, denses, renforcer tout
en profitant de foncier existant dans la ville : friches urbaines, militaire, industriel…etc.
‘’construire la ville dans la ville’’.
13
Ministère de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l'Aménagement du Territoire, Journal officiel du 18
novembre 1990 relative à orientation foncière.
14
Ministère de l’habitat et l’urbanisme, Journal officiel du 1er décembre 1990 relative à l’aménagement et
l’urbanisme.
15
Conseil du développement du pays basque, Les mots-clés de l'aménagement et de l'urbanisme,[En ligne]
disponible sur : http://www.lurraldea.net [ Consulter le 9 mars2019].
19
-Le renouvellement urbain intervient sur trois axes :
1- La requalification des espaces publics.
20
Conclusion :
Le Renouvellement Urbain réside principalement dans le nécessaire passage à côté d’un
urbanisme d’extension à un urbanisme de transformation et de gestion : il ne s’agit plus
principalement aujourd’hui de « créer de la ville » mais de modifier et gérer des territoires
déjà urbanisés, posant parfois de grandes difficultés, avec la nécessité de consacrer une large
place aux questions économiques et sociales (gestion urbaine de proximité, éducation etc.)
créant les conditions du changement. Il aborde des échelles et problématiques plus larges,
allant du social à l’économique, en passant par l’urbain.
II.1.4.1. Définition :
« Le DD est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la
capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins »16
« La notion de développement durable interroge les sociétés urbaines sur leurs modes
d’organisation de l’espace, leurs modes d’habiter et de déplacer, les nouvelles technologies
de production et de communication, la gestion des ressources naturelle, les conditions
d’existence et la qualité de vie des citadins. »17
16
Commission mondiale sur l'Environnement et le Développement, (1987), ‘’ Notre avenir à tous’’, Avril
1987, édition Oxford university press, Oxford.
17
DA CUNHA, Antonio, ‘’ Enjeux du développement urbain durable : transformations urbaines, gestion des
ressources et gouvernance’’,édition PPUR , Lausanne, (2005).
18
UICN/PNUE/WWF, ‘’ Sauver la planète : stratégie pour l’avenir de la vie ‘’, Gland, Suisse, (1991).
21
II.1.4.2.Les piliers du développement durable :
19
Le PUCA. Enjeux, programmes, méthodes 2007-2012,’’Le futur des villes à l’impératif
du développement durable’’,Paris , (2007).
22
II.1.4.3. Les objectifs du développement durable :20
Le développement durable doit parvenir simultanément à une équité sociale (considérations
et droits égaux entre citoyens), une efficacité économique (droit à l’emploi…) préservation
et amélioration de l’environnement (naturel et artificiel).
Les principes généraux qui fondent l’agenda 21 et les stratégies de développement durable
ont été arrêtés à Rio. Certains sont issus du droit moderne de l’environnement :
20
Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme-Paris, ‘’Une contribution de la FNAU aux réflexions sur le
DEVELOPPEMENT DURABLE’’, N° 7 - mai 2001[En ligne] disponible sur :
http://www.fnau.org/fr/publication/les-dossiers-fnau-n7-mai-2001/ [Consulté le 04 Avril 2019]
21
Ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs, loi sur le développement durable
‘’pricipes’’,chapitre 2 ,article 6,Québec, (2006) [En ligne]disponible sur :
http://www.environnement.gouv.qc.ca/developpement/principe.htm
23
• pollueur-payeur :
• La participation :
Il s’agit d’organiser une véritable participation des citoyens. Tout acteur, citoyens et tous
ceux concernés par une préoccupation collective doivent prendre part à la prise de décision.
• La rationalité :
Il ne s’agit pas seulement d’assurer une répartition équitable des avantages et des
inconvénients des réalisations, mais de prendre en compte toutes les conséquences sociales
des décisions.
• L’intégration :
• La solidarité :
Le principe est de ne pas tout verrouiller, de laisser des marges de manœuvre pour le futur.
22
BOCHET, Béatrice, CUNHA Antonio (Observatoire Universitaire de la Ville et du Développement
Durable), Développement urbain durable, Vues sur la ville, février 2002, n° 1, p. 3.
24
Ce type de développement consiste donc en une approche intégrée destinée à répondre
efficacement aux problèmes urbains tels que l’étalement des villes, la dégradation des
paysages, la nuisance des flux de transport ou les mauvaises conditions d’habitat.
Le développement durable est une sorte pour protéger les ressources et assurer l’équilibre de
consommation pour rependre aux besoins des générations présentes et futures, cet équilibre
peut être efficace s’il est placé dans un contexte d’intégration économique, environnemental
et social. Ce développement peut agir dans le projet urbain (ville, quartier et projet).
Le quartier durable est un territoire qui, pour sa création ou sa réhabilitation intègre dans une
démarche volontaire, une conception et une gestion intégrant les critères environnementaux,
un développement social urbain équilibré favorisant la valorisation des habitants, la mixité
sociale et des lieux de vie collective, des objectifs de développement économique, de
création d’activités et d’emplois locaux, les principes de la gouvernance que sont la
transparence, la solidarité, la participation et le partenarial23.
23
Agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies, Quartier Durable (Guide d’expériences
européennes),Ile de France, avril 2005,p12,[En ligne] disponible sur : http://aim.prepared-
fp7.eu/viewer/doc.aspx?id=79
25
Un quartier durable est une zone de mixité fonctionnelle développant un esprit de quartier ;
c’est un endroit où les personnes veulent vivre et travailler, maintenant et dans le futur. Les
quartiers durables répondent aux divers besoins de ses habitants actuels et futurs, ils sont
sensibles à l’environnement et contribuent à une haute qualité de vie
-La transformation de quartier durable : le quartier n’est pas un système stable : les
transformations économiques, énergétiques et sociales sont continuées.
Association européenne d’autorités locales qui inventent leur future énergétique, créée en
1990 et représentant maintenant plus de 1000 villes dans 30 pays. Fonder un quartier sur des
principes environnementaux, sociaux, et économiques :
Gouvernance : des quartiers bien gérés par une participation efficace et globale, une
représentation et une direction.
Transport et mobilité : des quartiers bien connectés grâce à de bons services et
moyens de transport permettant aux habitants d’accéder à leur lieu de travail et aux
services.
Environnement : offrir aux habitants l’opportunité de vivre dans le respect de
l’environnement (bâtiment basse consommation ou à énergie positive, limitation des
déchets, recyclage, utilisation des matériaux naturels et écologiques, limitation de la
consommation d’eau), et de profiter d’un cadre de vie propre et sur.
Economie : une économie locale vivante et florissante.
26
Services : mise à disposition de services publics, privés, communs et volontaires
accessibles à tous les habitants.
Equité : juste pour chaque habitant, à la fois pour les générations actuelles et futures.
Diversité : développer des quartiers diversifiés et a cohésion sociale par la mixité
des catégories sociales et la mixité des générations.
Mixité des fonctions : différence majeure avec les quartiers suburbains existants qui
connaissent souvent un zonage (séparant les zones résidentielles des zones
industrielles et commerciales.
Identité : active, globale et sure avec une forte culture locale et un partage des
activités de quartier ; apporte le sentiment d’appartenance au quartier que beaucoup
d’habitants recherchent. Chaque quartier nécessite par conséquent un centre bien
défini.
4-Propreté et eau : améliorer la propreté des lieux de façon permanente et récupérer les
eaux de pluie.
Lorsque l’on parle de quartier durable, il faut s’interroger sur la notion même de durabilité :
le quartier, en tant que portion d'une ville, interroge la notion même de ville. Comme le
souligne Michel Thiollière, Maire de Saint-Etienne, « Les villes sont nées parce que des
hommes espéraient une vie meilleure. Des villes meurent, ou risquent de mourir, parce que
des activités s'interrompent brutalement, parce que la ville a été désertée, parce que des paris
27
ont été perdus. Des villes sortent de la crise : ce sont celles-là qui nous en apprennent le
plus».
Un quartier durable est une forme d’occupation de l’espace où l’on considère le sol comme
un bien rare et non renouvelable.
- Transmettre l'expérience :
Si l'on prend la notion d'activités et d'usages comme champ d'analyse, il apparaît évident
que, la durée de vie humaine étant limitée, il faut aussi penser le quartier durable comme un
espace intégrant en son sein la capacité à transmettre les acquis dans la durée.
Conclusion :
Le quartier durable est un concept encore en construction et c’est là tout son intérêt .Il est en
réalité l’application à l’échelle locale(le quartier), du développement durable, c'est-à-dire
une analyse permanente des interactions et des arbitrages à prendre. Il doit contribuer à la
durabilité de la ville tout en facilitant la vie quotidienne des citoyens.
II.1.6.1.Définition :
L’agri-urbanisme « N’est pas une invention récente. Les parcs et les jardins, les espaces
minéraux plantés, les ceintures vertes, les espaces verdoyants de toute espèce, publics et
privés, utilitaires ou décoratifs, jardins suspendus, jardins de poche ou grandes trames vertes,
bois et bosquets, terres agricoles, ménagés ou aménagés dans les interstices des zones bâties,
ont toujours été présents dans la ville. On parle aujourd’hui d’agriculture urbaine et
28
d’agriculture périurbaine. La nature reste une valeur sûre. Spontanée, apprivoisée,
domestiquée ou fabriquée, elle résiste aux transformations des régimes de l’urbain, à ses
temporalités et à ses modes de régulation. »24
L’agriculture urbaine est définie aussi comme «L’ensemble des activités de production
d’aliments en milieu urbain. Ce terme est le plus souvent utilisé pour définir les projets de
jardinage et de maraîchage à vocation de sécurité alimentaire ou à vocation de
développement social, ou tout simplement l’autoproduction d’aliments pour sa propre
consommation » (Direction de la santé publique, Québec, 2011).
II.1.6.2.La périphérie de la ville, des fronts urbains qui nécessitent une maitrise :
On entend par front urbain la limite entre les espaces bâtis et les espaces ouverts, que
représentent à la fois une ligne de contact entre ville et nature. La maîtrise de ces fronts a
pour objectifs de :26
24
Da Cunha, Antonio, Introduction : urbanisme végétal et agriurbanisme, La ville entre artifice et nature,
URBIA Les Cahiers du développement urbain durable, Observatoire universitaire de la Ville et du
développement durable, Lausanne, n°8, juin 2009, p.3.[En ligne] disponible sur :
https://www.unil.ch/files/live/sites/ouvdd/files/shared/URBIA/urbia_08/urbia_08_p001_020.pdf
25
NAHMIAS Paula, LE CARO Yvon, Pour une définition de l’agriculture urbaine (réciprocité fonctionnelle
et diversité des formes spatiales), Environnement urbain, volume 6, 2012,.p.5[En ligne]disponible sur :
https://journals.openedition.org/eue/437
26
Conseil régionale d’île de France ,Île-de-France 2030, schéma directeur de la région Île-De-France, adopté
par la délibération du conseil régional N°Cr97-13,du 18 octobre 2013 et approuvé le 27 décembre.[En ligne ]
disponible sur : http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/689_SDRIF_cle0446c9_cle8c2af3.pdf
29
• permettre le retour de la nature en ville.
Leur traitement doit permettre une transition entre l’espace urbain ou à urbaniser et les
espaces ouverts et la valorisation de ces espaces.
L’étalement urbain est un phénomène de développement des surfaces urbanisées par une
densité du bâti d’autant plus faible que l’on s’éloigne de cœur des villes. Selon l’agence
européenne de l’environnement « L’étalement urbain se manifeste lorsque le taux de
changement d’occupation des terres excède le taux de croissance de la population » 27
Figure2.8 : les fonctions, classées en quatre grandes familles de projet agri-urbain/source : auteur
27
Directions régionale de l’environnement et d’aménagement et de logement, ‘‘Mesure et analyse de
l’étalement urbain en région Centre’, (mars 2010), Paris, p.4. [En ligne] disponible sur :
http://www.side.developpement-durable.gouv.fr
28
Ibid.
30
II.1.6.5.La multifonctionnalité de l’agriculture urbaine :
Conclusion :
La croissance rapide des villes dans le monde en développement met à rude épreuve les
systèmes d’approvisionnement alimentaire urbains.
L’agriculture urbaine fournit des aliments frais, génère des emplois, recycle les déchets
urbains, crée des ceintures vertes, et renforce la résilience des villes face au changement
climatique.
31
II.2. Analyse thématique :
Situation de projet :
-Genève est une ville suisse située
à l’extrémité ouest du Léman,
les eaux -vives sont un quartier de Genève.
Critère du choix :
-L’exemple touche l’étalement urbain sur les terres agricoles.
-La vision de l’interpénétration nature-ville avec la diversité du territoire.
-Le dialogue ville-nature et mettre la ville en valeur par la présence d’éléments de nature.
-La valorisation de l’espace vert par des constructions de qualité.
La problématique :
Le territoire connait une croissance démographique continue.il faut préserver les espaces
naturels et agricoles de l’étalement urbain.29
-La proposition de Tala grand propose un éventail d’outils et de pistes d’actions adaptés à
différentes situations de projet identifiées. Il s’agit particulièrement de projets qui visent un
rééquilibrage entre les territoires suisse et français et une diversification de l’offre en matière
d’habitat.30
29
Comité régionale Franco-Genevois, projet d’agglo Franco-valdo-genevois, Genève eaux-vives Annemasse,
Contributions reçues à l’issu de présentations et séances de travail du 1er degré, Cahier n°60-4-1, (2009). [En
ligne] disponible sur : http://www.grand-geneve.org/sites/default/files/fichiers/cahiers-PACA/Geneve-
annemasse-saleve/cahier-n-60-4-1-paca-geneve-eaux-vives-annemasse_contributions_octobre2009.pdf
30
Comité régionale Franco-Genevois, projet d’agglo Franco-valdo-genevois, Genève eaux-vives Annemasse,
Rapport intermédiaire du Collège pour le 1er degré, Cahier n°60-4,(2009). [En ligne] disponible sur :
32
L’échelle de territoire :
*Structuration spatiale : lignes et
maillage
-La structure du territoire est définie
par les lignes et le maillage, de la
trame agricole et de l’urbanisation,
l’analyse mène à une série de
discontinuité de maillage au niveau
de découpage administratif,
Figure2.11 : Carte des lignes et maillage
infrastructure, la voie ferré.31
Source : Cahier n°60-4-1 – Contributions reçues à l’issu
de présentations et séances de travail du 1er degré
Densification, urbanisation
vers l’intérieur :
-Propositions dans des tissus
existants ou dans les poches
libres de constructions à
l’intérieur de ces tissus.
http://www.grand-geneve.org/sites/default/files/fichiers/cahiers-PACA/Geneve-annemasse-saleve/cahier-n-
60-4-paca-geneve-eaux-vives-annemasse_rapport-intermediaire-college-1er-degre.pdf.
31
Comité régionale Franco-Genevois, projet d’agglo Franco-valdo-genevois, Genève eaux-vives Annemasse,
Rapport intermédiaire du Collège pour le 1er degré,Cahier n°60-4,(2009). [En ligne] disponible sur :
http://www.grand-geneve.org/sites/default/files/fichiers/cahiers-PACA/Geneve-annemasse-saleve/cahier-n-
60-4-paca-geneve-eaux-vives-annemasse_rapport-intermediaire-college-1er-degre.pdf.
33
L’échelle de la ville
-La trame verte qui resserrera les
liens entre les quartiers.
-Une trame végétale pour adoucir le
climat urbain .
Les objectifs :
Quantitatifs Qualitatifs Actions
-Un développement -renforcement les pôles
-Accueillir à l'horizon économique équilibré et d’emplois et quartiers Mixtes
2030, 30’000 habitants durable.
dans le cadre -Un développement -Préserver et valoriser les
D’un développement d’agriculture et terres agricoles
cohérent et équilibré du environnement. -limites entre la zone à bâtir
territoire transfrontalier et la zone de production
et 10’000 emplois. agricole.
-Un développement Nature et -Identifier les grands
corridors verts qui
paysage
structurent l’axe.
Tableau 1.récapitulatif de 1er exemple
Synthèse de l’exemple :
Après l’analyse de cette exemple on peut distinguer qu’on peut valoriser l’identité de la
ville pour rendre la ville attractive et compétitive par la relation ville-nature et renforcer
leur vocation agricole, et on rapproche la ville avec l’agriculture et projection des
nouveaux espaces publics par des échelles, échelle territorial et l’échelle de la ville.
34
II.2.1.2.Exemple 02 : projet de territoire agri-urbain en région parisienne triangle vert
« Ile-de-France » :
Situation de projet :
32
Etat généraux du paysage, un projet de territoire agri-urbain en région parisienne, Ile de France ,(2010),[En
ligne]disponible sur : http://trianglevert.org/
35
Interventions :
36
À l’échelle de transition ville-nature l’agro-quartier de la plaine de Mont jean :
Problématique :
-Comment on peut urbaniser d’une façon durable ?
-Quelle model de quartier qui assure la transition entre espace urbain et agricoles ?
Objectifs Sous objectifs Action
-la transition entre la -Conserver les vues depuis la -placette « en balcon » sur
zone urbanisée et la ville sur l’horizon ouvert de la la plaine,
plaine agricole de plaine -jardins familiaux,
Mont-jean. -Entrer la nature dans le futur agro- -ferme de vente des
-Marquer la fin de quartier produits de la plaine,
l’urbanisation de la -Créer un quartier convivial, durable, -lisière boisée
plaine sobre en énergie, ambitieux sur la -lisière cultivée
qualité des logements, l’attention -Jardin potagers
aux modes de vie et l’architecture
-Relier la ville et la plaine
-Profiter de la promenade et de la
contemplation d’un vaste espace
ouvert.
-Favoriser la mobilité douce (rendre
la plaine accessible et faciliter la
liaison entre les communes qui
entourent la Plaine.
37
Synthèse de l’exemple :
Après l’analyse de cet exemple on peut conclure que l’agriculture urbaine participe au
développement et aménagement durable du territoire avec des projets agri-urbain qui
favorise le paysage agricole et renforce la relation ville nature tout en luttant contre
l’étalement urbain.
Situation de projet
-Hanovre est une ville du Nord de
l’Allemagne, capitale du Land
de Basse-Saxe et située au bord de
la rivière Leine Kronsberg est un
nouvel éco-quartier de 1200 ha
construit sur une zone de terrain en
grande partie agricole située en
bordure de ville.
Figure2.18 : Carte situation Kronsberg
Source:Rumming, Karin « Développement urbain durable –
l’éco-quartier exemplaire de Hannovre-Kronsberg ». (2007)
Critères de choix :
-Kronsberg est proche de la campagne tout en bénéficiant de tous les avantages de la
proximité d’une zone urbaine
-Le projet est limité par des terres agricoles
-Limiter l’étalement urbain
-La relation ville-nature
Les objectifs du projet :
Regroupant la ville et son agglomération
Limiter l’étalement urbain, d’assurer un développement multipolaire du territoire
Sauvegarder les espaces naturels
38
Les interventions :
Limiter l’étalement urbain :
Après l'analyse de cet exemple, on peut remarquer que les éco-quartier intègrent la mixité
urbaine, biodiversité, mobilité douce ainsi que l’énergie renouvelable qui font les bases de
développement durable en respectant ces aspects ce qui assurent le confort des citoyens et
nous créent des villes durables.
39
II.2.3. Tableau comparatif des exemples :
-Les recommandations
Critère de comparaison
-Par les composantes naturelles (limite -définition d’une véritable « zone .Propositions de 2 trame verte : -Trame végétale pour articuler la ville avec
topographique et les composantes d’activités agricoles » dans les -Des fermes et des terrains agricoles ses agglomérations
Maîtrise foncière et limitation de agricoles (limite réglementaire) documents d’urbanisme locaux. -délimiter l’urbanisation avec une -Limite d’urbanisation avec les composantes
l’étalement urbain -Propositions dans des tissus existants -Inventaire des friches pour retour à séries d’arbres agricoles
ou dans les poches libres de l’agriculture de certaines parcelles. -Délimiter l’urbanisation avec une ceinture
constructions à l’intérieur de ces tissus. -transformer en parcs les anciennes verte
zones agricoles maintenant enclavées et -Densification dans les centres urbains
non viables
-Structurer et organiser l’activité -Diversifier l’offre fonctionnelle par -Le centre d’arts et d’activités -intégration des fermes agro-touristiques
agricole. l’intégration des hôtels, équipements communautaires KroKus -consolidation de la périphérie avec un pole
Vocation et viabilité économique -Renforcement des pôles d’emplois et commerciaux, logements, et les espaces -une bonne mixité fonctionnelle d’emplois et quartiers mixtes
quartiers mixtes d’agriculture (résidence, loisirs et culture, commerce -projeter des voies cyclables pour renforcer
-création de chambres d'hôtes, de gîtes et agriculture) le tourisme rural et loisir
et de structures d'accueil hôtellerie et
de restauration
40
-une trame végétale pour adoucir le -Trame verte et bleue intercommunale -Energies renouvelables (éolienne, -Une trame verte pour adoucir le climat
climat urbain (requalification de : (aménagement des promenades, des solaire) urbain et lier les différentes villes du piémont
Durabilité l’espace publique) corridors) -taux de recyclage d’environ 80% -Gestion d’énergie
-systèmes d’économie d’eau pour les -Gestion des eaux
appartements -Gestion des déchets
-Entretien des chemins d’exploitation
-Favoriser la mobilité douce
-Prolongement et continuité des -Favoriser les activités d’agriculture -Garantir une réelle mixité sociale, - La mixité fonctionnelle
jardins et parc dans le quartier, en participant les résidents de quartier l’offre de logements est diverse. Celle- -Maintenir une agriculture de proximité et
-campagne citoyenne pour -ajouter la dimension d’insertion ci comprend logements collectifs : développer les jardins familiaux
l’environnement sociale au maintien de jardins collectifs locatifs privés, logements sociaux,
-Mixité sociale, culturelle et -association d’habitants à proximité des villes logements pour personnes
intergénérationnel handicapées et logements pour
familles de différentes origines.
-En termes d’équipements sociaux, le
quartier est doté d’un centre pour
personnes âgées, de crèches, d’un
centre de quartier abritant une
association des habitants
41
Conclusion :
Dans ce chapitre la recherche théorique effectuée à travers la lecture des différents articles
et livres ainsi que l’analyse des différents exemples qui touche notre problématique
spécifique qui s’intitule « La maitrise de l’étalement urbain par un projet urbain durable »
Nous avons suggéré des solutions à partir de l’analyse thématique des exemples qui
démontrent que le projet est fait sur plusieurs échelles avec des principes :
42
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE
INTRODUCTION
« L’architecture se thématise à partir de l’environnement dans lequel elle se place et se
développe à partir de ce contexte forme, langage et vocabulaire. Une architecture qui est
sans rapport avec les conditions spatiales et spirituelles de l’environnement, n’est qu’un
geste vide de sens. »33
Avant d’intervenir, il est nécessaire d’acquérir des connaissances, d’avoir une certaine
compréhension de la structure et du fonctionnement du cas d’étude ‘’Bougara ‘’
Afin d’assurer une intégration de notre projet a son environnement en forme et vocation et
arriver à une homogénéité au niveau des pratiques constructives.
« La pratique constructive de la société, qu’elle soit spontanée ou planifiée, et fortement
structurée ; elle n’émerge ni se transforme au hasard mais dérive d’une évolution constante
guidée par un système unitaire de lois, de planification ou de la spontanéité »34, par
CANNIGIA.
III.1. Présentation de la ville de Bougara :
III.1.1. Aspect géographique de la ville de Bougara :
Il a été décidé de créer le village le 20 aout 1846 à 30 km sud-est d’Alger, entre Soumaa et
l‘Arbaa, et à 24 km au nord-est de Blida sur la RN 29 et aussi à 52 km au nord-est de Médéa.
33
Ungers, Oswald Mathias, ‘‘Architecture comme thème’’, Electa France, Milan Paris, 1983.
34
Caniggia, Gianfranco, ‘‘composition architecturale et typologie du bâti’’, Ed Sud 1988, P12.
43
III.1.2. Limites régionales :
Figure3.3 : Situation de Bougara à l’échelle de la wilaya. / Source : Google map modifié par l’auteur.
44
III.1.4. Accessibilité :
La Route Nationale. N°29 : Relie Blida –Alger est
La route nationale N°64 : Relie Bougara-Medea
La route nationale n°61 : Relie Bougara –Alger
Chemin de wilaya n°14 : Relie Bougara-Sidi Moussa
Chemin de wilaya n°61 : Relie Bougara-Hammam Melouan
Dans ce contexte I.CERDA dit : « L’étude de l’histoire est recommandée, non pour la
satisfaction d’une curiosité puérile, mais principalement parce qu’elle nous apprend
Connaitre par le biais du passé ce qui peut nous être utile pour le présent et l’avenir »36.
35
F.choay, l’urbanisme, utopies ou réalités : historienne des théories et des formes urbaines et architecturales. Elle était
professeur aux universités de Paris I et Paris-VIII.
36
I.Cerda, la théorie générale de l’urbanisation : ingénieur des Ponts, urbaniste, architecte, juriste, économiste, homme
politique
45
III. 2.1. Lecture du territoire et logique d’implantation :
Figure3.5 : Synthèse de lecture de territoire /source : carte état-major traité par auteur
46
III.2.2. Lecture diachronique de la ville de Bougara :
37
Gsell, Stéphane, ‘’Atlas archéologique de l'Algérie’’, Ed Fontemoing & Cie, Paris, vol1, (1911), p.2.
38
http://alger-roi.fr/Alger/rovigo
47
Période coloniale française :
Par ordonnance royale du 20 aout 1846, il fut décidé de créer un village portant le nom de
Rovigo (Bougara actuellement) au pied de l’Atlas, à 30 km sud-est d’Alger, entre Soumaa
et l’Arba, à 2000 mètres de l’emplacement du grand camp de l’ Harrach.
Si la date officielle de la création de Rovigo est bien le 20 aout 1846, ce n’est pas celle de sa
fondation effective. Les indigènes du voisinage, encouragés secrètement par un chef du
bureau arabe, créèrent de telles difficultés à l’administration civile et que ce n’est qu’en 1849
que le village, fut réellement peuplé. A l’époque le territoire de Rovigo n’avait que 620
hectares pour 35 familles.39
39
http://alger-roi.fr/Alger/rovigo
48
1851-1962 :
La densification du noyau historique et l'étalement vers le nord et de sud selon la trame
primaire.
Période postindépendance :
Après l’indépendance, l’urbanisation devient anarchique et spontanée en périphérie du
centre. En revanche, l’évolution au centre connait un frein. Nous pouvons classer cette
période en deux phases :
-Phase 1 (1962-1985) : Cette phase a connu un développement de la ville d'une façon
anarchique vers le nord et le sud-est avec l'apparition des différents quartiers collectifs et des
lotissements.
49
-Phase 2 (1987-2018) : la ville a connu une nouvelles méthode d'urbanisation anarchique
impliquant une consommation rapide des terres agricoles tandis que le centre fut délaissé,
ce qui donne une rupture de la périphérie avec le centre-ville.
50
Figure3.13 : carte synthétique de croissance de la ville de
Bougara / Source : PDAU Bougara 2015 traité par l’auteur
-La croissance de la ville s'est développé vers Ouled slama et le piémont de l'Atlas Blidéen
voilà pourquoi on a choisi de consolider le quartier Merbouni qui se situe au sud-est de la
ville tout en gardant la vocation agricole de la ville.
-D'après PDAU de la ville de Bougara le quartier Merbouni c'est un secteur à urbaniser.
51
III.2.3. Lecture synchronique de la ville de Bougara :
III.2.3.1. Structure des permanences :
52
La trame urbaine :
-En respectant l’orientation dictée par l’axe RN29 le centre de colonisation a été implanté
sur le tracé de parcellaire agraire
L’axe RN29 et CW14 sont la base de création de la ville, s’ajoute à eux le tracé agraire en
tracé urbain et subdivisé la parcelle agraire en ilot.
-La matrice parcellaire coloniale est un plan en damier tracé suivant les parcours matrices
existant, le parcellaire de la ville de Bougara est ordonnancé sur l’axe matrice RN29 dont
le module de base est de : 20*60.
53
III.2.3.3. Structure viaire :
Figure3.17 : Structure viaire de la ville de Bougara / Source : PDAU 2015 modifier par l’auteur
-Bougara est caractérisée par la présence de deux axes structurants, la RN29 (axe est/ouest)
et la CW14 (axe nord/sud) et RN61 (Alger- Hamam Melouan). Elle se caractérise également
par la présence d’un tracé viaire régulier au centre qui perd de sa régularité à mesure qu’on
s’en éloigne.
-La nouvelle voie d’évitement est-ouest.
-Le chemin de fer projeté
-Les voies secondaires : un ancien chemin d’exploitation agricole sur le tracé de trame
agraire
-Les voies tertiaires
54
III.2.3.4. Structure fonctionnelle :
Figure3.18 : Structure fonctionnelle de la ville de Bougara / Source : PDAU 2015 modifier par l’auteur
55
III.2.3.5. Typologie cadre bâti :
Typologie de l’habitat :
Figure3.19 : typologie de l’habitat de la ville de Bougara / Source : PDAU 2015 modifier par l’auteur
Le cadre bâti se caractérise par une densité de l’habitat plus importante que celle des
équipements, mais aussi par une dominance de l’habitat individuel par rapport au collectif
et aux équipements au centre-ville, à contrario de la périphérie qui présente une forte
concentration d’habitat collectif et l’habitat péri- urbain.
56
Typologie de façade :
Les façades du noyau colonial qui donnent sur la rue alignée sont dotées d’un principe
de composition architecturale. Cette façade est subdivisée en trois éléments :
1. Le soubassement (RDC) : Il articule l’espace public avec l’espace privé (habitat
à l’étage) par son affectation aux activités liées à la ville (commerce …)
2. Le corps (étage) : Il est composé d’ouvertures disposées selon un rythme régulier
permettant d’avoir un ordre répétitif, et des balcons tout au long de la façade.
3. Le couronnement (corniche) : La toiture est soit en pente, doté de tuiles rouges,
soit en terrasse accessible, les façades sont ordonnées selon un principe de symétrie.
*Le style néoclassique avec le cornement en charpente, le gabarit de R+1 et l’alignement des
façades.
Figure 3.20 : Façade néo-classique avec le Figure 3.21 : Façade coloniale au noyau central
cornement en charpente, Le gabarit de R+1 de la ville
L’appartement : type d’habitation en vigueur en France, est transféré dans son intégrité en
Algérie, il garde les interventions dès les première phases de la colonisation. En gardant
ses spécificités.
1. Type de base
2. Maison RDC avec boutique
3. Maison a étage avec boutique RDC
57
Les nouvelles extensions :
58
III.3.SYNTHESE DES DIFFERENTS LECTURES
59
III.4.Critique des instruments d’urbanisme :
Les orientations du SRAT (schéma régional d’aménagement du territoire) :
• Freiner la croissance urbaine de toutes les agglomérations ceinturées par des terres
agricoles.
• Prévoir des possibilités de densification du tissu urbain existant
• Maîtriser l’espace et son organisation.
• Orienter la croissance urbaine limitée au seul croît naturel vers les agglomérations situées
sur des terres au potentiel agricole médiocre sur les piémonts.
• Valoriser et intensifier l’activité agricole.
-Domaine forestier :
Préserver l’environnement par la protection des zones verte en installant des services de
protection contre les incendies
-l’agriculture :
Préserver et protéger les terres agricoles à haut rendement surtout celles qui sont occupées
par l’arboriculture
-Activité :
Aménagement et lancement effectif de la zone d’activité d’une superficie de 11.9ha qui est
située dans la cité Merbouni au sud du chef-lieu ,destinée à l’élevage et la transformation de
60
bien agricoles et animales, activité de production de la petite et moyenne industrie non
polluantes
-Secteur touristique :
61
III.5.Lecture typo-morphologique du l’aire d’étude :
III.5.1.Présentation de l’aire d’étude :
III.5.1.1.Situation de l’aire d’étude :
Notre aire d’étude est situé à la périphérie de la ville de Bougara, il fait partie de POS N°07
qui se trouve dans la périphérie sud-est de la ville.
Figure3.24 : Carte situation de l’aire d’étude / Source : Google earth traité par auteur
Figure 3.25 : Carte délimitation de l’aire d’étude / Source : Google earth traité par auteur
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III.5.1.3.Critère du choix :
-Situation stratégique à côté du piémont.
- Préserver et protéger les terres agricoles de l’étalement urbain.
-Intégration des éléments naturels (oued et terre agricole) au milieu urbain.
-Renforcement et consolidation de la trame paysagère pour assurer une ville durable.
III.5.1.4.Accessibilité :
Notre aire d’intervention est accessible par :
-Au nord par :Rue Amar Darouiche
-Au nord ouest par : Rue El Merbouni
-Au sud ouest par : Route Beni Arrif
-Au sud est par : Rue El Merakchi
Figure 3.26 : Carte Accessibilité de l’aire d’étude / Source : Google earth traité par auteur
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III.5.2.Etat des lieux :
III.5.2.1.Etat de bâtis : L’état de bâti de
notre aire d’étude c’est :
-Bâti en bon état :
Habitat individuel et l’habitat collectifs
-Bâti en moyen état :
Habitat individuel
-Bâti en mauvais état :
Habitat individuel (el Karya)
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III.5.2.3.La morphologie du terrain :
Figure 3.29 : La morphologie du terrain /Source : Google earth traité par auteur
III.5.3.Synthèse de lecture typo morphologique de l’aire d’étude :
-Notre aire d’étude souffre de plusieurs problèmes :
Problème urbain :
- Rupture typologique entre le noyau ancien et cette partie de la ville
- Manque de la notion façade urbaine
- Insuffisance de la structure liaison et nœuds
- La négligence des berges d’oued Sidi Hamouda
- Absence des espaces publiques
Problème fonctionnelle :
La valeur foncière du site exige une réflexion et une étude prospective afin de rentabiliser le
sol et d’insérer ce centre urbain à l’intérieur de la ville. Les différents conflits seront gérés
et on le connectant avec le reste de la ville. Les problèmes suivants sont recensés :
- absence d’équipement de services et de poly fonctionnalité en générale.
- manque d’activités de loisir et de détente.
- Manque d’équipement à caractère culturel et commercial
- Manque d’équipement paysagères et l’espace vert pour aérer la ville
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III.6.Démarche d’intervention :
III.6.1.Etapes d’intervention :
Créer un obstacle pour les terrains agricoles et assurer la liaison avec la ville tout en
répondant aux enjeux du développement durable :
III.6.2.Schéma de recommandations :
Figure 3.30 : schéma de recommandations /Source : Google earth traité par auteur
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III.6.3.Programme proposé :
Bâtis :
-Habitat intégrée, habitat individuel.
-Equipement administratif, école de l’agriculture, polyclinique, CEM, lycée, primaire, salle
de sport, piscine, centre culturel et ferme pédagogique.
Espaces publiques :
-Espace publique au carrefour des axes structurants.
-Espace vert et jardin sur les berges d’oued Sidi Hamouda, Promenade végétalisé sur les
boulevards urbains.
Les voiries :
-Proposer une structure bien inspirée de la logique géométrique existante à l’ancien tissu
urbain, qui donne une géométrie homogène et cohérente permettant une bonne perméabilité.
-Favoriser la mobilité douce : passage cyclable, passage urbain piéton, voie partagé, trottoir.
III.6.4.Proposition urbaine :
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-Plan de découpage des ilots :
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-Schéma de structure urbaine :
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III.6.5.Plan d’aménagement :
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III.7.Projet architecturale :
III.7.1.Analyse du site :
Le terrain est accessible par deux accès mécaniques majeurs au niveau du grand boulevard
qui mené à Ouled Slama a côte est et boulevard qui mène vers centre-ville Bougara au nord
et le piémont au sud.
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L'ensoleillement et vents dominants :
Le climat :
-Un climat méditerranéen marqué par
une sécheresse estivale, des hivers doux.
Vents dominants :
-Les vents dominants à Bougara sont
nord-est.
-Le terrain est exposé au soleil de tous les
côtés.
-Le terrain est exposé aux vents puisque
il n'y a pas d'obstacle
III.7.2. Le projet :
-Le village culturel est une institution et un lieu qui propose notamment une
programmation de spectacles, des expositions, des conférences, mais aussi de l’animation
socioculturelle à destination de la population locale. C’est un lieu qui favoriser l’échange
culturel et artistique et la communication entre les déférentes catégories social.
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III.7.2.3.Les principes du projet :
"Il n'existe pas de lois pour la création architecturale ; seulement le dessin de l'homme
pensé et équilibré qui marque son interprétation historique de la vie dans le temps pour
servir les autres hommes " FRANCOIS BURKHARDT
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Etape3 : accessibilité du projet
-Accès principal du projet : est en
face de la placette publique
-Documentation, formation.
-Espace d'exposition,
administration.
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III.7.2.5.Zoning du plan de masse :
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Organigramme fonctionnel 1er étage :
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III.7.2.7.Programme quantitatif / qualitatif du projet :
S=741m²
-Espace de détente 180m²
Espaces de -Cafétéria 105m²
détente et loisir -Sanitaire 35m²
-Salle de jeux 82m²
S= 402m²
Détente et loisir
-Salle des machines 340m²
-Vestiaire 12m²
Salle de sport - Douches 23m²
- Sanitaire 7.5m²
S= 382.5m²
Ateliers et -Hall d’accueil 170m²
espace -Atelier de musique 135m²
d’exposition -Atelier de dessin 180m²
-Atelier de sculpture 195m²
Créativité et -Dépôt 30m²
formation -Sanitaire 21m²
-Espace d’exposition 212m²
-Mezzanine 50m²
S=993m²
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-Guichets 2*24m²
-Sanitaire 39*4m²
-Hall d’entrée 180m²
-Salle de répétition 80m²
-Dépôt de décor 64m²
-Locaux technique 65m²
-Animation et -Salle de -Arrière scène 40m²
spectacle spectacle -Scène 47m²
-Foyer 260m²
-Dépôts 33m²
-La salle (gradins) 400m²
-Bureau directeur 40m²
-Salle de réunion 54m²
-Secrétariat 19m²
-Bureau d’artistes 22m²
-Bureaux 49m²
S=1557m²
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-Hall d’accueil 58m²
-Bureau directeur 35m²
Gestion et Administration -Secrétariat 34m²
coordination -Salle de réunion 42m²
-Service de loisir 24m²
-Service culturel 27m²
-bureau comptable 22m²
S=242m²
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Conclusion générale
La démarche de projet urbain se base sur différentes échelles afin d’obtenir une meilleur
d’adaptation du projet s’inscrire dans leur environnement. Fait à ancrer la ville dans son
territoire et assure la continuité entre ces échelle
A l’échelle territoriale nous avons utilisé l’approche typo morphologique pour comprendre
le phénomène urbain, donc l’étalement urbain est aujourd’hui une problématique d’actualité
qui touche tous les villes, grandes et petites, De plus l’étalement urbain peut être appréhendé
à la fois, comme un état et un processus. En tant qu’état, il renvoie à la question du degré
d’étalement relatif de la ville, mesuré à partir d’une comparaison synchronique. En tant que
processus,
C’est une notion qui relève plutôt d’une appréciation diachronique de l’étalement, c’est-à-
dire du rythme et de l’intensité de l’étalement dans le temps. Par rapport à notre objectif c’est
de préserver les espaces cultivés de l’étalement urbain. Dans ce sens nous avons fait un projet
d’agri urbain par la projection d’une maille verte avec ces continuités écologiques, -Les
liaisons agricoles et forestières, les laissons vertes, le végétal, sous toutes ses formes, devient
aujourd’hui une composante essentielle des projets urbains conçus dans une perspective de
durabilité.
Par rapport à l’échelle de la ville nous avons consolidé la périphérie de la ville par un
conception d’un quartier durable à Merbouni par l’intégration du concept du développement
durable et l’agri-urbanisme avec des actions visant l’amélioration des conditions de vie dans
des secteurs défavorisés aux plans social, économique et culturel.
Pour préserver la terre agricole nous avons intégré la nature en ville par la projection d’un
d’une ferme agro touristique qui fait la transition entre la zone urbanisé et le nouveau quartier
par la coulée verte qui fait L’accès au site par le public.
La ferme agro touristique pour la découverte des paysages champêtres et par le soutien aux
initiatives locales de sensibilisation, de la mise en valeurs et interprétation du patrimoine
agricole .
Concernons La fabrique agricole nous avons projeté des projets qui reflètent le caché
agricole de notre ville c’est l’école de l’agriculture qui centralise et fédère les questions
d’agriculture urbaine dans la ville .
On a développé un projet d’un village culturel est une institution et un lieu qui propose
notamment une programmation de spectacles, des expositions, des conférences, mais aussi
de l’animation socioculturelle à destination de la population locale. C’est un lieu qui
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favoriser l’échange culturel et artistique et la communication entre les déférentes catégories
social.
Nous espérons à travers notre travail avoir pu atteindre nos objectifs par l’intégration de la
nature en ville de Bougara pour préserver les terre agricole de l’étalement urbain et cela
reste notre vision pour rendre la ville plus attractive et plus vivable.
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BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGE
AVITABILE, Alain, ‘‘La mise en scène du projet urbain’’, Editions Le Harmattan,
Paris, (2005).
Caniggia, Gianfranco, ‘‘composition architecturale et typologie du bâti’’, Ed Sud
1988, P12.
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légère’’, in Projets Urbains en France, Ed le moniteur, Paris, (2002), P.192.
DEVILLERS, Christian, ‘‘Le projet urbain’’, Edition du pavillon de l’Arsenal, Paris,
(1994), p.12.
F.choay, l’urbanisme, utopies ou réalités : historienne des théories et des formes
urbaines et architecturales. Elle était professeur aux universités de Paris I et Paris-
VIII.
Gsell, Stéphane, ‘’Atlas archéologique de l'Algérie’’, Ed Fontemoing & Cie, Paris,
vol1, (1911), p.2.
I.Cerda, la théorie générale de l’urbanisation : ingénieur des Ponts, urbaniste,
architecte, juriste, économiste, homme politique.
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France, Edition Le Moniteur, Paris, (2002).p.23.
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Ungers, Oswald Mathias, ‘‘Architecture comme thème’’,Electa France , Milan Paris,
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SAIDOUNI, Maouia, ‘‘Elément d’introduction à l’urbanisme’’, Edition CASBAH,
Alger, (2000), p.21.
Patrizia INGELLINA, Le projet urbain, Edition Que sais-je, paris, 2001, p37
Photographie et cartographie
Plan cadastral de la ville de Bougara
PDAU Bougara édition 2015
Google earth, Google image
Carte d’état-major
Plan de masse
Plan de structure
Plan RDC
Plan 1er étage
Plan 2eme étage
Les coupes
Les façades
Les vues 3D