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Étude de Quelques Concepts Informatiques

Le document traite des concepts fondamentaux en algorithmique, incluant la définition des données, leur type, utilisation et nature. Il aborde également l'imbrication des structures sélectives, les boucles et l'importance des sous-programmes avec des paramètres formels pour une programmation modulaire efficace. Des exemples illustrent les concepts, tels que la résolution d'équations et le calcul de sommes, afin de faciliter la compréhension des apprenants.

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Étude de Quelques Concepts Informatiques

Le document traite des concepts fondamentaux en algorithmique, incluant la définition des données, leur type, utilisation et nature. Il aborde également l'imbrication des structures sélectives, les boucles et l'importance des sous-programmes avec des paramètres formels pour une programmation modulaire efficace. Des exemples illustrent les concepts, tels que la résolution d'équations et le calcul de sommes, afin de faciliter la compréhension des apprenants.

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Étude de quelques concepts informatiques

I. Notion de donnée en algorithmique


Pour chaque algorithme, on distingue intuitivement :
 Les données d’entrée : ce sont les données fournies à l’algorithme.
 Les données de sortie : ce sont les résultats produits par l’algorithme.
 Les données intermédiaires : ce sont les données de travail de l’algorithme, servant aux
manipulations internes (compteurs, données de stockage des résultats intermédiaires, etc.).
L’ensemble des données d’entrée et des données de sorite d’un algorithme constitue le
paramétrage de cet algorithme.
Pour définir une donnée, il faut préciser son nom, son type, son utilisation et sa nature.

1. Nom d'une donnée


Il sert à désigner la donnée dans l’algorithme. Il est représenté par une chaîne alphanumérique
où le 1er caractère est une lettre et les autres caractères peuvent être des lettres, des chiffres ou
le trait de soulignement ‘_’. Chaque fois que c'est possible, ce nom doit être significatif.

2. Type d'une donnée


Le type d'une donnée caractérise les valeurs que peut prendre cette donnée ainsi que les
actions autorisées sur celle-ci.
On distingue les types simples et les types structurés. Ces derniers sont répartis en
trois catégories : les structures statiques homogènes (informations de même type), les
structures statiques hétérogènes (informations de différents types) et les structures
dynamiques.
Une donnée de type simple contient une seule information, alors qu’une donnée structurée
contient une collection d’informations qui sont réparties en plusieurs champs accessibles
individuellement ou collectivement.

3. Utilisation d'une donnée


L’utilisation d’une donnée désigne sa caractéristique dans l'algorithme : donnée d’entrée,
donnée de sortie ou donnée intermédiaire.

4. Nature d'une donnée


La nature d’une donnée désigne sa caractéristique constante ou variable dans l'algorithme.
Une constante est une donnée dont la valeur est précisée au début de l’algorithme et qui ne
varie pas durant le déroulement de celui-ci.
Une variable est une donnée dont la valeur est indéterminée (non initialisée) au début de
l’algorithme et qui est susceptible d’être changée durant le déroulement de celui-ci.

1 Document réalisé par Mr B. LAMHARCHI


II. Imbrication des structures sélectives
L’imbrication des structures sélectives est souvent très complexe à mettre en évidence. Une
redondance de conditions peut apparaître dans un raisonnement mal mené. De plus, souvent
les programmeurs débutants sont amenés à utiliser des expressions logiques plus complexes
d’où une source d’erreurs. D’autres part, le programmeurs oublie facilement un cas parmi les
cas qui doivent être mis en évidence. Une solution efficace pour résoudre facilement un tel
problème est d’utiliser une arborescence binaire. Deux cas sont possibles : soit construire
l’arbre binaire d’une manière ascendante, soit le construire d’une manière descendante.
Exemples :
1- Résolution de l’équation de second degré
On construit l’arbre d’une manière descendante :
A=0
Oui Non

B=0
Delta= B2 -4AC
Oui Non

C=0 X= -C/B Delta>0


Oui Oui Non
Non

Toutes les solutions


Impossible
X1= (-B - Delta )/2A
sont valables Delta=0
X2= (-B + Delta )/2A
Oui Non

X= -B/2A Pas de solutions


réelles

2- Calcul du jour suivant (j_sui, m_sui, a_sui) d’un jour donné (jour, mois année)
On construit l’arbre d’une manière ascendante (on commence par les résultats à obtenir
souvent trouvés après une analyse, puis on trouve les conditions qui lient les résultats deux à
deux) :

Jour=Nombre_jours(mois)

Oui Non

j_sui=jour+1
Mois=12
m_sui=mois
a_sui= année
Oui Non

j_sui=1 j_sui= 1
m_sui=1 m_sui=mois+1
a_sui= année+1 a_sui= année

2 Document réalisé par Mr B. LAMHARCHI


Notions de boucles
Nous avons constaté que les apprenants donnent souvent des algorithmes incomplets reposant
sur une analyse non bien fondée.
En basant l’analyse sur la détermination des trois éléments composant une boucle, à savoir :
 Le terme initial : caractérisé par les actions d’amorçage du processus à répéter. Ces
actions viennent avant la clause débutant la boucle.
 Le terme général : caractérisé par l’ensemble des actions constituant le processus à
répéter. Ces actions constituent le bloc de la boucle.
 Le nombre d’itérations ou le test d’arrêt : caractérisé par l’intervalle de valeurs que va
prendre la variable Compteur au niveau de la boucle POUR ou par la condition évaluée dans
les boucles TANTQUE et REPETER…JUSQUA.
Nous avons constaté une nette amélioration chez les apprenants concernant la maîtrise des
boucles. En plus les solutions données par les différents apprenants sont similaires.
Exemples :
Écrire un algorithme qui permet de calculer la somme des N premiers entiers positifs pairs
(N entier > 0).
Analyse :
Le problème consiste à calculer la somme : S = 2 + 4 + 6 + 8 + … + 2N. Ceci revient à
effectuer (N-1) opérations d’addition (répétition d’additions). Or, l’opération d’addition est
une opération binaire qui a besoin de deux opérandes. Trouvons, pour chaque opération
d’addition, les deux opérandes correspondants :
Etape 1 : On a : S1 = 2 + 4 On remarque que le 2ème opérande 4=2*1+2
Etape 2 : On a : S2 = S1 + 6 On remarque que le 2ème opérande 6=2*2+2
Etape 3 : On a : S3 = S2 + 8 On remarque que le 2ème opérande 8=2*3+2
…………………..
Etape (N-1) : On a : SN-1 = S N-2 + 2N On remarque que le 2ème opérande 2N=2*(N-1)+2

On conclut donc que pour la somme partielle Si de l’étape i, le 1er opérande est la somme
partielle Si-1 calculée à l’étape (i-1), et le 2ème opérande est calculé à partir du rang de
l’étape i ; soit le terme (2*i+2).
A l’étape 1, si on prend S0 = 2, on aura S1 = S0+(2*1+2). On peut définir ainsi le terme
général Si = Si-1 + (2*i + 2) pour 1  i  N-1, le terme initial S0 = 2 et le nombre de
répétitions (itérations) = N-1. Ceci complète les éléments constituant la structure d’une
boucle.
Remarque :
Le 2ème opérande peut être calculé aussi à partir du 2ème opérande calculé dans l’étape
précédente. Ainsi on considère que le 2ème opérande est calculé grâce à une donnée U. On
aura, par conséquent :
Terme initial : S0 = 2 ; U0=4
Terme général : Si = Si-1 + Ui-1 ; Ui = Ui-1 + 2
Nombre d’itération : N-1 ou Test d’arrêt : U > 2N

3 Document réalisé par Mr B. LAMHARCHI


III. Sous-programmes et paramètres formels
L’utilité de l’utilisation des paramètres formels dans les différents sous-programmes
(procédures et fonctions) est importante pour une meilleure programmation modulaire.
La détermination des paramètres formels pour un sous-programme donné était une chose
difficile à maîtriser ; les apprenants se trompaient souvent sur le nombre de paramètres qu’il
faut mettre et surtout sur leur type (paramètre formel par valeur ou paramètre formel par
adresse).
On disait souvent que si le paramètre formel change de valeur dans le corps du sous-
programme alors c’est un paramètre par adresse et sinon il est par valeur. Chose qui n’est pas
toujours vraie car on peut par exemple diminuer la taille d’un tableau dans une procédure de
tri, mais la taille reste toujours un paramètre formel par valeur dans cette procédure (on dit
alors que la diminution de la taille est une action intermédiaire dans le tri). Nous avons déduit
que la définition exacte de la liste des paramètres formels en nombre et en type repose sur ce
qui suit :
 Un sous-programme se comporte comme un programme, donc lui aussi admet des données
d’entrée, des données de sortie et des données intermédiaires.
 Les données d’entrée et les données de sortie constituent les paramètres formels du sous-
programme, tandis que les données intermédiaires constituent les variables locales de
celui-ci.
 Les données d’entrée constituent les paramètres formels par valeur et les données de sortie
constituent les paramètres formels par adresse.
 Si une donnée représente en même temps une donnée d’entrée et une donnée de sortie le
paramètre formel associé doit être par adresse.
 Les paramètres formels, associés à une fonction, ne représentent que les données d’entrée
de celle-ci (le seul résultat est retourné par la fonction) ; par conséquent, ils doivent
normalement être transmis par valeur.
Exemples :
Procedure Rectangle (ByVal X0, Y0, Long, Larg : Entier)
Procedure Echange (ByRef A, B : Entier) ;
Prodedure Tri (ByRef T : Tableau, ByVal Taille :Entier)
Fonction Minimum (ByVal X, Y : Entier) : Entier;

4 Document réalisé par Mr B. LAMHARCHI

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