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EXERCICE 1 : Intérêt des systèmes triphasés pour le transport de l'énergie.

On veut montrer qu'à puissance, tension et résistance par conducteur (section totale ou poids total)
constantes, une ligne triphasée consomme moins d'énergie (pertes) qu'une ligne monophasée.

1°- Soit la ligne monophasée

I (R)

V
(R)

1-a- Ecrire la puissance P que transmet la ligne si le facteur de puissance est cosj.
1-b- Ecrire les pertes joules PJ de la ligne monophasée.

2°- Considérons maintenant la ligne triphasée de tensions étoilées V1=V2=V3=V.

I'1 (R)
V
I'2 1 (R)
I' V2 (R)
3
V3

2-a- Ecrire la puissance P' que transmet la ligne si le facteur de puissance est cosj.
2-b- Cette ligne transmet la même puissance P que la ligne monophasée
2-b-1- Quelle relation lie alors I' et I.
2-b-2- Calculer les pertes joules P'J de la ligne triphasée. Comparer à PJ.
2-b-3- De combien a-t-on augmenté, en %, la masse du conducteur.

3°- Considérons la ligne triphasée de tensions composées U12=U23=U31=V

I'' 1 (R)
I'' 2 U 12 U 31 (R)
I'' 3 U 23 (R)
3-a- Que devient la puissance P" transmise au même facteur de puissance cosj
3-b- Cette ligne transmet la même puissance P que pour le cas monophasé
3-b-1- Quelle relation lie alors I" et I.
3-b-2- Calculer les pertes joules P"J de la ligne triphasée. Comparer à PJ.
3-b-3- De combien a-t-on augmenté, en %, la masse du conducteur.

4°- On désire utiliser pour la ligne triphasée, à longueur égale, la même masse de conducteur que pour la
ligne monophasée.
4-a- Quelle relation lie alors la section S' des conducteurs triphasés à celle S des conducteurs
monophasés.
4-b- La résistance étant inversement proportionnelle à la section du conducteur, que vaut
R' (résistance d'un conducteur triphasé) en fonction de R.
4-c- On utilise la ligne triphasée suivante dans les mêmes conditions qu'au 2°,

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I'1 (R')
V
I'2 1 (R')
I' V2 (R')
3
V3

4-c-1- Calculer la puissance transmise P'''. Comparer avec P du 1°.


4-c-2- Calculer les pertes joules P'''J. Comparer avec PJ.
5°- Quelle conclusion peut-on tirer de ces différents résultats.
N.B : la résistance du conducteur est indiquée entre parenthèse.

EXERCICE 2 : Couplage étoile + triangle

Soit le système triphasé équilibré suivant : U = 100 V (tension composée)


R = 3000 W Xc = 1600 W
I1
1

R R
C C
I2
2 R
I3
3

1- Trouver les valeurs efficaces des courants dans chaque R et chaque C.


2- Déterminer les courants de ligne I1, I2, I3 :
2-a- Par la loi des nœuds.
2-b- En utilisant l’équivalence triangle-étoile.
3- Calculer les puissances active et réactive

EXERCICE 3 : Couplage triangle

Soit le système triphasé ci-dessous, alimenté par un système triphasé équilibré de tensions U = 380 V
(tension composée).
Avec R1 = 21 W et R2 = 7 W.
I1
1

Z R1

I2
2 R2
I3
3

1- Calculer Z pour que les courants I1, I2 et I3 forment un système triphasé, équilibré, direct.
Faire un schéma de Fresnel général.

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2- Décomposer Z en résistance en série avec une self ou une capacité et donner leurs valeurs à
la fréquence 50 Hz.
3- On veut calculer les puissances active et réactive
3-a- A partir de Z, R1 et R2,
3-b- Par la méthode des deux wattmètres (schéma du montage et schéma de Fresnel
exigés).
Rappeler les limites d’utilisation de cette méthode.

EXERCICE 4 : Couplage étoile avec ou sans neutre

Un système triphasé direct équilibré de tensions étoilées V1, V2, V3, de fréquence 50 Hz, alimente un
récepteur triphasé étoilé comme la figure ci-dessous le présente :

V'1
I
1 Z1
1
V1 I 2 V'2
2 Z2 O
V2 V'3 I3
3 Z3

V V K
3 K
n
La valeur efficace des tensions simples est V = 220V.
Z1 est constituée d'une résistance R1 = 200 W en parallèle avec une capacité C = 10 µF
Z2 est constituée d'une résistance R2 = 10 W en série avec une self L = 1 H
Z3 est une résistance R3 = 300 W

A- L'interrupteur K est fermé


1- Déterminer Z1, Z2, Z3 (module et phase).
2- Déterminer I1, I2, I3 (module et phase).
3- En déduire le courant dans le neutre In. Construire le schéma de Fresnel.

B- L'interrupteur K est ouvert


1- Déterminer Vk, V'1, V'2, V'3.
2- En déduire I1, I2, I3. Construire le schéma de Fresnel.
3- Calculer les Puissances totales active et réactive P et Q.
4- Déterminer P113 et P223 par la méthode des deux wattmètres (faites un schéma du montage). Peut-on
en déduire P et Q. Justifier votre réponse.

EXERCICE 5 : Recherche de l’ordre de succession des phases

Les 3 bornes du réseau sont marquées ABC (tensions triphasées équilibrées de fréquence 50 Hz). On ne sait pas
si on doit les numéroter 123 (système direct) ou 132 (système inverse). On réalise le montage de la figure ci-
dessous avec les valeurs R = 300 W, C = 10 µF, U = 220 V (tension composée).

A A
UAB C
B R
k
C

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L’ampèremètre A pourrait au besoin être remplacé par une lampe qui serait éteinte pour un courant faible et
allumée pour un courant fort.
1- On suppose le système ABC direct (123)
a- Calculer le courant dans la capacité (k fermé, puis ouvert).
b- Calculer le courant dans la résistance (k fermé).
c- Faire un schéma de Fresnel général.
d- Calculer le courant dans l’ampèremètre.
2- On suppose le système ABC inverse (132)
a- Calculer le courant dans la capacité (k fermé, puis ouvert).
b- Calculer le courant dans la résistance (k fermé).
c- Faire un schéma de Fresnel général.
d- Calculer le courant dans l’ampèremètre.
3- Expliquer comment une lampe mise à la place de l’ampèremètre permet une détermination rapide de l’ordre de
succession des phases.

EXERCICE 6 : MACHINE SYNCHRONE

On dispose d’une machine synchrone triphasée : 23 kVA, 127/220 V, 4 pôles, couplage étoile. On connaît pour
cette machine la résistance par phase R=0.19 W et la C.V relevée à 1500 tr/mn :
courant d'excitation i (A) 0.5 1 2 3.5 4.5 7 8 10 15
tension entre phases U (V) 43.3 86.6 160 214 234 260 268 278 291
la caractéristique en court-circuit est une droite qui passe par le point (i=6 A, Icc=60 A),
dans un fonctionnement en alternateur à 1500 tr/mn avec une charge triphasée équilibrée purement inductive (essai
en déwatté), on a mesuré : U=216.5 V, I débité=50 A pour i=11.5 A.

A- Fonctionnement en alternateur
On utilisera dans cette partie du problème le diagramme de Potier. On appelle X(lw) la réactance de fuites par
phase et a le coefficient d’équivalence de Potier.
1- Rappeler le schéma équivalent et les équations de l’alternateur sous Potier et tracer la C.V.
2- Déterminer X et a.
3- Déterminer le courant d’excitation permettant un débit de 60 A avec un facteur de puissance de 0.8 sous une
tension composée de 220 V dans les deux cas où la charge (triphasée équilibrée) est inductive ou capacitive.

B- Fonctionnement en moteur
On utilisera dans cette partie du problème le diagramme de Behn-Eschenburg et on négligera la résistance du stator.
1- Déterminer la réactance synchrone par phase Lw correspondant à une excitation de 10 A.
2- La machine fonctionne en compensateur synchrone (on la suppose parfaitement à vide), déterminer le courant
débité par le réseau pour i=10 A.
3- Calculer la capacité de chacun des trois condensateurs identiques qui, branchés en triangle sur le même réseau,
fourniraient la même puissance réactive.
4- L’excitation étant réglée à 10 A, le moteur entraîne un compresseur qui lui oppose un couple résistant dont le
moment est de 72 m.N. On admet que le rendement du moteur est alors de 0.95,
a- Que vaut le couple électromagnétique Cem,
b- Déterminer l’angle q entre la tension simple V et la f.e.m E0,
c- Tracer le diagramme bipolaire en précisant l’échelle et en déduire la valeur du courant débité
par le réseau.
5- On veut que le moteur, entraînant le compresseur, fournisse la même puissance réactive que dans la question 2-
,
a- Calculer la puissance réactive à fournir,
b- Tracer le diagramme bipolaire. En déduire q et E0,
c- En déduire le courant d’excitation nécessaire à ce fonctionnement.
6- Le couple résistant du compresseur augmente et devient la fraction 8/5ème de sa valeur précédente. On règle
l’excitation pour que le moteur ne mette en jeu aucune puissance réactive. Déterminer les valeurs du courant
d’excitation et du courant débité par le réseau.

EXERCICE 7 : ÉTUDE D'UN ALTERNATEUR SOUS LES HYPOTHÈSES DE BEHN-ESCHENBURG

Une machine synchrone triphasée dont l’induit est couplé en étoile fonctionne en alternateur, le rotor est entraîné
à une vitesse de 1000 tr/mn. On relève :
- la C.V (Caractéristique à vide), E est la tension simple et i le courant d’excitation :

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i (A) 0 0,5 1 1,5 2 2,5
E (V) 0 100 200 300 375 450
- un point de la caractéristique en court-circuit : (i=1,5 A ; Icc=20 A)
- la résistance d’un enroulement statorique R=0,1 W
1- Tracer la C.V.
2- La fréquence de la f.e.m E étant de 50 Hz, déterminer le nombre de pôles de la machine.
3- On veut mesurer la réactance synchrone Lw de la machine,
a- Donner le schéma équivalent d’une phase de la machine et en déduire la valeur littérale de Lw.
b- Pour i=2 A, calculer Lw. Quelle erreur fait-on si on néglige R.
4- L'alternateur débite sur une charge résistive triphasée équilibrée (résistances en étoile de 20 W chacune). Le
courant d'excitation a pour valeur i=1,25 A,
a- Donner le schéma équivalent d’une phase de l'induit et le diagramme des tensions.
b- Donner la valeur de la tension V aux bornes de la charge.
5- Dans les conditions de la question précédente, le couple sur l'arbre vaut 64,5 m.N,
a- Donner l'arbre des puissances.
b- Déterminer la valeur des pertes (fer+mécanique).

EXERCICE 8 : MOTEUR SYNCHRONE DANS LES HYPOTHESES DE BEHN-ESCHENBURG

Caractéristiques du moteur : pôles lisses, 50 Hz, 4 pôles, 20 kW, couplage étoile. La résistance du stator est
négligeable. On négligera également les pertes mécaniques et les pertes fer.
On a relevé les valeurs de Es (tension simple) et de Z (impédance synchrone de Behn-Eschenburg), pour un
enroulement, pour trois valeurs du courant d’excitation Ie :
Ie (A) 8 15 18
Es (V) 360 460 484
Z (W) 7,5 5,3 4,84
La tension d’alimentation est constante dans tout le problème : 693 V entre fils de ligne.
1- On fixe l’excitation à Ie=15 A ;
a- Donner le schéma électrique équivalent d’une phase du moteur et l’équation électrique correspondant.
b- Etablir le diagramme bipolaire (échelle 40 V/cm) pour un courant appelé I en avance sur la tension
(j= _ 30°). En déduire I ; point M1 sur le diagramme.
c- Calculer la puissance active P demandée au réseau et la puissance réactive Q. Cette dernière est-elle
fournie ou reçue par le réseau ?
d- Calculer le couple moteur T correspondant au point M1 (justifier).
e- Calculer le couple maximum Tmax pour Ie=15 A, quel que soit le cosj. En déduire le coefficient de
sécurité K = Tmax/T.
2- L’excitation est fixée à Ie=8 A. Etablir le diagramme bipolaire pour j= +30°(courant appelé I en retard),
point M2 sur le même tracé que 1-b. En déduire la puissance active P2, le couple T2 et le coefficient de sécurité
K.
3- Placer sur le diagramme bipolaire un point de fonctionnement M3 qui réponde aux conditions suivantes :
Ie=15 A P=P2 calculée à la question 2.
4- Fonctionnement en compensateur synchrone :
Calculer la puissance réactive maximale que ce moteur peut fournir avec un courant d’excitation de 18A (établir
le nouveau diagramme bipolaire). Calculer la capacité C de chacun des trois condensateurs qui, montés en
triangle, fourniraient au réseau la même puissance réactive sous la même tension.

EXERCICE 9 : ALTERNATEUR DANS LES HYPOTHESES DE BEHN-ESCHENBURG

On a relevé la caractéristique à vide d'un alternateur à pôles lisses, 50 Hz, stator en étoile,
courant d'excitation Ie (A) 2,5 5 10 15 20 25
tension simple Es (V) 550 1015 1680 1875 2030 2150
On admet que la caractéristique en court-circuit Icc=f(Ie) est une droite et que la résistance du stator est
négligeable.
On a réalisé un essai en déwatté : charge équilibrée purement inductive, et on a relevé :
Ie=20 A I=200 A U=1910 V (tension composée)
1 - Donner le schéma équivalent et l’équation en tension d’une phase de l’alternateur
2 - Calculer la réactance synchrone Z pour l’essai en déwatté. Tracer le schéma bipolaire dans ce cas.
3 - Calculer le coefficient de Rothert a=Ie/Icc.
4 - On règle le courant d’excitation à la valeur Ie=15 A, calculer Z.

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5 - On désire, avec ce réglage, fournir une puissance de 200 kW à cosj=0,8 (AR ou inductif)
a - Tracer, à une échelle indéterminée, le diagramme des tensions en prenant le courant I comme référence
des phases.
b - Déterminer les segments proportionnels aux puissances active et réactive. Ecrire les relations liant I,
V et S’ (puissance apparente par enroulement).
c - En utilisant le théorème de Pythagore, montrer qu’on obtient une équation bicarrée en V (équation du
second degré en V2).
d - Donner les deux solutions pour V. Laquelle doit-on choisir, pourquoi ?

EXERCICE 10 : MOTEUR SYNCHRONE DANS LES HYPOTHESES DE POTIER

On dispose d’une machine synchrone triphasée : 127/220 V, 50 Hz, In=20 A, 6 pôles, couplage étoile. On connaît
pour cette machine la résistance par phase à chaud R=0.5 W , la résistance de l’inducteur r=13 W et la C.V relevée
à 1000 tr/mn :
courant d'excitation i (A) 0 1 2 3.5 4.5 7 8 10
15
tension simple E (V) 0 50 92.5 124 135 150 155 160
170
les coefficients de Potier sont donnés : lw=2 W a=0.14
on a mesuré les pertes à vide : 225 W (3RI2 déduit)

1- Rappeler le schéma équivalent et les équations de l’alternateur sous Potier.


2- Calculer la valeur nominale du courant d’excitation à cosj=1.
3- On veut calculer le rendement du moteur quand il fournit une puissance utile de 5 kW à cosj=1,
a- Faire le bilan de puissance (inventaire des pertes). En déduire les valeurs des pertes
mécaniques et des pertes fer.
b- Ecrire les relations liant la puissance apparente appelée (3VI) et les pertes. En déduire I et les
pertes joules du stator.
c- Calculer alors la valeur du courant d’excitation et les pertes d’excitation.
d- Ecrire le rendement en fonction des puissances et des pertes. Calculez-le.

EXERCICE 11 : LA METHODE DE BEHN-ESCHENBURG AMELIOREE

On a relevé la caractéristique à vide d'un alternateur à pôles lisses, 50 Hz, stator en étoile. On a
noté aussi, pour les mêmes valeurs du courant d'excitation, les valeurs du courant de court-circuit.
courant d'excitation Ie (A) 2 5 8 10 15 18
tension simple Es (V) 140 278 360 400 460 484
courant induit Icc (A) 12 30 48 60 87 100

1- Calculer l'impédance cyclique de Behn-Eschenburg d'un enroulement, pour les valeurs


2 2 2 1/2
données dans le tableau (on confondra X=Lw et Z=(R + L w ) pour ce calcul, dans tout le
problème). Tracer la courbe Z = f(Ie).
2- Dans un fonctionnement en charge, on désire obtenir (récepteur inductif) :
V = 300 V I = 40 A cosj = 0,866 ;
Quel devra être le courant d'excitation ?
3- Dans un autre fonctionnement, on sait que
Ie = 15 A I = 50 A cosj = 0,866 ;
Calculer V (récepteur inductif).
4- On impose V = 380 V (tension simple), j = -30° (la charge contient des capacités), Ie = 8 A ;
calculer I.
5- On impose V = 380 V, Ie = 18A, I = 41 A ; calculer le facteur de puissance.
6- La charge est une résistance de 7 ohms (rhéostat triphasé couplé en étoile), Ie = 15 A ; calculer
I et V.

EXERCICE 12 : ETUDE D'UN MOTEUR ASYNCHRONE A ROTOR BOBINE ALIMENTE A 50 Hz

La plaque signalétique du moteur porte les indications suivantes :


phases : 3 tension : 220/380 V intensité en ligne : 7.5 A
cosj : 0.78 puissance : 3 kW fréquence de rotation : 1450 tr/mn
Rotor bobiné couplé en étoile.

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1°- Déterminer le nombre de pôles de ce moteur.
2°- Etude du fonctionnement nominal
a- Quel est le glissement g ?
b- Le moteur est branché sur un réseau dont la tension est de 380V entre phases. Comment doit-on coupler
ses enroulements statoriques ? Préciser la valeur efficace de la tension aux bornes d'un enroulement ?
c- Calculer la fréquence des courants rotoriques ?
d- Calculer la puissance électrique active absorbée par le moteur ?
e- Déterminer le rendement du moteur.
f- Calculer le moment Cu du couple utile agissant sur l'arbre mécanique ?
3- Ce moteur est modélisé par le schéma équivalent suivant :

jlw
V jLw

r/g

Ce schéma représente une phase du stator, vue du réseau. Les réactances Lw et lw ont respectivement pour valeur
47 W et 3.9 W. La résistance r vaut 1.3 W. On désigne le glissement par g. Pour une certaine charge, le glissement
est de 4 %. Pour ce régime, déterminer :
a- L'impédance complexe d'une phase statorique que l'on écrira sous la forme : Z = Z ejj°.
b- Le courant efficace en ligne I.
c- Le facteur de puissance du moteur.
d- La puissance active P appelée au réseau.
e- La puissance réactive Q appelée au réseau.
f- Les pertes Joules du rotor Pjr.
g- La puissance mécanique Pméca.
h- Le couple électromagnétique Ce.

EXERCICE 13 : MOTEUR ASYNCHRONE EN VARIATION DE FREQUENCE

Un moteur asynchrone à 4 pôles, stator en étoile, est alimenté par un réseau triphasé de fréquence f variable. On
note V la valeur efficace de la tension simple d’alimentation. Les résistances et inductances de fuite du stator
seront négligées, ainsi que les pertes ferromagnétiques et mécaniques. On désigne par n la vitesse de rotation en
tr/mn. Le nombre total de conducteurs de la machine vaut N=1200.
1- Rappeler la relation liant f et ns (vitesse de synchronisme) et en déduire ns pour f=50 Hz et f=25 Hz.
2- Rappeler la définition du glissement g. Ecrire g en fonction de f et n.
3- On rappelle que V=2,22 k Nc f Fm, avec k le coefficient de bobinage, Fm le flux maximal par pôle, f la
fréquence et Nc le nombre de conducteurs par phase. Calculer Fm pour V=220 V, f=50 Hz et k=1.
4- Rappeler la relation liant la puissance mise en jeu au stator P et le couple électromagnétique Ce. Exprimer P
en fonction de V, du courant efficace dans une phase I et du facteur de puissance du stator cosj. En déduire que
Ce=Cte Fm Ia, avec Cte une constante et Ia la partie active de I.
5- Calculer Cte. En déduire Ia pour un couple de 20 N.m lorsque le moteur fonctionne à V=220 V et f=50 Hz.
6- Le moteur fonctionne à couple constant de 20 N.m et on désire que le courant Ia reste constant. Comment doit
être le flux Fm. Quelle relation lie alors V et f. En déduire V pour f=25 Hz.
7- On rappelle que

3 p m2 r2 V 2
Ce =
g w æ r2 ö 2
çç ÷÷ + (l 2 w)
2

ègø
avec p le nombre de paires de pôles, w=2pf, r2=0,3 W, l2=4,8 10-3 H et m=0,38.

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a- Calculer g pour V=220 V, f=50 Hz et Ce=20 N.m
b- Montrer que pour g faible, Ce=a g (V2/w). Donner l’expression littérale de a.
8- En utilisant la relation donnant g au 2- et la relation dans 7-b, montrer que Ce =A(f - B n). Donner la valeur
numérique de B. Exprimer A en fonction de a, V et f. En déduire A en fonction des paramètres du moteur et de
Fm. Calculer A pour V=220 V et f=50 Hz.

EXERCICE 14 : MOTEUR ASYNCHRONE PAR LE SCHEMA EQUIVALENT

Un moteur asynchrone triphasé 220/380 V, 50 Hz, 4 pôles, a son rotor bobiné ; le rotor et le stator son couplés en
étoile.
Alimenté sous sa tension nominale, le moteur a été soumis aux essais suivants :
A vide : puissance absorbée 600 W
courant en ligne 9A
A charge nominale : puissance absorbée 11750 W
courant en ligne 21 A
glissement 4%
Dans tout le problème, on négligera la résistance du stator et les pertes mécaniques et on admettra que par phase
le schéma équivalent du moteur est le suivant :

I2
lw
V=220V R Lw

R2/g

R résistance pure L et l inductances pures


R2 résistance pure w pulsation du courant statorique
g glissement

1- Déterminer Lw, lw, R et R2.


2- Déterminer le couple nominal du moteur.
3- Donner l'expression littérale du couple en fonction des grandeurs qui figurent sur le schéma équivalent.
4- En déduire la vitesse qui correspond au couple maximal et déterminer pour cette vitesse :
- le couple,
- le courant par fil de ligne,
- le facteur de puissance.

EXERCICE 15 : MOTEUR ASYNCHRONE

La plaque signalétique d'un moteur asynchrone porte les indications suivantes:


380/660 V 20 kW 50 Hz 8 pôles 3 phases
Rotor à bagues (en étoile) Stator en triangle
La puissance nominale portée sur la plaque signalétique est une puissance utile. On néglige les pertes Joule stator.
On a mesuré la résistance apparente entre deux bagues du rotor, à froid (20°C) : R=0.174 W. Le moteur fonctionne
à chaud (75°C) dans tout le problème.
1- Calculer la résistance R2 d’un enroulement rotorique et la vitesse de synchronisme W.
2- On appelle G le couple transmis, X2 la réactance d’un enroulement du rotor à l’arrêt, 3 E2 la f.e.m. rotorique
entre bagues à l’arrêt, W’ la vitesse du rotor en rad/s et g le glissement.
Exprimer les pertes Joule rotoriques en fonction de G, W et W’.
3- Donner un schéma équivalent du rotor en court-circuit, valable pour les tensions alternatives, lorsque le rotor
tourne avec le glissement g ; en déduire la valeur littérale du courant rotorique I2 en fonction de g, R2, E2 et X2.

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4- Démontrer que le couple est donnée par l’expression :
gR2
G=K Expliciter la valeur littérale de K.
R 2 + g2X22
2

5- Montrer que ce couple passe par un maximum GM pour une certaine valeur de g notée gM. Calculer gM en
fonction de R2 et X2. On a mesuré gM=0.2 ; calculer X2.
6- Le moteur étant alimenté sous 380 V (tension composée), la puissance nominale est obtenue pour la vitesse de
727.5 tr/mn ; en négligeant ici les pertes mécaniques, calculer la constante K=3E22/W. En déduire E2 et le rapport
de transformation à vide, par enroulement, puis entre bagues.
7- Calculer GM ; calculer le couple transmis lorsque g=0.01.
8- A vide, le moteur glisse de 1 tour en deux minutes et absorbe le courant I1v=12 A (en ligne) avec un facteur de
puissance égale à 0.15. Calculer les pertes à vide, les pertes mécaniques et les pertes fer.
9- Le rotor de ce moteur asynchrone est maintenant accouplé à un moteur synchrone à 6 pôles. La tension triphasée
produite par le rotor du moteur asynchrone alimente le stator du moteur synchrone, les sens de rotation étant
compatibles. Quelle est alors la vitesse du groupe ?

Rappel : La variation de la résistance du cuivre, en fonction de la température t en °C, est donnée par la relation
R=R0(1+a t), a=1/234.5 (valeur normalisée), R0 étant la résistance à 0°C.

EXERCICE 16 : GENERATRICE A EXCITATION SHUNT ET SEPAREE

Une génératrice à C.C porte sur sa plaque signalétique les indications suivantes :
Pu = 3 kW Un = 220 V Ian = 13,6 A Nn = 1500 tr/mn
On a relevé la C.V Ev = f(Id),

Ev (V) 17 76 106 134 173 201 220 243 261


Id (A) 0 0,1 0,15 0,2 0,3 0,4 0,5 0,7 1

la chute de tension e due à la RMI en fonction de Ia :

Ia (A) 0 2 4 6 8 10 12 13,6 15
e (V) 0 0,4 0,8 1,6 2,5 3,6 5,1 6,5 7,9

Les valeurs de e sont données pour la vitesse nominale (e est proportionnelle à la vitesse).
Les résistances mesurées à chaud : Ra = 1,7 W (induit) Rd = 108 W (inducteur)

A- Fonctionnement de la machine en mode excitation shunt


a- donner le schéma de la machine si Rh représente le rhéostat de champ ou d'excitation.
b- calculer la résistance critique Rhc du rhéostat d'excitation qui permet l'amorçage de la MCC à Nn.
c- calculer la résistance Rh1 pour que la machine fonctionne à son point nominal.
d- la génératrice, entraînée à N = 1200 tr/mn, débite son courant nominal. En faisant la construction de
PICOU calculer la tension d'induit sachant que le rhéostat d'excitation a une résistance Rh = 106 W.

B- Fonctionnement de la machine en mode excitation séparée


La génératrice est utilisée en excitation séparée pour charger 15 batteries d'accumulateurs identiques
branchés en série. Chaque batterie a une f.e.m de 12 V et une résistance de 0,1 W. On veut, en agissant sur le
courant d'excitation Id, maintenir un courant de charge constant et égal à 10 A lorsque la vitesse d'entraînement
de la génératrice varie de 1300 à 1700 tr/mn.
a- donner un schéma simplifié de l'installation.
b- calculer le courant d'excitation Id à utiliser pour les cinq valeurs de la vitesse 1300 1400 1500 1600 et
1700 tr/mn.

C- Mesure du rendement
Afin de déterminer le rendement de la génératrice fonctionnant à son point nominal, on effectue un essai moteur à
vide, à excitation séparée :
- tension d'induit U0 = 245 V courant d'induit I0 = 1 A vitesse N = 1500 tr/mn
a- calculer le courant d'excitation dans cet essai.
b- faites un bilan de puissance. En supposant les (pm+pfer) constantes, calculez-les à vide et en déduire
le rendement de la génératrice au point nominal (pm : pertes mécaniques, pfer : pertes fer.).

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EXERCICE 17 : MOTEUR A EXCITATION SHUNT

Le relevé de la caractéristique à vide, en excitation séparée, d’une machine à courant continu à 1500 tr/mn est :

i (courant 0 0.15 0.3 0.45 0.6 0.8 1 1.25 1.5


d’excitation en A)
E (f.e.m. à vide 0 100 200 250 272 288 300 310 320
en V)
Résistance de l’induit R = 0.3 W
Cette machine fonctionne en moteur à excitation shunt ou dérivation.
1- Donner le schéma équivalent du moteur shunt.
2- Quelle est la valeur de la résistance r de l’inducteur si le moteur, alimenté sous 300 V, tourne à vide à la vitesse
1800 tr/mn (on néglige le courant I absorbé par l’induit).
3- En gardant le courant inducteur ainsi réglé, à quelle vitesse tourne le moteur s’il absorbe une intensité I = 30 A,
alimenté sous 300 V.

EXERCICE 18 : GENERATRICE A EXCITATION SHUNT ET SEPAREE

Le relevé de la caractéristique à vide d’une machine à courant continu à 1500 tr/mn est :

i (A) 0.11 0.18 0.3 0.4 0.5 0.67 0.85 1 1.4


E (V) 25 50 65 80 90 100 107.5 112.5 120
Résistance de l’induit : R = 0.05 W Résistance de l’inducteur : r = 110 W

1- Calculer E à n = 1500 tr/mn et n = 1000 tr/mn


- en excitation séparée avec i = 1.05 A,
- en excitation shunt.
2- Si le rhéostat de champ Rh prend la valeur 50 W , à quelle vitesse devrait être entraînée la machine pour obtenir
à vide E = 113 V
- en excitation séparée avec i = 0.85 A,
- en excitation shunt.

EXERCICE 19 : MACHINE A COURANT CONTINU

L'excitation est réalisée par des aimants permanents, donc supposée constante. La machine est parfaitement
compensée. La f.e.m E est proportionnelle à la vitesse angulaire W : E = k W, où E est en volts et W en rad/sec.
Pour cette machine, le constructeur donne les caractéristiques suivantes :

- tension nominale Un = 200 V courant nominal In = 15 A k = 0,61 V. s. rad-1


- couple de pertes à N = 3000 tr/mn : Tp = 0,7 Nm (supposé proportionnel à la vitesse)
- La résistance de l'induit vaut 0,45 W.
1- Déterminer, au point nominal, en fonctionnement moteur :
- la vitesse de rotation nominale Nn (tr/mn) et Wn (rad/s)
- le couple électromagnétique nominal Ten et le couple utile nominal Tun.
2- Le moteur fonctionne à vide : en théorie le courant d'induit est nul ; en réalité il ne l'est pas (un faible
courant y circule). Calculer le courant dans l'induit pour les deux vitesses de rotations 3000 tr/mn et 1000 tr/mn.
3- La machine fonctionne en génératrice à vitesse nominale. Le moment du couple résistant total est
Tr = 8 Nm. Calculer le courant d'induit et la puissance électrique échangée avec le réseau continu.

EXERCICE 20 : MACHINE A COURANT CONTINU

La caractéristique à vide d’une machine à courant continu à 1200 tr/mn est donnée par :
E = 100 i pour i £ 3 A
E = 225 + 25 i pour i ³ 3 A (i : courant d’excitation)

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Résistance de l’inducteur r = 50 W
Résistance de l’induit R = 0.1 W

A- Génératrice shunt
1- a- Donner un schéma équivalent de la machine et tracer la C.V.
b- Calculer Rh inducteur pour obtenir à vide U = 350 V.
2- Dans ces conditions calculer U lorsque le courant débité dans la charge I = 100 A.

B- Moteur à excitation séparée


Le moteur entraîne un monte-charge :
U = 360 V ; I = 100 A ; n = 1200 tr/mn ; Pu = 32 kW (puissance utile)
1- Calculer le courant inducteur i.
2- Calculer le rendement h.
3- Calculer la valeur du couple électromagnétique Ce.
4- Calculer la valeur du couple utile.
5- Le couple utile restant le même, on désire une vitesse de 600 tr/mn à i inchangé. Les pertes (méca+fer) sont
supposées constantes,
a- Calculer les pertes (méca+fer) et en déduire le Ce à 600 tr/mn.
b- Calculer le courant I et en déduire la tension d’alimentation U.

EXERCICE 21 : GENERATRICE A COURANT CONTINU

Une génératrice à CC possède deux enroulements inducteurs à flux additifs, de même axe et de même nombre de
spires. Le premier, alimenté par une source extérieure, a une résistance Re=40 W ; le deuxième, placé en dérivation
sur l'induit, a une résistance Ri=270 W. La résistance de l'induit est r=0.5 W. La caractéristique à vide (C.V) à
n=2000 tr/mn est :

courant d'excitation Ie (A) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7
tension à vide Es (V) 0 18 36 54 72 82 90 96

1°- Donner un schéma équivalent de la machine et tracer la C.V.


2°- Lorsque l'enroulement Re est seul, calculer la f.e.m à vide E si l'alimentation de Re est de 4 V puis 8 V.
3°- Calculer E lorsque l'enroulement Ri est seul.
4°- On met les deux enroulements en service, calculer E si Re est alimenté sous 4 V puis 8 V.
5°- La génératrice débite dans une charge Rc = 4 W, les deux enroulements étant en service (Re alimenté sous 4 V
puis 8 V), écrire les équations en tension et calculer le courant débité dans la charge dans les deux cas.

EXERCICE 22 : MOTEUR A COURANT CONTINU

Un moteur à excitation indépendante fonctionne sous 115 V, il absorbe 25 A quand il tourne à 750 tr/mn. Sa
résistance d'induit est de 0,6 W. Les pertes par effet Joule dans l'inducteur sont de 125 W. Les pertes constantes
sont de 240 W. Calculer :
a- La f.e.m.
b- La puissance absorbée et le rendement.
c- Le couple moteur.

EXERCICE 23 : MOTEUR A COURANT CONTINU

Un moteur à excitation indépendante fonctionne sous 230 V. Sa résistance d'induit est de 0,4 W. Les pertes par
effet Joule dans l'inducteur sont de 220 W. Les pertes constantes sont de 600 W.
a- A pleine charge, il absorbe 40 A à n=1000 tr/mn ; calculer la f.e.m et la puissance absorbée.
b- Calculer la vitesse quand il ne consomme plus que 25 A.
c- Quelle courant consomme-t-il à vide et quelle est sa vitesse de rotation.
N.B. - Le courant d'excitation est invariable.

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