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Alimentation Et Prévention de L'obésité 1

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Université Sultan Moulay Slimane

Ecole Supérieure de Technologie de Fkih Ben Salah

Licence Professionnelle Biotechnologie Agroalimentaire

Sujet
Alimentation et prévention de l’Obésité

Preparé par:
 MOHAMMED YASSINE RIFAI.
 El MEHDI ELFALAKI.
 IKRAM EL RHOZLANE .
 IKRAM LMOU . Encadré par:
Bouchra Nabil

Année Universitaire : 2024-2025


Sommaire

INTRODUCTION ................................................................................................ 1
I .Définition de l’Obésité : ................................................................................ 2
Il. Les causes et les consequences de l obésité ................................................... 3
1. Les causes de l’obésité : ............................................................................... 3
2. Les consequences de l’obesité : .................................................................... 7
III. La prévention et les traitements de l'obésité ............................................. 8
IV. Les types de Régimes Alimentaires pour Éviter l’Obésité ...................... 10
1.Le régime méditerranéen : .......................................................................... 10
2.Le régime paléolithique,............................................................................... 10
3.Le régime cétogène ....................................................................................... 11
4 .La chrononutrition ...................................................................................... 12
5.Le régime Dukan .......................................................................................... 13
V. Analyse statistique de l'obésité au maroc ................................................... 14
VI. Stratégie nationale Pris par le Maroc pour réduire l'obésité ..................... 18
Conclusion .......................................................................................................... 19
Liste des figures

Figure 1 des niveau imc de l obésité .................................................... Error! Bookmark not defined.
Figure 2 : Maladies cardiovasculaires .................................................. Error! Bookmark not defined.
Figure 3 : photo de les chirurgies obstructive et restrictive malabsorptive......... Error! Bookmark not
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Figure 4 : Comparaison entre les hommes et les femmes au niveau de taux d'obeisite et surpoid
.............................................................................................................. Error! Bookmark not defined.
au maroc ............................................................................................... Error! Bookmark not defined.
Figure 5: Comparaison entre les different age au niveau de taux d'obeisité au maroc ................. Error!
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Figure 6: Comparaison entre milieu Rural et urbain au niveau d'obeisité .......... Error! Bookmark not
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Figure 7 : Comparaison entre les enfant et les adulte au niveau d'obeisité ......... Error! Bookmark not
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Liste des tableaux

Tableau 1 : Comparaison entre les hommes et les femmes au niveau de taux d'obeisite et surpoid ...... 14
Tableau 2 : Comparaison entre les different age au niveau de taux d'obeisité ....................................... 15
Tableau 3 : Comparaison entre milieu Rural et urbain au niveau d'obeisité .......................................... 16
Tableau 4 : Comparaison entre les enfant et les adulte au niveau d'obeisité .......................................... 17
INTRODUCTION

Aujourd’hui dans le monde, près de 39% de la population est en surpoids, c’est-à-dire en


situation où la masse corporelle commence à poser des problèmes de santé. En France, c’est près
d’une personne sur deux qui est en surpoids et plus de 17% en situation d’obésité. Cette situation
constitue un profond problème de santé publique : les personnes obèses ont plus de problèmes de
santé, plus de risques de développer des maladies cardiovasculaires, des cancers, des problèmes
articulaires, hormonaux et autres. Dans le même temps, la prévalence du surpoids ne diminue
pas, au contraire : de plus en plus d’individus sont en surpoids ou obèses, de plus en plus jeunes.

Alors, pourquoi devient-on « gros » ? Qu’est-ce qui provoque ces prises de poids, quelles
sont les causes de l’obésité et du surpoids ? À première vue, la question peut paraître triviale : si
l’on grossit, c’est que l’on mange trop, tout simplement, non ? En effet, le surpoids et l’obésité
sont intimement liés à nos comportements alimentaires. Mais les causes de ces pathologies sont
en fait plus complexes : à la fois alimentaires, liées à nos modes de vie, à notre environnement
social et économique, et bien d’autres facteurs

1
I .Définition de l’Obésité :
L’obésité est une maladie chronique caractérisée par une accumulation excessive ou anormale de
graisse corporelle, qui peut nuire à la santé. Elle est généralement mesurée par l’Indice de Masse
Corporelle (IMC), une méthode utilisée pour évaluer si une personne a un poids sain par rapport à sa
taille. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une personne est considérée comme obèse
lorsque son IMC est égal ou supérieur à 30 kg/m².

Les graisses (et autres lipides), tout comme les sucres (glucides), servent à stocker l'énergie dans le
corps. Les sucres fournissent une énergie rapidement utilisable, les graisses permettent de stocker
beaucoup d'énergie dans peu d'espace.

La graisse est stockée dans des cellules appelées lipocytes ou adipocytes. En cas de stock important,
on distingue deux situations :

le surpoids : les adipocytes stockent de plus en plus de graisse et grossissent ;

l'obésité : lorsque les adipocytes arrivent à saturation, ils se multiplient.

Les évaluations courantes de l'obésité font intervenir la masse (que l'on appelle souvent le « poids »)
et la taille.

L'indice de masse corporelle

Le principal indicateur de mesure utilisé est l'indice de masse corporelle (IMC). Il tient compte de la
morphologie de l'individu même s'il peut être exceptionnellement biaisé dans le cas de sportifs avec une
masse musculaire très importante.

Pour les adultes, l'indice de masse corporelle est égal à la masse (exprimée en kilogrammes) divisée
par le carré de la taille de la personne (en mètres) :

IMC = la masse/(la taille en m)²

Un IMC entre 18,5 et 25 est considéré comme normal chez un adulte.

Entre 25 à 30, on parle de surpoids (surcharge pondérale).

Au-delà de 30, on parle d'obésité.

De 35 à 40, on parle d'obésité sévère et, au-delà de 40, d'obésité morbide.

Cela dit il ne faut pas confondre l'I.M.C avec l'indice de masse graisseuse, qui lui ne prend pas mesure
de la proportionnalité entre taille et poids mais simplement du taux de graisse et de muscle contenu dans
le corps de l'individu.

2
Figure 1 des niveau imc de l obésité

Il. Les causes et les consequences de l obésité


1. Les causes de l’obésité :
a) l’excédent calorique
un déséquilibre entre les calories ingérées et les calories dépensées. En résumé, on prend du
poids lorsque l’on mange plus que ce que notre corps dépense en énergie.
La prise de poids et en particulier de graisse a lieu lorsque le corps est de façon chronique en
excédent calorique. Pour résumer simplement : lorsque l’on ingère de la nourriture, elle est digérée
et transformée en molécules plus simples, qui sont ensuite utilisées par nos cellules pour produire de
l’énergie par différentes réactions physico-chimiques. Cette énergie est ensuite utilisée par nos
cellules, notamment pour faire fonctionner nos muscles et nos fonctions biologiques.
Si nous consommons trop de nourriture, et en particulier trop de nourriture riche en énergie,
par rapport à l’énergie dont nous avons besoin au quotidien, on se retrouve en surplus énergétique.
Et cette énergie, le corps la stocke quelque part. D’abord dans le foie et les muscles, sous forme de
glycogène, puis sous forme de graisses.
Physiologiquement, il ne peut pas y avoir de prise de poids sans excédent calorique. Si l’on
grossit, c’est donc forcément que l’on mange trop par rapport à nos besoins énergétiques. Toutefois,
si l’équation « calories ingérées – calories dépensées » est la cause essentielle de la prise de poids,
elle ne résume pas à elle seule la complexité de la question. Dans les faits, deux individus qui
consomment la même nourriture et font la même quantité d’exercice physique n’auront pas
forcément les mêmes résultats en matière de prise ou de perte de poids. Ces différences sont liées
notamment à ce que l’on appelle le « métabolisme ».

3
b) la charge glycémique de repas .

La charge glycémique désigne la propension d’un aliment à faire monter rapidement le glucose
sanguin après un repas. Un aliment avec une forte charge glycémique contient généralement
beaucoup de glucides (c’est-à-dire l’ensemble des « sucres », y compris les sucres dits « complexes
») et a un index glycémique élevé, ce qui signifie que ces glucides sont absorbés facilement et
rapidement par l’organisme lors de la digestion. Les aliments à forte charge glycémique regroupent
les aliments sucrés, mais aussi les féculents comme les céréales, les farines, pains, pommes de terre,
notamment lorsqu’ils sont raffinés, c’est-à-dire transformés pour être débarrassés de leurs fibres.

c) Le manque d’activité physique et la sédentarité

L’activité physique, en augmentant notre dépense calorique quotidienne, permet en principe


de limiter les risques d’excédent calorique, à condition bien-sûr de ne pas compenser en augmentant
sa consommation de nourriture. Les études scientifiques montrent aussi depuis longtemps que
l’activité physique a un effet régulateur sur le métabolisme. Elle améliore la sensibilité à l’insuline,
par exemple, et permet donc d’éviter une partie des effets néfastes liés à une alimentation trop riches
en glucides. L’activité physique améliore le métabolisme des graisses et des sucres, et elle régule
aussi les hormones liées au stress. En ce sens, être actif et faire du sport est l’un des éléments de nos
modes de vie qui permet de limiter la prise de poids et les risques de surpoids ou d’obésité

d) Le stress comme facteur de risque

Or le stress est généralement considéré cc comme un facteur de risque pour l’obésité et le


surpoids. En effet, une étude menée par des chercheurs de l’Université de Stanford a mis en évidence
que le stress chronique affectait la manière dont notre organisme produit des cellules graisseuses.
Pour résumer : lorsque notre organisme est exposé à des pics d’hormones appelées les
glucocorticoïdes (les hormones du stress, dont, principalement, le cortisol), il tend à produire des
cellules graisseuses. Cet effet est d’autant plus fort que ces pics sont prolongés, ou réguliers, et
notamment lorsqu’ils ont lieu en soirée ou la nuit

e) Les maladies et les médicaments

Certaines maladies ou certains médicaments peuvent aussi entraîner des prises de poids, voire
contribuer au surpoids et à l’obésité. Des pathologies comme la Maladie de Cushing, qui augmente
la sécrétion de cortisol, l’hypothyroïdie sévère, ou certaines formes de syndromes des ovaires
polykystiques, qui agissent sur la sensibilité à l’insuline, peuvent ainsi avoir un effet nocif sur le
métabolisme et favoriser la prise de poids. Les maladies ou pathologies qui affectent la mobilité des

4
personnes peuvent aussi favoriser l’obésité en entraînant une sédentarité forcée. Ces maladies sont
des facteurs de risques, mais leurs effets peuvent-être modérés grâce à une alimentation adaptée. Et
globalement, ces conditions médicales restent rares, et elles n’expliquent pas la prévalence actuelle
de l’obésité.

L’usage de certains médicaments peut aussi favoriser la prise de poids en modifiant notre
métabolisme. C’est notamment le cas des anti-dépresseurs, de certains stéroïdes ou de corticoïdes. Là
encore, il s’agit de causes secondaires, pour lesquelles la prise de poids peut être évitée grâce à une
prise en charge adaptée et à une modification de l’alimentation et des modes de vie.

f) La génétique
Enfin, la génétique peut aussi jouer un rôle en matière de prise de poids et de risques de surpoids
ou d’obésité. Pour être précis, certaines variantes génétiques favorisent la prise de poids. Mais
contrairement à une idée de plus en plus répandue dans l’espace public, l’obésité n’est une pathologie
transmise génétiquement, dans le sens il n’existe pas un ou des gènes qui donnent l’obésité comme
des gènes donneraient les yeux bleus.

À l’heure actuelle, les chercheurs qui étudient ce sujet ont identifié deux grands types de liens
entre gènes et obésité. On parle d’un côté d’obésité monogénique, et de l’autre, d’obésité
polygénique. L’obésité monogénique désigne des formes très rares d’obésité (moins de 3 à 5% des
personnes obèses), associées à des mutations sur des gènes uniques, qui prédisposent à l’obésité.
Ainsi, on sait que des mutations sur certaines gènes qui codent les hormones de la faim et de la satiété
prédisposent fortement à l’obésité, en favorisant les troubles du comportements alimentaires. Mais
ces mutations sont rares, et participent le plus souvent à des formes extrêmes et très précoces d’obésité
: obésité avant 10 ans, Indice de Masse Corporelle (IMC) supérieurs à 35.

L’obésité polygénique, elle, désigne des formes plus communes d’obésité, en partie liées à des
mutations sur une série de gènes qui provoquent un métabolisme favorable à la prise de poids. En
gros, on retrouve chez les personnes obèses ou en fort surpoids certaines mutations génétiques, qui
affectent par exemple la régulation du glucose, la sensibilité à l’insuline, le stockage graisseux,
l’appétit… Près d’une centaine de mutations génétiques ont été identifiées par la littérature récente
comme des mutations augmentant le risque de développer une forme de surpoids ou d’obésité.

g) Le rôle du manque de sommeil dans le surpoids

De nombreuses études montrent aussi que le manque de sommeil est un facteur de risque de prise
de poids. L’association entre une durée de sommeil faible et une masse corporelle supérieure ou un
risqu d’obésité accru est bien identifié chez les personnes âgées, ainsi que chez les enfants. Les

5
résultats des études menées sur les adultes d’âge moyen sont plus mitigés, probablement à cause d’un
manque de données de qualité.

Il existe de nombreuses données montrant que le manque de sommeil favorise les modes de vie
et les comportements à risque du point de vue de la prise de poids. Par exemple, les individus qui
dorment le moins tendent aussi à être les plus sédentaires et les moins actifs physiquement. Un temps
de sommeil court engendre de la fatigue physique et mentale qui pourrait inciter à être moins actif en
journée.

Le manque de sommeil aurait également un impact sur le fonctionnement métabolique : il


augmenterait la sécrétion de ghréline (l’hormone de la faim), dégraderait la sensibilité à l’insuline,
augmenterait l’inflammation… Dormir trop peu favoriserait aussi la dégradation de la régulation du
glucose. Et un sommeil trop court serait aussi lié à un autre facteur de risque d’obésité, le stress : en
dérégulant les rythmes hormonaux normaux du corps, il favoriserait la sécrétion de cortisol
(l’hormone du stress)

h) L’industrialisation de l’agro-alimentaire favorise une alimentation déséquilibrée

L’industrialisation du secteur agro-alimentaire a ainsi favorisé le développement d’une


alimentation à la fois abondante, facile d’accès, trop dense en calories et riches en sucres et en graisses
saturées ou hydrogénées, tout en étant finalement peu nutritive et peu qualitative. On a observé en
quelques décennies une hausse de la production de produits riches en graisses saturées et hydrogénées
(viande, huiles, etc.) et surtout, une hausse de la production et de la consommation de glucides
raffinés. On a développé des productions alimentaires compatible avec l’industrialisation de
l’agriculture (grandes cultures céréalières très productives, notamment) et avec la course au prix bas.

6
2. Les consequences de l’obesité :
a. Maladies cardiovasculaires

Risque accru d'hypertension artérielle : L'excès de graisse surcharge le cœur, augmentant la pression
dans les artères.

Athérosclérose et insuffisance cardiaque : Les dépôts graisseux dans les vaisseaux sanguins
réduisent le flux sanguin, augmentant le risque de crises cardiaques ou d'accidents vasculaires
cérébraux (AVC).

Figure 2 : Maladies cardiovasculaires

b. Diabète de type 2

L'obésité perturbe la régulation de l'insuline, provoquant une résistance à cette hormone. Cela conduit
à une hyperglycémie chronique, une caractéristique clé du diabète de type 2.

c. Cancers associés à l'obésité

Certaines formes de cancers sont directement liées au surpoids, comme les cancers du sein (post-
ménopause), du côlon, du pancréas et du foie.

d. Troubles digestifs

Reflux gastro-œsophagien : L'accumulation de graisse abdominale augmente la pression sur


l'estomac, causant des remontées acides.

7
Maladies hépatiques : L'obésité est une cause principale de la stéatose hépatique non alcoolique, qui
peut évoluer en cirrhose ou cancer du foie.

e. Problèmes neurologiques

Risque accru d’AVC : L'obésité favorise les facteurs de risque comme l’hypertension et
l’athérosclérose.

Démence et troubles cognitifs : Les recherches indiquent une association entre l'obésité et un déclin
cognitif accéléré.

f. Maladies respiratoires chroniques

Les obèses risquent davantage de souffrir d'apnée du sommeil, d'asthme et d'insuffisance respiratoire
liée à une surcharge pondérale sur le diaphragme

III. La prévention et les traitements de l'obésité


1) La perte de poids grâce à une alimentation saine

Il s'agit du principal moyen de lutte contre le surpoids et l'obésité.

La perte de poids doit s'effectuer de manière raisonnée ; une alimentation équilibrée et une pratique
sportive régulière permettent de maigrir de façon progressive sans mettre en danger physique et
psychique la personne concernée.

Il est conseillé d'avoir un suivi thérapeutique adapté.

2) Le traitement de l'obésité par la chirurgie

Le traitement de l'obésité par la chirurgie (ou chirurgie "bariatrique") s'adresse aux personnes adultes
souffrant d'une obésité dite "massive" ou "morbide" (IMC supérieur ou égal à 40) ou "sévère" (IMC
supérieur ou égal à 35), combinée à une maladie

Ces personnes doivent justifier de plusieurs tentatives infructueuses de perte de poids et ne doivent
pas présenter de contre-indications médicales et avoir un accompagnement psychologique.

On distingue deux types de chirurgies :

 Les chirurgies restrictives qui réduisent la taille de l'estomac (anneau gastrique, gastrectomie
en manchon, gastroplastie verticale calibrée) ;
 Les chirurgies restrictives et “malabsorbatives” qui réduisent la taille de l'estomac et
diminuent l'assimilation des aliments par l'organisme ("bypass", dérivation bilio-
pancréatique).

8
Figure 3 : photo de les chirurgies obstructive et restrictive malabsorptive
La chirurgie de l'estomac n'est pas sans risques et le patient doit avoir un suivi post opératoire
régulier. La chirurgie ne sera efficace que si la personne opérée adopte de bonnes habitudes
alimentaires et modifie son hygiène de vie. Il est important d'effectuer un travail psychologique
sur soi afin d'apprendre à vivre avec une nouvelle image.
3) Le traitement de l'obésité grâce aux médicaments
À ce jour, il n'existe pas de traitements médicamenteux miracles contre l'obésité.
Certains médicaments permettent cependant d'aider à la perte de poids et de limiter l'absorption des
graisses alimentaires par l'organisme. Ils doivent faire l’objet d’une prescription médicale, dans le
cadre d’indications très précises.
De plus, leur prise doit être combinée à une alimentation équilibrée
4) Prévention de l'obésité : les bons réflexes à prendre
La prévention de l'obésité est l'une des priorités de santé publique. Un "Plan National Nutrition Santé"
a été mis en place depuis quelques années afin de prévenir l'obésité.
Au quotidien, il est recommandé d'adopter certains gestes:
Pratiquer une activité sportive régulière : 30 minutes de sport par jour permettent de réduire les risques
de maladies cardiovasculaires et de diabète. Une pratique sportive plus soutenue peut-être nécessaire en
cas de surpoids avéré. Pour les enfants, le temps d’activité devrait être d’au moins 1 heure par jour ;
Avoir une alimentation diversifiée et équilibrée ;
Limiter sa consommation de graisses saturées ;
Limiter sa consommation de sucres et de sel ;
Consommer des fruits et des légumes quotidiennement ;
Augmenter la consommation de calcium chez les enfants ;
Suivre régulièrement l'évolution de la courbe de poids des enfants et des adolescents est un moyen de
prévention contre l'obésité.

9
IV. Les types de Régimes Alimentaires pour Éviter l’Obésité
1.Le régime méditerranéen :
également appelé diète méditerranéenne, est un modèle alimentaire traditionnel des pays bordant
la mer Méditerranée, notamment la Grèce, l’Italie et l’Espagne. Il est reconnu pour ses bienfaits sur
la santé cardiovasculaire et la longévité.

Caractéristiques principales :

a. Aliments de base :

• Haute consommation de fruits, légumes, céréales complètes et légumineuses.

• Utilisation de l’huile d’olive comme principale source de matières grasses.

• Consommation modérée de poisson, volaille, œufs et produits laitiers (notamment le


yaourt et le fromage).

• Faible consommation de viande rouge et de produits sucrés.

• Inclusion d’herbes et d’épices pour l’aromatisation, réduisant l’utilisation de sel.

b. Habitudes alimentaires :

• Repas pris en famille, favorisant un mode de vie social actif.

• Consommation modérée de vin rouge, souvent lors des repas.

c. Bienfaits :

• Réduction des risques de maladies cardiovasculaires, d’obésité, de diabète et de


certains cancers.

• Effets anti-inflammatoires et antioxydants grâce à la richesse en nutriments essentiels.

2.Le régime paléolithique,

ou régime paléo, est un modèle alimentaire inspiré de l’alimentation des chasseurs-cueilleurs de


l’époque préhistorique, avant l’avènement de l’agriculture. Il privilégie les aliments disponibles
naturellement à cette époque et exclut les produits transformés.

Caractéristiques principales :

a. Aliments autorisés :

• Viandes maigres, poissons, fruits de mer.

• Œufs, fruits, légumes, noix et graines.

10
• Graisses saines, comme celles provenant des avocats, des noix, et de l’huile de coco.

b. Aliments exclus :

• Produits laitiers, céréales, légumineuses.

• Sucres raffinés et aliments transformés.

• Huiles raffinées et sel ajouté en grande quantité.

c. Objectif :

• Se rapprocher du régime alimentaire de nos ancêtres pour améliorer la santé métabolique,


la gestion du poids et réduire le risque de maladies modernes comme le diabète, les maladies
cardiovasculaires et l’obésité.

d. Critiques :

• Certains experts estiment qu’il est difficile à suivre sur le long terme et qu’il exclut des
groupes alimentaires importants, comme les céréales complètes et les légumineuses, qui ont des
bénéfices prouvés.

3.Le régime cétogène

est un modèle alimentaire très faible en glucides, modéré en protéines et riche en lipides. Il vise à
induire un état métabolique appelé cétose, dans lequel le corps utilise les graisses comme
principale source d’énergie au lieu des glucides.

Caractéristiques principales :

a. Répartition des macronutriments :

• Lipides : 70-80 % des calories totales (huile d’olive, avocat, beurre, noix).

• Protéines : 15-20 % (viandes, poissons, œufs).

• Glucides : 5-10 % (principalement légumes à faible teneur en glucides, baies).

b. Aliments autorisés :

• Graisses saines (huiles, avocat, beurre).

• Protéines animales et certains produits laitiers faibles en glucides.

• Légumes pauvres en glucides (épinards, brocoli, courgettes).

c. Aliments exclus :

• Produits riches en glucides (pain, pâtes, riz, pommes de terre).

11
• Sucreries, sodas, fruits riches en sucres (comme les bananes).

d. Bienfaits potentiels :

• Perte de poids rapide grâce à l’utilisation des graisses comme énergie.

• Amélioration de la glycémie et des marqueurs métaboliques.

• Efficacité prouvée dans le traitement de certaines maladies, notamment l’épilepsie


résistante aux médicaments.

e. Risques et précautions :

• Possible déficit en micronutriments.

• Effets secondaires comme la “grippe cétogène” (fatigue, maux de tête, nausées).

• Déconseillé sans suivi médical, notamment pour les personnes ayant des problèmes
rénaux ou hépatiques.

4 .La chrononutrition

est une approche alimentaire basée sur l’idée que la répartition des aliments dans la journée doit
respecter le rythme biologique et métabolique du corps. Ce concept repose sur le fonctionnement
de l’horloge interne et sur les variations hormonales au fil de la journée.

Principes de la chrononutrition

a. Les repas adaptés aux moments de la journée :

• Petit-déjeuner (gras) : Riche en lipides pour répondre aux besoins énergétiques matinaux
(fromage, beurre, pain complet).

• Déjeuner (complet) : Riche en protéines et glucides complexes pour soutenir l’activité de


la journée (viande, féculents, légumes).

• Goûter (sucré) : Apport en glucides rapides et gras végétaux pour combler une baisse
d’énergie (fruits, chocolat noir, oléagineux).

• Dîner (léger) : Repas pauvre en calories pour faciliter la digestion et le sommeil (poisson,
légumes légers).

b. Fondement scientifique :

• Le corps assimile différemment les macronutriments selon l’heure. Par exemple,


l’insuline est plus efficace le matin pour métaboliser les glucides.

12
c. Objectifs :

• Optimiser la gestion du poids.

• Respecter le métabolisme pour améliorer l’énergie et la digestion.

• Réduire les risques de troubles métaboliques (diabète, obésité).

5.Le régime Dukan

est un programme alimentaire hyperprotéiné et pauvre en glucides et lipides, conçu pour


favoriser une perte de poids rapide. Il a été développé par le Dr Pierre Dukan, médecin français,
et est présenté comme une méthode en plusieurs phases.

Les phases du régime Dukan

a. Phase d’attaque :

• Consommation exclusive d’aliments riches en protéines maigres (viande, poisson, œufs,


produits laitiers faibles en gras).

• Objectif : amorcer une perte de poids rapide.

b. Phase de croisière :

• Introduction progressive des légumes non féculents (courgettes, épinards).

• Alternance entre jours “protéines pures” et “protéines + légumes”.

c. Phase de consolidation :

• Réintroduction contrôlée des glucides complexes (pain complet, fruits) et des repas de
“fête” occasionnels.

• Objectif : prévenir la reprise de poids.

d. Phase de stabilisation :

• Reprise d’une alimentation normale avec quelques règles permanentes (un jour par
semaine de protéines pures, consommation régulière de son d’avoine).

Avantages :

• Perte de poids rapide, surtout dans les premières phases.

• Facile à suivre grâce à des règles simples

Inconvénients :

13
• Déséquilibres nutritionnels possibles (manque de fibres, vitamines et minéraux).

• Effets secondaires fréquents : fatigue, constipation, mauvaise haleine.

• Risques pour la santé à long terme (problèmes rénaux et cardiovasculaires).

V. Analyse statistique de l'obésité au maroc

Prévalence nationale:

- 20 % des Marocains sont obèses.

- 53 % présentent un surpoids, avec une proportion plus élevée chez les femmes.

- Évolution dans le temps : Le taux d’obésité est passé de 13,2 % (2000) à 20 % (2017), soit une
augmentation de 7 points.

- Milieu de vie:

- Urbain : 22,8 % obèses.

- Rural : 14,9 % obèses.

Description par Genre

Genre Taux d'obésité (%) Taux de surpoids (%)


Femmes 29 63.4
Hommes 11 42.2
Tableau 1 : Comparaison entre les hommes et les femmes au niveau de taux d'obeisite et surpoid

Figure 4 : Comparaison entre les hommes et les femmes au niveau de taux d'obeisite et surpoid

au maroc

14
Description:

- Les femmes sont près de trois fois plus touchées par l’obésité que les hommes.

- Le surpoids est également plus fréquent chez les femmes.

Description par Âge

Tranche d'âge (ans) Taux d'obésité (%) Observation


18-29 <10 Obésité rare, mais tendance
au surpoids croissante.
30-59 15-25 Progression rapide liée à la
sédentarité et aux habitudes
alimentaires.
60-69 >25 Pic de prévalence dû au
vieillissement et
changements métaboliques.
70+ <20 L'obésité diminue
légèrement avec l'âge
avancé.
Tableau 2 : Comparaison entre les different age au niveau de taux d'obeisité

Figure 5: Comparaison entre les different age au niveau de taux d'obeisité au maroc

15
Description:

- L’obésité augmente avec l’âge et atteint son pic entre 60 et 69 ans.

- La diminution après 70 ans peut être due à des maladies chroniques ou des régimes spécifiques.

Comparaison Milieu Urbain vs Rural

Milieu Taux d'obésité (%) Taux de surpoids (%)


Urbain 22.8 55.6
Rural 14.9 50.2
Tableau 3 : Comparaison entre milieu Rural et urbain au niveau d'obeisité

Figure 6: Comparaison entre milieu Rural et urbain au niveau d'obeisité

Description:

- En milieu urbain, le taux d'obésité est plus élevé en raison des modes de vie plus sédentaires et
des habitudes alimentaires moins saines.

- En milieu rural, bien que les taux soient plus bas, une augmentation rapide de l'obésité est
observée due à l'adoption de nouveaux comportements alimentaires.

16
Comparaison Enfants vs Adultes

| Tranche d'âge (ans) Taux d'obésité (%) Observation

Enfants (5-17) 10 Augmentation marquée de


l’obésité due à la
consommation accrue de
boissons sucrées et fast-
foods.
Adultes (18+) 20 Les adultes montrent un taux
plus élevé d’obésité, surtout
dans les tranches d’âge 30-
59 et 60-69 ans.
Tableau 4 : Comparaison entre les enfant et les adulte au niveau d'obeisité

Figure 7 : Comparaison entre les enfant et les adulte au niveau d'obeisité

Description :

- Les enfants montrent une tendance croissante vers l’obésité, influencée par les habitudes
alimentaires et le manque d’activité physique.

- Les adultes, en particulier ceux entre 30-59 ans, sont plus affectés en raison de la sédentarité et
des habitudes alimentaires accumulées sur plusieurs décennies.

Ces descriptions offrent une vue détaillée des différentes dimensions de l'obésité au Maroc

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VI. Stratégie nationale Pris par le Maroc pour réduire l'obésité

le Maroc a mis en place plusieurs précautions et plans dans le cadre de sa Stratégie Nationale
Multisectorielle de Nutrition 2024-2030, comme suit :

1. Amélioration des environnements alimentaires :

Encouragement à la consommation d'aliments sains et équilibrés.

Élimination des acides gras trans industriels des produits alimentaires, en suivant les
recommandations de l'OMS.

2. Intégration dans les politiques de santé :

Développement de services de prévention et de prise en charge de l'obésité dans les structures de


santé.

Promotion de consultations nutritionnelles spécifiques

3. Promotion de modes de vie sains :

Campagnes de sensibilisation pour inciter à une activité physique régulière.

Création d'environnements urbains favorables aux activités sportives.

4. Renforcement des programmes éducatifs :

Intégration de l'éducation nutritionnelle dans les écoles.

Formation de professionnels pour mieux informer sur les risques liés au surpoids.

5. Surveillance et suivi :

Mise en place d’un système national de surveillance pour suivre l’évolution de la prévalence de
l’obésité et ajuster les interventions.

Objectifs spécifiques :

Réduire la prévalence de l'obésité infantile à moins de 10%.

Stabiliser l'augmentation de l'obésité chez les adolescents et les adultes.

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Conclusion

L'obésité, en constante augmentation à travers le monde, est bien plus qu'une simple question
de surpoids ; elle reflète des déséquilibres profonds dans nos modes de vie, nos systèmes
alimentaires et nos environnements sociaux. Ses impacts sur la santé, l'économie et la qualité de
vie en font une priorité de santé publique urgente.

Cependant, des solutions existent. Une sensibilisation accrue, l'amélioration de l'éducation


nutritionnelle, et la mise en place de politiques favorisant l'activité physique et une alimentation
équilibrée peuvent inverser cette tendance. La lutte contre l'obésité nécessite également une
collaboration multisectorielle et une prise de conscience collective de l'importance de modes de
vie sains.

En définitive, relever ce défi demande une approche proactive et concertée, car c'est en
investissant aujourd'hui dans la prévention que nous pourrons bâtir un avenir en meilleure santé
pour tous

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Reference

https://www.who.int consulté le Définition de l’Obésité

https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Obesite.html

Les causes de l’obésité :


https://youmatter.world/fr/categorie-societe/causes-obesite-surpoids-grossir/
Les cansquences de l’obésité :

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/obesity-and-overweight

La prévention et les traitements de l'obésité :


https://www.malakoffhumanis.com/s-informer/sante/lobesite-causes-traitements-et-prevention/

Les types de Régimes Alimentaires pour Éviter l’Obésité

 1.La diète méditerranéenne a été inscrite en 2010 sur la liste du patrimoine culturel immatériel
de l’humanité de l’UNESCO, en reconnaissance de son rôle dans la promotion de la santé et du
bien-être.
 2.Le régime paléo a été popularisé par des chercheurs comme le Dr. Loren Cordain dans son
livre The Paleo Diet (2002), basé sur des études anthropologiques et nutritionnelles.
 3.Freeman et al., 2006. The efficacy of the ketogenic diet in refractory epilepsy. Lancet
Neurology.
 Paoli et al., 2013. Beyond weight loss: a review of the therapeutic uses of very-low-carbohydrate
(ketogenic) diets. European Journal of Clinical Nutrition.
 4.Concept développé par le Dr. Alain Delabos dans les années 1990.
 Étude scientifique : Garaulet M. et al., Timing of food intake predicts weight loss effectiveness,
International Journal of Obesity, 2013.
 5.Pierre Dukan, Je ne sais pas maigrir, 2000.
 .Critique scientifique : Thomas D., “High-protein diets and potential health risks,” Nutrition &
Metabolism, 2006.
 Études sur les régimes hyperprotéinés : Wycherley TP et al., “Effects of energy-restricted high-
protein, low-fat diets,” American Journal of Clinical Nutrition, 2012.

Analyse statistique de l'obésité au maroc

Les données et analyses présentées proviennent de sources fiables et reconnues, telles que les études
du *Ministère de la Santé, de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS)*, et d'autres
organismes internationaux.

Stratégie nationale Pris par le Maroc pour réduire l'obésité

Stratégie Nationale Multisectorielle de Nutrition 2024-2030" du Maroc

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