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UNIVERSITE DE DJIBOUTI

INSTITUT UNIVERSITAIRE TECHNOLOGIE-INDUSTRIELLE (IUT-I)


DEPARTEMENT SIG
Licence appliquée topographie (LAGC)

INTRODUCTION À LA
CARTOGRAPHIE

FADOUMO ALI MALOW, | Phd


Géosciences et Télédétection spatiale | Département SIG |Institut Universitaire Technologie-industrielle
(iut-i) | Université de Djibouti | E-mail : [email protected]

06/09/2020 1
La cartographie
permet la représentation
géographique des
éléments naturels et
artificiels d'un territoire
dans un système de
coordonnées terrestres.

06/09/2020 2
LES SOURCES D’INFORMATIONS SPATIALES
• Selon le type de carte à concevoir et à réaliser, les sources des données à collecter seront
différentes. Elles pourront en effet être le résultat de relevés sur le terrain, de photographies
aériennes ou d'images satellites.

• L’élaboration d’une carte comporte 2 étapes principales : la collecte des informations et la


représentation des données sélectionnées. La collecte des données s’accompagne d’une
sélection indissociable de la finalité de la carte.

• Les méthodes de relevés et de choix des informations ont connu d’énormes évolutions depuis une
trentaine d’années.
Les levés topographiques sur le terrain
La topographie (et sa technique voisine, la topométrie, appliquée aux grandes échelles pour des levés
de haute précision) fait appel principalement aux mesures d'angles et de distances pour déterminer la
position planimétrique et altimétrique (en coordonnées rectangulaires) des éléments concrets du
paysage. Elle utilise des instruments tels que les théodolites et les tachéomètres (distancemètres
électroniques) maintenant intégrés dans des appareils automatisés, appelés "stations totales",
mesurant et calculant automatiquement les coordonnées cherchées.

• Elle utilise aussi, de plus en plus, les techniques GPS de positionnement par satellite. En parallèle,
de manière plus traditionnelle, des méthodes graphiques, dites "levés à la planchette", permettent le
dessin direct de plans sur le terrain.
• La topographie est pratiquée, soit comme source unique de données pour un territoire, soit comme
source complémentaire pour lever les objets non visibles sur les photos aériennes ou les images
satellites.
INITIATION À LA
CARTOGRAPHIE
Généralités
Sémiologie graphique
Système et représentation planes

5
Sommaire

GENERALITES LA SÉMIOLOGIE GRAPHIQUE


1. Définition
2. A quoi sert une carte 1. La constitution du langage cartographique:
la sémiologie
3. histoire de la carte
2. Les variables visuelles
4. Démarche pour concevoir une carte.
3. Les propriétés des variables visuelles
5. Classification des cartes 4. Tableau récapitulatif des propriétés
6. Qualité d’un carte des variables visuelles
7. Les contraintes 5. Combinaison des variables
8. Mode d’implantation des variables
06/09/2020 6
Sommaire

SYSTÈMES ET REPRÉSENTATIONS PLANES


1. Deux notions préliminaires : géoïde et ellipsoïde
2. Système de coordonnées = Datum
3. Exemples de systèmes de référence
4. Projections
5. Exemples de projections
6. Conclusion

06/09/2020 7
GENERALITES

06/09/2020 8
1. Définition

2. A quoi sert une


carte
Une carte est une représentation géométrique plane,
simplifiée et conventionnelle , de tout ou partie de la
3. Démarche pour
concevoir une
carte.
surface terrestre, et ceci dans un rapport de similitude
4. Classification des
cartes convenable que l'on appelle l'échelle .
5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 9
1. Définition
orientation
2. A quoi sert une
carte

3. Démarche pour
concevoir une
carte.

4. Classification des
cartes

5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

Carte routière de l’Allemagne (Michelin) Permet aux utilisateurs automobilistes de


s’orienter sur les routes.

06/09/2020 10
1. Définition

2. A quoi sert une


carte
Aménagement ou gestion
3. Démarche pour
concevoir une
carte.

4. Classification des
cartes

5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

Un Plan d’Occupation du Sol (POS) (Laurif- Il s’agit d’un document de gestion et


2002) d’administration du sol à caractère juridique et
opposable à des tiers.

06/09/2020 11
1. Définition Analyse
2. A quoi sert une
carte

3. Démarche pour
concevoir une
carte.

4. Classification des
cartes

5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

Etude de la propagation du signal GSM


(Sources :MYA)

06/09/2020 12
1. Définition
La simulation et la
2. A quoi sert une modélisation
carte

3. Démarche pour
concevoir une
carte.

4. Classification des
cartes

5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

MNT
( modèle numérique de terrain )
06/09/2020 13
1. Définition

2. A quoi sert une


carte

3. Démarche pour
concevoir une
1er étape
carte. •l'objectif de la carte
4. Classification des
•le public visé
cartes

5. Qualité d’une carte


2ème étape
6. Les contraintes
le thème de la carte doit être déterminer
7. Mode •leur nombre (lisibilité) ;
d’implantation des •leur forme (quantitative, qualitative);
variables
•leur géométrie (surfacique, linéaire, ponctuelle).

06/09/2020 15
1. Définition
LA COLLECTE ET/OU LA CONSTITUION DES INFORMATIONS
2. A quoi sert une
carte

3. Démarche pour • LE FOND DE CARTE:


concevoir une
carte.
le support de la carte thématique et représente la partie ou les parties
4. Classification des de la surface terrestre à considérer. Il n’est jamais déterminé au
cartes
hasard et nécessite un certain nombre de choix sur :
5. Qualité d’une carte •l'échelle ;
•et le degré de simplification.
6. Les contraintes

• LES DONNÉES :
7. Mode Le phénomène à cartographier représente le contenu de la carte. Il
d’implantation des peut être :
variables

ponctuel, linéaire ou zonal ;


continu ou discontinu ;
qualitatives ou quantitatives;

06/09/2020 16
1. Définition

CLASSIFICATION SELON LE
2. A quoi sert une
carte

3. Démarche pour
concevoir une
carte.
CONTENU.
4. Classification des • La carte topographique .
cartes

5. Qualité d’une carte


• la carte thématique .
6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 17
1. Définition • CARTE TOPOGRAPHIQUE
2. A quoi sert une position planimétrique ou
carte
altimétrique, la forme , les
3. Démarche pour
concevoir une dimensions et l’identification
carte.
du terrain et des objets réels
4. Classification des
cartes qui s’y trouve.
5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 18
1. Définition

2. A quoi sert une


carte
• CARTE THÉMATIQUE.
3. Démarche pour
concevoir une
Représentation conventionnelle sur un fond de plan repère , un ou des
carte. phénomènes localisable de toute nature :
4. Classification des
cartes • Physiques : Géophysique, Géologique, Géomorphologique, Pédologique,
Hydrologique, Climatologique, Météorologique.
5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes • Bio-géographiques : Phytogéologique, Zoologique, Écologique.

• Géographie humaine : Démographique, Sociologique, Politique,


7. Mode Administrative, Historique, Culturelle.
d’implantation des
variables

• Économique : Agricole, Industrielle, Transport, Commerce.

• Géographie générale : Cartes générales aux petites échelles. etc...

06/09/2020 19
1. Définition

2. A quoi sert une


carte

3. Démarche pour
selon le mode d’expression
concevoir une
carte. • la carte d inventaire ( descriptive )
4. Classification des
cartes

5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 20
• la carte de traitement ( ou
d’analyse)
1. Définition
Densité de population des zones de dénombrement
de l'agglomération de Djibouti
2. A quoi sert une
carte
N

0 2000 metres
3. Démarche pour
concevoir une
carte.
Hab par pixel (25m2)
0 - 0.44
0.44 - 0.88

4. Classification des 0.88 - 1.32


1.32 - 1.76
1.76 - 2.2
cartes

5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 21
1. Définition • la carte d’information ou de synthèse
2. A quoi sert une
carte
L'OF F R E E T LA DE MANDE S COLAIR E
3. Démarche pour PO PU L AT ION S C OL AIR E D E SS ER V IE ET N ON
D ES SE R VIE

concevoir une
800 00

700 00

carte. 600 00

D ES SE R VIE
500 00
N ON D ES SE R VIE
DE MANDE S COLAIRE
400 00
P6_ 11
300 00
P12_ 15
4. Classification des 200 00

100 00
P16_ 18
OFF RE S C OL AIRE
cartes P6- 11a nsP12 -15 anP16
s -18 an s
OBOCK Prim
Moyen
S econd
TADJOURAH
5. Qualité d’une carte DESSERVIE
NON DESSERVIE

DJIBOUTI
30 000 Enfants
6. Les contraintes 4000 Enfants
ARTA

DIKHIL

ALI SABIEH
7. Mode 0
W E

70 Kms
d’implantation des
variables

06/09/2020 22
1. Définition

2. A quoi sert une


carte

3. Démarche pour L’information dans la carte thématique se décompose en 2 éléments :


concevoir une
carte.

4. Classification des •L’invariant ( le contenant) ou le fond de carte de


cartes
l’information.
5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes •Les composants (le contenu) ou les variables qui vont
décrire l’information générale (phénomène spatiale)
7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 23
1. Définition

2. A quoi sert une


carte

3. Démarche pour
QUALITÉ D UNE CARTE
concevoir une
carte. • qualité fondamentale qui concerne les valeurs intrinsèque .
4. Classification des
• la précision , l’exactitude, la fiabilité.
cartes

5. Qualité d’un carte • qualité graphique.


6. Les contraintes
• la lisibilité , la sélectivité, l’esthétique

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 24
• 5 CONTRAINTES VISUELLES :
1. Définition

2. A quoi sert une


carte

3. Démarche pour
concevoir une
carte.

4. Classification des
cartes

5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 25
1. Définition

2. A quoi sert une


carte
• contraintes liées a l’utilisateur.
3. Démarche pour
concevoir une
carte.
• contraintes liées au plan(support).
4. Classification des
• contraintes liées au type d’information à cartographier.
cartes
• contraintes techniques et commerciales.
5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 26
1. Définition

2. A quoi sert une


carte
• Mode d’implantation des variables
3. Démarche pour • LE POINT pour les objets ponctuels ;
concevoir une
carte.

4. Classification des • LA LIGNE pour les objets linéaires.


cartes

5. Qualité d’une carte


• LE POLYGONE pour les objets zonaux ou surfaciques.
6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 27
1. Définition

2. A quoi sert une


carte • mode d implantation des variables
3. Démarche pour
• le point :
concevoir une
carte.
• symbole figuratif

4. Classification des
cartes

5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 28
1. Définition

2. A quoi sert une


carte

3. Démarche pour • symbole évocateur


concevoir une
carte.

4. Classification des
cartes

5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 29
1. Définition

2. A quoi sert une


carte
• symbole conventionnel
3. Démarche pour
concevoir une
carte.

4. Classification des
cartes

5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 30
1. Définition

• 3 états figuratifs :
2. A quoi sert une
carte

3. Démarche pour
concevoir une
carte.

4. Classification des
cartes

5. Qualité d’une carte

6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 31
1. Définition

2. A quoi sert une


carte
• la ligne .
3. Démarche pour
concevoir une
carte.

4. Classification des
cartes

5. Qualité d’une carte


• la zone
6. Les contraintes

7. Mode
d’implantation des
variables

06/09/2020 32
Carte Topographique

06/09/2020 33
La carte et le profil (coupe) topographique
OBJECTIFS:

Objectifs de savoir:

❖ Expliquer comment le relief est représenté sur une carte topographique.


❖ Connaître la notion d’échelle, de courbe de niveau et de relief.
❖ Connaître la signification de l’équidistance et de l’écartement des courbes
de niveau.
❖ Analyser le relief de la région représentée.

Objectifs de savoir faire:

❖ Lire une carte topographique régionale.


❖ Réaliser le profil topographique à partir d’une carte topographique
régionale.
Introduction générale

La surface de la terre n’est pas plane. On observe des montagnes, des collines, des
vallées etc. Ce sont des formes de relief. Les géologues ont pu dresser les cartes
représentants le relief avec précision. Ce sont les cartes topographiques.

Les cartes topographiques décrivent les principaux objets physiques, habituellement


visibles à la surface de la Terre.

Carte topographique
I: Les éléments de base de la carte topographique

A. Qu’est- ce qu’une carte topographique?

Une carte topographique est une carte à l’échelle réduite représentant le relief
déterminé par altimétrie et les aménagements humains d'une région géographique de
manière précise et détaillée sur un plan horizontal.

Par exemple: les routes, les chemins de fer, les lignes de transport, d’électricité, les
courbes de niveau, les altitudes, les rivières, les fleuves, les lacs et les noms
géographiques.

B. Les renseignements qu’on peut trouver sur une carte topographique

Les cartes topographiques désignent de nombreux traits caractéristiques du terrain. Ces traits
peuvent être classés dans les catégories indiquées ci-après :
Relief ; Hydrographie; Végétation; Transport; Entités artificielles; Frontières et limites.
II: Lecture d’une carte
topographique

Observe la portion de la
carte topographique
suivante:
Ce tableau ci- dessous est complété à partir de la portion de la carte topographique précédente.

Résumé:
une carte topographique est la représentation, à l’échelle réduite, d’un relief sur un plan. Elle
fournit de l’information précise sur les formes du relief, de la végétation, les réalisations
humaines (les bâtiments) etc.
III: L’établissement des cartes topographiques

La mise au point d’une carte nécessite deux opérations importantes : l’orographie et la planimétrie.

A. L’orographie

Permet de représenter le relief du terrain, mais cette représentation pose des problèmes : on ne
peut indiquer l’altitude de chaque point de la carte aussi on a imaginé différents modes de
représentation du relief :
- système des courbes de niveau
- système des hachures (abandonné car trop imprécis).

1] Cartes en courbes de niveau

Une courbe de niveau est une ligne imaginaire reliant tous les points situés à la même altitude.
a] Le principe de l’établissement des courbes de niveau

Considérons une série de plans horizontaux (H1, H2 et H3) parallèles, équidistants


qui coupent idéalement une surface topographiques (une butte par exemple). Les intersections de la butte (= colline) avec ces
plans sont reportés sur le plan P. Ces projections se nomment, courbes de niveau.
Fig. 1 : Principe d’établissement des courbes de niveaux

Figure 1: La topographie de la surface terrestre est restituée par l'intermédiaire de courbes de niveau. Une courbe de niveau correspond
à l'intersection de la surface topographique avec un plan horizontal d'altitude donné. Elle joint donc un ensemble de points de même
altitude. La différence d'altitude entre les plans horizontaux est appelé équidistance des courbes de niveau.
2. Propriétés des courbes de niveau

A. Différentes sortes de courbes de niveau


- Les courbes de niveau maîtresses, dessinées en traits plus gras, séparent des
courbes de niveau normales représentées en traits fins. noter que entre deux
courbes maitresses il y a toujours 4 courbes normales.
- Courbes normales : Elles sont dessinées en traits fins, elles s’intercalent entre
les courbes maîtresses.
- Courbes intercalaires : Elles sont dessinées en général en trait tireté. Lorsque la
surface topographique est plate, les courbes de niveau sont espacées, pour
amener plus de précision, on est conduit à ajouter une courbe dite intercalaire dont
l’altitude diffère d’une demi-équidistance de celle des deux courbes qui l’encadrent.

-Fig. 2 : Différents types de courbes de niveau


b] Altitude des courbes de niveau

L’altitude des courbes est souvent indiquée le long de leur tracé. En principe le bas des chiffres
indiquant cette altitude est dirigé vers le bas de la pente.

c] l’équidistance et l’écartement des courbes de niveau

C’est la distance qui sépare deux plans horizontaux successifs : sur la carte elle correspond à la
différence d’altitude entre deux courbes de niveau consécutives. Il ne faut pas confondre
l’équidistance avec l’écartement des courbes en projection sur la carte (d).
- L’équidistance est constante
- L’écartement est variable, il dépend du relief

L’équidistance est la différence d’altitude sépare 2courbes de niveau successives. Sa valeur est,
selon la carte, de 5, 10, 20 m pour les courbes de niveau normales et de 25, 50, 100 m pour les
courbes de niveau maîtresses.
L’équidistance est indiquée dans la légende en bas de la carte. pour les zones montagneuses, elle
peut atteindre 20m, sinon une densité trop grande des courbes de niveau rendrait la carte
illisible.
Quelle est l
equidistance de cette
figure?
Si l’équidistance n’est pas indiquée, elle peut se calculer en comptant sur une pente
toujours montante ou descendante, le nombre d’intervalles séparant deux courbes
d’altitude connue est égale à la différence d’altitude entre ces deux courbes divisée
par le nombre d’intervalles donnera l’équidistance.

L’écartement des courbes est la distance qui sépare les courbes sur la carte. Il permet
d’estimer la pente: plus la pente est forte, plus les courbes de niveau sont
rapprochées et inversement.
B. La densité des courbes de niveau
Rend compte du relief : les pentes fortes sont caractérisées par des courbes nombreuses et serrées ; à
des courbes espacées peu nombreuses correspond une région plate ou à faible pente

C. Les points côtés

A côté des courbes de niveau, il existe un certain nombre de points remarquables où l’altitude exacte
est donnée, permettant de trouver facilement la valeur des courbes de niveau proches.

Exemple : soit une carte où l’équidistance des courbes est de 10m, supposons qu’au sommet d’une
butte il y ait un point côté 279m, la 1ère courbe entourant ce sommet et donc de valeur inférieure sera
la courbe 270 car elle sera un multiple de 10.

Bref, Les points côtés indiquent l’altitude de reliefs particuliers (sommets, cuvettes, oueds, etc.).
Comment lire la pente
A – la pente est plus
raide ou les courbes
de niveau sont plus
A serrées.
B - la pente est plus
douce ou les
courbes de niveau
C C sont plus éloignées.
B C C
C – si l`on marche le
longue d`une
courbe de niveau,
on ne monte pas et
on ne descend pas.
Le chemin est plat.
50
Comment lire la
Vue arienne
pente
relief

A
B B
C C C C C C C
C

A – courbes de niveau serrées A- pente plus raide

B – courbes de niveau s`éloignées B – pente plus douce

C – suivre une courbe de niveau C – chemin plat

51
Hauteur du point
Top View

·14 Hauteur du point -


c'est la hauteur exacte
d'un point sur un lieu
spécifique de la terre.

Le cercle rouge
indique une
Hauteur du point.(14)

Bottom View
52
IV: La notion d’échelle

A. Qu’appelle t- on une échelle?


Une échelle est le rapport entre une distance sur la carte et la distance réelle sur le terrain. Autrement dit, c’est la
relation entre la distance sur une carte et la distance correspondante sur le terrain.
E : échelle
E= Lc/ Lt Lc : Longueur de la carte
Lt : Longueur du terrain

Les unités employées doivent être les mêmes au numérateur et au dénominateur.

Une échelle au 1 signifie que 1 cm sur la carte représente 50.000cm ou 500m sur le terrain.
Les échelles les plus courantes sont : le 1/25.000, 1/50.000, 1/100.000 et au-delà. L’échelle est d’autant plus grande que le
dénominateur est plus petit.
Exemple si deux points sont distants de 5km sur le terrain et de 10cm sur la carte, l’échelle de celle-ci est :
E = 10cm = 10cm = 1/50.000

La carte est dite au 50.000 ème ou à l’échelle 1/50.00


5 km 500 000 cm
Il distingue deux types d’échelles :

L'échelle graphique L'échelle numérique


Pour determiner l’equidistance sur une
carte topographique:

1. determiner la difference d’elevation


entre 2 courbes maitresses.

2. compter le nombres d’espacement


entre les courbes maitresses.

3. diviser la difference d’elevation


entre les 2 courbes maitresses par le
nombre d’espacement

56
Courbe de niveau et
hauteur du point
A) 12
A

E
B) 45

B C) 0
D
D) 20

E) 30
C

57
V: Réalisation d’un profil topographique

A] Définition:

Un profil topographique est une courbe correspondante à l’intersection


entre la surface terrestre (entre deux point A et B) et un plan vertical.
La distance est portée en abscisse, l’altitude en ordonnée.

Fig. 3 : Coupe topographique


B] Principe de l’exécution d’un profil topographique (voir la vidéo)

- On trace un trait AB (fig. 3) sur une carte à l’échelle E (donnée)

- Ensuite sur un rectangle de papier millimétré on trace 2 axes perpendiculaires, celui des abscisses
correspondra à l’échelle des longueurs, celui des ordonnées à l’échelle des hauteurs (altitude).

- Choisir l’origine de l’axe des hauteurs en fonction de l’altitude la plus basse.

- Faire coïncider le bord supérieur du papier millimétré contre le trait de coupe AB.

- Marquer sur ce papier les points A’B’ homologues de A et B, ensuite noter les altitudes de ces points
et celles des points d’intersection des courbes de niveau avec le trait AB ; ceux-ci étant destinés à
disparaître, les inscrire légèrement.
- Ces points sont abaissés (projetés) à leur altitude correspondante lue sur l’axe des hauteurs
précédemment dessiné.

- Ces points ainsi abaissés seront reliés entre eux, non pas des segments de droite, mais par des
courbes rendant compte au mieux de la topographie, les versants avec leur concavité et leur convexité
au bon endroit, indiquer les sommets ou les vallées avec leur forme.

- On effacera alors les inscriptions ayant servi à la construction de la coupe.

- Terminer la coupe en notant au dessus du profil la toponymie et l’orientation.

- Orientation du profil : pour l’orientation du profil se reporter à la rose des vents ; il faut la dessiner sur
un papier transparent, cette rose doit être placée au centre de la coupe de façon que la direction N/S
soit parallèle au méridien le plus proche du trait de coupe.
SEMIOLOGIE GRAPHIQUE

06/09/2020 62
« Un dessin vaut 1000 mots »
JACQUES Bertin

Bertin Jacques, né à Maisons-


Laffitte en 1918, Sémiologie
06/09/2020 graphique 1967. 63
LA CONSTITUTION DU LANGAGE
CARTOGRAPHIQUE, LA SÉMIOLOGIE

❑ la cartographie repose sur des règles de


construction de la symbolique, c’est la sémiologie
(étude des signes et de leur signification), elle
s’appuie également sur une utilisation codifiée
des écritures et sur des principes esthétiques
généraux.

06/09/2020 64
SEMIOLOGIE La sémiologie graphique
GRAPHIQUE

• Définition
Ensemble des règles permettant l’utilisation d’un système de signes
graphiques pour la transmission de l’information.

Le langage cartographique comprend


un alphabet : les signes graphiques élémentaires ( point, trait, zone)
un vocabulaire : les variables visuelles
une syntaxe : les règles de la perception visuelle

La légende établit la correspondance entre les signes graphiques et


l’information à transmettre.
06/09/2020 65
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES

❑ Les variables visuelles correspondent ❑ Ils sont au nombre de six


aux différentes façon de faire varier
les signes graphiques utilisés.

06/09/2020 66
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES
La Forme.

❑ C’est l’enveloppe de l’objet.


❑ Les formes peuvent être géométriques (cercles, carrés, triangles, ...)

❑ La forme peut être figurative (pictogramme) évocatrice (idéogramme) ou


purement symbolique.

❑ La création de formes n’a pour limite que l’imagination du créateur, on dit que cette
variable a une longueur infinie.

06/09/2020 67
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES
La Forme.

06/09/2020 68
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES
La dimension
❑ Un même symbole peut avoir une taille
allant du plus petit (seuil de perception
de l’œil) au plus grand.

❑ La taille peut varier en longueur, en


hauteur, en surface ou encore en volume.

06/09/2020 69
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES
La dimension (la taille)

06/09/2020 70
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES
L’orientation

❑ C’est la direction du symbole par rapport aux directions de base


de la carte, les bords verticaux et horizontaux du cadre.
❑Dans une image complexe, l’œil ne peut discerner que les quatre
directions principales : les deux axes de la carte et deux obliques.

❑ Quatre sera donc la longueur de cette variable.

06/09/2020 71
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE LES VARIABLES VISUELLES

L’orientation
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES
La couleur
❑ C’est une variable visuelle fortement différentielle (permet immédiatement
de séparer les figurés)

❑ la palette du cartographe sera réduite à ce que l’utilisateur est capable de


différencier et surtout de mémoriser en fonction du contenu de la carte.

06/09/2020 73
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES
La couleur

06/09/2020 74
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES
La valeur
❑ La valeur d'un signe graphique élémentaire est
définie par le rapport entre les quantités de noir
et de blanc perçues dans une surface donnée

❑C’est la progression inverse et continue du blanc


jusqu’à la saturation complète d’une couleur.

❑ La variation de tonalité étant continue, la


longueur de la variable serait théoriquement
infinie.

06/09/2020 75
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES
La valeur

06/09/2020 76
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES
La valeur

06/09/2020 77
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES
Le grain

Texture ou grain ou trame : combinaison d’éléments graphiques


pour couvrir une surface. Elle a une structure (disposition des
éléments), une orientation, une graisse (épaisseur) et un
écartement variable..

Inefficace en implantation ponctuelle et linéaire. Elle est plus utilisée


en implantation zonale avec 5 ou 6 paliers.
06/09/2020 78
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES
Le grain

06/09/2020 79
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
LES VARIABLES VISUELLES
La dynamique

❑ Aujourd’hui, la création d’images sur écran cathodique permet de bénéficier


d’une nouvelle variable, l’animation du graphisme.

❑ Elle est caractérisée par les différents modes de changements d’état d’un symbole en
un temps donné, on estime à trois la longueur de cette variable:

➢LE DÉPLACEMENT d’un objet ponctuel


➢LE CLIGNOTEMENT d’un symbole
➢LA MUTATION d’un graphisme

06/09/2020 80
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
PROPRIÉTÉS DES VARIABLES VISUELLES

Ce sont les quatre qualités informatives que peuvent posséder les éléments
d’une même variable, il s’agit de:

Différenciation Ordre

Propriétés des
variables
visuelles

Quantité Associativité

06/09/2020 81
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE DIFFÉRENCIATION

❑C’est la propriété de sélectivité qui permet d’identifier le caractère original d’un


élément ou d’un groupe d’éléments parmi les autres.

❑ Couleur: le vert et le bleu.


❑ Forme: rond ou carré.

❑ Valeur: bleu clair ou bleu foncé.

❑ Dimension: les gros et les petits points.

❑ Dynamique: rapide ou lent.

❑ Orientation: droit ou penché.

06/09/2020 82
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE ORDRE

❑La relation d’ordre est la faculté de pouvoir appréhender


une hiérarchie sans ambiguïté. seules les variables
suivantes sont ordonnées:

❑ Seules la dimension (les petits, les moyens et les gros

triangles)
❑ la valeur (Bleu clair, bleu moyen, bleu foncé)

❑ la dynamique (mouvement de plus en plus rapide)

06/09/2020 83
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
QUANTITÉ

❑C’est la propriété qui permet d’apprécier, avec une


certaine précision, la valeur de chaque élément par
rapport aux autres ou la quantité absolue par rapport à
une échelle de référence.

❑ Seule la dimension est quantitative

06/09/2020 84
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
ASSOCIATIVITÉ

❑Faculté d’interpréter comme des phénomènes


apparentés des éléments graphiques de nature
différente.
❑ Cette assimilation est possible lorsque qu’ils ont

en commun certaines propriétés.

❑ Seules la valeur, la forme, la dynamique, la couleur sont

associatives

06/09/2020 85
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
TABLEAU RÉCAPITULATIF DES PROPRIÉTÉS DES
VARIABLES VISUELLES

06/09/2020 86
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
COMBINAISON DES VARIABLES

Pour accroître l'efficacité visuelle, il est possible de combiner entre


elles plusieurs variables.

06/09/2020 87
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE

❑ Pour respecter la règle de séparation visuelle, on veillera


notamment à éviter:

06/09/2020 88
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE
Type de données

06/09/2020 89
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE

06/09/2020 90
SEMIOLOGIE
GRAPHIQUE

Tableau récapitulatif de l’organisation, de la perception et de la représentation des données

Nature des
------ Qualitatives ------ ------ Quantitatives -----
données

Échelles nominales ordinales de rapports numériques et d'intervalles

Types de chronologies, ratios et


listes, catégories, ... repérées mesurées
données hiérarchies, ... pourcentages

Type de
Différenciation /Association Ordre Proportionnalité
relations

Nature des ceci est ceci est


- que, autant que, + que x fois + ou - que
relations différent semblable

Attitude Hiérarchisation
Différenciation Association Hiérarchisation relative
perceptive absolue
Var. visuelles
Couleur, Orientation, Forme,
utilisées en Valeur seule, Valeur+Couleur Taille
Grain
priorité

06/09/2020 91
1) De quel type de carte s’agit-il?
2)Combien de variables visuelles remarquez-vous?
Lesquelles?
3) Identifier les propriétés de ces variables.

06/09/2020 92
Récapitulatif pour une bonne
représentation
Récapitulatif pour une bonne représentation
Ce à quoi il faut veiller lors de la réalisation d’une carte
► L ’habillage :
▪ un titre
▪ une légende
▪ une échelle
▪ une orientation
▪ les sources

► Les données :
▪ homogènes et spatialisées
▪ respect des règles de seuillage (tenir compte des discontinuités de la série)
▪ Implantation homogènes pour toutes les données

► Leur représentation :
▪ un figuré pour un phénomène
▪ respect des propriétés des variables visuelles
▪ pas de valeur absolue en aplat de couleur
▪ réserver l’usage blanc pour les objets sans donnée
▪ une variation de valeur doit être étendue et progressive
▪ les proportions doivent être respectées
Récapitulatif pour une bonne représentation
Pour gagner en efficacité

► Eviter :

▪ la surcharge graphique
▪ les symboles trop figuratifs
▪ Ne pas dépasser 7 figurés
▪ d’employer des mots et des chiffres sur la carte

► Chercher à :

▪ adapter la taille des figurés aux contraintes de fond de carte


▪ employer des formes bien différenciées
▪ respecter les seuils de lisibilité
▪ conserver une bonne lisibilité lors des superpositions
▪ adapter la finesse du fond de cartes aux objectifs de la représentation
Habillage d’une carte

Une carte doit impérativement comporter:

▪ Titre précis (où, quand, quoi?)


▪Légende précise (tout élément figurant sur la
carte doit apparaître en légende) et organisée
▪Échelle (échelle graphique plutôt qu’échelle
numérique)
▪ Orientation de la carte (rose des vents)
▪Sources des données et l’auteur de la carte avec
sa date de réalisation
Que faut-il faire et ne pas faire ?
Quelques exemples de représentations erronées
Cartes erronées

Quels problèmes ?

Changement de figuré
pour un même
phénomène

Pas de légende

Pas d’échelle

Pas de source des


données
Cartes erronées

Quels problèmes ?

Changement de variables
visuelles (trame et noir)

Les données doivent être


homogènes et se référer aux
même découpage administratif

Pas d’échelle

Pas de source des données

Pas de titre

Pas d’orientation
Cartes erronées

Quels problèmes ?

Erreur dans le choix de la


variable visuelle utilisée
Non adaptation entre la nature
des données et les propriétés de
la variable visuelle.
Cartes erronées
Quel problème ?
Les figurés sur la carte et dans
la légende ne sont pas les
mêmes

Quel problème ?
Erreur dans le choix
de la variable visuelle
SYSTÈMES ET REPRESENTATIONS PLANES

06/09/2020 104
Types de système de coordonnées
• Système de coordonnés géographiques:
• Utilisation d’une latitude et longitude pour positionner des points sur une surface de référence
mathématiquement simple qui représente le mieux possible la forme de la Terre.

• Système de coordonnés cartesien:


• Une image graphique du monde sur un plan, comme la projection universelle transverse de
Mercator.
Pour modéliser la Terre :
Surface de la Terre : très irrégulière, complexe; besoin d'un modèle plus simple
Sphère : modèle le plus simple; trop inexact
Ellipsoïde : sphère aplatie; plus simple a modéliser. Généralement défini par son demi-grand axe,
son coefficient d’aplatissement et son centre.
Géoïde : surface perpendiculaire en tout point a la direction de la gravite (fil a plomb). Cette
surface passe par le niveau moyen des mers. Les altitudes sont mesurées par rapport au géoïde
depuis les années 1960 (altitude normale).
→ géoïde = sphère cabossée. Représentation exacte mais compliquée à utiliser.

06/09/2020 106
La localisation d’une donnée géographique s’effectue grâce au système de coordonnées.
La terre est une sphère, mais une sphère imparfaite :

- Le Géoïde est la forme théorique qui se rapproche le plus de la surface réelle de la terre c'est-à-dire
le niveau moyen des mers. Il sert de référence pour déterminer les altitudes.
Le géoïde est la forme théorique de la terre

- L’ellipsoïde est la surface mathématique qui se rapproche le plus de la forme du géoïde ; grâce à ce
dernier, on peut calculer les coordonnées géographiques en LONGITUDE et en LATITUDE
- Le procédé mathématique qui permet le passage de l’ellipsoïde au plan se nomme : système de
représentation plane ou système de projection ou projection.
Coordonnées géographiques
C. Latitude et longitude
Coordonnées géographiques
Coordonnées géographiques : exprimées en degrés ou en grades
Le méridien d’origine est soit Greenwich, soit Paris

Meridien
Méridien d’origine l = 0° N Z
Parallèle

P  - longitude

 - latitude

W O  E
 R • Y
• O – centre de l‘ellipsoïde

X

Equateur f = 0°
Datum centré sur la terre

fournit un cadre de référence


permettant de mesurer des emplacements sur la
surface de la terre. Il définit l’origine et l’orientation des
lignes de
latitude et de longitude

06/09/2020 université de Djibouti 110


Les coordonnées géographiques : longitude, latitude, hauteur

λ (lambda) : longitude
φ (phi) : latitude
h : hauteur au dessus de l’ellipsoïde

Avantages : très pratique pour se repérer

Inconvénients : impossible de faire des mesures

Sources :
http://ressources.esrifrance.fr/genl_syst_coord.aspx
http://geodesie.ign.fr/
Les coordonnées géographiques

Le globe a été quadrillé à l’aide d’un système de repérage (réseau de


lignes imaginaires orthogonales) :

• Les méridiens : grands cercles passant par les pôles (longitude constante)
• Les parallèles : lignes circulaires parallèles à l’équateur (latitude constante)
La Terre est divisée en deux hémisphères

Ils sont séparés par


l’équateur qui est aussi le
Hémisphère parallèle d’origine
nord

Hémisphère
sud Chaque hémisphère est
subdivisé en 90 parallèles.
Un parallèle par degré.
La Terre est aussi divisée verticalement

La subdivision est faite


en méridiens d’un degré
chacun. Nous retrouvons 180
méridiens à l’est du méridien
d’origine et 180 à l’ouest.
Comment repérer un point sur le globe ?

67o
45o
22o
0o
22o En premier, on détermine la
45o latitude. Quelle sera la
67o latitude du point qu’indique
la flèche ?
Lorsque nous donnons, ou lisons
des coordonnées géographiques,
les premiers renseignements nous
donnent la latitude et les seconds
nous donnent la longitude.
Exemple : 22o N 45o W

22o de latitude nord


45o de longitude ouest
Chaque méridien et chaque parallèle sont distants d’un
degré. Mais chaque degré se subdivise en soixante
minutes et les minutes en soixante secondes.

56o

55o 30’

55o
63o 30’
Les coordonnées du
point sont : ?
64o 63o
Coordonnées géographiques:
Notation des unités angulaires pour les latitudes et longitudes
degrés, minutes, secondes (° ´ ") ex: 48° 36´ 36"
degrés, minutes décimales (° ´) ex: 48° 36.6´
degrés décimaux (°) ex: 48.61°

W- -48.61
E+ +30.92
N+ +20.32
S- -60.96
Système de coordonnés géographiques
Projections géographiques

Une projection est une opération mathématique qui permet de


représenter une surface curviligne sur une surface plane.
Les projections cartographiques sont des transformations systématiques de la forme
ellipsoïdale de la terre, de sorte que la forme courbée en trois dimensions d’une zone
géographique de la terre soit représentée en deux dimensions, sous forme de coordonnées x, y.

Les cartes sont planes mais les surfaces qu’elles représentent sont courbées. La
transformation d’un espace en trois dimensions sur une carte en deux dimensions est
appelée « projection ».
Les formules de projection sont des expressions mathématiques qui convertissent les
données d’un emplacement géographique (latitude et longitude), sur une sphère ou un
ellipsoïde, en un emplacement
représentatif sur une surface plane.

06/09/2020 université de Djibouti 122


Les coordonnées planes : E, N (coordonnées projetés)

La conversion de positions géographiques d’une surface


courbe sur une surface plane nécessite l’utilisation
d’une projection cartographique. Une fois cette
projection définie, la localisation d'un élément peut
alors s'exprimer sous la forme de coordonnées planes à
l'aide de deux valeurs linéaires : X, Y exprimées dans
différentes unités : Mètres, Kilomètres, Miles
nautiques, ...

Sources :
http://ressources.esrifrance.fr/genl_syst_coord.aspx
http://geodesie.ign.fr/
Si on projette des données 3D sur une surface plane, il y aura forcement des déformations

Ce processus déforme inévitablement au moins l’une des


propriétés suivantes : la surface, la forme, la distance ou la direction.

De nombreuses méthodes de projections existent, chacune adaptée a un usage


différent.

Analogie avec la peau d'orange: une projection


consiste à peler votre orange, puis à l'aplatir.

06/09/2020 université de Djibouti 125


Système de coordonnés cartésien

Analogie avec la peau d'orange: une


projection consiste à peler votre orange, puis à
l'aplatir.
De même, lorsque vous essayez de projeter une surface
sphérique de la Terre sur un plan, la surface incurvée se
déforme, ce qui provoque des distorsions de forme
(angle), de surface, de direction ou de distance des
entités.
Processus de "mise à plat " des éléments situés sur l’ellipsoïde.

Il est important de définir le type et les paramètres d'une projection dans le


but de:

✓soit de conserver les surfaces (projections équivalentes).

✓soit de conserver localement les angles (projections conformes).

✓soit d'opter pour une représentation ne conservant ni les angles ni les


surfaces (projections dites "aphylactiques").

La plupart des projections utilisées en océanographie sont conformes. La


cartographie à petite échelle utilise souvent des projections équivalentes.
Le principe général est de projeter la surface de la Terre sur une forme que l'on peut
dérouler pour obtenir une surface plane : un cylindre, un cone ou un plan. On distingue
ainsi les projections cylindriques, coniques et azimutales. Il existe d'autres types de
projections.

Selon que le cylindre, le cône ou le plan soit tangent ou sécant au globe, on distingue les
projections tangentes et sécantes.

06/09/2020 université de Djibouti 130


les projections

Mercator : projection conforme, qui minimise l’altération de la forme. Les angles sont conservés
(utilisation dans le domaine de la navigation maritime ex. UTM).
Mollweide : projection équivalente, ce qui veut dire qu’elle respecte les surfaces.
Conique Conforme : minimise l'altération des formes et des distances sur des régions limités donc
inutilisable pour couvrir l'ensemble de la surface terrestre. (ex. Lambert I, II, III, IV et 93)
Robinson : compromis pour une représentation globale de la surface terrestre mais ne préserve ni les
distances ni les angles.
Projection azimutale est une projection équidistante utilisée pour représenter les pôles. pôle Nord.
Sources :
http://ressources.esrifrance.fr/genl_syst_coord.aspx
http://geodesie.ign.fr/
Exemples: projections cartographiques
Conforme conique Lambert
Cylindrique à surface égale

Pour les cartes mondiales

Conserve la relation entre la


direction et la forme au long
des latitudes moyennes.
LES SYSTEMES D’INFORMATION
GEOGRAPHIQUE (SIG)

06/09/2020 136
La géomatique
• La géomatique (‘géo’ pour géographie et ’matique’ pour informatique) intègre les technologies de
l’informatique à la géographie. Elle englobe l’ensemble des sciences de nature géographique avec
comme caractéristique de base l’utilisation de l’outil informatique. Ces sciences sont :

• la géodésie qui étudie la forme et les dimensions de la terre, ainsi que la localisation de points à
sa surface. La géodésie est utilisée au début des travaux de cartographie, de télédétection, de
génie civil, de navigation terrestre ou spatiale. Elle permet d’asseoir les bases de données
géographiques;
• la topographie qui permet d’accumuler et d’enregistrer, sur le terrain, des mesures d’angles, de
distances et de localisation;
• la photogrammétrie qui utilise des photographies aériennes et des images-satellite pour effectuer
l'interprétation, le positionnement, le relevé et la prise de mesures des détails topographiques
visibles;
• la télédétection qui recueille de l’information sur une cible au sol et ce, par l’analyse et
l’interprétation d’images captées à partir de plateformes comme les satellites.
• la cartographie qui permet la représentation géographique des éléments naturels et artificiels
d'un territoire dans un système de coordonnées terrestres.
• Les systèmes d’information géomatique (SIG) qui lie définitivement les sciences
géographiques à l’informatique, va considérablement bouleverser les méthodes de
travail des géographes en passant du manuel à l’automatique et de l’analogique au
numérique. La première démarche consistera à mettre au point un système de
représentation numérique de la surface de la terre c'est-à-dire une modélisation de
la réalité du terrain.
QU’EST-CE QU’UN SIG ?
• 1ère définition
Les systèmes d’information géographiques (SIG) utilisent des moyens
informatiques pour stocker, partager, consulter et manipuler les objets
représentés sur les cartes ou les plans (...) ainsi que les informations
qui leur sont directement attachées.

(Rouet Paul. Les données dans les systèmes d'information géographiques.


Paris : Hermès, 1991.)

• 2eme définition
Le système d'information géographique est un système de gestion de base de
données (SGBD) pour la saisie, le stockage, l'extraction , l'interrogation ,
l'analyse et l'affichage des bases de données de L Information
géographiques .

Didier Michel . Utilité de l'information géographique . - Paris : Economica . 1990


06/09/2020 université de Djibouti 139
Différence entre un SIG et une carte (papier et
digital)
une carte en papier est statique ; elle montre une seule et unique vue de
information géographique.
Une carte digital permet de visualiser l’information géographique a différente
échelle avec les outils de Zoom. ex: GoogleMaps

Un SIG est plus qu’une carte


.

Outils pour faire des choses tels: Base de données


Ajout de données
Mise à jour des données
Création de nouvelles données
06/09/2020 université de Djibouti 140
Pourquoi utiliser un SIG ? Qu’est-ce qu’il
rapporte ?
➢les informations sont stockées de façon claire et définitive
➢gérer une multiplicité d'informations attributaires sur des objets
➢comprendre les phénomènes, prévoir les risques (simulations)
➢établir des cartographies rapides
➢localiser dans l'espace et dans le temps
➢réagir rapidement après des évènements ayant un impact sur le territoire
➢calculer des coûts ou des bénéfices
➢fournir des itinéraires, des plans adaptés
Comment fonctionne un SIG ?
Un SIG représente les informations concernant le monde sous la forme de couches thématiques
pouvant être reliées les unes aux autres par
la géographie
Qu'est-ce qu'une couche thematique ?

Les couches sont le mécanisme utilisé pour


afficher des jeux de données géographiques
dans un SIG

les cartes sont composées d'une série de


couches affichées dans un ordre
particulier.

Une couche définit la manière dont un jeu


de données SIG est symbolisé et étiqueté
(c.-à-d. représenté) dans vos vues
cartographiques.
couches thématiques
VECTEUR
Le modèle vecteur
Dans le modèle vecteur, les informations sont
regroupées sous la forme de coordonnées x, y.
Les objets de type ponctuel sont dans ce cas représentés
par un simple point.

Les objets linéaires (routes, fleuves…) sont eux


représentés par une succession de coordonnées x,y.

Les objets polygonaux (territoire géographique,


parcelle…) sont, quant à eux, représentés par une
succession de coordonnées délimitant une surface
fermée.

Le modèle vectoriel est particulièrement utilisé pour


représenter des données discrètes.

06/09/2020 université de Djibouti 145


LES 3 TYPES D’OBJETS SPATIAUX
• Pour représenter numériquement la réalité complexe une
simplification est nécessaire. Trois primitives sont définies pour
représenter tous les objets spatiaux : le point, la ligne et le polygone
Les points : Ils définissent des localisations d'éléments séparés pour des phénomènes géographiques trop
petits pour être représentés par des lignes ou des surfaces qui n'ont pas de surface réelle comme les
points cotés. Le point est l’objet élémentaire de base qui contient les données de localisation en latitude et
longitude

Les lignes : Les lignes représentent les formes des objets géographiques trop étroits pour être décrits par
des surfaces (ex : rue ou rivières) ou des objets linéaires qui ont une longueur mais pas de surface comme
les courbes de niveau. La ligne n’est qu’une jonction de points

Les polygones : Ils représentent la forme et la localisation d'objets homogènes comme des pays, des
parcelles, des types de sols...... le polygone est lui-même constitué de lignes dont l’extrémité de la dernière
coïncide avec le début de la première.
• une couche vectorielle possède une et une seule géométrie, choisie au moment de sa création et
non modifiable par la suite. Par exemple, une couche de points ne peut pas stocker des polygones.

• En tant qu'utilisateur vous devez vous poser la question de la géométrie la plus appropriée pour
représenter tel ou tel élément d'un paysage dans une couche d'information vectorielle.

• En mode vectoriel chaque objet géométrique possède des caractéristiques codées et stockées en
tant qu'attributs dans des tables attributaires.

• Chaque objet géométrique est donc lié à une et une seule ligne de la table attributaire. Cette
table contient autant de colonnes que d'attributs nécessaires.

• Le format vectoriel est fortement apprécié pour représenter des objets discontinus dans l'espace.
La description des objets
• A chaque objet est attribuée une fiche contenant des informations de type alphanumérique.

• Ces informations décrivent l'objet (nom de la ville, type de l'occupation du sol,...).

• Ces fiches permettent de stocker des informations qui décrivent les objets.
LES ATTRIBUTS
les attributs dans un SIG font le lien entre les entités géographiques et les informations
concernant ces entités
Les informations tabulaires constituent la base de
données des entités géographiques et vous
permettent d'afficher, d'interroger et d'analyser vos
données. Pour résumer, les tables sont composées
de lignes et de colonnes, et toutes les lignes ont les
mêmes colonnes.

Dans un SIG les lignes représentent des


enregistrements, et les colonnes des champs.
Chaque champ permet de stocker un type spécifique
de données, par exemple un nombre, une date ou un
texte.

les informations tabulaires servent à décrire les


entités et les catégories concernant les objets
géographiques.

06/09/2020 université de Djibouti 151


• Les lignes et les colonnes n’y ont pas la même signification et jouent un rôle différent :

• - Les lignes du tableau se réfèrent à des entités de même nature : entreprises, clients, tronçons
routiers, rivières, régions,…Leur ensemble forme une classe d’entités : une branche d’activité,
la clientèle d’une entreprise, un réseau routier ou hydrographique, un pays. Chaque ligne du
tableau est précédée d’un identificateur (nom, numéro,…) unique, particulier à chacune. En
géographie ces entités sont appelées unités spatiales.

• - Les colonnes correspondent aux divers attributs décrivant les entités : par exemple, nom,
superficie, population densité, etc. Chaque colonne a un titre qui indique sa signification.

• - Chaque case du tableau contient une valeur correspondant à une entité et à un attribut,
numérique (ex. quantité commandée) ou alphabétique (ex. nom de la région). Par exemple :
(Ambouli ; 9000) ; (Djebel ; Quartier populaire)
Tableau d’attributs spatiaux

NOM Coord_X Coord_Y Alt_Z


ZIS 292930 1277534 56
Quartier 2 292832 1277556 57
Serpent 292534 1277562 67
Camp FNP 292435 1277551 67
Ilot du Héron 292338 1277525 75

Tableau d’attributs thématiques


ID NOM FONCTION Tx Occup
1 ZIS Z.I. 12%
2 Quartier 2 Habitat populaire 33%
7 Serpent Habitat résidentiel 65%
8 Camp FNP Habitat et Adm 100%
9 Ilot du Héron Loisirs 23%
L’intégration d’une base de données à la cartographie est réalisée à travers un identifiant commun. Cet
identifiant est appelé clé est unique à chaque enregistrement de la base de données et à chaque objet de
la cartographie

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