Classe : 2nde
Groupement : 1
Thème : l’expression de la condition de la femme dans les romans camerounais des XX et XXI siècles.
CORPUS :
Texte 1
Et toi, ma mère ! Par souci de sécurité et par orgueil, tu m’as sacrifiée. Tu veux faire de moi une femme riche. Tu veux me voir au volant d’une voiture, tu veux que
je sois adulée et respectée. Tu veux tenir la dragée haute à tes coépouses et tu as misé sur moi. Tu m’aimes, tu m’admires. Je suis ta fille et je suis parfaite. Avec ou contre
mon gré, je dois être parfaite et enviée.
Ô ma mère ! Je t’en veux. Tu m’aimes, certes ! Mais tu m’as mal aimée. Tu n’as pas pu me comprendre ni me défendre. Tu n’as pas entendu mon cri de détresse. Tu
m’as jetée en pâture. Mais tu restes ma mère. La personne que j’aime le plus au monde.
Ô ma mère ! Je culpabilise de te faire de la peine. J’ai toujours essayé d’être celle que tu rêvais que je sois. Jamais je n’ai réussi. Tu aimais comparer le calme de
Hindou et ma turbulence. Tu es arrivée à faire de moi une complexée et une insatisfaite.
Je devais être la meilleure, la plus intelligente, la plus jolie. Je devais être ton rêve. Ta fille ! Ton espoir
! Tu m’as toujours répété que j’étais la cause indirecte de tes souffrances mais aussi de tes joies. Tu es restée là pour moi. Je devais faire en sorte que, jamais, tu ne le
regrettes.
Ô ma mère ! Que c’est dur d’être une fille, de toujours donner le bon exemple, de toujours obéir, de toujours se maîtriser, de toujours patienter !
Ô ma mère, je t’aime tellement mais je t’en veux aujourd’hui.
Ô ma mère, ressaisis-toi ! Regarde-moi. Ai-je l’air heureuse comme le doit être toute mariée ?
Et toi, mère, es-tu, heureuse comme la mère d’une mariée ? Pourquoi ces larmes que tu essuies parfois
? Pourquoi ce maquillage outrageux aujourd’hui, toi qui ne te maquilles jamais ? Pourquoi ces yeux rouges derrière le khôl noir ?
Djaili Amadou Amal, Munyal, les larmes de la patience, Proximité, 2019.
Texte 2 :
La jeune fille revient sur ses pas, s’assied en face de sa mère, son pagne décoloré couvrant ses jambes. C’est une adolescente dont les seins pointent depuis peu sous le
corsage élimé, et c’est peut-être ce qui effraie le plus sa mère.
« Je dois y aller, Dada ! On n’a pas le choix.
— Si tu pars, qui m’aidera dans les champs ?
— Quels champs ? La saison sèche va encore durer des mois. Les récoltes sont de plus en plus catastrophiques. L’harmattan ne souffle plus.
— Et l’école, Faydé ? Cette école dont on a tellement parlé à l’église et où tu voulais absolument aller ? L’espoir d’un vrai changement. J’ai fait tellement de sacrifices
pour t’inscrire et pour acheter les fournitures pendant des années. Et tu as eu de très bons résultats. Il est hors de question que tu gâches tes capacités et que tu te prives de tes
rêves. Je suis fière de toi. Tout cela pour que tu finisses domestique comme je l’ai été ? Jamais je ne pourrai l’accepter ! » Les yeux brillants, Faydé relève la tête. « Cette
école et ses promesses d’un avenir meilleur ne sont que des mirages, Dada. Une chimère qu’on peut poursuivre désespérément pendant des années sans avoir aucune chance
de l’atteindre. Tu ne vas pas continuer à dépenser ce qu’on n’a pas pour une réussite hypothétique !
— Tu voulais devenir médecin…
— Dans la lutte pour la survie, le rêve n’a pas de place ! l’interrompt la jeune fille. Surtout un rêve aussi fou dans cet environnement stérile qui ne s’y prête pas.
— Si tu pars, qui s’occupera de tes petits frères ? Et de ta sœur qui tète encore ? Qui puisera l’eau de la famille ? Et qui m’aidera à piler le mil pour les repas quotidiens ?
— Justement ! Si je ne vais pas travailler comme les autres, où trouveras-tu de l’argent ? Qui s’occupera de mon trousseau quand je serai prête à me marier ? Dada, je n’ai
déjà plus de quoi m’habiller. Mes frères vont presque nus. Nous croulons sous la misère. Les greniers sont vides. Dis-moi, Dada, si je n’y vais pas, qui t’aidera à nourrir les
enfants ? Qui paiera pour qu’ils aillent aussi à l’école, au moins pendant quelques années ? Et le savon ? Et le sel ? Les allumettes ? Le pétrole ? Sans compter la quinine ?
Comment survivre sans tout ça ?
— Je ne sais pas ! » laisse tomber Kondem d’un air triste.
DjaIli Amadou Amal, Cœur du Sahel, Emmanuelle, 2022
Texte 3
Salome Petnga se rappelait ce jour lointain où sa vie avait changé. Elle était une jeune fille à peine nubile, là-bas à Bana, pas loin de la ville, Bafang. Sa mère avait
reçu la visite d’une de ses sœurs établie en ville. Elles avaient cause plus longtemps que lors des visites précédentes. De temps en temps, elles riaient. Puis, lorsque la
visiteuse fut sur le point de partir, on l’appela, elle Salomé , pour dire au revoir à sa « mère de la ville ». Cela ne s’était pas produit. Des jours étaient passes et, plus d’un mois
après, sa tante était revenue, accompagnée cette fois-là d’un jeune homme qui, visiblement, n’était pas un paysan. Ils étaient entrés dans la maison, avaient longtemps discuté
avec son père, un vieux paysan presque nanti, puis on l’avait appelée le soir pour l’informer qu’elle épouserait le jeune homme qu’elle avait vu en compagnie de sa tante. Ce
dernier travaillait à Douala et était originaire d’un village proche, Badoumka. Si elle fut surprise d’avoir été choisie, elle n’en montra rien. Sa sœur ainée était déjà mariée,
c’était son tour. Sa chance était qu’elle irait vivre à Douala, une ville dont elle entendait seulement parler, et dont elle n’avait jamais rêvé que ce serait un jour sa destination.
Sa famille avait choisi un mari pour elle au sein de sa communauté linguistique. Elle avait obéi. Elle croyait être devenue une bonne épouse, s’occupant de son époux,
lui faisant des enfants, ne provoquant aucun scandale. Certes, son mari l’approchait de moins en moins et elle en souffrait, mais si sa mère avait encore été en vie, elle lui
aurait certainement dit qu’il s’agissait là de l’inéluctable sort de la femme.
Pourquoi fallait-il que sa fille préférée, qui portait son nom, choisît de sortir des normes de la tradition, et de vouloir en plus venir lui dire des choses comme en
religion, des choses qu’elle ne savait pas mais qu’elle devait accepter ? Elle allait voir cela avec son époux. Elle insisterait. Ça ne pouvait pas marcher, un tel mariage.
P-C. Ombété Bella, les tribus de Capitoline (extrait du chap 8), Esd. CLE, 2016.
Texte 4 :
Un soir, il est rentré vers deux heures du matin et a tambouriné à ma porte. J’ai ignoré sa présence, feignant un sommeil profond. Il a tambouriné de plus belle.
-Hindou, ouvre ! Tu n’as pas le droit de déserter la chambre conjugale. Ouvre, sinon je casse la porte et alors, tu verras… Il faisait tellement de bruit que j’ai eu peur qu’il ne
réveille la maison entière. J’avais surtout peur qu’il mette sa menace à exécution. Je me suis habillée aussitôt et me suis dirigée vers la porte. À peine l’eusje ouverte que je
reçus un coup de poing dans l’œil droit.
-Voilà pour t’apprendre le respect. Ce n’est pas ta maison pour que tu fermes la porte à clé. Tu dois m’attendre, peu importe l’heure. Est-ce que c’est clair ? J’ai vacillé et, en
quête d’équilibre, j’ai saisi les rideaux dont les supports se sont abattus au sol dans un bruit fracassant. Hamza s’est précipité hors de sa chambre, juste à temps, pour retenir
Moubarak et l’empêcher de m’asséner un deuxième coup.
-Moubarak, qu’est-ce qu’il t’arrive bon sang ? Elle ne t’a rien fait ! Regarde à quelle heure tu réveilles ta femme pour la frapper !
-Mêle-toi de tes affaires. C’est mon épouse et j’en fais ce que je veux.
-Oui c’est ton épouse. C’est pour cela que tu n’as pas à la frapper. Un peu de considération sinon pour ta cousine, du moins pour ton oncle, son père. Si l’un de vous devait se
fâcher, c’est logiquement elle. Tu viens de rentrer à deux heures du matin !
-Ce n’est pas parce que tu as peur de ta femme que je devrais aussi craindre la mienne. Regarde-toi petit Hamza, toujours obéissant, bon garçon. Ta femme n’a aucun respect
pour toi. Tu es comme son petit chien. Tu fais honte aux hommes ! Il n’alla pas plus loin. Hamza l’arrêta d’un coup de poing. Madina, l’épouse de Hamza, s’interposa. Nous
essayâmes de séparer les deux frères, en vain. Ce fut autour des mères d’intervenir, puis des autres frères, et enfin de l’oncle Moussa lui-même qui mit fin à la bagarre
générale qui s’en suivit, car évidemment, chaque membre de la famille avait déjà son parti pris. Le problème actuel n’était qu’un prétexte qui avait réveillé les anciennes
rancœurs.
Djaïli Amadou Amal, Munyal. Les Larmes de la patience, Yaoundé, Proximité, 2021, IIème partie, Chap.3.
Titre de la leçon : Lecture méthodique, texte 5, Les tribus de capitoline, PC Ombete Bela PP 120-122
Durée : 55minutes
Savoir à acquérir : Au terme de cette leçon, l’apprenant montrera l’importance du lien parental.
Corpus : « -Mon père, maman ! Balingué ! Le père d’Ida voulait absolument (…) Elle s’était dit qu’il n’entrerait jamais dans la vie de son fils.».
In page 120-122
Étapes de la Durée Contenus Supports Activités d’apprentissage
leçon
5mn 1-Nature : Groupement de texte ; 1-Donne la nature et le titre de cette
Lecture du Titre : Lecture méthodique du texte 5, Des tribus de capitoline leçon.
texte et Pp 120-122, ed CLE 2-Quel est l’objectif de ce cours ?
observation 2-Montre les conséquences des secrets. 3) Situe le texte (nom de l’auteur,
du paratexte 3-Auteur : PC Ombeté Mbella ; œuvre : Les tribus de -CA ouvrage et extrait)
capitoline ; extrait : Page 120-122 -Corpus 4-A partir de la lecture du texte et de la
4- Première impression de lecture : Mathieu tien tête à sa mère Consignes compétence attendue, tu formulera la
malgré son comportement colérique. première impression de lecture.
10mn -Première hypothèse de lecture : Mathieu retrouve son père :
Formulation Il avait besoin de ce dernier pour finaliser le côté traditionnel du CA 1-Lire le texte et relève deux hypothèses
des mariage « et que mon père que j’avais envoyé solliciter avait -Corpus de lecture que tu justifieras.
hypothèses de déjà donné son accord et avait fixé un rendez-vous, nous
lecture sommes partis. »
-Deuxième hypothèse de lecture :
Aucun blâme à l’égard de sa mère : Pour Mathieu, le plus
important est d’informer sa mère sur la situation qu’il a traversé
et les résolutions prises
Confrontatio 10mn . Travail individuel ou en groupe.
n et Synthèse Validation des réponses justes et
corrections de celles qui sont fausses
Choix des 5mn Les idées dominantes du texte : Texte Quelles sont les idées dominantes du
axes de 1-La colère et la déception de la mère de Mathieu Compétence texte ?
lecture 2-Attitude décisive de Mathieu
10mn Réponses des apprenants. Texte 1) Construit le champ lexical de la colère
Compétence et la déception de la mère.
Analyse du consigne a) Justifie l’emploi de ces champs
texte en lexicaux.
fonction des b) Quel sentiment révèle les
axes choisis interrogations ?
2) Quels sont les champs lexicaux qui
traduisent le changement et la témérité de
Mathieu ? a)Pourquoi l’auteur utilise- t-il
ces expression ?
Confrontatio 1- la colère et la déception de la mère de Mathieu
n des -Champ lexical de la colère : « Qui t’a dit que c’est ton père ? »,
résultats « Quoi ? Une bamiléké ? dans ma maison ? Impos… », « celle-
là elle va me voir »
-Champ lexical de la déception : « Pourquoi tu me fais ça ? »,
« Elle regardait cet homme qui n’était plus son fils ».
a) l’auteur emploie ces champs lexicaux pour montrer que
Sophie Mbezelé pense pouvoir faire changer la pensée de son
fils comme elle avait l’habitude de le faire à Yaoundé.
b) A travers ces interrogations on ressent la colère de la mère de
Mathieu.
2-Attitude décisive de Mathieu
-Champ lexical du changement : « Mère et fils ne s’étaient
jamais affrontés aussi visiblement », « Le fils avait changé,
évolué ».
Champ lexical de la témérité : « Il ne semblait ni en colère, ni
avoir peur, encore moins éprouver quelque remords »,
« Maman, tu vas d’abord m’écouter. », « Chtt ! Si tu vas
m’écouter. »
b) L’auteur emploie ces champs lexicaux pour montrer les
changements que Mathieu a subi depuis qu’il s’est marié. Par
ces changements, il ne désire plus faire la volonté de sa mère
même s’il la respecte et l’aime beaucoup.
Bilan de Au terme de notre lecture, nous retenons que Mathieu a pu tenir
lecture tête à sa mère qui pensait qu’avec son attitude possessive, elle
pouvait convaincre son fils de l’obéir comme il le faisait à
Yaoundé. Nous remarquons également qu’il n’éprouve aucune
colère face sa colère et sa déception. Il impose donc à sa mère
de le respecter et d’accepter la femme qu’il a choisi.
Nature de la leçon : Exercices écrits
Titre de la leçon : la discussion : construire un paragraphe argumentatif pour réfuter une thèse.
Durée : 55 minutes.
Savoirs à acquérir : Au terme de cette leçon, l’apprenant doit être capable d’apporter des arguments pour réfuter un point de vue
Sujet de discussion : Etes-vous d’avis avec Albert Jacques qui pense que la compréhension et l’explication du monde passent par la définition des
concepts ? Vous répondrez à cette question dans une argumentation illustrée d’exemples précis.
Corpus :
Albert Jacques soutient que la compréhension et l’explication du monde passent par la définition des concepts. Cependant, il est possible d’identifier des
limites à cette pensée. Nous ne sommes pas d’avis avec Albert Jacques dans la mesure où les concepts sont évolutifs. En effet, les concepts ne sont pas
statiques ; ils évoluent avec le temps et selon les contextes culturels. On verra ainsi certains termes avoir des connotations différentes en fonction de la situation
dans laquelle ils sont utilisés. C’est le cas par exemple du concept de « démocratie », qui a changé de signification depuis l’antiquité grecque jusqu’à nos jours,
et il continue d’évoluer en fonction des réalités politiques et sociales. Ainsi, se baser uniquement sur la définition des concepts peut être problématique dans des
contextes où ces concepts sont en pleine mutation.
Étapes de la Durée Contenus Supports Activités d’apprentissage
leçon
Découverte de la 5min 1-La leçon est intitulée : la discussion : construire un paragraphe S.A 1-Quel est le titre de la leçon ?
situation- argumentatif pour réfuter une thèse. Compétence 2-Qu’est-ce qu’on attend de toi à la
problème ou de 2-À la fin de la leçon, je dois être capable d’apporter des fin de cette leçon ?
la notion arguments pour réfuter un point de vue.
Traitement de la 15 min Corpus 1-Après avoir lu le corpus,
situation- Compétence l’émetteur est-il en accord avec la
problème ou pensée d’Albert Jacques ?
traitement et 2- Identifie l’argument qui permet de
analyse de la réfuter le point de vue de d’Albert
notion Jacques.
3-Sur quel élément s’appuie
l’émetteur pour mieux éclairer son
argument ?
Confrontation et 20 min 1-Selon le corpus, l’émetteur réfute la thèse d’Albert Jacques selon
synthèse laquelle : « la compréhension et l’explication du monde passent Corpus
par la définition des concepts. » Compétence
2-Pour montrer son désaccord, l’émetteur avance l’argument
suivant : « Nous ne sommes pas d’avis avec Albert Jacques dans la
mesure où les concepts sont évolutifs. »
3-Pour éclairer davantage cet argument, l’émetteur utilise des
exemples. Exemple : « C’est le cas par exemple du concept de
« démocratie », qui a changé de signification depuis l’antiquité
grecque jusqu’à nos jours, et il continue d’évoluer en fonction des
réalités politiques et sociales »
Formulation de 10 min Un devoir de discussion, tel que son nom l’indique, est Corpus
la règle essentiellement discursif. On peut avoir un point de vue qui diffère Compétence
de celui des autres : on parle d’opposition. Réponses
S’opposer à un point de vue revient à réfuter celui-ci. Il faut donc des
préparer des arguments permettant de montrer les limites d’une apprenants
pensée ; d’où la notion :« construire un paragraphe argumentatif
pour réfuter une thèse ».
Pour réfuter une thèse, il faut :
1-Comprendre cette thèse et identifier ses limites : il s’agit de
montrer clairement son opposition à une pensée.
Exemple :« Albert Jacques soutient que la compréhension et
l’explication du monde passent par la définition des concepts.
Cependant, il est possible d’identifier des limites à cette pensée »
2-Les arguments : ce sont les raisons que l’on avance pour rendre
son point de vue crédible.
Exemple : « Nous ne sommes pas d’avis avec Albert Jacques dans
la mesure où les concepts sont évolutifs. »
3-L’explication : c’est le développement qui explique et justifie les
arguments.
4-Les exemples : ce sont des illustrations concrètent qui soutiennent
les arguments.
Exemple : « C’est le cas par exemple du concept de « démocratie »,
qui a changé de signification depuis l’antiquité grecque jusqu’à nos
jours, et il continue d’évoluer en fonction des réalités politiques et
sociales. »
5-La conclusion partielle : c’est un bref résumé de l’argumentation
et le renforcement de la thèse.
Nb : pour réfuter une thèse, on utilise des connecteurs d’opposition.
Consolidation 5 min Sujet : Corpus
Selon Gilbert Rémy Medou Mvomo, en ville, « personne n’est pour Compétence
personne »; pour réussir, il faut forcément avoir un proche. Formulation
Penses-tu que la réussite dans la vie dépende exclusivement des de la règle
relations qu’on a en sa possession ?
T.A.F : rédige un paragraphe argumentatif pour montrer les limites
de la thèse de l’auteur.