Formule Penman Montheith
Formule Penman Montheith
Sylvain M. Djikou
Juillet-septembre 2006
Encadrant : S. Galle
Introduction
Dans le cadre de la préparation d’un sujet pour ma thèse de doctorat, j’ai effectué un
stage à l’IRD. Je me suis intéressé au calcul des Evapotranspirations potentielles (ETP) à
partir des données météorologiques de certaines stations synoptiques du Bénin et certaines
stations météorologiques installés à Djougou et ses environs dans le cadre du projet AMMA
(Analyses Multidisciplinaires de la Mousson Africaine).
Ces travaux sur le calcul des ETP se dérouleront comme suit :
Au prime abord, la présentation de l’institution d’accueil, en suite le bilan d’énergie, la
définition de l’ETP, formule générale de PENMAN-MONTEITH et hypothèses ; formules et
données nécessaires pour les différents pas de temps (horaire, décadaire, journalier et
mensuel) ; jeu de données disponibles au Bénin, critiques des données, calcul de l’ETP sur les
sites, comparaison des ETP et enfin la conclusion générale.
-1-
Présentation
L’institution d’accueil est l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) ; c’est
un établissement public français à caractère scientifique et technique, placé sous la double
tutelle des ministères chargés de la Recherche et de la Coopération. Il intervient dans une
cinquantaine de pays (en Afrique, en Amérique du Sud …)
L’IRD s’est donné quatre missions fondamentales :
• La recherche
• L’expertise et la valorisation
• Le soutien et la formation
• L’information scientifique.
Ces programmes scientifiques sont centrés sur les relations entre l’homme et son
environnement dans les pays du Sud pour contribuer à leur développement. Ces derniers sont
réalisés en partenariat par 83 unités de recherche et de service appartenant à trois
départements scientifiques.
Les recherches sont conduites en liaison avec les institutions d’enseignement supérieur et
de recherche française et avec ses partenaires des pays Sud.
Il faut noter que le personnel de l’institution en 2005 s’élève à 658 agents regroupant des
chercheurs, des ingénieurs et techniciens dont 496 basés à Montpellier, le siège de
l’institution. Au cours de l’année 2005 l’IRD a accueilli 457 personnes dont 48% originaires
de pays étrangers, 382 d’entre eux en formation diplômante et 56 en échanges scientifiques ;
de même 165 doctorants dont 67% originaires de pays du Sud.
Le budget de l’institution de l’année 2006 s’élève à 190 M d’euros. (IRD, 2006).
-2-
Evaluation de
l’évapotranspiration
I – Bilan d’énergie
En partant des échanges d’énergie sur la surface d’une végétation, on peut estimer
l’évapotranspiration par échange d’énergie sur le couvert végétal et limitée par la quantité
d’énergie disponible. En raison de cette limitation, il est possible de prévoir le taux
d’évapotranspiration en appliquant le principe de la conservation d’énergie. Ainsi l’énergie
arrivant à la surface doit être égale à l’énergie partant de la surface pour la même période de
temps.
Le bilan énergétique pour une surface d’évaporation se présente comme suit :
Rn = G + λ.ET + H (1)
Où :
Rn est le rayonnement net,
H, la chaleur sensible,
G, le flux de chaleur dans le sol,
λET, la chaleur latente.
Les divers termes au niveau de (1) peuvent être positifs ou négatifs ; si Rn est positif, G est
positif ; λET et H enlèvent l’énergie de la surface.
L’équation (1) peut être appliquée à une grande étendue surface de végétation homogène.
La chaleur latente λET représente l’évapotranspiration et peut être déduit de l’équation bilan
énergétique si tous les composants sont connus. Le rayonnement net (Rn) et le flux de chaleur
dans le sol (G) peuvent être mesurés ou estimés à partir des paramètres climatiques ; les
mesures de la chaleur sensible (H) sont complexes et ne peuvent pas être facilement obtenues.
La chaleur exige la mesure précise des gradients de température au-dessus de la surface.
Pour estimer H on utilise la méthode de transfert de masse qui se caractérise par le
mouvement vertical de l’air au-dessus d’une grande surface homogène. Ces mouvements d’air
transportent de la vapeur d’eau et de l’énergie vers la surface d’évaporation. Le taux
d’évapotranspiration peut être calculé à partir des gradients verticaux de la température de
l’air et de la vapeur d’eau d’une part ou d’autre part des gradients de vitesse du vent et de la
vapeur d’eau. (Allen et al, 1998)
-3-
II - Définition de l’ETP
• L’évapotranspiration potentielle est la quantité d’eau susceptible d’être évaporée par une
surface d’eau libre ou par un couvert végétal dont l’alimentation en eau n’est pas le
facteur limitant. La valeur limite de l’ETP est fonction de l’énergie disponible. (J. Margat,
1997).
• L’évapotranspiration est un phénomène complexe qui non seulement résulte de
processus physiques tels que le potentiel efficace du sol, les changements d’état de l’eau, la
diffusion moléculaire ou turbulente de la vapeur d’eau, elle peut aussi être soumis à la
régulation stomatique, la surface foliaire ou le développement radical. La mesure de
l’évapotranspiration aura de réelle signification que si les systèmes mis en œuvre, d’une part
reflètent fidèlement les aspects de l’environnement : sol, végétation, atmosphère et d’autre
part éliminent les effets restrictifs des contraintes biologiques. Le dispositif utilisé devra donc
reconstituer le profil pédologique local, utiliser un couvert végétal dense ; uniforme et
toujours en pleine croissance et enfin contenir en permanence une réserve hydrique voisine de
la capacité au champ de l’échantillon de sol. (P. BROCHET et al, 1974).
(ew − e )
∆.(Rn − G ) + ρ a c p
ra
λET = (2)
⎛ r ⎞
∆ + γ .⎜⎜1 + s ⎟⎟
⎝ ra ⎠
Rn : rayonnement net
G : flux de chaleur du sol
ρ a : densité moyenne de l’air
cp : chaleur spécifique d’air
λ : chaleur latente de changement d’état (2450 kJ.kg-1)
e : tension de vapeur à la température t
ew : tension de vapeur saturante à la température t
-4-
∆ : la pente de la courbe de tension de vapeur saturante
ra : la résistance aérodynamique
rs : la résistance du couvert végétal
γ : la constante psychrométrique
⎡ z − d ⎤ ⎡ zh − d ⎤
ln ⎢ m ⎥. ln ⎢ ⎥
ra = ⎣ z om ⎦ ⎣ z oh ⎦
(3)
k 2u z
zm : la hauteur de la mesure du vent (m)
zh : la hauteur la mesure de l’humidité (m)
d : hauteur initiale de déplacement (m)
zom : hauteur initiale de transfert du vent (m)
zoh : hauteur initiale de transfert de la chaleur et de la vapeur (m)
k = 0,41 : constante de von Karman’s
uz : la vitesse du vent à l’altitude z (m/s)
En considérant le vent, l’humidité et la vitesse du vent mesurés à 2m par rapport au sol et
une végétation de 0,12 m de hauteur (Allen et al. 1998), l’expression de (3) se simplifie :
208
ra = (4)
v
(
v : la vitesse du vent mesurée à 2m m.s −1 )
rl
rs = (5)
LAI active
(
rs : la résistance du couvert végétal s.m −1 )
(
r l : la résistance stomacale de la feuille bien illuminée s.m −1 )
LAI active : indice foliaire de la feuille.
Pour un gazon bien irrigué de hauteur 12 cm, on aboutit à :
rs ≈ 70 s.m −1 le jour et 700 s.m −1 la nuit lorsque la radiation solaire incidente est
inférieure à 10 W .m −2 .
-5-
1. Formule horaire de PENMAN – MONTEITH
Pour une échelle de temps horaire, et un gazon bien irrigué, l’équation de Penman –
Monteith FAO donne une Evapotranspiration de référence (ET0) :
37
0,408.∆.(Rn − G ).d + γ v(e w − e )
ET0 = t + 273 (6)
⎛ r ⎞
∆ + γ ⎜1 + s v ⎟
⎝ 208 ⎠
Les hypothèses:
-6-
Les paramètres intervenant dans le calcul de l’ETP de PENMAN – MONTEITH
proviennent :
a) de mesures directes sur le terrain pour t, Rn et v ;
b) d’estimations de ew, e et G en utilisant les formules :
⎛ 17,27.t ⎞
e w (t ) = 0,6108. exp⎜ ⎟ (7)
⎝ t + 237,3 ⎠
H r × e w (t )
e= (8)
100
Le flux de chaleur horaire dans le sol (G) est fonction du rayonnement net (Rn) :
• G = 0,1.Rn durant la journée (Rad > 0) (9)
• G = 0,5.Rn durant la nuit (Rad = 0) (10)
c) de constantes physiques : γ , ∆ :
5, 26
⎛ 293 − 0,0065.z ⎞
P = 101,3.⎜ ⎟ (12)
⎝ 293 ⎠
(P en kPa, z l’altitude en m )
⎡ ⎛ 17,27.t ⎞⎤
4098.⎢0,6108. exp⎜ ⎟⎥
⎣ ⎝ t + 237,3 ⎠⎦
∆= (∆ en kPa.°C-1, t en °C) (13)
(t + 237,3)2
-7-
2. Formule de Penman – Monteith pour le calcul de l’ETP journalier.
900
0,408.∆.Rn .d + γ v(e w − e )
ET0 = t + 273 (14)
∆ + γ (1 + 0,34v )
Les hypothèses:
• La végétation est un gazon bien irrigué et couvrant à une hauteur de 0,12m, de
résistance extérieure de 70 s.m −1 et un albédo de 0,23.
• Le flux de la chaleur quotidien dans le sol est considéré comme négligeable devant le
rayonnement net à ce pas de temps (G ≈ 0)
• Les paramètres climatiques exigés : les températures journalières moyenne, maximale
et minimale ; la vitesse journalière moyenne de l’air à 2m ; le rayonnement net total
journalier. (Allen et al, 1998)
-8-
Les paramètres intervenant dans le calcul de l’ETP journalier de PENMAN – MONTEITH
proviennent :
a) de mesures directes sur le terrain pour tmoy, Rn et v ;
b) de mesures indirectes pour ew et e :
L’utilisation de température moyenne sous estime ew, on lui préfère l’expression
suivante :
e w (t max ) + e w (t min )
ew = (15)
2
ew tension de vapeur saturante de la journée (kPa)
tmax température maximale au cours de la journée (°C)
tmin température minimale au cours de la journée (°C)
Hrmax Hr
e w (t min ). + ew (t max ). min
e= 100 100 (16)
2
c) de constantes physiques : γ , ∆
Les formulations sont identiques au pas de temps horaire. On utilise tmoy température
moyenne journalière (°C) pour le calcul de ∆.
-9-
3. Formule décadaire.
Au pas de temps décadaire, on utilise les formules (13), (14) et (16) avec les variables
suivantes :
d : longueur du pas de temps en k secondes (d=0.864 ks)
tmax, tmin : moyenne décadaire des températures maximum (minimum) journalières
t max + t min
t moy = (17)
2
Hrmax, Hrmin : moyenne décadaire des Humidités relatives maximum (minimum)
journalières
Le flux de chaleur dans le sol est négligé
4. Formule mensuelle.
Au pas de temps mensuel, on utilise les formules (13) , (14) et (16) avec les variables
suivantes :
d : longueur du pas de temps en k secondes (d=0.0864*nb jours ks)
tmax, tmin : moyenne mensuelle des températures maximum (minimum) journalières
t max + t min
t moy =
2
Hrmax, Hrmin : moyenne mensuelle des Humidités relatives maximum (minimum)
journalières
Le flux de chaleur mensuel dans le sol (G) n’est pas nul. On peut l’approcher par :
Gi = 0,07.(t i +1 − t i −1 ) (19)
Gi = 0,14.(t i − t i −1 ) (20)
- 10 -
IV - Les données disponibles au Bénin.
Dans le cadre du projet AMMA, des appareils ont été installés dans la région de Djougou
et ses environs, je veux nommer les stations de Bira, de Nalohou , de Béléfoungou et
Djougou.
A Djougou, on dispose de capteurs placés à 2.3m au dessus du sol pour enregistrer toutes
les quinze minutes, la vitesse et la direction du vent, l’humidité relative, la pression
atmosphérique, la température de l’air, la hauteur de la pluie, les rayonnements net et incident.
Dans la forêt de Béléfoungou, les mêmes variables qu’à Djougou sont enregistrées toutes
les trente minutes. Les appareils de mesure sont placés sur une plateforme à 5.5m au dessus
du sol. Cette plateforme est située en dessous du sommet des arbres (environ 8-10 m de
hauteur).
A Bira et Nalohou, les stations sont plus complètes. On mesure les mêmes variables
toutes les trente minutes mais on y a ajouté des appareils de mesure des rayonnements
incidents et réfléchis pour les longueurs d’ondes courtes (LWin et LWout) et longues (SWin
et SWout). On en déduit le rayonnement net (Rn), mais aussi l’albédo (α) et les bilans courte
et grande longueur d’onde par exemple.
α = SWout/SWin (22)
- 11 -
Equipement des stations étudiées
STATION DE DJOUGOU
Radiation incidente (Rad) Kipp & Zonen SP – Lite 0 à 1500 W.m-2 3% soit par ex :
silicon pyranometer 0,4 à 1,1µm. 1000 ± 30 W m-²
- 12 -
STATION DE BELEFOUNGOU
Pression (P) Vaisala WXT510 600 hPa à 1100 hPa ± 0,5 hPa ;0°C à 30°C
(-52°C à 60°C) ± 1 hPa ;-52°C à 60°C
Temperature (t) -52°C à 60°C ± 0,3°C à 20°c
Vaisala WXT510 ± 0,4°C à 40°c
Humidité relative (Hr) 0 à 100% ± 3% ; 0 à 90%
± 5% ; 90 à 100%
Rayonnement net (Rn) Kipp et Zonen NR- Lite -200 à 1500 W.m-2 ± 0.7 W m-²
Net radiometer 0,20 à 100µm
Radiation incidente Skye Instruments SP1110 0.35µm à 1.10µm ± 5%, typically <±3%
(Rad) pyranometer Sensor -30°C à 70°C soit par ex
1000 ± 30 W m-²
Pluviométrie 1 Vaisala WXT510 Rainfall height 5%
Rainfall duration 10 s (resolution)
Rain drop impactor Rainfall intensity
60 cm² area, 5.5 m high 0-200 mm h-1 0.1 mm h-1(resolution)
Hail 0.1 hit cm-2
Pluviométrie 2 RIMCO 7499 Rainfall height 0.5 mm
tipping bucket raingauge Rainfall intensity
324 cm², 5.5 m high 0-250 mm h-1 1%
250-500 mm h-1 3%
Vaisala WXT510 : Multiparameter weather transmitter
- 13 -
STATIONS DE BIRA ET NALOHOU
Pression (P) Vaisala WXT510 600 hPa à 1100 hPa ± 0,5 hPa ; 0°C à 30°C
(-52°C à 60°C) ± 1 hPa ;-52°C à 60°C
Temperature (t) Vaisala WXT510 -52°C à 60°C ± 0,3°C à 20°c
± 0,4°C à 40°c
Humidité relative (Hr) 0 à 100% ± 3% ; 0 à 90%
± 5% ; 90 à 100%
Solar radiation Kipp & Zonen CNR1 0 – 1500 W m-² Equal sensitivity for the
(SWin, SWout) 2 CM3 pyranometers 0.305 à 2.800 µm four sensors
± 0.6 W m-²
Far Infra Red radiation Kipp & Zonen CNR1 -250 à 250 W.m-2 (expected accuracy for
(LWin, LWout) 2 CG3 pyrogeometers 5 à 50µm daily sums: ± 10%)
PT-100 pyrg. temperature - 40°C à 70°C ±2K
Pluviométrie 1 Vaisala WXT510 Rainfall height 5%
Rainfall duration 10 s (resolution)
Rain drop impactor Rainfall intensity
60 cm² area, 2 m high 0-200 mm h-1 0.1 mm h-1(resolution)
Hail 0.1 hit cm-2
Pluviométrie 2 RIMCO 7499 Rainfall height 0.5 mm
Rainfall intensity
Tipping bucket raingauge 0-250 mm h-1 1%
324 cm², 30 cm high 250-500 mm h-1 3%
Vaisala WXT510 : Multiparameter weather transmitter
- 14 -
V - Critiques des données
Seule la station de Djougou ne présente pas de lacune pendant la période considérée, elle a
donc été utilisée comme référence dans les graphes de corrélation présentés ci-dessous.
1. Température de l’air
Au cours de l’année, la température de l’air varie entre 15°c et 40°c sur le bassin versant de la
Donga. On note une bonne corrélation entre les mesures effectuées sur les sites de Djougou,
Bira, de Nalohou et de Béléfoungou (figure 1). Le coefficient de détermination sur ces trois
sites tourne autour de r²=0,95. On note un étalement du nuage pour les températures les plus
basses.
A titre d’illustration, la décade présentée sur la figure 2 montre des températures de
journée relativement proches entre les 4 sites avec des différences inférieures à 2°c, alors que
certaines fin de nuit sont nettement plus froides sur les sites de brousse qu’à Djougou, situé au
cœur de la ville et qui reste plus chaud d’environ 3-5°c. La dispersion est plus accentuée pour
les températures les plus basses de fin de nuit.
Température de l'air
40
35
30
Air_T_Na
Tair (°c)
25 Air_T_Bi
Air_T_Be
20
15
10
10 15 20 25 30 35 40
T_air_Djougou (°c)
Figure 1 : corrélation des températures mesurées sur les 4 sites du bassin versant de la Donga
- 15 -
Température de l'air
45
40
35
Air_T_Dj
t_air (m.s-1)
Air_T_Na
30 Air_T_Bi
Air_T_Be
25
20
15
23/03/06 24/03/06 25/03/06 26/03/06 27/03/06 28/03/06 29/03/06 30/03/06 31/03/06 01/04/06 02/04/06
2. Vitesse du vent
Durant la période étudiée (novembre 2005-aout 2006), le vent dépasse rarement 6 m/s,
avec un maximum de 7.3 m/s à Djougou. La corrélation entre site est significative (r²=0.69),
mais on constate (Figure 3) que le vent varie nettement suivant les sites. Le site situé en forêt
(Béléfoungou) a un vent moyen nettement inférieur (0.5 m/s) que celui mesuré en savane
arbustive (Bira : 0.9 m/s) ou en environnement urbain (cases, tour radar) qui bordent le site de
Djougou (0.9 m/s). Le site le plus venteux est celui de Nalohou couvert de jachère herbeuse,
peu haute durant cette période de l’année (h<50cm), avec une moyenne de 1.4 m/s, soit près
du triple du vent mesuré à Béléfoungou. Le vent a un cycle journalier bimodal (Figure 4) :
maximum vers midi, il diminue au lever et coucher du soleil (6h et 18h TU).
- 16 -
Vitesse du vent (v)
8
y = 1.3644x
2
R = 0.6516
6
y = 0.9234x
2
R = 0.6625
WindS_Na
WindS_Bi
v (m.s-1)
WindS_Be
4
Linéaire (WindS_Be)
Linéaire (WindS_Bi)
Linéaire (WindS_Na)
y = 0.4568x
2
R = 0.6084
0
0 2 4 6 8
v_Djougou (m.s-1)
WindS_Na
vent (m/s)
WindS_Dj
4
WindS_Bi
WindS_Be
0
0.00 6.00 12.00 18.00 24.00
heure
- 17 -
3. Humidité relative
Une bonne corrélation se dégage entre les mesures d’humidité relative sur les 4 sites
(figure 5), le coefficient de corrélation moyen est de r²=0,94. Cependant pour les fortes
humidités, le site urbain de Djougou reste systématiquement plus sec que les autres. Le site de
Bira est le moins bien expliqué par les mesures de Djougou.
On note sans l’expliquer que les capteurs semblent saturer à 96-97% d’humidité pour tous les
sites (Figures 5 et 6).
100
80
60
RH_Na
Hr (%)
RH_Bi
RH_Be
40
20
0
0 20 40 60 80 100
Hr_Djougou (%)
- 18 -
Humidité relative
100
90
80
70
60
RH_Dj
Hr (%)
RH_Na
50
RH_Bi
RH_Be
40
30
20
10
0
02/07/06 03/07/06 04/07/06 05/07/06 06/07/06 07/07/06 08/07/06 09/07/06 10/07/06 11/07/06 12/07/06
date
Figure 6 : évolution temporelle de l’humidité relative (HR) sur les 4 sites en juillet
4. Pression atmosphérique
Si on ramène la pression mesurée sur les 4 sites au niveau de la mer (tableau 1), la
corrélation entre la pression atmosphérique mesurée sur l’ensemble des sites est très élevée
(r²= 0,98) et non biaisée (Figure 7). La différence de pression entre les stations ne dépasse
jamais 1,2 hPa, ce qui correspond à la précision des mesures. Sur les 10 mois de mesure, seuls
3 points s’éloignent de la droite de régression. Il s’agit de pics de pression isolés (30 min) qui
ne sont pas vus par toutes les stations. Les éventuelles lacunes de mesures peuvent être
complétées de façon fiable par les mesures des stations avoisinantes, en prenant en compte
leur différence d’altitude suivant le tableau 1 ci-dessous.
Djougou Nalohou Bira Béléfoungou
altitude (m) 438 447 420 420
dP (hPa) 51.5 52.6 49.4 49.4
Tableau 1 : altitude des sites et correction par rapport au niveau de la mer (hPa) suivant
l’équation (12).
- 19 -
Pression atmosphérique équivalente au niveau de la mer
1025
1020
1015
P_atm (hPa)
5/5/06 00:30
1010 P_mer_Na
14/02/06 21:30 P_mer_Bi
P_mer_Be
1005
1000
1000 1005 1010 1015 1020 1025
P_Djougou (hPa)
La pression, centrée sur 1012 hPa de novembre à avril en saison sèche, s’élève
brusquement vers la mi-mai 2006 pour se situer autour de 1015 hPa en saison pluvieuse. La
moyenne est de 1013 hPa pour la période observée (novembre- août). La pression à un cycle
journalier bimodal décalé en toutes saisons (figure 8)
1025
1020
pression ramenée au niveau de la mer (hPa)
1015
1010
1005
1000
0.00 6.00 12.00 18.00 24.00
heure
- 20 -
5. Radiation potentielle
La radiation potentielle (Rso) est la quantité maximale de rayonnement solaire qui peut
atteindre la surface d’évaporation (le sol par exemple) par ciel clair à un instant donné.
Elle dépend du rayonnement extrasolaire d’une part et de la masse atmosphérique d’autre
part. Le rayonnement solaire atmosphérique (Ra) est une fonction astronomique du lieu et
de la date. La masse atmosphérique détermine la fraction du rayonnement extrasolaire
absorbée par l’atmosphère, elle est fonction notamment de l’altitude, des aérosols, de la
vapeur d’eau. Il existe plusieurs fonctions pour estimer la masse atmosphérique en
fonction des conditions locales.
Les différents sites d’études (Djougou, Nalohou, Bira et Béléfoungou) sont situés à basse
altitude (z<6000m) et se trouvent dans des régions peu polluées mais avec beaucoup
d’aérosols durant les périodes d’Harmattan ; l’angle solaire varie entre 45° et 51°. En
dehors des périodes d’Harmattan, on peut donc utiliser l’expression suivante pour le
rayonnement solaire de ciel clair sur des périodes horaires comme quotidiennes est :
(
RSO = 0,75 + 2.10 −5.z .Ra ) (23)
Rso radiation solaire potentielle (W m-²)
Z hauteur de la station (m)
Ra radiation solaire extra – terrestre (W m-²).
24 × 60
Ra = G sc .d r [ω s . sin(ϕ ). sin(δ ) + cos(ϕ ). cos(δ ). sin(ω s )] (24)
π
Ra : radiation solaire extra – terrestre (MJ.m-2.j-1)
Gsc : constante solaire (0,0820MJ.m-2min-1 = 1367 W m-²)
dr : distance relative à terre et au soleil (rad), d’expression :
⎛ 2π ⎞
d r = 1 + 0,033. cos⎜ J⎟ (25)
⎝ 365 ⎠
ωs : Angle d’heure du coucher de soleil (rad), d’expression :
- 21 -
ω s = arccos[− tan(ϕ ). tan(δ )] (26)
φ : latitude du lieu (rad)
δ : décimation solaire (rad), d’expression :
⎛ 2π ⎞
δ = 0,409. sin⎜ J − 1,39 ⎟ (27)
⎝ 365 ⎠
J : nombre de jours dans l’année.
12 × 60
Ra = G sc d r [(ω 2 − ω1 ). sin(ϕ ). sin(δ ) + cos(ϕ ). cos(δ ).(sin(ω 2 ) − sin(ω1 ) )] (28)
π
Ra : radiation solaire extra – terrestre (MJ.m-2.h-1)
ω1 : angle solaire de temps (rad), d’expression :
π .t1
ω1 = ω − (29)
24
ω2 : angle solaire de temps (rad), d’expression :
π .t1
ω2 = ω + (30)
24
t1 : la durée de la période de calcul (1 pour une période de 1 heure et 0,5 pour 30 min)
ω : angle solaire de temps au point médian (rad),d’expression :
π
ω= [(t + 0,06667.( Lz − Lm ) + S c ) − 12] (31)
12
t : temps standard au point médian ( pour une période de 14,00 à 15,00h, t = 14,5)
Lz : longitude du centre du fuseau horaire local (° à l’ouest de Greenwich).
Lm : longitude du site de mesure (° à l’ouest de Greenwich).
Sc : correction saisonnière pendant le temps solaire (heure)
6. Radiation incidente
Il existe une bonne corrélation entre les mesures de radiations incidentes sur les sites de
Djougou, Bira, Nalohou et de Béléfoungou (figure 9). Le coefficient de corrélation moyen
entre les sites est de r²=0,94. A Béléfoungou on note une surestimation systématique des
fortes valeurs par rapport aux autres sites. Après comparaison avec l’insolation potentielle
- 22 -
calculée en fonction du jour et de la latitude (équation (23)), on peut constater sur une journée
bien ensoleillée comme le 25/2/06 (figure 10) que Béléfoungou dépasse les valeurs maxima
attendues. Une réduction de 10% a été appliquée afin d’obtenir une corrélation non biaisée
avec Nalohou et Bira qui sont équipées de CNR1 et donc considérées comme stations de
référence. Béléfoungou est le seul site équipé d’un radiomètre Skye. Sa relation d’étalonnage
est à vérifier.
Si on regarde l’évolution annuelle du rayonnement (figure 11), on constate que de décembre
à mi-février, le rayonnement mesuré n’atteint jamais l’insolation potentielle bien que les
journées soient ensoleillées, sans doute à cause des aérosols et de l’épaisseur optique en
période d’harmattan. Une prise en compte de la masse atmosphérique est possible grâce à
l’ORE AMMA-Photon (http://www-loa.univ-lille1.fr/photons/) qui a une station « Djougou
355 » située sur le bassin versant de la Donga. Cette étude n’a pas encore été faite.
En saison pluvieuse au contraire, la radiation solaire mesurée dépasse parfois Rso pour des
heures isolées. Ces valeurs peuvent être l’indication d’un mauvais fonctionnement du
pyranomètre. Comme ces dépassements sont rares (30 cas/900 mesures), et qu’ils ne
dépassent pas 10% de Rad, ce qui correspond à la précision attendue, les mesures concernées
n’ont pas été corrigées. La proportion de dépassement est maximale pour Djougou (2/3).
1200
1000
800
Rad (W.m-2)
RAD_in_Be
600 RAD_in_NA
RAD_in_Bi
400
200
0
0 200 400 600 800 1000 1200
Rad_Djougou (W.m-2)
- 23 -
Radiation incidente
1200
1000
800
Rso_200
Rad_in (W.m-2)
RAD_in_Dj
RAD_in_NA
600
RAD_in_Bi
RAD_in_Be
RAD_-10%_Be
400
200
0
23/02/06 24/02/06 25/02/06 26/02/06
1200
1100
1000
max_Rso_200
max-Dj
900 max-Na
max-Bi
max-Be
800
700
600
12/11/05 12/01/06 14/03/06 14/05/06 14/07/06
7. Rayonnement net
La corrélation entre les mesures de rayonnement net sur les 4 sites (figure 12), montre une
plus grande dispersion que pour le rayonnement solaire incident. A la variabilité du
rayonnement incident s’ajoute ici la différence de couvert végétal qui induit des températures
- 24 -
et des albedos différents ce qui joue sur le rayonnement net. Le coefficient de détermination
moyen est de r²=0,86.
Le rayonnement net à Djougou est systématiquement plus fort pour les fortes valeurs
(Rnet>400W/m²) et légèrement plus faible durant la nuit (Rnet<0W/m²). Les valeurs du
rayonnement net inférieures à -200 mm mesurées à Djougou (3 valeurs) ont été supprimées
car sans sens physique. Elles correspondent à de brusques chutes du rayonnement net
(-700W/m² en une demi-heure).
La valeur mesurée est sensible à la propreté de l’appareil comme on peut le voir sur la figure
13. Le rayonnement net augmente de pratiquement 200 w/m² le 15 février après une pluie de
30 mm qui a lavé les appareils. Cette remarque est également valable à Djougou où la
consigne de nettoyage doit être répétée à l’observateur de la DMN.
Rayonnement net
1200
1000
800
600
Rn (W.m-2)
Net_Be
Net_NA
Net_Bi
400
200
0
-200 0 200 400 600 800 1000 1200
-200
Net_Djougou (W.m-2)
- 25 -
Rayonnement net
1400
Une pluie de 30 mm
nettoie les capteurs :
1200
gain de 200 W/m²
1000
800
Rn (Wm.s-2)
Net_Dj
Net_NA
600
Net_Bi
Net_Be
400
200
0
12/2/06 0:00 13/2/06 0:00 14/2/06 0:00 15/2/06 0:00 16/2/06 0:00 17/2/06 0:00 18/2/06 0:00
-200
date
- 26 -
VI - Calcul de l’ETP sur les sites.
Connaissant les différents paramètres intervenant dans le calcul de l’ETP sur les quatre
sites étudiés (Djougou, Nalohou, Bira et Béléfoungou), nous avons utilisé les feuilles de
calcul d’Excel, pour déterminer l’évapotranspiration horaire et journalière en utilisant les
formules de Penman – Monteith recommandées par la FAO (formules (6) et (14)).
En ce qui concerne le calcul de l’ETP journalière, nous avons utilisés deux méthodes : La
première méthode consiste à faire la somme des ETP horaires sur une période de 24 heures
pour avoir l’ETP journalière et la deuxième méthode est l’utilisation directe de la formule de
Penman – Monteith pour l’ETP journalier (formule (14)).
a. ETP horaire
D’après la figure 13, on constate que les valeurs d’évapotranspiration horaire sur chaque site
varient de -0.11 à 1 mm h-1. Les points sont situés de part et d’autre de la médiane mais
relativement éparpillés. La corrélation est de r²=0.92, ce qui signifie que 92% de la variance
de Nalohou, Bira ou Belefoungou est expliquée par l’ETP de Djougou. On note une tendance
à la surestimation (+15%) des fortes ETP par la station de Djougou (ici notre référence)
associée à une sous-estimation des valeurs faibles (ETP<0.5 mm h-1). Cette tendance est
directement liée à celle de Rn de Djougou évoquée plus haut. Pour mémoire, les stations de
Nalohou et Bira équipées des mêmes appareils et entourées de végétation ont une corrélation
de r²=97% absolument non biaisée. Conclusion sur l’ETP sur sol nu ?
Il est important de noter également que la formule utilisée n’empêche pas l’ETP de prendre
des valeurs négatives. Ces valeurs ne dépassent pas – 0.11 mm.h-1 à Djougou et -0.06 mm.h-
1 ailleurs.
A titre illustratif, lorsqu’on regarde la figure 14 qui caractérise l’ETP horaire en fonction
du temps, on constate pour cette période de beau temps, les valeurs d’ETP horaire obtenues à
Djougou sont très élevées au milieu de la journée par rapport à celles obtenues sur les autres
sites. La nuit, c’est Nalohou qui prend le dessus sur les autres sites et Djougou le minimum.
- 27 -
Evapotranspiration horaire
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
EToh (mm.h-1)
Etoh_Be
0.4 Etoh_Bi
Etoh_Na
0.3
0.2
0.1
0
-0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
-0.1
-0.2
EToh_Dj (mm.h-1)
Evapotranspiration horaire
0.8
0.6
EToh (mm.h-1)
Etoh_Dj
Etoh_Na
0.4
Etoh_Bi
Etoh_Be
0.2
0
25/02/06 25/02/06 26/02/06 26/02/06 27/02/06 27/02/06 28/02/06
-0.2
- 28 -
b. ETP journalière.
La corrélation entre les ETP journalières, calculées par les deux méthodes pour les quatre
sites (Djougou, Nalohou, Bira et Béléfoungou) est presque parfaite. Le coefficient de
détermination entre les différents sites varie de r2 = 92% à 98% avec une droite de régression
très proche de la bissectrice. Ce qui permet d’affirmer que les deux méthodes de calcul de
l’ETP journalière concordent parfaitement et sans biais (figure 15).
Les ETP journalières varient entre 0 et 6 mm/jour. L’observation de la figure 16 a et b,
montre qu’en saison sèche, la formule journalière sous estime très légèrement l’ETP (-0.3
mm/jour) et inversement en saison des pluies. La variabilité inter journalière est plus forte en
saison des pluies liée à son ennuagement irrégulier, mais la variabilité intersite n’augmente
pas, au contraire.
7,00
6,00
5,00
jour = formule FAO
4,00 Eto_FAO-Dj
Eto_FAO-Na
Eto_FAO-Bi
3,00 Eto_FAO-Be
2,00
1,00
0,00
0 1 2 3 4 5 6 7
jour = somme (heures)
- 29 -
Evapotranspiration journalière
Etoj_Dj
Etoj-Na
EToj (mm.j-1)
4 Etoj-Bi
Etoj-Be
Eto_FAO-Dj
3 Eto_FAO-Na
Eto_FAO-Bi
Eto_FAO-Be
0
01/01/06 06/01/06 11/01/06 16/01/06 21/01/06 26/01/06
Evapotranspiration journalière
Etoj_Dj
Etoj-Na
EToj (mm.j-1)
4 Etoj-Bi
Etoj-Be
Eto_FAO-Dj
3 Eto_FAO-Na
Eto_FAO-Bi
Eto_FAO-Be
0
01/07/06 06/07/06 11/07/06 16/07/06 21/07/06 26/07/06
- 30 -
VIII - Variabilité annuelle et horaire de l’ETP sur la Donga.
Evapotranspiration horaire
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
EToh (mm.h-1)
Etoh_Dj
Etoh_Na
0,4
Etoh_Bi
Etoh_Be
0,3
0,2
0,1
0
12/12/05 31/01/06 22/03/06 11/05/06 30/06/06
-0,1
-0,2
Figure 17 : évolution temporelle de l’ETP horaire tout au long de l’année sur les 4 sites.
- 31 -
Evapotranspiration journalière
Etoj-Dj
4 Etoj-Na
EToj (mm.j-1)
Etoj-Bi
Etoj-Be
Eto_FAO-Dj
Eto_FAO-Na
3
Eto_FAO-Bi
Eto_FAO-Be
0
12/11/05 01/01/06 20/02/06 11/04/06 31/05/06 20/07/06
Figure 17 : évolution temporelle de l’ETP journalière tout au long de l’année sur les 4
sites.
- 32 -
CONCLUSION
Dans le cadre du projet AMMA, des appareils ont étés installés sur quatre sites du haut
bassin de l’Ouémé, il s’agit de Djougou, de Nalohou, de Bira et de Béléfoungou. Sur ces
différents sites on peut noter des appareils possédant des capteurs ou des sondes pour
enregistrer toutes les quinze minutes (Djougou) ou toutes les trente minutes (Nalohou, Bira et
Béléfoungou) les paramètres météorologiques tels que : la température, l’humidité relative, la
vitesse et la direction du vent, la pression atmosphérique, les radiations (entrant ou sortant), le
rayonnement net…
Après une analyse des données enregistrées sur les sites, il en ressort que ces différents
appareils fonctionnent normalement à part quelques trous qu’on observe dans les données de
Bira, de Nalohou et de Béléfoungou.
Nous avons utilisés les formules de Penman – Monteith recommandées par la FAO en
se basant sur les paramètres climatiques cités ci – dessus pour calculer l’évapotranspiration
potentielle horaire ou journalière sur ces quatre sites.
Les sites de campagnes ont une variabilité d’ETP horaire située entre -0,06 à 0,78
mm/h et celle de Djougou qui est un sol nu est comprise entre -0,13 à 1mm/h.
Les résultats obtenus sont concluants car il y avait une très bonne corrélation entre les
valeurs horaires d’une part et celles journalières d’autre part obtenues sur les sites.
Pour éviter les ruptures dans les données du haut bassin de l’Ouémé, il faut garder les
quatre sites ; ainsi on aura toujours de site de référence comme Djougou.
- 33 -
Bibliographie
Allen R.G., L. Pereira, Raes D. and Smith M., 1998. Crop evapotranspiration – Guidelines
for computing crop waters requirements – FAO irrigation and drainge paper 56;
chapters 1, 2, 3 & 4, annex 3& 5.(www.fao.org/docrep/x0490E/x0490e00.htm)
- 34 -