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Sans-faute
Le C.O.D. et le C.O.I.
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Les compléments d’objet
Sujet
Verbe
conjugué
COD
COI
z Le complément d’objet direct COD
(S V qui ? ou S V quoi ?)
▪ L’objet est ce/celui qui reçoit ou subit l’action. Il est passif. Il peut être transformé suite à
cette action (accord).
Ex : Je croque une pomme. Je croque quoi ? → une pomme : c’est le COD. La
pomme est croquée, elle n’est plus la même.
J’appelle Mélanie. J’appelle qui ? → Mélanie : c’est le COD.
▪ Le COD peut être :
- un groupe nominal (une pomme) ;
- un nom propre (Mélanie) ;
- un groupe infinitif (Mes enfants aiment regarder le sport à la télévision.) ;
- une proposition subordonnée (Le formateur veut que nous fassions cet exercice.) ;
- un pronom (voir suite).
Pronoms personnels COD
le, la, les, l’
en, (cela)
me (m’), te (t’), se (s’), nous, vous
Exemples :
Mes enfants aiment regarder le sport à la télévision. Ils aiment cela.
Le formateur veut que nous fassions cet exercice. Il le veut.
Il reprend de la tarte. Il en reprend.
Nous regardons la neige. Nous la regardons.
Tu m’étonnes.
Vous nous amusez. Ils se brossent.
Elles admirent les athlètes. Elles les admirent.
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Le complément d’objet indirect
(S V à qui/quoi ? ou S V de qui/quoi ?)
▪ Le COI est le destinataire de l’action. Il n’est pas passif (pas transformé). (pas d’accord).
Ex : Je téléphone à mes clients. Je téléphone à qui ? → à mes clients = COI
Je me souviens de ce projet. Je me souviens de quoi ? → de ce projet = COI
▪ Le COI peut être :
- un groupe nominal (à mes clients, de ce projet) ;
- un nom propre (Je parle de Fabio.) ;
- un groupe infinitif (Il songe à prendre des vacances.) ;
- une proposition subordonnée (Le formateur profite que nous soyons concentrés.) ;
- un pronom (voir suite).
Pronoms personnels COI
Lui, leur
en, y
me (m’), te (t’), se (s’), nous, vous
à (de, sur, en) moi, toi, lui, elle, nous, vous, eux, elles
Exemples :
Je parle de Fabio. Je parle de lui.
Je téléphone à mes clients. Je leur téléphone.
Je me souviens de ce projet. Je m’en souviens.
Il songe à prendre des vacances. Il y songe.
Le formateur profite que nous soyons concentrés. Il en profite./Il profite de cela.
z L’accord du participe passé
▪ Employé avec l’auxiliaire être, le participe passé s’accorde avec le sujet
:
Sujet s
i e
t s
u es
é
être Participe passé
Samia et Damien sont partis déjeuner.
Tu es restée au bureau.
Le portail de la cour est tombé.
Les assistantes sont venues à la reunion.
Employé avec l’auxiliaire avoir, le participe passé ne s’accorde jamais avec le sujet :
Sujet s
i
t
u
é
avoir Participe passé
Samia et Damien ont mangé des sandwichs.
Tu as reçu ta commande.
Le portail de la cour a rouillé.
Les assistantes ont écrit un compte rendu.
Caszparticuliers d’accord du participe passé
▪ Employé avec l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde avec le
COD s’il est placé avant :
Sujet s
i e
s
t
es
u
é
avoir Participe passé
Les sandwichs qu’ils ont mangés étaient bien garnis.
Les commandes que tu as reçues complète la mienne.
La grille que nous avons ouverte grince.
Les comptes rendus que les assistantes ont écrits ont été envoyés.
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Le cas des verbes pronominaux
Ils se construisent avec l’auxiliaire ÊTRE, on raisonne en s’interrogeant sur la fonction
du pronom réfléchi (me, te, se, nous, vous, se)
cas Accord ? Exemples
Verbes essentiellement Les individus se sont enfuis.
pronominaux (s’enfuir, OUI
s’évanouir…)
Verbes de sens passif (se tourner, OUI Les articles se sont bien vendus.
se vendre…)
Verbes avec un pronom réfléchi = OUI Elles se sont rencontrées.
COD (sens réciproque)
Verbes avec pronom non réfléchi. OUI L’action s’est déroulée sur la voie
(se dérouler, se coucher, se publique.
douter…)
Si le pronom réfléchi est COI (se Elles se sont demandé qui allait
demander, se parler, se téléphoner, NON gagner le match.
se permettre…) Elle s’est permis de l’appeler.
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Document réalisé par Anne-Laure Gruet,
formatrice en orthographe et en grammaire
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