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ch12 DL

Le document traite des développements limités et des comparaisons de fonctions au voisinage d'un point a. Il définit des notions telles que négligeabilité, dominance et équivalence, ainsi que des propriétés associées aux petits o, grands O et équivalents. Des exemples et exercices illustrent ces concepts, ainsi que des propositions sur la continuité et la dérivabilité des fonctions.

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MPSI2 2024-2025

Chapitre 12 : Développements limités


Notations
Notations : Dans tout ce paragraphe, I désigne un intervalle non trivial de R, K = R ou C, a ∈ I (éventuellement a = ±∞) et
f, g, h, k : I ou I \ {a} −→ K.

I- Comparaison des fonctions

Définition
Soit ε une fonction définie au voisinage de a telle que : f (x) = ε(x)g(x) au voisinage de a. On dit que :

1. f est négligeable devant g au voisinage de a, si lim ε(x) = 0. Cette relation se note: f (x) = o (g(x)) ou f = o (g) et se lit
x→a x→a a
f (x) est un petit o de g(x) au voisinage de a.

2. f est dominée par g au voisinage de a, si la fonction ε est bornée au voisinage de a. Cette relation se note: f (x) = O (g(x))
x→a
ou f = O (g) et se lit f (x) est un grand O de g(x) au voisinage de a.
a

3. f est est équivalente à g au voisinage de a, si lim ε(x) = 1. Cette relation se note: f (x) ∼ g(x) ou f ∼ g.
x→a x→a a

Définitions plus pratiques!


En pratique, on travaillera presque toujours avec des fonctions qui ne s’annulent pas au voisinage de a, sauf éventuellement en a.
On obtient, donc les caractérisations simplifiées et pratiques suivantes.

☞ Si g ne s’annule pas au voisinage de a ☞ Si g s’annule en a seulement


f (x) f (x)
1. f (x) = o (g(x)) ⇐⇒ lim = 0. 1. f (x) = o (g(x)) ⇐⇒ lim = 0 et f (a) = 0.
x→a x→a g(x) x→a x→a g(x)
f f
2. f (x) = O (g(x)) ⇐⇒ est bornée au voisinage de a. 2. f (x) = O (g(x)) ⇐⇒ est bornée au voisinage de a
x→a g x→a g
f (x) et f (a) = 0.
3. f (x) ∼ g(x) ⇐⇒ lim = 1. f (x)
x→a x→a g(x)
3. f (x) ∼ g(x) ⇐⇒ lim = 1 et f (a) = 0.
x→a x→a g(x)

Exemples
Exercice 1 Comparer les fonctions f et g au voisinage de a dans les cas suivants :
i- f (x) = x2 , g(x) = x5 et a = +∞ ; ii- f (x) = x2 , g(x) = x5 et a = 0 ; iii- f (x) = ln x, g(x) = x et a = +∞ ; iv- f (x) = x7 ,
g(x) = ex et a = +∞ ; v- f (x) = x3 + 3x2 − 4, g(x) = x3 et a = +∞ ; vi- f (x) = sin x, g(x) = x et a = 0

Remarques Remarques
• f = O(1) ⇐⇒ la fonction f est • La notion de dominance est moins forte que celle de négligeabilité :
a
bornée au voisinage de a. f = o(g) =⇒ f = O(g).
a a
f La réciproque est en général fausse, par exemple x = O(x), mais x ̸= o(x).
• est convergente =⇒ f = O(g). x→0 x→0
g a

• f = o(1) ⇐⇒ lim f = 0. • Attention! L’équivalence ne donne aucune information directe sur la différence
a a
de deux fonction :
• Nous noterons f = g + o(h) pour
a
f −g = o(h) et f = g +O(h) pour On peut avoir f ∼ g, et f − g ̸→ 0, considérer par exemple x2 + x et x en +∞.
a a
a a
f − g = O(h). Réciproquement, on peut avoir f − g → 0 et f ̸∼ g : par exemple 1/x et 1/x2
a a a
en +∞.
• lim f = ℓ ∈ K ⇐⇒ f = ℓ + o(1).
a a
Opérations sur les petits o et les grands O Opérations sur les équivalents
1. La relation " être négligeable" est transitive : si f = o(g) 1. f ∼ g et h ∼ k =⇒ f h ∼ gk.
a a a a
et g = o(h), alors f = o(h). 2. Si f ∼ g, alors : ∀n ∈ N, f n ∼ g n .
a a a a
2. f = o(h) et g = o(h) =⇒ f + g = o(h). f g
a a a 3. f ∼ g et h ∼ k =⇒ ∼ .
a a h a k
3. f = o(g) =⇒ f h = o(gh).
a a 4. Si f = o(g), alors : f ∼ h et g ∼ k =⇒ h = o(k).
a a a a
4. f = o(h) et g = o(k) =⇒ f g = o(hk).
a a a 5. f ∼ g et h = o(g) =⇒ f + h ∼ g (i.e. on ne modifie pas
a a a
5. f = o(g) ⇐⇒ ∀λ ̸= 0, λf = o(g) ⇐⇒ ∀λ ̸= 0, f = une équivalence en ajoutant une quantité négligeable.)
a a a
o(λg).
6. f ∼ g ⇐⇒ f = g + o(g).
a a
Toutes ces propriétés énoncées pour la négligeabilité restent
7. Si f ∼ g, etf > 0 au voisinage de a, alors : ∀α ∈ R,
a
valables dans le cas de la dominance.
f α ∼ gα .
a

Propriétés sur les équivalences Propriétés sur les équivalences


1. ∼ est une relation d’équivalence. Exercice 2

2. Si limf = ℓ ∈ K ∪ {±∞} et f ∼ g, alors limg = ℓ. 1. Soient f et g telles que limf − g = 0. Montrer que : ef ∼ eg .
a a a a a

3. Si limf = limg = ℓ ∈ K∗ , alors f ∼ g. 2. Soient f et g définies sur I telles que f ∼ g. Soit h une
a a a a
application réelle de J ⊂ R dans I, et b ∈ J tel que limh = a.
4. Si f ∼ g et K = R, alors f et g ont le même signe au b
a
Montrer que : f oh ∼ goh
voisinage de a. b

5. f ∼ ℓ ∈ K∗ ⇐⇒ limf = ℓ.
a a

Attention : Deux opérations sont formellement interdites pour les trois relations de comparaison!

1. Il n’y a pas de règle d’addition pour les petits o, les grands O et les équivalents :

⇝ 1 + 3x + x2 ∼ x2 et 1 − x2 ∼ x − x2 , mais en sommant les deux relations on n’a pas 2 + 3x ∼ x.


x→+∞ x→+∞ x→+∞
⇝ x3 = o(x + x ) et x2 − 2
x = o(x2 −
3
x) mais en sommant les deux relations on n’a pas x2 = o(2x ) 2
x→0 x→0 x→0

2. Il n’y a pas de règle de composition à gauche pour les petits o, les grands O et les équivalents :

⇝ 1 + 3x ∼ 3x, mais en composant à gauche par x 7−→ ex on n’a pas e1+3x ∼ e3x .
x→+∞ x→+∞
1 1 1
⇝ x = o(x2 ), mais en composant à gauche parx 7−→ on n’a pas = o( ).
x→+∞ x x x→+∞ x2

Exemples fondamentaux au voisinage de ±∞ Exemples fondamentaux au voisinage de 0


• Un polynôme est équivalent à son monôme de plus haut • Un polynôme est équivalent à son monôme de plus petit
degré en ±∞. degré en 0.

• Une fraction rationnelle est équivalente en ±∞ au quo- • Une fraction rationnelle est équivalente en 0 au quotient
tient de ses termes de plus haut degré. de ses termes de plus bas degré.

• En +∞ les puissances sont négligeables devant les expo- • En 0 les logarithmes sont négligeables devant les in-
nentielles : ∀a ∈ R, ∀b > 1, on a : verses de puissances : ∀a ∈ R+∗ , ∀b ∈ R, on a :

xa = o(bx ). xa | ln x|b −→+ 0


x→+∞ x→0

• En +∞ les logarithmes sont négligeables devant les c-à-d


1
puissances : ∀a ∈ R, ∀b ∈ R +∗
, on a : | ln x|b = o( ).
x→0 xa

(ln x)a = o(xb ).


x→+∞
II- Développements limités au voisinage d’un point

Définition
Soit a ∈ I, f : I −→ R et n ∈ N, on dit que f admet un développement limité au point a à l’ordre n, s’il existe des réels a0 , a1 , . . . , an
et une fonction ε : I −→ R telle que lim ε(x) = 0 de sorte que pour tout x ∈ I :
x→a

f (x) = a0 + a1 (x − a) + · · · + an (x − a)n + (x − a)n ε(x).

Autrement dit : f (x) = a0 + a1 (x − a) + · · · + an (x − a)n + o ((x − a)n ) .


x→a
Si f admet un développement limité alors celui-ci est unique.

• L’égalité précédente s’appelle le développement limité de f au voisinage de a (ou en a ) à l’ordre n .

• Le terme a0 + a1 (x − a) + · · · + an (x − a)n est appelé la partie polynomiale du développement limité.

• Le terme (x − a)n ε(x) = o ((x − a)n ) est appelé le reste du développement limité.

Remarque
Par le changement de variable h = x − a, on peut toujours se ramener à un développement limité en 0, ainsi la formule précédente
devient pour tout a et a + h de I :
f (a + h) = a0 + a1 h + · · · + an hn + o(hn ).
h→0

On se limitera désormais à l’étude des développements limités en 0.

Un développement limité fondamental Un développement limité fondamental


1 1
Exercice 3 Pour tout n ∈ N, la fonction x 7−→ admet un Exercice 4 Pour tout n ∈ N, la fonction x 7−→ admet un
1−x 1+x
développement limité à l’ordre n en 0 et on a : développement limité à l’ordre n en 0 et on a :

1 1
= 1 + x + x2 + · · · + xn + o(xn ). = 1 − x + x2 − · · · + (−1)n xn + o(xn ).
1 − x x→0 1 + x x→0

Proposition : DL d’une fonction paire/impaire


Soit une fonction f admettant un développement limité à l’ordre n en 0. Si f est paire (resp. impaire) alors la partie polynomiale
de son développement limité en 0 ne contient que des monômes de degrés pairs (resp. impairs).

Exercice 5 Démonstration

Proposition : Troncature d’un développement limité


Si f admet un développement limité à l’ordre n en 0, alors pour tout entier naturel p ⩽ n, f admet un développement limité à
l’ordre p en 0 et celui-ci est obtenu en ne gardant que les termes de degré inférieur à p dans la partie polynomiale.

DL et la continuité DL et la dérivabilité
Soit f : I −→ R, a ∈ I. Soit f : I −→ R, a ∈ I.
f est continue en a si, et seulement si, f admet un développe- f est dérivable en a si, et seulement si, f admet un développe-
ment limité à l’ordre 0 en a. ment limité à l’ordre 1 en a.
Le cas échéant : f (x) = f (a) + f ′ (a)(x − a) + o (x − a) .

Le cas échéant : f (x) = f (a) + o(1).
x→a x→a

Proposition
 
Soit f : I −→ R continue et F une primitive de f . a ∈ I et n ∈ N. Alors : f (x) = o (x − a)n =⇒ F (x) = F (a) + o (x − a)n+1 .
x→a x→a
Proposition : Primitivation d’un développement limité
Soit f : I −→ R une fonction continue dont le développement limité en a ∈ I à l’ordre n est :

f (x) = a0 + a1 (x − a) + a2 (x − a)2 + · · · + an (x − a)n + o x − a)n



x→a

Si F est une primitive de f , alors F admet un développement limité en a à l’ordre n + 1 qui s’écrit :

(x − a)2 (x − a)3 (x − a)n+1


+ o (x − a)n+1 .

F (x) = F (a) + a0 (x − a) + a1 + a2 + · · · + an
x→a 2 3 n+1
Cela signifie que l’on intègre la partie polynomiale terme à terme pour obtenir le développement limité de F (x) à la constante
F (a) près.

Application

Exercice 6 Soit n ∈ N . Déterminer les développements limités de x 7−→ ln(1 − x) et x 7−→ ln(1 + x) en 0 à l’ordre n.

Théorème : Formule de Taylor-Young


Soit f : I −→ R une fonction de classe C n et soit a ∈ I. Alors f admet un développement limité à l’ordre n et on a :

f ′′ (a) f (n) (a)


f (x) = f (a) + f ′ (a)(x − a) + (x − a)2 + · · · + (x − a)n + o (x − a)n .

x→a 2! n!

Exercice 7 Démonstration

Applications
Exercice 8 Soit n ∈ N∗ . Déterminer le développements limité de x 7−→ ex en 0 à l’ordre n, le développements limité de cos en 0 à l’ordre
2n + 1 et le développements limité de sin en 0 à l’ordre 2n + 2.

Formules de développements limités des fonctions usuelles en 0


n
x x2 xn X xk
ex = 1+ + + ··· + + o(xn ) = + o(xn )
x→0 1! 2! n! x→0 k!
k=0

n
x2 x4 x2n X x2k
cos x = 1− + − · · · + (−1)n · + o(x2n+1 ) = (−1)k + o(x2n+1 )
x→0 2! 4! (2n)! x→0 (2k)!
k=0

3 5 2n+1 n
x x x X x2k+1
sin x = x− + − · · · + (−1)n · + o(x2n+2 ) = (−1)k + o(x2n+2 )
x→0 3! 5! (2n + 1)! x→0 (2k + 1)!
k=0

3
x 2 5
tan x = x+ + x + o(x6 )
x→0 3 15

n
x2 x4 x2n X x2k
ch x = 1+ + + ··· + + o(x2n+1 ) = + o(x2n+1 )
x→0 2! 4! (2n)! x→0 (2k)!
k=0

n
x3 x5 x2n+1 X x2k+1
sh x = x+ + + ··· + + o(x2n+2 ) = + o(x2n+2 )
x→0 3! 5! (2n + 1)! x→0 (2k + 1)!
k=0

x3 2 5
th x = x− + x + o(x6 )
x→0 3 15
n
x2 x3 xn X xk
ln (1 + x) = x− + − · · · + (−1)n−1 · + o(xn ) = (−1)k+1 + o(xn )
x→0 2 3 n x→0 k
k=1

α(α − 1) 2 α(α − 1) · · · (α − n + 1) n
(1 + x)α = 1 + αx + x + ··· + x + o(xn )
x→0 2! n!
x3 x5 x2n+1
arctan x = x− + + · · · + (−1)n · + o(x2n+2 )
x→0 3 5 2n + 1
Opérations sur les développements limités : Somme, multiplication par un scalaire et produit
Soient f et g deux fonctions qui admettent des développements limités en 0 à l’ordre n :

f (x) = a0 + a1 x + · · · + an xn + o(xn ) et g(x) = b0 + b1 x + · · · + bn xn + o(xn ). Alors :


x→0 x→0

1. f + g admet un développement limité en 0 à l’ordre n qui est :

(f + g)(x) = f (x) + g(x) = (a0 + b0 ) + (a1 + b1 )x + · · · + (an + bn )xn + o(xn ).


x→0

2. Pour tout α ∈ R,αf admet un développement limité en 0 l’ordre n qui est :

(αf )(x) = αf (x) = αa0 + αa1 x + · · · + αan xn + o(xn ).


x→0

3. f × g admet un un développement limité en 0 à l’ordre n qui est : (f × g)(x) = f (x) × g(x) = Tn (x) + o(xn ) où Tn (x) est le
x→0
polynôme (a0 + a1 x + · · · + an xn ) × (b0 + b1 x + · · · + bn xn ) tronqué au degré n, c-à-d auquel on a soustrait tous les monômes
de degré > n.

Attention !
Le produit de deux développements limités à l’ordre n n’est pas un développement limité à l’ordre 2n, mais un développement
limité à l’ordre n.

Applications Applications
Exercice 9 Donner le développement limité à l’ordre n en 0 de f Exercice 10 Donner le développement limité à l’ordre n en 0 de f
dans les cas suivants : dans les cas suivants :

1. f (x) = cos x + sin x, n = 3. 1. f (x) = cos x sin x, n = 3.



2. f (x) = −3ex + 2 ln(x + 1), n = 4. 2. f (x) = cos x x + 1, n = 2.

Opérations sur les développements limités : Composition Composition



Calcul du DL de h(x) = sin ln(1 + x) en 0 à l’ordre 3. Exercice 11 Chercher le DL de :
x2 x3
• On écrit le DL à l’ordre 3 de ln(1 + x) = x − 2 + 3 + o(x3 ). 1. f (x) = ln cos x à l’ordre 3 en 0.
x→0

x2 x3 2. g(x) = cos x à l’ordre 4 en 0.
3

• Ainsi h(x) = sin x − 2 + 3 + o(x ) .
x→0

• On pose u = x − x2 x3 3. h(x) = ln(1 + sin x) à l’ordre 3 en


2 + 3 , Lorsque x tend vers 0, u tend vers 0. On écrit donc le
DL à l’ordre 3 de sin u = u − u3! + o(u3 ).
3
0.
u→0

• Donc h(x) = x − 12 x2 + 13 x3 − 16 x3 + o(x3 ) = x − 12 x2 + 16 x3 + o(x3 ).


 4. k(x) = esin x à l’ordre 4 en 0.
x→0 x→0

Opérations sur les développements limités : Inverse et division Inverse et division


1+x Exercice 12 Chercher le DL de :
Calcul du DL de f (x) = en 0 à l’ordre 4.
2+x
1. f (x) = tan x à l’ordre 5 en 0.
1 1 1
f (x) = (1 + x) 2. g(x) = à l’ordre 4 en 0.
2 1 + x2 1 + x + x2
 
1 x  x 2  x 3  x 4 4 ln(1 + x)
= (1 + x) 1 − + − + + o(x ) 3. h(x) = à l’ordre 3 en 0.
x→0 2 2 2 2 2 sin x
1 x x2 x3 x4
= + − + − + o(x4 )
x→0 2 4 8 16 32

Développements limités en un point quelconque

DL de f (x) = ex en 1 : On pose h = x − 1. Si x est proche de 1, h est proche de 0. Nous allons nous ramener à un DL de eh en h = 0.

h2 hn (x − 1)2 (x − 1)n
   
x 1+h h n
e =e = ee = e 1 + h + + ··· + + o(h ) = e 1 + (x − 1) + + ··· + + o((x − 1)n )
h→0 2! n! x→1 2! n!
Développements limités en un point quelconque Développements limités en un point quelconque

DL de g(x) = sin x en π2 . On pose h = x − π2 , alors : Exercice 13


sin x = sin(h + π2 ) = cos(h). on se ramène au DL de cos h en 0. 1. Déterminer le développement limité en 1 à l’ordre 3 de :

sin x = cos(h) f (x) = ln(1 + 3x)


h2 h2n
= 1− + · · · + (−1)n + o(h2n+1 )
h→0 2! (2n)! 2. Déterminer le développement limité en π
à l’ordre 3 de :
3
2 2n
(x− π
2) (x− π
2)
+ o (x − π2 )2n+1

sin x =π 1 − + · · · + (−1)n
x→ 2 2! (2n)! g(x) = cos(x)

III- Applications des développements limités

Calculs de limites Calculs de limites


sin x − x 1 + ln(1 + x) − ex
On cherche la limite de en 0. Effectuons un dévelop- On cherche la limite de en 0. Effectuons un
x3 1 − cos x
pement limité du numérateur à l’ordre 3. On a : DL du numérateur et du dénominateur à l’ordre 2. On a
x3 x2 x2
sin x − x x− + o(x3 ) − x 1 + ln(1 + x) − ex 1+x− 2 −1−x− 2 + o(x2 )
6 =
= x2
x3 x→0 x3 1 − cos x x→0 1−1+ 2 + o(x2 )
3
− x6 + o(x3 ) 1 2
−x + o(x ) 2
= = − + o(1). = x2
= −2 + o(1).
x→0 x3 x→0 6 x→0 2
2 + o(x )
x→0

La limite recherchée est donc égale à − 16 . La limite recherchée est donc égale à −2.

Calculs de limites Calculs de limites


Exercice 14 Déterminer les limites des fonctions suivantes : Exercice 15 Déterminer les limites des suites suivantes :
2
2 cos x − 2 + x 1. un = n sin n1 .
1. f (x) = en 0.
x4 n2
1 1 2. vn = n sin n1 .
2. g(x) = 2 − 2 en 0.
sin x x √ √ n
3. xn = 3 n 2 − 2 n 3 .
exp(sin x) − exp(tan x)
3. h(x) = en 0.
sin x − tan x

Recherche d’équivalents simples


Un développement limité d’une fonction au voisinage d’un point permet de trouver un équivalent. Si au voisinage de zéro :
f (x) = ak xk + ak+1 xk+1 + cldots + an xn + o(xn ) avec ak ̸= 0, alors f (x) ∼ ak xk .

Recherche d’équivalents simples Recherche d’équivalents simples


Exercice 16 Donner un équivalent simple des fonctions suivantes : Exercice 17 Donner un équivalent simple des suites suivantes :
sin x − x 1 1 4
1. f (x) = en 0. 1. xn = − − 2.
x2 n+1 n+5 n
√ √ √
2. g(x) = ln(1 + x2 ) sin x en 0. 2. yn = 2 n − n + 1 − n − 1.

Position d’une courbe par rapport à sa tangente

Soit f : I −→ R une fonction admettant un développement limité en a : f (x) = a0 + a1 (x − a) + ak (x − a)k + o((x − a)k ),
x→a
où k est le plus petit entier ⩾ 2 tel que le coefficient ak soit non nul. Alors l’équation de la tangente à la courbe de f en a est :
y = a0 + a1 (x − a) et la position de la courbe par rapport à la tangente au voisinage de a est donnée par le signe de ak (x − a)k .

Position d’une courbe par rapport à sa tangente


sin x 1
Exercice 18 Soit f la fonction définie sur R∗ par : f (x) = − .
x2 x
1. Montrer que f peut être prolongée par continuité en 0 et que ce prolongement est alors dérivable en 0.

2. Quelle est la position relative de la courbe de f par rapport à sa tangente en 0 ?

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